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La communion de Dieu le Père avec le Christ Jésus est un modèle par excellence de l’esprit

d’unité qui doit régner parmi les disciples de Jésus.


En sa dernière prière qui est comme son testament, Jésus nous manifeste son immense souci
et sa grande sollicitude pour le “monde”. Il est venu le sauver.

Il prie alors pour ses disciples afin qu’ils soient unis entre eux et avec le Père et Lui-même,
tellement unis à eux « pour que le monde croie qu’Il est bien le Fils de Dieu envoyé pour sauver
ce monde ».
Voilà pourquoi toute forme de discrimination sociale chez les disciples de Jésus que nous
sommes est un véritable scandale, et toute forme de division entre les chrétiens, une
abomination.
Jésus nous fait comprendre que c’est par notre unité que le monde pourra croire en lui et être
sauvé: « Je ne prie pas pour eux seulement, mais aussi pour ceux qui grâce à leur parole,
croiront en moi, afin que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux
aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn 17, 20-21).

Peut-être que tu es de près ou de loin victime ou cause de la division dans ta


famille, ta paroisse, ton entreprise, ton université, etc. Que fais-tu pour semer l’unité, l’entente et
l’amour dans
ton milieu de vie (famille, école, université, lieu de service, paroisse, mouvement,
communauté…) ?

Que le Seigneur, fasse de toi un instrument de paix, d’unité et d’amour dans ton milieu de vie.

29.05.2020

M'aimes-tu ? Pais mes brebis et mes agneaux en donnant témoignage de moi.

L'évangile de ce jour nous relate le merveilleux dialogue entre Jésus ressuscité et Simon-Pierre
sur les
bords du lac de Tibériade. Jn 21,15-19

Par trois fois le Seigneur demande à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » (v.
15) et par trois fois il lui répond de façon affirmative.
Souvenons-nous qu’il y a quelques semaines, lors de la passion, le même Pierre avait renié
Jésus trois fois. Mais Jésus veut redonner à Pierre la confiance en le ramenant à l’essentiel : «
M’aimes tu ? ».
Jésus ne l’interroge pas sur ses compétences, ni sa culture, ni ses capacités nécessaires pour
bien gouverner l’Église. Pierre est interrogé sur l’amour. En effet, en faisant attention à la
nuance qui apparaît entre les termes dans l’original grec, on traduirait plutôt : « M’aimes-tu plus
que les autres ? » ;
puis simplement : « M’aimes-tu d’un amour de charité ? » ; et enfin : « M’aimes-tu d’un amour
d’amitié ? ».
Dans les deux premières questions de Jésus à Pierre, le verbe grec utilisé est celui de agapein,
cela signifie un amour d’agapè ou de charité de Jésus pour Simon-Pierre, c’est-à-dire un amour
qui donne sa vie pour Pierre. Dans les trois réponses de Pierre à Jésus, le verbe grec utilisé est
celui de philein, il s’agit simplement d’un amour d’amitié, d’un amour de bienveillance, mais qui
est loin de l’amour d’agapè. Dans la troisième demande, Jésus se place au niveau de Pierre ; le
verbe utilisé en grec est celui
de philein : Il dit à Simon-Pierre « m’aimes-tu » d’amour d’amitié ou de bienveillance ?

Nous pouvons observer que l’intensité dans le questionnement de Jésus va


décroissant. C’est étonnant car nous nous serions plutôt attendus à ce que Jésus invite d’abord
Simon Pierre à l’aimer d’un amour naturel d’amitié et ensuite d’un amour surnaturel de charité !

Face à l’enchaînement de ces demandes, on devine aisément le désarroi de Pierre


qui, par son triple reniement, a fait l’expérience de son impuissance à aimer Jésus d’un amour
d’agapè (agapein). Ne voulant pas mentir à nouveau, il répond par un humble aveu : «
Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime » (v. 17). En d’autres termes Pierre avoue à
Jésus : « Oui, Seigneur, je t’aime, mais d’un simple amour humain : je ne suis pas capable de
mieux, tu le sais ! ».

À chacun de ces aveux d’impuissance mais qui sont autant de déclarations de son désir d’aimer
en vérité Jésus répond en confiant à Pierre le soin de ses brebis : « Sois le berger de mes
brebis ».
On comprend alors que par les trois questions qu’il lui adresse, Jésus n’a pas l’intention
d’accuser Pierre en référence à sa triple négation. Jésus ne veut enfermer personne dans son
péché mais au contraire l’en libérer.

Notre Seigneur met Pierre devant son désir de l’aimer de tout son cœur, de toute son âme et de
toute sa force, mais également devant son incapacité à le réaliser par ses propres forces.

C’est à chacun de nous de se demander : Est-ce que j’aime vraiment le


Christ ? Est-ce que j’aime vraiment mes frères et sœurs ? Mon amour est-il vrai ?

30.05.2020

C'est à cause de l'espérance que nous acceptons de porter les chaînes.

Si c'est l'Esprit Saint qui est à l'œuvre en nous rien ni personne ne peut nous empêcher de
proclamer l'évangile du Christ et d'espérer en Lui malgré les chaînes. C'est ce que les textes
soumis à notre méditation nous font comprendre. (Ac 28,16-20.30-31; Ps 10; Jn 21, 20-26)

Paul qui évangélise Rome dans les chaînes, est convaincu que la difficulté qu’il vit (la prison)
est une occasion favorable pour annoncer le Christ.
Comment interprètes-tu les difficultés donc tu traverses ?
Il faut vraiment être conduit par l’Esprit Saint pour voir Dieu à l’œuvre là où tout le
monde ne voit que l’échec et la souffrance.
Paul avec la force que lui donne l’Esprit Saint, il est capable d’aller au-delà de sa condition de
prisonnier pour collaborer avec Dieu.

Les interlocuteurs de Paul pouvaient bien lui demander : comment est-ce que tu peux nous
annoncer un Dieu tellement puissant, qui est ressuscité d’entre les morts alors que tu restes
dans les chaînes? Sûrement beaucoup de juifs qui n’ont pas accueilli son message, se
sont posés la même question et ils ont aussitôt conclu que Paul n’était pas crédible.
Combien des personnes se posent la même question devant les difficultés donc tu traverses ?

Paul pour sa part sait que le Seigneur qui lui avait dit une nuit, « Courage! De même
que tu as rendu témoignage de moi à Jérusalem, ainsi faut-il encore que tu témoignes à Rome
» (Ac 23,11), est avec lui et que dans sa faiblesse la puissance de Dieu est à l’œuvre (Cf. 2Co
12, 9).

Dans ta faiblesse la puissance de Dieu ne tardera pas à se manifester. Crois à ses promesses,
elles se réaliseront tôt ou tard.

01.06.2020

Voilà ta mère.

Après avoir célébré hier la solennité de la Pentecôte, une fête qui est considéré comme le début
de l'Église, aujourd'hui notre mère l'Église nous invite à célébrer la Bienheureuse Vierge Marie
mère de l'Église.
Oui elle est la mère de l'Église, elle a toujours été présenté depuis l'annonciation jusqu'à la
venue de l'Esprit Saint. (Le 1, 26-38; Ac 1,14)
Durant sa vie terrestre, elle a réalisé la figure parfaite du disciple du Christ, miroir de toutes les
vertus, et elle a incarné les béatitudes évangéliques proclamées par le Christ. Disait le
bienheureux Pape Paul VI que en Marie toute l’Église, dans son incomparable variété de vie et
d’œuvres, atteint la plus authentique forme de l’imitation parfaite du Christ.

Elle est la mère du Christ, la mère de Dieu, la mère de l'Église et ta mère, parce que cet ainsi
que Dieu l'a voulu.

Avoir Marie comme Mère, cela prouve encore une fois le débordement de l'amour que le
Seigneur a pour nous. C'est comme si Il disait que ça n'a pas été suffisant de m'incarner,
devenir humain comme toi, de souffrir la passion et la mort, de rester dans un morceau de pain,
etc, mais encore un cadeau pour toi, ce cadeau est précieux, et je te le donne : Voilà ta mère.
Marie comme Mère ne cesse d'intercéder pour nous, elle est là pour nous accompagner à la
suite de son Fils, lui qui a été la première disciple, la première personne dans le nouveau
testament qui avait cru (Lc 1,45), une femme de foi, de douleur, et de persévérance (Lc 2,35).
Elle est là près de tes crois de chaque jour, comme elle a près de celle de son Fils, car le Christ
te l'avait donné comme Mère. (Jn 19,25-27)
Elle intercède pour nous et elle prie ensemble avec nous comme au cénacle. (Ac 1,14)
N'hésitons jamais de demander son intercession et d'imiter la façon dont elle a vécu sa vie à la
suite de son Fils.

02.06.2020

La longue patience de notre Seigneur,


c’est notre salut.

Notre foi en Christ Jésus n'est pas seulement pour cette vie, parce que nous croyons à un
Christ mort et ressuscité qui est à la droite de Dieu le Père, et Il nous avez promis de revenir.
Voilà pourquoi Paul nous dira dans sa première lettre aux Corinthiens: "Si c'est dans cette vie
seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les
hommes". (1Con 15,19)

Nous chrétien et chrétienne nous avons l'espérance non seulement à cette vie terrestre, mais
notre grande espérance c'est à la vie éternelle, nous croyons et nous espérons une terre
nouvelle et un ciel nouveau. (2P 3,13)
"Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur,
c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle
où residera la justice".

Mais quand cela arrivera ? À quand l'accomplissement de cette promesse ?


Seul Dieu connaît l'heure, le jour, la semaine, le mois et l'année.

Mais nous avons une assurance que sa patience c'est notre salut. "Croyez que la patience de
notre Seigneur est votre salut…" (2P 3,15) Parce qu'Il ne veut perdre personne, son désir le
plus profond c'est de nous voir tous dans son royaume.

Voilà pourquoi dans sa patience, Il nous averti chaque jour. Vivons comme des pèlerins, ne
perdons jamais l'espérance de la vie éternelle, car nous sommes des êtres pour la vie et non
pour la mort, voilà pourquoi la mort n'a pas le dernier parole dans nos vie.

Nous sommes invités à nous mettre sur nos gardes afin de ne pas nous égarer.

"Quant à vous, bien-aimés, vous voilà prévenus ;prenez garde : ne vous laissez pas entraîner
dans l’égarement des gens dévoyés, et n’abandonnez pas l’attitude de fermeté qui est la vôtre".
(2P 3,17)
Pour garder notre fermeté malgré les faiblesses humaines, nous devons grandir dans la
connaissance du Christ, c'est de cette façon que nous serons capable par la grâce de l'Esprit
Saint d'éviter les péchés et de rester ferme dans notre foi malgré les difficultés et de marcher à
contre courant.

"Continuez à grandir dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, Jésus


Christ.
À lui la gloire, dès maintenant et jusqu’au jour de l’éternité.
Amen." (2P 3,18)

03.06.2020

Nous sommes les martyrs d'aujourd'hui.

Aujourd'hui nous célébrons les martyrs de l'Ouganda.

Être prêt (e) à souffrir et à mourir pour sa foi en Christ. C’est à cela que nous sommes tous
appelés, à savoir nous attacher à Jésus Christ plus qu’à toute autre chose ou personne.

À titre illustratif, je vous propose une traduction du récit de la mort de saint


Charles Lwanga.

« Lorsque les exécuteurs commencèrent à le ligoter, Charles Lwanga leur demanda : «


pourriez-vous me délier et me permettre d’arranger mon bûcher moi-même ? » Sa demande fut
exhaussée et le martyr arrangea son propre lit de mort, sur lequel il sera brûlé vif. Puis il se
coucha dessus et fut ligoté. Senkole (l’un des bourreaux) alluma une torche de paille avec le
fusil sacré et mit le feu sur le bois au-dessous du martyr. Lentement, les flammes brûlèrent ses
pieds et ses jambes, jusqu’à noircir les os, laissant le reste de son
corps intact.

Tout en surveillant le feu de telle sorte qu’il ne se repende pas très rapidement, Senkole avança
à Charles : « Ah, il faut que je te punisse correctement et nous allons voir si ton Dieu va venir te
délivrer du feu ». Charles, supportant son agonie sans aucun murmure, répondit : « Pauvre
insensé ! Tu ne comprends pas ce que tu es en train de dire. Tu es en train de me brûler mais
c’est comme si tu versais de l’eau sur moi. Je meurs pour la religion de Dieu. Mais sois avisé à
temps sinon, Dieu que tu insultes te plongera dans le feu véritable. »

Après ces échanges, Charles s’étendit silencieusement, en attendant dans la prière le moment
où son âme allait être délivrée de son corps torturé. Le feu se répandit lentement. Juste avant
qu’il (le feu) n’arrête le battement de son cœur, Charles Lwanga s’écria d’une
voix forte : « Katonda ! (Mon Dieu !) » et il rendit l’âme. »
En quoi es-tu martyr aujourd'hui ? Te sens-tu prêt (e) à par la grâce de l'Esprit Saint à défendre
ta foi en Christ Jésus ?

Seigneur, à l’exemple des martyrs de l'Ouganda, donne-moi de te préférer à tout et à tous, pour
que dans la joie véritable, je puisse accepter courageusement toutes les épreuves dans
lesquelles je suis appelé(e) à témoigner de ma foi.

04.06.2020

Souviens toi de l'amour de Dieu dans ta vie.

