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Méthodologie de maîtrise des risques HSE

Abidjan, du 04 Juillet au 05 Septembre 2020


Bienvenue à tous ti
Merci
Le formateur

M. N’GUESSAN Alphonse

Expert MASE / ISO 31000


Formateur - Consultant en management des risques HSE
Pilote MASE / Coordonnateur HSE MASE - S2I
Paneliste aux 21èmes JAPRP – CNPS – 2017 Salle conférence MAE - Pltx
Ingénieur – Administrateur Système et Réseaux Informatique - NSIA-CI
Chargé des études en ingénierie de formation – IBC-CI / IMC-CI
anumbre.alphonse@gmail.com / + 225 52 57 10 32 / 75 13 35 28 / 09 95 12 17
Et vous, qui êtes - vous ?

1. Nom et Prénoms?

2. Expérience professionnelle ?

3. Quelle est votre comprehension du thème ?

4. Quelles sont vos attentes par rapport à cette formation ?

5. Quelle est votre motivation pour cette formation?

6. Votre passion dans la vie?


La Formation ?

Processus d’apprentissage qui permet à un individu d’acquérir la


connaissance (savoir), les habiletés (savoir-faire) et attitudes (savoir-être)
nécessaires à l’exercice d’un métier ou d’une activité professionnelle.
Phases chronologiques d’apprentissage chez l'adulte
1. Phase d’incompétence inconsciente : « je ne sais pas que
je ne sais pas »

2. Phase d’incompétence consciente : « je sais que je ne sais


pas ».
L’adulte prend conscience des savoirs et des savoir-faire à
développer.

3. Phase de compétence consciente : « je sais que je sais »


L’adulte applique et démontre consciemment une
compétence nouvellement apprise au moment présent de
l’animation.

4. Phase de compétence inconsciente : « j’ai oublié que je


sais ».
L’adulte utilise instinctivement les nouvelles compétences
Les règles du jeu de la formation

 Ponctualité et assiduité ;
 Portables (ordinateur et téléphone) silencieux et/ou fermés ;
 Sorties libres;
 Urgences;
 Ecoute et bienveillance (laisser l’autre s’exprimer jusqu’au bout, pas
d’agressivité dans les échanges) ;
 Participation de tous;
 Interruption du formateur;
 Prise de note libre;
 Ouverture d’esprit à des idées nouvelles;
 Etre à l’aise ti
Certificat Professionnel

Préventeur HSE/SSE
Modalités de la formation

 PRESENTIEL : 2 mois

1. Cours théoriques

2. Exercices pratiques

3. Etudes de cas

 SANCTION : CERTIFICAT PROFESSIONNEL PREVENTEUR HSE/SSE


Planning de la formation

S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9
Introduction 1H
Module 1 3H
Module 2 12H
Module 3 8H
Module 4 8H
Module 5 2H
TP Final 2H
Mission du Préventeur HSE

 PARTICIPER A LA DEMARCHE GLOBALE DE PREVENTION DES RISQUES


1. Participer à l’analyse des situations de travail
2. Participer à l’élaboration des projets de prévention
3. Participer à la mise en place et au suivi des projets de prévention
 PARTICIPER A LA PROMOTION DE LA PREVENTION DES RISQUES
1. Participer à la mise en place et/ou au maintien d’une culture prévention dans l’entreprise
2. Participer à la formation à la sécurité des salariés
3. Se faire connaitre (rôle/mission) auprès des autres salariés de l’entreprise
 PARTICIPER AUX ACTIVITES DE VEILLE
1. Connaitre les réglementations principales en matière HSE
2. Connaitre les sources d’information relative aux évolutions réglementaires
3. Connaitre les appuis et les ressources externes mobilisables
OBJECTIFS DE LA FORMATION

A l’issue de la formation, l’apprenant sera, notamment capable de :


