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TABLE DES MATIÈRES ÉDITORIAL
- résumé 5
Partenaire de près de 70% des entreprises
- portrait de l’entreprise, vaudoises, la BCV entend non seulement
management 6
les accompagner dans leurs opérations fi-
- produits et services 7 nancières, mais aussi leur apporter un sou-
- marché, clients 8 tien dans la gestion. C’est pour cette raison
- entreprises et produits qu’elle vous propose aujourd’hui un modèle
concurrents 9 de business plan. En effet, il nous a paru
- plan marketing 10 utile de mettre à votre disposition un outil de
- infrastructures, technologie 11 travail complet, simple d’accès et adapté aux
- gestion financière 12 besoins de toutes les entreprises, qu’elles
soient en création, en phase de croissance,
- planification financière 13
momentanément en difficultés ou à un tour-
- évaluation des risques 14 nant de leur activité.
- annexes 14
Check-list 15 Je suis convaincu que chaque chef d’entre-
prise trouvera dans ce document des rensei-
La vision BCV : gnements précieux et des pistes de réflexion
interview de deux conseillers 17 qui lui permettront non seulement d’élabo-
Le point de vue de Genilem 20 rer son business plan, mais également de
faire le point sur ses activités et de préparer
Budget de trésorerie 22
ses succès futurs.
Budget opérationnel 23
Jean-François Schwarz,
Adresses des centres de conseils PME 24
Directeur général
Division Entreprises
Photo : Régis Colombo
1
BUSINESS PLAN BCV :
COMMENT L’UTILISER ?
3
BREF DESCRIPTIF
DES RUBRIQUES
4
1. RÉSUMÉ
5
2. PORTRAIT DE
L’ENTREPRISE,
MANAGEMENT
6
3. PRODUITS, SERVICES
La pérennité d’une entreprise est liée à la du- g) Quelle part de chiffre d’affaires/
rée de vie des produits/services qui en cons- bénéfice réalisez-vous avec chacune de
tituent le fondement. Dans votre cas, quels vos prestations commerciales ?
sont les développements en cours et les évo- h) Qu’avez-vous prévu pour faire évoluer
lutions prévues, de manière à vous adapter vos produits ?
aux besoins de la clientèle. i) Depuis combien de temps vos produits/
services sont-ils commercialisés ? Quelle
a) Quels sont vos produits/services (gam- est l’évolution du chiffre d’affaires par
me, qualité, caractéristiques techniques, produit ? Quel est le cycle de vie des dif-
brevets) ? férents produits ? Vos produits sont-ils
b) Quelles sont les forces de vos produits ? soumis à des modes ? La demande varie-
Et leurs faiblesses ? t-elle en fonction des saisons, de la con-
c) Quelle importance attribuez-vous à la joncture ?
gestion de la qualité ? Avez-vous obte- j) Disposez-vous d’un assortiment large
nu une certification reconnue en la ma- ou restreint ? Le design joue-t-il un rôle
tière ? important ? Quelle est l’importance de
d) Quels sont les facteurs déterminants en la qualité ? Qu’est ce qui compte le plus
fonction desquels vos clients achètent entre le produit ou le service qui y est
vos produits ? lié ?
e) Quel est le produit phare ? L’entreprise k) Quelles quantités comptez-vous ven-
est-elle dépendante d’un seul ou de dre ? Pouvez-vous estimer les parts de
quelques produits ? Si oui, est-ce qu’elle marché que vous pouvez atteindre ?
est capable de le faire évoluer, de le pro- l) Offrez-vous un service après-vente ?
poser sous d’autres formes ? Quelle est la part de ce service dans le
f) A combien se monte la contribution du chiffre d’affaires ? Quelles charges repré-
produit principal au chiffre d’affaires et sente-t-il ?
au bénéfice ?
