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Thème :
La gestion de la rémunération et de la motivation en entreprise
Année Universitaire
2019 /2020
Remerciement
Nous tenons à remercier en premier, le bon Dieu de nous avoir donne la foi, la force et
le courage pour réaliser ce travail dans de bonne conditions.
Au terme de ce modeste travail nous tenons à remercier vivement tous ceux qui ont
contribué de près ou de loin à sa réalisation, espérons qu’il sera utile pour les étudiants
à venir.
Nous remercions Mme ZEMOURI, responsable de notre formation pour son aide
ainsi qu’à tous les enseignants du la licence GRH.
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Sommaire
Remerciement
Introduction
Partie 1 : La rémunération a-t-elle un véritable lien avec la motivation en entreprise privée ? (Etat de
la connaissance)
I. CHAPITRE 1: La rémunération du personnel
1. Concept général de rémunération
2. Les processus et les types de rémunération
3. les composantes de la rémunération
4. Les enjeux et les contraintes d’une politique de rémunération
II. CHAPITRE 2 : la motivation du personnel
1. Généralités sur la motivation
2. Les stratégies motivationnels
3. Les types et les moyens de motivation
III. CHAPITRE 3 : l’impact de la rémunération sur la motivation
1. la motivation par rémunération
2. Les analyses du marché de travail
3. Les motivations des salariés autre que salariales
Partie 2 : L’impact de larémunération sur la motivation du personnel :cas du MARSA MAROC
I. CHAPITRE 1 : la méthodologie de recherche
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Introduction :
La rémunération est, dans beaucoup d’entreprises privées au Maroc, un sujet très sensible et
peu abordé avec les salariés, pourtant demandeurs.
Les recherches sur la motivation des individus au travail ont, elles aussi, montré une forte
évolution. Nous sommes passés ainsi d’une « vision » où la seule motivation au travail était
le salaire, aux théories actuelles de «l’auto-motivation», qui mettent en avant des facteurs
principalement intrinsèques. La rémunération a donc, en quelque sorte, intégré l’évolution
des éléments de motivation au travail, et l’on pourrait penser alors que leur lien est évident.
Mais, à travers les théories, et ‘entreprise OCP interrogées, nous constaterons que les
difficultés sont nombreuses. La première est déjà imposante : comment en effet mesurer
concrètement la motivation de ses salariés ? Ce qui est fort complexe, puisque la motivation
est à priori non observable directement, et en perpétuelle évolution. L’entreprise mesure
donc, à défaut, la satisfaction de ses salariés. La deuxième difficulté est le dilemme « individu
- collectif ».
L’organisation doit non seulement motiver chacun, mais aussi le faire pour le bien commun.
Ce qui est parfois difficile et impose à l’entreprise de faire des choix qui ne peuvent satisfaire
tout le monde. Une troisième difficulté apparait avec les limites économiques de l’entreprise :
la rémunération monétaire évolue notamment très faiblement depuis quelques années. La
tâche est donc ardue pour relier rémunération et motivation en entreprise.
Nous venons de voir combien la rémunération et la motivation dans l’entreprise ont fortement
évolué. D’une vision purement monétaire, nous sommes passés aujourd’hui à une diversité de
dimensions. La rémunération a évolué ainsi du simple salaire à une multitude de composantes
: intérêt des missions, qualité de l’environnement de travail, signes distinctifs …la vision
s’est enrichie et complexifiée. Les théories sur la motivation des individus au travail ont fait
de même et désormais la recherche met en avant des motifs principalement intrinsèques
puisque l’on parle d’automotivation des salariés. Cependant, rémunération et motivation ne
semblent pas liées de façon plus évidente malgré ces évolutions. L’insatisfaction perdure et le
manque d’engagement des salariés semble toujours plus important. Alors comment relier
ces deux notions dans l’entreprise ? Un lien est-il au final vraiment possible ? C’est ce que
nous allons nous attacher à appréhender dans notre enquête, en répondant à différentes
hypothèses.
La première étape pour l’organisation est déjà de comprendre ce qui motive les individus qui
la compose : est-ce uniquement par l’assouvissement de certains besoins ? Et - ou par
l’intérêt du travail en lui-même ? Ou bien encore par un processus menant à une auto-
motivation ? En effet, les réponses et les moyens à mettre en œuvre ne seront alors pas les
mêmes, et ces éléments devront être pris en compte dans la construction du système de
rémunération puis dans celle de la communication. Cette démarche ne peut qu’être propre à
chaque entreprise, son histoire et sa culture étant unique et influençant ses réponses.
Notre première hypothèse à valider, sera donc que l’organisation fait bien le lien entre la
rémunération et la motivation et connait la particularité de chacun à ce sujet.
Nous avons également constaté dans les différents concepts étudiés, que les moteurs de la
motivation sont en constante évolution chez chaque individu et donc les réponses à apporter
doivent également évoluer ou changer.
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Notre deuxième hypothèse sera donc de valider que l’organisation réalise bien un diagnostic
de manière fréquente et récurrente pour prendre en compte les changements et s’adapter ainsi
au mieux. La remise en question devant être permanente.
Une fois ces deux étapes validées, nous devons vérifier notre troisième hypothèse, à savoir
si les organisations mettent alors en place des politiques de rémunération spécifiques en lien
avec les motivations perçues et avec la souplesse requise pour répondre aux futures
évolutions. Nous nous pencherons également sur les moyens utilisés et mis à disposition dans
cette démarche. Démarche devant être propre à chaque organisation, et qui nous amènera à
valider également que chacune apporte une solution « sur-mesure » et reliée à sa stratégie
globale, à ses valeurs et à sa culture.
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Partie 1 : La rémunération a-t-elle un véritable lien
avec la motivation en entreprise privée ? (Etat de la
connaissance)
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2. Les processus et les types de rémunération
a. Le processus de rémunération
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- des augmentations/primes récurrentes ou ponctuelles ?
- à quel moment ?
Des augmentations et/ou primes générales :
- quelle fréquence ?
- une augmentation/prime générale récurrente ou ponctuelle ?
- quels critères utiliser ? (L’inflation, les résultats collectifs, etc.)
Une diversification des éléments de la rémunération (prévoyance, mutuelle,
avantages en nature, approche rétribution globale : ex : la formation très
appréciée des expatriés)
3) Etudier le marché des salaires
L’objectif de cette étape est de définir un positionnement propre de l’association par rapport
aux structures de son secteur au niveau des salaires pratiqués afin de respecter le principe de
compétitivité externe Et cela en répondant à la question suivante: « Pour un poste donné, est-
ce que nous payons plus, moins ou pareil que les structures du même secteur ? et dans tous
les cas, comment justifie-t-on ce positionnement ? ».
4) Choisir une méthode de classification des emplois et réaliser la classification
Il est nécessaire de recourir à une méthode de classification des emplois si le nombre des
emplois à classifier est important. Il faut respecter le principe d’équité en justifiant les
différences de rémunération entre les salariés. Il s’agit d’associer une valeur monétaire à
chaque emploi/niveau de compétences. Après avoir effectué une classification des emplois,
On aboutit généralement à une structure comprenant :
• des catégories d’emplois
• chaque catégorie se décompose en niveaux
• chaque niveau regroupe un certain nombre de postes
5) Définir le budget rémunération
Deux options possibles :
Option 1 : Au niveau du siège : l’enveloppe de la masse salariale pour l’année
suivante est imposée, sans négociation, par la Direction générale.
