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Châptre I .

L’absurde, microaosme de l’existintialisme

I.1. L’existentialisme et la distinction essence/existence


L’existentialisme nous apparait comme une theorie qui affirme le primat au
la priarte de l’existence.
<< L’existentialisme se désintéresse des essences, des possibles, des notions
abstraites il est aux antipodes de l’espirit mathématizue sun intérêt se porte vers
ce qui existe, au plutôt vers, l’existence de ce qui existe.>>1
Enfin l’existentialiste ne s’occupe pas non plus de la seule existence de
l’existence de l’existant, faisant abstraction de a qu’il est pour concentrer sa
pensee sur le fait qu’il est <<son objet, dit Gabriel Marcel, est l’indissoluble unite
de l’existence et e l’existant, une existence qui fait corps avec l’existant>> 2. Nous
attribuons l’existence aux chases, mais en realité elles n’existent pas sans nous.
<<Penser une chox comme existente, c’est se penser soi-même comme la
percevant, c’est étendre son experience de telle facon qu’elle vienne á
comprendre cela même qu’elle, laisse hors de soi…on ne peut pas parler
d’existence qu à propas d’objets donnés dans un rapport immédiat à une
conscience.>>3
La conscience d’exister est fort rare. Selan Paul Foulquié la masse de
hammes se concentre sur les objets de ce mande qui conditionnent son banheur.
Quant aux philosophes, le savoir et la penser abstraite les détaurnent de
l’existence il n’y a de savair que des possibles et nous cherchons à ramener à
quelqu un d’eux tout ce qui se présente à nous. L’auteur pense que dans notre

2. Marcel, Gabriel, Journal métaphisique 313,321;


3. Ibidem1. Foulquie, Paul, L’existentialisme, Vingtième édition 2431 mitle, PUF, Paris 1947;
histoire la plus intime elle-même, nous aimons reconnaître le cas particulier d’un
type universel bien defini, oubliant ce qu’elle comporte d’unique, d’inexprimable
et d’incomprehensible. L’existentialisme, pour rait on dire, commence par
l’étonnement>>4 .
C’est toujours Paul Foulquié qui fait la distinction essence et existence. Par
essence an entend ce qu’est un être ceci, c’est du papier je suis un homme, je
possède l’essence humaine. <<Quand on parle d’essence tout court, c’est
l’essence universelle qui designe les caracteres appartenant à des êtres de la
même espèce. Entrent dans l’essence humaine par exemple les caractérs
essentiels de l’homme c’est-à-dire aux sans lesquels il serait , non plus un homme
mais autre chase, un pur esprit au un ange, s’il n’avait pas de corps, un animal s’il
lui manquait, une âme pensante>>5. L’existence est ce qui actualise l’essence.
Larasque je dis <<Je suis un homme>>,<<je suis>> affirme l’existence,
<<homme>>, désigne l’essence. En Dieu seul l’existence est inséparable de
l’essence.
Il y a quand même un problème qui situe l’existentialisme par rapport á la
philosophie classique. Quand is s’agit de l’homme, auquel des deux principes faut-
il reconaître la primauté ou la priorité, à l’essence ou à l’existence? La philosophie
classique, jusqu, au XIX siècle, ne mettait pas en doute la primaute de l’essence,
mais c’est au contraire à l’existence qu les existentialistes attribuent le premier
rang. It y a des philosophes qui semblent faire la synthèse, des aux points de vue,

4. Marcel, Gabriel, Du réfus à l’invacation, p.88;


5. Foulquie, Paul, L’existentialisme, Vingtième édition 2431 mitle, PUF, Paris 1947, p.6;
des deux théories. Pour eux l’existence, chez l’homme, précède l’essence; mais
rejoignant les essentialistes ils tiennent que la voleur de l’homme depend de son
essence c’est-à-dire de ce qu’il est, et non de son existence, c’est-à-dire du seul
fait d’être.
Mais qu’est-ce que exister?
D’après la conception classique existe ce qui est réél et non pas seulement
possible , de tout ce qui est pass’e de l’essence à l’existence, des pierres comme
de l’homme, on peut dire que cela est ou existe. <<Dans le vocabulaire
existintialiste, au contraire, <<exister>>, n’est pas synonyme d’être. Les pierres
sont, mais elles n’existent pas en dehorse de l’acte mental qui seul peut les faire
exister. L’existence en effort, n’est pas un état mais un acte, le passage même de
la possibilité à la réalite comme l’indique letym du mat, exister c’est partir, de ce
qu’on est pour s’êtablir au niveau de ce qui n’était auparavant que possible>> 6.
Toutefois, il ne suffit de passer d’un état a un autre paur exister. Selan l’auteur de
L’existentialism le devenir et l’existence ceritables suppasent la liberte. Par suite,
l’existence est le privilège de l’homme.
L’existence este constante trascendante, c’est-à-dire dépassement, de ce
qu’on est. Ce que nous sommes constitue notre essencè. Par conséquant, c’est
notre essence que nous voulans être. Cette essence est postérieure à l’existence,
car pour chaisir il faut exister. En ce qui concerne les autres, l’autrui est le
méditeur indispensable pour parvenir à la conscience authentique de soi. Le
existentialistes admetten une saisie directe du dyhisme d’autrui et par suitre une

