Je dédie ce travail à mes parents, que DIEU vous bénisse et vous donne longue vie et
prospérité
[Texte]Page 1
RESUME
[Texte]Page 2
ABSTRACT
[Texte]Page 3
INTRODUCTION
Les dangers pouvant survenir à n'importe quelle étape de la chaîne alimentaire, il est
essentiel de maîtriser de façon adéquate l'intégralité de cette chaîne. Par conséquent, la
sécurité sanitaire des aliments est assurée par les efforts combinés de tous les acteurs de la
chaîne alimentaire et des pouvoirs publics, puisqu’elle relève d’une préoccupation de santé
publique. La sécurité sanitaire des aliments implique qu’un aliment (y compris les boissons)
ne causera pas de dommage au consommateur lorsqu’il est ingéré selon l’usage prévu par le
fabricant (Codex Alimentarius ). Ainsi, il s’agit de mettre à la disposition des consommateurs
des produits de qualité sûre. De ce fait, les entreprises du secteur agro-industriel se doivent de
mettre au point des mesures leur permettant d’éviter toute contamination. Ceci passe par
l’application des bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication (programmes préalables) et
l’implication des pouvoirs publics dans leur réalisation à travers l’édition de réglementations
et l’accompagnement des entreprises dans la mise en œuvre de bonnes pratiques de
fabrication et d’hygiène (BPF/BPH).
C’est dans cette optique que TALESS DRY FOODS, entreprise agro-alimentaire spécialisé
dans la production et la vente des produits de boulangerie-pâtisserie et fruits et légumes
séchés, soucieux d’offrir aux consommateurs des produits sains se lance dans la mise en place
des programmes préalables au HACCP, la sécurité sanitaire des aliments étant devenue une
question de santé publique et compte tenu :
i. d’une part de l’environnement de travail à TALESS DRY FOODS qui présente des
risques de contamination,
ii. d’autre part de la nature fragile de ses produits qui présentent un risque élevé de
dégradation si les conditions de production, de manutention, de conditionnement, de
distribution, de conservation et de consommation ne sont pas maîtrisées,
TALESS DRY FOODS s’est engagé dans l’implémentation des bonnes pratiques d’hygiène
et de fabrication. Ceci a impliqué dans un premier temps un état des lieux fondé sur le
référentiel du Codex Alimentarius (Code d’usage international recommandé, 1997) et les
guides de bonnes pratiques des PME de l’AESAN. Dans un second temps, l’analyse de l’état
des lieux a ressorti les écarts majeurs dont la correction a permis la mise en place des
procédures spécifiques et adaptées. Le présent travail décrit les différents aspects de cette
démarche et analyse les principaux acquis obtenus.
[Texte]Page 4
PARTIE 1 : synthèse bibliographique
I- Rappels sur les microorganismes
[Texte]Page 5
I.1) Les micro-organismes en agroalimentaire
Les micro-organismes sont, comme leur nom l’indique, des organismes microscopiques.
Certains peuvent s’observer à l’œil nu (les moisissures par exemple) et certains nécessitent un
microscope.
Ces êtres vivants se trouvent partout : dans l’air (transmission par les courants), dans l’eau,
dans la terre et sur les matériaux (tables, emballages…), sur les êtres vivants (Hommes et
animaux). Les micro-organismes sont constitués de bactéries, levures, moisissures et virus. En
agroalimentaire, on peut classer ces micro-organismes en groupes.
[Texte]Page 6
c) Les micro-organismes pathogènes
Elles constituent un réel danger pour l’Homme en agressant l’organisme par deux
mécanismes différents :
– Les microbes infectieux. Ils entraînent par leur multiplication intensive dans notre
organisme des maladies graves en altérant les tissus de certains organes (brucellose,
tuberculose bovine, fièvres typhoïdes par exemple). Ils sont responsables de Maladies
infectieuses alimentaires (MIA).
– Les microbes toxi-infectieux. Ils sont à la fois toxiques et infectieux et sont donc
responsables de toxi-infections alimentaires. Dès l’apparition de plusieurs cas de toxi-
infection, on parle alors de Toxiinfection alimentaire collective (TIAC). Selon la brochure n°
1487 du Journal officiel, on parle de TIAC avec « l’apparition d’au moins deux cas groupés
similaires, d’une symptomatologie, en général digestive, dont on peut rapporter la cause à une
même origine alimentaire ».
– Potentiel hydrogène (Ph). L’ensemble des bactéries préfère les milieux neutres ou peu
acides (de 5 à 8) sur une échelle allant de 0 à 14.
L’hygiène des aliments selon la norme NF V 01-002 : 2008 est l’ensemble des conditions et
mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la salubrité des aliments à toutes les étapes de
la chaîne alimentaire. Nous constatons donc que l’hygiène des aliments a deux composantes :
[Texte]Page 7
– la sécurité des aliments ;
La norme NF V 01-002 : 2008 définit la sécurité (ou innocuité) des aliments comme
l’assurance que les aliments ne causeront pas de dommage au consommateur quand ils sont
préparés et/ou consommés conformément à l’usage auquel ils sont destinés.
La norme NF V 01-002 : 2008 définit la salubrité des aliments est l’assurance que les
aliments, lorsqu’ils sont consommés conformément à l’usage auquel ils sont destinés, sont
acceptables pour la consommation humaine.
La notion de sécurité est donc plus forte que celle de salubrité mais les résultats sont
identiques : des pertes. Dans un cas (insalubrité) on peut perdre le produit et dans l’autre cas
(insécurité) on peut perdre le consommateur. Ces deux composantes de l’hygiène sont
indissociables.
[Texte]Page 8
Figure 2 : l’hygiène des aliments
Les « activités de base » sont des actions définies par l'entreprise et qui contribuent à
l'hygiène des produits : l'application de règles d'hygiène du personnel, le contrôle des
ingrédients achetés, … Elles couvrent les problématiques auxquelles chaque entreprise doit
apporter des réponses avant d’initier un travail d’analyse des dangers (HACCP). Elles ne sont
pas sélectionnées pour maîtriser des dangers « spécifiques », mais pour maintenir un
environnement hygiénique de production, de traitement ou de manipulation des produits,
l’objectif final étant de mettre à la disposition du consommateur des produits finis sûrs pour la
consommation humaine.
Les PRP (ou principes généraux d’hygiène selon le Codex) donnent des bases solides qui
permettent de garantir l’hygiène des aliments et doivent être, au besoin, utilisées en
conjonction avec chaque code spécifique d’usages en matière d’hygiène, ainsi qu’avec les
règlements et directives régissant les critères microbiologiques. Ils s’appliquent à la chaîne
alimentaire depuis la production primaire jusqu’à la consommation finale, en indiquant les
contrôles d’hygiène à exercer à chaque stade.
[Texte]Page 9
II-2-1) principes généraux d’hygiène alimentaire
Le Codex Alimentarius a défini un document qui suit la chaîne alimentaire depuis la
production primaire jusqu’au consommateur final, en définissant les conditions d’hygiène
nécessaires à la production d’aliments sûrs à la consommation. Ces codes et directives
spécifiques doivent être considérés conjointement aux principes généraux ainsi qu’avec le
HACCP.
a) Production primaire
La finalité est de s’assurer que les aliments restent sûrs et propres à l’usage prévu.
Pour ce faire, il convient de garantir :
– L’hygiène de l’environnement.
– par la maîtrise de l’état sanitaire des plantes et des animaux afin qu’ils ne fassent pas
courir de risque à la santé humaine à travers la consommation alimentaire ou affecte
négativement l’acceptabilité du produit ;
– par la protection des aliments et des ingrédients contre les ravageurs, les agents
chimiques, physiques ou microbiologiques ;
[Texte]Page 10
– l’emplacement :
– par des structures et accessoires internes (murs, cloisons, sols, portes) facilement
nettoyables, en matériaux adéquats ;
– les matériels :
– les installations :
[Texte]Page 11
– en assurant le suivi et la revue périodique des procédures ;
– l’eau :
– les produits potentiellement dangereux grâce à des retraits rapides de tout lot
incriminé de produit fini.
– en évitant l’accès,
[Texte]Page 12
e) Etablissement : hygiène corporelle
La finalité est d’éviter que les personnes ne risquent pas de contaminer les produits.
Pour cela, il convient de maîtriser :
– la propreté corporelle ;
f) Transport
La finalité est de protéger les aliments jusqu’à la remise au client. Pour ce faire, il
convient de définir :
h) Formation
La finalité est d’avoir des opérateurs conscients des impacts néfastes sur la santé
humaine en cas de manquement aux règles d’hygiène. Pour ce faire, il convient :
Ces préalables (plan de nettoyage, plan de lutte contre les nuisibles, hygiène du
personnel, marche en avant, etc.) Doivent être concédés comme étant destinés à maîtriser des
dangers quasiment communs à chaque organisme agroalimentaire.
