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Remerciements
C’est avec un grand plaisir que je réserve ces lignes en gage de gratitude à
tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration et la réussite de ce
travail.
Je tiens à exprimer cordialement toute ma reconnaissance à mon
encadrant Mr. Mohammed amine Benazizi responsible de maintenance et
conditionnement sa disponibilité, , ainsi que pour les précieux conseils qu’il n’a
cessé de me prodiguer et qui ont fort contribuées à l’accomplissement de ce
travail.
Je témoigne aussi ma profonde gratitude à M. SIKA, responsable du
processus de la chaufferie qui m’a éclairée la voie par ses expériences et ses
connaissances dans le domaine.
Je présente mes vifs respects au personnel du département maintenance plus
précisément, le service énergétique de l’usine de la Centrale Danone pour leur
accueil, leur générosité de partage de connaissance.
D’une façon plus générale, je remercie l’ensemble du personnel de la Centrale
Danone-Salé dans tous les départements pour l’aide qu’il m’a apporté lors de la
découverte de l’usine et de la chaine de production.
Enfin, mes remerciements au corps professoral du département énergétique
de l’ENSET-Rabat pour nous avoir préparé théoriquement à confronter le monde
professionnel
c
Sommaire
Introduction
Chapitre 1 : Présentation de la centrale laitière et du procédé de fabrication
2.1) Présentation…………………………………………………………………………… 10
2.2) Structure de l’usine de Salé …………………………………………………… 11
2.3) Organigramme de l’usine de Salé…………………………………………… 11
3) Description du procédé de fabrication……………………………………….……12
3.2) Poudrage…………………………………………………………………….…………… 13
3.4) Conditionnement………………………………………………………………………15
c
Introduction
Après le rachat des parts de la SNI, Danone boucle sa prise de participation à 67% de la
Centrale laitière qui détient 4 usines au Maroc.
7%
26%
Groupe Danone
67% SNI
Autres porteurs
Comme toute autre entreprise, la Centrale Laitière a ses propres valeurs qu’elle tient à
respecter, ces valeurs sont : la responsabilité, l’adhésion et l’implication, la qualité et la rigueur,
l’ambition et la création de valeur, la sécurité et l’environnement, la transparence, l’esprit
d’entreprise ainsi que l’esprit d’équipe.
Pour atteindre ses objectifs, CL dispose de quatre sites de production. Chaque site est chargé
de l'approvisionnement du marché national d'un produit donné.
c
Lait pasteurisé
Dessert :Danette (Chocolat, Vanille ,Flans)
Meknès Fromage frais(Jockey ,Daninos 20G/80G)
Drinks :Raibi jamila
Drinks :Danup
Salé Yaourt brassés :Yawmi velouté,ACTIVIA
Yaourt Etuvés :Yawmi assil
Lait pasteurisé
Lait UHT
El Jadida Beurre
Lait de croissance
Lait aromatisé Yawmi assiri
Lait pasteurisé
Lfkih Ben Saleh
Le site de Salé s’étend sur une superficie de 2,5 hectares et contient toutes les installations
nécessaires pour assurer une production en continu des yaourts étuvés et brassés ainsi que
celle des Drinks.
L’usine de Salé est répartie en deux zones principales. La première zone qui est l’amont de
l’usine, est nommée "process".C’est là où se déroule l’opération de réception et de préparation
du lait. Quant à la deuxième zone qui constitue l’avale de l’usine, celle-ci est nommée
"conditionnement", et c’est à cet endroit que s’effectue la fabrication et le conditionnement
des produits étuvés, brassés et des Drinks.
c
Figure
3:Organigramme de l’usine
c
Les produits sont fabriqués à base de lait reconstitué, de lait frais ou de lait concentré. Ce
dernier est reçu thermisé de l'usine de Fkih Ben Saleh ou de Meknès, et il est standardisé à
l'usine de Salé.