 Connaitre la réglementation HSE
 Connaître l’organisation de la prévention
 Analyser les accidents et incidents
 Identifier, analyser et évaluer les risques HSE
 Rédiger le document unique et le plan d’actions
 Analyser les conditions de travail
 Appréhender la démarche environnementale
PROGRAMME DE LA FORMATION
INTRODUCTION
MODULE I : L’ORGANISATION GENERALE SSE/HSE
1. Enjeux SSE/HSE
2. Obligations de l’employeur et des salariés
3. Responsabilités civile et pénale
4. Réglementation SSE
5. Organisation de la prévention
MODULE II : LA MAITRISE DES RISQUES
1. Cadre réglementaire
2. Notions de danger et de risque
3. Identification, analyse et évaluation des risques
4. Document unique et plan d’action
MODULE III : L’ANALYSE DES ACCIDENTS ET INCIDENTS
1. Définition des notions : AT/MP/Incidents
2. Statistique des AT et MP en CI
3. Etude des facteurs accidentogènes en CI
4. Enquêtes d’accidents et méthodes d’analyse ADC/5M
MODULE IV : L’ANALYSE DES CONDITIONS DE TRAVAIL
1. Postures et gestes
2. Conditions de travail
3. Ergonomie de travail et prévention des TMS
MODULE V : LA DEMARCHE ENVIRONNEMENTALE
1. Notions de base de prévention des pollutions et des nuisances
2. Nomenclature ICPE
3. Risques industriels : Incendie et ATEX
INTRODUCTION
Toute activité d’une organisation implique des risques qu’il convient de gérer.

Le processus de management des risques facilite la prise de décision.

Le management des risques comprend l’application de méthodes logiques et systématiques


permettant de :
 Communiquer et consulter tout au long de ce processus
 Établir le contexte de l’organisation afin d’identifier, d’analyser, d’évaluer et de traiter les risques
liés à une activité, un processus, une fonction ou un produit
 Surveiller et examiner l’évolution des risques
 Rapporter et consigner les résultats de manière appropriée
Processus de management des risques selon ISO 31000
Dans le cadre de notre formation, nous nous intéresserons qu’à la partie opérationnelle : appréciation
et traitement du risque

Identification du risque

Analyse du risque APPRECIATION DU RISQUE

Evaluation du risque

Document Unique

Plan d’action TRAITEMENT DU RISQUE

Exécution et Suivi
Module 12 3 4 5

L’ORGANISATION GENERALE SSE/HSE


INTRODUCTION

L’Hygiène, la Santé et la Sécurité au Travail tiennent aujourd’hui une place de plus en plus importante
dans la stratégie et le management de l’entreprise.

Au-delà du drame humain et social qu’occasionnent un accident du travail (AT) ou une maladie
professionnelle (MP), les impacts économiques et juridiques sont souvent non négligeables.

Afin de sauver des vies au sein d’une entreprise, des dispositions pénales se sont renforcées ces
dernières années, pouvant aller jusqu’à engager la responsabilité civile, voire pénale de l’employeur.

L’objectif consiste à lui faire prendre conscience de son rôle moteur dans la politique de prévention et
de maîtrise des risques au sein de l’activité qu’il dirige.
INTRODUCTION (suite)
Une politique de prévention des risques doit être entamée où il s’agit d’identifier les dangers, évaluer,
maîtriser et gérer les risques afin d’éviter les accidents.

Dans le travail, les salariés sont exposés aux différents risques sans connaître véritablement leur
incidence (impact) à long terme sur la santé humaine (MP).