[Texte]Page 13
Les bonnes pratiques d'hygiène portent donc sur l'ensemble des ressources utilisées
pour la fabrication du produit, les 5M à savoir : matières, matériel, méthode, milieu, main
d’œuvre.
Les bonnes pratiques d'hygiène doivent être prévues avant de démarrer toute fabrication. Les
bonnes pratiques d'hygiène concourent à assurer la sécurité des aliments et leur caractère
propre à la consommation car elles consistent à appliquer à chaque étape du procédé des
principes d'hygiène élémentaires et pertinents :
[Texte]Page 14
Figure 3: arbre de sécurité sanitaire des aliments
[Texte]Page 15
toxi-infection alimentaire collective, dans un cas, ou perte économique liée à
l’altération du produit, dans l’autre cas.
[Texte]Page 16
Figure 5: «Méthode de gestion globale de l’hygiène dans les IAA ».
1) Normes et règlements
[Texte]Page 17
2) Relations contractuelles avec les fournisseurs.
Une relation contractuelle doit être établie avec les fournisseurs, définissant les
caractéristiques des matières premières fournies, les modalités de livraison et les contrôles
à l’arrivée ainsi que les conditions d’acceptation ou de rejet des lots reçus. Les matières
traçabilité.
Outre les dégradations qu’ils font subir aux denrées alimentaires, les nuisibles (rongeurs,
leptospires...) qu’ils éliminent dans le milieu extérieur par leurs urines et/ou leurs
déjections. Dans ces conditions des mesures systématiques visant à assurer leur
éradication, organisées sous la forme d’un plan, sont une absolue nécessité.
La politique de santé des personnels s’articule autour des trois points majeurs que
constituent les visites médicales réalisées à l’embauche ou ensuite périodiquement, la
recherche des porteurs de germes par analyses microbiologiques et la mise à l’écart
temporaire (ou plus rarement définitive) de l’équipe de production, des opérateurs
potentiellement contagieux (affections respiratoires, lésions cutanées, …).
[Texte]Page 18
Les mains, premier outil des opérateurs, mais aussi, premier vecteur de contamination des
denrées alimentaires, doivent être soumises à des lavages dont la procédure de réalisation et la
fréquence doivent être clairement définies. Des règles annexes, relatives à l’utilisation de
gants et à l’interdiction du port des bagues et de la montre viennent s’ajouter aux dispositions
propres au lavage.
2) L’hygiène vestimentaire
3) Le plan de nettoyage
[Texte]Page 19
Alors que la liaison chaude a pour objectif de limiter la multiplication microbienne sur une
courte durée, ne dépassant habituellement pas deux heures, la pasteurisation comme
l’appertisation visent à éliminer partiellement ou totalement la contamination microbienne des
denrées alimentaires.
De cette maîtrise dépendent des paramètres biochimiques, tels que le pH ou l’Aw, d’une
importance parfois cruciale sur le métabolisme des flores microbiennes de contamination et
par voie de conséquence sur la conservation de certains aliments. En effet la conservation des
aliments secs (produits de biscuiterie), salés (salaisons), sucrés (confitures), acides
(cornichons), repose exclusivement sur des valeurs particulières de ces paramètres qui
assurent leur stabilité par inhibition de la multiplication microbienne.
Réalisées suivant un plan d’échantillonnage et portant sur les produits finis eux-mêmes, ces
analyses ont pour objectif de vérifier l’efficacité des dispositions d’hygiène des cadres
précédents (n° 1, 2, 3 et 4) de « la méthode de gestion globale de l’hygiène dans les IAA».
Elles devront conduire, en présence de résultats défavorables, à des modifications du PMS
visant à l’améliorer. Ces analyses d’autocontrôle n’auront de sens que si la mise en œuvre de
ces dispositions d’hygiène est effective.
[Texte]Page 20
Le séchage se distingue de l'évaporation par les quantités de liquide traité: le liquide
d'imprégnation est à une teneur initiale beaucoup plus faible dans le cas du séchage. Les
appareils sont donc complètement différents.
Le séchage est une opération unitaire mettant en jeu un transfert de matière (le liquide
imprégnant le solide passe à l'état de vapeur dans une phase gazeuse) et un transfert thermique
(une fourniture de chaleur permet le changement de phase du liquide). La vaporisation pourra
s'effectuer par ébullition ou par évaporation.
[Texte]Page 21
La modification de la texture extérieure (elle devient plastique ou croustillant)
La modification de volume ou rétrécissement (phénomène d’affaissement des
structures)
Les modifications de couleur
[Texte]Page 22
molécules d'eau. Le séchage par rayonnement est encore peu fréquent dans l’agroalimentaire à
l’échelle industrielle. Néanmoins il présente les avantages d'être propre et facile à réguler. De
même son action s'effectue sur le volume du solide, ce qui diminue les risques de croûtage en
surface.
2. Lavage
Le lavage des fruits se fait à l’eau. C’est aussi une opération manuelle ou alors
automatique, dans le cas où les laveuses de fruits sont utilisées, vu le volume important de
fruits à traiter par jour. Les laveuses de fruits sont des machines qui exploitent la pression de
l’eau pour détacher les particules grossières attachées au fruit.
3. Prétraitement (Désinfection)
Après le lavage, une étape de désinfection doit suivre. Elle permet d’améliorer la durée de
conservation des produits séchés. En effet le séchage ne permet pas, à lui seul, la destruction
des microorganismes ayant contaminés l’aliment. La température de séchage atteint à peine
celle de pasteurisation. D’où la nécessité de travailler au maximum avec des produits ayant
originellement un niveau de contamination faible. La désinfection consiste à tremper les fruits
pendant 10 à 15 minutes dans une solution javellisée à maximum 10mg/l. Les bacs de
désinfection sont en matière plastique (polyéthylène) pour éviter la corrosion par les vapeurs
de chlore émanant de la solution de prétraitement.
4. Parage
Le parage permet de débarrasser le produit des parties non comestibles des fruits. Il s’agit
d’éliminer, au couteau (opération manuelle) sur table de découpe, la ‘‘ tête’’ et la ‘‘queue’’
[Texte]Page 23
des fruits. La table de découpe est une surface lisse, ne présentant pas d’aspérités, en matériau
susceptibles de causer de danger au consommateur. Un matériau approprié est le polymère de
cellulose.
5. Epluchage
Il permet de débarrasser les fruits de leur peau. Ceci contribue à faciliter le séchage et à
assurer une bonne présentation des produits finis. C’est aussi une opération manuelle réalisée
au couteau sur table de découpe.
6. Dépulpage
À cette étape, la pulpe des fruits est séparée des parties non comestibles du fruit (noyau,
pépins).
7. Découpage
Les fruits sont découpés en tranches. Cette étape permet de donner une forme agréable
aux produis finis. Elle contribue aussi à faciliter le séchage et à assurer une bonne
conservation des produits finis. C’est une opération réalisée à l’aide de trancheuse
industrielle. L’espace entre les lames est réglé de façon à donner des tranches d’épaisseur
comprise entre 9-12 mm Les bananes, l’ananas et les papayes se prêtent mieux aux rondelles.
Par contre les mangues se présentent mieux en lamelles.
8. Blanchiment
9. Séchage
[Texte]Page 24
relative de l’air et sa vitesse, les tests sur prototype, des modèles mathématiques de
modélisation et les mesures sensorielles sont indispensables, pour s’assurer de la conformité
de la qualité du produit qui en résulte avec les attentes des consommateurs.
10. Ressuage
Il permet d’homogénéiser l’humidité dans les produits. Le ressuage consiste à disposer les
fruits séchés dans des caissons superposés les uns sur les autres. Le caisson supérieur plein est
couvert d’un caisson vide ou d’un film plastique. Les caissons sont placés dans une chambre
sombre (pour éviter l’oxydation des nutriments) et d’humidité contrôlée, déterminée
préalablement par le tracé de courbe d’équilibre de chaque fruit.
11. Triage
Cette opération est conduite par un trieur pneumatique. Il souffle un courant d’air sur les
produits et les plus légers remontent vers le haut et les plus lourds vers le bas. Ainsi sont
définis les produits de première qualité de consommation directe et les sous-produits,
ingrédients des industries de produits laitiers, confiserie, jus de fruits, pâtisserie.
12. Conditionnement
À cette étape, le produit est conservé dans des emballages facilitant sa manutention et
garantissant une longue conservation des produits. En effet, les emballages utilisés empêchent
notamment une ré-humidification du produit et la pénétration d’autres substances susceptibles
de contaminer le produit, de manière à altérer sa qualité. Le matériau indiqué est le
polypropylène. Il résiste mieux à la rupture dans les deux sens (transversale et longitudinale).
