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FORMATION PROFESSIONNALISANTE PRO/EXP3 ‐ GROUPE 1 

Sécurité industrielle 
Machines Tournantes 
Hassi Messaoud ‐ Centre IAP – 23‐28 mai 2015 
M. Simon CYR
1
Prérequis de pompage

EP - Prérequis de pompage

Prérequis de pompage
1. Pression
2. Relation Pression / Hauteur
3. Débit
4. Débit et pression d’une pompe
5. Masse volumique et densité
6. Viscosité
7. Pertes en charge
8. Conservation de l’énergie
9. Puissance mécanique
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10. Puissance hydraulique et rendement


11. Force centrifuge
EP - Prérequis de pompage
1. Pression ‐ ΔPpompe

 La pression mesure l’effet d’une force exercée sur une surface


PA PR

 La pression d‘aspiration (PA) d’une pompe est due au produit à


l’entrée de cette pompe. Cette pression dépend de la
construction et des conditions d’exploitation du circuit
d’aspiration
 La pression de refoulement (PR) va permettre d’expulser le liquide

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dans le pipe de refoulement et ainsi créer le mouvement (débit)
 ∆Ppompe = PR – PA ΔP est l’augmentation de pression, 
générée par la pompe
EP - Prérequis de pompage 3

1. Pression ‐ ΔPpompe

∆P = PR – PA PR = PA + ∆P

 La pompe ajoute son ∆P à la pression d’aspiration pour donner la


pression de refoulement

 Cette simple addition est due au fait que le fluide pompé est
incompressible

 Application numérique
• Pr = 10 bar (au manomètre)
• Pa = 1 bar (au manomètre)
PR
1. Les pressions indiquées sont‐elles 
relatives ou absolues ? PA

2. Quel est le ΔP de cette pompe ?


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3. Quelle est l’influence d’une 
augmentation  de la pression 
d’aspiration sur la ΔP ?

EP - Prérequis de pompage 4
1. Pression ‐ Vaporisation d’un liquide

 Pour vaporiser un liquide, il faut


élever sa température et/ou baisser
sa pression au‐delà de sa courbe de
tension de vapeur
 La frontière entre les états liquide 
et vapeur d’un corps 
pur est la courbe 
de tension de vapeur 
(enveloppe de phase 
pour les mélanges)
 La tension de vapeur d’un liquide
est la pression à laquelle il change
d’état à sa température
 Suite à une baisse de sa pression
dans une pompe ou même en

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traversant une vanne, un liquide
peut partiellement changer d’état

EP - Prérequis de pompage

2. Relation Pression/Hauteur

Remarques :

 Par le biais de ces


formules d’hydrostatique,
une pression peut
Pour les liquides : s’exprimer en hauteur
manométrique

 Les constructeurs de 
pompe expriment ainsi le 
ΔH d’une pompe (et non 
son ΔP)
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EP - Prérequis de pompage 6
2. Relation Pression/Hauteur

 Application numérique
• PR = 10 bar (au manomètre)
• PA = 1 bar (au manomètre)
• Fluide pompé : eau

 Questions :
1. Quelle est la hauteur d’aspiration de cette pompe ?
2. Quelle est la hauteur de refoulement de cette pompe ?
3. Quel le ΔH de cette pompe ? 
91,74

PR

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PA

EP - Prérequis de pompage 7

2. Relation Pression/Hauteur

Trouver les valeurs 
manquantes
200 m

150 m

100 m

Patm
50 m

0m ?
?
20 m

EAU
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∆H = ? m
∆P = ? bar
EP - Prérequis de pompage 8
3. Débit

 Définition : le débit est la quantité de produit qui s’écoule en un


point d’une tuyauterie pendant un laps de temps donné
 On distingue 2 débits :
• Débit massique Qm (Unité SI : Kg/s)
• Débit volumique Qv (Unité SI : m3/s)

• Le débit massique est constant tout au long d’une ligne


• Le débit volumique varie en fonction de la température
 La finalité de la pompe est d’établir le débit souhaité dans le

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circuit hydraulique
 Celui‐ci est généralement exprimé en débit volumique (plus facile
à mesurer qu’un débit massique)
EP - Prérequis de pompage 9

4. Débit et pression d’une pompe
Courbe caractéristique

 La courbe caractéristique d’une pompe est la courbe qui lie


les 2 données majeures d’un circuit pompage :
• ∆P (ou ∆H)
• Qv

Pompe volumétrique Pompe centrifuge


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EP - Prérequis de pompage 10
5. Masse volumique et densité

 Masse volumique

Unité SI : Kg/m3
 Densité
• Dt4 = masse volumique du produit à t0 C comparée à de l’eau à
40 C

d t

4
=
Masse volumique d'un liquide à t0 C
Masse volumique de l'eau à 40 C
Sans unité

 Remarques
• Une masse volumique comme une densité de liquide pompé n’a de

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sens qu’à une température donnée
• La masse volumique du produit pompé a un impact direct sur le ∆P
et la puissance de la pompe
EP - Prérequis de pompage 11

6. Viscosité

 La viscosité caractérise la résistance à l’écoulement du fluide. Elle


intervient dans tous les phénomènes liés à l’écoulement
(pompage, écoulement dans les pipes et singularités du circuit,
filtration)
 D’une façon générale, la viscosité des liquides diminue vite avec
la température
 Une augmentation de la viscosité d’un liquide pompe se traduit, à
puissance hydraulique constante, par une augmentation de la
puissance mécanique de la pompe, donc une chute de rendement
 On distingue 2 types de viscosité :
• Viscosité dynamique (μ), en Poise (P) et centi‐Poise (cP)
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• Viscosité cinématique (‫ )ט‬en Stockes (St) et centi‐Stockes (cSt)


• Ces 2 viscosités sont liées par la formule suivantes : ‫ = ט‬μ/ρ
• La viscosité usitée en exploitation est la viscosité dynamique (en cP)
EP - Prérequis de pompage 12
7. Pertes en charge

 Les pertes de charge sont inhérentes à l’écoulement des fluides


dans les circuits

 Frottement, chocs occasionnés par le simple écoulement d’un


liquide dans un pipe rugueux, changement de direction brusque,
passage dans une restriction… vont se traduire par une perte
d’énergie hydraulique (diminution de pression et donc de débit)

 On distingue 2 types de pertes de charges :


• Pertes en charge régulières (dans les portions droites des lignes)
• Pertes en charges singulières (dans les singularités du circuit)

 Considérant un circuit donné et un régime d’écoulement donné 

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(turbulent), les pertes en charges sont généralement fonction du 
carré du débit : 
Hf(Qv2)
EP - Prérequis de pompage 13

7. Pertes en charge

 Les pertes de charge régulières sont calculées en fonction de :


• Paramètres "fluide" tels que : vitesse d’écoulement, Viscosité
• Paramètres "circuit" tels que diamètre de ligne, rugosité
 Les pertes en charges singulières sont généralement données par
les fabricant en fonction du débit traversant les singularités du
circuit
• Exemple de pertes de charge dans un robinet à soupape et clapet
de non retour
Hf = K.U2/2g Hf est en mètres   P = Hf. .g
Robinet à soupape Clapet anti retour
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• A.N. : Calculez la perte en charge (en bar) de ce robinet à soupape grand ouvert
de 6 pouce pour une vitesse habituelle dans un circuit hydraulique. Le fluide
pompé est du brut de densité 0,9 Rep : 0,1 à 0,2

EP - Prérequis de pompage 14
8. Conservation de l’énergie

 Charge (énergie) totale = E(pression) + E(hauteur) + E(vitesse)

 Sans pertes d’énergie, la charge totale reste constante

 Exemples de transfert : pression  vitesse

• Convergent :

• Divergent :

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 Le principe d’augmentation de pression découlant de la chute de
vitesse dans un divergent est utilisé au refoulement des pompes
centrifuges, dans le diffuseur et le divergent, quand ils existent
EP - Prérequis de pompage

8. Conservation de l’énergie

En savoir plus
 Charge totale
• Les trois formes d’énergie : pression, vitesse, altitude, constituent l’énergie totale liée à l’écoulement.
Cette dernière exclut bien entendu l’énergie thermique du fluide qui varie dans les échangeurs,
réfrigérants, fours, … en fonction de la température et de l’état physique du fluide.
• Cette énergie totale liée à l’écoulement est souvent appelée charge totale et on a :
− Charge totale = Énergie de pression + Énergie de vitesse + Énergie de hauteur
• S’il n’y a pas de dégradation d’énergie, la charge totale reste constante et on peut donc observer des
transformations réciproques de ces différentes formes d’énergie.
 Transformation d'énergie de pression en vitesse dans un convergent (schéma n01)
• Le changement de section conduit à un accroissement de la vitesse et à une baisse de la pression.
 Transformation de vitesse en pression dans un divergent (schéma n02)
• Dans ce cas, le ralentissement du fluide conduit à une augmentation de pression. Comme l’énergie de
vitesse intervient pour une faible part dans la charge totale, les changements de vitesse produisent de
faibles variations de pression sauf dans certains cas particuliers : hydrauliques de machines, éjecteurs, …
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EP - Prérequis de pompage
9. Puissance mécanique
 Une pompe transforme l’énergie mécanique disponible sur son
arbre en puissance hydraulique
 Expression de la puissance mécanique d’une machine tournante
• Notion de couple :
− Lié à un mouvement circulaire, sans notion de temps
− Composé d’une force (F) et d’un bras de levier (R)
− C = FR (Unité SI : Nm)
• Puissance mécanique
− Pm = Puissance mécanique en Watt, c’est la quantité de travail effectué
en une seconde
− C = couple en Nm Pm = C x ω
− ω vitesse de rotation en Radians/seconde
(1 tour/seconde = 2π Rd/s)
• Application numérique

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− Une pompe centrifuge tourne à 2950 t/mn et le couple engendré par le
pompage est 120 Nm.
− Quelle est la puissance mécanique de cette pompe ? 37071

EP - Prérequis de pompage 17

10. Puissance hydraulique et rendement d’une pompe

 Expression de la puissance hydraulique d’une pompe


• Ph est la puissance hydraulique en Watt (W)
• ∆P est l’augmentation de pression du fluide générée par la pompe, en Pascal (Pa)
• Q est le débit de la pompe en m3/s
Ph = ∆

 Le rendement de la pompe est le quotient de la puissance utile


divisée par la puissance absorbée
η = 
 Application numérique
• PR = 10 bar PA = 1 bar Q = 100 m3/h
• Quelle est la puissance hydraulique de cette pompe ? Rep : 25000

• Quelle est son rendement 
(utiliser la puissance mécanique 
trouvée précédemment)                         Rep : 67,4
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PR
PA

Q
EP - Prérequis de pompage 18
11. Force centrifuge

 La force centrifuge apparait lors de rotation d’objet et se traduit


par une tendance à éloigner les corps du centre de rotation
 La force centrifuge générée par la rotation de la roue (ou
impulseur) est le "moteur" d’une pompe centrifuge. C’est elle qui
transforme l’énergie mécanique de la pompe en énergie
hydraulique du fluide F = M ω2 R
 Expression de la force centrifuge :
• F = Force centrifuge en N
• M = Masse en Kg
• ω = vitesse de rotation angulaire en rad/s
• R = rayon de roue en m

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 Application numérique :
• Quelle force centrifuge génère une roue de pompe centrifuge de diamètre 
200 mm, tournant à 3000 t/mn sur une masse liquide de 2 kg ?               20 000
EP - Prérequis de pompage 19
Pompes

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes

Sommaire
1. Types de pompes & applications

2. Pompes volumétriques

3. Pompes centrifuges

4. Performance des pompes centrifuges

5. Caractéristique du circuit

6. Point de fonctionnement Circuit + pompe


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7. Contrôle pompe et couplages

8. Pompes multiphasiques
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 2
1. Types de pompes et applications

 La pompe est, avec le compresseur,


un élément vital de la plupart des
installations industrielles

 La pompe est, sauf cas particuliers,


dédiée au pompage des liquides
• Elle permet de :
1. Augmenter ou établir le débit

2. Déplacer un liquide d’une basse


pression vers une haute pression

3. Déplacer un liquide d’un niveau


bas vers un niveau haut

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 3

1. Types de pompes et applications

 Insérée dans un circuit liquide, elle créé le mouvement en transformant


l’énergie mécanique disponible sur son arbre (couple, vitesse) en
énergie hydraulique (pression, débit)

 La pompe permet d’établir le débit souhaité aux conditions


particulières imposées par l’installation, la sécurité, l’environnement

 Le débit est la finalité et L’augmentation de pression de liquide entre


l’aspiration et le refoulement de la pompe est le moyen
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 4
1. Types de pompes et applications

 Différentes familles de pompes en fonction des besoins et


contraintes de procédé
• Pompes dynamiques (centrifuge et axiale)
− Aspiration
− Centrifugation
− Refoulement
• Pompes volumétriques (alternatives et rotatives)
− Aspiration
− Piégeage dans le corps de pompe
− Mise en pression
− Refoulement

 Plus de 85 % des besoins de l’industrie sont assuré par les pompes

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centrifuges

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 5

1. Types de pompes et applications

 Pompe process (centrifuge monocellulaire)


 Pompe d’export d’huile (Triplex, centrifuge multicellulaire)
 Pompe injection d’eau (Triplex, centrifuge multicellulaire)
 Pompe à boue (Triplex, centrifuge multicellulaire)
 Pompe d’injection de chimiques (Pompe à piston)
 Pompe centrifuge immergée (puits activé par pompage)
 Pompe de fond de petits puits (PCP)
 Pompe de lubrification (Pompe à engrenages…)
 Pompe à égouttures (PCP…)
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 …

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 6
1. Types de pompes et applications

 Les critères de choix d’une pompe et de sa technologie dépendent des


facteurs suivants :
• Plage, stabilité et précision de débit
• Capacité à s’adapter à la pression du réseau
• Coût (exploitation, maintenance, rechanges, nécessité d’outillage et compétence
spécifiques…)
• Maintenabilité (simplicité, nécessité d’outillage et compétence spécifique…)
• Capacité d’autoamorçage
• Encombrement
• Contraintes liées à la sécurité, à l’environnement, à la fiabilité
• Tolérance aux liquides chargés, non lubrifiants, visqueux…
• Respect des liquides fragiles, supportant mal la compression ou le cisaillement par
exemple
• …

 On peut classer les familles et principales technologies de pompes dans

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un diagramme ∆H (Qv)

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 7

1. Types de pompes et applications

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 8
Sommaire
1. Types de pompes & applications

2. Pompes volumétriques

3. Pompes centrifuges

4. Performance des pompes centrifuges

5. Caractéristique du circuit

6. Point de fonctionnement Circuit + pompe

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7. Contrôle pompe et couplages

8. Pompes multiphasiques
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 9

2. Pompes volumétriques

Qu’est‐ce qu’une pompe volumétrique ?

 Une pompe volumétrique effectue un transfert de volume.

 Une pompe volumétrique s’adapte à la pression du réseau.


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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 10
2. Pompes volumétriques

Quels sont les types de pompes volumétriques ?

 Les pompes volumétriques alternatives

 Les pompes volumétriques rotatives

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 11

2. Pompes volumétriques

En savoir plus
 Alternatif = piston qui pousse et aspire
 Rotatif = export d’un vol calibré mais rotatif

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 12
2. Pompes volumétriques
Différents types de pompe volumétrique
Type de pompe : volumétriques 
Volumétriques alternatives API 674 Volumétriques rotatives API 676

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 13

2. Pompes volumétriques
Différents types de pompe volumétrique
En savoir plus
 Les pompes volumétriques sont constituées d’un volume hermétiquement clos (corps de pompe) à l’intérieur
duquel se déplace un élément mobile engendrant soit une dépression à l’aspiration, soit l’impulsion nécessaire
au refoulement afin de vaincre la contre-pression régnant à l’aval de la pompe, soit enfin l’une et l’autre de ces
fonctions et permettant ainsi le transfert d’un volume de liquide, de viscosité plus ou moins importante, depuis
l’aspiration vers le refoulement. Le fluide véhiculé étant incompressible, ces pompes sont toujours équipées d’un
dispositif de sécurité d’excès de pression associé.
 Les pompes volumétriques sont caractérisées par une grande diversité d’emploi et une grande variété de
réalisations technologiques. On se limitera ici à la présentation de quelques types de ces deux grandes familles
de machines tournantes :
• Les pompes volumétriques alternatives
• Les pompes volumétriques rotatives
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 14
Les pompes volumétriques 
alternatives

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 15

2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Principe de fonctionnement
Refoulement

Corps de
pompe
Clapet
refoulement

Clapet
aspiration
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Aspiration

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 16
2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Principe de fonctionnement
En savoir plus
 Durant la phase d’aspiration la pression dans la chambre est inférieure à BP : le clapet d’aspiration est ouvert, le
fluide rentre dans le corps de pompe
 Durant la phase de refoulement, la pression dans la chambre est supérieure à BP : le clapet d’aspiration est
fermé et le clapet de refoulement est ouvert et le liquide est expulsé
• On remarque que le travail intéressant – refoulement – ne se fait que la moitié du temps. On a donc
succession de temps productif (refoulement) et improductif (aspiration)
• N’est limitée que par sa puissance et le tenue des éléments en contact avec la pression (segments,
garnitures, joints) ou la force inhérente (bielle, vilebrequin)
• Débit dépend course piston. Varie avec vitesse

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 17

2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Domaine d’utilisation

 Les pompes volumétriques alternatives ont les caractéristiques


suivantes :
• Le débit est pulsé
− Mise en place de bouteilles anti‐pulsatoires
• Le débit est indépendant de la delta P
− Cependant, il faut la protéger contre les surpressions
− Pour cela, il est prévu une soupape interne
• Le débit varie avec :
− La course du piston
− La variation de vitesse
− Le By passage
• Les pompes ont une bonne capacité d’aspiration
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− Dépendante de l’installation

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 18
2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Domaine d’utilisation
En savoir plus
Pompes volumétriques alternatives
 Délivre un débit limité précisément contrôlé depuis des pressions moyennes à très hautes. Utilisées pour
l’injection de produits chimiques en raison de la précision du dosage
 Caractéristiques principales :
• Faible vitesse  permet des liquides visqueux
• Diaphragme mu par l’huile de graissage du mécanisme
• Précision du dosage, vérifiée par calibration site
• La conception des clapets dépend de la fréquence du piston et de la viscosité du produit pompé

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 19

2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Évolution du débit dans une pompe triplex
Cylindre n° 1

Débit dans la ligne 
de refoulement de 
la pompe
Cylindre n° 2
Qv
(m3/h)

Cylindre n° 3
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0 90° 120° 180° 240° 0°

Exemples d’utilisation : pompe d’export d’huile, pompe à boue, injection d’eau et de chimiques
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 20
2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Évolution du débit dans une pompe triplex
En savoir plus
 Pourquoi triplex ou quintuplex ?
• Pour augmenter le débit (3 cyl) et Design multiplex pour avoir un débit moins pulsatoire (lisser la pression
de ref)
• Possible multiples pistons avec boite à clapets

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 21

2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Pompe à piston plongeur

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 22
2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Pompe à piston plongeur
En savoir plus
 Produit directement en contact avec la pompe, donc peu dangereux
 Cette pompe peut être solidaire d’un plateau tournant. Le réglage de débit peut alors se faire par molette
agissant sur l’inclinaison d’un plateau (faire dessin)

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 23

2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Pompe doseuse
Pompe doseuse à diaphragme
1. Piston
2. Chambre de compensation du liquide tampon
3. Membrane
4. Vanne de drain
5. Soupape de décharge
6. Soupape de compensation
7. Clapet fin de course
Commande de réglage de 
débit Exemple d’utilisation : 
injection de produit chimiques
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Le débit est réglé par un piston à course variable
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 24
2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Pompe doseuse
En savoir plus
 Pompe à membrane : très petit débit volume, utilisé quand liq dangereux, sans fuite.
 Possible utilisation d’un liquide tampon et d’une détection de rupture de membrane
 Rappel pompe vol altern :
• Débit pulsé mais se soigne
• Débit indép de pression
• Débit varie avec course piston et vitesse
 Utilisations :
• HP
• Dosage
• Produits visqueux

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 25

Les pompes volumétriques rotatives
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 26
2. Pompes volumétriques rotatives

Pompes volumétriques rotatives
Pompe à engrenage 

Pompe à 2 vis

Etanchéités et
paliers externes

Transfert de gasoil, huile de graissage

Pompe à une vis (PCP)

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Fluides visqueux
Test puits, traitement brut
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 27

2. Pompes volumétriques rotatives

Rotatives  Engrenages, Palettes glissantes, Vis, Lobes, …

Pompe à une vis (PCP) type Moineau Pompe à engrenage 

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Pompe à trois vis

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 28
2. Pompes volumétriques rotatives

En savoir plus
 Les pompes PCP (Moineau ou "queue de cochon") peuvent atteindre des pressions de l’ordre de 35 bar, parfois
plus élevées et pour des débits jusqu’à 25 m3/h. Elles sont très utilisées pour pomper les boues et les produits
très chargés.
 En production pétrolière, leur faible diamètre ainsi que leur caractère auto-amorçant expliquent leur emploi en
pompe de fond de puits entraînées par des moteurs à rotor noyé.
 Elles ne supportent pas les fonctionnement à sec, rotor et stator chauffent alors et se détruisent très
rapidement. Par contre, le produit n’a pas besoin d’être lubrifiant. Le stator en élastomère et, à un moindre
degré, le rotor connaissent un certain taux d’usure. Il faut les remplacer périodiquement.
 Les pompes à engrenage ne peuvent fonctionner qu’en milieu lubrifiant et avec un produit non chargé. Elles sont
rencontrées surtout en tant que pompes de lubrification.
 Du fait de la présence nécessaire de jeux internes (faibles) entre les parties tournantes et fixes, des liquides
relativement propres sont requis, et les produits visqueux sont bienvenus.

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 29

2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Domaine d’utilisation

 Les pompes volumétriques rotatives ont les caractéristiques


suivantes :
• Le débit est régulier.
• Le débit est indépendant de la delta P.
− Cependant, il faut la protéger contre les surpressions.
− Pour cela, il est prévu une soupape interne.
• Le débit inverse provoque la rotation de la pompe.
− Pour cela, il faut équiper les pompes d’un clapet anti‐retour.
• Le débit varie peu avec la viscosité du produit pompé.
• Les pompes ont un bon rendement.
− Grâce à la viscosité du produit.
• Le produit pompé doit être un bon lubrifiant.
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• Les pompes ont une bonne capacité d’aspiration.


− Faible NPSH, Auto‐amorçante.

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 30
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompes à engrenages

Aspiration Refoulement

Pompe à 
engrenages

 Le liquide à refouler est compris dans l’espace entre 2 dents


consécutives
 Etanchéité entre zones HP et BP assurée par contact entre les
dents

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 Vitesse de 2000 à 3000 t/mn – Pression de 20 à 50 bar

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 31

2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompes à engrenages
En savoir plus
 Ne peuvent fonctionner qu’en milieu lubrifiant avec un produit non chargé. Surtout utilisée en pompe de
lubrification
 Domaines d’utilisation
• Produit non chargé (ex transfert Go)
• Pression modérée (20 à 50 bar). Faible débit.
• Pompe de lubrification (compresseur)
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 32
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à engrènement intérieur

Aspiration Refoulement

Corps de pompe
Sur produits visqueux 
(huile, gasoil, fuel) à 

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Pression modérée

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 33

2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à engrènement intérieur
En savoir plus
 Variante de la pompe à engrenages
 On remarque la modification de volume avec le mouvement de rotation

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 34
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à engrènement intérieur

 Domaines d’utilisation
• Produit non chargé
• Pression (15 à 20 bar). Faible NPSHr
• Faible vitesse de rotation (quelques centaines de tours)

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 35

2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à lobes

Corps de pompe

Aspiration Refoulement
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 36
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à lobes
En savoir plus
 Volumétriques rotatifs (anneaux liq, lobes) : petites machines, ne supportent pas les variations de T0 car jeux très
fins entre lobes (risques de serrage) – lobes utilisés pour metering car vol asp = vol ref

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 37

2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à vis

Refoulement

Corps de
Vis pompe
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Aspiration

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 38
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à vis
En savoir plus
 Présence nécessaire de jeux internes faibles entre parties fixes et tournantes : liquides relativement propres,
visqueux OK

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 39

2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à vis
 2 types de pompes à vis

 Pompe à vis avec contact (2 ou 3 vis) :


• Le produit doit être lubrifiant, non corrosif et non chargé en
particules.
• Une seule étanchéité. Pression jusqu’à 80 bar.

