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INTRODUCTION GENERALE

Dès les premières années de l’indépendance, les filiales de banques


françaises
s’installent au Cameroun afin de financer essentiellement les multinationales
françaises. Il s’agit de : SCB (la Société Camerounaise de Banque); Groupe
Crédit Lyonnais, la BICIC (Banque Internationale pour le Commerce et
l’industrie du Cameroun); Groupe PNB. La SGBC (Société Générale de Banque
au Cameroun; Groupe Société Générale, la Banque Internationale pour L’Afrique
Occidentale au Cameroun (Groupe BIAO). Dans la deuxième décennie, des
filiales de banques américaines s’installent : la Chase Mananthan Bank of
Cameroun (Groupe Chase Bank), la Boston Bank of Cameroun (Groupe Boston
Bank), la Bank of America (Groupe Bank of America). Ces banques suivent les
multinationales américaines dans leurs quêtes des importants revenus du secteur
pétrolier découlant du premier choc pétrolier de 1973. Dans la même décennie
s’implante la banque de Paribas Cameroun (Groupe BANQUE PARIBAS) et la
Bank of crédit and commerce Cameroon (BCCC) EN 1981.
Ces banques sont pour l’essentiel tournées vers le financement des bas de bilan des
filiales de grands groupes internationaux. Dans une moindre mesure sont
concernées les nationaux d’un standing financier relativement acceptable tant pour
les PME que les particuliers. Une carence de financement des activités de
développement amène les pouvoirs publics à créer des structures de financement de
développement qui par après ont toutes connu des difficultés de gestion ayant
entraîné leur restructuration voire leur liquidation. Il s’agit de : La banque
camerounaise de développement spécialisée dans le financement des activités du
secteur public et parapublic notamment dans les domaines jugés prioritaires. C’est
ainsi qu’ont été financés à coût élevé par exemples l’électricité (SONEL) et l’eau
(SNEC), la pâte à papier (CELLUCAM), le chemin de fer (RNCF), etc. Le fond de
garantie de crédits aux PEM (FOGAPE) crée en 1984. La dévaluation du Franc
CFA en 1994, conduit à de nouvelles réformes. Après une vague de liquidation
(First Investment Bank, Banque Méridien-BiaoCameroun, Crédit agricole du
Cameroun), fermetures (International Bank of Africa) et la recapitalisation (SGBC,
Standard Chartered Bank), de nouvelles banques sont créées : Citibank, Amitybank
CBC (Commercial Bank of Cameroon, groupe Fotso), Union bank of Cameroon,
Afriland First Bank, Ecobank la BICIC, dont les actifs sains ont été repris par
l’actuelle BICEC qui vient d’être acquis par la BCP. C’est sur elle que nous porte
l’objet de notre travail dans la compréhension de son activité en passant par
l’historique et la gouvernance appliqué sans oublier les difficultés qu’elle a traversé
à travers la réponse aux questions ci-dessous .

I- PRESENTATION GENERALE DE LA BICEC

1- HISTORIQUE
La BICEC a été créée le 14 mars 1997, suite à la liquidation de la BICIC
survenue dans un contexte économique particulièrement difficile. En effet, la crise
économique des années 80-90 n’ayant pas épargnée la BICIC, il a fallu la
restructurer. La fusion des succursales camerounaises de la BNCI (banque
nationale de commerce et de l’industrie et de Barclays, fondation de la BICIC ; en
1994 BARCLAYS et BNP sortent du capital ; avant d’être rachetais par le groupe
banque populaire, la BICIC devient BICEC puis en 2019 elle est achetée par le
groupe BCP.
En mars 1997, le Conseil d’Administration de la BICIC a donc décidé de
mettre en place la BICEC, dont la gestion a été confiée à Natixis Banque Populaire
qui a fort bien accompli sa mission : rentabiliser la Banque et la préparer à la
privatisation dans un délai de 3 ans.
En 2000, la BICEC devient une filiale du Groupe Banque Populaire.
Depuis 2011, elle bénéficie des effets d’expérience issus de l’union des Groupes
des Banques Populaires et Caisses d’Epargne."
En 2019, 68,5% de la banque sont rachetés par le Groupe marocains BCP (Banque
Centrale Populaire).
 Fiche signalétique 
Création 1962 : fusion des succursales camerounaises de la
BNCI et de Barclays, fondation de la BICEC
Date clés 1997 : rachat par le groupe banque populaire, la
BICIC devient BICEC
Forme juridique Société anonyme (SA)
Siège social Douala Cameroun
Direction Rochdi Sanhaji (Directeur Général)
Jean-Baptiste Bokam (PCA)
Activité Banque
Effectif 784 (2017)
Boite postale BP 1925
Capital social 120 000 000