La première lecture de ce jour (2Tim 2,8-15), Saint Paul nous invite à une attitude fondamentale
dans notre vie chrétienne, celle de se souvenir, ou encore faire mémoire de Jésus Christ notre
Seigneur dans notre vie.
Chaque fois que nous nous souvenons de notre Seigneur, de son enseignement et de son
amour envers nous, il se rend présent à notre esprit. Et lorsque nous revenons sur sa Parole au
cours de la journée pour la comprendre davantage, il nous donne la grâce de l’approfondir, en
même temps qu’il sème dans notre cœur le désir de la mettre en pratique et de l'aimer de tout
notre coeur, de toute notre âme, de toute notre pensée, et de toute notre force; et d'aimer notre
prochain comme nous-même. (Mc 12,30-31) C'est ainsi que nous hériteront le royaume de
cieux.
Et ce n’est qu’en lui donnant la possibilité chaque jour de nous rappeler combien il nous aime
que nous avons la force de l’aimer à notre tour et d’aimer nos prochains comme il nous le
recommande dans l’Évangile. (Mc 12,28-34)

Comment entretiens-tu le souvenir de ton Dieu et de son amour dans ton cœur ? Combien de
fois par jour penses-tu à lui? Et essais de faire la comparaison avec le nombre de fois auquel tu
penses chaque jour à la personne que tu aimes le plus.

Offre à Jésus la personne ou la situation qui accapare ton esprit en ce moment et


demande-lui la grâce dont tu as besoin pour cultiver une amitié sincère et durable avec lui.

05.06.2020

Les persécutions et les souffrances.

La persécution, la souffrance et l'épreuve ne doivent pas surprendre celle où celui qui suit avec
fermeté le Christ.
"Mon fils, si tu prétends servir le Seigneur, prépare-toi à l'épreuve". (Ecclésiastique 2,1)
Paul qui a été un persécuteur attitré des chrétiens et une victime après sa
conversion, dans la première lecture d'aujourd'hui (2Tim 3,10-17) il tient à préparer
psychologiquement, physiquement et spirituellement ceux qui portent le nom de chrétiens pour
les persécutions que nous allons enduré. Il dit dans sa deuxième lettre à Timothée : "Tous ceux
qui veulent vivre pieusement en Jésus Christ seront persécutés". (2Tim 3,12)

Tout vrai chrétien ou chrétienne a été victime, est victime ou sera victime d’une tribulation au
nom de sa foi, et ceci est une évidence indéniable surtout dans notre société actuelle. Ceux qui
aspirent vivre chrétiennement, en laissant la Parole de Dieu modeler leur vie, en vivant de façon
intègre, évitant le péché, la corruption, le mensonge, la fornication, l’adultère, les
détournements, la tricherie, l'injustice et tous les autres maux et en refusant de faire comme «
monsieur tout le monde.» Ceux-là ou celles-là doivent être prêts à subir les persécutions de tout
genre dans leur milieu de vie.

Ils entendront des paroles telles que : « qu’est-ce que tu veux montrer aux gens ? Tu es saint
plus que qui ? Tu vas mourir pauvre. Okanisi yo nde mutu oko bongisa mboka oyo, maman
Maria, etc» mais nous ne devons pas abandonner de vivre selon les valeurs évangélique.

Souffrir en tant que chrétien, c’est prendre part à la croix du Christ afin de triompher avec Lui.
Or, certains chrétiens préfèrent une vie de foi rose et maudissent Dieu quand survient la
souffrance.

Une catégorie de personnes pense qu’être chrétien, c’est vivre à l’abri des
persécutions et des souffrances. Avoir un tel raisonnement est un mépris, car le disciple du
Christ doit suivre ses pas, c’est-à-dire, passer par les croix quotidiennes pour parvenir à la
gloire.

Et toi, penses-tu servir Jésus sans porter ta croix à sa suite ? Si tu es fidèle à


Dieu pendant les moments de joie, pourquoi l’abandonnes-tu lorsque commencent les
persécutions et les souffrances ? Es-tu prêt(e) à suivre le Christ dans le bonheur comme
dans le malheur (persécution, échec, maladie, chômage, galères, souffrance) ?

Seigneur, accorde-nous la grâce de te servir et te rester fidèle dans toutes les circonstances de
notre vie.

06.06.2020

L'humilité, la simplicité, la confiance totale, et la discrétion.

Le Seigneur attend de nous tout ce que nous avons de plus important, et ce que nous avons de
plus important ne sont pas des biens matériels, mais notre cœur; à l'instar de la veuve qui a
donné tout ce qu'elle avait, nôtre cœur c'est tout ce que nous avons pour vivre, et c'est ce que
le Seigneur attend de nous, le don total de notre vie.​ "...car tous ont mis de leur superflu,
mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu'elle avait pour
​ c 12,44)
vivre". (M
Ce don total de notre vie au Seigneur se manifeste dans un style de vie, et aujourd'hui le
Seigneur nous interpelle au concret, à une vraie vie. C'est ce qui explique la mise en garde de
la foule contre le comportement des scribes dans l'Évangile. (Cf Mr 12,38-40) Dans cette mise
en garde, Jésus veut nous montrer ce qui est important aux yeux de Dieu: la discrétion, la
simplicité, la confiance totale,et le don de soi.

Lesquelles valeurs s'observent chez la veuve qui a mis deux piécettes,(Mc 12,41-43) tout ce
qu'elle avait pour vivre. Contrairement aux scribes qui prennent plaisir à se faire voir, occupent
les premières places dans les synagogues et dans les fêtes, etc., la veuve au contraire, toute
effacée, dans une confiance totale, s'acquitte de son devoir.

La veuve dont parle l’Évangile nous apprend à être nous-mêmes dans la suite du Christ, à le
servir tel que nous sommes et avec ce que nous avons.

En regardant l'attitude des scribes et de la veuve, de quel côté te situes-tu? Donnes-tu au


Seigneur tout ce que tu as (ton cœur) pour vivre ? Vis-tu ta
foi en faisant de la publicité ou dans la discrétion? Qu'est-ce que tu recherches à la suite du
Christ: les honneurs, le pouvoir ou le plaisir ? Acceptes-tu toujours comme la veuve d'être
toi-même à la suite du christ?

09.06.2020

Sel de la terre et lumière du monde

Es-tu réellement le sel de la terre et la lumière du monde? C'est par nos bonnes œuvres que
nous serons le sel et la lumière du monde.
Notre vie a un sens quand nous vivons pour la réaliser, chrétien et chrétienne que nous
sommes, notre réalisation dépend de comment nous vivons les valeurs évangéliques que le
Christ nous enseigne chaque jour.

Je ne peux pas être sel de la terre et lumière du monde si je ne vis pas selon la volonté de
Dieu, Jésus dit: "Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui
rendra-t-on? Il ne sert plus qu'à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes
la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée; (Mt 5,13-14)

Beaucoup d'entre nous notre vie est devenu fade, elle n'a plus de saveur, notre lumière ne brille
plus, nous avons perdu de la saveur dans la société actuelle, nous vivons comme tout le
monde, dans les injustices, le manque d'amour vrai, dans l'individualisme, chacun pour soi et
Dieu pour tous, personne cherche l'intérêt commun, nous sommes des égoïstes, nous avons
changé le mal en bien, etc.

Nous disons que nous sommes des chrétiens et chrétiennes, mais dans la pratique nous
sommes des athées et des agnostiques, dans la pratique Dieu n'existe pas dans notre vie, dans
notre façon d'agir nous ne pensons même pas en Lui. Le bien et le mal se diluent par faute de
référence ultime.

Le Christ dit: "Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu`ils voient vos bonnes
oeuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux".(Mt 5,16)
Mais si notre lumière est devenu ténèbres, et que nos œuvres ne glorifient pas le Père, comme
les hommes et les femmes de notre société actuelle reconnaîtront le Christ ? S'ils ne voient rien
de bien dans ce que nous faisons, comment ils vont glorifié le Père ?

Nous vivons dans un moment de confusion totale, nous ne savons plus différencier entre le bien
et le mal, mais aujourd'hui le Seigneur nous interpelle, retournons dans notre premier amour,
soyons de sel et lumière de notre entourage, afin que par nos bonnes œuvres, le nom du Père
soit glorifié et que nous sentons réaliser.

12.06.2020

La justice supérieure c'est celle qui transforme et convertit l'Homme.

Dans l'évangile du hier le Christ nous faisait comprendre qu'il n'est pas venu pour abolir la loi,
mais plutôt l'accomplir, (Mt 5,17) l'accomplissement de la loi c'est l'amour.
Et aujourd'hui il commence son discours avec l'appel à une justice supérieure, Il dit: "Je vous le
dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans
le royaume des cieux. (Mt 5,20) Une justice supérieure c'est celle qui ne se limite pas
seulement dans la condamnation, mais c'est une justice qui va au delà de la loi, une justice
d'amour, une qui tire sa source dans un coeur plein d'amour, une justice qui tire sa source dans
un coeur plein de bonté et miséricorde.

Dans son discours de "vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens et moi je vous dit,... Jésus
veut toucher le coeur de l'Homme, car la vraie justice c'est celle qui convertit l'Homme, et la
véritable conversion commence dans le coeur, aujourd'hui nous avons beaucoup de lois qui
condamne le mal, mais ces lois ne transforme pas l'Homme et ne le convertit pas.

Jésus nous invite à la réconciliation, Il dit: "Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens: Tu ne
tueras point; celui qui tuera mérite d`être puni par les juges. Mais moi, je vous dis…"(Mt
5,21-22) Jésus va plus loin pour dire que c'est ne pas seulement l'effet de tuer, même celle où
celui qui insulte et qui se met en colère contre son frère, contre sa sœur, doit être jugé, mais le
message le plus important ici c'est la réconciliation, c'est question d'aimer son frère et sa sœur,
celle où celui qui aime ne tuera pas, et gardera pas de rancoeur avec son frère et sa sœur.

Nous sommes appelés aujourd'hui à vivre dans la paix entre nous, d'être des artisans de paix et
de la réconciliation. Jésus dit : "Si donc tu présentes ton offrande à l'autel, et que là tu te
souviennes que ton frère a quelque chose contre toi laisse là ton offrande devant l'autel, et va
d'abord te réconcilier avec ton frère; puis, viens présenter ton offrande. Accorde-toi
promptement avec ton adversaire… (Mt 5,23-25) C'est cette justice qui est supérieure à celle de
notre société actuelle.

La justice supérieure dont Jésus nous invite à vivre c'est une justice qui cherche la conversion
des autres, une justice qui cherche à transformer le coeur de l'Homme pour le salut des âmes.

13.06.2020

Sommes-nous cohérent (e) dans notre façon de vivre ?

Dans l'Évangile d'aujourd'hui le Christ nous interpelle dans notre façon de vivre, Il nous
demande de ne pas jurer ni prêter serment, de peur de ne pas nous-mêmes respecter notre
parole. «... moi, je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel,... ni par la terre,... ni par
Jérusalem,... Ne jure pas non plus par ta tête,...» (Mt 5,34-36). Combien de fois t’est-il arrivé de
mentir, de jurer ou de promettre des choses que tu ne pouvais réaliser ?

Le Christ dit donc à ses disciples : « que votre ‘oui’ soit oui, et votre ‘non’, non ; tout le reste
vient du démon » (Mt 5,37). C’est pour nous que le Seigneur le redit encore aujourd’hui
davantage, parce que notre société nous influence beaucoup en ce qui concerne notre langage.
Nous vivons dans une société des incohérences, beaucoup de fois nos paroles n'accompagne
pas nos œuvres et cela fait perdre en nous l’image de personne respectable ainsi que la
confiance des autres.

Est-ce que tu prends souvent un moment de réflexion avant de t’engager à prononcer certaines
paroles ? Un adage dit : « L’Homme c’est sa parole ».
Aujourd'hui nous sommes invité(e) à faire attention à notre façon de parler et aux mots qui
sortent de nos bouche, pour éviter de donner un mauvais témoignage à ceux qui n’attendent
que cette faille de notre part pour refuser d’accueillir Jésus.

Le modèle de la Vierge Marie est toujours d’actualité pour nous tous, car elle a dit un OUI total
et définitif, réponse qui n’a souffert d’aucun abandon, même au pied de la croix. (Cf. Lc 1,38).

Que le Seigneur, nous donne la grâce, comme Marie, de dire un Oui à Dieu qui ne change pas
selon les circonstances, et qui reste fidèle, quelles que soient les tentations, et d'être cohérent
(e) dans notre façon de vivre pour sa gloire.

17.06.2020

Pour qui vis-tu? Pour les Hommes ou pour Dieu.

Nous vivons dans une société où on nous valorise par rapport à ce nous faisons et cela nous a
rendu esclave de nous même et de la société. Nous ne vivons plus pour Dieu, mais plutôt pour
que la société nous valorise.
Dans la première lecture de ce jour, tiré du livre de 2Rois 2, 1.6-14 les écritures nous parle de
comment le prophète Élie a terminé sa vie ici bas. "Comme ils continuaient à marcher en
parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l'un de l'autre, et Élie monta
au ciel dans un tourbillon. (2R 2,11) Élie après avoir servi son Dieu avec un grand zèle, après
avoir vécu toute sa vie pour Dieu et non pour les Hommes, le prophète a été emporté à la fin de
ses jours au ciel pendant qu'il parlait avec Élisée son disciple.