6. Ibidem, p.10;
certaine communication des consciences. M. Merleau-Ponty affirme <<Je ne
porçais pas la colère au la menace comme un fait psyhuque càché aerrière le
geste, je lis la colère dans le geste, le geste ne me fait pas penser à la colère, il est
la colère même>>7.
I.2 Le sentiment de l’absurde
L’existentialisme constitue une réaction contre la réalité qui ne peut pas
être surmontée. La foi absurde est née du désespoir de la raison. Ele este une
entreprise/solution désespérée. L’angoisse, le frémissement face à l’inconnu qui
nous entiure, le désespair comme peché <<On péche quand, devant Dieu ao avec
l’idée de Dlieu, désespéré on ne veut pas être soi-même au qu’on veut/l’être. Le
péché est ainsi faiblesse au defi, partés à la suprême puissance, le péché est danc
condensation de désespair. L’accent porte ici sur être devant Dieu ou avoir l’idée
de Dieu, ce qui fait du péché ce qui les juristes appellent du désespair qualifié, sa
nature dialéctique, êthique, religieuse, c’est l’idée de Dieu>>1. Jean-Paul Sartre
rijette l’idée de conscience disant qu’elle est vide de contenu. Il affirme que
<<l’être est irreductible à la connuisance>>2. Selon lui le seul être qu’on puisse
rencontrer est ce qui est perpétuellement là, c”est le connaissant n’étant pas
saisissable. Paul Sartre, en effet, la connaissance se définit comme la conscience
de n’être pas ce qu’on connait. Il pense que cette conscience humaine prend
naissance du contacte avec cette forme inerte qu’elle découvre, observe
graduellement et qui est la chase.
<<La présence à soi, conformément à Paul Foulquie qui est connaissance de sai
implèque une certaine distance entre le connaissant et le connu>> 3. Je parlais
avant d’un précipice entre la raison et la realité et c’est dans ce précipica que
s’installe l’absurde. En fait ce pr’ecipice, ce manque de communication entre la
raison et la réalité entre la conscience et les chases, constitue l’absurde. <<Car
l’absurde est essentiellement, un divorce>>4 . Selon Albert Camus l’absurde prend
naissance à cause de la discordance entre le désir de clarté de la raison humaine
et l’obscurité du monde réel, entre la nostalgie universell et la diversite chaotique
des chases et de la vie, entre l’élan dde l’être humain vers l’eternité et le
caractére éphémère de son existence.<<L’absurde représente le divarce entre le
besoin de comprendre et d’expliquer prepare à la raison et le caractére
irrationnel du monde et l’existence>>5. Le monde devient absurde à cause du fait
qu’il ne, peut pas être circumscrit, et la raison-même devient absurde par sa
radicale incapacité de maitriser rationnelement la situation où elle se trauve.
L’absurde a été l’obsession de taute une vie d’Albert Camus. On a comme
preuve ses “Carnets” publiés après sa mort. Camus essaye à travers son seeais “Le
mythe de SisYphe” de nous offrir une description en êtat pure d’une maladie de
l’esprit. On peut pe dire que sa seule intention est de décrire une
phénoménologie de l’absurde, parce que le probléme de l’absurde est lie au
problème du sens de la vie. <<Il n’y a qu’un seul problème philosophique
vraiment décisif/sérieux le suicide.
Juger si la vie vaut ou monla peine d’être vécue, signifie répondre à la question
fondamentale de la philosophie>>6.
Le suicide signifie, conformément à l’écrivain, ou plutât implique l’aveut de
l’absence de quel-que raisan de vivre, la perte de quelque illusion, de quel-que
confiance dans le monde. Dans le monde absurde s’agit en fait, <<d’un divorce
entre l’homme et sa vie, entre l’acteur et son décor>> 7. Dans ce divorce réside, se
lon Camus, <<Le sentiment de l’absurdite>>8. Bien sur, entre ce sentiment et une
certaine aspiration vers le néant, vers l’annihilation de soi-même il Y a un rapport
direct. Camus se demande si le suicide est une solution de l’absurde. En ce qui le
concerne, l’homme peut donner un sens à son existence lui assurer un but ,
même admettre l’absurdité, mais cela ne signifie pas forcément céder face é’elle.
Or le suicide signifie abandon, aublide la conscience.
Dans la me métamorphose de Kafka, la persannage principal, Grégor,
présente les symptomes de l’exilé son désir d’être compris, admis, oublié même
est bien clair dans le fait que Grégor très vite va cesser de s’intèresser à ce qui se
passe dans la rue. <<Les problémes méthapysiques de Kafka. Ils maissent d’un
effort pour connaétre le monde et de la conscience des multiples obstacles à
cette connaissance. Aucune réponse religiquse m’en atténue la gravité. 9 Camus
consttante un climat de l’absurde qui mème graduellement à l’êtablissement d’un
univers absurde. La vie de tous les jours, avant doute chase fournit des occasions