La prise de conscience des situations dangereuses auxquelles peuvent être exposés les salariés est
une nécessité pour maîtriser les risques associés et concrétiser leur sécurité et celle des biens et de
l’environnement.
SECURITE

HYGIENE L’ENTREPRISE ENVIRONNEMENT

QUALITÉ

Les enjeux d’une entreprise


Les enjeux HSE/SSE
DEFINITIONS
 HSE
Sigle qui désigne une méthodologie de maîtrise des risques et de management des entreprises dans
les domaines Hygiène, Sécurité et Environnement. Cette méthodologie fait appel à des normes
spécifiques dont l’application peut faire l’objet d’une certification sur la base du volontariat.
Le processus HSE (internalisé ou externalisé) s’insère dans une démarche globale de type RSE.
 Sécurité :
Ensemble des moyens techniques, humains et organisationnels visant à prévenir, empêcher et réduire
la concrétisation du risque accidentel dans l’entreprise.
 Santé :
Etat complet de bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de
maladie ou d’infirmité (OMS).
 Hygiène:
Discipline de l’anticipation, de reconnaissance, d’évaluation et de contrôle des dangers sur la santé
dans l’environnement du travail avec pour objectif la protection de la santé des salariés à moyen et long
termes.
 Environnement :
Milieu (l’air, l’eau, le sol) dans lequel un organisme (la flore et la faune) se développe.
ENJEUX DE LA PREVENTION
La prévention des risques dans une organisation est motivée par 5 raisons (d’action) essentielles :
 Protéger la santé et la sécurité des travailleurs : enjeu humain
 Répondre aux obligations légales et réglementaires : enjeu juridique
 Améliorer le climat social par le dialogue social : enjeu social
 Contribuer à la performance économique de l’entreprise : enjeu économique
 Améliorer l’image de marque de l’entreprise : enjeu organisationnel
9 PRINCIPES GENERAUX DE PREVENTION

1. Eviter le risque, (supprimer)


2. Évaluer le risque qui ne peut être évité,
3. Combattre le risque à la source
4. Adapter le travail à l’homme
5. Tenir compte de l’évolution de la technique
6. Remplacer ce qui est dangereux par ce qui l’est moins
7. Planifier la prévention
8. Donner la priorité aux mesures de protection collective
9. Donner les instructions appropriées aux salariés
PRINCIPES GENERAUX DE PREVENTION ET OBJECTIFS
8 BONNES PRATIQUES DE PREVENTION
1. Intégrer la gestion SSE dans toutes les fonctions de l'entreprise
2. Harmoniser la politique SSE avec les autres politiques de l'entreprise
3. Développer l'autonomie de l'entreprise en matière de prévention (internalisation)
4. Favoriser une approche pluridisciplinaire (technique, humaine, et organisationnelle)
5. Faire de l'identification et de l'évaluation a priori des risques un élément majeur de la politique
SSE
6. Intégrer la prévention dès la conception des lieux, des équipements, des postes et des méthodes
de travail
7. Analyser les AT et les MP en remontant aux causes les plus en amont
8. Améliorer la politique de maîtrise des risques et faire évoluer les valeurs de base de l'entreprise
3 VALEURS ESSENTIELLES EN PREVENTION

 Respect du salarié,
 Transparence,
 Dialogue social
Les niveaux de prévention
CLASSIFICATION DES ACTIONS DE PREVENTION
RESUME SUR LES NIVEAUX DE PREVENTION
 Le niveau 1 est le niveau le plus élevé.
On fait de la prévention de niveau 1 quand on agit directement sur la source du risque (danger et
exposition).
On PREVIENT et donc on fait de la PRÉVENTION.
Le niveau 1 est appelé Prévention Primaire (PP) et l’intervention porte sur la probabilité d’occurrence.

 Le niveau 2 est le niveau intermédiaire.


On fait de la prévention de niveau 2 quand on place un écran de protection entre le danger et la
personne.
On PROTEGE et donc on fait de la SECURITE.
Le niveau 2 est appelé Prévention Secondaire (PS) et l’intervention porte sur la gravité du dommage.

 Le niveau 3 est le niveau le plus bas.


On fait de la prévention de niveau 3 quand on limite les dégâts.
On dit qu’on gère le RISQUE RÉSIDUEL.
Le niveau 3 est appelé Prévention Tertiaire (PT) et l’intervention porte sur l’organisation des secours.
QUELS INTERETS POUR LES NIVEAUX DE PREVENTION ?

