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Sécurité industrielle
Machines Tournantes
Hassi Messaoud ‐ Centre IAP – 23‐28 mai 2015
M. Simon CYR
1
Prérequis de pompage
EP - Prérequis de pompage
Prérequis de pompage
1. Pression
2. Relation Pression / Hauteur
3. Débit
4. Débit et pression d’une pompe
5. Masse volumique et densité
6. Viscosité
7. Pertes en charge
8. Conservation de l’énergie
9. Puissance mécanique
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1. Pression ‐ ΔPpompe
∆P = PR – PA PR = PA + ∆P
Cette simple addition est due au fait que le fluide pompé est
incompressible
Application numérique
• Pr = 10 bar (au manomètre)
• Pa = 1 bar (au manomètre)
PR
1. Les pressions indiquées sont‐elles
relatives ou absolues ? PA
3. Quelle est l’influence d’une
augmentation de la pression
d’aspiration sur la ΔP ?
EP - Prérequis de pompage 4
1. Pression ‐ Vaporisation d’un liquide
EP - Prérequis de pompage
2. Relation Pression/Hauteur
Remarques :
Les constructeurs de
pompe expriment ainsi le
ΔH d’une pompe (et non
son ΔP)
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EP - Prérequis de pompage 6
2. Relation Pression/Hauteur
Application numérique
• PR = 10 bar (au manomètre)
• PA = 1 bar (au manomètre)
• Fluide pompé : eau
Questions :
1. Quelle est la hauteur d’aspiration de cette pompe ?
2. Quelle est la hauteur de refoulement de cette pompe ?
3. Quel le ΔH de cette pompe ?
91,74
PR
EP - Prérequis de pompage 7
2. Relation Pression/Hauteur
Trouver les valeurs
manquantes
200 m
150 m
100 m
Patm
50 m
0m ?
?
20 m
EAU
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∆H = ? m
∆P = ? bar
EP - Prérequis de pompage 8
3. Débit
4. Débit et pression d’une pompe
Courbe caractéristique
EP - Prérequis de pompage 10
5. Masse volumique et densité
Masse volumique
Unité SI : Kg/m3
Densité
• Dt4 = masse volumique du produit à t0 C comparée à de l’eau à
40 C
d t
4
=
Masse volumique d'un liquide à t0 C
Masse volumique de l'eau à 40 C
Sans unité
Remarques
• Une masse volumique comme une densité de liquide pompé n’a de
6. Viscosité
Considérant un circuit donné et un régime d’écoulement donné
7. Pertes en charge
• A.N. : Calculez la perte en charge (en bar) de ce robinet à soupape grand ouvert
de 6 pouce pour une vitesse habituelle dans un circuit hydraulique. Le fluide
pompé est du brut de densité 0,9 Rep : 0,1 à 0,2
EP - Prérequis de pompage 14
8. Conservation de l’énergie
• Convergent :
• Divergent :
8. Conservation de l’énergie
En savoir plus
Charge totale
• Les trois formes d’énergie : pression, vitesse, altitude, constituent l’énergie totale liée à l’écoulement.
Cette dernière exclut bien entendu l’énergie thermique du fluide qui varie dans les échangeurs,
réfrigérants, fours, … en fonction de la température et de l’état physique du fluide.
• Cette énergie totale liée à l’écoulement est souvent appelée charge totale et on a :
− Charge totale = Énergie de pression + Énergie de vitesse + Énergie de hauteur
• S’il n’y a pas de dégradation d’énergie, la charge totale reste constante et on peut donc observer des
transformations réciproques de ces différentes formes d’énergie.
Transformation d'énergie de pression en vitesse dans un convergent (schéma n01)
• Le changement de section conduit à un accroissement de la vitesse et à une baisse de la pression.
Transformation de vitesse en pression dans un divergent (schéma n02)
• Dans ce cas, le ralentissement du fluide conduit à une augmentation de pression. Comme l’énergie de
vitesse intervient pour une faible part dans la charge totale, les changements de vitesse produisent de
faibles variations de pression sauf dans certains cas particuliers : hydrauliques de machines, éjecteurs, …
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EP - Prérequis de pompage
9. Puissance mécanique
Une pompe transforme l’énergie mécanique disponible sur son
arbre en puissance hydraulique
Expression de la puissance mécanique d’une machine tournante
• Notion de couple :
− Lié à un mouvement circulaire, sans notion de temps
− Composé d’une force (F) et d’un bras de levier (R)
− C = FR (Unité SI : Nm)
• Puissance mécanique
− Pm = Puissance mécanique en Watt, c’est la quantité de travail effectué
en une seconde
− C = couple en Nm Pm = C x ω
− ω vitesse de rotation en Radians/seconde
(1 tour/seconde = 2π Rd/s)
• Application numérique
EP - Prérequis de pompage 17
10. Puissance hydraulique et rendement d’une pompe
• Quelle est son rendement
(utiliser la puissance mécanique
trouvée précédemment) Rep : 67,4
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PR
PA
Q
EP - Prérequis de pompage 18
11. Force centrifuge
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes
Sommaire
1. Types de pompes & applications
2. Pompes volumétriques
3. Pompes centrifuges
5. Caractéristique du circuit
8. Pompes multiphasiques
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 2
1. Types de pompes et applications
1. Types de pompes et applications
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 4
1. Types de pompes et applications
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 5
1. Types de pompes et applications
…
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 6
1. Types de pompes et applications
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 7
1. Types de pompes et applications
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 8
Sommaire
1. Types de pompes & applications
2. Pompes volumétriques
3. Pompes centrifuges
5. Caractéristique du circuit
8. Pompes multiphasiques
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 9
2. Pompes volumétriques
Qu’est‐ce qu’une pompe volumétrique ?
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 10
2. Pompes volumétriques
Quels sont les types de pompes volumétriques ?
2. Pompes volumétriques
En savoir plus
Alternatif = piston qui pousse et aspire
Rotatif = export d’un vol calibré mais rotatif
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 12
2. Pompes volumétriques
Différents types de pompe volumétrique
Type de pompe : volumétriques
Volumétriques alternatives API 674 Volumétriques rotatives API 676
2. Pompes volumétriques
Différents types de pompe volumétrique
En savoir plus
Les pompes volumétriques sont constituées d’un volume hermétiquement clos (corps de pompe) à l’intérieur
duquel se déplace un élément mobile engendrant soit une dépression à l’aspiration, soit l’impulsion nécessaire
au refoulement afin de vaincre la contre-pression régnant à l’aval de la pompe, soit enfin l’une et l’autre de ces
fonctions et permettant ainsi le transfert d’un volume de liquide, de viscosité plus ou moins importante, depuis
l’aspiration vers le refoulement. Le fluide véhiculé étant incompressible, ces pompes sont toujours équipées d’un
dispositif de sécurité d’excès de pression associé.
Les pompes volumétriques sont caractérisées par une grande diversité d’emploi et une grande variété de
réalisations technologiques. On se limitera ici à la présentation de quelques types de ces deux grandes familles
de machines tournantes :
• Les pompes volumétriques alternatives
• Les pompes volumétriques rotatives
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 14
Les pompes volumétriques
alternatives
2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Principe de fonctionnement
Refoulement
Corps de
pompe
Clapet
refoulement
Clapet
aspiration
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Aspiration
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 16
2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Principe de fonctionnement
En savoir plus
Durant la phase d’aspiration la pression dans la chambre est inférieure à BP : le clapet d’aspiration est ouvert, le
fluide rentre dans le corps de pompe
Durant la phase de refoulement, la pression dans la chambre est supérieure à BP : le clapet d’aspiration est
fermé et le clapet de refoulement est ouvert et le liquide est expulsé
• On remarque que le travail intéressant – refoulement – ne se fait que la moitié du temps. On a donc
succession de temps productif (refoulement) et improductif (aspiration)
• N’est limitée que par sa puissance et le tenue des éléments en contact avec la pression (segments,
garnitures, joints) ou la force inhérente (bielle, vilebrequin)
• Débit dépend course piston. Varie avec vitesse
2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Domaine d’utilisation
− Dépendante de l’installation
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 18
2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Domaine d’utilisation
En savoir plus
Pompes volumétriques alternatives
Délivre un débit limité précisément contrôlé depuis des pressions moyennes à très hautes. Utilisées pour
l’injection de produits chimiques en raison de la précision du dosage
Caractéristiques principales :
• Faible vitesse permet des liquides visqueux
• Diaphragme mu par l’huile de graissage du mécanisme
• Précision du dosage, vérifiée par calibration site
• La conception des clapets dépend de la fréquence du piston et de la viscosité du produit pompé
2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Évolution du débit dans une pompe triplex
Cylindre n° 1
Débit dans la ligne
de refoulement de
la pompe
Cylindre n° 2
Qv
(m3/h)
Cylindre n° 3
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Exemples d’utilisation : pompe d’export d’huile, pompe à boue, injection d’eau et de chimiques
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 20
2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Évolution du débit dans une pompe triplex
En savoir plus
Pourquoi triplex ou quintuplex ?
• Pour augmenter le débit (3 cyl) et Design multiplex pour avoir un débit moins pulsatoire (lisser la pression
de ref)
• Possible multiples pistons avec boite à clapets
2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Pompe à piston plongeur
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 22
2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Pompe à piston plongeur
En savoir plus
Produit directement en contact avec la pompe, donc peu dangereux
Cette pompe peut être solidaire d’un plateau tournant. Le réglage de débit peut alors se faire par molette
agissant sur l’inclinaison d’un plateau (faire dessin)
2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Pompe doseuse
Pompe doseuse à diaphragme
1. Piston
2. Chambre de compensation du liquide tampon
3. Membrane
4. Vanne de drain
5. Soupape de décharge
6. Soupape de compensation
7. Clapet fin de course
Commande de réglage de
débit Exemple d’utilisation :
injection de produit chimiques
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Le débit est réglé par un piston à course variable
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 24
2. Pompes volumétriques alternatives ‐
Pompe doseuse
En savoir plus
Pompe à membrane : très petit débit volume, utilisé quand liq dangereux, sans fuite.
Possible utilisation d’un liquide tampon et d’une détection de rupture de membrane
Rappel pompe vol altern :
• Débit pulsé mais se soigne
• Débit indép de pression
• Débit varie avec course piston et vitesse
Utilisations :
• HP
• Dosage
• Produits visqueux
Les pompes volumétriques rotatives
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 26
2. Pompes volumétriques rotatives
Pompes volumétriques rotatives
Pompe à engrenage
Pompe à 2 vis
Etanchéités et
paliers externes
Transfert de gasoil, huile de graissage
Pompe à une vis (PCP)
2. Pompes volumétriques rotatives
Pompe à une vis (PCP) type Moineau Pompe à engrenage
Pompe à trois vis
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 28
2. Pompes volumétriques rotatives
En savoir plus
Les pompes PCP (Moineau ou "queue de cochon") peuvent atteindre des pressions de l’ordre de 35 bar, parfois
plus élevées et pour des débits jusqu’à 25 m3/h. Elles sont très utilisées pour pomper les boues et les produits
très chargés.
En production pétrolière, leur faible diamètre ainsi que leur caractère auto-amorçant expliquent leur emploi en
pompe de fond de puits entraînées par des moteurs à rotor noyé.
Elles ne supportent pas les fonctionnement à sec, rotor et stator chauffent alors et se détruisent très
rapidement. Par contre, le produit n’a pas besoin d’être lubrifiant. Le stator en élastomère et, à un moindre
degré, le rotor connaissent un certain taux d’usure. Il faut les remplacer périodiquement.
Les pompes à engrenage ne peuvent fonctionner qu’en milieu lubrifiant et avec un produit non chargé. Elles sont
rencontrées surtout en tant que pompes de lubrification.
Du fait de la présence nécessaire de jeux internes (faibles) entre les parties tournantes et fixes, des liquides
relativement propres sont requis, et les produits visqueux sont bienvenus.
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Domaine d’utilisation
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 30
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompes à engrenages
Aspiration Refoulement
Pompe à
engrenages
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 31
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompes à engrenages
En savoir plus
Ne peuvent fonctionner qu’en milieu lubrifiant avec un produit non chargé. Surtout utilisée en pompe de
lubrification
Domaines d’utilisation
• Produit non chargé (ex transfert Go)
• Pression modérée (20 à 50 bar). Faible débit.