pour la rélévation de l’absurde. Parfais êtrange en soi-même.
D’autres fais l’ennui qou un chocquelconque fait que les décors où on déroulait
jusqu à ce momentla une vie banale –quotidienne, machinale, s’écraulent et que
l’homme se rende compte de sa réelle condition. Un autre sentiment qui donne
naissance à l’absurde est la nauseé sartrienne qu’on sent face à l’inhumanite de
l’homme, mise en evidence, par exemple, par l’aspect machinal des gestes. Tout
ce qui nous parait étranger dans la nature , dans le monde, tout ce qui est bizzare
peut révéler l’absurde. <<Cela se passe quand l’homme se découvre comme êtant
étranger a soi-même, dans un monde indéchiffrable, peuple par des élèments
irrationnels qu’il s’efforce à comprendre, à réduire dans des catégories connues
par pon existence comune>>10. La conclusion que N. Balota tire est que la
conséquence de la confrontation de l’homme avec le monde n’est qutre que le
sentiment de l’absurde. <<L’irrationnalité du monde, la nostalgie de la raison
humaine qui tend vers l’infini et l’absurde qui surgit de leur recontre, voilà les
trais personnages du drame absurde>>11. Camus fait l’éloge des représentants des
philosophies de l’existence pour avoir présenté <<un univers où régne la
contradiction, l’antinomie, l’angoisse et l’impossible>>12.
Selon Camus l’absurde ne doit pas être une raison pour rancer une source
de passivite. L’irrationnalité du monde ne doit pas empécher que la raison la
prenne d’assaut. Il dit que l’absurde n’a pas sens que dans la mesure où on le
consent pas, on ne prend pas conscience de son existence. D’une manier
paradoxale l’experience de l’absurdité incite à l’action et suppose même la lutte
contre l’absurde. Face à cette expérience Camus s’imagine trois attitudes
possibles. Premiérement, celui qui se rend compte de l’absurdité de l’existence,
peut la supprimer. Le suicide, selon Camus, est une solution de l’homme
conscient de l’absurde, mais c’est une solution qui, échappant a la conscience de
l’absurde, élimine la conscience même.
Camus parait être d’accord avec les existentialistes qui ont mis fin au
chemin de la raison mais il les accuse d’avoir, cherché un réconfort philosophique,
une évasion de l’univers dos et restreint qu’ils découvrent. Ainsi ils ont inverti leur
espoir, leur trop humain espoir, justement dans ce que l’homme opprime.
Kierkegaard écrit: <<Dans pan échec le fidéle trouve son triomphe>> 13. L’échec de
la raison selon Jaspers, offre la possibilité de la transcendance. Chestov à son tour
affirme: <<La seule issue on la découvre justement là où il n’y a plus d’issue>> 14.
Les existentialistes font de l’absurde leur Dieu, un Dieu qui ne réussit à survivre qu
á travers la n’egation humaine. L’homme se délivre, selon eux, gràce à
l’irrationnel. Mais cette attitude existentielle, cette évasion de l’absurde dans le
trascendant est, selon Camus, identique au suicide philosophique. Vu que les
deux modalités de suicide réelle et philosophizue nant exclues, la seule solution
sort de maintenir le conflit, de vivre dans le divorce de la conscience de l’absurde
et de la révolte contre l’absurde: il ne méprise pas la raison même en admettant
la présence de l’irrationnel. Pour Camus la révolte aussi essentielle que l’absurde
signifie mener une existence dans une tension continue et lucide. Kierkegaard
défent aussé l’ideé du vouloir, du courage de ne pas céder face à une existence
machinale: <<Chez un homme sans vouloir, le mai n’existe pas, mais plus il en a,
plus il a également conscience de lui-même.>>15. L’homme absurde trouve le sens
de va vie dans la révolte: <<Vivre signifie daire vivre l’absurde.>> 16. On peut dire
qu’Albert Camus a émis cette idee continuant ainsi la ligne d’un genre
d’anarchisme de l’individualité qui a eu ses représentants dans le monde des
lettres et de la pensée des premiere décennies du XX siècle. Andre Gide, par
même face aux autres est justement cette chose exceptionnelle que tu possèdes
et qui te confère une grande valeur>>17. Le héros absurde n’est plus un aventurier
anarchiste des années de la deuxiéme et troisiéme décenie du XX siècle. Il ne sent
eus maintenant le goût de l’aventure, il ne connait plus la joie de lutter, la saveur
de l’action. Le héros absurde est abandonné, peu à peu, de grands espoirs, il n’a
plus cette ferceur présente chez le héros de Gide, la joie de vivre comme a son
prototype en Cisyphe, affirme Camus. Celui-ci est l’homme de l’effort solitaire
c’est l’homme qui, en reconnaissant les limites de sa condition m’ayant aucun
espoir de la surmonter/dépasser defie tout ce qui la surmonte. Sisyphe, le type de
l’homme absurde est incapable et révolté dans le même temps.

