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tes du mont Royal » dans le cadre d’un
exposé gratuit sur la littérature.
SOURCE DES IMAGES
Persée
Matériaux pour servir à l’histoire de la peinture iranienne II’
àpga»
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Les noms arabes cites dans l’introduction ont été translitlerès selon la translit-
tération internationale. Ainsi lira-t-on Abû’l Qâsim Mahmüd quaan le nom du
souverain est donné à la façon arabe, mais Abo’l Qâsem Mahmùd quand il est tire
d’un vers du poème.
Dans le poème les noms des deux tribus ont été conservés sous la forme Ban!
Sayha et Bant Zabha, avec un a a n bref ouvert pour en respecter liallure a arabe n.
Page:
C:
INTRODUCTION. . . . . . . ............................. . ..
DEUXIÈME PARTIE
2) Le.costume....... .. . 9l
3) Les traces de l’iconographie bouddhique au Xllle siècle. . . . . . . . . . . 94
à 2 Les lois de la composition. . . . . . . . . . . . . ..
l.e texte de Yarqe et tannin, conserve dans un manuscrit unique d’lstanbul. est traduit ici pour la
preIIIii-re lois en langue conquit-nue.
Pour l’histoire de la tint-rature. il offre l’inter!" d’être sans doute le plus ancien roman en langue persane
qui nil survenu. Pour l’historien allurl. c’est le seul roman persan dont le texte soit accompagne d’un e31
complu-l (liillllstrations dans un IIIaIIuscril que la rompu lison avec les trois autres manuseri illustres de
I’IraII seldjoukide connus invite a situer à la llII du xII" Iecle ou dans le premier quart du xIII" s le.
Dans la premiere partie. la theInatique du rom: est analyse-n Malgre IIII etal. laru aire pp. lt-lîi
le texte est misonuablemenl en serve Le contenu du reril [Il - l’on a dit fonde directeIIu-ul sur une source
apportee dans le tût: .- - II est enrichi par Iteur tlII’Nlliullà guerriers eIIlii-reIIIcnt iIIIa
pour toute la premierc moi , de stratageIIu-s. de coups de tin-litre et termine gr: l un appel llll merveilleux
pp. I7-L’ï» . Son style, marque par les repentions et les nain-tes enIaille même de quelques expressions d’allure
populaire. slajoute au contenu pour le designer comme une o-uvre aux coIIllIIs de la tilleratnre des lettres
et de la tilleralure [Itlplllt ’ pp. 36-2! . ll’est la CHUS!" de son sur ’ en milieu lurcophone, auquel il doit sa
survie pp. titi-30.. Cependant * IraclerI sont purement iraniel Les lhe les d’abord : les episodes qu’il
a ajou trouvent leurs par: -s d: Yls et lltlmln. autre roman du XI" sIecle la morale pp. 33-le . la
conception pessimiste du monde pp. J: 37 . la soeiete «li-peinte. pp. litt-l0 . sont issus du tonds commun de
litteralure persane. Le langage de l’image ensuite avec ses trois degn : cliches p. Il , coIIIparaisnng sur;
prees p. 12 , IIIetaphores 1p. 42;. La discription de la bi. de humaine laIt apparaltre un typ- lque, le
a nuihrIi -. identique pour I homme et la lemme. au portrait bien trace pp. l’l-lî . qui parait marque par le
souvenir du bouddhisme. L’esthelique IiltI-raire pp. la sq.i caraclerisc par la description haute
Z
de. I utimeIIts et même du deroulement. general de l’action rythme cumul Il ballet.
. lesnde partie
liens anal)"-
etroils qui l’unisseul a l’eslhetique plastique que tout eonnallre
les minialur s.
Les elcmcIIIs animes el vegelaux des scenes represeulees sont tous issus d’un canon pp. 53-3»? . lieux
lois gouierncnt la compo tIon, une flétrie rigoureuse et l - IIuIIIeratioII particulierc loIIdi-n sur des noIIIbres
que l’on retrouvn aille" * dans l’art Iranien pp. tilt-61’ . l.’ " l du texte illustre par le peintre montre que
celui Il’Iplt-
donne du; princier.
la prinlaute ù un repertoire tout fait de scelles Idealn le coI
ln bat
d "go r
plus ou moins
qu’il In recit pp. G? 69 . A un une u plus t en , la perciption des Inoux’cIIIenls. de
t etion s’exprime de tacon parallele dans h- texte et dans l’image pp. 7" sq.n. IJelail Agnill rat". les quantites
sont es de la numt’ lion parlieulii-re qui gouverne li oIIIple des eleInents t . us la miniature. (Zelli-
correspondance ginerale avec IIII texte ante ur de deux s le. a l’image indique que le langage pictural
devait être aucicnn ut forme.
La eoInpar- isoII t)pologiqlle avec les trois autres manuscrits i auicns du temps pp. 7l-NU montre que
les quatre man ts sont b issus de la même t-cole de peinture et que l’on y retrouve le même canon, les
mômes lois. le même reperloire tout, fait peu respn Itueux du ret , encore que Yarqe et (lolsâh preseule des
Iaracleres distinctils .pp. sir-r45 . tille prouve qu’il y avait nue theIualique picturale bien etablie. indoqu-ndante
du texte directement illustre. m. I lice au en l litt e de la poe . .omme elle. du reste. ile est
issue de sources pre-islaIIquII qu’il tant chercher en l au o ieIItal : et des lois
II de. element. Il canon
sont d «li-[luis tels quel. Is liarl bouddhique de t’lran oriental lia , l et s s prolonL’eIIIents au ’l’urkestan
pp. 70-97 . tin-la l: ssn- soupçonner un arriere-plan stIIboliq le et maline Rustique a bien des coma-min *
en particulier le ImihrIi, visage d’extase si? Le sens n’en avait peut-nitre pas enliereIuent disparu. menu- s’Il
s’elait iIIlleclIi dans une nom elle direction a l’aube du xIII" siecle.
6 .-l.SS.-ll)tÎLl..-lll SU! VHEN .llEIJKLIN-CHIR VA NI
INTRODUCTION
l ZaMImIlà Sam ed.. l’un]! m nanan-e .lyyiiql. ’Ileheran. khamsins. art-F in-Iû. Introduction.
pp. troisvvingtsneut. Texte, pp. l-I’J’l. Lexique. pp. Nil-13.3. Abrégé en Y. (i.
1’, (tomant, llenri Masse traducteur, Le rumen de Wh; (I IttÏIIIIn, Paris, I939. Introduction, pp. 5-21,
voir pp. ï) et 6.
LE [MALIN me muon [51’ nol..s.tll
Voici dix ans. on pouvait douter que le roman de Yarqe et (tolsàh eut jamais
existe a l’etat de texte litteraire. [le l’auteur. Avyùql. on connaissait tout juste le
nom. La découverte du manuscrit Sil Il du ’I’opkapi Sarav a soudain fait passer
l’un et l’autre du plan mythique au plan recl. Ahmed Mes professeur a la Faculte
des Lettres d’lstanbul a me le premier à en faire etat dans un article paru dans la
revue de la Facilite des Lettres de ’I’elu’iran. bientôt suivi d’un second article en français
dans la revue Ars Uricnlnlis. En I965. la premiere et la seule edition du roman ôtait,
publiee a ’l’eheran par le Ilr Zabîllollà Sala. tille ôtait accompagnee d’un triple appareil
de notes. celui du lettré iranien Abbàs liqbàl Astiâni (’1’). celui de M. lladl ol-Zamàu
l’orl’lzanfarr v3l et celui de l’auteur il). liqbal Astiàni a etc Ic premier. semble-t-il.
a remarquer le roman à lstanbul. Il en avait etabli le texte dans un manuscrit de sa
main. tonde sur une copie. aujourd’hui (b’qmse a la Bibliotln’iqueCentrale de I’l’niversite
de ’l’eln’iran. en l’m-compagnant d’observations multiples.
’l Ahmad Ale: o Tel.- muxlmrI-r gain Sade a: diacre-gr (louiez-mû": l’n masnavi perdu (air) de
l’apoque ghaznevide .lIujeIIr-yr IMhni-Imdr-ye .ltluhiyytil. ’l’eherau I, -l sans date, pp. l-lll. Abregi- plus loin
en Ales, .lluxnucl. l ne version Irancaise du même article, avec quelques commentaires supplemcnlaires au
sujet des miniatures a etc publiee par le menn- auteur sans le titre z a l’n vieux pot-me romanesque pe " u.
recil de Warqah na (inlshAh n. .trs llrirnlulix. IY, Huit. pp. IlZI-lôz’. Quarante-qua!re figures. Abri-gi- plus
IIIIII en Ali-7. I’or’mr ronmnrxqur.
.2 Y. (L, lulrmluctiou, pp. vingt et un a vingt-sept.
.3, Y. 6., pp. vingt *cpt a vingt-neuf.
t-l- Y. (L, pp. I’JIl-Iltïn.
I! .INSJIII ’l.l..tll Slll’lth’N .Ilh’IJIt’I.INnIIIIIItl’.l.Vl
(l’est peu de choses. Nous ne savons môme pas si l’ecrivain consent a nous reveler
sa nislm [en persan neslml) ou s’il s’agit de son nom de plume (lamelles). Il v manque
les autres elfunents du nom. e’esl-a’i-dire le nom proprement dit (isln), la lunule
len persan [ronge]. le nasal: et le surnom ou Implh.
Apparemment. le [voûte faisait assez grand cas de lui-môme pour juger l’identi-
lieation sutlisante. lille ne l’est pas. Un ignore tout, rappelle 7.. Safâ. de la vie dt.
l’auteur Il). tout juste mentionne dans la litterature. Ahmed Ales a signale a?)
l’existence de deux distiques cites sous le nom d’Avvl’Iqî dans le Iv’etab-e Loqal-e
I-’ors d’Asadl-c ’l’ùsî ecrit vers le milieu du vt’jxfl’ s. Ils ne ligurenl que dans l’un des
manuscrits utilises par Abbas liqbal pour son edition (il) et apparaissent dans une
note marginale. ce qui laisse planer des doutes sur leur authenticitt’e. Un n’en trouve
pas trace dans le manuscrit plus ancien qui a servi de base à l’edition de IIorn (l).
L’attribution des deux vers reste dolic a prouver. linlin signalons qu’un auteur du
nom de :vaqu est cite par Mohammad-e (lu-fi de Marv dans le Lobàb ol-albàb au
«If-but du vuflxui? siecle il). Mais rien n’autorise a considerer que ce nom est identique
a celui de A)’)’l’lql connue le remarquait a juste titre A. Ales.
Si le nom de l’auteur est atteste donc une fois au moins dans la lillel’atllre persane,
nous ignorons tout de son œuvre hormis Yarqe et (lolsàll.
Quant au roman. nous avons un peu plus de details. Ayvùqî assure lui-môme.
avoir entrepris sa tache au printemps. et s’en être acquitte dans l’annee. « L’arbrisseau
l Y. (3., p. cinq.
1’ Ales. .llllsnnrl. p. 1’ cl note I : Ales Poème romanesque. p. Il? et note 21L
Il AMI iqlnul ed.. Loqul-e Fora. Te I. IÏIIEIsJIÉt-Il. pp. ".223 et. 30?».
t l’au! Ilc IIIl’x Imipersixrhes Il’ôrlrrhurh I.uyhuI-i Purs. Iterlin. U497.
Î: IÏll. li "rimm- Un". Loin": ol-tlllnih. LeiIIeII. Itltll Part IL pp, ” Il). À)’)I’Ill est d’ailleurs
cite parmi - les poeles Seldjoukides posterienrs a l’epuque de Sanjar et de Mo’
LE "MALIN Illz’ l’.llt(ll;’ I;”I’ (JULÈJ’II il
qu’aux premiers joilrs du printemps nouveau tu avais plante a doline ses fruits ».
ecrit-il avers ÎlI A et Il). Cette redan-lion. assure-l-il plus loin wers t’lÎl A et Il). est la
prcliiiere de toutes.
Nous en connaissons plusieurs autres en langue persane. Il existe une version
populaire fort dil’l’erente du texte littcraire lcf. infra). lille est connue par un manuscrit
defcctueux conserve à la Ilibliotheqiw Centrale de l’universite de ’l’eluïran sous la
cote I773. l’n second manuscrit de la meule bibliotlu’-que .3880) preseute quelques
variantes dans le detail des forillules initiales et liliales. l’Ile edition litllograplliqUe.
ilupriluee a ’l’i’-lierall. a une date ilidelerlililu’w sous le titre « La douce histoire de
Yarqe et (lolsàli s preseute des variantes d-c même liature. Cette edilion aurait fait
l’objet de plusieurs impressions a des dates dine-rentes qui n’ont pas eu- S)’Sl4”lllâltl-
quellielil recenser-s. Edward Iidvvards dans le catalogue des livres illipriiiles du llritisll
Museulii publie en 19L)? kl) signale une premielw edition lithographique in--l0 de
L’l folios datee l’382lltltis’i. impriiliee peut-etre a ’I’c’-heraii Iinissant ainsi : « ’I’uuuim
sur! Ii’elrill-e l’llrllt’ en nuisait » 5H783 c. 7l. l’lie seconde editiou lithographique
iu-N0 de Ilt’l p.. faite a llellii. daterait peut-eth- de 1888 ll783 d. Il]. lin Iîltlti,’INHt.l
le roliiali eu prose et vers des Quatre lices ((.’ulltir I’url’) compose par Ahuiad b. Abl’l
llasan-e .lallil est edile litliograpliiqueliielll lin-8°. IL’7 p.) a Delhi : le rolliali de
Yarqe et (aussi. est imprime silr les marges ell783. l. Iïl "3H. lin IHllt’l Illic editiou
semblable parait a Lahore Vin-80. 1’28 p.) Il l782l. c. I3 2l). l’uc autre editioli encore
de Yarqe et (iolsàli seul in-N0 de Il? p. parait, a llcllli en 135m (I I797. d. HI. il).
l.’edition datee la plus receule meutiouiu’-e par les bibliographes serait celle de ’l’elierau
imprimee en I331 quttlîî-ltlll IL”). Ajoutons a cela les edilious lithographiques
imprimées a l’esînvar au Pakistan pour le marche afghan ’îl). ’l’outes ces edilious
ile sembleraient pas dilTen-r des (alitions iraniennes. si ce n’est par les formules liliales.
