DIB Souad
« Ahmed » « Fatoum »
ROKAIA
Dédicaces
Lorsqu’un enseignant se retrouve face à ses premiers élèves, il se demande quelle est la
meilleure manière d’enseigner … la réponse apparaît brutalement : il y a autant de manières
d’enseigner que de professeurs, le tout est de trouver non pas la « bonne méthode », mais celle
qui s’accorde à la fois au professeur et aux élèves.
La plus importante car commune à toutes les enseignants, est le constat d’un désintérêt
de certains élèves vis à vis des matières théoriques l’exemple le plus important qui nous
intéresse c’est la langue plus précisément le français.
Tout d’abord, la motivation est l’un des outils les plus efficace dans l’apprentissage, est
un des facteurs déterminants de l’apprentissage, car l’apprentissage n’est possible que si l’on
est motiver, il s’agit d’éveiller la curiosité, de répondre aux attentes des élèves. Les
enseignants savent que l’acte pédagogique est très difficile devant un groupe d’élèves sans
objectif. De plus, dans un contexte actuel où le débat omniprésent au sujet de l’école est
centré autour de l’ennui, il paraît nécessaire de s’attarder sur ce « mal » de l’école et sur les
mesures à prendre en vue d’une possible remediation.
Nous, en tant que des enseignants du FLE au niveau des primaires, nous cherchons
toujours la réponse à une question qui prend ses racines dans la réalisation des apprentissages
scolaires.
- Donc ; on peut poser notre problématique comme suite : Comment éveiller le désir
d’apprendre la langue française chez les élèves du primaire cas de 5eme année primaire ?
9
Introduction générale
- Comment peut –on fonctionner la motivation dans notre pratique scolaire pour obtenir
des bons élèves ?
- Quel rôle joue-t- il l’enseignant et l’apprenant au même temps dans la classe pour réussir
l’acte pédagogique ?.
Cette recherche sur la motivation de nos élèves, nous a fait comprendre que nous
devions aussi nous interroger et trouver comment, en tant que professeur, nous pouvions agir
sur la manière de transmettre ces connaissances.
- de dépasser un discours qui met en cause la responsabilité de l’un ou l’autre acteur dans
le problème de la motivation (les élèves eux même, les enseignants, les méthodes
d’enseignements, les parents).
- Pour aider les futur enseignants dans leurs recherches d’une meilleure mode de
motivation à partir d’un ensemble des stratégies proposées par des enseignants ayants une
expérience dans le domaine d’enseignement de la langue française que nous allons les
interroger dans notre partie pratique de cette recherche.
- La conduite du cours par l’enseignant influe sur la motivation des élèves en classe
donc le rôle de l’enseignant est primordial dans l’apprentissage en général et
l’apprentissage de la langue française en particulière ;
10
Introduction générale
- Les renforcements que se soient positifs ou négatifs sont considérés comme des
stratégies de motivation ;
Dans notre travail nous fonctionnons comme, méthode de travail la méthode d’analyse
afin d’analyser des données et d’interpréter des nouveaux stratégies pour la motivation. Aussi
dans notre partie pratique nous utilisons la méthode qualitative dans l’analyse des résultats.
11
Partie
théorique
Chapitre I
La motivation :
autour du concept
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
1. LA MOTIVATION
1.1. Motivation en contexte général
Selon le dictionnaire LAROUSSE «la motivation c’est un ensemble des facteurs qui
déterminent le comportement d’un agent économique(les études de motivation des
consommateurs sont utilisées lors des études de marché et de l’établissement des compagnes
de publicité » (1)
La motivation peut être définie comme un état intérieur propre à chaque personne et qui
la pousse à agir. Selon l’intensité de ses aspiration ; l’individu ressent une pulsion à agir plus
ou moins forte ; plus ou moins consciente.
Etre motivé ; c’est avant tout viser un objectif ; mobiliser ses efforts pour l’atteindre et
préserver jusqu’au but.
(1)
www.larousse.fr/dictionnaire .
(2)
unesdoc.unessco.org/0023/002315/231596.
14
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
La motivation scolaire est sans doute l’un des plus importants déterminants des
performances scolaire. BLOOM en1979 estime que les caractéristiques affectives de départ
peuvent expliquer jusqu'à un quart des différences individuelles de rendement. Cette
importance justifie pleinement l’étude de la motivation scolaire et de ses déterminants.
Depuis quelques années la motivation est invoquée par les enseignants et les élèves
mais aussi par les chercheurs en éducation ; l’une des causes explicatives de la réussite ou de
l’échec scolaire ils disent que la motivation scolaire est considérée comme un état dynamique
qui a ses origines dans les perceptions qu’un élève a de lui-même et de son environnement et
qui l’incite à choisir une activité à s’y engager et à persévérer dans son accomplissement afin
d’atteindre un but. (3)
(3)
ROLLAND VIAU, la motivation en contexte scolaire , université Québec.1997. P04
(4)
op.cit.la motivation en contexte scolaire. P 07.
15
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
tâches scolaires et les buts poursuivis par l’.apprenant, la perception de la contrôlabilité qu’.a
l.’apprenant sur les tâches scolaires.
La motivation se révèle être un moteur des apprentissages. Les adultes, de même que les
enfants, doivent éprouver de la motivation afin de s’investir réellement dans une activité
les enfants, doivent éprouver de la motivation afin de s’investir réellement dans une
activité. Néanmoins, dans le cadre de l’école. (5)
La motivation est toujours considérée comme un outil pédagogique efficace qui permet
à l’observation de susciter pas seulement le désir d’apprendre chez l’apprenant mais aussi de
découvrir les obstacles rencontrés pendant le processus d’enseignement/ apprentissage de ses
apprenants. À propos de cette explication on trouve qu’il ya deux types de motivation
scolaire :
La motivation intrinsèque consiste à s’engager dans une activité pour le plaisir même de
s’engager et de satisfaire le plaisir inhérent à la tache en soi .les chercheurs utilisent des
activités très intéressantes qui stimulent la curiosité afin de mesurer cette motivation par le
temps que peut passer le sujet en dehors de toutes contrainte expérimentales.
Pour augmenter la motivation intrinsèque des apparents une attention particulière doit
être à quatre sources importantes (LEPPER ET HODELL 1989) :
Elle intervient lors d’une activité réalisée uniquement pour le plaisir et pour la
satisfaction quant à elle se définit par le désir de réaliser un comportement afin d’être efficace
elle prend sa source dans les désirs de l’apprenant elle se renforce par des manifestations
(5)
THIERRY HURAT, la motivation scolaire : évolution au cours du primaire et piste d’intervention. p02.
16
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
Il ne faut pas pour autant arrêter de donner des récompenses mais simplement faire
attention de ne pas diminuer la motivation intrinsèque en donnant des bonbons à quelqu’un
qui n’en pas besoin pour accomplir qu’il avait accompli sans aucune autre forme de
récompense.
Pas toujours en lien avec l’apprentissage cette forme de motivation se retrouve sous
forme de :
(6)
Céline Demierbe et Stéphanie Malaise .La motivation scolaire : comprendre pour la favoriser. p06
(7)
GAGNONC ET FRUNNELM.L, les raccrocheurs adultes : motivation et persistance aux études à l’ordre
secondaire, p309.
17
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
(8)
- Rétroaction
- Elle permet à l’individu d’agir non pas pour le plaisir mais bien pour les
« récompenses »aux quelles est censée conduire
- Acquérir un statu social
- Récompensés tangibles (notes salaire)
- Faire plaisir à quelqu’un
La motivation extrinsèques se définit comme suit :le sujet agit dans l’intention d’obtenir
une conséquence qui se trouve en dehors de l’activité même :par exemple recevoir un
récompense éviter de se sentir coupable gagner l’approbation sont des motivations
extrinsèques.
Dans le monde scolaire les exemples de ce type de motivation ne manque pas : travailler
pour obtenir de bonnes notes ou pour éviter les mauvaises ou encore pour faire plaisir à ses
parents ; voire à son ses professeurs. La motivation extrinsèques consiste à rechercher des
récompenses ou des motifs extérieures et à éviter les punitions car elle dépend de facteurs
externes généralement des récompenses ou des punitions (elle est renforcée dans le cas de la
punition).
L’apprenant qu’il soit élève ou adulte agit dans l’intention d’obtenir une conséquence
(un objectif à atteindre) qui se trouve des fois en dehors de l’activité même.
- Au plaisir
- à la stimulation
- à l’accomplissement de l’activité
(8)
Op.cit.la motivation scolaire : comprendre pour la favoriser, p 07
(9)
Ibid.p 10
18
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
D’après les études faites sur les deux types de motivation on constate que
l’apprentissage devrait favoriser la motivation intrinsèque pour pouvoir donner une formation
qui rendra les apprenants adultes autonomes et responsables.
Cela fait partie de l’ensemble des finalités de l’éducation puis si nous cherchons à ce
que l’élève donne du sens à ses apprentissages et s’invertisse dans ceux-ci pour cette raison il
faut que la motivation intrinsèque soit plus importante que la motivation extrinsèque.
C’est vrai qu’il est difficile de créer une motivation intrinsèque mais l’enseignement
peut encourager la motivation en donnant des activités intéressantes à faire des acquêtes ; les
défis et créer un environnement de collaboration dans la classe.
La motivation intrinsèque est considérée le type le plus efficace pour effectuer des
activités volontairement et par intérêt pour l’activité elle-même sans attendre de récompense
ni chercher à éviter un quelconque sentiment de culpabilité. Comme VIANIN dit :
Cette citation confirme que la motivation intrinsèque est le type le plus efficace dans
l’apprentissage pour réaliser des exercices gratuitement et par des avantages pour l’activité
elle-même. VIANIN confirme et infirme l’importance de ce type qui aide l’apprenant de
dégager ce qu’est caché et éveiller le désir d’apprendre la langue française.
19
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
La société est la première véritable école de l’enfant apprenant. Le plaisir que l’enfant
trouve dans les apprentissages se trouve au milieu des adultes et de la famille qui l’entourent,
bien avant l’école. Les valeurs culturelles et spirituelles influencent les apprentissages.
L’enfant doit baigner dans un univers de stimulations, dans un milieu familial qui valorise les
activités intellectuelles, comme la lecture et l’écriture, pour le plaisir que ces activités
procurent, aussi bien que pour leur utilité dans la vie quotidienne. Les parents sont les plus
grands modèles d’identification pour l’enfant.
