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Réalisé par :
* Sayad Ala Eddine.
* Bachagha Wafa.
Introduction générale………………………………………………………………….5
1.3)-Stratigraphie……………………………………………………………………..8
1.4.1)-Le Paléozoïque…………………………………..…………………………...9
1.4.2)-Le Mésozoïque………………………………………………………………9
1.4.3)-Le Cénozoïque……………………………………………………………….10
1.6.1)-Roches Mères………………………………………………………………..11
1.6.2)-Roches Couvertures………………………………………………………..11
1.6.3)-Roches Réservoirs…………………………………………………………..11
1.6.4)-Pièges Hydrocarbures………………………………………………………11
1.7.2)-Dépression de BK………………………………………………………….12
1.7.3)-Dépression de Dahar………………………………………………………12
1.7.5.2)-Roches Couvertures…………………………………………………….13
1.7.5.3)-Roches Réservoirs…………………………………………………….13
1.7.5.4)-Types de pièges………………………………………………………..14
1.8.2)-Description de la structure……………………………………...…………17
1.8.3)-Origine de la structure…………………………………………………….....18
2.4)-La Saturation…………………………………………………………………….32
2.4.1)-Définition…………………………………………………………………...32
2.7)-Drainage et imbibition…………………………………………………………..39
2.7.1)-Drainage………………………………………………………………. …...39
2.7.2)-Imbibition………………………………………………………………......39
Conclusion……………………………………………………………………………41
Chapitre 03 Aperçu sur les outils diagraphie
3.1)-Les outilles diagraphique…………………………………………………….43
3.1.1)-Définition………………………………………………………………...43
3.1.5)-Conditions de mesure……………………………………………………44
3.1.8)-Température (BHT)………………………………………………………48
3.1.9.4)-Sonic…………………………………………………………………..52
3.1.9.5)-Densité………………………………………………………………….54
3.1.9.6)-Neutrons………………………………………………………………57
Conclusion……………………………………………………………………………59
4.2)-Données disponible…………………………………………………………….61
4.3)-Résultats………………………………………………………………………..68
4.4)-Caractérisation du réservoir……………………………………………………69
4.4.1)-Contribution des diagraphies et méthode de l’IP (Interactive
Petrophysics)……………………………………………………………………….69
4.6)-Qualité du réservoir……………………………………………………………75
4.7)-conclusion………………………………………………………………………77
Références……………………………………………………………………………86
Résumé
ملخص:
م تع .
تعت م ا ميا ,حاسي ب كين حاسي مسع , لي لتي تت ثل في ح مج ع ألح
لطي ي ل م ي تح ي في لت يا لت يا ل طي في فت ست شاف تق ي ل ع ست ا تق
سابقا بح كا يس ليي مع لح لج ئ لش يقع في أق ب كين ل في ح لع
غ مس نس إل م ي غ مس ل ي ي .
يت ي أي ا لت يا ل لق إل هاج ع لسي س يا ق نشا ل ط في فت يت ي ب ي مح ب
ل ط. لغا مع أخ ألخي ت تج غ ب آبا ,ه حقل ب ي ست ا يت ك ح . ٪ 15 ٪ 14مح
Résumé
plusieurs bassins séparés par des zones hautes et des zones basses qui se sont
1
Résumé
Oued Mya, Hassi Berkine et Amguid-Hassi Messaoud pour la province orientale. Les
ressources piégées dans ces différents bassins sédimentaires sont importantes et loin
Gréseux) dans le bassin HB. Ce réservoir, situé dans la partie N-E de la plate forme
Saharienne, est caractérisé par une roche mere surtout Silurienne. Le réservoir est
identifié comme étant un piège structural de type anticlinal avec des propriétés
sur le réservoir BRD. Il est productif surtout de gas.. Cependant le puits considéré a
été productif de gas. Les divers calculs ont permis une évaluation du réservoir avec,
moyen (20%) et un net pay considéré de 26 mètres/gross pay (35 mètres) . Selon l
étude conduite dans la région, il s avère que le réservoir constituant notre objectif,
saturation en eau plus au moins tolérable/ la fraction de gas. Le niveau réservoir reste
relativement indéterminé tenant compte du contact Gas/Eau qui n’a pas été atteint.
2
Résumé
Abstract
The Sahara platform is a part of the North African Craton. Basically, it is of Pan-
African Precambrian, 600 Ma in age. It has been structured mainly during the
down. Several basins separated by high and low zones have been generated. Among
the main basins being part of the Sahara are: the Illizi basin, Oued Mya, Hassi
Berkine and Amguid-Hassi Messaoud for the eastern province. Resources on H-C
trapped in these different sedimentary basins are important and far from having been
fully explored.
(TAGS) or Trias Clayey Gréseux in the HB basin. This reservoir is located in the N-E
The reservoir is sealed by different types of rocks mainly salty rocks and shale ones.
The reservoir has been identified as an anticlinal structural trap. The reservoir has
permeability and a porosity up to 14 to 15%. Focus in this study was on the BRD
TAGS reservoir. The field is mainly productive of gas. However, the considered well
was found productive of oil. Saturation calculations based on available log records
shale) of an average of 20%. The net pay of the well considered is 26 meters in
relation to a gross pay which can reach 35 meters. According to the carried out
investigation in the region, it is evident that the reservoir constituting our main
3
Résumé
saturation results. These latter outcomes are encountered more or less tolerable in
oil / water contact (OWC); This contact has not been reached and defined, thus the
real oil columns is not established. Thus, more investigations and recommendations
Key Words Reservoir, Petrophysical characteristics, net pay, gross pay, saturation,
4
Introduction Générale
Introduction générale :
Le niveau comme objectif destiné dans cette recherche est le Trias Argileux gréseux
supérieur (TAGS). Il constitue un des réservoirs plus importants dans la région.
Plusieurs études ont été menées dans cette région concernant la stratigraphie,
sédimentologie, pétrophysiques (BOUDJEMAA.1987). BENAMRANE (1987); AIT
SALEM (1990).
