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Weil
Murray Bender Botham
Kennelly I Rodwell I Weil
Kennelly I Rodwell Weil I
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Biochimie de Harper
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Pour une compréhension claire des principes Les nouveautés de cette 5e édition française
de biochimie et de biologie moléculaire en u Des nouveaux chapitres sur le vieillissement, le cancer
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relation avec la médecine moderne et la chimie clinique.
de Harper
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Un ouvrage clair et actualisé u Chaque chapitre a été mis à jour pour rendre compte
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des derniers progrès des connaissances et de la tech-
Claire, concise et illustrée tout en couleur, la Biochimie nologie.
de Harper, n’a pas son équivalent pour clarifier le lien
entre la biochimie et les bases moléculaires des ma- u Chaque chapitre débute à présent par une liste des
ladies. En combinant d’excellentes illustrations en objectifs, suivie d’un bref exposé sur l’importance
couleur à un exposé intégré des maladies biochimiques biomédicale des sujets traités dans le chapitre.
et des données cliniques, cette édition présente une u 250 questions à choix multiples pour tester vos con- Traduction de Lionel Domenjoud
organisation et un équilibre harmonieux de détails et de naissances et votre compréhension.
concision qui fait défaut à tous les autres ouvrages trai- u Un nombre accru de tableaux, qui résument les infor- 5 e édition
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tant de ce sujet. mations importantes, comme par exemple les besoins
en vitamines ou en sels minéraux.
ISBN : 978-2-8041-7561-0
www.deboeck.com
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Chimie et biochimie
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5e édition
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spécialisation, consultez notre site web: www.deboeck.com
Imprimé en Italie
Dépôt légal:
Bibliothèque nationale, Paris: mai 2013
Bibliothèque royale Albert 1er, Bruxelles: 2013/0074/173 ISBN 978-2-8041-7561-0
Co-auteurs
Daryl K. Granner, MD Peter A. Mayes, PhD, DSc
Professeur Émérite de Physiologie Moléculaire, Professeur Émérite de Biochimie Vétérinaire
de Biophysique et de Médecine Royal Veterinary College
Vanderbilt University University of London
Nashville, Tennessee London, United Kingdom
• Mise à jour de chaque chapitre pour rendre compte des derniers progrès des connaissances et
de la technologie
• Seize études de cas de patients ajoutant une dimension clinique à l’ouvrage
• Un bon équilibre entre précision et concision que n’offre aucun autre livre traitant de ces sujets
• De nouveaux chapitres sur le vieillissement, le cancer et la chimie clinique
• De nouvelles questions à choix multiples pour tester ses connaissances et sa compréhension
• Chaque chapitre débute par une liste de ses objectifs pédagogiques, suivie d’un bref exposé des
sujets qui y seront abordés
• Davantage de tableaux contenant des informations importantes comme par exemple les
besoins en vitamines ou en sels minéraux
• Une étude plus détaillée des ARN, de la
15
réparation de l’ADN et des maladies C h a p I T R E
la liste des objectifs ■ De comprendre que de nombreuses molécules lipidiques sont amphiphiles,
avec des groupes hydrophobes et hydrophiles dans leur structure, et
d’expliquer comment cela influence leur comportement en milieu aqueux en
permettant à certaines classes, dont les phospholipides, les sphingolipides et le
cholestérol, de former la structure de base des membranes biologiques.
Questions d’examen
5. Identifiez l’acide aminé qui a la plus forte contribution à la
partie iii
néoglucogenèse hépatique :
A. L’alanine.
1. Sélectionner parmi les assertions suivantes celle qui n’est PAS B. La glutamine.
CORRECTE : C. La glycine.
A. La sélénocystéine est présente au site actif de certaines D. La lysine.
de tableaux
Enzyme ou protéine Réaction catalysée ou fonction Commentaire
Clathrine
pH ~ 6 Fe3+
Endosome Fe3+
précoce
Steap 3 Fe3+
DMT-1
Fe2+ Fe2+
Le pH bas dans l’endosome
Endosome pH ~ 5 tardif provoque la libération de
Cytosol
tardif Fe3+ par la transferrine
Apotransferrine (apo-Tf)
FIGURE 50-6 Le cycle de la transferrine. L’holotransferrine (Tf-Fe) se lie au récepteur de la transferrine (TfR1) présent dans les puits
recouverts de clathrine de la surface cellulaire. Le complexe TfR1–TF–Fe subit l’endocytose et les vésicules d’endocytose fusionnent pour former des
endosomes précoces. Les endosomes précoces subissent une maturation en endosomes tardifs, qui ont un pH interne acide. Le pH bas provoque la
Des centaines
libération du fer de ses sites de liaisons sur la transferrine. L’apotransferrine (apo-Tf ) reste liée à TfR1. Le fer ferrique est converti en fer ferreux par la
ferriréductase, Steap 3. Le fer ferreux est ensuite transporté dans le cytosol via DMT1. Le complexe TfR1–apo-Tf est recyclé vers la surface cellulaire.
À la surface de la cellule, apo-Tf est libéré de TfR1. TfR1 se lie alors à un nouveau complexe Tf-Fe. Le cycle de la transferrine est ainsi bouclé. (D’après
la Figure 17-48 de Lodish H et al : Molecular Cell Biology, 6th ed. WH Freeman, 2008).
Le fer des érythrocytes sénescents est recyclé par le foie. Elle a une activité ferroxydase, elle est requise pour
l’oxydation de Fe2+ en Fe3+. Fe3+ se lie ensuite à la transferrine dans
d’illustrations polychromes
par les macrophages le sang. Le fer libéré ainsi par les macrophages (environ 25 mg
Les érythrocytes ont une durée de vie normale d’environ 120 par jour) est recyclé et constitue la principale source de fer de
jours. Les érythrocytes sénescents ou endommagés sont phago- l’organisme. Par comparaison, l’absorption intestinale du fer
cytés par les macrophages du système réticuloendothélial présent n’apporte qu’1 à 2 mg des besoins quotidiens en fer de l’orga-
dans la rate et le foie. Environ 200 milliards d’érythrocytes (dans nisme.
environ 40mL de sang) sont ainsi catabolisés chaque jour. Au
sein des macrophages, l’hème provenant de l’hémoglobine est
dégradé par l’hème oxygénase, qui le convertit en biliverdine. Du La ferritine stocke le fer dans les cellules
monoxyde de carbone et du fer sont libérés comme produits Dans des conditions normales, la ferritine stocke le fer en excès
secondaires. Le fer libéré de l’hème est exporté hors de la vésicule des différents tissus, cela constitue environ 1 g du contenu total
de phagocytose du macrophage par NRAMP1 (protéine 1 de en fer de l’organisme. La ferritine a une masse moléculaire approxi-
macrophage associée à une résistance naturelle), un transporteur mative de 440 kDa, elle comporte 24 sous-unités qui entourent
homologue à DMT1. Il est ensuite exporté dans la circulation via 3000 à 4500 atomes ferriques. Les unités peuvent être de type H
la ferroportine de la membrane plasmique du macrophage (heavy, lourd) ou de type L (léger, light). La sous-unité H possède
(Figure 50-7). La ferroportine joue donc un rôle central, non une activité ferroxydase nécessaire pour charger le fer sur la fer-
seulement dans l’absorption intestinale du fer, mais aussi dans sa ritine. La fonction de la sous-unité L n’est pas bien comprise mais
libération par les macrophages. La ceruloplasmine (voir plus loin) elle jouerait un rôle dans la nucléation de la ferritine et dans sa
est une protéine plasmatique contenant du cuivre, synthétisée stabilité. La quantité normale de ferritine plasmatique chez l’être
Sommaire
Avant-propos XII P A R T I E
Bioénergétique et
1. Biochimie et médecine 1
Robert K. Murray, MD, PhD
II métabolisme des glucides
et des lipides 113
I des protéines
et des enzymes 17 13. Chaîne respiratoire et phosphorylation
oxydative 126
Kathleen M. Botham, PhD, DSc et Peter A. Mayes, PhD, DSc
3. Les acides aminés et les peptides 17
Peter J. Kennelly, PhD et Victor W. Rodwell, PhD
14. Glucides importants sur le plan
physiologique 137
4. Les protéines : détermination David A. Bender, PhD
de la structure primaire 25
Peter J. Kennelly, PhD et Victor W. Rodwell, PhD
15. Lipides importants sur le plan
physiologique 146
5. Les protéines : structures d’ordre Kathleen M. Botham, PhD, DSc et Peter A. Mayes, PhD, DSc
supérieur 36
Peter J. Kennelly, PhD et Victor W. Rodwell, PhD
16. Vue d’ensemble du métabolisme et
de l’approvisionnement en carburants
6. Protéines : myoglobine et hémoglobine 49
métaboliques 157
Peter J. Kennelly, PhD et Victor W. Rodwell, PhD
David A. Bender, PhD et Peter A. Mayes, PhD, DSc
cétogenèse 216
Kathleen M. Botham, PhD, DSc et Peter A. Mayes, PhD, DSc
32. Les nucléotides 333
Victor W. Rodwell, PhD
P A R T I E
29. Catabolisme du squelette carboné Biochimie de la communication
des acides aminés 291
Victor W. Rodwell, PhD V extracellulaire et
intracellulaire 473
P A R T I E
51. Hémostase et thrombose 675
Peter L. Gross, MD, MSc, FRCP(C), Robert K. Murray, MD,
Biochimie et médecine
Robert K. Murray, MD, PhD
O B J E C T i f s ■ D’expliquer l’objet de la biochimie et son rôle central dans les sciences de la vie.
■ De comprendre le lien entre la biochimie, la physiologie, la pathologie
L’étude de ce chapitre et la médecine.
vous permettra : ■ De mesurer comment le Projet Génome Humain a donné naissance à de
nombreuses disciplines ou a stimulé l’intérêt pour celles-ci, lesquelles éclairent
d’ores et déjà de nombreuses questions en biologie et en médecine.
2 CHAPTre 1 Biochimie et médecine
Radiocristallographie
Toutes les sciences de la vie nécessitent
des connaissances en biochimie Préparations pour l’étude des réactions biochimiques
La biochimie des acides nucléiques est au cœur de la génétique ; Études sur l’animal entier y compris les animaux transgéniques et ceux
en contrepartie, l’utilisation d’approches génétiques a permis présentant une extinction ciblée de gène (knockout).
d’éclairer de nombreux domaines en biochimie. La biologie cel- Organe isolé sous perfusion
lulaire a des liens très étroits avec la biochimie. Le domaine de la
physiologie, qui étudie les fonctions de l’organisme, et celui de la Coupes fines de tissus
biochimie se recouvrent presque totalement. L’ immunologie fait Cellules entières
appel à de nombreuses techniques biochimiques et les biochimis-
tes utilisent souvent des approches immunologiques. La pharma- Homogénats
cologie et les sciences pharmaceutiques reposent sur de solides Organites cellulaires isolés
connaissances biochimiques et physiologiques ; par exemple, la
Sous-fractionnement d’organites
plupart des médicaments sont métabolisés grâce à des réactions
catalysées par des enzymes. Les poisons agissent sur des réactions Métabolites et enzymes purifiés
ou sur des voies biochimiques ; c’est là l’objet principal de la toxi-
Gènes isolés (y compris les produits de PCR et de mutagenèse ciblée)
cologie. Les approches biochimiques sont de plus en plus utilisées
pour l’étude des aspects fondamentaux de la pathologie (l’étude 1
La plupart de ces méthodes permettent l’analyse des composants présents dans
les extraits cellulaires et dans d’autres matériaux biologiques. En général, l’utilisation
des maladies), tels l’inflammation, les lésions cellulaires et le can-
séquentielle de différentes techniques permet la purification de la plupart des
cer. De nombreux chercheurs en microbiologie, en biologie ani- molécules biologiques. Pour des descriptions plus détaillées le lecteur est invité à se
male et en biologie végétale utilisent presque exclusivement des référer aux ouvrages traitant des aspects techniques en recherche biochimique.
approches biochimiques. Ces interconnections n’ont rien de sur-
prenant car la vie, telle que nous la connaissons, dépend de réac-
tions et de transformations biochimiques. En fait, les anciennes
barrières entre les différentes sciences de la vie tombent tandis la préservation de la santé ainsi que la compréhension et le trai-
que la biochimie devient de plus en plus leur langage commun. tement efficace des maladies. La biochimie a un impact considé-
rable sur ces deux objectifs fondamentaux de la médecine. En fait,
la relation entre la biochimie et la médecine est une vaste avenue
Les interactions entre la biochimie et la à double sens. Les études biochimiques ont éclairé de nombreux
aspects physiologiques et pathologiques et réciproquement, l’étude
médecine ont suscité des progrès mutuels de différentes situations saines et pathologiques a ouvert de nou-
Les deux principales préoccupations des chercheurs en sciences veaux domaines d’étude en biochimie. La Figure 1-1 présente quel-
médicales et notamment des médecins, sont la compréhension et ques exemples de ces échanges à double sens. Ainsi, la connaissance
CHAPITRE 1 Biochimie et médecine 3
de la structure et de la fonction des protéines était nécessaire pour animaux) ont été bien spécifiées dans un article de Cooke (2010).
élucider l’unique différence biochimique entre l’hémoglobine La science (i) offre une compréhension fondamentale sur laquelle
normale et celle de l’anémie falciforme (drépanocytose). De le travail de chacun doit s’appuyer, (ii) elle stimule la curiosité et
son côté, l’analyse de l’hémoglobine drépanocytaire a contribué permet d’acquérir les comportements scientifiques essentiels à la
de façon significative à notre compréhension de la structure et de poursuite de l’acquisition de connaissances tout au long d’une
la fonction de l’hémoglobine normale mais aussi de celles d’autres carrière (iii) elle explique la façon dont nos connaissances actuel-
protéines. Des exemples similaires de bénéfices réciproques entre les ont été acquises et (iv) elle met l’accent sur l’immensité de ce
la biochimie et la médecine pourraient être cités pour les autres qui reste encore inconnu. Il est bien sûr crucial que l’utilisation de
tandems de la Figure 1-1. Le travail de pionnier d’Archibald Gar- la science pour aider un patient se fasse avec humanité et selon les
rod, un médecin anglais du début du vingtième siècle, constitue critères éthiques les plus exigeants.
un autre exemple de cette relation interdisciplinaire. En étudiant
des patients atteints d’affections relativement rares (alcaptonurie,
albinisme, cystinurie et pentosurie, maladies qui sont décrites
plus loin dans ce livre), il montra que ces affections étaient d’ori- LES PROCESSUS BIOCHIMIQUES
gine génétique et nomma ces états pathologiques, erreurs innées NORMAUX SONT LA BASE
du métabolisme. Cette découverte servit de base au développe-
ment de la génétique biochimique humaine. Des efforts plus récents DE LA SANTÉ
pour comprendre les bases de la maladie génétique connue sous
L’ organisation mondiale de la santé (OMS) définit la santé
le nom d’hypercholestérolémie familiale, qui entraîne une grave
comme un état de « bien-être physique, mental et social complet
athérosclérose juvénile, ont abouti à des progrès spectaculaires
et pas seulement comme l’absence de maladie ou d’infirmité ».
dans la compréhension des récepteurs cellulaires et dans celle des
D’un point de vue strictement biochimique, la santé peut être con
mécanismes de capture du cholestérol par les cellules. L’ étude
sidérée comme une situation où l’ensemble des milliers de réac-
d’oncogènes et de gènes suppresseurs de tumeur dans les cellu-
tions extra- et intracellulaires ayant lieu dans l’organisme, s’effectue
les cancéreuses a attiré l’attention sur les mécanismes moléculaires
à des vitesses compatibles avec sa viabilité optimale dans des
impliqués dans le contrôle de la croissance de la cellule normale.
Ces exemples et de nombreux autres montrent comment l’étude conditions physiologiques. Il s’agit cependant d’un point de vue
du pathologique peut ouvrir des domaines du fonctionnement extrêmement réductionniste, il est évident que pour s’occuper de
cellulaire aux recherches biochimiques fondamentales. la santé des patients, une connaissance des principes de biologie
La relation entre médecine et biochimie a d’importantes doit être complétée par des principes psychologiques et sociaux.
implications pour la première. Tant que le traitement médical
repose solidement sur des connaissances de biochimie ou d’autres La recherche en biochimie a des retombées
sciences fondamentales, la pratique médicale aura une base ration-
nelle pouvant être adaptée pour intégrer de nouvelles connais- sur la nutrition et la médecine préventive
sances. Une telle approche contraste avec des cultes non orthodoxes L’ une des principales conditions préalables au maintien de la santé
voués au maintien en bonne santé, ainsi qu’avec certaines prati- est l’apport alimentaire optimal d’un certain nombre de substan-
ques de « médecine alternative » se fondant souvent plutôt sur des ces chimiques dont les plus importantes sont les vitamines, cer-
mythes et des croyances, et généralement dénués de toute base tains acides aminés, certains acides gras, divers minéraux et l’eau.
logique. Biochimie et nutrition étant toutes deux largement concernées
La biochimie est un domaine scientifique important. Les nom- par l’étude des divers aspects de ces substances chimiques, il existe
breuses raisons de l’importance de la science pour les médecins une relation étroite entre ces deux sciences. De plus, la tendance
(ainsi que pour les autres personnes travaillant dans le domaine actuelle est de systématiquement préserver la santé et de prévenir
de la santé ou en biologie, que cela concerne l’être humain ou les les maladies, en pratiquant une médecine préventive. Ainsi, les
Biochimie
Acides
nucléiques Protéines Lipides Glucides
Médecine
approches nutritionnelles pour prévenir, par exemple, l’athéros- son soutien à l’utilisation de la démarche scientifique pour résou-
clérose et le cancer sont l’objet d’une attention croissante. La dre les problèmes majeurs (environnementaux et autres par ex.)
compréhension de la nutrition dépend en grande partie d’une auxquels nous sommes confrontés.
connaissance de la biochimie.
L’ impact du Projet Génome Humain
La plupart des maladies, sinon toutes, (PGH ou HGP) en biochimie, en biologie
ont une base biochimique et en médecine
Nous croyons que la plupart des maladies, sinon toutes, sont des Des progrès remarquables ont été accomplis à la fin des années
manifestations d’anomalies de molécules, de réactions chimiques 1990 dans le séquençage du génome humain grâce au projet HGP.
ou de processus biochimiques. Les principaux facteurs respon- Le point d’orgue a été juillet 2000 avec l’annonce par les chefs des
sables de maladies chez l’animal et chez l’homme sont énumérés deux groupes impliqués dans cette entreprise (International
dans le Tableau 1-2. Tous modifient une ou plusieurs réactions Human Genome Sequencing Consortium et Celera Genomics,
chimiques ou bien des molécules de l’organisme. De nombreux une compagnie privée) du séquençage du génome à plus de 90 %.
exemples des bases biochimiques de maladies sont traités dans ce Des ébauches de travail de la séquence ont été publiées au début de
livre. Dans la plupart des pathologies, les études biochimiques 2001. À l’exception de quelques lacunes, la séquence du génome
contribuent au diagnostic et à la thérapie. Le Tableau 56-1 présente humain a été complétée en 2003, 50 ans après la description de la
une liste de quelques applications essentielles des investigations double hélice d’ADN par Watson et Crick.
biochimiques et des tests de laboratoire en rapport avec des Les conséquences de ce travail pour la biochimie, la biologie,
maladies. Le Chapitre 56 décrit de nombreux aspects concernant la médecine et les sciences apparentées sont énormes et nous ne
la biochimie clinique, qui consiste essentiellement à se servir de ferons état ici que de quelques points. Il est maintenant possible
tests biochimiques comme aide au diagnostic des maladies ainsi d’isoler n’importe quel gène et en général, de déterminer sa
qu’à la prise en charge globale de patients présentant diverses structure et sa fonction (par exemple par des expériences de
pathologies. Le Chapitre 57 illustre encore davantage la relation séquençage et d’invalidation ou knockout). De nombreux gènes
entre biochimie et maladie et traite de façon plus approfondie les encore inconnus ont été découverts, leurs produits sont déjà iden-
aspects biochimiques de 16 pathologies. tifiés ou en cours d’étude. L’ évolution de l’être humain est appa-
Quelques-uns des défis majeurs auxquels la médecine et les rue sous un jour nouveau et les méthodes de recherche des gènes
sciences biologiques apparentées sont confrontées sont égale- responsables de maladies se sont énormément améliorées. Il
ment rapidement esquissés à la fin du Chapitre 57. Pour s’attaquer sera fait référence au Projet Génome Humain dans de nombreux
à ces problèmes, les études biochimiques continueront, comme chapitres de ce livre.
elles le sont déjà, d’être intimement liées aux études de diverses Du fait de la multiplication des ramifications du projet HGP,
autres disciplines comme : la génétique, la biologie cellulaire, il est essentiel que le lecteur comprenne les apports majeurs à la
l’immunologie, la nutrition, la pathologie et la pharmacologie. De compréhension de la physiologie normale et de la pathologie
nombreux biochimistes se passionnent pour apporter une contri- humaines qui sont déjà réalisés ou en cours, grâce aux études des
bution à la résolution de problèmes clés tels que la survie de l’es- génomes d’organismes modèles, notamment Drosophila mela-
pèce humaine, mais aussi l’éducation du public pour qu’il apporte nogaster (la mouche du vinaigre) et Caenorhabditis elegans (un
ver nématode). Cela a été clairement précisé par Bruce Alberts
(2010) qui s’est fait l’écho des impressionnants progrès récents
accomplis dans le déchiffrement des génomes de ces deux orga-
TABLEAU 1-2 Les principales causes des maladies1 nismes. Du fait de la possibilité de manipuler expérimentalement
ces organismes et de leurs temps de génération courts, il est pos-
1. Agents physiques : traumatisme mécanique, températures extrêmes, sible de progresser relativement rapidement dans la compréhen-
variations brusques de la pression atmosphérique, radiations, choc
électrique. sion de la fonction normale de leurs gènes, et aussi de comprendre
comment des anomalies de leurs gènes entraînent des maladies.
2. Agents chimiques, y compris certains composés toxiques, On espère que ces progrès puissent se traduire par des approches
des médicaments, etc.
bénéfiques pour l’être humain. Selon Alberts, « aussi invraisem-
3. Agents biologiques : virus, bactéries, champignons, formes supérieures blable que cela puisse paraître, les recherches futures sur les droso-
de parasites. philes et les vers nous fourniront souvent la voie la plus courte et
4. Manque d’oxygène : insuffisance d’apport sanguin, baisse de la capacité de
la plus efficace pour soigner les maladies humaines ». Cela s’appli-
fixation de l’oxygène par le sang, empoisonnement des enzymes oxydatives. que à des pathologies aussi différentes que le cancer et la maladie
d’Alzheimer.
5. Maladies génétiques : congénitales, moléculaires. La Figure 1-2 montre les domaines actuellement en pointe
6. Réactions immunologiques : anaphylaxie, maladies autoimmunes. qui se sont développés directement à partir des progrès du séquen-
çage du génome humain, et ceux qui ont bénéficié de ces progrès.
7. Déséquilibres nutritionnels : déficits, excès. De nombreux domaines qualifiés d’omiques ont émergé directe-
8. Déséquilibres endocriniens : déficit ou hyperproduction d’hormones. ment du projet génome humain ; ce sont des études globales des
structures et des fonctions des molécules concernées par chacune
Source : Adapté avec autorisation d’après Robbins SL, Cotram RS, Kumar V, The
de ces disciplines. Les définitions de ces disciplines dont la liste
Pathologic Basis of Disease, 3rd ed. Saunders, 1984. Copyright © 1984 Elsevier Inc.
Recopié avec l’autorisation de Elsevier. figure ci-après sont données dans le glossaire de ce chapitre. Les
1
Note Toutes les causes énumérées agissent en influant sur divers mécanismes techniques de transcriptomique et de protéomique permettent
biochimiques de la cellule ou de l’organisme. d’étudier les produits des gènes (molécules d’ARN et protéines).
CHAPITRE 1 Biochimie et médecine 5
Métabolomique Nutrigénomique
Pharmacogénomique Bioinformatique
PGH
(Génomique)
Bioingénierie Biotechnologies
Biophysique Bioéthique
FIGURE 1-2 Le Projet Génome Humain (PGH ou HGP) a eu un impact sur bien des
disciplines et des domaines de recherche. La biochimie en tant que telle n’est pas indiquée
dans cette figure, du fait qu’elle a une existence bien antérieure au démarrage du projet HGP.
Par contre, plusieurs des disciplines indiquées (par ex. la bioinformatique, la génomique, la
glycomique, la lipidomique, la métabolomique, les diagnostics moléculaires, la protéomique et
la transcriptomique) sont des domaines de recherche très actifs des biochimistes.
Eau et pH
Peter J. Kennely, PhD et Victor W. Rodwell, PhD
L’hydrolyse et la phosphorolyse du glycogène, par exemple, probabilité réelle qu’a un atome d’hydrogène dans l’eau pure
impliquent le transfert de groupements glycosyles sur une molé d’exister sous forme d’ion est approximativement de 1,8 × 10–9.
cule d’eau ou d’orthophosphate. La constante d’équilibre des réac Par conséquent, la probabilité qu’il a de faire partie d’une molécule
tions d’hydrolyse de liaisons covalentes favorise fortement la est donc proche de 1. Ceci peut s’énoncer d’une autre façon : pour
formation des produits de scission. Inversement, dans de nom chaque ion hydrogène et pour chaque ion hydroxyle dans l’eau
breux cas, les réactions de transfert de groupements lors de la pure, il y a 1,8 milliards, soit 1,8 × 109, molécules d’eau. Néan
biosynthèse de macromolécules impliquent la formation de liai moins, les ions hydrogène et hydroxyle contribuent de façon sig
sons covalentes, défavorable du point de vue thermodynamique. nificative aux propriétés de l’eau.
Les catalyseurs enzymatiques jouent un rôle critique pour franchir La dissociation de l’eau s’exprime ainsi :
cette barrière, par leur capacité de couplage entre deux réactions
⎡⎣H+ ⎤⎦ ⎡⎣OH− ⎤⎦
normalement distinctes. Le couplage d’une réaction de transfert K =
de groupe défavorable du point de vue énergétique à une réaction [H2O]
thermodynamiquement favorable, comme l’hydrolyse d’ATP, génère
une nouvelle réaction couplée dont la variation globale d’énergie où les termes entre crochets représentent les concentrations
libre est en faveur de la synthèse du biopolymère. molaires (plus exactement les activités molaires) et K, la constante
Étant donné le caractère nucléophile de l’eau, et sa forte con de dissociation. Comme une mole (mol) d’eau pèse 18 g. Un litre
centration dans les cellules, comment expliquer la relative stabi (L), soit 1000 g d’eau, contient donc, 1000/18 = 55,56 moles. Par
lité des biopolymères comme les protéines et l’ADN, et comment conséquent, la concentration molaire de l’eau pure est de 55,56.
leur synthèse peut-elle s’effectuer en milieu aqueux, apparem Comme la probabilité qu’un hydrogène existe dans l’eau pure sous
ment favorable à l’hydrolyse ? Les propriétés des enzymes sont la forme d’ion H+ est de 1,8 × 10–9, la concentration molaire des ions
clef de l’énigme. En l’absence de catalyse enzymatique, même les H+ (ou des ions OH–) dans l’eau pure se calcule en multipliant la
réactions fortement favorables, d’un point de vue thermodyna probabilité, 1,8 × 10–9, par la concentration molaire de l’eau,
mique, ne se produisent pas forcément rapidement. Un contrôle 55,56 mol/L. Le résultat est de 1,0 × 10–7 mol/L.
précis et différentiel de l’activité des enzymes ainsi que leur Nous pouvons maintenant calculer la valeur de K pour l’eau
séquestration dans des organites spécifiques déterminent les con pure
ditions physiologiques dans lesquelles un biopolymère donné sera ⎡⎣H + ⎤⎦ ⎡⎣OH − ⎤⎦ ⎡⎣10 −7 ⎤⎦ ⎡⎣10 −7 ⎤⎦
synthétisé ou dégradé. Les polymères nouvellement synthétisés ne K = =
sont pas immédiatement hydrolysés, grâce au fait que les sites actifs
[H 2O ] [55.56]
des enzymes biosynthétiques séquestrent leurs substrats dans un = 0.018 × 10 −14 = 1.8 × 10 −16 mol/L
environnement dont l’eau peut être exclue.
La concentration molaire de l’eau (55,56 mol/L) est trop forte
pour être significativement modifiée par la dissociation. Par
Les molécules d’eau ont une légère tendance, conséquent, il est pratique de la considérer comme une constante.
physiologiquement importante, à se dissocier Cette constante peut donc être intégrée à la constante de dissocia
La capacité d’ionisation de l’eau, bien que faible, est d’une impor tion, K, donnant ainsi une nouvelle constante, Kw, appelée pro-
tance biologique capitale. Comme l’eau peut agir à la fois comme duit ionique de l’eau. La relation entre Kw et K est la suivante :
acide et comme base, son ionisation peut être représentée par le ⎡⎣H+ ⎤⎦ ⎡⎣OH− ⎤⎦
transfert intermoléculaire d’un proton, pour former un ion K = = 1.8 × 10 −16 mol/L
hydronium (H3O+) et un ion hydroxyle (OH–) : [H2O]
K w = (K ) [H2O ] = ⎡⎣H+ ⎤⎦ ⎡⎣OH− ⎤⎦
H2O + H2O H3O + + OH−
( )
= 1.8 × 10 −16 mol/L (55.56 mol/L )
Le proton transféré est en réalité associé à un groupe de molécules 2
d’eau. Les protons se trouvent en solution non seulement sous = 1.00 × 10 −14 (mol/L )
forme de H3O+, mais aussi sous forme de molécules multiméri
On notera que K est exprimée en moles par litre alors que Kw est
ques de type H5O2+ ou H7O3+. On a pourtant l’habitude de représen
en moles2 par litre2. Comme son nom l’indique, le produit ioni
ter ce proton par « H+ », bien qu’il soit en fait fortement hydraté.
que Kw est numériquement égal au produit des concentrations
Comme les ions hydronium et hydroxyle se réassocient con
molaires d’H+ et d’OH– :
tinuellement pour former des molécules d’eau, on ne peut affirmer
si un atome individuel d’hydrogène ou d’oxygène est présent sous K w = ⎡⎣H+ ⎤⎦ ⎡⎣OH− ⎤⎦
forme d’ion ou bien s’il fait partie d’une molécule d’eau. À un
instant donné, il existe sous forme d’ion et l’instant d’après il fait À 25 °C, Kw = (10–7)2, c’est-à-dire 10–14 (mol/L)2. Aux températu
partie d’une molécule d’eau. Aussi ne considère-t-on pas des ions res inférieures à 25 °C, la valeur de Kw est légèrement plus petite
ou des molécules individuelles. On considère en fait la probabilité que 10–14, et aux températures supérieures à 25 °C, elle est légère
qu’à un instant donné un atome d’hydrogène donné soit présent ment plus grande que 10–14. Si l’on néglige ces effets de la tempé
sous forme d’ion ou intégré à une molécule d’eau. Puisqu’un rature, Kw = 10–14 (mol/L)2 pour toutes les solutions aqueuses,
gramme d’eau contient 3,46 × 1022 molécules, l’ionisation de l’eau même celles qui contiennent des acides ou des bases. Nous utili
peut être décrite en termes statistiques. Dire que la probabilité qu’a serons cette constante Kw dans le calcul des valeurs du pH des
un atome d’hydrogène d’exister sous forme d’ion est de 0,01 signi solutions acides ou basiques.
fie qu’un atome d’hydrogène a une chance sur 100 d’être un ion et
99 chances sur 100 de se retrouver dans une molécule d’eau. La
12 CHAPITRE 2 Eau et pH
LE pH EST LE LOG NÉGATIF Pour résoudre le problème par cette approche, on calcule pOH :
Kw = [H+][OH–] = 10–14
Les groupements fonctionnels
Donc :
qui correspondent à des acides faibles
log [H+] + log [OH–] = log 10-14 ont une grande signification physiologique
Ou encore De nombreux composés biochimiques possèdent des groupe
ments fonctionnels qui sont des acides faibles ou des bases faibles.
pH + pOH = 14 Les groupes carboxyles, amino, ou esters de phosphate, dont le
CHAPITRE 2 Eau et pH 13
phosphate secondaire se dissocie à pH physiologique, sont pré À partir des équations précédentes qui relient Ka à [H+] et aux
sents dans les protéines et les acides nucléiques, ainsi que dans la concentrations de l’acide non dissocié et de sa base conjuguée,
plupart des coenzymes et des métabolites intermédiaires. La notons que lorsque
connaissance du comportement de dissociation des acides et des
bases faibles est donc essentielle à la compréhension de l’influence ⎡⎣R ⎯ COO − ⎤⎦ = [R ⎯ COOH]
du pH intracellulaire sur la structure et sur l’activité biologique de
ces composés. Leur séparation par électrophorèse et chromato ou quand
graphie d’échange d’ions est basée sur leur charge et se comprend
donc mieux en la rapportant au comportement de dissociation de [R ⎯ NH2 ] = ⎡⎣R ⎯ NH3+ ⎤⎦
leurs groupements fonctionnels alors
Nous appelons acide la forme protonée d’un acide (par exem
ple HA ou R—NH3+), et la forme non protonée (comme A– ou Ka = [H+]
R—NH2) est sa base conjuguée. De la même façon, nous pou
En d’autres termes, quand les espèces associée (protonée) et dis
vons parler d’une base (comme A– ou R—NH2) et de son acide
sociée (base conjuguée) sont présentes en concentrations égales,
conjugué (HA ou R—NH3+, par exemple). Ci-dessous figurent
la concentration de l’ion hydrogène [H+] est numériquement
quelques acides faibles représentatifs (à gauche), leurs bases
égale à la constante de dissociation Ka. Si on prend le logarithme
conjuguées (au centre), et les valeurs de pKa (à droite) :
des deux membres de l’équation présentée ci-dessus et qu’on les
multiplie par –1, alors les expressions deviennent :
R ⎯ CH2 ⎯ COOH R ⎯ CH2 ⎯ COO − pK a = 4 − 5
+
R ⎯ CH2 ⎯ NH3 R ⎯ CH2 ⎯ NH2 pK a = 9 − 10
H2CO3 HCO 3 −
p K a = 6 ,4 K a = ⎡⎣H+ ⎤⎦
La force relative des acides et des bases faibles est exprimée quan Puisque, par définition, –log Ka est appelé pKa et que –log [H+] est
titativement par leurs constantes de dissociation. Les expressions le pH, l’équation peut s’écrire sous la forme suivante :
des constantes de dissociation acide (Ka) sont montrées ci-dessous
pour deux acides faibles représentatifs R—COOH et R—NH3+. pKa = pH
R ⎯ COOH � R ⎯ COO − + H+ c’est-à-dire que le pKa d’un groupement acide est le pH pour
lequel les formes protonée et déprotonée sont présentes en
⎡⎣R ⎯ COO − ⎤⎦ ⎡⎣H+ ⎤⎦ concentration égale. Le pKa d’un acide peut être déterminé expé
Ka =
[R ⎯ COOH] rimentalement par l’addition de 0,5 équivalent de base par équi
valent d’acide. Le pH obtenu correspond au pKa de cet acide.
R ⎯ΝΗ 3 + � R ⎯ΝΗ 2 + H+
[R ⎯ΝΗ 2 ] ⎡⎣H+ ⎤⎦
Ka = Le comportement des acides faibles
⎡⎣R ⎯ΝΗ 3 + ⎤⎦
et des tampons est décrit par l’équation
Comme les valeurs numériques de Ka pour les acides faibles sont d’Henderson-Hasselbalch
des nombres exponentiels négatifs, il est justifié d’exprimer Ka La dérivée de l’équation d’Henderson-Hasselbalch est donnée
sous forme de pKa, où ci-dessous.
Un acide faible s’ionise comme suit :
pKa = – log Ka
HA � H+ + A −
Notons que le pKa est relié à Ka de la même façon que le pH est relié
à [H+]. Plus l’acide est fort, plus la valeur de son pKa est faible. La constante d’équilibre de cette dissociation s’écrit :
Le pKa sert à exprimer la force relative, aussi bien des acides ⎡⎣H+ ⎤⎦ ⎡⎣A − ⎤⎦
que des bases. Chaque acide faible, possède une base forte conju Ka =
guée. De même, chaque base forte a un acide faible conjugué. La [HA ]
force relative des bases est exprimée par le pKa de leurs acides Par produits croisés on obtient
conjugués. Dans le cas de composés polyprotiques, qui contien
nent plusieurs protons dissociables, on assigne un indice numéri ⎡⎣H+ ⎤⎦ ⎡⎣A − ⎤⎦ = K a [HA ]
que à chacun, cet indice correspond à l’ordre décroissant d’acidité.