Option 2 : Au niveau du siège : le RRH propose à la Direction générale un budget «
masse salariale » tenant compte de ses objectifs en terme de politique de
rémunération.
Dans les deux cas, il est indispensable de « border » son budget rémunération en prenant en
compte les éléments suivants :
- nombre d’embauches prévues et évaluation de l’enveloppe correspondante.
- en fonction des critères définis pour les Augmentations Générales (AG) : définition d’une
enveloppe AG.
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- en fonction des critères définis pour les Augmentations Individuelles (AI) : définition d’une
enveloppe AI.
- les imprévus (enveloppe de secours).
6) Préparer la communication sur la politique de rémunération
Communiquer sur sa politique de rémunération est un exercice difficile du fait qu’elle est un
sujet très sensible dans les organisations, ainsi la transparence sur ce sujet présente des
avantages et des inconvénients :
o Principaux avantages
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Des avantages non salariaux qui se décomposent en avantages sociaux et
avantages en nature.
Avantages salariaux :
- Primes diverses : par exemple ancienneté
- Prime d’éloignement
- Primes liées aux fêtes religieuses
- Primes liées aux décès/naissances
- Prime de résultat
Avantages non salariaux
Avantages sociaux :
- Prévoyance
- Mutuelle
- Frais de scolarité des enfants
- Complémentaire santé
- Complémentaire retraite
- Avances, prêts
-Bourses d’études pour les enfants
Avantages en nature :
- logement, personnel de maison
- Transport
- Cartes téléphoniques
- Thé, sucre, charbon, carburant, etc.
3) Augmentations individuelles (AI), augmentations générales (AG) : définition de
procédures
Augmentations individuelles
Les prérequis des augmentations individuelles consistent en :
1. Un management de proximité formé à l’évaluation (supérieur hiérarchique).
2. La définition de critères objectifs sur la base desquels les AI seront accordées (Par
exemple : augmentation des responsabilités, de l’autonomie, bonnes performances en
management d’équipe… etc.).
Ce sont donc ces critères qui vont expliciter aux salariés comment progresser au sein de la
fourchette de rémunération liée à leur poste
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3. L’existence effective d’un entretien d’appréciation
Augmentations générales Il faut définir des critères clairs qui mèneront à des
augmentations générales :
- inflation
- bonne santé financière… etc.
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• niveau d’autonomie;
Pour certaines compétences très rares ou cotées sur le marché des salaires, l’organisation peut
être amenée à rémunérer certaines personnes à des niveaux de salaire « hors grille ». Ces
pratiques constituent des dérogations à la règle qui doivent rester marginales.
3) Gestion des demandes d’information, des contestations
La mise en œuvre de la politique de rémunération génère des demandes d’informations mais
également des contestations, voir des demandes de recours. Il est important que les
responsables opérationnels soit mobilisés et formés pour répondre à ces différentes demandes
afin de désengorger préventivement le service RH qui ne doit être saisi que pour les cas
graves/litigieux ou pour lesquels les acteurs ne trouvent pas de solutions.
4) Attribution d’augmentations individuelles et générales
Dans l’idéal, il est conseillé de limiter à une fois par an le rythme des décisions
d’augmentations. Cependant, les décisions d’application des augmentations individuelles
peuvent s’étaler dans le temps Classiquement, le supérieur hiérarchique propose une
augmentation individuelle pour un salarié donné, le RRH consolide les demandes et la
Direction générale tranche.
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• La rémunération extrinsèque:
Directe :
Rémunération fixe : selon l’emploi ou les compétences Exemple : salaire de base
mensuel ou annuel
Rémunération variable : selon la contribution individuelle ou collective Exemple :
prime de rendement, bonus…
La rémunération individuelle peut être définie comme des augmentations de
salaires individuels basés sur la performance de l’employé évalué
individuellement au cours d’une période de temps donné. C’est, sous la forme
des hausses individualisées de salaire ou de prime individuelle que l’on
récompense la performance, le mérite et les compétences des salariés. La
rémunération individuelle peut être en effet déterminée sur la base des
différents critères : la performance individuelle sur une période écoulée, le
potentiel individuel, les compétences acquises, le comportement du salarié et
leurs mérites.
Indirecte :
Avantages sociaux : afin d’offrir aux employés et leur famille une sécurité financière
et une meilleure qualité de vie. Exemple : assurance vie, régime de retraite,
régimes gouvernementaux…
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Le paiement des heures non travaillés : la rémunération pécuniaire s’applique
généralement à un certain nombre d’heures. Or, il arrive souvent que le nombre
d’heures pris en considération ne représente pas que des heures travaillées.
Exemple : vacances annuelles, heures de repas, période de conditionnement
physique…
Services aux employés : cafétéria à prix réduits, possibilité d’acheter les produits et
services de l’entreprise en bénéficiant d’un escompte, le remboursement des frais de
scolarité, les frais de congés ou de colloques, une automobile, repas…
• La rémunération intrinsèque:
La rémunération est très subjective. C’est l’employé qui apprécie selon ses valeurs et ses
objectifs personnels les différents avantages qu’il peut retirer de son travail, outre la
rémunération pécuniaire. Ainsi, le contenu de la tâche, la reconnaissance et le soutien de son
milieu, et les possibilités de croissance et d’épanouissement sont des facteurs très importants
de la motivation au travail. La possibilité de travailler dans un milieu harmonieux sous la
direction de gestionnaires compétents et équitables, un contexte de travail où les objectifs
sont clairement définis et où les outils nécessaires à la réalisation des objectifs sont adéquats
constituent d’autres éléments qui éliminent l’insatisfaction et les frustrations au travail.
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Exemples : prime d’ancienneté, prime de vacances, prime de Noël, treizième mois ou plus
dans certaines grandes entreprises.
• Certains frais engagés par les salariés pour l’exercice de leur activité professionnelle font
l’objet :
- d’un remboursement
Exemples : déplacements routiers, ferroviaires ou aériens ; hébergement, repas pour les
salariés itinérants.
- ou d’une prise en charge partielle
Exemples : « carte orange » de transport obligatoire dans les entreprises de la région
parisienne, « tickets restaurant ».
• l’équité :
les salariés ont besoin d’être traités avec justice. L’entreprise à besoin d’équité salariale
pour que son collectif soit performant.
Le système de rémunération au-delà du reflet du système de valeur de l’entreprise, met
donc en jeu la place et la valeur de l’être humain dans une entreprise.
• La competitivite :
pour survivre, l’entreprise à besoin d’être compétitive. Elle doit donc trouver un juste
milieu entre sa volonté de réduire ses coûts humains et celle d’être compétitive, sachant
que sa première valeur ajouté réside dans les hommes qui la composent.
Son système de rémunération doit donc permettre d’attirer et de retenir les
collaborateurs de valeur en offrant des rémunérations attractives par rapport au
marché.
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Une politique de rémunération doit être motivante; c’est-à-dire qu’elle doit
répondre aux besoins des salariés.
Une fois que les besoins fondamentaux sont satisfaits, la rémunération doit
permettre de satisfaire les individus en répondant à leur besoin de
reconnaissance et d’estime de soi.
• Le cadre juridique :
• La rationalité budgétaire :
C’est à dire le niveau de la masse salariale. Il est significatif de la contrainte des équilibres
financiers de l’unité. Le versement des salaires constitue dans la plupart des cas le poste le
plus important des engagements financiers des entreprises. Des réflexions prospectives sur
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l’évolution de la masse salariale peuvent contribuer à clarifier les choix en termes de
dépenses totales consacrées aux ressources humaines.