La discordance entre les valeurs qui sont véhiculées à la maison et à l’école peut aussi
expliquer en partie la démotivation des élèves. Par exemple, certaines familles accorderont
plus d’importance aux travaux manuels, aux sports, et négligeront de transmettre le goût
d’apprendre. L’enfant-élève peut parfois se retrouver en conflit de loyauté entre la famille et
l’école. L’élève peut voir dans les contenus enseignés une atteinte à sa culture familiale,
susceptible de rendre légitime un rejet des matières enseignées (10).
Ce sont les facteurs existants en dehors de la vie scolaire de l’élève comme les parents
et les amis ces derniers influencent beaucoup plus la vie scolaire de l’apprenant lui-même car
ils sont capable de changer le mouvais des élèves :
Le rôle des parents n’est donc pas de faire faire les devoirs, ni de les corriger, mais de
créer un climat propice pour que l’enfant puisse travailler dans le calme. L'enfant doit se
responsabiliser par rapport à ses apprentissages. A partir du moment où il comprend l'intérêt
pour lui de ses devoirs, il peut développer, petit à petit, son autonomie. Les parents doivent
être informés de la pratique et des attentes de l'enseignant concernant les devoirs à la maison
lors des réunions de parents et des entretiens individuels.
On trouve qu’il ya des conseils pour les parents qui cherchent à motiver leurs enfants :
(10)
www.ufapec.be /nos analyse /2911_motivation_parent html.
20
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
- Respecter son rythme d'apprentissage;
Ecouter, c’est déjà s’engager à croire dans les ressources de l’autre: la bonne qualité des
relations entre les parents et l’enfant, le dialogue peuvent avoir une influence sur la réussite
scolaire.
En encourageant leur enfant à réussir des activités difficiles à l’école, les parents
l’aident à surmonter ses peurs et lui inculquent le goût du succès. A partir de 7 ans,
l’apprentissage de l’effort devient très important. Si on n’encourage pas l’enfant à terminer ce
qu’il entreprend, même quand c’est difficile, il est fort probable qu’on ne pourra pas le faire
durant l’adolescence.
Selon VIAU : « les amis ont une influence cruciale sur la motivation des enfants et des
adolescents à l’école ». (12)
Cette citation confirme le rôle des amis le plus efficace pour motiver et pour aider à
prendre confiance en soi et se rendre compte de sa valeur.
C’est pour cette raison il faut pour l’apprenant de bien choisir ses amis pour éviter des
conséquences négatives à la réussite scolaire
(11)
www.ufapec.be /nos analyse /2911_motivation_parent html.
(12)
ROLLAND VIAU, motivation et réussite scolaire. Dunod : Paris, 1995, p55.
21
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
L’école est le seul lieu qui donne un enseignement collectif général aux élèves. quand
on parle sur ce facteur qui liés à l’école il est plus important de parler à la classe car ce
dernier donne des outils pour les enseignants lui-même pour bien motiver leurs apprenants.
Selon des chercheurs américains il ya trois facteurs essentielles : les valeurs et règlement que
véhicule l’école ;la création des classes en fonction du rendement des élèves et les effets de la
mal orientation des élèves et la fréquentation scolaire obligatoire.
Chaque école met certain règlements et suit certains principes à lesquels l’élève doit
montrer respect et obéissance ; parce que ces règles sont créer pour son intérêt pour qu’il
puisse avoir un enseignement favorable et réussir .alors l’école élever les attentes et montrer
clairement aux élèves qu’ils « sont là pour apprendre »cela favorise plus leur motivation et
c’est le but qu’on cherche.
Des recherches ont aussi montré que les écoles qui mettent l’accent sur le rendement
scolaire et la compétition plutôt que sur l’apprentissage et la collaboration dévalorise la
motivation des élèves plus qu’elles ne la valorisent
Le deuxième facteurs ayant porté sur la création des classes en fonction du rendement
antérieure des élèves c’est le fait de créer des classes distinctes selon que les élèves sont
considérés comme « fort »ou « faible ».les résultats de cette méthode sont clairs ;les élèves
des classes dites « fortes »ont une motivation augmentée ;alors que les élèves
dites « faibles »leur démotivation est diminuée .
Le troisième facteur qui est le plus important ;le fait d’obliger l’élève à étudier dans une
école qu’il n’aime pas peut influencer négativement sa scolarité et peut être la cause de son
intéressement envers l’apprentissage qui mènera certainement à l’échec puis à la démotivation
et probablement à l’abondance des études .
Alors pour éviter cela il est recommandé aux parents de bien choisir les écoles selon les
choix et la volanté de leurs enfants. (13)
(13)
Madi Mouna et Chafai Souhir, Mémoire intitulé motivation ; clé de la réussite. 2010/2011.p22 ; 23
22
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
Pour bien comprendre et comprendre leur effet sur la motivation il est important de
distinguer : les activités d’enseignement et les activités d’apprentissage. Dans lesquelles le
professeur est l’acteur principal et les activités d’apprentissage, dans lesquelles ce sont les
élèves qui ont les rôles principaux.
Plusieurs chercheurs, dont PARIS et TURNER (1994), mettent en doute cette forme
d’enseignement qui, selon eux, se limite, pour l’élève, à recevoir passivement de
l’information.
FISHER et HIEBERT (1990) affirment que « si la majorité des activités est dictée par
les professeurs, est peu exigeante sur le plan cognitif et consiste à faire ce qui est dicté par
l’enseignant ou à l’écouter faire un monologue, on devrait se demander pourquoi tant
d’élèves restent à l’école, plutôt que de se demander pourquoi il y a tant d’abandons ».
Dans cette citation les deux écrivains coïncidèrent que le point faible dans cette
méthode c’est le fait de rendre l’élève un acteur passif dans le processus d’enseignement
apprentissage donc ; l’interaction est absolument négligée dans la classe.
Dans les activités d’apprentissage, l’élève devient l’acteur principal; son rôle n’est plus
de recevoir de l’information, mais de se servir de la matière apprise pour résoudre des
problèmes, ou encore, de réaliser les exercices proposés par l’enseignant.
(14)
ROLLAND VIAU . une problématique particulière pour des modes d’intervention adaptés , université de
Sherbrooke, département de pédagogie Québec, 18avril2002 p06.
23
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
Les activités d’apprentissage comprennent des exercices que l’élève réalise seul ou en
équipe, des lectures, des projets de recherche, des jeux éducatifs, des présentations devant la
classe, etc.
Pour qu’elle puisse favoriser la motivation des élèves, une activité d’apprentissage,
qu’elle soit accomplie en mode individuel ou en groupe, doit répondre à plusieurs critères.
Voici, sous forme de recommandations, les trios critères les plus couramment invoqués par
les chercheurs (STIPEK, 1996 ; AMES, 1992 ; BROPHY, 1987).
- Proposer des activités qui tiennent compte des intérêts des élèves ou qui soient à l’image du
métier ou de la profession à laquelle ils aspirent (p. ex. faire faire un journal de classe avec des
sections pour la musique, la mode, le sport, etc.)
- Suggérer des activités qui nécessitent l’utilisation de stratégies d’apprentissage diverses (p.
ex. planification, classification, organisation, autoévaluation)
- Favoriser des activités qui nécessitent l’utilisation de connaissances acquises dans des
domaines diversifiés (p. ex. une activité sur la météo où l'on doit utiliser ses connaissances en
mathématiques et en géographie).
- Être authentique ;
24
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
La répétition d'une même activité jour après jour peut être une source de démobilisation
pour l'élève en raison de son caractère routinier. Cette condition touche particulièrement la
perception que l'élève a du contrôle qu'il exerce sur ses apprentissages. Si l'élève est invité à
accomplir différentes activités et si, par surcroît, il a la possibilité de choisir celles qui lui
conviennent le mieux, il aura le sentiment d'exercer un certain contrôle sur ce qui se déroule
en classe.
Une activité doit être intégrée à d'autres activités, c'est-à-dire qu'elle doit s'inscrire dans
une séquence logique.
Pour que l'élève perçoive la valeur d'une activité, il faut qu'il puisse facilement constater
que cette dernière est directement reliée à celle qu'il vient d'accomplir et à celle qui suivra. Il
sera plus facile de proposer des activités intégrées aux élèves si elles se situent dans un projet
ou une démarche pédagogique.
Une activité d'apprentissage doit, dans la mesure du possible, mener à une réalisation,
c'est-à-dire à un produit qui ressemble à ceux que l'on trouve dans la vie courante.
Il est important d'éviter le plus possible que l'élève ait le sentiment de devoir accomplir
un travail qui ne présente de l'intérêt que pour son professeur et qui n'est utile qu'à des fins
(15)
Ibidem. p 26.
25
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
d'évaluation. La réalisation d'un produit améliore la perception que l'élève a de la valeur qu'il
porte à ce qu'il fait.
Un élève est motivé à accomplir une activité si celle-ci exige de sa part un engagement
cognitif. C'est ce qui se passe lorsqu'il utilise des stratégies d'apprentissage qui l'aident à
comprendre, à faire des liens avec des notions déjà apprises, à réorganiser à sa façon
l'information présentée, à formuler des propositions, etc. Cette condition touche la perception
que l'élève a de sa compétence, car elle lui demande d'investir toutes ses capacités dans la
réussite d'une activité. Il faut évidemment que l'engagement cognitif exigé corresponde à ce
que l'élève est en mesure d'offrir pour assurer la réussite de l'activité en question.
Des activités axées sur la compétition plutôt que sur la collaboration ne peuvent motiver
que les plus forts, c'est-à-dire ceux qui ont des chances de gagner.
Ce que plusieurs élèves mentionnent c’est qu’il est plus agréable si le groupe n’est pas
trop grand, on ose parler davantage. On doit se sentir à l’aise dans le groupe pour être capable
de participer activement et améliorer son français. Un élève pense que bien des élèves
trouvent. qu’il est embarrassant de parler devant les autres élèves de classe, même si les autres
montrent du respect et ne rient pas.