Fiche d’identification
2- ACTIVITE DE LA BICEC
L’activité des banques des banques est de recueillir les fonds, ceci à travers la
collecte de l’épargne et offrir de nombreux services a clientèle en octroyant des
crédits à court terme, moyen et long terme. Raison pour laquelle la BICEC offre à
sa clientèle une gamme de produit et services variés en fonction des besoins à
savoir :
 L’épargne
La collecte de l’épargne à la BICEC se matérialise par l’ouverture des comptes aux
particuliers et aux entreprises leur permettant ainsi de pouvoir déposer leurs fonds a
la banque et de pouvoir y accéder selon les modalités adéquates.
 Le crédit
La BICEC offre plusieurs types de crédits selon les échéances et selon les besoins
en présence
Les crédits à court terme ;
Les crédits à moyen et long terme (prêts personnel, crédit immobilier) ;
 Autres transactions financières
La B.I.C.E.C. effectue aussi des opérations de change, de virement, de transfert de
fonds, de location de coffre-fort, de traitement de traveller chèques, des opérations
monétiques (utilisation des cartes dans les transactions : carte VISA, carte plus,
carte express). Sur le plan informatique, la BICEC possède un système appelé
"EAGLE", ce qui veut dire en français « l'aigle » de par sa capacité à couvrir le
maximum d'opérations en temps réel et dans toutes les agences. Par ailleurs, la
BICEC possède à travers le monde, un vaste réseau de correspondants tels que
CITIBANK (New-York) ; NATEXIS (France)

II-ORGANE DE GESTION ET DE DIRECTION

La Banque Internationale du Cameroun pour l’Epargne et le Crédit s’organise


autour de 3 pôles :
 LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
Le conseil d’administration de la BICEC est un organe qui représente les
actionnaires de la société qui a pour PCA Monsieur Jean Baptiste BOKAM depuis
sa création. Concrètement, son rôle consiste à contrôler les actions menées par les
membres de ca direction. Pour se faire, le conseil d’administration dispose d’abord
des pouvoirs pour désigner les mandataires sociaux chargés de gérer la société qu’il
représente. Le conseil peut ensuite surveiller les actions menées par les membres de
la direction et leur concordance avec la stratégie globale de l’entreprise. Enfin, le
conseil est également habilité à déterminer le montant de leur rémunération.
Notons que le Code de commerce précise que le conseil d’administration peut
opérer tous les contrôles qu’il juge opportuns et que les organes de direction de la
société sont tenus de communiquer à chaque administrateur « tous les documents et
informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission », dans la limite des
pouvoirs attribués aux assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet
social. Le pouvoir du conseil d’administration est donc très large
 La direction générale
Il est investi des pouvoirs pour agir en toute circonstance au nom et pour le compte
de la banque, il a aussi un rôle de surveillance et d’attribution.
A cet effet monsieur Rochdi SANHAJI occupe ce poste depuis septembre 2018,
il précise les objectifs de la banque et l’orientation à donner son administration,
exerce un rôle permanent de gestion, arrête les comptes annuels et nomme un
directeur général et le président du conseil d’administration
 Le comité de direction de la BICEC
Le comité de direction, ou équipe de direction ou comité exécutif de la
BICEC est un organe ou un groupe ne restreint de personnes, formant un ensemble
constitué, investi d'un pouvoir de surveillance et de décision.
Dans le cadre de la stratégie et/ou de la politique générale définie par le conseil
d'administration, le comité de direction assure et concourt à la direction effective de
la BICEC ou d'une organisation.
À ce titre il est doté d'un règlement intérieur qui définit les prérogatives et les règles
de fonctionnement afin d'assurer des compétences suivantes au sein de BICEC :
Pilotage des différentes activités concourant à l'objet social de l'organisation
Suivi des décisions du conseil d'administration
Lieu d'échanges et de réflexion sur la stratégie et les questions d'intérêt général
Autorisation des investissements dont le montant excède une valeur définie. Cette
prérogative pouvant être soumise à l'information préalable du Conseil
d'administration.
Pour le cette année 2019, le comité de direction de la BICEC est composé :

M. Rochdi SANHAJI Mme. Isabelle KONDO M. Rémy RAFFI


Directeur Général Directeur Général Adjoint Directeur Général Adjoint

M. Ebenezer BABENI M. Frédéric MAO M. Marx Félix NGALLE


Directeur Central de la Directeur Central Directeur du Marché des
Production Bancaire Entreprises grandes entreprises

M. Fernand Marius M. Jules NDJEUGA Mme. Corinne MPONDO


NANA MBIENKEU Directeur des Marchés MBOKA
Directeur des opérations Directeur Marketing et
Communication
Mme. Michele M. Gérard Charles M. Paulin MESSINA
ATANGANA BIKIE ABESSOLO Directeur Recouvrement
Directeur Adjoint au Directeur de la Amiable
Directeur Central de Comptabilité et Contentieux
l'Audit Interne

Mme. Virginie Mme. Anna Diore M. Rouvier KATA


POULLEAU née TANG BIANG NGALLY Directeur Achats et
Directeur Risques de Directeur des Ressources Logistique
Crédits et Financiers Humaines

M. NABIL SBAI M. Yaya DAGNOGO M. Josy Taraize ZEH


Directeur Risques Directeur Organisation, Directeur Immobilier
Opérationnels, Conformité Qualité et Systèmes Sûreté & Sécurité Incendie
d'Information
et Contrôles permanents
M. M. Francis TCHOUNGUI M. Omer Thierry
William NGUIMKENG Directeur Régional du OKALA NTERE
Directeur du Contrôle de Littoral Directeur Régional
Gestion et de la Trésorerie Centre/Sud/Est

M. Joseph René M. Paul TIEDJOP


M. Didymus NGU
BITEKE Directeur Régional du Nord
SANTUNG
Directeur Régional de
Directeur Régional du Sud-
l'Ouest
Ouest

 Le Comité Exécutif
Il s’agit de diverses directions centrales à savoir
Le Secrétariat Général
Il participe à la définition de la politique de la banque ; notamment en matière de
Gestion administrative, Comptable, Fiscale et Juridique. Il coordonne les activités
des entités ci-après :
La direction des ressources humaines
La direction juridique et fiscale
La direction financière
Les Directions Centrales
Cette direction s’occupe de la stratégie, de l’organisation et de la logistique et elle
est composée de :
˗ La direction du contrôle de gestion qui s’occupe de l’élaboration du budget
en recensant les besoins de toutes les entités de la banque, puis se charge de
la présenter au directeur général pour décision favorable.
˗ La direction logistique qui prend soin de la gestion administrative des biens
meubles et immeubles.
˗ La direction centrale de développement qui assure la gestion administrative
de tout le réseau constitué des agences
˗ La direction centrale des engagements ;elle est l’organe chargée de
prendre des décisions en répondant aux besoins de financement des clients et
rapport avec les exigences de développement, de marge et de sécurité de la
banque.
˗ La direction centrale de la production ; cette direction s’occupe du
traitement des opérations courantes de la clientèle ;
˗ La direction centrale de l’audit interne ; elle veille à l’adéquation et au
respect des procédures dans l’exercice des fonctions par les contrôles
planifiés ou spontanés ;

Le Réseau :
˗ La Direction Régionale du littoral
˗ La Direction Régionale du Centre/Sud/Est
˗ La Direction Régionale de l’Ouest
˗ La Direction Régionale du Nord
˗ La Direction Régionale du Sud-ouest
Ces différents pôles sont pilotés par des hommes et des femmes qui ne cessent
d’adopter des stratégies pour l’avancement de la structure qu’ils sont employés.

III- ORGANES DE CONTROLES MISE EN PLACE

Les organes de contrôles mises en place par la BICEC sont les suivantes :
 La direction centrale de l’audit interne et du contrôle
Qui dépendent de la direction générale avec pour mission de veille à l’adéquation et
au respect des procédures dans l’exercice des fonctions par les contrôles planifies
ou spontanés
 Les auditeurs externes
Celui-ci est nommé pour un mandat de 06 ans, représenter depuis 2009 par le
cabinet PricewaterhouseCoopers représenté actuellement par l’Expert-comptable
agrée CEMAC Laurence ABUNAW. Et du cabinet ECA-Ernst et Young Cameroun
représenter par l’expert-comptable agrée CEMAC Marcel TCHAGONGOM
Suite à la septième résolution soumise au vote de l’assemblé général ordinaire en
2015 stipulant que : (l’assemblé général décide de ne pas renouveler  les mandats
des commissaires aux comptes des cabinets PRICE WHATER HOUSE et ECA
AUDIT & CONSEIL qui arrive à échéance à l’issu de la présente assemblé
L’assemblé Générale décide de donner mandat des commissaires au compte au
cabinet MAZARS et KPMG .Les mandats des cabinets MAZARS ET KPMG
d’une durée de six ans prendront fin l’issu de l’assemblé générale ordinaire qui
statuera sur les comptes de l’exercice 2021)
De là nous dirons que l’auditeur est indépendant et il a une durée de mandat de 6
ans soit de 2009 à 2015.
IV- LA CONSTITUTION DU CAPITAL, LE TYPE D’ENTREPRISE QUI
EN DECOULE
Le capital de la BICEC est constitué comme suit :
BPCE : 68,5%%
Etat du Cameroun : 17,50%
Actionnaires privés camerounais : 7,50%
Personnel BICEC : 5%
Institution centrale de la banche populari : 1, 50%
De cette répartition on pourrait dit que la BICEC est une entreprise qui applique la
gouvernance actionnariale, mais tel n’est pas le cas, elle est une société mixte dans
la mesure où même si le groupe BCP détient 68,5% du capital de la BICEC, l’état
du Cameroun a toujours une main mise dans la gestion de cette entité, preuve en ait
que le président du conseil d’administration est nommé par décret présidentielle
jusqu’à preuve de contraire.

V- L’ENVIRONEMENT DANS LEQUEL EVOLUE LA BICEC


La BICEC mobilise ses ressources pour exercer dans un environnement qu'il
convient de présenter.
 environnement politique et reglementaire de la BICEC,
La BICEC comme toutes les autres banques du Cameroun sont soumises à trois
textes organiques qui sont :
Le premier est relatif à la convention de coopération monétaire entre la république
du Tchad, du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo et celle du Gabon signée à
Brazzaville le 22 novembre 1972. Cette convention est complétée le 18 novembre
1990 par un texte créant la Commission Bancaire de l'Afrique Centrale, en abrégé
"C.O.B.A.C". Elle est chargée de veiller au respect, par les établissements de
crédits, des dispositions législatives et réglementaires éditées par les autorités
monétaires nationales, par la Banque des Etats de l'Afrique Centrale (B.E.A.C) ou
par elle-même et qui leur sont applicables. Elle sanctionne également les
manquements constatés.
Le second est celui de l'ordonnance n°85/002 du 31 août 1985 relative à l'activité
des établissements de crédits. Ce sont des organismes qui effectuent à titre habituel
les opérations de banque.
Le troisième texte est régi par l'article 2 de la convention portant création de la
C.O.B.A.C du 22 novembre 1990 stipule que les établissements de crédit
comprennent les banques, les établissements financiers, les caisses d'épargne
postale, les sociétés financières d'investissements et de participations. L'article 4 de
la même convention stipule que les opérations de banques comprennent la
réception des fonds du public, les opérations de crédit, ainsi que la mise à
disposition de la clientèle des moyens de paiement et leur gestion. Aussi, les États
se sont dessaisis de leur pouvoir individuel au profit d'une gestion commune de
leurs intérêts en ce qui concerne les problèmes de la monnaie.
 Environnement sociale de la BICEC
la BICEC à contribué à la construction d’un pont d’adduction d’eau à la nouvelle
agence de Garoua Boulai pour ces besoins et ceux des populations voisine
 La place de la BICEC dans son secteur d’activité
La concurrence se fait de plus en plus âpre sur le marché bancaire camerounais. Le
fait que la B.E.A.C ait assoupli les conditions d'octroi d'agrément, que la
concurrence internationale soit de plus en plus menaçante, et surtout l'avènement
du marché boursier, font que de nouvelles banques frappent aux portes du marché
bancaire camerounais.
Le marché bancaire camerounais est composé de plusieurs banques dont nous
pouvons citez quelques-unes dans l’ordre de positionnement sur le secteur
d’activité d’après la BEAC :
˗ Afriland First Bank;
˗ Atlantic Bank of Cameroon;
˗ Banque Internationale du Cameroun pour l'Épargne et le Crédit (BICEC) ;
˗ BGFI Bank Cameroon;
˗ Citibank;
˗ Commercial Bank of Cameroon (CBC);
˗ Ecobank Cameroon;
˗ National Financial Credit Bank (NFCB);
˗ Société Camerounaise de Banque du Cameroun ;
˗ Société Générale des Banques au Cameroun ;
˗ Standard Chartered Bank ;
˗ Union Bank of Cameroon ;

 Avec plus de 380 000 clients et 37 agences, la BICEC est l’un des premiers
réseaux bancaires au CAMEROUN. Il en ressort depuis 2014 une
progression globale des dépôts du marché bancaire situant ainsi la BICEC au
3ème rang avec comme concurrent afriland first bank et la SGC occupant
respectivement la 1er et 2ème place sur ce marché.

 Cibles
Il s'articule autour de trois principales clientèles. Nous y distinguons le marché des
entreprises, celui des professionnels ou PME/PMI et enfin celui des particuliers.
Le marché des entreprises comprend les entreprises publiques, les entreprises
privées. Ce sont des personnes morales. La condition d'ouverture de compte
entreprise ou compte courant est d'être immatriculée au registre du commerce et de
déposer un minimum d'un million de francs CFA pour faire fonctionner le compte.
Le marché des professionnels concerne les PME et les PMI. IL regroupe des
entreprises individuelles et les conditions d'ouverture de compte sont les mêmes
que celle des entreprises.
Le marché des particuliers est, de loin, le marché le plus vaste de la banque. La,
BICEC dispose environ 150.000 clients particuliers. Dans ce marché, nous
distinguons:
- Les administrations publiques ;
- Les administrations privées ;
- Les entreprises assurances publiques ;
- Les entreprises assurances privées ;
- Les particuliers.
En ce qui concerne les particuliers, le montant minimum nécessaire pour
l'ouverture d'un compte est de 200.000 FCFA. Hormis ces marchés traditionnels
régulièrement rencontrés dans toutes les banques, nous notons cependant un
marché de l'agriculture. Ce dernier prend progressivement de l'ampleur à la BICEC
et son essor devient de nos jours incontestablement remarquables.
 Part de Marchée
Dans son récent rapport sur l’évolution des taux débiteurs pratiqués par les
établissements de crédit dans la CEMAC au second semestre 2018, la banque
centrale (BEAC) révèle que le marché de la distribution du crédit bancaire a été
largement dominé par la BICEC filiale du français BPCE. Ainsi la BICEC
concentre donc en 2018 36,66% des parts de marché.
 Le niveau de formation de son personnel
Afin d’accroître le niveau de compétences de ses collaborateurs, la BICEC investit
dans la formation. Pour cela, on distingue 3 types de formations.
 Les formations internes 
Ce sont celles dispensées en interne par des collaborateurs de la BICEC dont les
connaissances et les compétences dans des domaines précis de l’activité bancaire
sont avérées et reconnues.
 Les formations diplômantes
Ce sont essentiellement celles qui donnent lieu à la délivrance d’un diplôme
d'études supérieures en banque. Il s’agit des formations dispensées par le Centre de
Formation de la Profession Bancaire. Elles préparent aux Brevet Professionnel et
Diplôme Supérieur de Banque de l’Institut Technique de Banque (ITB).
 Les autres formations
Ce sont celles programmées et validées dans le cadre du plan de formation annuel
de la banque. Ce sont en général des formations qui répondent à un besoin
spécifique exprimé soit par une entité, soit par un responsable hiérarchique pour ses
collaborateurs, soit pour des nécessités règlementaires, juridiques ou légales. Elles
ont pour but d’améliorer la maîtrise des collaborateurs formés dans un domaine
pour lequel des insuffisances ont été identifiées ou constatées enfin d’augmenter la
capacité de satisfactions de ses consommateurs.

VI- LES POINTS FORTS ET POINTS FAIBLES DE LA GOURVERNANCE


ACTIONNARIALE DANS CE CONTEXTE :
Le contrôle rigoureux des dirigeants qui permet de stimuler la création de la valeur
ajoutée et à préserver les ressources de l’entité, ce mode de gouvernance permet
aussi de discipliner les dirigeants de la BICEC en évitant des scandales comme
dans le passé, en sécurisant la rentabilité financière de l’entreprise.
1- Les impacts des activites de la BICEC sur son environement ainsi que les
mesures qui sont prises en compte pour y remedier
Le secteur bancaire camerounais est dominé par des entreprises peu soucieuses de
l'écologie et avec une empreinte Carbonne très élevée. Ce manque d'intérêt se
traduit notamment par un financement aveugle des sociétés qui misent sur les
énergies fossiles néfastes pour l'environnement. À cet égard, la BICEC estiment
que la responsabilité des banques dans le réchauffement climatique ainsi que dans
l’amélioration des conditions de vie des populations est très faible, raison pour
laquelle la BICEC a mis sur pieds quelques programmes pour y remédier tel que :
 La conclusion de l’accord-cadre en cours de négociation avec le Cameroun,
apprend-on de sources internes au PIDMA (Le Projet d’investissement et de
développement des marchés agricole), la BICEC accorder les crédits aux 300
coopératives agricoles éligibles à ce projet.
 L’amélioration d’accès au crédit aux entreprises écologiques
 L’application de la responsabilité sociale d’entreprise dans son
fonctionnement au quotidien
Une analyse plus approfondie nous a permis de mettre sur pied le SWOT ci-
dessous ressortant les points forts et les points faibles d’une telle gouvernance.
Forces Faiblesses Opportunités menaces
Forte présence sur Le multiple Diversification Conjoncture
toute l’étendue du détournement des des produits et économique
territoire nationale fonds services vers des défavorable
Activité de banque Activité trop axée segments en Concurrence accrue
universelle sur les personnes plein essor des autres banques
Bien implanté financièrement Investissement Réglementation
auprès des petites assise dans les secteurs strictes (Bâle III)
sociétés Restructuration de l’avenir, La crise
Moyens de de l’entité, l’agriculture Anglophone
paiement de influence de la Economie en La menace de la
Presque tous les BFI plein essor secte
fonctionnaires Influence dans la BOKOHARAM
d’Etat gestion de l’Etat

2. Le problème qu’a subit la BICEC après que la BCP est acquis les 68.5% des
actions de la BICEC concernent :
Les primes de cession des actions à BPCP. En effet les employés réclament une
prime de cession représentant 3 mois de salaire et les dirigeants sont rétractifs face
à cela.
3. Mot d’ordre de grève des employés de la BICEC
Des informations parvenues à ECOMATIN révèlent que le groupe marocain BCP
appuie sur l’absence de dispositions légales le contraignant au paiement des primes
de cession aux employés de la BICEC.
Entamée le 10 Juin pour une période de 10 jours, la grève du personnel de la
BICEC avait finalement pris fin après une rencontre entre le conseil
d’administration, la direction générale et le représentant du personnel de la BICEC.
La réunion avait débouché sur la levée du mot d’ordre de grever contre le paiement
d’une prime de cession équivalent à trois mois de salaire de la part du groupe
marocain BCP.
Mais face à cette négociation, le groupe marocain BCP n’était pas d’accord face à
ces résolutions parce qu’il s’appuie sur le fait qu’aucun texte ne l’avait prévu. Une
grève sur tout le réseau national paralyse les activités de la banque pour ce fait une
réunion de conciliation s’est tenue entre les prestataires et la direction générale
BICEC autour du ministre du travail et de la sécurité sociale Grégoire OWONA. À
la fin de cette réunion il a été reconnu que le paiement des primes de cession est
une pratique non encadrée par une loi, mais déjà rentre dans les habitudes de
l’univers bancaire camerounais
C’est ainsi que Jean-Baptiste BOKAM PCA de la BICEC a arraché l’équivalent de
50/100 du salaire en plus, ce qui hisse les primes de bonne séparation du personnel
de la BICEC à un mois et demi de salaire ,la moitié de ce que revendiquait le
personnel .Bien plus, le PCA a obtenu que ces primes soient payées dans un délais
de 6 mois et non plus d’un an tel que préconise par le top management français de
la BICEC .Monsieur BOKAM explique également aux délégués du personnel que :
la BICEC est un patrimoine national qu’ ils se doivent de préserver en dépit des
frustrations ,qui a alors contribué à la reprise du travail.

LES PARTIES DE LA NEGOCIATION SONT :


Les représentants des employés
Le représentant des employeurs
Les pouvoirs publics
Le syndicat
Le PCA
Le DG
SIMULATION DE CAS

Des informations parvenues à ECOMATIN révèle que le groupe marocain


BCP appuie sur l’absence de dispositions légales le contraignant au paiement des
prime de cession aux employer de la BICEC
Entamée LE 10 Juin pour une période de 10 jours, la grève du personnel de
la BICEC avait finalement pris fin après une rencontre entre le conseil
d’administration, la direction générale et le représentant du personnel de la BICEC.
Et la réunion avait débouché sur la levée du mot d’ordre de grevé contre le
paiement d’une prime de cession équivalent à deux mois de salaire de la part du
groupe marocain BCP.
Mais face à cette négociation, le groupe marocain BCP n’était pas d’accord
face à ces résolutions parce qu’il s’appuie sur le fait que aucun texte ne l’avait
prévu.
Face à cette décision du groupe marocain BCP une grève sur tout le réseau
national paralyse les activités de la banque pour ce fait une réunion de conciliation
s’est tenue entre les prestataires et la direction générale BICEC autour du ministre
du travail et de la sécurité sociale Grégoire OWONA. à la fin de cette réunion il a
été reconnu que le paiement des prime de cession est une pratique non encadre par
une loi, mais déjà rentre dans les habitudes de l’univers bancaire camerounais
Face à cette situation, Jean-Baptiste BOKAM PCA de la BICEC a arraché
l’équivalent de 50/100 du salaire en plus ,ce qui hisse les prime de bonne séparation
du personnel de la BICEC à un mois et demi de salaire ,la moitié de ce que
revendiquait le personnel .Bien plus ,le PCA a obtenu que ces primes soient payées
dans un délais de 6 mois et non plus d’un an tel que préconise par le top
management français de la BICEC .Monsieur BOKAM explique également aux
délègue du personnel que : la BICEC est un patrimoine national qu’ il se doivent de
préserver en dépit des frustrations ,qui a alors contribue à la reprise du travail.

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