Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Atomistique
Chapitre I. La quantification de l’énergie des atomes
I.1.L’atome et ses constituants
I.1.1.Les expériences de W.Crookes et J.Perrin
I.1.2.L’expérience de J.J.Thomson
I.1.3.L’expérience deR.A.Millikan
I.1.4.L’expérience de E.Goldstein
I.1.5.L’expérince de J.Chadwick
II.1.1.b.L’effet Compton
II.1.2.La matière
II.4.L’équation de E. Schrödinger
l’approximation de Born-Oppenheimer
III.1.3.L’effet d’écran
atome à p électrons
III.2.1.Les configurations électroniques d’un atome ou
3
tableau périodique
III.5.1.Le caractère métallique
III.5.3.L’énergie d’ionisation 𝐸𝑖
l’affinité électronique 𝐴𝐸
III.5.5.L’électronégativité 𝜒
III.5.5.a.L’échelle de L.C.Pauling
Dr Diaby Sekou
Maître de conférences-Chimie-Physique
UFR-SSMT.UFHB-Cocody
Objectif : Donner une description des atomes qui nous permette d’en
comprendre les propriétés chimiques les plus simples
Introduction
L’évolution de la chimie depuis le début du 20ème siècle est marquée par le fait
que l’Atomistique a reçu pleine confirmation. L’Atomistique, la science qui
traite de la constitution (composition) des atomes et des molécules, c'est-à-dire
qui s’occupe de quoi et comment la matière est faite a permis d’acquérir des
connaissances sur les rouages les plus intimes de la matière et engendrer un
pouvoir de domination sur cette dernière en rendant possible l’apparition des
plus importantes inventions du XXe siècle (transistors, ordinateurs, microscope
électronique etc.).
Objectif : Ce chapitre permettra de savoir que l’énergie d’un atome est quantifiée; il nous
donnera les limites de la Mécanique Classique Newtonienne dans l’étude de l’atome.
5
Objectif : Ce chapitre introduira les notions de base de la Mécanique Quantique utilisée pour
étudier l’atome (devenu rapidement la théorie première de l’Atomistique) et permettra de
connaître les quatre nombres quantiques nécessaires pour décrire l’état d’un électron. Nous
saurons que les énergies (quantifiées) de l’atome peuvent être dégénérées.
Objectif : Ce chapitre permettra d’établir la structure électronique des atomes et de leurs ions
dans leur état fondamental ; il fera comprendre et connaître la structure du tableau
périodique (comment lire ce tableau et comment les éléments qu’il contient sont distribués).
Proton p *1886
Expérience d’Eugen Goldstein
(Observation du proton dans le
tube à décharge contenant de
l’hydrogène ionisé)
*1909
Expérience d’Ernest Rutherford
(Etude de la déviation d’hélion e = + 1,602.10−19 C 𝑚𝑝 = 1,6726.10−27
α traversant une mince feuille 𝐾𝑔
de métal) 𝑚𝑝 = 1836.𝑚𝑒
Neutron n *1932
Expérience de James Chadwick
(Utilisation de la Mécanique des
collisions aux chocs entre Q=0 𝑚𝑛 = 1,6749.10−27
neutron et ion) 𝐾𝑔
𝑚𝑛 = 1839.𝑚𝑒
NB : 𝑚𝑖 désigne la masse de la particule i au repos
7
*En 1901, Jean Perrin imagine, en comparaison avec le système planétaire, que
chaque atome est un minuscule système solaire, les électrons négatifs gravitant
comme des planètes autour d’un centre positif [ les forces gravitationnelles de
Newton étant ici remplacées par les forces électrostatiques de Coulomb] ;
*En 1902, Joseph John Thomson donne son modèle d’atome divisible ; dans ce
modèle, les électrons sont disposés à l’intérieur d’une boule d’électricité
positive de telle sorte que l’ensemble soit neutre ;
*En 1909, Ernest Rutherford, reprenant à son compte les idées précédentes,
réalise une expérience qui se révèle fondamentale: Lorsqu’on bombarde une
feuille d’or d’épaisseur voisine du micromètre par une source émettrice de
particules𝛼, on constate que la majorité des particules passe à travers la feuille
et certaines violemment déviées, retournent du côté de la source (Fig.1).
[Les centrales nucléaires et la bombe atomique sont parmi les retombées les plus en vue de la
connaissance du noyau.]
Les noyaux ayant même 𝑍 sont appelés isotopes, ceux ayant même 𝐴 des
isobares, et ceux ayant même N (nombre de neutrons), des isotones.
Les nucléons sont (agglutinés) collés ensemble, dans le noyau par des forces
nucléaires considérables (interaction forte), s’opposant à la répulsion
électrostatique des protons entre eux.
𝐴−𝑍
*Le rapport 𝑅 = peut donner des indications sur la stabilité du noyau 𝐴𝑍𝑋 :
𝑍
radioactivité naturelle
*Le noyau peut être considéré comme une sphère chargée 𝑍. 𝑒 de matière
1⁄
nucléaire de rayon (expérimental) r ≈ 1,2. 10−15 . 𝐴 3 .𝑚 .