 Pompe à vis sans contact :


• Plus complexe.
• Rendement diminué par
les fuites internes.
• Plusieurs étanchéités.
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 40
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à vis sans contact

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 41

2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à palettes

Aspiration Refoulement

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 42
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à palettes
En savoir plus
 Comp à palettes glissantes : utilisé pour retour de torche car + tolérant que vis à la saleté (membrane s’encrasse
mais fractionne quand même)

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 43

2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompes Moineau
PCP : Progressive Capacity Pump 
dite aussi "pompe Moineau"

 Rotor acier inox en forme de vis allongée (queue de cochon) tournant à


l’intérieur d’un stator en élastomère ou en acier
 Pompe tolérante à la présence de particules solides dans le liquide pompé
(boue, sable, …). Stator et rotor sont à changer régulièrement
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 260 bar max – Débit usuel 500m3/h. Régulièrement utilisée avec produit
visqueux, chargé en particules solides, contenant jusqu’à 30 % de gaz
 Utilisations : extraction de petit puit on‐shore, vidange égouttures
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 44
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompes Moineau
En savoir plus
 Pompe PCP ou Moineau
• Peuvent atteindre pression jusqu’à 35 bar
• Débits jusqu’à 25 m3/h
 Utilisations
• Pompe de fond de puit entrainées par moteur à rotor noyé
• Pompage des boues et produits très chargés
 Remarques
• Ne supporte pas fonctionnement à sec
• L’élastomère est à changer régulièrement

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 45

2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompes Moineau

Stator : élastomère dur 
ou acier (quand haute T0)
Pas stator = Pas rotor * 2
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 46
2. Pompes volumétriques : Caractéristique commune

 Caractéristiques communes
• Débit volumétrique : dépend des fuites internes et vitesse de
rotation

Viscosité du produit
NB: Les courbes sont tracées 
pour une vitesse fixe

Débit refoulé

Débit refoulé 
Soupape de sûreté

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• Pression maximale de service
• Soupape de sûreté généralement incorporée
Pompe 
rotative
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 47

2. Pompes volumétriques : Caractéristique commune

En savoir plus
 Débit varie peu avec viscosité (fuite interne diminue avec produit visqueux donc débit sup)
 Débit prop à vitesse rotation
 Protection de ces pompes par SS : bypass interne qui réagit à une Pression sup à P nominale
 Démarrage de ces pompes refoulement ouvert © 2015 - IFP Training

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 48
Sommaire
1. Types de pompes & applications

2. Pompes volumétriques

3. Pompes centrifuges

4. Performance des pompes centrifuges

5. Caractéristique du circuit

6. Point de fonctionnement Circuit + pompe

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7. Contrôle pompe et couplages

8. Pompes multiphasiques
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 49

Pompes centrifuges
1. Différents types

2. Construction

3. Etanchéité

4. Portage

5. Implantation

6. Maintenance
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 50
3. Les pompes centrifuges

 Les pompes centrifuges


• Hauteur et débit modérés à haut
• Pompes procédé : souvent simple étage
• Pompes export (condensat, huile, eau) : souvent multi‐étagées
• Pompes de puisard : souvent verticales

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 51

3. Les pompes centrifuges

En savoir plus
 De loin la plus diffusée, c’est un ventilateur d’eau, aussi le moteur asynchrone de l’électricité

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 52
3. Les pompes centrifuges

 Centrifuge  Mono étagée en "porte à faux"


• La pompe la plus répandue dans notre
industrie
• Utilise la force centrifuge pour communiquer
son énergie mécanique au fluide
• Le principal composant de la pompe
centrifuge est l’impulseur (dit aussi "rouet")
• La mise en mouvement du liquide est assurée
par les aubes de l’impulseur

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Impulseur fermé Impulseur semi‐ouvert Impulseur ouvert
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 53

3. Les pompes centrifuges

En savoir plus
 Situer la zone de travail de cette pompe
 On remarque sur le schéma en bas à droite : l’impulseur, la volute, la bâti, le moteur électrique
 Impulseur plus ou moins ouvert selon degrés de saleté du produit véhiculé
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 54
3. Les pompes centrifuges 
Pompes process à aspiration axiale

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 55

3. Les pompes centrifuges 
Pompes process à aspiration axiale
En savoir plus
 Une seule roue
 Aspiration confondue avec axe de la machine
 Axe tubulure de refoulement à 90°
 Plan de démontage radial qui permet de retirer impulseur, garniture, palier tout en laissant en place le corps de
pompe, qui reste raccordées aux tuyauteries d’aspiration/refoulement
 Dans le monde pétrolier et pétrochimique, la conception API de l’intervention favorise la dépose de la partie
mobile sans démontage du corps
 Inversement dans la chimie, on favorise le remplacement standard intégral
 OK pour débits modérés et hauteurs moyennes à faibles (pompes de reflux, mouvement de produit…)
 Technologie simple, prix modéré, entretien faible
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 56
3. Pompes centrifuges : Applications

Type de pompe: aspiration axiale

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 57

3. Pompes centrifuges : Applications

En savoir plus
 Remarquer différentes pièces et tubulures de refoulement (évasée)

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 58
3. Les pompes centrifuges 
Pompes process à tubulures verticales et parallèles dites "Top Top"

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 59

3. Les pompes centrifuges 
Pompes process à tubulures verticales et parallèles dites "Top Top"
En savoir plus
 Tubulures asp et ref dans le même plan
 Une à 2 roues en porte à faux ou une roue double entre 2 paliers mais le porte à faux n’est plus admis par les
standards API
 Utilisation raffinerie pour produits froids ou chauds
 Débits moyens à import et hauteurs moy (pompe reflux, pompe de charge d’unité de dist, pompe de résidu..)
 Installation commode pour recevoir des tuyauteries en pipe rack
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 60
3. Pompes centrifuges : Applications
Type de pompe: top top

Pompe chaude dans une unité de distillation
Monocellulaire avec joint radial et brides en haut ‐
TypeAPI BB2 dite "top‐top"

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 61

3. Les pompes centrifuges 
Pompes "In‐line"

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 62
3. Les pompes centrifuges 
Pompes "In‐line"
En savoir plus
 Remarquer le multiplicateur
• Conséquence d’une vitesse de rotation importante pour avoir des hauteurs importantes
• Pompe Sundyne spécialiste
• La roue est de type ouvert et munie d’une hélide gavage (réduction NPSH)
• Garniture méca en partie inf du multiplicateur afin de retenir l’huile de lub des trains d’engrenage
• Une garniture simple ou double est prévue pour empêcher la fuite par l’arbre du liquide pompé
• Une pompe à engrenage est intégrée dans le multiplicateur et permet la lub des partie méca

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 63

3. Les pompes centrifuges 
Pompes verticales

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 64
3. Les pompes centrifuges 
Pompes verticales
En savoir plus
 Pompe à axe vertical monocellulaire
 Aspire par crépine plongée dans le liq
 Adapté au pompage en puits ou en fosses
 Prob : assurer guidage correct de l’arbre qui peut atteindre plusieurs mètres

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 65

3. Pompes centrifuges ‐
Pompes verticales

Pompe immergée "de pied" type API VS4
Pompe de reprise de ‘slops’, SW (eau acide)
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Pompe à aspiration surbaissé pour produit léger
Booster dans parc de stockage
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 66
3. Pompes centrifuges ‐
Multi étagée

Centrifuge  multi étagée

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Applications : pompe de charge pour procédé haute pression, pompe expédition, 
pompe d’injection d’eau

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 67

3. Pompes centrifuges ‐
Multi étagée
En savoir plus
 Multi étagée, multicellulaires, double sorties d’arbre
 Pompes équipées de plusieurs roues pour hauteur d’élévation importante et débits moyens à importants
 Des pompes multiétages peuvent engendrer une hauteur de refoulement supérieure à 6 000 mètres
 Pompe à plan de joint axial jusqu’à P = 70 bar
 Pompe à plan de joint axial quand P sup, produits volatils et T0 élevées
 Pompes de charge d’unité haute pression, pompes alimentaires de chaudière…
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 68
3. Pompes centrifuges ‐
Multi étagée

Type de pompe: multiétagée dite "multi cellulaire"

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 69

3. Pompes centrifuges ‐
Multi étagée
En savoir plus
 Mobile équipé 7 impulseurs
 Paliers
 Disque d’équilibrage
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 70
3. Pompes centrifuges ‐
Multi étagée
Type de pompe: multi étagée à plan de joint horizontal

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Pompe API type BB3 à plan de joint axial
Pompe de charge d’unité avec grande delta de pression ou de ‘poussée
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 71

3. Pompes centrifuges ‐
A rotor noyé

Type de pompe sans garniture à rotor noyé

Pompes à rotor noyé API 685

Pompe étanche pour produits dangereux
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 72
3. Pompes centrifuges ‐
A rotor noyé
En savoir plus
 On distingue dans l’industrie deux types de pompes sur lesquelles il n’y a plus de système d’étanchéité,
l’ensemble pompe et mécanisme d’entraînement étant dans une enceinte étanche.
 On n’a plus à craindre de fuite par la garniture mécanique. Les contraintes d’environnement et de sécurité, mais
aussi dans certains cas la recherche de la fiabilité donnent à ce type de machine un avenir prometteur.
 Concernant la pompe à rotor noyé, le rotor de la machine comprend la pompe et la partie tournante du moteur
électrique. L’ensemble baigne dans le liquide pompé qui est isolé par un tube (chemise ou gaine) qui passe entre
stator et rotor du moteur.
 Ce tube est réalisé en matériau qui n’altère pas la transmission du champ magnétique du stator vers le rotor
(inox, hastelloy).

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 73

3. Pompes centrifuges ‐
A entraînement magnétique

Type de pompe : sans garniture avec entraînement magnétique 

Pompes à entraînement magnétique API 685

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Pompe étanche pour produit chimique Pompe à entraînement magnétique

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 74
3. Pompes centrifuges ‐
A entraînement magnétique
En savoir plus
 Le principe de ce matériel est le même que celui de la pompe à rotor noyé. Mais le moteur est remplacé par une
transmission magnétique réalisée avec des aimants permanents.

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 75

Pompes centrifuges
1. Différents types

2. Construction

3. Etanchéité

4. Portage

5. Implantation

6. Points sensibles
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 76
3. Les pompes centrifuges ‐ Construction

Impulseur

Arbre
Écrou

Clavette

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 77

3. Les pompes centrifuges ‐ Corps de pompe

Purge du 
corps de pompe
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 78
3. Les pompes centrifuges ‐
Lignes d’aspiration et de refoulement

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 79

3. Les pompes centrifuges ‐ Circulation du fluide pompé

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 80
3. Les pompes centrifuges ‐ Laminage des fuites internes

Haute pression

Bagues de laminage
(ou "d’usure")

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Basse pression

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 81

3. Les pompes centrifuges ‐
Équilibrage des poussées axiales

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 82
Pompes centrifuges
1. Différents types

2. Construction

3. Etanchéité

4. Portage et graissage

5. Implantation

6. Points sensibles

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 83

3. Les pompes centrifuges ‐
Besoin d’étanchéité le long de l’arbre

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 84
3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique

Grain (fixe)

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Coupelle (tournante)

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 85

3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Principe de fonctionnement

 Principes de base :
• Etanchéité par contact radial
entre deux pièces en rotation,
l’une par rapport à l’autre
• Force d’appui = pression du
liquide à étancher
• Création d’un "film" de liquide
entre les deux faces en friction
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 86
3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Principe de fonctionnement
En savoir plus
 Les garnitures mécaniques
• Les garnitures mécaniques représentent environ 95 % des étanchéités dynamiques.
1. Principe de fonctionnement
− Une garniture mécanique assure l'étanchéité d'un liquide sous pression grâce au contact radial de
deux pièces en rotation l’une par rapport à l’autre. Ces pièces sont appuyées l’une sur l’autre sous
l'action d'un ou plusieurs ressorts mais également par la force produite par la pression du liquide à
étancher.
− L'élément soumis à la force du ressort doit pouvoir se déplacer axialement, on l'appelle
habituellement coupelle. Dans de nombreux cas cette pièce est rotative (d'où le terme de coupelle
rotative) et glisse le long de l'arbre. Ce mouvement axial nécessite un jeu entre cette pièce et
l’arbre dans lequel le passage du liquide est normalement rendu impossible grâce à un joint
d’étanchéité généralement torique. Ce joint est appelé joint de coupelle ou joint pseudo‐statique
car il ne doit supporter que de petits déplacements axiaux.
− L'élément fixe axialement, qui s'appuie contre la coupelle, est appelé grain.
− Divers joints statiques sont prévus afin d'assurer les autres étanchéités : joint grain/chapeau ; joint
chapeau/corps de garniture ; joint(s) chemise/arbre si présence d'une chemise.

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 87

3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Fuite à la garniture

 Pompe à l’arrêt  Pompe en régime


• Contacts ponctuels entre les • Établissement d’un film
2 faces liquide (quelques µm)
• Passage liquide entre points • Frottement faces = Calories
de HP vers BP à évacuer
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 88
3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Fuite à la garniture
En savoir plus
2. Fuite à la garniture
− Le grain et la coupelle sont, à l’arrêt, en contact sur quelques points. Entre ces contacts des espaces
permettent à du liquide de s’écouler vers la zone de moindre pression. Plus la rugosité des surfaces
est élevée et la planéité est mauvaise, plus la fuite est importante.
− La distance moyenne entre les faces définit l’épaisseur moyenne du film.
− A la mise en service de la pompe, un film s’établit entre les deux faces, d’une épaisseur moyenne
de 1 à 5µm.
− Le contact entre grain et coupelle doit être lubrifié par un film de liquide. Ce film est renouvelé très
lentement, ce qui correspond à un débit de fuite très faible de l'ordre de quelques cm3/jour par
exemple.

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 89

3. Les pompes centrifuges ‐
Refroidissement de la garniture : flushing
Limiteur de débit

Filtre

Auto‐flushing
(arrosage de la garniture)
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FROTTEMENTS 
Echauffement

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 90
3. Les pompes centrifuges ‐ Dilution des fuites : quench

Ligne de quench à la vapeur

FUITE LÉGÈRE !!!
Dilution (quench) avec
un fluide inerte (vapeur, eau…)

Vapeur

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Récupération
des condensats
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 91

3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Différentes garnitures

 Garniture compensée à ressort unique et joint pseudostatique 
torique
• Cas de base

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 92
. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Différentes garnitures
En savoir plus
 Différents types de garnitures mécaniques
• Garnitures simples
− Ressort et joint pseudo-statique
» Vous trouverez ci-dessus l’exemple d’une garniture compensée à ressort unique, joint
pseudo-statique torique.

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 93

3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Différentes garnitures

 Garniture double "tandem"


• Interposition d’un écran entre fluide pompé et atmosphère (fluide
de barrage)
• Fluide de barrage non pressurisé © 2015 - IFP Training

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 94
3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Différentes garnitures
En savoir plus
• Garnitures doubles
− Pour des raisons de sécurité et d’environnement, les constructeurs ont développé des garnitures
doubles. Le principe est d’interposer, entre le liquide à étancher et l’atmosphère, un liquide ou un
gaz de barrage.
− Garniture double à barrage liquide non pressurisé
» La première garniture fonctionne comme une garniture simple. La deuxième garniture est un
barrage à la fuite de la première.
» Le liquide de barrage ne sert pratiquement qu'à évacuer la chaleur produite par la garniture
extérieure et à assurer le film de l'interface de la seconde garniture.
» Le liquide pompé a tendance à fuir vers le liquide de barrage.

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 95

3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Différentes garnitures

 Garniture double "à barrage pressurisé"
• Interposition d’un écran entre fluide pompé 
et atmosphère (fluide de barrage)
• Fluide de barrage pressurisé

! ! !
Lors
de la remise
en service, mettre
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en pression le fluide de
barrage avant de disposer
la pompe

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 96
3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Différentes garnitures
En savoir plus
− Garniture double à barrage liquide pressurisé
» Le liquide de barrage est mis sous pression par du gaz (N2, gaz de procédé) à une pression
supérieure à celle du produit pompé. Le réservoir permet de compenser les fuites du fluide
de barrage (huile, méthanol, etc.). Des sécurités informent d’anomalies de fonctionnement.
Le liquide de barrage a tendance à fuir dans le liquide pompé, il assure le film liquide entre les
roues des deux garnitures.

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 97

Les garnitures mécaniques

 Garniture "cartouche"
• Simplification montage
• Simplification réglage
• Peuvent être simples ou
doubles
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Garnitures "Cartouches"

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 98
Les garnitures mécaniques

En savoir plus
 Les garnitures "cartouche"
• Ces garnitures peuvent être simples ou doubles.
• Afin de simplifier le montage et le réglage des garnitures mécaniques, les constructeurs ont développé des
garnitures dites "cartouche". Cet ensemble comprend le chapeau, la chemise, le ou les ressort(s), la ou les
coupelle(s), le ou les grain(s) fixe(s) ainsi que tous les joints toriques.
• On estime actuellement entre 25 et 30 % le nombre de garnitures "cartouche" équipant les pompes
rotatives. Chiffres en constante progression.

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 99

Pompes centrifuges
1. Différents types

2. Construction

3. Etanchéité

4. Portage et graissage

5. Implantation

6. Points sensibles
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 100


3. Les pompes centrifuges ‐
Maintien de l’arbre en rotation : palier

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 101

3. Les pompes centrifuges ‐ Lubrification du palier

Déflecteur
(éventuellement)

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Anneaux
de lubrification
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 102
3. Les pompes centrifuges ‐ Lubrification du palier

Huileur à
niveau 
constant

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 103

3. Les pompes centrifuges ‐ Huileur à niveau constant

En cas de
consommation
d’huile,...

l’air pénètre 
dans le huileur

…permettant
à l’huile de
PALIER descendre...

et de rétablir
le niveau.
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 104


3. Les pompes centrifuges ‐
Synthèse Technologie Construction
Fonction
POMPAGE Fonction
ÉTANCHÉITÉ Fonction
PORTAGE GUIDAGE

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 105

3. Les pompes centrifuges
Éléments statiques et parties tournantes

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 106


3. Les pompes centrifuges
Éléments statiques et parties tournantes
En savoir plus
 + moderne…
 Eléments statiques
• Corps de pompe (tubulures, brides aspiration et refoulement, volute, fixations châssis)
• Corps de garniture (traversé par l’arbre, reçoit le système d’étanchéité)
• Corps de palier (dans lequel sont montés roulements ou paliers à coussinet, contient le système de
lubrification)
 Parties tournantes ou rotor
• Sur lequel sont montés roulements, impulseur, moyen d’accouplement et parties tournantes de la
garniture mécanique

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 107

Pompes centrifuges
1. Différents types

2. Construction

3. Etanchéité

4. Portage et graissage

5. Implantation

6. Points sensibles
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 108


3 . Pompes centrifuges ‐ Implantation
Moteur
External parts
of pumping set Protection de  Accouplement
l’accouplement
Pompe
Corps de palier
Bride de 
refoulement
Volute de corps et 
de pompe
Cales de  Bride d’aspiration
réglage

Support de corps de 
palier

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Chassis

Patte d’appui

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 109

3 . Pompes centrifuges ‐ Implantation

En savoir plus
 La pompe et le moteur sont solidarisés par un accouplement, plus ou moins flexible (en fonction de la puissance
à transmettre sur l’arbre) donc + ou – tolérant à la dilatation des pièces et au désalignement pompe/moteur
• L’ensemble moteur et pompe est ligné à froid, puis à chaud si c’est une pompe chaude sinon risque de
vibrations importantes et de casse de l’accouplement
• Les différentes tubulures sont bien en face des orifices de pompes, sinon des contraintes permanentes
sont générées
− Machines d’entrainement :
» Moteur élect (3000 t )
» Turbine à vapeur (secours et quand vapeur dispo)
» Moteur Diesel (syst entrain autonome, pompe à incendie)
» TAG (site de production oil and gas)
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 110


3 . Pompes centrifuges ‐ Implantation

Accouplement à doigts
Accouplement lame ressort – type "Citroën"

Accouplement
type "pneu"

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Accouplement à denture – Type "Flexident"
Accouplement lame flexible – type "Metastream"

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 111

3 . Pompes centrifuges ‐ Implantation

En savoir plus
 On distingue deux familles d’accouplements, à simple ou à double articulation.
• Accouplement à simple articulation
− On peut distinguer dans cette famille de pompe, les accouplements à transmission caoutchouc à
doigt ou type pneu et les accouplements à transmission métallique à ressort.
− Les accouplements à doigt ou type pneu sont très utilisés pour des petites et moyennes puissances
ou des faibles vitesses. Un élément élastique (caoutchouc naturel néoprène, …) en forme de
couronne dentée, d’étoile ou de pneu assure la transmission entre les deux arbres.
− Dans les accouplements à ressort, la puissance est transmise par l’intermédiaire d’une lame ressort
en acier, reliant les dentures des deux manchons. Les défauts inévitables d’alignement se
traduisent par un glissement de la lame qui coulisse entre les dentures, ce qui nécessite une
lubrification réalisée par de la graisse placée dans le boitier. Un mauvais fonctionnement de
l’accouplement (mauvaise lubrification, usure) crée des vibrations ressenties sur la pompe et le
moteur et un échauffement de l’accouplement.
• Accouplements à double articulation
− Ces accouplements autorisent de grandes vitesses de rotation et peuvent transmettre de fortes
puissances. On trouve dans cette famille les accouplements à dentures, les accouplements à
lamelles, disques ou diaphragmes métalliques.
− L’accouplement à denture est constitué par un boitier comportant deux dentures droites
intérieures engrenant sur toute leur circonférence avec les moyeux. Chacun des deux moyeux
porte une denture d’engrenage mâle. L’ensemble est lubrifié par de la graisse ou de l’huile.
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 112


3 . Pompes centrifuges ‐ Implantation

 Isolement de la pompe par 2


vannes d’isolement

 Un clapet de non‐retour au
refoulement empêche le
dévirage de la pompe quand
elle n’est pas en fonction. Ce
qui est néfaste pour la
garniture et peut cause des
dommages sur le moteur et
les paliers

 Le filtre à l’aspiration pour


protéger l’impulseur. Un
filtre fin est installer pour le
démarrage de l’installation et
est très régulièrement
nettoyé jusqu’à rinçage des

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circuits

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 113

3 . Pompes centrifuges ‐ Implantation

En savoir plus
 2 vannes pour isoler la pompe
 Un filtre : retient particule solide et empêche destruction de la pompe (attention cavitation)
 Un CNR (empêche dévirage, pouvant causer des dommages sur pompe (paliers et garnitures)
 Mano sur asp et ref : contrôle delta P pompe
 Ligne d’évent : purge corps de pompe
 Bâti : massif, indéformable
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 114


Pompes centrifuges
1. Différents types

2. Construction

3. Etanchéité

4. Portage et graissage

5. Implantation

6. Points sensibles

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 115

3. Les pompes centrifuges ‐ Maintenance

 La fiabilité de ces pompes


est entre 1,5 et 5 ans
(MTBF : Mean Time
Between Failure)

 Le premier problème de la
pompe est la fiabilité de sa
garniture mécanique

 Le second problème est la


fiabilité des paliers

 Le premier ennemi de ce
type de pompe sont les
vibrations
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes
116
3. Les pompes centrifuges ‐ Maintenance

En savoir plus
 Description
• Paliers et surtout garnitures méca (entourés en rouge)
• Garnitures que ce soit à la production ou au raffinage, c’est un problème de sécurité (fuite), de production
(interruption), de conduite (démarrage et réglages en fonctionnement)

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 117

3. Pompes axiales

 Appelée aussi pompe hélice

 L’impulseur pousse le liquide le long de l’arbre


de la pompe

 Eau de réfrigération, irrigation, drainage, transfert d’eau

 Faible hauteur relative et très gros débits


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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 118


3. Pompes axiales

En savoir plus
 La photo ne montre que le rotor
 Il y a aussi le stator qui isole les différentes rangées d’ailettes et permet la montée en pression

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 119

3. Pompes axiales

Pompe axiale verticale pour 
l’alimentation de centrales 
thermiques avec de très 
quantités d’eau pour 
le refroidissement
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 120


Sommaire
1. Types de pompes & applications

2. Pompes volumétriques

3. Pompes centrifuges

4. Performance des pompes centrifuges

5. Caractéristique du circuit

6. Point de fonctionnement Circuit + pompe

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7. Contrôle pompe et couplages

8. Pompes multiphasiques
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 121

4. Performance des pompes centrifuges

Augmentation de pression dans la pompe

Pref = Pasp + Δppompe
en supposant que toute l’énergie donnée au liquide est convertie en pression 
(augmentation d’énergie cinétique négligée):

Δppompe= He x dt. / 10.2

Une hauteur d’élévation de 100 m donne : P, Δp : bar
•10 bar avec de l’eau He : m
•5 bar avec du GPL (d= 0.5)
Dt : densité à t0 C
•12 bar avec de la soude
•13 mbar avec de l’air
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 122


4. Performance des pompes centrifuges

En savoir plus
 La pompe génère un delta P qui s’ajoute à Pasp (pas multiplicatif car liquide incompressible)
 La correspondance entre le delta P pompe et H élévation est donnée par la formule et dépend de la densité du
produit
 Parler de la correspondance en fonction des différentes densités

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 123

4. Performance des pompes centrifuges

Centrifugation et Hauteur manométrique

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 124


4. Performance des pompes centrifuges ‐
Influence de la hauteur d’aspiration
Exercice

200 m

150 m

100 m

Patm
50 m

0m ?
?
20 m

EAU

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∆H = ? m
∆P = ? bar
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 125

4. Performance des pompes centrifuges ‐
Influence de la hauteur d’aspiration
Augmentation de HAsp

200 m

150 m

100 m
?
Patm
50 m

0m ?
?
20 m

EAU
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∆H = ? m
∆P = ? bar
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 126
4. Performance des pompes centrifuges ‐
Influence de la densité du fluide pompé
Fluide de densité 0.5

200 m

150 m

100 m
?
Patm
50 m

0m ?
?
20 m

d = 0.5

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∆H = ? m
∆P = ? bar
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 127

4. Performance des pompes centrifuges

pression Profils de pression 
vitesse et de vitesse dans la 
pompe
20 à 50 m/s

suction

1 à 2 m/s

 Chute de pression à l’entrée dans l’impulseur du à la mise en vitesse et pertes en charge


dans la tubulure d’admission et chocs du liquide contre les aubages. Cette chute de
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pression est appelé “Net Positive Suction Head of the pump” aussi appelé NPSH requis.
C’est une donnée du constructeur
 La pression augmente encore dans la tubulure de refoulement
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 128
4. Performance des pompes centrifuges

En savoir plus
 La pompe centrifuge convertit l’énergie sur son arbre en vitesse puis en pression
 Utilisation de la force centrifuge pour déplacer le liquide et augmenter sa pression
 La roue projette le fluide à la périphérie du corps
 Le fluide emmagasine ainsi une énergie potentielle qui sera transformée en débit et hauteur
 Ce mouvement centrifuge provoque au même moment une dépression capable d’aspirer le fluide à pomper
 La pression d’aspiration dépend de l’installation
 Remarques
• Vitesses initiale et finales (débit cst)
• Chute de pression à l’entrée de la pompe et NPSH
• Pression finale (on a gagner en pression)

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 129

4. Performance des pompes centrifuges

Hauteur théorique He th en fonction du débit
ß
 Indépendant de la densité du 
liquide pompé D
Hauteur en m
N
 La hauteur est fonction de la  U2/g
vitesse périphérique u : f(u2) 
• U = π.D.N/60 u
b
 Le débit dépend de la forme 
de la roue :  Droite d’Euler
• diamètre D, largeur b, angle 
de sortie ß Débit
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Π.D.u.b.tgß

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 130


4. Performance des pompes centrifuges

En savoir plus
 Caractéristique majeur de la pompe : hauteur en fonction du débit
• La hauteur dépend de la vitesse périphérique de l’impulseur
• Le débit dépend de ses caractéristiques géométriques

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 131

4. Performance des pompes centrifuges

 Hauteur d’élévation réelle = Rendement hydraulique de la pompe 


Hauteur théorique ‐ les pertes = hauteur réelle / hauteur théorique

 Pertes de débit : les aubages He


de la roue prennent environ U2/g
10 à 15 % de la section
droite d’Euler
débitante, diminuant le débit

 Pertes d’énergie : par Courbe de 


frottement (proportionnelles Hth performance de 
au carré du débit), chocs à la pompe
l’entrée roue, turbulence
sortie volute Hréelle Débit
 Fuites internes : recyclages
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aux bagues d’usure Π.D.u.b.tgß

La courbe de performance réelle est tracée sur le banc d’essai constructeur

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 132


4. Performance des pompes centrifuges

En savoir plus
 Courbe réelle H (Q) bien différentes
 Différence bien compréhensible entre la théorie et la réalité matérielle (impulseur, corps de pompe…)

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 133

4. Performance des pompes centrifuges 
Construction de la courbe caractéristique
Hauteur manométrique : ∆H

∆H

Patm
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Débit volumique : Qv
FLUIDE

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 134


4. Performance des pompes centrifuges 
Construction de la courbe caractéristique

Hauteur manométrique : ∆H
∆H

Patm

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Débit volumique : Qv
FLUIDE

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 135

4. Performance des pompes centrifuges 
Construction de la courbe caractéristique
Hauteur manométrique : ∆H

∆H

Patm
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Débit volumique : Qv
FLUIDE

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 136


4. Performance des pompes centrifuges 
Construction de la courbe caractéristique

Patm ∆H Hauteur manométrique : ∆H

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Débit volumique : Qv
FLUIDE

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 137

4. Performance des pompes centrifuges

 Les courbes caractéristiques de la pompe (hauteur d’élévation,


puissance, rendement, NPSH en fonction du débit) sont des
caractéristiques fournies par le constructeur
Hauteur

Pompe procédé
API
1500 tr/mn
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NPSHR
en m

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 138


4. Performance des pompes centrifuges

En savoir plus
 S’inscrit sur ce réseau de courbes, sur lequel il manque la courbe de rendement, le point de fonctionnement de
la pompe :
 On obtient alors :
• Hn, Qn, Pn, NPSH et ηmax
 NPSH
• Le NPSH est aussi une donnée constructeur
• NPSH varie en fonction du débit
• Ordre de grandeur : 3 à 4 m
• + vitesse de rotation élevée + NPSH élevé (peut atteindre 10 m)
• astuce pour le baisser (ex vis de gavage)

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 139

Construction de la courbe caractéristique
Courbes caractéristiques banc de pompage

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 140


4. Performance des pompes centrifuges
Débit à rendement maxi

Pompe procédé ISO2858
3000 tr/mn
Hauteur

Rendement maxi 
(Best Efficiency Point) 
 260mm à 98 m3/h

Best efficiency (BEP) 
Φ 200mm
62 % at 68m3/h
Puissance

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Courbes de performance pour un corps de pompe avec plage de diamètres
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 141

4. Performance des pompes centrifuges

Courbes caractéristiques en fonction du type de roue

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 142


4. Performance des pompes centrifuges

 Limites de performance ‐ En terme de hauteur 

Limitée par la résistance mécanique du matériaux de la roue

• 40 m/s roue en fonte => hauteur à bas débit ≈ 80m => eau 8 bar ; GPL 4 bar
• 50 m/s roue en bronze => hauteur à bas débit ≈ 125m => eau 12 bar ; GPL 6 bar
• 60 m/s acier moulé => hauteur à bas débit ≈ 180m => eau 18 bar ; GPL 9 bar
• Au delà 85 m/s en inox (duplex) => hauteur ≈ 360m => eau 36 bar ; GPL 18 bar

Pour des hauteurs supérieures, 

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il faut plusieurs roues en série (entre 2 et 12)

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 143

4. Performance des pompes centrifuges

 Limites de performance ‐ En terme de débit


• Au débit correspond la taille (passage) de l’entrée de roue (ouïe)
• Plus grande est l’entrée de roue et plus court est le trajet le long des
aubes, plus petite est la hauteur générée.
• Pour garder un bon compromis entre hauteur et débit les formes de roues
évoluent entre une sortie radiale (centrifuge), intermédiaire (hélico
centrifuge), ou axiale (hélice) pour s’adapter aux débits de plus en plus
élevés.