Plusieurs élèves disent qu’il est aussi important que le professeur ait une bonne attitude,
qu’il/elle montre que cela ne fait rien si les élèves font des erreurs en parlant. Dans une
réponse, on fait la réflexion que si les autres élèves de la classe ne sont pas très engagés, on ne
veut pas montrer son propre intérêt pour le français, et on devient plus passif. « Si l’ambiance
dans la salle de classe est mauvaise, ça ne marche pas très bien pour moi. »
26
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
- les relations (ex : Respect de la diversité – relations positives entre tous, décisions
partagées, valorisation de la diversité1, participation des élèves dans l’apprentissage et la
discipline, collaboration, entraide - / Communauté scolaire et collaboration – support mutuel,
investissement de la communauté scolaire, participation des parents aux décisions, vision
mutuelle parents professeurs sur l’apprentissage et le comportement, programmes d’assistance
27
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
- la sécurité (ex : sécurité physique – plan de crise, règles claires communiquées, réponses
aux violations de la règle claires, sentiment de sécurité… / sécurité émotionnelle – tolérance à
la différence, réponses au harcèlement, résolution des conflits -) ;
La relation entre le climat scolaire positif et la réussite des élèves a été bien établie
internationalement. Un climat scolaire positif affecterait puissamment la motivation à
apprendre, favoriserait l’apprentissage coopératif, la cohésion du groupe, le respect et la
confiance mutuels.
Giordan et Saltet soulignent enfin que le climat à l’école touche aux évaluations
proposées : « l’organisation actuelle, avec sa fréquence d’évaluation, son type d’évaluation à
heure fixée, ses rituels type baccalauréat génère beaucoup de stress inutile, surtout elle ne
permet pas la remédiation. »( 17).
Cette citation affirme qu’il faut trouver ce qu’on appelle la justice dans l’évaluation
pour améliorer le climat d’apprendre
La manière dont le climat scolaire affecte les apprentissages nécessite encore des
recherches plus détaillées. Par exemple, il y a une large évidence scientifique que la qualité
d’un enseignant dans des matières spécialisées est indispensable pour un haut niveau de
(16)
www.cafepedagogique.net/l’express/climat scolaire 2012.
(17)
Notes sur le climat à l’école, André Giordan – Jérôme Saltet, 2012.
28
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
performance académique, dans le second degré, où la pression scolaire devient plus forte.
Mais il est très possible que malgré un excellent climat scolaire la basse qualité disciplinaire
des enseignants d’une école puissent faire baisser le taux de réussite, ou, à l’inverse, que des
écoles avec un très pauvre climat scolaire puissent avoir de bons résultats académiques. (18)
3. Enseignant et motivation
Tout d'abord, un enseignant maintenant un contrôle important sur ses élèves plutôt que
de leur laisser une certaine autonomie aura des élèves avec une faible motivation intrinsèque.
Ensuite, l'enseignant doit essayer de comprendre l'élève (ses intérêts, croyances, motivations):
en clair : ce qui l'autodétermine. Dans cette perspective, un enseignant qui essaie de faire
réussir ses élèves, éveille leur curiosité, leur créativité et encourage les relations inter élèves
élèvera leur motivation.
Pour l'apprentissage enfin, il est important de faire en sorte que l'élève soit motivé par la
maîtrise d'un contenu plus que par la performance elle-même. L'élève peut se préoccuper de
"paraître plus intelligent" ou d' "être plus intelligent". Des études montrent que les élèves
centrés sur la maîtrise d'un contenu "s'engage plus en profondeur dans ses travaux, il utilise
des stratégies qui lui permettent d'apprendre mieux. En revanche, un élève centré sur la
performance utilise plus de stratégies pouvant être inefficace, voire masque son éventuelle
incompétence ( 19).
(18)
www.cafepedagogique.net/l’express/climat SCOLAIRE2012.
(19)
unesdoc.org./0023/002315/2315 6 rôle des enseignants dans la motivation pour les élèves.
29
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
- Favoriser la réussite des contrôles: l’élève sait précisément sur quoi il sera évalué; le
but du devoir n’est pas de « Piéger » l’élève mais de l’aider à mettre en œuvre les
connaissances et compétences acquises; selon les devoirs, le cours peut être utilisé pendant le
contrôle;
- Justifier l’évaluation : les commentaires portés sur les copies doivent permettre à l’élève
de comprendre sa note et ses erreurs afin d’éviter le découragement ;
- Éviter les appréciations stigmatisâtes et éviter de lire devant la classe les devoirs ratés;
- Prendre appui sur ce savent les élèves plutôt que de pointer des manques à combler;
- Reconnaître le statut de l’erreur qui constitue une étape dans un processus
d’apprentissage;
- S’appuyer sur la curiosité des élèves et la susciter;
- Favoriser les interactions entre élèves par des travaux de groupe;
- Solliciter la parole de chaque élève;
- Valoriser les efforts et les réussites, les compétences particulières, non-scolaires ;
- Apporter une aide individualisée aux élèves en difficulté ;
- S’entretenir individuellement et confidentiellement avec les élèves démotivés et /ou
perturbateurs. (20)
Il existe un lien étroit entre les modes d’évaluation des enseignants et la motivation des
élèves. Selon DELANNOY « évaluer n’est pas noter ; évaluer c’est apprécier ; critiquer ;
admirer ; conseiller ; suggérer des améliorations » ( 21)
DELANNOY confirme dans cette citation la définition qui porte l’interprétation réelle
de l’évaluation. Pour Delannoy ; l’évaluation ne considérée pas la notation c.-à-d l’enseignant
pour évaluer ses apprenants il ne faut pas transmettre le message de noter aux apprenants mais
il doit apprécier et critiquer le niveau de leur élèves plus de conseiller comment trouver
l’information juste pour comprendre bien comme il faut.
Plusieurs auteurs s’accordent pour dire que les modes d’évaluation axés sur la
performance de l’élève plutôt que sur son processus d’apprentissage peuvent, dans certains
cas, le motiver à réussir, mais font généralement obstacle à sa motivation.
(20)
unesdoc.org./0023/002315/2315 6 rôle des enseignants dans la motivation pour les élèves.
(21)
Dumas.ccs .cnrs.fr/dumas-01271542/doc
30
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
Car dans une évaluation axée sur la performance, on considère que l’élève a appris
parce qu’il a obtenu de bons résultats. Ainsi, ceux qui ont les notes les plus élevées du groupe
sont considérés comme les meilleurs de leur classe et souvent comme les plus intelligents. Ce
mode d’évaluation amène les élèves à se comparer aux autres et à entrer en compétition les
uns avec les autres.
De telles actions réduisent la motivation des élèves qui n’ont aucune chance de se
retrouver parmi les premiers, tels les élèves en difficulté d’apprentissage. Se voyant, et étant
vu, toujours « au bas de l’échelle », ces élèves se diront qu’ils ne seront jamais capables
d’être parmi les meilleurs et ne seront nullement motivés à s’engager dans d’autres activités
qui sont susceptibles d’être évaluées. Tout cela pour préserver la perception qu'ils ont de leur
compétence et celle que les autres ont à leur égard. (22)
Le rôle de l’enseignant est de porter attention à tous les élèves, considérés à la fois dans
leur ensemble (dynamique de classe) et individuellement (différenciation pédagogique)
- Il repère les élèves passifs, ceux qui ne font rien et tente de comprendre les causes
possibles de leur absence de motivation.
- L’élève qui a une mauvaise image de soi, construite par des échecs répétés et faisant
obstacle à l’apprentissage et à l’implication dans les activités;
- L’élève qui a peur de se tromper et qui craint le regard des autres;
- L’élève qui a des difficultés de compréhension des textes, des consignes et qui se
décourage;
- L’élève qui ne comprend pas les attentes de l’enseignant, ni les enjeux de la discipline;
- L’élève qui a peur d’apprendre: être invité à découvrir de nouvelles connaissances, à se
poser des questions peut être déstabilisant;
(22)
Op.cit.ROLLAND VIAU. une problématique particulière pour des modes d’intervention adaptés. p09
31
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
- L’élève qui a besoin d’un temps de recherche et de réflexion important et qui abandonne si
le rythme du cours est trop rapide pour lui ;
- L’élève dont les ressources psychiques sont mobilisées ailleurs: problèmes de santé,
conduites additives, situations familiales difficiles ; (23)
L'enseignant joue un rôle fort crucial dans la motivation des élèves pour que ceux-ci
s'intéressent à la langue étrangère, tout comme à toutes les autres matières des programmes
scolaires.
Si l'on considère les enseignants comme des agents chargés de motiver les élèves pour
les intéresser aux matières enseignées et si l'on les aide en œuvrant à leur bien-être et au
développement de leur carrière professionnelle et en créant un environnement propice à
l'exercice de leur profession.
Il est possible de les amener effectivement à motiver leurs élèves pour les intéresser aux
sciences et aux mathématiques à l'école. Telles devraient du reste être notre vision et notre
mission.
Ils sont tous différents, mais ont des valeurs en commun. L’enseignement est un rôle
exigeant qui nécessite une richesse de compétences et de qualités. Quelles sont donc les
qualités qui font qu’on peut dire que c’est un bon enseignant ou un bon prof? En voici,
quelques-unes sans ordre de priorité.
- Il respecte ses élèves/étudiants et a la conviction qu’il peut les faire progresser et réussir ;
- Il est à l’écoute de ses étudiants et sait être patient. Il est capable de prendre en compte
leurs difficultés d’apprentissage et peut déceler rapidement le moindre manque d’intérêt ;
(23)
unesdoc.org./0023/002315/2315 6 rôle des enseignants dans la motivation pour les élèves.
32
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
- Il doit pouvoir faire en sorte qu’à la fin de la journée, les élèves/étudiants aient
l’impression d’avoir appris quelque chose. Et, bien sûr, cela ne doit pas juste être une
impression, mais la réalité ;
- Il doit être passionné par son domaine d’expertise, connaître sa matière et savoir la faire
aimer. Le meilleur prof, c’est celui qui passionne ses élèves. C’est celui qui donne le goût
pour une matière ;
- Il doit être drôle, mais savoir mettre les limites quand il le faut ;
- C’est celui qui a toujours le temps pour répondre aux questions de ses
élèves/étudiants ;(24)
(24)
www.elfrontario.ca qu’est ce qu’un bon prof-qu’est ce qu’un bon enseignant.
33
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
Un bon enseignant transmet des savoirs ;des compétences de la confiance à ses élèves ;
il évalue leurs progrès repéré leurs difficultés il leur donne le gout d’être curieux de créer des
liens entre les apprentissages de former leur propre avis il leur apprend à développer des
compétences sociales une intelligence émotionnelle il a besoins de notre confiance et
reconnaissance pour exercer son activité avec talent et créativité
Un bon prof ; c’est quelqu’un sait être ferme les drôles qui explique bien qui arrive à
transmettre ses connaissances il doit pouvoir gérer les problèmes et les situations difficiles et
entretenir une bonne relation avec les élèves tout en montrant que c’est lui le prof
Pour parvenir à une réelle motivation des élèves, il faut viser l’élève lui-même.