Chapitre I L’absurde, microcosmo de l’existentialisme


I.3. L’absurde, phénomène de crise
Comme la mélancolie au temps des romantiques l’absurde est devenu dans
l’espace de la penseé et des arts occidentause des dernières décennies un thème
dominant.
L’essayistique raisonne en ce qui concerne l’absurde, le théâtre a envahi les
scènes avec ses pièces et les opinions sur un univers absurde, sur un sentiment de
l’absurde, sur l’humeur l’homme absurde. Tout est devenus quelque c hose de
courant dans le journalisme et dans la conversation de tous les jours.
<<On ne peut quand même pas parler d’un absurdisme dans la culture de
l’Occident au milieu du XX siècle. Mais il logie de l’absurde pour laquelle les
manifestations de la sensibilité de la pensee philosophique de la creatione
littéraire et artistique de nos jours, nous offrent des informations en abondance>>
1
.
Si on considère l’absurde comme étant une présence symptomatique
quand on parle de culture en général il est nécessaire qu’on se demande á quelle
réalité, état d’esprit ou conception de la vie ou du monde, appartient l’absurde
comme symptome. Il y a des essaystes qui parlent d’un univers absurde d’autres
parlent d’un sensibilite, d;une conception de cie absurde. On doit mettre en
évidence la communication entre la création littéraire et la réflexion
philosophique particulierement intime dans le cas de la literature de l’absurde. En
ce qui concerne l’absurde ont été émises diverses opinions: quelques-unes
parlent d’un courant de l’absurde, d’autres plus sceptiques, d’un mode de
l’absurde , et d’autres hostiles, “d’une maladie de l’absurde.”
Selon N. Balota un courant unitaire, une écoles “des absurdes n’existent
pas. On se confrontre avec une situation paradoxale: les penseurs ou les lettrés de
l’absurde refusent surtout cette dinomination appliquée à leur ouevre. Ils
n’adhèrent pas à un corps doctrinaire commun à une conception sers la vie et le
monde. Arthur Adamov ou Samuel Beckett ryet ent l’epythète “absurde” comme
étant le trait dominant de leur ocuvre <<Les hommes ont la tentance a’appeler
absurde tout ce qu’ils n’arrievent pas à comprendre>>2. On n’est pas surpris non
plus quand on lit la déclaration d’éugéne Ionesco:<<On a dit que je suis un
écrivain de l’absurde; il y a de tels mots qui courent dans la paussiére de la rue,.
L’absurde est un mot qui est à la made et qu’un jour ne le sera plus. En tout cas il
est déjà assez vegue pour ne rien dire, et dans le même temps tout dire avec
beaucoup de facilité>>3. Toutefais on ne peut pas considérer que la littérature de
l’absurde est un simple phénomène à la mode.
Nicolae Balota fait une comparaison entre le spleen et l’absurde distant que
la sensibilité absurde se rapproche à l’ennui infini, au sentiment de la defaillance,
c’est- à-dire au spleen. <<On considerait l’absurde symptomatique. N’est-il pas le
symptome d’un mal “de notre siècle? Dans lés élèments d’un mal du siècle”>> 4 .
Martin Esslin un connu autur d’études sur” l’absurde affirme: <<L’absurde est un
des plus valables mayens d’expression mettant en êvidence la situation actuelle