Les propriétés de ce matériau sont :
Bonne inertie chimique
Insensibilité à l’humidité
Grande stabilité dimensionnelle
Imperméabilité à la vapeur d’eau
Résistance au chauffage (peut supporter des températures de stérilisation allant jusqu’à
120°C)
Perméabilité au gaz
Plage thermoplastique très étroite. (voir procédé de fabrication en annexe 3)
[Texte]Page 25
Partie 2 : matériels et méthodes
Afin de mener à bien ce travail, nous avons défini notre méthode d’étude dont le schéma
synoptique de l’approche :
[Texte]Page 26
Figure 8 : schéma synoptique de travail
[Texte]Page 27
II-1) état des lieux
[Texte]Page 28
couplé aux observations, la communication orale (entretien, conversation quotidienne formelle
et informelle, réunions d’informations) a été à l’ordre du jour permettant ainsi de comprendre
ce qui a été vu et entendu. Enfin, suivant une approche simple d’audition qui a consisté à
octroyer la note 1 pour une action satisfaite (S), la note 0,5 pour une action partiellement
satisfaite (PS), la note 0 pour une action non satisfaite, l’évaluation de l’état des lieux a été
entreprise. (Annexe 1)
-Méthodologie
3 : important
[Texte]Page 29
II-4) mise en place des actions correctives
Une action corrective est une action visant à éliminer la cause d’une non-conformité détectée
ou d’une autre situation indésirable. L'efficacité des mesures de
maîtrise mises en place pour assurer la sécurité et la salubrité des produits doit être
démontrée. Tout a commencé d’abord par la rédaction des différentes procédures
suivant la méthode QQQOCP (qui fait quoi ?quand ?où ?comment ?et pourquoi ?)
pour résoudre les non-conformités majeures. Nous avons utilisé cette méthode sous
forme de tableaux concernant la lutte contre les nuisibles et le plan de nettoyage des
ateliers ; La validation préalable des mesures définies et par la vérification que ces
mesures restent efficaces. Cette étape a été suivie par la présentation des différentes
instructions auprès de la hiérarchie pour validation. Chaque instruction validée a été
implémentée immédiatement ou après l’achat du matériel par les opérateurs en
charge
Dans cette étude, nous nous sommes référés aux nonnes établies par le «Commitee of the
microbial contamination of surface of the laboratory section of the APHIA » pour le contrôle
des surfaces en industrie alimentaire. Ces normes ont servi de référence à plusieurs auteurs et
stipulent que, pour 25 cm2 de surface, si le nombre de colonies sur PCA est inférieur à 100, la
désinfection est satisfaisante
- par contre si ce nombre dépasse 100 colonies, la désinfection est mauvaise, donc
non satisfaisante. Les coliformes et autres germes pathogènes doivent être normalement
absents.
[Texte]Page 30
Partie 3 : résultats et discussion
III-1) état des lieux
Les ananas à la réception sont trié, les fruits pourris ou touché sont enlever du lot. Ensuite
les fruits sont mis dans un bac en plastique avec de l’eau et laver au fur et à mesure du
dépulpage. Les ananas sont débarrasser des fibres et la chair est découpée puis séché.la figure
ci-dessous illustre le procédé de fabrication des ananas séchés. Les mangues sont dépulpées
après lavage, dénoyautées et découpées avant d’être mis sur les filets de séchage.
[Texte]Page 31
Fruits
Fruits
Tri
pourris
Lavage
Impuretés (boues, terres…)
Dépulpage Enveloppes
Découpage Séchage
Séchage
Ananas séché
(65°C°
Mangue séché
Figure 9 : diagramme de fabrication mangue et ananas séché à TALESS DRY FOODS
[Texte]Page 32
III-1-2) évaluation des programmes prérequis au sein de l’atelier
exigences S NS PS commentaires
Les locaux sont-ils conformes aux
règlements et normes en vigueur ?
Les locaux sont-ils construits avec un Deux portes
nombre de portes supérieur ou égal à
quatre ?
[Texte]Page 33
Des grillages sont-ils installés sur les
fenêtres, les portes et bouches d’aération ?
total 22,22 66,66% 5,55
% %
.
exigences S NS PS commentaires
Une politique de santé des personnels est-elle définie
et appliquée?
Dans cet atelier nous avons un pourcentage de 9,09% de satisfaction, niveau très faible.
Ceci est dû au fait qu’il n’y a pas de système de formation établi pour le recyclage ou de la
formation du personnel. Pour ce qui est des exigences relatives à la santé du personnel, nous
[Texte]Page 34
dirons que la politique santé du personnel n’a pas été bien définie. C’est une exigence
des bonnes pratiques d’hygiène qui permet de sécuriser la qualité du produit.
exigences S NS PS commentaires
Les équipements sont-ils convenablement
entretenus pour faciliter toutes procédures
d’assainissement ?
L’emplacement des équipements permet-il un
bon nettoyage ?
Les équipements fonctionnent-ils
conformément à l'usage qui leur est destiné ?
L’emplacement facilite-il l'adoption de bonnes
pratiques en matière d'hygiène, y compris la
surveillance ?
Le matériel est-il rangé après usage ?
Le système de nettoyage de l’équipement est-il
approprié ?
total 50% 50% 0%
Le pourcentage de non-conformités dans cet atelier est de 50% de même que le pourcentage
de conformité qui est de 50%. Les non-conformités sont essentiellement le mauvais nettoyage
et le mauvais emplacement des équipements qui est un frein au nettoyage.
exigences S NS PS commentaires
Existe-il des procédures de maîtrise des
différentes taches ?
La constance de la formulation des produits
fabriqués est-elle maîtrisée ?
Les produits sont-ils identifiables à chaque
étape de leur cycle de production ?
[Texte]Page 35
Les produits portent-ils des informations
appropriées permettant à l’opérateur tout au
long de la chaine alimentaire, de manipuler,
stocker, traiter, préparer et présenter le produit
en toute sécurité et de façon correcte ?
Les opérateurs intègrent-ils la notion d’hygiène
dans leurs travaux?
Existe-t-il des programmes d’éducation
sanitaire au sein de l’entreprise ?
Les consommateurs sont-ils informés des liens
qui existent entre le contrôle de la durée et de la
température de séchage et les maladies
transmises par les fruits séchés?
La température de séchage est-elle maitrisée par
tous les opérateurs manipulant dans l’atelier ?
total 25% 75% 0%
La méthode de travail présente 75% de non-conformités ce qui est du à la non maitrise des
opérations par les opérateurs, à l’absence des programmes d’éducation sanitaire des employés
et la formulation des produits qui n’est pas stable entrainant les défauts de qualité des
produits.
Il s’agit ici de savoir s’il existait un plan d’analyse des produits fabriqués et même
des surfaces nettoyées. Pour cela nous observions comment s’effectuaient les
différentes analyses et nous posons les questions suivantes :
exigences S NS S commentaires
La matière première est-elle stockée dans
des conditions appropriées ?
[Texte]Page 36
Existe-il un contrôle des pesticides ou des
substances toxiques au niveau de la matière
première ?
Existe-il un contrôle de la présence des
corps étrangers ?
La matière première est-elle triée avant la
transformation ?
Existe-t-il un plan d'analyses d'autocontrôle
des produits fabriqués ?
Existe-t-il des contrôles permettant de
maîtriser les dangers liés aux aliments ?
Existe-t-il des contrôles permettant de
réduire les risques d’aliments dangereux en
prenant des mesures préventives ?
Existe-t-il au sein de l’entreprise des
procédures générales de contrôle ?
La formation des personnels est-elle
assurée et
régulièrement réactualisée ?
total 22,22 77,77% 0%
%
[Texte]Page 37
pourcentages
80
70
60
taux de conformités
50
40 pourcentages
30
20
10
0
satisfait non satisfait partiellement satisfait
exigences
La figure ci-dessus nous montre que le taux de non-conformité de cet atelier est de 71%,
taux très élevé. Plusieurs non-conformités dues à la configuration et vétusté des locaux, à
l’état des matériels et au non- respect de la marche en avant ne permettent pas de respecter
intégralement les règles d’hygiène. L’hygiène du personnel » est également un point
important dans le non-respect des bonnes pratiques d’hygiène. Il y a l’hygiène directe du
personnel : respect du lavage des mains, propreté de la tenue, conformité de la tenue,
protection satisfaisante de plaies ou des infections, hygiène des manipulations et respect
des interdits ; et l’hygiène indirect: lave-mains conformes, présence des tenues visiteurs et la
séparation satisfaisante du linge propre / sale et de la tenue de travail et de ville.
