Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Marie-Pierre Lacoye
Le parcours pédagogique que nous présentons ici cerne essentiellement des problèmes
de macro-structure, et concerne d’une part ceux d’un type de texte, le texte
argumentatif, et d’autre part ceux d’une technique de condensation textuelle.
Cette dernière consiste à partir d’un texte source à produire un autre texte plus bref,
fidèle au niveau de l’information et formellement différent du texte de départ tout en
respectant les mêmes contraintes de cohésion et cohérence, autrement dit de résumer.
Si le maintien du sens est formellement requis, par ailleurs il s’agit d’un exercice de
réécriture, car le résumé doit être lexicalement différent et, sauf dans le cas de mots clés
qui peuvent être conservés, il ne peut y avoir de reprise des termes.
Cet exercice est fortement exigeant puisqu’il impose le respect de l’information du texte
de départ tout en la condensant, et parallèlement à la sélection des contenus à conserver,
leur reformulation. Mais il est utile, et loin d’être limité à un cadre scolaire, apparaît
dans de multiples manifestations scripturales – de la synthèse à la critique littéraire – et
nous semble ainsi un centre non négligeable de production écrite.
Moins connu que le résumé du texte narratif, le résumé du texte argumentatif est tout
aussi important, puisque la communication, quelle soit orale ou écrite, comporte très
souvent un versant de conviction ou persuasion, raison pour laquelle un apprentissage
du résumé du texte argumentatif peut constituer un module particulier.
La démarche que nous avons employée pour un tel apprentissage est constituée de trois
étapes fondamentales :
3) Analyse d’un texte long et réalisation, suivant différentes phases, de son résumé
au tiers de la longueur.
1
1. Particularités structurales du texte argumentatif
Ce schéma peut être intégré dans une structure hypothétique ; on envisage alors des
conséquences possibles, divers éléments susceptibles de s’opposer à une assertion, à une
décision et on explore des paramètres d’éventualités en recourant aux nuances de
diverses constructions :
a) Si p alors q ;
b) Si vraiment p alors q ;
c) Si jamais p alors q .
Tous ces schémas, illustrés par des exemples, seront objets d’exercice de
constructions phrastiques, sur des thèmes choisis librement, à tonalité plus ou moins
polémiques, sérieuses ou humoristiques.
Exemples de production:
- Si les femmes sont les égales des hommes, alors elles doivent recevoir les mêmes
salaires
- Si vraiment les femmes sont les égales des hommes, alors elles doivent recevoir les
mêmes salaires.
- Si jamais les femmes deviennent les égales des hommes, alors elles devront recevoir
les mêmes salaires.
2
- La sévérité permet à un enfant de connaître ses limites alors que tout lui permettre
n’est pas lui apprendre des règles de vie : elle est donc utile pour une éducation
réussie.
- La colère conduit souvent à des débordements mais la patience restreint souvent les
conflits : il vaut donc mieux pratiquer la seconde que la première.
- Encore que le tourisme entraîne une hausse de prix difficile pour la population locale,
il reste une source de bénéfice pour des pays en voie de développement : il faut donc
continuer à le développer.
- Même si on ne parle plus de la grippe aviaire, tout danger n’en est pas écarté pour
autant
- Même si j’utilise beaucoup Internet, je n’ai pas cessé d’écrire à la main pour autant.
1.2.Modèles syllogistiques
A la suite des ces modèles simples, seront présentés des modèle de logique
syllogistique, cette dernière gardant tout son intérêt quand on envisage une logique du
raisonnement en langage naturel – soit une logique du vraisemblable.