Pour une dissociation du type : On divise des deux côtés par [A–] :
Charge nette
⎝ ⎡⎣A ⎤⎦ ⎠ 0,6 0,6
En substituant – log[H+] par pH et – logKa par pKa, on obtient FIGURE 2-5 Courbe de titrage d’un acide de type HA. Le gros
alors : point au centre de la courbe indique un pKa de 5,0.
[HA ]
pH = pK a − log
⎡⎣A − ⎤⎦
Puis, pour enlever le signe négatif, il faut inverser le dernier sévère. Le maintien d’un pH constant fait appel à des tampons
terme, ce qui donne l’équation d’Henderson-Hasselbalch : comme les phosphates, le bicarbonate, et les protéines, qui
acceptent ou libèrent des protons pour résister à des changements
⎡⎣ A − ⎤⎦ de pH. Lors d’expériences utilisant des extraits tissulaires ou des
pH = pK a + log enzymes, le pH est maintenu constant par l’ajout de tampons
[HA ] comme le MES (acide [2-N-morpholino]éthane sulfonique,
L’ équation d’Henderson-Hasselbalch est d’une grande valeur pré pKa 6,1), le phosphate secondaire de l’orthophosphate inorga
dictive dans les équilibres protoniques. Par exemple, nique (pKa2 7,2), l’HEPES (acide N-hydroxyéthyl-pipérazine-N’-
2-éthane sulfonique, pKa 6,8) ou le Tris (tris[hydroxyméthyl]
1. À l’exacte demi neutralisation d’un acide, [A–] = [HA]. Dans ces
aminométhane, pKa 8,3). Le principal critère de choix du tampon
conditions,
est la valeur du pKa par rapport au pH désiré.
⎡⎣A − ⎤⎦ 1 On peut observer l’effet tampon en utilisant un pH mètre lors
pH = pK a + log = pK a + log = pK a + 0 du titrage d’un acide ou d’une base faible (Figure 2-5). On peut
[HA ] 1
aussi calculer le déplacement de pH accompagnant l’addition
Par conséquent, à mi-neutralisation, pH = pKa. d’acide ou de base dans une solution tamponnée. Dans l’exemple
choisi, le pH de la solution tampon (un acide faible de pKa = 5,0
2. Quand le rapport [A–]/[HA] est de 100 : 1, et sa base conjuguée) présente une des quatre valeurs ci-dessous.
Nous allons calculer le déplacement de pH résultant de l’addition
⎡⎣A − ⎤⎦ de 0,1 meq de KOH à 1 meq de chacune des solutions :
pH = pK a + log
[HA ]
pH = pK a + log 100 / 1 = pK a + 2 pH initial 5,00 5,37 5,60 5,86
TABLEAU 2-2 Forces relatives d’acides choisis, Les valeurs de pKa dépendent des propriétés
d’importance biologique1 du milieu
Acides monoprotiques Le pKa d’un groupement fonctionnel est également grandement
influencé par le milieu environnant. Le milieu peut augmenter ou
Formique pK 3,75 diminuer le pKa selon que l’acide non dissocié ou sa base conju
Lactique pK 3,86 guée constitue l’espèce chargée. L’ effet de la constante diélectrique
sur le pKa peut être observé en ajoutant de l’éthanol dans de l’eau.
Acétique pK 4,76 Le pKa d’un acide carboxylique augmente tandis que celui d’une
Ion ammonium pK 9,25 amine diminue, parce que l’éthanol diminue la capacité de l’eau à
dissoudre une espèce chargée. Les valeurs de pKa des groupements
Acides diprotiques dissociables situés à l’intérieur des protéines sont ainsi profondé
Carbonique pK1 6,37 ment affectées par leur environnement local, notamment par la
présence ou l’absence d’eau.
pK2 10,25
pK2 5,64
RÉSUMÉ
n L’ eau forme des amas reliés par des liaisons hydrogène entre
Glutarique pK1 4,34 molécules d’eau ou avec des donneurs ou des accepteurs de
pK2 5,41 protons. Les liaisons hydrogène sont responsables de la tension
superficielle, de la viscosité, de l’état liquide à température
Acides triprotiques ambiante et des propriétés de solvant de l’eau.
Phosphorique pK1 2,15 n Les composés qui contiennent des atomes O ou N peuvent
servir aussi bien de donneurs que d’accepteurs de liaison
pK2 6,82 hydrogène.
pK3 12,38 n Les macromolécules remplacent leurs liaisons hydrogène
intramoléculaires de surface par des liaisons hydrogène avec
Citrique pK1 3,08 l’eau. Les forces d’entropie font que les macromolécules en
pK2 4,74 solution exposent leurs régions polaires au contact de l’eau et
enfouissent les régions non polaires.
pK3 5,40
n Les ponts salins, les interactions hydrophobes et les forces de
1
Note : Les valeurs du tableau sont les valeurs de pKa (-log de la constante de van der Waals aident à maintenir la structure des molécules.
dissociation) d’acides mono-, di- et tri-protiques.
n Le pH est la valeur négative du logarithme de [H+]. Un pH
faible est caractéristique d’une solution acide et un pH élevé
base conjuguée est maximale dans une gamme de pH corres- d’une solution basique.
pondant à pKa ± 1,0 unité de pH. n La force des acides faibles s’exprime à l’aide du pKa, qui est la
La Figure 2-5 illustre également l’évolution de la charge nette valeur négative du logarithme de la constante de dissociation
sur une molécule d’acide en fonction du pH. Une charge de – 0,5 de l’acide. Les acides forts ont des valeurs de pKa faibles tandis
ne signifie pas qu’une molécule donnée porte une charge par que les acides faibles ont des valeurs de pKa élevées.
tielle, mais que la probabilité statistique qu’une molécule donnée n Les tampons s’opposent à un changement de pH lors de la
porte une charge négative unitaire est de 0,5. La prise en compte production ou de la consommation de protons. La capacité
de la charge nette des macromolécules en fonction du pH est à la tampon maximale se situe à une unité de pH de part et d’autre
base des techniques de séparation comme la chromatographie du pKa. Le bicarbonate, l’orthophosphate et les protéines font
d’échange d’ions et l’électrophorèse. partie des tampons biologiques.
3
C h a p I T R E
TABLEAU 3-1 Les acides aminés α-l présents dans les protéines
Nom Symbole Structure pK1 pK2 pK3
NH3+
(suite)
20 PARTIE I Structures et fonctions des protéines et des enzymes
TABLEAU 3-1 Les acides aminés α-l présents dans les protéines (suite)
Nom Symbole Structure pK1 pK2 pK3
Arginine Arg [R] H N CH2 CH2 CH2 CH COO— 1.8 9.0 12.5
C NH2+ NH3
+
NH2
Lysine Lys [K] CH2 CH2 CH2 CH2 CH COO— 2.2 9.2 10.8
NH3+ NH3+
HN N NH3+
NH3+
NH3+
N
Acide iminé
Les espèces moléculaires qui contiennent un nombre égal de non chargée est néanmoins couramment utilisée pour écrire des
groupements ionisables de charges opposées, et qui n’ont donc réactions n’impliquant pas d’équilibre protonique.
pas de charge nette, sont dénommées zwitterions. Les acides ami-
nés dans le sang et dans la plupart des tissus devraient donc être
représentés comme en A, ci-dessous. Les valeurs de pKa expriment la force
des acides faibles
La force relative des acides faibles est exprimée par leur pKa. Pour
NH3+ NH2
les molécules comportant de nombreux protons dissociables, on
O– OH désigne le pKa de chaque groupe acide en remplaçant l’indice « a »
R R par un nombre (Tableau 3-1). Les groupements imidazole de
O O l’histidine et guanidino de l’arginine existent tous deux sous forme
A B d’hybrides de résonance avec la charge positive distribuée entre
les deux atomes d’azote de l’histidine ou les trois atomes d’azote de
l’arginine (Figure 3-2). La charge nette d’un acide aminé (la
La structure B ne peut pas exister en solution aqueuse, puisqu’à somme algébrique des groupements qui sont chargés positivement
n’importe quel pH assez bas pour protoner le groupement car- et négativement) dépend des valeurs de pKa de ses groupements
boxyle, le groupement amine sera également protoné. De même, fonctionnels et du pH du milieu environnant. La capacité de modi-
à tout pH suffisamment élevé pour permettre la prédominance d’un fier la charge d’un acide aminé ou de ses dérivés en faisant varier
groupement amine non chargé, un groupement carboxyle se pré- le pH facilite la séparation physique des acides aminés, des pepti-
sentera sous la forme R—COO–. La représentation B (ci-dessus) des et des protéines (voir Chapitre 4).
CHAPITRE 3 Les acides aminés et les peptides 21
O H+ O H+ O H+ O
OH OH O– O–
A B C D
Dans un acide fort Autour de pH 3 ; Autour de pH 6–8 ; Dans une base forte
(en dessous de pH 1) ; charge nette = 0 charge nette = –1 (au-dessus de pH 11) ;
charge nette = +1 charge nette = –2
À son pH isoélectrique (pI), un acide aminé de groupes dissociables présents. En laboratoire d’analyse, la con
naissance du pI guide le choix des conditions de séparation électro-
ne porte pas de charge nette phorétique. Par exemple, l’électrophorèse à pH 7,0 sera capable de
Les zwitterions sont un exemple d’espèces isoélectriques, la forme séparer des molécules avec des pI de 6,0 et 8,0 respectivement,
d’une molécule qui possède un nombre égal de charges positives parce que la molécule avec un pI égal à 6 aura une charge nette
et négatives et qui est donc électriquement neutre. Le pH isoélec- positive à pH 7,0 et que celle avec un pI égal à 8 aura une charge
trique, également appelé pI, est le pH à mi-chemin entre les nette négative. Des considérations analogues s’appliquent à la
valeurs des pKa pour les ionisations situées de part et d’autre de compréhension des séparations chromatographiques sur des sup-
l’état isoélectrique. Pour un acide aminé comme l’alanine, qui n’a ports ioniques comme la diéthylaminoéthyl (DEAE) cellulose
que deux groupements dissociables, il n’y a pas d’ambiguïté. Le (voir Chapitre 4).
premier pKa (R—COOH) vaut 2,35 et le second pKa (R—NH3+)
vaut 9,69. Le pH isoélectrique (pI) de l’alaline vaut donc :
pK 1 + pK 2 2,35 + 9,69
Les valeurs de pKa varient en fonction
pI = = = 6,02 de l’environnement
2 2
L’ environnement d’un groupement dissociable affecte son pKa.
Pour les acides à plusieurs fonctions acides, le pI est aussi le pH à Les valeurs de pKa des groupements R des acides aminés libres en
mi-chemin entre les valeurs des pKa qui encadrent la forme isoio- solution aqueuse (Tableau 3-1) ne fournissent donc qu’une idée
nique. Par exemple, le pI de l’acide aspartique est : approximative du pKa des mêmes acides aminés au sein de pro-
téines. Un environnement polaire favorise la forme chargée
pK 1 + pK 2 2,09 + 3,96 (R—COO– ou R—NH3+) tandis qu’un environnement non polaire
pI = = = 3,02 privilégie la forme non chargée (R—COOH ou R—NH2). Un envi-
2 2
ronnement non polaire augmente donc le pKa d’un groupement
Pour la lysine, on calcule le pI de la façon suivante : carboxyle (qui devient un acide plus faible) tandis qu’il abaisse
celui d’une amine (qui devient un acide plus fort). La présence de
pK 2 + pK 3 groupements chargés adjacents peut renforcer, ou contrecarrer,
pI = les effets du solvant. Le pKa d’un groupement fonctionnel dépendra
2
donc de sa localisation au sein d’une protéine donnée. Ces varia-
Les mêmes considérations s’appliquent à tous les acides polypro- tions de pKa peuvent atteindre plusieurs unités de pH (Tableau 3-2).
tiques (notamment les protéines), indépendamment du nombre On peut couramment trouver des valeurs de pKa divergeant de
ces valeurs de référence de jusqu’à 3 unités de pH aux sites actifs
d’enzymes. Un exemple extrême est celui d’un acide aspartique
enfoui dans la thiorédoxine dont le pKa, au-dessus de 9, repré-
R R
sente un déplacement de plus de 6 unités de pH !
N H N H
TABLEAU 3-2 Intervalles de valeurs de pKa de groupes ques. Les groupements acides carboxyliques peuvent former des
ionisables dans les protéines esters, des amides et des anhydrides acides. Les groupements
amines peuvent effectuer l’acylation, l’amidation et l’estérification.
Groupe dissociant Valeur de pKa Les groupements —OH et —SH, effectuent l’oxydation et l’estéri-
fication. La réaction la plus importante des acides aminés est la
α-Carboxyle 3,5–4,0
formation de la liaison peptidique (ombrée sur le schéma).
COOH non-α de : Asp ou Glu 4,0–4,8
LES GROUPEMENTS FONCTIONNELS Les abréviations de trois lettres reliées par des tirets représentent
sans ambiguïté une structure primaire. Quand on utilise les sym-
DÉTERMINENT LES RÉACTIONS boles à une seule lettre, on omet les tirets.
CHIMIQUES DES ACIDES AMINÉS
Glu - Ala - Lys - Gly - Tyr - Ala
Chaque groupement fonctionnel d’un acide aminé peut partici-
per à chacune des réactions chimiques qui lui sont caractéristi- E A K G Y A
Mur029_Fig_03-03
Ver # 2
15-09-11
CHAPITRE 3 Les acides aminés et les peptides 23
Width: 12p9.694
Height: 8p9.702
0.123 nm
Bien que les peptides soient représentés comme si une liaison sim-
ple reliait l’atome carboxyle α à l’atome d’azote α dans la liaison
121° 122° 0.
peptidique, cette liaison présente en fait un caractère partiel de C C N C 13
2
nm
120°
double liaison : 117°
0.
14 nm
110° 7 53
N C nm C 0.
1 N
120° 120°
–
O O
0.1 nm
C C +
N N H O H R′′ H
H H 0.36 nm
tion des acides aminés provenant d’ un hydrolysat de protéine, pI est le pH auquel un acide aminé ne porte pas de charge
d’ urine ou d’ autres liquides biologiques. L’ une de ces approches nette et ne se déplace donc pas sous l’effet d’un champ
consiste à traiter les acides aminés avec le 6-amino-N-hydroxy- électrique continu.
succinimidyl carbamate, qui forme des dérivés fluorescents pou- n Parmi les réactions biochimiques impliquant des acides aminés,
vant être séparés et identifiés en utilisant la chromatographie la plus importante est la formation des liaisons peptidiques.
liquide à haute pression (voir Chapitre 4). Une autre approche, n Les groupes R des acides aminés déterminent leurs fonctions
qui ne nécessite qu’ un équipement minimum, utilise la chroma- biochimiques propres. Les propriétés de ces groupes R
tographie de partage sur support solide, en général une feuille de permettent une classification en acides aminés : basiques,
papier filtre (papier chromatographique) ou une fine couche de acides, aromatiques, aliphatiques ou soufrés.
cellulose en poudre ou de gel de silice sur un support inerte n Le nom d’un peptide est dérivé de celui du résidu de son
(chromatographie en couche mince, ou CCM). Les acides aminés extrémité carboxyle et indique le nombre d’acides aminés qui
présents sont séparés par une phase mobile qui contient un le constituent. La structure primaire d’un peptide est sa
mélange de composés miscibles, polaires et non polaires (par ex. séquence en acides aminés en commençant par le résidu
du n-butanol, de l’ acide formique et de l’ eau). Lors du mouve- amino-terminal.
ment ascendant de la phase mobile dans la feuille, ses composés
n Dans un peptide, le caractère de double liaison partielle de la
polaires s’ associent avec les groupements polaires du support. Le
liaison entre l’atome de carbone du groupement carbonyle et
solvant devient ainsi progressivement moins polaire en migrant
l’atome d’azote, place les quatre atomes de la liaison peptidique
vers le haut de la feuille. Les acides aminés se partagent donc entre
dans un même plan et restreint le nombre de conformations
une phase stationnaire polaire et une phase mobile moins polaire
peptidiques possibles.
(« chromatographie de partage »). Les acides aminés non polaires
(par ex. Leu, Ile) migrent le plus loin car ils sont le plus souvent
dans la phase mobile. Les acides aminés polaires (par ex. Glu, Lys)
parcourent la distance la plus faible à partir du point de dépôt car RÉFÉRENCES
ils passent une grande partie du temps dans la phase stationnaire Doolittle RF : Reconstructing history with amino acid sequences.
constituée d’ une couche de molécules de solvant polaire immobi- Protein Sci 1992 ; 1 : 191.
lisées du fait de leur association avec le support de cellulose ou de Gladyschev VN, Hatfield DL : Selenocysteine-containing proteins in
silice. Après avoir éliminé le solvant par séchage à l’ air, les acides mammals. J Biomed Sci 1999 ; 6 : 151.
aminés sont visualisés grâce à la ninhydrine, qui forme des pro- Kolodkin-Gal I : d-Amino acids trigger biofilm disassembly. Science
duits violets avec les acides α-aminés et un adduit jaune avec les 2010 ; 328 : 627.
groupements imines de la proline et de l’ hydroxyproline. Kreil G : d-Amino acids in animal peptides. Annu Rev Biochem
1997 ; 66 : 337.
Nokihara K, Gerhardt J : Development of an improved automated
RÉSUMÉ gas-chromatographic chiral analysis system : application to
nonnatural amino acids and natural protein hydrolysates.
n Seuls les acides aminés l-α sont trouvés dans les protéines, Chirality 2001 ; 13 : 431.
bien que les acides aminés d et non-α soient aussi présents Papp LV : From selenium to selenoproteins : synthesis, identity,
dans la nature. and their role in human health. Antioxydants Redox Signal
n Tous les acides aminés possèdent au moins deux groupements 2007 ; 9 ; 775.
fonctionnels faiblement acides, R—NH3+ et R—COOH. Sanger F : Sequences, sequences, and sequences. Annu Rev Biochem
Beaucoup d’autres possèdent également des groupements 1988 ; 57 : 1.
fonctionnels faiblement acides supplémentaires (par ex. —OH, Stadtman TC : Selenocysteine. Annu Rev Biochem 1996 ; 65 : 83.
—SH, guanidino ou imidazole). Wilson NA, Barbar E, Fuchs JA, et al : Aspartic acid 26 in reduced
n Les valeurs des pKa de tous les groupements fonctionnels d’un Escherichia coli thioredoxin has a pKa greater than 9.
acide aminé conditionnent sa charge nette à un pH donné. Le Biochemistry 1995 ; 34 : 8931.
4
C h a p I T R E
Les protéines :
détermination
de la structure primaire
Peter J. Kennely, PhD et Victor W. Rodwell, PhD
Membrane
FIGURE 4-1 Représentation schématique du cycle de vie d’une protéine hypothétique. (1) Le cycle
commence avec la synthèse sur un ribosome d’une chaîne polypeptidique, dont la structure primaire est dictée
par un ARNm. (2) En cours de synthèse, le polypeptide commence à se replier selon sa conformation native (en
bleu). (3) Le repliement peut s’accompagner d’événements de maturation tels que la coupure protéolytique d’une
séquence additionnelle N-terminale (Met-Asp-Phe-Gln-Val) ou la formation de ponts disulfure (S—S). (4) Des
modifications covalentes ultérieures peuvent consister, par exemple, à attacher une molécule d’acide gras (en
jaune) permettant (5) la translocation du peptide modifié vers une membrane. (6) La fixation d’un effecteur
allostérique (rouge) peut entraîner (7) l’adoption d’une conformation à activité catalytique. (8) À la longue, les
protéines sont endommagées par des attaques chimiques, par désamidation ou par dénaturation, elles peuvent
alors (9) être « étiquetées » par l’attachement covalent de plusieurs molécules d’ubiquitine (Ub). (10) La protéine
ubiquitinylée est ensuite dégradée en ses acides aminés constitutifs, qui seront disponibles pour synthétiser de
nouvelles protéines.
CHAPITRE 4 Les protéines : détermination de la structure primaire 27
drophobie (chromatographie d’interactions hydrophobes), ou selon entrecroisés et sous forme de billes sphériques d’environ un
leurs capacités à se fixer à un ligand spécifique (chromatographie dixième de millimètre de diamètre. Malheureusement, leur taille
d’affinité). relativement grande perturbait le flux de la phase mobile et limi
tait l’aire de la surface accessible. La réduction de taille des parti
cules a permis de grandement augmenter la résolution. Cependant,
Chromatographie sur colonne la résistance engendrée par la matrice plus compacte a nécessité
La chromatographie sur colonne utilise comme matrice de phase l’utilisation de pressions très élevées qui auraient écrasé les billes
stationnaire, de petites billes contenues dans un récipient cylin molles et spongieuses de polysaccharides et de matériaux similai
drique¸ ou colonne, en verre, en plastique ou en acier. Un filtre res, par ex. l’acrylamide. Finalement des méthodes ont été déve
perméable retient les billes dans la colonne tandis que la phase loppées permettant de fabriquer des particules de silicone de la
liquide mobile coule ou percole à travers la colonne. Les billes de taille et de la forme requises, de modifier leur surface en y ajoutant
la phase stationnaire peuvent être modifiées chimiquement pour divers groupes fonctionnels, et de les tasser dans des colonnes en
recouvrir leur surface de groupes acides, basiques, hydrophobes acier inoxydable capable de résister à des pressions de plusieurs
ou semblables à un ligand requis pour la chromatographie milliers de psi. Du fait de leur pouvoir résolutif accru, les systè
d’échange d’ions, d’interaction hydrophobe ou d’affinité. Le liquide mes de chromatographie liquide à haute pression ont largement
de la phase mobile est collecté par petites portions appelées frac remplacé les anciennes colonnes en verre courantes dans les labo
tions au fur et à mesure de leur sortie de la colonne. La Figure 4-2 ratoires de purification des protéines.
décrit l’agencement de base d’un système de chromatographie de
paillasse simple.
Chromatographie d’exclusion stérique
La chromatographie d’exclusion stérique, ou filtration sur gel
Chromatographie liquide à haute pression, sépare les protéines en fonction de leur rayon de Stokes, qui est
HPLC le diamètre de la sphère qu’occupe une protéine non sphérique en
Les matrices de chromatographie sur colonne de première géné tournoyant dans la solution. Le diamètre de Stokes dépend de la
ration étaient constituées de longs polymères oligosaccharidiques masse moléculaire et de la forme. Une protéine allongée occupe
1 M 2
C
R1 R2
A B C
un volume plus grand en tournoyant qu’une protéine sphérique de Chromatographie d’interactions hydrophobes
la même masse. La chromatographie d’exclusion stérique utilise
La chromatographie d’interactions hydrophobes sépare les pro
des billes poreuses (Figure 4-3). Les pores peuvent se comparer
téines selon leur tendance à s’associer avec une matrice de phase
aux criques des berges d’une rivière. Parmi les objets qui descen
stationnaire recouverte de groupements hydrophobes (tels que
dent le courant, ceux qui entrent dans une crique, sont retardés tant
phényl Sépharose, octyl Séphadex). Les protéines présentant des
qu’ils n’ont pas rejoint le courant principal. De même, les pro
surfaces hydrophobes adhèrent à la matrice par des interactions
téines ayant des rayons de Stokes trop grands pour entrer dans les
hydrophobes qui sont augmentées en présence d’une phase mobile
pores (les protéines exclues), restent dans le flux de la phase mobile
de grande force ionique. Les protéines incapables d’adhérer sont
et ressortent de la colonne avant les protéines capables d’entrer
éluées par lavage. La polarité de la phase mobile est alors progres
dans les pores (les protéines incluses). Les protéines ressortent donc
sivement diminuée en abaissant sa concentration en sels. Lorsque
d’une colonne de filtration sur gel dans l’ordre de taille décrois
l’interaction entre une protéine et la phase stationnaire est parti
sante de leurs rayons de Stokes.
culièrement forte, on peut ajouter de l’éthanol ou du glycérol à la
phase mobile afin de diminuer sa polarité et d’affaiblir davantage
Chromatographie d’échange d’ions les interactions hydrophobes.
Dans la chromatographie d’échange d’ions, les protéines intera
gissent avec la phase stationnaire par interactions de charges. Les Chromatographie d’affinité
protéines ayant une charge nette positive à un pH donné adhèrent La chromatographie d’affinité exploite la haute sélectivité de la
fermement aux billes porteuses de groupements fonctionnels char plupart des protéines pour leurs ligands. Il est possible de purifier
gés négativement comme les carboxylates ou les sulfates (échan les enzymes par chromatographie d’affinité à l’aide de leurs subs
geurs de cations). De même, les protéines à charge nette négative trats, de leurs produits, de leurs co-enzymes ou de leurs inhibiteurs
adhèrent aux billes porteuses de groupements fonctionnels posi que l’on a fixés sur un support. En théorie, seules les protéines
tivement chargés qui sont en général des amines tertiaires ou capables d’interagir avec le ligand immobilisé vont adhérer. Les
quaternaires (échangeuses d’anions). Les protéines qui n’adhèrent protéines fixées sont ensuite éluées, soit par compétition avec un
pas passent à travers la matrice et sont entraînées par le flux. Les ligand soluble, soit, de façon moins sélective, en interrompant les
protéines fixées sont ensuite sélectivement détachées en augmen interactions protéine-ligand à l’aide d’urée, d’hydrochlorure de
tant graduellement la force ionique de la phase mobile, diminuant guanidine, d’un pH faiblement acide ou de fortes concentrations
ainsi les interactions entre charges. Les protéines sont éluées de en sels. Les matrices de phase stationnaire commercialisées, con
façon inversement proportionnelle à leur force d’interaction avec tiennent des ligands tels que NAD+ ou des analogues de l’ATP.
la phase stationnaire. La purification de protéines recombinantes exprimées en génie
génétique est souvent facilitée en modifiant le gène cloné pour y
ajouter un nouveau domaine de fusion conçu pour interagir avec
un ligand particulier fixé à une matrice (Chapitre 7).
CHAPITRE 4 Les protéines : détermination de la structure primaire 29
(PAGE) S O
HN S
La méthode SDS-PAGE est la plus utilisée pour apprécier la pureté H
O NH
d’une protéine, c’est une électrophorèse en gel de polyacrylamide O
(PAGE) en présence d’un détergent anionique, le dodécylsulfate
de sodium (SDS). L’ électrophorèse sépare les biomolécules char O SH
gées en fonction de la vitesse à laquelle elles migrent quand on leur
HCOOH C2H5
applique un champ électrique. Dans le cas de la SDS-PAGE,
l’acrylamide est polymérisé et réticulé par liaisons covalentes pour OH
former une matrice poreuse. Le SDS se fixe aux protéines dans un
rapport d’une molécule de SDS pour deux liaisons peptidiques NH
provoquant le dépliement ou dénaturation des protéines. Lorsqu’on O
H
l’utilise conjointement au 2-mercaptoéthanol ou au dithiothréitol SO2−
HN
pour réduire et casser les ponts disulfures (Figure 4-4), la SDS- HN O
PAGE sépare les composants polypeptidiques des protéines mul O HS H
timériques. Le grand nombre de molécules anioniques de SDS, NH
portant chacune une charge négative de -1, sur les différents poly O
peptides rend négligeable les contributions de charge des groupe
ments fonctionnels des acides aminés. Du fait que les rapports FIGURE 4-4 Clivage oxydatif de chaînes polypeptidiques
entre la charge et la masse pour tous les complexes SDS-polypep adjacentes reliées entre elles par un pont disulfure (ombré en bleu)
tide sont à peu près égaux, c’est la résistance physique rencontrée à l’aide de l’acide performique (à gauche), ou par clivage à l’aide
par chaque polypeptide lors de son déplacement à travers la d’un réducteur, le β-mercaptoéthanol (à droite), pour former deux
matrice d’acrylamide qui détermine sa vitesse de migration. Les peptides qui renferment alors respectivement des résidus d’acide
grands complexes rencontrant plus de résistance, les polypeptides cystéique ou des résidus cystéinyles.
se séparent selon leurs masses moléculaires respectives (Mr). Les
différents polypeptides piégés dans le gel d’acrylamide sont visua
lisés après électrophorèse, par coloration avec des colorants comme
le bleu brillant de Coomassie (Figure 4-5).
qui réagit avec les groupements α-aminés accessibles des résidus
de l’extrémité amino-terminale. Le contenu en acides aminés de
L’ isoélectrofocalisation (IEF) chaque peptide a pu être alors déterminé et l’acide aminé amino-
Des tampons ioniques, appelés ampholines, peuvent servir, quand terminal identifié. Même si le groupement ε-aminé de la lysine
on leur applique un champ électrique, à générer un gradient de réagit également avec le réactif de Sanger, les lysines amino-ter
pH au sein d’une matrice de polyacrylamide. Les protéines dépo minales peuvent être distinguées de celles occupant d’autres
sées sur cette dernière migrent jusqu’à une région de la matrice positions puisqu’elles réagissent avec deux molécules de réactif de
où le pH correspond à leur point isoélectrique (pI), auquel la Sanger. En appliquant la méthode de façon récursive à des di-, des
charge nette de la molécule vaut zéro. L’ IEF est utilisée en asso tripeptides et des fragments de plus en plus grands, Sanger a pu
ciation avec la technique SDS-PAGE pour les électrophorèses déterminer la séquence complète de l’insuline, travail pour lequel
bidimensionnelles, servant à séparer les polypeptides, en fonction il a reçu un Prix Nobel en 1958.
de leur pI dans une dimension, et selon leur valeur de Mr dans la
seconde dimension (Figure 4-6). L’ électrophorèse bidimension
nelle est particulièrement appropriée pour séparer les composants
de mélanges complexes de protéines. LA RÉACTION D’EDMAN PERMET
LA DÉTERMINATION DE LA SÉQUENCE
DES PEPTIDES ET DES PROTÉINES
SANGER A ÉTÉ LE PREMIER Pehr Edman a introduit l’utilisation du phénylisothiocyanate (réac
À DÉTERMINER LA SÉQUENCE tif d’Edman) pour le marquage sélectif du résidu amino-terminal
D’UN POLYPEPTIDE d’un peptide. Contrairement au réactif de Sanger, le dérivé de type
phénylthiohydantoïne (PTH) peut être détaché dans des condi
L’ insuline mature comporte une chaîne A de 21 résidus et une tions de réaction douces en laissant un nouveau résidu amino-
chaîne B de 30 résidus reliées par des ponts disulfures. Frederick terminal (Figure 4-7). Des cycles successifs de modification avec
Sanger a réduit ces ponts disulfures (Figure 4-4), séparé les chaî le réactif d’Edman peuvent donc servir à séquencer de nombreux
nes A et B et coupé chacune des chaînes en peptides plus petits à résidus du même échantillon peptidique. Même ainsi, la détermi
l’aide de trypsine, de chymotrypsine et de pepsine. Les peptides nation de la séquence complète d’une protéine par des méthodes
obtenus ont été ensuite isolés et traités par un acide pour hydro chimiques reste à ce jour un processus long et laborieux.
lyser une partie des liaisons peptidiques et générer des peptides ne Les propriétés chimiques hétérogènes des acides aminés font
comportant plus que deux ou trois acides aminés. Chaque peptide que chaque étape du procédé représente un compromis entre
a été traité par le 1-fluoro-2,4-dinitrobenzène (réactif de Sanger), l’efficacité pour un acide aminé donné ou un ensemble d’acides
30 PARTIE I Structures et fonctions des protéines et des enzymes
La génomique permet
l’identification des protéines TABLEAU 4-1 Augmentation de masse résultant
de modifications post-traductionnelles courantes
à partir de données
de séquence fragmentaires Modification Augmentation de masse (Da)
Phosphorylation 80
Aujourd’hui, le nombre d’organismes pour lesquels la séquence
complète du génome a été déterminée et mise à la disposition de Hydroxylation 16
la communauté scientifique se chiffre par centaines (voir Chapi
tre 10). Ces séquences englobent presque tous les « organismes Méthylation 14
modèles » communément utilisés dans les laboratoires de recher Acétylation 42
che biomédicale, à savoir : Homo sapiens, la souris, le rat, Esche-
rischia coli, Drosophila melanogaster, Caenorhabditis elegans, la Myristylation 210
levure, etc., ainsi que de nombreux pathogènes. Entre-temps, sur
toute la planète, des batteries de séquenceurs automatisés conti Palmitylation 238
nuent de générer des données de séquences génomiques toujours Glycosylation 162
plus rapidement et à moindre coût. Ainsi, pour la plupart des cher
32 PARTIE I Structures et fonctions des protéines et des enzymes
Plaques de l’accélérateur
Échantillon
à analyser
Tube analyseur
Électroaimant
Générateur
de puissance
variable
Détecteur
Pompe à vide
Enregistre-
ment
Voltage
FIGURE 4-8 Composants élémentaires d’un spectromètre de masse simple. Un mélange de molécules,
représenté par un cercle rouge, un triangle vert et un losange bleu, est vaporisé sous forme ionisée dans la chambre
d’injection d’échantillons. Ces molécules sont alors accélérées lors de leur descente dans le tube analyseur (de vol) par
un potentiel électrique appliqué à la grille de l’accélérateur (en jaune orange). Un électroaimant réglable exerce un
champ magnétique qui dévie la trajectoire des ions dans leur vol vers le détecteur. La force du champ magnétique
nécessaire pour focaliser un ion sur le détecteur augmente en fonction de sa masse.
contrent un champ magnétique qui les dévie à angle droit par moins, alors que les spectromètres de masse à temps de vol servent
rapport à leur direction de vol initiale (Figure 4-8). Le courant à déterminer les grandes masses des protéines entières. Diverses
qui alimente l’électroaimant est graduellement augmenté jusqu’à combinaisons de quadripôles multiples, ou encore la réflexion des
ce que la trajectoire de chaque ion soit suffisamment courbe pour ions vers le tube linéaire d’un spectromètre de masse TOF situé
qu’il frappe un détecteur situé au bout du tube de vol. Pour des en aval, permettent de créer des instruments plus sophistiqués.
ions de charge nette identique, la force nécessaire pour courber
leurs trajectoires de la même façon est proportionnelle à leurs L’ionisation des peptides à analyser peut
masses.
Le tube de vol d’un spectromètre de masse TOF (temps de vol se faire par électrovaporisation ou
« time of flight » en anglais) est linéaire. Après vaporisation de par désorption assistée par une matrice
l’échantillon en présence d’un donneur de protons, l’application L’ analyse de peptides et de protéines par spectrométrie de masse
brève d’un champ électrique accélère les ions en direction d’un a été gênée au départ par la difficulté à vaporiser les grandes
détecteur situé à l’extrémité du tube de vol. Pour les molécules de molécules organiques. Alors que les petites molécules organiques
charge identique, la vitesse à laquelle elles sont accélérées, et donc pouvaient être facilement vaporisées par chauffage dans le vide
le temps nécessaire pour atteindre le détecteur, sera inversement (Figure 4-9) les protéines, les oligonucléotides, etc., étaient
proportionnel à leur masse. détruits dans ces conditions. Ce n’est qu’avec la mise au point de
Les spectromètres de masse à quadripôle sont en général uti techniques fiables de dispersion des peptides, des protéines et des
lisés pour déterminer les masses de molécules de 4000 Da ou autres grandes biomolécules en phase gazeuse, que la spectromé
CHAPITRE 4 Les protéines : détermination de la structure primaire 33
Laser
trie de masse a pu être appliquée à leur analyse structurale et à la en tandem, qui fait appel à l’équivalent de deux spectromètres de
détermination de leur séquence. La dispersion en phase gazeuse masse montés en série. De ce fait, ces instruments en tandem sont
est effectuée par ionisation par électrovaporisation et par désorp- souvent appelés MS–MS. Le premier spectromètre de masse
tion et ionisation au laser favorisée par la matrice ou MALDI sépare les différents peptides selon leurs différences de masse. En
(« matrix-assisted laser desorption » en anglais). Lors de l’ionisa ajustant la force de champ du premier aimant, il est possible de
tion par électrovaporisation les molécules à analyser sont dissou diriger un peptide particulier vers le second spectromètre où il
tes dans un solvant volatile et introduites en très petites quantités est fragmenté en morceaux dont les masses sont déterminées. Ils
à l’aide d’un capillaire dans la chambre source (Figure 4-9). Lors peuvent alternativement être retenus dans un piège à ions placé
de l’émergence d’une gouttelette dans la chambre source, le solvant entre les deux quadripoles, et sélectivement transmis au deuxième
se disperse rapidement, et la macromolécule reste en suspension quadripole au lieu d’être perdus lorsque le premier quadripole est
dans la phase gazeuse. La charge préalable des gouttelettes par un réglé pour sélectionner des ions d’une masse différente.
courant électrique permet l’ionisation de l’échantillon. L’ionisation
par électrovaporisation sert fréquemment à l’analyse de peptides
et de protéines élués d’une colonne de HPLC ou d’un autre type La spectrométrie de masse en tandem permet
de colonne chromatographique, l’échantillon étant déjà en solu la détection d’anomalies métaboliques
tion dans un solvant volatile. Dans la technique MALDI, l’échan La spectrométrie de masse en tandem peut servir au criblage
tillon est mélangé avec une matrice liquide contenant un colorant d’échantillons sanguins de nouveaux nés pour déterminer la pré
qui absorbe la lumière, et une source de protons. Le mélange est sence et la concentration d’acides aminés, d’acides gras et d’autres
excité dans la chambre source par un faisceau laser, cela provoque métabolites. Des anomalies de concentration d’un métabolite peu
la dispersion si rapide de la matrice environnante dans la phase vent constituer des indicateurs dans le diagnostic de différentes
gazeuse qu’il n’y a pas échauffement des peptides et des protéines maladies comme la phénylcétonurie, l’encéphalopathie éthylma
qu’elle renferme (Figure 4-9). lonique et l’acidémie glutarique de type 1.