𝒩= 6,022.1023 𝑚𝑜𝑙 −1
𝛥𝐸
La courbe = 𝑔(𝐴) d’Aston(Fig.2) a permis de distinguer les réactions de
𝐴
fusion (on réunit deux noyaux légers en un seul plus lourd), des réactions de
fission (on scinde un élément lourd en deux noyaux moyens.
𝛥𝐸
Ces noyaux sont les plus stables connus. On utilisera cette grandeur pour
𝐴
classer les noyaux atomiques par ordre de stabilité.
14
Lors d’une décharge électrique provoqué par un champ électrique intense dans
du dihydrogène gazeux 𝐻2, des protons 𝐻 + sont produits [(excitation) à la suite de
chocs inélastiques entre le courant d’ions et d’électrons traversant le tube et les molécules de
dihydrogène]. Ces protons se recombinent ensuite (désexcitation) avec les
électrons pour donner des hydrogènes 𝐻 dans leur état fondamental, en
passant par des états excités d’énergie intermédiaire. Chaque étape
s’accompagne d’émission d’une quantité 𝐸𝑖 d’énergie lumineuse
𝐻+ + 𝑒 → 𝐻 ∗∗∗ + 𝐸𝑖 → 𝐻 ∗∗ + 𝐸𝑗 → … … …. → 𝐻𝑓𝑜𝑛𝑑
*Pour retrouver les longueurs d’onde des quatre raies (de la lumière) visibles
émises (𝑛2 = 3; 4; 5; 6), Johann Balmer (suisse) propose une formule
empirique dite de Balmer :
1 1 1
= 𝑅𝐻 . ( - ) avec 𝑛2 entier, 𝑛2 > 2 et 𝑅𝐻 une constante appelée plus
𝜆 22 𝑛22
tard constante de Rydberg ;
1 1 1
= 𝑅𝐻 . ( - ) avec 𝑛1 et 𝑛2 entiers naturels et 𝑛2 > 𝑛1 .
𝜆 𝑛12 𝑛22
Dans le cas de l’atome H, les raies sont classées en série selon la valeur de 𝑛1 :
*En 1913, Niels (Henrik David) Bohr, tente de bâtir une théorie permettant de
dégager la signification des termes de la relation empirique de Ritz. En
s’appuyant sur la théorie des quanta de Max Planck(1900) selon laquelle
l’énergie lumineuse ne peut être émise ou absorbée que par quantité finie,
discrète [( discontinue) ( petite quantité, quanta ou grain de lumière ou photon)]
d’énergie ℎ. 𝜈 , Bohr émet trois postulats (ou hypothèses) :
𝜇.𝑒 4 𝑍2
𝐸𝑛 = - ( 2 ). ( ) = énergie (totale) de l’électron sur l’orbite
8.ℎ2 .𝜖0 𝑛2
Avec:
17
𝜇.𝑒 4 1
- 𝑅 𝐴𝑋 ( 𝑍−1)+ = = 𝑅∞ . ( 𝑚𝑒 ) = constante de Rydberg pour
𝑍 8.𝑐.𝜖02 .ℎ3 1+ ⁄𝑀
𝑅𝐻𝑒𝑥𝑝 = 1,096771. 107 .𝑚−1 ont assuré l’immense succès du modèle de Bohr
Des tentatives pour améliorer le modèle de Bohr ont été proposées par Arnold
Sommerfeld (oublié du Prix Nobel) en 1915 qui introduisit un deuxième nombre
quantique 𝑙 (𝑙 ∈ ℕ) dit secondaire (0 ≤ 𝑙 ≤ 𝑛 − 1 ). Mais ce modèle (Bohr-
Sommerfeld) retouché s’essoufflait à essayer d’expliquer tous les phénomènes
atomiques. Le spectre des atomes polyélectroniques se révéla être au-dessus
de ses moyens, (Le modèle montrait ses limites) et, il fallait trouver une théorie plus
élaborée : ce fut la Théorie Quantique.
18
Ces relations conduisent, par projection des relations précédentes, sur l’axe du
rayonnement incident et l’axe perpendiculaire, à la formule de Compton :
ℎ
∆𝜆 = 𝜆, - 𝜆 = ( 1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃 )
𝑚0 .𝑐
20
ℎ
≈ 0,0242 Å = longueur d’onde de Compton.
𝑚0 .𝑐
II.1.2. La matière
II.1.2.a. La matière comme corpuscule
Figure.6: Interférence entre les rayons réfléchis par les différents plans
réticulaires du cristal et observation de tâches de diffraction sur une plaque
photographique.
̂.
* 𝐸 = valeur propre de 𝐻
Axiome 2: l’état d’un système physique observé est représenté par une
fonction dite fonction d’état ou fonction d’onde sur laquelle on fait agir
l’opérateur Ô associé à l’observation, pour obtenir le résultat de la mesure.
Axiome 3: les résultats possibles d’une observation sont fournis par les valeurs
propres on de l’opérateur Ô associé à l’observation.
25
Si la fonction d’état est une fonction propre de Ô, on dit que le système est
dans un état propre. Les fonctions propres d’un opérateur Ô sont des fonctions
qui restent inchangées sous l’action de l’opérateur, à une multiplication près,
par un scalaire qui est la valeur propre. L’ensemble des fonctions propres de Ô
forme alors une base orthonormée et un état quelconque est une
superposition pondérée des états propres.