Plusieurs auteurs ont approché le réservoir et sa caractérisation ainsi que son aptitude
à produire des H-C. Benzagouta, (2009, 2012) trouve que les hétérogénéités des
réservoirs influent sur leur extension et surtout sur le net pay et que ces réservoirs sont
contrôlés par leur textures surtout révélant l’origine sédimentologique du dépôt.
Selley,(1998) trouve aussi que l’un des importants paramètres contrôlant le réservoir,
son type et aussi la taille de pores est leur géométrie. Benzagouta (2001) trouve que le
système de fracturation aussi résultant d’une compaction de matériaux rigides ou
d’une tectonique cassante peut être responsable d’une amélioration des
caractéristiques pétrophysiques.
C’est dans ce cadre et a base de ce concept que nous avons projeté une étude des
milieux poreux : caractérisation lithologique et pétrophysiques (méthode analogique
et IP) dans la région de Berkine.
Parmi les objectifs tracés :
5
Cadre régionale et géologique.
Chapitre 01 : cadre régionale et géologique
1.1. Introduction :
Dans son état actuel, l’Afrique du nord correspond à une zone ayant subi plusieurs
phases de déformation et de sédimentation depuis le Précambrien. La géologie de la
partie septentrionale de l’Algérie est marquée par l’empreinte de l’orogenèse alpine
(Domaines tellien et atlasique).
7
Chapitre 01 : cadre régionale et géologique
1.3. Stratigraphie :
La Plate-forme Saharienne est une région très vaste et stable qui a été modelée dès les
Paléozoïques et subdivisée en trois provinces pétrolières [4] mais dans la nouvelles
subdivision on deux provinces pétrolières (province orientale et province occidentale).
8
Chapitre 01 : cadre régionale et géologique
Les bassins d’Illizi et de Berkine sont bordés à l’ouest par la dorsale d’Amguid et à
l’est par le môle de Tihemboka. Ils s’appuient au sud sur le bouclier Touareg.
Plusieurs découvertes ont été mises en évidence dans ces deux bassins (Sonatrach et
en partenariat).
La majorité des anticlinaux explorés est concentrée dans les parties centrale et
méridionale de la dorsale Amguid. Au niveau de certains hauts structuraux, les
réservoirs érodés du Paléozoïque sont en contact direct avec les réservoirs triasiques,
créant de ce fait un chemin de migration et d’alimentation en hydrocarbures. Pour la
dorsale AmguidHassi Messaoud, les principales découvertes à mettre en exergue sont
celles réalisées récemment sur le pourtour de Hassi Messaoud dans les réservoirs
cambrien et ordovicien[3].
1.4.1 Le Paléozoïque :
a. Cambrien : Les dépôts cambriens reposent sur le socle cristallin et sont représentés
par des grès et des quartzites à passées conglomératiques.
9
Chapitre 01 : cadre régionale et géologique
1.4.2. Le Mésozoïque :
a.Le Trias : Le Trias transgressif, discordant sur les formations paléozoïques, est
représenté par des dépôts argilo-gréseux et lagunaires (sel et anhydrite).
c.Le Crétacé : Il comporte des faciès grés-argileux à la base évoluant vers un pôle
essentiellement carbonaté au sommet.
1.4.3. Le Cénozoïque :
Tableau 1.1: Les phases tectoniques majeures avec leur orientation [5].
10
Chapitre 01 : cadre régionale et géologique
Les principaux niveaux roches mères susceptibles d'être la source des hydrocarbures
dans les différents réservoirs de la couverture sédimentaire sont Le Silurien inférieur
et Le Frasnien inférieur.
Pour le Mésozoïque, en général c’est le Trias qui est divisé en : Trias Argilo-Gréseux
Inférieur (TAGI), Trias médian carbonaté et Trias Argilo-Gréseux Supérieur (TAGS).
L’exploration axée sur les pièges structuraux, mais il y a d’autre types de pièges
comme les pièges stratigraphiques, les pièges récifaux, les pièges hydrodynamiques et
les barrières de perméabilité[4].
1.7. Le Bassin de BK :
11
Chapitre 01 : cadre régionale et géologique
1.7.2. Dépression de BK :
12
Chapitre 01 : cadre régionale et géologique
Le Bassin de Berkine, son histoire géologique est plus complexe puisqu’il a été moins
soumis à l’érosion hercynienne que les secteurs qui l’entourent et plus subsident au
Mésozoïque, sur le plan stratigraphique ce qui concerne Berkine, les dépôts du
Mésozoïque sont surtout caractérisés par une série argilo-détritique et évaporitique sur
l’ensemble du bassin [3].
Les deux roches mères principales reconnues sur l’ensemble du bassin correspondent
au développement de séries argileuses noires, riches en matière organique, d’origine
marine, marquant le début de la période de transgression lors du Silurien et du
Frasnien. Leur extension dans le bassin de Berkine dépend du degré d’érosiondurant
13
Chapitre 01 : cadre régionale et géologique
L’étanchéité des réservoirs triasiques est assurée par les argiles du Trias carbonaté-
Trias intermédiaire et les évaporites du Trias-Lias. Les rejets des failles assurent dans
la plupart des pièges une étanchéité latérale.
14
Chapitre 01 : cadre régionale et géologique
15
Chapitre 01 : cadre régionale et géologique
16
Chapitre 01 : cadre régionale et géologique
17
Chapitre 01 : cadre régionale et géologique
La structure de Brides, est un anticlinal faillé, orienté SW-NE, affecté sur son flanc
NW par une faille inverse de même direction, et de 100 m de rejet.
18
Chapitre 01 : cadre régionale et géologique
La structure de Brides, de part son orientation, et le fait qu’elle soit solidaire d’une
faille inverse de même direction, laisse supposer une section préférentielle a la phase
Hercynienne et a la phase alpine (Figure 1.10).
Cela est s’autant plus claire, que les séries Gthlandiennes sont bien entamées par
l’erosion post-Hercynienne, principalement vers le périclinal sud, où on constate un
décapage très important des unités vers BRD-1[9].