7
4. MARCHÉ, CLIENTS
Pour vendre vos produits, il importe de i) Dans quelle mesure pensez-vous que vo-
connaître votre marché, de déterminer vos tre entreprise apporte quelque chose de
clients actuels et potentiels, tout en identi- nouveau sur le marché ?
fiant d’éventuelles dépendances. j) A combien s’élèvera, d’après vous, le
taux de croissance des marchés cibles
Le marché se définit par rapport à un produit dans les cinq prochaines années ?
ou un service, ou par rapport à un groupe
de produits, dans un territoire défini. On dé- Clients
limite ainsi, par exemple, le marché vaudois k) Qui sont les principaux clients ? Et où
de la construction. se trouvent-ils ?
l) Qui sont vos principaux prospects ? Et
Par ailleurs, vos produits peuvent être liés à où se trouvent-ils ?
un marché complémentaire. Par exemple, la m) Quel est le pourcentage des ventes que
vente d’huiles de moteur dépend du marché votre entreprise réalise avec ses clients
de l’automobile. Si cela est le cas, il est inté- les plus importants ?
ressant de connaître les résultats enregistrés n) Y a-t-il des risques de pertes sur débi-
sur ce marché complémentaire ainsi que ses teurs ?
perspectives.
Fournisseurs
Marché o) Quel est le pourcentage des achats réa-
a) Existe-t-il un marché rentable pour la lisés avec votre fournisseur le plus im-
commercialisation de vos produits ? Jus- portant ? Nommez ce fournisseur et
tifiez votre réponse en vous référant à donnez également le montant des achats
vos résultats précédents ou à ceux de vos annuels faits auprès de celui-ci. Décrivez
concurrents. brièvement la relation que vous entrete-
b) Quels besoins des consommateurs cou- nez avec lui.
vrez-vous avec vos produits/services ?
c) Quels sont vos principales cibles ? Quels Points forts et faibles
sont vos critères de segmentation du p) Quels sont vos points forts par rapport à
marché (critères géographiques, démo- votre marché et à vos clients (flexibilité,
graphiques, autres) ? disponibilité, etc.) ?
d) Pour quelles raisons certains prospects q) Et quels sont vos points faibles ? Quelles
n’ont-ils pas été convaincus ? Comment mesures sont prévues pour y remédier ?
y remédier ?
e) Y-a-t-il des effets de monopole, de car-
tellisation ou de réglementation de sec-
teur ?
f) Quel est l’historique du marché, son
évolution ?
g) Avez-vous remarqué certaines tendances
ou modes ?
h) Y-a-t-il de nouvelles technologies qui
affectent l’évolution du marché ?
8
5. ENTREPRISES ET PRODUITS
CONCURRENTS
9
6. PLAN MARKETING
Distribution
k) Quelle est votre politique de vente (di-
recte, indirecte, intensive, personnalisée,
etc.) ?
l) A quels canaux de distribution faites-
vous appel (direct, grossistes, détaillants,
vente par correspondance) ?
m) Comment êtes-vous organisé en matière
de réseau de vente ?
n) Quelles localisations (distributeurs)
avez-vous choisi ?
o) Avez-vous prévu d’étendre vos points
de distribution ? Si oui, comment et
dans quel délai ? Quels en sont les avan-
tages ? Et les inconvénients ?
p) Comment stimulez-vous vos vendeurs ?
Et les prescripteurs éventuels ?
10
7. INFRASTRUCTURES
(PRODUCTION ET
GESTION), TECHNOLOGIE
11
8. GESTION FINANCIÈRE
Toute action au sein de votre entreprise doit a) Comment est composé votre tableau
être enregistrée pour permettre de connaî- de bord permettant de suivre la vie
tre, à tout instant, son état de santé. C’est de votre entreprise ? Disposez-vous d’un
en vous donnant les moyens d’analyser le budget d’exploitation, d’un budget de
passé que vous pourrez planifier le futur. Il trésorerie permettant la comparaison
faut en outre bien identifier tous les proces- avec les résultats effectivement obtenus
sus internes et externes, pour réagir rapide- (doit/est), d’un récapitulatif des entrées
ment en cas de dysfonctionnements. de commande, d’une analyse par pro-
duit, par centre de profit, par centre de
Quelle que soit la taille de votre entreprise, charge, etc. ?
la mise en place d’un outil de gestion fi- b) A quelle fréquence mettez-vous à jour
nancière, avec ou sans l’aide de spécialistes votre tableau de bord ? Avez-vous un
externes, doit intervenir le plus tôt possible. outil permettant non seulement la saisie
de votre comptabilité, mais également
l’édition d’un tableau de bord ?
c) Quelles sont les qualifications de la per-
sonne chargée de la comptabilité et de
l’établissement des tableaux de bord ?
d) Quelle est votre fiduciaire ? Quelle est la
portée de son mandat ? Se limite-t-elle à
établir les comptes annuels ou dispense-
t-elle des conseils en suivant leur mise en
application ?
e) Avez-vous mandaté d’autres personnes
externes à l’entreprise (consultants, par
exemple) ?
f) Quelle est la part actuelle de vos fonds
propres, comment est-elle rémunérée ?
g) Quelle est la part actuelle des fonds
étrangers ? Joignez la liste détaillée des
créanciers, en précisant les conditions
contractuelles (intérêts, amortissements,
toutes clauses spéciales).
