2 Description du mouvement 5
2.1 Description lagrangienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.1.1 Position . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.1.2 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2 Description eulérienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2.1 Vitesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2.2 Trajectoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2.3 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3 Déformations 6
3.1 Cas général : grandes déformations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.1.2 Tenseur des déformations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2 Hypothèse des petites perturbations (HPP) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2.1 Conséquences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2.2 Composantes du mouvement au voisinage d’un point . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2.3 Etats particuliers de déformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
6 Contraintes 10
6.1 Définitions et conventions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
6.2 Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
6.3 Etats particuliers des contraintes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
6.4 Représentation géométrique des contraintes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
6.4.1 Introduction sur le tricercle de Mohr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
6.4.2 Construction du cercle de Mohr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1
8 Application à un cas de traction uniaxiale 15
8.1 Données du problème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
8.2 Résolution du problème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
8.2.1 Expression des conditions aux limites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
8.2.2 Détermination des contraintes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
8.2.3 Calcul des déformations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
8.2.4 Calcul des déplacements à une constante près . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2
1 Rappels mathématiques et notations indicielles
1.1 Vecteurs
Vecteur : →
−
v = vi →
−
ei
Application linéaire : →
−
w = A→
−
v =⇒ wi = Ai j v j
3
1.3.2 Théorème de la divergence
Expression générale Expression indicielle
R −−→
f→
−
R R R
Fonction scalaire f n dS = grad ( f ) dV f ni dS = f,i dV
∂D D ∂D D
Fonction vectorielle →
− R →
−
v ·→
−
n dS = div (→
−
R R R
v v ) dV vi ni dS = vi,i dV
∂D D ∂D D
A→
−
R R R R
Fonction tensorielle A n dS = div (A) dV Ai j n j dS = Ai j, j dV
∂D D ∂D D
4
2 Description du mouvement
2.1 Description lagrangienne
On identifie chaque particule du système par ses coordonnées ai dans la configuration K0 . On exprime toute grandeur physique à
l’instant t en fonction des coordonnées de la particule à laquelle elle est attachée.
2.1.1 Position
x =→
La position à l’instant t de la particule située initialement en M0 (a1 , a2 , a3 ,t) s’exprime par la fonction vectorielle →
− −
ϕ (→
−
a ,t) =⇒
xi = ϕi (a1 , a2 , a3 ,t).
En description lagrangienne, les variables sont les ai , c’est donc selon elles que l’on dérive.
Jacobien de ϕ : J(a1 , a2 , a3 ,t) = det grad → −
ϕ
Variation de volume : dΩt = J(a1 , a2 , a3 ,t) dΩ0
Conditions sur le Jacobien : J(a1 , a2 , a3 ,t0 ) = 1 et 0 < J < +∞
2.1.2 Définitions
Ligne d’émission d’un point P à l’instant td : La particule au point Pi est passé par P à l’instant ti . L’ensemble de ces particules
passées par le point P à l’instant ti forment la ligne d’émission du point P à l’instant td .
L’exemple associé est grossièrement celui d’un panache de fumée : toutes les particules sorties du cratère d’un volcan forment
la ligne d’émission depuis le volcan (en considérant le bouche du volcan comme le point P). Cette ligne d’émission est ici le
panache de fumée.
→
− d→−
ϕ (→
−a ,t)
Vitesse : V =
dt
d2→
−ϕ (→
−a ,t)
Accélération : → −
γ =
dt 2
2.2.1 Vitesse
→
−
On dispose à chaque instant de la vitesse V de la particule située en Mt (→
−x ) dans la configuration actuelle : ∀t, ∀M ∈ Ωt , nous avons
→
− →−
V ( x ,t)
La description eulérienne est une description par les vitesses.
→
− − →
− −
On obtient V (→x ,t) à partir de V (→
a ,t) en s’arrangeant pour faire disparaître les ai grâce aux expressions de position et de vitesse.
2.2.2 Trajectoire
→
− − →
− −
Connaissant V (→
x t), on peut remonter à la trajectoire de M(→
−
x ) en intégrant le système d →
−
x = V (→
x ,t) dt avec la condition initiale
→
−x| =→ −
a
t=t0
2.2.3 Définitions
→
− −
Ligne de courant à un instant td : Elle se caractérise par le fait que V (→
x ,t) est tangent en chacun de ses points.
→
− → − → − dx1 dx2 dx3
On doit vérifier dx ∧ V = 0 =⇒ = =
V1 ( x ,td ) V2 ( x ,td ) V3 (→
→
− →
− −x ,td )
→
− − →
− −
Mouvement stationnaire (ou permanent) : V (→
x ,t) = V (→
x ) - Indépendance du temps.
→
− − →
− −
Mouvement semi-permanent : V (→
x ,t) = λ (t) V (→
x)
5
3 Déformations
3.1 Cas général : grandes déformations
3.1.1 Introduction
→ −−→
− − −−−→
→
On considère deux vecteurs da = MM 0 dans la configuration K0 et son transformé dx = Mt Mt0 dans la configuration Kt .