19
Chapitre 01 : cadre régionale et géologique
Selon [5]le Trias supérieur, début par une phase de « rifting » continental, caractérisée
par le rejet d’accidents anciens en faille normale, accompagnés de vaste épanchement
de roches volcaniques. La sédimentation est volcano-détritique et évaporitique. Le
bassin Triasique est recouvert par de grands épandages détritiques d’âge Tertiaire et
Quaternaire [9].
1.8.4.2. Mésozoïque(192-3690m) :
a.Crétacé (192-1806m).
-Sénonien (192-693m).
-Carbonaté (192-387m).
-Lagunaire (387-594m).
-Salifère (594-693m).
-Turonien (693-793m).
-Cénomanien (793-998m).
-Albien (998-1123m).
-Aptien (1123-1145m).
-Barrémien (1145-1500m).
-Néocomien (1500-1806m).
b. Jurassique (1806-3352m).
-Malm (1806-2018m).
20
Chapitre 01 : cadre régionale et géologique
- Lias (2352-3352m).
-Argilo-Dolomitique (23522-2436m).
-Salifère (2678-3297m).
-Argileux (3297-3352m).
Pour une description detaille de ces niveaux il faut voir [5] et [10]
c. Trias : (3352-3690m).
Grés blanc, fin a très fin, silico-Argileux, compact et dur et rarement d’une couleur
gris-vert, induré silteuse a silto-sableuse
Unité « B2 » :
21
Chapitre 01 : cadre régionale et géologique
Unité « A2 » : de 4024-4036m
Unité « M2 » : de 4036-4089m
Unité « M1 » : de 4089-4160m
Argileux : de 4160-4723m
22
Chapitre 01 : cadre régionale et géologique
Grés gris a gris-blanc, fin a moyen, sub-arrrondi bien consolidé, compact dur, silico a
silico-quartzitique. Argile gris-noire à noire, a inclusions de quartz.
Argile gris-noire, silteuse, indurée, légèrement dolomitique, avec passée de gré blanc
siliceux, parfois argilo-siliceux, homogène, bien clasé, sub-arrondi, présence de
pyrite et de lignite.
23
Aperçus sur les caractéristiques pétrophysiques de
réservoir.
Chapitre 02 : Aperçus sur les caractéristiques
pétrophysiques de réservoir.
2.1. Introduction :
Lorsque l'on a repéré un réservoir potentiel souterrain par des méthodes de surface,
géologiques et géophysiques, il faut en étudier les qualités qui conditionnent le
rendement potentiel d'un réservoir, qu'il soit aquifère ou pétrolier, sont
principalement:
• son volume.
• sa porosité.
• son taux de saturation.
• sa perméabilité.
Les différents fluides qu'il renferme (huile, gaz, eau) [12].
2.2.Porosité :
On a plusieurs types de porosité, Selon [13] on peut en définir les types suivantes:
2.2.1. La porosité totale (ϕt) :
La porosité totale est le rapport du volume total des vides non occupés par des solides
(pores, fissures, fractures, cavités) existant parmi les éléments minéraux des roches,
au volume total de La roche [13].
−
= % = 𝑿 % équation………… (01)
Où :
Φt = porosité totale en (%).
Vv= volume des espaces vides, normalement occupés par des fluides (eau, pétrole,
gaz) en cm3.
Vs = volume occupé par les éléments solides en cm3.
Vt = volume total de la roche en cm3.
2.2.2. La porosité totale inclut:
a. La porosité primaire (ϕ1) : inter granulaire ou inter cristalline. Elle dépend
largement de la forme et de la taille des grains et surtout de leurs variations. Elle se
trouve généralement dans les roches clastiques.
24
Chapitre 02 : Aperçus sur les caractéristiques
pétrophysiques de réservoir.
La porosité effective est la porosité accessible aux fluides libres. Ceci exclut des
espaces vides non connectés occupés par de l’eau absorbée ou de l’eau liée aux argiles
[13].
d. La Porosité intergranulaire :
Ceci représente le pourcentage, dans le volume total de la roche, des espaces vides
interconnectés. En général, elle est largement inférieure à la porosité totale. Dans le
cas de la pierre ponce, ϕt approche 50%, mais ϕcon est zéro [13].
e. La Porosité potentielle:
La porosité potentielle est le pourcentage des espaces vides connectés par des
passages suffisants pour que les fluides puissent circuler.
II faut remarquer que la porosité est sans dimension. Elle est généralement donnée en
% ou unités de porosité (P.U.) ou par un nombre décimal[13].
Exemple:
= 𝟒% = 𝟒 𝑷. . = . 𝟒 équation…………….. (03)
2.3.La perméabilité :
2.3.1. Définition :
La perméabilité (k) est la capacité de circulation d’un fluide (liquide ou gaz) dans la
formation. C’est une mesure de la vitesse d’écoulement d’un fluide à travers une
surface donnée de formation pour un gradient de pression donné à travers ses parois.
Elle est exprimée en milli darcy (md). Contrairement à la porosité, la perméabilité
dépend fortement de la taille des grains dans la roche. Les sédiments à gros grains ont
une grande perméabilité, à grains fins, une basse perméabilité [13].
-La loi de Darcy :
25
Chapitre 02 : Aperçus sur les caractéristiques
pétrophysiques de réservoir.
On a:
Q : débit en [cm3/s].
k: la Perméabilité en [Darcy].
L: la longueur en [cm][14].
2.3.2. Types de perméabilités:
Il existe trois types de perméabilité:
a. La perméabilité absolue (K) : est celle qui s’applique à une formation donnée et au
mouvement d’un fluide unique et homogène.
b. La perméabilité efficace (Ke) : décrit le mouvement d’une phase de fluide dans un
environnement à plusieurs fluides. Par exemple, en présence d’un mélange huile-eau,
il existe une perméabilité (efficace) à l’huile (Ko) et une autre à L’eau (Kw). La
somme de deux perméabilités relatives est toujours inférieure ou égale à la somme des
deux valeurs indépendantes.
c. La perméabilité relative (Kr) :La perméabilité relative est le rapport de la
perméabilité efficace d'un fluide à une saturation donnée à une certaine perméabilité
de base. • La perméabilité de base est typiquement définie comme: la perméabilité
absolue (Ka), la perméabilité à l'air (Kair) ou la perméabilité efficace à la phase non
mouillante à la saturation irréductible de la phase mouillante, par exemple Ko @ Sw
= SWir. Étant donné que la définition de la perméabilité de base varie, la définition
utilisée doit toujours être confirmée avant d'appliquer des données relatives à la
perméabilité relative • notée avec des tableaux et des figures présentant des données
relatives à la perméabilité relative [15].