Les peptides à l’intérieur du spectromètre de masse peuvent
être cassés en sous-unités plus petites par collisions avec des atomes
neutres d’hélium ou d’argon (dissociation induite par les collisions),
les masses des différents fragments peuvent alors être déterminées. LA PROTÉOMIQUE ET LE PROTÉOME
Comme les liaisons peptidiques sont bien plus labiles que celles
entre deux atomes de carbone, les fragments les plus abondants La protéomique a pour but d’identifier
diffèreront les uns des autres d’unités équivalentes à un ou deux l’ensemble des protéines pouvant être
acides aminés. Puisqu’à l’exception (1) de la leucine et de l’isoleu fabriquées par une cellule dans diverses
cine, et (2) de la glutamine et de la lysine, chaque acide aminé à
une masse moléculaire qui lui est propre, la séquence du peptide conditions
peut être reconstituée à partir des masses de ses fragments. Bien que la séquence du génome humain soit connue, l’image
fournie par la génomique seule est à la fois statique et incomplète.
La protéomique a pour but d’identifier la totalité des protéines
La spectrométrie de masse en tandem fabriquées par une cellule dans diverses situations. Selon que les
Des mélanges peptidiques complexes peuvent aujourd’hui être gènes sont dans un état inactif ou actif, des protéines sont synthé
analysés sans purification préalable, par la spectrométrie de masse tisées dans les différents types cellulaires à des moments particu
34 PARTIE I Structures et fonctions des protéines et des enzymes
IMPORTANCE BIOMÉDICALE sont fortement liées. Des systèmes de classification plus précis
basés sur les similarités, ou homologies, de séquence d’acides
Dans la nature, la forme dicte la fonction. Pour qu’un polypeptide aminés et de structure tridimensionnelle ont vu le jour. Pourtant,
nouvellement synthétisé devienne une protéine biologiquement de nombreux termes de classification primitive sont restés en
fonctionnelle capable de catalyser une réaction métabolique, de usage.
promouvoir le mouvement cellulaire ou de former des structures
macromoléculaires en forme de tiges ou de fibres qui donnent
leur forme finale aux cheveux, aux os, aux tendons et aux dents, LES PROTÉINES SONT CONSTRUITES
il doit se replier selon un arrangement tridimensionnel spécifique,
appelé conformation. De plus, au cours de sa maturation, des
SELON DES PRINCIPES MODULAIRES
modifications post-traductionnelles peuvent ajouter de nou- Les protéines effectuent des fonctions physiques et catalytiques
veaux groupements chimiques ou éliminer des segments pep- complexes en positionnant des groupements chimiques parti
tidiques dont la nécessité était transitoire. Les défauts génétiques culiers selon un agencement tridimensionnel précis. L’ échafaudage
ou nutritionnels qui gênent la maturation des protéines sont préju- polypeptidique qui contient ces groupements doit adopter une
diciables à la santé. Parmi les premiers, on peut citer : la maladie conformation à la fois efficace du point de vue fonctionnel et
de Creutzfeldt-Jakob, la tremblante, la maladie d’Alzheimer et solide du point de vue physique. À première vue, la biosynthèse
l’encéphalopathie spongiforme bovine (« maladie de la vache des polypeptides mettant en jeu des dizaines de milliers d’atomes
folle »). Le scorbut correspond à une carence nutritionnelle qui apparaît comme un énorme défi. Si l’on considère qu’un polypep-
gêne la maturation de protéines. tide peut en moyenne adopter plus de 1050 conformations différen-
tes, son repliement selon la conformation correcte par rapport à sa
fonction biologique semble encore plus problématique. Comme
cela a été décrit dans les Chapitres 3 et 4, la synthèse du squelette
CONFORMATION ET CONFIGURATION polypeptidique des protéines n’utilise qu’un petit nombre de bri-
ques ou modules communs, les acides aminés, tous reliés par une
Les termes configuration et conformation sont souvent confondus. même liaison, la liaison peptidique. Un assemblage modulaire
La configuration se rapporte aux relations géométriques établies par étapes simplifie le repliement et la maturation des polypepti-
entre un ensemble donné d’atomes, par exemple ceux qui font la des nouvellement synthétisés en protéines matures.
distinction entre un acide aminé de série l ou d. L’ interconversion
entre des formes de configuration différente nécessite la rupture
(et la reformation) de liaisons covalentes. Le terme de conforma- LES QUATRE NIVEAUX
tion se réfère aux relations spatiales entre tous les atomes consti-
tutifs d’une molécule. L’ interconversion de conformères s’effectue DE LA STRUCTURE DES PROTÉINES
sans rupture de liaisons covalentes ni changement de configura- La nature modulaire de la synthèse et du repliement des protéines
tion, en général par rotation autour de l’axe de liaisons simples. est implicite dans le concept des différents niveaux de leur struc-
ture. La structure primaire est la séquence des acides aminés dans
une chaîne polypeptidique. La structure secondaire est le replie-
ment de petits segments contigus de 3 à 30 résidus du polypeptide
LA CLASSIFICATION INITIALE en unités géométriquement ordonnées. La structure tertiaire est
DES PROTÉINES REPOSAIT SUR LEURS l’assemblage des unités de structure secondaire en unités fonc-
tionnelles de plus grande taille telles qu’un polypeptide mature
CARACTÉRISTIQUES GROSSIÈRES avec ses domaines constitutifs. La structure quaternaire fait réfé-
Les scientifiques ont au départ envisagé les relations structure- rence au nombre et aux types d’unités polypeptidiques des protéi-
fonction des protéines en les séparant en classes selon leurs pro- nes oligomériques, ainsi qu’à leur agencement spatial.
priétés de solubilité, de forme, ou la présence de groupements non
protéiques. Par exemple, les protéines solubles sont celles que l’on
peut extraire des cellules avec des solutions aqueuses de pH et de LA STRUCTURE SECONDAIRE
force ionique physiologiques. L’ extraction de protéines membra-
naires intrinsèques nécessite de dissoudre la membrane avec des Les liaisons peptidiques limitent le nombre
détergents. Les protéines globulaires sont des molécules com- de conformations secondaires possibles
pactes, grossièrement sphériques ayant des rapports axiaux, rap- La libre rotation n’est possible qu’autour de deux des trois liaisons
port entre la dimension la plus petite et la plus grande, ne covalentes du squelette des polypeptides ; celle qui relie le carbone
dépassant pas la valeur 3. La plupart des enzymes sont des pro- α (Cα) à l’atome de carbone carbonylique (Co) et celle entre le
téines globulaires. Au contraire, beaucoup de protéines de struc- carbone Cα et l’azote α (Figure 3-4). Le caractère partiellement
ture adoptent des conformations très allongées. Ces protéines double de la liaison peptidique reliant le carbone carbonylique
fibreuses ont des rapports axiaux d’une valeur égale ou supérieure Co à l’atome d’azote α impose que le carbone carbonylique et
à 10. l’oxygène du groupement carbonyle ainsi que l’azote α restent
Les lipoprotéines et les glycoprotéines contiennent respec- dans un même plan, il ne peut donc pas y avoir de rotation. L’ angle
tivement des lipides et des glucides liés à elles de façon covalente. de rotation autour de la liaison Cα—N est appelé angle phi (F),
La myoglobine, l’hémoglobine, les cytochromes et bien d’autres celui autour de la liaison Co—Cα, angle psi (y). Pour les acides
métalloprotéines contiennent des ions métalliques auxquels elles aminés autres que la glycine, la plupart des combinaisons d’angles
38 PARTIE I Structures et fonctions des protéines et des enzymes
L’ hélice α
La torsion du squelette du polypeptide d’une hélice α est la même
autour de chaque carbone α avec un angle phi d’environ – 57 degrés – 90 0 90
et un angle psi d’environ – 47 degrés. Un tour complet d’hélice φ
contient en moyenne 3,6 résidus aminoacyles et le pas de l’hélice,
son élévation par tour (« pitch » en anglais), est de 0,54 nm FIGURE 5-1 Représentation, selon Ramachandran, des angles
(Figure 5-2). Les groupes R de chaque résidu aminoacyle d’une phi (Φ) et psi (ψ) de la chaîne principale pour environ 1000 résidus
hélice α sont dirigés vers l’extérieur (Figure 5-3). Les protéines ne autres que la glycine dans huit protéines dont la structure a pu
contiennent que des acides aminés de série l, pour lesquels une être déterminée avec une haute résolution. Les points représentent
hélice α dextrogyre (droite, de pas à droite) est de loin la plus les combinaisons possibles et on voit les zones des combinaisons
impossibles des valeurs d’angles phi et psi. (D’après Richardson JS : The
stable, on ne trouve d’ailleurs que celles-ci dans les protéines. Dans
anatomy and taxonomy of protein structures. Adv Protein Chem 1981 ;
les représentations schématiques des protéines, les hélices α figu- 34 : 167. Copyright © 1981. Reproduit avec l’autorisation d’Elsevier).
rent sous la forme de spirales ou de cylindres.
La stabilité d’une hélice α est principalement due aux liaisons
hydrogène entre les atomes d’oxygène du carbonyle d’une liaison
peptidique et l’atome d’hydrogène de l’azote de la liaison peptidi-
que du résidu situé en quatrième position plus loin dans la chaîne N
peptidique (Figure 5-4). La faculté de former un maximum de C
liaisons hydrogène et l’addition des interactions de van der Waals C
N
au cœur de cette structure compacte, sont le moteur thermodyna- C
mique pour former une hélice α. Dans le cas de la proline, l’atome C
N
d’azote engagé dans la liaison peptidique ne possède pas d’atome
C
d’hydrogène permettant d’établir une liaison hydrogène, la pro- C
N
line ne peut donc être présente de façon stable que dans le pre- C
mier tour d’une hélice α. Quand elle se trouve ailleurs, la proline
C
interrompt la conformation de l’hélice en produisant un coude.
Du fait de sa petite taille, la glycine induit également souvent des N
C
coudes dans les hélices α. C
Dans beaucoup d’hélices α les groupes R hydrophobes prédo- N
C
minent d’un côté de l’axe de l’hélice et les groupes hydrophiles de
l’autre coté. Ces hélices amphipathiques ou amphiphiles sont C
N
bien adaptées à la formation d’interfaces entre des régions polai- C
C
res et non polaires comme le centre hydrophobe d’une protéine et N
son environnement aqueux. Des groupes d’hélices amphiphiles C
peuvent créer un canal ou pore, permettant à des molécules C
Pas de l’hélice
polaires spécifiques de passer à travers les membranes cellulaires (3,6 résidus) = 0,54 nm N
hydrophobes. C
C
N
C
Le feuillet β C
0,15 nm
N
La seconde (d’où son nom « beta ») structure secondaire régulière C
reconnaissable dans les protéines est le feuillet β. Les résidus
d’acides aminés d’un feuillet β, quand on le regarde par la tranche,
forment un zigzag ou un motif plissé dans lequel les groupes R des
résidus contigus pointent dans des directions opposées. Con FIGURE 5-2 Orientation des atomes de la chaîne principale
trairement au squelette compact de l’hélice α, le squelette peptidi- d’un peptide autour de l’axe d’une hélice α.
CHAPITRE 5 Les protéines : structures d’ordre supérieur 39
R
mes d’hydrogène des fonctions amides des liaisons peptidiques.
R
Pourtant, contrairement à l’hélice α, ces liaisons se font entre des
segments contigus du feuillet β (Figure 5-5).
R
R Les interactions dans les feuillets β peuvent former un feuil
let β parallèle, dans lequel les segments côte à côte de la chaîne
polypeptidique ont la même polarité du point de vue des liaisons
amino-carboxyle, ou former un feuillet β antiparallèle lorsque
R les polarités sont inverses (Figure 5-5). Ces configurations per-
mettent toutes deux un nombre maximum de liaisons hydrogène
R entre les segments ou brins du feuillet. La plupart des feuillets β
R
ne sont pas parfaitement plats mais ont tendance à s’enrouler sur
la droite. Des groupes de brins courbés de feuillets β forment le
cœur de nombreuses protéines globulaires (Figure 5-6). Les repré-
R
R sentations schématiques figurent les feuillets β comme des flèches
pointant dans l’orientation amino vers carboxy-terminale.
FIGURE 5-3 Vue axiale plongeante d’une hélice α. Les chaînes
latérales (R) sont à l’extérieur de l’hélice. Les rayons de van der Waals
des atomes sont plus grands que ce qui est figuré ici ; de ce fait il n’y a Les boucles et les coudes
pratiquement pas d’espace libre à l’intérieur de l’hélice. (Légèrement En gros, la moitié des résidus d’une protéine globulaire « typique »
modifié et reproduit avec autorisation d’après Stryer L : Biochemistry, se trouvent sous forme d’hélices α et de feuillets β, l’autre moitié
3rd ed. Freeman, 1988. Copyright © 1988, W.H. Freeman and Company). adoptant des conformations en boucles, tours, coudes et d’autres
N
C
C R
N
C R
C
N
R C
C
N
R C
C
N
C R
C
N
C R
C
N O
R C
C
N
R C
C
N
C R
C
N
C R FIGURE 5-5 Espacements et angles de liaison des liaisons
C hydrogène de feuillets β plissés antiparallèles et parallèles. Les
N flèches indiquent l’orientation de chaque brin. Les liaisons hydrogène
R C
C sont indiquées en lignes pointillées. Les atomes d’azote α (donneurs
d’hydrogène) et les atomes d’oxygène (accepteurs d’hydrogène) sont
indiqués en bleu et en rouge respectivement. Les atomes de carbone
du squelette figurent en noir. Pour la clarté de la représentation, les
groupes R et les atomes d’hydrogène ont été omis. En haut : feuillet β
FIGURE 5-4 Liaisons hydrogène (lignes en pointillés) formées antiparallèle. Il y a une alternance de liaisons hydrogène proches ou
entre les atomes H et O qui stabilisent un polypeptide dans sa nettement séparées, elles sont orientées approximativement
conformation en hélice α. (D’après Haggis G.H. et al. (1964), perpendiculairement au squelette polypeptidique. En bas : feuillet β
« Introduction to Molecular Biology ». Science 146 ; 1455-1456. Reproduit parallèle. Les liaisons hydrogène ont un espacement régulier mais
avec l’autorisation de AAAS). pointent dans des directions alternées.
Index
Note : Les numéros de page suivis d’un f se rapportent à une figure, ceux suivis d’un t, à un tableau.
A r égulation de la pyruvate déshydrogénase, 182, élimination d’ammoniaque à partir des, 284f, 285
183f, 231 enchaînement dans la structure primaire, 22
A, substance de groupe sanguin, 696 synthèse du cholestérol et, 261-263, 261f, 263f essentiels du point de vue nutritionnel, 159, 276
A1, peptide, de l’entérotoxine de V. cholerae, 763 2-Acétylaminofluorène, structure, 727f excitateurs. Voir Aspartate ; Glutamate
AAH. Voir Aromatiques, hydroxylases des hydrocar- Acétylation, 707 glucogéniques, 164
bures, comme modification covalente, 31t glycémie et, 200
AAV. Voir Adénovirus, virus associé à l’, virus des histones, 737 hydrolyse des liaisons peptidiques, 712-713
ABC-1. Voir ATP, transporteur-1 à cassette de liaison Acétylcholine, inhibition de la libération d’, 584 interconversion, 158
N-Acétylgalactosamine, liaison à la sérine, 594f intermédiaires cataboliques pour la biosynthèse de
à l’
N-Acétylglutamate et biosynthèse de l’urée, 287f glucides et de lipides, 292
Abêtalipoprotéinémie, 247, 269t
N-Acétyllactosamine, unités de, 595 métabolisme, 158f, 159, 160f. Voir aussi Acides
ABO, groupes sanguins, sucres aminés des, 239
N-Acétylneuraminique, acide, 213f, 145f, 145t aminés, squelettes carbonés des ; Acides aminés,
ABO, système
dans les gangliosides, 243, 243f azote des,
importance en transfusion sanguine, 696
dans les glycoprotéines, 211, 213f, 590t phosphate de pyridoxal dans le, 553
substances ABO et, 696
dans les mucines, 525, 526f non essentiels du point de vue nutritionnel, 159,
Absorption par pinocytose, 489
Acholurique, jaunisse, 329 276,
Absorption, 534
Achondroplasie, 491t, 628f synthèse, 277-280
Absorption, spectres d’, des porphyrines, 322, 322f
Acide conjugué, 13 produits dérivés, 307-315. Voir aussi les produits
ACAT (acyl-CoA :cholestérol acyltransférase), 265
Acide gras, système de l’élongase des, 229, 232f spécifiques
Accélératrice (Ac-), globuline (facteur V), 678t
dans la synthèse des acides gras polyinsaturés, 232, propriétés, 18-21
Accepteur (A/aminoacyl, site, liaison des aminoacyl-
232f réactions chimiques, dictées par les groupements
ARNt dans la synthèse protéique, 404, 405f Acide rétinoïque tout trans, 743t
Accepteur, bras, de l’ARNt, 361, 361f, 410, 410f fonctionnels, 22-23
Acidémie isovalérique, 294t, 306 remplacement par des acides cétoniques dans l’ali-
ACE. Voir Angiotensine, inhibiteurs de l’enzyme de Acides
conversion de l’ mentation, 279
conjugués, 12
Acellulaires, systèmes, étude de vésicules dans des, solubilité, 21
polyfonctionnels, ex des nucléotides, 336
581 substitutions, dues à des mutations faux sens, 310,
comme donneurs de protons, 11
Acéruloplasminémie, 666 411f
forts, 11
Acétaldéhyde déshydrogénase, 771 synthèse, 276-280
faibles, 14. Voir aussi Acides faibles
Acétaldéhyde, 771, 772f dans le métabolisme des glucides, 158
structure moléculaire modifiant leur force, 14, 14t
Acétique, acide, 148t et cycle de l’acide citrique, 173, 174f
Acides alpha aminés. Voir aussi Acides aminés
valeur de pK/pKa, 14t systèmes de transport, effet des hormones, 483
dans les protéines, 17, 19t
Acétoacétate, 219, 220f spécification par le code génétique, 18, 18t-19t transamination. Voir Transamination
dans le catabolisme de la tyrosine, 299f l, acides aminés de série, dans les protéines, 18 valeurs de pK/pKa, 18t-19t, 20, 20f
Acétoacétyl-CoA synthétase, dans la synthèse du Acides aminés libres, absorption des, 537 effet de l’environnement, 21
mévalonate, 261, 261f Acides aminés, 3, 19-24, 19t-20t. Voir aussi Peptides Acides aminés, azote des
Acétone, 222 à chaîne ramifiée, catabolisme, 302-303, 304f catabolisme de l’, 281-289
Acétyl (acyl)-malonyl, enzyme, 226f, 226 maladies du, 303 dans le catabolisme du squelette carboné des acides
Acétyl transacylase, 227f, 228f absorption, 535-536 aminés, 292-293, 292f, 293f, 295f
Acétyl-CoA carboxylase, 222 analyse/identification, 23 dans le métabolisme de l’azote, 284-286, 284f
dans la régulation de la lipogenèse, 227f, 229-230, besoins, 540 produits terminaux, 283
230f biosynthèse, 277 dont l’urée, 286-288, 287f
Acétyl-CoA, 159, 159f, 164 carences, 275, 540 rôle de la L-aminoacide oxydase, 121
catabolisme, 171f, 172f. Voir aussi Citrique, cycle cétogéniques, 164 rôle de la L-glutamate déshydrogénase, 284-286,
de l’acide charge nette, 20-21, 20f 285f
dans la synthèse du facteur d’activation plaquet- conservation lors de la catalyse, 64, 64t transamination, 284, 284f
taire, 241f dans la néoglucogenèse, 173, 174f Acides aminés, catabolisme du squelette carboné des,
et régulation de la lipogenèse, 229-230 dans le cycle de l’acide citrique, 164 292
lipogenèse et, 227-228, 227f, 229f dans les peptides, 17, 22, 22f à chaîne ramifiée, 302-303, 304f
comme précurseur des acides gras, 228 dans les protéines, 18, 19 maladies, 211
métabolisme des glucides, 158, 158f dégradation protéique et, 282, 282f formation d’acétyl-CoA et, 298f, 299f, 304f, 305f
oxydation des acides gras en, 158, 159f, 218f désamination. Voir Désamination formation du pyruvate et, 293f, 295, 297f
oxydation du pyruvate en, 174, 175f, 181-182, 175f, échange entre organes et maintien du taux circu- transamination et amorçage, 292-293, 292f
183f, 184t lant, 282-283 Acides aminés, maladies du métabolisme des, 294t
810 Index
Acides aminés, séquençage. Voir aussi Protéines, Aconitase (hydratase de l’aconitate), 172 capture du glucose, 164
séquençage des ACP. Voir Acyles, protéines transporteuses d’, énergie lbre d’hydrolyse, 115
détermination de la structure primaire, 22 Acrosomique, réaction, 603 lors du jeûne, 166, 167
Acides aminés, squelette carboné des, 280, 283, 288 ACTH. Voir Adrénocorticotrope, hormone, métabolisme, 165f, 167t, 255-256, 255f
devenir, 292t Actine F, 632-633 Adipocytes, 257
Acides faibles, 14 Actine-G, 632 renouvellement, 713t
comportement décrit par l’équation de Henderson- Actine, 631, 694t, 695 ADN, 354, 365-387, 381f
Hasselbach, 13 actine F, 632, 634 à bouts francs, 449, 450
constantes de dissociation, 12-13 actine G, 632 ADP-ribosylation et réparation, 552
importance physiologique, 12-13 contrôle du muscle strié et, 636 altérations, 383f, 384, 384t
pouvoir tampon, 13-14 dans la contraction musculaire, 632, 634-637, 637 réparation des, 383-384, 384t
valeurs de pK/pKa, 14 décoration de l’, 634, 634f appariement des bases, 9, 353-355, 355f
Acides forts, 12 structure, 632 complémentarité pour la renaturation, 355-356
Acides gras, 3, 143 Actine, filaments (fins) d’, 584, 631, 633f technique de l’ADN recombinant et, 447-455
activation, 217, 218f Actine, filaments d’, 695 chromosomique, 366f, 369t, 370f
dans les membranes, 475 Activateur tissulaire du plasminogène, (alteplase/t-PA), complémentarité, 356, 357f, 452
effet sur l’absorption du calcium, 537 67, 681, 682f contrôle de l’intégrité, 384-385
essentiels, 225, 231, 231f, 232 Activateurs dans la chromatine, 366f, 367-368, 367t, 368f
déficit en, 232 et régulation de l’expression génique, 423-444, 424. dans la synthèse de l’ARN, 377-381
métabolisme anormal des, 235 Voir aussi Amplificateurs, Enhancers/Éléments dans les nucléosomes, 365, 365f, 366, 367, 368f
production de prostaglandine, 233 enhancers dépurination, réparation par excision de base et,
insaturés. Voir Insaturés, acides gras Activation, énergie d’, 73, 74 383
interconversion, 143 Activation, enzyme d’, dans l’ubiquitinylation, 579 double-brin, 354-355, 356, 356f, 357
la carnitine dans le transport des, 217, 218f Activation, enzymes modifiant la barrière d’énergie d’, forme relaché, 356
libres. Voir Acides gras libres, 75 information génétique, 353-356
métabolisme, 158, 159f Actomyosine, 631 mitochondrial, 372, 372f, 372t
nomenclature, 147, 147f Acyl-CoA déshydrogénase des acides gras à chaîne mutations, 364, 372-375. Voir aussi Mutations
non-estérifiés (libres). Voir acides gras libres moyenne, déficit en, 218 réarrangements permettant la diversité des anti-
oxydation, 217-219. Voir aussi Cétogenèse Acyl-CoA déshydrogénase, 122, 218, 218f corps, 374
aspects cliniques de l’, 223-224 dans l’activation des acides gras, 218f, 219 recombinant. Voir Recombinant ADN/technologie
dysfonctionnements causes d’hypoglycémie, dans la synthèse de triacylglycérol, 239, 255, 255f de l’ ADN recombinant
223 des chaînes-moyennes, déficit en, 224 régions codantes, 370, 370f
libération de l’acétyl-CoA et, 158, 159f, 217-219, Acyl-CoA :cholestérol acyltransférase (ACAT), 265 relation avec l’ARNm, 370f
218f Acylcarnitine 217, 217f renaturation, appariement des bases et, 355-356
propriétés physiques/physiologiques, 149 Acyles, protéine de transport des, (ACP), 226, 227f réparation des lésions double brins, 383-384, 384t,
saturés, 147, 148t, 149 synthèse à partir de l’acide pantothénique, 226, 385f
source d’écosanoïdes, 233, 234f 557 réparation des mésappariements, 383, 383f, 383t,
synthèse, 225-228, 226f, 227f. Voir aussi Lipoge- Acylglycérol, 239 384t
nèse aspects cliniques, 243-244 réparation par excision de bases, 383, 383f, 384t
cycle de l’acide citrique et, 168-175, 175f catabolisme, 238-239 réparation par excision de nucléotides, 383, 383f,
dans les mitochondries, 217, 218f métabolisme, 238-242 384t
extramitochondriale, 228 synthèse, 239-242, 239f réparation, 383-384, 384t, 579
métabolisme des glucides et, 158 dans le réticulum endoplasmique, 162, 162f réplication/synthèse, 356, 357f, 375-385, 375t, 376f,
trans, 149, 232-233 ADA bovine conjuguée au polyéthylène glycol, 759 382t
triacylglycérols (triglycérides) comme forme de ADA. Voir Adénosine désaminase amorce de l’ADN, 376f
stockage, 150, 150f Adduits, 716 bulle de réplication, formation, 379-380, 380f,
Acides gras libres, 147, 217, 248, 248t Adénine, 335t, 338t 381f
dans la cirrhose, 253 Adénomateux, polypes, 765 dans la phase S du cycle cellulaire, 380-383,
effet de l’insuline, 256 Adénosine, 335t 382f
effet du métabolisme du glucose, 256 appariement de bases dans l’ADN, 354, 355f fourche de réplication, formation, 376, 376f
effet sur la lipogenèse, 229, 230f conformères syn et anti, 335f initiation (amorçage), 378f
métabolisme, 248-249 dans la formation de l’acide urique, 348, 349f origine, 375
jeûne et, 166f, 166t, 167 Adénosine 3’-phosphate-5’-phosphosulfate, 337f, 337 reconstitution de la structure de la chromatine
régulation de la cétogenèse et, 221-222, 222f Adénosine désaminase et, 380
Acides gras, complexe de la synthase des, 226-228, déficit en, (ADA) 349 réduction des ribonucléosides diphosphates,
227f, 228f, 231 étude de cas, 758-759 346
Acides gras, élongation de la chaîne des, 229, 232f Adénosine monophosphate. Voir AMP réparation au cours de la, 383-384, 384t
Acides gras, glucides et synthèse des, 162 Adénosine triphosphate. Voir ATP rôle du complexe de l’ADN polymérase, 377t
Acides gras, oxydase des, 218 Adénovirus, virus associé à l’, 451 semi-conservative, 357, 357f
Acides gras, protéine de liaison aux, 217, 248 Adénylate cyclase, 517, 517t, 518, 763 semi-discontinue, 376f, 378f, 379
Acides gras, protéine membranaire de transport des, dans la lipolyse, 256, 257f séquençage, 441f
248 production d’AMPc, 189 séquences répétitives, 371
Acides gras, synthase des, 79 226-228 Adénylate kinase (myokinase), 118 séquences uniques (non répétitives), 371
Acido-basique, équilibre, 286 comme source d’ATP dans le muscle, 645 sillons, 355f, 356
Acidose dans la régulation de la néoglucogenèse, 199 stabilisation, 9
lactique. Voir Lactique, acidose Adényliques, transporteur de nucléotides, 134f, 134 structure, 343-346, 344f, 345f
métabolique et ammoniaque, 286 Adhérence cellulaire dénaturation pour l’analyser, 355
Acidurie molécules, 739, 739t en double-hélice, 9, 354-355, 355f
dicarboxylique, 224 rôle des glycosphingolipides, 243 surenroulé (superenroulé), 356, 380, 382f
méthylmalonique, 197 Adipeux, tissu, 147, 158, 255-256, 255f transcription, 356-357
orotique, 350 brun, 257-258, 258f transposition, 373-374
urocanique, 293 capture de l’énergie libre catabolique, 114, 132 ADN hélicase, 376f
Index 811
ADN ligase et technologie de l’ADN recombinant, ALA synthase érythrocytaire (ALAS2), 321 Allostériques, enzymes, 90-91, 164
449, 450t, 451f dans la porphyrie, 323t aspartate transcarbamylase un modèle d’, 90
ADN méthylase à spécificité de site, 448 ALA synthase hépatique, (ALAS1), 321 Allostériques, propriétés, de l’hémoglobine, 52
ADN polymérases, 375, 376f, 377, 456f dans la porphyrie, 323t, 324 ALP. Voir, Phosphatase alcaline
en génie génétique, 449t ALA synthase, 320 Alpha thalassémies, 57, 687t
ADN primase, 376f ALA. Voir Aminolévulinate Alpha-adrénergique, récepteurs, dans la glycogéno-
ADN sauteur, 374 Alanine, 19t, 283, 308 lyse, 192
ADN topoisomérases, 356, 381, 377f, 377t α-Alanine, 295 Alpha-aminé, azote.Voir Acides Aminés, azote des,
ADN-PK. Voir ADN, protéine kinase dépendant de l’ β-Alanine, 312-313 Alpha-cétoglutarate, 295
ADN-protéine, interactions, modèle du bactériophage dans la formation du pyruvate, 295 dans le catabolisme du squelette carboné des acides
lambda, 428-430, 428f pI, 20-21 aminés, 292f
ADN, combinaisons d’éléments d’, 438f synthèse, 277, 277f Alpha-fœtoprotéine,
ADN, altération Alanine aminotransférase, 67 comme biomarqueur tumoral, 741, 741t
par des agents environnementaux, 726 dans la synthèse de l’urée, 284, 284f alpha-Linolénique, acide, contre la carence en acides
par des rayons, 726 et jaunisse, 751 gras essentiels, 232
ADN, amplification de séquences et séquençage des valeur diagnostique, 66t Alpha-lipoprotéines. Voir aussi Lipoprotéines de
protéines, 31 valeurs de référence, 756t haute densité,
ADN, ARN polymérases dépendantes de l’, 389 Alanine transaminase. Voir Alanine aminotransférase déficit héréditaire en, 269t
ADN, élément de l’, modifiant l’expression génique, ALAS1 (ALA synthase hépatique), 321 Alpha-R, groupement, propriétés des acides aminés
424 et porphyrie, 323t, 324 modifiées par leur, 21-22
ADN, éléments régulateurs, 436f Albumine, 584, 617, 654, 655 656 alpha-SNAP, 582
ADN, fingerprinting, (empreinte), 465 combinaison avec les acides gras libres, 216, 247t, alpha-Thalassémies, 687t
ADN, footprinting (empreinte à la DNase), 465 248-249, 656 Alpha-tocophérol. Voir Tocophérol
ADN, lésions, 718 liaison de la bilirubine conjuguée, 329 alpha-Tubuline, 649
ADN, motifs de liaison à l’, et facteurs de transcrip- liaison du cuivre, 664 Alpha, anomères, 139
tion, 439t valeurs de référence, 756t Alpha, hélice, 38-39
ADN, protéine kinase dépendante de l’, 384 Albumine/globuline, rapport (rapport A/G), 753 alpha2-Macroglobuline, 656
ADN, sondes, pour diagnostiquer une porphyrie, 323 Albuminurie, 617 Alport, syndrome d’, 614
ADN, transfection d’, endocytose lors de la, 488 Alcalose métabolique, ammoniac dans l’, 286 ALT. Voir Alanine aminotransférase
ADN, virus à, 728 Alcalose, rôle de l’ammoniaque, 286 Altéplase (activateur tissulaire du plasminogène/t-PA),
ADNc, banque d’, 452 Alcaptonurie, 300 681, 677f
séquençage d’, pour l’analyse des glycoprotéines, 522t Alcool déshydrogénase, 771, 772f Altitude, adaptation à la haute, 55
ADNc, de l’érythropoïétine humaine, 689 dans la stéatose hépatique, 254 Alu, famille, 371, 374
ADNdb. Voir ADN double brin Alcool éthylique. Voir Éthanol Alzheimer, base génétique sporadique de la maladie
ADP-chaperon, complexe, 578. Voir aussi Chaperons Alcoolisme d’, 762
ADP-ribose, NAD comme source d’, 553 et cirrhose, 253 Alzheimer, maladie d’, perturbations affectives et
ADP-ribosylation, 553, 763, 763f, 764f et glycosylation de la transferrine, 659 comportementales, 762
ADP, 335f et stéatose hépatique, 254 Alzheimer, plaques amyloïdes et maladie d’, 668t, 760,
dans le contrôle respiratoire, 153 Aldéhyde déshydrogénase, 122 761f
myosine, contraction musculaire et, 568, 568f dans la stéatose hépatique, 255 anamnèse et examen clinique, 760
ADPase, 684, 684t Aldolases causes, 759-760
Adrénaline, 496. Voir aussi Catécholamines aldolase B, 209, 211f étude de cas, 759-762, 761f
biosynthèse, 504, 504f déficit, 213 traitement, 760
dans la régulation de la lipogenèse, 230 dans la glycolyse, 178, 179f Amadori, produits d’, 718
dans la régulation de la néoglucogenèse, 198 déficit en aldolase A, 183 Amadori, réarrangement d’, 602
effet sur la glycémie, 202 Aldose réductase, 211, 211f, 214 Amaigrissement, 158
synthèse, 311, 314f Aldoses, 138, 138t, 140f Ames, test d’, 728f
Adrénergiques, récepteurs, dans la glycogénolyse, structure cyclique, 138f Amidon, 142, 141f
192 Alignement de séquences multiple, 102 hydrolyse, 534
