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AVANTAGES de Oréochromis niloticus en PISCICULTURE, AMELIORATION PISCICOLE

Remerciement

Au terme de ce travail, il m’est particulièrement agréable de remercier toutes les personnes


qui ont d’une manière ou d’une autre contribué à sa réalisation.

Qu’il me soit tout d’abord permis d’exprimer ma profonde gratitude à Madame


HANTANIRINA Isabelle(professeur titulaire au sein de l’ESSA AGRO département élevage),
pour l’enthousiasme qu’elle m’a communiqué tout au long de cette étude, et pour avoir bien
voulu placer ce travail sous son parrainage en acceptant de m’encadrer et ce nonobstant ses
multiples occupations.

Je remercie Monsieur RABEARIMISA Rivo Nirina, chef de département en élevage pour son
conseil et son soutien avant l’élaboration de cette étude.

Je ne saurais terminer sans remercier les autres personnes qui ont contribuées de pré ou de
loin dans ce travail.

Merci à tous !

Rochel
AVANTAGES de Oréochromis niloticus en PISCICULTURE, AMELIORATION PISCICOLE

Resumé

Les Tilapias sont des poissons d’eau douce qui possède des avantages en pisciculture
comparés aux autres espèces comme le Cyprinus Carpio et le Cyprin doré ou Trondro gasy. Ils
ont un taux de survie et un faible espace vital avec une possibilité de production et une
résilience très élevées. Tous ceux-ci sont des caractères communs des Tilapia mais le
Oreochromis niloticus a ses propre caractéristiques par rapport aux autres. Cette espèce, qui
a une forme effilée renferme des différents types d’acides gras qui sont efficaces pour les
consommateurs. Sa fécondité commence à partir d’une taille égale à 70mm, les spécialistes
disent qu’elle est élevée vu que le nombre d’œuf augmente en fonction de son poids. En
parlant de la ponte, sa capacité d’incuber ses œufs dans leurs bouches (incubateurs buccaux)
lui permet d’assurer non seulement la sécurité de ses alevins mais aussi la capabilité de
contrôler leur évolution. Cette espèce est facile à élever vu que ses besoins en aliment
correspondent bien à la capacité des éleveurs Malgaches. C’est pourquoi, on l’a choisie pour
la station piscicole de Miandrivazo. Pourtant, cette station piscicole connaît encore des
difficultés sur l’utilisation de ses infrastructures et les responsables ne savent pas trop quels
sont les types de pisciculture bien adapté dans ce lieu et comment améliorer les systèmes de
pisciculture préexistés. On sait quatres(4) types ou systèmes de pisciculture, à savoir :la
pratique de la polyculture basée sur l’élévage de deux ou plusieurs espèces dans un étang
piscicole, ensuite l’élevage mono sexe qui consiste à élever seulement le Oreochromis
niloticus mâle parce qu’il a une forte croissance que la femelle, la pisciculture en cage
flottante et enfin la pisciculture intégrée qui demeure la plus importante pour les éleveurs
possédant une ou des fermes aux animaux domestiques. Les poissons d’eau douce peuvent
être utilisées comme alimentation des animaux domestiques et les excréments de ces
derniers pourraient être servir comme engrais de l’étang piscicole, les deux types d’élevage
sont alors interdépendant. Puisque Madagascar est encore un pays sous développé, la
pisciculture en cage et l’élevage mono sexe sont les deux types de pisciculture qui
nécessitent beaucoup d’améliorations à Miandrivazo avant d’entrer aux autres systèmes.