• La compétitivité externe :
Compte tenu d’un état de marché de travail pour chaque type de qualification, toute unité
proposant des rémunérations qui, à qualification égale, s’avèreraient durablement et
significativement inférieurs à ce qui est proposé sur le marché du travail, s’expose à deux
disfonctionnements graves : son recrutement devient malaisé, elle a des difficultés à
maintenir ses salariés dans leur poste.
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II. CHAPITRE 2 : la motivation du personnel
1. Généralités sur la motivation :
Définir la motivation n’est pas une chose évidente, il est facile de dire que la motivation est
un domaine où théorie et pratique doivent s'épauler mutuellement. Donc, faudrait-il, pour
rendre réellement service sur le terrain, que les schémas théoriques soient convaincants et
démontrés.
Dans ce chapitre, nous essaieront de définir les concepts et les notions de motivation.
Ensuite, nous développerons les différentes théories de la motivation, Son rôle, puis les outils
de motivation et enfin le développement de cette dernière.
a. Historique de la motivation:
La motivation est évoluée pendant trois générations:
Il constitue que le bon Souligne que la motivation Annonce que Le défi qui
travailleur est celui qui fait des individus dépend de leur attend le manager est de
exactement ce qu’on lui dit position sur l’échelle des remettre l’individu en
de faire.et il repose sur cinq besoins. contact avec sa motivation
principes: intrinsèque : son aptitude à
se motiver elle-même pour
L'encadrement est la pour Douglas McGregor qui son travail quel qu’il soit»
penser le travail et les avance que les individus grâce aux capacités qui lui
ouvriers exécuter les aiment prendre des sont propres Le manager ne
ordres L'encadrement initiatives, innover, devra pas pour autant
découpe et analyse le créer et que l’entreprise négliger les compléments
travail pour déterminer doit susciter leur désir qu’apporte la motivation
le meilleur rapport entre de participer. extrinsèque.
le geste de l'ouvrier et le Fredrick Herzberg qui
résultat produit affirme que l’homme
L'encadrement choisit la possède en lui une
personne le plus capable motivation intrinsèque,
d'effectuer le travail vissée au corps, qui lui
identifié comme permet de faire des
nécessaire- projets, d’alimenter son
L'encadrement forme les idéal et de croire à son
personnes pour qu'elle futur.
produise exactement ce
que l'on leurs demande-
L'encadrement contrôle et
vérifie que les procédures
sont bien suivies et quelles
produisent le résultat attendu.
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d. Définition de la motivation:
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e. Source de motivation:
Résumons le point où nous sommes arrivés. L’effort impliqué par le travail peut venir
soit de source de motivation «externe», résultant d'un échange entre ce que l'individu réalise
et les récompenses que lui attribue l'organisation, soit de motivations «interne» directement
liées à la nature même du travail, ce qui signifie que le travail est alors réalisé pour lui-même
et pas en échange d'autres satisfactions. Ces deux sources de motivation résultent de
processus psychologiques nettement différents que Déci analyse en mettant en cause le «lieu
de contrôle».Qu'est-ce que signifie? Quand le comportement est déterminé par une
motivation «interne", l’individu perçoit un lieu de contrôle interne, c’est à-dire qu'il voit le
travail qu'il accomplit comme étant surtout sous son contrôle. Lorsqu’il reçoit des
récompenses «externes «pour le résultat de son travail, il perçoit un lieu de contrôle externe,
c’est à dire qu'il voit son travail comme étant surtout contrôlé par des personnes ou de
circonstances hors de son contrôle, celles qui attribuent des récompenses en fonction des
résultats obtenus. Les deux processus, donc les deux sources de motivation ne sont pas
incompatibles et peuvent très bien coexister. De ce fait, on doit, avec décis demandé si les
deux types de motivation sont susceptibles de s'ajouter ou si elles risquent de se réduire
mutuellement. Déci lui-même, ainsi que Lepper apportent des preuves expérimentales de ce
qu’ils nomment un effet de "sur-justification". Lorsqu'on offre, en plus, des récompenses
externes à des personnes qui étaient déjà motivées parce qu'elles jugeaient leur travail
intéressant et utile et qu'elles y voyaient une occasion de réaliser leurs capacités, elles y
voyaient une occasion de réaliser leurs capacités. Elles y passent alors moins de temps, le fort
moins bien et le jugent ensuite moins intéressant. Le changement de processus impliqué par
le passage d'une motivation interne à une motivation externe aurait donc des effets négatifs.
Concrètement, cette analyse conduit Déci à mettre en garde sur le fait qu'un système de
salaire à l'intéressement ne peut pas toujours être efficacement concilié avec un climat de
management participatif.
Cet effet détriment à des récompenses externes si elles s'ajoutent à un processus réussi de
motivation interne à été affirmé de manière répétée, avec des exceptions notables. En
particulier, Fisher a montré que les récompenses financières, primes et bonus, n’affectent pas
le rôle des motivations internes lorsqu'elles sont cohérentes avec les normes de l'organisation
et appliquées à l'ensemble du personnel de manière réguliére.De ce fait, la distinction entre
motivation «interne et externe »n’est pas aussi nette dans la réalité que dans les définitions
théoriques. Par exemple, une marque d'estime venant d'un supérieur ou une promotion avec
une augmentation de salaires ont deux types très différents de récompenses «externes».
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f. Les théories de motivation:
Les études sur la motivation sont nombreuses: elles nous laissent à penser que la motivation
au travail est un processus complexe qui ne se réduit pas à quelques recettes simples.
Les chercheurs en psychologie proposent de nombreuses théories pour expliquer la
motivation.il est toujours difficile d’identifier celles qui sont valides de celles qui révèlent de
la simple croyance de leurs auteurs. Nous nous arrêterons sur deux théories traditionnelles et
très connues :
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naturellement que le facteur humain, paramètre capricieux et indépendant, ne vienne pas
troubler ce bel agencement.
A.Maslow propose une conception systématique des besoins de l'homme au travail. Selon ce
modèle, les besoins au travail s’accomplissent de façon hiérarchique selon un ordre de
priorité.il voit la hiérarchisation des diffèrent niveaux selon la pyramide suivant:
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Avoir l’influence, des responsabilités, de l’autorité, du pouvoir……
Etre estimé par les autres
Echelon5: les besoins d’accomplissement:
Epanouissement personnel, accomplissement.
Initiative, créativité
Pleine utilisation et développement de ses capacités
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3. Les stratégies motivationnels:
a. Rôle de la motivation:
Le rôle de la motivation dans les entreprises, en éducation, dans des projets, etc. un but a
toujours été défini : amener une personne d’un point A à un point B supérieur. Des moyens
humains, pédagogiques, matériels, etc. ont toujours été mis en œuvre pour motiver plus et
mieux.
Les stratégies motivationnelles se sont adaptés aux nouvelles réalités et ont cherché les
meilleurs moyens de rendre leur action efficace. En raison des multiples choses qui sollicitent
la personne dans son entreprise et qui peuvent entraver l’action professionnelle, faire
travailler de nos jours mieux et plus sans contraintes, sans obligation, n’est plus évident. Il
faut savoir susciter l’intérêt du personne, créer sa motivation. La motivation est un facteur
déterminant. Ils facilitent l’acquisition des connaissances et des compétences, ils contribuent
à la réalisation des performances, à l’obtention de résultats probants, des comportements
motivés qui peuvent se traduire par de l'implication au travail et donc de la performance, à
l’atteinte des finalités implicites et explicites assignées à l'entreprise, à la réussite.