Adrénocorticotrope, hormone (ACTH) 755 Alimentation normale, état d’, et carburants alimen- indice glycémique, 534
et hypercortisolisme, 754, 754t taires, 158, 164-167, 166t Aminoacyl-ARNt synthétases, 409, 410f
Adrénoleucodystrophie néonatale, 573, 574t Alimentation, thermogenèse induite par l’, 257 Aminoacyl-ARNt, dans la synthèse protéique, 410
Aérobie, glycolyse, 697 Alimentation. Voir aussi Nutrition Aminoacyle (A/accepteur), site, liaison de l’aminoa-
comme source d’ATP musculaire, 646-647 effet sur le taux de cholestérol, 268, 269 cyl-ARNt, 418, 419f
taux dans les cellules cancéreuses, 740 régulation de la glycémie et, 200 Aminoacyles, résidus, 18, 22
Aérobie, métabolisme, 780 riche en graisse et stéatose hépatique, 253 et sructure peptidique, 22
Aérobie, respiration, cycle de l’acide citrique et, 172 sécrétion des VLDL hépatiques et, 253, 254f l-α-Aminoadipate, 300f
Aérobies, conditions, 184 très pauvre en glucides entrainant l’amaigrisse- l-α-Aminoadipate-δ-semialdéhyde, 300f
et formation d’ATP musculaire, 645-646 ment, 203 Aminolévulinate déshydratase, 320, 319f
AFP. Voir Alpha-fœtoprotéine, Aliments solides, 763 dans la porphyrie, 323, 323t
Agammaglobulinémie, 672 Allergiques, réactions, dues à l’absorption de peptides, Aminolévulinate synthase, 320, 321, 319f
AGE. Voir Glycation, produits avancés de 534 dans la porphyrie, 322f, 323, 323t
Agrécane, 625 Allopurinol, 340, 338f, 348, 351, 772 Aminolévulinate, 320, 319f
Agrégation, prévention de l’, 579 Allostérique, régulation, de la catalyse enzymatique, dans la porphyrie, 333
Agrégats, formation, 45 89-90, 90f, 164f Aminopeptidases, 537
Agrégées, protéines, effets toxiques, 718 régulation de la néoglucogenèse et, 198-199 Aminophospholipides et asymétrie membranaire,
AHG. Voir Antihémophilique Facteur A/globuline Allostérique, site, 90 478
Aiguë, protéines de la phase, 540, 656, 657t Allostériques, activateurs, 198 Aminotransférases (transaminases), 175, 174 f
la vitamine A comme régulateur négatif, 542, 545 Allostériques, effecteurs/modificateurs, 43f, 164 dans la biosynthèse de l’urée, 284, 284f
AINS. Voir Non stéroïdiens, médicaments antiinflam- et régulation de la néoglucogenèse, 198-199 signification diagnostique, 66t
matoires négatifs, 89. Voir aussi Rétroinhibition Aminotransférases érythrocytaires, (transaminases),
Ajustement induit, modèle de l’, 62, 62f seconds messagers en tant qu’, 90-91 pour déterminer le statut en vitamine B6, 551
812 Index
Ammoniaque Analogues de substrat dans l’inhibition compétitive, Anti-TSH récepteur, anticorps, 755
dans l’équilibre acido-basique, 286 80 Antiamariles, médicaments, inhibiteurs du folate,
détoxification, 285 Anaphylaxie et substance à réaction lente, Voir 556
élimination de l’azote sous forme d’, 284f, 285 SRS-A Antibiotiques
excès, 283 Anaphylaxie, substance à réaction lente de l’, 237 de type inhibiteurs de folate, 555
fixation par la glutamine synthase, 285, 285f Anaplérotiques, réactions, dans le cycle de l’acide effets sur la synthèse protéique bactérienne, 421
intoxication par l’, 285 citrique, 174 sucres aminés dans les, 141
Ammoniaque, taux sanguin et défaillance hépatique, Ancrage moléculaire, (docking), programme de, 44, traitement par, 759, 765, 777
752 103 Anticancéreux, agents, 743, 743t
Ammonium, ion, valeurs de valeurs de pK/pKa, 15t Ancre, 578 cibles, 742f
Amobarbital, effet sur la phosphorylation oxydative, Andersen, maladie d’, 190t effets secondaires, 742
127 Androgènes Anticancéreux, médicaments, effet sur la différencia-
AMP cyclique, 190, 191f, 337, 337f, 338t aromatisation périphérique, 500 tion, 743t
comme second messager, 189 synthèse, 499-500, 499f Anticancéreux, médicaments, effet sur les modifica-
dans la néoglucogenèse, 198, 199, 199f, 202 Anémies, 56 tions épigénétiques, 743t
dans la régulation du métabolisme du glycogène, carence en fer, 537, 556, 662 Antichymotrypsine, 652t
190-192, 191f, 192f causes, 686, 687t Anticoagulants (coumarine), 680
effet sur la contraction du muscle lisse, 643-644 définition, 686 Anticodon, région, de l’ARNt, 408, 410f
phosphoprotéines phosphatases et, 519 de Fanconi, 343 Anticonformères, 336, 335f
protéines kinases et, 518, 519 falciforme. Voir Anémie falciforme Anticorps, 651, 654. Voir aussi Immunoglobulines
rôle de l’adénylate cyclase, 189, 517, 517t, 518 hémolytique, 177, 183 diversité, 670-671
AMP cyclique, protéine de liaison à l’élément de due à des carences, 205, 211-212 monoclonaux, production par hybridomes, 672
réponse à l’, (CREB), 518 et hyperbilirubinémie/jaunisse, 328, 329t Antifolate, médicaments, affectant la synthèse des
AMP cyclique, protéine kinase dépendante de l’, 42f. et peroxydase, 209, 209f nucléotides puriques, 344, 351
Voir aussi Protéine kinases niveaux d’haptoglobine associés, 657 Antigènes, 594
AMP cyclique, protéine régulatrice dépendante de l’, mégaloblastique Antigénicité, altération par les xénobiotiques et lésion
(protéine activatrice de gène régulée par les cataboli- par carence en folate, 556 cellulaire, 768, 709f
tes), 426 par carence en vitamine B12, 556 Antigénique, déterminant, (épitope), 41
AMP, 335f, 335t, 336f 343f pernicieuse, 547t Antihémophilique, facteur A/globuline, 678t
coenzymes dérivés, 338t prévalence, 686 déficit, 680
comme régulateur de la PRPP glutamyl amido- Anémie falciforme, 687t Antihémophilique, facteur B (facteur IX), 678t
transférase, 344, 345 analyse de familles, 458f
déficit, 680
conversion de l’IMP en, 342, 344f Anémie pernicieuse, 543
effet des médicaments coumariniques, 680
cyclique. Voir AMP cyclique Anémies hémolytiques, 178, 184, 212
Antihormonaux, agents, effet, 743t
énergie libre d’hydrolyse, 116 analyses de laboratoire, 692t
Antimicrosomiques, anticorps, (anti peroxydase thy-
rétrorégulation, 344-346, 345f causes, 692f
roïdienne), 754
structure, 336f dues à un déficit en glucose-6-phosphate déshy-
Antimycine A, effets sur la chaîne respiratoire, 132
AMPc, 763, 763f, 764f. Voir aussi AMP cyclique drogénase, 205, 211-212, 691
Antioxydantes, propriétés, de l’acide urique, 772
Amphiboliques, voies/processus, 158 évènement en chaîne possible, 691f
Antioxydants, 125, 154
et cycle de l’acide citrique, 173 et peroxydase, 209, 209f, 211
aliments, 561-564
Amphiphiles, hélices, 38 hyperbilirunémie/jaunisse dans les, 328, 329t
rétinoïdes et caroténoïdes, 153, 543, 549
Amphiphiles, lipides, 155, 155f niveaux d’haptoglobulines dans les, 657
Aneuploïdie, 726, 726f vitamine C, 154
dans les lipoprotéines, 248, 248f
dans les membranes, 154, 155f, 475-476, 475f Angelman, syndrome d’, 283 vitamine E, 125, 154, 545,
Amphiphiles, repliement et molécules, 9 Angiogenèse, stimulation par les cellules cancéreuses, Antiparallèles, boucles, des ARNm et ARNt, 410
Ampicilline (Amp), gènes de résistance à l’, 451 738 Antiparallèles, brins, de l’ADN, 355, 355f
Ampicilline, 451 Angiotensine Antiparallèles, feuillets β-plissés, 39, 39f
Amplificateur, (enhancer) enzyme de conversion, 507 Antiport, systèmes, 483, 483f, 591
éléments de répone, 436f inhibiteurs de l’enzyme de conversion, 509 α1-Antiprotéase, dans l’emphysème et l’hépatite, 701
enhancer/élément enhancer, 434 Angiotensine II Antiprotéase, inhibiteur, 701
insertion, 728, 728t biosynthèse, 507 Antiprotéases, 701, 702
propriétés, 436f formation et métabolisme, 508f Antithrombine/antithrombine III, 657t, 680
protéines de liaison, 436 Angiotensinogène, 508 liaison de l’héparine, 680
Amylases, 59 Anhydride d’acides, liaisons, 337 α1-Antitrypsine dans l’emphysème, 666
dans l’hydrolyse de l’amidon, 534 Anhydrides d’acides, potentiel de transfert de groupe α1-Antitrypsine dans l’hépatite, 666
Amyloïde A sérique (SAA), 667 des, 337 α1-Antitrypsine, dans l’emphysème et maladie hépati-
Amyloïde, hypothèse de la cascade, 761 Anionique, trou, 756 que, 666-667
Amyloïde, peptide β (Aβ42), 760-761, 7611f valeurs de référence, 755t Aorte, 615
agrégation, 761 Anions, protéine échangeuse d’, (bande 3), 689 APC. Voir C, Protéine, activée
Amyloïde, protéines précurseurs, 46, 760, 761f Ankyrine, 694t, 695 Apicales, protéines, 584
dans la maladie d’Alzheimer, 46 Anomérique, atome de carbone, 134-135 Apo A-I, 248t, 248
Amyloïdose familiale, 667 Ansérine, 309, 310f, 312 déficits en, 269t
Amyloïdose primaire, 667 Antérograde, transport, (COPII), 581, 583f Apo A-II, 247, 248t
Amyloïdose secondaire, 667 Anthracycline iodée, 668 action sur la lipoprotéine lipase, 251
Amyloïdose, 653 Anti-angiogéniques, agents, 743t Apo A-IV, 248t, 248
Amylopectine, 142, 143f, 534 Anti-apoptotiques, gènes, surexpression, 737 Apo B-100, 248t, 247
Amylopectinose, 190t Anti-peroxydase thyroïdienne (antimicrosomiques), dans le métabolisme des LDL, 250f, 251
Amylose, 142, 143f anticorps, 776 régulation, 265
Anaboliques, voies/anabolisme, 114, 158. Voir aussi Anti-thyroïdiens, autoanticorps, 755 Apo B-100, récepteurs de, dans le métabolisme des
Endergonique, réaction ; Métabolisme Anti-thyroperoxydase, anticorps, 776 LDL, 251
Anaérobies, conditions, 648 Anti-TPO, anticorps. Voir Anti-thyroperoxydase, Apo B-48, 248t, 247
Analbuminémie, 657 anticorps Apo C-I, 248t, 247
Index 813
Apo C-II, 248t, 247 utations dues à son changement, 410f, 411-412,
m Aspartate19t, dans la catalyse covalente, 62
dans l’activité de la lipoprotéine lipase, 251 412f, 425 Aspartique, acide, 19t
Apo C-III, 248t, 247 et technologie de l’ADN recombinant, 456 pI, 20-21
action sur la lipoprotéine lipase, 251 maturations, 400 Aspartique, famille des protéases à acide, dans la cata-
Apo D, 248t, 248 et synthèse protéique, 358-359, 359t lyse acido-basique, 62
Apo E, 248t, 247, 251 relation avec l’ADN chromosomique, 370f Aspirine,
Apo E, récepteurs d’, ribosomique (ARNr), 360-361, 887, 389t action sur la cyclooxygénase, 233
dans la capture des résidus de chylomicrons, 250f, activité peptidyltransférase, 417, 417t action sur la synthèse des prostaglandines, 225
251 extinction, 463 actions antiplaquettaires, 682-684
dans le métabolisme des LDL, 251, 253, 254f petits, 361-362 AST. Voir Aspartate aminotransférase (transaminase)
Apo-transcétolase, activation de l’, pour mesurer le petit, nucléaire (snARN), 359t, 361, 388, 389t, 465 Asthme, leucotriènes et, 149
statut nutritionnel en thiamine, 552 épissage, 401-402 Asymétrie
Apolipoprotéines/apoprotéines, 247 structure, 357-362, 358f, 360f, 361f dans les membranes, 478
distribution, 247t, 248 synthèse, 354, 388-389 de la liaison de l’importine, 584
oxygénation de l’hémoglobine et, 51 initiation/élongation/terminaison, 389 des lipides et des protéines dans l’assemblage de la
de transfert (ARNt), 359-360, 361f, 388, 389t, 409- membrane, 584, 585f
Apomyoglobine, et encombrement stérique pour le
410, 409f intérieur-extérieur, 478
fer héminique, 51
aminoacyl, dans la synthèse protéique, 416 Asymétries régionales membranaires, 478
Apoprotéines. Voir Apolipoprotéines/apoprotéines
région anticodon, 408 Asymétrique, substitution, dans les porphyrines, 318,
Apoptose, 242, 243, 716, 761
maturation et modifications, 400 318f
aspects microscopiques, 735
ARN, édition, 405 Ataxie télangiectasique, 384
définition, 735
ARN, maturation alternative, 444-445 ATCase. Voir Aspartate transcarbamylase
et p54, 384 ARN, profilage des transcrits, et des protéines, 463
modes d’évasion des cellules cancéreiuses, 71, 735 Athérosclérose, 247, 684, 780
ARN, virus à, 728 cholestérol et, 152, 260, 268
principales caractéristiques, 737t ARNr. Voir Ribosomique, ARN
schématisation, 736f concentration plasmatique des LDL et, 252
ARNt, bras supplémentaire, 361, 361f facteurs de risque, 779
versus nécrose, 735 ARNt, Voir Transfert, ARN de
Apoptotiques, programme de mort des cellules, 717 HDL et, 251
Aromatiques, hydrocarbures, hydroxylases des, 706 hyperhomocystéinémie et suppléments d’acide
APP. Voir Amyloïde, protéines précurseurs de l’, Arrêt de transfert, signal d’, 577
Appariement flottant (Wobble), 410 folique pour sa prévention, 556
Arrêt/ transfert, signal d’, 577
Aquaporines, 480 lysophosphatidylcholine et, 151
Arrimage (docking), dans l’importation nucléaire.
Arabinosyl cytosine (cytarabine), 338, 339f Atlas de séquences et de structures protéiques, 99
Voir Docking
Atorvastatine, 269
Arachidonique, acide, arachidonate, 149, 149f, 232, Arrimage (docking), protéine de,. Voir Docking
ATP, 115-116, 335f, 337, 572, 573
231f Arrimage moléculaire (docking), programme de. Voir
à partir de l’énergie libre du catabolisme, 132
formation des eicosanoïdes, 233, 233f, 234f, 235f Docking
contrôle respiratoire et maintien de l’apport de,
rôle dans la carence en acides gras essentiels, 232 ARS (séquences de réplication autonome), 376, 465
175
Arachnodactylie rétractile congénitale, 615 Arseniate, effet sur l’oxydation et la phosphorylation,
dans la synthèse des purines, 342, 342f
Argentaffinome (carcinoïdes), sérotonine et, 310 180
dans la synthèse et l’importation des protéines
Arginase, 287t Arsénite, effet sur l’oxydation et la phosphorylation,
mitochondriales, 578
dans la synthèse de l’urée, 295f 184
Artériel, analyse gazeuse du sang, valeurs de référence, dans le couplage, 115
maladies la concernant, 289
756t dans le cycle de l’acide citrique, 171f, 173, 183,
Arginine, 20t, 308
Artérielle, paroi, 623 184t,
catabolisme, 293, 295f
Arthrite goutteuse, 349 dans le transfert d’énergie libre de processus exer-
dans la synthèse de l’urée, 293 goniques à endergoniques, 115, 117f
métabolisme, 308f Arthrite rhumatoïde, 606, 609
Arthropathie de l’hémochromatose, 774 dans le transport actif, 486-487, 487f
Argininosuccinicacidurie, 289 énergie libre de son hydrolyse, 115, 116
Arginosuccinate lyase Ascorbate, 209, 210f, 558
Ascorbique, acide (vitamine C), 206, 548 et contraction musculaire, 631-632, 634, 637
dans la synthèse de l’urée, 286, 287f sources multiples, 646f
déficit, 289 carence, 557
effets sur le collagène, 48, 576 et dégradation des protéines, 282
Arginosuccinate synthase, 289 hydrolyse
déficit, 289 comme antioxydant, 160
dans la synthèse du collagène, 48, 576 lors de la contraction musculaire, 634, 646
Arginosuccinate, dans la synthèse de l’urée, 288-289, par NSF, 583
Asialoglycoprotéines, récepteurs des, dans l’insertion
287f issu du contrôle respiratoire, 132t, 133
cotraductionnelle, 577f, 577
Armature, « scaffold », 613 phosphorylation oxydative, 645
Asparaginase dans le catabolisme de l’azote des acides
ARN amorce dans la synthèse d’ADN, 378f production de pyrophosphate inorganique, 117
aminés, 292-293, 293f
ARN nucléaire, maturation, 442 production par l’oxydation des acides gras, 217,
Asparagine synthétase, 277, 278f
ARN polymérases, 433 Asparagine, 19t 218, 219
dépendantes de l’ADN et synthèse d’ARN, 390 dans le catabolisme de l’azote des acides aminés, ATP synthase, 127, 127f, 128f
ARN-ARN hybrides, 362 292, 293 ATP-citrate lyase, 175, 175f
ARN-ARN, duplex imparfaits, 362 synthèse, 277, 277f et acétyl-CoA pour la lipogenèse, 228
ARN, 354 358-363, 389-390 Aspartate ATP, transporteur-1 à cassette de liaison à l’, 252, 252f
dans la chromatine, 365 catabolisme, 292, 292f, 293 ATPase, 487, 487f
classes/types, 359-362, 388 dans la synthèse de l’urée, 286 dans le transport actif, 502, 502f
complémentarité, 358, 358f, 360 synthèse, 277, 277f mutations dans le gène de celle de type P fixant le
hétérogène nucléaire (hnARN), 362 Aspartate aminotransférase (AST/SGOT) cuivre
messager (ARNm), 359, 359f, 360f, 388, 389t, 407 signification diagnostique, 66t, 67 responsable de la maladie de Menkes, 665
épissage alternatif, 402 valeurs de référence, 756t responsable de la maladie deWilson, 665
signification des codons, 408t, 409 Aspartate transaminase. Voir Aspartate aminotransfé- protéines chaperons à activité ATPase, 598
séquence nucléotidique, 408 rase Atractyloside, effet sur la chaîne respiratoire, 132,
polycistronique, 425 Aspartate transcarbamylase, 90 133f
micro (mi) et petit interférant (si), 362 dans la synthèse des pyrimidines, 347f, 348 Auto association par interactions hydrophobes, 9
814 Index
Auto-assemblage dans la synthèse des bicouches lipi- Bénigne, tumeur, 765 Biochimiques, analyses médicales. Voir aussi Labora-
diques, 477 Benzo(a)pyrène, structure, 727f toires, analyses de
Auto-oxydation. Voir Peroxydation Bériberi, 543 utilité, 749
Autoanticorps, dans la myasthénie, 776 Béribéri, de Soshin, 552 valeurs de références, 755-756t
Autoimmune, maladies, 555 bêta Thalassémies, 57, 687t Biocytine, 557
Autoradiographie, définition de l’, 465 beta-Alanyl dipeptides, 312 Bioénergétique, 114. Voir aussi ATP
Autosomique récessive, maladie, 759, 766, 774, 786 beta-Alanyl imidazole, 313 Bioéthique, 5
Autotrophes, organismes, 115 beta-Aminoisobutyrate, 312 Bioinformatique, 5, 97-98, 464
Avidine, cause de déficit en biotine, 557 bêta-Globine, groupe des gènes de, représentation biologie assistée par ordinateur, 101
Axiaux, rapports, 37 schématique, 457f cellules virtuelles, 104-105
Axonémale, dynéines, 650 béta-Hydroxybutyrique, acide, 342, 351f conception de médicaments assistée par ordina-
5- ou 6-Aza-uridine, 338 bêta-Lipoprotéines, 247. Voir aussi Lipoprotéines de teur, 103-104
5- ou 6-Azacytidine, 338 faible densité définition, 5, 97-98
5’-Azadésoxycytidine, 738, 743t bêta-Oxydation, des acides gras, 217-219, 218f fonction protéique et, 33-34
8-Azaguanine, 338, 338f et régulation de la cétogenèse, 221-222, 222f génomes et médecine, 97
Azathioprine, 339, 339f modifiée, 218f, 219 identification de « protéines inconnues », 102
Azote uréique, taux sanguin, valeurs de référence, bêta-Thalassémie, 458, 687t identification de protéines, 101
753t altérations structurales, 457t Projet Génome Humain, 97
Azoté, équilibre, 540 bêta-Tubuline, 649 ressource génomique en, 99
Aβ42. Voir Amyloïde β, peptide bêta, Anomères, 139 Bioingénierie, 5
bêta, Feuillets, 39 Biologie assistée par ordinateur, 101-104
de Aβ42, 761 définition, 101
B génomes et médecine, 97
bêta, Sous-unités, de l’hémoglobine et myoglobine, 57
bêta2-Microglobuline, 662 Projet Génome Humain, 97
B, gène, codant la Gal transférase, 697 ressources génomiques, 101
Bevacizumab, 743t
b, sous-unité de la SRP-R, 575 Biologie moléculaire, 30. Voir aussi recombinant,
BglII, 449t
B, sous-unité de SRP-R, 575 ADN ; Technologie de l’ADN recombinant
BHA. Voir Hydroxyanisole butylée
B, substance, groupe sanguin, 696, 697f, 697 Biologie, 4
BHT. Voir Hydroxytoluène butylé
B, vitamines. Voir Vitamines B, complexe Biomarqueurs, 656
Bi Bi, réactions, 82
B, vitamines. Voir Vitaminique, complexe, B Biomolécules. Voir aussi rubriques spécifiques
BAC, vecteurs. Voir Bactérien, chromosome artificiel, et cinétique de Michaelis-Menten, 82
modification structurale par l’eau, 7-8, 8-9
(vecteur BAC) Bicarbonate, 768
réaction avec les espèces réactives de l’oxygène, 715f
Bactérien, chromosome artificiel, (vecteur BAC), 450 dans le liquide extra- et intra-cellulaire, 474t
stabilisation, 9
Bactérienne, ARN-polymérase, ADN-dépendante, 393 Bicouches, épaisseur des, 586
Biophysique, 5
Bactériens, plasmides, 450 Bicouches, lipidiques, 475-476, 476f
Biotechnologie, 5
Bactériens, promoteurs, dans la transcription, 392f et protéines membranaires, 477-478
Biotine, 557
Bactéries Bile, sécrétion de bilirubine dans la, 325, 325f
carence, 556-557
cycle de transcription des, 390 Biliaire, hyperbilirubinémie/jaunisse par obstruction
comme groupement prosthétique, 59
intestinales et déconjugaison de la bilirubine, 326- de l’arbre, 327, 327t
dans la synthèse du malonyl-CoA, 226, 226f
327 Biliaires acides (sels), 267-268
BiP. Voir Immunoglobulines, protéine de liaison de la
Bactériophage, définition, 465 dans la digestion et l’absorption des lipides, 535
chaîne lourde des
BAL. Voir Dimercaprol recirculation entérohépatique, 268
2,3-Bisphosphoglycérate (BPG) stabilisation de la
BAL31, nucléase, et génie génétique, 450t secondaires, 267, 267f structure T de l’hémoglobine par, 55
Balance azotée négative, 540 synthèse, 266-268, 267f Bisphosphoglycérate mutase, dans la glycolyse
Balance azotée positive, 540 régulation, 267f, 268 érythrocytaire, 180, 180f
BamH1, 448, 449 Biliaires, pigments, 327. Voir aussi Bilirubine 2,3-Bisphosphoglycérate phosphatase érythrocytaire,
Bandelettes tests jetables, 753 Bilirubine 180, 181f
Bandes A, 631 accumulation (hyperbilirubinémie), 327-330, 327t Blanc d’œuf cru, carence en biotine due au, 557
Banque, 465 capture par le foie, 325-327, 326f BLAST, 102
Barbiturates, effets sur la chaîne respiratoire, 132, conjugaison, 326, 326f blastn, 101
133f conjuguée bastp, 101
Basal, taux métabolique, 538 liaison à l’albumine et, 329 blastx, 102
Basales, lames, 612 réduction en urobilinogène, 326-327 BMI. Voir IMC
Bascule (flip-flop), des phospholipides, asymétrie des fécale, dans la jaunisse, 329t BMR. Voir Basal, taux métabolique
membranes et, 464 glucuronidation, 706 Bohr, effet, 54
Bases maladie de la forme non conjuguée, 328 dans la méthémoglobine, 55
comme accepteurs de protons, 11 production par catabolisme de l’hème, 324-325, Bordure en brosse, enzymes de la, 534
conjuguées, 12 325f Botanique, 1
faibles, 12 sécrétion dans la bile, 326, 326f Botulinique, toxine B, 584
fortes, 12 urinaire, dans la jaunisse, 329, 329t Boucles, (conformation des protéines), 38-39
Base conjuguée, 13 valeurs normales, 329t Boucles, domaines en, de la chromatine, 367f, 369
Bases de données, 98 Bilirubine non conjuguée, cause de maladies, 328 Bourgeonnement des vésicules, 581, 586
Bases faibles, 12 Biliverdine réductase, 325 BPG. Voir 2,3-Bisphospho-glycérate
Bases fortes, 12 Biliverdine, 325, 325f Branchement, point de, 187
Bases, appariement des, de l’ADN, 10, 355-356, 355f Bimoléculaire, couche membranaire, 476. Voir aussi Bréfeldine A, 584
conforme pour la renaturation, 355-356 Bicouche lipidique Brin direct/précoce, dans la réplication de l’ADN,
Bases, réparation de l’ADN par excision de, 383f, 384t, Biochimie, 2-6 376f, 377
384 approches expérimentales et méthodes, 2t Brin retardé (rétrograde), dans la réplication de
Basic Local Alignment Search Tool (BLAST), 102 base de la physio-pathologie, 2-5 l’ADN, 376f, 377
Basolatérales, protéines, 584 définition, 1 Burkitt, lymphome de, translocation réciproque impli
Becker, myopathie de, 639 770 et projet Génome Humain, 4-5, 4f quée, 730f
Bence Jones, protéine de, 672 relations avec la médecine, 1-2, 2, 3 Butyrique, acide, 148t
Index 815
Cartilage hyalin, principales protéines, 625 effet de la quantité d’enzyme, 88-89 Cérébrohépatorénal, syndrome de Zellweger, 224,
Cartilage nasal bovin, schéma, 627f flux métabolique et, 87, 87f 573, 575t
Caryophérine, 572 processus actifs et passifs impliquées, 87, 87f Cérébrosides, 243
Caryotype, 370f protéolyse dans la 89, 90f Céruloplasmine, 656, 661
Caspase, DNase activée par les, 736 rétro-inhibition (feedback), 89-90, 90f, 164 déficit, 659
Caspases, 736 rétro-régulation, 90, 164 signification diagnostique, 66t, 665
Cataboliques, voies/catabolisme, 114, 158. Voir aussi spécificité, 59 Cerveau, métabolisme du, 168t
Exergonique, réaction ; Métabolisme ; substances spé- Catalytique, constante (kcat), 78 nécessité du glucose, 164
cifiques Catalytique, efficacité, (kca/Km), 78 Cervonique, acide, 148t
énergie capturée à partir de la chaîne respira- Catalytique, site, 90. Voir aussi Actif, site Cétoacidose, 217
toire, 131f, 132 Catalytiques, conservation des résidus, 62f, 62, 64 dans le diabète sucré, 167
Catabolites, protéine activatrice du gène par les, 426 Cataracte diabétique du cristallin, fructose et sorbitol 3-Cétoacyl-CoA synthase, 226, 227f
Catabolites, protéine régulatrice par les, 517 dans la, 214 3-Cétoacyl-CoA thiolase, déficit en, 224
Catalases, 123, 691, 691t Cataractes, diabétiques, 214 Cétoamines, 602
comme antioxydant, 154 Catécholamines, biosynthèse, 504f Cétogenèse, 160f, 162, 220-224. Voir aussi Acides gras,
dans le métabolisme de l’azote, 285, 285f dopa décarboxylase, 504 oxydation des
Catalyse acido-basique, 70 dopamine β hydroxylase, 504 et HMG-CoA, 220, 221f
Catalyse acido/basique générale, 61 PNMT, 504 hauts niveaux d’oxydation des acides gras et, 219-
Catalyse acido/basique spécifique, 61 Catécholamines. Voir aussi rubriques spécifiques 221, 220f, 221f
Catalyse covalente, 60, 75 stockage/sécrétion, 510t régulation, 221-223, 222f
cas de la chymotrypsine, 63, 75 Cathepsines, dans la catalyse acido-basique, 62 Cétogéniques, acides aminés, 165
cas de la fructose-2,6-bisphosphatase, 64 Cation. Voir aussi les différents cations Cétoglutarate, transporteur de, 134, 133f
Catalyse par effet de contrainte, 61 passage des membranes, 134 Cétonémie, 222, 768
Catalyse par effet de proximité, 61 Cavéoles, 480 Cétonique, corps, 159, 160f, 161, 217, 220f
Catalyse/réactions catalytiques (enzymatiques). Voir Cavéoline-1, 480 acides gras libres comme précurseurs, 221
aussi Métabolisme CBG. Voir Corticostéroïdes, protéine de liaison des, en cas de famine, 166f, 166t, 167
acido-basique, 61 CBP, CBP/p300. Voir CREB, protéine de liaison à, lors du jeûne, 167
par la protéase du VIH, 62 CBP/p300 et voies de transduction de signaux, 527f un carburant des tissus extrahépatiques, 220-221,
au site actif, 62-63 CDK. Voir Cyclines, kinases dépendantes des, 222f
Bi-Bi, 82-83 CDKI/ inhibiteur des CDK-cyclines, intégrité de Cétonurie intermittente à chaînes ramifiées, 303
et cinétique de Michaelis-Menten, 82 l’ADN/chromosome et, 383 Cétonurie, 224, 768
cinétique, 74-75 CDR Voir Complémentarité, régions déterminant la des acides aminés à chaîne ramifiée (maladie des
changements d’énergie libre et, 73 CEA. Voir, Carcinoembryonnaire, antigène urines à odeur de sirop d’érable), 303
concentration du substrat et, 76 Cécité nocturne, provoquée par une carence en vita- Cétose 217, 222, 224
énergie d’activation, 72-73 mine A, 543, 548t cause de cétoacidose, 224
équilibre des équations, 71 Cécité, par carence en vitamine A, 545 dans le diabète sucré, 168, 224
et développement de médicaments, 83 Cellulaire, altération, rôle des EROS, 691 du bétail
états de transition et, 79 par des xénobiotiques, 635, 636f lactation et, 224
facteurs affectant la vitesse, 73 Cellulaire, biologie, 2 stéatose hépatique et, 253
inhibition compétitive vs. non compétitive, 79 Cellulaire, glucides et glycolipides de la surface, 152 durant le jeûne, 224
modèles, 77 Cellulaire, immunité à médiation, 654 lors de la lactation, 167
vitesse initiale, 76 Cellulaire, lyse, rôle du complément dans, 673 non pathologique, 224
coenzymes/cofacteurs, 59 Cellulaire, membrane. Voir Plasmique, membrane Cétoses (sucres), 138, 138t
conservation des résidus, 64 Cellulaire, reconnaissance, rôle des sphingolipides, CFTR, régulateur transmembranaire de la mucovisci-
constante d’équilibre et, 74 243 dose, 491, 765, 766, 767t
covalente, 61, 75 Cellulaires, protéines des membranes, 589 dégradation, 579
par la chymotrypsine, 63, 75 Cellule, 2 CFTR. Voir Mucoviscidose, régulation du canal trans-
par la fructose-2,6-bisphosphatase, 63f transport des macromolécules, 488-489, 488f, 490f membranaire de la,
de double transfert, 82 Cellule-cellule, communication, via les junctions Chaîne Ramifée, cétonurie à, (maladie des urines à
déplacement séquentiel, 82 communicantes, 490f odeur de sirop d’érable), 303
effet de la concentration en substrat sur la vitesse, Cellule-cellule, interactions, 474 fonction altérée du complexe de la décarboxylase
76 Cellule, migration, 616 des α-cétoacides, 305t
modèle de Hill, 77 Cellule, mort, 242, 243 Chaîne ramifiée, catabolisme des acides aminés à,
modèle de Michaelis-Menten, 77 Cellules souches 284, 303, 304f
groupements prosthétiques et, 59 définition, 686 maladies, 303
isozymes, 64 potence, 686, 687 Chaîne ramifiée, complexe de la décarboxylase des
mécanismes, 61-62 Cellules souches, 738 α-cétoacides à, 294t
étude par mutagenèse dirigée, 69 Rôle dans le cancer, 737 Chaîne, élongation de la,. Voir Élongation
groupements prosthétiques/cofacteurs/coenzy- Cellules souches, biologie, 5 Chaîne, initiation de la,. Voir aussi Initiation
mes impliqués, 59-60 Cellules souches, facteur des, 689 dans le cycle de la transcription, 390f
oxaloacétate et, 170 Cellules, fusion, 672, 786 Chaîne, terminaison de la,. Voir aussi Terminaison
par contrainte, 61 Cellulose, 142 dans le cycle de la transcription, 401f
par proximité, 61 Cellulose, acétate de, électrophorèse de zone sur, 654, Chaînes latérales des porphyrines, 318, 325f
ping-pong, 82 655f Chaînes légères
pour la détection des enzymes, 64-66 Centromère, 368, 369f gènes de celles des immunoglobulines, 670
régulation, 88-94, 163, 163f Céphaline (phosphatidyléthanolamine), 150f, 150 réarrangement de l’ADN et, 374-375
allostérique, 89-90, 90f, 163f, 164 asymétrie de la membrane et, 478 Chaînes lourdes de myosine, 643f
compartimentation, 87-88 synthèse, 239, 239f Chaînes Moyennes, déficit en acyl-CoA déshydrogé-
constante de Michaelis (Km), et, 87, 87f Céphalorachidien, liquide, (LCR), valeurs de réfé- nase des, 224
covalente, 89, 91, 92f rence, 757t Chaleur, de la chaîne respiratoire, 132
effet de la phosphorylation-déphosphorylation, Céramide, 152, 152f, 243-245, 243f Chaperonines, 45, 579
92f, 93t synthèse, 242-243, 243f Chaperons moléculaires. Voir Chaperons
Index 817
des acides aminés, 158f, 160f f ormation de fibrine dans la, 676, 676f, 678-679, structure en triple hélice, 46-47, 46f, 610-611
des glucides, 158, 158f, 173, 174f 679f type I, 622
des lipides/acides gras, 158, 160f, 174-175, 175f produits des cellules endothéliales lors de la, 682, type IV, 612, 613
dans les mitochondries, 161, 162, 162f 684t type IX, 613
désamination et, 173-174 prostaglandines dans la, 225 type V, 601
équivalents réducteurs libérés, 171-173, 172f protéines impliquées, 676f, 678t. Voir aussi Coagu- Collisions, dissociation induite par, en spectrométrie
fourniture de substrats de la chaîne respiratoire par lation, facteurs de de masse, 33
le, 170, 171, 171f voie extrinsèque, 676, 676f, 678t Collisions, théorie cinétique des, 74
génération d’ATP par le, 171f, 173, 183, 184t voie intrinsèque, 676, 676f, 677, 678t Colon, cancer du. Voir Colorectal, cancer
libération de dioxyde de carbone par, 170-171, voies, 676f Colonie, facteur de stimulation de croisssance de, 455
172f Coagulation, facteurs de la, 676t. Voir aussi les diffé- Colorectal, cancer
néoglucogenèse et, 173, 174f, 195-198, 196f rents membres à, Facteur développement, 765
régulation, 175 la vitamine K dans leur synthèse, 549-551 changements génétiques associés, 731f
rôle des vitamines, 173 Coagulation, facteurs de, 678t, Voir aussi les différents gènes associés, 731t
transamination et, 174, 174f types à : Facteur rôle des gènes de réparation des mésapparie-