Sommaire
AVANTAGES de Oréochromis niloticus en PISCICULTURE, AMELIORATION PISCICOLE

Remerciement..............................................................................................................................................1
Resumé........................................................................................................................................................2
INTRODUCTION.........................................................................................................................................1
Première partie : BIOLOGIE ET ECOLOGIE DE Oreochromis niloticus................................................3
1. Historique.................................................................................................................................4
2. Taxonomie, morphologie et exigences écologiques...............................................................4
3. Anatomie et physiologie du tube digestif................................................................................7
4. Régime alimentaire..................................................................................................................7
Deuxième partie : METHODOLOGIE.....................................................................................................9
1. Objectifs.................................................................................................................................10
2. Méthodes...............................................................................................................................10
Troisième partie : CARACTERISTIQUES AVANTAGEUSES de Oréochromis niloticus (résultats et
analyses)...............................................................................................................................................11
1. Taille et poids........................................................................................................................12
2. Fécondité...............................................................................................................................12
3. Maturité..................................................................................................................................13
4. Reproduction.........................................................................................................................13
5. Taille et poids des oeufs et élévage larvaire.........................................................................14
Quatrième partie : AMELIORATION PISCICOLE.................................................................................17
1. La polyculture........................................................................................................................18
2. Le système intégré................................................................................................................18
3. L’élevage monosèxe.............................................................................................................20
4. Pisciculture en cage..............................................................................................................22
CONCLUSION GENERALE......................................................................................................................23
ANNEXE........................................................................................................................................................i
I. Les principes de la pisciculture intégrée......................................................................................ii
1. L’écologie d’un étang à poissons............................................................................................ii
2. La qualité de l’eau....................................................................................................................ii
3. L’application d’engrais............................................................................................................iii
4. La fertilisation du fond de l’étang............................................................................................iv
II. Production animale intégrée à la pisciculture..........................................................................v
1. Le fumier animal......................................................................................................................v
2. La pisciculture intégrée à l’élevage de porcs.........................................................................vi
3. La pisciculture intégrée à l’élevage de poules......................................................................viii
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4. La pisciculture intégrée à l’élevage d’autres animaux............................................................x

Liste des illustrations et tableau


Figure 1 : Oreochromis niloticus..................................................................................................................5
Figure 2 : Morphologie externe d’un Tilapia................................................................................................6
Figure 3 : Papille uro-génitale chez le Oreochromis niloticus...................................................................20
Y

Tableau 1 : Quelques critères de qualité d’eau pour la pisciculture des Tilapias.......................................6
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INTRODUCTION
Les poissons d'eau douce constituent, la principale source de protéines animales de
l'alimentation, dans les zones rurales des Hautes Terres de Madagascar. En effet, la petite
pêche familiale et la pisciculture en étang ou en rizière suppléent pour une grande part à
l'absence de structure de distribution de la viande. Il en est de même pour les produits de
pêche séchés ou fumés.

Depuis toujours, en outre dans les zones de lacs ou de marécages, la pêche


commerciale est pratiquée pour la revente en frais vers les grandes agglomérations, ou
parfois pour la conservation (poisson séché ou séché-fumé). La principale contrainte de la
commercialisation du poisson frais étant le transport, seules les régions faciles d'accès vers
les marchés ont vu se développer des flux notables : environs d'Antananarivo, notamment la
zone d'Ambohitrimanjaka ; région du lac Itasy ; et plus récemment les régions de
Miandrivazo (qui a actuellement, bésoin d’amélioration) et du lac Alaotra.

L'élevage du Tilapia en étang a permis des rendements annuels supérieurs à 2,510 Kg


à l'hectare. Poisson comestible, le Tilapia est d'un élevage facile et prospère également bien
en eaux douces, saumâtres ou salées.

Originaire des eaux chaudes d'Afrique, le tilapia, Oreochromis niloticus, est un


poisson très apprécié. Peu exigeant pour sa nourriture, à croissance rapide, il s'adapte à des
environnements variés et se reproduit facilement. On peut l'élever presque partout dans les
eaux douces. Cependant, sa production est insuffisante pour les besoins de la population.
C’est ainsi que dans la dernière partie de ce présent devoir, des stratégies de
développement de la pisciculture sont proposées visant à améliorer le rendement en
poisson.