[Texte]Page 38
v) Le port du masque de protection et l’absence de bijoux ne sont pas toujours respectés, les
gants ne sont pas utilisés comme il le faut, et certaines personnes extérieures à l’atelier entrent
sans la tenue obligatoire ;
Le « traitement des matières premières » est également une pratique peu maîtrisée. Les
conditions de stockage ne sont pas respecté car les fruits et légumes sont jeté à même le sol et
les conditions de transport ne sont pas bonnes. Aucun contrôle des pesticides n’est effectué
sur les matières premières. Les fruits et légumes ne pas sont décontaminés.
La vétusté des locaux ne permet pas de garantir une propreté optimale des locaux de
fabrication. Les surfaces et matériels ne sont pas entretenus tous les jours, et il n’existe pas de
plan de nettoyage et désinfection.
L’environnement de l’entreprise est polluée, et on note la présence des animaux comme les
poules à l’intérieur des locaux cela étant dû à la porte d’entrée du personnel toujours ouverte.
On note la présence des dépôts de machines touffus et des vieilles tôles au sein de l’usine
abris favorable aux nuisibles ou ravageurs comme les souris. Les restes de nourriture et le
mauvais rangement dans les salles de stockage des matières premières et des produits finis
entrainent la présence des moucherons et des blattes (fourmis, cafards….). On note l’absence
d’un plan de lutte contre les nuisibles, des luttes contre les ravageurs surtout souris sont
effectué mais ne suivent aucune procédure concrète.
L’enregistrement des contrôles de nettoyage et désinfection n’est pas effectué sans cet
enregistrement on ne peut vérifier si les surfaces et matériels ont bien été nettoyés et
désinfectés. Le contrôle à réception, qui permet principalement de vérifier la conformité des
matières premières reçues, est inexistant.
Fabrication du pain
[Texte]Page 39
La matière première principale est la farine : farine de riz et farine de blé (germé ou pas).
A cette dernière est ajoutée le cacao et les autre ingrédients comme le sel, le sucre, les œufs,
les additifs (améliorants de panification, colorants…).
Pour le pain les ingrédients sont mélangé dans la pétrisseuse automatique à savoir : la
farine de riz, la farine de blé, les œufs, le sucre (si pain jaune, pain chocolat), le sel,
l’améliorant de panification, le colorant jaune (si pain jaune) et le lait (brioche), l’huile.
Ensuite on a un pétrissage lent de cinq minutes avec adjonction progressive d’eau, ensuite le
pétrissage rapide pendant quinze minutes. Après cela la pâte obtenue est pesée sur la balance
et est découpé en petons de 100g dans la machine. Pour les longs pains on maintien 100g mais
pour les pains rond on divise les pâtons de 100g en deux. Ensuite le façonnage qui se fait à la
main et les pains déposé dans les plateaux pour fermentation pendant une heure trente
minutes. Après fermentation on à la cuisson pendant 20 minutes à 220-250°C.
La matière première principale est la farine : farine de riz et farine de blé. A côté on a le
cacao, le sucre, le beurre, le sel, le lait, les œufs, le baobab, l’aflomoumome). Pour la
fabrication on mélange les ingrédients sauf la farine de blé pendant cinq minutes, ensuite on
ajoute la farine de blé et on fait pétrir pendant dix minutes. Après mélange on passe au
laminage ensuite au façonnage avec les moules à sablés et ensuite cuisson à 200°C pendant
quinze minutes.
exigences S NS PS commentaires
Les locaux sont-ils conformes aux
règlements et normes en vigueur ?
Les locaux sont-ils construits avec un Une porte
nombre de portes supérieur ou égal à
quatre ?
[Texte]Page 40
personnel ?
exigences S NS PS commentaires
[Texte]Page 41
Une politique de santé des personnels est-elle définie
et appliquée?
Dans cet atelier nous avons un pourcentage de 9,09% de satisfaction, niveau très faible.
Ceci est dû au fait qu’il n’y a pas de système de formation établi pour le recyclage ou de la
formation du personnel. Pour ce qui est des exigences relatives à la santé du personnel, nous
dirons que la politique santé du personnel n’a pas été bien définie. C’est une exigence
des bonnes pratiques d’hygiène qui permet de sécuriser la qualité du produit.
exigences S NS PS commentaires
Les équipements sont-ils convenablement
entretenus pour faciliter toutes procédures
d’assainissement ?
L’emplacement des équipements permet-il un
[Texte]Page 42
bon nettoyage ?
Les équipements fonctionnent-ils conformément
à l'usage qui leur est destiné ?
L’emplacement facilite-il l'adoption de bonnes
pratiques en matière d'hygiène, y compris la
surveillance ?
Le matériel est-il rangé après usage ?
Le système de nettoyage de l’équipement est-il
approprié ?
total 50% 50% 0%
Le pourcentage de non-conformités dans cet atelier est de 50% de même que le pourcentage
de conformité qui est de 50%. Les non-conformités sont essentiellement le mauvais nettoyage
et le mauvais emplacement des équipements qui est un frein au nettoyage.
exigences S NS PS commentaires
Existe-il des procédures de maîtrise des
différentes taches ?
La constance de la formulation des produits
fabriqués est-elle maîtrisée ?
Les produits sont-ils identifiables à chaque
étape de leur cycle de production ?
Les produits portent-ils des informations
appropriées permettant à l’opérateur tout au
long de la chaine alimentaire, de manipuler,
stocker, traiter, préparer et présenter le produit
en toute sécurité et de façon correcte ?
Les opérateurs intègrent-ils la notion d’hygiène
dans leurs travaux?
Existe-t-il des programmes d’éducation
sanitaire au sein de l’entreprise ?
Les consommateurs sont-ils informés des liens
qui existent entre le contrôle de la durée et de la
température de cuisson et les maladies
transmises par les produits de boulangerie-
pâtisserie?
[Texte]Page 43
La température de cuisson est-elle maitrisée par
tous les opérateurs manipulant dans l’atelier ?
total 25% 75% 0%
La méthode de travail présente 75% de non-conformités ce qui est du à la non maitrise des
opérations par les opérateurs, à l’absence des programmes d’éducation sanitaire des employés
et la formulation des produits qui n’est pas stable entrainant les défauts de qualité des
produits.
exigences S NS S commentaires
La matière première est-elle stockée dans
des conditions appropriées ?
Existe-il un contrôle des pesticides ou des
substances toxiques au niveau de la
matière première ?
Existe-il un contrôle de la présence des
corps étrangers ?
La matière première est-elle triée avant la
transformation ?
Existe-t-il un plan d'analyses
d'autocontrôle des produits fabriqués ?
Existe-t-il des contrôles permettant de
maîtriser les dangers liés aux aliments ?
Existe-t-il des contrôles permettant de
réduire les risques d’aliments dangereux
en prenant des mesures préventives ?
Existe-t-il au sein de l’atelier des
procédures générales de contrôle ?
La formation des personnels est-elle
assurée et
régulièrement réactualisée ?
total 22,22 77,77% 0%
%
[Texte]Page 44
Avec un pourcentage de 77,77% de non-satisfaction on constate directement que la
matière première n’est pas du tout contrôlée pendant le stockage ni pendant la
transformation. Cela entraine la un non-respect des paramètres physico-chimique
du produit qui peut entrainer un défaut de qualité.
pourcentages
80
70
taux de conformité %
60
50
40 pourcentages
30
20
10
0
satisfait non satisfait partiellement satisfait
exigences
La figure ci-dessus nous montre que le taux de non-conformité de cet atelier est de 74%,
taux très élevé. Plusieurs non-conformités dues à la configuration et vétusté des locaux, à
l’état des matériels et au non- respect de la marche en avant ne permettent pas de respecter
intégralement les règles d’hygiène. L’hygiène du personnel » est également un point
important dans le non-respect des bonnes pratiques d’hygiène. Il y a l’hygiène directe du
personnel : respect du lavage des mains, propreté de la tenue, conformité de la tenue,
protection satisfaisante de plaies ou des infections, hygiène des manipulations et respect
des interdits ; et l’hygiène indirect: lave-mains conformes, présence des tenues visiteurs et la
séparation satisfaisante du linge propre / sale et de la tenue de travail et de ville.
[Texte]Page 45
pauses, entre les préparations de produits différentes, après s’être mouché…) ;
iv) La tenue de travail est incomplète manque chaussures, gants, coiffe;
v) Le port du masque de protection et l’absence de bijoux ne sont pas toujours respectés, les
gants ne sont pas utilisés comme il le faut, et certaines personnes extérieures à l’atelier entrent
sans la tenue obligatoire ;
Le « traitement des matières premières » est également une pratique peu maîtrisée. Les
conditions de stockage ne sont pas respecté : la farine est déposé à même le sol, les œufs, le
sucre, le sel, les additifs, le cacao sont posé sur la table ou est travaillé la pâte. Aucun contrôle
des substances toxiques n’est effectué sur les matières premières. Les œufs ne sont pas
réfrigéré (froid positif).