• Pompe de lubrification (compresseur)
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 32
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à engrènement intérieur
Aspiration Refoulement
Corps de pompe
Sur produits visqueux
(huile, gasoil, fuel) à
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 33
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à engrènement intérieur
En savoir plus
Variante de la pompe à engrenages
On remarque la modification de volume avec le mouvement de rotation
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 34
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à engrènement intérieur
Domaines d’utilisation
• Produit non chargé
• Pression (15 à 20 bar). Faible NPSHr
• Faible vitesse de rotation (quelques centaines de tours)
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à lobes
Corps de pompe
Aspiration Refoulement
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 36
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à lobes
En savoir plus
Volumétriques rotatifs (anneaux liq, lobes) : petites machines, ne supportent pas les variations de T0 car jeux très
fins entre lobes (risques de serrage) – lobes utilisés pour metering car vol asp = vol ref
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à vis
Refoulement
Corps de
Vis pompe
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Aspiration
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 38
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à vis
En savoir plus
Présence nécessaire de jeux internes faibles entre parties fixes et tournantes : liquides relativement propres,
visqueux OK
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à vis
2 types de pompes à vis
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 40
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à vis sans contact
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à palettes
Aspiration Refoulement
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 42
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompe à palettes
En savoir plus
Comp à palettes glissantes : utilisé pour retour de torche car + tolérant que vis à la saleté (membrane s’encrasse
mais fractionne quand même)
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompes Moineau
PCP : Progressive Capacity Pump
dite aussi "pompe Moineau"
260 bar max – Débit usuel 500m3/h. Régulièrement utilisée avec produit
visqueux, chargé en particules solides, contenant jusqu’à 30 % de gaz
Utilisations : extraction de petit puit on‐shore, vidange égouttures
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 44
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompes Moineau
En savoir plus
Pompe PCP ou Moineau
• Peuvent atteindre pression jusqu’à 35 bar
• Débits jusqu’à 25 m3/h
Utilisations
• Pompe de fond de puit entrainées par moteur à rotor noyé
• Pompage des boues et produits très chargés
Remarques
• Ne supporte pas fonctionnement à sec
• L’élastomère est à changer régulièrement
2. Pompes volumétriques rotatives ‐
Pompes Moineau
Stator : élastomère dur
ou acier (quand haute T0)
Pas stator = Pas rotor * 2
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 46
2. Pompes volumétriques : Caractéristique commune
Caractéristiques communes
• Débit volumétrique : dépend des fuites internes et vitesse de
rotation
Viscosité du produit
NB: Les courbes sont tracées
pour une vitesse fixe
Débit refoulé
Débit refoulé
Soupape de sûreté
2. Pompes volumétriques : Caractéristique commune
En savoir plus
Débit varie peu avec viscosité (fuite interne diminue avec produit visqueux donc débit sup)
Débit prop à vitesse rotation
Protection de ces pompes par SS : bypass interne qui réagit à une Pression sup à P nominale
Démarrage de ces pompes refoulement ouvert © 2015 - IFP Training
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 48
Sommaire
1. Types de pompes & applications
2. Pompes volumétriques
3. Pompes centrifuges
5. Caractéristique du circuit
8. Pompes multiphasiques
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 49
Pompes centrifuges
1. Différents types
2. Construction
3. Etanchéité
4. Portage
5. Implantation
6. Maintenance
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 50
3. Les pompes centrifuges
3. Les pompes centrifuges
En savoir plus
De loin la plus diffusée, c’est un ventilateur d’eau, aussi le moteur asynchrone de l’électricité
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 52
3. Les pompes centrifuges
3. Les pompes centrifuges
En savoir plus
Situer la zone de travail de cette pompe
On remarque sur le schéma en bas à droite : l’impulseur, la volute, la bâti, le moteur électrique
Impulseur plus ou moins ouvert selon degrés de saleté du produit véhiculé
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 54
3. Les pompes centrifuges
Pompes process à aspiration axiale
3. Les pompes centrifuges
Pompes process à aspiration axiale
En savoir plus
Une seule roue
Aspiration confondue avec axe de la machine
Axe tubulure de refoulement à 90°
Plan de démontage radial qui permet de retirer impulseur, garniture, palier tout en laissant en place le corps de
pompe, qui reste raccordées aux tuyauteries d’aspiration/refoulement
Dans le monde pétrolier et pétrochimique, la conception API de l’intervention favorise la dépose de la partie
mobile sans démontage du corps
Inversement dans la chimie, on favorise le remplacement standard intégral
OK pour débits modérés et hauteurs moyennes à faibles (pompes de reflux, mouvement de produit…)
Technologie simple, prix modéré, entretien faible
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 56
3. Pompes centrifuges : Applications
Type de pompe: aspiration axiale
3. Pompes centrifuges : Applications
En savoir plus
Remarquer différentes pièces et tubulures de refoulement (évasée)
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 58
3. Les pompes centrifuges
Pompes process à tubulures verticales et parallèles dites "Top Top"
3. Les pompes centrifuges
Pompes process à tubulures verticales et parallèles dites "Top Top"
En savoir plus
Tubulures asp et ref dans le même plan
Une à 2 roues en porte à faux ou une roue double entre 2 paliers mais le porte à faux n’est plus admis par les
standards API
Utilisation raffinerie pour produits froids ou chauds
Débits moyens à import et hauteurs moy (pompe reflux, pompe de charge d’unité de dist, pompe de résidu..)
Installation commode pour recevoir des tuyauteries en pipe rack
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 60
3. Pompes centrifuges : Applications
Type de pompe: top top
Pompe chaude dans une unité de distillation
Monocellulaire avec joint radial et brides en haut ‐
TypeAPI BB2 dite "top‐top"
3. Les pompes centrifuges
Pompes "In‐line"
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 62
3. Les pompes centrifuges
Pompes "In‐line"
En savoir plus
Remarquer le multiplicateur
• Conséquence d’une vitesse de rotation importante pour avoir des hauteurs importantes
• Pompe Sundyne spécialiste
• La roue est de type ouvert et munie d’une hélide gavage (réduction NPSH)
• Garniture méca en partie inf du multiplicateur afin de retenir l’huile de lub des trains d’engrenage
• Une garniture simple ou double est prévue pour empêcher la fuite par l’arbre du liquide pompé
• Une pompe à engrenage est intégrée dans le multiplicateur et permet la lub des partie méca
3. Les pompes centrifuges
Pompes verticales
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 64
3. Les pompes centrifuges
Pompes verticales
En savoir plus
Pompe à axe vertical monocellulaire
Aspire par crépine plongée dans le liq
Adapté au pompage en puits ou en fosses
Prob : assurer guidage correct de l’arbre qui peut atteindre plusieurs mètres
3. Pompes centrifuges ‐
Pompes verticales
Pompe immergée "de pied" type API VS4
Pompe de reprise de ‘slops’, SW (eau acide)
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Pompe à aspiration surbaissé pour produit léger
Booster dans parc de stockage
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 66
3. Pompes centrifuges ‐
Multi étagée
Centrifuge multi étagée
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 67
3. Pompes centrifuges ‐
Multi étagée
En savoir plus
Multi étagée, multicellulaires, double sorties d’arbre
Pompes équipées de plusieurs roues pour hauteur d’élévation importante et débits moyens à importants
Des pompes multiétages peuvent engendrer une hauteur de refoulement supérieure à 6 000 mètres
Pompe à plan de joint axial jusqu’à P = 70 bar
Pompe à plan de joint axial quand P sup, produits volatils et T0 élevées
Pompes de charge d’unité haute pression, pompes alimentaires de chaudière…
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 68
3. Pompes centrifuges ‐
Multi étagée
Type de pompe: multiétagée dite "multi cellulaire"
3. Pompes centrifuges ‐
Multi étagée
En savoir plus
Mobile équipé 7 impulseurs
Paliers
Disque d’équilibrage
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 70
3. Pompes centrifuges ‐
Multi étagée
Type de pompe: multi étagée à plan de joint horizontal
3. Pompes centrifuges ‐
A rotor noyé
Type de pompe sans garniture à rotor noyé
Pompes à rotor noyé API 685
Pompe étanche pour produits dangereux
© 2015 - IFP Training
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 72
3. Pompes centrifuges ‐
A rotor noyé
En savoir plus
On distingue dans l’industrie deux types de pompes sur lesquelles il n’y a plus de système d’étanchéité,
l’ensemble pompe et mécanisme d’entraînement étant dans une enceinte étanche.
On n’a plus à craindre de fuite par la garniture mécanique. Les contraintes d’environnement et de sécurité, mais
aussi dans certains cas la recherche de la fiabilité donnent à ce type de machine un avenir prometteur.
Concernant la pompe à rotor noyé, le rotor de la machine comprend la pompe et la partie tournante du moteur
électrique. L’ensemble baigne dans le liquide pompé qui est isolé par un tube (chemise ou gaine) qui passe entre
stator et rotor du moteur.
Ce tube est réalisé en matériau qui n’altère pas la transmission du champ magnétique du stator vers le rotor
(inox, hastelloy).
3. Pompes centrifuges ‐
A entraînement magnétique
Type de pompe : sans garniture avec entraînement magnétique
Pompes à entraînement magnétique API 685
Pompe étanche pour produit chimique Pompe à entraînement magnétique
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 74
3. Pompes centrifuges ‐
A entraînement magnétique
En savoir plus
Le principe de ce matériel est le même que celui de la pompe à rotor noyé. Mais le moteur est remplacé par une
transmission magnétique réalisée avec des aimants permanents.
Pompes centrifuges
1. Différents types
2. Construction
3. Etanchéité
4. Portage
5. Implantation
6. Points sensibles
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 76
3. Les pompes centrifuges ‐ Construction
Impulseur
Arbre
Écrou
Clavette
3. Les pompes centrifuges ‐ Corps de pompe
Purge du
corps de pompe
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 78
3. Les pompes centrifuges ‐
Lignes d’aspiration et de refoulement
3. Les pompes centrifuges ‐ Circulation du fluide pompé
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 80
3. Les pompes centrifuges ‐ Laminage des fuites internes
Haute pression
Bagues de laminage
(ou "d’usure")
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 81
3. Les pompes centrifuges ‐
Équilibrage des poussées axiales
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 82
Pompes centrifuges
1. Différents types
2. Construction
3. Etanchéité
4. Portage et graissage
5. Implantation
6. Points sensibles
3. Les pompes centrifuges ‐
Besoin d’étanchéité le long de l’arbre
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 84
3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Grain (fixe)
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 85
3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Principe de fonctionnement
Principes de base :
• Etanchéité par contact radial
entre deux pièces en rotation,
l’une par rapport à l’autre
• Force d’appui = pression du
liquide à étancher
• Création d’un "film" de liquide
entre les deux faces en friction
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 86
3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Principe de fonctionnement
En savoir plus
Les garnitures mécaniques
• Les garnitures mécaniques représentent environ 95 % des étanchéités dynamiques.
1. Principe de fonctionnement
− Une garniture mécanique assure l'étanchéité d'un liquide sous pression grâce au contact radial de
deux pièces en rotation l’une par rapport à l’autre. Ces pièces sont appuyées l’une sur l’autre sous
l'action d'un ou plusieurs ressorts mais également par la force produite par la pression du liquide à
étancher.
− L'élément soumis à la force du ressort doit pouvoir se déplacer axialement, on l'appelle
habituellement coupelle. Dans de nombreux cas cette pièce est rotative (d'où le terme de coupelle
rotative) et glisse le long de l'arbre. Ce mouvement axial nécessite un jeu entre cette pièce et
l’arbre dans lequel le passage du liquide est normalement rendu impossible grâce à un joint
d’étanchéité généralement torique. Ce joint est appelé joint de coupelle ou joint pseudo‐statique
car il ne doit supporter que de petits déplacements axiaux.
− L'élément fixe axialement, qui s'appuie contre la coupelle, est appelé grain.
− Divers joints statiques sont prévus afin d'assurer les autres étanchéités : joint grain/chapeau ; joint
chapeau/corps de garniture ; joint(s) chemise/arbre si présence d'une chemise.
3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Fuite à la garniture
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 88
3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Fuite à la garniture
En savoir plus
2. Fuite à la garniture
− Le grain et la coupelle sont, à l’arrêt, en contact sur quelques points. Entre ces contacts des espaces
permettent à du liquide de s’écouler vers la zone de moindre pression. Plus la rugosité des surfaces
est élevée et la planéité est mauvaise, plus la fuite est importante.
− La distance moyenne entre les faces définit l’épaisseur moyenne du film.
− A la mise en service de la pompe, un film s’établit entre les deux faces, d’une épaisseur moyenne
de 1 à 5µm.
− Le contact entre grain et coupelle doit être lubrifié par un film de liquide. Ce film est renouvelé très
lentement, ce qui correspond à un débit de fuite très faible de l'ordre de quelques cm3/jour par
exemple.
3. Les pompes centrifuges ‐
Refroidissement de la garniture : flushing
Limiteur de débit
Filtre
Auto‐flushing
(arrosage de la garniture)
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FROTTEMENTS
Echauffement
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 90
3. Les pompes centrifuges ‐ Dilution des fuites : quench
Ligne de quench à la vapeur
FUITE LÉGÈRE !!!
Dilution (quench) avec
un fluide inerte (vapeur, eau…)
Vapeur
3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Différentes garnitures
Garniture compensée à ressort unique et joint pseudostatique
torique
• Cas de base
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 92
. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Différentes garnitures
En savoir plus
Différents types de garnitures mécaniques
• Garnitures simples
− Ressort et joint pseudo-statique
» Vous trouverez ci-dessus l’exemple d’une garniture compensée à ressort unique, joint
pseudo-statique torique.
3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Différentes garnitures
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 94
3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Différentes garnitures
En savoir plus
• Garnitures doubles
− Pour des raisons de sécurité et d’environnement, les constructeurs ont développé des garnitures
doubles. Le principe est d’interposer, entre le liquide à étancher et l’atmosphère, un liquide ou un
gaz de barrage.
− Garniture double à barrage liquide non pressurisé
» La première garniture fonctionne comme une garniture simple. La deuxième garniture est un
barrage à la fuite de la première.
» Le liquide de barrage ne sert pratiquement qu'à évacuer la chaleur produite par la garniture
extérieure et à assurer le film de l'interface de la seconde garniture.
» Le liquide pompé a tendance à fuir vers le liquide de barrage.
3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Différentes garnitures
Garniture double "à barrage pressurisé"
• Interposition d’un écran entre fluide pompé
et atmosphère (fluide de barrage)
• Fluide de barrage pressurisé
! ! !
Lors
de la remise
en service, mettre
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en pression le fluide de
barrage avant de disposer
la pompe
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 96
3. Les pompes centrifuges ‐ Garniture mécanique
Différentes garnitures
En savoir plus
− Garniture double à barrage liquide pressurisé
» Le liquide de barrage est mis sous pression par du gaz (N2, gaz de procédé) à une pression
supérieure à celle du produit pompé. Le réservoir permet de compenser les fuites du fluide
de barrage (huile, méthanol, etc.). Des sécurités informent d’anomalies de fonctionnement.
Le liquide de barrage a tendance à fuir dans le liquide pompé, il assure le film liquide entre les
roues des deux garnitures.
Les garnitures mécaniques
Garniture "cartouche"
• Simplification montage
• Simplification réglage
• Peuvent être simples ou
doubles
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Garnitures "Cartouches"
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 98
Les garnitures mécaniques
En savoir plus
Les garnitures "cartouche"
• Ces garnitures peuvent être simples ou doubles.
• Afin de simplifier le montage et le réglage des garnitures mécaniques, les constructeurs ont développé des
garnitures dites "cartouche". Cet ensemble comprend le chapeau, la chemise, le ou les ressort(s), la ou les
coupelle(s), le ou les grain(s) fixe(s) ainsi que tous les joints toriques.
• On estime actuellement entre 25 et 30 % le nombre de garnitures "cartouche" équipant les pompes
rotatives. Chiffres en constante progression.