À travers ce passage de l’Écriture, Dieu nous rappelle à chacun et chacune de nous la fin qui
nous est destinée si nous le servons avec zèle et dévouement, à l’exemple du prophète Élie.
Comme nous le dit le Christ, dans la maison du Père, il y a suffisamment de demeure pour tous.
(Jn 14,12) Il revient tout simplement à chacun de vivre de telle sorte que sa vie puisse plaire à
Dieu.

Pour cela, le Christ nous invite dans l’Évangile d'aujourd'hui dans Mt 6,1-6.16-18) à vivre sous
le regard de Dieu, et non sous celui des hommes. Cela détermine pour qui nous vivons, car si
nous agissons pour nous faire remarquer par des hommes et recevoir leurs éloges, nous
n’auront aucune récompense de Dieu.
Dieu ne nous demande pas certainement de nous cacher chaque fois que nous devons poser
un acte (ce qui serait impossible). Il nous demande plutôt d’être libres d’agir pour lui, et non
pour nous faire voir aux autres, et même si les hommes ne reconnaissent pas nos bonnes
œuvres, même s’ils les méprisent être heureux en sachant que tu ne l'as pas fait pour plaire aux
Hommes, mais à Dieu.

Révise les bonnes actions que tu as souvent l’habitude de faire, et pose-toi la question : Pour
qui agis-tu ? Pour la gloire de Dieu ou pour ta propre gloire ?

Que le Seigneur, nous préserve de la tentation de l’orgueil, afin qu’en toute chose nous
puissions rechercher sa gloire et non la nôtre.

18.06.2020

La vraie prière

Nous le dira Saint Paul dans sa lettre aux Romains :"De même aussi l'Esprit nous aide dans
notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos prières.
Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables". (Rom 8,26) C'est pour dire que
nous ne savons pas prier, mais nous avons cette grâce de l'Esprit Saint qui le fait à notre place.

Dans l'Évangile d'aujourd'hui (Mt 6,7-15) le Christ nous donne les caractéristiques d'une prière
parfaite, et le Notre père c'est cette prière parfaite. Il nous dit: "En priant, ne multipliez pas de
vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés. Ne
leur ressemblez pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui
demandiez". (Mt 6,7-8)
La qualité d'une prière ne s’apprécie pas à sa durée, ni à l’éloquence du discours ou au style
soutenu, ni aux belles paroles, aussi bien argumentées soit elles. Le plus souvent les plus
belles prières pleins d'humilité n’ont pas besoin de paroles, mais juste d’un simple regard, d'un
cœur à cœur avec le Seigneur en toute sincérité, humilité et amour.

Sainte Thérèse de l’enfant Jésus dira : «Pour moi, la prière, c’est un élan du cœur, c’est un
simple regard jeté vers le ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve
comme au sein de la joie.»

Dans la prière il n’est pas question de beaucoup parler pour se faire écouter : « Car votre père
sait bien ce qu’il vous faut, avant que vous le lui demandiez. » (Mt 6,8) Or le plus souvent nous
oublions cela et nos prières deviennent des bavardages, des plaintes, des insatisfactions, des
prières pleins d'orgueil. Beaucoup de fois nous venons dans la prière inconscient (e) de qui est
Dieu pour nous. Fort de ce constat que nous ne savons pas prier, Jésus lui-même nous
enseigne à prier.

Dans la prière du notre Père le Christ nous invite à nous sentir enfant dans notre dialogue avec
le Père, car la prière est premièrement un dialogue, à reconnaître la suprématie Dieu, à
s'abandonner entre ses mains en acceptant sa volonté dans tout ce nous faisons comme
demande, en reconnaissant que nous sommes des pauvres pécheurs, que nous ne méritons
rien et d'implorer sa miséricorde afin qu'Il nous libérer du mal. Voilà en quoi le Christ nous invite
aujourd'hui, à une prière vraie et sincère.

Peux-tu dire que ta prière est vraie et sincère ? N'es-tu pas juste un bon parleur, dont les fruits
de sa prière ne peuvent s’observer au quotidien dans ses relations avec ses frères et sœurs ?

Seigneur Jésus nous ne savons pas prier, apprends-nous à prier.

Enseignement sûr le notre Père

Le Catéchisme de l’Église Catholique nous permet de mieux comprendre la prière de notre


Père :

En disant « Notre » père, nous invoquons la Nouvelle Alliance en Jésus Christ, la communion
avec la Sainte Trinité et la charité divine qui s’étend par l’Eglise aux dimensions du monde.
(CEC, n° 2801).
« Qui est aux cieux » ne désigne pas un lieu mais la majesté de Dieu et sa présence dans le
cœur des justes. Le ciel, la maison du Père, constitue la vraie patrie où nous tendons et à
laquelle, déjà, nous appartenons. (CEC, n° 2802).
En demandant : « Que ton nom soit sanctifié » nous entrons dans le dessein de Dieu, la
sanctification de son nom révélé à Moïse, puis en Jésus par nous et en nous, de même qu’en
toute nation et en chaque homme. (CEC, n° 2858).
Par la deuxième demande, "que ton reine vienne", l’Eglise a principalement en vue le retour
du Christ et la venue finale du Règne de Dieu. Elle prie aussi pour la croissance du Royaume
de Dieu dans l’aujourd’hui de nos vies. (CEC, n° 2859).
Dans la troisième demande,"que ta volonté soit faite dans le ciel et sur la terre" nous prions
notre Père d’unir notre volonté à celle de
son fils pour accomplir son dessein de salut dans la vie du monde. (CEC, n° 2860)
Dans la quatrième demande en disant « Donne Nous », nous exprimons, en
communion avec nos frères, notre confiance filiale envers notre Père des cieux. « Notre Pain »
désigne la nourriture terrestre nécessaire à notre subsistance à tous et signifie aussi le Pain de
Vie : Parole de Dieu et Corps du Christ, il est reçu dans l’« Aujourd’hui » de Dieu, comme la
nourriture indispensable, (sur-)essentielle du Festin du Royaume qu’anticipe l’Eucharistie.
(CEC, n° 2861)

La cinquième demande "pardonne-nous nos offenses" implore pour nos offenses la miséricorde
de Dieu, laquelle
ne peut pénétrer dans notre cœur que si nous avons su pardonner à nos ennemis, à l’exemple
et avec l’aide du Christ. (CEC, n° 2862)
En disant « Ne nous laisse pas entrer en tentation » nous demandons à Dieu qu’il ne nous
permette pas d’emprunter le chemin qui conduit au péché. Cette demande implore l’Esprit de
discernement et de force ; elle sollicite la grâce de la vigilance et la persévérance finale. (CEC,
n° 2863)
Dans la dernière demande, « Mais délivre nous du mal », le chrétien prie Dieu avec l’Eglise
de manifester la victoire, déjà acquise par le Christ sur le « Prince de ce
monde », sur Satan, l’ange qui s’oppose personnellement à Dieu et à son dessein de salut.
(CEC, n° 2864)

19.06.2020

Le monde va passer, seul Jésus ne passe pas.

Dans l’Évangile de Matthieu 6,19-23 Jésus nous conseille de n’« amassez point de trésors sur
la terre » (Mt 6,19), de peur que la mite et le ver ne les consument ou que les voleurs ne
percent et cambriolent. Par contre, il nous encourage à amasser des trésors dans le ciel car «
là, point de mite ni de ver qui consument, point de voleurs qui perforent et cambriolent. » (Mt
6,20). Donc la meilleure assurance pour notre trésor est de l’amasser au ciel car là bas il n’y a
aucun risque de dégradation physique ou
économique, le risque est nul.

«Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur». (Mt 6,21). Chacun de nous possède un
trésor, une chose jugée très précieuse à ses yeux. Cela peut être ton propre corps, une voiture
de grande marque, une belle maison, un terrain titré, un compte en banque bien fourni, l'argent,
les habits, les chaussures, le téléphone, la nourriture, une femme, un homme, la famille, les
enfants, un poste bien rémunéré, un travail, un métier, un diplôme etc… le Seigneur Jésus nous
dit que là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. Et si nos cœurs est dans tous ce que j'ai
énumérés ci-dessus, nous aurons toujours des soucis.

En cela Jésus veut nous éviter une chose, la déception et la désillusion. Puisque nous sommes
tellement attachés à ces « petits trésors » que l’on oublie qu’ils sont éphémères. La voiture peut
être détruite ou volée, demain je peux être licencié ou voir ceux ou celui que j’aimais perdre la
vie, les voleurs peuvent voler le peut des choses que j'ai, mon corps finira par vieillir etc.
Grande alors sera ma déception, car j’aurais mis mon cœur dans des trésors éphémères. Le
vrai trésor est
celui là qui est amassé au ciel et il consiste en de simples œuvres de charité, d’amour envers
son prochain, il consiste à faire de la loi du Seigneur les délices de son cœur, en définitive, le
vrai trésor c’est le Christ. Il s'agit de mettre tout notre cœur en Lui, car il est notre vrai trésor, un
trésor donc personne ne pourra nous dérober.

Et toi, où est ton cœur ? Où est ton trésor ? Dans le salon ? Dans ta beauté corporelle ? Dans
le garage ? Chez elle ou chez lui ? Dans l’ordinateur ou à la banque ? Dans ton travail ou dans
ton argent ?

Père, tout ce qui est bon vient de toi et toute chose n’a sa valeur et son sens que par toi,
l’unique trésor. Dans tout ce que je rencontrerai aujourd’hui, aide moi à discerner ce qui est
vraiment précieux de ce qui ne l’est pas, de séparer les choses importantes de celles qui
peuvent attendre. Tout ce que je vois ou qui m’appartient est vulnérable, limité et disparaîtra un
jour, aide moi à accepter cela. Attire-moi vers toi comme une lampe attire celui qui erre dans les
ténèbres, car toi seul tu ne passera pas.

20.06.2020

Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? (Mt 6,27) Alors
pourquoi tu t'inquiètes tant ?
Notre société actuelle a fait de nous des matérialistes en nous valorisant pour ce que nous
avons et non pour ce que nous sommes, cela fait que nous consacrons presque toute notre vie
à la recherche des choses matérielles. Dans l’Évangile d'aujourd'hui selon saint Matthieu (Mt 6,
24-34) Jésus nous montre clairement en quoi nous devons consacrer notre existence, la priorité
pour nous chrétienne et chrétien doit être le Royaume de Dieu au détriment toutes les autres
choses.

Jésus met ses disciples face à une alternative qui implique le choix de son propre «maître»:
"Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon (l'argent)". (Mt 6,24) Il faut choisir Dieu ou l’argent.
Cela implique la cupidité par laquelle l’homme cherche à posséder ces biens, parfois nous
sommes des esclaves de tout ce que nous possédons, nous sommes capables à faire du mal
aux autres pour posséder et pour défendre notre maître (ce que nous possédons). Aujourd'hui
le Christ nous interpelle, il nous invite à revoir nos priorités et à prioriser le Royaume de Dieu
sur toutes les autres choses.

Pourquoi s’inquiéter, se faire des soucis, ou se tourmenter pour les choses matérielles? Cela
peut être un signe révélateur de la petitesse de notre foi, cela nous classe dans la catégorie de
ceux que Jésus traite d’hommes de « peu de foi ».
"Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? que boirons-nous? de
quoi serons-nous vêtus?" (Mt 6,31) Cette insistante invitation à ne pas s’inquiéter et à ne pas se
faire des soucis c'est un appel à la foi, la confiance et l'espérance. "Si Dieu revêt ainsi l'herbe
des champs, qui existe aujourd`hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à
plus forte raison, gens de peu de foi? (Mt 6,30).

« Cherchez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. »
L’expression « cherchez d’abord » semble suggérer un principe de hiérarchisation de nos
besoins et donc, des biens : la première place revient aux biens spirituels qui donnent son
sens et sa juste valeur aux bien matériels. Ces derniers nous seront donnés par surcroît si nous
cherchons d’abord le Royaume de Dieu et sa justice. Mais si nous cherchons tout le reste et
nous oublions ce qui est prioritaire, nous risquons de rester sans le Royaume et sans ces
choses.

Jésus ne nous invite pas à une insouciance et une passivité qui nous feraient négliger nos
besoins. Il nous met en garde contre une sorte de tension et d’agitation nerveuses excessives
qui ne sont pas chrétiennes. Il nous invite à considérer ce qui est le plus important et le plus
beau : la vie, et à dépenser nos énergies en ce qui est essentiel : le
Royaume de Dieu.

Regarde ta propre vie et demande-toi : Quelle est ma hiérarchie de valeurs ? A quoi donnes-tu
priorité dans ta vie ? Qui sers-tu, qui est ton « maître » ? Théoriquement tu te dis chrétien, mais
dans la pratique, qui est ton « maître » ? A qui consacres-tu les meilleurs moments de ta
journée, à Jésus (cela peut être à travers ta famille) ou bien à tes soucis ? Fais émerger les
soucis et les préoccupations qui agitent ton esprit et ton cœur et demande-toi : pourquoi
t’inquiètes-tu ? Un disciple du Christ absorbé par les soucis matériels est un esclave de
Mammon.

Seigneur, libère-nous de la servitude du monde, du diable et de la chair, afin que nous


puissions nous mettre à ton service. Ne permets pas que nous devenons esclaves de l’argent ni
d’aucune autre créature. Sois notre seul Seigneur, le seul Maître de notre cœur et de notre vie.
Aide-nous, Seigneur, à chercher d’abord ton Royaume et ta justice.