L’état d’un système quantique (particule) est décrit par une fonction d’onde
𝛹(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡).
Opérateurs 𝑞̂ = 𝑞 ;
*Si l’observation porte sur un système qui n’est pas dans un état propre, la
mesure n’est pas déterminée avec certitude et peut être une valeur propre
quelconque de Ô et la moyenne d’un très grand nombre de mesures (ensemble
d’observations sur des systèmes absolument identiques) est:
26
∫ 𝛹 ∗ Ô 𝛹 𝑑𝜏
〈𝑜〉 = où 𝛹 est la fonction d’onde
∫ 𝛹 ∗ 𝛹 𝑑𝜏
de l’état non stationnaire considéré, et si 𝛹 est normée ∫ 𝛹 ∗ 𝛹 𝑑𝜏 = 1 ;
les intégrales sont étendues au domaine d’évolution de la particule.
̂):
remplacement de celles qui sont complexes ; exemple de 𝐻
∫ 𝛹𝑖 ∗ 𝐺̂ 𝛹𝑗 𝑑𝜏 = ∫ 𝛹𝑗 (𝐺̂ 𝛹𝑖 )∗ 𝑑𝜏
*la commutativité : elle permet de reconnaitre les observables qui sont reliées
par une relation d’incertitude
2.𝜇 𝑍.𝑒 2
Ou encore ∆ 𝛹 + [𝐸 + ] 𝛹=0
ħ2 4.𝜋.𝜖0 .𝑟
𝜕2 𝜕2 𝜕2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =
Avec ∆ = ∇2 = 𝐷𝑖𝑣𝑔𝑟𝑎𝑑 + +
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2
∆ =opérateur Laplacien
𝑥 = 𝑟. 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑐𝑜𝑠𝜑
𝑦 = 𝑟. 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑠𝑖𝑛𝜑
28
𝑧 = 𝑟. 𝑐𝑜𝑠𝜃
ħ2 𝜕 𝜕 1 𝜕 𝜕 1 𝜕2 𝑍.𝑒 2
̂=−
𝐻 2
[ (𝑟 2 )+ (𝑠𝑖𝑛𝜃 )+ ]−
2.𝜇.𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝑟 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝜕𝜃 𝜕𝜃 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 𝜕𝜑 2 4.𝜋.𝜖0 .𝑟
̂ .𝛹 =𝐸 .𝛹
La résolution, de 𝐻
c’est-à-dire:
ħ2 𝜕 𝜕 1 𝜕 𝜕 1 𝜕2 𝑍.𝑒 2
[− 2
[ (𝑟 2 )+ (𝑠𝑖𝑛𝜃 )+ ]− ] 𝛹 = 𝐸 .𝛹
2.𝜇.𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝑟 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝜕𝜃 𝜕𝜃 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 𝜕𝜑 2 4.𝜋.𝜖0 .𝑟
29
Ce qui conduit à trois équations différentielles en 𝑅(𝑟), 𝛩(𝜃) et Ф(𝜑) (une pour
chacune des fonctions 𝑅(𝑟), 𝛩(𝜃) et Ф(𝜑)) :
2 2𝜇 2𝜇𝑍𝑒 2 𝑐𝑡𝑒
• 𝑅 ′′ + 𝑅 ′ + ( 2
𝐸+ − )𝑅 = 0
𝑟 ħ 4𝜋𝜀0 ħ2 𝑟 𝑟2
𝑚𝑙 2
• 𝛩′′ + cot 𝜃 . 𝛩′ + (𝑐𝑡𝑒 − )Θ = 0 ; 𝑐𝑡𝑒 = 𝑙(𝑙 + 1)
(sin 𝜃)2
• 𝛷′′ + 𝑚𝑙 2 𝛷 = 0
⃗⃗⃗⃗ dans le
Figure 8: Orientations permises du vecteur moment cinétique orbital ℒ
cas où 𝑙 = 2.
𝑙 spécifie aussi les orbites elliptiques de l’atome de Bohr : 𝑙 = 0 , cercle Et 0 < 𝑙 ≤ 𝑛 − 1 ,
ellipse.
1 1
𝑆̅𝑧 = 𝑚𝑠 . ħ {− ħ 𝑜𝑢 + ħ} ;
2 2
1 1
𝑚𝑠 , le nombre quantique magnétique de spin = {− 𝑜𝑢 + } tient compte
2 2
des deux seules sens de mouvement de l’électron sur son propre axe.
Nous donnons aux tableaux III et IV, les parties radiales 𝑅𝑛,𝑙 ( 𝑟) et angulaires
3⁄
2 1 −1 𝑍 2 𝑍.𝑟 (−
𝑍.𝑟
) √3
(2.𝑎 ) .(𝑎 ). 𝑒 2.𝑎0
( ) . 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑒 −𝑖𝜑
0 0 √3 2. √2𝜋
3⁄ 𝑍.𝑟
𝑍 2 𝑍.𝑟 (− )
(2.𝑎 ) .(𝑎 ). 𝑒 2.𝑎0 √3
0 0 0 √3 ( ) . 𝑐𝑜𝑠𝜃 2𝑃𝑧
2. √𝜋
3⁄ 𝑍.𝑟
𝑍 2 𝑍.𝑟 (− )
(2.𝑎 ) .(𝑎 ). 𝑒 2.𝑎0
√3
+1 0 0 √3
( ) . 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑒 +𝑖𝜑
2. √2𝜋
𝑍.𝑟
3 2 −2 𝑍 3⁄ 4.(𝑍.𝑟) 2 (− ) √15
(𝑎 ) 2. (
9.9.𝑎02 .√30.