Pompes centrifuges
1. Différents types
2. Construction
3. Etanchéité
4. Portage et graissage
5. Implantation
6. Points sensibles
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3. Les pompes centrifuges ‐ Lubrification du palier
Déflecteur
(éventuellement)
Anneaux
de lubrification
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 102
3. Les pompes centrifuges ‐ Lubrification du palier
Huileur à
niveau
constant
3. Les pompes centrifuges ‐ Huileur à niveau constant
En cas de
consommation
d’huile,...
l’air pénètre
dans le huileur
…permettant
à l’huile de
PALIER descendre...
et de rétablir
le niveau.
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3. Les pompes centrifuges
Éléments statiques et parties tournantes
Pompes centrifuges
1. Différents types
2. Construction
3. Etanchéité
4. Portage et graissage
5. Implantation
6. Points sensibles
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Support de corps de
palier
Patte d’appui
3 . Pompes centrifuges ‐ Implantation
En savoir plus
La pompe et le moteur sont solidarisés par un accouplement, plus ou moins flexible (en fonction de la puissance
à transmettre sur l’arbre) donc + ou – tolérant à la dilatation des pièces et au désalignement pompe/moteur
• L’ensemble moteur et pompe est ligné à froid, puis à chaud si c’est une pompe chaude sinon risque de
vibrations importantes et de casse de l’accouplement
• Les différentes tubulures sont bien en face des orifices de pompes, sinon des contraintes permanentes
sont générées
− Machines d’entrainement :
» Moteur élect (3000 t )
» Turbine à vapeur (secours et quand vapeur dispo)
» Moteur Diesel (syst entrain autonome, pompe à incendie)
» TAG (site de production oil and gas)
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Accouplement à doigts
Accouplement lame ressort – type "Citroën"
Accouplement
type "pneu"
3 . Pompes centrifuges ‐ Implantation
En savoir plus
On distingue deux familles d’accouplements, à simple ou à double articulation.
• Accouplement à simple articulation
− On peut distinguer dans cette famille de pompe, les accouplements à transmission caoutchouc à
doigt ou type pneu et les accouplements à transmission métallique à ressort.
− Les accouplements à doigt ou type pneu sont très utilisés pour des petites et moyennes puissances
ou des faibles vitesses. Un élément élastique (caoutchouc naturel néoprène, …) en forme de
couronne dentée, d’étoile ou de pneu assure la transmission entre les deux arbres.
− Dans les accouplements à ressort, la puissance est transmise par l’intermédiaire d’une lame ressort
en acier, reliant les dentures des deux manchons. Les défauts inévitables d’alignement se
traduisent par un glissement de la lame qui coulisse entre les dentures, ce qui nécessite une
lubrification réalisée par de la graisse placée dans le boitier. Un mauvais fonctionnement de
l’accouplement (mauvaise lubrification, usure) crée des vibrations ressenties sur la pompe et le
moteur et un échauffement de l’accouplement.
• Accouplements à double articulation
− Ces accouplements autorisent de grandes vitesses de rotation et peuvent transmettre de fortes
puissances. On trouve dans cette famille les accouplements à dentures, les accouplements à
lamelles, disques ou diaphragmes métalliques.
− L’accouplement à denture est constitué par un boitier comportant deux dentures droites
intérieures engrenant sur toute leur circonférence avec les moyeux. Chacun des deux moyeux
porte une denture d’engrenage mâle. L’ensemble est lubrifié par de la graisse ou de l’huile.
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Un clapet de non‐retour au
refoulement empêche le
dévirage de la pompe quand
elle n’est pas en fonction. Ce
qui est néfaste pour la
garniture et peut cause des
dommages sur le moteur et
les paliers
3 . Pompes centrifuges ‐ Implantation
En savoir plus
2 vannes pour isoler la pompe
Un filtre : retient particule solide et empêche destruction de la pompe (attention cavitation)
Un CNR (empêche dévirage, pouvant causer des dommages sur pompe (paliers et garnitures)
Mano sur asp et ref : contrôle delta P pompe
Ligne d’évent : purge corps de pompe
Bâti : massif, indéformable
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2. Construction
3. Etanchéité
4. Portage et graissage
5. Implantation
6. Points sensibles
3. Les pompes centrifuges ‐ Maintenance
Le premier problème de la
pompe est la fiabilité de sa
garniture mécanique
Le premier ennemi de ce
type de pompe sont les
vibrations
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EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes
116
3. Les pompes centrifuges ‐ Maintenance
En savoir plus
Description
• Paliers et surtout garnitures méca (entourés en rouge)
• Garnitures que ce soit à la production ou au raffinage, c’est un problème de sécurité (fuite), de production
(interruption), de conduite (démarrage et réglages en fonctionnement)
3. Pompes axiales
En savoir plus
La photo ne montre que le rotor
Il y a aussi le stator qui isole les différentes rangées d’ailettes et permet la montée en pression
3. Pompes axiales
Pompe axiale verticale pour
l’alimentation de centrales
thermiques avec de très
quantités d’eau pour
le refroidissement
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2. Pompes volumétriques
3. Pompes centrifuges
5. Caractéristique du circuit
8. Pompes multiphasiques
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 121
4. Performance des pompes centrifuges
Augmentation de pression dans la pompe
Pref = Pasp + Δppompe
en supposant que toute l’énergie donnée au liquide est convertie en pression
(augmentation d’énergie cinétique négligée):
Δppompe= He x dt. / 10.2
Une hauteur d’élévation de 100 m donne : P, Δp : bar
•10 bar avec de l’eau He : m
•5 bar avec du GPL (d= 0.5)
Dt : densité à t0 C
•12 bar avec de la soude
•13 mbar avec de l’air
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En savoir plus
La pompe génère un delta P qui s’ajoute à Pasp (pas multiplicatif car liquide incompressible)
La correspondance entre le delta P pompe et H élévation est donnée par la formule et dépend de la densité du
produit
Parler de la correspondance en fonction des différentes densités
4. Performance des pompes centrifuges
Centrifugation et Hauteur manométrique
200 m
150 m
100 m
Patm
50 m
0m ?
?
20 m
EAU
4. Performance des pompes centrifuges ‐
Influence de la hauteur d’aspiration
Augmentation de HAsp
200 m
150 m
100 m
?
Patm
50 m
0m ?
?
20 m
EAU
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∆H = ? m
∆P = ? bar
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 126
4. Performance des pompes centrifuges ‐
Influence de la densité du fluide pompé
Fluide de densité 0.5
200 m
150 m
100 m
?
Patm
50 m
0m ?
?
20 m
d = 0.5
4. Performance des pompes centrifuges
pression Profils de pression
vitesse et de vitesse dans la
pompe
20 à 50 m/s
suction
1 à 2 m/s
pression est appelé “Net Positive Suction Head of the pump” aussi appelé NPSH requis.
C’est une donnée du constructeur
La pression augmente encore dans la tubulure de refoulement
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 128
4. Performance des pompes centrifuges
En savoir plus
La pompe centrifuge convertit l’énergie sur son arbre en vitesse puis en pression
Utilisation de la force centrifuge pour déplacer le liquide et augmenter sa pression
La roue projette le fluide à la périphérie du corps
Le fluide emmagasine ainsi une énergie potentielle qui sera transformée en débit et hauteur
Ce mouvement centrifuge provoque au même moment une dépression capable d’aspirer le fluide à pomper
La pression d’aspiration dépend de l’installation
Remarques
• Vitesses initiale et finales (débit cst)
• Chute de pression à l’entrée de la pompe et NPSH
• Pression finale (on a gagner en pression)
4. Performance des pompes centrifuges
Hauteur théorique He th en fonction du débit
ß
Indépendant de la densité du
liquide pompé D
Hauteur en m
N
La hauteur est fonction de la U2/g
vitesse périphérique u : f(u2)
• U = π.D.N/60 u
b
Le débit dépend de la forme
de la roue : Droite d’Euler
• diamètre D, largeur b, angle
de sortie ß Débit
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Π.D.u.b.tgß
En savoir plus
Caractéristique majeur de la pompe : hauteur en fonction du débit
• La hauteur dépend de la vitesse périphérique de l’impulseur
• Le débit dépend de ses caractéristiques géométriques
4. Performance des pompes centrifuges
La courbe de performance réelle est tracée sur le banc d’essai constructeur
En savoir plus
Courbe réelle H (Q) bien différentes
Différence bien compréhensible entre la théorie et la réalité matérielle (impulseur, corps de pompe…)
4. Performance des pompes centrifuges
Construction de la courbe caractéristique
Hauteur manométrique : ∆H
∆H
Patm
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Débit volumique : Qv
FLUIDE
Hauteur manométrique : ∆H
∆H
Patm
4. Performance des pompes centrifuges
Construction de la courbe caractéristique
Hauteur manométrique : ∆H
∆H
Patm
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Débit volumique : Qv
FLUIDE
Patm ∆H Hauteur manométrique : ∆H
4. Performance des pompes centrifuges
Pompe procédé
API
1500 tr/mn
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NPSHR
en m
En savoir plus
S’inscrit sur ce réseau de courbes, sur lequel il manque la courbe de rendement, le point de fonctionnement de
la pompe :
On obtient alors :
• Hn, Qn, Pn, NPSH et ηmax
NPSH
• Le NPSH est aussi une donnée constructeur
• NPSH varie en fonction du débit
• Ordre de grandeur : 3 à 4 m
• + vitesse de rotation élevée + NPSH élevé (peut atteindre 10 m)
• astuce pour le baisser (ex vis de gavage)
Construction de la courbe caractéristique
Courbes caractéristiques banc de pompage
Pompe procédé ISO2858
3000 tr/mn
Hauteur
Rendement maxi
(Best Efficiency Point)
260mm à 98 m3/h
Best efficiency (BEP)
Φ 200mm
62 % at 68m3/h
Puissance
4. Performance des pompes centrifuges
Courbes caractéristiques en fonction du type de roue
Limites de performance ‐ En terme de hauteur
• 40 m/s roue en fonte => hauteur à bas débit ≈ 80m => eau 8 bar ; GPL 4 bar
• 50 m/s roue en bronze => hauteur à bas débit ≈ 125m => eau 12 bar ; GPL 6 bar
• 60 m/s acier moulé => hauteur à bas débit ≈ 180m => eau 18 bar ; GPL 9 bar
• Au delà 85 m/s en inox (duplex) => hauteur ≈ 360m => eau 36 bar ; GPL 18 bar
Pour des hauteurs supérieures,
4. Performance des pompes centrifuges
Pour les pompes à 3 000 tr/mn, sortie radiale jusqu’à
800 ‐ 1,200 m3/h.
Au delà, c’est le domaine typique des pompes hélico centrifuges.
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A plus de 10 000 m3/h, des pompes axiales peuvent êtes utilisées.
Influence de la viscosité
sur la performance
Pompe conçue pour :
750 gal/mn (170m3/h)
100ft hauteur (3 bar)*
70 % rendement
Avec de l’eau (1cSt)
La pompe délivrera :
712 gal/mn (162m3/h)
92 ft hauteur (2.8 bar)
44.5 % rendement
avec 200cSt liquide d=1
NB: NPSHr aussi affecté
4. Performance des pompes centrifuges
Variation de vitesse Changement de diamètre
de N1 à N2 de D1 à D2
2
N2 D2
Nouveau débit Q 2 Q1 Q 2 Q1
N1 D1
2 2
N2 D2
Nouvelle hauteur H 2 H 1 H 2 H 1
N1 D1
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3
N2
Nouvelle puissance P 2 P1
N1
En savoir plus
Les pompes centrifuges doivent s’adapter aux conditions
On modifie souvent leur caract par vanne au refoulement
D’autres moyens pour adapter la pompe au nouvelles conditions de pompage :
• Modifier la vitesse (modif de la caract débit/H, large plage de débit car proportionnel mais syst de
variation de vitesse non souvent économiquement justifié)
• Réduire le diamètre des roues (modifier diam revient à modifier H et Q) entraine réduction imp de la
puissance. Attention car irréversible
• Modif viscosité (courbes constr fait avec eau 1cSt). L’augmentation de viscosité est accompagné souvent
d’une aug de densité : Puiss sur arbre augmente
4. Performance des pompes centrifuges
Puissance réelle (à l’accouplement)
Puissance Hydraulique (reçue par le liquide) P : kW
He : m
Ph = H * Q * dt. / 367
Q : m3/h
Puissance à l’accouplement dt : densité à t0 C
p : rendement global pompe
Pa = Ph/ p
Peut être calculée à partir de l’intensité moteur
Le rendement intègre les pertes mécaniques (garniture, paliers,…)
Pompe procédé : 30 kW : 70 %
Les moteurs électriques sont surdimensionnés suivant l’API :
P(kw) < 22 Pmoteur 125 % Pmax pompe
22 to 55 Pmoteur 115 % Pmax pompe
P > 55 kw Pmoteur 110 % Pmax pompe
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 148
4. Performance des pompes centrifuges
En savoir plus
La puissance sur l’arbre est une caract de la pompe permettant de déterminer le moteur d’entrainement
Cette puissance découle de la puissance hydraulique
La puissance hydraulique se calcule à partir de la connaissance pour un débit donné de la hauteur, du rendement
et de la densité
La puissance varie avec le débit. Quand celui-ci est nul, la puissance est entre 40 et 60 % de la puissance
nominale
Quand pas de débit, toute la puissance chauffe le liquide avec risque de vaporisation
Sommaire
1. Types de pompes & applications
2. Pompes volumétriques
3. Pompes centrifuges
5. Caractéristique du circuit
8. Pompes multiphasiques
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 150
Sommaire
En savoir plus
On a vu la pompe qui est livrée avec ses caractéristiques établies sur banc, souvent avec de l’eau
Mais la pompe doit s’insérer dans un circuit
Un circuit a aussi une caract
C’est la rencontre des caract pompe et circuit qui donnent le point de fonctionnement
5. Caractéristique du circuit
Propriétés du liquide
Nature (hydrocarbure, eau, chimique, ...)
Polluants
• Eléments corrosifs (H2S, sels, ...)
• Eléments érosifs (solides et sludges)
• Tension de vapeur
• Viscosité
En savoir plus
Le circuit, c’est :
• Le fluide
• Le circuit (composants, tuyaux..)