Ilans la Iitt1’-ralure persalie ancienne. le lioiii de Yarqe et (IoIsàli n’est pas iiicoiiinl.
Alulicd Ales a relcve la mention qu’en fait llorhau-e ’l’abrîzl. mort en IINî’lly’ltiL’l.
dalis son dictionnaire IlorlldIl-c (hile e l1. ll cite deux vers de .lalal al-diu lll’lllii ou ce
uqu apparaît. L’histoire (-lait donc sullisauuueut connue, pour que l’on v lit. allusion.
mais sans plus. Les lettres iraliielis s’en souciereut si peu que la versioli litteraire
sc perdit tout a fait. Le dictionnaire tun-o-ju-rsali de S’o’l’lrl. le Ii’urhung-c .s’ïo’l’irl’.
indique d’autre part. a l’article Yarqe. que celui-ci est l’amant de (iolÎsz’lli. mais lie,
mentionne rien a l’article nuls-ml. et ne contient pas les vers de Itl’lmî 3.3].
I IIIduard l-Zduards. (fululouue nf "If I’erxiull houka Ill "le Ilrl’ll’xh Iluxruln. Londres. tir". colonne 7?!
el colonne ne: (Ielle lista -st reprise par Iraj At’sar dans une note de I’uqmd Iiv raison NI. XYII" auuee,
Il" l, I313 UNE». pp. Illvil’ l ’inlcnr ne cite pas T5 sources.
à” S .Iialee, par Kan am MoÂAr. l”ellrexl-e Ii’tltihlni-yr tupi-r li’drxl’. ’l’elierau. vol. II.
Il l’ortie en Holâdh. (je e-xtH’IIIIw llz’lï r. l’e’szlvvar. pp. I-ll".’.
.l Édition Iilhographiq - de Neual Kishur. litt , vol. II. pp. 31H .1373 cite par Ales", Forum roula.
[impie p. l-Iîlb [non cidl’). Voir aussi l’editl’ou de NIoliauimad Slo’lu Il vol.’, ’l’elierau mon. pp. IN’lt’n-INL”? et 1’27 I-
L’L’Tîi. Les deux vers citent en exemple Yarqe et (hallali et Yls et Itamlu.
5’ Édition de Mutelerri : Islanbnly Ilîyîu. vol. Il, lot. l?" cite par Ale: .
Il! .t.s.s.lhl ’I.I..lII SOLIN-IN .Illz’l.IIi’I.l.Y-l.’IIIIll’.lA’I
L’histoire ne survecut que dans ses versions populaires. Mais elle connut. dans d’autres
langues une fortune plus brillalilc.
I- Je remercie ici Mm" NIeIikolT. maître de recherches au (ZXIlS du conilllelilaire philologique qu’elle
a bien voulu me tain au sujet du sljle de lladdùll qui ecriiait cependant en Anatolie.
2’ A. Ales. l’oeil" rumanrxqur, p. I (Il. col. l el ilote 1’ ; signalerions le liai-f aI-:ollün cd. Vingt-I, vol. Il.
p. 29-2.
Il Ihl’ll.. p. Itîl. Ales cite l.liarles Iticu. (falalnyur a! lllr ’l’url.l’sll .llunuxrriplx in Ihr Itrl’lixll .Iluxeum.
Londres "qui, p. lui». Voir t . (L. Introduction. p. l6, on .Ieeril
5’ il ainsi
de laleIlibliollu’upn-
lll
(lentrale de l’l uiversile n" 3.. : tut-rit en n a’liq sur papier d’lstaubul or e. encadre et enlumine. la! folios
de I6 lignes. lteliure de cuir vert QI I l3 cul. ll contient - plus de cinq mille bey -. (In-lie traduction precise
Sala est a dinerente (le l’autre traduction lurquc versi ïe - faite par Matldali.
Il; IIII’II.. ilote Il: texte intitule IIl’Iniyr-i rlçihe a: aller" l’ (iulstill u l’urlm. par un certain Motta Abdallah
Ilaj b. Mir Iv’arlln et lithographie a ’l’askenl en lIlL’l. l)ivise ell ulajlex, ce Il est pas le texte ll’.vt.v.vi’lql. dit Ales.
à, Y. (L, Introduction : extrait de l’article d’Ales. p. dix-neuf.
.6 Y. (1.. Introduction. p. dix-Sept.
7’ Ales. .llaxaaul. p. l3 et Forum romanesque p. l.’r.’b.
K A. llonibaci. Histoire de la Iillr’ralurr turque. Paris luths". p. 1’19. L’auteur parle priideniulcnl d’- alla-
logies o avec li’loirc et Illancllellor.
Ales. mon: ronmnmqur. pp. lai-lm. llaus l’article redige en persan il se contente d’une ligne :p. 13
et reliv a p. I1! de son article turc.
LE ROMAN III-I l’.llf(lli I-."Ii liUI.È.lIl Il
clans los lignvs los plus gonflant-s «lu roi-il ill’ Warqali c-t (iulshali nYI-v (-i-llli ili- FlUll’l’
cl BIanvlu-llvnr. roman français du Sloyi-n Agv. nous no forons quo répélvrson résumé
’cliapri-s (1h. 5l. clos (irangvs). Flair". [ils d’un roi [mimi uinw Illunrlu’flrur, fille d’un"
(«pliure rhrélirnmn La rai l’l’lll fuira N’ai?" à son [ils 1’110 Iflunclu’llr’nr rsl morlr. pl il
lui monlrt- un lolnlwml 111171 a [nil mnslruirt’ pour In sir] jt-unr Iilln. Mais Flot):- uuvrr
[4’ lumhwm l’l Ii’ Irouwml rida par! à lu rt’rhi’rrhv tir Illqu-Iwfinnr. qu’il fini! "près 110
rlIlIlllIN’SlIlll’S tumulurvs. par ri-jniIiiIn- chu: ln sullun lll’ Babylnnv a! qui! épousr. »
(Tosl un pi-u court. lm i-vnvoi on nota qu"À. Alvs l’ail dans son ariivla- paru un
pvrsan dans la livvuv il" la Favulli- «li-s l.I-llrI-s (h- illl.’ll1”lïlll a doux arlirli-s du (ln-orgvs
llll1’l. «il, llano llassol sur los originn-s orionlalvs ili- l’Inin- ni BlanvIu-llor. n’ajouii-
rit-n mais n’wirli- son raisonni-nu-ni syllogistiquc- : la irann- du I’Ioirv ut Blanvlu-llor
«si ich-nliqm- 5. 4-i-Ilc- ch- Yarilt- ri (iolsàh. (Dr m- lliùnw 4la- l’loiri- ut. lllanvlwllor «si,
«lïni’igilic- aralw. l’om- i-li-sl la tram:- (li. Val-(p- c-l (iolÎsàll qui lui a SPI’Yl du [ontlonn-nt.
Sans ilUlllP n-rlains infini-s généraux du roman français oui-ils snlni la marqui-
«la. la liHi-ralurv orinnlalv. Ili-s iliïlails assvz prévis l4-ls qu:- l’i-slluïliqun- «lu nombri-
a Iaquolli- il son: lai! allusion plus loin Io suggi’In-rain-ni : los noinIm-s do (li.r i-l, cli-
:Immmh’ apparaissvni dans l’loirv ri lllanvlwllor. Mais rivn ilïililorisv a souloiiir
Illl1" la lôg’t’llilv ilonl siinspirv li- roman «la Yarqv ni (iolsùli y lui pour qlu-lquo vliosv.
Il n-sl 1’Pl’lîlill qui- ll’ lluïlnn- (l0 Yarqv ct (iolsàh fui vi’-Ioïlniw- au-«ln-la «los fronlii-rvs
iranii-nnos jusqu’vn inilivu luri- d’Anaioliv. Mais appaiwunu-nl il nialla guùrn- plus
loin a lïnlin-sl.
l: l’Iuirr r! Iquanitflur. ml. Maman-i 5l. l’I’l’ , dvuxiùmt- Minou roumi-v. Paris. I950). Inlrmluclion.
p. xx, noir I. Il mm.- ih-ux nirsions 4h- n- roman. Funi- du vu". lizllllrn- du Xllll sin-Mr. lys nlilîùn-nm-s qui li-s
su-pzirvnl un inmlillvnl i-n rion IFS n. narquvs ru. n" ici.
1’ .l. lh-inhold, a Qui-lupins rvinarqun-s sur lus sunna-s 11v l-"loirv cl lllanrlwnur. - "(par lll’ I’liiluluyir [run-
çuixr. XIX. mon, pp. Mil-17.3. Un a un à qui lans .lpullnniux il si v in l nmnunn-nl fum-rairv Ill’j; (mimi.
Mais infinn- si un. rimonnall a n- lln-nn- um- originv :irzilw. Pi" ifvsl pas "mu-s uirvnwnl du liurqr a! HulSüIi qniil
s au". Hom- Ilassrl u lm sunna-s aralws 1h- l’loiri- n-l lllanrln-Ilor a. llrlring’rx ufrirriinx rl nrirnluur. Paris NIB,
pp. Mil-l0? un. rrnil pas I" roman - lrzuluil . up l’aralw. mais marqub par (los i-inprunls a. la lllll’lllzlllllllfl aralnn
l"! .135]!!! .I.I..lll SOI "EX JII’IIJKI.l.V-l.’lllltl’.l.YI
Un airai-rait pouvoir daté:- dé façon rigouréusé ré roman rourtois surgi dé l.()llllll.
l.és opinions (lin-montés énonc-éés a ré sujét illustrént la dillicnlté du prohIénu-.
Pour Alain-d Airs, Yarqé ét. (iolsùh a été éomposé sous lé régné dé Malimùd lé
(iliazm’widé. Sàdvq Ria o-stinn- qué la lîlllL’llt’ interdit ch- siluér liŒlerP dans la prémiéré
moitié du NM!" s. Zaldllollâ Sala 50 rallié prudémnu-nt a lillypotllésé diAlmn-d Atés.
ll n’ésl pas sans intérét Clit’XllllllllPl’ lés arguménts invoqués. lls réposént tous
sur lés indu-citions ainlnigués qué donné lé pot-té Ayyùql.
llans lé pam’ngyriqué dé dédirai-é qui ouvré lé roman. il nomnw a trois roprisc-s lé
SUIIYITHln auqiu-l il lé dédié. Au distiqué Il. il Ii- nommo- Soltàn Qàzl ét Soltàn Mallmùd.
Au distiqué l2. il s’adréssé a « Alufl Qàsénl stih-r (lin-n dural (roi dé la réligion ét dés
états). Sti’lillsiih-t’ rilum iémpéri-ur du mondél. .llHÎr-l’ mélo! (prinré dés nationsl.
(lés indirntions laissi-nt lé choix éntré plusii-urs souri-rains qui sont dans l’or-ciré
rhronologiqué Yamîn aI-Ilawla Aliû’l iglâsim Malimüd il)" Salnnktékin [389!997- 1.3l)
1030). Nâsir al-Ilîn Alu-Id (Jasim Mahon-id ilm Maliksïili I183]l092--l87]l09-l) mort
a Ispahan a Fagn- du si-pl ans. Magin- al-dîn Alu-id ors-nu Mahmûd il!" Nliihammaul
IÎpllflll7-Î)2Î)fll33, qui régna un lraq. ét Sultansüh Ahüd Llâsim Mahml’nl ilm
ll-Arslûn (568,1l79-Î)8Wllllïl) prinri- dé la maison dés Kliwàrazmshàli.
Alma-d Atés dans son artivln- rédigé on français. sin-st appuyé sur doux argnnu-nts
dilTérénts pour ronrluri- qué lé sultan Alm’l (jasmin Malimùd d’Ayyùql né pouvait
étré qué MillellI-Hl lé tiliazni’widé. ll lIlYtHIllt" tout d’abord dés considi’lrations linguis-
tiqiu-s « lm stylé du Warqah un (iulsliali m- ronvii-nt quia la périodv dés tillaznévidi-s »
assuré-t-il Il). (tr «parmi lés mémlnrés du évité dynastié il n’y a pas diantré Altaï
Qfisim Malunüd ». Alma-d Ali-s siappuié un pi-u plus loin sur un sérond argunu-nt.
l.é nom c.l.Aylx’I*iqi. réluarqué-t-il. figuri- dans lé l.oqat-i- l’ors IllASêllll-l’ ’lTisi romposé
w-rs lé milii-u du NM!" s. (2). tir soul lé sultan gliaznévidé a porté ré prénom dans la
pn-miéré moitié du YWIXIP s. lin fait. la lüri’t’ dé son argumént sé trouvv singuliérémént
alTaiIolié du fait qué lé nom d’Ayyùql n’apparaît qué dans un manusrrit. rélui qui
a 5’!"er a Iiédition du ’l’élléran. rommé Ali-s lé prévisé lui-mémé. él ré dans um- noté
marginalé. ré qu’Ati-s omét dé diré. (Zélté dérniéré partirularité suggéré quiil s’agit
d’un rajout postériénr sur léquél on né saurait rit-n fonda-r quant a liépoqué a lthlli’lll’
vivait Ayyùqi. tic-th- olnjn-rtion a d"ailléurs été l’ormuIéi- par Saiiléq lx’ià dans un art ich-
paru dans la réna- di- la Fumlllé dus l.éttrq-s du ’lïïluïran. lm savant iranién sic-st
montré. pour sa part. riréonspi-vl. Solo" lui. la langui- émployév par l’autéur étant
hostériéuré a la prémiéré moitié du VWXI" siérlé. vin-st sur linn dés doux souVérains
du Yl*’fXII° siévli- qué lés spi-rulatious (llWTtIll’lll su portér v3). ll faut rémarqui-r
toutéfois qué. dé son propn- an-u. Sfuléq Km iün’ail lu du roman qué lés n-rs cités
Il illaudo (lulu-n. Introduction a o nous .M’tos do il uqrdinn (Jaraljâniclo d’Asio (Zonlralo a par Mohamod
Khadr, Journal .lxiulian. tltll.Y, I967, Il-l. pp. ana-3:". (il. p. 30H, p.321) [radin-lion . ol p. 2H?» loon araho .