26
Chapitre 02 : Aperçus sur les caractéristiques
pétrophysiques de réservoir.
Si un seul fluide est présent dans une roche, sa perméabilité relative est de 1,0. La
perméabilité relative permet de comparer les différentes capacités des fluides en
présence l'une de l'autre, car la présence de plus d'un fluide inhibe généralement
l'écoulement. Les paramètres clés qui influent sur la perméabilité relative
comprennent:
La géométrie des espaces interstitiels (répartition des conduits grand et petit et leur
taille), Viscosité des fluides, (Wettability) de la surface minérale, et La tension
superficielle entre les phases fluides et entre chaque phase fluide et les minéraux.
27
Chapitre 02 : Aperçus sur les caractéristiques
pétrophysiques de réservoir.
Parmi les auteurs qui ont relier la perméabilité à la porosité et à la taille moyenne des
grains, Korzeny et Carman qui ont généralisé la notion de rayon hydraulique en le
définissant comme le rapport entre le volume total des vides et la somme des surfaces
latérales limitant le volume de ces vides.
28
Chapitre 02 : Aperçus sur les caractéristiques
pétrophysiques de réservoir.
Comme les contactes entre grains sont ponctuels, la somme de ces surfaces est égale à
la somme des surfaces des grains. Les deux auteurs ont proposé pour le calcul de
coefficient de perméabilité la formule suivante dans l’approche du milieu équivalent.
équation…………. (05)
(Φ) : la porosité.
L’équation de Kozeny et Carmen a été modifiée par Koltermann et Gorelick elle est
présentée
équation…………(06)
(Φ) : la porosité.
Formule de Cazenove :
formule suivante :
équation……… (07)
C : le coefficient de viscosité.
(Φ) : la porosité.
29
Chapitre 02 : Aperçus sur les caractéristiques
pétrophysiques de réservoir.
Les valeurs de la constante (C1) change selon la nature des échantillons pour les sable
elle est égale à 1. .25.
équation…………………………. (09)
30
Chapitre 02 : Aperçus sur les caractéristiques
pétrophysiques de réservoir.
31
Chapitre 02 : Aperçus sur les caractéristiques
pétrophysiques de réservoir.
2.4. La Saturation :
2.4.1. Définition :
La saturation d'un fluide est le rapport du volume du fluide considéré sur le volume
total des pores. La saturation en eau Sw est :
𝐕
𝐒 = % équation………………. (10)
𝐕
Avec :
Vw : volume d’eau en cm3.
Vv : volume de vide en cm3.
La somme des saturations est égale à 1 :
𝐒 +𝐒 +𝐒 = équation……………… (11)
Avec :
Sg : saturation de gaz en %.
Sh : saturation d’huile en %.
Sw : saturation d’eau en % [17].
𝒂 /
= 𝝓
𝑿 (%) équation……………. (12)
32
Chapitre 02 : Aperçus sur les caractéristiques
pétrophysiques de réservoir.
Nous avons vu que dans une formation aquifère propre, le Facteur de Formation est
défini par le rapport :
𝑭= équation……….. (13)
Avec :
Ro : résistivité d’oïl en Ωm. Rw : résistivité d’eau en Ωm.
F : facteur de formation.
De nombreuses mesures de laboratoire ont montré que pour une formation propre, la
porosité et le facteur de formation sont reliés par une équation générale:
33
Chapitre 02 : Aperçus sur les caractéristiques
pétrophysiques de réservoir.
Pour : n = 2 il y a :
𝐹
𝑤 = √ 𝑤. 𝑅𝑡(%) équation ………… (17)
Avec :
Rt : Résistivité de la formation. Rw : Résistivité de l’eau de formation.
Sw : saturation de la formation. F : facteur de formation.
a : facteur de tortuosité. m : facteur de cimentation.
34
Chapitre 02 : Aperçus sur les caractéristiques
pétrophysiques de réservoir.
Pour : n = 2 il y a :
F
Sxo = √Rmf. R (%) ……………… (20)
xo
Avec :
Rxo : Résistivité de filtrat Rmf : Résistivité de mud filtrat
Sxo : saturation en filtrat F : facteur de formation
a: le facteur de tortuosité. m: le facteur de cimentation.
Avec :
Shc = saturation en hydrocarbures dans la zone vierge.
Shr = saturation en hydrocarbures résiduels dans la zone lavée.
Sxo : saturation en filtrat.
Sw : saturation de la formation[12].
2 .5. La pression capillaire (Pc) :
La pression capillaire résulte des interactions des forces agissant dans et entre les
fluides et leurs solides limites. Ceux-ci comprennent à la fois des forces cohésives
(tension superficielle et interfaciale) et des forces adhésives (solides liquide). Lorsque
les forces d'adhésion sont supérieures aux forces cohésives (figure 2.7).
35
Chapitre 02 : Aperçus sur les caractéristiques
pétrophysiques de réservoir.
On dit que le liquide mouille (figure 2.7). Lorsque les forces de cohésion dépassent
les forces d'adhérence, le liquide ne se préchauffe pas (Figure 2.7). La mouillabilité
relative des fluides est décrite par l'angle de contact (θ), qui est l'angle entre l'interface
solide et l'interface fluide-fluide mesurée à travers le fluide plus dense (figure12)[18].
36
Chapitre 02 : Aperçus sur les caractéristiques
pétrophysiques de réservoir.