12
9. PLANIFICATION FINANCIÈRE
ET OPÉRATIONNELLE
Financement
h) Quelle est votre capacité actuelle et fu-
ture de paiement/remboursement ?
i) Quelles sûretés/garanties pouvez-vous
fournir à un bailleur de fonds ?
j) Utilisez-vous ou envisagez-vous le
leasing ? Citez la liste des contrats en
cours ou à prévoir.
k) Avez-vous évalué l’implication fiscale
des différentes méthodes de finance-
ment ? Si oui, présentez vos conclu-
sions.
13
10. ÉVALUATION DES RISQUES 11. ANNEXES
14
CHECK-LIST
15
Infrastructure (production et gestion), Planification financière et
technologie opérationnelle
Procédés de fabrication utilisés, brevets Comptes et bilans des trois dernières
années
Infrastructure de production actuelle
Budget opérationnel pour les trois pro-
Planification d’acquisition de machines
chaines années
Etat des véhicules légers et lourds
Objectifs de vente pour les cinq prochai-
Capacité de stockage et de production, nes années
potentiel sur les prochaines années
Les trois produits les plus performants
Volume réalisé avec des sous-traitants
Les trois clients les plus importants
Organigramme de production
Budget de trésorerie pour les trois pro-
Moyens de contrôle de qualité de la pro- chaines années
duction
Budget d’investissement pour les cinq
Risques de production, notamment éco- prochaines années
logiques
Emprunts : capacité de remboursement,
Organigramme de la garanties
vente/administration
Liste des contrats de leasing actuels et
Infrastructures actuelles des bureaux de envisagés
vente et d’administration, acquisitions
prévues
Evaluation des risques
Localisation des outils de production et
Risques internes
des services administratifs
Risques commerciaux
Conditions d’utilisation des locaux (pro-
priétaire : prêt hypothécaires, état des Risques financiers
immeubles ; locataires : baux à loyer)
Risques exogènes
Projets immobiliers
Risques de change
Risques environnementaux
Gestion financière
Composition du tableau de bord (bud-
gets, suivi des commandes, etc.), mises
à jour
Qualification des personnes chargées de
la comptabilité
Fiduciaire et son mandat, autre enca-
drement externe
Fonds propres, rémunération
16
BUSINESS PLAN :
LA VISION BCV
La remise d’un business plan à son con- - Les chefs d’entreprise se prêtent-ils vo-
seiller est une étape indispensable de lontiers à cet exercice ?
la relation entre la BCV et sa clientèle.
Catherine Desfayes, conseillère commer- C.D. : Les patrons savent qu’un business
ciale à Vevey, et Stéphane Binggeli, plan est nécessaire pour entrer en matière
conseiller commercial à Lausanne, par- sur une demande de crédit. Bien sûr que
tagent leur point de vue sur cette dé- cette étape est parfois difficile, surtout lors-
marche et sur ce qu’ils en attendent. que la société doit remettre en question ses
produits, ses prix ou certaines décisions stra-
- Dans quel cadre demandez-vous à vos tégiques. Mais l’avenir de l’entreprise et sa
clients de réaliser un business plan ? rentabilité en dépendent.
Stéphane Binggeli : Un business plan est de- S.B. : Si la banque a besoin de transparence
mandé pour chaque nouveau client. Mais et d’informations précises sur le cadre d’ac-
plus généralement, ce document est néces- tivité de l’entreprise, le business plan a aussi
saire à partir du moment où il y a une nou- son importance pour le patron. Il peut s’en
velle orientation ou une nouvelle étape dans servir comme d’un outil de suivi, d’audit et
la vie de l’entreprise, en termes de croissan- de contrôle de sa société. Notons aussi qu’il
ce, de produits ou de nouveaux marchés. n’est pas seul dans cette démarche. Il est
épaulé dans certains cas par un directeur
Catherine Desfayes : C’est également le cas financier ou alors par sa fiduciaire. Cela per-
lorsqu’il faut préparer une succession ou met d’aller plus en détail dans les chiffres.
une transmission de l’entreprise. Par ailleurs,
pour les sociétés qui traversent une période
plus difficile, l’établissement d’un business
plan permet de cerner tous les aspects du
métier et de voir les points à améliorer.