.2 Hop. IIIiron. liipiyr. .tr., Yll, HEM. p. un. 11""37II7. l.o proinior mot fait «li-faul. Los tormos Inusriq
et Inuyrih sont omptuyos.
I1 .tSN.lIIl’I.I..lII NUI’lll-IX .IIIZ’I.III.I.l.V-l:IIIIII..LYI
I. L’élu! du Immuscril.
Il nous fait connaitro un roman courtois do doux millo doux cont trontc-nout
distiquos composés sur Io métro du IItUIi’IIIlI’l’II. La promiérc pago qui porto uno doxologio
a été rajoutéo a uno époqno nItériouro. sans douto au Ville-Inve- s. Los cinq prcmiors
distiquos ont on ot’t’ot été omprnntés au roman do Khwàdjù Kcrmânl. Ilomày ot
IIomàyùn Il). La graphio. dill’éronto do collé du manuscrit. indiquo égalomont Io
YIII°IXIY° s. (Io n’osl la quo la promiéro d’uno sério do Iacunos dont il n’ost pas toujours
Iacilo do mosuror l’étonduc. Au distiquc 88 lo poéto. qui montionno Yarqo pour la
plu-union. lois. on parlo commo s’il avait déjà introduit Io porsonnago. cc qui n’ost
pas Io cas. lI manquo cortainomont plusiours distiquos, cinq pout-étrc si l’on on jugé
par Io nombré do roux qu’AyyùqI consacré à présontor (Jolsâh. Qllclquos w-rs par is-
sont do mémo manqnor aprés Io (listiquc l’lÛ. dorniéro Iigno du passago consacré
au portrait do Yarqo. Il fait connaitro l’amour qui omplit son cœur navré. I.o (lis-
tiquo I’.’l no sorait qu’uno rodondanco particnliéromont, choquanto s’il no faisait
suito qu’au préci’ulont. Il dorait scmhIo-t-il. so rapportor a un ou plusiours Ycrs décri-
vant l’amour non Inoins brûlant quo (lolsah vouo a Yarqo. I.o vors Il)? par loquol
commonco Io portrait do la boIIo montré bicn qu’clIo «lovait étro ciIéo do lagon oxplioito
dans Io distiquo prt’icédont.
(lotto lacuno no nuit pas a I’intolligonoo du toxto mais on déformé soulomont
la qualité. Il ost possiblc quo d’autros lacunos do co gonro oxistont aiIIours, dont nous
no soupçonnons pas I’oxistonco. ct rondont oompto pour unc part do cc quo nous
croyons étro dos répétitions grossiéros. (I’ost un fait qu’il conviont do gardor présonL
a I’csprit, quand on tonto diévaluor Io mérité Iittérairo d’Ayyùqt.
l; ltcslé inédit. Voir Io mamiscril du liritish Musa-nm Ur. MINI. folio 2 b. Nous espérons publia
prochainomoul uno éludé consacréo a Co manuscrit .
LE "0111N Illz’ I’.IINJI’.’ l:”I’ filIlÂ’J’II I?)
n’ost qu’un mot étrango. tol quo Io qualificatif do a pur x» adjoint. à a gontilhommo n)
au vors :366 A. A trois roprisos. hélas. c’ost Io vors ontior. Sala lui-mémo sonIigno quo
Io socond vors du distiquo 707 ct los doux vors du distiquo 2041 no voulont rion dirc.
Un pont y joindro Io promior vors du distiquo 16310.
Signalons pour Iinir quo dos tachés ont rcnilu ou partio illisiblo Io toon du
vors titi-I B.
Est-cc à uliro quo Io toxto porsan qui a survécu ost totalomont défiguré? Il s’on
faut do boaucoup. L’on pont mélno admcttro qu’aux conpos involontairos prés. Io
poémo a sommé touto été l’ohjot d’lm rospoct assoz romarqnahlo do la part dos
copistos.
La languo dans Iaqnollo il nous ost parvonu ost on olTot d’un archaïsmo prononcé.
orthographo compriso. co qui indiqnorait qu’on n’a pas trop tonlé au cours (los âgés
do Io modornisor.
I.a grammairo quo rospooto l’antonr on fournil plusiours oxomplos. I’armi los
mots pronominaux Il). il omploio à l’occasion los :nlvorlws dlnnonstratifs êtlor (l87l-
I913 B). édito. Ii’ojri ost d’un usagé contrant counnc rotatif. [nuai ost utilisé on
combinaison avoc Io préfixé hi.
La particulo préposéo mur ost partout associéo avoc ni. ondor ost omployé
on postposition avoc la préposition lm. bar signifié auprès do au vors 30. "lui romplaco
lui. La préposition :f (vous). connno do l’ordowsl ct dos ancions poétos. mais déjà
raro dans la langno classiqno. rovicnt à divorsos roprisos (I071 A. 2181 A). otc.
La partionlo apparaît aprés l’aoristo ((lllhllilll. cf. infra). ct l’aoristc on «id ost.
connu : 1678 B. Irontid; I827 B. niullorrtid; 1933 B. llflhltllll.
Parmi los archaïsmcs qui rovionncnt oxccptionnollomcnt. mais accusont uno trés
hauto époquo. il faut notor :
- l’omploi au vors I349 A do Inizi:
» « la préposition :o lmhrliy z IIIII’I’III 4233 A) «’vors. do nouvoau);
--- l’absonco do désinonco do porsonno aux vorhos dos vors I784 (Ill’llt’tlllJ’lt’. ’Il’Sl’Ilà-I’IÏ)
ot 1’043 B (.ruuislî).
l.o mémo archaïsmo marquo Io vocabulairo. Un pont tout d’abord rolovor quolquos
tcrlnos qui no sont pas attostés par aillonrs. kari: (68.3) formé, sur Io schémo arabo
fu’ïl. corrospond à Inobtiro: ’combattant). .Ilumkun [L394 B) n’ost pout-étro qu’uno
corruption (Io nuiskan ct parait synonymc do andain. ondroit. Krinr Il)?" A) signitiorait
«ondroit où l’on s’installo » d’aprés Sam. (l’ost pont-étro un vocahlo porsan disparu
(haraqno, cabané), mais pont-étro aussi nno simplo fauto du copisto pour «(lolsàhm
,I, Los [ails Iingnistiquos sont cités ici dans l’ordre rotouu par tiilbort Lalanl, l.o [munie des plus initiais
monmntnls de lu prose persane. Paris. I963.
LE ROMAN DE l’.tII(II-.’ ET (HILÊJ’II 17
L’accoption du vorho ligandan (674 A) dans ji’l’ti’lfll rigaudon. « pansor nno blossuro n.
I’oxprossion 41:... bar dola! bal: nîsl (98-3 A) sont intérossantos.
Autro manifoslation do l’archaïsmo dans Io vOcaanairo. los mots raros. Qnolquos.
uns pouvont étrc cités ici : sis. soli-il ("W3 A), [am] harda". pillor (là!) B). l(io(in harda".
punir (241 B). oîr. osprit Itîlt’) B) dans Lmuloir. (taurin. criant (Io joio .776 B). Jadis.
roi IL’L’I7 A).
La lonango (In souvorain qui fait suito. solon la tradition iranionno à la doxologio.
on louangé à IIicu. préciso los limilos qu’il oonviont d’assignor à I’omploi dc co tormo
a populairo». Il no faut pas ontondré par là un anditoirc néccssairomont composé
do gons du ponplo. (Io récit a vraisomblablomont été lu à la cour. du moins dans
cortainos cours. Mais la natnrc dos épisodos qui Io composont. la négligonco do la formo
qui ost la sionno indiqncnt à I’évidonco nno sonrco populairo touto procho.
Si l’on s’on tiont aux titrés qui conpont Io poélnc on paragraphos do longuour
inégan ct si l’on oxcopto la (loxologio. colui-ci so divisé on IronIo-six partios :
Il ost possiblo quo plusiours titrés aiont disparu Il) avoc los conpuros introduitos
dans Io ontc par los copistos (cl. infra). L’on no pont donc concluro do la présonco
dos sonls titrés cxistants quo tollo était la division délinitivo dos manuscrits.
La séqnonco dos miniaturés. si cotto imago omprnntéo au Iangago cim’wnalogra-
phiquo nous ost pormiso. suggéro nno antro division. l.os soixanlo-ot-onzo illustrations
qui scandont Io toon sont Iégondéos dans nu grand nombro do cas. l’no partio au
moins dos légondos ost do la main du pointrc. nno antro do la main do doux autros
scribos. l.os intitulés iiuliqnont claircmont qlio I’arlisto a ontondu illustror dos épisodos
IIonIré cho’l. Ini Ilahî déwlaro son amour à (iolsz’ili qui. décidant do rusor 1’31’ .
invoqno a l’oxciiso dos foiiiiiios » pour rotardor Io iiiariago d’uno soinaiiio. a la graiido
joio do Ilabl. (Ilioz los Bani S’avba. on l’on 4I4’-scspi’*rc 11’307. Yarqo domando socours
à son péro. ct tous partout on guorro. Babi. à la vno do l’onuomi. va trouvor (iolsàli
pour savoir qui ollé aimé vraiiiiont. «’I’oi» ri’qiond-ollo (3ltll à Bahi. stupéfait ot
jovcnx. Il s’on va vors la « Iico n. ocoit quaraiito guorricrs l’un aprés I’autro I378).
puis Io péro do Yarqo I,’I:)’1)I. Il ougago alors Io combat avoc Yarqo lui-mémo qu’il
toi-rasso ol s’appréto à Inor V000). quand Yarqo domando à voir (lolsàli nno dorniérc
fois. lin vovant Yarqo los mains Iiéos dans Io dos. la této dans un oarcaii. marchor
dorriéro IIaIiI à clioval. (iolÎsàh qui s’était linbilléo on glIoITicr sc précipité ot i’ilo son
voilé. Italii. croyant qii’ollo ost vonuo par amour Illl Mill ). aiiiioiico qu’il va décapitor
Yarqo. tiolÎsàli s’avancc. tué Balai d’un coup do lanco. ot part avoc Yarqo vors l’arniéo
assonlliléo clos Boni Ëayba.
l.os couibals siiignliors ropronnoiil. (mon. Inc Io lits aîné do Babi ont. mais
ost vaincuc par lc lits cadot 177’II. Yarqo. «li’-sospi’-ri’-, oxliorto los cliofs à coiiiballro
-- appan-ninioiit. I’cnnomi sans qu’on nous Io diso.s’ost éloiginï. I.a nuit. il so glisso
dans Io camp oiiiioiiii. s’approclio d’uiio tonto d’où liltro nno lumiéro 180]) voit tiolÎsàli
los mains atlacliéos. étonduo aux piods d’un [tu] tri’inc-ostnulol sur loquol ost assis
Io Iils cadot do Ilabi. thlî’llt’ll. t’.olui-ci la Iorroriso par sos monacos. s’apprélo à la violor
H35) lorsquo Yarqo bondit. lui tranché la této ot rojoiiit avoc (iolsàli son arméo qui
célébro l’l’W’i’WIilllli’lll à coups do tambours ot do cillllialos MIS). l.os Bani Zahba à
co bruit vont tronvor tour cliof. lovant (jàloh mort. ils proiiiioiit la fnito. .Ioio clic-7.
los Bani gavba 808). tîopondant Yarqo ost attristé par la mort do son péro. Il ost
l l.os iiuiiicros ontro paroulhnsos rouvoiciit au distiquo marquant Io mono-ut principal do l’a-pistillé.
2a .ISNJIN ’I.I..tII SU! ’liEN .IIELIKI.I.Y-l.’IIIItI’.INI
do plus ruiné 187.3). Il supplio donc los paronts do (IoIÎsàli do no pas iloniior Ionr tillé
on mariago aux iioblos ct riclios Ilrt”lPllllîIIltS qui alllnont IlliIÎ)-I.IIÜI. Son onclo accopto
à condition qu’il so rondo aliprés d’un antro onclo (063) roi du Yomoii ntl6l). nommé
Ilonzor .076). qui. n’ayant point d’onfanls. Io fora cortainomont son Iiérilior. ICntrovno
«li’rcliiranto do Yarqo avoc tlolsàli à qui il donno un scoaii aprés avoir fait juror à sos
paronts do no pas la doiiiior à d’autros quo Iiii. Yarqo part, ct ici s’acliévo co quo
l’on pont considéror commo la proiiiiéro partio du roman.
I’arvonn au Yomcn, Yarqo apprond quo los ariiiéos d’Adon ot do Bahrclvn ont.
fait. prisoiiiiior los chofs militairos ct. Io roi. son onclo 11012). Il ontro dans la viIlo
assiégéo on rusant. domando millo Iioiiiiiios au ministro ol travorso avoc oux Io fossé
rompli d’oaii cri-usé par I’oiiiioiiii. Varqo tno soixanto-Irois oiiiioiiiis on combat singulior
ol disporso l’arméo. l.os Yomonitos. galvanisés. taillont l’oniiomi on piécos :1181).
Ici so placo nno lacuno. l.o récit roprond avoc la joio du roi du Yomon qui félicito
Yarqo. lÎii pago noir apporté los létos coupéos du roi do Btllll’o)’ll ot, du roi d’Adoii
Iltitl). Yarqo ct Io roi partout alors à la poursuito do I’arméo oiiiioiiiio qui fuit on
appronant la mort dos doux rois. I’illago du camp abandonné. réjouissancos. Io roi
comblé Yarqo dé ricliossos .I1’I.’i). ’I’andis quo Yarqo combat an loin. la boanlé do
(iolsàh doviont li’-goiidairc )l1’1’8). l.o roi do Syrio qui s’ost, épris d’ollc sur nno simplo
dosoription arrivo clicZ los Bani Savba )l1’3tl) déguisé on marchand ot répand l’or
autour do lui. Avant vu (’uoIÎsa’ili. il domando sa main à son porc. Ilolàl rofnso. alléguant.