équation………………… (21)
Ou
équation……………………(22)
37
Chapitre 02 : Aperçus sur les caractéristiques
pétrophysiques de réservoir.
Ou
Les saturations d'eau des mesures de la pression capillaire devraient être considérées
comme des valeurs «what-if». Les saturations représentent la valeur à attendre si la
zone est hydrocarbonée. De toute évidence, une zone d'eau est encore humide à
100%, quelle que soit la pression de capuchon SW qui semble être [15].
2.6.La mouillabilité :
La mouillabilité a été approchée par différentes auteurs. Parmi les objectifs d’une
L’expérience on mouillabilité a montre que généralement les grès sont de type eau
mouillabilité et les carbonates huile-mouillabilité. La mouillabilité est liée aux
phénomènes d’adhésion et de cohésion des surfaces donc une certaine énergie est
mise à l’œuvre. La notion de mouillabilité est directement liée à la notion d'angle de
contact (figure 2.8) [15].
38
Chapitre 02 : Aperçus sur les caractéristiques
pétrophysiques de réservoir.
2.7.Drainage et imbibition :
L'accumulation d'hydrocarbures dans un réservoir est un processus de drainage et la
production par voie d'aquifère ou l'écoulement d'eau est un processus d'imbibition. La
courbe de pression capillaire est différente pour ces deux processus, comme le montre
l'illustration se dessous. La plupart des graphiques de pression capillaires ne montrent
que la courbe de drainage [15].
2.7.1. Drainage :
Procédé de flux de fluide dans lequel la saturation de la phase de non-mouillage
augmente. La mobilité de la phase fluide non bouillante augmente à mesure que la
saturation de la phase de non-mouillage augmente- la courbe supérieure de la
(Figure2.9) [15].
2.7.2. Imbibition :
• Procédé d'écoulement de fluide dans lequel la saturation du mouillage
La phase augmente. La mobilité de la phase de mouillage augmente
Lorsque la saturation de la phase de mouillage augmente - courbe inférieure de La
(Figure2.9, 2.10) [15].
39
Chapitre 02 : Aperçus sur les caractéristiques
pétrophysiques de réservoir.
40
Chapitre 02 : Aperçus sur les caractéristiques
pétrophysiques de réservoir.
41
Aperçue sur les outils diagraphiques.
Chapitre 03 : Aperçu sur les outils Diagraphies.
3.1.1. Définition :
Le terme diagraphie provenant du grec dia. "À travers". Et graphein "dessiner" appelé
plus couramment log «tout enregistrement continu en fonction de la profondeur, des
variations d’une caractéristique donnée des formations traversées par un sondage»
[21].
-Les diagraphies différées dont l'enregistrement est effectué après arrêt du forage [12].
43
Chapitre 03 : Aperçu sur les outils Diagraphies.
L’ensemble d’information sert à avoir une densité ou porosité, les fluides et leur
pression dans le réservoir, leur pouvoir de circulation dans la formation, ainsi que le
volume de fluide présent : OOIP (Original Oïl In Place ou réserves)[13].
a. Le diamètre du sondage :
Il peut varier suivant la nature des formations traversées par le puits, en général il
s’accroit en face des couches argileuses et diminue en face des formations Compactes.
b. La boue de forage :
Son influence est très importante, plus le diamètre du trou est grand, plus le volume
du fluide entourant l’outil est important et plus la mesure en est affectée. Sa nature
influe aussi sur la possibilité ou non de l’enregistrement de certaines diagraphies.
c. Le tubage et la cimentation :
L’efficacité dans les puits non tubés est meilleure que celle des tubés et cimentés. Le
tubage et la cimentation jouent un rôle d’écran entre la sonde et la formation, sauf
dans la diagraphie nucléaire. Donc on doit connaitre l’épaisseur des tubes et des
ciments dans l’espace annulaire.
44
Chapitre 03 : Aperçu sur les outils Diagraphies.
d. La vitesse d’enregistrement :
Elle varie selon le type d’outils, chaque outil à une vitesse maximale qu’il ne faut
pas dépasser pendant l’enregistrement
e. La température et la pression :
45
Chapitre 03 : Aperçu sur les outils Diagraphies.
a-Présentation :
La plupart des diagraphies sont très sensibles aux variations de diamètre du trou ; il
est donc essentiel de disposer du log caliper "diamétreur" qui enregistre les variations
de diamètre du trou. De plus les variations de diamètre peuvent donner des indications
sur les zones sous compactées ou au contraire sur les zones d'argile gonflante par
exemple. Indispensable pour obtenir des valeurs quantitatives de densité et de porosité
[22].
46
Chapitre 03 : Aperçu sur les outils Diagraphies.
47
Chapitre 03 : Aperçu sur les outils Diagraphies.
La mesure du diamètre du trou est utilisée pour la reconnaissance des zones poreuses
et perméables (présence de mud-cake), calcul de l'épaisseur de mud-cake.
48
Chapitre 03 : Aperçu sur les outils Diagraphies.
a. Présentation :
Les trois éléments radioactifs instables les plus prépondérants associés surtout aux
argiles qui constituent les roches radioactives les plus fréquentes sont :
49
Chapitre 03 : Aperçu sur les outils Diagraphies.
C. La réponse de GR log :
Ce compteur est composé d’un cristal transparent (Thallium), qui émet un photon de
lumière quand il est touché par un rayon . Ce photon est alors détecté par un
photomultiplicateur et produit une impulsion sur l’anode de celui-ci (fig. 11). Ce type
de compteurs possède de grands avantages notamment son rendement : il détecte 80%
des rayons.
. Sa dimension réduite : (de 90 à 10 cm), ce qui lui confère une bonne résolution
verticale[23].
50
Chapitre 03 : Aperçu sur les outils Diagraphies.
e. Applications de la diagraphie GR :
Propriétés principales :
Usages auxiliaires :
Le tubage : Le log gamma peut s'enregistrer en trou tubé. L'acier du tubage joue le
rôle d'écran, de telle sorte que l'activité mesurée n'est pas comparable aux mesures
faites en trou ouvert [23].