). 𝑒 3.𝑎0 ( ) . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃. 𝑒 −2𝑖𝜑
0
4. √2𝜋
4.(𝑍.𝑟) 2
𝑍.𝑟 √15
−1 𝑍 3⁄
(𝑎 ) 2. (
(−
). 𝑒 3.𝑎0
) ( ) . 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑐𝑜𝑠𝜃. 𝑒 −𝑖𝜑
0 9.9.𝑎02 .√30. 2. √2𝜋
𝑍.𝑟
0 𝑍 3⁄ 4.(𝑍.𝑟) 2 (− ) √15 3𝑑𝑧 2
(𝑎 ) 2. (
9.9.𝑎02 .√30.
). 𝑒 3.𝑎0 ( ) . (3. 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 − 1)
0
4. √𝜋
𝑍.𝑟 √15
+1 𝑍 3⁄
( ) 2. (
4.(𝑍.𝑟) 2 (−
). 𝑒 3.𝑎0
) ( ) . 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑐𝑜𝑠𝜃. 𝑒 +𝑖𝜑
𝑎0 9.9.𝑎02 .√30. 2. √2𝜋
34
𝑍.𝑟
+2 𝑍 3⁄ 4.(𝑍.𝑟) 2 (− ) √15
(𝑎 ) 2. (
9.9.𝑎 2 ). 𝑒 3.𝑎0 ( ) . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃. 𝑒 +2𝑖𝜑
0 0 .√30.
4. √2𝜋
5⁄
3 1 −1 𝑍 2 4.𝑟 𝑍.𝑟 (−
𝑍.𝑟
) √3
( ) .( ). (2 − )𝑒 3.𝑎0
( ) . 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑒 −𝑖𝜑
𝑎0 9.3.√6. 3.𝑎0
2. √2𝜋
5⁄ 𝑍.𝑟
𝑍 2 4.𝑟 𝑍.𝑟 (− )
(𝑎 ) . (9.3.√6.). (2 − 3.𝑎 ) 𝑒 3.𝑎0 √3
0 0 0 ( ) . 𝑐𝑜𝑠𝜃 3𝑝𝑧
2. √𝜋
𝑍
5⁄
2 4.𝑟 𝑍.𝑟 (−
𝑍.𝑟
) √3
(𝑎 ) . (9.3.√6.). (2 − 3.𝑎 ) 𝑒 3.𝑎0 ( ) . 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑒 +𝑖𝜑
+1 0 0 2. √2𝜋
3 0 0 𝑍
3⁄
2 1 4.𝑍.𝑟 4 𝑍.𝑟 (−
𝑍.𝑟
) 1
(𝑎 ) . (9.√3.). (6 − + 9 . ( 𝑎 )2 ) . 𝑒 3.𝑎0
3𝑠
0 𝑎0 0 2. √𝜋
Nous constatons que certaines fonctions 𝑌𝑙,𝑚𝑙 ( 𝜃, 𝜑) sont complexes. Pour simplifier leur
étude, on pourra les remplacer par des fonctions réelles en faisant appel au caractère linéaire
de l’équation de Schrödinger et remplacer 𝑌𝑙,𝑚𝑙 ( 𝜃, 𝜑) et 𝑌𝑙,−𝑚𝑙 ( 𝜃, 𝜑) par:
2 0 0 𝑍
3⁄
2 𝑍. 𝑟 𝑍.𝑟 1 2𝑠
(− )
( ) . (2 − ) . 𝑒 2.𝑎0 2. √𝜋
2. 𝑎0 𝑎0
3⁄
2 1 𝑍 2 𝑍.𝑟 (−
𝑍.𝑟
) √3 2𝑃𝑦
|−1| (2.𝑎0) .( ). 𝑒 2.𝑎0
𝑎0 √3
( ) . 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑠𝑖𝑛𝜑
2. √𝜋
3⁄ 𝑍.𝑟 √3
𝑍 2 𝑍.𝑟 (− ) ( ) . 𝑐𝑜𝑠𝜃 2𝑃𝑧
( ) .( ). 𝑒 2.𝑎0
2. √𝜋
0 2.𝑎0 𝑎0 √3
3⁄ 𝑍.𝑟 √3
𝑍 2 𝑍.𝑟 (− )
( ) . 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑐𝑜𝑠𝜑
|+1| (2.𝑎0) .( ). 𝑒 2.𝑎0
𝑎0 √3 2. √𝜋 2𝑃𝑥
𝑍.𝑟
3 2 |−2| 𝑍 3⁄ 4.(𝑍.𝑟) 2 (− ) √15 3𝑑𝑥𝑦
(𝑎 ) 2. (
9.9.𝑎02 .√30.