22.06.2020

La confiance en Dieu ne trompe jamais.


L’auteur de la première lecture (2R 19,9b-11.14-21.35a.36) nous relate comment Dieu a sauvé
le peuple d’Israël de l’invasion assyrienne, suite à la foi, à la confiance et à la prière du roi
Ezéchias. À la lecture de ce texte, nous avons l’impression d’être devant un film de
science-fiction. En effet, pour beaucoup la simple idée selon laquelle Dieu pouvait sauver son
peuple de la superbe puissance militaire assyrienne relève de la folie. Mais il y a quelqu’un qui y
a cru, le roi Ezéchias, donnant ainsi l’occasion à Dieu de venir au secours de son peuple.

N’est-ce pas là une preuve suffisante de la vérité selon laquelle rien n’est impossible à
Dieu ? C’est cette vérité qui a fait défaut à Sennakérib, le roi d’Assyrie. Il a mis sa
confiance et son orgueil en sa toute puissance militaire, oubliant l’existence du véritable Maître
de l’univers. Son entreprise s’est soldée par un échec humiliant. C’est bien ce qui arrive à toute
personne qui met sa confiance en une créature comme elle au lieu de la
mettre en Dieu. D’ailleurs, la Parole de Dieu nous dit à ce sujet : « Maudit l’homme qui se confie
en l’homme, qui fait de la chair son appui et dont le cœur se détourne de Yahvé ! » (Jr 17, 5).

Comme nous pouvons le constater, détourner sa confiance en Dieu pour les mettre en des
créatures devient la plus belle manière de prendre le chemin de perdition, dont nous parle
l’Évangile (Mt 7,6.12-14). Malheureusement, « ils sont nombreux ce qui s’y engagent » et peu
de personnes, à l’instar du roi Ezéchias, arrivent à découvrir le « petit sentier » de la confiance
indéfectible en Dieu.

Le Seigneur nous invite à l’école de la confiance totale en Lui. Même si statistiquement, rien ne
laissait présager au roi Ezéchias que son peuple échapperait à l’anéantissement promis par le
roi Assyrien, puisque sa puissante armée rasait tout sur son passage. Mais sa confiance sans
faille en Dieu a défié toutes les prévisions statistiques. Il sait que son Dieu est le seul Dieu de
tous les royaumes de la terre, créateur de l’univers.

Beaucoup de fois, nous professons également notre foi au Père tout-puissant, Créateur du ciel
et de la terre. Mais au moment de l’épreuve, nous oublions qu’il est le Maître du temps et de
l’histoire. Et pour justifier notre manque de foi, nous disons à qui veut nous entendre des
paroles du genre « Tout le monde le fait », « Je n’ai pas de choix », « Je ne serai pas le
premier, ni le dernier ». Jésus nous dit aujourd’hui que le chemin de la facilité, le boulevard de
monsieur tout le monde, est bel et bien celui de la perdition. À chacun de se demander : « Quel
chemin suis-je en train de suivre ? »

Seigneur Jésus, viens au secours de notre peu de foi. Raffermis notre foi en toi et
en ta Parole.

23.06.2020

Je fais de toi la lumière des nations


Aujourd’hui, l’Église universelle, célèbre la naissance de Jean Baptiste. Le fait que Jean le
Baptiste se retrouve dans la liste des rares saints dont nous célébrons la naissance est déjà
pour nous un signe du rôle important qui a été le sien dans la manifestation du Messie au
monde. En tant que précurseur du Messie, toute sa vie depuis sa gestation dans le sein
maternel a été un «doigt» pointé vers le Christ, ou encore un rayon lumineux qui indique sa
source.

En ce jour où nous fêtons sa naissance, il y a vraiment lieu de se réjouir car comme l’aurore qui
annonce un jour nouveau, la venue au monde du Baptiste nous a annoncé notre propre
délivrance. Sa voix dans le désert nous a annoncé le Christ, son doigt nous a montré le
Sauveur et sa mort pour la justice nous a signifié par quelle mort, Dieu qui est juste nous fera
miséricorde.

En ce jour où nous fêtons sa naissance Dieu nous invite à être comme lui la lumière qui éclaire
nos frères et leur montre le chemin qui mène vers le Christ. Cette Parole que Dieu adressa au
prophète Isaïe et qui a été entièrement accomplie dans la vie de Jean Baptiste s’adresse
aujourd’hui à chacun d’entre nous.

Dieu nous dit : «Je fais de toi la lumière des nations pour que mon salut parvienne jusqu’aux
extrémités de la terre» (Is 49,6). Fêter la naissance de Jean Baptiste, c’est donc nous rappeler
notre propre vocation à être la lumière du monde, le sel de la terre (Cf. Mt 5, 13). Notre vie et
nos paroles sont donc appelées à préparer le chemin du Christ dans les cœurs de nos
frères.

Ta vie parle-t-elle du Christ ? Donne t-elle envie de le suivre ?

Seigneur, augmente notre foi en toi, resserre les liens qui nous unissent afin que notre vie et
nos paroles puissent être un reflet de ta vie et de ta Parole.

25.06.2020

Il ne suffit pas de dire : « Seigneur, Seigneur »


Textes à lire : 2R 24,8-17 ; Ps 79 (78) ; Mt 7,21-29

Dans le livre de 2Rois la parole de Dieu nous relate la déportation des juifs du royaume de
Juda, une situation dramatique qui est le résulte évidemment de la désobéissance de ce
peuple. Celui-ci a rompu l’alliance avec Dieu pour se tourner vers les idoles et compter sur ses
propres mérites. Or, Dieu, a cheminé avec eux depuis la sortie de l’Égypte. À chaque fois qu'on
se détourne de Dieu nous nous faisons esclaves de nous même et de nos péchés.

Dans l'Évangile, l’évangéliste Matthieu vient mettre davantage l’ordre


dans la vie de prière des chrétiens et chrétiennes que nous sommes.
Aujourd’hui, certains chrétiens et chrétiennes parlent plus qu’ils n’agissent. Autrement dit, les
hommes se plaisent à parler de Dieu, à défendre son existence, à l’évoquer à tort et à travers,
mais sans chercher à l’écouter et à mettre en pratique sa Parole.

D’autres par contre se bornent à qualifier Dieu à tout bout de champ « Dieu est bon, il est
merveilleux, il est puissant, il est miséricordieux… etc. » alors que leurs vies est en contradiction
avec leurs Paroles. Par ailleurs ces mêmes chrétiens et chrétiennes passent des nuits blanches
à faire des neuvaines, des triduum, à faire des longues prières, des jeûnes sans être exaucés.
Or Dieu demande d’abord d’accomplir sa sainte volonté. C’est pourquoi Jésus dit: «il ne suffit
pas de dire Seigneur, Seigneur pour entrer dans le royaume des cieux ; il faut faire la volonté de
mon Père qui est aux cieux.» (Mt 7,21)

Tu as déjà prié et tu pries encore sans être exaucé. As-tu déjà fait un examen de conscience de
ta vie de foi pour savoir si tu vis selon la Parole de Dieu ? Cherches-tu à savoir si tes projets
épousent la volonté de Dieu ? Penses-tu que le seul fait d’aller à la messe le dimanche, de
parler de Dieu, d’appartenir à un mouvement catholique font de toi un chrétien ou une
chrétienne accompli(e)? Quels efforts fournis-tu pour vivre selon la Parole de Dieu ?

Vivre selon la volonté de Dieu fait de toi cette maison construite sur le roc, Jésus dit: "C'est
pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un
homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc". (Mt 7,24) Être une maison bâti sur le roc c'est
avoir une foi résistante devant n'importe quelle situation de la vie, devant la pluie, les torrents et
les vents; combien des chrétiens et chrétiennes ont perdu la foi devant des situations difficiles
de la vie et des manipulations? Aujourd'hui le Seigneur nous appel à construire notre foi sur le
roc, et cela n'est possible qu'en mettant en pratique sa parole et en cherchant la volonté de
Dieu dans notre vie.

Que le Seigneur, nous donne la force de mettre quotidiennement sa Parole en pratique.

26.06.2020

Le Seigneur ne nous abandonne jamais.

Devant toutes les souffrances dont le monde traverse aujourd'hui avec cette pandémie de covid
19, la situation économique catastrophique, et tant d'autres problèmes personnels de chacune
et chacun, on a l’impression que Dieu a abandonné son peuple. Mais l’Evangile vient nous
montrer le contraire, car Dieu est justement là et prend soin de ses enfants.

Dans l’Evangile d'aujourd'hui (Mt 8,1-4) l'évangéliste nous dit qu'il y a des foules nombreuses
qui suivent Jésus qui est descendu de la montagne. Au milieu de ces foules se trouve un
lépreux qui s’approche et se prosterne devant lui en disant : « Seigneur, si tu le veux, tu peux
me purifier » (Mt 8,2). Jésus qui n’est évidemment pas indifférent à sa souffrance étend la main
et le touche en
disant : « je le veux, sois purifié » (Mt 8,3).

Jésus n’oublie personne. Il voit, il connaît nos problèmes, nos difficultés, nos maladies, nos
souffrances, et nos « lèpres ». Nous pensons parfois qu’il est ailleurs chez le voisin, chez les
autres ou qu’il est distrait, indifférent et qu’il ne nous voit pas. Au milieu des foules, des
centaines voire des milliers de personnes, Jésus s’arrête face au lépreux, comme il l’a fait avec
Zachée, avec la femme qui perdait du sang et bien d’autres. Le bruit, les foules n’arrivent pas et
ne peuvent détourner son regard fixé sur nous. Il nous voit, nous connaît et désire ardemment
agir, guérir, donner des solutions à nos problèmes et des réponses à nos questions, Il désire
nous purifier de nos lèpres physiques et surtout intérieures ; ces « lèpres » qui nous défigurent,
nous rendent tristes et malheureux.

Certes il veut agir, mais nous devons l’aider à nous soigner en agissant comme le lépreux.
Nous devons aller à lui tels que nous sommes avec nos lèpres, sans rien cacher, sans peur ni
honte et les lui présenter en implorant son aide. Alors il fera le reste.

Crois-tu vraiment en Jésus ? Es-tu conscient(e) que tu comptes beaucoup à


ses yeux et qu’il t’aime ? Te confies-tu à lui quand tu souffres, quand tu as peur et quand tu
traverses des moments difficiles ? Ou tu vas plutôt chercher des solutions ailleurs. Rien n’est
impossible à Jésus et il est capable de faire bien au-delà de ce que tu peux imaginer. Alors tu
peux lui faire confiance ; il ne te décevra jamais si tu as la foi comme le lépreux qu’il a guéri
dans l’Evangile. Confie-toi à lui avec foi et laisse-le faire le reste.

Jésus, notre Dieu, nous voici devant toi tel que nous sommes. Décharges-nous de tout ce qui
nous fait souffrir et guéris-nous de nos lèpres. En toi seul nous avons notre espérance, ne nous
abandonne pas. Amen!

27.06.2020

Il a pris nos infirmités, et il s'est chargé de nos maladies. (Mt 8,17b)

Le mal qui nous cause beaucoup de souffrance c'est le moral, le mal moral c'est un mal qui a
comme soubassement le comportement de l'homme et de la femme, c'est son nos actions qui
sont la cause du mal moral. Dans le livre de lamentations (Lam 2,2.10-14.18-19) le prophète
invite Jérusalem à se repentir parce que c'est le comportement de l'homme qui à causer la
destruction de la ville sainte.

Les faux prophètes ont faussement rassuré le peuple comme beaucoup le font encore
aujourd'hui."Tes prophètes ont de toi des visions vides et sans valeur ;ils n’ont pas dévoilé ta
faute,
ce qui aurait ramené tes captifs ; ils ont de toi des visions,proclamations vides et illusoires".
(Lam 2,14) Jérusalem est invité à se tourner vers le Seigneur qui finalement aura pitié d’elle.
Nous sommes invités à se tourner vers le Seigneur comme nous sommes car "Il a pris nos
infirmités, et il s'est chargé de nos maladies". (Mt 8,17)

Si l'officier de l'armée romaine, un païen à pu obtenir par sa foi la guérison de son serviteur
pourquoi pas toi? Tout commence par une prière de demande: «Seigneur, mon serviteur est
couché à la maison, paralysé, il souffre atrocement» (Mt 8,6). Jésus lui donne une réponse
immédiate : «Je vais aller le guérir» (Mt 8,7). Cette réponse prompte montre sa disponibilité à
nous venir en aide. «Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis
seulement une parole, et mon serviteur sera guéri» (Mt 8,8). Ces paroles reflètent non
seulement l’humilité profonde de ce centurion, mais aussi sa foi en l’efficacité de la Parole de
Jésus. Le Seigneur a donc raison de réagir en ces termes: « …Chez personne en Israël j’ai
trouvé une telle foi» (Mt 8,10). Devons-nous approcher du Christ avec humilité et foi, car foi est
sans doute la condition suffisante du salut. "Et Jésus dit au centurion : «Rentre chez toi, que
tout se passe pour toi selon ta foi.»
Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri". (Mt 8,13)

Le salut de Dieu n’est pas réservé à quelques-uns ; tous les hommes sont aimés par Dieu. Mais
la réception de ce salut dépend de la foi de chacune et chacun de nous. ”Il a pris nos infirmités,
et il s'est chargé de nos maladies". (Mt 8,17b) Et s'il a pris tes infirmités et qu'il s'est chargé de
tes maladies pourquoi ne lui fais-tu pas confiance ?

