Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
2. Le rapport de forces :
Il peut être déterminé soit par la taille respective des
partenaires, soit par la position stratégique du produit.
3. La tradition commerciale :
Pour certains marchés qui traitent des produits spécifiques
(exemple des commodités : laine - coton- pétrole- café - etc...) le
mode de paiement est une quasi caractéristique du marché.
4. Les dispositions réglementaires :
Certains pays, à contrôle de changes strict, n'autorisent les
règlements à l'étranger qu'en fonction de budgets préétablis dont
la gestion est suivie grâce à un mode de paiement imposé.
5. Les traditions régionales :
Des modes de paiement spécifiques font l'unanimité dans
certaines zones géographiques. C'est ainsi, par exemple, que le
commerce extérieur dans les pays du Sud-est asiatique est
caractérisé par l'utilisation de la Lettre de Crédit.
6. Les contraintes financières :
En effet, les exportateurs désirant disposer d'une trésorerie
suffisante auront tendance à demander le règlement selon un mode
de paiement facilement mobilisable auprès des institutions
financières et qui réduit au strict minimum le délai de rapatriement
des fonds.
Sans omettre la prise en compte des différents risques tels
qu'analysés précédemment, à savoir les risques commerciaux,
politiques, monétaires et techniques, viennent enfin s'ajouter les
divers handicaps dus à l'éloignement, aux différences de langues,
d'usages et de coutumes.
En fonction des éléments sus décrits, l'importateur et
l'exportateur vont choisir l'instrument de paiement le plus adéquat
pour leur transaction.
A) LE CHEQUE :
Il faut distinguer entre deux sortes de chèques :
Le chèque d’entreprise ;
Le chèque de banque.
1) Le chèque d’entreprise :
Il est tiré par le titulaire du compte, c’est-à-dire l’acheteur sur
sa banque.
Il n’offre aucune garantie, la provision peut être insuffisante
ou inexistante. Cet inconvénient est partiellement ou
totalement levé par le visa ou la certification.
La certification d’un chèque atteste l’existence de la provision
et le blocage au profit du bénéficiaire pendant la durée légale : 8
jours. Le bénéficiaire dispose dans ce cas d’une sécurité : son
risque est sur la banque, et non sur l’acheteur.
Le visa sur un chèque atteste que la provision existe au
moment où le chèque est émis par le tireur, cependant la provision
n’est pas bloquée.
2) Le chèque de banque :
Le chèque de banque est un chèque tiré par une banque sur
elle-même à la demande de l’acheteur. Il offre une garantie contre
le risque commercial mais pas contre le risque politique.
Le chèque peut être libellé en dirham ou en devise étrangère.
Il est utilisé dans les transactions internationales du fait que le
statut juridique du chèque varie d’un pays à l’autre, l’inconvénient
de cet instrument réside dans les délais d’encaissement.
N.B : Si l’exportateur a un volume d’affaires important dans le
pays concerné et si la législation de ce pays le permet, il a l’intérêt
à ouvrir un compte de non résident.
D’une manière générale le chèque n’est pas un moyen à
privilégier. Le circuit d’encaissement est long et tributaire des
transmissions postales. Le chèque une fois émis, est adressé à
l’exportateur qui le remet à sa banque, laquelle le remet à son tour
à l’encaissement à la banque de l’importateur. L’aller-retour du
chèque peut parfois s’étaler sur des semaines.
De plus, la date à laquelle le compte de l’exportateur sera
crédité ne peut être connue à l’avance avec précision, ce qui pose
un problème de gestion de trésorerie. A cet inconvénient, s’ajoutent
les possibilités de vol, de perte ou de falsification.
B) LA LETTRE DE CHANGE :
La lettre de change ou traite commerciale est un écrit par
lequel l’exportateur (tireur) donne l’ordre à l’importateur (tiré) de
payer une certaine somme, à lui-même ou à un tiers, à vue ou à
une certaine date.
Pour le vendeur, la lettre de change assume une double
fonction:
Instrument de sécurité ;
Instrument d’escompte de créance née auprès de son
banquier.
Pour l’acheteur, la traite commerciale constitue un
instrument de paiement et de crédit, elle matérialise les délais de
paiement qui lui ont été consentis.
Marchandise
E) LE VIREMENT :
Le virement international est un procédé de règlement
utilisé en cas de confiance totale entre le vendeur et l’acheteur,
(généralement entre maison- mère et filiales) ce mode de règlement
est retenu par le vendeur lorsque le risque commercial sur
l’acheteur ne pose aucun problème et lorsque le risque ‘‘pays’’ de
l’importateur ne souffre d’aucune restriction.
Le virement international est le moyen de règlement le plus
avantageux pour l’acheteur. En effet, ce dernier reçoit directement
les documents de son fournisseur, procède au dédouanement de
sa marchandise, s’assure de sa conformité et donne ordre à sa