Le lait arrive dans des camions citernes du site expéditeur. Celui-ci subit une filtration pour
éviter le passage des particules indésirables. Il est envoyé ensuite vers un refroidisseur où il est
refroidi à une température de 4 °C avant d’être transféré vers l’un des sept Tanks de Réception
« TR » pour un stockage qui ne dépasse pas 15 heures.
c
3.2. Poudrage
Le lait est pompé vers la salle de poudrage où il y’aura un ajout de différents ingrédients (sucre,
poudre de lait écrémé, agent de texture, vitamines etc.), une fois ces ingrédients ajoutés au lait,
préalablement préparé, on obtient ce qu’on appelle le Mix, auquel sera ajouté par la suite
l’arôme ou le fruit pour obtenir les produits étuvés, brassés ou les Drinks.
L’usine de Salé possède 3 lignes de poudrage qui peuvent assurer l’enrichissement de
60 000 l/h simultanément.
c
L’homogénéisation
Après le préchauffage à 55 °C, le lait entre dans l’homogénéisateur à une faible pression de
l’ordre de 3 bars et à T = 70 °C, il se fait projeter à travers un clapet de diamètre réglable à une
grande pression (180 bars), et sous l’effet du mouvement du va et vient des pistons se trouvant
à l’intérieur de l’homogénéisateur, le Mix sera alors bien homogénéisé.
La pasteurisation
L’usine de Salé possède quatre pasteurisateurs d’une capacité globale de 50 000 l/h. Chacun de
ces pasteurisateurs se présente sous forme d’un échangeur à plaque, qui est lié à un
chambreur ayant la structure d’une longue conduite isolée dans laquelle séjournera le Mix
pendant 5 minutes à 95 °C.
La fermentation
c
3.4 Le conditionnement :
Le conditionnement est le dernier maillon de la chaine de fabrication des produits finis avant
leurs passage par la chambre étuve (pour les produits étuvés), le tunnel puis la chambre froide
(pour les produits étuvés et brassés), et par la chambre froide (pour les produits drinks).
Les Yaourts fabriqués sont conditionnés dans des pots en plastique. L’opération de
conditionnement est assurée par 12 automates appelés conditionneuse qui sont gérées par des
conducteurs.
L’usine de Salé est équipée de sept conditionneuses :
La CMA1 et la CMA2 : pour le conditionnement des Yaourts brassés.
Les ERCA1, ERCA2, ERCA3, ARCIL : pour le conditionnement des yaourts étuvés et
Passion.
A) La production de la vapeur :
4Réchauffeurs :
c
la chaufferie utilise quatre réchauffeurs son rôles est de garder ou bien élever la température
de fioul à l’aide des serpentins alimentés en vapeur à une température de 80°C ou bien à l’aide
des résistances électriques pour avoir à la sortie une température T ≤ 120°C.
4 pompes gavages :
Les pompes de gavage (P=2bars) pour la chaudière 12T et (P=3bars) en cas des chaudières 4Tet
6T, aspirent le fioul provenant du premier réchauffeur et l’envoient vers les deuxièmes
réchauffeurs (4T, 6T, 12T) contenant 12 résistances électriques et un circuit vapeur qui permet
d’économiser l’utilisation de l’énergie électrique.
Un collecteur de vapeur :
La vapeur produite stocker dans un premier collecteur puis la distribution de ce dernier aux
plusieurs récepteurs tel que les cuves fioul, les réchauffeurs….
il existe 5 réchauffeurs dans la chaufferie chacun à un nombre des récepteurs du vapeur.
c
Les chaudières :
Une chaudière appelée également générateur de vapeur. Son but est de transférer en continu
de l'énergie thermique dégagé par la combustion d’un combustible à l’eau douce dans le but de
produire de la vapeur saturé. L’usine utilise 2 chaudière à tubes de fumée fournissant un débit
de 12 tonnes/heure, 6 tonnes/ heures, avec une pression standard de 8 bar utilisant le Fuel N°2
comme combustible.