Le fluide est caractérisé par ses propriétés physiques et chimiques
5. Caractéristique du circuit
Conditions opératoires
En savoir plus
Après le fluide, il faut considérer le design :
• Débits nominaux et max
• Pressions nominales max
• Nombres de pompes
• NPSHa au débit design
5. Caractéristique du circuit
En savoir plus
Après les données design, il y a les marges de sécurité
5. Caractéristique du circuit
En savoir plus
Puis les données du circuit
• Pertes en charge singulières
• Perte en charge régulières
5. Caractéristique du circuit
Débits et Hauteurs
Évaluation conservative de la hauteur différentielle
(PrM Pam) (P2 P1)
Hmax = (Z2 Z1) (Hf1 Hf2)
g r@P,T g r@P,T
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5. Caractéristique du circuit
Débits et hauteurs
System curve
Courbe du circuit
Head H
Hauteur du circuit H
System rated
Point de fonctionnement
operating point
"rated" du circuit
System
(Hf1 + Hf2)
Friction Head
Pertes de charge
(P2 - P1)
------------------- + (Z2 - Z1)) Static &
Hauteur statique
g @ P,T Pressure
totale Head
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Flow Q
Débit Q
Rated flow
Débit "rated"
En savoir plus
Si on considère P et H des ballons ctes, seules les pertes en charge varient avec le débit
Celles-ci sont globalement prop à Q2.
Sommaire
1. Types de pompes & applications
2. Pompes volumétriques
3. Pompes centrifuges
4. Performance des pompes centrifuges
5. Caractéristique du circuit
6. Point de fonctionnement Circuit + pompe
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Point de fonctionnement :
g @ P,T @tr/mn2<tr/mn1
(P2 ‐ P1)
+ (Z2 ‐ Z1) + (Hf1 + Hf2)
g @ P,T
cas favorable
6. Point de fonctionnement. Circuit + pompe
En savoir plus
On obtient en croisant les caractéristiques au point de fonctionnement. C’est le point d’équilibre entre la
hauteur fournie par la pompe et la hauteur demandée par le circuit
Données constructeur
6. Point de fonctionnement. Circuit + pompe
En savoir plus
Si au point de fonctionnement, NPSHr > NPSHa, la pression la + basse dans le circuit est inférieure à la pression
de vaporisation : on cavite
pression NPSHr
vitesse
Profil de pression dans la pompe
Plus petite pression
dans la pompe
suction
NPSHR (au débit nominal)
6. Point de fonctionnement. Circuit + pompe
Cavitation lors
du collapse
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Zone de
vaporisation
En savoir plus
Si la pression la plus basse (à l’entrée de la pompe) passe sous la tension de vapeur du fluide pompé, il y a
vaporisation.
On a alors des bulles de gaz dans le liquide qui vont éclater dans les zones de fortes pression et endommager
l’impulseur ou la volute d’échappement (piqures)
6. Point de fonctionnement. Circuit + pompe
NPSHr (pompe) & NPSHa (circuit) : pas de marge = cavitation
Phénomène: des bulles apparaissent à l’entrée de l’impulseur et
"implosent" quand la pression augmente le long de l’aube
Les conséquences des bulles dans le liquide sont :
• Perte de performance
• Une machine bruyante = cavitation
• Vibrations (déséquilibre)
• Érosion si les bulles viennent de la vaporisation
*Limitation du débit
*usure de la pompe
*réduction de la durée de vie
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*vibration sur les équipements voisins
Pour éviter la cavitation :
la Plus Petite Pression dans la pompe (PPP) doit être plus élevée que la tension de vapeur
Pour éviter la cavitation : PPP > VP
PPP = Pasp – NPSHr et Pasp = P ballon + H ‐ ΔPf
d’où H > VP + NPSHr + ΔPf ‐ P ballon
1 ‐ Cas ou le liquide est à sa TV dans le ballon aspiration (sphère, colonne, ballon de
flash, tank de brut, dégazeur,…) :
H > NPSHr + ΔPf pour des valeurs usuelles : NPSHr = 4 m et ΔPf = 1m
Hmini > 5m : H (m) différence d’altitude entre le niveau dans le ballon d’aspiration et
celui de la pompe
6. Point de fonctionnement. Circuit + pompe
• Utiliser une pompe booster / un inducer à bas NPSHr pour alimenter une pompe à haut
NPSHr
En savoir plus
Il faut limiter tout ce qui diminue la pression à l’aspiration
6. Point de fonctionnement ‐ La cavitation
Données banc de pompage
2. Pompes volumétriques
3. Pompes centrifuges
5. Caractéristique du circuit
8. Pompes multiphasiques
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 177
7. Contrôle et couplages de pompes
En savoir plus
3 moyens de réglage du débit lors de l’étude de la pompe elle même :
• Vannage sur vanne de refoulement
• Recirculation (débit de ref injecté à l’asp – ne travaille pas)
• Réglage de la vitesse
7. Contrôle et couplages de pompes
Hauteur Caractéristique
circuit
Vanne 80 % ouverte
Valve 100 % ouverte
(résistance circuit)
Pertes dans la vanne
Caractéristique
pompe
Réduction à vitesse fixe
de débit
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Reduit Normal Rated
Débit
Consommation d’énergie par augmentation de la résistance circuit
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 180
7. Contrôle et couplages de pompes
En savoir plus
Vannage = modif de la caract du circuit (la caract pompe, elle, ne bouge pas)
Moyen très courant sur petite installation
7. Contrôle et couplages de pompes
Contrôle de débit : par recirculation
Hauteur
Caractéristique
circuit LIC
Caractéristique
recycle
Caractéristique
circuit+recycle Caractéristique
pompe
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En savoir plus
Caract recirculation
Caract circuit
Caract circuit + recycl
Si on ouvre la vanne de recirculation,
On augmente le débit de recirculation,
On augmente le débit pompe
Et on diminue le débit export
7. Contrôle et couplages de pompes
SC
Caractéristique
circuit MCC
Réduction de hauteur
tr/mnMax(105 %) Caractéristique
pompe
tr/mnNormal (100 %)
Réduction
Ligne de rendement maxi de débit
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tr/mn3 (Réduite)
Reduit Normal Rated
Débit
En savoir plus
Variation de vitesse = variation de débit en proportion
Syst de variation de vitesse de moins en moins onéreux avec l’électronique de puissance
7. Contrôle et couplages de pompes
Quand ?
• Augmentation de débit d’une fonction de pompage pour les circuits
à faibles pertes de charge. En raison de la caractéristique du circuit
l’augmentation de débit ne correspond pas au nombre de pompes
ajoutées.
• Le débit excède celui des pompes du commerce disponibles .
• La puissance excède celle de l’entraineur ou du type d’entraineur.
• Pour des raisons d’investissement, i.e. pour des grands débits, trois
pompes à 50 % peuvent être plus économiques que deux à 100 %.
• Pour s’adapter à un surdébit peu fréquent, une pompe en stand by
est installée ne fonctionnant qu’en cas de surdébit.
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En savoir plus
Augmentation du débit
Raisons économiques : 2 de 50 % sont moins chères qu’1 de 100 %
Raisons de sécurité : redondance, ségrégation géographique
7. Contrôle et couplages de pompes
Couplage pompes : en parallèle
7. Contrôle et couplages de pompes
Couplage pompes : Parallèle
2
Pompes en //
N601 = 2000 t/mn
1,5 N602 = 2944 t/mn
1 Pd 601 (bar)
Ps 601 (bar)
0
0 2 4 6 8 10 12
-0,5
Q (m 3 /h)
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Quand?
• Haut NPSHR, i.e. fonctionnement à grand ΔP ou à grande vitesse –
ou le point design nécessite une pompe "booster" pour charger
l’aspiration d’une pompe haute pression.
• Augmentation du débit sur les circuits dont la résistance à
l’écoulement provient de pertes de charge.
En savoir plus
Raisons principales :
• Augmentation de la hauteur
• Quand NPSH est problématique (hauteur asp, fluide léger, vitesse de rotation élevée)
Pompes en série
7. Contrôle et couplages de pompes
Couplage pompes : Série
7
Pompes en série (P601 débite dans P602)
6
Même vitesse ‐ N = 2900 t/mn
5
4
3 Ps 601 (bar)
2 Pd 602 (bar)
1
0
0 2 4 6 8 10 12 14
-1
-2
Q (m3/h)
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7. Contrôle et couplages de pompes
Exploitation pompe
En savoir plus
Assurer les fonctions de lubrification (huile), réfrigération (eau), étanchéité (flusing)
• Démarrer refoulement décollé : rappel 40 à 60 % de Pn
• Ouvrir toujours en grand l’aspiration
• Éventer corps de pompe (le remplir)
Formalisme : raconter démarrage pompe primaire
Quelques coûts
• Petite ppe engrenage : 5 k€
• Petite ppe cent : 15 k
• Grosse ppe cent : 25 k
7. Contrôle et couplages de pompes
Filtres temporaires
• Mis pour protéger la pompe après les périodes de maintenance
pour arrêter les gouttes de soudure, écailles de pipe, et autre corps
étrangers.
Filtres permanents
• Prévus en cas de liquide chargé.
• Nettoyés quand la chute de pression atteint la limite prévue.
• Grosse maille : éviter de boucher les canaux
Opérations
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2. Pompes volumétriques
3. Pompes centrifuges
5. Caractéristique du circuit
8. Pompes multiphasiques
EP - 24069_A_F_ppt_01 - Pompes 199
Sommaire
En savoir plus
Les coûts extrêmement élevés d’installation et de fonctionnement des stations de séparation à chaque site de
gisement et le transfert dans plusieurs pipelines font du pompage multi phases une alternative économique et
efficace.
La pompe à vis excentrée multi phases seepex traite systématiquement des produits contenant jusqu’à 99 % gaz
alors que d’autres types de pompes nécessitent des dispositifs annexes complexes pour une concentration
maximale de 95 %. Les "slug" (transformation rapide des produits extrêmement gazeux en liquide pur ou
inversement) sont transférés facilement sans émulsion ou dégradation du liquide et des phases gazeuses.
Le bon fonctionnement de ce système de pompe nécessite une modification de construction des pièces rotatives
internes, l’utilisation de matériaux spéciaux ainsi qu’une adaptation du rotor et du stator. Un appareil de contrôle
permet de s’assurer que la pompe fonctionne toujours à la vitesse optimale en fonction de la concentration en
gaz.
Dans le domaine du transfert multi phases, la pompe à vis excentrée offre les avantages suivants :
• Ratio gaz – liquide important
• Concentration élevée en sable
• Transfert de produits très visqueux
• Traitement sans problème des "Slugs"
• Construction compacte
• Faibles vitesses de fonctionnement
• Frais d’acquisition réduits.
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Pourquoi les pompes multiphasiques ?
Pas d’équipements ‐ Seulement puits, manifolds & ligne export
DUNBAR
HP WELLS ALWYN NORTH
125 Bar g
~ 70 Bar g
LP WELLS
LLP WELLS
8. Pompes multiphasiques ‐ Équipements de Dunbar
Concept conventionnel Concept avec MPP
Export Export
125 bar HP wells HP wells
Compresseur
Séparateur
Pompe
En savoir plus
Du puit sort un mélange d’eau, de pétrole et de gaz.
• Les pompes classiques sont incapables de supporter une mixture aussi hétérogène.
Modèles connus
• Pompe à vis : 2 vis pas inversé synchronisées sur le même arbre par engrenages
• Pazflor pompe : multi-phase et sous-marine : delta P = 105 et Pasp = 23 bar
• Pompe retenue : 2 hélices puis impulseur centrifuge – hélico-axial comprime gaz et nourrit étages des
impulseurs
8. Pompes multiphasiques – Pompe hélico axiale Sulzer
DE Palier radial
Palier de butée
DE – Etanchéité coté atm
DE – Douille de laminage
DE ‐ Etanchéité
Piston
d’équilibrage
Refoulement CONSTRUCTION TAMBOUR AVEC
Rotor
LES ARBRES MONTES FRETTES
Stator
Niveau pont principal
NDE DE
Impulseurs
hélico‐axiaux
Enveloppe ouverts
Aspiration
NDE ‐ Etanchéité
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NDE – Douille de laminage
NDE – Etanchéité coté atmosphère
NDE Palier radial
8. Pompes multiphasiques et pompes hybrides
Pompes multiphasiques
• Transporte un mélange de gaz (supportent jusqu’à 90 % de gaz) et
de liquides par impulseurs hélicoïdaux, sans séparation de phases.
Mais
− faible ∆P (d’où hauteur limitée)
− rendement médiocre (d’où puissance limitée, viscosité du
fluide limitée)
Pompes hybrides
• Après une séparation subsea
• Sur le même arbre :
− Impulseurs hélico-axiaux
» Diminue GVF à 10 % en entrée des
impulseurs radiaux
− Impulseurs radiaux purs
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EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs
Sommaire
1. Introduction aux compresseurs
et applications
2. Entraînement
3. Comparatif
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EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs 2
Types de compresseurs & applications
COMPRESSEURS
VOLUMETRIQUE DYNAMIQUE
Types de compresseurs & applications
En savoir plus
Les critères sont débit et Pref
A la différence de la pompe, le compresseur traite un fluide compressible.
Là ou la pompe ajoute, le compresseur multiplie
On parle de taux de compression © 2015 - IFP Training
EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs 4
Types de compresseurs & applications
Diagramme de sélection
Critère principal de sélection :
1. Volume réel aspiré @ Pa,
Ta
2. Pressure de refoulement
EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs 5
Types de compresseurs & applications
Pression de refoulement ( bar)
HYPER
COMPRESSEURS
COMPRESSEUR
CENTRIFUGE
RECIPROCATING
COMPRESSORS Type Barrel
Split
SCREW horizontal
COMPRESSOR
Rotary compressors AXIAL
Compresseur
except screw multicellulaire
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SOUFFLANTE
Débit (m3/h)
EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs 6
Types de compresseurs & applications
En savoir plus
Autant d’applications que de besoins différents : hyper comp (unités polyéthylène)
Comp à vis : utilisé en air instrument, tourne vite (4000 à 5000 t/mn) et sur circuit de torche mais composition
gaz changeante et sale
Volumétriques rotatifs (anneaux liq, lobes) : petites machines, ne supportent pas les variations de T0 car jeux
très fins entre lobes (risques de serrage)
Compres à membrane : très petit débit volume, utilisé quand gaz dangereux, sans fuite
Comp à palettes glissantes : utilisé pour retour de torche car + tolérant que vis à la saleté (palette s’encrassent
mais fractionnent quand même)
Types de compresseurs & applications fréquentes
Particularité ONSHORE
• Emploi plus fréquent de compresseurs alternatifs
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EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs 8
Entraînement
Machines d’entraînement
Turbines à gaz
• Utilisé pour les puissances importantes/lorsque le poids du groupe est un
critère de choix (offshore par exemple)/quand fuel gaz à disposition
• Plus souvent dédié à l’entraînement de compresseurs centrifuges
• Disponible depuis 500 KW jusqu’à 80 MW et au delà
Moteurs électriques
• Rendement intéressant, fiables, vitesse variable possible (alimentation
coûteuse)
• Coût initial élevé
• Adapté à l’offshore équipé d’une centrale électrique.