Revenons à Lui et faisons Lui confiance.

Seigneur, toi qui a nous aime plus que nous mêmes, toi qui a pris nos infirmités et nos malades
et tu as tout payé par ta mort sur la croix, augmente en nous la foi pour que nous puissions
toujours croire à tes promesses et à l’efficacité de ta Parole. Amen.

29.06.2020

Tu es cette pierre où le Seigneur veut bâtir son Église d'aujourd'hui.

Pierre et Paul deux colonnes de l'Église, deux personnages et deux instruments que le
Seigneur à utiliser pour faire connaître sa parole aux juifs et aux païens. Quand l'Église nous
invite à célébrer une fête ou solennité comme celle-ci elle nous appelle à l'imitation de ceux qui
ont imité le Christ comme le dit Saint Paul: "Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même
de Christ". (1Con 11,1)

Quand nous regardons les vies de Pedro et Paul on se dit : Ok! C'est bien pour eux et moi
quoi? Eux ils ont combattu le bon combat comme le dit Saint Paul "J’ai mené le bon combat, j’ai
achevé ma course, j’ai gardé la foi". (2Tm 4,7) Manière dont tu vis, peux-tu oser dire
aujourd'hui à haut voix que tu mène un bon combat ? Peux-tu dire que j'ai gardé ma foi dans un
monde ou le bien et le mal se diluent ?
Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin". (Ap 22,14) Le
Seigneur est l'alpha et l'oméga, le début et la fin, mais au milieu c'est moi qui dois faire quelque
chose par sa grâce, tu dois combattre le bon combat certe avec sa grâce afin de recevoir la
couronne de la justice.

Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples: Qui
dit-on que je suis, moi, le Fils de l`homme?" (Mt 16,13)
Aujourd'hui Jésus te pose la même question : Qui suis-je pour toi en ce moment de ta vie?
Arrête-toi et examine avant de répondre à la question, car le Seigneur veut aussi te dire qui tu
es pour Lui.

La réponse à cette question ne doit pas être donné dans la précipitation, nous avons besoin de
temps, Dieu ne se précipite pas, Il prend le temps, parce qu'Il sait de toi Il va construire son
église. Dieu ne veut pas te perdre, Il ne veut pas perdre ta vie, voilà pourquoi Il préfère nous
traiter durement pour nous sauver. Dieu te connaît, Il connaît ta famille, tes illusions, tes désirs,
tes projets, tes souffrances, Il sait que tu vas le renié trois fois de suite, mais Il te veut comme tu
es.

Ce qui doit nous intéresser doit être ce que Dieu dit et pense de nous. Pose toi la question : Qui
suis-je pour Dieu? Dieu veut te dire ce que tu es pour Lui et Il veut te donner une mission, tu
peux remplacer le nom de Pierre par le sien. Jésus te dit en ce jour : "Et moi, je te le déclare :
Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera
pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre
sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux". (Mt
16,18-19)
Tu es cette pierre où le Seigneur veut bâtir son Église aujourd'hui, l'Église de ta famille, de ton
quartier, de ton entourage et de ta société, tu as la mission de libérer, de lier et de délier.

Que les vies de Pierre et Paul soient pour nous des exemples à suivre pour la gloire de Dieu et
le salut de son peuple.

30.06.2020

Espère au Seigneur et attends sa parole.

Suivre le Christ ne nous met pas à l'abri des difficultés. En effet, l'Evangile de ce jour (Mt
8,23-27) évoque une violente tempête qui met en danger ceux qui ont décidé de suivre le
Christ, bien que ce dernier soit présent dans la même barque qu'eux. Ce qui est frappant dans
ce contexte périlleux, c'est l'attitude de Jésus: il dort, ce qui accentue la frayeur de ses
compagnons: "Au secours, Seigneur, nous périssons!" (Mt 8,25). Quel paradoxe, quand nous
savons combien nos problèmes nous font perdre le sommeil et nous obligent à recourir à Dieu.
Jésus reproche à ses disciples la petitesse de leur foi qui les maintient dans la peur, et
aujourd'hui il te reproche. Mais, dans son grand amour, il ne reste pas passif devant ce danger
réel, et menace les forces du vent et de la mer, Jésus n'est pas indifférent devant tes
problèmes, il se lèvera pour menacer toutes les forces du mal qui cherchent ton malheur. C'est
alors que le calme revient, à la grande stupéfaction des gens.

La vie chrétienne n'est donc pas un mirage d'un paradis sur terre, puisque comme le diront les
apôtres Paul et Barnabé: "Il nous faut passer par bien des tribulations pour entrer dans le
royaume de Dieu" (Ac 14,22). Ainsi, les difficultés de la vie sont normales, mais l'essentiel est
de les vivre avec la ferme conviction que Jésus est présent et par conséquent, ne saurait nous
laisser périr. En conclusion, ceux qui suivent Jésus ne sont pas épargnés des tempêtes, mais
notre attitude dans la tempête est le meilleur indicateur de notre foi.

Nous sommes invités à méditer sur notre réaction face aux tempêtes de la vie. A quoi ou à qui
recourons-nous quand nous sommes désemparés? Peux-tu identifier
les tempêtes de ta vie (familiales, sociales, relationnelles, professionnelles, etc.)? De quoi as-tu
peur? Tes tempêtes sont aussi intérieures (peur du lendemain, de la solitude, de la pauvreté, de
l'échec, de la déception, etc.).

Jésus peut ramener le calme dans ta vie si tu as la foi et si tu l'appelles. Face à la tempête:
Reste calme, approche-toi de Jésus et exprime lui clairement ton besoin dans la prière.
"Recommande ton sort à l'Eternel, mets-en lui toute ta confiance: Il agira" (Ps 37,5). Pour celui
qui suit Jésus, les tempêtes deviennent des moyens d'exercer notre foi. Si Jésus a apaisé la
tempête, vas-tu continuer à vivre dans la peur devant les tempêtes de la vie?

"Ma Parole, écoute-là, Yahvé. Discerne ma plainte, sois attentif à la voix de mon appel, O mon
roi, mon Dieu! C'est toi que je prie, Yahvé!" (Psaume 5,2-3). Faisons de ces paroles de David
les nôtres, au jour de notre tempête.

01.07.2020

Déteste le mal et aime le bien.

"Je déteste, je méprise vos fêtes, je n’ai aucun goût pour vos assemblées. Quand vous me
présentez des holocaustes et des offrandes, je ne les accueille pas; vos sacrifices de bêtes
grasses, je ne les regarde même pas. Éloignez de moi le tapage de vos cantiques; que je
n’entende pas la musique de vos harpes". (Am 5,21-23) Ainsi parle le Seigneur aux enfants
d'Israël et Il s'adresse aujourd'hui à toi.

La sainte colère de Dieu. Le prophète Amos fait écho de la colère de Yahvé face aux
agissements et attitudes de son peuple Israël. Cette colère est traduite par des expressions
telles que: "je déteste"; "je méprise"; "je ne supporte pas"; "je n'y prends pas plaisir", je ne
regarde pas" (Cf. Am 5,21-22). Le Seigneur, par la voix du prophète, exprime ainsi son
courroux, non pour effrayer, mais pour inciter la conversion, la recherche du bien et de la justice
qui attirent la présence de Dieu dans nos vies. "Cherchez le bien et non le mal, vous vivrez,
alors Yahvé sera avec vous..." (Am 5,14-15)

Dans l'Évangile de Mt 8,28-34, c'est la colère des habitants d'une ville face à Jésus qui est
surprenante. De fait, à peine entré dans cette ville, Jésus délivre deux possédés extrêmement
violents, mais fait perdre un troupeau de porc (par noyade) aux éleveurs, ce qui représente leur
richesse.

Les dégâts collatéraux de cette activité exorciste sont importants, d'où la colère des habitants. Il
est à craindre des pertes plus importantes dans l'élevage des porcs si on laisse Jésus séjourner
dans cette ville. La mesure à prendre est donc évidente: l'expulser. "Et voilà que toute la ville
sortit à la rencontre de Jésus; et lorsqu’ils le virent, les gens le supplièrent de partir de leur
territoire". (Mt 8,34) Ils se disent, mieux vaut vivre avec quelques démons ça et là et garder son
troupeau, plutôt que d'accueillir Jésus et risquer de tout perdre: Quelle tristesse!

La sainte colère de Dieu a pour but de chasser le mal et l'injustice dans notre vie, donc de nous
purifier. Mais notre colère peut nous conduire à chasser Dieu de notre cœur. Que choisis-tu
entre Jésus et un "troupeau de porcs"? Cette méditation a de quoi te faire sourire, et pourtant
telle est souvent la réalité de notre existence.

Nous affirmons aimer le Seigneur, mais nous préférons qu'il soit loin car notre cœur est rempli
de "troupeaux de porcs" et de démons de toutes sortes. Les démons que Jésus veut chasser
nous font préférer nos richesses à la sainte présence du Seigneur. Vas-tu continuer à chasser
Dieu de ta vie par le mal et l'injustice? Vas-tu continuer à préférer les troupeaux de porcs à la
place du Christ ?

Seigneur, je viens à ta rencontre comme ces deux possédés de l'Evangile et je te


soumets mon cœur. Je désire que tu expulses tous les démons qui le tiennent captif et qui me
font préférer autre chose à toi. Donne-moi d'être rempli de ton Esprit-Saint, même si pour cela
je dois perdre toutes mes fausses sécurités.

02.07.2020

Lève-toi, prends ton lit, et marche.


Am 7,10-17 ; Ps 19(18) ; Mt 9,1-8

L’Évangile de ce jour (Mt 9,1-8) nous relate la guérison de l'âme et du corps d'un paralytique.
Le Christ guérit ce paralytique en lui disant : «Tes péchés sont remis (…), Lève-toi et marche».
Pour comprendre cette phrase de Jésus, analysons le contexte du miracle. Nous remarquons
en début de texte que le malade n’est pas seul "Et voici, on lui amena un paralytique couché sur
un lit".(Mt 9,2a). Ceux qui le conduisent vers Jésus ont certainement bravé des obstacles. Si
ces personnes ne se découragent pas devant les obstacles et les difficultés qu'elles ont
rencontré, c’est parce qu’elles trouvent en Jésus la source sûre de la guérison du malade. Si tu
trouves en Jésus la solution de toutes tes paralysies, les obstacles se convertiront en
opportunités pour rencontrer le Christ.

Jésus avant de intimer l’ordre au paralytique de se lever, Il dit d’abord: «Mon enfant, tes péchés
sont remis». Jésus envisage la guérison de l’âme avant celle du corps, et n’opère la seconde
qu’en vue de la première. Mais cette parole renfermait déjà une promesse de guérison, parce
que les infirmités étaient considérées à cette époque comme la conséquence d’un péché
commis par le malade ou par ses parents (une conception que Jésus va combattre). En fait, si
le malade retrouve la solidité de ses membres (Lève-toi) et la mobilité (et marche), c’est parce
que ce qui faisait sa réelle paralysie, était le péché.

Jésus nous invite à comprendre que la santé spirituelle doit primer sur celle du corps. Quel soin
apportons-nous à notre vie spirituelle ? La soignons-nous au
moins autant que nous soignons notre corps ? De plus, nous constatons que c’est sur la foi de
ses compagnons que ce paralytique a recouvert la santé du corps et de l’âme. Sommes nous
conscients du fait que notre fidélité à Dieu est une source de grâces pour nos frères et sœurs ?

Observe bien ta vie, trouves-y toutes les paralysies et confie-les au Christ avec foi et confiance:
Tu seras soulagé(e).

Seigneur Jésus, apprends-moi à mettre tout mon espoir et ma confiance en toi,


plutôt qu’aux Hommes, afin de bénéficier de tes multiples grâces.

03.07.2020

«Mon Seigneur et mon Dieu !»


Ep 2,19-22 ; Ps 117(116) ; Jn 20,24-29
Saint Thomas

L’Église célèbre aujourd’hui la fête de saint Thomas, apôtre. Le contexte de l’Évangile (Jn
20,24-29) est celui de la première apparition de Jésus à ses apôtres après sa résurrection. Voici
que Jésus apparut à ses apôtres réunis pendant que Thomas était absent. Lorsque la scène de
cette apparition lui est racontée par ses confrères, il n’y croit pas.

Considérant la logique humaine, Thomas a besoin des preuves pour changer d’avis,
notamment, palper les mains de Jésus transpercées par les clous, ainsi que son côté
transpercé par l’épée (Jn 20,25). C’est alors qu’à la seconde apparition, Jésus, connaissant les
pensées de Thomas, lui présente ces éléments, "Avance ton doigt ici, et vois mes mains ;
avance ta main, et mets-la dans mon côté :cesse d'être incrédule, sois croyant". (Jn 20,27). À
l'instant même, Thomas est convaincu et fait sa profession de foi à Jésus : «Mon Seigneur et
mon Dieu» (Jn 20,28).
Dans la première lecture (Ep 2,19-22) saint Paul nous explique la transformation que le Christ
ressuscité a opérée en nous: «vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous
êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu, car vous avez été
intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre
angulaire, c'est le Christ Jésus lui-même». (Ep 2,19). Dieu donne à ceux qui accueillent et
croient à sa Parole le pouvoir de devenir ses enfants (Cf. Jn 1,12). En fait, au même titre que
les apôtres et les prophètes, l’acceptation de la Bonne Nouvelle du salut nous met en
communion avec Dieu à travers le Christ et fait de nous des demeures de Dieu par l’action du
Saint-Esprit (Cf. Ep 2,22).