Dans un premier temps, on étudiera les figures du syllogisme, les deux premières
relevant d’une logique de la contradiction, la troisième d’une logique d’adjonction :
b) énoncé de la condition nécessaire dont l’utilité est manifeste pour la réfutation. Etant
donné la difficulté de compréhension qu’il pose en général, on peut utiliser, pour faire
comprendre sa règle a contrario, le sophisme suivant :
- Ou négative
3
• Un ami fiable ne revient pas sur ses promesses
Or cet ami est revenu sur ses promesses
Donc cet ami n’est pas fiable
Voici quelques exemples de production, effectuées sur des thèmes tout à fait triviaux
choisis par les étudiants, montrant ainsi à quel point cette figure syllogistique est
banale :
- Les hamburgers sont de la cuisine fast food ; ils sont donc nuisibles à la santé
( prémisse mineure : la cuisine fast food est nuisible à la santé)
- Donc le loto fait votre bonheur. (prémisse majeure : l’argent rend heureux ; prémisse
mineure ; le loto vous apporte de l’argent)
4
l’interlocuteur. De même que le sorite, son mécanisme de formation peut aider à
sélectionner les éléments à conserver pour le résumé.
Notre propos n’étant de former des rhétoriciens, les exercices de production se limitent
à de courts textes, intégrant l’épichérème dans un sorite, comme dans ces exemples où
la proposition causale introduite par parce que est la preuve de la proposition
secondaire :
- Les jaloux sont pleins de préoccupations ; ceux qui sont plein de préoccupations
souffrent parce qu’ils sont incapables de profiter de la vie ; ceux qui sont incapables
de profiter de la vie sont malheureux ; donc les jaloux sont malheureux.
- Notre société est une société médiatisée ; la médiatisation est une dépendance parce
qu’elle place sous l’influence d’idoles éphémères ; être sous cette influence est être
manipulée ; donc notre société est manipulée.
- L’astrologie est un univers inconnu ; un univers inconnu est fascinant parce qu’il
permet d’aller de découverte en découverte ; cette progression est enrichissante ; donc
l’astrologie est enrichissante.
5
d)Le dilemme, variante du raisonnement disjonctif. L’exemple traditionnel porte sur le
mariage et argumente en faveur du célibat ; il amuse toujours les étudiants et a le mérite
de provoquer facilement un débat lorsqu’on demande de contre-argumenter :
- Si vous vous mariez, vous épouserez une femme belle, ou une laide.
Si elle est belle, vous serez tourmenté par la jalousie ;
Si elle est laide, vous ne pourrez pas la souffrir.
Donc ne vous mariez pas.
Lors des productions de réemploi, la plupart des groupes choisissent parmi les thèmes
proposés celui des «études», et la majorité oriente la figure vers une conclusion
négative :
A côté de ces dilemmes réussis, nombreuses sont les productions qui requièrent
d’analyser les raisons de leur invalidité logique. Dans celui-ci, par exemple,
l’orientation de l’alternative rend impossible la conclusion affirmative choisie :
A ces figures syllogistiques s’ajoutera la présentation du carré dit logique puisqu’il rend
compte de la contrariété et de la contradiction, alliées aux modalités combinées
suivantes :
a) affirmatif/négatif ;
6
b) universel/particulier.
Pour ce carré, les étudiants reprennent les productions déjà effectuées, ce qui permet de
faire réfléchir aux mécanismes de contre-argumentation :
THESE
(possiblement) → CONCLUSION → DONNÉES/INFÉRENCE Donc →
ANTÉRIEURE
Puisque A moins que
(GARANT) (RESTRICTION)
Etant donné que Nouvelle
(SUPPORT) THESE
- La lecture de romans n’est pas une perte de temps puisque de nombreuses œuvres sont
psychologiques, étant donné qu’elles comportent une analyse des sentiments des
personnages (à moins que ce ne soit de très mauvais ouvrages) et aident ainsi tout
lecteur à mieux se connaître.