• Sûr (simplifie l’étude de danger)
Moteurs thermiques
• Plus adapté au service intermittent
EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs 9
Comparatif
Centrifuge et Alternatif
Plus de puissance par kg
Souple avec les changements de composition gaz
de machine
Centrifuges : 3000 – 30 000 tr/mn
Ecoulement non pulsatoire Axiaux : 3000 – 12000 tr/mn
EP - 21643_B_F_ppt_02 - Compresseurs 10
Comparatif
En savoir plus
Quelques coûts :
• Comp alt à pistons 70 bar 2 étage : 1 M€
• Comp air classique : 170 k
• Comp vis : 200 k
• Segment comp : 2 k
Exercice compresseur
Sommaire
1. Présentation générale
3. Aspects technologiques
4. Systèmes d’auxiliaires
5. Exploitation du compresseur
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Dispositif d’entraînement
Mot M C
DT 1040 A
Accouplement
Entraînement par turbine à vapeur Entraînement par moteur à vapeur
A vitesse variable A vitesse fixe ou variable
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Côté
entraînement
Côté
entraînement
D T 1039 A
Présentation générale
Upper
casing
Présentation générale
Compresseur multicellulaire
‐ plan de joint horizontal
• En raison du grand débit en
volume, l’aspiration est
divisée en deux (double
flux) pour diminuer la taille
de la machine
Identification des pièces d’un compresseur centrifuge
Compresseur multicellulaire :
roues montées sur 4 arbres
Présentation générale
En savoir plus
Compresseur à multiplicateur intégré :
• Jusqu’à 4 roue engrenées sur le même pignon central (4 phases en série)
• Non adapté aux grands débits volume
• Existe en comp d’air ou de gaz
• Étanchéité avec barrage de gaz et emploi de garnitures sèches
• Tourne vite : sensible aux vibrations
Applications : air, procédé sur séparation gas
Très diffusé, très compact,
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Augmentation de pression et taux de compression créés
par une cellule
Courbe caractéristique
La vitesse de rotation, la nature du gaz, la pression d'aspiration et la
température d'aspiration étant fixées, un compresseur centrifuge assure un
débit en fonction du taux de compression qui lui est imposé par le procédé. La
représentation de toutes les situations de débit, en fonction du taux de
compression, se traduit par une courbe caractéristique
Adaptation de la machine aux contraintes du procédé
La vitesse de rotation (N) La température
La nature du gaz (masse molaire)
Pour un taux de compression
fixée par les pressions, on peut
se rendre compte que le débit
volume du compresseur est
fonction de sa vitesse de
rotation mais aussi de la
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température d'aspiration et de
la nature du gaz.
En savoir plus
Le taux de compression diminue rapidement avec la réduction de la vitesse
Si pas de vitesse, pas de force centrifuge, pas de compression
Domaine et limites de fonctionnement
Vitesse maximale
résistance mécanique
Vitesse minimale
résonnance du rotor
Pompage
instabilité de pression et débit
Blocage sonique
perturbation dans l ’écoulement du gaz
Limites de fonctionnement ‐ Le pompage
L'anti‐pompage
Il consiste à faire passer un débit minimum dans le compresseur en recyclant vers
l'amont le surplus de gaz par rapport au débit du procédé (débit opératoire). La
régulation anti‐pompage permet de réguler le débit de recyclage au moyen d'une vanne
(VAP) qui doit s'ouvrir ni trop tard (pompage) ni trop tôt (pertes énergétiques). Les
équipements de la boucle doivent être spécifiques pour avoir une réponse rapide et
précise. Dans la plupart des applications, les protections anti‐pompage utilisées se
traduisent dans un graphe en taux/débit volume par une courbe parabolique. Cette
courbe partage le graphe à droite la zone où la vanne anti‐pompage est fermée et à
gauche où la vanne s'ouvre en fonction du débit à recycler.
Le pompage des compresseurs centrifuges
Un exemple de système anti‐pompage est fourni ci‐dessous.
Limites de fonctionnement – Vitesse minimum
La résistance mécanique
de la roue :
• roues moulées ≈ 250 m/s
• roues rivées ≈ 280 m/s
• roues brasées ≈ 280 m/s
• roues soudées ≈ 350 m/s
• roues usinées ouvertes ≈ 400 m/s
Limites de fonctionnement – Blocage sonique
• H2 ≈ 1200 m/s
• méthane ≈ 430 m/s kT
• air ≈ 380 m/s (à 90 С) ason 91,2
• propane ≈ 240 m/s M
• forane ≈ 180 m/s
T = température du gaz, ⁰K
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M = masse molaire kg/kmole
Description des principaux organes constitutifs
1 ‐ La compression
a ‐ Les roues
• Le gaz est aspiré au centre de la roue (ouïe), passe dans les canaux
formés par les aubes pour sortir de la roue par sa périphérie
• Le gaz reçoit de l'énergie sous forme d'augmentation de pression,
de vitesse et de chaleur.
L'énergie fournie augmente
très vite avec ω
• ω efforts importants
sur les roues
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Description des principaux organes constitutifs
1 ‐ La compression
b ‐ Les diffuseurs
• À la sortie de la roue, le gaz 3
pénètre dans un diffuseur fixe où
il est ralenti, ce qui crée une Diffuseur Canal de
nouvelle augmentation de retour
pression de gaz mais éloigne le Trajet suivi
gaz de l'axe de la machine par le gaz Stator
Labyrinthe
se fait dans le diffuseur Cellule (léchettes)
EP - 21882_A_F_ppt_01 - Compresseurs Centrifuges
Description des principaux organes constitutifs
1 ‐ La compression
En savoir plus
b ‐ Les diffuseurs
• À la sortie de la roue, le gaz pénètre dans un diffuseur fixe où il est ralenti, ce qui crée une nouvelle
augmentation de pression de gaz mais éloigne le gaz de l'axe de la machine.
c ‐ Les canaux de retour
• Le gaz est guidé jusqu'à l'entrée de la roue suivante par des canaux de retour qui freinent progressivement
le mouvement de rotation du gaz autour de l'axe du compresseur.
• On peut estimer que dans une cellule (roue + diffuseur + canal de retour), l'augmentation de pression
s'effectue pour 70 à 80 % dans la roue, le reste se faisant dans le diffuseur.
Description des principaux organes constitutifs
2 ‐ Le guidage du rotor
Les roues sont montées sur l'arbre ; l'ensemble forme le rotor qui
doit être guidé en rotation et axialement.
Description des principaux organes constitutifs ‐ Les paliers
2 ‐ Le guidage du rotor
Palier lisse
Palier à patins oscillants
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b ‐ Guidage axial
Rôle de la butée :
• Positionner le rotor
axialement
• Supporter les efforts axiaux
Constitution :
• des patins
• un film d’huile
• un collet solidaire de l'arbre
Description des principaux organes constitutifs
2 ‐ Le guidage du rotor
En savoir plus
b ‐ Guidage axial
Le rotor est positionné axialement par la butée. Elle supporte tous les efforts axiaux qui s'exercent sur divers
éléments du rotor.
Les butées généralement utilisées comportent des patins sur lesquels s'appuie, par l'intermédiaire d'un film
d'huile, un collet solidaire de l'arbre.
Lorsque toutes les roues d'un compresseur sont orientées dans le même sens, il est nécessaire de compenser la
poussée axiale appliquée sur le rotor dans le sens inverse de la circulation générale du fluide.
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Description des principaux organes constitutifs
2 ‐ Le guidage du rotor
En savoir plus
On utilise pour cela un piston d'équilibrage (ou tambour d'équilibrage) solidaire du rotor et placé côté
refoulement. Ce piston subit d'un côté la pression de refoulement et de l'autre côté une pression voisine de la
pression d'aspiration, côté étant relié à l'aspiration par une ligne extérieure à la machine dénommée ligne
d'équilibre. Le piston d'équilibrage développe donc une poussée opposée à celle qui agit sur l'ensemble des
roues. Aux conditions nominales, ces poussées sont pratiquement égales et s'annulent, soulageant ainsi la
butée.
Si les pressions dans la machine changent brutalement, le piston d'équilibrage ne parvient pas à compenser
instantanément ces variations. Il y a alors une augmentation ou une inversion de la poussée sur la butée. Si
l'effort est top important par rapport à la capacité de la butée, celle-ci peut s'abîmer voire se détruire. Un arrêt
de la machine pour réparation s'impose alors, occasionnant l'arrêt de la production de l'unité.
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Description des principaux organes constitutifs
2 ‐ Le guidage du rotor
Description des principaux organes constitutifs
3 ‐ Les étanchéités
2 problèmes d'étanchéité :
• étancher au mieux les fuites internes (rendement machine)
• fuite de gaz à l'atmosphère (dangereux)
a) Fuites internes
On interpose sur le trajet du gaz, des labyrinthes constitués par :
• des léchettes (ou dummies) généralement fixes et disposées avec
un faible jeu autour du rotor
Le nombre de léchettes dépend de la différence de pression à
étancher
• Ou des bagues labyrinthes montées en face d'une portée lisse ou
épaulée du rotor
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Matériau mou :
Aluminium, nickel
(Protéger le rotor)
Description des principaux organes constitutifs
En savoir plus
Selon la nature du gaz, le problème peut être simple ou délicat à résoudre :
• Si le gaz ne présente aucun danger et peut être mis à l'atmosphère sans risque (compression d'air, d'azote,
etc.), la garniture de sortie d'arbre est dans ce cas une garniture à labyrinthe (léchettes ou bagues
labyrinthes)
• Si le gaz est dangereux, inflammable ou corrosif, toute fuite vers l'atmosphère est interdite. L'utilisation de
garnitures d'étanchéité est alors nécessaire. © 2015 - IFP Training
∆P = 0,3 à 0,5 b
20 litres/jour par garniture
Description des principaux organes constitutifs
En savoir plus
Différentes sortes de garnitures sont utilisées. Toutes utilisent un fluide de barrage (liquide ou gaz) sous pression
supérieure à la pression à étancher pour empêcher la fuite de l'intérieur de la machine vers l'extérieur. Deux
principes de garniture sont utilisés : les garnitures à bagues flottantes (à gauche sur le schéma) et les garnitures
radiales (à droite).
Garniture à bagues flottantes :
• Cette garniture est composée de 2 douilles cylindriques (bagues) montées autour de l'arbre avec un jeu très
faible. L'injection d'huile dans le système se fait à une pression légèrement supérieure à la pression à
étancher et produit une fuite d'huile de chaque côté de la garniture.
• Côté atmosphère : une fuite importante, car le ∆P est élevé, récupérée dans la caisse à huile donc réutilisée.
• Côté compresseur : une fuite que le constructeur essaye de minimiser en assurant un très faible ∆P (0,3 à
0,5 bar) et un très faible jeu. Cette huile qui est en contact avec le gaz et sous pression de ce gaz doit être
sortie du compresseur au moyen de purgeurs. Il est cependant difficile d'avoir de ce côté une fuite
inférieure à 20 litres/jour par garniture. L'huile de cette fuite polluée par le gaz est très souvent perdue.
Garniture radiale :
• Cette garniture est composée d'une bague fixe et d'une bague tournante. Entre les deux se forme un léger
jeu dû à la rotation créant un film gazeux ou liquide.
• L'injection du fluide dans le système se fait à une pression légèrement supérieure à la pression à étancher et
va produire des fuites des 2 côtés de la garniture.
• Côté atmosphère : une fuite importante car le ∆P est élevé dans le cas de l'huile ; celle-ci est récupérée dans
la caisse à huile donc réutilisée.
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Montage tandem des garnitures sèches
Synthèse technologique par fonctions
En savoir plus
Central vers les bords
• Mobile (arbre, impulseurs, piston d’équilibrage)
• Fixe (paliers, butées, diaphragme)
• Capteurs de vib et déplacements
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Circuits d’huile
Phuile lub = 2.5 to 4 bar ∆P = 0.3 bar
PSL = 1 to 1.5 bar Pmini = 0.1 bar
PSLL = 0.5 bar PMax = 0.6 bar
Les sécurités
Du compresseur
Les conséquences d'une panne ou anomalie de fonctionnement peuvent être
très importantes tant sur le plan financier que sur celui du délai nécessaire à la
remise en service.
Pour éviter ces effets, les compresseurs sont équipés de plusieurs sécurités :
Déplacement axial
• Ce capteur mesure la distance axiale entre le bout d'arbre et le corps de la
machine.
• Lorsque la valeur du déplacement axial change, cela signifie que la
poussée axiale est modifiée (variation inférieure à 0,05 mm) ou que la
butée est usée (usure maximale de l'ordre de 0,3 mm).
• Dans ce dernier cas, la machine doit être arrêtée pour éviter des contacts
entre les pièces internes.
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Les sécurités
Régulation de débit
Régulation de débit
Température de refoulement
Elle est influencée par les frottements et les fuites internes.
