La plus grande densité de chaines de montagnes récentes qui ne dépassent pas 100 MA , se situe
autour de l’océan pacifique , entre l’inde , l’Afrique et l’Eurasie , comparons cette répartition avec
les limites des plaques tectoniques :
c- anomalie thermique :
la zone de subduction connait
une répartition particulière du
flux de chaleur , les courbes
isothermes s’enfouissent en
profondeur avec la plaque
océanique plongeante , ainsi
, hors la zone de subduction ,
le point X le l’isotherme
1200°c se situe à une
profondeur de 200 Km , alors
que le point Y du même
isotherme dans la zone
subduction se trouve plus
profond à 600 Km .
Ces transformations des roches sont dues à des transformations minéralogiques qui
accompagnent l’augmentation de la pression , ainsi :
a- Expérience :
On détermine expérimentalement la température du début de fusion ou fusion partielle de la
péridotite normale et de la péridotite hydratée pour tracer des courbes de solidus , et on poursuit
l’évolution de la température dans la zone de subduction , on obtient les résultats suivants :
b- Résultats :
les températures de la fusion partielle des péridotites normales sont plus élevés que celles
des péridotites hydratées .
les températures de la fusion partielle des péridotites normales augmentent en fonction de
la profondeur , alors que celles des péridotites hydratées diminuent jusqu’à 80 Km ,puis
augmente avec la profondeur .
le solidus des péridotites normales ne se croise pas avec la courbe des températures de la
plaque plongeante , alors que le solidus des péridotites hydratées se croise pas avec la
courbe des températures de la plaque plongeante entre 60 Km et 100 Km .
d- conclusions :
les ophiolites des chaines d’obduction indique l’origine océanique de ce type de montagne , ces
chaines sont le résultat de la transformation d’une ride océanique d’une zone de divergence à une
zone de convergence où s’affrontent deux plaques océaniques , aboutissant à une subduction
intra océanique .
La zone de convergence entre les deux plaques terrestres connait d’importantes forces de
compression qui affecte la lithosphère continentale produisant :
- une activité tectonique intense sous forme de plissements et des failles inverses
accompagnées de chevauchements crustaux et de nappes de charriages terrestres.
- Un épaississement de la croûte terrestre qui résulte de la surélévation donnant des
montagnes de collision et de l’enfoncement dans l’asthénosphère jusqu’à 60 Km environ
formant une racine crustale
- Pétrographie et minéralogie :
La pétrographie c’est l’ensemble des caractéristiques physiques d’une roche , la minéralogie c’est
l’ensemble des minéraux qui entre dans la composition de la roche
pétrographie minéralogie
Roche sombre Quartz
Schiste Minéraux invisibles à l’œil nue Cérite
Roche stratifiée Chlorite
Micaschiste Roche brillante sombre ou claire quartz
Minéraux répartis en feuillets fins qui se clivent facilement, Biotite
schistosité muscovite
Gneiss Roche très compact Quartz
Grand cristaux Feldspath
Alternance de bands sombres et de bands claires sous formes de Biotite
feuilles indissociables Grenat
Silimanite
- Structure :
La structure d’une roche est déterminée par la taille et la répartition de ses cristaux , on la
détermine par observation d’une lame mince de la roche au microscope polarisant :
- Composition chimique :
Les roches de la séquence métamorphique de l’argile ont la même composition chimique que
l’argile, elles ont toutes une même origine , l’argile est la roche mère de la séquence
Les roches de la séquence sont très riches en SiO2Al2O3 à l’origine de minéraux appelés silicate
d’alumine .
Du schiste vers le gneiss le % de l’eau diminue progressivement.
b- Conclusion :
Au niveau de la structure :
Au niveau de la minéralogie :
Le passage d’un minéral à l’autre sous l’action de P et de T se fait à l’état solide et résulte de la
réorganisation du réseau cristallin du minéral , exemple :
Définition du métamorphisme :
4-3- l’anatexie :
Le granite de Zaёr apparait sous forme d’une masse entourée de roches métamorphiques,
appelées auréole de métamorphisme .ce type de granite est nommé intrusif .
b- Pétrographie et minéralogie :
Le granite est une roche compacte très dure , ses minéraux sont vu à l’œil nu
Le granite se compose de 3 types principaux de minéraux : le quartz , la biotite , et le feldspath
rose appelé orthose , feldspath blanc appelé plagioclase ,selon la proportion d’orthose et de
plagioclase se colore le granite en blanc ou en rose .
c- Origine du granite :
En effet , dans les zones de collision , et en profondeur de la racine crustale ,se forme par
métamorphisme dynamo thermique la séquence métamorphique de l’argile , quand la
température dépasse 690°c , le gneiss subit l’anatexie donnant un magma granitique :
1- Le magma A s’est formé à une profondeur de 14 Km et sous une pression de 3800 atm
2- Le magma A passerait de l’état liquide à l’état solide au point d’intersection entre l’axe de
migration du magma et le solidus , qui se situe à une profondeur de 6 Km et sous une
pression de 1600 atm
3- L’intrusion du magma dans les strates anciennes provoquera une élévation de la
température au tour du magma à une basse pression , ce phénomène s’appelle
métamorphisme thermodynamique ou de contacte , il produit autour de la masse granitique
des roches métamorphiques formant une auréole métamorphique
Selon Mattauer , les chaines de collision sont le résultat de l’évolution d’une subduction ou d’une
obduction :
Dans le premier cas les ophiolites disparaissent complètement par enfouissement dans
l’asthénosphère , et n’apparaissent pas dans la zone de couture des deux croûtes
continentales en collision ,on trouve dans ce type de chaines des restes d’andésite et de
granodiorite qui témoignent d’une ancienne subduction qui a précédée la collision .
comme exemple de ce type on citera le cas du rif marocain ,issue de la collision de la plaque
continentale d’al borane du nord avec la plaque continentale africaine du sud pendant le tertiaire
après la disparition de la plaque océanique de l’océan d’al borane , cette collision présente des
activités sismiques de temps à autre , tel que le séisme d’al Hoceima en Février 2004 et le séisme
de la méditerranée Avril 2015 .
Dans le deuxième cas , les ophiolites en obduction restent incérées entre les deux plaques
en collision dans la zone de couture , on parle de suture ophiolitique, qui témoigne de la
clôture totale d’un ancien océan .
La dynamique des plaques lithosphériques dans les zones de convergences est à l’origine des
différents types de métamorphisme grâce aux variations de pression et de température qui en
résulte :
La convergence des plaques lithosphériques dans les zones de collision et les zones de
subduction produit des forces de compressions qui déforment les strates de la croûte terrestre ,
ces déformations se divisent en :
Selon l’angle α entre l’axe du plis et le plan horizontal on passe du plis droit , au pli déjeté , au pli
déversé et au plis couché
On distingue :
a- Les failles :
Un décrochement est une cassure de la croûte terrestre qui s'accompagne d'un déplacement
horizontal des deux compartiments ainsi créés.
Selon le sens de déplacement d’un compartiment par rapport à un observateur placé sur l’autre
compartiment , on distingue le décrochement dextre et le décrochement sénestre .
Ils résultent de l’évolution de failles inverses dans les zones de grandes compression , les masses
de roches s’élèvent en dessus de leurs niveaux et se déplacent loin de leurs position d’origine pour
former des masses allochtones chevauchantes .
Si le déplacement est sur une faible distance on parle de chevauchement , s’il est sur une grande
distance on parle de nappe de charriage .