). 𝑒 3.𝑎0 ( ) . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃. 𝑠𝑖𝑛2𝜑
0
4. √𝜋
|−1| 𝑍 3⁄2 4.(𝑍.𝑟)2 𝑍.𝑟 √15
(−
(𝑎 ) . (9.9.𝑎2.√30.). 𝑒 3.𝑎0
) ( ) . 𝑠𝑖𝑛2𝜃. 𝑠𝑖𝑛𝜑 3𝑑𝑦𝑧
0 0 4. √𝜋
𝑍.𝑟
0 𝑍 3⁄ 4.(𝑍.𝑟) 2 (− ) √15
(𝑎 ) 2. (
2 .√30.). 𝑒
3.𝑎0
( ) . (3. 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 − 1) 3𝑑𝑧 2
0 9.9.𝑎0 4. √𝜋
2 𝑍.𝑟 √15
|+1| ( 𝑍 )3⁄2 . ( 4.(𝑍.𝑟) ). 𝑒 (− 3.𝑎0) ( ) . 𝑠𝑖𝑛2𝜃. 𝑐𝑜𝑠𝜑. 3𝑑𝑥𝑧
𝑎 0 9.9.𝑎 2 .√30. 0
4. √𝜋
𝑍.𝑟
|+2| ( 𝑍 )3⁄2 . ( 4.(𝑍.𝑟) (− ) 2 √15
𝑎 9.9.𝑎 2 .√30.
). 𝑒 3.𝑎0 ( ) . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃. 𝑐𝑜𝑠2𝜑 3𝑑𝑥 2−𝑦2
0 0 4. √𝜋
5⁄ 𝑍.𝑟 √3
𝑍 2 4.𝑟 𝑍.𝑟 (− ) ( ) . 𝑐𝑜𝑠𝜃
0 ( ) .( ). (2 − )𝑒 3.𝑎0
2. √𝜋
𝑎0 9.3.√6. 3.𝑎0 3𝑝𝑧
𝑍
5⁄
2 4.𝑟 𝑍.𝑟 (−
𝑍.𝑟
) √3
( ) . 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑐𝑜𝑠𝜑
|+1| (𝑎0) .( ). (2 − )𝑒 3.𝑎0
9.3.√6. 3.𝑎0 2. √𝜋 3𝑝𝑥
3 0 0 𝑍
3⁄
2 1 4.𝑍.𝑟 4 𝑍.𝑟 (−
𝑍.𝑟
) 1
(𝑎 ) . (9.√3.). (6 − + 9 . ( 𝑎 )2 ) . 𝑒 3.𝑎0
3𝑠
0 𝑎0 0 2. √𝜋
36
l’électron) mais aussi et, surtout le lieu des points de présence de l’électron où
la densité de probabilité de présence 𝑫 = |𝝍|𝟐 reste constante.
[𝛹(𝑟, 𝜃0 , 𝜑0 ) = 𝑅(𝑟).𝑌(𝜃0 , 𝜑0 ) = 𝐶𝑡𝑒. 𝑅(𝑟)) et l’on peut écrire: 𝐷 = |𝜓|2 = 𝐶𝑡𝑒 2. 𝑅(𝑟)2.
Pour les orbitales 𝑛𝑠, particulièrement,( 𝑙 = 0 , 𝑚𝑙 = 0, et 𝜓𝑛,𝑙,𝑚𝑙 (𝑟, 𝜃, 𝜑) = 𝑓(𝑟)) 𝛹 prend
la même valeur en tous les points de l’espace pour la même valeur 𝑟.]
Les orbitales 𝑛𝑠 donnent des sphères centrées au noyau et l’on dit qu’elles sont
de symétrie sphérique.
[Pour les orbitales atomiques autres que 𝑛𝑠, les courbes 4𝜋𝑟 2 |𝜓|2 bien que moins
représentatives sont également fournies. ]
[= 𝑅2 (𝑟0 ). |𝑌(𝜃, 𝜑)|2 = 𝐶𝑡𝑒 2 . |𝑌(𝜃, 𝜑)|2 ] proportionnelle à |𝑌(𝜃, 𝜑)|2 indique
comment varie la densité de probabilité angulaire lorsque la demi-droite 𝑂𝑀
change d’orientation. On pourrait représenter classiquement son allure en
portant le long de 𝑂𝑀 déterminé par 𝜃 𝑒𝑡 𝜑 , les points 𝑀/ 𝑂𝑀 = |𝑌(𝜃, 𝜑)|2
[Ou 𝑂𝑀 = |𝛹(𝑟0, 𝜃, 𝜑)|2 ]
L’ensemble des points ainsi obtenus forme des surfaces visualisant ( l’anisotropie)
les éventuelles directions privilégiées dans lesquelles on aura le plus de chance
de détecter l’électron. Ces surfaces [représentations ou diagrammes angulaires] sont
plus commodes et renseignent utilement sur les formes des orbitales
atomiques et sur leurs directions privilégiées pour les liaisons chimiques. Nous
donnons sur les figures 11 et 12, les allures des surfaces indicatrices obtenues
pour 𝑙 = 0, 1 𝑒𝑡 2 et portant le signe de 𝜓, . Les orbitales atomiques ne sont
pas identiques et présentent des symétries différentes. Ainsi :
* Ox et Oy pour 𝑑𝑥 2 −𝑦2
* Oz pour 𝑑𝑧 2
41
Nous donnons sur les figures 13 et 14, l’exemple de l’orbitale atomique 2𝑝𝑦 . La
figure 14 reproduit les contours d’isodensité électronique, pour l’ orbitale 2𝑝𝑦
de l’état excité de l’atome d’hydrogène.