Au nombre de contraintes majeures reconnues comme entrave au développement


de cette activité, on note la sous-exploitation de l’écosystème due à la non utilisation de la
polyculture. La plupart des agriculteurs malgaches ont encore l’habitude de pratiquer la
monoculture qui est moins productive.
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On note aussi la négligence des CICHLIDAE face aux Cyprinus carpio ou CARPE. A
Madagascar, on considère encore le CARPE comme la poisson la plus admirée par les clients.
Son prix au marché est encore plus élevé que celui du TILAPIA. Cependant, en pisciculture,
on connaît que les CICHLIDAE ont un taux de survie et faible espace vital, ils sont facile à
élever (capable d’exploiter le productivité naturelle du milieu). Le Tilapia présente des
besoins en protéines faibles avec une résilience élevée et une possibilité de production
supérieure aux autres espèces. Quant à l’espèce Cyprinus carpio, elle présente une exigence
en alimentation avec un espace vital et des zones géographiques d’élevage spécifique.

D’autres contraintes, on note aussi l’ignorance de beaucoup de choses sur l’utilisation


des infrastructures pour la station piscicole de Miandrivazo. Cette station possède plusieurs
matériels avec un milieu de culture bien adapté à la pisciculture mais les responsables ne
savent pas encore comment en profiter. Il paraît qu’ils ont encore besoin plus d’expériences
afin de savoir quels types d’élevage sont les mieux adaptés à ce lieu et comment les
pratique-t-on.

La présente étude s’articule donc en quatres parties : d’abord, en première partie la biologie
et écologie de Oreochromis niloticus, ensuite en deuxième partie la méthodologie de
recherche, en troisième partie on essaie de citer les caractéristiques avantageuses de
Oreochromis niloticus(résultats et analyses) et enfin en quatrième partie une amélioration
piscicole en proposant des stratégies de développement piscicole.
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Première partie : BIOLOGIE ET ECOLOGIE DE


Oreochromis niloticus
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1. Historique
1950 : Introduction de Tilapia nigra ou Oreochromis spirulus niger. En ce temps-là, on a
constaté une faible prolificité avec une performance de croissance assez basse, ce qui veut
dire que la pisciculture est abandonnée.

1951 : Introduction de l’espèce Tilapia melanopleura et Oreochromis macrochir. Ces deux-là


sont bien adaptées à Madagascar.

1955 : Introduction de Oreochromis mossambicus qui a un régime alimentaire herbivore. On


a découvert aussi la culture de Oreochromis niloticus qui est le plus admis par la majorité
des paysans Malgaches vu qu’elle est facile à élever, elle a une forte résilience par rapport
aux autres espèces, de plus elle n’exige pas beaucoup d’aliments et son entretien demeure
exécutable dans la pisciculture.( RASOAMAMPIANINA, 1998)

2. Taxonomie, morphologie et exigences écologiques


Règne : Animal

Embranchement : Vertébré

Sous-embranchement : Gnathostomes

Super classe : Osteichthyens

Classe : Poissons

Super ordre : Téléostéens

Ordre : Perciformes

Sous-ordre : Percoïdes

Famille : Cichlidae

Genre :-Tilapia

Espèce :zillii, macrochir

-Oreochromis

Espèce :niloticus, melanopleura, mossambicus


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Oreochromis niloticus fait partie du genre Tilapia, famille des Cichlidés, ordre des
Perciformes. Le genre Tilapia, essentiellement africain, a d’abord été divisé sur la base de
différences morphologiques en trois sous-groupes : Tilapia, Sarotherodon et Neotilapia. Mais
depuis le siècle denier, le nombre d’espèces de Tilapia a fortement augmenté avec la
découverte d’espèces nouvelles, ce qui a conduit les systématiciens à revoir régulièrement la
taxonomie de ce genre.

Dernièrement, certains taxonomistes s’accordaient à diviser la tribu des Tilapiinés en quatre


genres en se basant non seulement sur les caractères anatomiques, mais aussi, originalité en
taxonomie, sur le comportement reproducteur et la nutrition (Trewavas, 1983) :

- Incubation des oeufs sur substrat avec garde biparentale, macrophytophages : Tilapia ;

- Incubation buccale avec garde biparentale ou paternelle, planctonophages: Sarotherodon ;

- Incubation buccale avec garde uniparentale maternelle, planctonophages: Oreochromis ;

- Caractéristiques éco-morphologiques particulières: Danakilia.

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