Le fuel N°2 réceptionné par l’usine est assuré par la Samir et Afriquia, le stockage de ce dernier
se fait dans des trois cuves dont la capacité est de 50 tonne chacune, le préchauffage de fuel
dans les cuves est assuré à l’aide des serpentins alimentés en vapeur, le fuel se réchauffe
encore dans un premier réchauffeur à une température de 80°C. Il est aspiré par des pompes
de gavage (P=2.6bars, chaudière 12T) et (P=3bars, chaudières 4Tet 6T) qui l’envoient vers des
2ème réchauffeurs pour augmenter sa température à 120°C à l’aide de la vapeur ou par des
résistances électriques. La rentrée de fuel dans la chaudière est assurée par une coupelle, qui
permet également le retour du surplus vers la cuve initiale.A la sortie de la coupelle se trouvent
deux transformateurs, et ceux pour bruler la flamme, et éviter qu’elle s’éteigne par le
ventilateur.L’air du ventilateur pousse la flamme circulant à l’intérieur des tubes.Les tubes sont
trompés dans l’eau, cette dernière une fois évaporée, elle sera recyclée par une autre pompe
pour que le processus soit continu.Les fumées de la combustion du fioul sont dégagées par la
c
cheminée de la chaudière.La vapeur produite stockée dans un premier collecteur, qui permet la
distribution de ce dernier vers les procédés.
Chaufferie :
Préchauffage de fuel au niveau des cuves et les réchauffeurs à l’aide des serpentins alimentés
en vapeur, la température du vapeur nécessite pour cette opération est 130°C, avec une
pression de 3 bars. Les cuves et les réchauffeurs utilisent juste une quantité de ce vapeur ;
d’une part pour garder la température de fuel dans les cuves entre 50°C- 85°C, et d’autre part
de l’augmenter dans les réchauffeurs des chaudières 4Tet 6T jusqu’à 120°C, et le réchauffeur de
chaudière 12T jusqu’une température de 98°C. Le préchauffage de fuel dans les réchauffeurs se
fait aussi par des résistances électriques.
échangeur à plaque
échangeur tubulaire (co-courant et contre-courant)
Il est constitué d’un faisceau de tubes, disposés à l’intérieur d’une calandre. L’un des fluides
circule à l’intérieur des tubes et l’autre à l’intérieur de la calandre, autour des tubes.
À co-courants (un fonctionnement que l’on appelle aussi courants parallèles) : les deux
fluides primaires et secondaires parcourent dans ce cas la surface d’échange dans le même sens ;
À contre-courants (ou à courants opposés) : les deux fluides de l’échangeur tubulaire
parcourent alors la surface d’échange dans un sens opposé — cela occasionne un écart de
température important sur la surface d’échange ;
Comme un système hydraulique, un système pneumatique est fondé sur une différence de
pressions entre deux zones, qui crée une force, puis un mouvement. Mais un système
hydraulique utilise un fluide non compressible, un liquide, alors qu’un système pneumatique
s’appuie sur un fluide compressible, un gaz. Un système hydraulique comprend souvent un
système pneumatique pour un stockage d’énergie, au moins temporaire, le gaz étant utilisé à la
manière d’un ressort
La production de l’air comprimé à l’usine de Meknès est assurée par 3 compresseurs : Ce sont
des compresseurs à vis : Le compresseur à vis, comme son nom l’indique, comporte deux vis qui
permettent de comprimer l’air. Comme pour le compresseur à piston, on joue ici sur une
diminution du volume pour augmenter la pression. Mais contrairement aux pistons dans les
cylindres qui utilisent des segments pour assurer l’étanchéité, il n’y a pas de frottement entre les
vis mâle et femelle, c’est le film d’huile qui assure l’étanchéité.
Phase d’aspiration : L’air entre par l’orifice d’aspiration dans les spires des rotors
ouvertes du côté de l’aspiration.
Phase de compression : la rotation progressive des rotors provoque la fermeture de
l’orifice d’admission d’air, le volume est réduit et la pression monte. L’huile est injectée
lors de ce processus.
Phase d’évacuation : la compression est terminée, la pression finale est atteinte, le
refoulement commence.