L’observation de la diversité des salariés dans la réalisation des activités professionnels,
montre des salariés qui réussissent parce qu'ils ont des compétences et des savoirs alors ils
sont doués, d’autres qui réussissent parce qu’ils ont une claire conscience de l’intérêt de leur
travail et sont motivés. Mais la seule part de salarié dans l’émergence de cet intérêt et de cette
motivation est insuffisante. La part de l'entreprise est prépondérante. L’entreprise aussi de sa
part doit motiver leur salarié, leur fournir un climat social qui vas leur permettre de mesurer
la bonne santé sociale et humaine de l'entreprise. Aussi il faut leur fournir des stratégies
motivationnels autre que le climat social comme la formation, la communication interne, la
rémunération, l’autonomie, le contrôle, stimulation, etc. Afin de naitre l'effort des salariés
pour atteindre leurs objectifs fixés. Cette motivation favorisent un engagement plus fort dans
l'entreprise, facilitent l’atteinte des objectifs et les finalités, et l’obtention des résultats
attendus des activités.
g. Effet de mesure de la motivation:
Les Effets
Pour l’entreprise Pour le personnel
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h. les outils de la motivation:
• La formation:
Ces enjeux reflètent le rôle accordé à la fonction RH. Cantonnée auparavant à l’administratif,
elle est devenue stratégique pour les entreprises souhaitant motiver et fidéliser des
collaborateurs ; autant dire pour toutes les entreprises. La formation professionnelle est un
des leviers majeurs pour répondre à l’ensemble de ces problématiques.
Elle permet non seulement de consolider l’employabilité et l’adaptabilité des salariés mais
également de renforcer le sentiment d’appartenance et la satisfaction donc la motivation des
collaborateurs. De plus, les progrès technologiques marqués par l’automatisation, la
digitalisation et l’émergence de nouveaux modes d’apprentissage constituent une véritable
opportunité pour chaque entreprise souhaitant faire de la formation un investissement
stratégique et un facteur clé de compétitivité. Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue les
desiderata des collaborateurs. En effet, une “bonne” politique de formation se doit d’associer
les aspirations des collaborateurs aux enjeux de l’entreprise. Elle doit en effet intégrer une
dimension sociale afin d’assurer la cohésion et de rassembler les salariés autour d’un projet
commun et accompagner individuellement ces derniers dans la gestion de leur carrière.
• La rémunération:
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Une politique de rémunération bien réfléchie permet à l’entreprise de mettre en avant
certaines valeurs ou une stratégie et ainsi de fédérer et d’orienter les actions des salariés.
• La complexité:
La complexité de Hackman a ouvert la route à une approche fructueuse qui conduit à analyser
les attributs des tâches et leur effet. Mais le tableau général qui en résulte est à la fois moins
rigide et plus complexe que le modéle de Hackman ne le suppose.
Moins rigide parce que plusieurs dimensions, souvent regroupées de manière différente dans
les recherches publiées, sont interchangeables pour créer la signification du travail. En
d'autres termes, rendre son travail"signifant"pour l'individu qui l'exécute constitue bien un
ressort puisant sur la motivation, mais il y a beaucoup de moyens de le faire, moyens dont
l'efficacité dépend autant des individus que du contenu et de l'environnement du travail. Plus
complexe parce que d'autres facteurs que ceux qui font partie du schéma de Hackman
peuvent contribuer à rendre la tâche significative, en particulier, le regard des autres sur son
propre travail et, plus précisément le fait de faire un travail ou de rendre un service apprécié.
Notons que la multiplication actuelle des emplois de service va donner plus d'importance à
cet aspect.
Plus complexe, plus variées, plus valorisées, etc. Ce qui signifie que ce n'est pas la
complexité dans l'absolu, mais le fait de l'accroitre qui rend la tâche plus motivante, et que les
attributs des tâches qui les rendent motivantes airent à mesure que changent les rôles
professionnels, et
que s'accroit le nombre de postes exigeant une qualification élevée. En d'autres termes, la
motivation engendrée par la tâche est soumise à l'érosion du temps et de l'habitude. Ce qui
rend utopique l'idée d'un tableau de correspondance précis entre le niveau de complexité et la
motivation.
• Contrôle et Autonomie:
Les essais de mesure des paramètres pris en compte dans la liste de Hackman ont posé le
problème du nombre et de l'indépendance des variables qui constituent des attributs de la
tâche. Notamment, Dunham n'a pas confirmé la distinction proposée par Hackman entre
variété et autonomie, en ce sens que l'une et l'autre de cette caractéristique vont de pair.
D’autres auteurs encore ont suggéré des variables supplémentaires, comme la dimension
sociale et la complexité perceptive et motrice. Et d'autres termes encore ont été utilisés pour
désigner la complexité, source d'enrichissement. Notamment, c’est le cas de
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"l'empowerement», terme difficile à traduire en française qui fait référence au fait de donner
plus de «pouvoir »aux niveaux modestes de la hiérarchie, en déléguant, et surtout en créant
un partenariat entre les différents niveaux. Ce qui signifie que les cadres doivent être à même
de comprendre ce qu'attendent leurs subordonnés et ceux-ci de comprendre les perspectives
de leurs supérieurs.
Le caractère réciproque de l'empowerement rappelle que le contrôle et l'autonomie attribués à
une personne dans l'organisation ne sont pas sans effet sur les rôles joués par son supérieur,
ses collègues, voire ses subordonnés. Ce partenariat implique donc non seulement
l'élaboration et la circulation d'informations sur les résultats du travail (conformément au
modèle de Hackman) mais également et surtout des informations sur le rôle exact joué par
chacun des partenaires. Notamment, c’est le cas de "l'empotement», terme difficile à traduire
en français qui fait référence au fait de donner plus de» pouvoir »aux niveaux modestes de la
hiérarchie, en déléguant, et surtout en créant un partenariat entre les différents niveaux. Ce
qui signifie que les cadres doivent être à même de comprendre ce qu'attendent leurs
subordonnés et ceux-ci de comprendre les perspectives de leurs supérieurs.
Le caractère réciproque de l'empowerement rappelle que le contrôle et l'autonomie attribués à
une personne dans l'organisation ne sont pas sans effet sur les rôles joués par son supérieur,
ses collègues, voire ses subordonnés. Ce partenariat implique donc non seulement
l'élaboration et la circulation d'informations sur les résultats du travail(conformément au
modèle de Hackman)mais également et surtout des informations sur le rôle exact joué par
chacun des partenaires, informations qui peuvent prendre la forme de diagrammes ou les
différentes étapes et les différents aspects des objectifs sont décrits (production, qualité,
attentes des consommateurs, etc.),de manière à ce que chacun sache clairement la place et
l'importance du rôle qui est le sien. Autrement dit, l’autonomie est inséparable de la
perception que chacun de l'importance de son rôle. L’ensemble de ces caractéristiques amène
qu'on a nommé «l’organisation à livre ouvert".
Ces remarques montrent la nécessité de prendre conscience de la variété des liens de cause à
effet entre complexité, implication et motivation.