Io sormont qui Io Iio a Varqo 1IL’67). l.o roi cliargo alors nno u sotto polilo vioiIIo »
d’allor otl’rir nno fortniio à la niéro do tioIÎsàli à l’insu du péro. on écliaugo do la main
do sa tillé I283I. La méro accédé au désir du roi ot so dispnto avoc son mari I311-
lïll3 notammoiit ). qui liiiira par cédor au roi aprés lui avoir fait juror do tout. cachor
à Yarqo. Iiésospoir do (lolsàli. à qui sa méro dit quo Yarqo ost mort. rodoublant
son désospoir il37I-l38l). Nouvollo Iaciiiio au vors I38l. An vors I300 on apprond
quo (lolsàb cliargo un osclavo ploin do sagosso d’allor au Yomoii portor nno colto do
maillos ct Io scoan do Yarqc. lith- part onsuito avoc Io roi. l.orsqn’nii jour il lui dit
qu’il désiro «s’unir à ollo » coiiliiio font Iiomliio ot fommc. cllo monaco do so liior ct il
promot do so contontor do sa vno l l1’1’).
l’oiidant son absonco son péro a tué ot ontorré un mouton pour célébror do fanssos
fuiic’-raillos. Yarqo qui a rogu la cotto oI Io scoan. ot ontondu diro quo (lolsàli ost mortc.
roviont s’ontondro diro à nouvoau qii’ollo ost morto. Iiésospoir. Il rciivoio la caravano
cliargéo do sos ricliossos. cc qui chagriné fort los paronts do GoIÎsàli ’I:)’1)Ill. t’no bollo
do la Iribii racoiito alors la vérité à Yarqo IÎIIÎ) sq.) :Xprés un discours I’lirioux à
Ilolàl. il part on Syrio à la rochorclio do (iolÎsàli. Assailli par quaranto volonrs 1.306)
il on tno troiito. mol Io rosto on fuito. mais blossé. s’olTondro aux portos do la villo
prés d’nno sourco il61’ I I. I’ar cliaiioo. Io roi do Syrio qui rciitrait do la cliasso. lo trouvé
sur son clioiiiiii ot l’oiinnéiio. l.o roi à qui Yarqo a décliné un faux nom. prié (iolsàli
do voillor sur l’étraiigor blossé. ICIIo lui onvoio sa sorvanto J666) qui apprond à Yarqo
qu’il ost dans Io cliàtoan oi’i liabito (lolsàh. Il domando à la sorvanto do portor à (iolsàh
LE ROMAN DE I’.lltfiIE ET liULÈJ’lI 2l
nno coupo do lait dans quiiol il a joté l’annoan. (lolsàb. bontovorsi’w. fait IIII" à son
invité do sortir du cliàtoan tandis qn’cllc monté sur la torrasso. Ils so voiont ot so
lamontént. l.o roi do Syrio arrivé sur cos ontrofaitos ct on lui dit tout. Il so rofiiso
à los séparor, los laisso onsoniblo ct. los avant épiés. voiont qu’ils rostont cliastos
4831”). Yarqo part malgré los objurgations du roi qui Iili proposo do répudior (lolsàli
pour lui pormottro do l’épousor i ltl2tli.
En cIioiiiin. accompagné do son pago. il rom-ontro nn doctonr « vorsé on iiiédocino
oI on astrologio » qui lui consoillo. pour guérir. d’allor a anprés do qui l’a lié n. Yarqo
parcourt doux étapos ot mourt i20l3]. Survionnont doux cavaliors quo Io pago prio
ll’allor diro la liouvollc à (iolÎsàIi. cc qu’ils font. (IoIÏsàIi so désospéro longucmont ct
domando au roi do Syrio do I’oniliiolior sur la tombé do Yarqo oi’i oIIo iiioilrl à son tour
I2I00). l.oiir tombo doviont llll lion do [N”IPI’IIIIIL’I’. l.o l’ropliéto avant appris l’histoiro
arrivo auprés do la toliin I2I8I) ct promot au roi do Syrio. s’il réussit à colivorlir
los .liiifs do Itamas. do los rossuscitor. l.os Juifs attristés par l’liistoiro dos doux amants
"3200) so colivortissont tous onsomblo. l.o I’ropliéto appollo Yarqo ot (Iolsàli à la vio
ct prio liion do l’oxanoor. L’ango (labrit-l Illl dit : il no lour rosto plus d’oxistonco.
mais invito Io roi qui a oncoro soixanto annéos à vivré à Ioiir on donnor la moitié
:2216) : Io sormont prété. ils rossuscitoront. l.o roi lonr on doiino vingt à chacun.
ot ils rossuscitont. l.o mondé ontior on parlo (sic) ol los juifs. tout lionronx. dovionncnt
d’honnélos musulmans. l.o roi mario los doux amants. los comhlo do ricliossos. ot ils
vivont dalis la joio ot Io plaisir.
t’.’ost dolic nno liianiéro do roiiiali do capo ot d’épéo qui nous ost donné. avoc
llll épisodo édifiant Ila colivorsion dos juifs) ot iili a liappv olid Io. L’autcur no s’ombar-
rasso pas do subtilités ol so iiioqilo dos transitions.
Il acculiiiilo los épisodos violonts. l.o goût do l’action polir ollé-mémo ost évidont.
l.o di’-roiiloiiiont do l’avolituro n’ost jamais lié à la psvcliologio dos porsoliliagos.
Il’aitlonrs pont-on parlor do psvcliologio 1’ L’état d’osprit dos héros indiqué nlio fois
polir loiilos iio vario plus. Yarqo ailiio (Iolsàh. Babi l’aiino égalomont ot moan au
combat pour ollo. l.o roi do Syrio I’aimo égalomont illio fois polir toutos. L’antour.
polir émouvoir. dépoilit los Iarliios. los cris. jaliiais los sontiliionts. Il no s’attacho
on soiiiliio qu’à la nianifcstation oxtériourc. ct jiigo s’étro acquitté do sa tàcho on
disant qu’il ou ollo a Io cœur a déchiré ID ou (l ardont ». Il v a illio simplification oxtrémo
dos attitudos autant Il’aillours quo dos épisodos. (in so bat. on liiolirt. ct cola rocoiii-
monco.
Si l’on considéro los doux muvros do la littératnro porsano coliiposéos ontro la
tin du lv9)’x" s. qui pouvonl sorvir do point do couqmraison. cotto siliiplilicatioii qui
caractérisé l’Iiistoiro do Yarqo ct (lolsi’ili. parait plus accuséo oncoro. Los épisodos
du SIiàIi-Nàlno on do Vis ct Itàmin (l’louvro do (iorgàni) sont coliiploxos. lions Io
roman do tiorgânl. qui rolato égalomont nno histoiro d’allioiir ontrcméléo ll’t’qblstillcs
draiiiatiquos los attitudos dos porsoiiliagos sont linancécs. Ionr état d’osprit subit
dos modifications qui conniiandont Io déroulomoiit do l’avonturo. Ici. rion do tol.
.ISSJIII’LLJII SUI’IIEN .IIEI.IIi’I.tN-IÏIIIItI’JÀ’I
Non sonlcliicnt l’intérét porté aux épisodos violonts ot aux avonturos à l’oxclilsioli
Ilo touto autro considI’-ration ost marqué. mais clicoro il ost cortain qu’il ost Io fait
do l’autonr on Ilii modélo innnédiat qui aurait pn I’inspiror co qui Io rolid singu-
Iiércmonl plus significatif. (Zar la soiirco do son histoiro ost colilillo oI il ost aisé do
mosuror co qu’il ajonto au inodélo initial.
Tous los commontatonrs ont souligné I’idolitité do colto histoiro avoc collé qui
ost rapportéo Ilalis Io volnmo XX du lx’itàb lit-Agàiiï d’Abü’l l’araj Isfahïinî ot qui
décrit los amours du poéto tt’rvva b. Iluzàm al’l’drî ct do sa cousinc ’Atrâ’ I I). Iiornio-
romont Il. l5. Bosvvortll l’a olicoro répété on citant A. Ali-s I2).
Il n’ost pas sans intérét do rolovor los points communs aux doux récits non pas
tant pour déliiontror lino fois do plus Ioiir similitudc. quo polir soulignor los modi-
fications nombronsos introduitos par Io poéto porsan auxquollos ni Alma-d Atos
iii ’I.abihollà Safà n’attachont d’iiiiportanco I3). l.o récit. arabo ost pourtant sonsiblo-
mont plus siliiplo. ’t’rvva. orpliolili do péro dés son jonlio l’igo. ost élové par son oliclo
’Iqàl. on coiiipagnio do sa cousino ’Afrà’ dont il s’éprond. l’arvoiin à l’i’igo (l’IltlilIIill’.
il domando par I’ontromiso do sa talito la Iiiaili do sa coilsilio. Son onclo sérail consoli-
tant mais lui objocto sa pauvrolé. lIovonu adnlto. ’t.’rvva roiiouvollo sa domando.
Son onclo. prossé par son éponso qui vont pour sa tillo. iili douairo important. Io llII
dit. ’t’l’th no parviont pas à llécliir la niéro do ’Alrà’. mais tour annolico à tous doux
qu’il va so rolidro anprés d’un onclo fort riclio habitant à Boy Il) ot lotir fait promottro
do no dolinor ’Afrà’ on iiiariago à porsoliiio jusqu’à son rotour. Durant son ahsonoo.
llIl notablo do Syrio arrivo (’llt’l los Baiii Zabba. so répand on Iargossos. établit sa
doiiionro auprés do ’Afrà’. la voit Iili jour. doiiialido sa main à son péro. (Zolui-ci
rofnso. malgré l’olTro d’un douairo important on invoquant la proiiiosso faito à son
novou. l.o liotablo so rolid alors auprés do la méro qui accoplo movonnant do I’argont.
IîIIo porsuado son mari on lni disant qu"t’rvva n’ost toujours pas rovonu. quo rioli
iio pronvo qu’il li’ost pas mort. Lo iiiariago a lion. ’I’rois jours aprés. Io roi oniniélio
’Afrû’ on Syrio. l.o péro copondant roslauro Illio aliciolilio tomho. ot donialido à la
tribu do gardor Io socrot. (&Illttlilltlth’ jours aprés ’t’rvva roviont. Son oliclo Io méno Ilovant
la tombo ot ’l’rvva part alors pour la Syrio ou il so fait invitor par I’époux do ’Afrà’
à Iaqnollo il fait parvoliir un scoaii oxactoiiiont. couinio Yarqo l’avait fait à (IolÎsàli.
.Afrà’ intorrogo la sorvanto ol déolaro au roi do Syrio qilo l’invité ost son coiisili.
I .Ilii’i’l I3 ij :iI-IsIz’iIiàni. lv’l’ltîh al-aflûni. éd. Ilc Il! i. I565". vol. Il. pp. I.’i1’-I.’lis’ : cil. do tic) routli
olabtic par ’Abd zilvâitàr Ain ad Ii’arràj, vol. XXIII. pp. ZIIIII-IIIH. cl non vol. XX. pp. 366-3710 commc t’a-crit
sala op. rllr, pago il! . l.o rocit prnproniont dit s’achcvi à la p. 5501i. A. Ali-s .Ilaxnaci. p. l1’ signalc un - Iv’ilrîh
’I rira ira filin? -. montionno par Ibn al-Nadini dans Io I-’ilirist : voir édition l”lIII.’ol. lIatlo. 1H7. . rI’-improssiou
Ili- Ili-jiiiiltlll. Il. 306.
1’ il. I-Z. liosiiortli. - ’l’ho dovoloplliont a! I’crsian culturc lindor Ilio cari) ("iliauicvids a Iran, Yl.
l.ondros. I065. pp. Jill-I3. cf. p. I3.
il v. IL. Introduction. p. doiuo : - l.os ditToroncos olitro co roman porsan on vors... ol l’original arain-
sont nuiiimcs. .
ost sans iloilto nno orrour do copisto. L’éditoiir do Ho) roiilli. ’Àbil aIvSilàr Ahmad l’arrl’ij. Iiii
l "l
substltiio Y: . .lc pro] . h. sons Ioiitcs rosorv os. To). qui a pli étro confondu avoc Ho).
[.15 Im.il.i.v DE l’.llt(ll:’ I-:’r I;oI.s.lII ’23
l.o roi laissé los amants olisonihlo mais cliargo un sorvitour de Iili rapportor
tours discours. Ils so conduisont diguomont. l.o roi insisto dés lors quo ’l’rwa rosto
aliprés do Iili. mais Io joillio lioiiiliio part ct l.ombo liialado do désospoir on ronto.
A co momont surviout Io dovin do la Yamàma. ’t’rvva llll domando s’il connait un
roiiiédc. oncliaiiio sans attondro sur iili poémo ct rond I’àmo. ’Afrà’ pou aprés. fait do
do mémo.
Ajoutons qu’à la longnonr ot aux détails prés o’osl oncoro la mémo histoiro quo
l’on rotronvo dans Io II’awàt al-II’alivàt do blllljtlllllilml aI-Ix’ulubî Il). où dos plirasos
olitiéros copiout Io Iv’itàb al-Aùànî.
L’histoiro do tl’rvva ost dolic bioii la mémo histoiro d’un amour qui éoliono par
la cupidité Ilo la méro (Io la bollo ct par la faiblosso do caractéro du pérc. La naissain-o
do l’amour. I’arrivéo d’un troisiéiiic porsoliliago qui ost silioii roi. du liioins un grand
do Syt’lt’. Io iiiariago. la sI’qiaration. Io vovago on Syrio do l’amant qui rotronvo colli-
qu’il ailiio. tours réunions ililiocontos. Io départ do l’amant. sa roucontro avoc un dovili.
tout ost idontiqno. Mais Io récit du Iv’itàb ail-Agz’inî n’ost qii’nlio histoiro d’amour
soiiiliio tonto réalisto ou Io dramo surgit par la cupidité dos lioliiiiios : c’ost un roman
bourgoois on miliou bédouin.