La vétusté des locaux ne permet pas de garantir une propreté optimale des locaux de
fabrication. Les surfaces et matériels ne sont pas entretenus tous les jours, et il n’existe pas de
plan de nettoyage et désinfection au sein de l’usine. On note la non-conformité des sols, des
murs et des plafonds.
On note la présence des dépôts de machines touffus et des vieilles tôles au sein de l’usine
abris favorable aux nuisibles ou ravageurs comme les souris. Les restes de nourriture et le
mauvais rangement dans les salles de stockage des matières premières et des produits finis
entrainent la présence des moucherons et des blattes (fourmis, cafards….). On note l’absence
d’un plan de lutte contre les nuisibles au sein de l’atelier, des luttes contre les ravageurs
surtout souris sont effectué mais ne suivent aucune procédure concrète. A noter que la salle de
fermentation n’est presque pas utilisée.
L’enregistrement des contrôles de nettoyage et désinfection n’est pas effectué sans cet
enregistrement on ne peut vérifier si les surfaces et matériels ont bien été nettoyés et
désinfectés. Le contrôle à réception, qui permet principalement de vérifier la conformité des
matières premières reçues, est inexistant.
[Texte]Page 46
III-3-1) atelier boulangerie-pâtisserie
Matériels
Machines de productions défectueuses
Il s’agit ici des fours de cuisson du pain et des sablés. Ces dernières sont régulièrement en
panne entrainant des arrêts non programmés par l’entreprise d’où l’influence sur les
bonnes pratiques de fabrications. Pour le cas de cet atelier les appareils sont
complexes capables d’effectuer des fonctions sous commande humaine ou de façon
autonome et la chaine de production a des arrêts à tout moment. On rencontre des problèmes
de température qui fluctue pendant la cuisson entrainant la perte de qualité du pain : pains
brulé, pain pas bien cuit, absence de gonflement du pain. Parfois il y’a des pertes de
préparations par exemple pain qui gonfle trop (durée de fermentation trop longue parce que le
four est gâté en cours de production) et on a perte de pate qui s’affaisse au toucher.
Méthodes
La non-maîtrise de la chaine de production et de la formulation alimentaire ;
le constat fait est qu’il n’y a pas des documents permettant une transmission exacte du
procédé de fabrication. La méthode de travail est transmise de bouche à oreilles dans
l’entreprise. Les opérateurs travail sur des bases erronées comme par exemple pendant la
quantité d’eau pour faire le pain ou les sablés, la quantité de cacao à ajouter le mélange
(couleur des sablés pas uniforme à chaque production), la température de cuisson des sablés
et du pain qui n’est pas maitrisé par tous ce qui fait qu’il y’a variation d’un même produit , ce
qui fait que les bonnes pratiques de fabrications ne sont pas respectées.
Matières
Comme matière première utilisée on a l’huile brute, et les œufs et le baobab (fruits). Cette
huile provient de la friture des chips de manioc (cassala) utilisées plusieurs fois, avec la
présence des particules. L’eau utilisée au sein de l’entreprise ne subit aucun traitement au
préalable. Le sucre n’est pas trié présence des particules.
[Texte]Page 47
Mains d’œuvre
Personnel non formé sur les règles d’hygiènes
Le personnel effectuant des tâches pour la réalisation du produit n’est pas sensibilisé
sur les véritables enjeux et importances de l’hygiène. Ceci rend difficile le respect de
l’obtention d’un produit conforme. Ceux-ci ne considèrent pas que la satisfaction des
consommateurs soit la seule véritable préoccupation pour assurer que le produit est conforme
aux spécifications requises.
Problème de compétence
Manque de motivation
En effet, certains employés ne s’identifient pas à leurs tâches, ce qui fait qu’ils ne
s’appliquent pas dans l’accomplissement de celles-ci. Ce manque de motivation a
pour conséquence un manque rémunération plusieurs mois d’aéré de salaires le personnel
travaille juste malgré lui. On peut aussi noter que le personnel est à majorité familial donc
rémunération ou pas rémunération il est obligé d’être là et ne s’applique pas.
Milieu
Pollution de l’environnement de l’atelier
Par rapport aux bonnes pratiques d’hygiène, l’espace autour de l’atelier n’est pas tout
entretenu et de ce fait participe à la pollution de l’environnement du milieu. On rencontre à
cet effet des excréments d’animaux plus précisément des poules devant la porte de l’atelier de
fabrication. La présence des espaces verts autour de l’atelier.
L’atelier est mal entretenu avec la présence des toiles d’araignée, présence des poussières sur
les tables, présence des excréments d’animaux sur la table ou est travaillé la pâte. Le
[Texte]Page 48
nettoyage du sol est rarement fait. Par rapport à la lutte contre les nuisibles il n’y a pas un plan
de lutte contre les nuisibles.
Le matériel
Equipements de production défectueux
Dans cet atelier le coté le plus sensible est les cas des bonnes pratiques de fabrication. Le
séchoir à de temps en temps des problèmes, un mauvais acheminement de la fumée par les
canaux à l’intérieur du four est souvent constaté ce qui empêche le séchage correct à la bonne
température et entraine la mauvaise qualité des produits comme fruits et légumes non séchés.
On observe un manque de matériels comme les seaux pour les produits, le matériel de
nettoyage…..
Méthode
Recherche du gain : la qualité vient en second plan
Absence des procédures de travail
a) Matières
Variations de la qualité des fruits et légumes
Il faut noter ici que la matière première n’est pas la même à chaque fois et comme ce sont
les fruits et légumes, l’achat se fait selon la disponibilité et le prix. Les prunes sont tantôt
acides, tantôt trop petite, tantôt grosse, tantôt pourrit et tantôt très tendre de même que les
ananas, les mangues. Les légumes proviennent des champs et la qualité varie aussi.
Disponibilité de l’eau
L’eau est en quantité insuffisante pour mener toutes les activités car le forage est parfois
rempli de terre et l’eau n’arrive pas à passer par les pompes pour arriver au réservoir de
distribution or les activités comme le séchage du ndolè nécessite une quantité d’eau
importante.
Main d’œuvre
Personnel non formé sur les règles d’hygiènes
Le personnel effectuant des tâches pour la réalisation du produit n’est pas sensibilisé
sur les véritables enjeux et importances de l’hygiène. Ceci rend difficile le respect de
[Texte]Page 49
l’obtention d’un produit conforme. Ceux-ci ne considèrent pas que la satisfaction des
consommateurs soit la seule véritable préoccupation pour assurer que le produit est conforme
aux spécifications requises.
Problème de compétence
Manque de motivation
En effet, certains employés ne s’identifient pas à leurs tâches, ce qui fait qu’ils ne
s’appliquent pas dans l’accomplissement de celles-ci. Ce manque de motivation a
pour conséquence un manque rémunération plusieurs mois d’aéré de salaires le personnel
travaille juste malgré lui. On peut aussi noter que le personnel est à majorité familial donc
rémunération ou pas rémunération il est obligé d’être là et ne s’applique pas.
Milieu
L’absence d’un plan de nettoyage qui définit qui doit faire quoi, quand et
comment ;
L’absence d’un plan de lutte contre les nuisibles ;
Nous constatons donc que les causes majeures de non-conformité sont les
suivantes :
-Le milieu à travers la non-conformité des locaux fait partie des causes majeures
gênantes qui influencent sur la qualité du produit.
[Texte]Page 50
- L’insuffisance du matériel, c’est ce qui explique le mauvais nettoyage des locaux de
l’entreprise
Suite aux écarts observés concernant le respect des règles d’hygiène et de fabrication
au sein des ateliers nous avons procédé à l’élaboration des actions correctives.