La connaissance de la forme des différentes pièces internes en contact avec le gaz :
forme des roues et des canaux, jeux aux étanchéités… permet de déterminer un
rendement particulier appelé rendement polytropique et noté ηp qui permet la
détermination de la température de refoulement :
Travail polytropique : W nécessaire pour qu’un gaz virtuel (n) Tref réelle Wp = n/(n‐1).R/M.ΔTréel
Travail indiqué : W nécessaire pour que le gaz réel (k) Tref réelle Wp n = k/(k‐1).R/M.ΔTréel
ηp = Wp / Wi = n / (n‐1) / k / (k‐1)
Compresseur centrifuge grand débit ηp = 0,8
Meilleurs
Compresseur centrifuge construction particulière ηp = 0,85
rendements
Compresseurs axiaux ηp = 0,9
polytropiques
Compresseur centrifuge petit débit ηp = 0,7
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P = Pi + Pm
avec pertes mécaniques Pm = 2 à 4 % de Pi selon taille et équipements
(pompe attelée, multiplicateur)
Circuit Procédé
Sommaire
1. Présentation des compresseurs alternatifs
3. Performances réelles
alternatifs
Présentation des compresseurs alternatifs
Présentation des compresseurs alternatifs
Présentation des compresseurs alternatifs
La partie mouvement
Elle permet la transformation de la rotation en mouvement
alternatif grâce au système bielle‐manivelle, sur les compresseurs
à double effet ce dispositif est complété par un ensemble
glissière‐coulisseau permettant de conserver un mouvement
rectiligne à la tige de piston.
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Les auxiliaires
Principe de fonctionnement
des compresseurs alternatifs
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PMH PMB
course
Espace mort Volume engendré
Cycle de compression
Diagramme de Clapeyron
Pref
Pasp
PMH PMB
Course
Pref
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Pasp
Cycle de compression
Travail de Compression
refoulement
Pref
Aire = travail durant 1 cycle d’un effet
compression
détente
aspiration
Pasp
PMH PMB
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Course
Effet de paroi
Pertes
Gains
Réel cycle
Theorique cycle
Pertes de débit
Interprétation de l’allure du cycle théorique
Débit d’un compresseur alternatif
Par cycle, un effet aspire un débit égal à V1 ‐ V4 exprimé dans les
conditions de pression et de température qui règnent à
l'aspiration (t1, P1).
V en m3
Qvasp = (V1 – VM . 1/k) . ne . N . 60
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N en tr/min
Puissance théorique absorbée par un compresseur alternatif
Il a été montré que le travail de compression est proportionnel à l’aire du cycle.
Le calcul de la puissance théorique peut être calculé soit à partir de l'aire du
cycle, soit en utilisant les formules de détermination de la puissance
isentropique.
Compte tenu d'un débit volumique relativement constant dans ce type de
machine, il est souvent intéressant d'utiliser la relation puissance/débit volume.
L'aire de la surface intérieure de toute machine alternative est égale au travail
par cycle :
Wcycle = Travail dépensé par cycle
Ce travail dépensé par cycle est relatif au débit volume aspiré pendant le cycle
(ou au débit masse, la masse volumique du gaz étant connue).
La puissance de compression théorique peut s'en déduire par l'expression
suivante :
Retenir l’essentiel
Points‐clés à retenir
Adaptation d’un compresseur alternatif
aux conditions de service
Variation de la pression
de refoulement
Pour un compresseur
aspirant dans des
conditions identiques le
même gaz, toute
modification de pression
de refoulement se
traduit par une
déformation du cycle
telle que représentée
ci‐après :
Effet d’une variation de pression
Variation de la pression
d'aspiration
Effet d’une variation de la nature du gaz
Conséquences :
Un allégement du gaz (augmentation de k pour
des hydrocarbures) s'accompagne :
• D'une légère augmentation du débit volume aspiré
• D'une augmentation de la puissance absorbée
• D'une élévation de la température de refoulement
En ce qui concerne la variation du débit masse, la conclusion n'est
pas directe puisqu'on a en même temps :
• Une masse molaire réduite
• Un débit volume aspiré plus important
Toutefois, il est constaté en pratique, que l'effet de la masse
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molaire l'emporte nettement et en conséquence, un allégement
du gaz tend à réduire le débit masse.
Adaptation du débit
compresseur au débit procédé
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Réglage du débit par modification de l’espace mort
En modifiant VM, on constate que l'on modifie le débit aspiré. Pour un même
volume mort, le débit dépend de et dans une moindre mesure de k.
En savoir plus
On va faire varier le débit volume
Quand on ouvre l’espace additionnel, on baisse le débit car la course de compression reste la même mais le
volume à comprimer/détendre est + important
L’espace additionnel fixe peut représenter jusqu’à 50 % de l’effet
Réglage du débit par mise à vide de clapet
Mise à vide
Refoulement
Le clapet de refoulement reste fermé
Aspiration
Signal électrique
La mise à vide force la clapet d’aspiration à rester ouvert
Réglage du débit par mise à vide de clapet
Mise à vide des clapets d'aspiration
(généralement pneumatique)
maintien des clapets d'aspiration
en position ouverte
Fonctionnement :
• Des mises à vide par effet
plusieurs débits possibles
• Tous les clapets sont à vide
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débit nul
En savoir plus
La réduction du débit par mise à vide des clapets d'aspiration
Un système généralement pneumatique (mise à vide des clapets) maintient le clapet d'aspiration en position
ouverte ce qui renvoie pendant la phase de compression le débit à l'aspiration. On peut ainsi mettre à vide
chaque effet indépendamment (si cela est prévu) ce qui permet d'avoir une machine à plusieurs débits et, si tous
les clapets sont à vide, ne plus débiter.
Réglage du débit par mise à vide de clapet
Réglage du débit par retard à la fermeture
des clapets d’aspiration
asp
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Points‐clés à retenir
Technologie des éléments constitutifs
des compresseurs alternatifs
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Compresseur de Gaz Lift / 1er Etage
Technologie des éléments constitutifs
des compresseurs alternatifs
Le cylindre
l'huile n'est pas acceptable (problème de sécurité, pollution du gaz, ...) il est
nécessaire d'utiliser des segments autolubrifiants (PTFE chargé ou carbone).
Technologie des éléments constitutifs
des compresseurs alternatifs
La segmentation
Fonctionnement des clapets
Clapet de refoulement
Gaz
Clapet Clapet
fermé ouvert
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Technologie des éléments constitutifs
des compresseurs alternatifs
Retenir l’essentiel
Points‐clés à retenir
Généralités
Machines volumétriques
• Volume de fluide traité proportionnel à la capacité des chambres
• Variation de volume entraine variation de pression inverse
Machines rotatives :
• Augmentation des débits générés
• Diminution pulsation de pression
• Sensible à la température (modification les jeux de
fonctionnement)
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Garnitures d'étanchéité
Rotors
Engrenages de synchronisation
Compresseur à lobes
Stator
Palettes coulissantes
Rotor
Utilisations :
• Pompe à vide primaire (refoulement à l’atm)
Compresseur à vis
Engrenages de synchronisation
Lobes Alvéoles
Paliers lisses
Garnitures d'étanchéité
Paliers lisses
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Butées
1er étage
Multiplicateur
Compresseur à vis
Compresseur à anneau liquide
En marche :
• Formation d’un anneau liquide (généralement eau)
limité par la paroi et au centre par les lumières
Machine à l’arrêt
• Anneau assure étanchéité et évacuation
de la chaleur de compression
• Aspiration et refoulement par lumières
• Compression par diminution progressive de volume
• Réglage débit : vitesse, débit anneau liquide,
recyclage gaz
Particularités : Machine en marche
• Pas de frottement autre qu’anneau sur paroi
et ailettes Refoulement
• Pas de graissage : gaz comprimé exempt d’huile
Sommaire
1. Présentation
2. Classification
3. Utilisation
4. Types d’entraînement
5. Cycles thermiques
6. Paramètre de conduite
7. Fuel et combustion
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8. Contrôle et surveillance
9. Maintenance
RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 2
Sommaire
1. Présentation
2. Classification
3. Utilisation
4. Types d’entraînement
5. Cycles thermiques
6. Paramètre de conduite
7. Fuel et combustion
Présentation de la turbine à gaz
En savoir plus
Par rapport à la turbine à vapeur, la turbine à gaz est une machine récente en tant que produit industriel : elle
est présente sur le marché depuis la dernière guerre mondiale.
Pendant cette période de vie courte des progrès considérables ont été faits dans la conception et la fabrication,
permettant d’obtenir une machine motrice fiable.
De plus, de façon moins spectaculaire, des procédures d’exploitation et de maintenance ont été développées
pour obtenir un haut niveau de fiabilité dans tous les environnements.
Avec les outils numérisés de conception et de production, elle s’adapte de plus en plus rapidement au marché.
Les contraintes de combustion à basse pollution sont intégrables sur la plupart des modèles en application
terrestre.
Carter ensemble
combustion
Injecteur
combustible
Carter palier
générateur de gaz
Carter palier
compresseur
Rotor
compresseur
Rotor turbine de
puissance
Rotor turbine
Répartiteur générateur de gaz
combustible gazeux
Turbine à gaz ‐ Présentation
Sommaire
1. Présentation
2. Classification
3. Utilisation
4. Types d’entraînement
5. Cycles thermiques
6. Paramètre de conduite
7. Fuel et combustion
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8. Contrôle et surveillance
9. Maintenance
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2. Classification des turbines à gaz industrielles
Turbine à gaz "HEAVY DUTY"
Turbine à gaz de forte puissance pour cycle combiné GE 107F
En savoir plus
Conçue pour un grand potentiel, une maintenance minimale et sans contrainte particulière sur les dimensions et
le poids. La conception hérite de la turbine à vapeur de type axial, machine à action et réaction et à haute
température.
Turbine à gaz "HEAVY DUTY"
Gaz vers
turbine
D T 2059 B
Version "générateur de gaz"
RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 15
Turbine à gaz "AERODERIVATIVE"
Turbine avec générateur de gaz aéronautique et turbine de puissance de type industriel
HEAVY DUTY AERODERIVATIVE
Poids X
Encombrement X
Puissance totale X
Puissance Spécifique X
Longévité X
Entretien Courant X
Révision complète X
Résistance à l’humidité et
X
Comparaison des conceptions
"HEAVY DUTY" et "AERODERIVATIVE"
En savoir plus
La machine aérodérivative est plus compacte, dans le domaine aéronautique où on se soucie de minimiser
l’encombrement afin de réduire la traînée globale d’un appareil.
De même pour le poids la masse embarquée devant être la plus faible possible.
La machine industrielle lourde (heavy duty) offre une puissance absolue plus élevée (jusqu’à 340 MW pour les
modèles les plus puissants), ceci au prix d’un encombrement plus important.
La machine aérodérivative offre une gamme de puissance moins étendue dans l’absolu (jusqu’à 100 MW) mais
présente une puissance spécifique plus élevée, notamment grâce à des taux de compression plus importants (de
15 à 30).
L’entretien courant d’une heavy duty est gérable avec les équipes "du bord", tandis que l’aérodérivative requiert
des compétences spécifiques ; par contre pour une révision complète on peut déconnecter de cette dernière le
"générateur de gaz", l’envoyer chez le constructeur et le remplacer, ce qu’on ne peut faire avec une heavy duty.
D’un point de vue régulation de charge (adaptation de la puissance fournie à la demande) l’aérodérivative est
plus flexible car disposant systématiquement de 2 arbres (voire 3) ; la possibilité de faire varier la vitesse du
compresseur sans changer la vitesse de l’arbre de sortie peut être un plus, notamment pour l’entraînement
d’alternateurs.
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3. Utilisation des turbines
à gaz industrielles
Groupe électrogène DRESSER‐
RAND (ex KONGSBERG)
• Modèle : KG2 ‐ 3E
• Puissance :
− service continu : 1,9 MW
− secours : 2,25 MW
• Démarrage pour atteindre la
pleine charge :
− 33/35 secondes suivant type
démarreur
• Poids : 1,9 tonnes (turbine +
réducteur)
Génération électrique
En savoir plus
La gamme de puissance est grossièrement de 1000 à 150000 kW et dans les puissances supérieures à 15000 kW
combinées avec de la génération de vapeur, soit pour la cogénération d’électricité et de vapeur surchauffée, soit
pour la génération d’électricité uniquement avec la turbine à gaz et une turbine à vapeur.
Turbine Siemens 8000 H
Puissance ISO : 375 MW
Rendement : 40 %
Poids : 440 tonnes
Longueur : 13,2 m
Hauteur/largeur : 5/5 m
Temp. Sortie : 6250 C
Taux compression : 19,2
Débit fumées : 820 kg/s
Transfert/transport de liquides ou gaz
Compresseur de gaz naturel (Booster) entraîné par turbine à gaz SOLAR
En savoir plus
Dans une gamme de puissance de l’ordre de 1000 kW à 40000 kW, entraînant principalement des pompes et des
compresseurs.
Sommaire
1. Présentation
2. Classification
3. Utilisation
4. Types d’entraînement
5. Cycles thermiques
6. Paramètre de conduite
7. Fuel et combustion
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8. Contrôle et surveillance
9. Maintenance
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4. Type d’entraînement
Entraînement à 1 arbre
Entraînement à 2 arbres
Entraînement à 1 arbre
Turbine SIEMENS V64 avec échappement axial et alternateur côté compresseur
(69 MW)
RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 28
Entraînement à 1 arbre
En savoir plus
Principalement utilisé dans les applications turboalternateurs. Dans ce cas, la vitesse de rotation est constante et
la turbine peut être conçue pour deux applications différentes soit à charge fixe (ou machine de base) soit à
charge variable (adaptés à la demande d’un réseau). Cette dernière application signifie un débit variable pour la
section compression et la section turbine.
Entraînement à 2 arbres
Turbine MAN TURBO (ex‐Hispano Suiza) THM 1304 (11 MW)
RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 30
Entraînement à 2 arbres
En savoir plus
Plus adaptés à la vitesse variable de la machine entraînée. Ceci peut présenter un intérêt pour adapter la
machine à une puissance mécanique non rigoureusement liée à la vitesse de rotation aussi bien que pour
l’adapter à une charge variable avec une vitesse constante.
Ceci explique qu’il n’y a pas de difficulté notable pour utiliser des machines d’aviation détimbrées qui ne sont en
fait que considérées comme des générateurs de gaz et les turbines de puissance utile conçues pour des longs
potentiels, service sévère et adaptées à la vitesse de la machine entraînée.