1
Cf. Jean-Michel Adam, Les textes: types et prototypes, Paris, Nathan, 1992,p.108
7
2. Les macro-règles du résumé
Elle permet d’effacer toutes les propositions qui ne sont pas importantes pour
l’interprétation sémantique du texte. Or, dans un discours argumentatif, il n’y a pas
d’arguments secondaires puisque tous soutiennent la thèse avancée mais avec plus ou
moins de force. Lors du résumé, on pourra donc supprimer les arguments jugés faibles,
sans que l’argumentation perde, à proprement parler, sa cohérence.
La seconde, plus difficile puisque sans repère linguistique, fonctionne sur les croyances
supposées partagées par l’auditoire, sur l’accord établi par la doxa . Soit l’exemple :
Dans ce cas-ci, il est évident qu’un accord commun s’établira sur l’argument c).
La première substitue à une suite de séquences linéairement ordonnées une séquence qui
les résume ; la seconde fait qu’un énoncé peut être intégré à un autre énoncé du texte si
ce dernier est une condition ou une conséquence normale du premier.
- Il n’arrête pas de parler de ses voisins, soit pour en dire du bien, soit pour en dire du
mal
8
La proposition « soit pour en dire du bien, soit pour en dire du mal (p) est composante
de la proposition «parler de ses voisins» (q) et peut ainsi être intégrée à (q) puisque
parler de quelqu’un est apporter des informations sur cette personne, quelles soient
laudatives, critiques ou neutres.
Elle consiste à synthétiser des énoncés, dans un énoncé qui les inclut, ne pose guère de
difficulté particulière pour le discours argumentatif, puisque la généralisation prédicats
et arguments par inclusion hypéronymique dans la catégorie super ordonnée s’effectue
au niveau du lexique et peut donc s’appliquer à tous les types de textes, selon les mêmes
mécanismes.
- Des gens se sont intéressées à sa situation. Des avocats, des juges, des diplomates, des
journalistes ont mené une campagne pour dénoncer cette injustice : des gens de diverses
professions ont dénoncé sa situation injuste.
On ne doit plus dire un con mais un mal-comprenant. Il semblerait que les mots
simples, directs, précis, blessent les oreilles modernes. A la fin de son 1984, Georges
Orwell nous explique la fonction de la nov langue, si proche de celle qu’utilisent en
permanence nos médias.« La novlangue était destinée non à étendre, mais à diminuer le
domaine de la pensée.» Les robotisés d’Orwell ne disaient plus mauvais, mais inbon.
Chez nous, aujourd’hui, la non-vie se substitue à la mort. D’autres exemples de cette
gangrène ? Un prix littéraire attendu devient une non-surprise, et si des footballeurs
prennent une raclée, on parle de la non-qualification de l’équipe de France. N’oublions
pas le mal-vivre et le mal-être (des banlieues), un non-match, des non-réponses, la non-
volonté du gouvernement, qui marque un net refus, et la non-réussite qui se traduit par
le mot échec. Ne parlons pas des non-votes du Parlement et cette trouvaille récente, que
nous devons aux saints amis de l’abbé Pierre, le mal-logement.
Dans un quotidien pourtant sérieux, mais contaminé, pour expliquer qu’un chômeur
est parti à la campagne, le journaliste écrit qu’il s’était établi dans l’espace vacant du
non-travail, de la non-ville.
C’est plus grave qu’une mode. Le pire ennemi de la langue française, ce n’est pas
l’anglais, cette langue qui se désarticule en un baragouin international simplifié à
l’excès. Ce n’est ni le rap, qui exerce à la rime les jeunes gens des banlieues, ni le
verlan, ni le lanver. Non, le pire ennemi de la langue française, c’est le cliché
administratif et les métaphores indéfiniment répétées, les barbarismes et les tournures
passives alors que notre langue est active. Outre la novlangue, il existe d’autres
méthodes pour dissimuler la réalité : ici la tactique du carpaccio, dont les restaurateurs
se servent pour embellir leur menu, joue un rôle essentiel ; mais un carpaccio de
tomates, ce n’est qu’une salade de tomates en rondelles.