44
2
Figure 13: Courbes |𝛹2𝑃𝑦 (𝑟, 𝜃𝑖 , 𝜑0 )| = ℎ(𝑟)
2
Figure 14: Courbes d’isodensité |𝛹2𝑃𝑦 (𝑟, 𝜃, 𝜑)| = 𝑐𝑡𝑒
45
𝑟𝑘 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒(−𝑒); 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑚𝑒 ]
𝑍𝑒
𝑟𝑗 𝑒𝑗 [𝑐𝑜𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠( 𝑟𝑗 , 𝜃𝑗 , 𝜑𝑗 ) ;
𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒(−𝑒); 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑚𝑒 ]
−ħ2 1 𝑒2 𝑍𝑒 2
[ ∑𝑝𝑘 ∆𝑘 + 𝑝
. [( ∑𝑘,𝑗 ; 𝑘<𝑗
𝑝
) – ( ∑𝑘=1 )]] 𝛹 = 𝐸𝛹
2𝑚𝑒 4𝜋𝜖0 𝑟𝑘𝑗 𝑟𝑘
̂ = ∑𝑝 𝐻̂ 𝑝
𝐻 𝑘=1 𝑘 ; 𝐸 = ∑𝑘=1 𝐸𝑘 ;
𝑝
𝛹[( 𝑟1, 𝜃1, 𝜑1 , … … , 𝑟𝑝 , 𝜃𝑝 , 𝜑𝑝 )] = ∏𝑘=1 𝛹𝑘 [( 𝑟𝑘 , 𝜃𝑘 , 𝜑𝑘 )]
̂𝑘 𝛹𝑘 = 𝐸𝑘 𝛹𝑘 identiques à celles
On obtient alors (dans ce cas) p équations 𝐻
des hydrogénoïdes dont les résolutions conduisent aux mêmes orbitales
𝑍∗ 2
𝛹𝑘 ( 𝑟𝑘 , 𝜃𝑘 , 𝜑𝑘 ) et aux mêmes énergies associées 𝐸𝑘 = - 13,6.( ) eV
𝑛∗
(Tableaux III et IV), pour chaque électron 𝑘); les 𝛽𝑗/𝑘 et les 𝑛∗ seront calculés
par les règles de Slater au paragraphe III.3.
les orbitales atomiques dans le cas des atomes polyélectroniques possèdent donc les mêmes
caractéristiques géométriques(les parties radiales et angulaires de 𝛹𝑘 sont celles d’un
hydrogénoïde de numéro atomique efficace 𝑍𝑘∗ ) et les mêmes propriétés de symétrie(§II) que
les orbitales atomiques des hydrogénoïdes, et la nomenclature s,p,d et f est encore utilisée.
Des règles empiriques sont nécessaires pour distribuer les p électrons dans les
orbitales atomiques.
Avec cette méthode on trouve par exemple, pour l’atome d’hélium He(Z=2) dans son état
fondamental :
a) La règle de Klechkowsky
Remarques :
*On schématise une OA par un tiret (-) ou une case quantique ∎ . Un électron
seul dans une OA est dit célibataire ; Deux électrons à spins antiparallèles dans
une OA sont dits appariés et forment un doublet.
1 1
NB : le spin de l’électron par ↑ pour 𝑚𝑠 = + 2 ou ↓ pour 𝑚𝑠 = − 2 ; si la case quantique ne
contient qu’un électron, il est dit célibataire ; si par contre elle contient deux électrons de
spins antiparallèles les électrons sont dits appariés et forment un doublet.
49
Tableau VII :
Groupe 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
OA 1s 2s 3s 3d 4s 4d 4f 5s 5d 5f 6s 6d 6f 7s
2p 3p 4p 5p 6p 7p
𝑛𝑘∗ 1 2 3 3,8 4,0 4,2
𝑝 𝑝 𝑍𝑘∗ (𝑛,𝑙) 2
𝐸 = ∑𝑘=1 𝐸𝑘 (𝑛, 𝑙) = ∑𝑘=1 [− 13,6. ( ) ] 𝑒𝑉
𝑛𝑘∗
La charge effective ressentie par les électrons de valence est beaucoup plus faible que celle
ressentie par les électrons de cœur.
50
Exemple :
24
12𝑀𝑔: 𝑂𝑅 1𝑠 22𝑠 2 2𝑝63𝑠 2
𝑆𝐸 ∣ 1𝑠 2 ∣ 2𝑠 22𝑝6 ∣ 3𝑠 2 ∣
(12−0,30)2
𝐸 = 2𝐸1𝑠 + 8𝐸2𝑠2𝑝 + 2𝐸3𝑠3𝑝 ; 𝐸1𝑠 = −13,6 [ ] 𝑒𝑉 ≈ −1861,70𝑒𝑉;
12
2
(12−(2𝑥0+7𝑥0,35+2𝑥0,85))
𝐸1𝑠2𝑝 = −13,6 [ ] 𝑒𝑉 ≈ −209,52𝑒𝑉
22
2
(12−(1𝑥0,35+8𝑥0,85+2𝑥1))
𝐸3𝑠3𝑝 = −13,6 [ ] 𝑒𝑉 ≈ −12,27𝑒𝑉 ?
