Le contrôle interne est un ensemble de processus qui permet à une entreprise de maîtriser ses
activités et d’atteindre ses objectifs.
En effet, pour mettre en place un système de contrôle interne, il est nécessaire de choisir un
référentiel. Le référentiel le plus utilisé est le COSO (Committee Of Sponsoring Organisations). Il
s’adapte à toute entreprise et traite les points les plus importants du contrôle interne.
Valoxy, cabinet d’expertise comptable dans les Hauts de France, explique dans cet article ce qu’est le
COSO.
Le « cube » COSO est ainsi divisé en 3 catégories d’objectifs x 5 composantes du contrôle interne x n
entités. Chaque entité doit atteindre les trois objectifs et intégrer les cinq composantes.
L’évaluation des risques dépend de la probabilité du risque et de son impact. Il y a deux temps pour
évaluer les risques :
identifier les risques tout en analysant les activités globales, et celles propres à chaque
personne de l’entreprise,
classer les risques en fonction de leur gravité et de leur impact sur les objectifs de
l’entreprise.
Ensuite, des mesures de maîtrise seront mises en place pour faire face à ces risques.
Les activités de contrôle comportent les mesures mises en œuvre pour maîtriser les risques, et les
procédures et les politiques de traitement des risques, qui sont :
l’adaptation du contrôle interne par le personnel qui doit le mettre en place et doit piloter le
système de maîtrise des risques en fonction de sa responsabilité,
Le COSO est issu d’une initiative indépendante américaine qui souhaitait étudier, dès 1985, les
raisons et les facteurs de causalité pouvant mener à la rédaction de rapports financiers frauduleux. Il
a également mis au point des recommandations :
ainsi que pour la SEC (Securities and Exchange Commission, l’organisme fédéral américain de
réglementation et de contrôle des marchés financiers),
-En matière comptable, les principaux objectifs du contrôle interne sont de s'assurer de :
- l'évaluation : toutes les provisions, les charges à payer et les produits à recevoir sont correctement
évalués ;
- la séparation des fonctions : séparation des tâches en identifiant les personnes qui effectuent des
fonctions de traitement, de contrôle, d'autorisation de sauvegarde ;
- la protection des actifs : tous les actifs sont en sécurité (sauvegarde du patrimoine) ;
Les conséquences d'une insuffisance de contrôle interne peuvent s'avérer préjudiciables au bon
fonctionnement d'une activité.
Chaque entité est responsable de la définition et de la mise en œuvre des dispositifs du contrôle
interne adaptés à la nature de ses activités et à la réalisation de ses objectifs.
Les objectifs du contrôle interne sont définis et mis en œuvre par le conseil , le management et
les collaborateurs. Le conseil a un rôle important car il apporte des avis et des orientations, valide
les politiques et les transactions stratégiques, et supervise les activités du management. De ce
fait, le conseil est essentiel au bon fonctionnement du contrôle interne.
D’après le COSO, le conseil et la Direction Générale doivent faire preuve d’exemplarité quant à
l’importance du contrôle interne et des normes de conduites applicables dans l’entité. Le COSO a
défini des objectifs, des composantes et des principes sur lesquels doivent s’appuyer les entités
afin d’exercer un bon contrôle interne. Pour que ces objectifs soient applicables à toutes entités,
ils ont été définis en s’appuyant sur des objectifs que la plupart des entités ont en commun. Ces
objectifs sont :
Les objectifs liés aux opérations Ces objectifs sont liés à la réalisation de la mission de
l’entité afin d’en obtenir une meilleure vision. Par exemple, améliorer les résultats financiers,
la satisfaction des clients et des collaborateurs, l’innovation etc. La définition de ces objectifs
permet d’effectuer une meilleure allocation des ressources.
Les objectifs liés au reporting Ces objectifs sont fixés dans le but d’établir des rapports
destinés aux organisations et aux parties prenantes de l’organisation. On distingue deux
types d’objectifs, les objectifs liés au reporting interne, répondant à des besoins internes, et
les objectifs liés au reporting externe, qui sont fixés essentiellement par les règlements, les
normes ou via des organismes de normalisation.
définir des objectifs clairs pour identifier et évaluer les risques susceptibles d’affecter leur
réalisation ;
identifier les risques qui pourraient affecter la réalisation des objectifs dans l’ensemble de
son périmètre et déterminer leur gestion ;
intégrer le risque de fraude dans l’évaluation des risques susceptibles d’affecter la
réalisation des objectifs ;
identifier et évaluer les changements qui pourraient impacter le système de contrôle
interne.