À partir du GRlu, nous avons, pour un banc gréseux non propre, la relation pour
l’estimation de sa teneur en argile:
Il faut pour que l’évaluation du pourcentage d’argile soit possible que la série
contienne un véritable banc d’argile, et une zone de sable (ou calcaire) propre qui
serviront de référence. Le volume d’argile au point X se calcule alors de la façon
suivante :
51
Chapitre 03 : Aperçu sur les outils Diagraphies.
La Porosité (ϕ) est la fraction du volume de la formation qui n’est pas occupée par les
solides. Dans l’interprétation des diagraphies, deux définitions différentes de la
porosité sont utilisées: Porosité totale (ϕt): Primaire : Inter granulaire, Inter cristalline.
Secondaire : Dissolution, Fissures, Fractures.
Porosité efficace (ϕe): celle qui exclut les pores non-connectés et l’eau liée aux
argiles
3.1.9.4. Sonic :
a.Les outils de Porosité sonic :
Selon (S. Bourquin, 1991 in : Schlumberger, 1987a, 1989a; Serra, 1979, 1990) envoie
un train d'ondes acoustiques dans la formation et mesure le temps mis par la première
onde longitudinale pour parcourir la distance séparant l'émetteur du récepteur.
-Le SDT (Outil Sonic Digital) :à une batterie standard de couples émetteur-récepteur
ayant des espacements de 3’, 5’, 7’, 8’, 10’ et 12’ comme le LSS. De plus l’outil a un
système de 8 récepteurs, avec un intervalle successif de 6”, qui permet d’enregistrer
une lenteur: ∆t en même temps qu’une courbe à haute résolution : ∆t de 6”. L’outil
enregistre aussi un ∆t dans la boue[13].
52
Chapitre 03 : Aperçu sur les outils Diagraphies.
Équation ………(23)
……………………………(24)
Équation…………………..(25)
Équation ……………..(26)
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Chapitre 03 : Aperçu sur les outils Diagraphies.
3.1.9.5. Densité:
a. Principe :
54
Chapitre 03 : Aperçu sur les outils Diagraphies.
.
Fig.3.12:Principe de fonctionnement de sonde densité [13].
b. Les outils de densité :
Il s’agit du bombardement des atomes de la formation par des rayons (gamma). Les
photons incidents vont entrer en collision avec des électrons du cortège électronique
des noyaux. Ceci provoque ainsi, pour un certain domaine d'énergie du rayonnement
incident, l'éjection d'électrons et la diffusion de photons d'énergie différente de celle
du faisceau source (effet Compton). Ce phénomène de diffusion sera sensible à la
densité électronique de la roche qui est proportionnelle à la masse volumique globale.
55
Chapitre 03 : Aperçu sur les outils Diagraphies.
De la nature des fluides présents et de leurs pourcentages dans la roche et les pores.
Une formation poreuse ayant une masse volumique plus faible qu'une formation
compacte, cet outil permettra d'appréhender également la porosité. Généralement on
admet que la densité des différentes matrices peut être ρma[12, 13,17].
c. Les facteurs qui peuvent provoquer des anomalies sur le gamma-gamma sont :
• le niveau de l’eau,
La profondeur d’investigation est faible, l’outil fait une mesure globale [12].
d. Interprétation :
On peut écrire :
……………………………. (27)
Et l’on obtient
……………………………………..(28)
Cette relation est parfaitement physique et strictement vraie pour une matrice simple
et un seulfluide, par exemple des grès saturés d’eau.
Avec :
ρb = densité de la formation,
ϕD = porosité de densité[12].
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Chapitre 03 : Aperçu sur les outils Diagraphies.
3.1.9.6. Neutrons :
a. Les Outils neutrons :
-L’outil SNP (Sidewall Neutron Porositytool):Cet outil est conçu pour les trous
ouverts ; il nous permet de mesurer la porosité neutron liée aux neutrons
épithermiques. La source et le détecteur sont montés sur un patin avec un espacement
16"et de résolution de même ordre. Le patin est situé sur le support FDC, et plaqué
contre la paroi du trou afin de minimiser l’effet du trou et du mud cake [14].
57
Chapitre 03 : Aperçu sur les outils Diagraphies.
58
Chapitre 03 : Aperçu sur les outils Diagraphies.
noyaux des atomes des formations qu’ils traversent et perdre progressivement de leur
énergie [14].
……………………………..(29)
…………………………(30)
……………………………(31)
ϕNsh: Porosité neutron lue en face d’une argile non cavée du réservoir [24].
- écartement de la sonde
- Argiles [13].
59
Présentation de la méthode de calcul par Logiciel
Interactive Pétrophysics (IP).
Chapitre 04 : Présentation de la méthode de calcul par Logiciel
Interactive Pétrophysics (IP).
4.1. Introduction :
Pour pouvoir calculer les différents paramètres suscités le pétrophysicien a besoin de certaines
données acquises principalement par des outils de diagraphie à savoir : L’outil Gamma ray
pour évaluer le volume d’argile. L’outil Sonic, l’outil densité et l’outil neutron pour
l’évaluation de la porosité. L’outil Résistivité pour évaluer la saturation en eau. Autres outils
peuvent être aussi nécessaires comme le Caliper qui permet le contrôle de la qualité
d’enregistrement de l’outil densité.
Dans la présente étude on a procédé aux calculs à l’aide du Logiciel Interactive Pétrophysics
(IP).
61
Chapitre 04 : Présentation de la méthode de calcul par Logiciel
Interactive Pétrophysics (IP).
On a chargé les données disponibles de ces derniers dans le logiciel. Les fichiers de format
LAS portant ces données sont déjà corrigés des effets de l’environnement (Figure 4.2).
La première étape consiste à calculer le volume d’argile dans tout l’intervalle enregistré pour
chaque puits (Figure 4. 3). On a utilisé seulement le Gamma Ray comme valeur d’entrée
(Figure 4.4).
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Chapitre 04 : Présentation de la méthode de calcul par Logiciel
Interactive Pétrophysics (IP).