Au moins de deux points de vue. D’une part, la relation entre complexité et motivation est
curvilinéaire.les défenseurs de l'empotement ont parlé du «mur de l'empowerement», seuil
au-delà duquel le trop plein d'autocontrôle e de responsabilité devient démotivant, surtout
s'ile
donne pas lieu à récompense adaptée. Entre trop peu de responsabilité et un trop plein de
responsabilité, il faut trouver un juste milieu.
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qu'il se crée forcément un décalage entre les résultats actuels et le nouvel objectif. C’est ce
décalage entre le présent et le but futur qui a un caractère dynamisant. Et ce processus est
continu. Si l'objectif est atteint, une nouvelle étape relance la motivation sous la forme d'un
nouvel objectif, plus ambitieux. De ce point de vue, les buts sont bien des médiateurs de
l'effet de feed-back parce qu'ils donnent la possibilité de situer la performance effectuée par
rapport au but poursuivi, donc d'estimer ses chances d'atteindre ce but. Et réciproquement, le
feed-back est un modérateur de l'effet de but en ce sens que les buts n'orientent l'action à long
terme que si chacun reçoit des informations sur ses progrès vais le but. Ce qui a des
conséquences pratiques précises: les effets du but accepté et associé à des retours
d'information réguliers sont fonction du degré de décalage entre la performance et le but,
décalage qui détermine, si l'individu se juge capable de le combler, l’effort, puis l'adoption de
nouveaux objectifs individuels.
L'application pratique de ces notions a surtout été faite dans des unités de production où
l'objectif est assigné par la hiérarchie et concerne des tâches relativement simples et souvent
répétitives. Mais le rôle joué par l'existence de retours d'informations fiables et donnés
régulièrement va plus loin. En effet, ils mettent en cause l'identité individuelle et toutes ses
composantes, aussi bien les hiérarchies de valeurs que les rôles joués par chacun et les
normes des groupes sociaux auxquels il appartient. Cela implique la liberté d'autogérer son
activité dans le cadre des objectifs organisationnels. L’expérience de situations ou cette
liberté est bien respectée montre que non seulement elle développe la motivation mais
également qu'elle crée des relations interpersonnelles plus flexibles qui permettent de
concilier le libre exercice de l'innovation avec le respect des normes organisationnelles et le
besoin de s'impliquer vers des buts de niveau élevé .c'est donc une manière de faciliter
l'intégration des buts individuels aux buts organisationnels dans la mesure où chaque individu
constate les efforts de l'organisation pour l'aider à atteindre ses objectifs et pour le laisser
libre des moyens nécessaires pour les atteindre. Le partage d'informations représente alors
tout à la fois une preuve de confiance et un moyen de donner de la visibilité, donc de
reconnaitre les efforts individuels.
• L’actionnariat salarié:
L'actionnariat est l'une des formules de participation financière utilisées pour stimuler les
efforts des salariés. Il constitue un bon outil pour l’entreprise qui désire accroître la
motivation de ses salariés. Il leur permet de constituer un portefeuille de valeurs mobilières et
d'acquérir, souvent dans des conditions avantageuses, des actions de la société qui les
emploie.
L’actionnariat salarié peut prendre deux formes : l'actionnariat collectif, où l'entreprise ouvre
son capital à tous ses salariés en l’incitant à devenir actionnaires à travers leur PEE (Plan
d'épargne entreprise), et l'actionnariat sélectif où l'entreprise n'ouvre son capital qu'à tout ou
partie du management.
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L’actionnariat salarié engendre des avantages et des inconvénients tant pour le salarié que
pour l’entreprise.
L’avantage principal pour le salarié réside dans la possibilité de devenir actionnaire de
l’entreprise à moindre coût. L’actionnariat salarié permet, entre autre, de bénéficier de plus
d’informations sur l’entreprise en sa qualité d’actionnaire. Le salarié peut, dès lors, participer
à la prise de décisions quant aux orientations de l’entreprise, ce qui confère d'avantage de
motivation et un sentiment accru d’appartenance à l’entreprise.
Augmenter l'initiative de chacun de son travail : en lui confiant en amont une part de
prévision et de planification et en lui permettant de déterminer lui-même le rythme de
déroulement de son travail. Dans une usine de pièce en zinc, un chef d'atelier détermine avec
les ouvriers un objectif hebdomadaire de pièces à effectuer et pose une contrainte, celle de
faire tourner les machines en continu. Ce contrat négocié augmente l'autonomie des ouvriers
qui s'organisent pour répartir les pauses et les déplacements. Les deux parties sont gagnantes
et cela supprime les contrôles tatillons du chef d'atelier.
Faire réaliser un ensemble plutôt qu'une partie : C’est donner à l'individu une unité
naturelle et complète de travail. Les applications dans le domaine administratif permettent de
confier à un agent l'ensemble du dossier d'un client et de personnaliser ainsi le rapport. Autre
exemple, dans le domaine du conseil, un consultant sera davantage impliqué s'il intervient dés
le démarrage du contact avec le client pour définir le projet d'intervention. Cela enrichit une
action limitée à une phase de mise en œuvre.
Accorder plus de pouvoirs aux salariés :ainsi que plus de libertés dans la manière
d'accomplir leur travail. Plutôt que de faire déterminer strictement par des spécialistes de
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l'organisation la méthode idéale, il s'agit de laisser la personne déterminer sa propre
progression. Une autre application consiste à accorder aux encadrant de proximité un rôle
important dans la détermination des augmentations des ouvriers.
Faire des rapports périodiques au salarié lui-même : faire le point avec le
collaborateur, lui donner de l'information, c’est lui dire qu'il existe et que son travail a une
importance.
Introduire des taches nouvelles et des taches plus difficiles : .Par exemple, dans le
secteur bancaire, plutôt que de laisser un agent en permanence au guichet, on peut également
lui confier l'ouverture des dossiers de crédit.
Proposer des taches qui permettent aux salariés de devenir des experts : Cette
responsabilisation peut intervenir à tous les niveaux. Par exemple, un technicien de
production devient le responsable de la rédaction d'une gazette d'information dans une société
nationale de l'aéronautique. Ailleurs, un cadre devient expert des «nouvelles technologies
éducatives »dans un groupe d'assurance. Il affirmera sa compétence à l'occasion de réunions,
d’articles, de documents et de conseils aux cadres ou formateurs concernés.
• Motivation matérielle
Travailler pour subvenir à ses besoins (ou envies) matériels est une source de motivation.
Chacun travaille pour gagner un salaire qui lui permet de vivre, un chiffre d'affaire pour les
entrepreneurs et indépendants. Cette motivation a longtemps été la motivation la plus
naturelle et spontanée du travail. Elle est remise en cause aujourd'hui, principalement dans les
pays développés, par des travailleurs qui la considèrent comme acquise et qui sont à
la recherche de sens, de façon complémentaire ou alternative. Pour d'autres c'est la motivation
principale au travail : gagner de l'argent ou des avantages matériels.
Si cette motivation est ancrée chez une personne, il faut pouvoir subvenir à ces besoins ou
envies matériels en la motivant grâce à des augmentations, des primes, et une liste toujours
plus longue d'avantages. Il peut être dangereux de proposer des postes de management à ces
personnes qui pourraient agir en fonction de leurs intérêts matériels et non pour le bien de
leur équipe ou de l'organisation.
• Motivation professionnelle
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Les personnes dont la motivation première est professionnelle sont intéressées par les défis
nouveaux, les challenges techniques et le fait que leur mission ou les projets sur lesquels elles
travaillent leur permettent d'apprendre. Elles doivent donc changer de mission et de projet
régulièrement afin que leur motivation soit renouvelée.