de l’homme dans l’Occident>>5. En fait, il nous presente l’absurde comme un
symptome pour une crise de la conscience du monde et de la culture occidentale.
Antoine de Saint-Exupéry consignait pendant la guerre, un esprit où ondécouvre
la géneralisation d’un sentiment de l’absurde: <<Tout est absurde. Rien n’est clair.
Notre monde est constitué de pièces qui ne s’ajustenet pas les unes aux outres.
Mais la faute n’appartient pas aux matériaux, mais à l’Harloger. L’Harloger
s’absente>>6.
Pourquoi on parle de l’absurde comme phénomène de crise? Les oeuvres
appartenant à la littérature de l’absurde expriment une crise qu’elles dénoncent,
crise aux multiples visages, sociaux, existantiels, du language ou de la
communication. La crise qui a mené certains penseurs vers la constatation amère
d’une absurdité du monde n’affecte dans le monde. L’homme, de la crise est
l’homme exilé Eloigné d’une sociele qui se trauve elle même dans la crise.
L’absurde a une forte liaison avec le phénomène de l’aliénation de l’Horloger,
c’est-à-dire avec l’absence du facteur humain authentique, ordonnateur du
monde. Ortega y Gasset constatait que <<le renoncement cynique de la raison>> 7
a caractérise toutes les majeurs crises de l’histoire de la culture. Dans de tels
temps critiques apparait un homme sans conviction, sans un monde à soi,
déconcerté, ne sachant pas quoi penser de ce qui se passe autour de soi, un type
humain pour lequeles idées, les mormes traditionnelles ont perdu leurs valeur,
sont devenues insuffissantes sans qu d’autres puissent les remplacer. <<Tout ce
qu’il pense, il dit ou il fait, il est une ombre, un simu-lacre d’action ou de
pensée>>8.
René-Maril Albérès poursuivant l’aventure intellectuelle du XX siécle,
observe à son tour que l’absurde fait son apparition dans les fissures de l’edifice
raison nable offaible: <<Dans une ère qui a réfusé du point de vue idéalogique et
concret la Raison universelle…s’en visage/se présente, d’une façon imprévue dans
l’aventure que cette époque a voulu suivre, l’autre aspect de la réalité: l’absurdité
et le chagrin d’un univers qui échappe à la raison, quand la raison renance à soi-
même>>9. Eugéne Ionesco reconnait que l’absurde réside dans un manque de
sens de l’existence humaine, dans la dévalorisation de tout idéal et Martin Essiin
considére que <<le monde de l’absurde est un monde dépourvu d’explication,
d’une signification centrale>>10. Dans le plan de la sensibilité le sentiment de
l’aliénation face à un univers devenu chaotique, incompréhensible, s’exprime à
travers l’anixiété, l’incertitude, le désespair, mais aussi à travers l’apathie, la
froideur indifférente, suptique et le cynisme. La perte du authentique et la perte
des liaison avec une culture authentique se traduisent, selan Nicolae Balota., par
une démoralisation spécifique, par un chaos émotionnel.
Expression litteraire des expériences d’une humanite touchée par
l’aliémantion, la littérature de l’absurde représente une école, n’étant une mode
ou une maladie, comme a été considérée, la littérature de l’absurde, elle s’expose
des le début comme un phénomène de crise un crise qui oblige l’homme a se
poser des milliers de questions.