L’huile utilisée dans ces compresseurs est souvent refroidie. Car, contrairement aux
compresseurs
à pistons, l’huile sert aussi à l’étanchéité des vis. Si l’huile est trop chaude, elle n’est plus assez
visqueuse pour garantir l’étanchéité. Il existe aussi des compresseurs à vis dont la chambre de
de compression n’est pas lubrifiée. Les vis, synchronisées, n’entrent pas en en contact l’une avec
l’autre. L’air comprimé produit est alors totalement exempt d’huile.
4.3 Sécheur
Une fois l’air est comprimé, avant d’être acheminé vers les salles de production il doit être
séché afin d’éliminer tout risque de condensation qui pourrait nuire la canalisation. Le séchage
est effectué grâce au passage de l’air comprimé dans une cuve remplie de produit « décapant »
c
qui capte l’humidité contenue dans l’air comprimé. Il y a 2 sécheurs qui fonctionnent en
alternance selon le cycle de fonctionnement de chacun d’entre eux. Le sécheur fonctionne selon
2 cycles :
Cycle de fonctionnement normal : Durant ce cycle le décapant assèche l’air
comprimé. Dès que le produit décapant est saturé, le sécheur rentre dans le cycle de
régénération et l’air comprimé est acheminé au second sécheur pour son séchage.
Cycle de régénération : Durant ce cycle une partie de l’air comprimé
Figure 9 : sécheur
est acheminé dans la cuve du sécheur après avoir été chauffé par une thermo-résistance dans le
sens contraire du passage habitue de l’air afin d’assécher le produit.
c
I. Problématique :
1. Description de la problématique :
Le suivi de la surconsommation de fuel au niveau de la Centrale Laitière est l’un des critères
importants pour la détermination de la performance et de la productivité de l’usine.
Cette surconsommation représente en moyenne 20.4 Kg de fuel pour produire une tonne des
produits laitiers.
Par conséquent une gestion efficiente de la consommation du fuel au sein de l’usine s’impose.
Ce projet peut être décomposé en trois grandes parties. La première partie consiste à définir
toutes les caractéristiques du fuel n°2, ainsi que le contrôle de la combustion au niveau de la
chaudière 12t de vapeur de la chaufferie de l’usine.
Quant à la deuxième partie, celle-ci concerne l’étude du bilan et le calcul du rendement
énergétique de la chaudière en exploitant les informations évoquées sur les débits, les
températures et les pressions dans la chaufferie ainsi que les résultats du contrôle de la
combustion du fioul n°2.
L a chaleur apportée par le fuel n’est pas totalement récupérée par l’eau de la chaudière. Il est
nécessaire d’effectuer successivement les bilans énergétiques ainsi que l’évaluation des pertes.
Le rôle de cette étude c’est la recherche d’un bon fonctionnement de notre chaudière mais
avec une moindre consommation du combustible.
II) Bilan énergétique :
Fumée
Vapeur
Eau d’alimentation
Carburant Chaudière à vapeur
Air de combustion
Eau de purge
1) Puissance d’entrée :
Avec :
Les pertes par chaleur sensible des fumées en pourcentage du PCI peuvent être calculées par
l’utilisation de la formule suivante :
𝐊∗ 𝐓𝐟𝐮𝐦é𝐞𝐬− 𝐓𝐚 𝐏𝐂𝐈∗𝐃𝐟𝐮𝐦é𝐞𝐬
𝐏𝐟𝐮𝐦𝐦é𝐞𝐬 = ∗
𝐂𝐎𝟐 𝟏𝟎𝟎
Avec :
K : Coefficient variant avec le combustible est égale à 0,59.
Tfumées: Température des fumées.
Ta : Température ambiante.
: La teneur en dans les fumées.
Dfumées: Débit massique de la vapeur produite en Kg/h.