Tableau : vote pondéré des causes de non-conformité de l’atelier séchage des fruits et légumes
causes M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7 total
Machines de production 4 3 3 4 3 2 4 23
défectueuses
Vétusté des machines et 4 3 4 2 1 1 1 16
équipement
Formulation alimentaire non 4 1 4 2 3 3 1 18
maitrisée
Mauvaise qualité de la matière 2 3 1 2 3 1 1 13
première
Absence de formation du 4 4 3 4 4 3 4 26
personnel sur l’hygiène
Personnel non compétent 4 2 3 4 1 4 3 21
Manque de motivation du 4 4 2 3 4 2 4 23
[Texte]Page 51
personnel
Pollution de l’environnement de 1 2 4 1 1 1 2 12
l’atelier
Absence d’un plan de nettoyage 4 3 2 4 4 4 3 24
et désinfection
Absence d’un plan de lutte 4 4 4 3 2 4 3 24
contre les nuisibles
Mauvaise disposition des locaux 1 4 3 4 2 2 4 20
causes total
Absence de formation du personnel sur l’hygiène 26
[Texte]Page 52
Pollution de l’environnement de l’atelier 12
120
100
pourcentage de non-conformité (%)
80
60
pourcentages
pourentages cumulées
40
20
0
A B C D E F G H I J K
causes de non-conformités
Légende
[Texte]Page 53
E : manque de motivation du personnel
Il ressort de ce diagramme que les causes de non-conformités qui doivent être traité en
priorité afin de limiter le non-respect des programmes prérequis sont : A, B, C, D, E, F, G et
H. en traitant ces causes, une bonne partie du problème est résolu.
causes total
Absence de formation du personnel sur l’hygiène 23
[Texte]Page 54
Recherche du gain (qualité négligée) 16
Disponibilité de l’eau 15
120
pourcentage de non-conformités (%)
100
80
60
pourcentages
pourentages cumulées
40
20
0
A B C D E F G H I J K
causes de non-conformités
Figure 12: diagramme de Pareto des causes de non conformités de l’atelier séchage des fruits
et légumes
Il ressort de ce diagramme que les causes de non-conformités qui doivent être traité en
priorité afin de limiter le non-respect des programmes prérequis sont : A, B, C, D, E, F, G et
H. en traitant ces causes, une bonne partie du problème est résolu.
[Texte]Page 55
IV-1) atelier boulangerie-pâtisserie
Sensibilisation du personnel
Des sensibilisations ont été faites au personnel de l’atelier concernant les affections qui
doivent être signalées à la direction pour un éventuel examen médical et/ ou une exclusion des
aires de manipulation des aliments à savoir :
Engagement de la direction
L’entreprise TALESS DRY FOODS par le biais du Directeur Général s’engage à promouvoir
un milieu de travail sain axé sur la prévention des accidents, des blessures ainsi que des
risques de santé en :
[Texte]Page 56
Encourageant le maintien du lien d’emplois advenant une incapacité temporaire ou
permanente d’un employé à la suite d’une maladie de travail
Les travailleurs quant à eux participent activement à l’atteinte des objectifs en terme de santé
du personnel en :
Une surveillance médicale doit être renouvelée une fois tous les deux ans, les analyses et
prélèvements sont un choix du médecin. Des analyses médicales doivent être pratiquées en
cas de besoin et à l’initiative de la médecine du travail
L’aptitude du personnel à manipuler les denrées alimentaires doit être attestée par un
certificat médical à l’embauche ; En retour de maladie ou suite à un arrêt maladie de longue
durée. Toute personne reconnue atteinte d’une maladie doit consulter un médecin. Si cette
maladie est susceptible d’être transmise par les aliments, cette personne n’est pas autorisée à
travailler dans une zone de manipulation de denrées alimentaires. En cas d’infection bénigne,
les mesures suivantes de prévention sont prises : toute plaie au niveau des mains doit être
protégée par un pansement étanche ainsi que par un gant ; les personnes atteintes de lésions
cutanées infectées doivent être écartées des opérations de préparation des aliments ; les
personnes atteintes d’affections rhinopharyngées sont, dans la mesure du
possible, écartées des zones de fabrication ; en cas d’impossibilité, le port d’un masque
[Texte]Page 57
bucco-nasal est obligatoire ; il doit être changé au moins toutes les deux heures et au
minimum à chaque pause ; les personnes atteintes de troubles gastro-intestinaux doivent être
écartées des mêmes postes de travail.
LA DIRECTION
La peau émet au total 7*106 Pnc/minute (Pnc étant les particules donnant naissance à
une colonie) ;
Le plus grand réservoir des Staphylococcus Aureus c’est les fosses nasales (aussi la
peau) ;
Les selles émettent par mg une population supérieure à 10 millions de germes
Il a donc été recommandé au personnel d’avoir une hygiène corporelle irréprochable à savoir :
[Texte]Page 58
Une interdiction formelle concernant la manipulation des produits prêt à la
consommation (pains, sablés, brioches…) ;
NB : les habits de villes ne doivent pas être portés dans les zones de préparation des produits.
- Les visiteurs admis dans les aires de et de manutention du pain et des autres produits
sont obligé de porter des vêtements de protection et observer les autres dispositions de
la présente section relatives à l’hygiène corporelle.
[Texte]Page 59
Figure 13 : tenue professionnelle
Mains sales
Frottage
Gel
Séchage
Essuie mains Essuie mains sales
Désinfection
Désinfectant
alcool (90°)
Mains propres
[Texte]Page 60
Figure 13 : procédure de lavage des mains
Protocole d’emploi :
Déposer une dose de gel moussant sur les mains préalablement mouillées, frotter pendant 15
à 30 secondes en insistant sur les zones interdigitales, le pourtour des ongles et le dos de la
main. Rincer abondamment et sécher soigneusement à l’aide d’une serviette à usage unique.
Précautions d’emploi :
Réserver à l’usage externe, ne pas avaler, rincer en cas de contact avec les yeux.
Conditions de conservations : stocker le produit dans son emballage d’origine entre 0° et 40°C
Plusieurs actions opérées avant la production permettent d’engager celle-ci dans les
meilleures conditions :
i) le lavage des mains (avant production et reprise du travail) permet de vérifier le bon
[Texte]Page 61
travail propre et complète (blouse, chaussures, coiffe) et un niveau élevé d’hygiène corporelle
ainsi que le retrait des montres et autres bijoux (bracelets, bagues,…) limitent les risques de
ii) avant chaque reprise de travail et avant utilisation du matériel, la vérification visuelle de
l’état de propreté des locaux et des équipements permettent de limiter la contamination par le
milieu.
b) pendant la production :
Les mesures d’hygiène préconisées ci-dessous sont à mettre en application à tous les stades
i) procédure d’hygiène du personnel : tenue de travail complète, propreté des mains, port de
gants et masque si nécessaire, accès aux zones de production de l’établissement interdit aux
iii) respect de la marche en avant et de la séparation des secteurs afin d’éviter toutes les
contaminations croisées ;
v) temps réduit entre les différentes opérations de fabrication pour maîtriser au mieux les
températures ;
c) après la production :
ii) nettoyage / désinfection des locaux et des équipements selon le plan de nettoyage et
désinfection ;
iii) après nettoyage et désinfection, absence de circulation du personnel dans les locaux.
[Texte]Page 62
IV-1-3) nettoyage et désinfection du matériel : plan de nettoyage et désinfection
Un plan de nettoyage et désinfection des locaux et du matériel a été mis en place. Les
- Lire attentivement les étiquettes des produits et respecter les consignes des fiches de
données sécurité.
- Respecter les dosages et mode opératoire des produits (se référer au plan de nettoyage et de
désinfection).
[Texte]Page 63
Figure 14 : nettoyage 2 en 1
[Texte]Page 64
Plan de nettoyage de l’atelier
Gants
chaque
Murs Matériel de
lundi (au Eliminer les
nettoyage Personnel
minimum déchets
alimentaire de
une fois avecle balai
(balaie production
par
manche en
semaine)
bois)
Détergent
Désinfectant Laisser agir
Sol Lire notice Avant et Eliminer 5mn Brosser Racler et
les rincer à l’eau Essuyer
d’utilisation après Personnel
déchets Pulvériser la avec la
Eau tiède le de
Gants service avec le balai solution de serpillère
production
nettoyage (sécher)
Matériel de
nettoyage
alimentaire
[Texte]Page 65
Détergent
Désinfectant Laisser agir Frotter/brosser Sécher
Lire notice Se protéger : 5mn
Trois fois (chiffon) Personnel
Portes D’utilisation blouse, pulvéri
par de
Eau tiède chaussures, ser
semaine production
Gants gants.
Lavette
rouge
Détergent
Désinfectant Frotter
Plan de Avant et Laisser agir
Lire notice (éponge) Personnel
travail Apres 5mn
d’utilisation de
chaque Eliminer les Appliquer le
Eau tiède produit sécher production
utilisation déchets rincer
Gants détergent
Lavette désinfectant
Matériel
de
préparation
(, bassine, Détergent
plateaux, Désinfectant Plonger les Laisser agir Sécher et
Enlever les
couteau, Lire notice Après ustensiles 5mn Rincer (eau ranger Personnel
déchets Frotter/brosse
cuillère, d’utilisation chaque dans la chaude) de
coupe Eau tiède utilisation solution production
pains,) Gants
Lavette
[Texte]Page 66
Matériel
de
nettoyage Détergent
Eliminer
(Brosses, Désinfectant Vérifier Personnel
Avant le matériel Laisser Egoutter
lavettes, Lire notice l’état Rincer (eau de
rangemen qui ne doit tremper
chiffons…) d’utilisation du chaude) production
t pas être Suspendre et
matériel
présent 15 mn ranger
contrôle visuel
contrôle microbiologique
[Texte]Page 67
Fiches techniques des produits utilisés
Pour le sol
Précaution d’emploi :
-conctact avec les yeux provoque une irritation oculaire en cas de contact direct
-inhalation n’est pas présumé avoir des effets nocifs en cas d’inhalation
Dosage : aucun
[Texte]Page 68
Pour les surfaces et les ustensiles
Description
Divosan Omega HP est un détergent désinfectant peu moussant, non chloré, pour des
applications en NEP et le nettoyage par aspersion automatique en industrie agroalimentaire.