Cependant, Jésus condamne toutes formes de doute au sujet des vérités de foi, ou mieux sur la
puissance de Dieu, sous prétexte qu’on attend voir des signes. En effet, pour celui qui n’a pas
la foi, aucun signe n’est suffisant pour croire. Par contre, celui qui est disposé à accueillir la
Parole de Dieu, verra des signes par milliers. C’est la raison pour laquelle il dit : «Heureux ceux
qui croient sans avoir vu» (Jn 20,29).

L’Évangile nous invite à revoir le crédit que nous accordons aux Saintes Écritures que nous
méditons chaque jour, particulièrement lorsque nous traversons les moments difficiles. Comme
Thomas, nous avons certainement des doutes sur l’efficacité de la Parole de Dieu, surtout
lorsque nous nous trouvons face à des situations difficiles. La résurrection du Christ est l’ultime
signe de la puissance et de la fidélité de Dieu. Il ne nous reste qu’à lui faire entièrement
confiance, pour le découvrir, agissant dans nos vies.

Ta Parole est vérité Seigneur, et ta loi notre délivrance. Accorde-nous les


grâces nécessaires afin que nous puissions l’accueillir entièrement et que nous sachions
compter sur sa puissance pendant les moments difficiles.

04.07.2020

"A vin nouveau outres neuves"


Am 9,11-15; Ps 85(84) ; Mt 9,14-17

Après plusieurs interpellations et les appels à la conversion aujourd'hui par la bouche du même
prophète qui nous a interpellé toute cette semaine, Dieu par cette même bouche du prophète
Amos redonne l'espoir à son peuple, (Am 9,11-15) Ainsi parle le Seigneur: "En ce temps-là, je
relèverai de sa chute la maison de David, J'en réparerai les brèches, j'en redresserai les ruines,
Et je la rebâtirai comme elle était autrefois",... (Am 9,11)

Aujourd'hui le Seigneur nous rassure par la bouche du prophète qu'Il rebâtira toutes les ruines
que nous expérimentons dans notre vie. "A vin nouveau outres neuves" (Mr 9,17) L'Évangile
(Mt 9,14-17) nous parle l'inquiétude des disciples de Jean Baptiste, qui s'interrogent sur les
pratiques des disciples de Jésus, au sujet du jeûne. Ils demandent donc à Jésus: "pourquoi
nous et les pharisiens jeunons-nous, et tes disciples ne jeunent-ils pas?" (Mt 9,14)
Pour eux en effet, l'observance des pratiques religieuses telles que le jeûne est obligatoire pour
tous les juifs. Cette conception du jeûne par ce groupe de personnes nous amène à
reconsidérer la finalité de cette pratique religieuse qui
certainement ne saurait être négligée. Le jeûne vise à nous priver et même nous
débarrasser de tout ce qui nous conduit au mal, afin de nous disposer, dans la prière, à recevoir
le Christ et son enseignement.

Le Christ Jésus qui est le vin nouveau ne saurait entrer dans les vieilles outres, les cœurs
fermés à la grâce de l'Evangile et qui accomplissent simplement la loi comme un devoir. Il a
besoin de demeurer en ceux qui veulent accueillir sa façon de penser, d'agir, d'aimer, de juger,
de traiter les autres, etc.

Pour que l'outre accueille donc le nouveau vin, elle a besoin de subir une
transformation par la conversion. C'est dans ce sens que le prophète Amos, présente les
projets de restauration du peuple d'Israël par la miséricorde de Dieu, après leur transformation.
Nous ne pouvons pas accueillir le nouveau vin qui est le Christ avec nos mauvaise habitudes,
voilà pourquoi la parole de Dieu nous transforme en outre neuve pour accueillir le Christ dans
notre cœur.

L'outre de ta vie est-elle vieille ou neuve? Si elle est encore vieille, cela signifie que le Christ n'a
pas encore occupé sa vraie place dans ton cœur. Mais, ne te décourage pas, Dieu peut
toujours transformer ta vie et t'accorder toutes ses grâces, si tu es prêt à abandonner tes
mauvaises habitudes à l'instar du peuple d'Israël.

Seigneur, je te donne tout ce que je suis, lave-moi de tous mes péchés, afin que
je sois prêt à t'abriter en moi pour le restant de mes jours. Restaure toutes les ruines de ma vie
et celles de ma famille pour ta plus grande gloire. Amen.

06.07.2020

Comme Il le dit dans (Isaïe 55,10-11) que


"Comme la pluie et la neige descendent des cieux, Et n'y retournent pas sans avoir arrosé,
fécondé la terre, et fait germer les plantes, Sans avoir donné de la semence au semeur et du
pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche: Elle ne retourne
point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins". Le Seigneur
est fidèle par sa parole et ses promesses, l'unique chose qu'Il nous demande c'est de Lui faire
confiance et de croire en Lui.

Malgré tes infidélités le Seigneur promets de te faire revenir vers Lui, (Os 2, 16-18. 21-22) "Je
ferai de toi mon épouse pour toujours, je ferai de toi mon épouse
dans la justice et le droit, dans la fidélité et la tendresse; je ferai de toi mon épouse dans la
loyauté, et tu connaîtras le Seigneur". (Os 2,21-22) Réjouis-toi, toi qui écoute ces paroles de
vie, car c'est à toi que toutes ces promesses sont faites, et quand le Seigneur fait une promesse
sa parole ne retourne jamais vers Lui sans avoir accompli sa mission.

Le Seigneur te promets car Il est capable d'accomplir ses promesses, Il a le pouvoir de le faire,
Il a le pouvoir de ressusciter tout ce qui est mort chez toi et de calmer n'importe quelle
hémorragie, l'unique chose qu'Il te demande c'est de croire en Lui à l'instar de ce notable qui
avait perdu sa fille et de la femme qui souffrait l'hémorragie du sang. 'Tandis qu'il leur adressait
ces paroles, voici, un chef arriva, se prosterna devant lui, et dit: Ma fille est morte il y a un
instant; mais viens, impose-lui les mains, et elle vivra. (Mt 9,18b) L'Évangile nous montre la
conviction, la confiance et la foi que ce papa avait en Jésus.
"Et voici, une femme atteinte d'une perte de sang depuis douze ans s'approcha par derrière, et
toucha le bord de son vêtement. Car elle disait en elle-même: Si je puis seulement toucher son
vêtement, je serai guérie. (Mt 9,20-21) La foi et la confiance de cette femme m'impressionne,
elle n'a même pas voulu appeler Jésus, ou le faire arrêter, mais juste toucher son vêtement,
non, c'est impressionnante cette confiance.

Aujourd'hui le Seigneur t'invite à faire les mêmes exercices à l'exemple de ce deux


personnages, d'imiter leurs foi et leurs confiance en Jésus. Qui appelles-tu devant les situations
difficiles de ta vie ? Devant tes hémorragies, à qui fais-tu confiance pour être guéri ? Reviens
vers le Seigneur car Il est le seul qui peut ressusciter tout ce qu'il y a des morts dans ta vie, et
guérir toutes les hémorragies qui te font souffrir jour et nuit.

07.07.2020

Ils ont semé le vent, et ils récolteront la tempête.


Os 8, 4-7. 11-13; Ps 115, 3-10; Mt 9,32-38

Nous vivons dans un monde pleins d'agnostiques et d'athées pratique, nous parlons de Dieu,
nous partons à l'Église, nous prions, nous jeûnons même, mais dans notre vie pratique Dieu
n'existe pas, ou Il existe, mais Il est là, Il n'a pas droit d'interférer dans ce que je fais, Il n'a
même d'opinion à donner. ​"Ainsi parle le Seigneur: Les fils d’Israël ont établi des rois sans
me consulter, ils ont nommé des princes sans mon accord; avec leur argent et leur or, ils
se sont fabriqué des idoles. C'est pourquoi ils seront anéantis​". (Os 8,4) Combien des fois
as-tu consulté le Seigneur avant de prendre une décision dans ta vie ? Te rappelles-tu de la
dernière fois ou tu as voulu savoir la volonté de Dieu dans une situation quelconque de ta vie ?

Nous avons pris des décisions et nous continuons de prendre des décisions sans consulter le
Seigneur et sans son accord; toutes les fois où nous avons consulté le Seigneur c'était pour une
prière de demande quand rien ne marchait; voilà pourquoi nous prenons des décisions que
regrettons après, la fameuse phrase, ​"si je savais", ​avec nos décisions et nos actions nous
avons fabriqué des idoles, nous avons donné à beaucoup de choses la place de Dieu, parfois
sans le savoir ni le vouloir, et les Seigneurs dit: ​"c'est pourquoi ils seront anéantis​".
Dieu n'est pas juste pour nous donner ce que nous avons besoin, mais aussi pour orienter nos
actions et nos décisions, car Il est le seul qui connaît ce que nous avons besoin. ​"Israël,
confie-toi en l`Éternel! Il est leur secours et leur bouclier. Maison d'Aaron, confie-toi en
l'Éternel! Il est leur secours et leur bouclier. Vous qui craignez l'Éternel, confiez-vous en
l'Éternel! Il est leur secours et leur bouclier". ​(Ps 115,9-11)
Confions nous au Seigneur car Il est notre secours et notre bouclier. Se confié au Seigneur
c'est ne pas seulement aller à l'Église chaque Dimanche, faire des jeûnes et prières, etc. Mais
c'est surtout vouloir faire sa volonté, le consulter avant de prendre n'importe quelle décision et
vouloir faire sa volonté même si tu ne vois pas une porte de sortie.

Vivre hors la volonté de Dieu c'est semer du vent, quand on sème du vent on récolte la
tempête. Et notre Dieu nous interpelle ce matin, car ne veut pas que récoltons la tempête, voilà
pourquoi nous sommes appelés à le consulter en tout et pour tout.

Seigneur nous reconnaissons que nous n'avons pas vécu selon ta volonté, nous avons pris des
décisions sans te consulter et nous avons semé du vent voilà pourquoi nous récoltons la
tempête, les conséquences de nos actions et décisions nous mettent devant notre
responsabilité, nous te demandons de nous pardonner et de nous accorder la grâce de vouloir
et de pouvoir vivre selon ta volonté par Christ notre Seigneur, Amen.

08.07.2020

Il est temps de chercher le Seigneur.


Os 10,1-12 ; Ps 104(103) ; Mt 10,1-7

La première lecture (Os 10,1-12) est une expression de la déception du Seigneur vis-à vis de
son peuple qui, méconnaissant son privilège de peuple choisi, a grandi dans la vie de péché
(Os 10,1). C’est ce qui lui fait dire: «J’exige de les punir» (v. 10). Ainsi, nous confirmons ici le
caractère JUSTE du Père, bien qu’il exerce toujours sa miséricorde pour les pécheurs que nous
sommes.

Après avoir semé le vent et récolter la tempête, il est temps de revenir vers le Seigneur, il est
temps de le consulter, et de chercher à faire sa volonté. Le prophète dit: ​"Il est temps de
chercher le Seigneur,jusqu’à ce qu’il vienne répandre sur vous une pluie de justice".​ (Os
10,12) Aujourd'hui le Seigneur nous appelle de le chercher, il est vrai qu'avant nous avons vécu
selon notre propre gré, et nous avons récolté la tempête, mais le Seigneur par amour Il revient
vers nous pour nous donner la seconde chance.

Le choix porté sur ce même peuple dans l’Evangile (Mt 10,1-7) est une preuve de l’Amour et de
la miséricorde du Seigneur, qui veut donner à ses enfants une seconde chance de reconnaître
son Amour. Jésus ne veut perdre aucune âme, pas même celles qui lui a désobéi.
Le Seigneur nous appelle à être des apôtres, à partager sa parole, car par elle, l’Homme
accueille et découvre l’Amour de Dieu et l’idéal que ce dernier projette sur sa vie, et les signes
prodigieux qui accompagnent la prédication ne sont qu’une confirmation du soutien de
l’Esprit-Saint auprès de ceux qui accueillent cette Bonne Nouvelle de vie éternelle.

C’est l’accueil de la Parole de Dieu qui ouvre les personnes à découvrir le bonheur de vivre
avec Dieu, de le chercher, et de chercher à vivre selon sa sainte volonté, car vivre selon la
volonté de Dieu c'est trouver ce bonheur qui commence en ce monde pour se prolonger au ciel.

Nous sommes donc en tant que membres du Corps du Christ, c’est-à-dire de l’Eglise, appelés à
Proclamer la Parole de vie à notre entourage, par le témoignage de vie évangélique et
l’annonce explicite de la Parole (partage de notre prière à nos proches par exemple). Beaucoup
autour de nous n’ont pas encore eu la grâce de connaître Dieu, beaucoup ne vivent pas selon
sa volonté, et Dieu compte sur toi, sur moi pour leur offrir ce merveilleux cadeau.

Cherchons le Seigneur et sa volonté dans tout ce que nous faisons et proclamons sa parole à
ceux et celles qui le connaissent pas.