A I’Iiistoiro d’anionr. À)’)’l’l(ll ajonto illio sério d’épisodos qui la roléguoiit prosquo
au socolid plan. (Io sont d’abord los faits d’armos dont la rotation omplit l’ossciitiol
du rouian IIo Yarqo ot (Iolsàli. L’éléliiont drainaliquo n’ost plus l’argont mais la
guorro. L’épisodc initial do l’onli’-vomont Ilo (Iolsàli fait défaut dans la vorsion d’Abû’l
l”araj Isfahànî ct parlant. tonto la snito dos combats qui on résultont. l.o porsouliago
do Ilabl b. Adnàn chof Il’uno tribu voisino qui s’ost épris do (lots-ah ou outondaut.
dépoiudro sa bcauté ost ulio invontion do l’antcnr porsali. l.o dilol siligulior qui l’opposo
à quaranto gucrriors qu’il tuo l’un aprés l’autro. au péro do Yarqo qu’il porco do sa
lauco. à Yarqo lui-mémo tout cola ost nouvoau. tic mémo la lntto qili opposo (iolsàli
déguiséo on gliorrior au lits allié do llabi qu’ollo Inc. puis au fils cadi-I qui la fait
Pl’ls’tllllllt’l’t’.
I Millialiiluad l». ’iIvir il. Aimant .vl-Knlubî iiiorl on 76t 1363436! . Flood! al-Il’aliyril. million Il. *Àlul
al-llamid. l.o I. . vol. Il. pp. 70-7I : cos récits il’: I-lx’ntubi ol It’aI-Isfahl’ini. sont coux qlii so rapproctiont
Io plus do Val-qo ct (luisait. tlo scrait sortir du siljot do cotlo olndo quo do comparor Ioiilos los variaiilcs do
I’Iiisloilo d”l ma b. IÀIuIàm dans la Iittératnrc oral .’I’ontos rolatoiit l’amour quo porto I’orpholin ’l’riva
a la both- ’At’la . z Ioc Iaqilollo il ost doté. A titré It’cxcmplo dans Io KIIIÎ’) al-Sr’r ll’ll’lfllll’tll’lî d’lbii (jiitavlna
cilitiolt Ilo tincjc. l.o.nlc IIIII2. pp. 3 309 . Io ilolilll IIII rocit il’Àlit’l’l I: a ij [staliàni ost réduit à iili court
rI’ivt-rs’ i’i’i cc qu’il partit avoc nno cara-
paragrapho. (in apprond aux Iiglios -l a qilo I’ouclo d”t rua . to
vaiio rojoiudrc los sions ou S) rio. t’u cousin do ’Atlà. It’al-lial I’iilio dos provint-os Itopoiidanl
do Damas. ontro la S)l rio ct Io IYaiIi ail-(jura. dont la capitalo litté r.i omout bourg: Io ost ’Amm
Yàqi’it. .Ilu’jani aI-lluldlîu. oditioil do tic) multi. I0 vol. I. p. NE! doiiialida i main. l’épi; -a ot I’oliiliioiia
dans son j i .’t nia rouir.- dolic. roucoul ipprond Io liiariago qui Io Il sporo. Il roiitro Chu-7. los sious.
il tollibo In: Io ct ou l’olliiiiolic dans Io Y il ox - un médociii. cII . . nno varialito tri-s abrégoo
qiio l’on trouvi- oncoro dans Io [liminal aI-.tdah ira Luhh Lulu": Limîn al-".trah do ’Àbd aI-( ulir Il. ’l’lll:ll” al-
. l.’UIH l’ami sur rcfcrc Il’alllolirs p. . . a an li’i’lrill Ilsnso’r
.. àdi édition do Iliilaq I209, vol. I. pp. .
II-a’s .vu’arii’ É
1’t .ISSJIN’LLJII .s’lll’llEX .IIEI.IKI.IN-IÎIIIliI’.I.YI
’I’out ost prétoxto aux faits d’arliios pour Ayyl’lill. l.o porsoliliago du richo habitant
do lii’)’. Iiii paraissait sans dolllo un médiocro prétoxto au départ du héros. Il créo
dolic la liguro du roi do Yollion. onclo fastnoux do Yarqo. quliol déconvro on arrivant
dans son covalimo qu’il a été fait prisonnior par los aruiéos d’Adon ct do Ballroyn.
(in liolis décrira ainsi commont Yarqo défait cos arméos. lié mémo Io thémo do ’t’rvva
so faisalit invitor dans Io oliàtoau do sa bion-ailiiéo dut. paraitrc falot à l’autonr porsali.
(Io sont donc quaranto volours qui assaillont Io héros. so font tuor aux trois-quarts
par lui. niottro ou fuito pour Io rosto. uoli sans Io laissor à moitié mort an bord (I’llllt’
sonrco ou Io roi Ilo Syrio Io tronvo providonliclloliiont.
Aprés Io cliqilotis d’armos. c’ost Io Stl’llttlgt’flllc ingénionx ou présonté couimo toI
qui séduit l’antour porsali. Il n’y avait guéro dans Io récit d’Abi’i’l l’araj qllo l’alilioan
joté dans la coupo do lait par l’amant blossé. liéborgé dans Io cliàtoaii. alili do fairo
connaîtro sa présonco à l’ailuéo. (Il-ci plait. à Avvl’lqi qui maintiont l’épisodc dalis sos
moindros détails. Mais, nous ou avons bioli d’antros.
(’.’cst d’abord (Iolsàli qui alléguo a l’cxcnso dos folllllics » pour rotardor son iliariago.
si: dégliiso on gnorrior ot prolid part au combat. (I’ost onsnito I’liahilotl’: do Yarqo
qui so glissc la unit dans Io cailip oliliollii ct. trouvé la tonto où (ioIÎsl’lIi ost rotonlio
prisoliiiiI’-ro. I’llis. tard au Yomon. c’ost (I par rnso n oncoro qu’il pénétro dans la capitali-
assiégéo.
Hémi- Io digno roi do Syrio rocolirt aux oxpédionts dans Io roman porsali. Il
sondoio lllio «sotto polito vioillo » qui porsllado la méro do (IolÎsàli à l’insu do son
époux Ilolàl d’acooptor I’argont du roi. l.o récit arabo était plus diroct : Io roi comblait
do ricliossos la mérc Il”Afrl-i’.
Quand il no nioIlifio pas Io principo d’un stratagémc. .Alelvi’lqi Io rond plus liant
on contours z Io péro qui a donné l’amanto à un autro quo son amant no sc coutonlo
pas do rostaurcr lino vioillo tombo. Il onlorro un lilollloli. ot orgaliiso lllio faussi-
cérémouio do donil.
l.o lroisiémc trait chcr à Ayyl’lqi ost co qu’il n’ost pas oxcossif d’appolor Io coup
do Iliéàtro. (ioIÎsàh va so voir ohligéo do cédor au lilariago qllaiid ollo invoqué un prétoxto
qui Io rotardo. lillo so déguiso on gllorrior ot fait sonsatiou qnaiid titi coup do laiico
la dévoilé. Yarqo bolilcvorso los paronts do son allialilo on rouvovalit la caravani-
cliargéc do sos ricliossos qui Io i-ojoignait. llos brigands surgissont sllr son cliomin.
tintin Â)’)’t’tql ajouto llli épisodo illorvoilloux. un sont iliais qui ost Io conrolilioliioiil
do I’Ilistoiro. Io I’ropliéto rossuscitaut los doux amants.
(tombats. stratagémos. coups do Iliéàtro ot morvoillonx. lollos sont los qnaIro
catégorios d’innovations quo l’autour introduit dans la tramc plus sobro do l’llistoiro
(l”l’l’IVîl ct do ’Afrà’. I’Illos sutliraiont à caractl’-risor co roman coiiliiio un onvrago
populairo : c’cst sans douti- Illl roman. mais c’osl au liloills autant illi rolliali d’avou-
turos. Sans donto los épisodos do co gonro no sont-ils pas totalomont absolits do la
Iittératnro poétiqllc la plus savauto. l.o Illéllio do la foiiiilio gnorriérc - qlii ou dépit
I.l;’ "aulx IiI-J l’.tIiIJI:’ I-:’r oursin 2:.
do son collrago écliouo gl’-lu’-raloluolit do quolquo maniéro ost familior à l”tlr(l(nYSI.
Mais c’ost lino quostion do proportion : dans Yarqo ot (lolsl’ill do tollés histoiros sl-
iilnltipliont : ollos évoquont par Io rvtlimo. la sliccossioli dos épisodos dos romans
d’avontnros on proso populairos lots quo Io llaràb-Nàmo on l’liskanllar-Nàmo.
Quo l’addition d’épisodos monvoliiontl’-s soit Io procosslls natlirol du roliiaii
populairo ost démontré à postériori ou quolquo sorlo par la vorsion... populairo.
précisé-mont do Yarqo ot (lolsa’ili qlli a cours aujourd’hui dans los pays iranions.
(in rotronvo cortos dans cottc vorsion citéo plus liant à pou prés tous los élémi-lits
do l’liistoirc d’Ayvl’iql. llolix oIiot’s dé la tribu dos Bani Ëaybàn. Ilolàl ot llomàm. ont
llli fils ot nno fillo Yarqo ot (lolsàh quo l’on élévo olisoliiblo ot qui s’I’-proniiont l’un
do l’antro. l.o illariago va avoir lioit quand la tribu oliiioliiio dos Bani fiat « ici
co sont dos guébros! dont Io chof. nommé Boni Omar-o La’in (sic). s’ost épris do
(Iolsàll sur nno silliplo dosoription do sa boanté. onlévo (iolÎsàh. La malhonroliso
sora onforlliéo dans lilic tonto. insultéo par Baiil (IllltII’-o l.a’lii qui s’ost cuivré ol
délivréo par Yarqc qui rogaglio sos tronpos avoc oIIo. Yarqo combat onsnito Balii
(Dinar. ost fait prisolinior. Los doux arméos s’afTrontollt. (lolsàll rovét nul- armurc.
s’ou va attaquor Io guéhro. ost blosséo ct laité prisonniI’-rc. llomàm. Io péro do Varqo.
attaqno ot succoliib- à son tour. Alors Yarqo tuo Io gliébro ot. los Balil n’ai l’ail-lit.
(in roparlo du liiariago allqllol llolàl consont iliais son éponso rofuso on objol-tant
la panvrolé do Yarqo qui a tout pordn dans Io pillago. Yarqo part donc pour Io Yomon
co qui ost étonnant pliisqlio l’action v était situéo dés Io début I] car son onclo
Salinisl’ih on ost Io roi ot v possédo llos ricliossos. l’arvonn au Yomon il apprond quo
Io roi Antar a olivalli Io plus. a fait prisonnior Ëalillisàh. Yarqo so glisso dans la villo
assiégéc. annoncé an ministro qu’il va tncr Antar. Il tno 60 lioliniios on un jour.
100 Iiolliliios Io loiidoliiaiii.
Ici commoncout los épisodos vrailnout llonvoanx z Yarqo s’ost approché do la
tonlo lI’Antar ot l’a défié. II’lll-ioux Io roi Io fait coriior par son arméc dont Val-ip-
fait un grand carliago pondant ciliq jours. l.o roi gnébro iliqlliol décido do pondro
Èalimsàli ot sos 60 émirs pour brisor Io moral do l’oliliollii. Yarqo accollipagnl’- do
.’i00 joliiios bravos los délivro ot s’olllparo d’AllIar. Alors Io iniuistro olilioilli rilso
ot réussit à fairo Yarqo prisouuior. l.o roi .tlitar orllouuo do Io motlro à mort mais
Io pago do Yarqo Io délivro par rliso. ost-il bosoili do Io précisor ’.’ Yarqo lno
Anlar dont l’arméo fuit aussitôt. ct pillo sos biolis. (il-pondant Io roi Molisoli do
S) rio a ontondu nul- chanson sur la boanté llo (lots-ah ot s’on ost épris. Il part vors
La Mol-quo pour la trouvor. fait domandcr sa liiaili. l’obtiont par Io trnchomout
d’uuo vioillo foliliiio qui intérviont. (tu apprond à (lolsàli qu’on l’a dolinéo ou luariago.
Sa confidonto à qui ollo Iloliiio un alliioall part pour rotrouvor Yarqo ot l’on informor.
Désormais Io récit no llitl’érora pllls substantiolloniont du récit alicion. (tu voit donc
qllo sur lllio tramé idolitiquo on a brodé oncoro quolquos coliibats do plus ot dos
Il rilsos a) nouvollos. Il oonviont do laissa-r aux spI’-cialislcs do la littératllro poplilairo
Io soin ll’étullioron détail los rapports ontro los dolix vorsions. l.o fait significatif ost on
26 .ISS.IIII’I.I..III SUI’IIEA’ .IlELllv’I.I.Y-l.’IIIIiI’.INI
l.o caractéro dos répétitions ost tol quo l’on a par instants Io sontiniolit do si!
trouvor dovant un récit rédigé on stylo parlé. L’on ost donc tout prét à prétor foi
aux protostations llo l’autollr lorsqu’il déclaro il lilil avant illoi n’a mis on vors co récit Il.
(in sont Io contour vorsifiant llàtivcmcut un récit fait vingt fois.
l.os naïvotés slipronantos qui I’élllaillolit soniblont bioli étro la sol-ondé marqué
do oo caractéro solin-populairo. (’.otlos ci s’oxpriniclit do bion dos lnaniéros.
La naïvoté ost d’abord dans la construction mémo illi poémo. Un no s’oilibarrasso
pas d’oxptications pour los détails diflicilos do cortainos péripétios. Varqo pénétro
prosqlio miraculousoiiiont ilaiis lilio villo assiégéc ct on so colilolito do liolis assllror
quo cc fut il au moyi-n d’nno ruso li.
La liianiéro «tout la vioillo Ioliiino porsuado la méro do (lots-ah ost. vraimolit tri-s
silliplo ct l’llistoiro dos juifs do Ilamas éliins par Io malhollr dos doux aulanls qui
i. tous olisomblo dovionnout liinsnlmans ID ost, pnérilo.
Si l’on rontro un poli plus dans Io détail dos épisodos. la dosoription dos lamonto-
lions do Varqo ct (IoIÏsàli qui tour à tour poussont dos cris ot s’évanouissout - trois
fois nous assllro-t-on » « ost, à la l’roliliéro illi ridicnlo. (’.cIIo-ci ost largomout francliio
cliaipic fois qllo I’autonr s’avoiituro dans Io collnnontairo psycliologiquo. An détint,
la dosoription ilo la passion naissanto dos doux amants il parco qu’ils étaiolit collsili
ot cousino i). plus loin Io dialogué dos rois d’AlIon ot ilo Bahroyn oxprimant Iollrs
fraycllrs l’un à l’autro. sont priliiairos.
Mais c’ost dans to choix do t’oxprossion quo cotto naïvoté s’oxprimo do la façon
la plus marqnéo. la plus inliabitnollc aussi si l’on pronlt pour l-oliiparaison Io sont
poémo épiquo itll tomps. Io Livré ilos Bois, ou los roliians d’amour du vit’jxll" siéclo,
lots conx do Ni-zàiiii. En liliissaiil dans la mémo phraso Io dramatiquo au trivial
l’autolir produit ri’ignliéromont llli ol’i’ot coliliqllo bion connu dos amati-tirs llo parodié.
Ainsi du distiquo 317 Z
lto son glaivo étincolant il fit jaillir dos Ilaliiliios
liont la ollalour ont grillé Io dos d’un poisson.
l’lIls loili Io combat sc poursuit ontro Varqo ot son allvorsairo qui lisolit Ito toutos
los arliios ot l’on apprond I335») qu’ils no lai-héront tours inassos posantos qu’à l’instant
on tours liiaills furont ploilios d’ampolilos. Autro rossourco comiqllo bion colinlio.
collo qili colisislo à juxtaposor dos notions do valour IlilTéronlc. Mais ici Io comiqno
no soliiblo pas voulu qlioi qu’il roviouuo avoc lilio surpronanto régularité. Aux
distiquos 870 ol 87l nous approliolis qllo Varqo ost tl(”S(*Sllt”l’t” parco quo son péri-
ct mort ot qu’il a ll’aillolirs mal à la cliisso. Ayyl’lqi so sllrpasso ou co sons au distiquo
I886 quand il décrit (lots-ah cuisant pour Varqo dos provisions ilo voyago dans
sos Iarmos Ï
Un polit so lIollianlIor si dans quolquos cas du moins il il’y a pas un humour
vonln. (Yl-st possiblo au vors 808 B où l’on décrit Io chagrin do Varqo parco qu’il
215 .-lSS,tIil’I.L.tlI .s’lll’llEA’ .IIEI.lIv’I.l.V-l.’IIIllI’.I.VI
n’avait plus «ni ilonior. ni cousilio a). (Tl-st, probablo aux vors L320A ot B lorsquo
Io poéto dit dos paronts llo (lolsàli quo tour cœur so brisa à la vuo llos ricliossos qllo
Varqo ronvoyait au Vélin-n. (Z’ost à poll prés cortain olifin. quand. au lléhnt du ronlan.
Ayyl’iqi dépoint I’clililii qu’inspiro à (Iiilsàli ot Varqo Io pédant chargé do lés instruirc.
tlumonr dont la Ionrllour jointo aux oxprossiolis involontairos itll comiquo pourrait
confirmor lllio fois do plus I’origino poplilairo du roliiali.
l’n ilornicr indico. lt’aillours ténu. viont à l’appui do cotto hypothésc : la présonco
ll’oxprossions qui ont lllio savour pluti’it populairo. ilo mots surtout qui ont lllio réso-
lianco asso7. pou Iittérairo. il Ils ardéront commo Io poissoli sur Io gril» II13I B) ost
pou dramatiquo ct il jo rondrai blanc son tapis noir » I I310 B) pour diro il jo to couvrirai
ilo Iargossos Il u’appartiont plis an stylo Io plus noblo. (lu trouvo. pour roudro los mots
do péro ct méro. los tormos do fili’Nlll’ ot animal; II.320B) dont Io proliiior ost coliilu do
I”PI’(I(HVSI .l). Mais qliand l’alitonr fait, ilirl- à l’un ilo sos héros il mon péro li ou il ma
méri- » (026 A. Iiiiliakam : l0()l B : animal; o Illilllllu’llllt’. il oxprimc la nnanco du français
il mon polit papa» ou il ilia potito maman». (in pont considéror qu’ils sont dus an
stylo franchi-mont populairo dans qullol co récit soliiblo avoir été conté à l’originc.
(I’l-st tout aussi not dans cos bribos do dialogno ontro la vioillo fonimo ot dilTéronts
porsoiinagos qui I’intorpollonl ainsi : on jlin nil’un Il286 B) (cliérc lilaiiiali). cl] garan-
nliiyo Inlllil (I207 A) (maman chério] témoins évidonts ilo I’llsago populairo on on tout
cas fort familior. attosté ilalis bioli dos Iangnos inlIo-onropéonnos. illi rlisso «niillllshka»
au français argoliqno do I’aris il alors. papa».
Ilo lots modos ll’apostriqillc. étrangors aux corclos Iottrés. ilovaiont paraîtri-
tout liatnrols à llli aliditoirc paysan ou au poliplo dos villos.
L’alialyso du fond. c’ost-à-lliro do l’ilitrigno thIc quo Io vorsificatonr ou sos
prl’-ili’»cossours - w l’ont oliricllio par rapport au thémo arabo. ot l’étnllo do la formé
conllnisont donc tous doux à Voir dans cotto œuvro. la vorsiticalion d’un récit passé
dans la tradition populairo.
(li-ci oonféro au roman traduit ici Illlo placo touto particuliéro ilaiis la littératnrc
llt’l’StlIIt".
(En. III. » Vltthli la’r Golfs-fui l-I’l’ l..v i.i’l"rlï;il.vrrin: oi«:ils.vxl-: .-vl’ xl° s.
Bioli dans la tltlt”l’llltlt’(’ porsano dos proniicrs tomps no so comparo tout à fait
à Varqo ot (IolÎsl’ill.
La faiblosso llo l’œuvrl- polit étonnor. (in no trouvo nnIIo part nno succossion
ll’i’qiisoilos aussi sollimairos. lilio galorio llo portraits aussi lil’lt’W’t’Illtltll csqnissés. nill-
I I, Il’rilz Will". (douar :a li’l’riloxl’x .S’rIlIlIlIillnlc. Ilildoslioilli I065. Initial.- ost utilisé Illio fois cortainoliiont
of pout-étro llonx I’I soizo vors do distanco .ch. Y, 602. 698 . p. I0! Il. .Illiolall no tlguro pas dans Io glossairo lin-silo
pur Watt! (ci. p. Tôt ou il aurait sa placo .
LE Ii0.II.I.V DE t’.lIl[Il:’ ET NULSJ’II 29
tollc malallrosso dans Io lliaiiiomont do la laliglio ct do la prosodio. Allmod Ali-s.
Io promior comiilontatollr illi roman. s’ost quolquo poll laissé allor à l’onthousiasmo
qui s’oliiparo souvont ilos il invontours I0 d’un toxto. lorsqu’il qualifiait Io toxto décoll-
vort par Illi d’il œuvro réllssio ct précioliso i )l). Il assliro mémo qlio il l’antonr ost fort
habité dans la maniéré do rapportor lino histoiro ot d’oxposor ilos i’-vi’-nomonts sans
rolliplissago inlltilo». l.os Iottrés iranicns so sont montrés plus résorvés. Zabihollà
Sam. I’éditonr du toxto. quo sa tachi- avait IIII’W’IttlIiltlllIt’nt contraint à on scrutor
la moindro imago poétiquo. Io moindro mot mémo. jllgo Io poémo il faiblo Il (sus-l) .2).
Il faut attondro cortains ronialis ll’avonturc postériours lots quo Io (larsl’lsp-Nàml- on
to tv’otàb-o Samak Ayyàr pour rotrouvor dos irnvros on Io goût ilo l’action domino
à co point la création tittérairo. lit là. du liioilis. l’accumulation ilos incidonts. la
vorvo pour tout diro. ménago un otl’ot qui a son charmé propro.
(l’ost la simplification oxtrémo du récit coliiillo ilo l’oxprossion qui fait. si l’on
polit diro l’originalité do Varqo ot (tolsàli. I’ar naturo do tollés liistoiros étaiont
dostinéos à étro coutéos ot dovaiont bioli raronlonl étro consigliéos par écrit : l’étonnant
n’ost pas qu’un tol rouian soit Io sont. mais plutôt qu’il ait survécu.
La lilultiplication dos vorsions on Ialigllo turquo trois on trois conts ails dont
doux sont t’tIIISPl’Yt’N’S r A incité mémo à so llomanllor s’il no faut pas voir dans la sIlrvio
di- Varqo l-l (lolsàh un témoin du goût Iittérairo llo cortains milionx turcoplionos.
vivant dans I’airo iraliiclilio.
La dédicaco au sultan Italiml’ld - - qu’il s’agisso dn gliazuévillo ou dos anlros
sultans Millllltl’lit égalomont d’oxtraction turquo - tondrait à Io colifirllior. tin tout.
état do causé. cc toxlo si siliiptc a on lino andionco ilaiis dos ccrclcs dirigcants. Il
nous ost parvonu dans un manuscrit dont la qualité coulillo l’on vorra plus loili indiqui-
lllio commando princiéro. lit lllio coliimalillo princiéro à cotto époquo était néccssai-
romont. turquo. t’n antro argumont pourrait militor on favonr do l’hypothéso solon
Iaqnollo lilio tollo œuvri- a dl’l dc naitro pout-étro ot ilo survivro vraisoiiiblablomont
au gol’lt turc. L’on trouvi- dans la Illtt”l’llllll’l. turquo liai lanlo qui avait cours on
Anatolio soldjoukido lliio sério d’adaptations siliiplifiéos à I’cxtrémo. primitivos
pour tout lliro.ilo thémos littérairos iraliiolis.sonvont issus du SIiàll-Nl’inlolïl). (l’ost
à conx-ci qllo l’on polit à bioli dos égards coliiparor Varqo i-t (lots-ah. (’.o llornior
roiiiali pronvorait-il qno co gout s’osl déjà formé dans l’I’Ist. iranion, on iliilioll ghaz-
névido ot aillolirs 1’ La choso ost plalisiblc. mais l’on no saurait aIIor pllls Ioili dans cl-
qui rostc olicoro du llolliaino do I’h)polhéso incontri’ilablo.
Si Io gol’lt turc fut pout-étro pour qliolquo clioso dans la pl’t”S("l’thtI0ll do cotto
(ouvro soini-piqiulairo. il n’cn rosto pas liioills qu’on dépit llo son caractl’iro prilliairo
(Il-rlos los sourl-os auxquollos pliisont los doux poétos ou. pour étro tout à fait
précis. los souri-os qu’ils roi-onliaisscnt pour los tours. sont llilI’i’-rontcs. Vis ct BàmIn
ost. sololi (lorgnai. l’adaptation il’lllio histoiro écrito on palilavi. l.’antonr a jugé
ntilo do la rédigor parco quo pou ito gons. liiélilo parmi conx qui di’icliill’raiont Io palilavi.
on colilpronaicnl alors Io sons I2). Varqo ot (IolÎsàIi au contrairo a pour origino. d’aprés
Ayyl’iqi. llli récit arabo. (Iotto affirmation. on l’a vu. no doit pas étro accoptéo au piod
ilo la Iotlro. Quoi qu’il on soit. la divorsité ilo l’inspiration avouéo no rclnl quo plus
rcliiarqnabll- l’attitnllo collillllllio dos doux autours à l’égard do la littératuro. ’t’ous
doux assuront ou substanco qllo la vorsitication ost I’ornomont nécossairo aux ionvros.
Il n’y avait pas. oxposo (loi-gant. do grand art poétiqno à l’époqno on Io rolliaii fnt
rédigé on palliavi. (jucllo joio co sorait. poursuit-il sans mollostio. si los lloctos do
ll l’axr lat-clin (tomant. Ilujtoba Ilinovl 1”II., t’ls o "and". ’I’obéran. lillt s 1036. vol. I. l.o vol Il
conlcnaiit la préfacé, los notés. to diction lirc ct Ics ilidox. annoncé on pagé do gardé. n’ . tians
I0" rotirago daté ilo I338 s I060, I’anliolicc do parution illl vol. Il ost snpprinléc.
2. Iliill., p 26 l lia diluai! har l.r ravinai! ballants -: Iluls conx qui a llisont ll’oil connaissout pas la sigill-
lication. (L’a-st ai si quo )I. Minorsky oiilolidait co vors. (Il. Vladimir Ilinorsti)’. « Vis il Ilamin. A I’arthian
Romanci- 0, lranira. Hall sans tic l llo publication : imprimé ou Anglctorro. pub! par l’l’nivorsito do ’l’oiloralr
pp. lat-200. La traduction llli vors lit cité. ost donlié à la p. 1.33. lloliri Massé traduit do son coté - conx qlli
la Iisolit no polivont l’oxptiquor l cf. (tomant. lloliri Massé. éd. Lr lloluali lIr "la ri "tout", Paris. litait. p. 6.
LE ROMAN DE lÏllfylf [5T HUIÂÀII 3l
on lumps Mail-ni là pour admirer a ronmu-nl l’on lournu los idôvs. ronmwnl on Inu-
appliqui- le lui-lrc- 0l la riun- ». li! plus loin : « Quand la poésie «si wrsiliôv 0l rinu’w.
vola vaut ulivux quo los «mugi-rallions arhôloriquvs) »... a um- lôgvnde- si purv «il si douro
soit-i-llo rvçoil uw-v l0 uni-ln- 0l la riuu- une nollYn-llo parure w.
(lorgâni dom- a ou vonnaissanm- d’un rôtit on proso qulil a vorsilic”. Il fait un
Hugo du la w-rsilivalion Illll’ lion I’PlrUllYP vlwz Ayyùqi. élogv donl lus lorInn-s sonl
idc-nliqlu-s quant au fond. sinon par la fornw. Los doux aulc-urs [ont œuvri- promu-rc-
4-n donnanl la w-rsion rylluni-v 0l rinu’w- u-n langui- porsano llP n’a-ils dc’-ja vonnus vu
diauln-s languvs. Ils on ont tous doux ronsvivnw. (iorgùni. plus sulnlilc-uu-nt, y glorific-
lii-poqlu- a Iaqnollo il Vil 0l. Ayyùqi s0 rongraluli- Iui-mônu- avoc la naïvoté qui lui
c-sl propn- : 4: Nul avant moi... n. mais lous las doux soulignent la IlnlleülllÔ da- la
chosa
(li-la voulirnu- incidonnnvnl que la pôriodu vomprisv unlrv h- milic-u du IVPIr’Xl’ s.
cl i-vlui du v*’[xu’ s. Mail lu- sil-ile du la rodilivalion, on un" môuu- langui- poôliqun-
IN’FSHIII’. du fonds dos Ii-gi-ndvs qui séduisait-ni los lc-llrôs. ll’lgvndi-s («Titus ou aralw
un lui-u parloul. ou on palilavi dans (’i-rlninvs [N’OYlni’PS du Nord. La vompuraison
dans dvux « i’XlIOSI’IS des motifs » ravi-l4- (llH’ l’idéal lillôrairv m- dilTôrail poinl.
Bit-n minux. lc-s cr lraduvlvurs » quel que lùl, lc- lia-u du la vomposilion semblc-nl
avoir ou. a «du (’lpoquv. un fonds commun do lliônu-s lilli-rairi-s. Si lion POIISlllÔPl’
on olTi-l, l’inlriguv du Vis «l, liàmin «il du Varqo ct (iolsàli, on conslalv un (If-pli (l0
la dith’In-nn- avouéo dos source-s. dT-lonnanlvs analogivs. Almwd Alias pl, après lui,
7.:Iliihollà Sala. on l’a dil, ont longuonwnt insisté sur lioriginv aralw du lliôlnv du
Varqo va (ioIÏsàll.
Or l0 parallélisnw du plusivurs épisodi-s londaun-nlaux du Vis 0l llînuin c-l du
Varqo cl (lolsàli invilc- a vlhlsugvr Io prolili-mc- sous un jour (limirvnl. Il sa manilvsla-
(li-s lc- dôlml de rhaquc- roman.
l.I-s doux voliplvs do jvunvs amarils sÏ-n-illi-nl a lialuour dans los lui-mus rondi-
lions. Visa pour lrôrc- dll’ lail llàmin «l («si parw- (Illl’ la jounv lllli’ (il lc- ji-unv homun-
pusse-111 vnsvmlnlc- l1"lli’ c-nfunvo quiils sï’rprvnnvnl liuu lli" liaulrtu l..lll.’l’(lïl](’ a-sl donneu-
vu mariagi- a un prinvv qulvllt- n’aimv (widomuwul pas. loul (Tlllllllt’ (lolsàh doviont
IT-pousc- du roi (l0 Syriv. lIavli- nuplial u’c-sl ronsomnuï ni dans un vas ni dans llaulrtn
lin roi a qui on la rvlusv dlolmd) déclara la guru-ru a son [ri-ru. l4- llu- au Nunlml pl,
linalvuu-ul villÙW’ la jPllllP lillv. la-s iuônu-s c’wi-nvmc-nls. vliaquv lois. à" «li-rouIn-nl,
mômi- si lus roll-s sonl parfois déplacés 1 on culbu- la jvqu- lillv. on luc- un Houx lui-ru
qui full (lllSliH’ll’ au mariagi- proji-lô par ln ravissour.
La lwllv sail c’wliapIn-r aux ardi-urs du printa- qui l’a 4-nIc-n’w. par un slralagùnu:
lIlMl vnlvndu. qui vs! du nalurv Illagiquv. (îouuuo Varqv, llàmin dom: i-c-pvndanl
s’i-loignvr du son amant» «l vouuuv lui il sc- rondra dans li- rliah-au du roi ou elle
dvuwuro.
Carlos. il y a dans Io roman do Vis a-l llùmiu lil1"ll dos pi-ripi-livs qui font [li-faut
31’ .vlà’NJIIl il.l..lII SOI vItl5.V .lIlfl,Il(l.!N-f.’llllll’.l.Vl
a Varqo o! tiolÎsah. no sorait-oo quo paroo quiil os! trois lois plus long o! plus oomplom-
quo Io soi-oud. L’histoiro quo lion a Y()lllll oontor nie-st pas la mômo. Mais il os! diautan!
plus intorossan! div rotrouvor los moult-s !lii-iuos londanu-ntaux. los mômos strata-
gomos. lio momo aussi on rotrouvo dos porsounagos socondairos idonliquos 2 la
oonlidonto. los doux oavaliors. l.a prosonoo dos oavaliors dans Varqo ot (Sols-ah os!
par!ioula-round)! ra’-w’-latrioo : ils son! si rudinu-ntairoim-nt osquissos quiils sontont d’uni-
liouo son oulprunt a un ri-portoiro oonwntionnol don! on sait qu’il plaira a l’auditoiro.
Ayyùqi puiso dono aillolirs quo dans Io fonds arabo. mômo lorsquo oo n’osl pas
iudisponsablo a son nioit. un pou oommo liautour du script diun lilul modorno «ombolli! n
la tramo ouipruntoo a un roman do la littoraturo. li! il l’a fait. ainsi qu’on l’a vu.
au point d’onrirliir oonsidorablomon! la lramo originollo.
A ro fonds non-arabo. Ayyùqi no so routonto du rosto pas d’ompruntor opisodos
o! porsonnagos supploiuon!airos. lI y roohorollo Io modi-lo do sa sooioto. La psychologio
dos porsonnagos do Varqo o! tioIÎsàlI o! lours projugos sooiaux. l’arrièro plan mola-
physiquo o! liattitudo (lovant la Yio qui on doroqu. los usagos quotidions ou liltlllt’l’i’
diliabillouu-nt. d’armomont. do lotos. brol tout oo qui tarai-toriso nno soi-ioto porto
IR-stampillo iranionno. A vol ogard l’œuvro d’Ayyùqi no so sr’Iparo on rion do oollo
do (jorgani. (Tus! diaut.an! plus romarqnahlo quo Io promior protond situor liai-tion
dans un miliou diarabos bédouins o! non pas oomluo (iorgàni. dans oolui do la nolnlosso
iranionno dos tomps pri’--islauii(pu-s.
Si l’on analyso la psyohologio do sos porsonnagos, doux passions dominantos
guidon! toutos lours actions. liamour o! la gui-rro olu-valori-squo. Il n’on va pas autro-
luon! dans Vis ot llàmiu. Mais alors quo (iorgâni so montro dans sa pointuro
psyoliologiquo ronuuo dans la oonstruotion do l’intriguo. intiniuu-n! plus oomploxo.
alors qu’il prolo a sos lion-os dos attitudos parlois subtilos. nuant-(ms on tout ras.
soumisos aux oliangomonts dos humours. tout vola ost réduit i-Iu-z Ayyùqi a sa plus
simplo oxprossion.
l..amour dos doux lit-ros so carat-loris!» prinoipannu-n! par lour oonstanoo a
s’adrossor do tondros parolos o! a plouror d’émotion quand ils sont monacos do sopa-
ration. l.os combats son! doorits on soi-nos suooossivos. sans auouno transition. sans
liombro (lillno osquisso pysoliologiquo du allotira-r : et pli-in do louguo » i0" « ploin
do liaino Il Io porsan par [ciao os! ambivalontÏl. ("i-st. dans rot opina-to quo lion! l’olTort
dosoriptif do l’autour pour poindro l.otat diamo du horos. avant «lit-nohainor sur liai-lion
plupromont dito. la soulo i-Iioso qui compto a sos youx do touto ovidonoo.
Un pourrai! dom- arguor quo los oontours psyollologùpios dos porsonnagos do
Varqo c! (iolÎsàli sont, trop souilliairos pour établir lo carat-tort. iranion do la société
quo point Ayyùqi. Los projugos sooiaux qui sioxprimon! a travors lo ooniportomont.
dos porsonnagos o! los aphorismos énoncés par Il: poi-to sont a rot égard bion plus
oaraotoristiquos. Un y rospooto llargon! plus quo la passion o! lion a uno oonscionoo
prot’iso du rang: soi-ial.
I.lï HUM-H DE tuque ET omit" ZIZI
La possossion (Io Iiargon! ost dosignoo impliritolnon! oumlno un mêrito : « l.os
grands o! los horos arabos qui avaiont do la Iortuno, du rang. do I’aisanoo oII’raiont
Iour main on momo tomps quo tours riqu-ssos n mon A o! B. 907 A). lÏn pn’dondant. pour
An’ùqi. doit am- opqunt. l.o héros proposo à la sympatliio du lootour nioso plus
soIIioitor la main do tiolsàli dos lors qu’il os! ruino. lit a son opouso qui intorviont
on favonr do Varqo. Io poro do la bollo répond : uombroux sont ooux qui ont voulu
saillir a notro Iamillo o! qui oIIraiont d’iIunu-nsos rioliossos (Il-Il). Varqo. dit-il
a. nia quo du vont dans los mains ». Suit oo prou-rlio : « qui a los mains vidos no rinçoit
uno cliargo do porsonno no. Aux distiquos I2!!! o! I295. Ayyùqi oc’-Ic’-bro momo la puis-
sanoo do Iiargon! avoi- dos aooonts lyriquos Z
l.os doniors Iiisson! la m.- do IUIIOIIIIIH’ jusquiau oioI
l.os doniors Ion! glissor la montagno dans la plain!-
Los doniors attiront tif-Iopliant dans los rots
I.os doniors attiron! Io Iioil dans los oliainos
Ii’aulros maximos disporsoos molliront qu’il dotormino Io boula-tir « Sans ricliossos,
Io rouir no trouxo nuIIo joio » J480 A). a Avoo la tortuno. on pou! rondro Iiouroux son
sort » :903 Il). Il primo la gloiro dos armos : « Sun-passorais-tu Ilostam par ta valour
Ilo gloiro tu n’auras si liard tu n’as (88?). Il ost plus punissant quo lianlour o! suIIit
a inspiror dos sontimonts tondros : « Sans amont. uno Iovro niolllourora jamais nno
autro Ii-vro » (88!) Il). « (iardo los doniors ils to soi-on! toujours oliors [in sou no vaudras
si un sou tu nias » i883).
(los iuaxilnos no doivonl pas du rosto passor pour Iioxprossion du cynisuu- ni
momo d’un goût immodoro du Iuoro. ICIIos ont plutôt la rosonanoo do constatations
désabusoos. Parfois oIlos traduisont Io souoi (liassiiror à I’ainioo uno Yio avooptablo.
Ifargzon! os! un molour (Io Iiaotion du roman. parco quo ("ost nno m’a-ossité do la Ylo.
I.’au!our on parlo sur Io ton diun inoralisto. (Io taisant il roprond a son oompto los
proooptos do la moralo zoroastrionno tolIo qu’oIIo sioxpriiuo dans la littoraluro popli-
Iairo.
Lion rotroux-o dans Io rot-il do Kalila ot. I)imna qui lut. on Io sait. traduit ou
arabo du palilavi par Iiirauion Ibn al-ÂquaIta, dos maximos qui rondont un son
idonliquo. « Il ost... trois oliosos quiioi bas lion dosiro, trois oliosos qui no siobtionuont
qu’avoo Io vont-ours do quatro autros. l.os trois promioros sont : uno rio d’aisanoo.
uno Iiauto position socialo. Io viatiquo pour I’autro mondo. (juan! aux quolquos
conditions indisponsalilos pour los obtonir : gagnor do l’argon! d’honnôto lagon,
puis Io gain uno lois roaliso. apportor son soin a Io bion goror o! a Io Iairo IruotiIior... n t I l.
’I’outofois lion trouvo aussi dans Kalila ot Iiimna dos imitations au ili’staoliomont
a IT-gard dos « oIiosos (’qvln’uuoros o! porissablos » t?) : o’ost la aussi un thomo surgi
’lï Ibn al«)luqafla. l.o lirrr do Kali!" rl IIininn, lraduotion Andro Àliquol. Paris, I957, p. w.
Il IIIitl.. Il. 33.
2H .ISSJIII ’I.I..III SU! ’ItlïN .IIIL’I,IIx’l.l.V-llllllll’JNI
dlun fonds iraniou. ICI ootto oontrmliotion momo so rotrmn’o dans Varqo ol, (lots-ah.
l.os allusions au rang: sooial sont. oomiuo la oolobratiou do la riollosso. issuos
du fonds iraniou pro Iamiquo, ot sont otrangoros a Iionsoignomon! do I°Islam quand
oIIos no Io oonIrooarront pas Imnohomont. (in no so mosuro ou on no samit quiavoo
sos pairs. a Il iuo faut un prinoo var jo suis prinoo w I385 Ai. s’oorio Italnî lorsquiil
iln’ito sos adw-rsairos a vonir l’all’rontor. «(jollo qui ôtait digno os! allo a oolui qui
ôtait digno. ainsi ost-il soant.» (Il!!! I3). poursuit-il. oommontant l’amour quo lui
vouo. solou lui. (ioIÏsùli. Co son! la dos prinoipos issus du oodo do la oluwalorio. Aillours
lion voit allirmor Io oaraotoro moraloluont privilogii’. do la naissanoo noblo. « La magna-
nimito appartiou! au roi do naissain-o. Io talon! o! la noblosso aplmrtionuon! a I’IIomluo
bion no» tltiîll). la: tollos aIIirIuations sont. au rogard do IiIsIam. partaitomout
tuai-tiquais.