• Motivation du personnel :
Un autre type de motivation est de travailler pour s'épanouir et grandir en tant que personne.
Le travail par ce qu'il m'apporte, me permet d'être une meilleure personne (de façon concrète
ou perçu). Je progresse dans mes habitudes, mon hygiène de vie, dans mon rapport à moi-
même et aux autres. Je développe des savoirs-être et des "soft skills".
Ces personnes ont souvent besoin d'être considérées et "en relation" dans leur travail. Elles
ont besoin de sentir que la principale valeur ajoutée de leur travail, c'est elles-mêmes. Elles
aiment mettre en relation et communiquer avec les autres et se sentir reconnus et utiles, non
par pour ce qu'elles font (motivation professionnelle) mais pour qui elles sont. Elles sont
naturellement motivées par des taches, des métiers ou des postes où la relation et la mise en
avant est importante.
• Motivation altruiste :
Les trois premières motivations étaient plutôt personnelles. De façon naturelle ou avec le
temps, certaines personnes ont des motivations altruistes. Par définition, ce qui les motive est
de répondre aux motivations des autres et de les faire grandir. Elles mettent donc leurs
propres compétences et savoirs-être au service des autres. C'est un type de motivation que
l'on retrouve dans les postes de coordination, de gestion de projets, de management, de
ressources humaines et de certaines fonctions supports dans les entreprises. Je suis motivé(e)
par ce que j'apporte aux autres, par la création de conditions favorables, l'échange, la
collaboration ou la mise en relation.
Les managers doivent posséder ce type de motivation dans la mesure où leur mission est de
mettre les compétences d'une équipe au service d'un projet d'entreprise. Ils doivent être en
mesure de comprendre les motivations des personnes avec lesquelles ils travaillent afin de les
mettre au service du projet de l'entreprise.
Certaines personnes ont une motivation de contribuer à un projet qui peut les dépasser.
Un projet qui revêt un sens important pour eux et qui est au service d'une cause définie ou
possède une dimension quasiment spirituelle. J'agis et suis motivé(e) par la résolution
d'un problème sociétal, par la résolution d'un challenge humain ou parce que je suis à la
recherche d'une adéquation avec des règles éthiques, vertueuses, religieuses. Ma
motivation est de servir ou de respecter ce but ultime qui me motive. Les entreprises à
mission et les entreprises sociales et solidaires peuvent être des structures idoines pour les
personnes ayant ce type de motivation.
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bien commun. Il y a une forme de transcendance dans ce type de motivation. Elle peut
permettre d'aller plus vite et procure une forme d'endurance dans l'action.
• La rémunération :
• Les conditions de travail :
Jouir par exemple d’une certaine autonomie dans le quotidien est source de motivation pour
le collaborateur. De même que pouvoir travailler dans de beaux locaux ou encore avoir des
horaires flexibles.
• Le management et la communication :
Ces deux éléments sont très importants dans le processus de motivation. En effet, un manager
qui communique permet aux collaborateurs d’avoir une vision claire. Motiver par le dialogue
social est indéniable ! En effet, la limitation des conflits et la facilitation du dialogue
contribuent au bien-être du collaborateur. Ce dernier sera beaucoup plus investi et motivé.
• Le développement des compétences professionnelles :
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III. CHAPITRE 3 : l’impact de la rémunération sur la
motivation
1. la motivation par rémunération
La rémunération est la contrepartie du travail fourni par l’employé suivant les
modalités prévues par le contrat de travail auxquelles on peut ajouter différents
éléments fixes ou variables. C’est en jouant sur ces éléments qu’on peut agir sur la
motivation du salarié. Encore faut-il le faire de façon judicieuse.
Si l’on reprend les besoins définis par Maslow :
sx
La rémunération pour satisfaire les besoins physiologiques
La rémunération pour satisfaire les besoins de sécurité
La rémunération pour satisfaire les besoins d’appartenance
La rémunération pour satisfaire les besoins de reconnaissance
La rémunération pour satisfaire les besoins d’accomplissement
Les salaires :
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comme libres de vendre ou non leur travail est aussi critiquable: c’est oublier
l’obligation des individus de travailler pour vivre
b. Théorie keynésienne
Le keynésianisme est une école de pensée économique fondée par
l'économiste britannique John Maynard Keynes. Pour les keynésiens,
les marchés laissés à eux-mêmes ne conduisent pas forcément à l'optimum
économique. En outre, l'État a un rôle à jouer dans le domaine économique,
notamment dans un cadre de politique de relance. L'importance de ce rôle varie
selon les courants keynésiens et avec les traditions étatiques des différents pays.
Le keynésianisme originel a enfanté de différents courants économiques, dont
la synthèse néo-classique et le néokeynésianisme, puis à partir des années 1980,
la nouvelle économie keynésienne. L'influence du post-keynésianisme, école
hétérodoxe minoritaire, est plus limitée mais non négligeable dans certains pays.
Cette école se place en opposition radicale aux principaux courants actuels et veut
conserver les aspects les plus contestataires et hétérodoxes du keynésianisme.
Les trois principes sur le fonctionnement de l'économie sont :
1. le niveau usuel de l'emploi n'est pas idéal car il est sujet à la fois aux
caprices de la demande et à des ajustements des prix trop lents ;
2. la nécessité, pour certains keynésiens, de politiques de stabilisation ;
3. de façon encore moins unanime qu'au point précédent, soutenir l'emploi
plutôt que lutter contre l'inflation.
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Liebenstein montre qu'augmenter les salaires permet aux travailleurs de mieux se
nourrir et donc d'être plus efficaces, d'où une hausse de la productivité. Dans le
cas des pays développés l'analyse est plus complexe.
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k. Le contenu du poste
La définition du poste doit comprendre :
l. la culture d’enterprise
La culture d'entreprise, facteur d'implication des salariés est un ensemble de valeurs, de
principes partagés par tous les membres d'une entreprise et qui se traduit par une
homogénéisation des comportements, des façons d'agir et de penser. Elle résulte de
l'histoire, de la personnalité des fondateurs et des facteurs environnementaux de l'entreprise.
On distingue six composantes de la culture : les valeurs, les symboles, le langage, les
mythes, les rites et les tabous.
Les valeurs sont les idées et croyances partagées par les acteurs de l'entreprise. Elles
peuvent être concrètement exprimées dans une charte, dans les discours des dirigeants,
les supports de communication écrits ou visuels
Les symboles sont les signes chargés de sens liés aux valeurs fondamentales
(signalétique, tenue vestimentaire …)
Le langage : la mise en place d'un langage commun facilite la circulation de
l'information
Les mythes et les légendes sont les histoires que l'on raconte à propos de l'entreprise
et de ses dirigeants
Les rites sont des actes répétitifs qui renforcent le sentiment d'appartenance à
l'entreprise
Les tabous sont les sujets dont il faut éviter de parler
Cyert et March considèrent que l'entreprise est une coalition d'acteurs dont les intérêts
peuvent être divergents. La culture, en renforçant l'implication des acteurs, peut contribuer à
réduire ces divergences.
Cependant, la culture d’entreprise est un facteur très complexe à manipuler. Une culture
d'entreprise trop forte peut être perçue par les salariés comme une manipulation. Dans
certains cas, une culture forte pourra s’avérer être un frein puissant à des changements
stratégiques importants.