Ces pertes proviennent des imbrulés, solides (carbone) ou gazeux (CO,CH4 ), présents
dans les fumées ou dans les cendres, ces imbrulés sont dû à un manque d’air ou à un
mauvais mélange d’air-combustible.Ces pertes peuvent être évaluées à partir de la
relation suivante :
𝐇𝐂𝐎𝟐 −𝐇𝐂𝐎 ∗ 𝐃𝐂𝐎 𝐏𝐂𝐈 𝐱 𝐃𝐜𝐨𝐦𝐛
𝐏𝐢𝐦𝐛𝐫û𝐥é𝐬 = ∗
𝐕𝐦 ∗ 𝐏𝐂𝐨𝐦𝐛 + 𝐏𝐚𝐢𝐫 𝟏𝟎𝟎
c
Avec :
Hco2: L’enthalpie de formation du CO2.
Hco: L’enthalpie de formation du CO.
DCO: Le débit volumique de CO.
PCI : Pouvoir calorifique inférieure du fuel.
DComb: Débit de combustible.
Vf’ : Pouvoir fumigène sec.
: La teneur en dans les fumées.
Vm: Le volume molaire des gaz égale à 22,4 m3/Kmol dans les conditions normales.
PComb : Puissance apportée par le combustible.
Pair : Puissance apportée par l’air.
N.B :
Puisque la combustion est complète, on n’aura pas d’imbrulés, donc ces pertes sont nulles
dans ce cas.
Ces pertes correspondent à l’énergie calorifique nette émise par rayonnement par les parois de
la chaudière vers le milieu ambiant.
Elles sont données par la relation suivante :
Ces pertes proviennent du transfert thermique par convection naturelle entre l’air ambiant et
les parois de la chaudière.
Elles sont données par la relation suivante :
Ces pertes proviennent de la chaleur sensible des eaux de purges, elles peuvent être réduites
par un traitement adéquat de l’eau d’alimentation et un bon retour de condensats. Ces pertes
dépendent de la température et du taux de purge .Le calcul de ce taux peut être déduit des
bilans matières et des mesures des taux de salinité de l’eau d’alimentation de la chaudière et
de l’eau de purge.
Sachant que le taux de purge purge est exprimé par :
𝟏𝟎𝟎∗ 𝐊 𝐚
purge (%) =
𝐊𝐩− 𝐊𝐚
Avec :
Kp: Conductivité des eaux de purges.
Ka: Conductivité de l’eau d’alimentation.
Donc la puissance perdue par les purges est calculé par la formule :
Avec :
Hpurge: Enthalpie de l’eau à la température des purges Tpurge.
Dvap: Débit de la vapeur.
Conclusion :
La puissance totale qui sort de la chaudière est :
Paramètres d’entrée :
L’eau d’alimentation :
Débit (t/h) 12
Pression (bar) 8,9
Température (°C) 60
Enthalpie spécifique (kJ/kg) 251,13
Fuel:
Débit (t/j) 7
PCI (KJ/kg) 40193,8
Température (°C) 112,5
CP (kJ/kg) 1,9
Air de combustion :
Débit (t/h) 5
Température (°C) 25
CP (kJ/kg) 1,004
c
Paramètres de sortie :
Vapeur d’eau:
Débit (kg/h) 3500
Pression (bar) 8
Température (°C) 130
Enthalpie spécifique (kJ/kg) 2720,5
Fumées :
Température (°C) 220
%CO2 12,2
Eau de purge:
Température (°C) 114
Enthalpie spécifique (kJ/kg) 487,22
Conductivité de l'eau d'alimentation (S/cm) 32
Conductivité de l'eau d'alimentation (S/cm) 591
Paramètres d’entrée :
Puissance apportée par le fuel n°2 :
A.N:
∗
comb = * (40193,8 + 1,9*(112,5 - 25))
∗
comb = 3269,91 kW
Puissance apportée par l’air:
A.N:
∗
air = * 1,004 *(25 - 25)
air = 0 kW
c
∗
eau = * 251,13
eau = 837,1 kW
Conclusion :
La puissance totale :
totale d’entrée = P comb + P eau + P air
A.N:
vap = 2644,93 kW
𝐊∗ 𝐓𝐟𝐮𝐦é𝐞𝐬 − 𝐓𝐚 𝐏𝐂𝐈∗𝐃𝐟𝐮𝐦é𝐞𝐬
A.N: 𝐏𝐟𝐮𝐦é𝐞𝐬 = ∗
𝐂𝐎𝟐 𝟏𝟎𝟎
− ∗
fumées = 0,59 * *
∗
fumées = 312,21 kW