63
Chapitre 04 : Présentation de la méthode de calcul par Logiciel
Interactive Pétrophysics (IP).
Pour les puits la porosité est calculée à partir de l’outil combiné Densité /Neutron.
La résistivité de l’eau de formation à Brides est: Rw = 0,018 Ohm.m (pour le calcul de Sw).
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Chapitre 04 : Présentation de la méthode de calcul par Logiciel
Interactive Pétrophysics (IP).
65
Chapitre 04 : Présentation de la méthode de calcul par Logiciel
Interactive Pétrophysics (IP).
Dans la troisième étape on a évalué le Net to Gross (N/G) par l’insertion des valeurs limites
(Vcl_cutoff, PHIE_cutoff et Sw_cutoff) (Figure 4.9).
Ces valeurs déterminent ce qu’on appelle le Net Pay Zone (Figure 4.10).
Vcl_cutoff = 0.5
PHIE_cutoff = 0, 07
Sw_cutoff = 0.55
66
Chapitre 04 : Présentation de la méthode de calcul par Logiciel
Interactive Pétrophysics (IP).
Figure 4.9: Introduction des Cutoffs pour la « Reservoir zone » et la « Pay zone».
Figure 4.10 : Résultats après introduction des Cutoffs pour la « Reservoir zone » et la «
Pay zone »
67
Chapitre 04 : Présentation de la méthode de calcul par Logiciel
Interactive Pétrophysics (IP).
4.3. Résultats:
Les résultats de calcul obtenu par le logiciel utilisé sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Les paramètres concernés sont les valeurs moyennes du Net to Gross N/G, de la porosité PHI,
de la saturation en eau Sw et enfin du volume d’argile Vcl.
La perméabilité K n’a pas pu être calculée par ce logiciel vu le manque des données de
diagraphie.
En premier temps on a calculé les paramètres pétrophysiques du TAGS d’une façon générale.
On peut schématiser la structure des puits interprétés, toujours à l’aide du logiciel Interactive
Pétrophysiques (IP) par une coupe de direction NE-SW avec la commande de corrélation des
puits avec le volume d’argile calculé Vcl (Figure 4.12).
Un manque de donnée pour les puits (BRD1, BRD12) ne permet pas de réaliser une bonne
corrélation.
68
Chapitre 04 : Présentation de la méthode de calcul par Logiciel
Interactive Pétrophysics (IP).
69
Chapitre 04 : Présentation de la méthode de calcul par Logiciel
Interactive Pétrophysics (IP).
Interprétation par IP :
- Sw< 0.55%
- vclay<0.45%
Moyenne de 81
saturation
Tableau 4.2 Le résultat de l’interprétation diagraphique par IP.
Donc selon IP :
Swmoy= 19 %
AV VCl = 2.20%
4.4.2 Interprétation Quantitative (Analogique) :
Basé sur un ensemble de formules mathématiques universelles et majoritairement empiriques
connus, les interprétations peuvent se référer au calcul de la saturation en eau ou en gaz en
utilisant (SW, SG).
70
Chapitre 04 : Présentation de la méthode de calcul par Logiciel
Interactive Pétrophysics (IP).
.Formule d’Archie :
Elle se base sur la saturation en eau en fonction de la résistivité (Rt, Rw ou Rxo avec Rmf et
le facteur de formation F). Dans une zone vierge (non envahie).
…………………………… (Equation23)
Avec :
- Rw = (0.017 Ωm et 0,02 Ωm) déterminé par la méthode des Ratios dans un milieu aquifère.
- F = facteur de formation.
Cette équation fait intervenir plusieurs paramètres qui se calcule ou se lisent sur le log et qui
sont soumises a des corrections.
Φm : Facteur de formation.
71
Chapitre 04 : Présentation de la méthode de calcul par Logiciel
Interactive Pétrophysics (IP).
• Comme elle peut être déduite et corrigée à partir de l’outil Sonic selon(AAPG, 1984,
Schlumberger, 1998) :
•Elle peut être déterminée et corrigée a parti du FDC (Porosité-Densité (AAPG, 1984,
Schlumberger, 1998) :
72
Chapitre 04 : Présentation de la méthode de calcul par Logiciel
Interactive Pétrophysics (IP).
………………………………. (Equation28)
Avec :
GR lu : GR lu sur log.
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Chapitre 04 : Présentation de la méthode de calcul par Logiciel
Interactive Pétrophysics (IP).
3
100
3396 3405 09 16 12 76 1 19 2.42 10 09 20.1 32 68
4
65
3408 3411 03 15 12 60 3 20 2.32 14 10 13 36 64
Moyen
ne de 67.
saturati 5
on
Tableau 4.3 : Les résultats obtenus par une estimation de bancs utiles sur la base des
logs (GR, NPHI, RHOB, DT, HT90). Il s’agit de résultat de l’interprétation
diagraphique analogique.
Selon les équations et les relations précédentes (23 à 28) résultats du (Tableau 3.1), le calcul
des paramètres pétrophysiques et autres a permis de trouver :
H utile grés = 26 m
ϕ utile moy = 11 %
Vshmoy =15%
Swmoy= 32 .16%
74
Chapitre 04 : Présentation de la méthode de calcul par Logiciel
Interactive Pétrophysics (IP).
Analogique IP
H (m) 26 26.20
Φ moyenne (%) 11 14
Vsh (%) 15 02.20
Sw (%) 32.5 19
Sg (%) 67.5 81
Tableau 4. 4 : Comparaison des Résultats obtenus par méthode analogiques et par celle
de l’IP.
Selon les tableau3.1- 3.2 et 3.3 les résultats obtenus par la méthode analogique ont montré une
évaluation des caractéristiques pétrophysiques et les autres paramètres tels que le Vsh ou
profondeurs utiles et essentiellement une saturation en gaz du puits considéré moins
importants que ceux du IP (Interactive Petrophysics V3.4).
