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Collinet Jean-Pierre. Poésie pastorale et classicisme. In: Cahiers de l'Association internationale des études francaises, 1987,
n°39. pp. 79-95;
doi : https://doi.org/10.3406/caief.1987.2425
https://www.persee.fr/doc/caief_0571-5865_1987_num_39_1_2425
(Dijon)
La jalouse Amarylle
Songeait à son Alcippe, et croyait de ses soins
N'avoir que ses moutons, et son chien pour témoins.
Tircis, qui l'aperçut, se glisse entre des saules ;
II entend la bergère adressant ces paroles
Au doux Zéphire et le priant
De les porter à son amant
« Je vous arrête à cette rime,
Dira mon censeur à l'instant » (15).
(15) Contre ceux qui ont le goût difficile, Fables, II, 1, v. 3947. Les
« saules » du v. 42 annoncent ceux qui dissimuleront Annette dans Le Cas
de conscience : même thème, avec inversion des rôles et changement
de registre.
(16) Fables, I-VI, Epilogue, v. 4.
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(20) Les Poissons et le Berger qui joue de la flûte, Fables, X, 10, v. 14-23.
Cf. Théophile de Viau, La Maison de Sylvie, Ode II, v. 1-20.
(21) Les Poissons et le Berger qui joue de la flûte, v. 26.
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entouré de troupeaux,
Au milieu de Paris enfler ses chalumeaux,
Et dans son cabinet assis au pied des hêtres,
Faire dire aux Echos des sottises champêtres (28) ?