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Ancrées dans le sol par leurs racines, les plantes mènent une vie fixée. Elles doivent pour leur
nutrition réaliser des échanges avec l’air et le sol. Il leur faut également s’impliquer dans la
reproduction sexuée, avec un plant généralement différent, parfois éloigné.
-La forme aplatie des feuilles = surface maximum de contact avec le milieu extérieur. Situé sous
l’épiderme supérieur, le parenchyme palissadique est celui qui reçoit le maximum de lumière. C’est
d’ailleurs le tissu foliaire le plus riche en chloroplastes.
Échanges gazeux réalisés entre l'intérieur et l'extérieur de la feuille avec les stomates.
Stomates peuvent se fermer ou s'ouvrir en diminuant le diamètre de l'ostiole.
– Les stomates permettent les passages de gaz entre le milieu et les espaces lacunaires qui sont les
véritables lieux des échanges gazeux.
Les vaisseaux du phloème transportent les substances provenant des feuilles (eau et matières
organiques) : sève élaborée. Le phloème est constitué de tubes, unités allongées faites de cellules
vivantes dont les parois assez épaisses sont cellulosiques. Le saccharose est la principale forme de
transport de matière organique dans la sève élaborée.
Les vaisseaux du xylème transportent les substances provenant des racines (eau et ions minéraux)
: sève brute. Le xylème est constitué de vaisseaux, unités allongées faites de cellules mortes dont les
parois sont renforcées par de la lignine.
Des systèmes conducteurs permettent les circulations de matières dans la plante, notamment
entre systèmes aérien et souterrain.
II) Vie fixée et reproduction
a)
-La fleur a surtout un rôle de reproduction. Son organisation en quatre cercles concentriques
(verticilles)
Les sépales, éléments les plus extérieurs. Les pétales, éléments colorés et odorants dans une fleur.
- les étamines qui produisent des grains de pollen : organe reproducteur mâle. Le pistil formé d’un
ovaire subdivisé en carpelle, contenant les ovules : organe reproducteur femelle.
Par ailleurs, l’autofécondation ne permet pas un brassage génétique. La plupart des angiospermes
(80 % environ) réalisent une pollinisation entomophile, pollinisation croisée ou allogamie : plantes
entomogames (pollinisées par les insectes,) et anémogames (pollinisées par le vent).
En attirant les insectes par les pétales (couleur et odeur) et la nourriture (nectar), les grains de pollen
se déposent sur l’animal. Par la suite, l’insecte ira polliniser d’autres plantes en déposant les grains
de pollen sur le stigmate du pistil, qui
germera et ira féconder l’ovule.
- Chez le mutant apatala2, il y’a remplacement des sépales par des carpelles.
- Chez le mutant pistillata, les sépales remplacent les pétales et les carpelles remplacent les étamines
- Chez le mutant agamous, les étamines sont remplacées par des pétales et le pistil est remplacé par
une seconde fleur
agamous.
d) Lutte contre
les agressions :
En relation avec leur vie fixée, les plantes à fleurs ont développé des mécanismes de défense
contre les agressions du milieu. La lutte contre les organismes prédateurs ou pathogènes se fait par
des défenses morpho-anatomiques ou chimiques.
Ces défenses peuvent être constitutives (présentes naturellement dans la plante) ou induites
(intensification de la défense en cas d’attaque par un animal prédateur).
Certaines plantes développent aussi des mécanismes de défense indirecte, en attirant des prédateurs
des herbivores.
Les plantes font face aux variations des conditions du milieu en calquant leur activité biologique sur
les saisons. Des organes spécialisés assurent la survie en hiver, comme les bourgeons qui sont
protégés par des écailles ou par leur localisation (ras du sol ou sur des tiges souterraines) ou comme
les rhizomes