III.3. Franz Kafka ou l’univers absurde


Le monde aparait à Kafka entièrement chaotique, car s’il n’y a pas un
arbitre suprême, l’être humain n’a plus, selon lui, le sentiment de certitude dans
la vie. Dans un univers privé d’une existence divine, tout lui parait
bouleversement, chute, péché, l’individu étant condamné à une existence sans
sens. <<L’idée que l’homme ne peut aider l’homme, l’impossible de la
communication, la tragédie de la singularisation, tous ces motfis traversent
l’entière oeuvre kafkienne>>1.
Dès le début on observe chez Kafka l’idée que l’aliénation n’a seulement
des déterminatives sociales. L’homme parait être ontologiguement condamné à la
solitude, son effort de s’intégrer dans la société est imprésionnant par sa
tentative répétée, mais nul. <<Les oeuvres de début de Kafka laisse l’impression
d’une continue expérimentation, dictée par la quête du lieu de lêtre humain dans
l’univers. “Le Verdict” offre au lecteur une première confrontation avec le
spécifique et la beauté de l’art kafkienne. <<La détection d’une réalité tragique
dans “Le Verdicte” se produit lentement, le protagoniste Georg Bendemann étant
conduit à travers un questionnaire psychologique vers les régions abyssales de sa
conscience, où se dessine sa faute tragique qui lé conduit vers la mort>> 2. Pour sa
faute de responsabilité, Georg est condamné par son père à la mort par
suffocation. Pour Georg Bendemann, l’alternative d’une amélioration n’existe pas.
Le monde de Kafka se présente dès le début comme un autre monde. Les héros
entrent en contact avec deux mondes, l’une cotidienne, commune de la réalité
courante et l’autre monde. << Absurde Le Verdict? ”Il faut admettre la nouvelle
telle que Kafka l’a sinon voulue, du moins êcrite. Le texte multiplie les signes de la
mauvaise conscience du fils, son malaise quand il est face à son père est évident.
Le verdict qui le frappe est juste, c’est le père qui a raison, l’innoncence du fils
n’est qu’une apparence>>3. La faute appartient au fils parce que son père l’aimait,
<<Tu crois peut-être que je t’ai pas aimé, moi qui t’ai fais>>4 , c’est lui-même, le
fils, qui est responsible de l’echec de ses relations avec son père, avec l’ami de
Russie, avec sa fincée.
La réalité d’un autre récit “La Métamorphose” nous parait tragique, non
pas parce que l’homme ne répond pas à son appel, mais parce que cet appel
conduit l’homme jusqu’à la perte de son effacacité, <<La transformation de
Gregor Samsa en un monstrueux insecte, vue comme une regression animaliére
est liée aux échanges, ou à l’absence d’échanges qu’il a avec sa famille. En effet
“La Métamorphose” n’est tant le récit des conséquences de la transformation
d’un homme en insect que celui de la lente et progressive dépossession d’un
homme de son humaniteé>>5.
“La Métamorphose” pourrait mettre en scène l’évolution du voyageur de
commerce Gregor, qui passerait de l’aliénation à la prise de conscience de la
soumission à la révolte. <<Pour l’existentialisme, “La Métamorphose l’absurdité
de la condition humaine. Camus reconnait ainsi dans “La Métamorphose une
oeuvre absurde dans ses principes, où rien, comme dans “Le Procès” ne manque
ni la révolte inexprimée, ni le désespair lucide et muet, ni cette êtonnante liberté
d’allure que les personnages respirent jusqu’à la mort finale>>6.
<<Le récit, c’est la pensée devenue une suite d’évènements injustifiables et
incompréhensibles>>7. Gilles Deleuze et Félix Guattari proposent une autre
interprétation du récit. <<On dirat que le procès de déterminatorialisation de
Grégor, dans son devenir-animal, s’est trouvé bloqué à un moment. N’est-ce pas
plutât que les devenirs-animaux n’arrivent pas à remplir leur principe, gardent
toujours une ambiguite qui fait leur insuffisance, et les condamne à l’échec?>> 8.
“La Métamorphose est l’oeuvre de toutes les interrogations. Le récit traite des
problès métaphysiques qui naissent d’un effort pour connaitre le monde et de la
conscience des multiples obstacles à cette connaissance.
La société est conduite selon des lois absurdes qui se transforment dans un
monstre qui tue la personnalité et toute initiative humaine et la liberté de
l’individu. Isolè de sa propre vie l’être humain est anulé par cette machine avec
ses lois imprévues et implacables. Ce théme est aussi traité par l’écrivain dans “La
Colonie pénitenciare” oé tous les hommes sont condamnés selon le principe: la
faute est toujours au-dessus de quelque doute. <<L’univers absurde de Kafka
aparait comme une organisation monstrueuse dans laquelle le rafinement
s’associe à la barbarie>>9. Dans un tel univers l’être humain se soumet à une lois
mystérieuse et les hommes sont tout simplement des objets, sans aucum pouvoir
de décision: <<le condamné manifestait une telle soumission de chien, qu’on
avait l’impression de pouvoir le laisser marcher partout et que pour commencer
l’exécution, on n’avait autre chose à faire que siffer pour qu’il vienne tout de
suite>>9.

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