c
A.N: =0%
imbrûlés = 0 kW
parois = 61,61 kW
𝟏𝟎𝟎∗ 𝐊 𝐚
purge (%) =
𝐊𝐩− 𝐊𝐚
A.N:
purge (%) = −
∗
A.N:
∗ ∗
purge =
∗
purge = 26,59 kW
Conclusion :
La puissance totale qui sort de la chaudière est :
A.N:
𝐏𝐮𝐭𝐢𝐥𝐞 𝐏𝐩𝐞𝐫𝐭𝐞𝐬
= =1 −
𝐏𝐜𝐨𝐦𝐛𝐮𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐏𝐜𝐨𝐦𝐛𝐮𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧
A.N:
=1– = 87,75 %
Pertes par les tuyauteries de distribution :
En tenant compte des fuites et des pertes par les parois des conduites. Le rendement de la
tuyauterie peut être estimé à 92 %.
Puisque 70 % Des condensats seront récupérés, alors l’enthalpie des condensats rejetés est
de 720,6 * 0,3 = 216,18 KJ/Kg
Le pourcentage de l’énergie disponible pour l’utilisation est donc :
(2768 – 216,18) / 2768 = 0,92 soit 92 %.
Les pertes par les parois des équipements :
Les pertes par les parois des équipements du procédé sont estimées à 3 %, réduisant ainsi le
rendement à : 100 – 3 = 97 %.
= 72,04 %
Interprétation des résultats:
Le rendement de cette chaudière est bon vis-à-vis à la nouveauté de cette chaudière qui a
durée même pas 4 ans, mais il y a une réduction par rapport à son premier rendement, ceci
revient à l’existence des pertes plus que considérables. Ces pertes sont de différentes natures,
et leur aggravation est le résultat direct relatif à une mal exploitation et à une maintenance
inefficace. Une analyse critique des causes de ces pertes est primordiale pour les éliminer, et
par conséquent augmenter le rendement de cette chaudière.
c
Conclusion:
Le stage, pour l’élève, est une occasion qui vise à développer et compléter sa
formation, ainsi de bien renforcer son côté pratique.
Nul ne peut contester l’importance d’une amelioration du rendement de la
chaudieres et les gains considérables que peut générer leur optimisation pour
toute entreprise soit-elle ou tertiaire.
Dans cette perspective, on a opté travailler sur l optimisation du temps de rinçage
Nep a fin de réduire le taux de fuel.
La période, que j’ai passée au sein de la Centrale laitière, était surement marquée par
quelques difficultés et contraintes. Néanmoins, je reconnais que c’était une expérience très
enrichissante à rajouter dans mon cursus scolaire et professionnelle. Avec l’encadrement d’un
grand technicien avec une expérience de 20 ans, j’ai pu faire une évaluation pratique pour mes
connaissances théoriques.
Les taches auxquelles j’ai assisté, m’ont permis de mieux comprendre le fonctionnement de
chaque installation plus précisément celui de la chaudière ; ainsi le tour, que j’effectuais chaque
jour pour découvrir la chaine de production des produits laitiers, m’a poussé à avoir toujours
soif d’information et à faire toujours le lien entre ce qui est théorique et ce qui est présenté sur
le terrain.
Annexe
Vapeur saturée : table de température
c
Bibliographie
Rapports précédents.
Documentation de la société centrale Danone.
c
Webographie
http://www.centraledanone.com
www.recuperation-chaleur.fr
file:///C:/Users/pc/Downloads/dai-fichesureindustrie-
installationscip-edition2010.pdf