Propriétés principales
Avantages
Mode d’emploi
[Texte]Page 69
• de 0.5% minimum pour une activité levuricide, en 15 minutes minimum de
temps de contact, à 20°C.
• de 3% minimum pour une activité sporicide, en 15 minutes minimum de temps de contact à
75°C. Pour les encrassements importants, utiliser Divosan Omega HP jusqu’à 4%, à une
température de 60 à 95°C et un temps de contact compris entre 5 et 15 minutes. Divosan
Omega HP doit être rincé complètement à l’eau potable après utilisation a- n d’éliminer tout
résidu des surfaces au contact des denrées alimentaires.
Données techniques
liquide limpide jaune clair
Aspect :
Densité à 20ºC : 1.24
pH (1% solution à 20ºC) : 12.4
Demande Chimique en Oxygène (DCO) : 196 gO2/kg
Teneur en Azote (N) : 9 g/kg
Teneur en Phosphore (P) : 6.4 g/kg
Les données ci-dessus sont caractéristiques d’une production moyenne et ne doivent pas être
prises comme spécifications.
Recommandations pour la manipulation et le stockage
Compatibilité du produit
Divosan Omega HP est compatible avec la plupart des matériaux rencontrés en industrie
agroalimentaire si le produit est appliqué selon les recommandations de concentrations et
températures. Ne pas appliquer sur les alliages légers. Toujours rincer soigneusement les
surfaces après application. En cas de doute, il est recommandé de réaliser des tests avant toute
utilisation prolongée.
[Texte]Page 70
Normes
Législation
[Texte]Page 71
5. Laisser sécher
La lutte active
- Rechercher les types de nuisibles
- établir un plan de lutte contre les nuisibles qui permet un bon suivi de la lutte contre
les nuisibles.
[Texte]Page 72
Figure 15 : cartographie des nuisibles
cafards souris
fourmis
[Texte]Page 73
Fiches techniques des produits utilisés
Lutte contre les cafards et les fourmis
Composition chimique :
-250g/l Perméthrine
-20g/l D-trans-alléthrine
Mode d’emploi et dosage : dilution au taux de 1% (100 ml dans 10 litres d’eau), pour les
insectes rampants pulvériser PERMAX 250 COMBI EC sous basse pression et de manière ,
au niveau des plinthes, entre les conduites, les chambranles de portes ou des fenêtres, et tout
endroit ou chaleur et obscurité représentent des caches idéales pour ces insectes.
Précautions :
-Inflammable.
-Peut entraîner une sensibilisation par contact avec la peau.
-Très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme
pour l'environnement aquatique (couvrir les aquariums).
-Eviter d’inhaler des gouttelettes de produit au moment de l’application, porter un masque
[Texte]Page 74
type P2
-Ne pas appliquer sur ou dans les appareils destinés à la transformation ou à la préparation de
denrées alimentaires ou de condiments, couvrir les denrées, les matières premières et les
appareils ménagers pendant le traitement.
Avertissement :
Description et mode d’emploi : particulièrement adapté contre les rats d’égouts, s’emploie
directement dans les caves et les vides sanitaires, ne craint pas l’humidité, produit raticide
pouvant s’employé en action de choc et en prévention des lieux humides. Placer les apats en
petit tas dans les endroits fréquentés par les rongeurs, en prenant soin de remplacer les pièges
avant qu’il ne soient consommés dans la totalité à raison de 10-20g par m2 de surface à
protéger.
Règle d’utilisation : éviter de toucher les produits à mains nues, étant donné la méfiance des
rongeurs vis-à-vis de l’odeur des hommes.
[Texte]Page 75
Plan de lutte contre les nuisibles
Tableau 14 : plan de lutte contre les nuisibles
production
lieux Se référer à la notice Se référer à la notice
production
Fréquence de contrôle Après chaque Deux jours après application
application
[Texte]Page 76
IV-1-5) mauvaise disposition des locaux
Lors de l’audit le non-respect de la marche en avant a été constaté (ancien plan de l’atelier),
cela du a une mauvaise disposition des locaux, le directeur de l’usine a donc décidé de refaire
l’atelier boulangerie pâtisserie, le nouveau plan de l’atelier ci-dessous lui a été proposé.
Les produits avant pour la cuisson passaient par l’extérieur de l’usine, dans cette nouvelle
disposition de la matière première au conditionnement tout se passe à l’intérieur.
[Texte]Page 77
IV-1-2) atelier fruits et légumes
IV-1-2-1) personnel
Les actions correctives du personnel sont les même pour l’atelier boulangerie-pâtisserie.
CONTROLE
QUOI AVEC QUAND COMMENT QUI
S
Détergent
désinfectant
Lire notice chaque Laisser
Murs d’utilisation lundi (au Etaler Frotter rincer (eau Sécher
agir 5mn
Eau tiède minimum (éponge) tiède) (chiffon)
personnel
Gants une fois Pulvériser le
Matériel de par détergent
nettoyage semaine)
alimentaire
[Texte]Page 78
Détergent
Désinfectant Laisser
Sol Lire notice Eliminer agir 5mn Brosser Racler et
Apres les rincer à l’eau Essuyer avec
d’utilisation
le déchets Pulvériser la
Eau tiède la serpillère personnel
service avec le balai solution de
Gants (sécher)
nettoyage
Matériel de
nettoyage
alimentaire
Détergent Avant et
Désinfectant Après Eliminer
Mouiller avec
Lire notice le les sécher
fenêtres la lavette
d’utilisation service déchets personnel
(éponge)
Eau tiède et avec le balai
Gants quand Laisser agir Frotter/bross
Lavette verte nécessaire 5mn er
Détergent
Désinfectant Laisser Frotter/brosser
Sécher
Lire notice Se protéger : agir 5mn
Trois fois (chiffon)
Portes D’utilisation blouse, pulvériser
par personnel
Eau tiède chaussures,
semaine
Gants gants.
Lavette
rouge
Détergent
Désinfectant Frotter
Plan de Avant et Laisser
Lire notice (éponge)
travail Apres agir 5mn
d’utilisation Appliquer le personnel
chaque Eliminer les
Eau tiède produit sécher
utilisation déchets rincer
Gants détergent
Lavette désinfectant
[Texte]Page 79
Matériel
de
préparation Passer
et machine l’éponge
(marmite, contenant la
bassine, Détergent
solution Sécher et
plateaux, Désinfectant Avant et Enlever les
(découpeuse)
Laisser ranger(usten
couteau, Lire notice déchets agir 5mn Frotter/brosse Rincer (eau
Après Plonger les sile)
cuillère, d’utilisation chaude) personnel
chaque ustensiles
coupe pains Eau tiède
utilisation dans la
découpeuse, Gants
Lavette solution
)
Remplir
Détergent de savon
Poste
Désinfectant Se protéger : bactéricide
lavage Frotter
Lire notice Après blouse, Vérifier
des Rincer
d’utilisation le chaussures, la présence personnel
mains Pulvériser
Eau tiède service gants. de papier
Gants Laisser Laisser et de la
brosse agir 5mn sécher brosse à
ongles
[Texte]Page 80
Matériel
de
nettoyage Détergent
(Brosses, Désinfectant Vérifier Eliminer
Avant Laisser Egoutter
lavettes, Lire notice l’état le matériel Rincer (eau personnel
rangemen tremper
chiffons…) d’utilisation t
du qui ne doit pas chaude)
matériel être présent Suspendre et
15 mn ranger
Contrôle visuel
Contrôle microbiologique
[Texte]Page 81
Protocole de désinfection des végétaux
a) Laver les fruits et légumes à l’eau pour enlever boues et terres
b) Laisser tremper les légumes cinq minutes dans l’eau javellisée contenu dans un bac en
polystyrène soit 60 ml pour 100l d’eau
c) Rincer à l’eau claire
d) Egoutter
Page 82
REDIGE PAR ONGUENE SYNTYCHE
IV-1-2-4) résultat du contrôle du nettoyage des surfaces : cas de la table N°2 salle de conditionnement
Les produits utilisés sont les même que ceux de l’atelier boulangerie pâtisserie à savoir
PERMAX 250 combi EC et la pâte raticide/souricide.
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Fréquence de contrôle Après chaque application Deux jours après application
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chaine de production afin de mieux repartir les taches et de procéder à une rémunération
permanente de ces derniers.