Parmi les explications possibles peut citer les net pay qui ne sont pas identiques. Les cutoffs
choisis automatiquement par IP selon la région et ceux choisis par la méthode analogique sont
aussi différents les uns des autres (tableau 4.3). Les lectures de porosité ne sont pas identiques
dues une lecture automatique et une autre analogique. Tous ces facteurs permettent une
application de la loi d’Archie différemment d’une méthode à une autre. Donc, ces facteurs ont
permis l’aboutissement d’un calcul de saturation en eau et en gaz différent.
Pour des détails importants le calcul de la perméabilité reste un facteur important dans
l’évaluation du réservoir. Il est important d’estimer cette perméabilité pour avoir une idée sur
la capacité de la circulation du fluide.
On supposant que la porosité irréductible (Swir) est égale 32 % donc à partir de la charte
précédente(Figure2.4), donc la perméabilité dans chaque bond est égale :
75
Chapitre 04 : Présentation de la méthode de calcul par Logiciel
Interactive Pétrophysics (IP).
1 02 05
2 12 03
3 09 03
4 03 05
− .
Pc1= = 0.06psi
.
− .
Pc1= = 0.4psi
.
− .
Pc1= = 0.3psi
.
− .
Pc1= = 0.1psi
.
Les Bonds 1 2 3 4
Epaisseur(m) 2 12 9 3
76
Chapitre 04 : Présentation de la méthode de calcul par Logiciel
Interactive Pétrophysics (IP).
Assumant que la saturation irréductible des réservoirs du bassin considéré sont de l’ordre de
32%, on trouve que les valeurs de perméabilité sont relativement faibles. Elles oscillent entre
5 et 3 md (tableau…..). Ces perméabilités ont été calcules selon la méthode …….Ces
perméabilités et leurs valeurs sont supportées par le calcul de leur pression capillaire
respectives.
4 .7 Conclusion :
Selon les investigations menées dans la région d’études, il s’avère que le réservoir constituant
notre principal objectif, reste un réservoir avec beaucoup d’incertitudes sur sa qualité. Les
caractéristiques pétrophysiques restent faibles, malgré des net pays relativement importants.
Le potentiel pétrolier moins intéressant.
Cette particularité donne des résultats de saturation en eau plus au moins élevée par rapport au
gaz.
Ce qui permet de dire que le réservoir est médiocre dans son ensemble avec contact Gaz/Eau
qui n’a pas été atteint.
Parmi les recommandations :
-avoir plus de données de puits
-Opter pour un système de fracturation.
77
Conclusion générale :
Cette particularité donne des résultats de saturation en eau plus au moins élevée/huile.
Ce qui permet de dire que le réservoir est médiocre dans son ensemble avec contact
Huile/Eau qui n’a pas été atteint. Ces estimations définies par principalement les
résultats des diagraphies avec applications de certaines équations (Archie) peuvent
être soumises à des rectifications dans leurs lectures et aussi un complément de
données. De ce fait, un nombre de puits plus disponible fixera plus de détails dans
notre interprétation et permettra mieux une estimation des saturations à différents
niveaux sélectionnés. Cette recommandation sera plus efficace avec l’utilisation des 2
méthodes : IP et Analogie. Opter pour un system de fracturation vu la faible
perméabilité rencontrée. Une amélioration de cette dernière peut contribuer à une
meilleure circulation de fluide. Cette option de fracturation reste conditionnée par son
cout.
78
Liste des figures
Liste des figures
Figure 1.6 : Coupes géologiques montrant la grande étendue latérale le TAGS dans
la direction NE-SW…………………………………………………………………..15
Figure 2.1 : Courbes de perméabilité relative dans les réservoirs humides à l'eau et à
l'huile………………………….. ……………………………………………………27
Figure 2.11 : illustration d’une mouillabilité par l’eau et une mouillabilité par
l’huile………………………………………………………………………………..41
80
Liste des figures
Figure 3.5: Influence du nombre de bras du caliper sur les formes de trou
anisotrope……………………………………………………………………………47
Figure 4.9 : Introduction des Cutoffs pour la « Réservoir zone » et la « Pay zone»...67
81
Liste des figures
Figure 4.10 : Résultats après introduction des Cutoffs pour la « Réservoir zone » et la
« Pay zone »………………………………………………………………………….67
82
Liste des tableaux
Tableau 3.2 : montrant les vitesses et temps de transit caractérisant les différents
types de roches………………………………………………………………………54
Tableau 4.3 : Les résultats obtenus par une estimation de bancs utiles sur la base des
logs (GR, NPHI, RHOB, DT, HT90). Il s’agit de résultat de l’interprétation
diagraphique analogique……………………………………………………………74
84
Références et bibliographie
86
Références et bibliographie
[13]SCHLUMBERGER (1993) : Séminaire d’Interprétation des Diagraphies
[14]SERRA O. (1985) : Diagraphies différées, bases de l'interprétation. Tome
2, Interprétation des données diagraphiques. Bull. Centres Rech. Explor.-Prod.
Elf-Aquitaine, Pau, Mém. 7, 631 p.
[15] (CPH 2016).
[16] (Norme NF P 94-090-1).
[17] George Asquith, Charles Gibson, 1984, Basic Well Log Analysis For
Geologists, (AAPG), Editor M K Horn, Library of Congress Catalog
[18] (Dembecki, H., Jr. Anderson, M.J, 1989, Secondary migration of oil
[19]Archi 2016.
[20] L. Vavra, John G. Kaldi, Robert M. Sneiderl,….. Development Geology
Reference ManuaCharles
[21](S.Bourquin, 1991)………
[22] (P. Glover, 2005)………
[23]http://www-ig.unil.ch/cours/c_diaf.htm.
[24] Schlumberger. Manuel de diagraphie).
[25]BenzagoutaM.S&al, 2001"Reservoirheterogeneities, in fracturing Fluvial
reservoirs of the Buchan Oil field (NorthernNorthSea) ", Oil and Gas Science
and Technology-Rev. IFP (French Institute for Petroleum). Vol, 56N°4, pp,
327-338.
[26]BenzagoutaM.S, 2012 "Reservoirheterogeneitiesdetermination by the use
mercury injection capillary pressure (M.I.C.P) methodTight case"
87