Citrique, acide, valeur de pK/pKa, 15t la vitamine K dans leur synthèse, 549 ments, 383, 383f, 384t
Citrulline, dans la synthèse de l’urée, 286 Cobalamine, 554 rôle des gènes suppresseurs de tumeur et des
Citrullinémie, 289 rôle du facteur intrinsèque dans son absorption, oncogènes, 730, 731, 731f
CK. Voir Créatine kinase 537 étude de cas, 763-765, 765f
Cl. Voir Chlore dans l’acidurie méthylmalonique, 197 Combinatoire, chimie, 65
Clairance des complexes antigène-anticorps, 673 Cobalphiline, 555 Combinatoire, diversité, 669
Clairance, tests de, 754 Cobalt, 554 Combustibles métaboliques. Voir Métaboliques, car-
Classe B, récepteur éboueur B1 de, 252, 252f Cobamide, coenzymes dérivées, 60 burants
Classe, (isotype, commutation de), 672 Codant, brin, de l’ADN, 355 389f Communicantes, jonctions, 490, 490f
Classique, voie, d’activation du complément, 656 dans la synthèse de l’ARN, 388 représentation schématique, 490f
Clathrine, 489f, 489 Codantes, régions, de l’ADN, 370 Commutation de classe (isotype), 671
vésicules libres de (nues), 580 Code épigénétique, Compartimentation, 88
vésicules recouvertes de, 580, 583 effaceurs de, 433 Compétitive, inhibition, et non compétitive, 80-81
Clathrine, vésicules non recouvertes de, 581 lecteurs de, 433 Complément sérique, 486
Clef et serrure, modèle, 61 Code génétique, ambiguités du, 408 Complément, 656
Clinique, médecine. Voir aussi Laboratoire, analyses Codons, 408, 409t dans l’inflammation, 672
de, importance en médecine clinique, 749 non-sens, 408 Complément, maladies de carence du, 673
Cliniques, étude de cas, 759-789 spécification de la séquence en acides aminés d’une Complémentaire, ADN (ADNc), banque d’ADNC,
cancer colorectal, 763-765 protéine, 409 453
cétoacidose diabétique, 767-770 tables de fréquence d’utilisation, 408 Complémentarité
choléra, 762-763 Cœliaque, maladie, 534 de l’ADN, 357f
déficit en adénosine désaminase, 758-759 Coenzymes, 60 de l’ARN, 360, 361f
goutte aiguë, 771-773 dans la catalyse, 60 Complémentarité, régions déterminant la, 673
hémochromatose primaire, 773-775 dérivés de nucléotides, 337, 338t ConA. Voir Concanavaline A
hypothyroïdisme, 775-776 synthèse du coenzyme A, 557 Concanavaline A, 145
infarctus du myocarde, 778-779 Cœur Conformation. Voir aussi les différentes substances
intoxication éthylique aiguë, 770-771 effet d’une carence en thiamine, 542 native, 44
kwashiorkor, malnutrition protéo-énergétique métabolisme, 167t polypeptides/protéines, 26f
(MPE), 776-778 Cofacteurs, 60 Conformationnelles, maladies, 767, 768
maladie d’Alzheimer, 759-762 de la catalyse, 60-61 Conformationnels, troubles, 586
mucoviscidose, 765-767 de la coagulation sanguine, 676, 678t, 680 Congénital, syndrome du long QT, 491t
myopathie de Duchenne, 769-770 de la régulation du cycle de l’acide citrique, 173 Congo, colorant rouge, 668
obésité, 779-782 Cognitives, déclin des fonctions, 760 Conjugaison
ostéoporose primaire (postménopausique), 782-784 Colchicine, 760 avec le glutathion, 706-707
xeroderma pigmentosum, 784-785 Colipase, 535 de la bilirubine, 326, 326f
Clivage Collagène(s), 46-47, 421, 593 Conjugaison, réactions de, et métabolisme des xéno-
de l’ubiquitine, 579 chondrodysplasies, 613, 625, 627 biotiques, 704
de la préproalbumine en proalbumine, 584f classification, 611t acétylation, 707
pour séquencer les protéines, 30 dans l’activation plaquettaire, 682, 683f avec le glutathion, 706-707
Clivage, en vue du séquençage des protéines, 30 dans le cartilage, 625-627, 625t glucuronidation de la bilirubine, 706
Clofibrate, 269 dans le tissu osseux, 622-625 méthylation, 707
Clonage positionnel. Voir Liaison, analyse de différenciation de l’élastine à partir de, 614t sulfatation, 706
Clonage, 448-452 formation de fibrilles, 610-611 Conjugaison, enzyme de, 580
taille de l’insert d’ADN, 451t gènes le codant, 610-611t Conjuguée, bilirubine,. Voir Bilirubine
Clonage, vecteurs de, 450-452, 451, 451t maladies causées par des mutations, 47, 613 Connexine, 490, 490f
Clones, dans la production d’anticorps monoclonaux, glycation, 602 Consensus, séquences, 393, 402f
672 les différents types, 611t de Kozak, 415
CMP-NeuAc, 591 maturation/synthèse du, 47 Conservation de l’énergie, 125
CMP. Voir, Cytidine, monophosphate maladies de la, 47 Conservés, résidus, 64
CO. Voir Carbone, monoxyde de, rôle de l’acide ascorbique (vitamine C), 47, 557 Constant(e)s, régions/segments, 668
CO2. Voir Carbone, dioxyde de, modifications post-traductionnelles, 612-613 de la chaîne légère des immunoglobulines, 375
CoA. Voir Coenzyme A mutations, 613 gènes codant les, 670
Coactivateurs de la transcription, 398, 401 ostéogenèse imparfaite, 624, 625t constituants anormaux, 753, 753t
Coagulation (du sang), 676 protéine abondante du règne animal, 611-614 Constitutive, expression génique, 428
analyses de laboratoire pour son évaluation, 684 représentation schématique des interactions cellu- Contact, sites de, 570
et vitamine K, 549 laires, 616f Contraction musculaire, modèle des filaments coulis-
effets des anticoagulants coumariniques, 680 réticulation, 602, 783 sants avec pontages, 632-633
Index 819
Contraction/contractilité. Voir Musculaire, contrac- Créatine kinase, 647 Cyclo-oxygénase, voie de la, 233-235, 234f, 235f
tion, signification diagnostique de la, 66, 769 Cycloheximide, 421
Contrôle, point de, (checkpoint), 384 Créatine phosphate, 308f, 312, 314f, 646 Cystathionnine-β-synthase, 294t
Conversion de précurseurs inactifs en produits actifs dans le muscle, 647t Cystéine, 19t, 306
par des protéases avec cascade d’amplification, 673 énergie libre d’hydrolyse, 116t besoins, 539
Coopérative, liaison Créatine phosphate, navette de la, 135, 135f conversion en taurine, 309f
de l’hémoglobine, 52 Créatine, 308, 308f métabolisme, 295-296, 297f
effet Bohr et, 54 Créatinine, 312, 314f anomalies, 295-296, 297f
description par l’équation de Hill, 77 clairance, 752, 753 source de pyruvate, 295, 297f
COPI, vésicules, 578, 581, 582t, 584 marqueur de la fonction rénale, 752 synthèse, 279, 279f
Copies, variation du nombre de, 457, 460, 734 valeurs de référence, 755t Cystine réductase, 296, 297f
COPII, vésicules, 578, 582, 582t, 584 CREB (protéine de liaison à l’élément de réponse à Cystinose (maladie du stockage de la cystine), 297
Coplanaires, atomes, caractère partiel de liaison dou- l’AMPc), 518 Cystinurie (cystine-lysinurie), 296
ble et, 23 CREB, protéine de liaison à, 524 Cytarabine (arabinosyl cytosine), 338, 339f
Coproporphyrines, 319f, 323 Crétinisme, 776 Cytidine monophosphate (CMP), 335t, 591
détection par spectrophotométrie, 321-322 Creutzfeldt-Jakob, maladie de, 46 Cytidine monophosphate N-acétylneuraminique, acide
Coproporphyrinogène I, 320, 320f, 321f Criblage, conditions de, pour les médicaments, dans (CMP-NeuAc), 591, 591t
Coproporphyrinogène III, 320, 320f, 321f les études cinétiques d’enzymes, 84 Cytidine triphosphate (CTP), 334
Coproporphyrinogène oxydase, 320, 321f, 322f Crigler-Najjar, maladie de, et phosphorylation, 117, 118
dans les porphyries, 323t type I (jaunisse congénitale non hémolytique), 328 Cytidine, 335t
Coprostanol, (coprostérol), 267 type II, 328 Cytochrome c oxydase, 127, 128f
Cores centraux, myopathie à, 638 Cristallographie par rayons X, démonstration de la Cytochrome oxydase, 121
Cori, cycle de, 201, 201f structure des protéines par, 48 Cytochrome P450, 504, 658
Cori, maladie de, 190t Cro, protéine, Cytochrome P450, enzyme de clivage de la chaîne
Coronaire (ischémique), maladie cardiaque. Voir aussi gène, 429, 429f, 430f latérale du, (P450scc), 498
Athérosclérose liaison à l’ADN, 431 Cytochrome P450, système du, 121, 124, 125f, 577,
cholestérol et, 268 structure 3D, 441f 691
Coronaire, maladie. Voir aussi Athérosclérose Croisssance, facteurs d’inhibition, 730 caractéres principaux, 705t
cholestérol et, 268 Crossing over (enjambement) inégal, 373, 373f effets sur l’ALA synthase, 320, 324
Coronaire, angioplastie, transluminale percutanée, Crossing-over (enjambements chromosomiques) et formes polymorphes, 705
recombinaison, 373, 373f induction enzymatique et, 324
(ACTP), 780
CRP. Voir c activée, protéine insertion membranaire, 576
Coronaires, maladie des artères, 562
Cryoprécipités, production par la technologie de interaction avec les médicaments, 705
Coronarienne, intervention, transcutanée, (ICT), 779
l’ADN recombinant, 681 isoformes, 704-705
Coronarienne, thrombose, 780
Cryptoxanthine, 543 dans le métabolisme des xénobiotiques, 705
Corrinoïdes, 554. Voir aussi Cobalamine
CSF. Voir Colonie, facteur de stimulation, dans le réticulum endoplasmique du foie
Corticostéroïdes, 784
CT. Voir Calcitonine humain, 704-705
Corticostéroïdes, globuline de liaison des, 511, 657t
CTP. Voir Cytidine triphosphate dans les tissus, 704
Corticotropine. Voir Adrénocorticotrope hormone
Cuivre, 558 lipides présents, 705
Cortisol, synthèse, 500
céruloplasmine dans la liaison du 659 nomenclature, 704
Cos, sites, 450
comme cofacteur, 664 mitochondrial, 124
Cosmides, 450 réactions catalysées, 704
dans la maladie de Menkes, 664
Cothromboplastine (facteur VII) dans la maladie de Wilson, 664 superfamille des enzymes héminiques, 704-705
effet des médicaments coumariniques, 680 dans les oxydases, 121 Cytochrome P450, système microsomal d’oxydation
et amorçage de la coagulation sanguine, 676, 677t enzymes en contenant, 664 de l’éthanol dépendant du, 255
Cotraductionnelle, glycosylation, 576 excès, 664 Cytochromes
Cotraductionnelle, insertion, 576, 576f, 577 Cuivre, mutations dans le gène codant l’ATPase de cytochrome a3, 121
Cotransport, systèmes de, 483f type P se liant au, cytochrome b5, 124, 577, 705
Coulomb, loi de, 8 rôle dans la maladie de Menkes, 665 cytochrome b558, 699
Coumarine, 680 rôle dans la maladie de Wilson, 665 comme déshydrogénases, 122
Couplage, 115, 115f Culture de cellules, 606 Cytokines, 784, 785f
ATP dans le, 115 Cuprique, toxicose, 641. Voir aussi Wilson, maladie dans la cachexie, 166
entre récepteur hormonal et effecteur, 438 de Cytosine, 335t
Couple moteur, 634 Cyanure appariement dans l’ADN, 355, 355f
Courbures dans la conformation des protéines, 39-40, effet sur la chaîne respiratoire, 132, 133f ses désoxyribonucléosides dans la synthèse des
40f effet sur la phosphorylation oxydative, 127 pyrimidines, 347-348, 349f
Covalente, modification Cycle cellulaire Cytosol, 568
dans la maturation des protéines, 46 anomalies dans les cellules cancéreuses, 733-734 glycolyse dans le, 162, 162f, 177
dans la régulation de la catalyse enzymatique, 89, aspects de base, 732 lipogenèse dans le, 225-228, 229f, 230
91, 92f. Voir aussi Phosphorylation ; Protéolyse phase S et synthèse de l’ADN, 380-383, 382f, 382t réactions de la voie des pentoses phosphates dans
flux métabolique et, 93 régulation, 579 le, 205-208
irréversible, 91, 92f Cycle cellulaire eucaryote, flexibilité, 94, 94f synthèse de l’ALA dans le, 318, 320f
régulation de la néoglucogenèse et, 198 Cyclines A, 371, 382f, 382t synthèse des pyrimidines dans le, 346
réversible, 91, 92f, 93t Cyclines B, 382f, 382t Cytosolique, branche, pour le tri des protéines, 570,
détection par spectrométrie de masse, 31-33, 31t, Cyclines D, 382, 382f, 382t 571f, 572
32f et cancer, 381 Cytosquelette
Covalentes, liaisons, Cyclines E, 382, 382f, 382t multiples fonctions cellulaires, 648-649
interaction lipides-protéines membranaires et, 477 Cyclines, 382-383, 382f, 382t protéines, 630
stabilisation des biomolécules par des, 8-9, 8t Cyclines, protéine kinases dépendantes des, 382, 382f, Cytotoxicité (lésion cellulaire), 708, 709f
Coxibs, 234 382t
CPT-I. Voir Carnitine palmityltransférase-I inhibition par les altérations de l’ADN/chromoso-
CRE. Voir AMP cyclique, élément de réponse à l’ mes, 384
820 Index
Farnésyl diphosphate dans la synthèse de cholestérol/ Fibronectine, 611, 613 formes alimentaires, 555
polyisoprénoïde, 261, 262f, 263, 264 représentation schématique, 615f inhibiteurs de son métabolisme, 555
Fatigue musculaire, 178 représentation schématique des interactions cellu- suppléments, 556
Faux sens, mutations, 411, 411f laires, 616f Fonctionnels, groupements
cause de cardiomyopathie hypertrophique fami- Fidélité des tests d’analyses médicales, 750 effet du milieu sur leur pK, 14
liale, 641-642 Figlu. Voir formiminoglutamate effets sur la réactivité chimique des acides aminés,
Favisme, 213 Filaments épais (de myosine), 631, 632 22-23
Fc, fragment, 668 Filaments fins (d’actine), 631, 632 effets sur les propriétés des acides aminés, 21-22
Fe. Voir Fer Filtration sur gel pour la séparation des protéines/ signification physiologique, 12-13
Fécondation, inhibition, 603 peptides, 28f Footprinting. Voir Empreinte
Fécondation, les glycoprotéines dans la, 603 Fingerprinting de l’ADN, 465 Forbes, maladie de, 190t
Fenton, réaction de, 691, 691t FISH. Voir Hybridation in situ par fluorescence Forkhead, facteur de transcription, 43f
Fer des porphyrines, 318 Flambée respiratoire, 539, 699 Formiminoglutamate, dans le catabolisme de l’histi-
Fer-soufre, protéine, dans les complexes de la chaîne Flavine adénine dinucléotide (FAD), 122, 338t, 552 dine, 295, 296f
respiratoire, 127, 129f dans le cycle de l’acide citrique, 173 Formique, acide, valeur de pK/pKa, 15t
Fer, 548t Flavine adénine mononucléotide (FMN), 60, 122, Formyl-tétrahydrofolate, 556
absorption, 537, 657, 657f, 774 552 Fourier, synthèse de, 43
dans l’hémochromatose, 537 Flavoprotéines FPA/FPB. Voir Fibrinopeptides A et B
effets de la vitamine C et de l’éthanol, 537 comme oxydases, 121-122, 124f Fractionnement, 27f
anémie due à un déficit en, 687t dans le complexe de la chaîne respiratoire, 122, 127 d-Fructofuranose, 139f
besoin chez les femmes, 659 de transfert des électrons, 122 Fructokinase, 210, 211f
capacité de liaison totale, 663 Flip-flop (bascule), des phospholipides, asymétrie des déficit en, 213
capacité totale de liaison, 764 membranes et, 478 d-Fructopyranose, 139f
carence/anémie de carence, 543 Fluidité membranaire, 480 Fructose
élément de réponse au, (IRE), 661 Fluor, 559t absorption, 534, 534f
ferreux, dans le transport de l’oxygène, 49-51 dans la glycolyse, 179f dans la cataracte diabétique, 214
hème, 324, 657 Fluorescence des porphyrines, 322, 322f effet sur l’absorption du fer, 537
absorption, 317, 537 1-Fluoro-2,4-dinitrobenzène (réactif de Sanger), pour formes pyranose et furanose du, 139f
dans la méthémoglobinémie, 55 le séquençage des polypeptides, 29 hépatique
encombrement stérique de l’, 50-51 Fluoroacétate, 173f effet sur le métabolisme, 209-214, 211f
5-Fluorouracile, 338f hypertriacylglycérolémie/hypercholestérolé-
incorporation dans la protoporphyrine, 319, 319f
Fluvastatine, 269 mie/hyperérucémie et, 212
non-héminique, 658
Flux de masse des protéines membranaires, 584 indice glycémique, 534
paramètres de l’homéostasie, valeurs de référence,
Flux, réaction génératrice de, 162 métabolisme, 211f
756t
FMN. Voir Flavine adénine mononucléotide défaut du, 213-214
surcharge en, 537
Foie Fructose 6-phosphate,
transport par la transferrine, 657
biopsie hépatique, 773 dans la glycolyse, 178, 179f
Fermé, complexe, 393
capture de la bilirubine, 325-327, 326f dans la néoglucogenèse, 196f, 206
Ferreux, fer
capture du glucose, 164 énergie libre d’hydrolyse, 116t
et transport de l’oxygène, 49-51
cirrhose, 170, 254, 770 d-Fructose, 140t
incorporation dans la protoporphyrine, 319
fructose 2,6-bisphosphate et régulation, 199, 199f Fructose-1,6-bisphosphatase, 207
Ferrique, fer, 324 des lipides, 253, 254f
dans la méthémoglobinémie, 55 dans la glycolyse, 178, 179f
du glycogène, 187f dans la néoglucogenèse, 196f, 206
Ferriréductase, 658f glycogène, 186, 187t Fructose-2,6-bisphosphate, 198, 197f
Ferritine, 538, 564, 657-658, 691, 774 glycogénolyse, 188 dans la catalyse covalente, 63
effets sur la synthèse protéique, 375, 420 isoformes du cytochrome P463, 632 Fructose, intolérance héréditaire au, 214
valeurs de référence, 755t lors du jeûne, 166 Fructosurie essentielle, 206, 214
Ferritine, récepteur de la, 659 métabolisme de la vitamine D, 546 Fucosyltransférase/fucosyl (Fuc) transférase, 696
Ferrochélatase (hème synthase), 321, 323t, 324 métabolisme du, 158, 160f, 161f, 167t, 170 Fumarase (fumarate hydratase), 171f, 172
dans les porphyries, 323t fructose, 209, 210f Fumarate, 171f, 172
Ferroportine, 537, 659 glucose, 196f, 199, 200f dans le catabolisme de la tyrosine, 309f
Feuillets plissés β, parallèles, 39 oxydation des acides gras, cétogenèse et, 220, dans la synthèse de l’urée, 286-287
FFA. Voir Acides gras libres 220f, 221f Fumarylacétoacétate dans le catabolisme de la tyro-
FGFR3 (récepteur 3 du facteur de croissance fibro- phosphorylase et son contrôle, 188 sine, 298, 299f
blastique), 627 production de corps cétoniques, 219, 220f, 221 Fumarylacétoacétate hydrolase, 294t
Fibrine stéatose défaut dans la tyrosinémie, 297
dans les thrombi, 675 alcoolisme et, 254 Furanose, formes cycliques, 139, 139f
dépôt de, 675 déséquilibre du métabolisme des triacylglycé- Furine, 584
dissolution par la plasmine, 680-681, 681f rols, 253-254 Fusion de vésicules, 582
fibrilline I, 615 pendant la grossesse, 224 Fusion, protéines de, recombinantes, dans l’étude des
fibrilline II, 615 surcharge en fructose et, 213 enzymes, 68
formation de réseau, 675 synthèse de l’hème, 319 Fusion/transition, température de, 356, 480
rôle de la thrombine, 678-679 ALA synthase dans sa régulation, 399-321, 322f FXR. Voir Farnésoïde X, récepteur du
formation, 676f, 678 synthèse de la vitamine D3, 548f, 549f
Fibrinogène (facteur I), 654f, 676, 678t synthèse de protéines plasmatiques, 161, 655
conversion en fibrine, 678-679 Foie, tests fonctionnels et valeurs de référence, 752t G
Fibrinoligase.(facteur XIII), 677f, 678t, 679t, 680 Folate, piège à, 555f
Fibrinolyse, 684t Folate. Voir Folique, acide G-CSF. Voir Granulocyte, facteur stimulant les colo-
Fibrinopeptides A et B, 679f Folding. Voir Repliement nies de
Fibroblastes, récepteur du facteur de croissance des, Folique, acide, 543, 555 G6PD (glucose 6-phosphate déshydrogénase), 690t, 691
627 carence, 293 déficience, 687t
Fibroblastes, 599 coenzymes dérivés, 60 et anémie hémolytique, 691, 691f
824 Index
Glucose, 138-142, 648, 767 Glutathion, 718 Glycoconjugués. Voir les différents types
absorption, 533-540, 534 et conjugaison, 706-707 Glycoformes, 589
capture, 164 Glutathion peroxydase, 123, 209, 209f, 204, 691, 691t Glycogène, 142, 144f
coefficient de perméabilité, 477f Glutathion réductase érythrocytaire dans le métabolisme des glucides, 158, 263f, 197
comme précurseur de sucres aminés, 211, 213f statut en riboflavine et, 552 glycogène synthase et phosphorylase, 190, 192f
conversion du galactose en, 210, 212f voie des pentoses phosphates et, 208, 209f métabolisme. Voir aussi Glycogenèse ; Glycogéno-
dans la biosynthèse du glycogène, 186, 187f Glutathion réductase, 691, 691t lyse
dans le liquide extra- et intra-cellulaire, 474, 474t Glutathion S-transférases, 69f, 707 aspects cliniques, 189t, 192
épimères du, 144, 144f Glyburide (glibenclamide), 224 ramification dans le, 187f
et sécrétion d’insuline, 200-202 Glycation, hémoglobine glyquée (HbA1c)valeurs de musculaire, 164, 187, 187t
formes furanose, 138, 139f référence, 756t ramification, 188
formes pyranose, 138, 139f Glycation, produits avancés de, (AGE), 602, 718 rôle de l’AMP cyclique dans la régulation du méta-
indice glycémique, 534 formation, 601, 602f bolisme, 190-192, 191f
interconversion, 164 Glycémie, stockage des glucides et, 187, 187t
isomères, 139, 139f à l’état alimenté, 164, 166 synthèse, 166
nécessité métabolique, 164 effet de l’insuline, 200-202 Glycogène phosphorylase, 188f, 188-190, 647, 648
seuil rénal, 202 et acides gras libres, 255-256 phosphate de pyridoxal comme cofacteur, 553
structure, 138, 139f et érythrocytes, 689 régulation, 190, 192, 192f
transport, 200, 201f, 487-488, 488f, 534 normale, 186 Glycogène synthase dans le métabolisme du glyco-
effet de l’insuline, 487 par la voie des pentoses phosphates, 158, 205, 206f, gène, 189, 189f, 199t, 200
valeurs de référence, 755t 207f, 209f glycogène synthase a, 190, 192f
Glucose perméase, 690, 690t régulation glycogène synthase b, 190, 192f
Glucose sanguin. Voir Glycémie alimentation/néoglucogenèse/glycogénolyse, régulation, 190-191, 192f
Glucose-alanine, cycle, 201, 201f rôles de, 200-203, 200f, 203f Glycogène, maladies du stockage, 138, 187, 190t, 194
Glucose, acides gras et synthèse du, 161 aspects cliniques, 202-203, 203f Glycogenèse, 160, 193, 193f
Glucose, métabolisme du, 158-159, 159f, 178, 178f, effet de l’insuline, 200-202 régulation
179f, 198, 199 f Voir aussi Néoglucogenèse ; Glycolyse effet du glucagon, 202 enzymes impliquées, 198t
Glucose, tolérance au, 203, 203f glucokinase et, 201, 201f glycogène synthase et phosphorylase dans la,
Glucose, transporteurs, 201, 690, 690t mécanismes métaboliques et hormonaux, 201, 190, 192f
dans la régulation de la glycémie, 193, 194, 248 201t rôle de l’AMP cyclique, 190, 191f, 192, 192f
rôle du glycogène, 188
influence de l’insuline, 487 Glycogénine, 187, 188f
valeurs limites, 200
Glucoside, 140 Glycogénolyse, 160
Glycémique, indice, 142, 534
Glucosurie, 172, 627 AMP cyclique et régulation, 191, 191f, 192f
Glycéraldéhyde (glycérose), isomères d et l, 139f
Glucosylcéramide, 152, 243, 244f enzymes de débranchement au cours de la, 187f,
Glycéraldéhyde 3-phosphate
Glucosyltransférase, 599 188
dans la glycolyse, 178, 179f
d-Glucuronate, 209 indépendante de l’AMP cyclique, 190
oxydation, 178, 180f
Glucuronate/acide glucuronique, 209, 210f régulation de la glycémie et, 200-202, 200f, 201f
Glycérol, 147
conjugaison de la bilirubine avec lui, 326, 326f régulation par les glycogène synthase et phospho-
coefficient de perméabilité, 477f
Glucuronidation de la bilirubine, 326, 326f rylase, 191, 192f
synthèse, 197
Glucuronides, 206, 214 voie, 186-187, 187f
Glycérol éther phospholipides, synthèse des, 239, 242f
GLUT 1-4. Voir Glucose, transporteurs du Glycérol kinase, 239, 240f, 255 Glycolipides, 147, 152, 152f, 589
GLUT1 (transporteur de glucose), 690, 690t Glycérol-3-phosphate galactose dans la synthèse des, 210-211, 212f
Glutamate biosynthèse des acylglycérols et, 239, 240f sucres aminés et, 211, 213f
carboxylation, vitamine K comme cofacteur, 550 énergie libre d’hydrolyse, 116t Glycolipides, maladies du stockage des, 239
catabolisme, 292f, 293 estérification du triacylglycérol et, 255-256, 255f Glycolyse anaérobie, 178, 178f, 647-648
dans la biosynthèse de l’urée, 283f, 284, 284f transfert d’électrons via le, 128 comme source d’ATP musculaire, 646, 647
dans la synthèse de la proline, 278, 278f Glycérol-3-phosphate acyltransférase, 239, 240f Glycolyse, 116, 158, 159f 180-185, 180f
synthèse, 277, 277f Glycérol-3-phosphate déshydrogénase dans la glyco- aérobie, 178
transamination et, 283f, 284, 284f lyse, 196, 197f anaérobie, 177, 178, 179f
Glutamate aminotransférase, 332 Glycérol-3-phosphate déshydrogénase, 239, 240f aspects cliniques, 183
l-Glutamate décarboxylase, 314, 315f Glycérol, partie, des acylglycérols, 156 ATP généré, 183, 184t
Glutamate déshydrogénase/l-glutamate déshydrogé- Glycérophosphate, navette du, 135, 134f au niveau subcellulaire, 162, 162f
nase, 277, 277f Glycérophosphate, voie du, 240f barrières thermodynamiques s’opposant à son
dans le métabolisme de l’azote, 284-286, 285f Glycérophospholipides, 147 inversion, 195-198
Glutamate γ-semialdéhyde, 279f Glycérose (glycéraldéhyde), isomères D et L, 139f dans les érythrocytes, 181, 181f
Glutamate/aspartate, transporteur de, 135, 135f Glycine N-méthyl-transférase, 294f oxydation du pyruvate, 173, 175f, 181-183, 182f,
Glutaminase, dans la catabolisme de l’azote des acides Glycine, 22, 306 183f, 184t
aminés, 286 catabolisme, formation du pyruvate, 295, 296f régulation, 181
Glutaminase, réaction catalysée par la, 278f dans la synthèse de l’hème, 309, 388-321, 320f, enzymes impliquées, 198t
Glutamine synthétase/synthase, 277f, 278, 286, 286f 322f fructose 2,6-bisphosphate et, 199, 199f
Glutamine, 19t, 282 synthèse, 277-278, 278f néoglucogenèse et 181-183, 197-200, 198t, 199f
catabolisme, 293, 293f Glycine, complexe de clivage, 295 utilisation du glucose/néoglucogenèse, 178-181,
dans le catabolisme de l’azote des acides aminés, Glycine, résidus de, 624 179f, 181f, 195-197, 196f. Voir aussi Néoglucoge-
285-286 Glycinurie, 296 nèse
synthèse, 277, 277f, 285f Glycobiologie, 589 voies, 178-180, 179f, 180f
Glutamine, analogues affectant la synthèse des nucléo- Glycocalyx, 144 Glycolytiques, enzymes, dans les muscles, 631
tides puriques, 344, 346 Glycochénodésoxycholique, acide, synthèse de, 267f Glycome, 589
Glutamique, acide, 19t Glycocholique, acide, synthèse, 267f Glycomique, 5
Glutamyl amidotransférase, PRPP, régulation du, 345, Glycoconjugué, 589 Glycophorines, 145, 593
346, 343f étude, 608 glycophorines A, B et C, 694, 694t
Glutarique, acide, valeur de pK/pKa, 14t glycannes, 607-608 Glycoprotéine glycosyltransférase, 589
826 Index
e xtracorpusculaire, liaison à l’haptoglobine, 656t, Hétérochromatine constitutive, 368 HNCC. Voir Cancer colorectal héréditaire non poly-
657 Hétérochromatine facultative, 368 posique
glycosylée (HbA1c), 55 Hétérochromatine, 368 Holocarboxylase synthétase, biotine comme coen-
Harakiri, 411, 411f Hétérodimère, 41 zyme de, 557
HbA, P51, 51 Hétérotrophes, organismes, 115 Homéostasie
HbF (fœtale), P51, 51 Hexapeptide, dans la synthèse de l’albumine, 657 dans le RE, 578
HbM, 55, 411 Hexokinase, 199t maintien par le sang, 653
HbS, 55-56, 411 dans la biosynthèse du glycogène, 186, 198t Homéostatiques, adaptations, 514
Milwaukee, 410 dans la glycolyse, 178, 179f, 198t Homocarnosine, 309, 310f, 312
mutations, 55-56, 411 comme réaction génératrice de flux, 163 Homocarnosinose, 314
oxygénation et changements conformationnels, 52 et régulation, 181 Homocystéine
propriétés allostériques, 52 dans la régulation de la glycémie, 201, 201f carence fonctionnelle en folate et, 554
stabilisation par le 2,3-bisphosphoglycérate, 52f dans le métabolisme du fructose, 209, 211f dans la synthèse de la cystéine et de l’homosérine,
adaptation à l’altitude et, 55 Hexosamines (sucres aminés), 141, 142f 279, 279f
structure tétramérique, 49 dans les glucosaminoglycannes, 141, 213f Homodimères, 41
changements au cours du développement, 52 dans les sphingoglycolipides, 211, 213f Homogentisate dans le catabolisme de la tyrosine,
synthèse de la bilirubine et, 334, 335f interrelations dans leur métabolisme, 213f 299f, 300
Hémoglobine Chesapeake, 56 le glucose, précurseur des, 211, 213f Homogentisate dioxygénase/oxydase, 124
Hémoglobine fœtale, P50 de l’, 53 Hexoses monophosphates, dérivation des. Voir Pento- Homogentisate oxydase, 294t
Hémoglobinopathies, 55 ses phosphates, voie des, déficit dans l’alcaptonurie, 294t, 297, 299f
Hémoglobinurie nocturne paroxystique, 491t, 602, Hexoses, 138, 138t Homologie, 102
687t dans les glycoprotéines, 135t dans la classification des protéines, 37
Hémoglobinurie, 754t importance physiologique, 139, 140t modélisation par, 44
Hémolyse, 688t métabolisme, 205-211, 206f, 207f, 209f. Voir aussi résidus conservés et, 64
Hémolysines, 692 Pentoses phosphates, voie des, Homopolymérique, extension, 449
Hémopexine, 657t HFE, gène, 774 Homosérine, synthèse, 278, 279f
Hémophilie A, 681 HFE, mutations, dans l’hémochromatose, 664 Hormonale, régulation, de la lipolyse, 255
Hémophilie B, 681 HGP, Projet Génome Humain Hormonale, régulation, des processus cellulaires,
Hémoprotéines, 318t HhaI, 449t 518f
Hémosidérine, 661 HHH, syndrome, Voir Hyperornithinémie, hyperam- Hormone chorionique gonadotrope humaine, hCG,
Hémostase, 676-685 Voir aussi Coagulation (sang), monémie et homocitrullinurie, syndrome 496
tests d’évaluation en laboratoire, 684 Hill, coefficient de, 79 Hormone de croissance, effets sur le transport des aci-
phases, 675 Hill, équation de, 79-80 des aminés, 484
Henderson-Hasselbalch, équation d’, 13 HindIII, 449t Hormone-récepteur, interaction, 509
Héparane, sulfate, effet sur la coagulation/thrombose, Hippurique, acide (hippurate), synthèse, 309, 309f Hormone, unité transcriptionnelle de réponse à une
684 Histamine, 699t hormone, 525f
Héparine, 143, 144f, 613, 622, 680 formation, 309 Hormones du lobe antérieur de l’hypophyse et régula-
effet sur l’activité antithrombine III, 675 Histidase (Histidine ammoniium lyase), 295, 294t tion de la glycémie, 194
effet sur les lipoprotéines et lipases hépatiques, 251 Histidine, 20t, 22, 309, 309f Hormones, 589, 776. Voir aussi les différentes hor
structure, 619f besoins, 540 mones
Héparine, cofacteur II de l’, comme inhibiteur de la catabolisme, 293, 296f caractéristiques, 496t
thrombine, 680 dans la fixation de l’oxygène, 51f comme second messager, 495, 496t
Héparine/héparane, sulfate, 613 décarboxylation de l’, 309, 309f dans la régulation de la glycémie, 201
Héparines de faible poids moléculaire (LMWH), 680 résidus conservés et, 64t dans le contrôle métabolique, 163f, 164
Hépatique, biosynthèse des purines, 345, 345f Histidine F8 définition, 493
régulation de la formation de l’AMP et du GMP, dans la liaison de l’oxygène, 50 diversité chimique, 496, 497, 497f
345-346 remplacement dans l’hémoglobine M, 55 et régulation de la diffusion facilitée, 483
régulation de la PRPP glutamyl amidotransférase, Histidine 57, dans la catalyse covalente, 63 fixation aux récepteurs de la surface cellulaire, 495,
344, 345 Histidine ammoniium lyase (Histidase), 295, 294t 496t
Hépatique, fructose, Histidine distale (histidine E7) dans la liaison de l’oxy- fixation aux récepteurs intracellulaires, 495, 496t
effet sur le métabolisme, 209-214, 211f gène, 51 hydrosolubles, 495
et hypertriacylglycérolémie/hypercholestérolémie/ Histidine E7, dans la liaison de l’oxygène, 51 lipophiles, 495
hyperuricémie, 212 Histidine proximale, (histidine F8) molécules précurseurs, 496
Hépatite, 171 dans la liaison de l’oxygène, 49 régulation du métabolisme lipidique, 256-257,
jaunisse de l’, 328f, 329t son remplacement dans l’hémoglobine M, 55 257f
Hépatocellulaire, carcinome, 774 Histidinémie, 295, 294t réponse coordonnée à un stimulus, 514-515, 515f
Hépatocytes Histone acétyltransférase, activité, 527 stimulant l’adénylate cyclase, 517t
et synthèse de l’hème, 319 Histones, 365-366, 366f, 366t stockage et secrétion, 510
régulation par l’ALA synthase, 319-321, 322f acétylation, 737 synthèse, 497
Hépatolenticulaire, dégénérescence (maladie de Wil- Histones H1, 365, 366f 1,25(OH)2-D3, 502-503
son), 491t, 664 Histones H3, 365, 366f à partir de la tyrosine, 503-504
et taux de céruloplasmine, 665 Histones H4, 365, 366f angiotensine II, 507-509
