donc t1/2 = ln 2 /k1 = 0.693/k1 montrant que la demi-vie, t1/2, d'une réaction
unimoléculaire est indépendant de la concentration initiale.
Considèrons le schéma réactionnel pour une réaction bimoléculaire qui passe par
l'état transitionnel
K k'
A+B X P+Q
où X‡ représente le complexe activé.
La vitesse de cette réaction est v = d[P]/dt = k2 [A][B] = k' [X‡] et les
constantes étant défini comme ci haut.
L'approximation clé de la théorie de l'état transitionnel est que le complexe
activé est en équilibre rapide avec le réactif, par conséquence, il est possible d’écrire
K‡ = [X‡] / [A][B] où K‡ est une constante d'équilibre.
Par le formalisme thermodynamique, K‡ s’exprime en fonction l'énergie libre
du complexe activé : soit ∆G‡ = - RT ln K‡. Donc la vitesse devient
d[P]/dt = k' e-∆G‡ / RT [A][B].
L'importance de cette relation est que la vitesse de la réaction dépend :
1) de la concentration de A et B et
2) varie de façon exponentielle avec ∆G‡.
Plus grande la différence en énergie libre entre l'état de transition et les
réactifs, moins stable l'état de transition et plus lente la réaction.
4 Évaluation de k' (Développement peu rigoureux)
Mettons k' = kv
où v représente la fréquence vibrationnelle d'une liaison dans le complexe
activé qui décompose en produits et k est défini comme coefficient de transmission
qui représente la probabilité que le complexe activé décompose en produits. Pour la
plupart des réactions k varie entre 0.5 et 1.
Selon la loi de Planck, la fréquence vibrationnelle d'un oscillateur qui possède
énergie, ε, est définie par
ε = hv où h est la constante de Planck.
L'énergie de cet oscillateur est ε = kBT où kB - constante de Boltzmann et kBT
- l'énergie thermique ambiante. Donc
Diagramme montrant
le trajet réactionnel
pour une réaction à
deux étapes.