3. Activités de contrôle :
Permettent de définir les règles et procédures que le management utilise pour maîtriser les
risques susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs. Cette composante est réalisée à tous
les niveaux de l’entité et à plusieurs stades des processus métier. Trois principes sont associés à
cette composante :
Références[modifier | modifier le wikicode]
1. ↑ Revenir plus haut en :1,0 et 1,1 « Contrôle interne 4ème édition » de Frédéric BERNARD, Rémi
GAYRAUD et Laurent ROUSSEAU.
2. ↑ PWC, IFACI. (2014). Référentiel intégré de contrôle interne: Principes de mise en
oeuvre et de pilotage. PARIS: EYROLLES.
3. ↑ PWC, IFACI. (2015). Référentiel intégré du contrôle interne: Application au reporting
financier externe. Paris : EYROLLES
Le rapport entre environnement de contrôle et gestion des
risques
Le COSO est composé de cinq piliers, dont l’environnement de contrôle qui est
certainement le plus important de tous puisqu’il conditionne les autres, lesquels
sont : la gestion des risques, le contrôle, l’information, le pilotage du contrôle.
L’environnement de contrôle est ainsi déterminant au sein de l’organisation, pour la
gestion des risques, compte tenu des caractéristiques suivantes :
En fonction des différents lieux de travail, quels sont les dangers apparents et ceux camouflés?
L’identification des dangers provient d’une analyse de l’environnement de travail, de l’étude du
comportement de l’employé face à la tâche, etc. Il est ensuite possible de définir les phénomènes, les
situations et les événements dangereux.
Les dangers peuvent être de nature biologique, chimique, ergonomique, physique, psychosociale et
liés à la sécurité.
Suite à l’identification des dangers, il faut lister les risques associés. Les responsables désignés dans
votre entreprise étudieront les conséquences de chaque danger pour déterminer quels types
d’accidents peuvent en résulter.
Pour ce faire, l’utilisation d’une grille d’analyse est fortement recommandée, car celle-ci permet
d’obtenir une vue d’ensemble des préjudices.
Bien qu’une situation risquée demeure sérieuse, certains risques pèsent plus que d’autres. Par
exemple, se frapper le doigt avec un marteau vs faire une chute de 4 mètres de haut. N’oubliez pas
aussi l’effet long terme des conséquences d’un risque. Par exemple, le bruit et l’air ambiant peuvent
sembler anodins, mais causent des dommages permanents.
L'évaluation des risques est primordiale pour établir l’ordre de priorité de la mise en place des
mesures de prévention.
Une solution parfois oubliée est la formation. N’hésitez pas à parcourir les plans de formation offerts,
que ce soit pour les principes de base en secourisme ou en santé et sécurité (chute, échafaudage,
travail à chaud, etc.), pour l’utilisation d’équipements mobiles ou électriques, etc. Des employés
formés sont des employés plus conscients des risques et des bonnes pratiques, donc plus prudents.
Notez qu’il est important de créer un plan d’action et de fixer une date butoir pour s’assurer que les
mesures de prévention seront apportées à l’environnement de travail.
Saviez-vous que...
L'erreur la plus fréquente chez les entrepreneurs est la mise en place de moyens de prévention sans
faire d'analyse de risques, le saviez-vous? Cette erreur peut mener à des coûts exorbitants. En effet,
suite à l’analyse, l’avenue empruntée pourrait être différente et probablement moins coûteuse.
Avez-vous les bons outils pour réaliser une évaluation des risques?
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tous les éléments de l’évaluation de risques pour que vous deveniez le champion analyse de risques
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Un contrôle rigoureux des procédures doit être effectué à chaque fois que les matériaux et les
procédés changent pour s’assurer que le tout demeure sécuritaire.
L’implication des employés est cruciale pour assurer le succès d’une bonne analyse de risques. Ceux-
ci peuvent cibler les niveaux d’écarts et proposer des pistes d’amélioration pour les nouvelles
procédures en place.
Ils sont constitués par la structure, les politiques et les procédures liées à
des systèmes d'application individuels distincts - telles que le traitement des
dettes fournisseurs, du stock, la gestion des salaires, les procédures de
subventions ou de prêts - et sont conçus pour couvrir le traitement des
données dans le cadre d'applications informatiques spécifiques.