Il suffit d’utiliser un vocabulaire impropre au sujet que l’on traite. On emploie des
termes scolaires quand on aborde la politique, pour la ridiculiser : le ministre a dû
corriger sa copie. Nous imaginons aussitôt le cancre pris en défaut. On peut accentuer
9
la formule en ajoutant une notion de commerce : Le ministre a dû revoir sa copie à la
baisse. La bouillie verbale n’est pas loin. Quand le maire de Toulouse se propose de
figurer en tête de liste dans une élection, on dira qu’il joue dans la cour des grands. Les
journalistes politiques usent du style sportif : le carton rouge de Chirac aux patrons, ou
la liste européenne avec, en pôle de position…Pour compliquer, car c’est le propos,
vous pouvez y ajouter une pincée d’histoire romaine et de météo, ce qui donne : Une
semaine avant le sprint final des européennes, les augures pour le chef de file (sic) des
socialistes ne sont pas au beau fixe. Le sport se commente en termes religieux : il faut
que la formule 1 fasse son examen de conscience. On n’hésitera jamais à mélanger les
disciplines pour obscurcir la compréhension. On atteindra alors ce chef-d’œuvre du
grotesque, entendu à la télévision : Et maintenant, la balle est dans le camp des
slalomeurs.
La France parle un nouveau rural. Quand les chèvres broutent les buissons sans
toucher aux arbres, un berger d’aujourd’hui nous explique à la télévision : Elles
contribuent à la diminution de la combustibilité des massifs boisés sans remettre en
cause la pérennité du milieu arboré. Et il conclut : j’apprécie l’impact de la chèvre dans
le massif.
Le mal est ancien. Les précieuses du XVII siècle, dont Molière s’est moqué, avaient
déjà introduit un vocabulaire contourné, un patois savant. Un fauteuil, un bête fauteuil,
était les commodités de la conversation. Des professeurs ont relancé ce style tarabiscoté.
Lacan, Barthes, Derrida, repris par des gauchistes apostats des années 70, à leur tour
singés par des présentateurs de télévision, des publicitaires et des commentateurs
sportifs, ont réussi à persuader les braves gens que les choses profondes étaient d’une
effroyable complexité, que le vocabulaire courant devenait vulgaire. Les phrases
baroques ne servent qu’à cacher la faiblesse de la pensée, comme une sauce forte cache
une viande médiocre.
J’ai horreur des gens qui, sous prétexte de défendre le français contre l’anarchie de
lécrit et du parler, prononcent dans les colloques des phrases comme celles-ci : La
situation faite à présent en France à la langue la plus solvable est liée à notre
réintégration dans le Nato ou à la non-utilisation de notre droit de veto aux Nations
Unies.
On ne sauvera pas le français en signant des manifestes bourrés de solécismes. »
Michel-Antoine Burnier, L’Express, 21/3/96.
-d’étudier les actes discursifs grâce auxquels se réalisent les enchaînements locaux ;.
10
- qu’il s’agit d’un contexte polémique, la controverse portant sur la nature et les effets
de la nov’langue ;
- qu’existe une insistance sur les intérêts particuliers d’un destinataire indirect,
médiatique, auquel on prête une connaissance et une pratique de la nov’langue et une
position entièrement favorable envers ce phénomène de mode linguistique ;
- que l’acte de discours rendant compte de l’orientation générale du texte est celui de
l’anti-orientation.
Le dernier point de cette grille relève d’une étude au fil du texte, laquelle peut donner
lieu à un commentaire :
Le texte adopte un plan inventaire, sériant les diverses composantes du problème par
énumérations des défauts de la nov’langue, ainsi décrite dans ses caractéristiques.