17
C.D. : Pour le patron qui fait tout, de l’ate- - Y a-t-il des erreurs à éviter lors de la
lier à l’administration en passant par la ven- rédaction ?
te, il est effectivement difficile de trouver le
temps de le faire. Il vaut toutefois la peine de S.B. : Les gens oublient bien souvent de par-
prendre connaissance des points traités dans ler de leurs points faibles. C’est vrai qu’en
cette démarche pour anticiper les difficultés. se lançant dans un nouveau challenge le pa-
Trop souvent les questions se posent trop tron a tendance à être euphorique et à pen-
tard, lorsque les affaires vont mal. ser que tout ira bien. Or, le but d’un busi-
ness plan n’est pas de vendre l’entreprise,
- Quels sont les points auxquels vous ac- en soulignant uniquement les aspects posi-
cordez le plus d’importance ? tifs. C’est une présentation qui ne doit pas
cacher les points à améliorer, les risques de
S.B. : De par notre métier, les chiffres retien- l’activité ou la situation de la concurrence.
nent en premier lieu notre attention. L’es-
sentiel est que le client présente des infor- C.D. : Un autre point souvent oublié est ce-
mations crédibles. Chaque point du budget lui des fonds réellement investis par les diri-
doit être le résultat d’une analyse faite dans geants avant le lancement. Ils sont souvent
le cadre du business plan. Ensuite, les bud- mentionnés dans les documents remis, mais
gets sont étudiés attentivement par la ban- en réalité ils sont difficilement chiffrables ou
que. Sinon, il faut rester relativement syn- prouvables. Il est clair que le patron doit aus-
thétique et ne pas mettre des éléments qui si s’investir financièrement dans son projet,
ne servent à rien. Les tableaux, graphiques c’est la preuve qu’il y croit. Cette situation
ou annexes doivent éclairer certains points conduit des entrepreneurs à préparer leur
et apporter une réelle plus-value. nouvelle activité tout en continuant l’ancien-
ne. Cela prendra davantage de temps, mais
C.D. : Il est toujours délicat de définir un c’est un signe de prudence.
chiffre d’affaires futur et d’établir un bud- D’autre part, dans les erreurs à ne pas com-
get, surtout pour le lancement d’un nou- mettre, et même s’il est mieux pour le fi-
veau produit ou dans le domaine des nou- nancier d’avoir trop d’informations que pas
velles technologies ou de la santé. Mais les assez, il est inutile d’écrire cent pages au
chiffres doivent être réalistes : il n’y a rien de risque de se répéter. Un document d’une
pire qu’un client qui obtient un crédit et qui vingtaine de pages suffit pour exposer tous
revient trois mois plus tard pour demander les éléments demandés.
une rallonge.
Je prends aussi connaissance en priorité du
CV du patron. Dans le cas d’une nouvelle
affaire, cela permet de déterminer à qui on
a affaire, tant sur le plan de la formation que
sur celui de la pérennité de l’entreprise.
18
- Quels sont vos arguments pour con- S.B. : Je dirais encore que si certains des thè-
vaincre un chef d’entreprise de la né- mes abordés dans le modèle business plan
cessité d’un business plan ? BCV ne seront pas importants pour une en-
treprise, d’autres seront décisifs et devront
S.B. : Ce document est nécessaire à la ban- être particulièrement développés.
que pour comprendre l’activité de l’entre-
prise, pour apprécier sa demande de crédit C.D. : Signalons aussi que le fait de rédiger
et y donner suite le cas échéant, tant au un business plan ne représente pas l’assu-
niveau des éléments chiffrés que pour ce qui rance d’obtenir un crédit. C’est bien sûr une
touche à l’entreprise. Cela peut aussi être un première étape indispensable. Mais d’autres
outil de suivi. aspects, comme par exemple la question des
fonds propres ou des garanties, sont à ré-
C.D. : Aujourd’hui, il est important qu’il y ait soudre avant de prendre une décision de
une relation de confiance entre la banque crédit.
et son client. Le business plan permet de
partir sur une base claire. Les clients savent
d’ailleurs que personne ne prend de déci-
sion au niveau commercial sans ce docu-
ment sous les yeux.