Merci Seigneur de compter sur moi pour te faire connaître de tous les Hommes, à travers ta
Parole. Donne-moi de l’aimer, de la côtoyer, de la vivre au quotidien, pour enfin pouvoir
l’annoncer en cherchant ta volonté à ceux que tu mets sur mon chemin.

09.07.2020

Os 11,1-9 ; Ps 80(79) ; Mt 10,7-15


Nous avons reçu gratuitement et nous devons aussi donner gratuitement.

Dans la suite de l’envoi en mission, Jésus insiste sur l’aspect du détachement dans la mission,
en ce qui concerne les biens. De fait, après avoir explicité les deux objectifs de la mission (la
prédication de la Parole de Dieu et les signes prodigieux que l’Esprit-Saint accordera à ceux et
celles qui auront cru) (Cf. Mt 10,7-9), il leur
dit : «Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.» (Mt 10,8). Comme quoi, c’est par la
grâce de Dieu et non par notre mérite que nous avons accédé à la famille des enfants de Dieu
(l’Eglise), et il serait égoïste et même injuste de priver les autres de ce bonheur que nul ne
mérite, puisque cela rend gloire à Dieu qui nous aime. Ce Dieu qui nous tellement même quand
nous éloignons de Lui, Il ne cesse de nous aimer.

Comme Il nous aime tant, Dieu décide chaque fois de nous pardonner, Il décide de pardonner à
son peuple que nous sommes, malgré notre péché d’infidélité, "​Ainsi parle le Seigneur : Oui,
j’ai aimé Israël dès son enfance, et, pour le faire sortir d’Égypte, j’ai appelé mon fils.
Quand je l’ai appelé,il s’est éloigné pour sacrifier aux Baals et brûler des offrandes aux
idoles. C’est moi qui lui apprenais à marcher, en lui soutenant de mes bras, et il n’a pas
compris que je venais à son secours. Je le guidais avec humanité, par des liens d’amour;
je le traitais comme un nourrisson qu’on soulève tout contre sa joue; je me penchais
vers lui pour le faire manger. Mais ils ont refusé de revenir à moi: vais-je les livrer au
châtiment ? Non ! Mon cœur se retourne contre moi ; en même temps, mes entrailles
frémissent. ​(Os 11,1-4.8)

Ainsi, nous pouvons dire que rien, même pas le péché, ne peut empêcher Dieu de nous aimer,
et il est important d’en être conscient (e) et convaincus; non pour persévérer dans le péché,
mais pour nous en défaire pour bénéficier de la grâce. A ce propos, le Psaume de ce jour dit :
«Dieu, fais briller sur nous ton visage et nous serons sauvés.» (Ps 80,4).

(Seigneur accorde nous la grâce de pouvoir expérimenté ton amour, et d'en être convaincu.)

Alors que le Seigneur recommande le don de soi et la gratuité dans l’évangélisation, nous
assistons malheureusement de plus en plus à un marchandage spirituel lié à la recherche de
l’argent en passant par l’usage du nom du Seigneur. Il est
donc impératif de faire attention.

En effet,l’Esprit-Saint travaille à répondre aux préoccupations des Hommes. Les miracles sont
aussi à accueillir avec joie et foi, puisqu’ils nous aident à mieux nous enraciner dans la foi au
Christ, mais ayons conscience que tout ce qui est miracle n’est pas Christ.

Authentifie Seigneur ta mission en donnant à ton peuple des guides modèles.


Merci pour ta miséricorde, car malgré nos péchés, tu ne nous juges pas, mais nous
encourages à reprendre le chemin laissé. Que ta miséricorde me rende plus fidèle à toi.

10.07.2020

Os 14,2-10; Ps 50; Mt 10,16-23

s'Il continue à nous aimer malgré nos infidélités, c'est parce qu'Il a foi à notre conversion. Le
Seigneur nous manifeste son amour infini pour que nous revenons vers Lui. ​"Ainsi parle le
Seigneur: Reviens, Israël, au Seigneur ton Dieu; car tu t’es effondré par suite de tes
fautes". ​(Os 14,1-2) Par suite de nos péchés nous nous sommes effondré, par suite de nos
mauvaise habitudes nous sommes éloigné de Dieu, et chaque jour nous nous éloignons de
Dieu par manque de confiance, de foi, de persévérance et de patience, mais le Seigneur te dit:
"Je réparerai leur infidélité, J'aurai pour eux un amour sincère; Car ma colère s'est
détournée d'eux"​. (Os 14,4) Chaque jour qui commence c'est une occasion de revenir vers
Dieu et de chercher sa face en reconnaissant nos péchés et en demandant pardon comme
dans les Psaumes 50: ​"Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande
miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon
offense".​ car séparer de Lui nous sommes des proies faciles à dévorer par les loups de ce
monde ou le Seigneur nous envoi.
Il dit: ​"Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents
comme les serpents, et simples comme les colombes". (​Mt 10,16) Et imaginons des brebis
sans Pasteur au milieu de loups, elles seront dévorer avec facilité. Voilà pourquoi Jésus nous
mets en garde, nous serons persécuté et ce qui est encore intéressant est que la persécution
ne viendra pas de loin sinon de nos proches. ​"Le frère livrera son frère à la mort, et le père
son enfant; les enfants se soulèveront contre leurs parents, et les feront mourir. Vous
serez haïs de tous, à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera
sauvé".​ (Mt 10,21-22) Comme chrétiennes et chrétiens devons nous être consciente et
conscient du monde ou nous vivons, savoir que ton style de vie ne pleura pas à tout le monde,
quand tu seras celle où celui qui dit toujours la vérité tu seras persécuté, quand tu seras celle
où celui qu'on ne peut pas corrompre, tu seras persécuté, etc.

Et le Christ te dit: ​"Mais, quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont
vous parlerez ni de ce que vous direz: ce que vous aurez à dire vous sera donné à l'heure
même; car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en
vous".​ (Mt 10,19-20) Voilà pourquoi nous devons rester unis à Dieu, revenir vers Lui chaque
fois qu'on s'éloigne car c'est de cette façon que l'Esprit Saint va nous défendre et nous garder
sobre au milieu de la persécution.

À chaque fois que nous nous perdons reconnaissons notre perdition et retournons vers le
Seigneur qui est toujours prêt à nous accueillir.

Seigneur toi qui nous envoi comme des brebis au milieu de loups, accord nous la grâce de la
sobriété au milieu de nos persécutions de chaque jour et la grâce de pouvoir revenir vers toi
chaque fois que nous nous éloignerons de toi. Amen.

Servir le Seigneur
Pr 2,1-9 ; Ps 34(33) ; Mt 19,27-29

Tout comme il recommandait le détachement des biens matériels à ses


disciples dans l’Evangile d’hier, aujourd’hui, Jésus présente à ses disciples la récompense
promise à ceux qui abandonne tout ce qui leur appartient, y compris les êtres chers, pour le
servir : la Vie éternelle. De fait, le texte se situe après deux passages qui parlent du danger de
s’attacher aux richesses de ce monde, et c’est Pierre qui l’interroge sur le sort de cette petite
communauté qui s’est formée autour du Christ. « Voici que nous, nous avons tout laissé à part,
et nous t’avons suivi, quelle sera donc notre part ? » (Mt 19,27). Jésus lui répond ainsi : « vous
qui m’avez suivi, … quand le Fils de l’Homme siègera sur son trône de gloire, vous siègerez
vous aussi sur douze trônes, pour juger les douze tribus
d’Israël. Et quiconque aura laissé maisons, frères, sœurs, père, mère, enfants ou champs à
cause de mon nom, recevra bien davantage et aura en héritage la vie éternelle » (v. 28-29).

Cette réponse du Seigneur à l’endroit de ses disciples revêt un caractère


encourageant pour les disciples qui ont accepté de laisser se réaliser en eux, non leurs projets
personnels, mais le projet de Dieu, et cela leur vaudra à la fin la plus belle récompense. Dieu
n’est donc pas inconscient de ce que nous pouvons avoir comme craintes ou troubles quand
nous le suivons, mais il nous rassure toujours, en nous faisant comprendre que nous sommes
sur le bon chemin. En clair, pour suivre le Christ, cela nous demande de faire quelques efforts
de détachements, des biens et des hommes, en particulier de ce qui représente une entrave au
projet de Dieu dans nos vies. Sommes nous prêts à abandonner les mauvaises compagnies
par exemple, pour grandir dans la relation avec le Christ ?

La première lecture tirée des Proverbes est un ensemble de conseils adressés à ceux qui
veulent devenir sages. Ils doivent chercher et s’attacher à la source de la sagesse par
excellence, Dieu. « C’est Yahvé qui donne la sagesse, de sa bouche sortent l’intelligence et le
savoir. Il réserve aux hommes droits son conseil… il veille sur la voie de ses fidèles. » (Pr 2,6-8)

Une leçon importante nous est donnée ce jour est que la vie avec Dieu nécessite de faire des
choix, des sacrifices, des abandons, des choses qui nous freinent
dans le projet de Dieu. Certes, il n’est pas facile de devoir se détacher, mais, Servir le Seigneur
veut aussi dire cesser de servir tout ce qui ne l’est pas. En regardant ta vie, à quoi es-tu attaché
au point où cela pourrait être en concurrence avec Dieu dans ton cœur ?

À tes pieds, je dépose ma vie, bien qu’elle soit souillée, fais- en ce que tu veux. Mon désir le
plus ardent est de te plaire. Aides-moi à me rendre entière disponible pour toi Seigneur, je veux
te servir de tout mon cœur, que ta grâce me donne de t’aimer plus que tout, et d’être libre de
tout, de tous et de moi-même.

11.07.2020

Is 6,1-8 ; Ps 93(92) ; Mt 10,24-33


Ceci a touché tes lèvres, et maintenant ta faute est enlevée, ton péché est pardonné.

Malgré que nous ne sommes pas digne, le Seigneur compte sur nous, dans le livre du prophète
Isaïe (Is 6,1-8) le prophète nous relate sa vocation, il se rend compte de son indignité quand il
rencontre Dieu dans sa vision. Il dit: ​”...Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme
dont les lèvres sont impures, j'habite au milieu d`un peuple dont les lèvres sont impures,
et mes yeux ont vu le Roi, l'Éternel des armées".​ (Is 6,5) C'est au fur et à mesure que nous
approchons de Dieu que nous nous rendons compte de comment est notre vie de chaque jour.
Heureusement que c'est quand nous nous rendons compte de notre indignité que la
miséricorde du Père se manifeste dans notre vie, et Il nous purifie de tous nos péchés. Le
prophète dit: ​"Mais l'un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente,
qu'il avait prise sur l'autel avec des pincettes. Il en toucha ma bouche, et dit: Ceci a
touché tes lèvres; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié".​ (Is 6,6-7) Quand nous
nous approchons de Dieu en reconnaissant ce que nous sommes Il nous purifie, Il nous
pardonne et Il oublié totalement nos péchés, et en ce moment nous pouvons nous sentir digne
de répondre à son appel et nous mettre à son service au milieu de nos proches.

Cet après une belle expérience de la miséricorde de Dieu, qu'on se sent comblé, et on n’hésite
pas à se rendre disponible pour servir le Seigneur à l'instar du prophète Isaïe: ​«Qui
enverrais-je ? Qui ira pour nous?»​, Dit le Seigneur, et à Isaïe de répondre: ​«Me voici,
envoie-moi»​ (Is 6,8). Devant la beauté et la grandeur de l’Amour de Dieu qui se manifeste à
nous, qui sommes-nous pour résister au Seigneur? La seule attitude de celui qui a goûté et a vu
combien le Seigneur est bon pour lui (Cf Ps 34,9), est de se mettre à son service, puisqu’on
réalise qu’il n’y a pas de vie en dehors de lui, comme nous le dit le Christ: «Hors de moi, vous
ne pouvez rien faire» (Jn 15,5)

Après avoir goûter à la miséricorde de Dieu et de réaliser qu'il n'y a pas une vraie vie en dehors
de Lui, nous pouvons affronter les persécutions avec fermeté et sobriété, nous n'aurons pas
peur de vivre selon les valeurs évangéliques malgré les persécutions. Jésus dit: ​"Ne les
craignez donc point; car il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret
qui ne doive être connu.​ ​Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer
l'âme; craignez plutôt celui qui peut faire périr l`âme et le corps dans la géhenne".​ (Mt
10,26-28)

Toi répond à l’Amour que le Seigneur te manifeste chaque jour par une vie
exemplaire et une collaboration à l’évangélisation. Sois le messager de Dieu auprès de ta
famille, tes collègues, tes amis, etc. Engage toi définitivement à vivre selon les valeurs
évangéliques dans ta condition de vie (marié, étudiant(e), célibataire, travailleur de l'état,
vendeur et vendeuse, femme maraîcher, femme et homme d'affaires, responsable dans
l’entreprise, prêtre, aîné d’une famille, religieux(se), enfant, etc.).

Nous te bénissons Seigneur pour l’immensité de ton amour. Nous voici devant toi, nous
désirons te servir et vivre selon les valeurs évangéliques malgré les persécutions que nous
rencontrons, et malgré nos faiblesses, car nous avons foi en ta miséricorde. Amen.

12.07.2020

Ôtez de ma vue vos actions mauvaises!