Le titre, indice de toute une tradition culturelle, indique clairement la prise de position
polémique. La première phrase entre dans le vif du sujet avec un exemple provocant,
ayant comme valeur protectrice de rectifier le soupçon de purisme que l’on pourrait
appliquer à l’auteur à partir du titre et anticipe sur une affirmation postérieure : la
préferénce pour l’argot face à la nov’langue, dors et déjà caractérisée par son goût pour
l’euphémisme. La modalité déontique ( on ne doit plus dire), qui suppose la
condamnation péremptoire et intolérante de tout écart à cette obligation, crée une image
négative des tenants de la nov’langue.La deuxième, en relation implicite de cause avec
la première, où la nuance apportée par le conditionnel est ironique, donne comme
raisons pour cette substitution les valeurs classiques de la simplicité et de la précision,
auxquelles s’ajoutera ensuite celle de la clarté. On retrouve ainsi comme base
idéologique les préceptes du classicisme avec, notamment, en fin de texte, la doxa : ce
qui se conçoit bien s’énonce clairement. La nov’langue appartient au pôle antagonique,
à savoir le baroque où s’intègre la préciosité, en tant que courant historiquement
marqué, et son prolongement actuel, justement décrié pour snobisme et pédantisme.
11
- Classicisme : simplicité ; précision ; clarté ; vrai ; Molière
Versus
- Baroque : style tarabiscoté ; vocabulaire impropre (clichés, barbarismes etc.) ;
complication ; dissimulation ; Lacan et Barthes
Cette recherche guide l’extraction des arguments étayant la thèse en dénonçant les effets
pervers de la nov’langue. Ce sont :
- argument 2 ; valable pour la nov’langue et ses variantes, présenté par analogie avec
fait culinaire : dissimuler la réalité ;
- la première série procède par glissement ; elle prolonge l’exemple extrait du roman par
une cascade d’exemples actuels pris dans des domaines et contextes médiatiques ;
- la seconde rassemble des exemples organisés aussi en gradation croissante, laquelle est
indiquée par le syntagme hyperbolique dépréciatif « ce chef-d’œuvre du grotesque» ;
En ce qui concerne l’étude des mouvements argumentatifs, on insistera sur les structures
complexes suivantes :
- sous prétexte que : contestation d’un contre-argument par un articulateur désignant une
cause finale considérée comme fausse.
12
Comme marques de subjectivité énonciative corroborant la position critique en faveur
de la thèse, l’intérêt portera sur les termes recelant une nette axiologie dépréciative,
tels :
A la suite de cette analyse, l’élaboration d’un schéma global d’étayage pourra servir de
base à la rédaction d’un résumé :
THÈSE
La nov’langue à bannir
DONNÉES INFÉRENCES
Défense du français
puisque
↓
Restriction du champ de la pensée
Occultation de la réalité
Complication gratuite
Masque pour l’inconcistance du raisonnement
Donc
↓
Nocivité de la nov’langue et
ses variantes
Le pire ennemi de la langue
française
J’en ai horreur
Résumé possible :
Le français est envahi par la nov’langue qui, au lieu de nous éclairer, brouille la pensée
ou en masque l’inconcistance. Pour ses créations néologiques, elle choisit notamment
d’accoler au mot le préfixe non ou mal plutôt que d’employer le terme existant.
Ainsi la langue est contaminée non par les anglicismes ou l’argot mais par une série de
barbarismes mais aussi de clichés, d’impropriétés confuses et affectées. En effet, il
existe d’autres procédés pour obscurcir la réalité, particulièrement celui qui consiste à
13
utiliser le lexique d’un domaine ou d’un autre, comme le scolaire ou le sportif pour
parler de la politique, le religieux pour qualifier le sport ou, mieux encore, le mélange
des uns et des autres.
De fait, ces excès rappellent la langue précieuse, réactualisée par des philosophes des
années 70, employée par une certaine gauche et copiée par des présentateurs
médiatique, camouflant par leur «nouveau-parlé» l’indigence de leurs propos.
Finalement, tous ces charabias sont détestables et ne réussissent qu’à nuire à la
sauvegarde du français.
Bibliographie
14