−
→ →
−
On a da 7−→ dx
→
− −
→ dxi
On définit le tenseur gradient de transformation F par dx = F da =⇒ Fi j =
da j
En considérant la variation du produit scalaire de deux vecteurs, on se rend réellement compte des déformations de longueur et
d’angle.
− −
→ → − → − →
On pose le tenseur de dilatation par dx · δ x = da ·Cδ a =⇒ C = T FF
Mt Mt0 − MM 0 p
Allongement dans la direction →
−
n : ε(→
−
n)= = 1 + Ei j ni n j − 1
MM 0
!
→
− →− →
− →
− π −−−→0 −−→0 2Ei j mi n j
Glissement dans les directions m et n : γ( m , n n ) = − Mt Mt , MM = arcsin
2 (1 + ε(→
−
n ))(1 + ε(→ −
m ))
!
1 ∂ ui ∂ u j ∂ uk ∂ uk
Relations déplacements-déformations : Ei j = + +
2 ∂ a j ∂ ai ∂ ai ∂ a j
3.2.1 Conséquences
!
1 ∂ ui ∂ u j 1
grad (→
−
u ) + T grad (→
−
Tenseur des déformations linéarisé : εi j = + =⇒ ε= u)
2 ∂ a j ∂ ai 2
Allongement : ε(→
−
n ) = εi j ni n j =⇒ ε(→
−
ei ) = εi j δi j
Glissement : γ(→
−
m,→
−
n ) = 2εi j mi n j =⇒ γ(→
−
ei →
−
e j ) = 2εi j pour i 6= j
∆V
Variation relative de volume : En repère principal, ≈ ε1 + ε2 + ε3
V
Parties sphérique et déviatorique : Dans le repère considéré, la partie sphérique caractérise le changement de volume (mais pas de
forme) de l’objet tandis que la partie déviatorique constate du changement de forme à volume constant.
6
ω1
Vecteur →
−
ω adjoint de ω : → −
ω = ω2
ω3
−−−→
Expression finale : M 0 Mt0 = ui + εi j dx j + ωi j dx j
i
−−−→ − →
− − → −
t u + ε dx + →
Expression vectorielle : M 0 M 0 = → ω ∧ dx
7
4 Cinématique d’un milieu continu
4.1 Cinématique lagrangienne
• dA
Expression d’une dérivée particulaire : Pour une grandeur A (scalaire, vectorielle ou tensorielle), on a A =
dt
•
→
− • −
→ • −−→ →
− −
Gradient de transformation : dx = F(→
−
a ,t) da avec F(→
−
a ,t) = grad V (→
a ,t)
•
• d Ωt
Taux de dilatation volumique : J(→
−
a ,t) =
dΩ0
•
1 T• •
1 →
− − −−−−→ −−−−→ →
− −
Taux de déformation lagrangien : E = FF + F F = T grad V (→
T a ,t) grad ϕ(→
−
a ,t) + T grad ϕ(→
−
a ,t) grad V (→
a ,t)
2 2
•
d Ωt →
− −
Taux de dilatation volumique : = div V (→
x ,t) = Tr(D)
dΩt
•
d Ωt
Fluide incompressible : =0
dΩt
1 →
− − T →− −
Taux de rotation : Ω = grad V (→ x ,t) − grad V (→ x ,t)
2 →
− − →
→ − →
−
Vecteur tourbillon : Vecteur Ω adjoint de Ω par Ω ∧ dx = Ωdx
Mouvement irrotationnel : Ω = 0
8
5 Représentation des efforts et lois de conservation
5.1 Expression générale des lois de conservation et Schématisation des efforts
Enoncé : Une variation d’une quantité caractérisée par une densité volumique A dans un domaine D provient :
∂A
• de la variation interne de cette quantité caractérisée par AV = (densité volumique)
∂t
• des échanges avec l’extérieur à travers la frontière ∂ D caractérisée par une densité surfacique AS
dZ Z Z
Première forme : AdV = AV dV + AS dS
dt D D ∂D
Représentation des efforts : Pour représenter les efforts selon AS et AV , on doit poser ceci :
→
−
• Les efforts appliqués à distance (telle la pesanteur) seront caractérisés pas une densité volumique f
→
−
• les efforts appliqués par contact seront caractérisés par une densité surfacique T qui dépend du point d’application et de
→
−
la normale → n en ce point : vecteur contrainte T = σ →
− −n
Seconde forme (pour utilisation pratique) : D’après les théorèmes de la divergence, on obtient
dA →
− dA
+ Adiv V − AV − div (→
−
a)=0 =⇒ + AVi,i − AV − ai,i = 0
dt dt
9
6 Contraintes
6.1 Définitions et conventions
→
−
→
− − d f
Vecteur contrainte : T (→n ) = lim
dS→0 dS
avec →
−n la normale extérieure sortante.
x2
→
− →
−
Décomposition : T = Tn →
−
n + Tt t
σ22
→
−
Tenseur des contraintes σ : T = σ →
−
n ⇐⇒ Ti = σi j n j
σ12
σ21
σ32 Changement de repère : σibj = Qik Q jl σkl
σ23
On a (de façon très moche) pour revenir au premier repère
σ11
→
−
σ13 σ31 T = σ→
−
n
Q−1 Q σ Q−1 Q →
−
x1 = n
σ33 →
= Q −1
Qσ Q −1 −
Qn
→ −
−1 b b
= Q σ n
x3 −
→
= Tb
Représentation schématique des σi j
Il faut penser que le changement de repère affecte le tenseur
comme sa normale, notamment quand on utilise le cercle de
Mohr.