Pour les pompes à 3 000 tr/mn, sortie radiale jusqu’à 
800 ‐ 1,200 m3/h. 

Au delà, c’est le domaine typique des pompes hélico centrifuges. 
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A plus de 10 000 m3/h, des pompes axiales peuvent êtes utilisées.

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 144


4. Performance des pompes centrifuges

Influence de la viscosité 
sur la performance
Pompe conçue pour :
750 gal/mn (170m3/h)
100ft hauteur (3 bar)*
70 % rendement
Avec de l’eau (1cSt)

La pompe délivrera :
712 gal/mn (162m3/h)
92 ft hauteur (2.8 bar)
44.5 % rendement
avec 200cSt liquide d=1
NB: NPSHr aussi affecté

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* Hauteur par impulseur pour pompe multi étagée

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 145

4. Performance des pompes centrifuges

 La courbe de prestations de chaque pompe varie en fonction de la vitesse


selon les lois suivantes :
• La quantité de liquide transporté varie en fonction de la vitesse
• La hauteur d’élévation varie en fonction du carré de la vitesse
• La puissance consommée varie en fonction du cube de la vitesse

 Lois de similitude : valable sur une plage de 80 à 100 % of Nmax or Dmax

Variation de vitesse  Changement de diamètre 
de N1 à N2 de D1 à D2 

2
N2  D2 
Nouveau débit Q 2  Q1  Q 2  Q1   
N1  D1 
2 2
 N2  D2 
Nouvelle hauteur H 2  H 1   H 2  H 1  
 N1   D1 
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3
 N2
Nouvelle puissance P 2  P1   
 N1 

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 146


4. Performance des pompes centrifuges

En savoir plus
 Les pompes centrifuges doivent s’adapter aux conditions
 On modifie souvent leur caract par vanne au refoulement
 D’autres moyens pour adapter la pompe au nouvelles conditions de pompage :
• Modifier la vitesse (modif de la caract débit/H, large plage de débit car proportionnel mais syst de
variation de vitesse non souvent économiquement justifié)
• Réduire le diamètre des roues (modifier diam revient à modifier H et Q) entraine réduction imp de la
puissance. Attention car irréversible
• Modif viscosité (courbes constr fait avec eau 1cSt). L’augmentation de viscosité est accompagné souvent
d’une aug de densité : Puiss sur arbre augmente

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 147

4. Performance des pompes centrifuges

Puissance réelle (à l’accouplement)
Puissance Hydraulique (reçue par le liquide) P : kW
He : m
Ph = H * Q * dt. / 367
Q : m3/h
Puissance à l’accouplement dt : densité à t0 C
p : rendement global pompe
Pa = Ph/ p
Peut être calculée à partir de l’intensité moteur
Le rendement intègre les pertes mécaniques  (garniture, paliers,…)

Pompe procédé :    30 kW :    70 %

p = Ph/ Pa Grosse pompe :       1 MW :    80 % Rendement maxi


Petite pompe :          2 kW :    50 %
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Les moteurs électriques sont surdimensionnés suivant l’API : 
P(kw) < 22 Pmoteur 125 % Pmax pompe
22 to 55 Pmoteur 115 % Pmax pompe
P > 55 kw Pmoteur 110 % Pmax pompe
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 148
4. Performance des pompes centrifuges

En savoir plus
 La puissance sur l’arbre est une caract de la pompe permettant de déterminer le moteur d’entrainement
 Cette puissance découle de la puissance hydraulique
 La puissance hydraulique se calcule à partir de la connaissance pour un débit donné de la hauteur, du rendement
et de la densité
 La puissance varie avec le débit. Quand celui-ci est nul, la puissance est entre 40 et 60 % de la puissance
nominale
 Quand pas de débit, toute la puissance chauffe le liquide avec risque de vaporisation

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 149

Sommaire
1. Types de pompes & applications

2. Pompes volumétriques

3. Pompes centrifuges

4. Performance des pompes centrifuges

5. Caractéristique du circuit

6. Point de fonctionnement Circuit + pompe


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7. Contrôle pompe et couplages

8. Pompes multiphasiques
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 150
Sommaire

En savoir plus
 On a vu la pompe qui est livrée avec ses caractéristiques établies sur banc, souvent avec de l’eau
 Mais la pompe doit s’insérer dans un circuit
 Un circuit a aussi une caract
 C’est la rencontre des caract pompe et circuit qui donnent le point de fonctionnement

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 151

5. Caractéristique du circuit

Propriétés du liquide
 Nature (hydrocarbure, eau, chimique, ...)
 Polluants
• Eléments corrosifs (H2S, sels, ...)
• Eléments érosifs (solides et sludges)

 Pressions & Températures


• Température
• Min. (and max.) pression de la phase gaz au dessus du liquide dans la
capacité aspiration

 Propriétés physiques à température de pompage


• Densité ou masse volumique
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• Tension de vapeur
• Viscosité

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 152


5. Caractéristique du circuit

En savoir plus
 Le circuit, c’est :
• Le fluide
• Le circuit (composants, tuyaux..)
 Le fluide est caractérisé par ses propriétés physiques et chimiques

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 153

5. Caractéristique du circuit

Conditions opératoires

 Pour caractériser le circuit, il faut considérer les données de conception


(débits, pressions et températures nécessaires au fonctionnement de
l’installation dans les différentes configurations et nature des fluides
considérés), …

 Débit normal pour les conditions nominales de fonctionnement

 Débit design ou "rated capacity" (débit maximum requis prenant en compte


les variations des conditions opératoires pour adapter l’installation au site)

 Pression refoulement maxi requise au débit design

 Pression aspiration mini disponible au débit design


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 Net Positive Suction Head disponible (NPSHa) au débit design

 Nombre/arrangement des pompes opérées simultanément

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 154


5. Caractéristique du circuit

En savoir plus
 Après le fluide, il faut considérer le design :
• Débits nominaux et max
• Pressions nominales max
• Nombres de pompes
• NPSHa au débit design

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 155

5. Caractéristique du circuit

Considérer les marges recommandées à la conception, …

 Le DEBIT DESIGN (RATED) = DEBIT NORMAL + Marge Design

 Marges Design recommandées:


• 10 % en volume pour les pompes de charge et pompes transfert
entre colonnes et ballons
• 20 % en volume pour les pompes de reflux et pompes de circulation
• 20 % en volume pour les pompes d’eau alimentaire et réfrigération
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 156


5. Caractéristique du circuit

En savoir plus
 Après les données design, il y a les marges de sécurité

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 157

5. Caractéristique du circuit

… et calculer les pertes en charges en utilisant les isométriques de


l’ensemble du circuit et les caractéristiques de chacun des
équipements.
 La longueur droite, le diamètre et l’épaisseur des tubes à l’aspiration et
au refoulement
 Les accessoires de tuyauterie avec leur caractéristiques (coudes,
vannes, clapets, tés, réductions, …)
 Les équipements process (échangeurs, vannes règlantes, plaques à
orifices, …)
 La hauteur statique à l’aspiration entre le niveau bas du liquide dans la
capacité d’aspiration et la bride aspiration de la pompe
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 La hauteur statique au refoulement entre le plus au point haut atteint


par le liquide dans la ligne (ou dans la capacité refoulement) et la bride
refoulement de la pompe
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 158
5. Caractéristique du circuit

En savoir plus
 Puis les données du circuit
• Pertes en charge singulières
• Perte en charge régulières

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 159

5. Caractéristique du circuit

 Débits et Hauteurs
Évaluation conservative de la hauteur différentielle
(PrM  Pam) (P2  P1)
Hmax =   (Z2  Z1)  (Hf1  Hf2)
g r@P,T g r@P,T
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Pression aspiration minimum disponible Pression refoulement maximum requise


Pam = P1 + gr Z1 min – ΔPf1(Qrated) PrM = P2 + gr Z1 max – ΔPf2(Qrated)
Hf1 = Δ Pf1 / (gr) = Perte de charge Hf2 = Δ Pf2 / (gr) = Perte de charge

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 160


5. Caractéristique du circuit

Débits et hauteurs : résistance des composants du circuit

 Hauteur de différence de pression : différence de pression


statique entre les capacités de refoulement et d’aspiration aux
extrémités du circuit

 Hauteur de différence de niveau: différence de niveaux dans les


capacités refoulement et aspiration.

 Les deux hauteurs précédentes constituent la hauteur "statique"


du circuit. Elles sont généralement stables en opération du circuit.

 Résistance de friction: pertes de charge liées au carré du débit


volume pour un produit à viscosité donnée.

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 161

5. Caractéristique du circuit

Débits et hauteurs

System curve
Courbe du circuit 
Head H
Hauteur du circuit H

System rated
Point de fonctionnement 
operating point
"rated" du circuit
System

(Hf1 + Hf2)

Friction Head
Pertes de charge

(P2 - P1)
------------------- + (Z2 - Z1)) Static &
Hauteur statique 
g  @ P,T Pressure
totale Head
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Flow Q
Débit Q
Rated flow
Débit "rated"

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 162


5. Caractéristique du circuit

En savoir plus
 Si on considère P et H des ballons ctes, seules les pertes en charge varient avec le débit
 Celles-ci sont globalement prop à Q2.

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 163

Sommaire
1. Types de pompes & applications
2. Pompes volumétriques
3. Pompes centrifuges
4. Performance des pompes centrifuges
5. Caractéristique du circuit
6. Point de fonctionnement Circuit + pompe
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7. Contrôle pompe et couplages


8. Pompes multiphasiques
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 164
6. Point de fonctionnement. Circuit + pompe

Point de fonctionnement :

 Intersection de la courbe performance de la pompe et la courbe


circuit
Hauteur différentielle (m)

(PrM ‐ Pam) @tr/mn1


Point design

g @ P,T @tr/mn2<tr/mn1

(P2 ‐ P1)
+ (Z2 ‐ Z1) + (Hf1 + Hf2)
g @ P,T

cas favorable

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Débit rated Débit (m3/h)
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 165

6. Point de fonctionnement. Circuit + pompe

En savoir plus
 On obtient en croisant les caractéristiques au point de fonctionnement. C’est le point d’équilibre entre la
hauteur fournie par la pompe et la hauteur demandée par le circuit

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 166


6. Point de fonctionnement. Circuit + pompe

NPSHr (pompe) & NPSHa (circuit)


Hauteurs (m)
La cavitation
Marge de sécurité

Données constructeur

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Débit nominal Débit (m3/h)

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 167

6. Point de fonctionnement. Circuit + pompe

En savoir plus
 Si au point de fonctionnement, NPSHr > NPSHa, la pression la + basse dans le circuit est inférieure à la pression
de vaporisation : on cavite

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 168


6. Point de fonctionnement. Circuit + pompe

pression NPSHr
vitesse

Profil de pression dans la pompe

Plus petite pression 
dans la pompe
suction

NPSHR (au débit nominal)

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Définition : le NPSHr est la différence entre la  Pompe procédé 3000 tr/mn ≈ 3 to 4 m
pression à la bride d’aspiration et la plus petite  Pompe 1 500 tr/mn ≈ 1.5 to 2 m
pression dans la pompe.  Large pompe de pipe ≈ 10 to 12 m
Pompe bas NPSH ≈ 0.5 m
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 169

6. Point de fonctionnement. Circuit + pompe

 Si la pression la plus basse  NPSHa (available) : c’est la


dans la pompe est sous la différence entre la pression
tension de vapeur du fluide d’aspiration de la pompe et la
pompé, il y a vaporisation et tension de vapeur du fluide
formation de bulles de gaz pompé

 Ces bulles éclatent en zone de


haute pression et font caviter
la pompe

Cavitation lors
du collapse
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Zone de
vaporisation

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 170


6. Point de fonctionnement. Circuit + pompe

En savoir plus
 Si la pression la plus basse (à l’entrée de la pompe) passe sous la tension de vapeur du fluide pompé, il y a
vaporisation.
 On a alors des bulles de gaz dans le liquide qui vont éclater dans les zones de fortes pression et endommager
l’impulseur ou la volute d’échappement (piqures)

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 171

6. Point de fonctionnement. Circuit + pompe

 NPSHr (pompe) & NPSHa (circuit) : pas de marge = cavitation
Phénomène: des bulles apparaissent à l’entrée de l’impulseur et 
"implosent" quand la pression augmente le long de l’aube
 Les conséquences des bulles dans le liquide sont :
• Perte de performance
• Une machine bruyante = cavitation
• Vibrations (déséquilibre)
• Érosion si les bulles viennent de la vaporisation

*Limitation du débit
*usure de la pompe
*réduction de la durée de vie
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*vibration sur les équipements voisins

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 172


6. Point de fonctionnement. Circuit + pompe

Pour éviter la cavitation : 
la Plus Petite Pression dans la pompe (PPP) doit être plus élevée que la tension de vapeur 

Pour éviter la cavitation : PPP > VP
PPP = Pasp – NPSHr et Pasp = P ballon + H ‐ ΔPf
d’où H > VP + NPSHr + ΔPf ‐ P ballon

1 ‐ Cas ou le liquide est à sa TV dans le ballon aspiration (sphère, colonne, ballon de 
flash, tank de brut, dégazeur,…) :
H > NPSHr + ΔPf pour des valeurs usuelles : NPSHr = 4 m et ΔPf = 1m
Hmini > 5m : H (m) différence d’altitude entre le niveau dans le ballon d’aspiration et 
celui de la pompe 

2 ‐ Cas de l’eau à 200 C et Patm :

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H > 0,02 + NPSHr + ΔPf ‐10,3 = ‐10,1 + NPSHr + ΔPf 
if ΔPf = 0,5m and NPSHr 3,5m H > ‐ 6,31m

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 173

6. Point de fonctionnement. Circuit + pompe

Éviter/Limiter le risque de cavitation


 Faibles pertes de charge dans la ligne aspiration
• diamètre de ligne accru
• nombre d’accessoires minimisé (coudes, ...)
• installer la pompe au plus près de la capacité d’aspiration (faible longueur)
• Ne pas laminer le débit à l’aspiration
 Haute pression d’aspiration
• en maximisant le niveau du ballon d’aspiration
• en plaçant la pompe au plus bas possible (a priori au niveau du sol)
 Réduction de la tension de vapeur
• implanter le piquage de la ligne d’aspiration là ou le risque d’entrainement de gaz est le
plus faible, prévoir un casse vortex dans la capacité d’aspiration.
• éviter les pièges d’air ou de gaz potentiels ; i.e. : utiliser les réductions excentriques, etc.
• disposer la ligne avec une pente unique, éviter tout point haut (pente minimum : 2 %).
 Augmenter la pression statique à l’aspiration
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• Utiliser une pompe booster / un inducer à bas NPSHr pour alimenter une pompe à haut
NPSHr

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 174


6. Point de fonctionnement. Circuit + pompe

En savoir plus
 Il faut limiter tout ce qui diminue la pression à l’aspiration

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 175

6. Point de fonctionnement ‐ La cavitation
Données banc de pompage

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 176


Sommaire
1. Types de pompes & applications

2. Pompes volumétriques

3. Pompes centrifuges

4. Performance des pompes centrifuges

5. Caractéristique du circuit

6. Point de fonctionnement Circuit + pompe

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7. Contrôle pompe et couplages

8. Pompes multiphasiques
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 177

7. Contrôle et couplages de pompes

Contrôle de débit : 3 moyens typiques

 Modifier la caractéristique du circuit


• Par vannage dans le circuit refoulement par vanne auto ou
manuelle, changeant la caractéristique du circuit par perte de
charge en série . Système le plus utilisé
• Par recirculation vers l’aspiration (à travers une vanne réglante)
Plus typique des pompes volumétriques

 Modifier la caractéristique de la pompe


• Par réglage de la vitesse de rotation avec un circuit à caractéristique
fixe . Opération avec un minimum de puissance ; bien adapté aux
pompes de forte puissance
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 178


7. Contrôle et couplages de pompes

En savoir plus
 3 moyens de réglage du débit lors de l’étude de la pompe elle même :
• Vannage sur vanne de refoulement
• Recirculation (débit de ref injecté à l’asp – ne travaille pas)
• Réglage de la vitesse

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 179

7. Contrôle et couplages de pompes

Contrôle de débit : par vannage Vanne 60 % ouverte LIC FIC

Hauteur Caractéristique
circuit
Vanne 80 % ouverte

Valve 100 % ouverte
(résistance circuit)
Pertes dans la vanne

Caractéristique
pompe
Réduction à vitesse fixe
de débit
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Reduit   Normal Rated
Débit

Consommation d’énergie par augmentation de la résistance circuit
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 180
7. Contrôle et couplages de pompes

En savoir plus
 Vannage = modif de la caract du circuit (la caract pompe, elle, ne bouge pas)
 Moyen très courant sur petite installation

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 181

7. Contrôle et couplages de pompes

Contrôle de débit : par recirculation

Hauteur
Caractéristique
circuit LIC

Caractéristique
recycle

Caractéristique
circuit+recycle Caractéristique 
pompe
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Qrecirc. Qexport Qpompe Débit

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 182


7. Contrôle et couplages de pompes

En savoir plus
 Caract recirculation
 Caract circuit
 Caract circuit + recycl
 Si on ouvre la vanne de recirculation,
 On augmente le débit de recirculation,
 On augmente le débit pompe
 Et on diminue le débit export

 Prob : la part de débit recirculé engendre un travail improductif pour la pompe

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 183

7. Contrôle et couplages de pompes

Contrôle de débit : par variation de vitesse


Hauteur
LIC

SC

Caractéristique
circuit MCC

Réduction de hauteur
tr/mnMax(105 %) Caractéristique
pompe

tr/mnNormal (100 %)
Réduction 
Ligne de rendement maxi de débit
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tr/mn3 (Réduite)
Reduit    Normal  Rated
Débit

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 184


7. Contrôle et couplages de pompes

En savoir plus
 Variation de vitesse = variation de débit en proportion
 Syst de variation de vitesse de moins en moins onéreux avec l’électronique de puissance

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 185

7. Contrôle et couplages de pompes

Couplage pompes : en parallèle

 Quand ?
• Augmentation de débit d’une fonction de pompage pour les circuits
à faibles pertes de charge. En raison de la caractéristique du circuit
l’augmentation de débit ne correspond pas au nombre de pompes
ajoutées.
• Le débit excède celui des pompes du commerce disponibles .
• La puissance excède celle de l’entraineur ou du type d’entraineur.
• Pour des raisons d’investissement, i.e. pour des grands débits, trois
pompes à 50 % peuvent être plus économiques que deux à 100 %.
• Pour s’adapter à un surdébit peu fréquent, une pompe en stand by
est installée ne fonctionnant qu’en cas de surdébit.
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• Pour améliorer la sécurité et (ou) la fiabilité d’une unité.

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 186


7. Contrôle et couplages de pompes

En savoir plus
 Augmentation du débit
 Raisons économiques : 2 de 50 % sont moins chères qu’1 de 100 %
 Raisons de sécurité : redondance, ségrégation géographique

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 187

7. Contrôle et couplages de pompes

Contrôle de débit : par variation de vitesse

 Contrôle de vitesse : modifie la caractéristique de la pompe


• Peu fréquent, la plupart des pompes sont entrainées par des
moteurs à vitesse fixe. Pour avoir un moteur à vitesse variable, une
alimentation électrique à fréquence pilotée peut être utilisée.
• D’ajuster la vitesse consomme souvent nettement moins d’énergie
que par le vannage.
• Utilisé pour les grosses pompes puissantes car cela permet de
suivre au plus près la ligne de meilleur rendement.
• Une autre solution peut être un moteur à vitesse fixe et un
accouplement hydraulique.
• Pour les gros groupes puissants, la turbine à gaz ou à vapeur est
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l’entraineur idéal pour la vitesse variable.

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 188


7. Contrôle et couplages de pompes

Couplage pompes : en parallèle

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 189

7. Contrôle et couplages de pompes
Couplage pompes : Parallèle
2
Pompes en //
N601 = 2000 t/mn
1,5 N602 = 2944 t/mn

1 Pd 601 (bar)
Ps 601 (bar)

0,5 Pd 602 (bar)


Ps 602 (bar)

0
0 2 4 6 8 10 12

-0,5
Q (m 3 /h)
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 190


7. Contrôle et couplages de pompes

Couplage pompes : Série

 Quand?
• Haut NPSHR, i.e. fonctionnement à grand ΔP ou à grande vitesse –
ou le point design nécessite une pompe "booster" pour charger
l’aspiration d’une pompe haute pression.
• Augmentation du débit sur les circuits dont la résistance à
l’écoulement provient de pertes de charge.

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 191

En savoir plus
 Raisons principales :
• Augmentation de la hauteur
• Quand NPSH est problématique (hauteur asp, fluide léger, vitesse de rotation élevée)

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 192


7. Contrôle et couplages de pompes

Pompes en série

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 193

7. Contrôle et couplages de pompes

Couplage pompes : Série
7
Pompes en série (P601 débite dans P602)
6
Même vitesse ‐ N = 2900 t/mn
5
4
3 Ps 601 (bar)
2 Pd 602 (bar)
1
0
0 2 4 6 8 10 12 14
-1
-2
Q (m3/h)
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 194


7. Contrôle et couplages de pompes
Installation pompe : exemple de PID

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 195

7. Contrôle et couplages de pompes

Exploitation pompe

 Séquence de démarrage typique


• S’assurer que toutes les vannes des auxiliaires d’étanchéité, de
refroidissement, de graissage sont ouvertes et que ces systèmes
fonctionnent.
• Fermer ou décoller la vanne de refoulement.
• Ouvrir la vanne d’aspiration en grand.
• Dégazer le corps de pompe et la tuyauterie associée.
• Lancer l’entraineur. Vérifier l’amorçage au manomètre 
refoulement.
• Ouvrir la vanne de refoulement progressivement.
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 196


7. Contrôle et couplages de pompes

En savoir plus
 Assurer les fonctions de lubrification (huile), réfrigération (eau), étanchéité (flusing)
• Démarrer refoulement décollé : rappel 40 à 60 % de Pn
• Ouvrir toujours en grand l’aspiration
• Éventer corps de pompe (le remplir)
 Formalisme : raconter démarrage pompe primaire
 Quelques coûts
• Petite ppe engrenage : 5 k€
• Petite ppe cent : 15 k
• Grosse ppe cent : 25 k

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 197

7. Contrôle et couplages de pompes

Installation pompe : Filtres

 Filtres temporaires
• Mis pour protéger la pompe après les périodes de maintenance
pour arrêter les gouttes de soudure, écailles de pipe, et autre corps
étrangers.

 Filtres permanents
• Prévus en cas de liquide chargé.
• Nettoyés quand la chute de pression atteint la limite prévue.
• Grosse maille : éviter de boucher les canaux

 Opérations
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• Surveillance indicateur de ΔP (encrassement du filtre)


• Nettoyage ou changement des filtres

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 198


Sommaire
1. Types de pompes & applications

2. Pompes volumétriques

3. Pompes centrifuges

4. Performance des pompes centrifuges

5. Caractéristique du circuit

6. Point de fonctionnement Circuit + pompe

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7. Contrôle pompe et couplages

8. Pompes multiphasiques
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 199

Sommaire

En savoir plus
 Les coûts extrêmement élevés d’installation et de fonctionnement des stations de séparation à chaque site de
gisement et le transfert dans plusieurs pipelines font du pompage multi phases une alternative économique et
efficace.
 La pompe à vis excentrée multi phases seepex traite systématiquement des produits contenant jusqu’à 99 % gaz
alors que d’autres types de pompes nécessitent des dispositifs annexes complexes pour une concentration
maximale de 95 %. Les "slug" (transformation rapide des produits extrêmement gazeux en liquide pur ou
inversement) sont transférés facilement sans émulsion ou dégradation du liquide et des phases gazeuses.
 Le bon fonctionnement de ce système de pompe nécessite une modification de construction des pièces rotatives
internes, l’utilisation de matériaux spéciaux ainsi qu’une adaptation du rotor et du stator. Un appareil de contrôle
permet de s’assurer que la pompe fonctionne toujours à la vitesse optimale en fonction de la concentration en
gaz.
 Dans le domaine du transfert multi phases, la pompe à vis excentrée offre les avantages suivants :
• Ratio gaz – liquide important
• Concentration élevée en sable
• Transfert de produits très visqueux
• Traitement sans problème des "Slugs"
• Construction compacte
• Faibles vitesses de fonctionnement
• Frais d’acquisition réduits.
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• Faibles frais de fonctionnement et de maintenance


 La pompe conçue pour des écarts de pression jusqu’à 20 bar est particulièrement adaptée à des applications avec
des débits inférieurs à 100.000 équivalent barils pétrole ou gaz jour. Avec des garnitures mécaniques
correspondantes, elle peut fonctionner à de très hautes pressions d’aspiration. Ces pompes peuvent être
installées en parallèle ou en série.
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 200
8. Pompes multiphasiques ‐ Équipements de Dunbar

Pourquoi les pompes multiphasiques ?
Pas d’équipements  ‐ Seulement puits, manifolds & ligne export

DUNBAR

HP WELLS ALWYN NORTH
125 Bar g

~ 70 Bar g
LP WELLS

LLP WELLS

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La pression aux têtes de puits doivent être de ~125 Bar g. 
pour atteindre 70 Bar g. à Alwyn

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 201

8. Pompes multiphasiques ‐ Équipements de Dunbar

Concept conventionnel Concept avec MPP

Export Export
125 bar HP wells HP wells

70 bar LP wells LP wells MPP

Compresseur

50 bar LLP wells LLP wells MPP


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Séparateur

Pompe

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 202


8. Pompes multiphasiques ‐ Équipements de Dunbar

En savoir plus
 Du puit sort un mélange d’eau, de pétrole et de gaz.
• Les pompes classiques sont incapables de supporter une mixture aussi hétérogène.
 Modèles connus
• Pompe à vis : 2 vis pas inversé synchronisées sur le même arbre par engrenages
• Pazflor pompe : multi-phase et sous-marine : delta P = 105 et Pasp = 23 bar
• Pompe retenue : 2 hélices puis impulseur centrifuge – hélico-axial comprime gaz et nourrit étages des
impulseurs

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 203

8. Pompes multiphasiques – Pompe hélico axiale Sulzer

DE Palier radial
Palier de butée

DE – Etanchéité coté atm
DE – Douille de laminage
DE ‐ Etanchéité
Piston 
d’équilibrage
Refoulement CONSTRUCTION TAMBOUR AVEC 
Rotor
LES ARBRES MONTES FRETTES
Stator

Niveau pont principal
NDE DE
Impulseurs 
hélico‐axiaux 
Enveloppe ouverts

Aspiration
NDE ‐ Etanchéité
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NDE – Douille de laminage
NDE – Etanchéité coté atmosphère
NDE Palier radial

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 204


En savoir plus
 La pompe comporte plusieurs étages constitués chacun d’un impulseur de forme hélicoïdal suivi d’un redresseur
fixe. En tournant, l’impulseur donne de la vitesse au mélange et le redresseur transforme cette vitesse en
pression.
 Multi-phase pump Vertical Sulzer helico axial pump
• Designé pour fonctionner avec delta P = 100 bar
• MPP B 8 stages (then 12) 780 m³/h
MPP A 12 stages 1070 m³/h
• Puissance 4,5MW au moteur électrique à vitesse variable (en fonction du process)
• Suction pressure 50-70 bar Discharge pressure 125 bar
• Vitesse en opération varie de 3500 to 6000 rpm
 Un système complexe d’étanchéité process et atmosphérique
 Les aubes du rotor sont prévues pour éviter la séparation gaz/liquide durant la compression
 Rotor change pour un 12 étages courant 2000

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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 205

8. Pompes multiphasiques et pompes hybrides

 Pompes multiphasiques
• Transporte un mélange de gaz (supportent jusqu’à 90 % de gaz) et
de liquides par impulseurs hélicoïdaux, sans séparation de phases.
Mais
− faible ∆P (d’où hauteur limitée)
− rendement médiocre (d’où puissance limitée, viscosité du
fluide limitée)

 Pompes hybrides
• Après une séparation subsea
• Sur le même arbre :
− Impulseurs hélico-axiaux
» Diminue GVF à 10 % en entrée des
impulseurs radiaux
− Impulseurs radiaux purs
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» Génére une ∆P suffisante

EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 206


Compresseurs
Introduction

EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs

Sommaire
1. Introduction aux compresseurs 
et applications

2. Entraînement

3. Comparatif
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EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs 2
Types de compresseurs & applications

COMPRESSEURS

VOLUMETRIQUE DYNAMIQUE

ALTERNATIF ROTATIF CENTRIFUGE AXIAL

Double actions Simple action Multi étage Simple étage

A palettes A lobes A vis

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EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs 3

Types de compresseurs & applications

En savoir plus
 Les critères sont débit et Pref
 A la différence de la pompe, le compresseur traite un fluide compressible.
 Là ou la pompe ajoute, le compresseur multiplie
 On parle de taux de compression © 2015 - IFP Training

EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs 4
Types de compresseurs & applications

Diagramme de sélection
 Critère principal de sélection :
1. Volume réel aspiré @ Pa, 
Ta
2. Pressure de refoulement

 Différence principale avec


une pompe :
• La pompe ajoute un ΔP à la
pression asp
• le compresseur multiplie la
pression aspiration par le
taux de compression
• Taux de compression = Pref

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Pasp

EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs 5

Types de compresseurs & applications
Pression de refoulement ( bar)

HYPER
COMPRESSEURS

COMPRESSEUR 
CENTRIFUGE

RECIPROCATING 
COMPRESSORS Type Barrel

Split 
SCREW horizontal
COMPRESSOR
Rotary compressors  AXIAL
Compresseur 
except screw multicellulaire
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SOUFFLANTE

Débit (m3/h)
EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs 6
Types de compresseurs & applications

En savoir plus
 Autant d’applications que de besoins différents : hyper comp (unités polyéthylène)
 Comp à vis : utilisé en air instrument, tourne vite (4000 à 5000 t/mn) et sur circuit de torche mais composition
gaz changeante et sale
 Volumétriques rotatifs (anneaux liq, lobes) : petites machines, ne supportent pas les variations de T0 car jeux
très fins entre lobes (risques de serrage)
 Compres à membrane : très petit débit volume, utilisé quand gaz dangereux, sans fuite
 Comp à palettes glissantes : utilisé pour retour de torche car + tolérant que vis à la saleté (palette s’encrassent
mais fractionnent quand même)

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EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs 7

Types de compresseurs & applications fréquentes

 Principales utilisations de compression des gaz :


• Gaz export ‐ Compresseur centrifuge (multi étagé, multi corps)
• Injection de gaz ‐ Compresseur centrifuge (multi étagé, multi corps)
• Gas lift ‐ Compresseur centrifuge (multi étagé, multi corps)
• Liquéfaction de gaz ‐ Turbo Expandeur
• Air utilité ‐ Compresseur à vis
• Booster gaz ‐ Compresseur centrifuge
• Mise sous vide ‐ Compresseur à anneau liquide et à palettes
• Compresseur de torche ‐ Compresseur à palettes

 Particularité ONSHORE
• Emploi plus fréquent de compresseurs alternatifs
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EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs 8
Entraînement

Machines d’entraînement
 Turbines à gaz
• Utilisé pour les puissances importantes/lorsque le poids du groupe est un
critère de choix (offshore par exemple)/quand fuel gaz à disposition
• Plus souvent dédié à l’entraînement de compresseurs centrifuges
• Disponible depuis 500 KW jusqu’à 80 MW et au delà

 Moteurs électriques
• Rendement intéressant, fiables, vitesse variable possible (alimentation
coûteuse)
• Coût initial élevé
• Adapté à l’offshore équipé d’une centrale électrique.
• Sûr (simplifie l’étude de danger)

 Moteurs thermiques
• Plus adapté au service intermittent

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• Pour compresseurs alternatifs
• Poids, vibrations

EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs 9

Comparatif

Centrifuge et Alternatif
Plus de puissance par kg 
Souple avec les changements de composition gaz
de machine

Moins encombrant Haut rendement (+17 % dans certains cas)

L’adaptation cylindre/piston permet une certaine


Moins de capital par Kw
flexibilité de performance

Faible maintenance Lourd en poids par Kw fourni au gaz

Plus fiable Vitesses de rotation


Alternatif : 300 – 1500 tr/mn
Non souple aux variations Rotatifs : 1500 – 10 000 tr/mn
de masse molaire (MW)
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Centrifuges : 3000 – 30 000 tr/mn
Ecoulement non pulsatoire Axiaux : 3000 – 12000 tr/mn

EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs 10
Comparatif

En savoir plus
 Quelques coûts :
• Comp alt à pistons 70 bar 2 étage : 1 M€
• Comp air classique : 170 k
• Comp vis : 200 k
• Segment comp : 2 k
 Exercice compresseur

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EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs 11
Compresseurs centrifuges
Fonctionnement – Technologie – Exploitation

EP - 21882_A_F_ppt_01 - Compresseurs Centrifuges

Sommaire

1. Présentation générale

2. Fonctionnement du compresseur centrifuge

3. Aspects technologiques

4. Systèmes d’auxiliaires

5. Exploitation du compresseur
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EP - 21882_A_F_ppt_01 - Compresseurs Centrifuges


Présentation générale

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EP - 21882_A_F_ppt_01 - Compresseurs Centrifuges

Dispositif d’entraînement

Turbine Compresseur Moteur


électrique Multiplicateur
T C
DT 1041 A

Mot M C
DT 1040 A

Accouplement

Entraînement par turbine à vapeur  Entraînement par moteur à vapeur
A vitesse variable A vitesse fixe ou variable
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Présentation générale

Côté
entraînement

Compresseur à plan de joint horizontal

Côté
entraînement

D T 1039 A

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Compresseur à plan de joint radial (type Barrel)
EP - 21882_A_F_ppt_01 - Compresseurs Centrifuges

Présentation générale

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Plan de joint horizontal Plan de joint vertical ("type barrel")

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Présentation générale

Upper 
casing

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Lower 
casing
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Présentation générale

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EP - 21882_A_F_ppt_01 - Compresseurs Centrifuges


Présentation générale

 Compresseur multicellulaire
‐ plan de joint horizontal
• En raison du grand débit en
volume, l’aspiration est
divisée en deux (double
flux) pour diminuer la taille
de la machine

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D T 1750 B
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Identification des pièces d’un compresseur centrifuge

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Présentation générale

Compresseur multicellulaire : 
roues montées sur 4 arbres 

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Compresseur mono roue en 
porte à faux – Roue ouverte

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Présentation générale

En savoir plus
 Compresseur à multiplicateur intégré :
• Jusqu’à 4 roue engrenées sur le même pignon central (4 phases en série)
• Non adapté aux grands débits volume
• Existe en comp d’air ou de gaz
• Étanchéité avec barrage de gaz et emploi de garnitures sèches
• Tourne vite : sensible aux vibrations
 Applications : air, procédé sur séparation gas
 Très diffusé, très compact,
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Fonctionnement 
du compresseur centrifuge

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Augmentation de pression et taux de compression créés 
par une cellule

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EP - 21882_A_F_ppt_01 - Compresseurs Centrifuges


Adaptation de la machine aux contraintes du procédé

Courbe caractéristique
 La vitesse de rotation, la nature du gaz, la pression d'aspiration et la
température d'aspiration étant fixées, un compresseur centrifuge assure un
débit en fonction du taux de compression qui lui est imposé par le procédé. La
représentation de toutes les situations de débit, en fonction du taux de
compression, se traduit par une courbe caractéristique

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EP - 21882_A_F_ppt_01 - Compresseurs Centrifuges

Adaptation de la machine aux contraintes du procédé

La vitesse de rotation (N) La température

La nature du gaz (masse molaire)
Pour un taux de compression
fixée par les pressions, on peut
se rendre compte que le débit
volume du compresseur est
fonction de sa vitesse de
rotation mais aussi de la
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température d'aspiration et de
la nature du gaz.

EP - 21882_A_F_ppt_01 - Compresseurs Centrifuges


Adaptation de la machine aux contraintes du procédé

En savoir plus
 Le taux de compression diminue rapidement avec la réduction de la vitesse
 Si pas de vitesse, pas de force centrifuge, pas de compression

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Domaine et limites de fonctionnement

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Limites de fonctionnement

Vitesse maximale
résistance mécanique

Vitesse minimale
résonnance du rotor

Pompage
instabilité de pression et débit

Blocage sonique
perturbation dans l ’écoulement du gaz

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EP - 21882_A_F_ppt_01 - Compresseurs Centrifuges 19

Limites de fonctionnement ‐ Le pompage

Limites de fonctionnement ‐ Le pompage


 La courbe caractéristique d'un compresseur centrifuge est limitée en débit bas
par ce que l'on appelle la limite de pompage.
 Le pompage est un phénomène qui peut être très violent et mettre en jeu tout
ou partie de la masse de gaz présente dans la machine. Le gaz ne traverse plus
la machine régulièrement mais subit des mouvements alternatifs dans une
partie ou la totalité du compresseur.
 Le pompage s'accompagne :
• de vibrations des aubages des roues
• d'inversion de la poussée axiale du rotor
• de vibrations à très basse fréquence de l'ensemble du compresseur (grondements
sourds)
• qui sont bien sûr extrêmement préjudiciables à la bonne tenue mécanique de la
machine.
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 À chaque vitesse de rotation (en gardant constantes les conditions d'aspiration


et la nature du gaz), correspond une courbe caractéristique. La limite de
pompage est alors représentée par la courbe de pompage. La machine ne doit
absolument pas fonctionner dans des conditions qui seraient à gauche de la
courbe du pompage.
EP - 21882_A_F_ppt_01 - Compresseurs Centrifuges
Pompage et anti‐pompage

L'anti‐pompage
 Il consiste à faire passer un débit minimum dans le compresseur en recyclant vers
l'amont le surplus de gaz par rapport au débit du procédé (débit opératoire). La
régulation anti‐pompage permet de réguler le débit de recyclage au moyen d'une vanne
(VAP) qui doit s'ouvrir ni trop tard (pompage) ni trop tôt (pertes énergétiques). Les
équipements de la boucle doivent être spécifiques pour avoir une réponse rapide et
précise. Dans la plupart des applications, les protections anti‐pompage utilisées se
traduisent dans un graphe en taux/débit volume par une courbe parabolique. Cette
courbe partage le graphe à droite la zone où la vanne anti‐pompage est fermée et à
gauche où la vanne s'ouvre en fonction du débit à recycler.

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EP - 21882_A_F_ppt_01 - Compresseurs Centrifuges

Le pompage des compresseurs centrifuges

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Pompage et anti‐pompage

Un exemple de système anti‐pompage est fourni ci‐dessous.

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Limites de fonctionnement – Vitesse minimum

Autre limitation de fonctionnement


Vitesse minimale
• Les rotors de compresseurs, notamment les multiétages, sont
relativement "flexibles" compte tenu de leur longueur. Ils peuvent
facilement vibrer sous l'effet d'une force cyclique. Dans certaines
situations, il se crée un phénomène de résonance du rotor et une
déformation importante du rotor avec un risque de contact entre
pièces fixes et rotor.
• La plage de vitesse où ce phénomène peut se produire est appelée
plage de vitesse critique.
• La machine ne doit en aucun cas fonctionner de façon continue
dans cette plage de vitesse. En phase de démarrage ou d'arrêt, il
faudra bien que cette plage soit franchie.
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Limites de fonctionnement – Vitesse maximum

Autre limitation de fonctionnement


Vitesse maximale
• La roue ne peut pas tourner au‐delà d'une vitesse maximale, sinon elle risque
"d’éclater" sous les contraintes et d'entraîner, alors, des dégâts importants et des
coûts de réparation considérables.

 La résistance mécanique 
de la roue :
• roues moulées ≈ 250 m/s
• roues rivées ≈ 280 m/s
• roues brasées ≈ 280 m/s
• roues soudées ≈ 350 m/s
• roues usinées ouvertes ≈ 400 m/s

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 Le schéma ci‐contre montre 
un mode de construction 
d'une roue soudée.
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Limites de fonctionnement – Blocage sonique

La vitesse du son dans le gaz

 Les machines doivent avoir des vitesses périphériques inférieures


à la vitesse du son. Quelques valeurs sont données ci‐après :

• H2 ≈ 1200 m/s
• méthane ≈ 430 m/s kT
• air ≈ 380 m/s (à 90 С) ason  91,2
• propane ≈ 240 m/s M
• forane ≈ 180 m/s
T = température du gaz, ⁰K 
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M = masse molaire kg/kmole

EP - 21882_A_F_ppt_01 - Compresseurs Centrifuges


Aspects technologiques

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EP - 21882_A_F_ppt_01 - Compresseurs Centrifuges

Description des principaux organes constitutifs
1 ‐ La compression

a ‐ Les roues
• Le gaz est aspiré au centre de la roue (ouïe), passe dans les canaux
formés par les aubes pour sortir de la roue par sa périphérie
• Le gaz reçoit de l'énergie sous forme d'augmentation de pression, 
de vitesse et de chaleur. 
L'énergie fournie augmente 
très vite avec ω 
• ω  efforts importants 
sur les roues
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Description des principaux organes constitutifs
1 ‐ La compression
En savoir plus
a ‐ Les roues
• Le gaz est aspiré au centre de la roue (ouïe), passe dans les canaux formés par les aubes pour sortir de la
roue par sa périphérie.
• À la traversée de la roue, le gaz reçoit de l'énergie sous forme d'augmentation de pression, de vitesse et
de chaleur. L'énergie fournie augmente très vite avec la vitesse de rotation, ce qui explique les hautes
vitesses des compresseurs centrifuges (jusqu'à 30 000 tr/min) dans le cas de petites machines).
• Ces vitesses entraînent des efforts importants sur les roues qui sont déjà, de par leurs formes, des pièces
délicates à réaliser. Selon la vitesse de rotation, le matériau utilisé et la taille de la roue, le constructeur
choisit entre les roues moulées, rivées, brasées, soudées ou entièrement usinées.

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EP - 21882_A_F_ppt_01 - Compresseurs Centrifuges

Description des principaux organes constitutifs
1 ‐ La compression

b ‐ Les diffuseurs
• À la sortie de la roue, le gaz 3
pénètre dans un diffuseur fixe où
il est ralenti, ce qui crée une Diffuseur Canal de
nouvelle augmentation de retour
pression de gaz mais éloigne le Trajet suivi
gaz de l'axe de la machine par le gaz Stator

c ‐ Les canaux de retour 2 6


• Le gaz est guidé jusqu'à l'entrée
de la roue suivante par des Fuite
canaux de retour qui freinent
progressivement le mouvement 1 5
de rotation du gaz autour de l'axe Fuite
du compresseur. 0 4

On peut estimer que dans une cellule


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(roue + diffuseur + canal de retour), Roue


3

l'augmentation de pression s'effectue


2

pour 70 à 80 % dans la roue ; le reste


D T 492 D

Labyrinthe
se fait dans le diffuseur Cellule (léchettes)
EP - 21882_A_F_ppt_01 - Compresseurs Centrifuges
Description des principaux organes constitutifs
1 ‐ La compression
En savoir plus
b ‐ Les diffuseurs
• À la sortie de la roue, le gaz pénètre dans un diffuseur fixe où il est ralenti, ce qui crée une nouvelle
augmentation de pression de gaz mais éloigne le gaz de l'axe de la machine.
c ‐ Les canaux de retour
• Le gaz est guidé jusqu'à l'entrée de la roue suivante par des canaux de retour qui freinent progressivement
le mouvement de rotation du gaz autour de l'axe du compresseur.
• On peut estimer que dans une cellule (roue + diffuseur + canal de retour), l'augmentation de pression
s'effectue pour 70 à 80 % dans la roue, le reste se faisant dans le diffuseur.

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EP - 21882_A_F_ppt_01 - Compresseurs Centrifuges

Description des principaux organes constitutifs
2 ‐ Le guidage du rotor

Les roues sont montées sur l'arbre ; l'ensemble forme le rotor qui
doit être guidé en rotation et axialement.

a ‐ Guidage en rotation  par deux paliers en extrémités d'arbre

Selon le cas, on trouve :


• des paliers à coussinets lisses (machines anciennes et lentes)
− formation de film(s) d'huile assurant le supportage du rotor
Patins oscillants
• des paliers à patins oscillants
− meilleur guidage des rotors 
hautes vitesses 
− coussinets à 3, 4 ou 5 patins
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• des paliers magnétiques


Electro-aimant

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Description des principaux organes constitutifs
2 ‐ Le guidage du rotor
En savoir plus
2 ‐ LE GUIDAGE DU ROTOR
 Les roues sont montées sur l'arbre et l'ensemble forme le rotor qui doit être guidé en rotation et axialement.
a ‐ Guidage en rotation
• Il est assuré par deux paliers situés aux extrémités de l'arbre.
• Selon le cas, on trouve :
− des paliers à coussinets lisses sur les machines anciennes et lentes. Ces coussinets doivent être tels
qu'ils permettent la formation d'un ou plusieurs films d'huile assurant le supportage du rotor
− des paliers à patins oscillants qui permettent un meilleur guidage des rotors hautes vitesses. On
trouve des coussinets à 3, 4 ou 5 patins.

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Description des principaux organes constitutifs ‐ Les paliers
2 ‐ Le guidage du rotor

Palier lisse

Palier à patins oscillants
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Description des principaux organes constitutifs
2 ‐ Le guidage du rotor

b ‐ Guidage axial

 Rôle de la butée :
• Positionner le rotor 
axialement 
• Supporter les efforts axiaux

 Constitution :
• des patins
• un film d’huile
• un collet solidaire de l'arbre

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Description des principaux organes constitutifs
2 ‐ Le guidage du rotor
En savoir plus
b ‐ Guidage axial
 Le rotor est positionné axialement par la butée. Elle supporte tous les efforts axiaux qui s'exercent sur divers
éléments du rotor.
 Les butées généralement utilisées comportent des patins sur lesquels s'appuie, par l'intermédiaire d'un film
d'huile, un collet solidaire de l'arbre.
 Lorsque toutes les roues d'un compresseur sont orientées dans le même sens, il est nécessaire de compenser la
poussée axiale appliquée sur le rotor dans le sens inverse de la circulation générale du fluide.
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Description des principaux organes constitutifs
2 ‐ Le guidage du rotor
b ‐ Guidage axial (suite)
 On soulage la butée via un piston d'équilibrage (ou tambour d'équilibrage) :
• solidaire du rotor et soumis à :
Poussée opposée à celle
− la pression de refoulement
− La pression d’aspiration par une ligne extérieure qui agit sur l'ensemble
(ligne d'équilibre) des roues
• Conditions nominales : la résultante axiale est quasiment nulle, soulageant
ainsi la butée.
Usure ou destruction
• Si les pressions dans la machine changent brutalement
mécanique de la butée
Butée

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Piston d’équilibrage
Ligne d’équilibre
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Description des principaux organes constitutifs
2 ‐ Le guidage du rotor
En savoir plus
 On utilise pour cela un piston d'équilibrage (ou tambour d'équilibrage) solidaire du rotor et placé côté
refoulement. Ce piston subit d'un côté la pression de refoulement et de l'autre côté une pression voisine de la
pression d'aspiration, côté étant relié à l'aspiration par une ligne extérieure à la machine dénommée ligne
d'équilibre. Le piston d'équilibrage développe donc une poussée opposée à celle qui agit sur l'ensemble des
roues. Aux conditions nominales, ces poussées sont pratiquement égales et s'annulent, soulageant ainsi la
butée.
 Si les pressions dans la machine changent brutalement, le piston d'équilibrage ne parvient pas à compenser
instantanément ces variations. Il y a alors une augmentation ou une inversion de la poussée sur la butée. Si
l'effort est top important par rapport à la capacité de la butée, celle-ci peut s'abîmer voire se détruire. Un arrêt
de la machine pour réparation s'impose alors, occasionnant l'arrêt de la production de l'unité.
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Description des principaux organes constitutifs – La butée
2 ‐ Le guidage du rotor

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Description des principaux organes constitutifs
2 ‐ Le guidage du rotor

c ‐ Lubrification des paliers et de la butée

 Fourniture d'une quantité d'huile suffisante


 Débit d'huile suffisant pour évacuer la quantité de :
• chaleur dégagée par frottement au sein des films d'huile
• chaleur du gaz transmise par conduction dans l'arbre aux paliers et butée

 En sortie de palier/butée, T normale = 60‐650 C


Valeurs à considérer comme
 Valeurs habituelles, 100 C < ∆T < 200 C des "ordres de grandeur"

 Si Thuile > 700 C :


• dégradation rapide de la qualité de l'huile
• baisse de la viscosité de l'huile qui perd ses caractéristiques mécaniques et
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ne permet plus l'établissement des films d'huile

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Description des principaux organes constitutifs
2 ‐ Le guidage du rotor
En savoir plus
c ‐ Lubrification des paliers et de la butée
 Paliers et butée nécessitent la fourniture d'une qualité d'huile suffisante pour permettre leur bon
fonctionnement.
 En particulier, le débit d'huile doit être tel qu'il permette d'évacuer la quantité de chaleur dégagée par
frottement au sein des films d'huile, ainsi que la chaleur du gaz transmise par conduction dans l'arbre aux paliers
et butée. L'élévation acceptable de température de l'huile au passage des paliers et de la butée est comprise
entre 10 et 200 C. Une température supérieure à 700 C a pour conséquence une dégradation rapide de la
quantité de l'huile et une baisse de la viscosité de l'huile qui perd ainsi ses caractéristiques mécaniques et ne
permet plus l'établissement des films d'huile.
 La température normale en sortie de palier/butée est de l'ordre de 60-650 C.

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Description des principaux organes constitutifs
3 ‐ Les étanchéités

2 problèmes d'étanchéité :
• étancher au mieux les fuites internes (rendement machine)
• fuite de gaz à l'atmosphère (dangereux)

a) Fuites internes
 On interpose sur le trajet du gaz, des labyrinthes constitués par :
• des léchettes (ou dummies) généralement fixes et disposées avec
un faible jeu autour du rotor
 Le nombre de léchettes dépend de la différence de pression à
étancher
• Ou des bagues labyrinthes montées en face d'une portée lisse ou
épaulée du rotor
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Matériau mou :
Aluminium, nickel
(Protéger le rotor)

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Description des principaux organes constitutifs
3 ‐ Les étanchéités
En savoir plus
 Il y a deux problèmes d'étanchéité à résoudre :
• étancher au mieux les fuites internes afin de garder le meilleur rendement possible
• empêcher toute fuite de gaz vers l'atmosphère
 Des fuites internes se produisent dans toutes zones soumises à une différence de pression c'est-à-dire :
• à l'ouïe d'aspiration de la roue
• sur la face arrière de la roue
• au piston d'équilibrage
 On limite les fuites en interposant sur le trajet du gaz des labyrinthes qui peuvent être constitués par :
• des léchettes (ou dummies) généralement fixes et disposées avec un faible jeu autour du rotor. Le nombre
de léchettes nécessaires dépend de la différence de pression à étancher
• des bagues labyrinthes montées en face d'une portée lisse ou épaulée du rotor
 Les léchettes ou les bagues labyrinthes doivent être en matériau suffisamment mou pour que leur contact
éventuel avec le rotor ne conduise pas à la destruction de ce dernier. L'aluminium ou le nickel sont souvent
utilisés.

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Étanchéité interne – Léchettes (Dumies)

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Description des principaux organes constitutifs

b – Etanchéité de sortie d’arbre : selon nature du gaz

GAZ : sans danger GAZ : dangereux / inflammable / corrosif


garniture à labyrinthe garnitures d'étanchéité

(léchettes / bagues labyrinthes) fluide de barrage (liquide ou gaz) sous pression

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Description des principaux organes constitutifs

En savoir plus
 Selon la nature du gaz, le problème peut être simple ou délicat à résoudre :
• Si le gaz ne présente aucun danger et peut être mis à l'atmosphère sans risque (compression d'air, d'azote,
etc.), la garniture de sortie d'arbre est dans ce cas une garniture à labyrinthe (léchettes ou bagues
labyrinthes)
• Si le gaz est dangereux, inflammable ou corrosif, toute fuite vers l'atmosphère est interdite. L'utilisation de
garnitures d'étanchéité est alors nécessaire. © 2015 - IFP Training

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Description des principaux organes constitutifs

 2 principes de garnitures d’étanchéité :


Garniture à bagues flottantes Garniture radiales

∆P = 0,3 à 0,5 b
20 litres/jour par garniture

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Description des principaux organes constitutifs

En savoir plus
 Différentes sortes de garnitures sont utilisées. Toutes utilisent un fluide de barrage (liquide ou gaz) sous pression
supérieure à la pression à étancher pour empêcher la fuite de l'intérieur de la machine vers l'extérieur. Deux
principes de garniture sont utilisés : les garnitures à bagues flottantes (à gauche sur le schéma) et les garnitures
radiales (à droite).
 Garniture à bagues flottantes :
• Cette garniture est composée de 2 douilles cylindriques (bagues) montées autour de l'arbre avec un jeu très
faible. L'injection d'huile dans le système se fait à une pression légèrement supérieure à la pression à
étancher et produit une fuite d'huile de chaque côté de la garniture.
• Côté atmosphère : une fuite importante, car le ∆P est élevé, récupérée dans la caisse à huile donc réutilisée.
• Côté compresseur : une fuite que le constructeur essaye de minimiser en assurant un très faible ∆P (0,3 à
0,5 bar) et un très faible jeu. Cette huile qui est en contact avec le gaz et sous pression de ce gaz doit être
sortie du compresseur au moyen de purgeurs. Il est cependant difficile d'avoir de ce côté une fuite
inférieure à 20 litres/jour par garniture. L'huile de cette fuite polluée par le gaz est très souvent perdue.
 Garniture radiale :
• Cette garniture est composée d'une bague fixe et d'une bague tournante. Entre les deux se forme un léger
jeu dû à la rotation créant un film gazeux ou liquide.
• L'injection du fluide dans le système se fait à une pression légèrement supérieure à la pression à étancher et
va produire des fuites des 2 côtés de la garniture.
• Côté atmosphère : une fuite importante car le ∆P est élevé dans le cas de l'huile ; celle-ci est récupérée dans
la caisse à huile donc réutilisée.
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• Dans le cas d'azote la fuite est évacuée vers l'atmosphère.


• Côté compresseur : une fuite que le constructeur essaye de minimiser en assurant un très faible ∆P (0,5 à
2 bar selon les technologies). Dans le cas de l'huile, celle-ci est en contact avec le gaz et sous pression de ce
gaz ; elle doit être sortie du compresseur au moyen de purgeurs. Il est cependant difficile de descendre à
moins de 20 litres/jour par garniture. Dans le cas d'un barrage à l'azote, la fuite est mélangée au gaz
procédé.
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Étanchéité en bout d’arbre

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Montage tandem des garnitures sèches

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Synthèse technologique par fonctions

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Synthèse technologique par fonctions

En savoir plus
 Central vers les bords
• Mobile (arbre, impulseurs, piston d’équilibrage)
• Fixe (paliers, butées, diaphragme)
• Capteurs de vib et déplacements
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Systèmes d’auxiliaires

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Circuits d’huile
Phuile lub = 2.5 to 4 bar ∆P = 0.3 bar
PSL = 1 to 1.5 bar Pmini = 0.1 bar
PSLL = 0.5 bar PMax = 0.6 bar

Thuile lub = 50-60⁰C


T Maxi = 60-80⁰C

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Les sécurités

Des circuits d'huiles

 De nombreuses sécurités sont installées sur les circuits d'huile


afin d'éviter une grave détérioration des paliers, butée et
garniture mécanique due à une absence de lubrification, même
sur un court instant. Sur le schéma précédent, on peut voir qu'il y
a une dizaine de capteur d'alarme et au moins 3 capteurs arrêtant
automatiquement le compresseur (pression huile de lubrification,
niveau du ballon d'huile d'étanchéité et pression différentielle sur
l'huile d'étanchéité).

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Les sécurités

Du compresseur
 Les conséquences d'une panne ou anomalie de fonctionnement peuvent être
très importantes tant sur le plan financier que sur celui du délai nécessaire à la
remise en service.

 Pour éviter ces effets, les compresseurs sont équipés de plusieurs sécurités :
Déplacement axial
• Ce capteur mesure la distance axiale entre le bout d'arbre et le corps de la
machine.
• Lorsque la valeur du déplacement axial change, cela signifie que la
poussée axiale est modifiée (variation inférieure à 0,05 mm) ou que la
butée est usée (usure maximale de l'ordre de 0,3 mm).
• Dans ce dernier cas, la machine doit être arrêtée pour éviter des contacts
entre les pièces internes.
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• Afin d'obtenir une bonne fiabilité de cette mesure, 2 capteurs sont


généralement installés en extrémité de la machine.

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Les sécurités

Déplacement radial ‐ vibrations


• Lorsque les paliers sont usés ou
lorsque l'arbre se déforme en
vibrant, il y a risque de contact
entre rotor et stator.
• Des capteurs mesurant la distance
entre l'arbre et le stator
permettent d'éviter ces contacts.
• On place ainsi 2 capteurs à
proximité de chaque palier.
• Des mesures de 15 à 40 μm selon
les machines peuvent être des
valeurs limites.

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Les sécurités

Température des patins de butée et de palier


• Pour améliorer la connaissance des conditions de marche, des
pièces d'usure que sont les patins de butée et de palier, ces derniers
sont parfois équipés de thermocouple.
• Des températures supérieures à 90‐1000 C mettent en évidence des
frottements trop élevés (viscosité de l'huile incorrecte, surcharge,
blocage du palier, etc.).
• Ces mesures ne sont pas, en général, utilisées pour arrêter la
machine mais plutôt en alarme.
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Exploitation du compresseur

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Régulation de débit

 Action sur la vanne d'aspiration


• Une autre solution est de réduire le débit volume aspiré par augmentation
du taux de compression mais aussi de diminuer la pression d'aspiration,
donc de réduire le débit masse. La température de refoulement, fonction
du taux de compression, risque d'être le facteur limitatif de cette solution
d'autant plus si la température de refoulement est déjà élevée en marche
normale.
• La puissance, proportionnelle à l'augmentation de température, ne
diminue donc pas autant que Ie débit masse. La consommation spécifique
augmente au moins comme l'augmentation de température.
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Régulation de débit

Action sur la vitesse de rotation

 C'est la solution la plus intéressante


sur le plan énergétique. Seule la
modification du rendement modifie
la consommation spécifique.

 Dans le cas où le taux de


compression imposé par le procédé
est indépendant du débit (schéma
ci‐contre), la plage de variation de
débit peut être large (τ1) ou
relativement faible (τ2) selon les
conditions de marche.

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Régulation de débit

 Un exemple de régulation de la pression d'aspiration par variation de vitesse


est donné ci‐dessous.

 Si le débit de charge augmente, la pression dans la colonne tend à augmenter,


ce qui a pour effet d'accélérer la machine jusqu'à ce que le débit véhiculé par
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le compresseur équilibre le débit gazeux apporté par la charge. En cas de


vitesse maximale de la turbine, l'augmentation de la pression permet une
augmentation du débit masse dans la limite admissible de la pression dans les
équipements amont.
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Régulation de débit

 L'exploitant doit produire un débit masse. La machine est


dimensionnée pour un débit volume. La relation entre débit
masse et débit volume est la suivante :
PaspM
Q m  12 Qv
Tasp

 Modifier la pression permet de modifier proportionnellement le


débit masse. La conséquence en est une modification du taux de
compression et de la température de refoulement.

 On peut toujours recycler le gaz en trop par une ligne de retour


vers l'unité amont mais compte tenu des grandes puissances

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généralement mises en œuvre avec les compresseurs centrifuges,
on recherche à minimiser la consommation spécifique.

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Température de refoulement

 Elle est influencée par les frottements et les fuites internes.
 La connaissance de la forme des différentes pièces internes en contact avec le gaz : 
forme des roues et des canaux, jeux aux étanchéités… permet de déterminer un 
rendement particulier appelé rendement polytropique et noté ηp qui permet la 
détermination de la température de refoulement :
Travail polytropique : W nécessaire pour qu’un gaz virtuel (n)  Tref réelle  Wp = n/(n‐1).R/M.ΔTréel
Travail indiqué : W nécessaire pour que le gaz réel (k)  Tref réelle Wp n = k/(k‐1).R/M.ΔTréel
ηp = Wp / Wi = n / (n‐1) / k / (k‐1)

Compresseur centrifuge grand débit ηp = 0,8
Meilleurs 
Compresseur centrifuge construction particulière ηp = 0,85
rendements
Compresseurs axiaux ηp = 0,9
polytropiques
Compresseur centrifuge petit débit ηp = 0,7
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Température de refoulement T2 = T1xτ^[(n‐1)/n]


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Puissance

 Puissance indiquée = P. nécessaire à la seule compression du gaz

Pi = 0,0278 . k/(k‐1) . P1 . ΔTréelle / T1 . Qv1 = 2,31 . k/(k‐1) . ΔTréelle /M . Qm


P : kW Qv1: m3/h Qm: : t/h

 Puissance à fournir au compresseur par la machine


d ’entraînement :

P = Pi + Pm
avec pertes mécaniques Pm = 2 à 4 % de Pi selon taille et équipements 
(pompe attelée, multiplicateur)

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Remarque : Pi / Pis = ΔTréelle / ΔTis
par rapport à la machine parfaite l’augmentation de puissance n’est due qu’à l’accroissement de 
l’échauffement

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Circuit Procédé

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Retenir l’essentiel

 Le compresseur centrifuge est une machine capable de taux de


compression et non de ΔP (refoulement‐aspiration).
 La performance en taux de compression est liée à la nature du gaz et
aux conditions opératoires à l'aspiration.
 Mécaniquement la machine tourne vite avec de faibles jeux internes.
Elle est surveillée en permanence en vibration et position axiale du
rotor ainsi que la température des paliers et de la butée.
 Les auxiliaires ont pour fonction de gérer avec une disponibilité totale
le graissage et les étanchéités de bouts d'arbres. Ils doivent être suivis
pendant l'exploitation.
 À faible débit la machine a un fonctionnement instable mécaniquement
dangereux. Le dispositif anti‐pompage doit protéger le compresseur

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pour le démarrage si nécessaire, pour les marches dégradées, pour les
transitoires (variation de charge brutale, déclenchement).

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Compresseurs alternatifs
Fonctionnement – Technologie

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Sommaire
1. Présentation des compresseurs alternatifs

2. Principe de fonctionnement des compresseurs alternatifs

3. Performances réelles

4. Adaptation d’un compresseur alternatif aux conditions de service

5. Adaptation du débit compresseur au débit procédé

6. Technologie des éléments constitutifs des compresseurs


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alternatifs

EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 2


Présentation 
des compresseurs alternatifs

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Présentation des compresseurs alternatifs

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Présentation des compresseurs alternatifs

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Présentation des compresseurs alternatifs

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Présentation des compresseurs alternatifs

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Présentation des compresseurs alternatifs

La partie mouvement
 Elle permet la transformation de la rotation en mouvement
alternatif grâce au système bielle‐manivelle, sur les compresseurs
à double effet ce dispositif est complété par un ensemble
glissière‐coulisseau permettant de conserver un mouvement
rectiligne à la tige de piston.
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Présentation des compresseurs alternatifs

Les auxiliaires

 On peut classer dans les auxiliaires les systèmes de lubrification


du mouvement et des parties en contact avec le gaz, les circuits
d'eau, les ballons antipulsatoires et les divers systèmes de
sécurité ou de régulation.

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Principe de fonctionnement 
des compresseurs alternatifs
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Mouvement du piston

 Course, volume engendré, espace mort

PMH PMB
course

Espace mort Volume engendré

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Cycle de compression

 Diagramme de Clapeyron

Pref

Pasp

PMH PMB
Course
Pref
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Pasp

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Cycle de compression

 Travail de Compression

refoulement
Pref
Aire = travail durant 1 cycle d’un effet

compression
détente

aspiration
Pasp

PMH PMB
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Course

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Cycle de compression
COMPARAISON 
CYCLE RÉEL ‐ THÉORIQUE
Pertes aux clapets de refoulement

Effet de paroi
Pertes 
Gains

Réel cycle
Theorique cycle

Pertes de débit

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PMH PMB
Pertes aux clapets d’aspiration

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Interprétation de l’allure du cycle théorique

Débit d’un compresseur alternatif
 Par cycle, un effet aspire un débit égal à V1 ‐ V4 exprimé dans les
conditions de pression et de température qui règnent à
l'aspiration (t1, P1).

 Si un nombre d'effet ne, supposés identiques, débitent en même


temps, le débit volume aspiré de l'ensemble du compresseur
s'exprime par :
avec N = vitesse de rotation en tr/min
Qvasp = (V1 ‐ V4) . ne . N . 60 Qvasp = débit volume à l'aspiration en m3/h
1/k
V1, V4 = volume en m3
P 
avec V4  V3 .  3  soit V4  VM . τ 1/k
 P4  VM = volume mort

V en m3
Qvasp = (V1 – VM . 1/k) . ne . N . 60
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N en tr/min

Vaspire/cycle = V1 – VM 1/k

EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 16


Interprétation de l’allure du cycle théorique

Puissance théorique absorbée par un compresseur alternatif
 Il a été montré que le travail de compression est proportionnel à l’aire du cycle.
 Le calcul de la puissance théorique peut être calculé soit à partir de l'aire du
cycle, soit en utilisant les formules de détermination de la puissance
isentropique.
 Compte tenu d'un débit volumique relativement constant dans ce type de
machine, il est souvent intéressant d'utiliser la relation puissance/débit volume.
 L'aire de la surface intérieure de toute machine alternative est égale au travail
par cycle :
Wcycle = Travail dépensé par cycle
 Ce travail dépensé par cycle est relatif au débit volume aspiré pendant le cycle
(ou au débit masse, la masse volumique du gaz étant connue).
 La puissance de compression théorique peut s'en déduire par l'expression
suivante :

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N
TACOMA
Pth  Wcycle . . ne ne = nombre d'effets
60
EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 17

Retenir l’essentiel

Points‐clés à retenir

 Les compresseurs industriels utilisent principalement des cylindres équipés de


pistons "double effet" favorisant le débit pour la taille du cylindre.
 Les clapets sont manœuvrés par la pression du gaz. Le compresseur subit les
pressions du procédé.
 Lorsque le piston est en fin de course il reste un volume de gaz dans les espaces non
balayés par le piston, c'est l'espace mort. Ce volume mort doit être détendu pour que
du gaz puisse rentrer à l'aspiration. Le volume aspiré dépend de cette détente car
elle retarde l'ouverture du clapet aspiration. Il faut des conditions de pressions
stables pour que le volume aspiré soit constant.
 Les clapets ont besoin d'une P entre la pression dans le cylindre et les pressions du
procédé pour s'ouvrir. Le fonctionnement est brutal et introduit des pertes.
SÉCURITÉ
 Par conception le "volume mort" non balayé par le piston est faible ce qui a pour
conséquence de rendre dangereuse la présence de liquide dans le cylindre :
• le refoulement est situé préférentiellement à la partie inférieure de cylindre pour faciliter
l'évacuation d'éventuels liquides
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• l'accumulation du liquide dans le cylindre conduit au "coup de liquide" qui détruit la


machine : rupture de bielle ou casse du vilebrequin ou du fond de cylindre qui peut‐être
projeté à grande distance.

EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 18


Adaptation d’un compresseur 
alternatif aux conditions de service

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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 19

Adaptation d’un compresseur alternatif 
aux conditions de service

 Les conditions de service d'un compresseur alternatif donné


peuvent se modifier durant l'exploitation de l'unité sur laquelle la
machine travaille. Le compresseur doit s'adapter aux variations
des conditions opératoires.

 On s'intéresse en particulier dans ce qui suit au comportement


d'un compresseur alternatif, notamment la variation de son débit
et de sa puissance lorsque l'on modifie :
• Les pressions d'aspiration ou de refoulement
• La température d'aspiration
• La nature du gaz
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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 20


Effet d’une variation de pression

Variation de la pression 
de refoulement
 Pour un compresseur 
aspirant dans des 
conditions identiques le 
même gaz, toute 
modification de pression 
de refoulement se 
traduit par une 
déformation du cycle 
telle que représentée 
ci‐après :

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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 21

Effet d’une variation de pression

Variation de la pression
d'aspiration

 Les déformations du cycle


associées à une variation
de la pression d'aspiration
montrent qu'une baisse de
pression s'accompagne
d'une baisse du débit
volume aspiré.
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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 22


Effet d’une variation de la nature du gaz

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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 23

Effet d’une variation de la nature du gaz

Conséquences :
 Un allégement du gaz (augmentation de k pour 
des hydrocarbures) s'accompagne :
• D'une légère augmentation du débit volume aspiré
• D'une augmentation de la puissance absorbée
• D'une élévation de la température de refoulement
 En ce qui concerne la variation du débit masse, la conclusion n'est
pas directe puisqu'on a en même temps :
• Une masse molaire réduite
• Un débit volume aspiré plus important
Toutefois, il est constaté en pratique, que l'effet de la masse
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molaire l'emporte nettement et en conséquence, un allégement
du gaz tend à réduire le débit masse.

EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 24


Effet d’une variation de la température d’aspiration

 La position du point 4 (fin de la détente) n'est influencée que par les


pressions d'aspiration et de refoulement et par la nature du gaz. Le
débit volume aspiré est donc indépendant de la température
d'aspiration, dans la mesure où une variation de température
d'aspiration ne modifie pas la réfrigération des cylindres.
 Par contre, la température d'aspiration joue directement sur la masse
volumique à l'aspiration ρA, et donc une augmentation de la
température d'aspiration provoque une baisse de débit masse véhiculé
par le compresseur.
 L'allure du cycle théorique n'étant pas modifiée, une variation de la
température d'aspiration est sans effet sur la puissance absorbée par
un compresseur alternatif (si la réfrigération des cylindres n'est pas
affectée).

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 Bien évidemment, la température de refoulement varie avec la
température d'aspiration, et toute augmentation à l'aspiration
s'accompagne d'une augmentation de la température de refoulement
de plus grande amplitude.
EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 25

Adaptation du débit 
compresseur au débit procédé
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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 26


Réglage du débit par arrêt du compresseur

 Pour de petites machines cette solution est couramment utilisée


(petits compresseurs d'air comprimé, petits groupes frigorifiques,
...). La mise en route ou l'arrêt se font par pressostats réglés à
deux niveaux de pression. La plus petite pression étant au moins
égale à la pression désirée sur la ligne, la compression se fait
toujours à un taux supérieur à celui requis par le procédé. Ceci
conduit à un surcoût énergétique pouvant être important.

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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 27

Réglage du débit par modification de l’espace mort

 Le débit d'un compresseur alternatif a été défini par :

Qvasp = (V1 ‐ VM . 1/k) . ne . N . 60

 En modifiant VM, on constate que l'on modifie le débit aspiré. Pour un même
volume mort, le débit dépend de  et dans une moindre mesure de k.

 Pour des conditions de procédé fixées (gaz, taux de compression) et une


vitesse de rotation constante, il existe deux solutions pour modifier le débit du
compresseur par variation de l'espace mort :
Espace mort à volume variable Espace mort additionnel à volume fixe
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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 28


Réglage du débit par modification de l’espace mort

En savoir plus
 On va faire varier le débit volume
 Quand on ouvre l’espace additionnel, on baisse le débit car la course de compression reste la même mais le
volume à comprimer/détendre est + important
 L’espace additionnel fixe peut représenter jusqu’à 50 % de l’effet

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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 29

Réglage du débit par mise à vide de clapet

 Plutôt que d'arrêter la machine  Lorsque tous les clapets d'aspiration


avec de nombreux démarrages et sont mis à vide, il n'y a plus de débit
arrêts qui réduisent rapidement la par le refoulement.
durée de vie de la machine et du
moteur d'entraînement, il est  Le compresseur a alors deux
possibilités de débit :
possible de maintenir la machine en
rotation mais sans débit. • Le débit normal
• Le débit nul
 Ceci est réalisé en maintenant les
clapets d'aspiration ouverts grâce à  Les problèmes énergétiques vus
dans le cas précédent restent
un accessoire dit de "mise à vide" identiques.
en général équipé d'un
servomoteur pneumatique.
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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 30


Compresseurs alternatifs à pistons : réglage du débit

Mise à vide

Refoulement
Le clapet de refoulement reste fermé

Aspiration
Signal électrique
La mise à vide force la clapet d’aspiration à rester ouvert

Air 7 bar Servo pneumatique de mise à vide

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Le servo
Le servo fonctionnepar
est commandé normalement
de l’air instrument

EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 31

Réglage du débit par mise à vide de clapet

 Mise à vide des clapets d'aspiration 
(généralement pneumatique)

 maintien des clapets d'aspiration 
en position ouverte

 Fonctionnement : 
• Des mises à vide par effet
 plusieurs débits possibles

• Tous les clapets sont à vide
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 débit nul

EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 32


Réglage du débit par mise à vide de clapet

En savoir plus
La réduction du débit par mise à vide des clapets d'aspiration
 Un système généralement pneumatique (mise à vide des clapets) maintient le clapet d'aspiration en position
ouverte ce qui renvoie pendant la phase de compression le débit à l'aspiration. On peut ainsi mettre à vide
chaque effet indépendamment (si cela est prévu) ce qui permet d'avoir une machine à plusieurs débits et, si tous
les clapets sont à vide, ne plus débiter.

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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 33

Réglage du débit par mise à vide de clapet

 La mise à vide peut également se faire par effet lorsqu'il y en a


plusieurs sur un même étage, ce qui permet un choix entre
plusieurs débits.
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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 34


Réglage du débit par retard à la fermeture 
des clapets d’aspiration
 Une solution de réglage continu du débit d'un effet consiste à refermer le
clapet d'aspiration, non pas au point mort bas mais en cours de "compression".
Dans ce cas une partie du gaz est retourné à l'aspiration lorsque le clapet
d'aspiration se ferme, ce qui réduit le débit de l'effet.
 Cette solution, très intéressante sur le plan énergétique, reste cependant
coûteuse à l'installation et quelquefois à la maintenance. Deux solutions sont
utilisées :
• une solution mécanique où une force
modulée par la pression d'un signal
pneumatique (par exemple 0,2 à 1 bar) tend
à ouvrir le clapet et s'oppose à une force
variable provenant de l'effet de la pression
du cylindre sur le clapet. Cette pression,
correspondant à la perte de charge dans le
clapet, augmente très rapidement en
fonction de l'avance du piston dans le
cylindre

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• une solution électronique qui permet, grâce
à des technologies modernes d'effectuer des
ouvertures et fermetures de clapet avec des
temps de réponse très courts et une grande
précision
EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 35

Réglage du débit par retard à la fermeture 
des clapets d’aspiration

 Retard à la fermeture piloté des clapets d’aspiration


• Le clapet d’aspiration est maintenu ouvert durant une partie de la
course du piston
• Le volume refoulé diminue par recirculation d’une partie du gaz
‐ rotation 600 tr/mn 
‐ course 5/100sec
‐ retard ≈ 1/100sec pour 80 % débit ; ≈ 2/100 sec pour 50 % 
‐ précision sur le retard < 1/1000 sec
Pref
Retard Intérieur
cylindre
Débit par cycle du cylindre

asp
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huile/ : 100 bar


Pasp
actionneur

PMH PMB Vanne à Solenoide


EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 36
Retenir l’essentiel

Points‐clés à retenir

 Seules les pressions influencent principalement le volume aspiré. Les


variations de nature du gaz ont une influence nettement plus faible.
 La température n'influence pas le volume aspiré mais change la
densité du gaz donc la masse de gaz débitée par le compresseur.
 La mise à vide des effets permet de contrôler "pas à pas" le débit du
compresseur. L'ajout d'un espace mort additionnel réduit la grandeur
du "pas" en % du débit maxi du compresseur.
 Le servomoteur rapide des clapets aspiration permet un réglage
progressif du débit.

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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 37

Technologie des éléments constitutifs 
des compresseurs alternatifs
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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 38


Technologie des compresseurs alternatifs
(vilebrequin animation)

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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 39

Compresseur de Gaz Lift / 1er Etage  

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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 40


Technologie des compresseurs alternatifs

Identifier le nom des différentes pièces participant au mouvement

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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 41

Technologie des éléments constitutifs 
des compresseurs alternatifs
Le cylindre

 Le cylindre est conçu pour supporter la pression du gaz, assurer un


refroidissement provenant de la compression, permettre le passage des
clapets, supporter le frottement du piston (ou des segments).

 Le prix du cylindre conduit à rechercher une diminution de son usure


(lubrification) et du coût de sa réparation (chemises). Si la lubrification par
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l'huile n'est pas acceptable (problème de sécurité, pollution du gaz, ...) il est
nécessaire d'utiliser des segments autolubrifiants (PTFE chargé ou carbone).

EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 42


Le piston

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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 43

Technologie des éléments constitutifs 
des compresseurs alternatifs
La segmentation

 Suivant la nature du gaz, la lubrification du cylindre ou non, les segments sont


en fonte, en carbone, ou en plastique (PTFE chargé, Celeron, ...). L'usure des
segments se traduit par une fuite de gaz d'un effet à l'autre ou du cylindre dans
le carter (simple effet). La conséquence en est une diminution du débit du
compresseur et une augmentation de la température de refoulement du gaz.
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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 44


Technologie des éléments constitutifs 
des compresseurs alternatifs
Les clapets

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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 45

Fonctionnement des clapets

Clapet de refoulement

Gaz

Clapet Clapet
fermé ouvert
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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 46


Technologie des éléments constitutifs 
des compresseurs alternatifs ‐ Segmentation

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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 47

Technologie des éléments constitutifs 
des compresseurs alternatifs

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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 48


Technologie des éléments constitutifs 
des compresseurs alternatifs

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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 49

Retenir l’essentiel

Points‐clés à retenir

 Les circuits auxiliaires concernent :


• Le refroidissement
• La lubrification
• La gestion des fuites liquides et gazeuses aux entretoises
 La surveillance de ces auxiliaires pendant la marche conditionne la
fiabilité et la sécurité de la machine et de son environnement : fuite
de gaz procédé à l'atmosphère ou présence de gaz procédé dans le
carter du vilebrequin.
 Le graissage piston et garnitures utilise une huile consommable et
spécifique normalement différente de celle du graissage
vilebrequin/bielles/coulisseaux.
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EP - 21884_A_F_ppt_01 - Compresseurs Alternatifs 50


Compresseurs volumétriques rotatifs

MT COM - 04371_A_F - Rév. 0

Généralités

 Machines volumétriques
• Volume de fluide traité proportionnel à la capacité des chambres
• Variation de volume entraine variation de pression inverse

 Vitesse linéaire des pistons limités à 5 m/s (convient pour petits


débits). Le passage des machines volumétriques alternatives aux
machines volumétriques rotatives permet d’augmenter le débit

 Machines rotatives :
• Augmentation des débits générés
• Diminution pulsation de pression
• Sensible à la température (modification les jeux de
fonctionnement)
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MT COM - 04371_A_F - Rév. 0 2


Compresseur à lobes 

Garnitures d'étanchéité

Rotors

Engrenages de synchronisation

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MT COM - 04371_A_F - Rév. 0 3

Compresseur à lobes

 Compresseur à engrenages dont le nombre de dents est réduit à 2


 2 lobes tournent sans se toucher (fonctionnement à sec),
entrainés par engrenages extérieurs lubrifiés
 Gaz à la pression d’aspiration brutalement mis en contact du gaz
comprimé, contenu dans réservoir aval (compression irréversible)
 Taux de compression faible (1,2 à 1,6) : Tref limitée (pas de
réfrigération)
 Avantages : Débit relativement grand pour un faible volume
 Inconvénients : Bruyant, peu tolérant à encrassement, sensible à
T0 (modif jeux)
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 Utilisations : air chantier, aération des boues (traitement des


eaux, mise sous vide petites installations
MT COM - 04371_A_F - Rév. 0 4
Compresseur à palettes

Stator

Palettes coulissantes

Rotor

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MT COM - 04371_A_F - Rév. 0 5

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MT COM - 04371_A_F - Rév. 0 6


Compresseur à palettes

 Le plus ancien des compresseurs volumétriques rotatifs

 Les palettes (libres ou ressort) et le stator délimitent des


chambres à géométrie variable

 Avantages : tolérant composition et charge de gaz

 Inconvénients : frottement palette/stator nécessite lubrification,


compatible avec process (graisseur goutte à goutte), débit
relativement faible, réfrigération (air forcé ou eau ou huile ‐ rare)

 Utilisations :
• Pompe à vide primaire (refoulement à l’atm)

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• Circuit de torche
• Compresseur frigorifique

MT COM - 04371_A_F - Rév. 0 7

Compresseur à vis

Engrenages de synchronisation
Lobes Alvéoles

Paliers lisses

Garnitures d'étanchéité

Paliers lisses
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Butées

MT COM - 04371_A_F - Rév. 0 8


Compresseur à vis

1er étage

Multiplicateur

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2ème étage

MT COM - 04371_A_F - Rév. 0 9

Compresseur à vis

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MT COM - 04371_A_F - Rév. 0 10


Compresseur à vis

 Engrènement rapide rotors male et femelle (3000 t/mn) à profils


conjugués (rotor mâle : lobe, rotor femelle : alvéole)
 Gaz aspiré à une extrémité des rotors, compression dans les
espaces inter‐lobes, refoulement à l’extrémité opposée des rotors
 2 types de compresseurs à vis :
• Rotors engrenants : compresseurs à vis lubrifiées
• Rotors sans contact : l’entrainement es réalisé par un train de
synchronisation. On parle alors d’un compresseur à vis sèches
 Existent en mono‐vis et trois vis
 Avantages : technologie maitrisée, bon marché, débits
relativement importants

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 Inconvénients : bruit, vibrations, échauffement, le gaz doit être
propre
 Utilisation : compresseur d’air
MT COM - 04371_A_F - Rév. 0 11

Compresseur à anneau liquide

Utilisation classique : pompe à vide

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MT COM - 04371_A_F - Rév. 0 12


Compresseur à anneau liquide ‐ Fonctionnement

 En marche :
• Formation d’un anneau liquide (généralement eau)
limité par la paroi et au centre par les lumières
Machine à l’arrêt
• Anneau assure étanchéité et évacuation 
de la chaleur de compression
• Aspiration et refoulement par lumières
• Compression par diminution progressive de volume
• Réglage débit : vitesse, débit anneau liquide, 
recyclage gaz

 Particularités : Machine en marche

• Pas de frottement autre qu’anneau sur paroi 
et ailettes Refoulement
• Pas de graissage : gaz comprimé exempt d’huile

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• Gaz saturé de liquide (qu’il faut évacué)
• Injection de liquide en continu et contrôle de T0

MT COM - 04371_A_F - Rév. 0


Aspiration 13
Turbines à gaz
Présentation et différents types

RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015

Sommaire
1. Présentation
2. Classification
3. Utilisation
4. Types d’entraînement
5. Cycles thermiques
6. Paramètre de conduite
7. Fuel et combustion
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8. Contrôle et surveillance 
9. Maintenance
RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 2
Sommaire
1. Présentation
2. Classification
3. Utilisation
4. Types d’entraînement
5. Cycles thermiques
6. Paramètre de conduite
7. Fuel et combustion

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8. Contrôle et surveillance 
9. Maintenance
RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 3

Présentation de la turbine à gaz

 Une histoire récente : industrialisation au début des années 1950

 Un excellent rapport puissance/encombrement

 Une machine adaptée à l’opération en zone isolée

 Une aptitude à démarrer rapidement

 Une très bonne fiabilité

 Un rendement faible dans une configuration en cycle "ouvert"


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RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 4


Présentation de la turbine à gaz

En savoir plus
 Par rapport à la turbine à vapeur, la turbine à gaz est une machine récente en tant que produit industriel : elle
est présente sur le marché depuis la dernière guerre mondiale.
 Pendant cette période de vie courte des progrès considérables ont été faits dans la conception et la fabrication,
permettant d’obtenir une machine motrice fiable.
 De plus, de façon moins spectaculaire, des procédures d’exploitation et de maintenance ont été développées
pour obtenir un haut niveau de fiabilité dans tous les environnements.
 Avec les outils numérisés de conception et de production, elle s’adapte de plus en plus rapidement au marché.
Les contraintes de combustion à basse pollution sont intégrables sur la plupart des modèles en application
terrestre.

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RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 5

Turbine à gaz ‐ Présentation

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RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 6


Turbine à gaz ‐ Présentation
Culotte
d’échappement

Carter et roues Accouplement


Puissance ISO 8000 kW
turbines avec la machine
Gaine échappement entraînée
anti pompage

Carter ensemble
combustion
Injecteur
combustible
Carter palier
générateur de gaz
Carter palier
compresseur
Rotor
compresseur
Rotor turbine de
puissance
Rotor turbine
Répartiteur générateur de gaz
combustible gazeux

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Ensemble diffuseur
compresseur
Accouplement Ensemble aubages
avec lanceur et fixes orientables
auxiliaires attelés

RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 7

Turbine à gaz ‐ Présentation

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RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 8


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RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 9

Sommaire
1. Présentation
2. Classification
3. Utilisation
4. Types d’entraînement
5. Cycles thermiques
6. Paramètre de conduite
7. Fuel et combustion
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8. Contrôle et surveillance 
9. Maintenance
RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 10
2. Classification des turbines à gaz industrielles

 Une conception industrielle lourde, machine dite "HEAVY DUTY",


spécialement conçue pour un usage industriel

 Une conception d’origine aéronautique, machine dite


"AERODERIVATIVE" directement dérivée des moteurs d’avion

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RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 11

Turbine à gaz "HEAVY DUTY"

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Turbine à gaz de forte puissance pour cycle combiné GE 107F

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Turbine à gaz "HEAVY DUTY"

En savoir plus
 Conçue pour un grand potentiel, une maintenance minimale et sans contrainte particulière sur les dimensions et
le poids. La conception hérite de la turbine à vapeur de type axial, machine à action et réaction et à haute
température.

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Turbine à gaz "HEAVY DUTY"

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Turbine à gaz "AERODERIVATIVE"
Conversion du moteur Rolls Royce RB 211 aviation en générateur de gaz industriel

Trois étages turbines

Version aéronautique pour mener le fan

Fan Compresseurs Chambre Turbines


BP HP combustion HP BP

Gaz vers
turbine

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de
puissance

D T 2059 B
Version "générateur de gaz"
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Turbine à gaz "AERODERIVATIVE"

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Turbine avec générateur de gaz aéronautique et turbine de puissance de type industriel

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Comparaison des conceptions 
"HEAVY DUTY" et "AERODERIVATIVE"

HEAVY DUTY AERODERIVATIVE

Poids X

Encombrement X

Puissance totale X

Puissance Spécifique X

Longévité X

Entretien Courant X

Révision complète X
Résistance à l’humidité et
X

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aux particules
Flexibilité X

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Comparaison des conceptions 
"HEAVY DUTY" et "AERODERIVATIVE"
En savoir plus
 La machine aérodérivative est plus compacte, dans le domaine aéronautique où on se soucie de minimiser
l’encombrement afin de réduire la traînée globale d’un appareil.
 De même pour le poids la masse embarquée devant être la plus faible possible.
 La machine industrielle lourde (heavy duty) offre une puissance absolue plus élevée (jusqu’à 340 MW pour les
modèles les plus puissants), ceci au prix d’un encombrement plus important.
 La machine aérodérivative offre une gamme de puissance moins étendue dans l’absolu (jusqu’à 100 MW) mais
présente une puissance spécifique plus élevée, notamment grâce à des taux de compression plus importants (de
15 à 30).
 L’entretien courant d’une heavy duty est gérable avec les équipes "du bord", tandis que l’aérodérivative requiert
des compétences spécifiques ; par contre pour une révision complète on peut déconnecter de cette dernière le
"générateur de gaz", l’envoyer chez le constructeur et le remplacer, ce qu’on ne peut faire avec une heavy duty.
 D’un point de vue régulation de charge (adaptation de la puissance fournie à la demande) l’aérodérivative est
plus flexible car disposant systématiquement de 2 arbres (voire 3) ; la possibilité de faire varier la vitesse du
compresseur sans changer la vitesse de l’arbre de sortie peut être un plus, notamment pour l’entraînement
d’alternateurs.
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Sommaire
1. Présentation
2. Classification
3. Utilisation
4. Types d’entraînement
5. Cycles thermiques
6. Paramètre de conduite
7. Fuel et combustion

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8. Contrôle et surveillance 
9. Maintenance
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3. Utilisation des turbines
à gaz industrielles

 Génération d’électricité par l’entraînement d’un alternateur

 Génération d’électricité et de vapeur par l’entraînement d’un


alternateur et récupération d’énergie thermique

 Transfert/transport de liquides et gaz par l’entraînement de


pompes et compresseurs
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Génération électrique

 Groupe électrogène DRESSER‐
RAND (ex KONGSBERG)
• Modèle : KG2 ‐ 3E
• Puissance :
− service continu : 1,9 MW
− secours : 2,25 MW
• Démarrage pour atteindre la
pleine charge :
− 33/35 secondes suivant type
démarreur
• Poids : 1,9 tonnes (turbine +
réducteur)

 Centrale de 1400 MW équipée de 4


turbines à gaz et de 6 turbines à
vapeur

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 Puissance turbine à gaz 250 MW ‐
Puissance cycle vapeur 140 MW par
tranche

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Génération électrique

En savoir plus
 La gamme de puissance est grossièrement de 1000 à 150000 kW et dans les puissances supérieures à 15000 kW
combinées avec de la génération de vapeur, soit pour la cogénération d’électricité et de vapeur surchauffée, soit
pour la génération d’électricité uniquement avec la turbine à gaz et une turbine à vapeur.

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Génération électrique

Turbine Siemens 8000 H
Puissance ISO : 375 MW
Rendement : 40 %
Poids : 440 tonnes
Longueur : 13,2 m
Hauteur/largeur : 5/5 m
Temp. Sortie : 6250 C
Taux compression : 19,2
Débit fumées : 820 kg/s

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Irsching (D) site test
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Transfert/transport de liquides ou gaz

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Compresseur de gaz naturel (Booster) entraîné par turbine à gaz SOLAR

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Transfert/transport de liquides ou gaz

En savoir plus
 Dans une gamme de puissance de l’ordre de 1000 kW à 40000 kW, entraînant principalement des pompes et des
compresseurs.

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Sommaire
1. Présentation
2. Classification
3. Utilisation
4. Types d’entraînement
5. Cycles thermiques
6. Paramètre de conduite
7. Fuel et combustion
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8. Contrôle et surveillance 
9. Maintenance
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4. Type d’entraînement

 Entraînement à 1 arbre

 Entraînement à 2 arbres

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Entraînement à 1 arbre

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Turbine SIEMENS V64 avec échappement axial et alternateur côté compresseur
(69 MW)
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Entraînement à 1 arbre

En savoir plus
 Principalement utilisé dans les applications turboalternateurs. Dans ce cas, la vitesse de rotation est constante et
la turbine peut être conçue pour deux applications différentes soit à charge fixe (ou machine de base) soit à
charge variable (adaptés à la demande d’un réseau). Cette dernière application signifie un débit variable pour la
section compression et la section turbine.

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Entraînement à 2 arbres

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Turbine MAN TURBO (ex‐Hispano Suiza) THM 1304 (11 MW)
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Entraînement à 2 arbres

En savoir plus
 Plus adaptés à la vitesse variable de la machine entraînée. Ceci peut présenter un intérêt pour adapter la
machine à une puissance mécanique non rigoureusement liée à la vitesse de rotation aussi bien que pour
l’adapter à une charge variable avec une vitesse constante.
 Ceci explique qu’il n’y a pas de difficulté notable pour utiliser des machines d’aviation détimbrées qui ne sont en
fait que considérées comme des générateurs de gaz et les turbines de puissance utile conçues pour des longs
potentiels, service sévère et adaptées à la vitesse de la machine entraînée.

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Entraînement à 2 arbres

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Sommaire
1. Présentation
2. Classification
3. Utilisation
4. Types d’entraînement
5. Cycles thermiques
6. Paramètre de conduite
7. Fuel et combustion

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8. Contrôle et surveillance 
9. Maintenance
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5. Cycle thermique de la turbine à gaz

 Cycle simple ou cycle ouvert

 Cycle régénératif

 Cycle combiné

 Cogénération

 Cycle à refroidissement
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Cycle simple ou cycle ouvert

Turbine à gaz à cycle simple et à 2 arbres

Relation entre le rendement des


machines (compresseur et turbine)
et le rendement thermique global
d’une turbine à gaz à cycle simple
en fonction du taux de compression du

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compresseur

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Cycle simple ou cycle ouvert

En savoir plus
 Pratiquement plus de 95 % en nombre des turbines à gaz industrielles actuellement en service sont des turbines
à cycle simple. A l’image du cycle, ces machines sont les plus simples, de coût plutôt bas, faciles à installer et à
exploiter, mais les rendements sont généralement plus faibles que ceux des moteurs diesel ou des centrales
équipées de turbines à vapeur.
 Un compresseur, généralement de type axial augmente la pression de l’air ambiant accompagné d’une
augmentation de température inhérente à la compression. L’accroissement minimum de température doit être
recherché pour minimiser la puissance mécanique nécessaire à l’entraînement du compresseur.
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Cycle régénératif

Réalisation Manturbo sur THM 1304

A fort taux de compression le


cycle n’est plus rentable par trop
faible écart de température
exploitable dans l’échangeur

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Amélioration du rendement global turbine avec le taux de compression de
son compresseur, cycle "régénératif" et cycle simple ouvert

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Cycle régénératif

En savoir plus
 Le cycle régénératif améliore le rendement du cycle dans la mesure où de la récupération de chaleur est possible
en préchauffant l’air sortie compresseur avant la chambre de combustion.
 L’optimum de ce type de cycle est obtenu pour un taux de compression aux environs de 8. Lorsque le rendement
de la turbine augmente, la température à l’échappement diminue et lorsque le taux de compression augmente
la température de refoulement du compresseur augmente. Aussi lorsque les turbines à gaz sont conçues avec
des taux de compression élevés, les écarts de température permettant un échange de chaleur dans le sens
souhaité deviennent négligeables ou nuls, voire négatifs, et il n’est plus possible de transférer de la chaleur dans
le bon sens.
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Cycle combiné

Schéma de principe

Exemple de performance 
d’un cycle combiné

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Cycle combiné

En savoir plus
 Les cycle combinés utilisent la chaleur disponible à l’échappement de la turbine à gaz (débit de gaz important à
des températures supérieures à 400 0 C) pour générer de la vapeur destinée à un cycle vapeur.
 Par récupération de la chaleur disponible dans la cheminée de la turbine à gaz et détente de la vapeur ainsi
produite dans une turbine à vapeur, la puissance peut être augmentée de 60 % ; avec de la post combustion à
l’entrée du générateur de vapeur, l’augmentation peut être portée à 100 %.
 L’amélioration du rendement thermique global peut passer de 30 à 55 % voire plus pour le cycle combiné.
 Le diagramme montre la performance en rendement d’un cycle combiné en fonction de la puissance spécifique
du cycle, du taux de compression et de la température de flamme. Il fait apparaître que le meilleur rendement
est obtenu pour un taux de compression de 14 et une température de flamme de 12600 C. Ces valeurs sont
possibles avec la technologie actuelle.
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Cycle combiné

Cycle turbine gaz avec 
chaudière de récupération  Cycle 
dans les fumées  vapeur

 Centrale électrique (U.K.) de


1400 MW. La source froide est
l’air (voir les nombreux
aéroréfrigérants).
• quatre turbines gaz de 250 MW
• six turbines vapeur de 140 MW

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 Équivalent d’une grosse 
"tranche" nucléaire.

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Cogénération 

Schéma de la cogénération  Turbo alternateur GE Frame 5, 14/18 MW


de production électrique installé
dans une raffinerie
 Production vapeur :
• 40 t/h sans post‐combustion
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• 70 t/h, 40 bar avec post‐combustion


 Nota : la post‐combustion utilise l’oxygène
résiduel des fumées.
RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 42
Cogénération 

En savoir plus
 Une organisation plus simple est utilisée en industrie de procédé lorsque la vapeur issue du cycle ne sert pas à
produire à son tour de l’électricité, mais est utilisée en tant que telle. Une telle installation est connue sous le
nom de "cogénération", produisant énergie électrique et vapeur.
 Avec une turbine à gaz type GE "Frame 5" (MS 5000)
• Génération d’électricité : 15/18 MW électriques (suivant combustible)
• Génération vapeur : 40 t/h à 40 bar ; 70 t/h à 40 bar avec post combustion

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Cycle à refroidissement

Réfrigérant à eau

Implantation Réalisation
Turbine de 
puissance
Compresseur HP
Principe du refroidissement
Compresseur BP
inter compresseurs

Exemple LMS 100 de G.E.
Rendement affiché :
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45 % avec DLE* Turbine du 


générateur de gaz
* Combustion bas NOx sèche

Turbine aérodérivative LM 6000 modifiée pour la réfrigération inter 
RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 compresseurs  44
Sommaire
1. Présentation
2. Classification
3. Utilisation
4. Types d’entraînement
5. Cycles thermiques
6. Paramètre de conduite
7. Fuel et combustion

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8. Contrôle et surveillance 
9. Maintenance
RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 45

General description

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RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 46


Sommaire
1. Présentation
2. Classification
3. Utilisation
4. Types d’entraînement
5. Cycles thermiques
6. Paramètre de conduite
7. Fuel et combustion

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8. Contrôle et surveillance 
9. Maintenance
RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 47

Nature des combustibles

 Combustibles liquides
• De nombreux combustibles possibles :
− Kérosène, possible mais cher
− Gazole, souvent utilisé comme combustible de démarrage et de secours
− Fuel oil ou distillat lourd, ces produits induisent de la maintenance
− Pétrole brut (décanté et filtré) parfois intéressant
− Condensat de gaz naturel quand disponible
− Ethanol (alcool) même comportement physique que le condensat de GN
mais pouvoir calorifique faible
• Des contraintes sur les contaminants pour limiter les problèmes de
corrosion :
− Teneur en soufre < à 1 % en poids
− Teneur en cendres < à 1 % en poids
− Teneur en asphaltes < à 1 % en poids
− Teneur en sodium + potassium < à 3 ppm (parties par million)
− Teneur en vanadium < à 2 ppm
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• Le combustible doit être filtré (10 microns) et préchauffé pour assurer une
viscosité maximale de l’ordre de 5 centistokes

RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 48


Nature des combustibles

 Combustibles gazeux
• Combustibles utilisés
− Gaz naturel il est le combustible de référence, permet la meilleure
performance, le plus bas taux de maintenance, émet le moins de CO2
− Fuel gaz de raffinerie, assez riche en méthane, composition instable en cas
d’incidents sur unités
− Propane, butane ou GPL, produits à bonne valeur commerciale, utilisables
sur des sites où la commercialisation n’est pas rentable
− Gaz de gisement. Sa qualité dépend des traitements faits avant utilisation.
Comme le fuel gaz de raffinerie, risque d’instabilité.
− Gaz de synthèse prévu dans des unités de conversion dite "profonde",
encore peu utilisé
• Contraintes d’utilisation
− Absence de liquide, les injecteurs gaz n’ont aucun effet de pulvérisation.
Les K.O. drums doivent être efficaces en cas d’arrivée massive
− Pression et température entrée machine doivent être adaptés à la turbine
et au combustible

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− Contaminants, notamment des composants acides, sont à prendre en
compte

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Pouvoir calorifique

 Pouvoir calorifique inférieur, PCI ou LHV (Low Heat Value)


• Définition : c’est la quantité de chaleur libérée par la combustion de
1 kg (ou de 1 Nm3) dans les conditions suivante
− Combustible et fumées à 00 C et 1 atmosphère
− Eau dans les fumées à l’état vapeur (chaleur de condensation non
récupérée)
• Valeurs usuelles de PCI pour des combustibles liquides :
− En général compris entre 9000 et 11000 kcal/kg

PCI kcal/kg
Combustible PCI MJ/kg
(valeurs moyennes)
Kérosène ≥ 10200 ≥ 42,6

Gazole 10300 43
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Fuel oil 9600 ‐ 9900 40 ‐ 41,4

Pétrole brut De l’ordre de 10000 De l’ordre de 41,8

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Pouvoir calorifique

• Combustibles gazeux
− Ils peuvent avoir une assez grande dispersion du PCI, de l’ordre de
6000 à 30000 kcal/Nm3
− Ceci conditionne la conception des brûleurs en fonction du gaz utilisé.
• Valeurs usuelles de quelques combustibles gazeux
PCI PCI PCI
Combustible Kcal/Nm3 Kcal/kg MJ/kg

Méthane 8560 11985 50,1

Fuel gaz 11860 11660 48,7

Propane 21810 11100 46,4

Butane 28350 10950 45,8

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 Besoin en combustible : fournir le ΔT= (T3 –T2) par kg d’air brûlé
− Chaleur dégagée Q(kcal/s) = Qm(kg/s).Cp(kcal/kg0 C). ΔT
− Valeurs typiques de Cp(kcal/kg0 C) : air ≈ 0,24 ; fumées ≈ 0,29

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Combustion

 Combustion conventionnelle
• La chaleur dégagée : Q(kcal/s) = Qcomb(kg/s).PCI(kcal/kg.ηcomb
les turbines à gaz ont des rendements élevé de combustion ≈ 0,97
Débit d’air 70 %
Air 
primaire
30 %

22600 C 11500 C

FUEL
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Air  Air de 
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secondaire dilution 52
Combustion basse pollution

Combustions basse pollution


 NOx fonction de la température de combustion et du temps de
résidence
 Émission des NOx contrôlée par injection d’eau qualité chaudière au
niveau des brûleurs
 Brûleurs Low‐NOx "lean burn"

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Combustion basse pollution

350 100
ISO Ambient Conditions 90
300
80
NOx @ 15% O2 (PPmvd)

250
CO (ppmvd)

70
200 60
50
150 40
NOx
100 30
20
50 CO 10
0 0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
% Gas Turbine Load GT21768E.ppt
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Emission de NOx et de CO du système DLN1 (dry low NOx) en fonction de la charge turbine

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Sommaire
1. Présentation
2. Classification
3. Utilisation
4. Types d’entraînement
5. Cycles thermiques
6. Paramètre de conduite
7. Fuel et combustion

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8. Contrôle et surveillance 
9. Maintenance
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Contrôle

 Le système de contrôle assure les fonctions suivantes :


1. Démarrage
2. Accélération
3. Régulation
de vitesse
4. Régulation 
de température
5. Arrêt
6. Contrôle 
de charge 
à distance
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Séquence de démarrage

Température
échappement

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Exemple d’un turbo alternateur GE démarrage jusqu’à vitesse de synchronisme 

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Surveillance ‐ Contexte

 Contexte d’une turbine en marche


• La régulation maintient la machine dans les conditions de marche
prévues par le constructeur
• Le monitoring surveille les conditions mécaniques du (ou des)
rotor(s)
• Les sécurités protègent contre les déviations intempestives

LA SURVEILLANCE PORTE SUR LES FLUIDES EN CIRCULATION

• L’HUILE de graissage doit rester propre et à température


• L’AIR doit rester propre, sans eau ni neige ni risque de gel
• Le COMBUSTIBLE doit rester propre et aux conditions prévues
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 Résumé :
AIR PROPRE + COMBUSTIBLE PROPRE + HUILE PROPRE = TURBINE FIABLE

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Surveillance ‐ Circuit de graissage

 Circuit de graissage : trois points clés


• Recherche permanente des fuites
− Surveillance du niveau
− Inspections visuelles
− Surveillance du condenseur des vapeurs 
d’huile
− Bilan soigneux des appoints
• Surveillance de la réfrigération
− Suivi de la température entrée machine
− Inspection des réfrigérants, hydro et/ou aéro
• Suivi de la qualité
− Analyse périodique de l’huile en tant que lubrifiant (viscosité,

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acidité liée à l’oxydation, résidus, coke)

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Surveillance ‐ Circuit combustible

 Combustible gazeux (le plus fréquent)


• Le gaz doit rester "gazeux", les niveaux de liquide dans les KO
drums doivent être surveillés
• La présence de liquide ou un mauvais réglage du débit combustible
allonge considérablement la longueur de flamme, dégradant les
parties chaudes et pouvant détruire les aubages turbine
• La détente accompagnant la régulation du débit combustible ne
doit pas générer de liquide. La température entrée combustible doit
être nettement au dessus du point de rosée.

 Combustible liquide
• Filtration pour tous les liquides
• Suivi de la température d’autant plus que la viscosité y est sensible
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• Suivi du compresseur d’atomisation pour les distillats lourds

RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 60


Surveillance ‐ Filtration de l’air

 Risques liés à la qualité de filtration ‐ encrassement compresseur


qui se manifeste par :
• Baisse du P2
• Accélération plus lente (spécialement avant la vitesse d’autonomie)
• Pompage ou blocage sonique du compresseur
• Baisse de puissance utile
• Augmentation de la température de refoulement compresseur (T2)

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RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 61

Surveillance ‐ Filtration de l’air

 Qualité des filtres


1. Particules dures au dessus 
de 5 microns
− Arrêtées par filtre à inertie
− Dangereusement érosives Filtre 
(compresseur) fin
2. Particules en dessous de 
10 microns
− Spécifiquement les imbrûlés
(encrassement compresseur)
− Risque de corrosion
3. Particules chargées en sel, 
généralement au dessous 
de 5 microns (sites offshore 
et ashore)
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− Difficile à bien filtrer


− Introduisent chlore et Efficacité des filtres en fonction de la taille 
sodium des impuretés
− Un coalesceur est nécessaire
RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 62
Surveillance ‐ Filtration de l’air

 Risques liés à la veine d’air

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Exemple de compresseur au démontage

RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 63

Sommaire
1. Présentation
2. Classification
3. Utilisation
4. Types d’entraînement
5. Cycles thermiques
6. Paramètre de conduite
7. Fuel et combustion
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8. Contrôle et surveillance 
9. Maintenance
RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 64
Maintenance

Maintenance en fonction des conditions opératoires

Effet nombre de démarrage

Effet du combustible

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Effet charge
RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 65

Maintenance
Exemple de programme de maintenance 
pour turbine industrielle

Schedule parties chaudes et grandes révisions 

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Maintenance

Démarreur & auxiliaires compresseur Parties chaudes

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RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 67
Turbines à gaz (ou à combustion)
Technologie

RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015

Sommaire
1. Compresseur

2. Chambres de combustion

3. Turbine

4. Équipements auxiliaires
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Turbine à gaz ‐ Présentation

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2. Compresseur

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Entrée d’air

 Entrée compresseur :
l’air arrive radialement Plenum aspiration Injection d’air d’étanchéité

dans un plenum et AIR


Etanchéité à labyrinthe

entre axialement dans


les étages. Le carter Palier
abrite la zone palier et
butée et les éventuels
IGV Butée côté
IGV 3ème étage
accouplement IGV 2ème étage

Rotor
Butée côté
turbine
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AIR
Carter compresseur

Ensemble entrée compresseur avec 3 étages d’aubages
fixes réglables (IGV)

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Bases du design

 Le compresseur : conception de base liée


• Au débit d’air : taille et puissance de la machine
• Au taux de compression : taille, poids/kW utile, rendement global
• À la nature de la combustion : la combustion en "direct" (exemple
de la planche précédente) impose une sortie d’air axiale du
compresseur
• Dans la pratique des solutions centrifuges ou des combinaisons
axial centrifuge ne se rencontrent que sur des machines de
puissance inférieure à 15 MW

 Protection des aubages compresseur :


• Revêtement "anti fouling" pour limiter les dépôts
• Protection anti corrosion

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Compresseurs centrifuges

 Compresseurs centrifuges
• Centrifuge monoroue : 
application chez Dresser 
(origine Kongsberg) et Opra. 
La roue turbine est accolée 
au dos.
Roue avec des aubes "3D" combinant capacité en 
débit et fort taux de compression

• Compresseur bi‐étagé d’un


moteur d’hélicoptère
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Roues avec un élément axial + radial

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Compresseurs axiaux centrifuges 

 Axiaux centrifuges :
• Type aéronautique : la 
petite taille du rotor 
permet de construire à 
partir d’un arbre.
Makila de Turbomeca : utilisé en version 
aéronautique (hélicoptères) et industrielle 

• Type "industriel" : la 
construction passe à 
l’assemblage de disques 
portant les rangées 
d’aubes.

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THM de Man Turbo

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Compresseurs axiaux

 Compresseurs axiaux
• Technologie aéronautique
− Contrainte du poids : tambour fin avec disques "raidisseurs"
− Pivoterie à roulements
− Taux de compression élevé
Air refroidissement et
étanchéité paliers Compresseur 17 étages Palier "chaud"

Butée

Alimentation de la
chambre annulaire
(SAC) en direct
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Raidisseurs
tambour
Palier
compresseur

Compresseur de la LM 2500 + General Électrique ‐ Taux de compression : 21,5
RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 10
Montage compresseur axial forte puissance

 Compresseurs axiaux turbines fortes puissances


• Assemblage de disques par tirants
• Prélèvement en fin de compression d’air de refroidissement des
disques turbines véhiculée au centre du rotor

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Compresseur assemblé au rotor turbine
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Compresseur en cours de montage 11

3. Chambres de combustion
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Bases du design

 Chambre(s) de combustion : constitution


• Un système brûleur alimenté en air primaire et secondaire
• Un "tube à flamme" dans lequel se réalise 2 fonctions principales :
la combustion, la dilution
• Un dispositif d’allumage "torche" protégé de la flamme de
combustion de marche normale
• Un système de sécurité détecteur de flamme qui valide la fin de la
séquence d’allumage et déclenche la turbine pendant la marche sur
"extinction flamme"

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RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 13

Chambre en inverse

 Exemple de chambre de combustion turbine "mono chambre"


Brûleur

Fond

Air de "film cooling"

Zone de 
combustion

Tube à flamme

Corps de 
chambre de 
combustion
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Corps 
Air venant du 
turbine
refoulement  Tube de  Joint 
compresseur transition  souple
RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 14
Chambres multiples

 Système multi chambres exemple GE


Bougie d’allumage 
rétractable 

Corps de 
chambre

Guide 
d’air Tubes à flamme MS 5000
Ensemble 
injecteur

Tube à 
flamme
Tube d’interconnexion

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Système de combustion bi‐combustible liquide/gaz 
standard
Ensemble des tubes de transition vers la 
turbine
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Chambre annulaire

 Chambre annulaire à injections multiple (aeroderivative)

Refoulement  Air primaire et secondaire
compresseur

Air de 
dilution

1ère roue 
turbine
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Chambre annulaire
Injection fuel à injection centrifuge (Turbomeca)
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Premix avec pilote

 Brûleur avec flamme pilote et combustion principale "pauvre" par


pré mélange air/fuel
Fuel
Princ. et Pilote

Princ.
Air Pilote

Princ.

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Un des brûleurs pour chambre annulaire avec flamme pilote ‐ Solonox de SOLAR 

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4. Turbine
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Bases du design

 Turbine : élément clé du rendement global de la turbine


• Par la qualité de la détente
Détente dans la turbine

Température entrée turbine 0 F
5 étages 
réaction

3 étages 
action

Nombre de roues (étages)

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− Réaction a un bon rendement… mais
− Action permet moins d’étages avec chute de température (dans les
aubages fixes) plus importante donc moins élevée dans les aubages
mobiles
RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 19

Bases du design

 La tenue des matériaux : technique dès l’origine par


refroidissement des directrices statiques et des disques pour la
solidité de l’ancrage des aubes, la contrainte centrifuge est de
loin la plus élevée.
• Circuits de principe des refroidissements stator et rotor
Refroidissement stator
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Refroidissement rotor

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Refroidissement stator
Refroidissement stator
Entrée air 
Entrée air 
refroidissement Tuyères 1er étage
refroidissement

Sortie air de 
refroidissement

Tuyère 2ème étage

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Diaphragme
Refroidissement 1er et 2ème directrices (tuyères) turbine PGT  Première directrice de 9001 FA refroidissement aube et 
10 ‐ Température d’entrée 11240 C bandage ‐ Température d’entrée 13270 C
RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 21

Refroidissement aubes mobiles

 Refroidissement des aubages mobiles

Sortie air +
étanchéité Extrados
Aube (convexe)
Pied mobile
sapin
Côté
Plateforme
pression
Trou de (concave)
refroidissement
Echasse
(réhausse)

Entrées air
refroidissement
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 Dans cet exemple l’échasse permet d’éloigner le pied d’aubage de


la veine de gaz chauds

RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 22


Fabrication des aubes

 Évolution des techniques 
de fabrication
Étape suivante :
Monocristal
GTD111

GTD111 ‐ "DS" 
Solidification orientée

Traction : + 25 %
Ductilité : + 100 %
Fatigue : + 900 %

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Résilience : + 33 %
Fluage : + 22 %

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Évolution des matériaux

0C

 Évolution des 
Température de surface 0 F

matériaux : 
tableau  1600
récapitulatif

1400

1200

1000
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800

Année approximative d’apparition dans les turbines (d’après le Pr Wole Soboyejo)

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Échappement turbine

Diffuseur Déflecteurs
 Échappement turbine
• Support du palier turbine
• Récupère l’énergie cinétique
résiduelle (forme diffuseur)
Palier arrière
• Dévie l’échappement axial des
étages turbine en flux radial
(présence déflecteurs)

Carter
interne

Carter
externe Bâti
échappement

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Bras supports profilés
du caisson
échappement

RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 25

5. Équipements auxiliaires
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RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 26


Types d’auxiliaires

Équipements auxiliaires

 La turbine à gaz a dès le début été conçue pour être autonome,


les accessoires tournants nécessaires à la marche normale sont
entraînés mécaniquement. La turbine doit avoir :
• Un système de lancement suivant énergie utilisée : moteur
thermique ou électrique, expandeur air ou gaz
• Un circuit de graissage avec auxiliaire/secours et ultime secours. Ce
circuit alimente généralement un circuit d’huile de sécurité et
éventuellement un circuit haute pression de puissance
• Un circuit mono ou bi combustible qui peut nécessiter un accessoire
entraîné comme un compresseur d’atomisation
• Un système de filtration de l’air compresseur

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RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 27

Auxiliaires sur skid

 Équipements sur skid : quand la taille de la machine permet


l’installation concentrée sur un châssis unique
Équipements standards :
1 – Réducteur de puissance
2 – Filtre combustible gazeux
3 – Pompe fuel simple ou double, courant ~
4 – Filtre fuel double
5 – Filtre huile de graissage double
6 – Démarreur Gaz/Air
7 – Moteur de lancement, courant ~
8 – Réchauffeurs huile immergés

9 – Châssis avec caisse à huile


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10 – Module huile de graissage


11 – Pompe de graissage attelée
12 – Pompe graissage auxiliaire et ultime secours
Proposition constructeur d’équipement skid 13 – Filtre huile graissage simplex
14 – Module régulation combustible
15 – Connections combustible et purges
16 – Connections réfrigérant(s) huile
17 – Borniers
RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 28
Démarrage

 Système de lancement : 1/100 de la puissance ISO est normalement


suffisant pour démarrer. Le maxi de puissance du démarreur est au
moment de l’allumage.
• Le démarreur doit être débrayable ou en roue libre en raison de l’inversion
de couple quand la turbine devient autonome.
• Le système doit pouvoir gérer la séquence de démarrage soit par :
− Convertisseur de couple (solution GE)
− Une boucle hydraulique avec pompe à débit variable (Nuovo Pignone, …)
− Séquence de dosage gaz/air sur les détendeurs pneumatiques
(Solar, THM, …)
• Sur de grosses turbines peut être utilisé pour accélérer le refroidissement
dans une séquence de lavage "off line" par ventilation.
• Sur des applications turbo compresseurs, peut être surdimensionné pour
servir de "helper" en complément de puissance utile.

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• Au démarreur doit être associé un vireur, notamment pour le post
graissage après un arrêt ou un déclenchement

RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 29

Démarrage

 Exemples de démarreurs Vireur 


Boîtier  "jockey" Moteur de  Convertisseur de  Boîtier 
d’engrenages lancement couple d’engrenages
Moteur de  Convertisseur 
lancement de couple Vireur

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Démarrage par moteur électrique à vitesse fixe + 
Démarrage par moteur thermique. Le vireur est  convertisseur de couple. Le virage est fait par moteur sur 
animé par vérin avec l’huile de graissage l’arbre du démarreur dit "jockey"

RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 30


Circuit graissage

 Circuit de graissage
• Utilisation d’une huile minérale "turbo" de qualité détergente, anti‐
oxydante, anti‐mousse et anti‐émulsion, E.P. si engrenages de
puissance et boîtier des auxiliaires.
• Viscosité adaptée.
• Volume du réservoir permettant un temps de séjour (en général
inférieur au temps API 614, de l’ordre de 5’).
• Une troisième pompe "ultime secours" évite les destructions des
paliers sur déclenchement PASL huile. La pompe auxiliaire doit
assumer notamment le post graissage permettant le
refroidissement des parties chaudes.
• La filtration a tendance à être de plus en plus fine, le seuil de 15 µm
étant de plus en plus répandu. Un préchauffage est généralement

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nécessaire, les températures d’entrée étant de l’ordre de 35‐400 C.
• Un dispositif de condensation des vapeurs d’huile efficace.

RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 31

Circuit graissage

 Équipements d’un circuit de graissage


Equipements circuit :
1 – Réservoir
2 – Pompe ultime secours
3 – Pompe auxiliaire (pré et post graissage)
4 – PCV de graissage
5 – Pompe principale de graissage attelée
6 – Moteur de démarrage
7 – Boîtier d’engrenages
8 – PASL
9 – PI
10 – Réfrigérants
11 – TCV température entrée huile
12 – DPI
13 – Filtres
14 – TI
15 – Réducteur (application turbo alternateur)
16 – Machine entraînée
17 – LI, LAL réservoir d’huile
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18 – Réchauffeur d’huile
19 – Pompe de circulation de réchauffage

RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 32


Circuit combustible

 Circuit combustible(s) : la fonction de ce circuit est de fournir à la


turbine un carburant "propre" et dans les conditions nécessaires au bon
fonctionnement des brûleurs. Etanches (risque de fuite à l’arrêt).
• Combustibles : liquides (kérosène, gas‐oil, F.O.D., pétrole brut, distillats
lourds, condensat de gaz naturel, alcool,…), ou gazeux (gaz naturel qui est
le combustible de référence, fuel gas, GPL, gaz de synthèse, …).
• Injection des combustibles liquides : par pompe pour les liquides légers,
réchauffé (viscosité) et atomisé par air pressurisé par un compresseur
auxiliaire pour les distillats lourds.
• Injection des combustibles gazeux : réchauffés (risque de condensat), à
pression suffisante (parfois par un compresseur), filtré (séparation de
liquides et de solides).
• Polluants : doivent être identifiés. Le constructeur donne des contraintes.
• Systèmes "dual fuel" : soit par optimisation, soit le plus souvent pour

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pouvoir démarrer le procédé ou obtenir le combustible "normal"

RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 33

Circuit combustible

• Le gaz doit rester "gazeux", les niveau de liquide dans les KO drums
doit être surveillé
• La présence de liquide ou un mauvais réglage du débit combustible
allonge considérablement la longueur de flamme dégradant les
parties chaudes et capable de détruire les aubages turbine
• La détente accompagnant le régulation du débit combustible ne
doit pas générer de liquide. La température entrée combustible doit
être nettement au dessus du point de rosée
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Circuit combustible

 Équipements circuit combustible(s)


Équipements circuit :
Brûleur "dual fuel"
1 – Filtres
2 – PI
3 – PAL
4 – DPI
5 – Pompe injection combustible liquide
6 – Module régulation combustible liquide
7 – Module régulation combustible gazeux
8 – Vanne d’arrêt motorisée combustible liquide
9 – Injecteurs “dual fuel”
10 – Torches d’allumage
11 – Vanne d’arrêt motorisée combustible gazeux
12 – DPI
13 – Filtres
14 – TI
15 – Réducteur (application turbo alternateur)
16 – Machine entraînée
17 – LI, LAL réservoir d’huile
18 – Réchauffeur d’huile

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19 – Pompe de circulation de réchauffage

Combustible gazeux Combustible liquide Air

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Filtration de l’air

 Filtration de l’air : pourquoi filtrer l’air (les avions ne le font pas).


L’air au niveau du sol ou de la mer contient beaucoup de
substances et la plupart des turbines industrielles marchent en
continu
• Le risque d’encrassement : modifie très rapidement la performance
du compresseur, de plus les dépôts peuvent être corrosifs.
• Le risque d’érosion : modifie irrémédiablement le profil des
aubages

Surfaces 
érodées du  Impacts sur 
revêtement le bord 
d’attaque
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RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 36


Filtration de l’air

 Les types de filtration


• Filtres à inertie : nécessite une grande vitesse de passage (~ 5 m/s).
Sépare les particules plus lourdes que l’air. En préfiltre ils
améliorent la durée de vie de filtres profonds, le principe est aussi
utilisé dans les éléments dévésiculeurs (filtres à brouillard ou
embruns)
• Filtration en profondeur : le médium filtrant doit retenir les
particules avec une tension de surface supérieure à la traînée
aérodynamique de la particule. Nécessite une basse vitesse de
passage (1 – 3 m/s) pour un faible ΔP et donc une grande surface
offerte. Consommables

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RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 37

Filtration de l’air

 Filtre à inertie : brutale déviation de l’air. Les préfiltres sont


équipés d’extracteurs d’air pour évacuer à l’extérieur les
particules séparées.

Surface à "crevées" 
déviatrices

Gaine 
d’extraction
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Elément filtrant "dust louvre" Ventilateur d’extraction

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Filtration de l’air

 Filtres "profonds" : doivent être remplacés après encrassement

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Filtre à panneaux déroulants Filtre "à poches"

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Filtration de l’air

 Ensemble de filtration
Grillage de protection
Coalescer + 
Silencieux

filtre fin
(volatils)

Pré filtre
Auvent (pluie)

Filet 

Vers 
turbine
Panneau soupape 
(dépression)

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Air ambiant
Dégivrage

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Turbo‐expandeurs

EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs

Sommaire
 Pourquoi utiliser un expandeur ?
 Caractéristiques principales
 Utilisations typiques
 Conception paliers
 Applications procédés
 Performances
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 Opération

EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 2
1. Pourquoi utiliser un expandeur ? 

 De nombreux procédés utilisent des vannes pour réaliser une détente.


 Détente dans une vanne = détente est isenthalpique sans récupération d’énergie. En
phase gaz, la détente se traduit par une chute de température faible ou nulle (gaz
parfait).
 Détente dans un expandeur : détente proche de l’isentropique avec deux bénéfices :
• Nette baisse de la température
• Energie mécanique récupérable
 Pour comparaison, sur le diagramme thermodynamique du méthane ci‐dessous sont
portées deux détentes :
• La première, de 20 bara et 810 C à 10 bara :
− Avec une détente parfaite (isentropique),
» 110 kJ/Kg (i.e. 110 kW pour 1 kg/s de débit masse) sont récupérables
» température en fin de détente est 300 C
− Avec une vanne de détente
» pas de récupération d’énergie
» température de fin de détente est 790 C (isenthalpique)

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• La seconde, de 50 bara et 3000 C à 15 bara :
− Avec un expandeur, l’énergie serait proche de 150 kJ/kg et la température d’échappement
proche de ‐500 C.

1. Pourquoi utiliser un expandeur ?
Comparaison entre détente isentropique et isentalpique (vanne)

Pourquoi utiliser un expandeur ? © 2015 - IFP Training

ΔH

EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 4
1. Pourquoi utiliser un expandeur
Un moyen pour produire un gaz transportable

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EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 5

1. Pourquoi utiliser un expandeur

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Ethane :  Petrochemical feedstock (Ethylene)


Propane :  Market (Fuel) or Petrochemical feedstock
Butane :  Market (Fuel) or Refinery (blended with gasoline)
Natural gasoline :  Refinery or Petrochemical feedstock
EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 6
1. Pourquoi utiliser un expandeur
Cas de l’extraction du LNG

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EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 7

1. Pourquoi utiliser un expandeur
Emploi d’une réfrigération externe

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1. Pourquoi utiliser un expandeur
Emploi d’une réfrigération externe

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EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 9

1. Pourquoi utiliser un expandeur
Détente à travers une vanne
"Self refrigerant process" :
Temperature drop depends primarily to the pressure drop: ‐ 0.4 to 0.50 C/bar (Rule of Thumb)

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EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 10
1. Pourquoi utiliser un expandeur
Détente à travers une vanne

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EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 11

1. Pourquoi utiliser un expandeur
Expansion à travers un expandeur

Turbine

Compressor
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EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 12
1. Pourquoi utiliser un expandeur
Expansion à travers un expandeur

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EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 13

2. Caractéristiques principales

1. Vitesse de rotation élevée :


• 10 to 50 000 tr/mn pour les puissances moyennes et fortes
• 45 to 70 000 tr/mn pour les petites puissances < 50 kw
2. Plage de puissance de l’industrie pétrolière
• 50 to 8 000 kw
3. Bon rendement isentropique 80 % to 86 %
4. Rendement reste bon à charge partielle grâce aux tuyères
réglables
5. Peut supporter des condensats et particules en‐dessous de 3 μm
(un filtre doit être installé)
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6. L’expandeur sera placé en aval des traitements d’extraction des


contaminants tels que H2S, CO2, H2O, Hg
3. Utilisations typiques

Utilisations typiques

1. Turbo compresseur
REFOULEMENT
ADMISSION

ECHAPPEMENT ASPIRATION

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3. Utilisations typiques

TURBINE

COMPRESSEUR
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Vue éclatée 

EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 16
3. Utilisations typiques

2. Entraînement mécanique

Ajustable nozzles

Bearings
EXHAUST

Mechanical
seal

Driven lube
oil pump

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EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 17

4. Conception paliers magnétiques
Boucle de régulation
Capteurs de 
position
Electroaimants Capteur de position

Palier auxiliaire

Tôles 
magnétiques

0.6 0.3
0.6 0.3

0.15 0.6
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0.15

18
4. Conception paliers magnétiques

Palier               Butée                                      Stator

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EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 19

4. Conception paliers magnétiques

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EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 20
4. Conception paliers magnétiques
Conception paliers magnétiques

butée
Capteurs de position
(double effet)
Axiale et radiale

Palier à
roulement de
Radial position secours
probe

Paliers radiaux

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Palier à roulement de
secours

EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 21

4. Conception paliers magnétiques

 Température, huile, usure


• Absence de lubrifiant, absence d’usure
• Frictions mécaniques nulles/pertes réduites (magnétiques = 1KW/daN charge à Nmax)
• Vitesses périphériques supérieures
• Limité à 1600 C en standard (isolants des bobinages)

 Disponibilité
• Bénéfice N0 1 : fiabilité
• Peu de maintenance
• Perte de la maîtrise de la machine au profit du fournisseur

 Encombrement et poids réduits


• Suppression du système d’huile
• Puissance électrique

 Monitoring
• Charges, température, vibration…
• Diagnostic interne sans démontage
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 Contrôle dynamique
• Contrôle actif
• Pas applicables partout (maintien magnétique plus faible que maintien mécanique)
Données S2M

EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 22
5. Applications procédés

1. Turbo expandeur dans un unité de traitement de gaz


(récupération de liquides)

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EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 23

5. Applications procédés

2. Déethaniseur d’N’kossa
C1 C2
Turboexpandeur
35 58°

-37°

36° 29° -7° -52° -30°


LTS

Feed
27
83
Déethaniseur
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Echangeurs gaz/gaz et gaz : liquide

C3+
EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs
102° 24
5. Applications procédés
GE ROTOFLOW Offshore – Dew control point (ELF‐N’Kossa, Congo)   
3,5 MW at 22 000 rpm

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Mafi‐Trench AC/Port Saïd (Egypte) – Cryostar/Dolphin (Quatar) – LNG Turbokholod (Russie) – 1,7 MW to 4MW à  18 000 t/mn
Traitement du gaz 6,6 MW à 12 800 t/mn ; Ta = ‐240 C ; Te = ‐690 C  (> 30 expanders for Gazprom) 
9.5MW à 9.250 t/mn rendement 86 % Maintien des pipes sibériens au froid. Roues face à face 
dans la machine
EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 25

5. Applications procédés

Offshore (ELF-N’Kossa, Congo) Turbo-expandeur Rotoflow / HADEED


Turbo-expandeur ROTOFLOW (Arabie Saoudite) – 1 MW à 34 000 t/mn
3,5 MW à 22 000 t/mn

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EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 26
5. Applications procédés

Cryostar / Dolphin (Quatar) – Turbokholod (Russie) –


6,6 MW à 12 800 t/mn De 1,7 MW à 4MW à 18 000 t/mn
(> 30 expandeurs pour Gazprom)

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EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 27

5. N’kossa

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Différents types de turbines à vapeur

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I ‐ Classement par l'échappement

 On définit souvent les turbines selon les réseaux d'échappement,


en distinguant alors :
• les turbines à contre pression qui échappent dans un réseau vapeur
dont la pression est supérieure à la pression atmosphérique
(ex : réseau MP à 15 bar ou réseau BP à 4 bar)
• les turbines à condensation qui échappent à une pression inférieure
à la pression atmosphérique (de 0,06 à 0,15 bar absolu), le vide
étant réalisé par un condenseur à air ou à eau
• les turbines à soutirage ou à prélèvement. Ces turbines qui peuvent
être à contrepression ou à condensation échappent en outre dans
plusieurs réseaux à des pressions intermédiaires
Ci dessous une turbine à soutirage et à condensation. La partie non
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soutirée de la vapeur continue à se détendre dans les étages


suivants, jusqu'à la condensation

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I ‐ Classement par l'échappement

 Généralement
• l'entraînement de petites machines se fait par des turbines à
contre‐pression ou à échappement atmosphérique
• l'entraînement de grosses pompes ou de compresseurs centrifuges
est réalisé indifféremment par des machines à condensation ou à
contre‐pression, le choix étant guidé par les besoins vapeur de
l'usine
• la production d'électricité se fait, sauf exception, par des turbines à
condensation et à soutirages multiples

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I ‐ Classement par l'échappement

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II ‐ Classement par architecture

 On dit qu'une turbine est monoétagée, ou monocellulaire, si elle


possède une seule roue

 On dit qu'une turbine est multiétagée ou multicellulaire, si elle


possède plusieurs roues
• Pratiquement, les turbines de faible puissance sont monoétagées et
les turbines de forte puissance sont multiétagées
• Toutefois, les constructeurs des machines monoétagées ont
développé de nombreux perfectionnements pour proposer des
constructions simples offrant des puissances non négligeables
• Pour les puissances les plus élevées les multiétagées sont les seules
convenables.

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II ‐ Classement par architecture

Turbine MONOÉTAGÉE

Turbine MULTIÉTAGÉE
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III ‐ Classement par mode de détente de la vapeur

 À action (roues simples)


• Toute la détente s’effectue dans les parties fixes de la turbine
(tuyères ou diffuseurs ) ; U/V = 0,5
• Pas de différence de pression de part et d’autre d’une roue : pas de
poussée axiale (aubages symétriques et largeur de canal constante)

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III ‐ Classement par mode de détente de la vapeur

 À action (roues Curtis)


• Toute la détente s’effectue dans les parties fixes de la turbine
• On récupère de l’énergie de vitesse entre les 2 roues via le
redresseur qui réoriente V
• U/V = 0,25 donc on arrive à mettre pas mal de kW dans un petit
volume avec une vitesse de rotation faible (3000 tr/mn)
• Pas de différence de pression de part et d’autre d’une roue
(aubages symétriques et largeur de canal constante)
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III ‐ Classement par mode de détente de la vapeur

 À réaction
• La détente s’effectue dans les parties fixes et mobiles de la turbine
(tuyères/diffuseurs/roues)
• Différence de pression de part et d’autre d’une roue (aubages
dissymétriques "aile d’avion" et largeur de canal variable)
• Différence de pression faible par roue donc nécessité de beaucoup
de roues pour faire le taux de détente (et donc rotors longs)

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Résumé 

Roue simple Roue double


Roue à taux de réaction 1/2
à action à action

Énergie 1 ΔH 4 ΔH 0,5 ΔH

Rendement 0,85 0,65 0,9

Avantages Admission Rendement


partielle

Faible ΔH par étage


Inconvénients Érosion (d’où grand nombre d’étages)
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Piston d’équilibrage

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IV ‐ Caractéristiques en fonction de la machine entraînée

Machines entrainées Caractéristiques de la turbine

Construction simple et robuste mono étagée


Vitesse faible : ≃3000 tr/min
Pompes-ventilateurs Rendement faible : 20 à 40 %
Puissance inférieure à 500 kW
Démarrage aisé et rapide

Multicellulaire
Vitesse élevée : jusqu’à 15 000 tr/min
Pompe procédé de forte puissance
Rendement moyen : 50 à 70 %
compresseurs
Puissance jusqu’à 15 000 kW
Démarrage soigneux

Multicellulaire
Vitesse lente mais fixe (ex : 3000 tr/min) nécessitant une
régulation de vitesse très élaborée

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Alternateurs
Rendement élevé : 75 à 82 %
Puissance parfois supérieure à 100 MW
Démarrage délicat

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Description et fonctionnement 
d’une turbine à vapeur mono‐étagée

RC - MT TVA - 07984_A_F - Rév. 0 du 22/10/2012

Sommaire
 Principe de fonctionnement d'une turbine à vapeur

 Description d'une turbine mono‐étagée


• Détente de la vapeur et entraînement du rotor
• Guidage du rotor
• Étanchéité vapeur
• Systèmes de régulation et de sécurité
• Auxiliaires d'une turbine mono étagée

 Exploitation d'une turbine à vapeur mono‐étagée


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• Préparation d'une turbine et démarrage


• Dangers présentés par une turbine et dégradations
• Cas particuliers
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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

En règle générale, en THP 110/80


Raffinerie, on produit de la
vapeur THP.
HP ~ 40
Détendre de la vapeur au
travers une vanne n’est pas
rentable.
MP 12/9
On utilise la détente au
travers de turbines
BP 1,2

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TBP 0,2

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
I ‐ Principe de fonctionnement d'une turbine à vapeur

A la sortie de l'ensemble mobile


la vapeur est évacuée par la
La vapeur admise dans la turbine par la tubulure d'échappement.
vanne d'admission est détendue dans
une tuyère ou sur une rangée de tuyères
en parallèle (appelée distributeur ou
aubages fixes).

A la sortie de la tuyère la vapeur est


animée d'une très grande vitesse
(quelquefois supérieure à la vitesse du
son).
450 m/s

Elle vient alors frapper les ailettes d'une 150 m/s 10 m/s
roue qu'elle entraîne en rotation en lui
cédant une partie de l'énergie cinétique
qu'elle possède.
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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

 À vitesse constante la puissance fournie par la turbine est égale à celle


consommée par la machine entraînée.
 Toute variation de la puissance consommée, entraîne une variation de la
vitesse de rotation si l'on ne modifie pas la puissance motrice de la turbine.
Application
 À même position de la vanne d'admission vapeur que se passe‐t‐il si la vanne
de régulation FCV de débit se ferme partiellement ?
Le débit …………………………….. : Diminue

La puissance consommée ……… : Diminue

La puissance fournie est ……….. : Identique

La vitesse de l’ensemble ………. : Augmente

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Le débit véhiculé par la pompe .. : Augmente

Il faut ajuster le débit de vapeur en fonction de l’énergie souhaitée
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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

 On se rend compte que la turbine n'a pas de vitesse propre, elle


peut très bien ralentir ou accélérer selon la puissance à
transmettre.

Un système de régulation de vitesse de la turbine est donc à


prévoir en :
• Détectant la vitesse de rotation
• Corrigeant la puissance motrice par action sur le débit de vapeur
pour stabiliser la vitesse et, éventuellement, la ramener à sa valeur
initiale.
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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
II ‐ Description d’une turbine mono‐étagée

 Coupe d’une turbine mono‐étagée

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
1 ‐ Détente de la vapeur et entraînement du rotor

Après avoir traversé l'ensemble d'admission


vapeur (clapet d'admission et clapet de
fermeture rapide), la vapeur arrive sur une
tuyère ou dans un distributeur, qui lui
imprime une grande vitesse, parfois
supersonique.
Assez souvent, les turbines sont munies de
vannes à commande manuelle (vannes de
surcharge ou vannes additionnelles) qui
permettent de faire varier le nombre de
tuyères en service et donc la puissance
délivrée par la turbine.

Le rotor de la turbine représentée ne


comprend qu'une seule roue avec une seule
rangée d'ailettes.
La vapeur ressort d’une telle roue avec une
vitesse non négligeable, de l’ordre de 100 à
150 m/s.
Détail de la chambre d’inversion
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Cette vitesse peut être réutilisée dans la même roue après être passée dans une
Ensemble de la turbine
chambre d’inversion qui lui redonne une orientation correcte vis à vis de l’aubage. Ce
moyen permet d'améliorer légèrement le rendement de la machine.

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

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L'existence entre 2 ailettes successives d'un couloir de passage de largeur constante 
évite toute détente de la vapeur à la traversée de la roue ; il n'y a donc pas de poussée 
axiale sur la roue. Ce type de roue et d'ailettage est dit "à action".
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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

Ailettes

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

Maintien des ailettes

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
2 ‐ Guidage du rotor
Exemple
Le guidage en rotation du
rotor est assuré par deux 1,2 bar
paliers à coussinets lisses
graissés par bagues.

Le guidage axial est assuré


par une butée (roulement à 2
rangées de billes par
exemple).

Le rotor n'est pratiquement soumis à


aucune poussée axiale de la part de la
vapeur puisque tout l'intérieur du corps
est à la pression d'échappement . Le
travail de la butée est donc très limité.

La réfrigération des corps de


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paliers est assurée par une 9 bar


circulation d'eau dans une
chemise.
La roue est partout à la pression 
de sortie de 1,2 bar => pas de 
poussées axiales
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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
3 ‐ Étanchéité vapeur
 Il est nécessaire d'étancher les fuites de vapeur qui risquent de se produire le long de
l'arbre à la traversée du corps de turbine. En effet, outre les dangers pour le personnel
d'exploitation de fuites trop importantes (risques de brûlures), on risque d'introduire de
la vapeur d'eau dans les corps de paliers et de provoquer une détérioration rapide des
paliers et de la butée.
Sur les turbines monocellulaires, le dispositif
d'étanchéité utilise des anneaux d'étanchéité en
carbone. Ces anneaux sont formés de 3 ou 6
segments maintenus par un ressort . On désigne
généralement par "boîte étanche" l'ensemble
d'une garniture d'étanchéité de turbine. Le
nombre d'anneaux nécessaire dépend de la
pression du réseau échappement.

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

Des bagues déflectrices limitent l'entrée de vapeur à l'intérieur des corps


de palier aux traversées de l'arbre. Ceci n’évite pas d’avoir à purger
régulièrement les corps de palier.

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Des orifices de purge munis généralement d’une tuyauterie sont


prévus sur les boîtes étanches pour permettre l'évacuation
continue des condensats. La présence d'un peu de vapeur est
normale. On donne parfois le nom de "buée" à cette fuite de
vapeur.

RC - MT TVA - 07984_A_F - Rév. 0 du 22/10/2012 16


Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
4 ‐ Système de régulation et de sécurité
a. Systèmes mécaniques
Exemple de système mécanique de régulation et de sécurité sur une turbine
mono‐étagée.
• Régulation de la vitesse

Le système de détection de vitesse utilisé


est un système à masselottes et à tige,
actionnant un clapet d'admission vapeur
à double siège pour équilibrer les
poussées.

Un filtre métallique en amont du clapet


permet d'arrêter les particules solides.

Un volant de réglage permet d'ajuster la 

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consigne de vitesse de rotation de la 
turbine par action sur la tension du 
ressort de régulation.

RC - MT TVA - 07984_A_F - Rév. 0 du 22/10/2012 19

Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
• Dispositif de déclenchement 
par survitesse

Une masselotte fixée sur le rotor est sollicitée par :
– la force centrifuge qui tend à l'expulser de son 
logement
– un ressort qui tend à le maintenir en place.
Lorsque la force centrifuge dépasse la tension du
ressort ce qui a lieu pour la vitesse de
déclenchement (survitesse), le linguet s'écarte de
l'arbre et vient frapper un levier. Celui‐ci libère la
commande d'un clapet qui arrête instantanément le
passage de la vapeur.

Cette vanne est appelée vanne ou clapet de


fermeture rapide.
Il est nécessaire d'ouvrir ce clapet pour démarrer la
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turbine en réarmant le dispositif de déclenchement


par survitesse.
La survitesse est généralement réglée à 115 % de la vitesse nominale. Ce dispositif de déclenchement peut éventuellement 
être actionné manuellement par l'opérateur pour arrêter la turbine.

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

b. Systèmes hydrauliques
Les turbines sont souvent équipées d’un régulateur hydraulique qui permet un réglage plus
fin. La sortie de ces régulateurs peut être, soit hydraulique (commande des vannes
d’admission par un servomoteur, sur les grosses turbines), soit mécanique sur les petites
turbines.
Le régulateur se présente comme un boîtier dont l’entrée est un arbre tournant, entraîné par
l’arbre de la turbine, qui entraîne à son tour les masselottes de détection de vitesse et une
petite pompe à huile intégrée.
Le schéma ci‐après montre une turbine équipée d'un régulateur Woodward TG 10.
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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
Régulateur 
woodward

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

La pompe intégrée "Gerotor" à


engrenages crée la pression d’huile à
travers le piston accumulateur.

L’huile est envoyée des 2 côtés d’un


piston différentiel.

La partie supérieure est toujours


alimentée, donc toujours à la pression
refoulement de la pompe ce qui
engendre une force vers le bas
proportionnelle à la surface supérieure
du piston.

La partie inférieure est soumise à trois


situations différentes dépendant de la
vitesse de rotation de la turbine :
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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

• La turbine tourne trop lentement

Le ressort tachymétrique rapproche les


masselottes et descend l'épaulement de
contrôle :

L'huile haute pression entre dans la


partie inférieure du piston différentiel,
celui‐ci monte car la surface active est
deux fois plus grande en bas qu'en haut

Le mouvement provoque la rotation de


l'arbre de sortie et l'ouverture de la

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soupape d'admission vapeur

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

• La turbine revient à 
la vitesse de consigne

L'épaulement de contrôle vient obturer


l'admission de la partie inférieure du
piston différentiel sous l'action
correctrice des masselottes.
Le piston différentiel s'immobilise.
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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

• La turbine tourne trop vite

Les masselottes compriment le ressort


tachymétrique et font monter
l'épaulement de contrôle qui ouvre la
partie inférieure du piston différentiel
vers la décharge (retour au carter).

La pression chute dans la partie


inférieure, la haute pression dans la
partie supérieure fait descendre le
piston, donc tourner l'arbre de sortie

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provoquant la fermeture de la soupape
d'admission vapeur

RC - MT TVA - 07984_A_F - Rév. 0 du 22/10/2012 33

Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

Une vis manuelle permet d'ajuster la


valeur de la consigne de vitesse qui se
traduit par une compression plus ou
moins forte du ressort tachymétrique.

Plus la tension du ressort est forte, plus


les masselottes ont du mal à s’écarter
pour une vitesse donnée : c’est une
façon d’augmenter la consigne de
vitesse puisque la seule position
d’équilibre est celle qui ferme le tiroir
de régulation.
Le dispositif de survitesse de la turbine
représentée est ici mécanique.
Certaines turbines, dont les vannes de
fermeture rapide sont actionnées par
un servomoteur hydraulique ont un
dispositif de survitesse qui provoque la
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chute de la pression d’huile de


régulation, ce qui libère un ressort
fermant la vanne vapeur.

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
5 ‐ Auxiliaires d’une turbine mono‐étagée
 Le schéma ci‐dessous regroupe les auxiliaires rencontrés autour
de la plupart des turbines mono étagées à contre pression.

 Bien sûr, il peut y avoir des variantes, 
comme par exemple, un circuit d’huile 
de lubrification externe.

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RC - MT TVA - 07984_A_F - Rév. 0 du 22/10/2012 35

Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
III ‐ Exploitation d’une turbine à vapeur mono‐étagée

 Préparation d'une turbine et démarrage


1. La préparation de la turbine consiste à assurer les opérations nécessaires
pour qu'elle soit prête à démarrer, la situation initiale étant la turbine froide
par exemple suite à une réparation.
• Préparation des auxiliaires
− l'eau de refroidissement
» Cette eau permet de limiter l'échauffement des paliers essentiellement dû à l'apport de 
chaleur par rayonnement du corps de la machine et par conduction par les pièces 
métalliques notamment l'arbre. 
» Il n'y a aucun risque à faire circuler l'eau dans les chambres à eau des paliers. 
» L'opérateur peut disposer donc le circuit d'eau de refroidissement dès le début des 
opérations.
− l'huile
» Elle se dégrade rapidement avec la température (surtout au‐delà de 75/800 C) et en 
présence d'eau en perdant ses qualités lubrifiantes. 
» L'opérateur vérifie le niveau et la qualité de l'huile notamment la couleur et l'absence 
d'eau.
− les lignes vapeur
» Elles doivent être chaudes afin d'éviter de la condensation dans ces lignes et l'envoi 
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brutal d'eau dans la turbine. 
» Des purges de condensats sont placées sur la ligne d'arrivée de vapeur et au plus près de 
la vanne d'admission. 
» L'opérateur doit s'assurer qu'il n'y a plus d'eau qui passe par le bipasse des purgeurs.

RC - MT TVA - 07984_A_F - Rév. 0 du 22/10/2012 36


Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

b. Réchauffage
 Le réchauffage de la turbine nécessite beaucoup d'énergie. Sans prendre en compte les
pertes thermiques (convection, rayonnement, conduction) qui peuvent être très
importantes, le seul réchauffage du corps et du rotor d'une turbine de 500 kg à 3000 C
nécessite l'énergie produite par une résistance électrique de 4 kW fonctionnant pendant 5
heures ou l'énergie nécessaire pour vaporiser ou condenser 40 kg de vapeur.
 L'apport de chaleur permettant le réchauffage est assuré par une circulation de vapeur au
travers des pièces à réchauffer en amenant la vapeur :
Soit par l'admission dans les turbines équipées
de bipasse de la vanne de démarrage :

l'eau condensée s'évacuant par les purgeurs et


leur bipasse (généralement ouverts dans cette
phase),

la vapeur s'évacuant, elle, vers l'échappement


mais aussi par les bipasses des purgeurs s'ils

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sont ouverts.

Dans certains cas, la vanne de démarrage peut


être légèrement ouverte pour assurer ce
réchauffage.

RC - MT TVA - 07984_A_F - Rév. 0 du 22/10/2012 37

Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
Dans de nombreux cas, le réarmement
nécessite qu'il n'y ait pas de différentielles de
b ‐ Réchauffage pression sur le clapet et donc que la vanne
d'arrivée de la vapeur soit fermée.

Pour assurer la circulation de la vapeur de


réchauffage à travers la turbine, il est
indispensable que les diverses vannes sur le
circuit soient ouvertes et notamment la vanne
de fermeture rapide. Celle‐ci doit être réarmée
(levier de survitesse) pour permettre le
passage de la vapeur.

– soit par l'échappement dans les turbines non


équipées de bipasse de la vanne de
démarrage : mais dans ce cas la température
de la turbine est insuffisante et des condensats
vont se produire au démarrage.

Certaines turbines (puissance > 500 kW) sont équipées d'une vanne de fermeture rapide à ouverture
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manuelle utilisée pour assurer une montée en vitesse progressive. 
Le réchauffage dans ce cas se fait par une ouverture limitée de cette vanne.
Dans tous les cas la vanne d'échappement doit être ouverte afin de maintenir la pression d'échappement sur le corps de la 
turbine, et une circulation suffisante de vapeur.

RC - MT TVA - 07984_A_F - Rév. 0 du 22/10/2012 38


Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

c ‐ Maintien en température
 Lorsque la turbine est réchauffée et si elle doit rester en secours de la machine
principale, il faut assurer son maintien en température.

En principe, les seuls purgeurs sont suffisants


pour assurer l'évacuation des condensats. Il
n'est généralement pas nécessaire d'ouvrir les
bipasses.

Il est alors indispensable que la vanne d'arrêt


rapide soit réarmée, que les vannes
d'admission et d'échappent soient ouvertes à
l'exception de la vanne de démarrage.

Pour assurer que la turbine va bien démarrer


automatiquement, il faut en outre vérifier que
l'électrovanne de la vanne de démarrage est

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bien alimentée en air comprimé (vanne sur
l'alimentation d'air avant le détendeur
ouverte).

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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

d ‐ Démarrage ‐ Surveillance
• La turbine étant réchauffée, les auxiliaires étant disposés, le démarrage des
petites turbines se fait par ouverture de la vanne TOR d'admission vapeur,
vanne généralement pneumatique commandée par une électrovanne.
• La turbine accélère jusqu'à ce que le régulateur assure la régulation.
• Sur les turbines équipées de circuit hydraulique de sécurité des procédures
spécifiques sont mises en œuvre.
• Après démarrage, il faut vérifier si cela est possible, 
la vitesse de rotation par un tachymètre. La pression 
de la pompe (centrifuge) entraînée peut 
également donner une indication 
en cas de vitesse anormale.
• La surveillance en marche porte 
principalement sur :
− La vitesse de rotation
− Le bon refroidissement des paliers
− Le contrôle visuel de fuite 
de vapeur par les garnitures
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− Les vibrations
− L'huile de lubrification, l'huile 
du régulateur

RC - MT TVA - 07984_A_F - Rév. 0 du 22/10/2012 40


Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
2 ‐ Dangers présentés par une turbine et dégradations
a ‐ La température
• Les surfaces chaudes sont très nombreuses.
• Il s'agit donc pour l'opérateur d'être vigilant à ne pas trébucher et à ne pas s'appuyer
sur une surface chaude.
• Le port des gants en cuir est obligatoire.
• La vérification des purges peut également entraîner des projections de vapeur ou d'eau
chaude.
• Les lunettes sont à porter.
• Ne pas oublier que l'huile peut s'enflammer au contact des conduites de vapeur.
• Il faut être vigilant lors du remplissage des paliers à ne pas faire tomber de l'huile sur les
conduites de vapeur ou le corps de turbine.

b ‐ L'eau de condensation de la vapeur


• La vapeur arrivant en contact avec une surface plus froide – même si elle paraît chaude
à l'opérateur – se condense.
• Il faut donc que toutes les lignes et toute la turbine soient à une température aussi
proche que possible de la température d'admission.
• La présence d'eau dans la conduite d'admission peut entraîner, lorsque la turbine
fonctionne, une rupture d'ailettes ou des labyrinthes en carbones.

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• Certaines turbines sont conçues pour démarrer sans casse malgré une forte proportion
d'eau dans la vapeur.
• En règle générale, la purge de toutes les lignes et notamment de la ligne d'admission et
des points bas de la turbine est essentielle. L'opérateur vérifie l'absence d'eau de
condensation en ouvrant le bipasse du purgeur.
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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

c ‐ La survitesse (turbines mono‐étagées sans huile de sécurité)


• Si le déclencheur de survitesse ne fonctionne pas, la turbine peut s'emballer et sous
l'effet de la force centrifuge projeter violemment des éléments situés sur le rotor –
ailettes, bandage, masselotte du régulateur (une ailette peut ainsi avoir l'énergie d'une
voiture d'une tonne lancée à 30 km/h) – qui peuvent faire exploser le corps de palier ou
le corps BP de la turbine.
• Le contrôle de la vitesse de déclenchement de la survitesse est difficile à réaliser car
générant en lui même un risque. Néanmoins si cela est nécessaire, ce contrôle se fait
toujours désaccouplé, la montée en vitesse doit être lente par l'ouverture progressive
d'une vanne de vapeur et un suivi permanent de la vitesse au moyen d'un tachymètre.
Ce contrôle est effectué à la mise en service de la turbine sur site si cela est possible ou
en atelier.

d ‐ La présence de vapeur dans l'atmosphère


• La vapeur dans l'atmosphère mais aussi la buée sur les lunettes peuvent grandement
limiter la vision de l'environnement de la turbine et augmenter les risques d'accident –
dénivellation du sol, conduites très chaudes, pièces tournantes…

e ‐ La pression et le vide
• Ne pas fermer l'échappement en laissant l'admission ouverte car il n'est pas souhaitable
que la soupape de sécurité située sur le corps de turbine ou sur l'échappement s'ouvre.
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• Ne pas fermer toutes les vannes après arrêt de la turbine car il y a risque de mise sous
vide et en conséquence de dégradation notamment des anneaux d'étanchéité (par
chance ceux‐ci sont peu étanches ce qui limite beaucoup ce risque).

RC - MT TVA - 07984_A_F - Rév. 0 du 22/10/2012 42


Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

f ‐ La dégradation de l'huile
L'huile se dégrade soit parce qu'elle vieillit soit parce qu'elle est contaminée par de l'eau ou
des particules solides (poussières).
La présence de vapeur dans l'environnement de la turbine entraîne très souvent de la vapeur
dans les paliers.
Cette vapeur se condense et se retrouve au fond du palier. Le niveau d'huile reste bon mais
l'huile est progressivement remplacée par de l'eau dont les caractéristiques lubrifiantes sont
très mauvaises et qui de plus entraîne une corrosion du roulement.
La durée de vie du roulement devient alors très réduite. Les constructeurs ou les services
maintenance équipent souvent les paliers de turbine de niveau à glace, jet de décantation et
purge manuelle.
L'opérateur doit vérifier très régulièrement l'huile des paliers en évacuant l'eau du palier par
la purge autant sur la turbine en fonctionnement que sur celle à l'arrêt (maintenue en
température).
Le palier est principalement réchauffé par convection par l'arbre et par rayonnement du
corps de turbine et par le frottement dans le palier.
Le vieillissement de l'huile est très accentué par la température d'où le refroidissement du
palier généralement à l'eau. Si ce refroidissement est insuffisant, l'huile chauffe et se dégrade
très vite.

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L'opérateur vérifie la couleur de l'huile qui devient brune avec son vieillissement et la
circulation de l'eau dans les paliers.
On peut noter que la vapeur peut entraîner des dépôts de sels qui finissent par obstruer les
conduites d'eau.
RC - MT TVA - 07984_A_F - Rév. 0 du 22/10/2012 43

Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
3 ‐ Cas particuliers

Turbine en "virage"
• Dans certains cas la turbine en attente de démarrage doit tourner à basse vitesse
(virage).
• Cela permet entre autre de réduire le temps de démarrage. La vitesse de rotation ne
doit pas être trop basse car le palier risquerait de gripper et de rendre la machine
inutilisable. La vitesse doit être au moins de 100 à 200 tr/min, et ne doit pas être trop
élevée pour éviter des problèmes sur la machine entraînée.
• Cette vitesse est assurée par le seul débit de vapeur passant par le bipasse de la vanne
de démarrage (pas de régulation) ou par la vanne d'arrêt rapide si elle est à ouverture
progressive.
• En principe après le réchauffage sans rotation réalisé en ouvrant partiellement la vanne
de bipasse, l'opérateur ouvre cette vanne à fond si un orifice calibré limite le débit de
vapeur ou règle l'ouverture de la vanne donc le débit pour obtenir la vitesse souhaitée
pour le virage.

Turbines équipées de circuit d'huile de graissage


• Un réseau d'huile sous pression permet d'envoyer de l'huile dans les paliers, donc de la
renouveler et d'en limiter l'échauffement.
• Il faut cependant que l'opérateur s'assure du niveau d'huile dans le réservoir, de la
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qualité de l'huile notamment en purgeant l'eau, qu'il vérifie la pression de l'huile, le


refroidissement des paliers et de l'huile (échangeur eau/huile) et le colmatage du filtre
(AP filtre).
• La pression du circuit d'huile est à mettre en service toujours avant le démarrage mais
en général une pression minimale est une condition de démarrage de la turbine.
RC - MT TVA - 07984_A_F - Rév. 0 du 22/10/2012 44
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur

Turbines équipées de circuit hydraulique de sécurité


• Le circuit d'huile de sécurité permet d'arrêter rapidement la turbine en
écroulant la pression qui maintient la vanne d'arrêt rapide ouverte. Un
ressort et la pression de la vapeur tendent à fermer cette vanne
instantanément.
• Pour démarrer la turbine et donc admettre de la vapeur, la vanne d'arrêt
rapide doit être ouverte. Pour cela, il faut que le circuit d'huile soit remis
en pression en enlevant le défaut (réarmement de la survitesse, nettoyage
du filtre, suppression du défaut commandant l'électrovanne…) et que la
vanne d'arrêt rapide soit réarmée. Pour cela, la vanne doit être mise en
position fermée manuellement, seule position permettant de réarmer le
cliquet qui maintient la vanne ouverte.
• Cette vanne permet dans un premier temps, en ouvrant de quelques tours
la vanne d'arrêt rapide, de réchauffer la turbine puis ensuite de monter
progressivement en vitesse (vannes GIMPEL, vannes hydrauliques
"suiveuses").
• Dans le cas de régulateur WOODWARD équipé d'une molette de réglage

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de vitesse, il est nécessaire de positionner la molette sur 0 pour pouvoir
réarmer le réseau d'huile sécurité. Seulement après il sera possible
d'augmenter la vitesse de rotation par la molette.

RC - MT TVA - 07984_A_F - Rév. 0 du 22/10/2012 45


Turbines à vapeur ‐
Risques technologiques

RC - MT TVA - 08494_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015

Hautes températures

1. Fluage des matériaux


• Phénomène
− Sous charge et température 
donnée, la matière se 
déforme 
− À partir d’une température 
donnée, la matière n’a plus 
de résistance (aciers 
courants : autour de 
300/4000 C)
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RC - MT TVA - 08494_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 2


Hautes températures

1. Fluage des matériaux


• Impacts sur une TAV
− Destruction d’aubages ou de diaphragmes/tuyères HP (la zone la plus
chaude de la turbine)
− Destruction de l’échappement (si T0 ech trop haute)
− Déformation des rotors
− Déformation des corps

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Hautes températures

2. Relaxation des matériaux


• Phénomène : sous charge et température donnée, la résilience
(résistance aux chocs) baisse au fil du temps
• Impact sur une TAV
− Corps
− Goujons d’assemblage des corps
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Hautes températures

3. Déformations/dilatations différentielles des matériaux


• Phénomène : selon la position, le temps d’exposition des
composants de la TAV aux sources de chaleur, et l’épaisseur des
matériels, les différentes pièces de la TAV ne se
dilatent/contractent pas de la même façon : risque de déformations
ou de blocages.
• Impacts sur une TAV
− Refroidissement/réchauffage non maîtrisé ("mise en banane") :
importance du virage lors des arrêts/démarrages
− Gauchissement des corps si les pièces ne sont pas assez symétriques
− Défauts de lignage
− Contacts entre pièces tournantes et fixes
− Serrage des bandeaux d’ailettes sur une même roue

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Hautes températures

4. Incendie par inflammation de l’huile des paliers


• Phénomène : lorsque de l’huile est en contact avec une partie
chaude, elle s’enflamme
• Causes sur une TAV 
− Ligne de retour d’huile
palier bouchée :
le palier déborde et
l’huile est projetée
sur une partie HP
très chaude
− Fuite sur le circuit
d’alimentation
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Hautes températures

5. Brûlures
• La vapeur HP notamment est très chaude (400/5000 C )
• Origines
− Fuites sur les brides
− Calorifuge défectueux (seul moyen de protection sur la machine)

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RC - MT TVA - 08494_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 7

Effets des variations de pression dans la machine

 Poussée axiale
• Une poussée mécanique s’exerce sur les roues de la TAV de la HP
(admission) vers la BP (échappement)
• Cette poussée est énorme (plusieurs tonnes souvent) ; les butées
seules ne peuvent pas la supporter
• Pour la compenser : piston d’équilibrage, qui doit être surveillé en
permanence, indirectement, en surveillant l’état de la butée
(température et déplacement axial)
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RC - MT TVA - 08494_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 8


Vitesse

 Survitesse
• Une turbine n’a pas de frein…
• Donc si on ne coupe pas l’alimentation vapeur en cas de baisse de
charge, la puissance continue d’arriver sur le rotor et se transforme
en vitesse.
• Lorsque la vitesse est trop grande, les paliers cassent et le rotor
s’envole…..
• Seule protection : couper très vite la vapeur par la VFR.

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RC - MT TVA - 08494_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 9

Vibrations

 Phénomènes majeurs
• Balourd thermique
− Rotor déformé par mise en banane,
− Le virage évite ce phénomène.
• Balourd mécanique
− Il faut le maintenir à un niveau acceptable en surveillant les vibrations
sur les paliers de la machine
• Vitesse critique
− Le rotor résonne durant les démarrages et arrêts, à une vitesse de
rotation donnée, toujours la même.
− C’est inévitable et calculé,
− Il faut s’éloigner de la zone de vitesse concernée le plus vite possible
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Vibrations

 Phénomènes majeurs
• Instabilité de palier
− Le rotor rebondit ou s’écrase dans son palier en résonant,
− Le circuit d’huile doit être vérifié.
• Destruction des étanchéités dynamiques (léchettes/labyrinthes de
bout d’arbre, entre roues, et du piston d’équilibrage :
− Les jeux sont serrées (typiquement 200 µm (rotor), 100µm (paliers)
− La moindre vibration intempestive risque de faire toucher les parties
rotoriques contre les parties statiques

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Qualité de la vapeur

 Phénomènes majeurs
• Eau mal traitée
− Dépôts, générant du balourd ou des défauts d’étanchéité
− Corrosion
• Vapeur saturée
− Côté HP : destruction d’aubage par choc
− Côté BP (TAV à condensation) : érosion des ailettes et diaphragmes
− Garnitures : entrée d’eau par les vapeurs de barrage
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