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m. La reconnaissance de l’effort fourni par les salariés et ses compétences
La reconnaissance existentielle
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Applaudissements lors d’une réunion pour relever l’effort investi dans un projet
d’équipe
Écrire une lettre personnalisée pour souligner le courage et la ténacité́ d’un employé́
dans des conditions adverses
La reconnaissance des résultats porte sur les fruits du travail de l’employé ou de l’équipe. Il
s’agit en fait d’un jugement et d’un témoignage de gratitude basés sur l’efficacité, l’utilité et
la qualité du travail réalisé par un travailleur ou un groupe d’employés. Il importe de préciser
que cette forme de reconnaissance est conditionnelle aux résultats obtenus et qu’elle se
manifeste uniquement après que la tâche ait été accomplie. Pour l’employé́ , c’est sa
contribution à l’entreprise qui se trouve ainsi valorisée, d’où un plus grand sentiment
d’importance dans l’organisation.
Exemples de reconnaissance des résultats du travail :
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Partie 2 : l’impact de la rémunération sur la
motivation du personnel : cas du MARSA MAROC
Introduction
Notre recherche consiste à faire une étude de cas de l’impact de rémunération sur la
motivation du personnel au sein de MARSA MAROC
Pour chaque grade un salaire de référence est défini par une fourchette (une valeur minimale
et une valeur maximale).
Les valeurs minimales et maximales, elles comprennent l’IRG, la parte salariale des
cotisations sociales ainsi que les primes et indemnités fixes type panier, indemnité
complémentaire de revenue, transport.
Elles sont déterminées pour que MARSA MAROC soit compétitif est attractif vis-à-vis des
salariés du marché de l’emploi. Il est impératif que les titulaires soient payés dans les limites
de la fourchette de la classe de leur poste, ceci en tenant compte de leur niveau de
compétence (maitrise de poste).
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communication. Cette démarche ne peut qu’être propre à chaque entreprise, son histoire et sa
culture étant unique et influençant ses réponses.
Notre première hypothèse à valider, sera donc que l’organisation fait bien le lien entre la
rémunération et la motivation et connait la particularité de chacun à ce sujet.
Nous avons également constaté dans les différents concepts étudiés, que les moteurs de la
motivation sont en constante évolution chez chaque individu et donc les réponses à apporter
doivent également évoluer ou changer.
Notre deuxième hypothèse sera donc de valider que l’organisation réalise bien un diagnostic de
manière fréquente et récurrente pour prendre en compte les changements et s’adapter ainsi au
mieux. La remise en question devant être permanente.
Une fois ces deux étapes validées, nous devons vérifier notre troisième hypothèse, à savoir si les
organisations mettent alors en place des politiques de rémunération spécifiques en lien avec les
motivations perçues et avec la souplesse requise pour répondre aux futures évolutions. Nous nous
pencherons également sur les moyens utilisés et mis à disposition dans cette démarche. Démarche
devant être propre à chaque organisation, et qui nous amènera à valider également que chacune
apporte une solution « sur-mesure » et reliée à sa stratégie globale, à ses valeurs et à sa culture.
2. Le choix de la méthode
Nous avons choisi la méthode l’entretien semi-directif afin de pouvoir cibler les responsables en
DRH, qui non seulement sont responsables de la politique de rémunération et qui bien souvent sont
à l’origine des communications qui nous intéressent ou tout du moins de la démarche auprès des
opérationnels.
Nous avons été souples dans la manière d’aborder les sujets et nous nous sommes adaptés aux
remarques sans toutefois perdre le fil rouge de notre entretien.
Bien entendu le nombre limité des personnes interrogées ne permet pas de généraliser les résultats
obtenus ni de tirer de conclusions valables pour toutes les organisations. Mais cela permettra de
faire remonter des points communs et pousser à certaines réflexions qui pourront intéresser
certains DRH et managers.
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Forme juridique : Société Anonyme
Capital : 733 956 000 DHS
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de ces éléments devient forcément confus, opaque voire inexistant …même pour les « RH »
elles-mêmes :
« L’idée c’est déjà entre nous au sein de la RH de se mettre d’accord sur les objectifs de
chaque élément de rémunération puis de les partager et de les diffuser à l’ensemble des
collaborateurs.
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7. La mesure de ce lien
Notre deuxième hypothèse, est totalement invalidée : la société MARSA MAROC ne
mesure en effet pas réellement les motivations liées aux questions de rémunération. Elles
mesurent plutôt la satisfaction, mais à un rythme déconnecté du rythme même des annonces
la mesure de la motivation est en effet très difficile, comme le soulignait Fouad Leouatni le
DG de Marsa Maroc, car non observable directementla société approcher en mesurant la
satisfaction que procure, ou non, la rémunération financière principalement. Les éléments «
qualitatifs » de la motivation (touchants à la motivation intrinsèque principalement : intérêt
des missions, élargissement des compétences …) ne sont pas intégrés dans les interrogations
sur la rémunération au sens propre : la société Marsa Maroc ont en effet du mal à relier pour
leurs salariés ces composantes et ne savent pas forcement comment valoriser le non financier.
L’acquisition d’une nouvelle compétence par exemple n’est pas encore perçu
8. La rémunération est-elle finalement reliée dans la pratique à la
motivation?
Troisième point clé, la société Marsa Maroc mettent-elles en place des politiques de
rémunération spécifiques en lien avec les motivations / satisfactions perçues et avec la
souplesse requise pour répondre aux futures évolutions ?
La réponse c’est que la société Marsa Maroc chois de ne pas ou peu différencier leurs salariés
en termes de modalités de rémunération (convention dite « valorielle). Les cadres notamment
doivent trouver une reconnaissance dans leur mission en elle même et pas dans la
reconnaissance et l’individualisation de leur rémunération financière.
Mais il faut noter quand même des points communs :
Les RH en Marsa Maroc ont du mal à trouver réellement le lien entre les composantes
de la rémunération mises en place et les objectifs recherchés : beaucoup n’ont pas de
réponse finalement …elles ne cherchent donc pas à favoriser tel comportement plutôt
qu’un autre au travers de ces éléments. La théorie du renforcement (positif ou négatif)
semble donc loin de leurs préoccupations.
La société Marsa Maroc interviewée choisi de ne pas réagir aux résultats de leurs
enquêtes, pourtant quasi toujours alarmantes en termes de notation par les salariés. Ils
ne prennent pas de décision sur le fond de leur politique de rémunération (les
composantes, la fréquence de distribution, les règles.
Différentes raisons apparaissent qui peuvent en partie expliquer ces attitudes : la première est
la difficulté pour construire la politique de rémunération.
Pour faire évoluer une politique, il faut non seulement du temps mais aussi le soutien de la
Direction Générale, ce qui n’est pas toujours le cas.
Les DRH en MARSA MAROC ont souvent d’ailleurs parlé des valeurs de de la société,
mises en avant au sein de la politique de rémunération : mais finalement quel sens donner à
cela ? On rémunérerait donc les salariés selon leur capacité à « coller » aux valeurs de
l’entreprise ? La rémunération ne servirait finalement pas à récompenser et reconnaitre les
performances et/ou les compétences ?