19
BUSINESS PLAN : LE POINT DE
VUE DE GENILEM
Soutenu par les pouvoirs publics et finan- Le lecteur potentiel d’un business plan ne
cé par des entreprises et des institutions, réagit pas différemment. Il va d’abord être
Genilem est un centre de compétences attiré par sa première page, par son titre,
qui offre formation, conseils et outils aux qui doit être compréhensible, et il va en lire
entrepreneurs qui se lancent. De nom- le résumé. Dès les premiers pas, le lecteur
breuses sociétés innovantes de Suisse ro- doit être mis en confiance. Il faut expliquer
mande bénéficient ainsi de son soutien ce que l’on fait avec des mots simples et
pour traverser les premières étapes diffi- bannir dans toute la mesure du possible le
ciles de leur existence. Pierre-Yves Tappo- vocabulaire technique, qui devient très vite
nier, directeur de Genilem, a donc l’habi- hermétique pour le non-professionnel. Le
tude de recevoir et de lire des business document doit être aéré, agrémenté de pho-
plans. Il s’adresse ici aux entrepreneurs tos, de schémas et de graphiques qui ren-
qui s’apprêtent à lancer leur start-up dent la compréhension plus aisée. Le look du
et cherchent un financement prioritaire- business plan doit être en adéquation avec
ment par le biais du capital-risque. votre domaine d’activité. Un graphiste réali-
sera par exemple un document qui reflète
En écrivant votre business plan, son savoir-faire par une mise en page irré-
pensez qu’il doit être lu ! prochable.
Un business plan est un document difficile à Après cette étape de mise au point, la pre-
écrire, qui évolue et n’est jamais finalisé. La mière version du business plan pourra être
première étape consiste à clarifier ses pro- rédigée, puis présentée à des investisseurs.
pres idées et, le cas échéant, à vérifier si elles
sont partagées par ses associés. Un moyen Le business plan présente une opportunité
simple et recommandé est de demander à d’investissement et doit convaincre les
chaque associé de répondre par écrit à quel- bailleurs de fonds qu’ils vont gagner de l’ar-
ques questions concernant l’avenir de l’en- gent en participant au projet. L’entrepreneur
treprise. Quel sera son chiffre d’affaires dans ne demande pas de l’argent pour sa société.
deux, trois, quatre ans ? Combien y aura-t-il Il offre à un investisseur, soigneusement sé-
d’employés ? Quel rôle chacun y jouera-t-il ? lectionné, la possibilité de faire fructifier une
Quelle sera l’image de l’entreprise sur le mar- partie de son patrimoine.
ché ? Que seront les produits de demain ?
A partir de cette «prise de température», Les investisseurs existent, les projets d’entre-
il est possible de comparer les différentes prises aussi. Ils sont souvent sur deux planè-
visions d’avenir et de voir s’il est possible tes différentes. Le business plan est le pont
d’en concevoir une qui fédère tout le mon- qui les relie et qui permet de trouver du fi-
de. Dans le cas contraire, prendre les déci- nancement pour l’entreprise en démarrage
sions qui s’imposent et se séparer avant les et une opportunité de gain pour les investis-
conflits vaudra mieux pour tout le monde. seurs.
On ne peut pas choisir comme partenaire
quelqu’un qui a des vues diamétralement Pierre-Yves Tapponnier
opposées aux siennes. Directeur Genilem
21
BUDGET DE TRÉSORERIE
./. Salaires C
...
...
Frais généraux G
Charges financières H
Impôts I
Leasing J
Loyers K
...
...
...
Amortissements financiers T
22
BUDGET OPÉRATIONNEL : COMPTE DE PERTES ET PROFITS PRÉVISIONNEL
1re 2e ....
année année année
Frais de personnel H
Loyer I
Entretien et réparations J
Frais d’assurances K
Frais administratifs L
Frais de publicité M
Charges financières P
Amortissements Q
Impôts R
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Impressum
Banque Cantonale Vaudoise, mars 2004
24