32
Il y a trois électrons célibataires susceptibles d’être impliqués chacun dans une liaison de
covalence : 147𝑁 est dit trivalent, mais les électrons de valence comprennent une paire 2𝑠 2 qui
peut être impliquée dans une liaison chimique.]
* Lorsque la période est complète, le dernier élément décrit est appelé un gaz
rare ou gaz noble.
Tous les atomes d’une même période 𝑛 ont donc la même configuration électronique de
cœur, tandis que ceux d’un même groupe ont même configuration électronique de valence et
appartiennent à la même famille aux propriétés chimiques cohérentes.
*(𝑥 + 𝑧)𝐵 si 𝑧 = 1 à 5
* 𝑥𝐵 si 𝑧 = 9 𝑜𝑢 10
Dans sa définition stricte et dans l’état fondamental, la couche de valence ne contient que
des électrons 𝑠 𝑜𝑢 𝑝 .Le nombre d’électrons de valence est donc compris entre 1 et 8 ;
Les atomes fixent ou perdent plus ou moins aisément des électrons pour
acquérir des structures électroniques plus stables, celles des gaz rares. On peut
donc s’autoriser à diviser le tableau périodique en trois parties : métaux, semi-
métaux (ou semi-conducteurs) et non-métaux :
- Les métaux sont des réducteurs (et d’autant plus que leur électronégativité 𝜒
est faible) ; Ils forment des liaisons ioniques avec des non-métaux si ∆𝜒 >
1,6.
- Les non-métaux sont des oxydants ; Ils s’engagent dans des liaisons
ioniques avec des métaux en donnant des anions, ou bien ils mettent en
commun leurs électrons de valence avec ceux d’autres non-métaux pour
former des liaisons covalentes.
56
Dans un atome donné, le rayon des orbitales augmente lorsque l’on passe des
orbitales internes aux orbitales externes, à la fois, parce que n associé à
l’orbitale, augmente et que Z ∗ diminue.
𝟑𝟏
Exemple avec le phosphore 𝟏𝟓𝐏 :
n2 32
r3s = r3p = a = 4,8. 53 pm = 99,4 pm .
Z∗ 0
57
On sait mesurer, par diffraction des rayons X, la distance entre deux noyaux, les
atomes et les ions étant figurés par des sphères.
La plupart des métaux présentent une structure cristalline qui permet de les assimiler à un
assemblage compact ou semi-compact de sphères identiques.
58
Le rayon métallique est défini comme la demi distance minimale entre deux
noyaux d’atomes d’un réseau de corps formant des cristaux métalliques.
Les solides covalents sont constitués d’atomes et la liaison de covalence qui est, du reste, le
résultat de la mise en commun d’une ou plusieurs paires d’électrons entre deux atomes,
s’exerce entre des atomes ayant des électrons célibataires. Les propriétés du solide découlent
de sa structure. Exemples du carbone diamant et du carbone graphite.
Pour des molécules de type A2 , il est défini comme la demi-distance entre les
deux noyaux de la molécule ;
Les cristaux ioniques se présentent sous la forme de deux réseaux, l’un anionique, l’autre
cationique, qui s’interpénètrent. On assimile chaque ion à une sphère rigide. Les cristaux
ioniques sont regroupés en différents types dont quelques modèles (𝑀 + 𝑋 − 𝑜𝑢 𝑀𝑛+ 𝑋 𝑛− )
sont:
(𝑝−1)+ 𝐸𝑖𝑝 𝑝+
𝐵(𝑔) → 𝐵(𝑔) + 𝑒 − ; 𝐸𝑖𝑝 = 𝐸𝐵𝑝+ - 𝐸𝐵(𝑝−1)+ = 𝑒. 𝑉𝑖𝑝
(𝑔) (𝑔)
Les mesures de 𝐴𝐸 sont délicates et certains éléments n’en ont pas, c.-à-d. que
−
l’anion 𝐵(𝑔) ne peut être isolé car il est instable par rapport à la dissociation en
𝐵(𝑔) et en électron 𝑒 − . Le tableau XI donne, pour quelques atomes, les
valeurs d’ 𝐴𝐸 .
Autrement dit: L’ 𝐴𝐸 mesure l’énergie libérée par la capture d’un électron lors
−
de la formation d’un anion 𝐵(𝑔) . De façon générale, les plus grandes valeurs des
𝐴𝐸 correspondent aux éléments de droite du tableau périodique car ils ont
tendance à acquérir la structure électronique stable, des gaz rares, caractérisée
par huit électrons sur la couche externe.
On y note que les gaz nobles et les alcalino-terreux dont les sous-couches
externes occupées sont saturées ont des 𝐴𝐸 négatives, c.-à-d. aucune affinité
pour un électron qu’ils ne fixent qu’à condition qu’il leur soit fourni de
l’énergie. La grande majorité des autres éléments ont des 𝐴𝐸 positives.
−
D’autres électrons peuvent être captés par l’anion 𝐵(𝑔) . Les énergies
d’attachement 𝐸𝑎𝑒𝑖 (𝑖 > 1) sont toutes positives.