Entraînement à 2 arbres
5. Cycle thermique de la turbine à gaz
Cycle régénératif
Cycle combiné
Cogénération
Cycle à refroidissement
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Turbine à gaz à cycle simple et à 2 arbres
Cycle simple ou cycle ouvert
En savoir plus
Pratiquement plus de 95 % en nombre des turbines à gaz industrielles actuellement en service sont des turbines
à cycle simple. A l’image du cycle, ces machines sont les plus simples, de coût plutôt bas, faciles à installer et à
exploiter, mais les rendements sont généralement plus faibles que ceux des moteurs diesel ou des centrales
équipées de turbines à vapeur.
Un compresseur, généralement de type axial augmente la pression de l’air ambiant accompagné d’une
augmentation de température inhérente à la compression. L’accroissement minimum de température doit être
recherché pour minimiser la puissance mécanique nécessaire à l’entraînement du compresseur.
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Réalisation Manturbo sur THM 1304
Cycle régénératif
En savoir plus
Le cycle régénératif améliore le rendement du cycle dans la mesure où de la récupération de chaleur est possible
en préchauffant l’air sortie compresseur avant la chambre de combustion.
L’optimum de ce type de cycle est obtenu pour un taux de compression aux environs de 8. Lorsque le rendement
de la turbine augmente, la température à l’échappement diminue et lorsque le taux de compression augmente
la température de refoulement du compresseur augmente. Aussi lorsque les turbines à gaz sont conçues avec
des taux de compression élevés, les écarts de température permettant un échange de chaleur dans le sens
souhaité deviennent négligeables ou nuls, voire négatifs, et il n’est plus possible de transférer de la chaleur dans
le bon sens.
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Schéma de principe
Exemple de performance
d’un cycle combiné
Cycle combiné
En savoir plus
Les cycle combinés utilisent la chaleur disponible à l’échappement de la turbine à gaz (débit de gaz important à
des températures supérieures à 400 0 C) pour générer de la vapeur destinée à un cycle vapeur.
Par récupération de la chaleur disponible dans la cheminée de la turbine à gaz et détente de la vapeur ainsi
produite dans une turbine à vapeur, la puissance peut être augmentée de 60 % ; avec de la post combustion à
l’entrée du générateur de vapeur, l’augmentation peut être portée à 100 %.
L’amélioration du rendement thermique global peut passer de 30 à 55 % voire plus pour le cycle combiné.
Le diagramme montre la performance en rendement d’un cycle combiné en fonction de la puissance spécifique
du cycle, du taux de compression et de la température de flamme. Il fait apparaître que le meilleur rendement
est obtenu pour un taux de compression de 14 et une température de flamme de 12600 C. Ces valeurs sont
possibles avec la technologie actuelle.
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Cycle turbine gaz avec
chaudière de récupération Cycle
dans les fumées vapeur
Cogénération
En savoir plus
Une organisation plus simple est utilisée en industrie de procédé lorsque la vapeur issue du cycle ne sert pas à
produire à son tour de l’électricité, mais est utilisée en tant que telle. Une telle installation est connue sous le
nom de "cogénération", produisant énergie électrique et vapeur.
Avec une turbine à gaz type GE "Frame 5" (MS 5000)
• Génération d’électricité : 15/18 MW électriques (suivant combustible)
• Génération vapeur : 40 t/h à 40 bar ; 70 t/h à 40 bar avec post combustion
Cycle à refroidissement
Réfrigérant à eau
Implantation Réalisation
Turbine de
puissance
Compresseur HP
Principe du refroidissement
Compresseur BP
inter compresseurs
Exemple LMS 100 de G.E.
Rendement affiché :
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Turbine aérodérivative LM 6000 modifiée pour la réfrigération inter
RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015 compresseurs 44
Sommaire
1. Présentation
2. Classification
3. Utilisation
4. Types d’entraînement
5. Cycles thermiques
6. Paramètre de conduite
7. Fuel et combustion
General description
Nature des combustibles
Combustibles liquides
• De nombreux combustibles possibles :
− Kérosène, possible mais cher
− Gazole, souvent utilisé comme combustible de démarrage et de secours
− Fuel oil ou distillat lourd, ces produits induisent de la maintenance
− Pétrole brut (décanté et filtré) parfois intéressant
− Condensat de gaz naturel quand disponible
− Ethanol (alcool) même comportement physique que le condensat de GN
mais pouvoir calorifique faible
• Des contraintes sur les contaminants pour limiter les problèmes de
corrosion :
− Teneur en soufre < à 1 % en poids
− Teneur en cendres < à 1 % en poids
− Teneur en asphaltes < à 1 % en poids
− Teneur en sodium + potassium < à 3 ppm (parties par million)
− Teneur en vanadium < à 2 ppm
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• Le combustible doit être filtré (10 microns) et préchauffé pour assurer une
viscosité maximale de l’ordre de 5 centistokes
Combustibles gazeux
• Combustibles utilisés
− Gaz naturel il est le combustible de référence, permet la meilleure
performance, le plus bas taux de maintenance, émet le moins de CO2
− Fuel gaz de raffinerie, assez riche en méthane, composition instable en cas
d’incidents sur unités
− Propane, butane ou GPL, produits à bonne valeur commerciale, utilisables
sur des sites où la commercialisation n’est pas rentable
− Gaz de gisement. Sa qualité dépend des traitements faits avant utilisation.
Comme le fuel gaz de raffinerie, risque d’instabilité.
− Gaz de synthèse prévu dans des unités de conversion dite "profonde",
encore peu utilisé
• Contraintes d’utilisation
− Absence de liquide, les injecteurs gaz n’ont aucun effet de pulvérisation.
Les K.O. drums doivent être efficaces en cas d’arrivée massive
− Pression et température entrée machine doivent être adaptés à la turbine
et au combustible
Pouvoir calorifique
PCI kcal/kg
Combustible PCI MJ/kg
(valeurs moyennes)
Kérosène ≥ 10200 ≥ 42,6
Gazole 10300 43
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• Combustibles gazeux
− Ils peuvent avoir une assez grande dispersion du PCI, de l’ordre de
6000 à 30000 kcal/Nm3
− Ceci conditionne la conception des brûleurs en fonction du gaz utilisé.
• Valeurs usuelles de quelques combustibles gazeux
PCI PCI PCI
Combustible Kcal/Nm3 Kcal/kg MJ/kg
Combustion
Combustion conventionnelle
• La chaleur dégagée : Q(kcal/s) = Qcomb(kg/s).PCI(kcal/kg.ηcomb
les turbines à gaz ont des rendements élevé de combustion ≈ 0,97
Débit d’air 70 %
Air
primaire
30 %
22600 C 11500 C
FUEL
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Air Air de
RPCI - MT TGA - 07000_A_F - Rév. 0 du 30/04/2015
secondaire dilution 52
Combustion basse pollution
Combustion basse pollution
350 100
ISO Ambient Conditions 90
300
80
NOx @ 15% O2 (PPmvd)
250
CO (ppmvd)
70
200 60
50
150 40
NOx
100 30
20
50 CO 10
0 0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
% Gas Turbine Load GT21768E.ppt
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Emission de NOx et de CO du système DLN1 (dry low NOx) en fonction de la charge turbine
Contrôle
Température
échappement
Surveillance ‐ Contexte
Résumé :
AIR PROPRE + COMBUSTIBLE PROPRE + HUILE PROPRE = TURBINE FIABLE
Surveillance ‐ Circuit combustible
Combustible liquide
• Filtration pour tous les liquides
• Suivi de la température d’autant plus que la viscosité y est sensible
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Sommaire
1. Présentation
2. Classification
3. Utilisation
4. Types d’entraînement
5. Cycles thermiques
6. Paramètre de conduite
7. Fuel et combustion
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8. Contrôle et surveillance
9. Maintenance
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Maintenance
Maintenance en fonction des conditions opératoires
Effet nombre de démarrage
Effet du combustible
Maintenance
Exemple de programme de maintenance
pour turbine industrielle
Schedule parties chaudes et grandes révisions
Sommaire
1. Compresseur
2. Chambres de combustion
3. Turbine
4. Équipements auxiliaires
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Entrée d’air
Entrée compresseur :
l’air arrive radialement Plenum aspiration Injection d’air d’étanchéité
Rotor
Butée côté
turbine
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AIR
Carter compresseur
Ensemble entrée compresseur avec 3 étages d’aubages
fixes réglables (IGV)
Compresseurs centrifuges
Compresseurs centrifuges
• Centrifuge monoroue :
application chez Dresser
(origine Kongsberg) et Opra.
La roue turbine est accolée
au dos.
Roue avec des aubes "3D" combinant capacité en
débit et fort taux de compression
Roues avec un élément axial + radial
Axiaux centrifuges :
• Type aéronautique : la
petite taille du rotor
permet de construire à
partir d’un arbre.
Makila de Turbomeca : utilisé en version
aéronautique (hélicoptères) et industrielle
• Type "industriel" : la
construction passe à
l’assemblage de disques
portant les rangées
d’aubes.
Compresseurs axiaux
Compresseurs axiaux
• Technologie aéronautique
− Contrainte du poids : tambour fin avec disques "raidisseurs"
− Pivoterie à roulements
− Taux de compression élevé
Air refroidissement et
étanchéité paliers Compresseur 17 étages Palier "chaud"
Butée
Alimentation de la
chambre annulaire
(SAC) en direct
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Raidisseurs
tambour
Palier
compresseur
Compresseur de la LM 2500 + General Électrique ‐ Taux de compression : 21,5
RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 10
Montage compresseur axial forte puissance
3. Chambres de combustion
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Chambre en inverse
Fond
Air de "film cooling"
Zone de
combustion
Tube à flamme
Corps de
chambre de
combustion
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Corps
Air venant du
turbine
refoulement Tube de Joint
compresseur transition souple
RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 14
Chambres multiples
Corps de
chambre
Guide
d’air Tubes à flamme MS 5000
Ensemble
injecteur
Tube à
flamme
Tube d’interconnexion
Chambre annulaire
Refoulement Air primaire et secondaire
compresseur
Air de
dilution
1ère roue
turbine
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Chambre annulaire
Injection fuel à injection centrifuge (Turbomeca)
RPCI - MT TAG - 07127_A_F - Rév. 0 - 04/05/2015 16
Premix avec pilote
Princ.
Air Pilote
Princ.
4. Turbine
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Température entrée turbine 0 F
5 étages
réaction
3 étages
action
Nombre de roues (étages)
Bases du design
Refroidissement rotor
Sortie air de
refroidissement
Tuyère 2ème étage
Refroidissement aubes mobiles
Sortie air +
étanchéité Extrados
Aube (convexe)
Pied mobile
sapin
Côté
Plateforme
pression
Trou de (concave)
refroidissement
Echasse
(réhausse)
Entrées air
refroidissement
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Évolution des techniques
de fabrication
Étape suivante :
Monocristal
GTD111
GTD111 ‐ "DS"
Solidification orientée
Traction : + 25 %
Ductilité : + 100 %
Fatigue : + 900 %
Évolution des matériaux
0C
Évolution des
Température de surface 0 F
matériaux :
tableau 1600
récapitulatif
1400
1200
1000
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800
Année approximative d’apparition dans les turbines (d’après le Pr Wole Soboyejo)
Diffuseur Déflecteurs
Échappement turbine
• Support du palier turbine
• Récupère l’énergie cinétique
résiduelle (forme diffuseur)
Palier arrière
• Dévie l’échappement axial des
étages turbine en flux radial
(présence déflecteurs)
Carter
interne
Carter
externe Bâti
échappement
5. Équipements auxiliaires
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Équipements auxiliaires
Auxiliaires sur skid
Démarrage
Démarrage par moteur électrique à vitesse fixe +
Démarrage par moteur thermique. Le vireur est convertisseur de couple. Le virage est fait par moteur sur
animé par vérin avec l’huile de graissage l’arbre du démarreur dit "jockey"
Circuit de graissage
• Utilisation d’une huile minérale "turbo" de qualité détergente, anti‐
oxydante, anti‐mousse et anti‐émulsion, E.P. si engrenages de
puissance et boîtier des auxiliaires.
• Viscosité adaptée.
• Volume du réservoir permettant un temps de séjour (en général
inférieur au temps API 614, de l’ordre de 5’).
• Une troisième pompe "ultime secours" évite les destructions des
paliers sur déclenchement PASL huile. La pompe auxiliaire doit
assumer notamment le post graissage permettant le
refroidissement des parties chaudes.
• La filtration a tendance à être de plus en plus fine, le seuil de 15 µm
étant de plus en plus répandu. Un préchauffage est généralement
Circuit graissage
18 – Réchauffeur d’huile
19 – Pompe de circulation de réchauffage
Circuit combustible
• Le gaz doit rester "gazeux", les niveau de liquide dans les KO drums
doit être surveillé
• La présence de liquide ou un mauvais réglage du débit combustible
allonge considérablement la longueur de flamme dégradant les
parties chaudes et capable de détruire les aubages turbine
• La détente accompagnant le régulation du débit combustible ne
doit pas générer de liquide. La température entrée combustible doit
être nettement au dessus du point de rosée
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Filtration de l’air
Surfaces
érodées du Impacts sur
revêtement le bord
d’attaque
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Filtration de l’air
Surface à "crevées"
déviatrices
Gaine
d’extraction
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Filtration de l’air
Ensemble de filtration
Grillage de protection
Coalescer +
Silencieux
filtre fin
(volatils)
Pré filtre
Auvent (pluie)
Filet
Vers
turbine
Panneau soupape
(dépression)
Air ambiant
Dégivrage
EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs
Sommaire
Pourquoi utiliser un expandeur ?
Caractéristiques principales
Utilisations typiques
Conception paliers
Applications procédés
Performances
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Opération
EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 2
1. Pourquoi utiliser un expandeur ?
1. Pourquoi utiliser un expandeur ?
Comparaison entre détente isentropique et isentalpique (vanne)
ΔH
EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 4
1. Pourquoi utiliser un expandeur
Un moyen pour produire un gaz transportable
1. Pourquoi utiliser un expandeur
1. Pourquoi utiliser un expandeur
Emploi d’une réfrigération externe
EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 8
1. Pourquoi utiliser un expandeur
Emploi d’une réfrigération externe
1. Pourquoi utiliser un expandeur
Détente à travers une vanne
"Self refrigerant process" :
Temperature drop depends primarily to the pressure drop: ‐ 0.4 to 0.50 C/bar (Rule of Thumb)
EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 10
1. Pourquoi utiliser un expandeur
Détente à travers une vanne
1. Pourquoi utiliser un expandeur
Expansion à travers un expandeur
Turbine
Compressor
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EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 12
1. Pourquoi utiliser un expandeur
Expansion à travers un expandeur
2. Caractéristiques principales
Utilisations typiques
1. Turbo compresseur
REFOULEMENT
ADMISSION
ECHAPPEMENT ASPIRATION
TURBINE
COMPRESSEUR
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Vue éclatée
EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 16
3. Utilisations typiques
2. Entraînement mécanique
Ajustable nozzles
Bearings
EXHAUST
Mechanical
seal
Driven lube
oil pump
4. Conception paliers magnétiques
Boucle de régulation
Capteurs de
position
Electroaimants Capteur de position
Palier auxiliaire
Tôles
magnétiques
0.6 0.3
0.6 0.3
0.15 0.6
© 2015 - IFP Training
0.15
18
4. Conception paliers magnétiques
Palier Butée Stator
4. Conception paliers magnétiques
EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 20
4. Conception paliers magnétiques
Conception paliers magnétiques
butée
Capteurs de position
(double effet)
Axiale et radiale
Palier à
roulement de
Radial position secours
probe
Paliers radiaux
EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 21
4. Conception paliers magnétiques
Disponibilité
• Bénéfice N0 1 : fiabilité
• Peu de maintenance
• Perte de la maîtrise de la machine au profit du fournisseur
Monitoring
• Charges, température, vibration…
• Diagnostic interne sans démontage
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Contrôle dynamique
• Contrôle actif
• Pas applicables partout (maintien magnétique plus faible que maintien mécanique)
Données S2M
EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 22
5. Applications procédés
5. Applications procédés
2. Déethaniseur d’N’kossa
C1 C2
Turboexpandeur
35 58°
-37°
Feed
27
83
Déethaniseur
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C3+
EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs
102° 24
5. Applications procédés
GE ROTOFLOW Offshore – Dew control point (ELF‐N’Kossa, Congo)
3,5 MW at 22 000 rpm
5. Applications procédés
EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 26
5. Applications procédés
5. N’kossa
EP - 21644_A_F_ppt_01 - Expandeurs 28
Différents types de turbines à vapeur
I ‐ Classement par l'échappement
Généralement
• l'entraînement de petites machines se fait par des turbines à
contre‐pression ou à échappement atmosphérique
• l'entraînement de grosses pompes ou de compresseurs centrifuges
est réalisé indifféremment par des machines à condensation ou à
contre‐pression, le choix étant guidé par les besoins vapeur de
l'usine
• la production d'électricité se fait, sauf exception, par des turbines à
condensation et à soutirages multiples
I ‐ Classement par l'échappement
II ‐ Classement par architecture
Turbine MONOÉTAGÉE
Turbine MULTIÉTAGÉE
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III ‐ Classement par mode de détente de la vapeur
À réaction
• La détente s’effectue dans les parties fixes et mobiles de la turbine
(tuyères/diffuseurs/roues)
• Différence de pression de part et d’autre d’une roue (aubages
dissymétriques "aile d’avion" et largeur de canal variable)
• Différence de pression faible par roue donc nécessité de beaucoup
de roues pour faire le taux de détente (et donc rotors longs)
Résumé
Piston d’équilibrage
Machines entrainées Caractéristiques de la turbine
Multicellulaire
Vitesse élevée : jusqu’à 15 000 tr/min
Pompe procédé de forte puissance
Rendement moyen : 50 à 70 %
compresseurs
Puissance jusqu’à 15 000 kW
Démarrage soigneux
Multicellulaire
Vitesse lente mais fixe (ex : 3000 tr/min) nécessitant une
régulation de vitesse très élaborée
Sommaire
Principe de fonctionnement d'une turbine à vapeur
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
I ‐ Principe de fonctionnement d'une turbine à vapeur
Elle vient alors frapper les ailettes d'une 150 m/s 10 m/s
roue qu'elle entraîne en rotation en lui
cédant une partie de l'énergie cinétique
qu'elle possède.
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La puissance consommée ……… : Diminue
La puissance fournie est ……….. : Identique
La vitesse de l’ensemble ………. : Augmente
Il faut ajuster le débit de vapeur en fonction de l’énergie souhaitée
RC - MT TVA - 07984_A_F - Rév. 0 du 22/10/2012 5
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
1 ‐ Détente de la vapeur et entraînement du rotor
Cette vitesse peut être réutilisée dans la même roue après être passée dans une
Ensemble de la turbine
chambre d’inversion qui lui redonne une orientation correcte vis à vis de l’aubage. Ce
moyen permet d'améliorer légèrement le rendement de la machine.
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
Ailettes
Maintien des ailettes
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
2 ‐ Guidage du rotor
Exemple
Le guidage en rotation du
rotor est assuré par deux 1,2 bar
paliers à coussinets lisses
graissés par bagues.
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
Un volant de réglage permet d'ajuster la
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
• Dispositif de déclenchement
par survitesse
Une masselotte fixée sur le rotor est sollicitée par :
– la force centrifuge qui tend à l'expulser de son
logement
– un ressort qui tend à le maintenir en place.
Lorsque la force centrifuge dépasse la tension du
ressort ce qui a lieu pour la vitesse de
déclenchement (survitesse), le linguet s'écarte de
l'arbre et vient frapper un levier. Celui‐ci libère la
commande d'un clapet qui arrête instantanément le
passage de la vapeur.
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
b. Systèmes hydrauliques
Les turbines sont souvent équipées d’un régulateur hydraulique qui permet un réglage plus
fin. La sortie de ces régulateurs peut être, soit hydraulique (commande des vannes
d’admission par un servomoteur, sur les grosses turbines), soit mécanique sur les petites
turbines.
Le régulateur se présente comme un boîtier dont l’entrée est un arbre tournant, entraîné par
l’arbre de la turbine, qui entraîne à son tour les masselottes de détection de vitesse et une
petite pompe à huile intégrée.
Le schéma ci‐après montre une turbine équipée d'un régulateur Woodward TG 10.
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Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
• La turbine revient à
la vitesse de consigne
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
Bien sûr, il peut y avoir des variantes,
comme par exemple, un circuit d’huile
de lubrification externe.
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
III ‐ Exploitation d’une turbine à vapeur mono‐étagée
brutal d'eau dans la turbine.
» Des purges de condensats sont placées sur la ligne d'arrivée de vapeur et au plus près de
la vanne d'admission.
» L'opérateur doit s'assurer qu'il n'y a plus d'eau qui passe par le bipasse des purgeurs.
b. Réchauffage
Le réchauffage de la turbine nécessite beaucoup d'énergie. Sans prendre en compte les
pertes thermiques (convection, rayonnement, conduction) qui peuvent être très
importantes, le seul réchauffage du corps et du rotor d'une turbine de 500 kg à 3000 C
nécessite l'énergie produite par une résistance électrique de 4 kW fonctionnant pendant 5
heures ou l'énergie nécessaire pour vaporiser ou condenser 40 kg de vapeur.
L'apport de chaleur permettant le réchauffage est assuré par une circulation de vapeur au
travers des pièces à réchauffer en amenant la vapeur :
Soit par l'admission dans les turbines équipées
de bipasse de la vanne de démarrage :
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
Dans de nombreux cas, le réarmement
nécessite qu'il n'y ait pas de différentielles de
b ‐ Réchauffage pression sur le clapet et donc que la vanne
d'arrivée de la vapeur soit fermée.
Certaines turbines (puissance > 500 kW) sont équipées d'une vanne de fermeture rapide à ouverture
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manuelle utilisée pour assurer une montée en vitesse progressive.
Le réchauffage dans ce cas se fait par une ouverture limitée de cette vanne.
Dans tous les cas la vanne d'échappement doit être ouverte afin de maintenir la pression d'échappement sur le corps de la
turbine, et une circulation suffisante de vapeur.
c ‐ Maintien en température
Lorsque la turbine est réchauffée et si elle doit rester en secours de la machine
principale, il faut assurer son maintien en température.
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
d ‐ Démarrage ‐ Surveillance
• La turbine étant réchauffée, les auxiliaires étant disposés, le démarrage des
petites turbines se fait par ouverture de la vanne TOR d'admission vapeur,
vanne généralement pneumatique commandée par une électrovanne.
• La turbine accélère jusqu'à ce que le régulateur assure la régulation.
• Sur les turbines équipées de circuit hydraulique de sécurité des procédures
spécifiques sont mises en œuvre.
• Après démarrage, il faut vérifier si cela est possible,
la vitesse de rotation par un tachymètre. La pression
de la pompe (centrifuge) entraînée peut
également donner une indication
en cas de vitesse anormale.
• La surveillance en marche porte
principalement sur :
− La vitesse de rotation
− Le bon refroidissement des paliers
− Le contrôle visuel de fuite
de vapeur par les garnitures
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− Les vibrations
− L'huile de lubrification, l'huile
du régulateur
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
e ‐ La pression et le vide
• Ne pas fermer l'échappement en laissant l'admission ouverte car il n'est pas souhaitable
que la soupape de sécurité située sur le corps de turbine ou sur l'échappement s'ouvre.
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• Ne pas fermer toutes les vannes après arrêt de la turbine car il y a risque de mise sous
vide et en conséquence de dégradation notamment des anneaux d'étanchéité (par
chance ceux‐ci sont peu étanches ce qui limite beaucoup ce risque).
f ‐ La dégradation de l'huile
L'huile se dégrade soit parce qu'elle vieillit soit parce qu'elle est contaminée par de l'eau ou
des particules solides (poussières).
La présence de vapeur dans l'environnement de la turbine entraîne très souvent de la vapeur
dans les paliers.
Cette vapeur se condense et se retrouve au fond du palier. Le niveau d'huile reste bon mais
l'huile est progressivement remplacée par de l'eau dont les caractéristiques lubrifiantes sont
très mauvaises et qui de plus entraîne une corrosion du roulement.
La durée de vie du roulement devient alors très réduite. Les constructeurs ou les services
maintenance équipent souvent les paliers de turbine de niveau à glace, jet de décantation et
purge manuelle.
L'opérateur doit vérifier très régulièrement l'huile des paliers en évacuant l'eau du palier par
la purge autant sur la turbine en fonctionnement que sur celle à l'arrêt (maintenue en
température).
Le palier est principalement réchauffé par convection par l'arbre et par rayonnement du
corps de turbine et par le frottement dans le palier.
Le vieillissement de l'huile est très accentué par la température d'où le refroidissement du
palier généralement à l'eau. Si ce refroidissement est insuffisant, l'huile chauffe et se dégrade
très vite.
Description et fonctionnement d’une turbine à vapeur
3 ‐ Cas particuliers
Turbine en "virage"
• Dans certains cas la turbine en attente de démarrage doit tourner à basse vitesse
(virage).
• Cela permet entre autre de réduire le temps de démarrage. La vitesse de rotation ne
doit pas être trop basse car le palier risquerait de gripper et de rendre la machine
inutilisable. La vitesse doit être au moins de 100 à 200 tr/min, et ne doit pas être trop
élevée pour éviter des problèmes sur la machine entraînée.
• Cette vitesse est assurée par le seul débit de vapeur passant par le bipasse de la vanne
de démarrage (pas de régulation) ou par la vanne d'arrêt rapide si elle est à ouverture
progressive.
• En principe après le réchauffage sans rotation réalisé en ouvrant partiellement la vanne
de bipasse, l'opérateur ouvre cette vanne à fond si un orifice calibré limite le débit de
vapeur ou règle l'ouverture de la vanne donc le débit pour obtenir la vitesse souhaitée
pour le virage.
Hautes températures
Hautes températures
Hautes températures
5. Brûlures
• La vapeur HP notamment est très chaude (400/5000 C )
• Origines
− Fuites sur les brides
− Calorifuge défectueux (seul moyen de protection sur la machine)
Effets des variations de pression dans la machine
Poussée axiale
• Une poussée mécanique s’exerce sur les roues de la TAV de la HP
(admission) vers la BP (échappement)
• Cette poussée est énorme (plusieurs tonnes souvent) ; les butées
seules ne peuvent pas la supporter
• Pour la compenser : piston d’équilibrage, qui doit être surveillé en
permanence, indirectement, en surveillant l’état de la butée
(température et déplacement axial)
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Survitesse
• Une turbine n’a pas de frein…
• Donc si on ne coupe pas l’alimentation vapeur en cas de baisse de
charge, la puissance continue d’arriver sur le rotor et se transforme
en vitesse.
• Lorsque la vitesse est trop grande, les paliers cassent et le rotor
s’envole…..
• Seule protection : couper très vite la vapeur par la VFR.
Vibrations
Phénomènes majeurs
• Balourd thermique
− Rotor déformé par mise en banane,
− Le virage évite ce phénomène.
• Balourd mécanique
− Il faut le maintenir à un niveau acceptable en surveillant les vibrations
sur les paliers de la machine
• Vitesse critique
− Le rotor résonne durant les démarrages et arrêts, à une vitesse de
rotation donnée, toujours la même.
− C’est inévitable et calculé,
− Il faut s’éloigner de la zone de vitesse concernée le plus vite possible
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Phénomènes majeurs
• Instabilité de palier
− Le rotor rebondit ou s’écrase dans son palier en résonant,
− Le circuit d’huile doit être vérifié.
• Destruction des étanchéités dynamiques (léchettes/labyrinthes de
bout d’arbre, entre roues, et du piston d’équilibrage :
− Les jeux sont serrées (typiquement 200 µm (rotor), 100µm (paliers)
− La moindre vibration intempestive risque de faire toucher les parties
rotoriques contre les parties statiques
Qualité de la vapeur
Phénomènes majeurs
• Eau mal traitée
− Dépôts, générant du balourd ou des défauts d’étanchéité
− Corrosion
• Vapeur saturée
− Côté HP : destruction d’aubage par choc
− Côté BP (TAV à condensation) : érosion des ailettes et diaphragmes
− Garnitures : entrée d’eau par les vapeurs de barrage
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