Is 1,11-17; Ps 50(49) ; Mt 10,34-11,1
Les offrandes et les sacrifices que font le peuple au Seigneur comme le proclame le prophète
Isaïe (Is 1,11-17) constituent le culte qu’il a en horreur. Il en a assez de recevoir le sang des
animaux et leurs graisses (Is 1,11) et considère donc tout ce remue ménage comme inutile «
cessez de m’apporter vos offrandes c’est inutile…de m’offrir la fumée des sacrifices » (v. 13).
Tout simplement parce que c'était des actions vidées de leurs sens. L’auteur sacré va jusqu’à
présenter l’abomination vécue par Dieu face à cette situation au point où il demande de cesser
les célébrations, les fêtes parce qu’elles constituent un fardeau. Beaucoup de fois tes prières,
tes offrandes, les sacrifices que tu fais, etc. Constituent un fardeau pour Dieu, le Seigneur a le
dégoût de ce que tu lui présentes. Et la véritable raison de ce dégoût de commémoration est
«je n’admets pas un culte mêlé au sang» (Is1,13), le Seigneur n'admet pas un culte extérieur
pleine d'hypocrisie.

Dans l’Evangile (Mt 10, 34-11,1). ​"Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la
terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l`épée. Car je suis venu mettre la division
entre l`homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère; et
l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison".​ (Mt 10,34-36) Il ne s’agit en aucune
manière de s’opposer aux membres de sa famille ou d’apporter le combat partout où on se
trouve. Mais plutôt du comportement à afficher quand il faut défendre sa foi, et de pouvoir, à la
suite du Christ porter sa croix et le suivre en le préférant à toutes autres choses. Cet extrait
selon saint Matthieu survient après que le Christ ait stipulé que le reniement ou la foi en Lui
engendrera de sa part la même réaction. Sauver sa vie ou la perdre pour le Christ dépend du
choix fait parce que conserver sa vie au sens propre équivaut au sens poussé à la perdre et
vice-versa.

Ce qui déplaît à Dieu c’est un cœur partagé, un activisme orageux qui ne tient pas compte de
ses semblables: opprimé, orphelin, veuve (Is 1,17). Une offrande, une sacrifice, ou une prière,
entachée de crime, de corruption et de sang ne parvient à Dieu ou plutôt parvient à Lui sans le
rendre heureux. Nous sommes stupéfaits de voir que de la qualité de l’offrande, de la prière, de
nos cultes et de nos sacrifices dépendent de la vision de Dieu, Il dit: « je me bouche les yeux
pour ne pas voir …je refuse d’écouter » (Is 1,15). Nous sommes donc appelés à purifier nos
intentions et à revenir à Dieu d’un cœur sincère et sans partage afin que le Seigneur nous
regarde et nous écoute avec amour et miséricorde, pour être comme un petit enfant entre les
bras Dieu.

La fumée, la viande, le sang et la graisse mon Dieu ne t’intéressent pas, ce


que tu veux c’est notre cœur, un cœur pur, plein de reconnaissance et qui tient ses
promesses (Ps 50,14). Nous avons besoin de ton aide pour ne pas te rendre un culte odieux et
par-dessus tout, pour te plaire. Que désormais, nos offrandes, nos sacrifices, nos cultes, nos
prières ne soient plus un fardeau pour Toi. Amen.

14.07.2020

Si vous ne croyez pas, vous ne pourrez pas tenir.


Is 7,1-9 ; Ps 48(47); Mt 11,20-24

En ce début de semaine, l'Église nous invite à méditer sur la foi et la confiance en Dieu. En
effet, dans la première lecture (Is 7,1-9) le peuple de Dieu fait face à un complot des pays
voisins pour renverser leur roi et y établir un autre (Is 7,5-6). Informé de ce complot, et
conscient de la force de ses ennemis, le roi ainsi que tout son peuple sont terrifiés, ils perdent
courage et commencent à désespérer. Mais le Seigneur aime son peuple, c’est pourquoi il vient
à sa rencontre pour le rassurer et l’affermir par la bouche de son serviteur, le prophète Isaïe, en
leur faisant cette recommandation: ​«Veille à rester calme, que ton cœur ne défaille pas,...
car ainsi parle le Seigneur Dieu cela ne tiendra pas cela n’arrivera pas»​. (Is 7,4.7) Mais
pour que cette promesse se réalise, Dieu a besoin de l’adhésion humaine qui se fait par la foi
en sa parole ; c’est pourquoi il les met en garde ​«Si vous ne croyez pas, vous ne subsisterez
pas»​.(Is 7,9) nous rappelant ainsi que la foi est la condition sine qua none à l’action du
Seigneur dans notre vie. Comme le dit Jésus ​«Ne t’ai-je pas dit que si tu crois tu verras la
gloire de Dieu?»​ (Jn 11,40) et nous pourrons nous réjouir et affirmer avec le psalmiste en
disant ​«Il est grand le Seigneur, comblé de louanges, ce que nous avions entendu dire,
nous l’avons vu».

Dans l’Evangile (Mt 11,20-24), Jésus nous met en garde car affirme-t-il ​«Si les miracles qui
ont eu lieu chez toi avaient eu lieu en Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui»​(Mt
11,23) Il nous rappelle ainsi que l’œuvre de Dieu dans notre vie a pour objectif de nous pousser
à la conversion et faire de nous des personnes à son image et à sa ressemblance d’Amour.
Nous pourrons ainsi devenir Saint comme lui est Saint car ​«la volonté de Dieu, c’est notre
sanctification».​ (1Th 4,3).

Nous rencontrons chaque jour de notre vie des difficultés, les unes plus grandes que les autres
et parfois nous sommes dépassés et complètement impuissants, ne trouvant pas d’issue et
incapables de comprendre le sens de ce qui nous arrive. Devant ces situations, le Seigneur
nous appelle à la foi ​«Si vous ne croyez pas, vous ne subsisterez pas»​(Is 7,9) Mais est-ce
vraiment ce que nous faisons ? Très souvent nous doutons de l’amour de Dieu pour nous et de
sa capacité à agir. Alors le Seigneur nous interpelle vivement ainsi ​«Ma main serait-elle
courte, trop courte pour secourir et sauver ? Est-ce
que je ne disposerai d’aucune énergie pour délivrer ?».​(Is 50,2) Alors ​«Pourquoi doutes-tu
homme de peu de foi ?»​ (Is 59,1) ​«Considères les générations passées, qui donc,confiant
dans le Seigneur a été déçu ?»​(Sir 2,10) Car ​«J’étais jeune, j’ai vieilli, je n’ai pas vu le
juste manquer de quelque chose ou abandonné» ​(Ps 35,37) Faisons donc nôtres ces
paroles de Dieu ​«Le juste vivra par la foi»​.(Hab 2,4)

Seigneur, merci pour le don de la vie et de la foi, affermis notre foi et apprends nous à vivre
avec une pleine confiance en Toi.

15.07.2020
« … Tu l’as révélé aux tout-petits »
Is 10,5-16 ; Ps 94(93) ; Mt 11,25-27

L'humilité et la simplicité

Dans la première lecture (Is 10,5-16) Les assyriens interprètent à tort les victoires qu'ils
accumulent face aux autres nations comme une mérite de leur force et de leur savoir-faire,
remplissant ainsi le roi et ses collaborateurs d’orgueil (Is 10,13).

Or la mission véritable de l’Assyrie telle que voulue par le Seigneur était d’infliger la défaite à
son peuple pour manifester l’indignation et la fureur de Dieu face à ces actions mauvaise. Mais
l’Assyrie ne sachant pas qu’elle œuvrait pour le Seigneur, pousse les bornes un peu trop loin en
envisageant une mission destructrice visant à emballer bien plus que le peuple contre lequel ils
ont été envoyés. Et elle se vante donc des exploits qu’elle a réalisés se basant sur sa force. (Is
10,13-14)

Voilà pourquoi le Seigneur se pose la question: ​"Mais le ciseau se glorifie-t-il aux dépens de
celui qui s’en sert pour tailler? La scie va-t-elle s’enfler d’orgueil aux dépens de celui qui
la tient? Comme si le bâton faisait mouvoir la main qui le brandit, comme si c’était le bois
qui brandissait l’homme!"​ (Is 10,15) La réponse c'est non.

Allant en droite ligne de ces lectures, l’Evangile (Mt 11,25-27) présente Jésus qui exalte la
grandeur de son Père, parce que celui-ci a révélé sa sagesse aux touts petits: ​"En ce
temps-là, Jésus prit la parole et dit: Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta
louange: ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui,
Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance". (Mt 11,25). Alors qu'est-ce que le Seigneur a
caché aux sages et aux savants, et l'a révélé aux tout petits? C'est le Royaume des Cieux, pour
les orgueilleux et orgueilleuses les Royaumes des Cieux paraît une chose cacher, tout
simplement par manque d'humilité et de la simplicité.

Tout comme le Roi d’Assyrie, nous aussi nous attribuons nos réussites et la réalisation de nos
projets à la qualité et à la quantité de nos efforts, ignorant et faisant table rase de ce que le
Seigneur entreprend pour nous. Nous manquons d’humilité pour reconnaître la part de Dieu et
son intervention dans nos vies. Le Christ affirme que le Seigneur manifeste et révèle sa
sagesse aux petits. Est-ce que malgré mon niveau intellectuel, mon éducation et mes grades
j’octroie une place à l’humilité? Es-tu humble devant les autres, et devant le Roi des rois?
Est-ce que tu désires te faire petit(e) pour recevoir ce que Dieu donne aux cœurs humbles?
Comment gères-tu ce que tu as à ta disposition? Le peu de pouvoir que tu as, tu l'utilise dans
l'humilité et la simplicité ou pour détruire les autres ?

Accorde nous Seigneur la grâce d'être des personnes humble et simple, donne nous le désire
d'être petit, d’être des enfants entre tes bras. Pour nos sauts de grandeur et d’orgueil, daigne
nous accorder ton pardon.
16.07.2020

Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés.


Is 26,7-19 ; Ps 102(101) ; Mt 11,28-30

Les Saintes écritures de ce jour nous interpellent sur l'appel miséricordieux de Dieu dans nos
vies. Dans la première lecture (Is 26,7-19), le prophète Isaïe à travers son Psaume d’espérance
nous fait voir que celui qui cherche le chemin droit et juste du père céleste trouve auprès de lui
allégresse et satisfaction (Is 26,7-8). Certes, l’appel du monde se présentera devant nous et
parfois même les persécutions viendront pour nous éloigner de notre objectif qui est d’être avec
le Seigneur (Is 26,16): «dans le malheur nous t’avons recherché au temps de l’oppression et
des châtiments». Cependant, nous devons toujours demander au Père céleste la force de ne
cesser de voir son invitation à la prière, c'est-à-dire être avec lui, auprès de lui afin de trouver la
paix qu’il nous faut pour le suivre «O Yahvé, donne nous la paix, toi seul peut mener à bien ce
que nous faisons» (Is 26,12)

Dans l’Evangile (Mt 11,28-30), le Seigneur nous appelle tous indépendamment de notre statut
de pécheur «venez à moi, vous tous qui peinez»(Mt 12,28) pour nous dire à quel point il est
«doux et humble de cœur». Il est un Dieu qui ne nous juge pas, ne nous rejette pas, à cause de
nos fautes et de nos infidélités, mais il veut prendre sur lui nos peines, nos problèmes et nos
difficultés pour qu’auprès de lui nous ayons une vie légère «…vous tous qui peinez, qui êtes
surchargés… je vous donnerai le repos» (Mt 11,28).

Notre ami fidèle ne cesse de nous réitérer le bonheur, la paix que nous trouverons auprès de lui
; car, par deux fois il nous exhorte à le suivre, afin que nos cœurs soient dans la tranquillité et la
quiétude tant désirées: «je vous donnerai le repos», «vous trouverez le repos pour vos âmes».
Aussi difficile qu’il est de le croire, nous devons apprendre à faire confiance à la miséricorde de
Dieu dans nos vies car, le Seigneur nous lance un nouvel appel en ce jour parce qu’il veut que
nous formions tous en lui un seul corps, un seul homme.
Et que tous ensemble nous ne portions qu’un seul fardeau, celui qu’Il nous donne et qui est le
plus léger «Car mon joug est aisé et ma charge légère» (Mt 11,30).

Le Christ nous apporte aujourd’hui comme toujours la libération face à nos jougs, nos labeurs,
nos peines et même nos péchés. Il n’attend que nous pour nous soulager et parfois nous
sommes absents, voulant de nos propres forces nous décharger des fardeaux.
Quels sont tes fardeaux que tu n’as pas encore remis entre les mains de Dieu? Ou même quels
sont les fardeaux que tu lui confie et qui à la minute d’après captivent toute ton attention au
point où c’est comme si tu cours de nouveau au pied de la croix du Christ récupérer tes soucis
et angoisses? Même les charges que tu considères légères et sans importance, le Christ veut
les porter à ta place et t’apporter le réconfort et le soulagement que tu désires tant. Le Christ est
t-il ton premier recours et abri quelle que soit ta situation?
Seigneur prends pitié de nous lorsque nous ne comptons que sur nous et parfois sur les autres,
et lorsque ainsi nous dénigrons Ton sacrifice pour nous sur la croix. Nous voulons en ce jour
t'offrir toutes nos fatigues et chargés, nos difficultés et tous nos problèmes, donne nous le repos
que nous désirons pour ta plus grande gloire par le Christ Jésus. Que Ta croix soit réellement le
lieu où nous venons déposer toute notre vie pour qu’elle devienne conforme à la Tienne.

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