 Définir le niveau de prévention permet de faire un choix selon le degré d’efficacité souhaité.

 Le niveau primaire est plus efficace que le niveau secondaire qui est lui-même plus efficace que le
niveau tertiaire.

 Quand on est au niveau secondaire, on fait de la protection, on rajoute du matériel et donc ça coûte
pour une protection relative.

 Par contre quand on est au niveau primaire, on supprime, on réduit et donc on optimise, on est en
prévention.
QUESTIONS
?
S’assurer de la présence de secouriste dans l’équipe

Limiter les interventions

Porter des bottes antidérapantes

Nettoyer, purger et traiter

Installer des cheminements piétons

Ranger les actions dans l’ordre logique d’efficacité ti


Nettoyer, purger et traiter

Limiter les interventions

Installer des cheminements piétons

Porter des bottes antidérapantes

S’assurer de la présence de secouriste dans l’équipe


Choisissez la ou les bonnes réponses ti
QUESTIONS
?
OBLIGATIONS EMPLOYEUR ET SALARIES
OBLIGATIONS DE SECURITE DE RESULTAT DE L’EMPLOYEUR

 SANTE ET SECURITE
Le Code du travail (Titre IV ) précise « L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer
la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ».

La Loi française (1991) va plus loin dans la transcription d’une directive européenne (1989) en
indiquant que l’employeur a une obligation de sécurité de résultat (Jurisprudence).

L’employeur doit non pas faire mieux mais DOIT REUSSIR en matière de prévention des risques.

 ENVIRONNEMENT
En matière d’environnement, l’employeur a deux types d’obligation:
 Vis-à-vis de l’environnement extérieur de l’entreprise (Code de l’environnement)
 Vis-à-vis de l’environnement des salariés (Inspection du travail)
FORMATIONS OBLIGATOIRES A LA SECURITE

 Incendie
 Sauveteur Secouriste du Travail
 Règles de circulation dans l’entreprise
 Accueil sécurité du nouveau salarié
 CACES (Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité : grue/appareil de levage)
 Au poste de travail
 Habilitation électrique (AFNOR/UTE)
 Gestes et postures
 Risque chimique (RC1/RC2)
 Etc..
REGISTRES OBLIGATOIRES

 Registre du personnel
 Registre et dossier médical
 Registres de déclaration d’accidents du travail
 Registre du CHS-CT
 Document unique
 Registre des vérifications
 Registre unique de sécurité
 Plan de prévention / Protocole de sécurité : Travaux réalisés par une entreprise extérieure
 Registre de sécurité / Registre d’observations/ Registre-journal de coordination (RJC) :TP/Génie Civil
VERIFICATIONS OBLIGATOIRES

 Les équipements de travail


 Les EPI
 Les installations électriques
 Les réseaux hydrauliques
 Dispositifs techniques de sécurité
 Les appareils munis de FDS et soumis à des vérifications périodiques :
 Les extincteurs
 Les appareils de levage et de manutention
 Etc.
OBLIGATIONS DES SALARIES

 Respect des mesures de prévention édictées par l’employeur


 Devoir d’alerte (remontée d’informations terrain)
 Droit de retrait en cas de danger grave et imminent
 Participation active aux actions de prévention et de protection
 Obligation de porter les EPI sur les chantiers
 Obligation de prendre soin des matériels de travail
 Interdiction de fumer ou de prendre de l’alcool sur les lieux de travail
 Interdiction de manger sur les postes de travail
 Faire l’objet de sanctions disciplinaires en cas de refus d’observer les mesures de prévention
RESPONSABILITES CIVILE ET PENALE DE L’EMPLOYEUR
L’employeur doit assurer la sécurité de ses employés et L’affichage est un mode de communication simple et
protéger leur santé, une obligation sanctionnée s’il est efficace pour diffuser de l’information au personnel de
prouvé, en cas d’accident, qu’elle n’a pas été respectée. l’entreprise.
RESPONSABILITE CIVILE DE L’EMPLOYEUR
L’employeur a vis-à-vis de ses salariés une obligation de sécurité de résultat. Tout manquement à
cette obligation (survenance d’un AT ou apparition d’une MP ) peut donc engager la faute inexcusable
de l’employeur. Cette responsabilité est qualifiée de civile.
Quand cette faute est effectivement reconnue, cela entraine des conséquences financières pour le
chef d’entreprise, qui sera alors tenu, sur son patrimoine, de rembourser aux organismes sociaux les
indemnités versées aux victimes et de leur verser des indemnités complémentaires.
C’est à la victime ou à ses ayants droit d’apporter la preuve du lien entre le dommage subi et le
manquement de l’employeur à ses obligations en matière de prévention.
La faute inexcusable peut également être acquise de droit ou présumée acquise.

Lorsque la faute inexcusable de l’employeur est reconnue, la victime obtient une indemnisation
complémentaire outre les prestations auxquelles elle avait déjà droit en application du Code de
Sécurité Sociale.
RESPONSABILITE PENALE DE L’EMPLOYEUR
Le chef d’entreprise doit veiller personnellement au respect des règles en matière de santé et de
sécurité au travail. Quand il n’en a pas la possibilité, il doit déléguer une partie de ses pouvoirs en la
matière.
En cas de manquement :
Si une infraction aux règles de santé et sécurité visées au Code du travail (Fr) provoque le décès ou
porte atteinte à l’intégrité d’une personne, les sanctions sont fixées par le Code pénal.
Peines maximales d’amende et/ou de prison
 Homicide involontaire : 75 000 € / 5 ans
 Atteinte à l’intégrité physique (IPP <= 3 mois) : 15 000 € / 1 an
 Atteinte à l’intégrité physique (IPP >= 3 mois) : 45 000 € / 3 ans
 Mise en danger de la vie d’autrui (exposition à un risque immédiat de mort ou de blessures sans
que le dommage ne se réalise) : 15 000 € / 1 an
REGLEMENTATION HSE/SSE
INTRODUCTION
 L'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique
et mentale des travailleurs.
 Ces mesures comprennent des actions de prévention, d'information et de formation, ainsi que la
mise en place d'une organisation et de moyens adaptés.
 L'employeur évalue les risques pour la santé et la sécurité des travailleurs et transcrit et met à jour
dans un document unique les résultats de cette évaluation.
 Les membres du CHS-CT (ou lorsqu’il n’existe pas les délégués du personnel) doivent :
 être consultés avant toute décision d'aménagement important modifiant les conditions de santé
et de sécurité ou les conditions de travail ;
 être associés sur les actions de formations à la sécurité ;
 avoir accès au document unique d’évaluation des risques (DUER).
ORIGINE ET ARTICULATION DE LA REGLEMENTATION SSE/HSE

Hiérarchie des normes légales et réglementaires


VEILLE REGLEMENTAIRE

 Définition
 Toutes les entreprises sont soumises à des réglementations liés à la qualité, la
santé, la sécurité et l’environnement.
 Une veille réglementaire personnalisée permet de connaître les textes applicables
à son activité et de mettre en œuvre les actions adaptées pour maîtriser les risques
et être en conformité.
VEILLE REGLEMENTAIRE

 Connaitre:

 La réglementation hygiène, environnement et sécurité du personnel


 Les normes de type ISO
 Les référentiels imposés par les clients (MASE)
VEILLE REGLEMENTAIRE
VEILLE REGLEMENTAIRE

 La réglementation ?

 HYGIENE (règlements, décrets,…)


o Paquet hygiène (IAA)
o Critères microbiologiques
o Etiquetage

 SECURITE AU TRAVAIL (Code du travail)


o Document unique
o Risques chimiques
o Incendie et explosions (ERP/ATEX)

 ENVIRONNEMENT (Code de l’environnement)


o ICPE
SUIVI DE LA CONFORMITE

Le contrôle de la conformité réglementaire des installations est au cœur de la mission du préventeur


dans l’entreprise.

Pour assurer cette conformité, l’on doit intégrer les actualisations liées à l’évolution de
la réglementation, aussi bien en matière de santé-sécurité au travail que d’environnement.
SUIVI DE LA CONFORMITE

 Santé-Sécurité au travail
o Affichage obligatoire
o Equipements de protection collective (EPC)
o Equipements de protection individuelle (EPI)
o Exposition au bruit
o Fiches d’exposition aux agents chimiques dangereux
o Formations
o Habilitations
o Organisation des secours
o Substances cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR)
SUIVI DE LA CONFORMITE

 Environnement
o Arrêté du 2 février 1998 : Déchets
o Déchets d’emballages industriels et commerciaux
o Bruit dans l'environnement
o ICPE et conformité administrative
o Rétention classique
o Surveillance des ICPE
ORGANISATION DE LA PREVENTION
INTRODUCTION
Afin de maitriser et contrôler l’application des dispositions législatives élaborées dans le cadre de la
prévention, les pouvoirs publics ont mis en place des institutions internes (institutions représentatives
du personnel, CHSCT, médecin du travail) et externes (inspection du travail, CNPS, …) à l’entreprise.

Chaque institution dans un domaine strictement spécifique, avec des prérogatives, des moyens et des
pouvoirs limités à leur spécificité, couvre une partie du champ global de la prévention.

Dans l’entreprise, l’organisation de la prévention incombe à l’employeur et consiste à :


 Définir les rôles de chaque acteur : encadrement, agent de prévention, salariés, représentants du
personnel (CHSCT/DP), services de santé au travail (infirmier /médecin du travail), services des RH
 Préparer les chantiers
 Définir les points d’arrêt
 Faire un bilan à la fin des travaux
ENCADREMENT

 Expliquer, donner du sens


 Organiser, anticiper, planifier
 Participer, donner l’exemple
 S’adapter, écouter, impliquer
 Contrôler, responsabiliser, sanctionner ou valoriser
SALARIES
 Respecter les consignes
 Ne pas se mettre en danger
 Ne pas mettre les autres en danger
 Porter les EPI
 Alerter et proposer des solutions
 Se retirer en cas de danger
AGENT DE PREVENTION

Depuis le 1er juillet 2012, le Code du travail fait obligation à l’employeur de désigner un ou plusieurs
salariés compétents pour s'occuper des activités de protection et de prévention des risques
professionnels de l'entreprise (PPRP).
 Responsable HSE
 Animateur HSE
 Correspondant sécurité
 Chargé de prévention
 Etc.
CHSCT/CHS
Constitué dans tous les établissements de plus de 50 salariés, le CHSCT a pour mission de contribuer
à la protection de la santé et de la sécurité des salariés ainsi qu’à l’amélioration des conditions de
travail.

Composé notamment d’une délégation du personnel, le CHSCT dispose d’un certain nombre de
moyens pour mener à bien sa mission (information, recours à un expert…) et les représentants du
personnel, d’un crédit d’heures et d’une protection contre le licenciement.

Ces moyens sont renforcés dans les entreprises à haut risque industriel.
CHSCT/CHS
En l’absence de CHSCT, ce sont les délégués du personnel qui exercent les attributions normalement
dévolues au comité.
Le CHSCT est consulté et associé à la recherche de solution concernant :
 l’organisation matérielle du travail : charge de travail, rythme, pénibilité des tâches, élargissement
et enrichissement des tâches ;
 l’environnement physique du travail : température, éclairage, aération, bruit, poussière, vibrations ,
aménagement des postes et des lieux de travail ;
ROLE DU CHSCT : PARTICIPATIF

 analyse des conditions de travail et des risques professionnels auxquels peuvent être exposés les
salariés
 vérification, par des inspections et des enquêtes, du respect des prescriptions législatives et
réglementaires et de la mise en œuvre des mesures de prévention préconisées ;
 développement de la prévention par des actions de sensibilisation et d’information;
 analyse des circonstances et des causes des accidents du travail ou des maladies professionnelles
ou à caractère professionnel, par le biais d’enquêtes.
ROLE DU CHSCT : CONSULTATIF

Le CHSCT est notamment consulté avant toute décision d’aménagement important modifiant les
conditions d’hygiène et de sécurité ou les conditions de travail :
 avant toute transformation importante des postes de travail découlant de la modification de
l’outillage, d’un changement de produit ou de l’organisation du travail ;
 avant toute modification des cadences et des normes de productivité liées ou non à la
rémunération du travail ;
 sur le plan d’adaptation lors de la mise en œuvre de mutations technologiques importantes et
rapides ;
 sur les mesures prises en vue de faciliter la mise, la remise ou le maintien au travail des accidentés
du travail.
COMPOSITION DU CHSCT
 Le chef d’établissement ou son représentant assumant la présidence
 La délégation du personnel dont les membres (salariés de l’entreprise) sont désignés pour 2 ans
(mandat renouvelable) par un collège constitué par les membres élus du comité d’entreprise et les
délégués du personnel.
 Le service des RH (GPEC / Formation)
 Le médecin du travail,
 Le chef du service de sécurité et des conditions de travail (à titre consultatif).
 L’inspecteur du travail et l’agent du service de prévention des organismes de sécurité sociale
peuvent assister aux réunions.
FONCTIONNEMENT DU CHSCT
 Le CHSCT est doté de la personnalité morale,….
 Le secrétaire du CHSCT est obligatoirement désigné parmi les membres du CHSCT représentants
le personnel au cours de la première réunion du mandat ( chargé de la rédaction des PV des
réunions).
 Des réunions périodiques sont organisées au moins une fois par trimestre, plus si nécessaire.
 Le comité est également réuni à la demande motivée de deux de ses membres.
 L’employeur est tenu de convoquer en urgence une réunion du CHSCT à la suite de tout accident
ayant entraîné ou ayant pu entraîner des conséquences graves.
 La convocation doit-être faite par l’employeur, 15 jours au moins avant la date de la réunion, à
l’ensemble des personnes susceptibles d’y participer. Elle est obligatoirement écrite et personnelle.
 Elle doit s’étendre aux personnes que le CHSCT a régulièrement demandées à consulter.
 En revanche, l’employeur ne peut imposer personne.
 L’ordre du jour est rédigé conjointement par le président et le secrétaire du CHSCT, aucun des deux
n’a le pouvoir de refuser d’inscrire des points relevant de la compétence du CHSCT ….
LES SERVICES DE SANTE AU TRAVAIL
Les services de santé au travail (services autonomes ou services interentreprises) ont pour mission
de conseiller l’employeur, les travailleurs et les représentants du personnel dans la mise en œuvre
de mesures de prévention adaptées.

Ils assurent notamment le suivi médical régulier de l’ensemble des salariés.

Le médecin du travail a pour mission exclusive d'éviter toute altération de la santé des travailleurs
du fait de leur travail.

Cette mission de conseil et de suivi est assurée par une équipe pluridisciplinaire de santé au travail
animée par un médecin du travail, qui comprend des médecins du travail, des collaborateurs
médecins, des infirmiers, des intervenants en prévention des risques professionnels.

Ces équipes peuvent être complétées par des assistants de services de santé au travail, et des
professionnels recrutés après avis des médecins du travail.
LE SERVICE DES RESSOURCES HUMAINES
Le service RH est en charge de la gestion quotidienne de l’ensemble des salariés :
 Gestion du temps de travail, des congés, des absences
 Aménagement des espaces de travail
 GPEC
 Formation du personnel
 Recrutement du personnel
 Gestion des AT/MP
 Entretien et évaluation des salariés
 Fourniture des EPI au personnel technique
 Etc.
QUESTIONS
?

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