et mutation de gènes, 491t, 664 Histones, chaperons des, 366 cholestérol et, 441-448, 441f, 442f
Hepcidine, 538, 661, 775 Histones, code des, 432 diversité chimique, 440-441, 441f
ferroportine, 774, 774f Histones, code épigénétique des, 433 et métabolisme de l’iode, 506
inhibant l’absorption du fer par les entérocytes, Histones, dimère, 365, 366 famille de la POMC, 509
774 Histones, modifications covalentes, 432 insuline, 506
libération de fer par les macrophages, 774 Histones, octamère, 366f, 366 précurseurs peptidiques et, 451-452
Héphaestine, 659 Histones, tétramère, 365, 366 précurseurs peptidiques, 506
Heptoses, 138, 138t HMG-CoA. Voir 3-Hydroxy-3-méthylglutaryl-CoA PTH, 506-507
Hermansky-Pudlak, syndrome de, 580t (HMG-CoA) rôle de la tyrosine, 433, 440, 441f
Hers, maladie de, 190t HMM, Voir Méromyosine lourde spécialisation, 439
828 Index
stéroïdogenèse ovarienne, 500-502 3-Hydroxy-3-méthylglutaryl-CoA (HMG-CoA) Hyperprolinémies de types I et II, 293, 294t, 295f
stéroïdogenèse surrénalienne, 498-500 dans la cétogenèse, 220, 221f Hypersensibles, sites, de la chromatine, 368
stéroïdogenèse testiculaire, 500 dans la synthèse du mévalonate, 261, 262f Hypersplénisme, dans l’anémie hémolytique, 693t
tétraiodothyronine, 504-506 3-Hydroxy-3-méthylglutaryl-CoA (HMG-CoA) lyase Hypertension, 773
triiodothyronine, 504-506 dans la cétogenèse, 220, 221f Hyperthermie maligne, 638, 639f, 642t, 651
transport par des protéines plasmatiques, 510-511 dans la synthèse du mévalonate, 261, 262f Hyperuricémie, 349 773
vitamine D en tant qu’, 544 3-Hydroxy-3-méthylglutaryl-CoA (HMG-CoA) chez les sujets masculins, 772
Hormones, élément de réponse réductase Hypervariables, régions, 669
cartographie, 439f contrôlant la synthèse du cholestérol, 261, 264f Hypoalbuminémie, 778
définition, 525 dans la synthèse du mévalonate, 261, 261f Hypoglycémie, 196, 771
séquence d’ADN, 515, 516t 3-Hydroxy-3-méthylglutaryl-CoA (HMG-CoA) syn- induite par le fructose, 213
Hormones, récepteurs des thase oxydation des acides gras et, 216, 223
classification, 495 dans la cétogenèse, 220, 221f Hypoglycémique, effet, du glucagon, 198
protéiques, 495 dans la synthèse du mévalonate, 261, 261f Hypoglycine, 217, 224
reconnaissance et couplage, 494, 495 l(+)-3-Hydroxyacyl-CoA-déshydrogénase, 218, 218f Hypokaliémique, paralysie périodique, 642t
spécificité et sélectivité, 494, 494f Hydroxyanisole butylée, 154 Hypolipidémiques, médicaments, 269
Hp. Voir Haptoglobine 3-Hydroxyanthranilate dioxygénase/oxygénase, 124 Hypolipoprotéinémie, 243, 269, 269t
HpaI, 449t d-3-Hydroxybutyrate déshydrogénase, 210, 211f Hypothalamus, 776, 782
HPETE. Voir Hydroxyperoxydes, 24-Hydroxycalcidiol (24,25-dihydroxyvitamine D3), Hypothyroïdisme, 151
HPLC. Voir Chromatographie liquide à haute perfor- dans le métabolisme de la vitamine D, 550f congénital, 776
mance 24-Hydroxycholécalciférol (calcidiol), dans le méta- primaire, 777t
HRE. Voir Hormones, éléments de réponse aux, bolisme de la vitamine D, 550f primaire, étude de cas, 775-776
Hsp60/ Hsp70, comme chaperons, 45 4-Hydroxydicoumarine (dicoumarol), 550 secondaire, 776
5 HT (5-hydroxytryptamine). Voir Sérotonine 27-Hydroxylase, stérol, 267 tertiaire, 776
Humain, Projet Génome. Voir Human Genome Pro- Hydroxylase, cycle de l’, 124, 125f Hypouricémie, 349
ject Hydroxylases, 124 Hypoxanthine, 336, 336f
Human gene mutation database, 101 dans la synthèse du cortisol, 499 Hypoxie, 738
Human Genome Project, 4-6 Hydroxylation, 704 Hypoxie, facteur inductible par l’ (HIF-1), 738
domaines actuels d’intérêt, 4f modification covalente augmentant la masse, 31t Hypoxie, production de lactate et, 181
implications, 4 Hydroxylysine, synthèse, 278
Hunter, syndrome de, 621 3-Hydroxyméthylcytosine, 333, 336f
Hurler, syndrome de, 621 4-Hydroxyproline déshydrogénase, défaut de la, dans I
Hyaluronidase, 621 l’hyperhydroxyprolinémie, 293
Hyaluronique, acide, 143, 144f, 617 Hydroxyproline, 611, 614 I, bandes, 631, 632f
Hybridation in situ par fluorescence (FISH), 456 catabolisme, 296-297, 298f I. Voir Iode ; Iodure
Hybridation, 369, 453, 461 synthèse, 279, 279f Ibuprofène, 226, 234
Hybridomes, 672 15-Hydroxyprostaglandine déshydrogénase, 235 IC50, 81
Hydrocortisone. Voir Cortisol Hydroxytoluène butylé, 154 ICF. Voir Intracellulaire, liquide,
Hydrogène, concentration des ions. Voir aussi pH 5-Hydroxytryptamine. Voir Sérotonine Ictère (jaunisse), 327, 329t
effet sur la vitesse des réactions enzymatiques, Hyperalphalipoprotéinémie familiale, 269t Ictère nucléaire, 327
75-76 Hyperargininémie, 289 Idiotypes, 672
Hydrogène, liaisons, 8, 8f Hyperbilirubinémie, 327-319 327t IDL. Voir Lipoprotéines de densité intermédiaire
dans l’ADN, 354, 355, 355f cause de jaunisse, 327 l-Iduronate, 140, 141f
Hydrogène, peroxyde d’, 690, 714 conjuguée, causes, 337-328, 327t IEF. Voir Isoélectrofocalisation
substrat de l’hydroxyperoxydase, 122 de rétention, 327 IgA, 670t, 671f
Hydrogène, sulfure d’, 128f non conjuguée, 327t IgD, 670t
Hydrolases, 60 non conjuguée et conjuguée, causes, 329t IgE, 670t
cholestéryl ester, 264-265 par régurgitation, 327 IgG, 670t
fumarylacétoacétate, défaut des, dans la tyrosiné- taux élevé de bilirubine non conjuguée, 329 IgM, 670t, 671f
mie, 297 toxique, 328 Ileus méconial, (occlusion), 766
gluconolactone, 207, 207f Hypercholestérolémie, 247, 251 Ilôts de Langerhans et production d’insuline, 202
Hydrolyse (réactions hydrolytiques), 10. Voir aussi les causée par une charge du foie en fructose, 212 Imatinib, 743, 743t
différentes réactions Hyperchromicité et dénaturation, 356 IMC, indice de masse corporelle (BMI), 538
dans la glycogénolyse, 187f, 188 Hyperglycémie, 754. Voir aussi Diabète sucré Immunitaire, réponse, commutation de classe/isotype
des triacylglycérols, 238-239 Hyperglycémique, glycosurie, 753t et, 672
du GTP lié en GDP, 581 Hyperhomocystéinémie, supplémentation en acide Immunitaire, système, 778
énergie libre de l’, 115, 116t folique pour la prévenir, 557 Immunité cellulaire et humorale, abolition de l’, 760
Hydropathie, graphe d’, 477 Hyperhydroxyprolinémie, 297 Immunité innée, 668
Hydroperoxydases, 121 Hyperkaliémique, paralysie périodique, 642t Immunodéficience humaine, virus de l’, (VIH-1/HIV-1),
Hydroperoxydes, 234f, 235 Hyperlacticacidémie, 255 608
Hydrophile, portion, de la molécule lipidique, 155, Hyperlipidémie, utilité de la niacine, 554 Immunodéficience sévère combinée (DICS), 759, 760f
155f Hyperlipoprotéinémies, 247, 269, 269t Immunogénicité, atténuation, 672
Hydrophiles, hormones, 511 Hyperlysinémie périodique, 302 Immunoglobulines, 654, 657t, 670, 670t. Voir aussi
Hydrophobe effet, dans l’auto-assemblage des bicou- Hyperlysinémie périodique, 302 rubriques spécifiques à Ig
ches lipidiques, 477 Hypermétabolisme, 178, 540 classes, 669t
Hydrophobe, portion, de la molécule lipidique, 155, Hyperméthioninémie, 310 commutation de classe, 671
155f Hyperornithinémie-hyperammonionémie et homoci- fonctions, 669, 669t
Hydrophobes, chromatographie d’interactions, pour trulinémie, (syndrome HHH), 289 gènes. Voir Immunoglobulines, gènes
purifier les protéines/peptides, 27-28 Hyperornithinémie-hyperammonionémie, syndrome maladies dues à une sur- ou sous-production d’,
Hydrophobes, interactions, 9 d’, 295 671-672
Hydrosolubles, hormones, 516 Hyperoxalurie primaire, 295 production par des hybridomes, 672
Hydrostatique, pression, 655 Hyperphénylalaninémies, 300 structure, 671f
Index 829
Linoléique, acide/linoléate, 147t, 231, 231f, 232 effet de l’insuline, 231 Lyases, 60
rôle dans le déficit en acides gras essentiels, 232 effet des hormones, 257, 258f Lymphocytes B, 668
synthèse, 232f lipase hormono-sensible dans la, 256-257, 256f et production d’hybridomes, 600, 600f
Lipase gastrique, 539 Lipophiles, hormones, 495 Lymphocytes B pour la production d’hybridomes,
Lipase hépatique, 251 Lipoprotéine (a) excès familial de, 269t 672
dans la capture des résidus de chylomicrons, 250f, Lipoprotéine lipase, 161, 162f, 250f, 252, 255f, 622 Lymphocytes T, 746, 759
251 déficit familial, 269t étude par la technologie de l’ADN recombinant,
déficit en, 269t impliquée dans la capture des résidus de chylomi- 628
Lipase hormonosensible, 255, 256f crons, 251 Lymphoïdes, cellules précurseurs, 438
effet de l’insuline, 256 Lipoprotéines, 37, 145, 161, 247-256, 248t, 249f. Voir Lyse cellulaire, le complément dans la, 673
Lipase linguale, 535 aussi les différents types Lyse, test de, et érythroblastose multinucléaire hérédi-
Lipase pancréatique, 535 classification, 247-248, 247t taire, 605
Lipases dans le transport du cholestérol, 265-266, 266f Lysine hydroxylase, la vitamine C comme coenzyme
dans la digestion, 534, 535 déficit et cirrhose hépatique, 253 de, 588
dans le métabolisme des triacylglycérols, 238, 255, glucides dans les, 144 Lysine, 20t
255f, 534, 535 maladies des, 269-270, 269t besoins, 540
signification diagnostique des, 66t résidus, 247t, 250f, 251 catabolisme, 300, 300f
Lipides, 147-156. Voir aussi les différents types capture hépatique des, 251 pI, 20
acides gras, 147-150 Lipoprotéines de densité intermédiaire, 248t, 251, 266 Lysogène, voie, 428f, 429
amphiphiles, 154, 155f Lipoprotéines de faible densité, 248t, 249, 261, 265 Lysolécithine (lysophosphatidylcholine), 151, 151f,
asymétrie et assemblage membranaire, 584, 585f apolipoprotéines des, 247t, 248 242, 242f
classification, 147 métabolisme, 250f, 251 Lysophosphatidylcholine, 151, 151f
complexes, 147 rapport LDL/HDL et athérosclérose, 268 Lysophospholipase, 242, 242f
dérivés, 147 récepteurs, 251 Lysophospholipides, 151, 151f
digestion et absorption, 534-535 dans la capture des résidus de chylomicrons, Lysosomes, 598
glycolipides, 147, 151-152, 152f 251f, 251 dans l’endocytose, 488
interconversion, 164 pour l’insertion cotraductionnelle, 576, 576f maladies associées à des défauts d’entrée des protéi-
maladies associées à des anomalies des, 490 régulation des, 264-269 nes, 579, 585t
membranaires, 474-478 Lipoprotéines de faible densité, protéine apparentée Lysosomiale, voie de dégradation, défectueuse dans
métabolisme, 158, 159f, 161, 161f. Voir aussi Lipo- au récepteur des, (LRP), 247 les lipidoses, 245
lyse dans la capture des résidus de chylomicrons, 250f, Lysosomiales, enzymes, dans la maladie des inclu-
à l’état alimenté, 166 251 sions cellulaires (I cell disease), 491, 491t
dans le foie, 253, 254f Lipoprotéines de haute densité, 248t, 247 Lysosomiales, protéases, dans la dégradation protéi-
neutres, 147 apolipoprotéines des, 247t, 248 que, 580
peroxydation, 153-154, 154f athérosclérose et, 252, 268 Lysosomiales, protéines, 586
phospholipides, 147, 150-151, 150f cycles, 252 Lysozyme, 40f, 698t
précurseurs, 147 métabolisme, 252-253, 252f Lysyl hydroxylase, 611
ratio des protéines dans les membranes, 474, 475f rapport avec celles de faible densité HDL/LDL, dans la synthèse de l’hydroxylysine, 279
renouvellement (turnover), membranes et, 584- 268 déficit en, 614
585 récepteur, 252, 252f Lysyl oxydase, 611, 613
simples, 147 Lipoprotéines de très faible densité, récepteur des, 247 Lytique, voie, 428f, 429
stéroïdes, 152-154, 152f, 153f Lipoprotéines de très faible densité, 164, 247, 248t, Lytique/lysogène, commutation, 428f
transport et stockage, 247-248 265, 266 d-Lyxose, 140f
aspects cliniques, 253-255 dans l’état alimenté, 166
déficit en acides gras et, 234-236 dans le transport des triacylglycérols, 249f, 250f
en tant que lipoprotéine, 247-248, 247t, 248f métabolisme, 161, 161f, 249-251, 250f M
rôle du foie, 253, 254f sécrétion hépatique selon le statut alimentaire et
tissu adipeux brun et, 257-258, 258f hormonal, 253, 254f Macromolécules, transport cellulaire des, 486, 488,
tissu adipeux et, 255, 255f Liposomes, 479, 480 482f, 483f
triacylglycérols (triglycérides), 150, 150f formation par des lipides amphiphiles, 154, 155f Magnésium, 559t
Lipides neutres, 147 membranes artificielles et, 478-479 dans la chlorophylle, 317
Lipides, maladies du stockage, (lipidoses), 244t, 245 Lipotrope, facteur, 253 dans le liquide extra- et intra- cellulaire, 474, 474t
Lipidique, bicouche, 447-479, 477f Lipoxines, 149, 233, 235 Maillard, réaction de, 601
protéines membranaires et, 477-478 signification clinique, 235-236 Maladie des urines à odeur de sirop d’érable (cétonu-
Lipidique, cœur, des lipoprotéines, 247 voie de la lipoxygénase dans leur formation, 234, rie à chaînes ramifiées), 303
Lipidique, composition, du RE, 576 234f, 236f fonction altérée du complexe de la décarboxylase
Lipidique, peroxydation, 716 5-Lipoxygénase, 235f, 236f des α-cétoacides, 305t
Lipidique, profil, valeurs de référen ce, 756t Lipoxygénase, 235f, 236f Maladie, 1. Voir aussi Cas cliniques ; les différentes
Lipidiques, gouttellettes, 255, 257 espèces réactives produites par elle, 154 maladies
Lipidiques, radeaux, 480, 584, 586 Lipoxygénase, voie de la, 234, 235, 235f, 236f bases chimiques, 3-4
Lipidomique, 5 Lithium, 559t conformationnelles, 579t
Lipogenèse, 160, 164, 226-229, 219f, 253-254 Lithocholique, acide, synthèse d’, 267f principales causes, 3t
acétyl CoA pour la, 228 LMM. Voir Méromyosine légère Projet Génome Humain et, 4-5
e t complexe acide gras synthase, 226-228, 226f, 227f Locus, régions de contrôle du, 439 recherche des gènes, 2, 3
NADPH pour la, 228, 229f Longues séquences répétées dispersée (LINE), 371 Malaria, 608
production de malonyl-CoA, 226, 226f LRP. Voir Lipoprotéines de faible densité, protéine Malate déshydrogénase, 172f, 172
régulation, 229-231, 230f apparentée aux récepteurs des, Malate, 171f, 172
enzymes impliquées, 198t, 226-228, 229-230 LT. Voir Leucotriènes Malate, navette du, 135, 135f
état nutritionnel et, 228 Lubrifiant, 589t MALDI, désorption au laser assistée par la matrice, en
mécanismes à court et long terme, 229-231 Lumière solaire. Voir Ultraviolette, lumière spectrométrie de masse, 33, 33f
Lipolyse, 161, 255-258, 250f, 256f. Voir aussi Lipides Lumière, dans le transport actif, 488 Maléylacétoacétate, dans le catabolisme de la tyrosine,
des triacylglycérols, 238 LX. Voir Lipoxines 298, 299f
832 Index
Malignité/malignes, cellules. Voir Cancer/cancéreuses Médicaments, détoxification/interaction des, cyto- Membranes, mucines associées aux, 593
cellules chromes P450 et, 124, 125f Membraneux, os, 625f
Malique, enzyme, dans la production de NADPH, Médicaments, développement de, Mémoire à court terme, perte de, 760
228f, 228, 229f ARN cible pour le, 362 Ménadiol, 550
Malonate, cinétique enzymatique, mécanisme et inhibition Ménadiol, diacétate de, 550
effet sur la chaîne respiratoire, 132, 133f dans le, 83 Ménadione, 550. Voir aussi Vitamine K
inhibition de la succinate déshydrogénase par le, Médicaments, métabolisme in vivo des, 84 Ménage, gènes de, 425
79 Médicaments, nouveaux, approches de développe- Ménaquinone, 550. Voir aussi Vitamine K
Malonyl CoA, dans la synthèse des acides gras, 226, ment, 709-710, 709f Menkes, maladie de (maladie des cheveux cassants),
227f Médicaments, résistance, 444 665
Malonyl transacylase, 226, 227f, 228f Médicaments, tests enzymatiques appropriés pour le carence en cuivre, 614
Maltase, 534 criblage à haut débit dans la découverte de, 66 Menkes, maladie de, 673
Maltose, 141, 142f, 141t Mégaloblastique, anémie, 687t Menkes, syndrome de, 614
Mammifères, corégulateurs protéiques, 527t par déficit en folate, 554 MEOS. Voir Cytochrome P450, système microsomial
Mammifères, récepteurs des asialoglycoprotéines des, par déficit en vitamine B12, 556 d’oxydation de l’éthanol dépendant du,
593 MELAS, 136 6-Mercaptopurine, 338, 338f
Man 6-P, protéines récepteur du, 606 Mélatonine, biosynthèse et métabolisme, 313f Mercuriques, ions, effet sur le métabolisme du pyru-
Manganèse, 559t Membranaire, fusion, 581 vate, 184
d-Mannosamine, 141 Membranaire, protéine, de transport des acides gras, Méromyosine,
Mannosamine, 212, 213f 248 légère, 633
Mannose 6-phosphate/mannose 6-P, Membranaire, transport, 481t, 482, 483f, 484f, 486f. lourde, 633
dans le flux des protéines, 588t Voir aussi les différents mécanismes Messager, ARN (ARNm), 359, 359f, 360f, 389, 410,
signal, 619 Membranaires, lipides 417f, 448.Voir aussi ARN
d-Mannose, 140f, 141t formation de bicouches, 476-477, 476f, 477f édition, 313
Mannose, protéine de liaison au, déficit en, 607 glycosphingolipides, 475 modification, 404-405
Manteau (Coatamères), protéines de, nature amphiphile, 475-476 molécules, 572
fonction, 581 phospholipides, 474-475 non traduit, 419-420
recrutement, 581, 582f stérols, 475 polycistronique, 425
Manteau, coque de protéines de, (coatamères), 582 Membranaires, protéines, 478-479 491t, 576. Voir relation avec l’ADN chromosomique, 370f
MAP. Voir Microtubules, protéines associées aussi Glycoprotéines séquence nucléotidique, 408
Marasme, 114, 276, 539, 777 association avec la bicouche lipidique, 477 mutations dues à des changements de la, 411-
Marasmique, kwashiorkor, 774 intrinsèques, 36, 478, 479f 412, 412f
Marfan, maladie de, 615 maladies causées par des mutations les affectant, signification des codons, 407, 408t
MAT. Voir Méthionine adénosyltransférase 490-491, 491t site de démarrage de la transcription et, 389
Matrice périphérique, 478, 479f système exportateur, 572
extracellulaire. Voir les différents composants structure, dynamique, 477-478 Métabolique, syndrome, 781
mitochondriale, 127, 171 Membrane mitochondriale externe, 127, 570 Métabolique, théorie, du vieillissement, 720
Matrice extracellulaire, 544-562. Voir aussi Matrice ; et insertion des protéines, 571 Métabolique, voie/flux, 162-163. Voir aussi rubrique
les différents composants Membrane mitochondriale interne, 127, 570 spécifique et Métabolisme
fibronectine, 615-616 insertion des protéines dans la, 569 nature unidirectionnelle, 87
processus de vieillissement, 610 Membrane, assemblage de la, 575 réactions de non-équilibre, 163
protéines structurales, 610 Membrane, polysomes liés à la, 574 réactions génératrices de flux, 163
protéoglycanne, 610 Membranes, 474-492 régulation, 87-88, 87f, 163, 163f
rôle dans le pouvoir métastatique, 739 appareil de Golgi et synthèse, 568 modification covalente dans la, 91
tissu conjonctif, 610 artificielles, 478-479 Métaboliques, carburants, 165-167. Voir aussi Diges-
Matrice, brin d’ADN, 355, 358, 359f asymétrie, 474, 478 tion
transcription pour la synthèse d’ARN, 389-390 bicouche, 476f, 477-478 à l’état alimenté et à jeun, 164-167, 165f, 166f, 166t
Matrice, liaison à la, dans la transcription, 391 association des protéines membranaires et, 477 apports alimentaires, 538
Matrice, peptidase de maturation de la, 570 biogenèse, 585, 585f, 585t aspects cliniques, 166-167
Matricielles, protéines, 570, 573 cholestérol dans les, 475 besoins quotidiens, 157
maladies causées par des défauts d’importation et modèle de la mosaïque fluide 480 chez l’adulte normal, 157
des, 573 dépolarisation dans la transmission de l’influx ner- interconversion, 164-167
Maturation nucléolytique de l’ARN, 404 veux, 431 stocks, 157-168. Voir aussi Métabolisme
MBP. Voir Mannose, protéine de liaison au, effet de la fluidité, 480 Métaboliques, maladies, du métabolisme des acides
McArdle, syndrome de, 190t fonction, 478-491 aminés, 294t
MEC. Voir Matrice extracellulaire glycosphingolipides dans les, 475 Métabolisme, 115, 159-169. Voir aussi rubrique spéci-
Médecine légale intracellulaires, 474 fique ; Catalyse ; Catalytique, réaction (enzymatique) ;
nombre variable de répétitions en tandem (VNTR) lipides. Voir aussi, Membranaires, lipides Métabolique, voie/flux ; types spécifiques
et, 460 amphiphiles, 154, 155f, 475-476, 476f au niveau des tissus et des organes, 159-161, 160f,
polymorphisme de longueur de fragments de res- maladies causées par des mutations les affectant, 167t
triction (RFLP) et, 458 490-491, 491t au niveau subcellulaire, 161-162, 162f
Médecine préventive, impact de la recherche biochi- phospholipides, 150-151, 151f, 474-475, 475f carburants tissulaires et intégration du, 159-162
mique sur la, 3 plasmique. Voir Plasmique, membrane circulation sanguine et, 159-161, 160f, 161f
Médecine, protéines dans les, 477-478, 485t. Voi aussir Mem- compartimentation, 87-88
préventive, recherche biochimique et, 3 branaires, protéines, contrôle de la concentration et, 88-89
relations avec la biochimie, 1-2, 3 rapport protéines/lipides dans les, 474, 475f des médicaments in vivo, 83
Médicamenteuses, interactions, 705 sélectivité des, 480-486, 481t, 482f, 484f, 485f, 485t erreurs innées du, 2, 291
Médicaments stérols dans les, 475 modification covalente et, 89, 91, 92f, 93
comme inhibiteurs d’enzyme, 83 structure, 474-477, 474f réactions de transfert de groupe, 10
doses, 758 asymétrie et, 478 réactions limitantes, 88
Médicaments, conception assistée par ordinateur, modèle de la mosaïque fluide, 479-480, 479f régulation, 87f, 88, 163, 163f
(CADD), 103 Membranes artificielles, 479-480 enzymes intervenant, 163, 163f
Index 833
protéines. Voir Actine ; Myosine ; Titine par changement de la séquence des nucléotides Na+-K+, ATPase, 487, 487f
rôle de l’ATP, 630-631, 640 de l’ARNm, 413f dans le transport du glucose, 488, 488f
strié, 631 intégration et, 373, 373f NaCl, haute concentration dans la sueur, 766
Muscle lisse, 643 non-sens, 412-413 NAD(P)+, déshydrogénase dépendantes du, pour la
contraction, par changement de la séquence des nucléotides de détection enzymatique, 66
et phosphorylation de la chaîne légère de myo- l’ARNm, 408, 408f, 412f NAD+ (nicotinamide adénine dinucléotide), 122, 553
sine, 642 ponctuelles, 413 comme coenzyme, 122, 123f, 338t
régulation basée sur la myosine, 642 recombinaison et, 372, 373 373f dans le cycle de l’acide citrique, 175
rôle du calcium, 642 spontanées, de la membrane plasmique, 430
interactions actine-myosine, 643 substitution de base, 410, 410f spectre d’absorption, 66, 66f
relâchement, rôle du calcium, 642 suppresseur, 412 NADH
Muscle squelettique, 640, 646, 651. Voir aussi Muscle ; transition, 310, 310f dans la régulation de la pyruvate déshydrogénase,
Musculaire, contraction transposition et, 373-374 182, 183f
caractéristiques biochimiques, 647t transversion, 410, 410f oxydation extramitochondriale, et navettes de
caractéristiques, 646t MYC (oncogène), 731t substrats, 134, 135f
comme réserve protéique, 647-648 Myéline, couches de, 488 production par l’oxydation des acides gras, 218
fourniture de glycogène, 645 Myélome multiple, 672 spectre d’absorption, 66, 66f
métabolisme, 160f, 161 Myélome, 672 NADH déshydrogénase, 122
production de lactate, 180-181 Myélome, hybridomes dérivés de cellules de, 672, NADH-Q oxydoréductase, 127, 128, 128f
stocks de glycogène, 656-647 672f comme accepteur d’électrons, 127, 128f, 172f
Muscle strié, 640f, 643 Voir aussi Muscle ; Cardiaque, Myéloperoxydase, 691, 691t, 698t NADP + (nicotinamide adénine dinucléotide phos-
muscle, Muscle squelettique des neutrophiles, 700, 700f phate), 122, 552f
interactions actine-myosine, 643t Myocarde, infarctus du, (IM) comme coenzyme, 122, 123f, 338t
Muscles intercostaux, renouvellement des cellules, cause, 780f dans la voie des pentoses phosphates, 205, 206f,
713t enzymes aidant au diagnostic, 67 207f
Musculaire, contraction, 631-632, 633, 636-637 étude de cas, 778-779 NADPH
dans le muscle lisse, 642, 643-644, 643f Myocarde, infarctus du, diagnostic utilisant les isoen- dans les réactions du cytochrome P450, 124f
kinase des chaînes légères de la myosine et, 643 zymes de la lactate déshydrogénase, 67, 68 et transhydrogénases, 134
et hydrolyse de l’ATP, 634 Myofibrilles, 642, 643f fourniture d’équivalents réducteurs aux cellules
et monoxyde d’azote, 644-645 Myoglobine, 56 sanguines, 691
courbe de dissociation de l’oxygène et, 51 pour la lipogenèse, 228, 229f
modèle de glissement des pontages entre filaments,
stockage de l’oxygène par la, 50 voie des pentoses phosphates et, 205, 206f, 211
631-632
Myoglobinurie, 56 NADPH-cytochrome P450 réductase, 705
phase de relâchement, 635, 636
Myokinase (adénylate kinase), 117 NADPH-oxydase, 698t, 699, 700
régulation
dans la régulation de la néoglucogenèse, 199 composants, 699
basée sur l’actine, 636
Myopathie de Duchenne, 639, 651, 766, 769-770 dans les phagocytes au repos, 699
calcium et, 636
Myopathie mitochondriale infantile fatale, et dysfonc- mutations des gènes de ses composants, 699, 700
réticulum sarcoplasmique et, 636-637
tion rénale, 136 Nanotechnologies, 65
rôle du calcium, 638
Myopathies, dues à des défauts mitochondriaux héré- Native, conformation, des protéines, 44
activation de la phosphorylase, 190
ditaires, 136 NCBI (National Center for Biotechnology Informa-
muscles lisses, 642
Myopathies, formes congénitales de, 606, 631 tion), 98
réticulum sarcoplasmique, 640 NDP. Voir Ribonucléosides diphosphates
tropomyosine et troponine dans la, 635-636 Myophosphorylase, déficit en, 188t
Myosine, 638, 642 Nébuline, 639
Musculaire, fatigue, 184 Nécrose vs apoptose, 737
dans la contraction musculaire, 631-632, 634-638
Musculaire, fonte, 580, 778, 778t NEFA (acides gras non estérifiées). Voir Acides gras
structure et fonction, 631
Musculaire, phosphorylase libres
Myosine, chaînes légères, 643
absence, 189t Néoglucogenèse, 158, 159, 196-206, 197f, 771, 772f
dans la contraction du muscle lisse, 642
phase de relaxation, coût énergétique, 203
Myosine, chaînes lourdes, 642
AMPc et, 191f dans la glycolyse, 178-180, 179f, 181f, 196f, 197
cardiomyopathie hypertrophique familiale causée
calcium/contraction musculaire et, 190 régulation, 181-183
par des mutations dans leurs gènes, 642
Musculaires, types de fibres, 647t régulation selon la glycémie, 200-202, 200f, 201f
Myosine, filaments de, (épais), 631
Mutagenèse ciblée, pour l’étude des enzymes, 69 régulation, 197-200, 198t, 199f
Myosine, kinase de la chaîne légère de, 643, 644
Mutagenèse ciblée, pour l’étude du mécanisme d’ac- barrières thermodynamiques entre elle et la gly-
Myosine, protéine C de liaison à la, 642
tion d’enzymes, 69 colyse, 195-197, 196f
Myosine, tête de la, 643, 651
Mutation constitutive, 425 cycle futiles des substrats, 199-200
changements de conformation dans la contraction
Mutation par substitution de base, 410f, 411 fructose 2,6-bisphophate et, 199, 199f
musculaire, 634
Mutations géniques, banque humaine de, 101 induction et répression enzymatique dans la,
Myotonique, dystrophie (Myotonia congenita), 642t
Mutations ponctuelles, 411, 729 198, 198t
Myristique, acide, 148t
Mutations somatiques, théorie du vieillissement par, Myristylation, modification covalente changeant la modification allostérique et, 198-199
719 masse, 31t modification covalente et, 198
Mutations, 55, 370, 372f, 573, 729t, 769 rôle du cycle de l’acide citrique, 173-174, 174f, 195-
constitutives, 425 197, 196f
conversion de gène et, 374, 761 N Néoglucogénique, acide aminé, 284
de l’ADN mitochondrial, 741 Néoplasme, 725
de protéines membranaires, maladies causées par N- Glycannes, chaînes, 576 Nerveux, influx, 487
des, 490-491, 491t N- Glycosides hétérocycliques, 334 Nerveux, système
décalage du cadre de lecture, 412, 412f N- Glycosidique, liaison, 592 effet de la carence en thiamine, 551
des cyclines et des CDK, 733 N- Glycosylation des protéines, 596 nécessité métabolique du glucose, 164
échange de chromatides sœurs et, 374, 374f N-Acétylneuraminique, acide, 609 NES. Voir Nucléaire, signal d’exportation
faux-sens, 410, 411, 411f N-liées, glycoprotéines, 593 NeuAc. Voir N-Acétylneuraminique, acide
cause de cardiomyopathie hypertrophique fami- N-Méthyl-4-aminoazobenzène, structure, 728f Neural, tube, défauts du, compléments préventifs
liale, 641-642 Na. Voir Sodium d’acide folique, 557
Index 835
Neuraminidases, 592, 607 Non covalentes, forces Nucléotides, 334-340, 336t, 408-412, 409t, 410, dans.
Neuraminique, acide, 143, 152 conformation des peptides et, 23 Voir aussi Purines, Pyrimidines/Pyrimidiques, nucléo
Neurodégénératives, maladies, 760 dans la stabilisation des molécules, 8 tides
Neurofibrilles, faisceau de, 761, 762f Non covalents, assemblages, dans les membranes, 475 absorption de la lumière ultraviolette, 336-337
Neurofilaments, 649t Non déterminants, processus, mortalité et vieillisse- adénylate kinase (myokinase) dans l’interconver-
Neurologiques, désordres, sévères, 573 ment, 712 sion des nucléotides, 118
Neurologiques, maladies, altération de la conforma- Non équilibre, réactions de, 162 analogues synthétiques en chimiothérapie, 337-
tion protéique et, 46 régulation de la glycolyse et, 181-183, 195-197 338, 339f
Neurologiques, signes graves, 666 régulation du cycle de l’acide citrique et, 175 comme acides polyfonctionnels, 336
Neurones, membranes des Non estérifiés, acides gras. Voir Acides gras libres comme coenzyme, 338t
canaux ioniques dans les, 484f, 485f Non héminique, fer, 659 fonctions physiologiques, 337
fusion des vésicules synaptiques avec les, 584 Non histones, protéines, 365 métabolisme, 341-351
influx transmis le long des, 487 Non insulino dépendant, diabète sucré (NIDDM/ mutations dues à leurs changements, 410f, 411-
Neuropathie sensorielle par excès de vitamine B6, 554 type2), 202 412, 411f, 412, 412f
Neurotoxicité, 762, 762f Non œdémateux, marasme Voir Marasme polynucléotides, 338-339
Neutrophiles Non oxydative, phase, de la voie des pentoses phos- Nucléotides cycliques 3’,5’, phosphodiestérase des,
activation, 699 phates, 206 dans la lipolyse, 257
Nucléotides, pli de liaison des. Voir Rossmann, pli de
adhérence aux cellules endothéliales, 698 Non stéroïdiens, médicaments anti-inflammatoires
Nucléotides, réparation de l’ADN par excision de,
défense de l’organisme contre les infections bacté- (AINS), 772
383f, 362
riennes, 698 affectant la cyclooxygénase, 233
Nucléotidiques, sucres, 590, 595
enzymes et protéines des, 697, 697t synthèse des prostaglandines et, 225, 233
Nutrition, 538-543. Voir aussi Alimentation ; Régime
intégrines, 698, 698t Non-répété (séquence unique), ADN, 371
alimentaire
myéloperoxydase, 700, 700f Non-sens, codons, 405, 408
impact de la recherche biochimique, 3
protéases, 700-701, 700t Non-sens, mutations, 413 lipogenèse régulée par l’, 229
sous-familles, 698 Noradrénaline, 519. Voir aussi Catécholamines Nutritionnel, acides aminés essentiels sur le plan, 159,
Neutrophiles-cellules endothéliales, schéma des inte- biosynthèse, 504, 505f 540. Voir aussi Acides aminés
ractions, 604f dans la thermogenèse, 257, 258f Nutritionnel, acides aminés non-essentiels sur le plan,
Neutrophiles, transmigration, 604 synthèse, 311, 314f 159, 275, 276t, 540
NF-κB, voie Northern, transfert de (blot), 356 synthèse, 277-280
mécanisme d’inhibition, 524, 525 NPC. Voir Nucléaire, complexes du pore Nutritionnel, acides gras essentiels sur le plan, 231.