Une autre « difficulté » est que Marsa Maroc semble également mettre de côté une partie du
triptyque de la politique de rémunération en se concentrant sur la partie « compétitivité
économique » pour l’entreprise, un peu sur l’attractivité (à minima sur la rémunération à
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l’entrée) mais en laissant majoritairement de côté la partie « équilibre entre contribution &
rétribution ». La « justice organisationnelle » et ses trois composantes (justice distributive,
procédurale et interactionnelle) est pourtant un des éléments clés des retours des salariés qui
disent au travers des enquêtes, leur insatisfaction tant sur la distribution qui apparait non
équitable pour eux, que sur les procédures là encore insatisfaisantes de leur point de vue
(l’évaluation est souvent remise en cause) et également sur les interactions qu’ils jugent
négativement (manque d’information, manque de reconnaissance …).
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Conclusion
Nous avons cherché à comprendre s’ils y avaient de véritables liens, et lesquels, entre la
gestion de la rémunération et la gestion de la motivation en MARSA MAROC aujourd’hui.
Nous l’avons constaté, la motivation n’est pas simple à appréhender ni à mesurer …ni même
finalement à définir. Nous sommes à la frontière entre les notions de satisfaction et
d’implication. On parle d’un « processus de motivation » difficilement mesurable. Chaque
individu étant par essence unique, ses motivations le seront également et évolueront avec lui.
De multiples facettes composent pour chacun cette notion et elle n’en est que plus «
indomptable » par MARSA MAROC. Les très nombreux concepts et recherches sur la
motivation, dont nous n’avons mis en avant qu’une infime partie, traduisent donc cette
variété. Il est intéressant par ailleurs de noter que ces théories ont évolué en parallèle de
l’évolution des approches de l’organisation du travail : de F. W. Taylor (1911) avec «
l’Organisation scientifique du travail » où le postulat de départ était que la seule motivation
était l’argent (répondre aux besoins basiques d’existence), puis l’introduction des besoins
sociaux de l’individu qu’il cherche également à satisfaire au travail (l’Ecole des « Relations
Humaines » avec les Théories de Maslow, Herzberg, …), jusqu’à la notion actuelle d’«
automotivation ».
Nous avons cherché alors à comprendre au sein de ces théories, qu’elle était la place de la
rémunération et comment elle était reliée au processus de la motivation. Nous avons donc
constaté que selon toutes les théories, la rémunération financière n’est qu’une partie de la
motivation des individus au travail et bien souvent la plus basique mais aussi finalement la
condition première à remplir par l’entreprise pour permettre l’enclenchement du processus
complexe de motivation. Les autres éléments de la rémunération globale, et notamment les
rétributions intrinsèques (intérêt des missions, QVT …) et symboliques, sont par contre
indispensables et indissociables d’une quelconque motivation possible. Ainsi, un juste
équilibre entre les éléments de motivation extrinsèque (rémunération financière notamment)
et de motivation intrinsèque doit être trouvé par l’entreprise.
MARSA MAROC semble bien consciente de ce défi : toutes nous ont parlé du lien
rémunération – motivation en insistant sur les difficultés de le mesurer vraiment. Elles nous
ont aussi toutes évoqué leurs efforts pour être attractives d’un point de vue financier mais
aussi d’un point de vue « chemin de carrière » donnant à chacun une richesse dans
l’acquisition de compétences et dans l’intérêt d’un travail diversifié et évolutif.
Page 44 sur 51
Bibliographique
https://www.cfcim.org/magazine/75248
http://joomla.easyrh.fr/index.php?
option=com_content&view=article&id=106:politiquederemuneration
https://popups.uliege.be/1780-4507/index.php?id=10201&lang=nl
https://fr.slideshare.net/NadaNaji/la-motivation-ppt
https://www.scribbr.fr/methodologie/etude-empirique/
https://www.monde-economique.ch/doit-on-aller-vers-une-remuneration-
individuelle/#:~:text=La%20r%C3%A9mun%C3%A9ration%20individualis%C3%A9e%20peut
%20%C3%AAtre,une%20p%C3%A9riode%20de%20temps%20donn%C3%A9.&text=Les
%20augmentations%20de%20salaire%20sont,des%20performances%20de%20l'employ
%C3%A9.
http://www.commentfaiton.com/fiche/voir/21506/comment-definir-le-salaire-au-
rendement
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Sommaire
Remerciement …………………………………………………………………………………….……1
Introduction :.........................................................................................................................................3
Partie 1 : La rémunération a-t-elle un véritable lien avec la motivation en entreprise privée ? (Etat de
la connaissance)....................................................................................................................................4
I. CHAPITRE 1: La rémunération du personnel..............................................................................4
1. Concept général de rémunération :.......................................................................................4
2. Les processus et les types de rémunération..........................................................................6
a. Le processus de rémunération...........................................................................................6
- Phase 1 : la phase de conception.......................................................................................6
- Phase 2: la phase d’organisation:.......................................................................................8
- Phase 3 : la phase de mise en œuvre :.............................................................................11
- Phase 4 : la phase de contrôle :.......................................................................................12
b. Les types de rémunération..............................................................................................12
- La rémunération extrinsèque:..........................................................................................12
- La rémunération intrinsèque:..........................................................................................13
3. les composantes dela remuneration :..................................................................................14
a. Les éléments constants……………………………………………………………………………………………………14
Page 46 sur 51
- La compétitivité externe :................................................................................................17
II. CHAPITRE 2 : la motivation du personnel................................................................................18
1. Généralités sur la motivation :.............................................................................................18
a. Historique de la motivation:............................................................................................18
b. Définition de la motivation:.............................................................................................19
c. Source de motivation:......................................................................................................20
d. Les théories de motivation:.............................................................................................22
- Les théories des besoins et les théories du processus :...................................................22
2. Les stratégies motivationnels:.............................................................................................24
a. Rôle de la motivation:......................................................................................................24
b. Effet de mesure de la motivation:....................................................................................25
c. les outils de la motivation:...............................................................................................25
- La formation:...................................................................................................................25
- La rémunération:.............................................................................................................26
- La complexité:..................................................................................................................27
- Contrôle et Autonomie:...................................................................................................28
- Communication et accès aux informations :....................................................................29
- L’actionnariat salarié:.......................................................................................................30
d. Les sept préconisations de Herzberg pour développer les motivations...........................31
3. Les types et les moyens de motivation :..............................................................................32
a. Les types de motivation :.................................................................................................32
- Motivation matérielle......................................................................................................32
- Motivation professionnelle..............................................................................................32
- Motivation du personnel :...............................................................................................33
- Motivation altruiste :.......................................................................................................33
- Motivation sociétale voir spirituelle :...............................................................................33
b. Les principaux moyens de motivation :............................................................................34
- La rémunération :............................................................................................................34
- Les conditions de travail :................................................................................................34
- Le management et la communication :............................................................................34
- Le développement des compétences professionnelles :.................................................34
III. CHAPITRE 3 : l’impact de la rémunération sur la motivation...................................................36
1. la motivation par rémunération...........................................................................................34
2. Les analyses du marché de travail.......................................................................................34
a. Théorie néo-classique......................................................................................................34
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b. Théorie keynésienne........................................................................................................35
c. Théorie du salaire d’efficience.........................................................................................35
3. Les motivations des salariés autre que salariales.................................................................36
a. Les théories sur la motivation des salariés.......................................................................36
b. Le contenu du poste........................................................................................................37
c. la culture d’enterprise.....................................................................................................37
d. La reconnaissance de l’effort fourni par les salariés et ses compétences........................38
Partie 2 : L’impact de larémunération sur la motivation du personnel :cas du MARSA MAROC
Introduction……………………………………………………………………………………………………………………………………...
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