Il s’agit à ce niveau de capter son attention, son intérêt et de lui montrer qu’il a un
besoin d’informations qu’il trouvera dans le cours.
Pour ce faire, il est nécessaire de s’appuyer sur l’émergence d’intérêts spontanés, aussi
bien issus de la vie d’enfants (individus isolés), de la vie du groupe, des événements de la
classe ou de l’école, ou autour de l’école, que d’objets, remarques, découvertes, etc. Plus
précisément, il faut :
34
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
Tous les élèves ne réagissent pas de la même manière aux éloges. Quand vous félicitez
un élève, votre objectif est de l'aider à créer des lieux de contrôle internes afin d'améliorer son
comportement et ses résultats scolaires. Voici quelques suggestions de compliments que nous
préconisons.
- Complimenter l'élève en privé, dans certains cas, afin d'éviter de créer une atmosphère de
(25)
Op.cit.la motivation scolaire : comprendre pour la favoriser. p 30
35
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
- Ne jamais minimiser la réussite d'un élève: « Ton devoir de math devait être facile
- Attirer l'attention de l'élève sur son effort ou sur ses compétences : « Tu as vite effectué
- Varier les éloges et faire preuve de créativité. Ne pas dire simplement : « Bien, bon,
(26)
http://www.ifadem.org/sites/default/files/ressources/madagascar-livret1-encourager l'eleve.pdf
36
Chapitre II
La motivation et
l’apprentissage
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE
1.2. Behaviorisme
(1)
http://www.memoireonline.com/10/09/2770/m_Motivation-et-reussite-des-apprentissages-scolaires19.html
(2)
http://www.memoireonline.com/10/09/2770/m_Motivation-et-reussite-des-apprentissages-scolaires19.html
38
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE
L’objectif central est de trouver les conditions observables qui amènent la réponse à un
stimulus donné grâce à un système de renforcements.
À partir des travaux des théories béhavioristes se sont dégagés deux types de conditionnement :
De cette façon n’importe quel stimulus associé avec un stimulus inconditionné peut
produire la réponse facilitée par ce dernier. Ce schéma permet d’expliquer certains processus
simples d’apprentissage.
Skinner ajoute aux travaux de Pavlov la notion de renforcement que ce soit positif ou
négatif. Le renforcement positif associé à la réponse permet d’accroître la probabilité
d’apparition de celle-ci tandis que le renforcement négatif la diminue ou l’annule.
- Entretenir une correspondance en français ou dans une langue étrangère via internet
- Faire réaliser une recherche pour préparer ou approfondir un cours ;
- Se connecter à des web Cams en géographie pour faire découvrir certaines villes, pour
illustrer le décalage horaire, l’inversion des saisons ;
- Utiliser des didacticiels, des fiches de remédiation informatisées ;
- Permettre de faire une recherche sur un sujet qui intéresse l’élève avec la seule condition que
ce soit en langues étrangères ;
- Créer un site et en faire rédiger les contenus dans le cadre du cours de français ;
(3)
Gérard Barnier, Théories de l’apprentissage et pratiques d’enseignement ,Université de d’Aix-Marseille, p 05
(4)
Marc Oddo ,théories de l’apprentissage et activités FLE, Université de Nantes , p 1.
39
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE
- Plusieurs enseignants qui ont pu faire utiliser un ordinateur à leurs élèves ont remarqué que
celui-ci pouvait constituer une source de motivation importante ;
A chaque étape, le programme s’assure que l’apprenant a bien compris en lui posant une
question. Suivant la réponse, l’utilisateur reçoit un renforcement positif ou négatif et recevra
de nouvelles informations avec de nouvelles questions une méthode beaucoup plus
motivationnelle.
Dans un cours d’initiation FLE l’étudiant doit être amené au départ à mémoriser des
règles de grammaire, du vocabulaire. Lorsqu’on débute dans l’apprentissage, il faut bien
commencer par apprendre quelque chose. Apres ça devient . La tâche du professeur de langue
dans un cours d’initiation est de transmettre ce savoir afin d’offrir les bases de l’apprentissage
de la langue. Pour atteindre ces objectifs de mémorisation d’informations et de vérification du
contenu acquis, l’approche béhavioriste est parfaitement adaptée. Sur la base de la théorie de
Pavlov on peut imaginer des activités où il est question de mémoriser des notions et
d’apprendre par cœur ou acquérir des automatismes.
Les travaux de Skinner sont adaptés aux situations d'apprentissage et le modèle qui en
résulte est celui de l'enseignement programmé.
40
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE
- L'enseignant est centré sur l'élève et sur la tâche intellectuelle pour permettre l'élève à
réussir ses apprentissages scolaires.
- Echanger entre enseignants sur leurs gestes professionnels.
- Efficacité dans les apprentissages techniques et professionnels. 5
1.3. Le constructivisme
Avec la diffusion progressive des travaux des psychologues cognitivistes (en premier
lieu ceux de Jean Piaget dans les années soixante-dix puis ceux de Vigotsky une quinzaine
d'années après), l'intérêt pour la construction par l'apprenant de son propre savoir va s'affirmer
de plus en plus nettement. Plus précisément, le constructivisme considère que l’individu
assimile les savoirs en fonction de son expérience personnelle et ses schémas mentaux.
Ce courant qui en marque l’origine et qui considère que l’apprentissage est une activité
essentiellement individuelle : Piaget (1896-1980). Pour cet auteur, l’apprentissage est le fruit
d’une interaction permanente entre le sujet et le milieu, milieu auquel l’individu s’adapte par
deux mécanismes indissociables : l’assimilation et l’accommodation [Piaget, [1935] 1969 :
208] (7).
(5)
Op. Cit, Gérard Barnier, Théories de l’apprentissage et pratiques d’enseignement p 05
(6)
Ibid, p 06
(7)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie_de_l%27apprentissage.
41
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE
1.4. Socioconstructivisme
Il introduit donc la médiation, c'est à dire le dialogue avec l'autre (un autre apprenant, un
expert, un enseignant…) comme un paramètre déterminant dans le processus d'apprentissage.
Une théorie qui considère que l’activité est une activité essentiellement sociale. Pour
cette raison, dans ce dernier cas, on parlera de constructivisme social ou socioconstructivisme
pour souligner l’importance de la dimension sociale dans l’apprentissage. L’idée
fondamentale du socioconstructivisme est qu’il est nécessaire de passer d’une psychologie
binaire (interaction individu-tâche) à une psychologie ternaire (interaction individu-tâche-
alter). L’attention est portée sur la dimension sociale en jeu dans la construction des savoirs et
l’aspect de négociation entre les individus lors d’élaborations de savoirs. Il s’agit de la
construction du savoir, mais avec les autres. L’acquisition est une appropriation et c’est
l’apprentissage qui pilote le développement. Grâce à sa notion de zone proximale de
développement, Vygotsky nous fait comprendre que l’interaction sociale joue un rôle clef
dans le progrès cognitif, social interaction.
(8)
http://www.eduvs.ch/lcp/methode/index.php?option=com_content&task=view&id=7&Itemid=6&limit=1
&limitstart=1
42
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE
Elles ne sont ni centrées sur le côté biologique ni du milieu, elles les traitent de façon
complémentaire. On en distingue deux sortes : centrée sur les différences individuelles et
centrée sur les mécanismes généraux.
En apprentissage Gagné affirme qu'il faut partir des principes du conditionnement, dont
celui du renforcement. Il définit l'apprentissage comme un processus qui résulte d'une
interaction entre l'individu et son environnement. Pour qu'il y ait apprentissage, le changement
dans la performance est très important à observer. Selon la théorie de Gagné,
« l'apprentissage est influencé par des événements internes (motivation) et externes
(rétroaction donnée par une personne externe, l'enseignant) »(9) . Autrement, l'apprentissage
nécessite les deux types de motivation : extrinsèque et intrinsèque.
(9)
http://www.memoireonline.com/10/09/2770/m_Motivation-et-reussite-des-apprentissages-
scolaires19.html.
43
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE
Pour procéder à un apprentissage efficace, Gagné utilise des hiérarchies qui consistent à
décrire les habiletés et leurs relations dans la réalisation d'une tâche plus globale. Pour obtenir
un apprentissage signifiant, il faut un ensemble des préalables ; c'est ainsi qu'apprendre résulte
d'une séquence d'événements où interviennent les récepteurs et le registre sensoriel, la
mémoire à court terme et à moyen terme et les générateurs de réponses. Pour Gagné l'acte
d'apprendre est constitué de huit phases:
Le concept de motivation est très souvent employé dans le domaine éducatif et/ou
sportif .
44
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE
Lorsqu’un élève est motivé, il s’investit dans les tâches qu’on lui propose, ce qui
contribue à le faire maîtriser et réussir les apprentissages. Il en ressort plus motivé. On peut
parler d’un cercle vertueux.
Lorsqu’un élève est peu motivé, il s’investit peu dans les tâches qu’on lui propose, ce
qui risque d’hypothéquer sa maîtrise des apprentissages et de le conduire à l’échec. (10)
Parmi les enseignants préoccupés par la motivation de leurs élèves, certains pensent, à
juste titre, que l’échec et la non-maîtrise ont un effet négatif sur la motivation parce qu’ils
contribuent à forger chez l’élève une image négative de soi. Dans une telle situation, ils
tentent de redonner à l’élève une image positive de lui-même en espérant un impact sur la
motivation. D’autres essaient plutôt d’agir sur la motivation en imaginant des contextes
d’apprentissage stimulants .
(10)
Florent Chenu , Françoise Gépin et Monique Jehin , la motivation comprendre et agir , Novembre 2003 , p 9 .
10 . 11
(11)
http://www.eduvs.ch/lcp/methode/index.php?option=com_content&task=view&id=7&Itemid=6&limit=1&li
mitstart=1.
45
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE
Si la motivation scolaire est intimement liée à l’apprentissage, autant les élèves que les
professeurs la perçoivent comme fondamentale pour la réussite scolaire, il n’y pas un lien
direct entre la motivation et l’apprentissage puisque elle n’est pas suffisante aussi le contexte
peut l’influencer. À cette question les chercheurs répondent souvent que la motivation est
nécessaire à l’apprentissage, mais qu’elle est insuffisante.