régulation, 523-525, 524f NSF, facteur sensible à NEM, 582t, 582 Voir aussi Acides gras
Niacine, 553 . Voir aussi Nicotinamide. Nicotinique, Nucléaire, importines et exportines dans le transport, déficit en, 232, 235
acide 573f, 572 métabolisme anormal des, 235
carence, 552 Nucléaire, résonance magnétique, (RMN), spectros- Nutritionnelles, carences, 539
excès/toxicité, 553 copie, 44 dans le SIDA et le cancer, 538-539
Nick, translation (déplacement de fenêtre), 466 Nucléaire, signal de localisation, (NLS), 568t, 572,
Nick/Nicks (interruptions), soudure des, dans la répli- 573f
cation de l’ADN, 381, 381f Nucléaire, signaux d’exportation (NES), 572 O
Nickel, 559t Nucléaires, complexes des pores, 571
Nicotinamide, 547t. Voir aussi Niacine Nucléaires, gènes, protéines codées par les, 570 O-glycosilation, caractéristiques, 596t
coenzymes dérivés, 60 Nucléaires, protéines, 593 O-glycosidique, liaison, 592, 611
déshydrogénases et, 122, 123f Nucléaires, récepteurs, 495 O-liaison, 593f
excès/toxicité, 552 avec des ligands spéciaux, 527t O, gène, 697
Nicotinamide adénine dinucléotide (NAD+), 117, 535 Nucléaires, récepteurs, corégulateurs protéiques des Obésité, 158, 247, 538, 541
comme coenzyme, 122, 123f, 338t mammifères, 526t étude de cas, 779-782
dans le cycle de l’acide citrique, 173 et transcription, 526-528 lipogenèse et, 225
spectre d’absorption, 66, 66f Nucléaires, récepteurs, superfamille des, 526, 526t Octamères d’histones, 366, 366f
Oculocérébrorénal, syndrome, 580t
Nicotinamide adénine dinucléotide phosphate caractéristiques structurales, 526
Œdémateux. Voir Kwashiokor
(NADP+), 121, 553 Nucléases, 10, 362
Œdème
comme coenzyme, 122, 123f, 338t chromatine active et, 368
concentration des protéines plasmatiques et, 655
dans la voie des pentoses phosphates, 205, 206f, 207f Nucléiques, acides. Voir aussi ADN ; ARN
dans le kwashiokor, 538
Nicotinique, acide, 552. Voir aussi Niacine bases, 334, 335t
en cas de carence en thiamine, 542
comme médicament hypolipémiant, 269 digestion, 362 Œil, fructose et sorbitol dans l’, et cataracte diabétique,
NIDDM. Voir Non insulinodépendant, diabète sucré non essentiels dans l’alimentation, 342 214
Niemann-Pick de type C, protéine 1 apparentée à la structure et fonction, 353 Œstrogènes
protéine, 269 Nucléophile, l’eau comme, 10-11 biosynthèse, 502f
Niemann-Pick, maladie de, 244t Nucléoplasme, 573f étapes d’hydroxylation, 500
Nitrique, oxyde (monoxyde d’azote, NO), synthases Nucléoprotéines, empaquetage des, 367f, 369t, 369 par aromatisation périphérique des androgènes,
de l’, 645 Nucléosidases (nucléotides phosphorylases), des 500
réaction catalysée, 308f purines, déficit en, 349 et transport des acides aminés, 483
Nitrique, oxyde, 631, 645, 646t, 645t Nucléosides diphosphates, 334, 334f Œstrone, 502
effet sur la coagulation/thrombose, 682, 684t Nucléosides diphosphates kinase, 118 1,25(OH)2-D3. Voir Calcitriol
Nitroglycérine, 645 Nucléosides triphosphates Okazaki, fragments d’, 377, 377t, 380f
NLS. Voir Nucléaire, signal de localisation analogues non-hydrolysables des, 338, 339f Oléique, acide, 147, 147f, 148t, 149f
NO synthase, 645 dans la phosphorylation, 118 Oligoméres, importation par les peroxysomes, 573
NO. Voir Nitrique, oxyde ; Monoxyde d’azote dans le transfert de phosphate de haute énergie, Oligomérisation, 761
Nomenclature, 581 118 Oligomycine, effet sur l’oxydation et la phosphoryla-
Non codant, brin, 367 potentiel de transfert de groupe, 337, 338t tion, 132, 133f
Non codantes, régions, dans la technologie de l’ADN Nucléosides, 334-340, 335t Oligonucléotides
recombinant, 457 Nucléosomes, 365, 366, 365f, 398 définition, 464
Non compétitive, inhibition vs compétitive, 80-83 Nucléosomes, phase des, 369 pour déterminer la structure primaire, 31
836 Index
production de NADPH, 205, 206f, 207f catabolisme, 298, 299f, 300 Phosphodiestérases, 339, 519
pour la lipogenèse, 227f, 228, 229f dans la phénylcétonurie, 298, 299f hydrolyse de l’AMPc, 189
production de ribose, 206f, 208 synthèse de tyrosine à partir de, 279, 279f Phosphoénolpyruvate
Pentosurie alimentaire, 214 Phénylalanine hydroxylase, 43f, 294t dans la néoglucogenèse, 173, 174f
Pentosurie essentielle, 206, 213 dans la synthèse de la tyrosine, 279, 279f énergie libre d’hydrolyse, 116t
PEPCK. Voir Phosphoénolpyruvate carboxykinase déficit, 298 Phosphoénolpyruvate carboxykinase (PEPCK), 174,
Pepsine, 537 Phénylcétonurie, 300 174f
dans la catalyse acido-basique, 62 Phényléthanoalanine-N-méthyltransférase (PNMT), dans la régulation de la néoglucogenèse, 173, 174f,
Pepsinogène, 537 dans la biosynthèse des catécholamines, 505 196, 196f
Pepsique, ulcère, 608 Phénylisothiocyanate (réactif d’Edman), pour le Phosphoénolpyruvate carboxylase, 199t
Peptidases, dans la dégradation des protéines, 282 séquençage des protéines, 29, 31f dans la néoglucogenèse, 190t
Peptides, 23, 497f. Voir aussi Acides aminés ; Protéines Phi, angle, 37 Phosphofructokinase (phosphofructokinase-1), 199t
comme précurseurs d’hormones, 506 Phlébotomie, 779 dans la glycolyse, 178, 179f, 198t
Peptidiques, liaisons, 23. Voir aussi Peptides Phosphagènes, 117 régulation, 181
caractère partiel de double liaison, 23, 23f Phosphatase acide, signification diagnostique de la, 65 dans la régulation de la néoglucogenèse, 199
et conformation secondaire, 36 Phosphatase alcaline sérique, activité, 752 déficit musculaire en, 183, 189t
formation, 10, 417 Phosphatase alcaline, 623 Phosphoglucomutase, dans la biosynthèse de glyco-
hydrolyse, 712-713 dans la technologie de l’ADN recombinant, 449t gène, 188f, 212f
Peptidiques, récepteur des hormones, 495 isozymes et leur valeur diagnostique, 66t 6-Phosphogluconate déshydrogénase, 207f, 206, 208f
Peptidyl prolyl isomérase, 579 valeurs de référence, 756t 3-Phosphoglycérate
Peptidylglycine hydroxylase, ayant la vitamine C Phosphatases dans la glycolyse, 179f, 181
comme coenzyme, 558 acide, signification diagnostique, 66t dans la synthèse de la sérine, 277, 278f
Peptidyltransférase, 417, 418t alcaline Phosphoglycérate kinase, dans la glycolyse, 180, 179f
Périlipine, 258 dans la technologie de l’ADN recombinant, 449t dans les érythrocytes, 181, 181f
Périoste, 615 isozymes et signification diagnostique, 66t Phosphoglycérate mutase, dans la glycolyse, 180, 179f
Perméabilité, coefficients de, pour les substances tra- Phosphatases, cascade de, 496t Phosphoglycérides, dans les membranes, 475, 475f
versant la bicouche lipidique, 477f Phosphate de haute énergie, 115. Voir aussi ATP Phosphoglycérols
Peroxines, 573 comme « monnaie énergétique » de la cellule, 116, lysophopholipides dans leur métabolisme, 150,
Peroxydases, 123, 234 132 151f
Peroxydation dans la capture et le transfert d’énergie, 115, 116t synthèse, 239, 239f
des lipides insaturés, 715f symbole le représentant, 116 Phosphohexose isomérase dans la glycolyse, 180, 207f
des lipides produisant des radicaux libres, 153-154, Phosphate, transporteurs de, 135, 133f Phospholipase A1, 242, 242f
154f Phosphates de faible énergie, 117 Phospholipase A2, 241f, 242, 242f
Peroxydes, 564 Phosphates/phosphore, 554 dans l’activation plaquettaire, 682, 683f
Peroxysomes, 124, 572 dans le liquide extra et intracellulaire, 474t Phospholipase C, 242, 242f
absence/anomalies, 573, 574t de faible énergie, 115 clivage de PIP2, 521f
dans le syndrome de Zellweger, 224, 573 de haute énergie, 115. Voir aussi ATP dans l’activation et les interactions hormone-récep-
biogenèse, 573 comme « monnaie d’échange énergétique » cel- teur, 521f
dans l’oxydation des acides gras, 218-219 lulaire, 116, 132 Phospholipases
Peroxysomes, séquences d’adressage à leur matrice, dans la capture et le transfert de l’énergie, 115- dans la dégradation et le remodelage du phospho-
(PTS), 568t, 572, 571f 116, 116t glycérol, 241-242, 242f
Peroxysomiques, anomalies, causes de maladies, 574t, symbole les désignant, 116 phospholipase D, 242, 242f
568 énergie libre d’hydrolyse, 115-116, 116t Phospholipides, 150, 247
Peroxysomiques, enzymes, 573 Phosphatidate, 239 240f comme précurseur de second messager, 238
Petites molécules, 762 dans la synthèse des triacylglycérols, 239, 240f dans l’activité de la lipoprotéine lipase, 251
développement, 761 Phosphatidique, acide, 150, 151f, 475, 475f dans la sclérose en plaque, 244
Petits ARN, 362-363 Phosphatidique, acide, voie de l’, 536f dans les membranes, 150-151, 151f, 474-475, 475f,
PFK-1. Voir Phosphofructokinase (phosphofructoki- Phosphatidyl inositol 3-kinase (PI-3 kinase) 477, 584
nase 1) dans la transduction du signal de l’insuline, 465, asymétrie membranaire et, 584
PG. Voir Prostaglandines 465f digestion et absorption, 534-535
PGHS. Voir Prostaglandine H synthase dans la voie Jak/STAT, 466 synthèse des éthers de glycérol, 239-241, 241f
PGI. Voir Prostacyclines Phosphatidylcholines (lécithines), 150, 151f synthèse, 240f
pH, 12-15. Voir aussi Acido-basique, équilibre asymétrie membranaire et, 478 Phosphoprotéine phosphatases, 519
calcul du, 11-12 synthèse, 239, 239f Phosphoprotéines acides, 624
charge nette d’un acide aminé et, 20-21, 21f Phosphatidyléthanolamine (céphaline), 151f, 150 Phosphore. Voir Phosphate
définition, 11 asymétrie membranaire et, 478 Phosphorique, acide, valeur du pK/ pKa, 15t
effet sur la vitesse des réactions catalysées par des synthèse, 239, 240f Phosphorylase
enzymes, 75 Phosphatidylglycérol, 151f, 151 activation et AMPc, 190
effet tampon, 13-14. Voir aussi Tampon, système Phosphatidylinositides, métabolisme et action hor- calcium/contraction musculaire et, 190
isoélectrique, charge nette d’un acide aminé et, 20 monale dépendante du calcium, 516 dans le métabolisme du glycogène, 187f, 190
pH, bas, 660 Phosphatidylinositol 4,5-bisphosphate (PIP2), 151, 489 régulation, 190, 192f
Phage lambda, 428-429, 428f, 429f dans l’activation plaquettaire, 682, 683f et AMPc, 191f
Phages, dans la technologie de l’ADN recombinant, Phosphatidylinositol bisphosphate, hydrolyse, 699 hépatique, 188
450 Phosphatidylinositol/phosphatidylinositide, 151f, 151 déficit en, 189t
Phagocytaires, cellules, flambée respiratoire des, 699 comme second messager/précurseur de second musculaire, 188
Phagocytose, 489 messager, 150f, 151 absence de, 189t
Pharmacie, 2 synthèse, 239, 239f phosphorylase a, 190, 191f
Pharmacogénomique, 5, 709-710, 709f Phosphatidylinositols, 489 phosphorylase b, 190, 191f
Pharmacologie, 2 Phosphatidylsérine, 151f Phosphorylase hépatique, déficit en, 188t
Phénobarbital, 705 asymétrie membranaire et, 478 Phosphorylase kinase
Phénylalanine, 20t Phosphocréatine, dans le muscle, 631 déficit en, 189t
besoins, 540 Phosphodiester, liaisons 339-340 effet de la protéine phosphatase-1, 190
838 Index
Préinitiation, complexe de, 43s, et synthèse protéique, Prolyl hydroxylase, 611 p rotéine kinase C (PKC) et activation plaquettaire,
413, 414f Prolyl hydroxylase, la vitamine C comme coenzyme, 682, 682f
Prékallikréine, 677f, 677 558 Protéine phosphatase-1, 191f, 192f
Prémenstruel, syndrome, neuropathie sensorielle, Prolyl hydroxylase, réaction catalysée, 279, 280f et glycogène phosphorylase, 190
traitement par la vitamine B6, 554 Promédicaments, 84, 704 Protéine S dans la coagulation sanguine, 679t, 680
Préprocollagène, 612 transformation métabolique, 83 Protéine-ARN, complexes, dans l’initiation, 413, 414f
Préprohormone, 507 Promoteur, insertion, 729, 729t, 729f Protéine-protéine, pontages, et glycation, 718f
Préproprotéine, synthèse de l’albumine sous forme de, Promoteur, site, dans le modèle de l’opéron, 425f, 426 Protéine, disulfure isomérase, et repliement des pro-
657 Promoteur, spécificité de reconnaissance, 390 téines, 45
PréproPTH, 507 Promoteurs dans la transcription, 380, 391f Protéine, phosphorylation des. Voir Phosphorylation
Préprotéines, 570, 655 eucaryote, 394 des protéines
Présentation de petits peptides, 581 Propionate Protéine. Voir aussi les différentes protéines
Préséquence. Voir Signal, peptide dans la néoglucogenèse, 196f, 206 cycle vital, 26f
Préséquences internes, 571 glycémie et, 200 prénylation, 263-264
pri-miARN. Voir Primaire, transcrit métabolisme, 195-197 translocation, 26f
Primaire, structure, 34-37. Voir aussi Protéines, Propionyl-CoA Protéine/ADN, interaction, le bactériophage lambda,
séquençage méthionine et formation de, 303, 304f un paradigme, 428-432, 430f, 431f
apport de la génomique dans son analyse, 33 production par oxydation des acides gras, 218 Protéines. Voir aussi les différents types et Peptides
des polynucléotides, 339 Propionyl-CoA carboxylase, 196, 198f absorption, 535
détermination de la séquence des acides aminés, Proprotéines, 46, 92, 421 Protéases adressage vers la matrice, 619
22 proPTH (Proparathormone), 507 alimentaires
détermination par biologie moléculaire, 30 Propyle, gallate de, comme antioxydant/conservateur besoins, 540
détermination par la technique de Sanger, 29-30 alimentaire, 157 digestion et absorption, 535
protéomique et, 33-34 Prostacyclines, 149 métabolisme à l’état alimenté, 166
réaction d’Edman pour sa détermination, 30, 31 effet sur la coagulation/thrombose, 682, 683f, 684t appareil de Golgi dans la glycosylation et le tri,
Primaire, transcrit (pri-miARN), 389, 401-402 signification clinique, 235 568
Primaquine, 692 Prostaglandines, 149, 149f, 226, 233 catabolisme, 281-289
Primaquine, anémie hémolytique sensible à la, 692 voie de la cyclooxygénase dans leur synthèse, 233- classification, 37
Primases, ADN, 376f 234, 234f, 235f comme polyélectrolytes, 23
Primosome, 466 comme récepteurs, 489
Prostaglandine E2, 148, 148f
Prion, protéine apparentée au, (PrP), 46 configuration, 36
Prostaglandine H, synthase, 233
Prions, 46 conformation, 36
Prostanoïdes, 149
Prions, maladies à (encéphalopathies spongiformes effet des liaisons peptidiques, 22
signification clinique, 226
transmissibles), 46 dans les liquides extracellulaire et intracellulaire,
voie de la cyclooxygénase dans leur synthèse, 233-
Pro-opiomélanocortine (POMC), famille de peptides 474, 474t
234, 234f, 235f
de la, 494. Voir aussi les différents types de fusion, pour l’étude des enzymes, 68
Prostatique, antigène spécifique, 742, 742t
Pro-oxydants, 691. Voir aussi Radicaux libres de phase aiguë, 656, 656t
Prosthétique, groupement, 60
Proaccélérine (facteur V), 678, 678t, 679t négatives, de liaison à la vitamine A par ex,, 545
dans la catalyse, 59-60
Proalbumine, 584 dégradation en acides aminés, 282, 282f
Protamine, 680
Proaminopeptidase, 537 dénaturation
Procaryote, expression génique. Voir aussi Génique, Protéase/protéinases, 10, 537, 594. Voir aussi les diffé-
effet de la température, 76
expression rents types
et repliement protéique, 45
comme modèle d’étude, 425 clivant la synaptobrévine, 542
des neutrophiles, 697, 697t
particularités, 425 dans la dégradation des protéines, 282, 282f, 535 dimériques, 41
Procaspases, 736 rennine, 58 domaines, 41, 42f
Prochymotrypsine, activation, 92, 92f Protéases et acides aminés L, 20
Procollagène aminoprotéase, 613 des neutrophiles, 700-701, 700t et acides aminés, 18, 20, 22
Procollagène carboxyprotéase, 613 et MEC, 739 et asymétrie d’assemblage de la membrane, 584,
Procollagène, 421, 558 Protéasome, 576 585f
Procollagène, glycosylation de molécules d’hydroxyli- dégradation dans le, 579 fibreuses, 46
sine du, 613 Protéasome, couvercles du, 581 ex. collagène, 46
Proconvertine (facteur VII), 676 677f, 678t, 679t Protéasomes et protéines mal repliées, 580 globulaires, 37
effet des médicaments coumariniques, 680 ubiquination, 579-580, 580f identification par homologie, 101-102
Produits, 68 Protein Database (PDB), 99 importation mitochondriale, 569-571, 571t
Proélastase, 537 Protein Information Resource (PIR), 99 inconnues et leur identification, 102-103
Proenzymes, 92 Protéine C activée membranaires, 477-478, 485t. Voir aussi Glycopro-
Profilage protéique, transcrits ARN et, 464 dans la coagulation sanguine, 680 téines, Membranaires, protéines
Progestérone, 497f résistance, 706 proportion par rapport aux lipides, 475f
Prohormones, 421 Protéine C, dans la coagulation sanguine, 679t, 680 modification post-traductionnelle, 46, 420
Proinflammatoires, molécules, 602 Protéine kinase A (PKA), 520 monomériques, 41
Proinsuline, 506 Protéine kinase C (PKC), 682, 683f perte en cas de traumatisme/infection, 539
structure, 507f Protéine kinases, 91 763, 763f phosphorylation, 91, 92f, 93t. Voir aussi Phospho-
Proline cis-trans isomérase, repliement des protéines dans l’initiation de la synthèse protéique, 413 rylation des protéines
et, 45, 45f dans la régulation hormonale de la lipolyse, 256f, principes modulaires de construction, 37
Proline déshydrogénase, blocage du catabolisme de la 257f purification, 26-27
proline à son niveau, 293 dans le métabolisme du glycogène, 190-192, 191f, ratio avec lipides dans les membranes, 474
Proline, 20t 192f réaction avec les EROS, 715f
accumulation, 293, 294t, 295f dépendante de l’ADN pour réparer les cassures rôle de la bioinformatique dans leur identification,
catabolisme, 293 double brin, 384 34-35
hydroxylation, 612 dépendante/indépendante de l’AMPc, 518 séquences ou molécules directrices, 568t
métabolisme, 308f et phosphorylation de protéines, 92f, 93, 94f solubles, 37
synthèse, 278, 278f protéine kinase A (PKA) et AMPc, 518 structure, 37-41
840 Index
altération dans les maladies à prions, 45-46 secondaire, 37-41 effet des médicaments coumariniques, 680
analyse par radiocristallographie de rayons X, 42 effet des liaisons peptidiques, 45 et carence en vitamine K, 549
analyse par spectroscopie de résonance magné- supersecondaire, 39 Prothrombine sérique, accélérateur de la conversion
tique nucléaire, 44 tertiaire, 37 de, 676, 677f, 678t, 679t
d’ordre supérieur, 36-47 facteurs stabilisants, 47 effet des médicaments coumariniques, 680
modélisation moléculaire, 45 Protéines, tri des Prothrombine, activation en thrombine, par le facteur
primaire, 25-35, 37. Voir aussi Primaire, structure appareil de Golgi, 568, 568f, 577 Xa, 684
quaternaire, 37 assemblage membranaire, 569t, 583 Prothrombine, temps de, (PT), 752
repliement et, 44-45 chaperons, 578 Proto-oncogènes, 728
secondaire, 37-41 et mitochondrie, 568, 569f activation par insertion de promoteur, 729f
supersecondaire, 39 hypothèse du signal de liaison du polysome, 569f, Protomotrice, force, 130
tertiaire, 39 574-576, 574t Protons, les acides comme donneurs de, 12
synthèse, 173, 419-434. Voir aussi Protéines, tri des, importines, exportines, 571, 572f Protons, les bases comme accepteurs de, 12
code génétique/ARN et, 358-359, 358t, 408-409. insertion cotraductionnelle, 575f, 576 Protons, pompe à, 130
Voir aussi Génétique, code maladies dues à des mutations de gènes codants, exemple de la chaîne respiratoire, 127
effet des agressions du milieu environnant, 420 585 Protons, transhydrogénases de translocation des, 133
effet des virus, 420f peroxysomes/maladies peroxysomiques et, 571t, Protons, transport par l’hémoglobine, 54-55
élongation, 413, 417f 573 Protoporphyrine III, 318, 319f
en cas d’alimentation suffisante, 166 réponse aux protéines non repliées, 578 Protoporphyrine, 320, 319f
inhibition par des antibiotiques, 421, 421f séquence d’acides aminés KDEL, 568t, 577 incorporation de fer dans la, 319f
initiation (démarrage), 413, 414f, 417f séquences signal, 567, 574f incorporation de fer dans l’hème, 319
maturation post-traductionnelle, 420 transport rétrograde, 577 Protoporphyrinogène III, 320, 321f
mitochondriale, 568, 568t vésicules de transport, 580-584, 581t, 582f Protoporphyrinogène oxydase, 320, 321f, 322f, 323t
polysomes et, 419, 568, 568f Protéino-énergétique, malnutrition, (MPE), 777 Provitamine A, caroténoïdes, 543
principes modulaires, 37 Protéinurie de débordement, 753t PrP. Voir Prion, protéine apparentée au,
reconnaissance et attachement (charge de Protéinurie postrénale, 753t PRPP glutamyl amidotransférase
l’ARNt), 39, 409f Protéinurie, 754 dans la synthèse des purines, 344-346, 345f
sur les ribosomes, 162, 162f Protéique, carence, 779f dans la synthèse des pyrimidines, 346, 347f
terminaison, 418 Protéique, dégradation défauts responsables de la goutte, 348
translocation, 417 ATP et ubiquitine dépendante, 282 PSA. Voir Prostatique, antigène spécifique,
transcription, 443f ATP indépendante, 282 Pseudo-Hurler, polydystrophie, 621
transmembranaires rôle de l’ubiquitine, 579-580, 580f
Pseudogènes, 374, 457
les canaux ioniques, 483-485, 485f, 485t Protéique, repliement, 30f, 44, 767
Pseudouridine, 350, 351f
Protéines (ponction lombaire) valeurs de référence, chaperons et, 570, 578-579, 578t
Psi, angle, 37
757t dégradation, 577, 577f
Pstl, 449t
Protéines additionnelles, dans le muscle, 639 mauvais repliement et, 578
Pstl, site, insertion d’ADN au, 452f
Protéines de chorion, gènes s36 et s38, 443f Protéique, séquençage
Psychiatriques, maladies, 762
Protéines Fibreuses, 46 clivage des polypeptides et, 29
PTA. Voir Plasmatique, antécédent de la thrombo-
exemple du collagène, 41 et biologie moléculaire, 30
plastine
Protéines G, 518t et spectrométrie de masse, 31, 31t, 32f
PTC. Voir Plasmatique, composant de la thrombo-
classes et fonctions, 518t génomique et, 33
Protéines G, récepteurs couplés aux, 520, 521f plastine
méthode de Sanger, 29-30
Protéines globulaires, 37 protéomique et, 34-35 PTCA. Voir Coronaire, angioplastie trancutanée
Protéines mal repliées purification de peptides en vue de, 26-29 transluminale
accumulation dans le réticulum endoplasmique, purification en vue du, 26-29, 29f Ptérylglutamique, acide. Voir Folique, acide
578 réaction d’Edman, 29-30, 30f PTH. Voir Parathormone
dégradation associée au réticulum endoplasmique, Protéique, synthèse PTS. Voir Peroxysomes, séquences d’adressage à la
577f, 579 et acides aminés, 159, 159f matrice des,
ubiquitination, 579, 580f et réticulocytes, 689, 690 PTS1 et PTS2, 572
Protéines mal repliées, accumulation dans le réticu- sur les ribosomes, 26f Pubmed, 98
lum endoplasmique, 579 Protéoglycanne, aggrécane, Puces à ADN pour l’analyse des cancers, 746
Protéines non repliées, réponse aux, 579 microscopie en fond sombre, 617 Puces à ADN, 746
Protéines périphériques du cytosquelette, 694t, 695 représentation schématique, 617f Puces à ADN, réseau de gènes, expression protéique
Protéines périphériques, 479, 479f Protéoglycannes, 143, 589, 611, 626, 628. Voir aussi et, 33
Protéines phosphatases, 93-94, 94f. Voir aussi Phos- Glycosaminoglycannes Puces à ADN, technologie des, 463
phatases fonctions, 622t « Puffs » (renflements), des chromosomes polytènes,
Protéines recombinante, chimériques (de fusion), galactose dans leur synthèse, 211, 212f 368, 368f
pour l’étude des enzymes, 70 sulfate d’héparane, 613 Purification de protéines/peptides, 26-28, 30
Protéines tissulaires, dégradation, 648 Protéolyse, 584 Purine nucléosides phosphorylase, déficit en, 342
Protéines, canal de passage des, (translocon), 575 dans l’activation de la prochymotrypsine, 91-92, Purines/puriques, nucléotides, 334-337, 334f, 336f
Protéines, perte de, lors de gastroentéropathie, 656 92f absorption de la lumière ultraviolette, 336-337
Protéines, profilage des, transcrits ARN et, 464 pour la modification covalente, 91, 92f biosynthèse, 342, 342f, 343f, 344f, 345f
Protéines, remplacement (turnover) des, 89, 282 Protéolytique, coupure, 26f catalyseurs, 342, 343f
effet des membranes, 584-585 Protéolytiques, enzymes, 87 coordination avec la synthèse des pyrimidines,
et vitesse de dégradation enzymatique, 88-87 Protéome des protéines plasmatiques humaines, 654 346
Protéines, réparation des altérations, 719 Protéome, 34 métabolisme, 341-351
Protéines, structure des, 762 Protéome/protéomique, 33-34, 461 la goutte, 348
primaire, 26-29. Voir aussi Primaire, structure du plasma, 585 maladies associées, 348-349
quaternaire, 36, 39, 39f, 40 Protéomique, 4 non essentiels du point de vue alimentaire, 342
de l’hémoglobine, et propriétés allostériques, objectif, 33 Puromycine, 421, 422f
51-55 Prothrombine (facteur II), 676, 678t Putrescine dans la synthèse des polyamines, 308f
facteurs stabilisants, 47 activation, 677 Pyranose, structures cycliques, 139, 139f
Index 841
Pyridoxal, phosphate de, 62, 554 R Récepteurs, comparaison avec les protéines de trans-
dans la biosynthèse de l’urée, 284 port, 511
dans la synthèse de l’hème, 318 R (relâché), état, de l’hémoglobine et oxygénation, 53, Recombinaison chromosomique, 373-374, 373f
Pyridoxine/pyridoxal/pyridoxamine (vitamine B6), 554 Recombinant, ADN/ technologie de l’ADN recombi-
54f
carence et excrétion de xanthurénate, 302, 302f nant
R, groupements, et propriétés des acides aminés, 18,
excès/toxicité, 553-554 ADN ligase, 448
19t
Pyriméthamine, 556 clonage, 450-451
pK/pKa, 18
Pyrimidines, 342 dans l’étude des enzymes, 68
Pyrimidines, analogues de, dans la biosynthèse de R, groupes, des acides aminés, et propriétés, 21-22,
en hématologie, 701
nucléotides pyrimidiques, 347 21t
enzymes de restriction, 448, 448t
Pyrimidines/pyrimidiques, nucléotides, 342, 326f Rab, famille des protéines, 584
molécules chimériques, 448-449
absorption de lumière UV, 336-337 Rab, molécules de, 581 technologie, 447-455
biosynthèse, 334-337, 347f Rab, protéines effectrices, 582, 584 Récupération, réactions de,
catalyseurs, 346 Rab, protéines, 582 dans la synthèse des purines, 343f, 344, 345f
coordination avec la synthèse des purines, 348 Rachitisme, 543 dans la synthèse des pyrimidines, 347-348
régulation, 346, 348f Radiations, énergie des, Recyclage, 583
déficit en précurseurs, 350 altérations de l’ADN, 726t Rédox (oxydation-réduction), potentiel, 121, 121t
métabolisme, 341-351, 349f et cancer, 726-727 Rédox, état, 219
maladies dues à une surproduction de cataboli- Radicalaire, théorie, du vieillissement, 716 Réduction, définition, 121
tes, 350-351 Radicaux libres (espèces réactives de l’oxygène). Voir Référence, valeurs de, 756
métabolites hydrosolubles et, 349, 351f aussi Antioxydants Refsum, maladie de, 220, 573, 574t
non essentiels du point de vue alimentaire, 342 dans le kwashiorkor, 539 Refsum, maladie infantile de, 224, 573, 574t
pyrimidiques, nucléotides, biosynthèse, 342 et théorie mitochondriale du vieillissement, 716 Régime riche en calories, 765
et polypeptides multifonctionnels, 346, 347f et toxicité de l’oxygène, 125 Régime très pauvre en glucides et amaigrissement,
régulation, 348, 348f hydroperoxydases protégeant contre les, 122 204
voie, 347f issus de la peroxydation des lipides, 153-154, 154f Régions cadres, entre les régions variables, 669
Pyrophosphatase, inorganique mécanismes de protection contre les altérations, Régulateurs négatifs de l’expression génique, 424,
dans l’activation des acides gras, 117, 118, 217 564 424t, 430
dans la biosynthèse du glycogène, 186, 186f origine de réactions en chaîne autoentretenues, Régulateurs positifs de l’expression génique, 424, 424t,
Pyrophosphate 561 425, 428
énergie libre d’hydrolyse du, 116t responsables d’altérations, 561 Réhydradation orale, solution de, 762
inorganique, 117-118 Rein Voir aussi à Rénal
sources multiples d’oxygène radicalaire, 563
Pyrrole, 50 durant le jeûne, 167
Ramification (ou branchement), enzymes de
Pyruvate, 158 et glycogénolyse, 188
absence, 189t
et néoglucogenèse, 171 et métabolisme de la vitamine D, 547
dans la synthèse du glycogène, 187f
formation lors du catabolisme du squelette carboné
Ran, protéines, 572 membrane basale, 622
des acides aminés, 293f, 295, 297f
Rancissement dû à la peroxydation, 154 métabolisme, 167
oxydation, 173-174, 175f, 181-182, 182f, 183f, 184t.