6.2 Propriétés
Symétrie : σi j = σ ji
Classification des contraintes : σi j avec i = j : contrainte normale
σi j avec i 6= j : contrainte tangentielle
Dimensions : σi j est une pression
Invariants : σI = Tr(σ )
1
σII = Tr σ 2
2
1
σIII = Tr σ 3
3
Parties sphérique et déviatorique : Dans le repère considéré, la partie sphérique est responsable des variations de volume tandis
que la partie déviatorique est responsable des variations de forme à volume constant.
σ 0 0
Tension ou compression hydrostatique : σ = 0 σ 0
0 0 σ
10
σ11 0 0
Etat de contrainte de révolution : σ = 0 σ22 0
0 0 σ22
0 0 σ13
Cisaillement pur : σ = 0 0 0
σ13 0 0
0 0 σ13
Etat plan des contraintes : σ = 0 0 0
σ13 0 0
|Tt |
Tn
σ3 σ2 σ1
Lorsque →
−
n varie, l’état de contrainte reste dans la zone hachurée.
x2 →
−
T x10
x20
→
−
t →
−
n
θ0
θ
x1
11
Tt
|Tt |max x1
σ11
σ12 M1 =
σ12
a 2θ0
Tn
σ2 Ω σ11 σ1
R
12
7 Notions de lois de comportement
• •
De manière générale, une loi de comportement relie σ , ε et certaines autres variables et/ou vitesses (ε, T , T ,. . . ). Une loi de
comportement introduit une spécificité par rapport au matériau et implique une relation universelle valable en tout repère.
13
σ 0 0 ε 0 0
Application en tension/compression hydrostatique : σ = 0 σ 0 ε = 0 ε 0 =⇒ σ = (3λ + 2µ) ε
0 0 σ 0 0 ε
3λ + 2µ
On introduit alors le module de rigidité à la compression : K =
3
γ12
0 0
0 σ12 0 2
Glissement simple : σ = σ12 0 0 ε = γ12 =⇒ σ12 = µγ12
0 0 0
0 0
2
0 0 0
De fait, µ est appelé module de cisaillement.
λ +µ
σ11 0 0 ε11 0 0 ε11 =
σ11
µ(3λ + 2µ)
Traction simple : σ = 0 0 0 ε = 0 ε22 0 =⇒
λ
0 0 0 0 0 ε33 ε22 = −
σ11
2µ(3λ + 2µ)
3λ + 2µ
On identifie le module de Young ou d’élasticité E =
3
ε22 λ
le coefficient de Poisson ν = − =
ε11 2(λ + µ)
1+ν ν
Nouvelle expression de la loi d’élasticité isotrope : εi j = σi j − σkk δi j
E E
14
8 Application à un cas de traction uniaxiale
8.1 Données du problème
On considère une poutre droite de section quelconque.
→
−
Cette poutre subit une traction uniaxiale F e03 .
Son matériau est considéré isotrope, élastique, linéaire (coefficients E et ν).
Son poids propre est négligé.
R R
G centre de gravité et centre géométrique de la section : x1 dS = x2 dS = 0.
S S
15
8.2.4 Calcul des déplacements à une constante près
!
1 ∂ ui ∂ u j
Avec l’HPP, on a εi j = +
2 ∂ x j ∂ xi
∂ u1 σ33 ∂ u1 σ33
ε11 = = −ν u1 = = −ν x1 + ϕ1 (x2 , x3 )
∂ x1 E
∂ x1 E
∂ u1 ∂ u1
σ33 σ33
Ainsi, ε22 = = −ν =⇒ u2 = = −ν x2 + ϕ2 (x1 , x3 )
∂ x1 E
∂ x1 E
∂ u1 σ33 ∂ u1 σ33
ε33 =
= u3 =
= x3 + ϕ3 (x1 , x2 )
∂ x1 E ∂ x1 E
∂ u1 + ∂ u2 = 0
∂ ϕ1 + ∂ ϕ2 = 0
∂ x2 ∂ x1 ∂ x2 ∂ x1
ε12 = 0
∂ u1 ∂ u3
∂ ϕ1 ∂ ϕ3
et ε13 = 0 =⇒ + = 0 =⇒ + = 0
ε23 = 0
∂ x3 ∂ x1
∂ x3 ∂ x1
∂u ∂u
∂ϕ ∂ϕ
2+ 3 = 0 2+ 3 = 0
∂ x3 ∂ x2 ∂ x3 ∂ x2
16