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6. Ibidem, p.10;
certaine communication des consciences. M. Merleau-Ponty affirme <<Je ne
porçais pas la colère au la menace comme un fait psyhuque càché aerrière le
geste, je lis la colère dans le geste, le geste ne me fait pas penser à la colère, il est
la colère même>>7.
I.2 Le sentiment de l’absurde
L’existentialisme constitue une réaction contre la réalité qui ne peut pas
être surmontée. La foi absurde est née du désespoir de la raison. Ele este une
entreprise/solution désespérée. L’angoisse, le frémissement face à l’inconnu qui
nous entiure, le désespair comme peché <<On péche quand, devant Dieu ao avec
l’idée de Dlieu, désespéré on ne veut pas être soi-même au qu’on veut/l’être. Le
péché est ainsi faiblesse au defi, partés à la suprême puissance, le péché est danc
condensation de désespair. L’accent porte ici sur être devant Dieu ou avoir l’idée
de Dieu, ce qui fait du péché ce qui les juristes appellent du désespair qualifié, sa
nature dialéctique, êthique, religieuse, c’est l’idée de Dieu>>1. Jean-Paul Sartre
rijette l’idée de conscience disant qu’elle est vide de contenu. Il affirme que
<<l’être est irreductible à la connuisance>>2. Selon lui le seul être qu’on puisse
rencontrer est ce qui est perpétuellement là, c”est le connaissant n’étant pas
saisissable. Paul Sartre, en effet, la connaissance se définit comme la conscience
de n’être pas ce qu’on connait. Il pense que cette conscience humaine prend
naissance du contacte avec cette forme inerte qu’elle découvre, observe
graduellement et qui est la chase.
<<La présence à soi, conformément à Paul Foulquie qui est connaissance de sai
implèque une certaine distance entre le connaissant et le connu>> 3. Je parlais
avant d’un précipice entre la raison et la realité et c’est dans ce précipica que
s’installe l’absurde. En fait ce pr’ecipice, ce manque de communication entre la
raison et la réalité entre la conscience et les chases, constitue l’absurde. <<Car
l’absurde est essentiellement, un divorce>>4 . Selon Albert Camus l’absurde prend
naissance à cause de la discordance entre le désir de clarté de la raison humaine
et l’obscurité du monde réel, entre la nostalgie universell et la diversite chaotique
des chases et de la vie, entre l’élan dde l’être humain vers l’eternité et le
caractére éphémère de son existence.<<L’absurde représente le divarce entre le
besoin de comprendre et d’expliquer prepare à la raison et le caractére
irrationnel du monde et l’existence>>5. Le monde devient absurde à cause du fait
qu’il ne, peut pas être circumscrit, et la raison-même devient absurde par sa
radicale incapacité de maitriser rationnelement la situation où elle se trauve.
L’absurde a été l’obsession de taute une vie d’Albert Camus. On a comme
preuve ses “Carnets” publiés après sa mort. Camus essaye à travers son seeais “Le
mythe de SisYphe” de nous offrir une description en êtat pure d’une maladie de
l’esprit. On peut pe dire que sa seule intention est de décrire une
phénoménologie de l’absurde, parce que le probléme de l’absurde est lie au
problème du sens de la vie. <<Il n’y a qu’un seul problème philosophique
vraiment décisif/sérieux le suicide.
Juger si la vie vaut ou monla peine d’être vécue, signifie répondre à la question
fondamentale de la philosophie>>6.
Le suicide signifie, conformément à l’écrivain, ou plutât implique l’aveut de
l’absence de quel-que raisan de vivre, la perte de quelque illusion, de quel-que
confiance dans le monde. Dans le monde absurde s’agit en fait, <<d’un divorce
entre l’homme et sa vie, entre l’acteur et son décor>> 7. Dans ce divorce réside, se
lon Camus, <<Le sentiment de l’absurdite>>8. Bien sur, entre ce sentiment et une
certaine aspiration vers le néant, vers l’annihilation de soi-même il Y a un rapport
direct. Camus se demande si le suicide est une solution de l’absurde. En ce qui le
concerne, l’homme peut donner un sens à son existence lui assurer un but ,
même admettre l’absurdité, mais cela ne signifie pas forcément céder face é’elle.
Or le suicide signifie abandon, aublide la conscience.
Dans la me métamorphose de Kafka, la persannage principal, Grégor,
présente les symptomes de l’exilé son désir d’être compris, admis, oublié même
est bien clair dans le fait que Grégor très vite va cesser de s’intèresser à ce qui se
passe dans la rue. <<Les problémes méthapysiques de Kafka. Ils maissent d’un
effort pour connaétre le monde et de la conscience des multiples obstacles à
cette connaissance. Aucune réponse religiquse m’en atténue la gravité. 9 Camus
consttante un climat de l’absurde qui mème graduellement à l’êtablissement d’un
univers absurde. La vie de tous les jours, avant doute chase fournit des occasions
pour la rélévation de l’absurde. Parfais êtrange en soi-même.