Certaines zones comme le sol, les tables ne sont pas nettoyé comme il faut (restes de farine
sur la table), la lutte contre les nuisibles ne se fait pas constamment, on observe toujours des
variations de la qualité des différents produits (pain trop salé, sablé au chocolat avec
différentes couleurs, gout des produits différents, non-respect des températures de cuisson et
des temps d’attentes).
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Les lave-mains ne sont pas règlementaires, c’est la non-conformité majeure de l’hygiène du
personnel. Les pratiques d’hygiène les moins respectées sont :
La séparation du linge propre et sale, et de la tenue de travail et de ville ;
Le lavage des mains qui n’est pas respecté; le personnel ne se le lave pas les mains à chaque
fois que c’est nécessaire (Après les pauses, entre les préparations des produits différents, après
s’être mouché…)
La tenue de travail respectée(blouses, chaussures de sécurité, masque, charlotte, absence
de bijoux); Le port du masque de protection et l’absence de bijoux ne sont pas toujours
respectés, les gants ne sont pas utilisés comme il le faut, et certaines personnes extérieures à la
cuisine entrent en atelier sans la tenue obligatoire.
L’hygiène des manipulations et le respect des interdits n’est pas respecté le personnel
mange et boit en zone de fabrication.
La marche en avant n’est pas respectée car le nouveau plan de l’atelier n’est pas toujours
effectif.
Certaines zones comme le sol, les tables ne sont pas nettoyé comme il faut (restes de
farine sur la table) et les murs ne sont pas bien nettoyé (présence des toiles d’araignées), la
lutte contre les nuisibles est totale et on observe des résultats(présence des rats morts, des
cafards et diminution progressive des fourmis)), on observe toujours des variations de la
qualité des différents produits mais ces variations sont faibles ce qui signifie que le personnel
commence à respecter les procédures de travail. Le personnel respecte partiellement
l’hygiène, le port de la tenue n’est pas effectif, le lavage des mains n’est pas fréquent mais les
interdictions de manger et boire sont respecté, de même que le port des bijoux et on observe
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un relâchement (personnel qui parle en salle de production). La marche en avant n’est pas
respectée car le nouveau plan de l’usine n’est pas toujours effectif.
Tableau 20 : évaluation des actions correctives semaine 14
critères Application Application Absence
totale partielle d’application
Plan de nettoyage et désinfection
Plan de lutte contre les nuisibles
Compétence du personnel/
formulation alimentaire
Formation du personnel sur
l’hygiène
Marche en avant
total 20 10 0
Les lave mains ne sont pas conformes d’où l’application partielle des actions correctives. La
marche en avant quant à elle n’est pas respectée.
Tableau 22 : récapitulatif de l’évaluation des actions correctives
semaines 12 13 14 15
Notes/50 10 25 30 35
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notes
50
45
40
35
30
notes
25 notes
20
15
10
0
semaine 12 semaine 13 semaine 13 semaine 15
Périodes
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Plan de lutte contre les nuisibles
Compétence du personnel/
formulation alimentaire
Formation du personnel sur
l’hygiène
Qualité de la matière première
total 10 15 0
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notes
50
45
40
35
30
notes
25 notes
20
15
10
5
0
semaine 12 semaine 13 semaine 13 semaine 15
Périodes
VI) recommandations
Nous recommandons à TALESS DRY FOODS de :
Veiller à la formation du personnel sur les notions de qualité, les enjeux et l’importance
qu’elle apporte dans l’espace agro-alimentaire ;
Assurer le flux d’information assez rapide entre la Direction générale et l’usine pour
faciliter les échanges et le suivi du personnel de l’usine ;
Assurer que les instructions de travail et modes opératoires nécessaires sont compris et
appliqués par le personnel concerné; acheter le matériel et les produits nécessaires pour
l’application des différentes procédure ;
Sensibiliser davantage le personnel ne s’accommodant pas aux objectifs-qualité visés par
la politique qualité de l’organisation ;
Créer un bureau d’étude ou une cellule de conception et développement de ses produits ;
Assurer la maintenance efficace des équipements de production ;
Veiller aux bonnes conditions de stockage des différentes matières premières
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En fonction des 5M, nous recommandons à l’entreprise de :
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Manque de connaissance sur les BPH et Formation du personnel sur la norme
BPF précisément par un Responsable qualité
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
L’objectif principal de ce travail était de mettre en place les programmes prérequis, plus
spécifiquement faire une analyse de l’existant, mettre en œuvre les actions correctives,
implémenter certaines actions correctives et faire une évaluation des actions correctives
misent en place. Au terme de notre travail, il ressort que le non-respect des programmes
prérequis à TALESS DRY FOODS était dû à l’insuffisance des instructions, à l’absence de
formation et de sensibilisation du personnel, à la non-conformité des locaux et à l’insuffisance
du matériel, à l’absence d’un plan de nettoyage et désinfection, d’un plan de lutte contre les
nuisibles, à l’absence de motivation du personnel et à la mauvaise qualité des matières
premières. Cela a donc suscité la rédaction des instructions en matière d’hygiène du
personnel, de lutte contre les nuisibles, de plan de nettoyage et désinfection. L’évaluation des
actions correctives nous permet de voir dans chaque atelier que ces dernières sont respecté en
majorité. Afin de finaliser entièrement le travail, nous suggérons les actions suivantes:
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Se conformer aux guides des bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication;
Faire régulièrement des sensibilisations ;
De prendre en compte les recommandations faites à la direction.
La mise en place de toutes les mesures d’hygiènes et la prise en compte de tous les
principes de bonnes pratiques de fabrication devraient permettre à TALESS DRY FOODS
d’être en voix pour la mise en place d’un système HACCP. Notre plus grand souhait
est que notre humble travail entraine une réelle prise en main de la démarche des BPH
et BPF. Le travail entrepris est à poursuivre en continu afin de toujours satisfaire aux
exigences relatives à la sécurité des clients et consommateurs.
En perspective à ce travail, il serait intéressant de mettre en œuvre les points qui n’ont pas
touché faisant office de recommandation.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ROMAIN J., THOMAS C., PIERRE S. et GERARD B. ; Sciences des aliments vol
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2 “Technologie des produits alimentaires”; édition Lavoisier 2007, ISBN : 978-2-
7430-0888-8
FAO, Rome.Gardner, S. 1999. The control of food safety: the role and
responsibilities of industry, agriculture, and food supply sectors (Ed. van der K.
Hijden, M. Younes, L. Fishbein and S. Miller) pp. 739-745. Marcel Dekker, Inc. New
York. Gould, W.A. 1994. Insects and insect control. In "CGM'S/Food Plant
Sanitation". pp. 133.
ANNEXE
Annexe 1 : affiches sur l’hygiène
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Le personnel : source majeur de
contamination (germes) des aliments
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AVOIR UNE PROPRETE
CORPORELLE
IRREPROCHABLE POUR
EVITER LES
CONTAMINATIONS
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Je me lave les mains :
-avant d’entrer en salle de production
-avant de manipuler les aliments
-immédiatement après être passé aux
toilettes
-après une pause ou après chaque
interruption
-après avoir serré les mains de
quelqu’un
-après la manipulation des déchets ou
des poubelles
-après avoir mangé, bu, fumé, s’être
mouché, avoir manipulé de l’argent,
etc.
-après avoir procédé à des réparations
sur des machines ;
-après avoir manipulé des aliments crus
ou prêt à consommer ;
-après avoir touché des ustensiles ou
des surfaces sales ;
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-à tout autre moment lors des heures de
travail et lorsque cela est nécessaire
pour garder les mains propres.
-Le lavage hygiénique des mains doit
s'effectuer après chaque geste sale
(nettoyage, évacuation de déchets, après
passage aux toilettes, etc.) et avant chaque
geste propre (contact avec les denrées
alimentaires).
NB :
-avoir les ongles toujours courts
-présence de vernis à ongles non
autorisée (risque de s’effriter dans les
produits)
-port d’ongles artificiels interdit (risque
de tomber dans les produits)
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GARDER
TOUJOURS LES
MAINS PROPRES
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PORT DE MONTRE,
BRACELET, COLLIER,
ANNEAU, BOUCLES
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D’OREILLES, PIERCING
INTERDITS
INTERDICTION
FORMELLE DE
FUMER
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INTERDIT DE BOIRE
ET DE MANGER
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INTERDIT DE
PARLER ICI
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TENUE DE TRAVAIL
OBLIGATOIRE
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Salle de
conditio
-Porte toujours fermée (refermez derrière
vous) ;
-interdit aux personnes non autorisés
(étrangères) ;
coiffe charlotte) ;
A respecter obligatoirement !!!!
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ACCES INTERDIT
AUX ETRANGERS
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STRICTEMENT
INTERDIT DE
PLANS DE TRAVAIL
(TABLES)
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