RAS (oncogène), 731t Rein, tests fonctionnels, 753, 754, 755t
Voir aussi Acétyl-CoA ; Glycolyse
Rayons ionisants induisant la réparation de dégâts de Relaché (R), état de l’hémoglobine, lors de l’oxygéna-
aspects cliniques, 183
l’ADN par excision de nucléotides, 384, 384t tion, 53, 54f
enzymes impliqués, 198t
Rayons X, cristallographie par, de Laue, 44 Relâchement, phase de
et néoglucogenèse, 195, 196f
Rayons X, diffraction des, et cristallographie pour de la contraction du muscle lisse rôle du calcium,
Pyruvate carboxylase, 174, 174f, 199t, 774
démontrer la structure des protéines, 43-44 642
dans la régulation de la néoglucogenèse, 173, 174f,
RB (gène suppresseur de tumeur), 730t de la contraction du muscle squelettique, 637
195, 198t
Rb, protéine, perte de, 733 Rénale, excrétion, 771
Pyruvate déshydrogénase, 174, 174, 175f, 182, 182f,
Rb, protéine. Voir Rétinoblastome, protéine de Rénale, glycosurie, 753t
199t
RCPG. Voir Protéines G, récepteur couplé aux, Renaturation de l’ADN par appariement de bases,
déficit, 183
la thiamine diphosphate comme coenzyme, 551 356
Réactifs, concentration des, effet sur la vitesse d’une
régulation, 182, 183f Rénaux, tests fonctionnels, valeurs de référence, 753t
réaction chimique, 74
rôle de l’acétyl-CoA, 181-182 Renouvellement cellulaire, 713t
Réactions à déplacement unique, 82
rôle de l’acyl-CoA, 183f, 231 Réparation de l’ADN et contrôle sur épreuve, 719
Réactions de déplacements séquentiels, 82
Pyruvate déshydrogénase, complexe de la, 182 Répétitions en tandem en nombre variable Voir
Réactives, espèces, de l’oxygène (EROS), 713-714,
Pyruvate kinase, 199t VNTR
714f, 715f
dans la glycolyse, 179f, 180, 198t Répétitives (répétées), courtes séquences, dispersées
chimiquement prolifiques, 714 (SINE), 371, 466
régulation, 181-183 comme produits secondaires biologiques toxiques,
déficit, 183, 692 Répétitives, séquences, de l’ADN, 371
714f Réplication, bulles de, 380, 380f
et régulation de la néoglucogenèse, 198 mécanismes enzymatiques et chimiques d’inter-
Pyruvate kinase (PK), déficience, 687t Réplication, fourche de, 380f
ception des espèces dommageables, 718 Réplication/synthèse. Voir ADN ; ARN
réactions en chaîne et, 714, 716 Repliement (folding)
Q Réarrangements de l’ADN, 431f après dénaturation, 44
pour la diversité des anticorps, 670-671 des protéines, 26f, 44-45
Q, cycle, 128, 129f, 130 recA, 430 positionnement des groupements polaires et char-
Q, cytochrome c oxydoréductase, 127, 128f Récepteur du facteur de croissance épidermique gés et, 9
Q10 (coefficient de température), dans les réactions (EGFR), 43f Repliement anormal de peptide dans la maladie
catalysées par des enzymes, 76 Récepteur hormonal-protéine G, système effecteur, d’Alzheimer, 730
q5, syndrome, 690 520, 521f Réponse de Type A, dans l’expression génique, 424,
QT, intervalle, allongement héréditaire, 491t Récepteur-corépresseur, complexe, 515 425f
Quaternaire, structure, 37 Récepteur-effecteur, couplage, 495 Réponse de Type B, dans l’expression génique, 424,
des hémoglobines, liée aux propriétés allostériques, Récepteurs des fragments Fc des IgG, 698t 425f
51-55 Récepteurs éboueurs (scavenger) B1, 252, 252f Réponse de Type C, dans l’expression génique, 424,
facteurs stabilisateurs, 46 Récepteurs, 475. Voir aussi les différents types 425f
842 Index
Répresseur dans l’expression des gènes, 424, 425 Rétinaldéhyde, 543 d-Ribulose, 140f, 140t
Répresseur, protéine/gène, du phage lambda (cI), 428- Rétine Richner-Hanart, syndrome de, 298
432, 428f, 429f, 430f atrophie gyrée, 295, 303 Ricine, 422
Répression enzymatique rôle du rétinaldéhyde, 561 Rieske, protéine de, Fe-S, 128
dans le contrôle de la synthèse des enzymes, 90 Retinis pigmentosa, par carence en acides gras essen- Rigidité cadavérique, 636, 638
dans la régulation de la néoglucogenèse, 198 tiels, 233 RMN. Voir Spectroscopie de Résonance Magnétique
Reproduction et prostaglandines, 226 Rétinite pigmentaire. Voir Retinis pigmentosa Nucléaire,
Résidus d’un peptide, 23 Rétinoblastome, protéine de, 383 RNAP (ARNP). Voir ARN polymérases
Résidus des chylomicrons, maladies de leur élimina- Rétinoïdes X, récepteur, 545 RNase. Voir Ribonucléases
tion, 269t Rétinoïdes, 543Voir aussi Rétinol, ROS (espèces réactives de l’oxygène, ERO). Voir Radi-
Respiration, et oxygène, 121 Rétinoïque, acide, 526. Voir aussi Rétinol caux libres
Respiratoire et gastrointestinal, tractus, 766 récepteurs, 544 Rossmann, pli de, 41
Respiratoire, chaîne, 126-136. Voir aussi Phosphoryla- Rétinol, 545. Voir aussi Vitamine A Rotor, syndrome de, 329
tion oxydative Rétinol, protéine de liaison au, 657t RT-PCR, 466
aspects cliniques, 135 Rétrograde, transport, 578, 581 RT-PCR, méthode, 455
capture de l’énergie catabolique, 117, 132, 184t à partir de l’appareil de Golgi, 577 RXR. Voir Rétinoïdes X, récepteurs des,
chaîne protéique moteur de la synthèse d’ATP par des protéines mal repliées, 578 Ryanodine, 637
transport d’électrons, 130, 131f, 131f Rétroinhibition (feedback) dans la régulation allosté- maladies causées par des mutations de son gène,
comme pompe à protons, 137 rique, 90-91, 90f, 164f 636
complexe I et II, 127, 128, 128f Rétroposons/rétrotransposons, 371 Ryanodine, récepteur de la, 637
complexe III (cycle du coenzyme Q), 127, 128, Rétrorégulation RYR. Voir Ryanodine, récepteur de la,
130f dans la régulation allostérique, 90, 164
complexe IV, 127, 128, 130 du niveau de thrombine circulante, 679
complexes protéiques mitochondriaux impliqués, Rétrotranslocation, 579 S
121t, 127, 128f Rétrovirus, transcriptase inverse des, 369
déshydrogénases, 122 Réverse transcriptase(inverse)/transcription, rétro- S-Adénosylhomocystéine hydrolase, 294t
flavoprotéines et protéines à fer-soufre, 127-128 transcription, 369, 374, 466 S-Adénosylméthionine, 310, 310f, 311, 310f, 337, 337f
fourniture de substrats par le cycle de l’acide citri- dans la technologie de l’ADN recombinant, 449t biosynthèse, 310f
que, 170-171, 171f Revêtement (Coating) des vésicules, influence de la S, phase du cycle cellulaire, synthèse d’ADN, 382-385,
inhibition par des poisons, 132-133, 133f bréfeldine A, 582-584 382f, 382t
la NADH-Q oxydoréductase sert d’accepteur Reye, syndrome de, avec acidurie orotique, 350 S1, nucléase, en technologie de l’ADN recombinant,
d’électrons, 127, 128f, 172f RF. Voir Libération, facteurs de 450t
localisation mitochondriale, 128f RFLP. Voir Restriction, polymorphisme de longueur S50, 80, 80f
oxydation d’équivalents réducteurs, 127, 128f des fragments de SAA. Voir Amyloïde A sérique
phosphorylation oxydative, 130, 184t Rhodopsine, 544, 549 Saccharase-isomaltase, complexe de la, 534
théorie chimiosmotique sur le contrôle respiratoire Riboflavine (vitamine B2), 535 Saccharopine dans le catabolisme de la lysine, 300f,
et les agents découplants, 131f, 133 coenzymes dérivés, 60, 552 302
Respiratoire, contrôle, 115, 175 dans le cycle de l’acide citrique, 173 Saccharopine, déshydrogénase, 294t
couverture des besoins en ATP, 132t, 133 dépendence des déshydrogénases, 122 Saccharose, 141, 142f, 143t
théorie chimiosmotique, 131f, 133 Ribonucléases, 362 indice glycémique, 534
Respiratoire, syndrome de détresse, par manque de Ribonucléique, acide. Voir ARN SADDAN, phénotype, 628
surfactant, 150, 244-245 Ribonucléoprotéiques, particules, (RNP), 418, 444
Salines (électrostatiques), liaisons, (ponts salins/pon-
Restriction enzymes. Voir Restriction, endonucléases/ Ribonucléosides diphosphate (NDP), réduction des,
tages), 9
enzymes 346, 346f
rupture par liaison d’oxygène, effet Bohr dû à des
Restriction, carte de, 460 Ribonucléosides, 334, 334f
protons, 54f
Restriction, endonucléases/enzymes de, 68, 363 Ribonucléotide réductase, complexe de la, 346, 346f
Sang, fonctions du, 653, 654t
dans la technologie de l’ADN recombinant, 448, Ribose, 138
Sanger, méthode de, pour le séquençage des polypep-
448t, 449t dans les nucléosides, 334, 334f
tides, 29-30
Restriction, polymorphisme de longueur des frag- production par la voie des pentoses phosphates,
158, 207, 208 Sanger, réactif de, (1-fluoro-2,4-dinitro-benzène), pour
ments de, (RFLP), 68, 459
Réticulocytes pour la synthèse de protéines, 690 Ribose 5-phosphate cétoisomérase, 207f, 209 le séquençage des polypeptides, 29
Réticulum endoplasmique (RE), 418, 587. Ribose 5-phosphate dans la synthèse des purines, 342, Sanguin, plasma. Voir Plasma
accumulation de protéines mal repliées dans le, 343f, 345f, 346f Sanguin, type, 696
578 D-Ribose, 140f, 141t, 334, 339f Sanguine, coagulation 677f. Voir aussi Coagulation
élongation des chaînes d’acides gras dans le, 228, Ribose phosphate, production par la voie des pentoses (sang), Coagulation, facteurs
230f phosphates, 206, 208f Sanguines, cellules, 614-630. Voir aussi Érythrocytes,
hypothèse du signal de liaison des polyribosomes Ribosomes, 361, 361t Neutrophiles, Plaquettes
au, 569f, 574-576, 574t bactériens, 421 importance fonctionnelle, 686
rugueux lieu de synthèse protéique, 26f, 162, 162f provenant des cellules souches hématopoïétiques,
dans le tri des protéines, 574-575, 575f dissociation, 413 686, 687
synthèse des protéines et, 419 Ribosomes, site d’entrée interne des, 420, 421f réactions importantes en relation avec le stress oxy-
voies d’insertion des protéines dans le, 574-575, Ribosomique, ARN (ARNr), 358-359, 389. Voir aussi dant, 690t
575f ARN voies de différenciation, 687, 688f
synthèse d’acylglycérol et, 162, 162f activité peptidyltransférase, 417, 417t Sanguins, groupes
Réticulum endoplasmique rugueux, Ribosomique, dissociation, dans la synthèse des pro- définition, 695
dans le tri des protéines, 55ç, 568f téines, 410 substances, 588
et glycosylation, 569f, 574-576, 574t Ribosomopathies, 690 systèmes, 695
et synthèse des protéines, 419 Ribozymes, 69 358 Santé, 1
mécanismes d’insertion des protéines, 569f, 574- catalyseur enzymatiques, 69 processus biochimiques normaux de base, 2-5
576 monde d’ARN, hypothèse d’un, 69 Sarcolemme, 631, 770
ramification du RE rugueux, 574 ribosome, 69 Sarcomère, 631
Rétinal. Voir Rétinol Ribulose 5-phosphate 3-épimérase, 206f, 207 Sarcoplasme, 631
Index 843
Sarcoplasmique, réticulum, et taux de calcium dans le résidus conservés, 63, 64 Sodium-potassium, pompe (Na+-K+ ATPase), 486-
muscle squelettique, 637 zymogènes, dans la coagulation du sang, 676, 678t 487, 487f
Sarcosine (N-Méthylglycine), 312 Sérique, système du complément, 486 dans le transport de glucose, 487-488, 488f
Saturation, cinétique de, 79 Sériques, enzyme, et diagnostic clinique, 67t Sodium, bicarbonate, 648
en substrat, sigmoïde, évaluation par l’équation de Sérotonine, 308, 699t Solubilité, point de, des acides aminés, 21
Hill, 79 biosynthèse et métabolisme, 313f Solubles, protéines, 576
Saturées, graisses, 765 Serpine, 666 Solutions aqueuses, Kw, 11
Saturés, acides gras, 147, 148t Seuil rénal du glucose, 203 Solvant, l’eau comme, 8, 8f
Scavenger receptors. Voir Récepteurs éboueurs SGLT 1, protéine transporteur, 534 Sommeil, et prostaglandines, 237
Schiff, bases de, 602 SGOT. Voir Aspartate aminotransférase Sorbitol
Sclérose en plaque, 244 SGPT. Voir Alanine aminotransférase dans la cataracte diabétique, 214
Scorbut, 276, 279, 543, 614 SHA. Voir Suberylanilide hydroxamique, acide intolérance au, 214
effet sur le collagène, 46 SHBG (globuline de liaison aux hormones sexuelles), Sorbitol (polyol), voie du, 214
SDS-PAGE. Voir Sodium dodécyl sulfate-polyacryla- 493 Sorbitol déshydrogénase, 211, 211f
mide, électrophorèse sur gel de, SI, unités (Système International d’Unités), 759 Soret, bande de, 322
Sec12, protéines, 582 Sialiques, acides, 143, 143f, 152, 212, 213f Sous-alimentation, 538, 541
dans les gangliosides, 213f, 243, 243f Southern, transfert de (blot), technique du, 356, 466
Sec61p, complexe, 575
dans les glycoprotéines, 144t, 590t, 591, 595f Southwestern blot (technique de transfert), 466
Secondaire, structure, 37-38
Sialyl-LewisX, 604f Spartéine, 706
effet des liaisons peptidiques, 45
siARN-miARN, complexes des, 362 SPCA. Voir Prothrombine sérique, accélérateur de
supersecondaire, 39
siARN, 362 conversion de la ; préconvertine (facteur VII)
Seconds messagers, 91, 529, 522f. Voir aussi les diffé- siARN, ARN extincteurs, 466
rents types Spécificité des enzymes, 59
siARN, petits ARN interférants, 362 Spécificité des tests de laboratoire, 750
AMPc, 189 Signal, génération, 552
GMPc, 337 Spectrine, 687t, 692
Signal, hypothèse du, pour la liaison aux polysomes, Spectrométrie de masse en tandem, 33
précurseurs de second messager 574f, 574-557
phosphatidylinositol, 150f, 151 configurations, 32
Signal, particules de reconnaissance du, 575 détection des modifications covalentes, 31
phospholipides, 238 Signal, peptidase du, 575, 576f
Secrétée, protéine, 584 en tandem, 32
Signal, peptide, 568, 574, 575 établissement du transcriptome, protéome, 460
Sécrétion constitutive, 569 dans le tri des protéines, 568f, 570, 570f, 574, 575f
Sécrétion régulée, 569 pour détecter les maladies métaboliques, 289
de l’albumine, 656
pour l’analyse des peptides/protéines, 31-32
Sécrétion, vésicule de, 569, 569f des protéines destinées à la membrane de l’appareil
Spectrométrie de masse, 31-32, 32f
Sécrétoire (exocytotique), voie, 568 de Golgi, 568
Spectrométrie et détection des modifications covalen-
Sécrétoires, composant des IgA, 671f Signal, séquence, 576, 584. Voir Signal, peptide
tes, 31-33, 31t, 32f
Sécrétoires, protéines, 577 Signal, transduction,
Spectrophotométrie
Sélectif, avantage, de croissance, 760 dans l’activation des plaquettes, 682, 683f
pour les déhydrogénases dépendant de NAD(P)+,
Sélectif, filtre, 485 messagers intracellulaires. Voir les différents types
65
l-Sélectine humaine, schéma, 604f Signal, voies de transduction et CBP/p300, 525f
pour les porphyrines, 321-322
Sélectines, 603 Signal, voies de transduction, 602
Spectroscopie de résonance magnétique nucléaire
Sélectivité, perméabilité sélective des membranes, Signal. Voir aussi Signal, peptide
(RMN), 44
474-486, 481t, 486t, 486f transmission, 474t. Voir aussi Signal, transduction
Silencieuses, mutations, 411 Spermidine, synthèse de la, 310, 308f
Sélénium, 562 Spermine, synthèse de la, 310, 311f
dans la glutathion peroxydase, 123, 209 Silice, 559t
Sillon majeur, dans l’ADN, 355f, 356 Sphérocytose héréditaire, 491t, 687t, 692
Sélenocystéine, synthèse, 280, 280f cause, 695, 695f
Sélénophosphate synthétase/synthase, 280, 280f modèle de l’opéron et, 425
Sillon mineur de l’ADN, 355f, 356 test de fragilité osmotique, 695
Sels biliaires, 265-266 Sphingolipides, 239
circulation entérohépatique, 268 Simble brin, protéine de liaison à l’ADN, (SSB), 376f
Simple brin, ADN, réplication d’, 375. Voir aussi dans la sclérose en plaque, 244
dans la digestion et l’absorption des lipides, 535 métabolisme, 242-243, 243f
secondaires, 267, 267f ADN
Simple-brin, ADN. Voir ADN aspects cliniques, 243-244, 244t
synthèse, 266-268, 267f Sphingolipidoses, 245, 244t
Simvastatine, 269
régulation, 267f, 268 Sphingomyélines, 151, 152f, 243, 243f, 585
SINE, séquences répétitives courtes dispersées, 371,
Sénescence réplicative, 721 dans les membranes, 475, 478
466
Sensibilité des analyses de laboratoire, 750 rôle dans l’asymétrie membranaire, 478
Site A, (accepteur/aminoacyl, liaison des aminoacyl-
Séquençage manuel enzymatique de l’ADN, 454 Sphingophospholipides, 147
ARNt dans la synthèse protéique, 417, 417f
Séquence unique, ADN de, (non répétitif), 371 Sphingosine, 147, 152f
Site actif, 61. Voir aussi Site catalytique
Séquences courtes dispersées. Voir SINE, 371, 466 Site E, de sortie de la synthèse protéique, 417, 417f Spina bifida, prévention par des compléments d’acide
Séquences intervenantes. Voir Introns SK. Voir Streptokinase folique, 557
Sérine, 19t, 22 SNAP, protéines, (facteur soluble d’attachement à Spliceosome, 466
catabolisme et formation de pyruvate, 295, 296f NSF), 583f, 582, 584 Spongiformes, encéphalopathies, transmissibles (mala
dans la synthèse de cystéine et d’homosérine, 279, SNARE, protéines, 582-584, 583f, 565 dies à prions), 44
279f SNAREpins, 582 Spontané, assemblage, 613
dans la synthèse de glycine, 278, 278f SnARN, petits ARN nucléaires, 359t, 362, 363, 389, Spontanées, mutations, 725
phosphorylée, 311 389t, 466 Squalène
résidus conservés et, 64 SNP, polymorphisme de nucléotide unique, 101 457, dans la synthèse du cholestérol, 261-262, 262f
synthèse, 277, 278f 459, 466 synthèse, 263f
tétrahydrofolate et, 554 Sodium, 559 Squalène époxydase, dans la synthèse du cholestérol,
Sérine 195, dans la catalyse covalente, 63 coefficient de perméabilité, 477f 262, 262f
Sérine hydroxyméthyltransférase, 296, 296f, 556 dans le liquide extra -et intra -cellulaire, 474, 474t Squelette carboné des acides aminés. Voir Acides ami-
Sérine, inhibiteur de protéase à, 666 sodium dodécyl sulfate (SDS)-polyacrylamide, élec- nés, squelettes carbonés des,
Sérine, protéases à (sérine protéases). Voir aussi les trophorèse sur gel de, Squelettique, système, 622
différents types pour purifier les protéines/peptides, 28, 30f SR-B1. Voir Récepteurs éboueurs (scavenger) B1
dans la catalyse covalente, 63 protéines membranaires de l’érythrocyte, 693, 694f SRP-R, affinité pour la SRP du, 575
844 Index
SRP. Voir Signal, particules de reconnaissance du, Succinate, 172, 171f Système porte hépatique, 201
SRS-A. Substance de réaction lente dans l’anaphy Succinique, acide, valeur de pK/pKa, 15t transit de métabolites par, 159, 161f
laxie, 237 Succinyl-CoA synthétase, (succinate thiokinase), 173f, Systèmes, biologie des, 5, 104
ssADN, Voir ADNss, ADN simple brin 172
Stabilisation d’intermédiaires non ou partiellement Succinyl-CoA-acétoacétate-CoA transférase (thio-
repliés, 578 phorase), 172
T
STAR, protéine de régulation stéroïdogénique, 483 Succinyl-CoA, dans la synthèse de l’hème, 319, 319f,
Starling, forces de, 655 322f T (tendu), état, de l’hémoglobine
Statines, médicaments de la classe des, 261, 261f, 269 Sucres aminés (hexosamines), 141, 142f oxygénation et, 52
Stéarique, acide, 148t dans les glycosaminoglycannes, 141, 211, 213f stabilisé par le 2, 3-bisphosphoglycérate, 54f
Stéréochimique (sn-) système de numérotation, 150, dans les glycosphingolipides, 211, 213f t-PA. Voir Activateur tissulaire du plasminogène
150f interrelations dans leur métabolisme, 213f t-SNARE, protéines, 582, 584
Stéréoisomères, 151, 153f. Voir aussi Stéroïdes, isomé- le glucose comme précurseur, 211, 213f T, lymphocytes, 668, 759
rie des Sucres, 141. Voir aussi Glucides T(tendu), état, de l’hémoglobine
Stéréospécificité absolue des enzymes, 59 aminés (hexosamines), 141, 141f effet de l’oxygénation, 53
Stéroïdes gonadiques, transport, 511 classification, 137, 138t stabilisé par le 2,3-bisphosphoglycérate, 54
Stéroïdes hormones, comme molécule précurseur, dans les glycosaminoglycannes, 141, 211, 213f t1/2. Voir Demi-vie
502 dans les glycosphingolipides, 211, 213f T3. Voir Triiodothyronine
Stéroïdes, récepteurs, 495 interrelation dans leur métabolisme, 213f T4. Voir Thyroxine
Stéroïdes. Voir aussi les différents types le glucose, un précurseur, 211, 213f Tabagisme et méthionine, 666
affinité pour les protéines sériques de liaison, 152- désoxy-, 141, 143f TAF. Voir TBP, facteur associé au
154, 152f, 153f, 511t isomérie, 138-139, 138f, 139f Tamoxifène, 743f
stéréoisomères, 153, 153f Sucres, code biologique des, 589 Tampons
stockage/sécrétion, 510t Suicide, enzyme, ex de la cyclooxygénase, 235 comportement décrit par l’équation d’Henderson-
sulfates, 243 Sulfamides, 692, 693 Hasselbach, 13
surrénaliens. Voir aussi Glucocorticoïdes ; Minéra- Sulfatation, 707 exemple des acides faibles et de leur sels, 12
locorticoïdes Sulfate actif, (adénosine 3’-phosphate-5’-phosphosul- Tandem, 460
synthèse, 158, 159f fate), 337f, 337 Tangier, maladie de, 269t
Stéroïdien, noyau, 153, 153f Sulfate, 590 TaqI, 449t
Stéroïdogenèse ovarienne, 502, 502f actif (adénosine 3’-phosphate-5’-phosphosulfate), Tarui, maladie de, 190t
Stéroïdogenèse testiculaire, 500 337, 337f TATA, boîte, dans le contrôle de la transcription et,
Stéroïdogenèse. Voir Stéroïdes Sulfatide, 152 392, 394, 395, 396, 398
Stéroïdogénique, protéine de régulation aiguë, STAR, Sulfo(galacto-)glycérolipides, 243 TATA, protéine de liaison à la boîte, 395
498 Sulfogalactosylcéramide, 243 Taurochénodésoxycholique, acide, synthèse, 267f
Stérol 27-hydroxylase, 267, 267f accumulation, 244 Tay-Sachs, maladie de, 244t
Stérols, 153 Sulfonylurées, classe de médicaments, 224 TBG (globuline de liaison à la Thyroxine), 511
Stérols, 7α-hydroxylase des, 267 Sulfotransférases, 618 tblastn, 102
Stickler, syndrome de, 627 Super-tours, d’ADN, 356, 382f tblastx, 102
Stochastiques, processus, mortalité et vieillissement, Superhélice droite, 611 TBP, facteurs associés à, (TAF), 395
712 Superoxyde dismutase, 124, 155, 690, 691t TBP. Voir TATA, protéine de liaison à la boîte,
Stœchiométrie, 72 Superoxyde, 124, 564, 690, 690t. Voir aussi Radicaux Télomérase, 369, 721
Stokes, rayon de, en chromatographie d’exclusion de libres activité dans les cellules cancéreuses, 733
taille, 27 Supersecondaires, structures, 40 Télomères, 368, 369f
Stop, codon, 418, 419f Supertours négatifs dans l’ADN, 356 composition, 720
Streptokinase, 67, 682 Suppresseur, ARNt, 413 et réplication, 722f
Streptomycine, 141 Suppresseur, mutations, 413 fonctions, 720, 721
Stress oxydant, 726 Suppresseurs de tumeur, gène p53, 384 Température,
réactions dans les cellules sanguines, 690t Supravalvulaire, sténose aortique, 615 dans le modèle en mosaïque fluide de la structure
Strie lipidique, 780 Surfactant pulmonaire, 239 membranaire, 480
Structure/activité, relation, 104 déficit en, 151, 243-244 effet sur la vitesse d’une réaction chimique, 72
Stuart-Prower, facteur, (facteur X), 677f, 678t, 679t Surrénale, stéroïdogenèse, 498-499 effet sur la vitesse d’une réaction enzymatique, 75
activation, 676-677, 676f synthèse des androgènes, 499-500, 500f Température, coefficient de (Q10), dans les réactions
effet des médicaments coumariniques, 680 synthèse des glucocorticoïdes, 499, 499f catalysées par une enzyme, 76
Suberylanilide hydroxamique, acide, 738 synthèse des minéralocorticoïdes, 498, 499, 499f Ténase, complexe de la, 676, 677
Substrat, navettes de, 134, 134f, 135f voies impliquées, 499f Tenase, complexe de la, intrinsèque, 676
exemple des coenzymes, 60 Surrénale, tests fonctionnels, 755, 755t Tendu (T) état de l’hémoglobine Voir T (tendu), état
Substrats, 62 Swainsonine, 601 de l’hémoglobine
changements de conformation d’enzyme causés par Symports, systèmes, 484 Tenofovir disoproxil fumarate, 83
le, 62, 62f Symptomatique, traitement, 770 Terminaison
effet de leur concentration sur la vitesse de réaction Syn, conformères, 334f, 336, 335f de chaîne dans le cycle de transcription, 390
enzymatique, 75-76 Synacthen, test de stimulation au, 755 de la synthèse d’ARN, 389
modèle de Hill, 77-79 Synaptique, fonction, 762 de la synthèse protéique, 418-419, 418f
modèle de Michaelis-Menten, 79 Synaptiques, vésicules, 584 Terminaison, signaux de, 405
inhibiteurs compétitifs les mimants, 79 Synaptobrévine, 584 pour la transcription bactérienne, 397
multiples, 75 Syntaxine, 584 Terminale, transférase, 450t, 449
sous-unité β, 575 Synthétique, biologie, 5 Tertiaire, structure, 47f
Succinate déshydrogénase, 122, 173f, 173 Synthétique, chimie, 590 facteurs stabilisateurs, 41
inhibition, 79 Systématiques, erreurs, 751 Testostérone, 497
Succinate Q réductase, 127, 128, 128f Système majeur d’histocompatibilité de classe I, molé- métabolisme, 500
Succinate semialdéhyde, 314, 315f cules du, 581 produit métabolique, 500
Succinate thiokinase (succinyl-CoA synthétase), 173f, Système nerveux central, nécessité métabolique de voie de biosynthèse, 501f
172 glucose, 165 Tétracycline, 451
Index 845
Transition, états de, 73-74 dans le tissu adipeux, 255-256, 255f catabolisme, 297-298, 299f
Transition, intermédiaire de l’état de, et lipoprotéines de haute densité, 251-253, 252f dans l’hémoglobine M, 55
formation durant une réaction chimique simple, et stéatose hépatique, 253-254, 254f dans la synthèse d’hormones, 503-504
73f hépatique, 253 phosphorylée, 311
tétraédrique dans la catalyse acido-basique, 62 hydrolyse, 238-239 pour la formation d’adrénaline et de noradrénaline,
Transition, mutations par, 411, 410f synthèse, 238-239, 240f 314f
Transition/fusion, température de, Tm, 356, 480 transport, 249, 249f, 250f synthèse, 279, 279f
Translocase de la membrane externe, 570 Triage, décision majeure dans le, 568 Tyrosine aminotransférase, 294t
Translocase de la membrane interne, 570 Tricarboxylate, anions, et systèmes de transport dans défectueuse dans la tyrosinémie, 297
Translocation la régulation de la lipogenèse, 230 Tyrosine hydroxylase, dans la biosynthèse des caté-
dans la lumière, 574 Tricarboxyliques, cycle des acides,. Voir Citrique, cholamines, 504
de protéines, 26f, 570 cycle de l’acide, Tyrosine kinase, inhibiteurs, 738
Translocation de chaîne, protéine de, associée à la Triglycérides (à jeun), valeurs de référence, 756t Tyrosine, dérivés, 497f
membrane, (TRAM), 575 Triglycérides. Voir Triacylglycérols Tyrosinémie néonatale, 298
Translocation, complexes de, 570 Triiodothyronine (T3), 498 Tyrosinémie, 298
Translocation, mécanismes spéciaux de, 572 plasmatique, 511t Tyrosinose, 298
Translocon, 575 stockage, 510t
Transmembranaire, signalisation, 474, 490, 684 synthèse, 504
dans l’activation plaquettaire, 682, 683f Triméthoprime, 556 U
Transmembranaires, protéine à multiples domaines, Trinucléotides, expansions de répétitions de, 372
échangeuse d’anions, 694, 695 Triokinase, 217 Ubiquination, 26f
Transmembranaires, protéines, Trioses phosphates isomérase, 40f des protéines mal repliées, 579, 580f
canaux ioniques, 483-485, 485f, 485t Trioses phosphates, acylation des, 158 Ubiquinone (Q/coenzyme Q), 172
Transmigration (diapédèse) des neutrophiles, 604 Trioses, 138, 138t dans la chaîne respiratoire, 127, 128f, 129f
Transport actif, 481, 481t, 482, 482f, 483f, 483t Triphosphates, nucléosides, 337, 339f dans la synthèse du cholestérol, 262f, 263
dans la sécrétion de la bilirubine, 326, 326f Triple hélice, structure en, du collagène, 47 Ubiquitine et dégradation protéique, 282, 282f, 580-
Transport inverse du cholestérol, 252, 252f, 258, 265f, Triplets, codons, code génétique à, 409t 581, 581f
268 Tropocollagène, 47 UDP-Glc pyrophosphorylase, 591f
Transport, protéines de, 657t Tropoélastine, 614 UDP-glucose. Voir Uridine diphosphate glucose
Transport, systèmes de/transporteurs, 477, 578. Voir Tropomyosine, 631, 634, 636, 694t UDPGal. Voir Uridine diphosphate galactose
aussi les différents types rôle inhibiteur dans le muscle strié, 636 UDPGlc. Voir Uridine diphosphate glucose
actif, 481, 481t, 482, 482f Troponine C, 636 UFA (acides gras non estérifiés). Voir Acides gras
cassette de liaison à l’ATP, 252, 252f Troponine I, 636 libres
comparaison aux canaux ioniques, 483t Troponine T, 636, 779 Ulcères, 534
dans l’insertion cotraductionnelle, 576, 576f valeurs de référence, 756t Ultraviolets, rayons, 717, 717f
diffusion facilitée, 68t, 482, 482f, 483, 484f Troponine, pour le diagnostic de l’infarctus du myo- cancérigènes, 726
du glucose. Voir Glucose, transporteurs carde, 67 Ultraviolette, lumière
gènes les codant, 574t, 585 Troponine/complexe de la troponine, 634f, 636 absorption par les nucléotides, 336-337
implication dans la diffusion facilitée, 482-483 rôle inhibiteur dans le muscle strié, 636 et synthèse de vitamine D, 546
implication dans la diffusion passive, 481-482 Trypsine, 63, 537 UMP (uridine monophosphate), 335t, 336f
implication dans le transport actif, 482-483 dans la digestion, 535 Uniport, système, 483, 483f
membranaires, 482 résidus conservés, 64t UNiProt, 99
Transport, vésicules de, 569, 577, 581-584, 582t, 583f Trypsinogène, 537 Uracile, 335t
dans le trafic intracellulaire, 580 Tryptophane, 20t, 310, 540 Uracilurie-thyminurie, 350, 351
définition, 581 besoins, 540 Urate, comme antioxydant, 154
revêtement des vésicules, 581 catabolisme, 300-302, 301f Urée sérique comme marqueur de la fonction rénale,
Transporteur multispécifique d’anions organiques coefficient de perméabilité, 477f 753
(MOAT), 326 déficit, 552 Urée, 769
Transporteurs, protéines/systèmes, 482 pour la synthèse de niacine, 552 coefficient de perméabilité, 477f
Transposition, 371-374 l-Tryptophane dioxygénase (tryptophane pyrrolase), et métabolisme des acides aminés, 159, 160f
rétroposons/rétrotransposons, 371 124 produit du catabolisme de l’azote, 286-288
Transthyrétine, 667 Tryptophane oxygénase/ l-tryptophane oxygénase synthèse, 283f, 284, 284f
Transverse, asymétrie membranaire, 585 (tryptophane pyrolase), 124, 301f, 302 maladies métaboliques associées, 288-289
Transverse, mouvement, des lipides à travers la mem- TSH, 776. Voir Thyréostimulante, hormone thérapie génique, 289
brane, 478 Tubulaire, protéinémie, 753t Urée, maladies du cycle de l’, 288
Transversions, mutations par, 411, 410f Tumeur, gène suppresseur de Uricosuriques, médicaments, 773
Trastuzumab, 743t et oncogènes, différences, 730t Uridine diphosphate galactose (UDPGal)-4-épimé-
Traumatisme, perte protéique consécutive à un, 540 fonctions, 729, 730 rase, 212, 212f
Tréhalase, 534 propriétés, 730t Uridine diphosphate galactose, 212, 591
Tréhalose, 143t rôle dans le développement du cancer colorectal, Uridine diphosphate glucose (UDP/UDPGlc), 188,
Tremblante, 46 730, 731, 731f 188f, 590
TRH. Hormone de libération de la thyrotropine, thy- Tumeur, promoteur de, 765 dans la biosynthèse du glycogène, 186, 187f
réolibérine, 776 Tumeurs, 721 Uridine diphosphate glucose déshydrogénase, 212f
Triacylglycérols (triglycérides), 150, 150f, 248, 257- immunologie, 743 Uridine diphosphate glucose pyrophosphorylase, 209,
258 pH et pression de l’oxygène, 740 212f
dans le cœur des lipoprotéines, 248, 248f Tumoraux, biomarqueurs, 742, 749t dans la biosynthèse du glycogène, 186, 187f
dans le tissu adipeux, 157 Tumoraux, virus, 728 Uridine diphosphate-glucuronate/glucuronique, acide,
digestion et absorption, 534, 535 oncogènes, 729 209, 212f
interconversion des, 164 Tunicamycine, 601 Uridine monophosphate (UMP), 335t, 336f
médicaments réduisant leur niveau sérique, 268, TX. Voir thromboxanes Uridine triphosphate (UTP), dans la biosynthèse du
269 Tyrosine, 19t, 21, 310, 314f, 495 glycogène, 187, 188f
métabolisme, 158, 159f, 161, 161f besoins, 540 Uridine, 334f, 335t
Index 847
Uridyl transférase, déficit en, 212 vs longévité, 712 Vitamine B6 (pyridoxine/pyridoxal/pyridoxamine), 559
Urine, 773 vs masse corporelle des mammifères, 721 carence, 553
constituants anormaux, 753, 753t Vie, espérance de excrétion de xanthurénate l’accompagnant, 302,
Urique, acide, 336, 336f calcul, 712 302f
excrétion quotidienne, 772 moyenne, 712t excès/toxicité, 575-576
formé par catabolisme des purines, 348, 349f Vieillissement Vitamine C (acide ascorbique), 206, 559
valeurs de référence, 756t en tant que processus préprogrammé, 719-722 carence, 558
Urobilinogène et mortalité, 712 effet sur le collagène, 47
conjugué de bilirubine réduit en, 326-327 gènes impliqués coenzyme, 557
dans la jaunisse, 329, 329t découverte chez des organismes modèles, 721 comme antioxydant, 154
valeurs normales, 329t facteurs de transcription, 722 dans la synthèse du collagène, 46, 557
Urocanique, acidurie, 295 théorie métabolique, 720 effets bénéfiques, 558
Urokinase, 678, 682f théories par usure, 712-718 et absorption du fer, 537, 557
Uronique, acide, 618 espèces réactives de l’oxygène, 714-716, 714f, Vitamine D, 549
interruption, 212 715f carence, 548
Uronique, acide, voie de l’, 209, 210f glycation des protéines, 717, 718, 718f dans l’absorption du calcium, 537, 547
Uroniques, acides, 143 mitochondries, 716-717 excès/toxicité, 548
Uroporphyrines, 319f radicaux libres, 716 l’ergostérol comme précurseur, 153, 153f
détection spectrophotométrique, 321-322 rayons ultraviolets, 717, 717f métabolisme, 546-548
Uroporphyrinogène décarboxylase, 320, 320f, 321f, réactions hydrolytiques, 712-714, 713f Vitamine D3 (cholécalciférol), 549, 550
322f, 323t Vieillissement, théorie de l’usure associée aux méca- comme antioxydant, 124, 153
dans la porphyrie, 323t nismes de réparation moléculaire formation et hydroxylation, 503f
Uroporphyrinogène I synthase, dans la porphyrie, altération des protéines, 719 Vitamine E, 564, 565, 766
323t mécanismes de relecture et de réparation, 718-719 Vitamine H. Voir Biotine
Uroporphyrinogène I, 320, 321f, 322f mécanismes enzymatiques et chimiques, 718 Vitamine K, 550, 552
Uroporphyrinogène III, 320, 320f, 321f Vieillissement, théorie par usure, 713-718 carence, 550
UTP dans la phosphorylation, 118 espèces réactives de l’oxygène, 714-716, 714f, 715f dans la coagulation, 549
glycation des protéines, 717, 718, 718f et protéines de liaison au calcium, 550, 551
mécanismes de réparation moléculaire et, 718-719 Vitamine K, facteurs de coagulation en dépendant,
V 676
mitochondries, 716-717
effet des anticoagulants coumariniques, 680
v-SNARE, protéines, 582-584 radicaux libres, 716
Vitamine K, hydroquinone, 551, 552f
V, régions/segments. Voir Variable, régions/segments rayons ultraviolets, 717, 717f
Vitamines, 3, 553-559, 545t. Voir aussi les différentes
Vache folle, maladie de la, (encéphalopathie spongi- réactions hydrolytiques, 712-714, 713f
vitamines
forme bovine), 46 VIH/HIV, protéase du, dans la catalyse acido-basique,
dans le cycle de l’acide citrique, 173
Vaisseaux Sanguins, effet du monoxyde d’azote (NO), 62
digestion et absorption, 537
645 Viral, oncogène. Voir Oncogènes
fonctions métaboliques, 543
Valérique, acide, 148t Virale, infection, 580, 768
hydrosolubles, 551-558
Valine, 19t, 22 Virtuelles, cellules, 102
liposolubles (dans les graisses), 543-551, 547t
besoins, 540 Virus
Vitamines, toxicité des, 545
catabolisme, 303, 304f, 305f altération de la synthèse des protéines de la cellule
Vitesse
interconversion, 279 hôte, 420f effet des inhibiteurs, 80
Valinomycine, 134 causes de cancer, 727, 728t initiale, 75
van der Waals, forces de, 10 Virus de la grippe aviaire (H5N1), 607 maximale (Vmax)
Vanadium, 559t représentation schématique, 607 détermination par l’équation de Michaelis-Men-
Variable, région/segment, 668-669 Vision et vitamine A, 544 ten, 77
chaîne légère des immunoglobulines, 668, 670 Vitamine A, 544 effet des inhibiteurs, 77
chaîne lourde des immunoglobulines, 669 carence, 545 effets allostériques, 90
des immunoglobulines, 670 dans la vision, 544 influence de la concentration en substrat, 76
gène les codant, 670 excès/toxicité, 545-546 Vitesse initiale, 76
Vasculaire, système, effet du monoxyde d’azote NO, fonctions, 544 effet des inhibiteurs, 80
631, 645-646, 645f, 645t, 646t Vitamine B, complexe de la,. Voir aussi les différentes Vitesse maximale (Vmax)
Vasodilatateurs, 631 vitamines effets allostériques sur la, 90
monoxyde d’azote NO, 644 coenzymes dérivés, 60 effet des inhibiteurs, 80-81
VDRE. Voir Vitamine D, élément de réponse à la, dans le cycle de l’acide citrique, 173 Vitesse, constante de, 74
Vecteur, de clonage, 451t Vitamine B1 (thiamine), 551 Keq en tant que rapport de, 75
Végétarien, régime, et déficit en vitamine B12, 554 carence, 551 Vitesse, réaction limitante du point de vue de la, régu-
VEGF (facteur de croissance endothélial vasculaire), effet sur le métabolisme du pyruvate, 181, 183, lant le métabolisme, 88
738 551 VLDL. Voir lipoprotéine de très faible densité
Vérouillé, état, 644-645 coenzymes dérivés, 60 Vmax. Voir Vitesse maximale
Vésicules dans le cycle de l’acide citrique, 173 VNTR, répétitions en tandem en nombre variable,
adressage, 580f Vitamine B12 (cobalamine), 554 593
approche génétique de leur étude chez la levure, absorption, 554 en médecine légale, 459
581 facteur intrinsèque, 537 Voltage, canaux dépendants du, 484, 485, 642t
recouvertes, 581, 582f carence, 554-555 von Gierke, maladie de, 190t, 349
effet de la bréfeldine A, 583 dans l’acidurie méthylmalonique, 197 von Hippel-Lindau, syndrome de, 283
sécrétoires, 568, 569f Vitamine B12, enzymes dépendantes de la, 555 von Willebrand, facteur de, 681, 682
transport, 568, 580-584, 580f, 581t Vitamine B2 (riboflavine), 552 dans l’activation plaquettaire, 682
types et fonctions, 581t carence, 552 von Willebrand, maladie de, 681
Vi. Voir Vitesse initiale coenzymes dérivés, 60, 552
Vie, durée de dans le cycle de l’acide citrique, 173
évolution et, 722 déshydrogénases qui en dépendent, 122
848 Index
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Weil
Murray Bender Botham
Kennelly I Rodwell I Weil
Kennelly I Rodwell Weil I
I Rodwell
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Biochimie
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de Harper, n’a pas son équivalent pour clarifier le lien
entre la biochimie et les bases moléculaires des ma- u Chaque chapitre débute à présent par une liste des
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