D’autres fais l’ennui qou un chocquelconque fait que les décors où on déroulait
jusqu à ce momentla une vie banale –quotidienne, machinale, s’écraulent et que
l’homme se rende compte de sa réelle condition. Un autre sentiment qui donne
naissance à l’absurde est la nauseé sartrienne qu’on sent face à l’inhumanite de
l’homme, mise en evidence, par exemple, par l’aspect machinal des gestes. Tout
ce qui nous parait étranger dans la nature , dans le monde, tout ce qui est bizzare
peut révéler l’absurde. <<Cela se passe quand l’homme se découvre comme êtant
étranger a soi-même, dans un monde indéchiffrable, peuple par des élèments
irrationnels qu’il s’efforce à comprendre, à réduire dans des catégories connues
par pon existence comune>>10. La conclusion que N. Balota tire est que la
conséquence de la confrontation de l’homme avec le monde n’est qutre que le
sentiment de l’absurde. <<L’irrationnalité du monde, la nostalgie de la raison
humaine qui tend vers l’infini et l’absurde qui surgit de leur recontre, voilà les
trais personnages du drame absurde>>11. Camus fait l’éloge des représentants des
philosophies de l’existence pour avoir présenté <<un univers où régne la
contradiction, l’antinomie, l’angoisse et l’impossible>>12.
Selon Camus l’absurde ne doit pas être une raison pour rancer une source
de passivite. L’irrationnalité du monde ne doit pas empécher que la raison la
prenne d’assaut. Il dit que l’absurde n’a pas sens que dans la mesure où on le
consent pas, on ne prend pas conscience de son existence. D’une manier
paradoxale l’experience de l’absurdité incite à l’action et suppose même la lutte
contre l’absurde. Face à cette expérience Camus s’imagine trois attitudes
possibles. Premiérement, celui qui se rend compte de l’absurdité de l’existence,
peut la supprimer. Le suicide, selon Camus, est une solution de l’homme
conscient de l’absurde, mais c’est une solution qui, échappant a la conscience de
l’absurde, élimine la conscience même.
Camus parait être d’accord avec les existentialistes qui ont mis fin au
chemin de la raison mais il les accuse d’avoir, cherché un réconfort philosophique,
une évasion de l’univers dos et restreint qu’ils découvrent. Ainsi ils ont inverti leur
espoir, leur trop humain espoir, justement dans ce que l’homme opprime.
Kierkegaard écrit: <<Dans pan échec le fidéle trouve son triomphe>> 13. L’échec de
la raison selon Jaspers, offre la possibilité de la transcendance. Chestov à son tour
affirme: <<La seule issue on la découvre justement là où il n’y a plus d’issue>> 14.
Les existentialistes font de l’absurde leur Dieu, un Dieu qui ne réussit à survivre qu
á travers la n’egation humaine. L’homme se délivre, selon eux, gràce à
l’irrationnel. Mais cette attitude existentielle, cette évasion de l’absurde dans le
trascendant est, selon Camus, identique au suicide philosophique. Vu que les
deux modalités de suicide réelle et philosophizue nant exclues, la seule solution
sort de maintenir le conflit, de vivre dans le divorce de la conscience de l’absurde
et de la révolte contre l’absurde: il ne méprise pas la raison même en admettant
la présence de l’irrationnel. Pour Camus la révolte aussi essentielle que l’absurde
signifie mener une existence dans une tension continue et lucide. Kierkegaard
défent aussé l’ideé du vouloir, du courage de ne pas céder face à une existence
machinale: <<Chez un homme sans vouloir, le mai n’existe pas, mais plus il en a,
plus il a également conscience de lui-même.>>15. L’homme absurde trouve le sens
de va vie dans la révolte: <<Vivre signifie daire vivre l’absurde.>> 16. On peut dire
qu’Albert Camus a émis cette idee continuant ainsi la ligne d’un genre
d’anarchisme de l’individualité qui a eu ses représentants dans le monde des
lettres et de la pensée des premiere décennies du XX siècle. Andre Gide, par
même face aux autres est justement cette chose exceptionnelle que tu possèdes
et qui te confère une grande valeur>>17. Le héros absurde n’est plus un aventurier
anarchiste des années de la deuxiéme et troisiéme décenie du XX siècle. Il ne sent
eus maintenant le goût de l’aventure, il ne connait plus la joie de lutter, la saveur
de l’action. Le héros absurde est abandonné, peu à peu, de grands espoirs, il n’a
plus cette ferceur présente chez le héros de Gide, la joie de vivre comme a son
prototype en Cisyphe, affirme Camus. Celui-ci est l’homme de l’effort solitaire
c’est l’homme qui, en reconnaissant les limites de sa condition m’ayant aucun
espoir de la surmonter/dépasser defie tout ce qui la surmonte. Sisyphe, le type de
l’homme absurde est incapable et révolté dans le même temps.