Autrement dit, il faut être motivé pour apprendre, mais cela ne suffit pas. En effet, il
faut également être capable d’apprendre, c’est-à-dire avoir les capacités nécessaires pour y
arriver. La motivation est donc une des conditions de toute première importance pour
apprendre.
La motivation scolaire est intimement liée à l’apprentissage . autant les élèves que les
professeurs la perçoivent comme fondamentale pour la réussite scolaire , dans le cadre de la
psychologie cognitive, la motivation scolaire est essentiellement définie comme
l’engagement, la participation te la persistance de l’élève dans une tâche . La motivation d’un
élève peut donc être considérée comme un état qui se constate à travers des indices , des
conduits particulières quant à une tâche à réaliser .
Nous constatons par exemple qu’un élève est motivé lorsqu’il s’engage , participe dans
un travail .
46
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE
3.1.1. Les systèmes de conception : les élèves ont une conception ou croyances se
rapportant au système scolaire et aux buts poursuivis par celui-ci :
3.1.1.1. La conception des buts de l’école :il est important , pour bien comprendre la
motivation scolaire , de connaitre et de comprendre les buts que poursuivent les élèves à
l’école .
Les élèves poursuivent des buts d’apprentissage qui les poussent à acquérir de nouvelles
habiletés et ou à maitriser de nouvelles tâches . Et des buts axés sur la performance qui les
poussent à rechercher un jugement positif sur leurs habiletés et leurs rendement scolaire .
Donc , la personne qui poursuit des buts axés sur la performance veut apparaitre intelligente et
celle qui poursuit des buts d’apprentissage devenir plus intelligente .
DWECK identifier chez les élèves deux types de conceptions de l’intelligence : (13)
(12)
Denise barbeau, comment favoriser la motivation scolaire, Edition université de Cégep de Bois – de –
Boulogne. p 04.
(13)
Op.cit.Denise barbeau,p04 .
47
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE
La motivation prend son origine dans les perceptions qu’un individu a de lui-même et
de son environnement, les divers systèmes de perception de soi sont organisés dans un
schéma de soi .Se schéma résulte de l’interprétation qu’une personne se fait d’elle même à
travers les différents expériences qu’elle vit, donc les capacités réelles d’une personne ne sont
pas déterminantes dans la conduite scolaire, mais la perception qu’a la perception de ses
capacités. Toutefois, la majorité des chercheurs contemporains jugent que la perception qu’un
élève a de la valeur de l’activité à accomplir, que la perception qu’il a de sa compétence à la
réussir et que la perception de contrôle qu’il a en l’accomplissant sont les sources de
motivation les plus importantes à prendre en considération.
Pour Rolland Viau « la motivation en contexte scolaire est un état dynamique qui a ses
origines dans la perception qu'un élève a de lui-même et de son environnement et qui l'incite
(14)
Marie-Eve Lacroix et Pierre Potvin, la motivation scolaire, université du Québec à Trois-Rivières . p 03.
(15)
Florent Chenu, Françoise Crépin & Monique Jehin, la motivation comprendre et agir, université de Liège,
2003, p13.
48
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE
à choisir une activité, à s'y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d'atteindre
un but » (16).
Les élèves attribuent une valeur, une signification aux tâches scolaires, ce système serait
lié aux perceptions que l’élève a de la valeur que la société que se soit la famille l’école, les
professeurs accorde à l’école. Ainsi, un élève qui viendrait d’un milieu ou l’école est
important serait plus porté à s’engager dans les tâches à accomplir qu’un élève qui viendrait
d’un milieu familial pour qui l’école est une perte de temps. Pendant l'apprentissage,
l'enseignant est en mesure d'agir, mais il doit savoir comment le faire. Il doit donner le sens à
tout apprentissage car « motiver un élève, c'est donc donner du sens à ses apprentissages en
les finalisant autrement que par une motivation extrinsèque » (17). Il serait donc important
d’accorder l’importance à une tâche et d’offrir à l’élève l’occasion de donner un sens à cette
tâche dans l’immédiat , mais il est utile également de faire voir l’importance de ces tâches
pour le futur. Ainsi, un autre élément est fondamental dans la perception de l’importance des
tâches à réaliser à l’école c’est de rendre l’apprentissage signifiant pour l’élève c'est-à-dire il
serait important de valoriser l’apprentissage car l’élève qui perçoit l’apprentissage comme
important en soi est plus porté à acquérir de nouvelles habiletés, à maitriser de nouvelles
tâches que l’élève qui accorde la primauté à la performance.
(16)
Mémoire de magistère , comment donner du sens aux savoirs théoriques pour motiver les élèves de lycée
professionnel, 2009/2010, p 4.
(17)
Op cite , Florent Chenu, Françoise Crépin & Monique Jehin. p 14.
49
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE
Donc quelles conditions doivent remplir les activités pédagogiques pour motiver ?
ROLAND VIAU propose , à propos des activités pédagogiques, au moins six conditions
importantes à remplir pour qu’elles puissent susciter la motivation des élèves(18) :
- avoir une certaine signification pour les élèves, c’est-à-dire qu’elles doivent correspondre à
leurs champs d’intérêt, s’harmoniser avec leurs projets personnels et répondre à leurs
préoccupations ;
- représenter pour eux un défi à relever : une activité constitue un défi pour l’élève dans la
mesure où elle n’est ni trop facile ni trop difficile ;
- mener à des réalisations semblables à celles qu’ils retrouvent dans la vie courante , comme
une affiche, une vidéo, un spectacle;
- être d’un niveau de difficulté qui exige de s’engager sur le plan cognitif : cette condition
touche la perception que l’élève a de sa compétence, car elle lui demande d’investir toutes
ses capacités dans la réussite d’une activité ;
- les responsabiliser en leur permettant de faire des choix : la possibilité de faire des choix
favorise la perception que l’élève a de sa capacité à contrôler ses apprentissages ;
- comporter des objectifs et des consignes clairs : avoir des objectifs personnels augmente la
motivation ;
On peut souhaiter que toutes les activités pédagogiques proposées aux élèves
satisfassent à ces conditions, mais il est plus réaliste de penser qu’un enseignant se fixera cet
objectif pour des projets ou des démarches pédagogiques comprenant plusieurs activités.
On peut agir sur les perceptions attributionnelles par le biais de la réattribution . elle
consiste à modifier les causes qu’on attribue à une situation afin d’avoir un meilleur contrôle
de cette situation .
(18)
Rolland VIAU , La motivation en contexte scolaire :les résultats de la recherche en quinze questions, Revue
vie pédagogique, no 115, avril et mai 2000, p 7.
50
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE
Une attribution causale répond donc à un pourquoi pour identifier les cause interne et
externe donc à un pourquoi pour identifier les cause interne et externe d’un effet .
Dans le domaine scolaire ; l’effort fourni un bel exemple d’une cause contrôlable et
interne tendis que la difficulté objective d’une tâche apparait clairement comme une cause
externe non contrôlable. la théorie causale peut avoir une influence sur la motivation
scolaire :si un élève s’attribue la cause de son résultat , l’attribution a plus de probabilités
d’avoir un effet positif sur son engagement dans des activités scolaires.
Donc il est important de mentionner l’importance de la stabilité d’une cause sur l’effet
de la motivation. Selon WEINER si un élève est habitué à réussir , il s’attendra à réussir dans
le futur et agir pour réussir . Par contre , si un élève a l’habitude comme monnaie courante ; il
s’attendra à échouer(19).
- Les stratégies d’apprentissage qui sont les moyens utilisés par un élève pour acquérir ,
intégrer et se rappeler . Les stratégies de mémorisation ( la répétition des contenus ,
l’organisation de la matière en créant des schéma ).
- Les schéma d’autorégulation : elles comprennent les stratégies métacognitives
(planifies auto évaluer ) les stratégies motivationnelles fixer (des objectifs , se récompenses à
la fin du travail ).
(19)
Ibid. Denise Barbeau. p 06.
51
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE
3.2.2 La participation
A partir cette citation on peut distinguer les indices par lesquels les enseignants peuvent
indiquer leurs élèves comme motivés ou pas, ou bien ont la volonté de participer.
Denise barbeau met les grandes lignes qui permettent de classifier les élèves motiver, il
estime qu’ils écoutent bien pendant la présentation des leçons, ils recherchent, poseent des
questions pour comprendre.
3.2.3 La persévérance
Par le passé, les chercheurs mesuraient l’effet de la motivation sur l’apprentissage par
la persévérance des élèves . Ils ont ainsi constaté que plus ceux-ci étaient motivés, plus ils
consacraient du temps à leur étude et plus ils apprenaient. De nos jours, l’engagement cognitif
s’est ajouté à la persévérance. Ce type d’engagement correspond à la qualité des stratégies
d’apprentissage qu’un élève utilise pour accomplir une activité. Ainsi, un élève motivé mettra
en œuvre des stratégies efficaces, s’il les connaît, bien sûr, et persévérera, ce qui aura pour
conséquence qu’il apprendra vraiment.
(20)
Ibid. p 14
(21)
Op.cit ,Marie-Eve Lacroix et Pierre Potvin. p 03
52
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE
Sur le terrain, nous avons constaté également des facteurs susceptibles de freiner la
motivation intrinsèque des élèves.
En premier lieu, ceux qui subissent une orientation par défaut n’ont pas de but futur en
lien avec leur apprentissage. Ils ne trouvent en général aucun intérêt aux activités
pédagogiques qui leur sont proposées, et sont donc démotivés. Par ailleurs, dans certains
domaines d’activité, le contexte économique actuel influe sur le nombre d’emploi, ce qui peut
représenter un réel frein à la motivation des nos élèves.
De plus, nous avons également constaté une démotivation par la perte de l’objectif. La
multiplication des informations pendant une séance fait oublier le lien entre l’activité et le
domaine de pratique. En conséquence, l’activité perd son utilité, donc une partie de son
intérêt(22).
Par ailleurs, nous avons relevé de grosses difficultés de concentration en classe. Si une
activité dépasse environ un quart d’heure, l’attention des élèves s’atténue. Cette génération
est, depuis son plus jeune âge, soumise aux excès de notre société de consommation . Ils ont
un comportement semblable dans la mémorisation de ce qui a été découvert au lycée.
L’apprentissage par cœur est souvent difficile. Le résultat de leurs efforts n’est pas à la
hauteur de leurs espérances, ce qui les démotive.
(22)
Allouane Henda , Brunet Véronique, Clément Ouiza .mémoire « comment donner du sens aux savoirs
théoriques pour motiver les élèves» . Université De Cergy Pontoise .p 07 .
53
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE
Aussi, certains méthodes et les procédés de l'enseignant peuvent dégoûter s'ils ne sont
pas basés sur la pédagogie active centrée sur l'apprenant. La transmission des connaissances
procédurales (les habiletés, le savoir faire), déclaratives (théories, les concepts,..) et
conditionnelles (permettant d'identifier à quelle condition on peut réaliser cette activité) doit
utiliser les stratégies motivationnelles .
Pour résumer on peut dire que les causes de manque de motivation réside dans les point
suivants :
Les propos d’enseignants ci-dessus illustrent la variété des situations que recouvre le
problème de la motivation : le manque d’intérêt face à l’école, la non-persévérance, le
manque d’amour-propre de l’élève, le caractère inutile que les élèves attribuent aux savoirs
qu’on leur enseigne, l’installation de la démotivation au fil des ans, la motivation par les
points, la concentration limitée, le découragement .
Enfin, nous avons également pu observer des éléments extrinsèques influant sur la
motivation de nos élèves. L’ambiance de la classe, ou du groupe lorsque beaucoup
d’enseignements ont lieu en demi-groupe, démotive les plus sensibles.
Ainsi, les bavardages, fréquents dans les sections à dominante féminine, sont des
facteurs récurrents de démotivation. Le comportement des élèves, leur participation en classe,
leur état dynamique ou au contraire passif, influe sur le groupe, et ont une action directe sur la
motivation(23).
(23)
https://www.aide.ulaval.ca/apprentissage-et-reussite/boite-a-outils/difficultes-frequentes-en-cours-d-
apprentissage/la-baisse-de-motivation/
54
Partie
pratique
Partie pratique :
Les stratégies de
motivation scolaire en
question
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION
1. Présentation de l’enquête
1.1. l’outil de travail
Dans notre travail de recherche on a opté une technique connue et appliquer qui aide
notre travail c’est le questionnaire.
Aussi une enquête par questionnaire vise à vérifier des hypothèses qui traitent notre
problématique.
Une enquête par questionnaires est un vrai projet : elle implique des objectifs clairs, une
méthodologie et une organisation rigoureuses, une planification précise et, bien sûr, des
investissements parfois importants en temps et en argent.
Pour notre travail nous avons utilisé deux types de questions : des questions fermées et
des questions ouvertes.
Une question à réponse fermée donne deux possibilité de réponse :oui ou non .
La question à réponse fermée peut parfois offrir plus de deux possibilités de réponses.
Une question fermée est une question qui favorise l’expression d’une réponse très
courte : en un seul mot.
Une question ouverte est une interrogation qui n'induit pas de réponses préétablies et qui
laisse donc à son interlocuteur la possibilité de s'exprimer avec ses propres mots.
57
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION
Les enquêtes basées sur les questions à réponses ouvertes permettent aux personnes
répondre librement.
L’enseignante que nous avons fait pratiquer avec elle les stratégies de la motivation
dans sa classe qui s’appelle RZAIGYA MARIEM nous donne des informations et des idées
concernant notre thème à propos l’explication des leçons de 5 eme année primaire.
Nous avons écrit quelques remarques concernant la phase d’observation :
Projet : lire et écrire un texte prescriptif horaire : 8 :00/9 :30
Séquence : identifier un texte qui présente des conseils
Activité : lecture
Le titre de ce texte : Gribouille ne prend pas soin de lui P : 113
L’enseignante commence la leçon de la lecture par une révision générale des sons .elle
écrit quelques sons pour rappeler leurs élèves.
Puis elle écrit une phrase de texte pour identifier un son difficile :
«Gribouille ne prend pas soin de lui »
Gribouille soin
Bouille oin
Ouille in
Ensuite l’enseignante demandé aux élèves de relever ses ardoises pour écrire quelques
mots qui contient des sons.
58
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION
Puis l’enseignante favorisé de lire le texte et l’expliqué mot à mot quand le livre fermé.
L’enseignante dit que cette démarche permette aux élèves de comprendre le contenu de texte.
Puis elle demandé aux élèves de lire le texte en silence et chaque élève lit une partie de
texte mot à mot
eme
Une observation : les élèves de 5 AP en difficulté pour la lecture de texte ils sont
trouvés une difficulté concernant la lecture et surtouts la prononciation des sons par exemple :
longtemps_ matin_ renifler.
- Orthographe
L’enseignante commence la leçon par une question de quelle est l’infinitif de 1er 2eme et
de 3eme groupe ?
L’enseignante écrit une phrase au tableau qui consiste un verbe à l’infinitif et les
demandé de conjuguer le verbe selon le temps de la phrase « Samir (fermer) la porte » un
élève conjugue le verbe au présent de l’indicatif « ferme » ; dans ce cas là l’élève doit être
capable de conjuguer au présent de l’indicatif.
L’enseignante posé un autre exemple qui consiste une autre règle « le bébé apprend à
marcher »
L’enseignante expliqué l’exemple aux élèves qu’il ya une autre règle dit : quand on
trouve une préposition le verbe qui l’arrive après il faut à l’infinitif.
Dans ce cas là l’élève doit être capable de connaitre les deux règles de verbe à
l’infinitif :
A - après une proposition « à ; de ; pour ; sans »
B- après un verbe conjugué.
A la fin de l’explication l’enseignante donné un exercice sur le cahier de la classe :
- l’avion vient de (décoller décolle).
- le bébé apprend à (marcher marche).
Puis toute la classe participe pour répondre sur les phrases de l’exercice.
2. L’échantillonnage
Cette enquête a été conçue de manière à étudier les stratégies de motivations adoptées
par les enseignants lors de l’apprentissage de la langue française au niveau des primaires
59
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION
60
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION
5. Les questionnaires
voir les annexes.
6. Analyse des données et commentaires
Les résultats de l’enquête ne peuvent pas être généralisés le nombre de sujet étant
relativement restreint (16 enseignants interrogés), ils permettent toutefois de donner une
certaines idées concernant les stratégies de motivation de leur élèves pour apprendre la langue
française .
Pour notre travail, nous avons procédé en utilisant deux types de questions : des
questions fermées et des questions ouverts .Notre questionnaire est composé quinze (15)
61
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION
questions , (10) questions sont fermées et (05) questions sont ouvertes . On va analyser les
questions fermées ( 1,2,3,4 ,5,9 ,10 ,11 , 12, 13, 14,15 ) puis les questions ouvertes (6, 7, 8 ) .
Les questions fermées :
Question 01 : pour la première question : quel est votre opinion sur vos élèves ? cette
question comporte deux tranches ;
a- Est-ce qu’ils aiment le français ?
Commentaire :
Comme on peut le remarquer , les enseignants qui sont répondu (oui) ils aiment le
français sont au nombre de (15) , par contre il y a une seule enseignante déclare le contraire
puisque à partir son expérience dans le domaine d’enseignement elle se trouve qu’il y a
d’autres élèves n’aiment pas le français , elle justifie sa réponse par la démotivation .
Alors on peut constater que la majorité des enseignants ont une vision positive, ils
estiment que leurs élèves aiment la langue française c’est pour ca ils ne fournissent pas
beaucoup d’effort pour motiver leurs élèves , pour eux ,il suffit de faire quelques exercices en
classe et de prendre leur cours à l’écrit.
b- Comment vous évaluer vous leur niveau ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Bon 01 01
Moyen 15 15
Faible 00 00
Commentaire :
Quinze enseignants ont jugé (moyen ) le niveau de leurs élèves et un seul enseignant
l’ont jugé (bon) eu aucun enseignant n’a jugé (faible) .
On trouve que la majorité des enseignants sont satisfaits par rapport au niveau de ses
élèves et ça peut être justifier par leurs réponses sur la première .
62
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION
Question 02 :concernant notre deuxième question : est ce que vous êtes sérieux avec
vos élèves ? On a obtenu les résultats suivants:
Taux de réponses Taux des enseignants
Oui 15 15
Non 00 00
Commentaire :
On remarque que la totalité des enseignants ont répondus (oui) , que la relation entre
l’enseignant et les élèves doit être qualifiée par le respect donc il faut que l’enseignant garde
sont image sérieux avec ses élèves . Pour la majorité des enseignants les relations du
professeur avec le groupe classe doivent être maintenues et renforcées par rapport aux valeurs
sociétales de confiance, de respect et de compréhension .
Question 03 : quand motiver vos élèves concernant la leçon ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Au début 13 13
Au milieu 03 03
A la fin 00 00
Commentaire :
On remarque que sur (16) enseignants on a obtenu (13) réponses (au début) ceux qui
nous ont conduits à comprendre que les enseignants préfèrent motiver ses élèves au début
pour que l’élève soit entièrement présent , pour faire émerger les pré-requis des élèves ,
pour mettre l’apprenant dans une situation problème, pour donner sens au l’apprentissage
cette démarche constitue comme source de motivation . Ils déclarent que les premières
minutes d’une leçon sont particulièrement importantes en ce qui concerne la motivation
des élèves à suivre celle-ci attentivement. Si un élève n’est pas attentif dès le début, la
probabilité qu’il le soit par la suite diminue. Dès le début, amener tout le monde a un
intérêt commun, à une envie d’en savoir plus est utile. Par contre trois enseignant
considère que la motivation doit être toute au long de la séance .
Question 04 : comment aider vos élèves pour participer dans la classe ?
Taux de réponses Taux des enseignants
a- Noter 02 02
b- Evaluer 14 14
c- Tester 00 00
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PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION
Commentaire :
Lorsqu’on pose cette question aux enseignants : on remarque que (15) enseignants
considèrent l’évaluation comme une stratégie efficace serve à motiver leurs élèves , les
pratiques évaluatives qui ont pour but de contrôler ou amènent les élèves à se comparer entre
eux par exemple l’affichage des notes ou bien la présentation des résultats à l’ensemble de la
classe .
Deux (02) enseignants ajoutent que le fait de noter avec l’évaluation comme deux
stratégies aident à motiver l’apprenant pour participer puisque la plupart des élèves croient
que seules les activités importants en classe sont celles qui sont notées ça peut justifier par le
fait que dans « dans un contexte scolaire où seul le rendement est pris en considération , un
grand nombre d’élèves choisirent les activités faciles plutôt que celles qui les obligent à
relever un défi » (1).
Question 05 : est ce que vous illustrez la préparation d’une leçon par des images ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Oui 16 16
Non 00 00
Commentaire :
On remarque que la totalité des enseignants ont répondu (oui) , que l’utilisation des
images pendant les leçons a une grande influence sur la motivation des élèves surtout au
niveau du primaire , cette stratégie permette au enseignants du langue française d’éviter le
recoure à la langue maternelle pendant l’explication du leçon .
Question 09 : est ce que vous gardez le silence en écrivant au tableau ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Oui 12 12
Non 04 04
Commentaire :
Trois (12) enseignants ont répondu par (oui) , qu’ils gardent le silence lorsqu’ils
écrivent au tableau ; par contre deux (04) enseignants disent qu’il faut laisser un peu de temps
aux élèves pour bavarder pendant l’écriture.
(1)
Roland VIAU , la motivation scolaire : les résultats de la recherche en quinze questions , Revue vie
pédagogique , n 115, avril et mai 2000 , p7 .
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PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION
Les enseignants qui répondent par (oui) insistent sur le rôle primordial de l’organisation
de la classe sur l’apprentissage .
Ils ont porté sur l’effet que peut avoir l’enseignant sur la motivation des élèves. Les
premières avaient pour objet les traits de personnalité de l’enseignant. On voulait savoir si un
enseignant chaleureux avec ses élèves, c’est-à-dire ouvert, ayant le sens de l’humour,
empathique, etc., avait plus d’influence sur leur motivation qu’un enseignant sévère et strict.
Les résultats se sont révélés concluants dès que les enseignants ont ajouté aux traits de
personnalité d’un enseignant chaleureux, sa compétence à organiser et à gérer sa classe d’une
manière efficace. Ainsi, un enseignant considéré comme chaleureux suscitera la motivation de
ses élèves, s’il sait créer une atmosphère favorable à l’apprentissage en les mettant à
contribution dans les décisions relatives à la gestion tout en leur faisant respecter les règles de
travail et de conduite qui en découlent .
Question 10 :est ce que vous attendez cinq à dix secondes après avoir posé une
question ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Oui 16 16
Non 00 00
Commentaire :
On remarque que sur (16) enseignants on a obtenu (16) réponses positives (oui), les
enseignants justifient leurs réponses par le fait de donner le temps aux élèves surtout ceux qui
ont difficultés pour réfléchir et formuler ses réponses lorsqu’on on parle d’une langue
étrangère donc l’élève besoin quelque temps pour vérifier sa réponse .
Question 11 : est ce que vous perdez du temps au début du cours pour prendre contact ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Oui 09 09
Non 07 07
Commentaire :
Comme on peut le remarquer, les enseignants qui sont répondu (oui) sont aux nombre
de (09) par contre ceux qui ont répondu (non) sont au nombre de (07) .
On peut constater que la majorité des enseignants disent « oui » puis ils sont expliqués
ses réponses que l’enseignant doit être capable de prendre le temps au début de la leçon pour
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PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION
le contact avec ses élèves par exemple « fermez la porte » « ouvrez vos livres » « donnez moi
les devoirs à domicile »
Mais d’autre enseignant disent « non » et ne justifier pas car ils sont considéré cette
démarche comme une perdre du temps ; ils déclarent que le temps ne suffit pas pour faire
toutes les activités proposées parce que cette opération s’appelle « l’énergie de temps » .
Question 12 : est ce que vous trouvez vos position de force en classe ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Oui 13 13
Non 03 03
Commentaire :
La majorité des enseignants disent « oui » et ils sont justifiés ses réponses que
l’enseignant doit être capable de gérer la classe donc il faut contacter avec ses élèves par des
limites pour poser sa position de force en classe.
Question 13 : est ce que vous formuler la question de façon à permettre à n’importe
quel élève de répondre ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Oui 16 16
Non 00 00
Commentaire :
La totalité des enseignants ont répondu par (oui) à cette question .Ils considèrent la
reformulation des questions comme un travail primordial de chaque enseignant afin de
simplifier le plus possible la tâche comme le signale une enseignante :«la reformulation de la
question est trop importante surtout pour les élèves en difficultés pour leur donner plus de
chance à participer et d’aimer cette langue».
Question 14 :pensez vous que les activités ludiques peuvent les motiver ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Oui 16 16
Non 00 00
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PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION
Commentaire :
On remarque que la totalité des enseignants ont répondu par (oui) ,que les activités
ludiques ont une grande influence sur la motivation des élèves et qu’elles peuvent les aider
énormément. Ainsi , les enseignants nous confirment que pour vivre une activité de manière
ludique, il faut avoir été séduit par la perception d’un enjeu , pouvoir s’y engager librement et
en retirer un bénéficie important .
Donc, en ce qui concerne l’intérêt de cet outil pédagogique , on peut dire que l’activité
ludique permet de créer davantage de motivation chez le public captif pour qui cet
enseignement est obligatoire .
Question 15 : Les parents ont une responsabilité concernant la motivation de ses
élèves ? Comment ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Oui 16 16
Non 00 00
Commentaire :
Les enseignants ne trouvent pas une grande difficultés pour répondre à cette question
tous les enseignants se mettent d’accord pour dire que les parents n’ont pas seulement une
part de responsabilité mais qu’ils sont les premiers à intervenir dans de la vie de leurs enfants.
pour (16 ) enseignants interrogés l’un des facteurs les plus importants qui est liés au milieu
familial c’est le rôle des parents dans la motivation de ses élèves pour apprendre . Ils en sont
arrivés à la conclusion que la meilleure façon pour les parents de motiver leur enfants était
d’avoir des attentes et des exigences élevés mais réalistes et de créer un climat de soutien et
de chaleur humaine auteur de l’élève .Ils doivent les suivre régulièrement afin de compléter la
tache de l’enseignant ,et ne pas négliger leurs efforts et contribuer à améliorer leurs niveaux .
En les guidant à faire les bons choix et de les pousser à aimer étudier
Aussi , en créant des situations qui lui permettent de les voir en train d’apprendre , les
parents peuvent favoriser les renforcements positifs à chaque fois que les enfants obtiennent
de bons résultats ou négatifs par les sanctions en cas des échecs .
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PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION
Questions ouvertes :
Question 06 : notre sixième question traite la relation enseignant – élève est le rôle qui
joue cette relation dans la motivation des élèves ; voulez vous parler avec un seul élève ou
avec toute la classe ?
Question 07 : d’après leurs expériences dans le domaine éducatif et afin de trouver des
bonnes stratégies de motivation , nous posons cette question aux enseignants interrogés .
Deux enseignants ont répondu à cette question par l’approche par compétence, pour eux
tout enseignant doit être capable de distinguer les objets d’apprentissage d’une formation ,
être capable de développer les concepts liés et les rendre perceptibles et compréhensibles et
placer les apprenants dans des situations différents afin qu’il puissent manifester leurs
compétences. D’autres enseignants préfèrent d’abord les récompenser à chaque fois qu’ils
donnent des réponses corrects (je me procède à l’applaudissement et d’offrir des petits livres)
comme nous dit un enseignant, l’intégration (des images ,des vidéo , des chansons , des
contes , des histoires) dans les leçon pour attirer l’élève, les encourager à prendre la parole en
parlant entre eux le français et créer une atmosphère agréable en classe pour leur donner
confiance en soi .
Cette analyse nous démontrer que chaque enseignant a ses propres stratégies concernant
la motivation de ses élèves mais la plupart des enseignants déclarent que le fait de
récompenser les élèves lorsqu’ils adoptent un comportements souhaité les motive à le répéter.
Toutes les façons de les récompenser mises en avant dans les classes par la suite sont doutent
pas que l’on puisse inciter un élève à accomplir une activité d’apprentissage en les
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PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION
récompensant .Les enseignants estiment que quand les récompenses se présentent sous forme
de commentaires positifs qui aident les élèves à se considérer comme capables d’accomplir
l’activité demandé , donc augmenter l’estime en soi .
Pour prendre des réponses le plus possible objectifs on a essayer de reformuler notre
question précédente mais d’une manière générale c'est-à-dire on évite la manière précise
qu’utilise chaque enseignant pour motiver les élèves , pour revenir à une méthode claire qui
nous permette de rendre le fait d’apprendre plus utile aux yeux des élèves. On cherche les
stratégies efficaces d’enseignement selon les points de vue du enseignants .
Ce qui nous attire pendant notre analyse c’est la contradiction entre deux points de vue,
l’un qui préfère l’individualisation du travail par contre l’autre insiste sur l’importance de la
collaboration et le travail en groupe pour l’élève et les aspects positifs qu’offre cette méthode.
La majorité du enseignants nous donne des stratégies d’enseignement que nous pouvons
les énumérer sans commentaire : la préparation pré- pédagogique , la motivation , les
renforcements positifs , la remédiation , l’intégration des activités ludiques , le travail en
groupe ( former des groupes contiennent des élèves faibles avec des autres de niveau moyen ),
l’évaluation formative .
On comprend alors que le meilleur enseignant est celui qui a la capacité de fonctionner
toutes ces stratégies pendant une courte durée pour faire passer le plus possible
d’informations.
‟ La conduite du cours par l’enseignant influe sur la motivation des élèves en classe
donc le rôle de l’enseignant est primordial dans l’apprentissage en général et l’apprentissage
de la langue française en particulière ” .
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PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION
Notre analyse nous révèle que l’enseignant étant un model aux yeux de ses élèves
est un déclencheur de leur motivation ou leur démotivation en classe , ainsi que les méthodes
qu’il utilise lors de la présentation de son cours et sa personnalité devant sa classe .
L’analyse des données nous a montré aussi l’importance des activités ludiques en tant
que outil motivationnel qu’aide l’enseignant.
Les récompenses aussi ont une importance spécifique dans l’apprentissage que
l’enseignant doit prendre en considération en les fonctionnant pour motiver ses élèves , les
encouragements des parents , la variété des activités pédagogique en classe est considérée
comme une stratégie efficace de motivation ainsi que l’estime en soi et la perception de sa
compétence peut créer un climat favorable pour apprendre .
Enfin, on peut dire que cette enquête nous permette de mettre en place pas mal de
stratégies efficace pour l’enseignement de la langue française aussi nous démontre
l’importance et l’utilité de la motivation dans le domaine des langues étrangères .
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Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
Beaucoup d’élèves de primaire vont à l’école sans vraiment avoir envie d’y aller. Alors
ils bavardent, ils se taisent, ils sont absents.
C’est pourquoi ce mémoire retrace les différentes stratégies mises en œuvre pour
motiver les élèves à participer en classe et leur donner une chance à tous de réussir.
Toute au long de ce mémoire nous avons constater que La motivation scolaire est
essentielle à la réussite éducative des élèves et les intervenants scolaires peuvent contribuer à
son développement.
Ils doivent d’abord intervenir sur les sources de la motivation en se préoccupant des
éléments suivants : favoriser une perception positive chez les élèves de la valeur des activités
ou de la matière (intérêt, importance et utilité) et soutenir le développement du sentiment
d’efficacité interpersonnelle et du contrôle exercé par les élèves sur les tâches
d’apprentissage. Les indicateurs de la motivation scolaire doivent être utilisés non seulement à
des fins d’évaluation, mais aussi dans le but de favoriser chez les élèves le développement de
l’engagement face à la tâche, par l’utilisation de stratégies d’apprentissage et
d’autorégulation, et le développement du goût de l’effort et de la persévérance.
On peut donc souhaiter que les maitres fonctionnent la motivation à l’école pour
enseigner une langue étrangère vivante et pour donner des bonnes générations.
72
Références
bibliographiques
- Ouvrages :
1. Alouane Henda , Brunet Véronique, Clément Ouiza ,Mémoire « comment donner du
sens aux savoirs théoriques pour motiver les élèves» , Université De Cergy
Pontoise ,2009/2010.
2. André Giordani-Jérôme ,note sur le climat à l’école , salet 2012.
3. Celine DEMIERBE et Sterphanie Malaise, la motivation scolaire : comprendre pour
la favoriser.
4. Denise barbeau , comment favoriser la motivation scolaire ,Edition université de
Cégep de Bois – de – Boulogne .
5. Fenouillet , Fabien, motivation et réussite scolaire, DUNOD : paris 2006.
6. Florent Chenu, Françoise Crépin , Monique Jehin, la motivation comprendre et agir,
université de Liège, Novembre 2003.
7. Gérard Barnier, théories de l’apprentissage et pratique d’enseignement ,Université de
d’Aix-Marseille .
8. Jardon Ali.la motivation : la langue et la culture étrangère , Syrie , 2010
9. Madi Mouna et Chafai Souhir ,Mémoire « motivation clé de la réussite»
2010/2011.
10. Marie-Eve Lacroix et Pierre Potvin ,la motivation scolaire , université du Québec à
Trois-Rivières .
11. Rolland VIAU, une problématique particulière pour des modes
d’intervention adaptés. Université de Sherbrooke/département de pédagogie Québec 18
avril 2002.
12. Vianin Pierre, la motivation scolaire :comment susciter le désir d’apprendre
Paris , éducation 2006.
13. VIAU(R) ,motivation et réussite scolaire, Dunod: pairs 1995.
- Articles et revues
1- Rolland VIAU , La motivation en contexte scolaire : les résultats de la recherche en quinze
questions, Revue vie pédagogique , no 115 avril et mai 2000.
- Sitographie
1- www.memoireonline.com/.../m Motivation-et-réussite-des-apprentissages-scolaires
.13-03-2016 à 16 :00h
2- www.elfrontario.ca qu’est ce qu’un bon prof-qu’est ce qu’un bon enseignant. 28-04-
2016 à 16 :00h.
3- www.cafepedagogique.net/l’express/climat scolaire 2012. 18-04-2016 à 13 :00h.
4- unesdoc.unessco.org/0023/002315/231596. 10-04-2016 à 12:32h
5- Dumas..ccsd .cnrs.fr/dumas-01271542/doc. 22-04-2016 à 13 :00h
6- www.ufapec.be /nos analyse /2911_motivation_parent html. 18-04-2016 à 13 :00h.
7- unesdoc.org./0023/002315/2315 6 rôle des enseignants dans la motivation pour les
élèves. 22-04-2016 à 14 :00h.
Annexe
- QUESTIONNAIRE DES ENSEIGNANTS :
Merci de votre coopération et du temps que vous allez accorder pour répondre.
pourquoi ?…………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………..
Oui non
La réponse :……………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
La réponse :……………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………….
5. Est ce que vous illustrez la préparation d’une leçon par des images ?
Oui non
6. Voulez vous parler avec un seul élève ou avec toute la classe concernant la leçon ?
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Oui non
10. Est ce que vous attendez cinq à 10 secondes après avoir posé une question ?
Oui non
la réponse ……………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………..
11. Est ce que vous perdez du temps au début du cours pour prendre contact ?
Oui non
Oui non
13. Est ce que vous formulez la question de façon à permettre à n’importe quel élève de
répondre ?
Oui non
La réponse :………………………………………………………………………………….......
…………………………………………………………………………………………………...
14. Pensez vous que les activités ludiques peuvent les motiver ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
RESUME :
L’objectif principal de notre travail était de pouvoir répondre à la problématique et de
vérifier les hypothèses ; notre problématique est : comment éveiller le désir d’apprendre la langue
française au niveau primaire ?
Notre travail se compose de deux parties ; une partie théorique et une partie pratique ;
concernant la partie théorique elle contienne deux chapitres le premier est consacré pour la
définition du concept : clé « la motivation et ses types et les facteurs externes qui influencent la
motivation »le deuxième chapitre parle de la motivation et de l’apprentissage entre rapport et
importance. Concernant la partie pratique nous avons fait un questionnaire aux enseignants avec la
méthode qualitative.
Enfin ; on peut dire que ce questionnaire nous a confirmé et infirmé les stratégies les plus
efficaces utilisées par les enseignants pour bien motiver leurs élèves ; et de confirmer l’importance
et l’utilité de la motivation dans le domaine des langues étrangères car la motivation est le moteur
de la réussite.
- Les mots clés : motivation, apprentissage, motivation scolaire, langue étrangères.
ABSTRACT :
The main objective of our work was to respond to the problem and test hypotheses; our
problem is how to awaken the desire to learn the French language at the primary level?
Our work consists of two parts; a theoretical part and a practical part; on the theoretical part
it contains two sections the first is devoted to the definition of the concept: key "motivation and its
types and external factors that influence motivation," the second chapter talks about the motivation
and learning between respect and importance . Regarding the practical part we did a questionnaire
to teachers with the qualitative method.
Finally ; we can say that this survey has confirmed and reversed the most effective strategies
used by teachers to motivate their students well; and to confirm the importance and utility of the
motivation in the field of foreign languages because motivation is the engine of success.
Key words: motivation, learning, academic motivation, foreign language.
: ﻣﻠﺧص-
اﻟﻬـدف اﻟرﺋﯾﺳــﻲ ﻟﻌﻣﻠﻧــﺎ ﻫــو اﻟـرد ﻋﻠــﻰ ﻓرﺿــﯾﺎت اﻹﺷــﻛﺎﻟﯾﺔ اﻟﺗﺎﻟﯾــﺔ واﻟﻣﺗﻣﺛﻠـﺔ ﻓــﻲ ﻛﯾﻔﯾــﺔ إﯾﻘــﺎظ اﻟرﻏﺑــﺔ
ﻓﻲ ﺗﻌﻠم اﻟﻠﻐﺔ اﻟﻔرﻧﺳﯾﺔ ﻓﻲ اﻟﻣرﺣﻠﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ؟
اﻟﺟﺎﻧـب اﻟﻧظـري ﯾﺣﺗـوي ﻋﻠـﻰ ﻗﺳـﻣﯾن اﻷول ﻫـو. ﺟزء ﻧظري وﺟزء ﺗطﺑﯾﻘﻲ.ﯾﺗﻛون ﻋﻣﻠﻧﺎ ﻣن ﺟزأﯾن
أﻣــﺎ اﻟﻔﺻــل اﻟﺛــﺎﻧﻲ، اﻟﺗﺣﻔﯾــز اﻟﻣدرﺳــﻲ وأﻧواﻋــﻪ واﻟﻌواﻣــل اﻟﺧﺎرﺟﯾــﺔ اﻟﺗــﻲ ﺗــؤﺛر ﻋﻠــﻰ اﻟﺗﺣﻔﯾــز:ﺗﻌرﯾــف ﻟﻣﻔﻬــوم
وﻓﯾﻣــﺎ ﯾﺗﻌﻠــق ﺑــﺎﻟﺟزء اﻟﺗطﺑﯾﻘــﻲ اﻋﺗﻣ ـدﻧﺎ ﻋﻠــﻰ اﺳــﺗﺑﯾﺎن ﻣوﺟــﻪ ﻟﻠﻣﻌﻠﻣــﯾن ﻣــﻊ.ﯾﺗﺿــﻣن دور اﻟﺗﺣﻔﯾــز ﻓــﻲ اﻟــﺗﻌﻠم
.أﺳﻠوب ﻧوﻋﻲ
ﯾﻣﻛﻧﻧﺎ أن ﻧﻘول أن ﻫذا اﻟﻣﺳﺢ أﻛد وﻋﻛس اﻻﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺎت اﻷﻛﺛر ﻓﻌﺎﻟﯾﺔ اﻟﻣﺳـﺗﺧدﻣﺔ ﻣـن ﻗﺑـل،وأﺧﯾرا
واﻟﺗﺄﻛﯾــد ﻋﻠــﻰ أﻫﻣﯾــﺔ وﻓﺎﺋــدة اﻟــداﻓﻊ ﻓــﻲ ﻣﺟــﺎل اﻟﻠﻐــﺎت اﻷﺟﻧﺑﯾــﺔ ﻷن.اﻟﻣﻌﻠﻣــﯾن ﻟﺗﺣﻔﯾــز اﻟطــﻼب ﺑﺷــﻛل ﺟﯾــد
.اﻟداﻓﻊ ﻫو اﻟﻣﺣرك ﻟﻠﻧﺟﺎح
. واﻟﻠﻐﺔ اﻷﺟﻧﺑﯾﺔ، واﻟداﻓﻊ اﻷﻛﺎدﯾﻣﻲ، واﻟﺗﻌﻠم، اﻟداﻓﻊ:اﻟﻛﻠﻣﺎت اﻟرﺋﯾﺳﯾﺔ