III.5.4. L’électronégativité 𝝌
L’électronégativité, notion fondamentale en chimie pour les composés
moléculaires, n’est pas une propriété de l’atome isolé mais de l’atome dans
une molécule. Un élément qui perd facilement des électrons est électropositif
tandis qu’un élément qui en gagne facilement est électronégatif. Ces propriétés
conditionnent la réactivité chimique des éléments et les propriétés des
molécules. Afin de prévoir le comportement d’un élément face à d’autres, on
introduit la notion d’électronégativité. L’électronégativité 𝜒 est une grandeur
relative qui détermine la tendance d’un atome 𝐵 à attirer à lui le doublet
électronique (alors engagé dans une liaison covalente 𝐴𝐵) qui l’associe à un
autre atome 𝐴.
Il existe des formules de conversion d’une échelle à l’autre, et elles sont à peu près
concordantes.
62
b/ L’échelle de L.C.Pauling
1⁄
|∆𝜒𝑃 | = |𝜒𝑃 (𝐴) − 𝜒𝑃 (𝐵 )| = 0,102. [∆ 2 ]=0,102. √𝐷𝐴𝐵 − √𝐷𝐴2 . 𝐷𝐵2
Pauling fixe 𝜒𝑃 (𝐹) = 4 pour le Fluor [qui est l’atome le plus électronégatif].
*Plus l’électronégativité d’un atome est grande, plus son caractère oxydant est
marqué. Plus elle est faible, plus son caractère réducteur est fort.
L’élément carbone avec une valeur intermédiaire de (𝝌=2,5) entre 𝝌=1 des
métaux et 𝝌=4 du fluor, ne pourra guère engendrer des liaisons ioniques et la
chimie organique sera le domaine des liaisons covalentes.
NB :Les 𝐷𝑖𝑗 sont exprimées en 𝐾𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1 et le résultat conduisant aux valeurs
des électronégativités doit être exprimé en 𝑒𝑉 𝑝𝑎𝑟 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒.
Dans la liaison 𝐴𝐵, les électrons de liaison sont déplacés vers l’atome 𝐵 le plus
électronégatif: la liaison acquiert un caractère ionique partiel et est dite
polarisée. Cette liaison polarisée 𝐴𝐵 occupe une position intermédiaire entre la
liaison covalente (électrons de liaison partagés entre les deux atomes) et la
liaison ionique (nuage électronique rejeté sur l’atome le plus électronégatif 𝐵
et absent sur l’autre 𝐴 ). On conçoit que la dernière citée (la liaison ionique)
intervient dans une proportion appelée pourcentage de caractère ionique (ou
caractère ionique en % ou ionicité) caractérisé par un moment dipolaire
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜇𝐵𝐴 = 𝛿. 𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐺+ avec 0 ≤ 𝜇𝐵𝐴 ≤ 𝑑. 𝑒
𝜇𝐵𝐴 = 𝛿. 𝑑⃗ avec :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝛿− − 𝐴𝛿+
⟼
-avec les 𝜒𝑃 contenues dans les tables (Tableau IX), calculées, par ailleurs, de
proche en proche, à l’aide des 𝐷𝑖𝑗 (Pauling)
𝐷𝐻𝐶𝑙 = 431,8 𝐾𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1 ; 𝐷𝐻2 = 436 𝐾𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1 ; 𝐷𝐶𝑙2 = 242,58 𝐾𝐽. 𝑚𝑜𝑙 −1
*Avec les 𝝌𝑷 :
𝝁𝑯𝑪𝒍 𝜹.𝒅 𝜹
% de Caractère ionique = . 𝟏𝟎𝟎 = |𝒆|.𝒅
. 𝟏𝟎𝟎 = |𝒆|
. 𝟏𝟎𝟎
𝝁𝒑𝒆𝒓𝒎𝒂𝒏𝒆𝒏𝒕
𝝁𝑯𝑪𝒍 1,084.1⁄3.10−29 𝐶𝑚
% de Caractère ionique = . 𝟏𝟎𝟎 = . 𝟏𝟎𝟎
𝝁𝒑𝒆𝒓𝒎𝒂𝒏𝒆𝒏𝒕 1,602.𝟏𝟎−𝟏𝟗 . 127.10−12 𝑚
= 17,76 = 𝟏𝟖
On pourrait calculer 𝜹 :
𝑒𝑥𝑝
𝑒𝑥𝑝 𝑒𝑥𝑝 𝜇𝐻𝐶𝑙 1,084. 1⁄3 . 10−29 𝐶𝑚
𝜇𝐻𝐶𝑙 = 𝜹. 𝑑𝐻𝐶𝑙 = 𝛿. 𝑑 ⟹ 𝜹 = 𝑒𝑥𝑝 = = 2,84. 10−20𝐶
𝑑𝐻𝐶𝑙 127. 10−12𝑚
Conclusion:
μ(AB)
(% de Caractère ionique) = . 100 et μ(AB) = δ. d (= |𝜒𝑃 (𝐴) − 𝜒𝑃 (𝐵 )|)
μp
sont fournis, alors :
μ(AB)
Avec μp = |𝒆|. 𝒅 , on déduit : 𝒅= . 100
(% 𝐝𝐞 𝐂𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭è𝐫𝐞 𝐢𝐨𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞).|𝒆|
AN: