Rapport de Stage Cca Myriane

CONTRIBUTION DE L’AUDIT OPERATIONNEL A LA PERFORMANCE DE
L’ENTREPRISE : CAS DE MOSALE SARL
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
L’article premier de l’acte uniforme OHADA dispose que << Toute entreprise doit
mettre en place une comptabilité destinée a l’information externe comme en son propre
usage>>. Afin de garantir la qualité de l’information comptable produit dans un
environnement d’affaire complexe et en perpétuelle mutation, l’une des conditions
essentielles de la suivie d’une entreprise ou plus généralement d’une organisation réside
dans la capacité de ses membres à agir de manière cohérente et efficience pour atteindre les
objectifs poursuivis par l’organisation. En effet, l’auditeur d’une entreprise lors d’un contrôle
peut commettre des erreurs, des risques et il sera nécessaire qu’un tiers avec de plus grande
compétences fasse une vérification ; en ce moment, elle peut fait appel à des professionnels
indépendant qui sont des cabinets d’expertises comptable, ceux-ci auront un rôle de veiller
au respect des principes, techniques comptable et fiscaux de gestion.
Pour mieux appréhender l’audit opérationnel sur la performance, le dirigeant peut

vérifier directement si les tâches se déroulent de la manière qu’il juge approprié ; Mais la
supervision du dirigeant et l’ajustement mutuel entre les divers acteurs deviennent
rapidement inadapté lorsque la taille de l’entreprise augmente .Certes on peut souhaiter
maintenir ces pratiques, mais on ne peut guère les appliquer qu’a des parties de l’entreprise.
La question que l’on pourrait se poser ici est celle de savoir Dans quelle mesure l’audit
opérationnel contribue- il à la performance de l’entreprise ? Pour mieux cerner cette
question principale, les questions secondaires nous intéressent : Quel rôle joue l’audit du
cabinet CA2S CONSEIl à MOZALE SARL ? Quelles sont les enjeux et finalités de cet audit
opérationnel à MOZALE SARL? Quelles sont les mesures à adopter par le cabinet d’expertise
pour améliorer la performance de MOZALE SARL?
L’objectif principal de notre étude consiste à détecter le dysfonctionnement de

l’entreprise, à juger l’efficacité, l’efficience de l’entreprise dans l’atteintes des objectifs et
éventuellement la maitrise des risques, à proposer de nouvelles stratégies : En bref cette
audit opérationnel englobes toutes les missions qui ont pour un objectif l’amélioration de la
performance de l’entreprise. Ce dernier s’applique à toutes les actions sans porter d’intérêt
à l’incidence sur la tenue et la présentation des comptes. Son objet consiste à juger la
manière dont les objectifs sont fixes et atteints à moindre coût ainsi que les risques qui
pèsent éventuellement sur la capacité de l’entreprise.
Rapport rédigé et soutenu par DJOMDJEU FOUSSOM MYRIANE CABRELLE [Texte] Page 1
L’énoncé de l’objectif de notre travail laisse percevoir son intérêt qui peut être
perçu comme étant l’effet de mettre en évidence l’importance de l’audit opérationnel et de
permettre à MOZALE SARL de juger la manière dont les objectifs sont atteints (efficience,
efficacité) ainsi que les prises de décision.
Pour parvenir à nos fins, notre travail va être présenté en trois chapitres contenant
chacun deux sections. Le premier chapitre portera sur le cadre de notre étude ; le deuxième
quand a elle portera sur la pratique de l’audit opérationnel à MOSALE SARL; en fin dans le
troisième chapitre, nous allons effectuer des analyses critiques vers une amélioration de
l’audit opérationnel à MOZALE SARL ainsi que les recommandations.
CHAPITRE I: CADRE DE L’ETUDE ET

DEROULEMEMT DU STAGE
Un cabinet d’expertise comptable est une entité qui assiste les autres entreprises
sur la tenue de leurs comptabilités pour au final établir leurs états financiers. Dans
l’accomplissement de sa mission, il établit également les états de paies de ses entreprises
ainsi que le suivi fiscal des déclarations périodiques. Etant donné que chaque entreprise a
son mode de fonctionnement, nous avons pu appréhender celui du cabinet d’expertise
comptable « CA2S-CONSEIL ». Dans cette partie de notre étude nous allons présenter le
cabinet et ses activités.
SECTION I : PRESENTATION GENERALE DE CA2S CONSEIL

Présenter une entreprise consiste pour nous de faire connaitre son historique, son
organisation et son fonctionnement et son environnement.
I- HISTORIQUE ET EVOLUTION, ENVIRONNEMENT, ACTIVITES DU CABINET
I.1 HISTORIQUE ET EVOLUTION
Le cabinet d’expertise comptable ‘’ CA2S CONSEIL ‘’ est créé en 2013 à DOUALA sous
l’initiative de son promoteur l’Expert-comptable ALBERT STEPHANE SONTIA dans l’optique
de mettre son expérience aux services des entreprises, de participer à la formation et la
réduction du chômage des jeunes. Le Cabinet CA2S-Conseil est une entreprise individuelle
prestataire de service dans les domaines de l’assistance comptable, fiscale, juridique,
contrôle et audit financier. Afin de réaliser avec efficience et efficacité ses activités. La
structure s’est entourée d’une équipe dynamique et responsable dont le travail est au centre
de leur intérêt. Le cabinet a pour objectif principal de répondre aux exigences des
entreprises clientes exposées aux perpétuels changements de l’environnement des affaires
par le biais des échanges et des formations permanentes des jeunes en quêtes de
connaissances.
Depuis sa création, l’entreprise a connu une évolution remarquable à travers la constitution

d’un important portefeuille clients et la formation de plusieurs jeunes diplômés.
I.2 L’ENVIRONNEMENT DU CABINET CA2S CONSEIL
Nous présenterons à ce niveau les différents concurrents, partenaires, clients et fournisseurs

du cabinet CA2S-conseil.
I.2.1. Les clients
Le cabinet CA2S-conseil a en son sein plusieurs clients donc l’on peut énumérer :
Tableau n°2 : liste des clients de CA2S conseil
CLIENTS NIU
ETS TSAFACK&FILS M0661100036942Z
ETS LIZ-MAT OFFICE M120700027712W
NKING ENVIRONNEMENTAL M041300046111L
CHRONOTRANS SARL P096600541632B
CLINIQUE ELISA M01130044924Y
ETS DTS P 036400119817 P
ETS ERICO M061100036942Z
AMD SARL M079000000285S
MOZALE SARL M010800023831F
Source : « par nos soins »
I.2.2. Les fournisseurs
Nous pouvons citer entre autres :
- ENEO : il s’occupe de fournir de l’énergie pour l’alimentation du cabinet.
-LA CDE : Il fournit au cabinet de l’eau potable.
I.2.3. Les Partenaires
Depuis sa création, le cabinet CA2S-conseil fonctionne avec plusieurs partenaires:
- CAJ-conseil : elle assiste le CA2S-conseil dans certaines tâches
- La BICEC, la CBC et ECOBANK : ces banques aident le cabinet à remplir sa mission

d’accompagnement et de financement en octroyant des crédits aux entreprises clientes du
cabinet sollicitant un appui financier.
I.2.4. Les concurrents du cabinet
Ce secteur regorge plusieurs concurrents regroupés en deux groupes : les nationaux et les
internationaux
 Les nationaux
Nous pouvons noter :
- GAP CONSUL
- EKOKA
- HENRI MONTHE
- AFRIQUE GROUP CONSULTING
- T-CONSULTING
- CENTRAL SERVICE CONSULTING
 Les internationaux
Nous pouvons citer:
- DELOITTE and TOUCH
- MAZARS
- ERNST and YOUNG
- PRICE WATHERHOUSE and COOPERS
- KPM
I.2.5 Relation avec L’Etat
La seul relation que le ca2s conseil a envers l’Etat est de payé régulièrement ses impôts a fin
d’éviter les sanctions que ces dernier appliques en cas du non-respect du délai de paiement
ou du défaut d’affichage.
I.3. LES ACTIVITES DU CABINET CA2S CONSEIL
Le cabinet intervient principalement dans la consultation des entreprises et

l’accompagnement des dirigeants dans les différentes activités comme le stipule la fiche
synoptique suivante
Tableau n°3 : fiche synoptique des activités du cabinet CA2S conseil
CONSULTATIONS ACCOMPAGNEMENT DIRIGEANTS

Audit financier Gestion et pilotage d’entreprise
Assistance comptable Création d’entreprise
Assistance juridique Recherche de financement et business plan
Assistance fiscale Redressement et liquidation
Formation
Source « CA2S-CONSEIL »
I.3.1. Les consultations
I.3.1.1. L’assistance comptable
L’activité d’assistant comptable peut être perçue sous deux angles ; d’une part, il peut s’agir
de l’accomplissement des tâches de base de la comptabilité jusqu’à l’établissement des états
financier. D’autre part il s’agira d’accompagné le comptable interne de l’entreprise dans sa
tenue des compte en procédant à des vérifications périodique et en émettant des
recommandations pour les corrections. Dans les deux cas, l’essentiel des missions du cabinet
sont constituer du dépouillement des pièces comptables mis à la disposition afin de
procéder à leur traitement (classement par nature d’opération, leur codification, la pré-
comptabilisation, la saisie informatique et l’analyse des comptes), le contrôler de leur ordre
séquentiel (facture de vente), l’exhaustivité des opérations effectuées, l’appréciation de leur
conformité au regard de la réglementation comptable et fiscale en vigueur, le contrôle des
enregistrement et l’analyse des comptes et l’établissement des états financiers :
Ces travaux peuvent être regroupé en plusieurs étapes dont :
• Le dépouillement et le rangement des pièces suivant la nature des opérations dont

on peut distinguer : les opérations d’achats, les opérations de ventes, les opérations de
caisse, les opérations de banque, les opérations de paie, les opérations diverses.
• Le contrôle de la conformité des exigences comptables et fiscale de ces pièces ;
• L’établissement des états nécessaire à l’élaboration des déclarations fiscales et

sociales ;
• La codification et le pré comptabilisation des pièces ;
• Les saisies informatiques des opérations;
• Le contrôle des saisies et l’analyses des comptes ;
• La passation des écritures de corrections et l’édition des balances ;
• L’établissement et la certification des états financiers ;
• la mise en place d'outils de gestion tels que le calcul du seuil de rentabilité, le tableau
de bord, un plan de financement ;
I.3.1.2. L’audit financier
Il intervient pour, en fonction des assertions :
 S’assurer qu’aucune anomalie ne remet en cause la réalité, l’exhaustivité, et la

mesure des opérations et évènements, et leur rattachement à l’entreprise et à la
bonne période ;
 Acquérir la certitude que les éléments actifs et passifs sont inscrits pour des
montants appropries et que tous les ajustements auxquels leur évaluation ou
imputation conduit;
 Vérifier que l’entreprise détient et contrôle les droits sur les actifs et que les dettes
correspondent exactement aux obligations de l’entreprise ;
 Contrôler que toutes les informations requises par le référentiel comptable ont été
fournies par l’annexe, et que les informations données dans ce document sont
présentées de manière claire ;
 Acquérir la conviction que l’information financière et les autres informations sont
données fidèlement et pour les bons montants ;
I.3.1.3. L’assistance fiscale et juridique
L’activité d’assistance fiscale et juridique est constituée pour l’essentiel des tâches
suivantes :
• la préparation, établissement et le suivi des déclarations fiscales (TVA, IS, Précompte,

Taxe foncière… ;
• l’établissement et la certification des Déclaration statistique et faciales ;
• la rédaction des réponses aux notifications de l’administration ;
• la représentation des clients auprès de l’administration fiscale ;
• la représentation des clients en cas de litige ;
• la rédaction et modification des éléments juridiques tels que : les statuts, procès-
verbal, modification du capital, modification de la forme juridique… ;
• l’établissement des bulletins de paie et calcul des cotisations sociales ;
I.3.1.4. La formation
Les entreprises sollicitent l’intervention du cabinet pour la formation et le recyclage de son

personnel. A cet effet, il propose à ces clients des séminaires de formation afin de les
informer des changements opérés sur les lois et règlement en vigueur et par la même
occasion de renforcer leurs liens de coopération. Par ailleurs, le cabinet en tant que lieu de
formation par excellence accueille un grand nombre d’étudiant dans le cadre des stages
académiques et professionnels.
I.3.2 L’accompagnement des dirigeants
Il s’agit ici d’être disponible pour répondre aux interrogations du chef d’entreprise sur un
certain nombre de préoccupation. Ces préoccupations peuvent être regroupées en plusieurs
types.
I.3.2.1 La gestion et le pilotage
Le contrôle de gestion et le pilotage de l’entreprise consiste à s’assurer de la bonne mise en

place de la stratégie et d’œuvrer pour améliorer les processus en terme de performance
dans l’optique de création de valeur. Pour faciliter le pilotage d’une entreprise, le contrôleur
de gestion dispose d’outils, techniques et méthodes telle que le FIFO (first in first out), le
budget et le diagramme.
I.3.2.2 La création d’une entreprise
Créer une entreprise est un projet à long terme qui ne doit pas être pris à la légère. Il y a
certains points à valider et des étapes à franchir avant de pouvoir officiellement démarrer
l’activité. Ces étapes ne sont pas insurmontables mais connaitre les bonnes pratiques peut
faciliter la création d’une entreprise. Les Six (06) étapes clés pour la création d’une
entreprise sont :
• l’idée du projet : tout projet de création d’une entreprise commence par une idée.
Qu’elle naisse de votre expérience, de votre savoir-faire ou d’un simple concours de
circonstance. Il s’agit souvent au départ d’un désir qui s’approfondit et murit avec le temps.
• le projet personnel : quelle que soit l’origine de votre projet, il est indispensable pour
lui de donner un max de chances de réussite, de vérifier sa cohérence avec votre projet
personnel de créateur.
• le business plan : il doit vous permettre de vous assurer de la faisabilité commerciale

de votre projet. Il va définir votre projet sous tous ces aspects (stratégique, financier,
humain…). Il faudra attacher une importance toute particulière à la partie financière, qui
vous permettra de valider la rentabilité et la partie juridique vous permettra de sécuriser
votre entreprise dans le temps.
• le choix du statut juridique : cette étape consiste à donner à votre projet de création
d’entreprise un cadre juridique qui lui permettra de voir le jour en toute légalité.
• les formalités de création : elles vous permettent de déclarer votre activité et à

demander votre immatriculation.
• le démarrage de l’activité : vous avez reçu votre immatriculation et vous allez afin
pouvoir démarrer votre activité. Vous allez devoir mettre en œuvre les moyens et les
procédures qui vous permettront de contrôler l’efficacité commerciale et administrative de
l’entreprise. La création d’une entreprise ne se résume finalement pas qu’à son
enregistrement auprès du greffe mais bien à toute cette phase de lancement.
I.3.2.3 Le business plan et la recherche de financement
Le business plan est un véritable acte de foi du créateur d’entreprise, il doit démontrer la
solidité de son initiative en exposant la différente information de manière très structurée.
La question revient savoir comment structurer un business plan ?
La construction du business plan suit généralement un raisonnement logique qui démontre

étape par étape que :
- L’activité envisagée peut générer des bénéfices importants :
• il existe un besoin fort non satisfait ;
• ce besoin concerne un nombre de client potentiel important ;
• cette activité générera-t-il un chiffre d’affaire important et sera rentable.
- L’équipe comporte des profils complémentaires qui rassemblent :
• l’expérience et les contacts sur le marché ;
• la capacité à gérer une entreprise.
- L’entreprise aura une part de marché importante et durable :
• les concurrents avérés ou potentiels sont identifiés,
• l’entreprise bénéficie d’avantages concurrentiels,
• les concurrents sont pénalisés.
I.3.2.4 Le redressement et liquidation
Lors de l’exercice de son activité, l’entreprise peut être appelé à subir des redressements et
des liquidités et c’est là qu’intervient l’importance du cabinet.
- Le redressement fiscal est une opération dirigée par l’administration fiscale afin de
rectifier la base d’imposition d’un contribuable. Après contrôle fiscal, le contribuable peut
subir un redressement en cas d’omission ou d’erreurs dans sa déclaration d’impôts et il a
besoin de l’aide d’un cabinet pour s’assurer que les normes sont respectées pour le
redressement.
- Liquider une entreprise c’est l’ensemble des opérations qui consistent à transformer
l’ensemble des éléments actif de celle-ci en liquidités qui vont être utilisées pour assurer
entièrement le passif de celle-ci. Il ne peut avoir liquidation d’une société que si celle-ci a été
préalablement dissoute.
II – STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
Nous allons présenter ici la structure du cabinet, ses ressources et ses missions.
II.1 L’ORGANISATION
La structure de l'entreprise correspond donc à une combinaison de facteur humain de

production, c'est-à-dire la manière dont les tâches et les responsabilités sont répartis, ainsi
que les moyens employés pour la coordination. On observe plusieurs structures classiques
d’entreprise :
 LA STRUCTURE FONCTIONNELLE ; première structure formalisée par F. W. TAYLOR

qui repose sur un découpage du travail par grandes fonctions, ainsi que sur une
pluralité du commandement puisque chaque salarié dépend de plusieurs chefs,
chacun ayant à domaines de compétence étendue à l'ensemble de l'entreprise.
Cette structure a pour avantages de facilité le contrôle de la direction générale et
aussi le professionnalisme poussé du fait de la spécialisation. Toute de même les
inconvénients ainsi observés présentent les dilutions des responsabilités et créent
des conflits du fait de la multiplicité du commandement pour chaque salarié.
 LA STRUCTURE HIERARCHIQUE ; en réponse à ce modèle Taylorien, H. FAYOL a

préconisé une structure hiérarchique qui repose sur une unité de commandement.
Elle présente divers avantages que sont la clarté pour les salariés qui n’ont qu’un
supérieur hiérarchique, et les responsabilités de chacun sont précisément définies.
Les inconvénients sont beaucoup plus nombreux dans cette structure dont nous
pouvons citer la faible coordination, la circulation lente de l’information entre les
services, le manque de spécialisation car les cadres devant avoir des compétences
multiples et en fin la rigidité de la hiérarchie pouvant décourager les initiatives.
 LA STRUCTURE HIERARCHICO-FONCTIONNELLE ; pour répondre aux inconvénients

des deux structures précédentes, deux types de chef furent dénommés: les
opérationnelles qui agissent et les fonctionnelles qui assurent la cohérence du
fonctionnement de l'entreprise par l'élaboration des règles générales. On a comme
avantage l’unité de commandement et spécialisation qui permet une coordination et
une circulation de l’information ; et comme unique inconvénients on a le risque de
conflits entre les opérationnelles et les fonctionnelles.
La CA2S-Conseil est une entreprise hiérarchisée. Il comporte une direction générale, un

département juridique et fiscal, un département d’audit comptable, un secrétariat.
 La Direction générale
Elle est placée sous la responsabilité d’un associé gérant. Il a pour mission :
• Superviser les activités (assistance comptable, audit fiscale et Comptable) ;
• Accompagne les dirigeants et liquidation) ;
• Veille à une meilleure utilisation des ressources mise à la disposition des employés ;
• Veille au respect des règles légales et en vigueur en matière de comptabilité, de

droit, fiscalité et bien d’autre ;
 Il supervise le travail de tous les départements de la structure.
 Le département d’audit comptable
C’est dans ce département qu’on analyse et enregistre les différentes opérations des
entreprises clientes ainsi que celle du cabinet. Ce département peut être subdivisé en deux :
l’assistance comptable et l’audit financier.
 Le département recherche et formation
C’est le département qui s’occupe de la recherche et de la formation ; cette recherche est

plus axée sur le développement des nouvelles stratégies de mangement et de consultance.
Quand a la formation le département a la charge :
- L’organisation des séminaires de formation ;

- La formation des étudiants ;
- L’encadrement des étudiants lors des rédactions de leurs rapports de stage, des
mémoires et des thèses.
 Le département juridique et fiscal
C’est un département très sollicité compte tenu de son environnement des affaires très
exigeant en matière fiscale. Ce département a pour mission :
• De déclarer et de payer tous les impôts (les clients et le cabinet),
• De rédiger tout courrier à adresser aux différents centres divisionnaires des impôts et
à la cotisation nationale de prévoyance sociale,
• De défendre les clients en cas de litige ou de contrôle (fiscal et social),
• D’examiner les différents impôts des contribuables,
• De travailler en étroit collaboration avec les autres départements de la structure et

plus principalement avec le département d’audit.
 Le secrétariat
C’est le lieu présent des informations générales du cabinet. Ce service assure la liaison entre
les différents départements de la structure en cas de besoin. Elle a pour tâches :
• L’accueil et l’orientation des visiteurs et des clients,
• La saisie des différents courriers à adresser aux clients ou aux différentes

administrations publiques,
• L’expédition des courriers sous l’ordre du directeur général
(Création d’entreprise, recherche de financement, accompagnement à la banque,

redressement et liquidation)
• Veille à une meilleure utilisation des ressources mise à la disposition des employés.
• Veille au respect des règles légales et en vigueur en matière de comptabilité, de

droit, fiscalité et bien d’autre.
• Il supervise le travail de tous les départements de la structure.
II.2 LES RESSOURCES DU CABINET CA2S CONSEIL
Dans ce paragraphe, nous parlerons des moyens dont dispose l’entreprise.
 les ressources humaines
Aucune entreprise ne peut fonctionner sans ressources humains (personnel ouvriers …),
raison pour laquelle le facteur travail (ressources humaines) est considéré comme l’un des
facteurs clé de production d’une entreprise. Le cabinet CA2S-Conseil dispose d’effectif de
cinq (05) employés. Durant notre stage nous étions quatre stagiaires. Ainsi le personnel était
reparti comme suite :
• un Directeur
• un attaché de direction
• un responsable d’audit comptable et de la formation
• un responsable du département juridique et de la formation
• un maintenancier
 les ressources matérielles
Comme matériel, le cabinet dispose des ordinateurs (DESKTOP ET LAPTOP) assortis des
logiciels de travail tel que SAARI MAESTRIA COMPTABILITE 100*
• Des chaises pour bureau et de réception
• Scanner HP Deskjet 1050A multifonction
• D’imprimante HP LaserJet P1102
• Les chronos de classement
• Des étagères de classement
NB : le progiciel SAARI MAESTRIA COMPTABILITE 100 est l’outil de production permettant de

réaliser toutes les opérations comptables, de la plus simple à la plus complexe : la création
d’un plan comptable, la gestion de la comptabilité générale, la gestion des comptabilités des
tiers etc.
 les ressources financières
Le cabinet CA2S-Conseil dispose d’un capital de 1 000.000 FCFA, le cabinet fonctionne à base
des fruits de prestation des services collectés auprès des clients.
SECTION II : DEROULEMENT DU STAGE

Notre stage effectué au sein de CA2S-CONSEIL nous a permis de confronter notre étude
théorique universitaire à la pratique et réalité du monde professionnel. Ainsi, durant nos six
semaines de stage, nous avons fait le tour des services exécutifs pour une initiation
sommaire des différentes tâches des postes.
II.1 ACCEUIL ET PRISE DE SERVICE
Le 04 juin 2018 nous nous sommes présentée au cabinet d’expertise comptable CA2S-
CONSEIL. Nous avons été accueillis par le secrétariat qui nous a conduits au bureau du
directeur. Nous y avons passé un bref entretien permettant au directeur de faire notre
identification et une évaluation ponctuel de nos compétences. Ensuite, nous avons eu un
second entretien avec le chef du service comptable. Il nous a soumis à un test de questions-
réponses concernant les normes, technique et principes comptable de base et nous à
donner un règlement intérieur à tenir au sein du cabinet. Apres nous avons été conduits
dans la salle de formation des stagiaires. Là-bas nous avons débuté avec une prise de
connaissance de l’entreprise dans son intégralité. L’accueil qui nous a été réservé au cabinet
CA2S-CONSEIL était très chaleureux, et ce même jour, nous avons effectivement débuté
notre stage. Notre insertion a été très facile avec le soutient et la collaboration de tout le
personnel du cabinet qui était très ouvert à toutes nos préoccupations.
II.2 PRESENTATION DES TACHES
Notre stage s’est effectué sur la période du 4 juin au 18 juillet 2018. Ayant reçu l’ordre du
démarrage effectif du stage, nous nous sommes mis directement au travail ; au cours de
cette période, l’essentiel des tâches qui nous ont été confiées portait sur les missions
d’organisation et de tenue de la comptabilité des entreprises clientes du Cabinet, ainsi que

la préparation et l’établissement des déclarations fiscales périodiques. Par ailleurs, nous
avons assisté aux missions de contrôle et de vérification des comptes des entreprises clients,
la rédaction des rapports de mission et la production de leurs états financiers.
Pendant notre stage, après réception des pièces comptable (facture d’achat, facture de
vente, note de frais, relevé de banque, bulletin de salaire…), notre travail consistait à faire le
dépouillement des pièces comptables mis à notre disposition afin de procéder à leur
traitement (classement par nature d’opération, leur codification, la pré-comptabilisation, la
saisie informatique et l’analyse des comptes), de contrôler la séquentialité des pièces
comptable interne à l’entreprise (facture de vente, pièces de caisse…), l’exhaustivité des
opérations effectuées et d’apprécier leur conformité au regard de la réglementation fiscale
en vigueur.
Afin d’effectuer une bonne présentation des travaux que nous avons effectué pendant notre
stage nous allons ci-dessous les regroupés sous trois angles : Comptable, fiscale et
recherche.
II.2.1 TACHES EFFECTUEES SUR LE PLAN COMPTABLE
Plusieurs dossiers nous ont été confiés pour l’accomplissement de plusieurs tâches dont les
suivantes :
II.2.1.1 Organisation et tenue de la comptabilité
Nous avons eu l’occasion de travailler sur la tenue des comptes des entreprises clients du
cabinet, en occurrence ETS TSAFACK & FILS, GIC GREEN FARM, SODISER SARL,
CHRONOTRANS SARL. Nous détaillons ci-dessous les tâches que nous avons effectuées.
a) Le traitement des pièces comptables
Nous avons procédés à :
- La collecte
La phase de collecte nous a permis de recueillir non seulement les pièces comptables,
documents et informations nécessaires et indispensables pour la tenue de la comptabilité.
Pour collecter les documents ou les informations, nous effectuons un déplacement dans les
entreprises si nécessaire ou à l’inverse les documents nous sont apportés dans les
entreprises clients.
- le dépouillement
Nous avons procédés ici au tri des pièces avec diligence afin de se rassuré que toute les
pièces mises à notre dispositions sont belle et bien liés à l’activité de l’entreprise en
question.
- le classement
Après le dépouillement des documents comptables, nous avons procédés à leur classement
qui consistait à arranger les différentes pièces par ordre chronologique et suivant la nature
des opérations effectués. Nous avons distingué ici les opérations d’achats, les opérations de
ventes, les opérations de caisse, les opérations de banque, les opérations de paie et les
opérations diverses.
- La codification
Nous avons affectés des numéros à chaque pièce afin de facilité leur comptabilisation et leur
archivage.
- la pré-comptabilisation
Nous avons enregistré, les pièces classées dans les fiches d’imputations ou brouillards
d’imputations.
b) Comptabilisation dans le logiciel sage SAARI
Après avoir achevé les étapes précédentes, nous sommes passés à la phase de la
comptabilisation. Cette dernière commence par la création du Fichier Comptable de
l’entreprise, son plan comptable et ses journaux de saisie dans le logiciel sage comptabilité
100 puis l’enregistrement, le pointage et enfin l’édition des documents de synthèses.
- création du dossier entreprise
Cette étape consiste à remplir toutes les informations concernant l’entreprise .Pour y arriver,
nous avons procédé comme suit :
Démarrer le logiciel sage comptabilité ;
 Cliquer sur l’onglet Fichier ;

 Activer l’assistant de saisie dans la fenêtre ;
 Cliquer sur nouveau puis suivant ;
 Remplir les informations concernant la société puis validé sur suivant ;
 Parcourir et enregistrer : de préférences dans un disque dur pour plus de sécurité.
- création du plan comptable
Nous avons élaboré le plan comptable de l’entreprise suivant ses spécificités, son activité et
ses caractéristiques de gestion. A cet effet, il est créé en conformité avec le plan comptable
général OHADA un plan comptable général de l’entreprise et le plan des comptes auxiliaires.
On retrouve dans ces derniers, les comptes individuels des tiers (des fournisseurs, des clients
et du personnel…). Dans le souci d’harmoniser et de faciliter la mise à jour du plan
comptable, le nombre de chiffres adopté pour les numéros de compte doit être le même
pour tous les comptes généraux, il en est de même pour les comptes auxiliaires.
Exemple :
5211101 Banque SGBC
4011101 Fournisseur SABC
- la création des journaux
Afin de permettre un contrôle facile et rigoureux des enregistrements, nous avons créés les
journaux en fonction de la nature des opérations. On peut distinguer
-Journal des achats pour les opérations d’achat (ACH)
-Journal des ventes pour les opérations de vente(VTE)
-Journal de trésorerie banque et caisse (CAI ou BQ)
-Journal des opérations diverses (OD)
-Journal général état de paie, déclaration des impôts (PAI)
- l’enregistrement
Nous avons procédés ici à la saisies des opérations pré-comptabilisés dans les différents
journaux crées.
II.2.1.2 L’Assistance, la vérification et l’Audit des comptes
Nous avons pendant notre stage assisté à des missions de vérification mensuelle des
comptes dans les entreprises clientes du cabinet dont la comptabilité était tenue par un
comptable interne à l’entreprise. Il était question pour nous de :
- Contrôler la conformité des exigences comptables et fiscales des pièces ;
- Vérifier l’exhaustivité des enregistrements comptables dans le logiciel informatique ;
- Vérifier le respect des normes comptables OHADA lors de la saisie dans les comptes ;
- Effectuer un lettrage et une analyse des comptes de tiers :
- Effectuer une Analyser générale des comptes
- Rédiger un rapport des observations faites et des recommandations de corrections.
II.2.2 TACHES EFFECTUEES SUR LE PLAN FISCAL
Ici, Nous avons eu l’opportunité de travaillé sur:
- La détermination des bases de calcul des déclarations mensuelles de l’entreprise

(chiffre d’affaires, encaissement, retenue à la source, reversement, précompte…) ;
- L’élaboration des déclarations manuelle d’acompte IS et retenue à la source et TVA ;
- la télé déclaration des impôts sur le site fiscale http://www.teledeclaration-dgi.cm;
- le calcul des cotisations CNPS et la télé déclaration CNPS
- le déplacement dans les différents centres d’impôts pour liquidation des impôts et
paiement.
II.2.3 SUR LE PLAN FORMATION ET RECHERCHE
Nous avons été amenés à faire des recherches et de toucher du doigt des livres que nous
n’avions pas encore eu l’opportunité de voir. L’entreprise mettait à notre disposition des
livres tels que :
- Difficultés comptable et fiscal tome 1 et 2 de l’auteur NZAKOU ANDRE ou nous avons

approfondi nos connaissance sur plusieurs pratique de la comptabilité.
- L’Acte uniforme OHADA 2eme édition
- L’essentiel de l’analyse financière (2013-2014) des auteurs BEATRICE ET FRANCIS

GRAND
- Le code général des impôts 2016 (CGE)
- l’intégralité de la démarche de l’audit opérationnel ainsi que ses risques
- Nous avons eu l’opportunité de parcourir de façon brève le nouvel Acte Uniforme

OHADA.
Au travers de ces livres nous avons cultivé d’avantage nos connaissances en audit
comptabilité et en fiscalités.
II.3 APPORT PROFESSIONNEL DU STAGE
Le stage au cabinet CA2S CONSEIL nous a été bénéfique sur plusieurs plan :
 Sur le plan professionnel
Ce stage nous a permis de toucher du doigt les réalités d’entreprises notamment les
procédures de déclaration des impôts aux différents centres des impôts auxquelles nos
entreprises clientes sont rattachées ; les télés déclarations des charges sociales a la caisse
National de prévoyance social(CNPS) se réfèrent a la pension vieillesse d’invalidité et décès
(PVID), allocation familiale(AF) et bien d’autres cotisations. Le meilleur a été l’usage
permanent du logiciel de comptabilité Sage saari comptabilité 100.
 Sur le plan de la pratique comptable
CE stage nous a permis d’apprendre l’organisation comptable, l’archivage des pièces et

documents, l’assistance dans la tenue de la comptabilité et nous a permis de nous frotter a
la comptabilité de diverses structures et a la réalité du métier.
 Sur le plan psychologique
Ce passage nous a également apprise à développer des aptitudes professionnelles à savoir le

respect des règles, l’assiduité, l’esprit de travail en équipe et surtout le développement de
notre sens de responsabilité. En somme c’est le lieu par excellence de l‘adaptation de la
théorie à la pratique.
II.4 PROBLEMES IDENTIFIES
Ayant participé à plusieurs missions de contrôle et de vérification de la comptabilité dans les

entreprises clientes du cabinet, nous avons lors de ses missions dans l’entreprise MOZALE
SARL, observé des erreurs comme la non-conformité des factures, l’absence de certaines
pièces comptables, les factures ne montrant pas le numéro d’identifiant, le non-respect des
normes comptables AHADA lors de la saisie des comptes ainsi que le non-respect d’une règle
d’évaluation. Soucieux de connaître les causes des erreurs faites par le comptable internes
de l’entreprise, le fondements des corrections qu’apporte le cabinet d’expertise et des
conséquences que ses erreurs pourraient avoir sur la qualité de l’information financière de
l’entreprise et sa pérennité, nous avons décidé d’en faire une étude.
Afin de mettre en lumière nos observations, nous avons choisis d’intitulé notre étude «
Contribution de l’audit opérationnel à la performance de l’entreprise : cas de MOZAL
SARL».
Nous allons effectuer à la suite, une présentation structurée de nos observations et effectuer
une analyse de l’apport que la présence du cabinet a sur la qualité de l’information financier
issue des comptes de l’entreprise qu’elle assiste, afin de proposer des meilleures stratégies.
CHAPITRE II: LA PRATIQUE DE L’AUDIT

OPERATIONNEL A MOZALE SARL
SECTION I : CAS PRATIQUE DE L’AUDIT OPERATIONNEL A MOZALE
I- DEFINITION DU CONCEPT
D’après ABDERRAZEK Souci « l’audit opérationnel est l’examen professionnel des
informations relatives à la gestion d’une organisation en vue d’exprimer sur cette
information responsable et indépendante par référence aux critères de conformité,
d’efficacité et d’efficience ».
II – CAS PRATIQUE DE L’AUDIT OPERATIONNEL A MOZALE SARL
II.1 LA MISSION DU CABINET CA2S CONSEIL A MOZALE SARL

Afin de se rassuré de la conformité de l’information financier qui découle de son
service comptable, les entreprise font appel à des professionnel de la comptabilité pour les
assisté. Ainsi, l’entreprise MOSALE SARL et le cabinet CA2S Conseil sont liés par un
contrat d’assistance dans la tenue des comptes. Avant d’exploré le contenue de la mission du
cabinet CA2S Conseil chez MOSALE SARL, il parait bénéfique de faire une présentation
brève de l’entreprise MOSALE SARL et de ses activités.
II.2 PRESENTATION DE MOZALE SARL ET SES ACTIVITES

L’entreprise MOSALE SARL est créée en2008 par l’initiative de sa promotrice Mme
NGAYAP Judith Léa. Ses activités principales étant la prestation de services, le nettoyage
industriel, l’entretien de locaux professionnel et d’habitation, l’assainissement. Bénéficiant de
la lourde expérience de sa promotrice, l’entreprise a connu une évolution remarquable dans
son secteur d’activité. Elle a une place très importante dans ce secteur grâce à son partenariat
avec un grand nombre d’entreprise publique et parapublic à l’instar de la Caisse Nationale de
Prévoyance Social (CNPS), le Port Autonome de Douala (PAD), L’Aéroport Du Cameroun
(ADC)…
Le siège de l’entreprise MOSALE SARL est installé dans la ville de Douala au lieu-dit
Rue NDIKA MPONDO Akwa et elle possède des agences dans les villes de Yaoundé,
Nkoteng et Sangmélima.
L’entreprise MOSALE dispose de plusieurs services en son sein dont celui qui est liée
a notre étude est le Service Comptable et Financier qui est constitué d’un comptable qui se
fait assisté de tant en tant par les stagiaires.
Par ailleurs, sur le plan fiscal, l’entreprise MOSALE relève du régime d’imposition du
réel et est de ce fait assujetti à la Taxe sur la Valeur Ajouté, l’IS et tous autres impôts et taxe
prévus par la règlementation fiscale au Cameroun.
Pour se rassuré que l’information comptable qu’elle utilise dans sa prise de décision
soit de qualité, elle a sollicité l’assistance du Cabinet CA2S Conseil ; nous allons ci-dessous
présenter le contenue de la mission que le cabinet doit mener.
II.3 LES MISSIOMS DU CABINET A MOSALE SARL

L’assistance comptable sur la tenue des comptes d’une entreprise est un examen des
états financiers qui vise à vérifier la sincérité des comptes, leur régularité, leur conformité et
leur aptitude à refléter l’image fidèle. Cet examen est effectué par un professionnel appeler
auditeur qui pour être crédible doit être indépendant de la direction de l’entreprise, notamment
de la direction financière. C’est une forme moderne de contrôle, de vérification, d’inspection
et de surveillance des comptes en apportant une dimension critique.
Il sera question pour nous d’énumérer les missions de CA2S conseil à MOSALE SARL
II .3.1 Le contrôle de la conformité des exigences comptables et fiscales des pièces
L’acte uniforme OHADA déclare en son article 17 alinéa 5 « l’identification de

chacun de ces enregistrements précisant l’indication de son origine et de son imputation, le
contenu de l’opération à laquelle il se rapporte ainsi que les références de la pièce justificative
qui l’appui ». En parallèle au suivi comptable il oblige également en son article 24 que « les
livres comptables ou les documents qui en tiennent lieu, ainsi que les pièces justificatives sont
conservées pendant dix ans ». En cas de contrôle fiscal se sont ces pièces qui permettent de
justifier la sincérité de vos comptes.
Plus concrètement, ces documents justificatives comptables sont des factures d’achats,
factures de ventes, notes de frais, relevés de banque, bulletins de salaire, déclaration fiscale,
tous les documents qui prouvent les opérations financières réalisées dans l’entreprise.
Bien que ces pièces comptables aient leurs propres caractéristiques, certaines mentions
sont obligatoires pour toutes. Ils doivent obligatoirement, mentionner:
- La date de l’opération
-L’identification des parties en présence
-Les caractéristiques et le montant de l’opération
-La codification pour le traitement
II.3.2 La préparation et l’établissement des déclarations mensuelles

Les déclarations mensuelles (taxe communale, l’acompte d’IS, la redevance
audiovisuel, l’impôt sur le revenu des personnes physiques…) sont déposées au plus tard le 15
de chaque mois. Nous devons préparer et établir les différentes déclarations mensuelles et
pour cela nous devions avoir les informations suivantes
- Le chiffre d’affaire
- Encaissement
- Retenue à la source
- Reversement
- Précompte…
II .3.3 Contrôle de l’exhaustivité des enregistrements comptables dans le logiciel

informatique
Tout flux impactant le patrimoine ou l’activité de l’entreprise doit être pris en
considération dans ses comptes et faire l’objet d’une comptabilisation, c’est-à-dire qu’il
génère une succession d’enregistrement d’écritures comptables (cela consiste à passer les
écritures dans la comptabilité). Cette tâche est appelée « saisie comptable » et est
généralement effectuer dans le cadre de la tenue d’une comptabilité en partie double.
Total débit = Total crédit
a. l’encodage des factures d’achat et de vente : la saisie comptable

Tenir correctement la comptabilité de son entreprise suppose de savoir retrouver rapidement
les justificatifs saisis à partir de la comptabilité. Une bonne saisie comptable implique :
-D’attribuer un numéro à chaque enregistrement comptable
-De classer correctement les pièces comptable constitue
La saisie comptable est la traduction en terme comptable des opérations affectant le
patrimoine d’une entreprise ou son activité .elle est représentée par une opération manuelle
consistant à mouvementer les comptes concernés par l’opération. Elle génère des écritures
comptables qui sont enregistré dans le logiciel de comptabilité (sage 100 comptabilité) dans
un document appelé « journal ».
L’entreprise doit créer autant de journaux qu’elle le souhaite : journal des achats,
journal des ventes, journal de banque, journal de caisse, journal des opérations diverses,
journal des reports à nouveaux (RAN) etc. elle peut même décliner un journal en différents
journaux.la saisie comptable se matérialise par l’enregistrement d’une écriture comptable
composée de plusieurs lignes et de plusieurs colonnes et justifié par une pièce comptable.
Le logiciel sage 100 comptabilité propose le cadre de saisie suivant :
Date numéro compte compte libellé débit crédit

De général auxiliaire de
Pièce l’opération
La date représente la date d’établissement de la facture (qui peut être différente de la date de
livraison ou de la date d’expédition de la marchandise).
Le numéro de pièce correspond au numéro qui est attribué par l’opérateur de saisie à la pièce
comptable (il pourra choisir sa propre codification pour ses factures de vente et en créer une
spéciale pour ses facture d’achat)
Le numéro de compte général correspond au compte mouvementé (celui qui est concerné par
l’opération). Il s’agira d’un compte de bilan ou d’un compte de gestion. Le numéro décompte
auxiliaire ne concerne que les tiers (clients, fournisseur) ; il permet d’individualiser chacun
d’entre eux afin de ne pas regrouper toutes les opérations dans le même compte général.
Le libellé de l’opération à la description du flux
Les colonnes « débit » et « crédit » constate le sens dans lequel est mouvementé le compte
(certains comptes, lorsqu’ils sont débités traduisent un appauvrissement de l’entreprise tandis
que d’autre traduisent un enrichissement).
b. l’utilisation du bon numéro de comptes

L’imputation comptable (compte mouvementé dans une écriture comptable) est
primordiale puisqu’elle constitue l’essence même de la comptabilité. Elle consiste à attribuer
le bon compte à l’opération concernée. C’est une tâche qui ne doit pas être négligée ni
déléguée à n’importe qui. Elle nécessite une attention particulière et un minimum de
connaissances. Lorsque l’entreprise reçoit la facture, elle doit l’enregistrer dans ces comptes.
Elle doit tout distinguer ; lorsqu’elle est redevable de la taxe sur la valeur ajoutée, le montant
hors taxe et le montant toute taxe comprise. Puis elle doit procéder à la saisie.
Exemple 1: MOSALE SARL reçois la facture de la CDE d’un montant TTC de 19080 FCFA.
Le 29 mars MOSALE règle cette facture par caisse
6051 16000
4452 Suivant facture n° 05432 CDE 3080
401 19080
401 19080
Suivant reçu n° 234767 CDE règlement

571 facture de février 19080
Remarque : lorsque l’entreprise acquiert un bien à un prix HT supérieur à 400 000 F CFA

(montant significatif) qu’elle souhaite conserver de manière durable, elle va utiliser un compte
d’immobilisation (au lieu d’un compte de charges) et un compte spécial de TVA déductible.
Lorsque le montant d’une facture d’achat est supérieur à 100000FCFA il doit être payé par
chèque. Au cas contraire, la TVA ne sera pas déductible. Dont lorsque le montant d’une
facture est supérieur à ce montant il faudra vérifier son mode de règlement.
Exemple 2:vidange fosse du client ASECNA d’un montant TTC de 226 575 FCFA
411 226 575
Suivant facture n° SHM 0986 ASECNA

7063 190 000
Vidange fosse septique
4432 36 575
II.3.4 La vérification du respect des normes comptables lors de l’enregistrement de

comptes.
Afin d’éviter les interprétations divergentes voire opposées lors de l’enregistrement, le

comptable doit respecter certaines principes et règles comptables
L’indépendance des exercices : l’entreprise doit rattacher à un exercice que les charges et
produits qui le concernent. L’on ne devra intégrer à un exercice que les charges et risques qui
existaient à la clôture des comptes.
La prudence qui se définie par l’article 6 comme « l’appréciation raisonnable des
évènements et des opérations. Les plus-values ne sont pas comptabilisées alors les moins-
values le sont.
Le cout historique : ce principe demande de respecter la valeur nominale de la monnaie sans

tenir compte de la variation de son pouvoir d’achat. Le principe suppose que la, monnaie est
une unité de mesure stable
La transparence : les états financiers doivent donner « une vision sincère du patrimoine de
l’entreprise, de sa situation financière ainsi que des résultats de sa gestion. En outre, cette
information doit être compréhensible par les tiers ». La conformité aux procédures, la
communication claire, le respect de la règle de non compensation sont les conséquences de ce
principe
Le principe de l’importance significatif : les états financiers doivent relevés toutes
opérations dont l’importance peut affecter les évaluations et les décisions
L’image fidèle : le respect des normes comptables devrait aboutir à l’image fidèle. Dans le
cas contraire, le comptable devrait soit fournir des compléments d’information dans l’état
annexé soit déroger aux règles OHADA.
II.3.5 Effectuer le lettrage des comptes de tiers

Le lettrage est une opération comptable qui consiste à rapprocher les montants dans un
compte de tiers. Il permet de faire un lien entre une facture et son règlement, d’être en mesure
de n’afficher que les mouvements non lettrés et de justifier le solde d’un compte de tiers en
comptabilité. Cela signifie que seuls les montants n’ayant pas fait l’objet d’un paiement
pourrons être édité (client ou fournisseur). A l’issue d’un lettrage, l’entreprise est donc en
mesure de connaitre :
-Les factures fournisseurs qui lui restent à payer
-Les factures clients en attente d’encaissement
Elle pourra ainsi relancer ses clients en cas de retard de paiement par exemple. Enfin le
lettrage permet de préparer correctement la clôture d’un exercice comptable et facilite
l’établissement du bilan comptable.
II.3.6 Effectuer une analyse des comptes

L’analyse des comptes c’est la mesure que peut prendre l’auditeur sur l’enregistrement
à partir duquel une erreur, une exactitude ou une omission peut affecter la régularité, la
sincérité et l’image fidèle des comptes annuels. Il permet à l’auditeur tout au long de sa
mission pour programmer la nature et l’étendue des sondages, apprécier la gravité des
anomalies éventuellement constatées.
II.3.7 Rédaction d’un rapport des observations et des recommandations de corrections

Les rapports finals d’audit, sont les seuls documents permettant de s’assurer qu’un
audit a réellement été mené à bien. Ce rapport exprime l’opinion de l’auditeur sur les comptes
annuels de l’entreprise ; son contenu fait l’objet d’une définition précise des erreurs et des
recommandations faites par ce dernier. Le tableau suivant peut permettre à l’auditeur de
marquer de manière détaillée ces erreurs et ce qu’il suggère.
Tableau n°4 : exemple de fiche de notes de synthèses
Mois N° d’ordre de Libellé de la Observations suggestions

facture facture
II.3.8 Production des dernières balances après corrections

La balance est un tableau qui permet de connaitre la situation des comptes. Les soldes
des comptes expriment une situation à la date de l’établissement de la balance. Le solde d’un
compte caisse est égal en principe à l’existant en caisse ; le solde d’un compte client
représente la somme restant due par ce client à l’entreprise ; le solde du compte achats de
marchandises indique le montant des marchandises achetées depuis le début de l’exercice
comptable.
II.3.9 La préparation et la certification des états financiers

La mission principale d’audit de comptes consiste à certifier que les comptes annuels
sont réguliers et sincère et donner une image fidèle du résultat de la situation financière et du
patrimoine de l’entreprise. Nous ne saurions pratiqué sans toutefois parler de la théorie.
SECTION II : APPROCHE THEORIQUE DE L’AUDIT OPERATIONNEL A MOZALE SARL
L’audit opérationnel est une excellente méthode qui permet à toutes les entreprises
d’optimiser leur rentabilité en identifiant les failles et en améliorant la gestion de toutes les
fonctions vitales de l’entreprise.
I- L’AUDIT OPERATIONNEL, UNE FONCTION POUR REPONDRE AUX BESOINS

D’AMELIORATION CONTINUE DE L’ENTREPRISE
L’audit opérationnel étant à la hauteur de détecter l’analyse des risques et des

déficiences existants dans le but de faire des recommandations, de mettre en place des
procédures ou encore de proposer de nouvelles stratégies, d’une manière de dire que l’audit
comprend toutes les missions qui ont pour objectifs d’améliorer la performance de
l’entreprise. Sa mise en œuvre nécessite une bonne compréhension de l’entreprise en tant
que projet de son organisation (travail, administrative, comptable), de son système de
contrôle.
D’après RAFFEGEAU et AL(1989) l’audit a pour objectif :
- Juger la qualité de l’information

- Juger les performances et l’efficience
Dans son champ on inclura :
 L’audit des contrôles opérationnels
Il permet de juger l’entreprise sur l’efficacité et de la performance des systèmes

d’information et d’organisation mis en place pour son activité et les méthodes de direction.
 L’audit de gestion
Il permet de juger l’entreprise sur les résultats (les ressources ont-elles été utilisées de
manière optimale pour atteindre les objectifs rationnels ?) compte tenu des préoccupations
de performance, le contrôle de gestion en tant que structure mise en place par la direction
pour mesurer les performances sera particulièrement examiné.
 L’audit de la stratégie
Il permet de juger si le projet au sein de l’entreprise est toujours maitriser ; l’audit

s’appliquera en particulier à la qualité de la stratégie.
I.1 LES ENJEUX ET FINALITES DE L’AUDIT OPERATIONNEL
I.1.1 Les enjeux de l’audit opérationnel
L’audit opérationnel se traduit par un passage en revue des processus et procédures au

cœur de l’entreprise, pour en analyser la performance, il s’attache notamment à détecter les
anomalies et les risques associés dans les organismes et secteurs d’activité qu’il examine. En
fonction d’un domaine d’activité déterminé, il s’organise en deux phases :
Première phase : une analyse des fonctions de l’entreprise afin de comprendre le

fonctionnement de l’organisation. Au cœur de cette phase, le processus (ensemble
d’étape non formalisée en vue d’atteindre un but) et la procédure (succession
d’étape formalisée en vue d’atteindre un objectif) sont recensés et analysés. Cette
phase permet aussi d’établir une matrice des processus et de leur indépendance, afin
par exemple d’éviter toute redondance des processus.
Deuxième phase : une analyse de l’efficience des processus. Cette phase consiste à
analyser la performance d’un processus en analysant ses revenus (directs et
indirects) et ses couts (directs et indirect).
Au-delà de ces deux phases, l’audit opérationnel permettra aux dirigeants d’avoir une
meilleure idée de la performance globale de leur entreprise, d’un département en particulier
ou encore des processus qui ont été mis en place. A partir de cette vision de l’entreprise, des
recommandations pourront être formulée afin d’accéder a un meilleur niveau de
performance.
I.1.2 Les finalités de l’audit opérationnel
La finalité de l’audit est de soutenir les responsables dans l’exercice effectif de leurs
responsabilités, en leur fournissant l’analyses, appréciations et commentaires sur les
activités audites. Toutefois en évitant qu’il ne devienne pas :
 Une pratique susceptible de dépendance, sous quelque forme ;

 Un super contrôle faisant double emploi ;
 Une supervision permanente se substituant à la hiérarchie ;
 Une mesure d’écart, assimilable au contrôle de gestion ;
 Une surveillance déguisée ;
 Une occasion de régler ses comptes.
I.2 les caractéristiques d’une mission d’audit opérationnel
Une mission d’audit se caractérise de façon générale :
- Par la nature du lien entre l’auditeur et l’audité, avec l’appartenance ou la non

appartenance à l’entité auditée ;
- Par la nature du cadre juridique de l’audit, avec le respect d’obligations légales et de
normes professionnels ;
- Par la qualité du mandataire de la mission et du contexte d’audit.
Ainsi, ça peut être, par exemple, un audit de conformité pour anticiper un éventuel contrôle
fiscal par un diagnostic du système d’information comptable. Nous ne pouvons non
seulement caractériser cet audit sans toutefois mentionné sa démarche.
I.3 la mise en œuvre d’une fonction d’audit opérationnel
Avant de préciser cette mise en œuvre, précisons tout d’abord les qualités d’un bon
auditeur. L’audit est une fonction très nommée. Il veille au respect et à l’application de
nombreuses procédures. En effet, un auditeur se doit de respecter certaines règles dans sa
mission d’où les qualités suivantes :
-il doit être rigoureux ;

-aller chercher dans les moindres détails ;
-être impartial.
La démarche d’une fonction d’audit se présente sous quatre grandes phases :
Première : phase amont ou de
conception. Elle consiste en l’identification des référentiels, le recensement des méthodes

de travail spécifiques et particularités règlementaires, et le rassemblement des données à
auditer ;
Deuxième : phase de préparation. On définit un calendrier d’intervention, on constitue

l’équipe d’audit et on établit un programme de travail ;
Troisième : phase préliminaire, avec l’évaluation du contrôle interne, qui se fait par une
évaluation théorique, qui nous permet d’en déterminer les forces et les faiblesses. On va
ensuite tester ces forces apparentes afin d’en mesurer l’effectivité.
Quatrième : phase finale : l’auditeur collecte les éléments probants, formalise des
conclusions et établit un jugement.
On clôture la mission par la matérialisation des travaux d’audit (rédaction du rapport). Pour
procéder au bon déroulement de ces missions, quelques outils sont nécessaires :
 L’entretient d’audit ;
 Les observations physiques ;
 Les relevés statistiques ;
 Les questionnaires ;
 Les grilles d’analyse.
L’objectif de la méthodologie d’audit est de révéler les risques d’une organisation dans
l’application de ces processus opérationnels. A cet effet, trois types de risques sont
recherchés :
- Risque inhérent : la possibilité qu’une erreur se produise, il est lie à l’activité de

l’entreprise ;
- Risque de contrôle : le risque qu’une erreur puisse survenir sans avoir été détectée
et corrigée en temps voulu par une procédure de contrôle interne de l’entreprise ;
- Risque de non détection : risque que les travaux mise en œuvre par l’auditeur ne
détectent pas d’erreur ou une série cumulative d’erreurs.
En définitive, l’audit est conçu dans le but du recensement des conformités et

défaillances d’une entreprise dans l’application de ses obligations vis-à-vis tiers. La mise
en œuvre de cet audit apporte donc un point de vue référent et compétent sur la
situation d’une entreprise face à ses principes.
II- CONTRIBUTION DE L’AUDIT OPERATIONNEL A LA PERFORMANCE
L’audit opérationnel reste un concept flou. Pour certain, il s’agit de l’audit interne et d’autre
le distingue de l’audit de gestion ou de l’audit de la stratégie. Dans ce cas présent, nous
allons aborder l’audit opérationnel comme faisant partir de l’outil de développement
majeur de la performance, d’une manière de dire que l’audit opérationnel est aussi appelé
l’audit de la performance ; celui-ci qui a pour objectif de détecter le dysfonctionnement de
l’entreprise (grâce aux observations et risques) afin de faire des recommandations, mettre
en place des procédés, proposer de nouvelles stratégies. En bref, cet audit englobe toutes
les missions qui consistent à faire le dépouillement des pièces comptables mis à la
disposition afin de procéder à leur traitement (classement par nature d’opération, leur
codification, la pré- comptabilisation, la saisie informatique et l’analyse des comptes), de
contrôler leur séquentialité (facture de vente), l’exhaustivité des opérations effectuées et
d’apprécier leur conformité au regard de la règlementation fiscal en vigueur. L’audit
opérationnel s’applique à toutes les actions sans porter d’intérêt à l’incidence sur la tenue et
la présentation des comptes. « Son objet consiste à juger la, manière dont les objectifs sont
fixes et atteints » :
CHAPITRE III VERS UNE AMELIORATION DE

L’AUDIT OPERATIONNEL A MOZALE SARL
Dans ce chapitre, nous ferons une analyse critique de l’audit opérationnel du cabinet CA2S
conseil à MOZALE SARL et ensuite des recommandations proposées.
SECTION I : ANALYSE CRITIQUE

Dans cette section, nous essayerons d’énumérer tous les forces et faiblesses de CA2S conseil
de l’assistance sur ces clients.
I- FORCES ET FAIBLES
I.1 : LES FORCES
L’audit opérationnel pratiqué par le cabinet CA2S conseil permet aux entreprises de mieux
comprendre le fonctionnement de la comptabilité, d’avoir une meilleure organisation
comptable, d’avoir la mise en place d’une procédure comptable permettant une bonne
analyse d’opérations.
Le cabinet possède :
- La qualité de l’équipe : la compétence, le niveau de formation et l’expérience

professionnel de l’équipe désigne déjà une connaissance importante du
métier
- La qualité de l’écoute de ses clients. Il règne un climat socio professionnel et

une franche collaboration entre les clients et le cabinet
- La qualité des relations
- La qualité de techniques utilisées : le cabinet utilise un matériel informatique

performant, l’organisation et séminaire de formation pour les clients.
I.2 : FAIBLESSES
Tout en regardant l’effort fait par le cabinet CA2S conseil dans l’organisation d’un audit
opérationnel, nous avons relevés tout de même quelques points qui pourraient être
amélioré et nous souhaitons au terme de notre analyse apporter notre modeste
contribution pour une grande efficacité.
Nos remarques se résument aux points ci-après :
- Le client ne s’ouvre pas entièrement au cabinet
- Concernant le programme des missions en début d’années nous avons constaté qu’il
est aménager au fur et en mesure par l’obtention d’autres marchés. la charge de
travail augmente tandis que l’effectif du personnel n’évolue pas au même rythme, les
marchés obtenue en milieu d’année amène ainsi le personnel du cabinet à être sur
plusieurs missions à la fois.
II- INCIDENCE SUR LA PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE
SECTION II : LES RECOMMANDATIONS
Pour une meilleur information comptable et financière il faut mobiliser des compétences
liées au savoir-faire et au savoir être mais aussi au savoir-faire faire c’est-à-dire déléguer et
motiver, au savoir-faire savoir c’est-à-dire informer et former. Apres des observations faites
sur des points forts et des manques sur l’assistance comptable du cabinet sur la tenue des
comptes de ces entreprises clientes. Nous proposerons des améliorations qu’ils pourront
faite chacune pour que chacun trouve son compte
I- D’ORDRE GENERALE
I.1 AUX ENTREPRISES CLIENTES
Pour faire face aux exigences comptables et financières, l’assistance comptable s’impose
comme impératif à l’entreprise quel que soit leur domaine d’activités.
Ainsi, pour alléger la tache au cabinet les entreprises doivent :
- Veiller à ce que les comptables à leur service et l’agent partagent les mêmes
objectifs
- Lever le voile des secret pour permettre au cabinet de leur assure meilleur
service
- Assurer la contrepartie des prestations fournies par le cabinet à ce dernier

pour être régulièrement auprès d’elle pour assurer un meilleur suivi et
recevoir des recommandations
- Confier le recrutement du personnel au cabinet
- Le comptable des sociétés doit rassembler à temps les différentes pièces pour
la production des états financiers dans les délais
II- D’ORDRE SPECIFIQUE
II.1 AU CABINET CA2S CONSEIL
Afin de répondre aux attentes du client en matière d’assistance comptable, le cabinet doit
- Organiser les séminaires de formation comptable, et des formations non seulement

aux intervenants dans le cabinet mais aussi aux dirigeants et comptables des
entreprises clientes
- Amener les entreprises à de meilleures maitrises de l’opération d’assiette et de

liquidation des différents impôts et taxes et ainsi veiller au respect des échéances
fiscales
- Mettre en place des logiciels de gestion ultra performante
- Etablir les supports de références pour permettre de mettre de l’ordre dans les
documents envoyés par les entreprises clientes
- Afin de permettre au personnel du cabinet en mission de parfaitement faire le travail

sans trop être contraint du temps, il serait souhaitable et dans la mesure du possible
d’avoir recours à un personnel intérimaire
CONCLUSION GENERALE
L’objectif de notre travail était de montrer la contribution de l’audit opérationnel
a la performance de l’entreprise. Nous sommes partir du principe selon lequel

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CONTRIBUTION DE L’AUDIT OPERATIONNEL A LA PERFORMANCE DE

L’ENTREPRISE : CAS DE MOSALE SARL

Pour mieux appréhender l’audit opérationnel sur la performance, le dirigeant peut

L’objectif principal de notre étude consiste à détecter le dysfonctionnement de

CHAPITRE I: CADRE DE L’ETUDE ET

SECTION I : PRESENTATION GENERALE DE CA2S CONSEIL

I- HISTORIQUE ET EVOLUTION, ENVIRONNEMENT, ACTIVITES DU CABINET

I.1 HISTORIQUE ET EVOLUTION

Depuis sa création, l’entreprise a connu une évolution remarquable à travers la constitution

I.2 L’ENVIRONNEMENT DU CABINET CA2S CONSEIL

Nous présenterons à ce niveau les différents concurrents, partenaires, clients et fournisseurs

I.2.1. Les clients

Tableau n°2 : liste des clients de CA2S conseil

ETS TSAFACK&FILS M0661100036942Z

ETS LIZ-MAT OFFICE M120700027712W

NKING ENVIRONNEMENTAL M041300046111L

CHRONOTRANS SARL P096600541632B

CLINIQUE ELISA M01130044924Y

ETS DTS P 036400119817 P

ETS ERICO M061100036942Z

AMD SARL M079000000285S

MOZALE SARL M010800023831F

Source : « par nos soins »

I.2.2. Les fournisseurs

Nous pouvons citer entre autres :

- ENEO : il s’occupe de fournir de l’énergie pour l’alimentation du cabinet.

-LA CDE : Il fournit au cabinet de l’eau potable.

I.2.3. Les Partenaires

Depuis sa création, le cabinet CA2S-conseil fonctionne avec plusieurs partenaires:

- CAJ-conseil : elle assiste le CA2S-conseil dans certaines tâches

- La BICEC, la CBC et ECOBANK : ces banques aident le cabinet à remplir sa mission

I.2.4. Les concurrents du cabinet

Nous pouvons noter :

- AFRIQUE GROUP CONSULTING

- CENTRAL SERVICE CONSULTING

Nous pouvons citer:

- DELOITTE and TOUCH

- ERNST and YOUNG

- PRICE WATHERHOUSE and COOPERS

I.2.5 Relation avec L’Etat

I.3. LES ACTIVITES DU CABINET CA2S CONSEIL

Le cabinet intervient principalement dans la consultation des entreprises et

Tableau n°3 : fiche synoptique des activités du cabinet CA2S conseil

CONSULTATIONS ACCOMPAGNEMENT DIRIGEANTS

I.3.1. Les consultations

I.3.1.1. L’assistance comptable

Ces travaux peuvent être regroupé en plusieurs étapes dont :

• Le dépouillement et le rangement des pièces suivant la nature des opérations dont

• Le contrôle de la conformité des exigences comptables et fiscale de ces pièces ;

• L’établissement des états nécessaire à l’élaboration des déclarations fiscales et

• La codification et le pré comptabilisation des pièces ;

• Les saisies informatiques des opérations;

• Le contrôle des saisies et l’analyses des comptes ;

• La passation des écritures de corrections et l’édition des balances ;

• L’établissement et la certification des états financiers ;

I.3.1.2. L’audit financier

Il intervient pour, en fonction des assertions :

 S’assurer qu’aucune anomalie ne remet en cause la réalité, l’exhaustivité, et la

I.3.1.3. L’assistance fiscale et juridique

• la préparation, établissement et le suivi des déclarations fiscales (TVA, IS, Précompte,

• l’établissement et la certification des Déclaration statistique et faciales ;

• la rédaction des réponses aux notifications de l’administration ;

• la représentation des clients auprès de l’administration fiscale ;

• la représentation des clients en cas de litige ;

• l’établissement des bulletins de paie et calcul des cotisations sociales ;