(In pou! Ilialllro par! so domandor si liai-con! mis sur oortains aolos jugos ropro-
Iionsilulos toIs quo la rupturo do la loi juroo. no l’ai! pas oolio a la sonsibililo maxiton-nno
plus qu’a la sonsibilito musuliuano. l.o distiquo I579 oxprimo uno horrour touto
mazdoonno du monsongo sombIo-t-il : « Quo diras-tu (lovant Ion Soignour toi Qui as
rompu ton sormon! 1’ »
ICarrioro-plan nuitapliysiquo do Inomo quo la moralo porto on partio au moins
uno oinprointo non-musulmauo qui os! oonuuuuo a la littoraluro irauionno du v";
xi" sioolo. (loi-los los oxprossions islamiquos son! nombrousos ot Nos! bion naturol
liIran du tolups otait dopois Iongtonips guano a IiIsIam. Ifunioito do Iliou os! atIirmoo
a plusioui-s roprisos « Ho hmm-o .Voddound-o Jubluir n Fur-(ln («Au nom du Soignour.
Io I’ri’ulos!inatour. litiiiiquo n. dit, Varqo i609 Il] a IEuIrosso do Ilabi. lit au vors 17H A.
o’os! nanan qui so dit a oIIo-momo a Ilioll ost lin r» (hm! Ivolrîsl). l.o I’roplioto ost
nomnu’-Iuont dosigzno. A la lin du roman. il jouo un rolo iniportanl. l.os mols kora-
niquos roviounoul souvont dans los montions do la mort appoloo Iililoluïauoo (751B:
Immî raft lui [hl-o limé ujull). du .Iugomon! Ilornior désigno tout a tour par los tormos
«Io Jour du Itassomblonionl 1.Ilulistii’: 39, 209i). L’I’37 o! husur: Î) I), .Iour do la Ilosurroo-
!ion ilion-o aigrira 2126 I3). Ils son! omployos uno lois pour dosignor l’ai-to justo o! la
Iauto rlti3l Il .rulti ou surodb). Iilïltornito Hz"! 1.323 ot [Mir ol-Iiuqri IÉIIL’], Io tourluon!
dos pot-hours Ïuzàb-o olim 2095i. I.a soumission au jugomont dornior os! rooommandoo :
a Tout oo quo Io Soignour a doorMo a oo doorot. il faut oouiplairo w :1156).
Un no pout dono mottro on douto la proIossion do foi musulmano do I"autour.
Il oonviont toutolois do romarquor quo si los mots koraniquos son! omployos pour
désigna-r un oortain nombro do notions lui-tapliysiquos oollos-oi no sont pas par oIIos-
mémos oxolusiwmon! niusuImam-s. l.o .Iour du Ilassombloim-n!. I’Éolu’uuu-o. la (Ilioso
justo o! la l’auto sont autant do oonoopts t’aiuiliors au Iuazd1’dsmo pli oouuuo
li Dans Io dunlaino do la inoralo pra quo. on obsorro au moins uno survi ’auoo dos us" os inazdoons.
Solo" «amant. ou oflo! Vis et Ifârnln, trad. p. (En la a ionuno mantra-nno n niontrotiont pas do rapports avoc
son mari durant la monstrualion : ("ost oollo oxouso qu’im’oquo titillai] pour so rotusor au roi do Syrio.
LE ROMAN DE leIHJI’: ET (HILËÀII il?)
au maniolu’rïslno. a Arbitro ». (1 .Iusticior », no Iour sont pas dos tormos otrangors pour
dosignor (Ihrmuzd. Soul Io nom do Mohammad altosto la toi nmsulmano do liautour.
A cotto oxooption pros. il urus! pas oxclu quo los oonoopts nuitapliysiquos briovoniont,
ovoquos prooodon! diuno tradition prc’t-islalniqiio : ils coïncidont romarquablomont
avoc co quo Io modooin Borzùvo trouvait do commun aux grandi-s rongions dans
Kalila o! Iiiiuna il).
I.a vision du mondo o! do la condition qunaino dans co mondo tondrai! a Io Iairo
croiro. IiIIo traduit un possimismo Ioncior qui prnd sa sourco aillolirs quion Islam.
o! Io fait dans dos tormos idontiquos a coux quiomploiont (Iorgàni dans Vis ot, Iiàniin
ou oncoro (Dinar Ix’hayvàm a la niomo opoquo.
Sos trois Illomos Iondanlontaux pouvont siononcor ainsi : I.Il()lillilP ost impuissant
Iaco a un dostin qui a dotormino son oxislonco do touto otornito. (Io dostin. qui os!
prosquo porsonnaliso. prond un malin plaisir a lui portor dos coups inatlondus. La
mort ost la dornioro d’uno Ionguo sorio (Iiltilllbllsvmlos. oIlo surprond tous los mortols,
qui tous voudraiont lui iwliappor.
l.o promior tlioiuo ost oxprimo do lagon oxplicito a doux roprisos u Nul [fa jamais
[nolmppo au lia-stin n. ocri! Io pot-to. commontant la olmto do Varqo torrasso par Italni
(302 lit. (lit-st Io mot do quai Hloorot divin) qui ost omplovo ici. Au distiquo I325.
il ost oncoro plus clair : « Quand viont Io dot-rot divin (quai) la olairvovanco son va
soudain. I)o quoi sort lioll’or! quand viont Io dostin (qudur)?»(1.ost donc sous Io
Iuantoau du vm-abulairo koraniquo. o! plus par!ioulioromont du vooalmlairo ohor
aux qadaritos quo s3’-nonoo co possimismo. l.o (’alrilotoro ini’hluotablo du sort qui oclioit
a oliacun ost partois indiquo sans autro mmmontairo. Ainsi au dis! iquo 193.3 «(1o qui
«lovai! otro a ou- ot Io dostin a fait son (ouvro. n
l.o Sl"(’()l](l thomo colui do la surpriso os! prooiso avoo tout autant do viguour.
l.ors do la scono dramatiquo ou Varqo obsorvo do sa cacIu-tto un pago ivro tonan!
(Bols-ah a sa moroi, o! Iiaccablan! do monacos, Iiautour ocri! Z « l)os ontroprisos du
ciol (:o Inir-ofuluk) il no soupçonnait rion » (833 Il). li! au vors 132-! I3 on li! :« (lomulont
out-il su quo Iiiou Iionlondail aulroiuont 2’ a (cr ilâliosl lm la"! dogur gûno .ruvislî’).
Ilonc oo dostin os! bion la volonto divino. l’as plus quo dans d’aulros neuvros oolitoul-
porainos, l’autour no parait s’inquiotor do la contrznliclion qulil v a ontro sa vision
d’un dostin. oxprossion do la volonto divino. agissant avoc nua-Iiancoto o! injustico.
ot la juslioo do Iliou. PXIHTSSÔIIN’III qualilio do a justo n.
L’injustico du dostin ost on otTot clononooo on toutos Iottros au vors 9.31 Il
a IIolas. tyranniquo dostin I w Aillours il ost dosigno par la uu’-taplloro Ianiilioro du
bossu. svmboIo do la niocllanwrtn’l : « (Iolto splioro tournoyanto o! bossuo n (du mur-o
gurdundo-yo gui linsl). Noanmoins los opitliotos do .Iusto o! .Iusticior son! accoloos
au nom divin : a (I Arbitro .Iustioior » (on [Mono-o I)4illyur) s’ç-xclamo (iolsah 4I(II7 lit.
Au Vous I872 A on trouvo oncoro cotte formulo. incluso dans uno invocation parfai-
tomont musulmano : a I’ar Io IIoIorminatour, Io .lusticior, Io Nourricior » (Ifl’ .Ialplnir-o
I hitllir n I ’aroardcylir ).
(Iotto vision du mondo s’oxprimo dans los momos tormos ohoz Gorgàni.
Son dotormisnio ost tout aussi rigoureux.
a nom-t a fait son œuvro contro moi ot oo qui (lovait êtro a me n» il).
sloorio un héros z o’ost a pou pros co quo fait dico Ayvùqi a Varqo au vers [035.
Pour lui aussi Io mondo os! "lochant :
«Quand tu vois quolqu’un qui nia nul onnomi
En co mondo, Io mondo lui sutlit pour onnomi no (2)
«0h mondo tu no sais quo fairo Io mal n (3)
La mort dans Vis o! Ili’unin commc dans Varqo et (Iolsàh ost Iiultimo ombuscado
tonduo a l’humain :
«Alors la mort soudain do son cInInIscailo,
Survin! ct onlova cotto Iuno sur Io dooIin (31).»
lit aillolirs co vors qui traduit uno angoisso obsossionncllo :
« l.o mondo nuit c! jour os! à I’aITùt
L’on dirai! quo, nous sommos la galollo o! Io guopard xi»). »
(Io possiluismo total ost loin (rétro Io propro do la littoraturo romanosquo. (le
sorait sï- *artor du sujot, quo do rolovor tormo pour tormo. l.oxprossion idontiquo do
cotto concoption tri-s sonihro do la vio quo l’on rotrouvo par oxoinplo clloZ Omar
Iv’hayyàm. Sou! Io consoil qu’il donno comporto uno nnanco. supplt’lmontairo : «.Iouis
du l’instant qui passo » roconunamlo on suhstanoo Io pooto do Novsahùr. Aux dotails
pros. ("ost touto la poi’ssio porsano du Y"]Xl° siéclo qui os! imprognoo du mémo possi-
luismo gi’riu’-ralonu-ut oxprimo par los mémos forumlos.
Il no somhlo donc guoro justitio d’assuror a propos do Varqo ct (IoISàh commo,
Io fait Z. Sala. quo «cotto histoiro commo los autros liistoiros diamour arabos est
omplio do rlésospoir o! sinchùvo par uno conclusion di’lchiranto » o! d’on tiror argumont
pour on soulignor la sourco araho.
La vision du mondo qui coloro Io rocit (Il-Vyyiiqi os! au contrairo issuo du fonds
porsan. l.o prohlomo do sos originos ost trop vaslo pour otro traiti’e ici. Ifon rotrouvo
choz Io pot-to dioxprossion aralno Alu’i’l ’Atûhilvlva uno vision voisinc ((3). mais l’on
sait qu’Abü’l ’Ah’ihivva est pri’-eisi’einont l’un des pootos de Iaiigue arabe qui de l’avis
gainera] porte le plus (widonuuent la marque de l’intluenco iranionno il). I.’on s’est
on particulier interrogé sur les traites possibles d’iiiie in!luenco mameluk-nno dans
son (ouvre. Un trouve, encore un pessimisme très voisin dans Io discours du inodecin
persan Ilurzùve au début du roman de Ix’alila et. Ilimna : mais ce roiiiaii ne l’oiihlioiis
pas est la vorsion d’un original pahlavi rodigoo en arabe par un converti iranien.
Ibn al-NquaIl’a. que. le pouvoir arabe allait d’ailleurs exocuter sous le chef dînai-sic.
Il soiiiblerait donc que cette vision tros noire des aITaires humaines so, soit introduite
dans la tradition centrale iranionno dos avant Io iii";’ix"si(-(-le. tille soluble etrangi’lro
au zoroastrisme. et polit-MIT v verra-t-on un jour un signe do plus de I’inl’luenco
pli-ponderan!o prise par les mouvomonts hoti’lrodoxes dans l’lran sassanide a la
Veille de l’invasion arabe.
Quelle qu’on soit la source. iuazdoenne. zurvanile ou niaiiiclu’wnno. la philosophie
d’Ayvüqi. los termes même dans Iosqiiels il l’enoneo. montrent on tout cas sa dette
envers le fonds littéraire commun do I’Iran.
Si I’oii en doutait oncoro. il sullirait de l’()llSlll(”l’(’l’ les lisages qu’il (loi-rit. c’est-
a-dire Ie troisieine trai! apros la psychologie et apres l’arrioro-plan Il](’1:l])ll)’sltlll(’
qui caracti’lriso la soeieto de Varqo et (Iolîsah. (In y retrouve tros exactement ceux
que nous fait connaître vers la même opoque Io roman de Gorgàni.
Ilien n’est moins arabe que la vie quotidienne de cette socioto. (Iorlos. il s’agit
de tribus vivant sous la lente. Mais l’on ne nolis en dit pas davantage. tic pourraient
etre aussi bien ces nomades iraniens do l’opoque parth a laquelle remonte. comme
l’a montre Vladimir NIinorskv. le rocit. de Vis et Ilauiin 12).ou encore des nomades
turcs dont la vie olai! familiorc aux iraniens.
I.’i’-quiponien! militaire n’est certainement pas celui du bodouin. Les arilles
oITensives comportent la lance. l’epoo, l’arc. la niasse d’armes. Io lac (Ifllllillllll) ou
le lasso cOIiiliIo on dit dans la langue des western contemporains. 1.a masse d’arnies
exeopIoo c’est tout cela quo porte le cavalior arme il Iîlîl Il).
I.’arineinont «lofonsif est fonde siir l’usage de la cotte de mailles et du casque.
parfaitement etrangers a I’Arabio alité-islamique. I)u horos qui va aii combat. on
nous dit (Il! Il) qu’il est. « colo dans le for (Io pied en cap». Au vers 102 Il le pot-to
«lourit les ennemis «aux manteaux de fer i. (l’est le spectacle quo poignent doja les
fresques de ’anjikand i-xi’wiitt’ws aux environs de l’an 700 ap. .l.-(I. 1.3l). Sur lel plat
(Il (Le i il dobordor largement le cadre d’une tolle etude que il"a1mrder le probleinc du Il]:lll1(’lll’*ls
chez Abl’i’l (.xlaluyya. Voir I’Intrmluclion au "man Inc. ril., pp. 7 et H. La citation du mon. alu rani est ri-
latric ’on rite (Iliaglilib) ou si. ait en la prolossion de 1’! inciti- divine et en ce que I)Il a cri-e doux cssoncos
contraire qu’ensuile il a tonde le inonde sur elles . n 1-21. Illisti’uiî prec . - : il tenait que Dieu fi ait retourner
toute chose aux deux essences :nnlil d’aneanlir les essences. (. est aux (routa-ros même du inaiu’cheisine.
2 lliuorsky, V1. op. cil.
’31: A. Il. lll’ltflllllk)’ et Il. Il. l’iotrm 5k), Shullura i :Iii’copis (lroiviryu l’ianji’kalila, Moscou 110510, pl. III
et V11.
I.I-.’ IHI.II.I.V DE I’.’tlf(IE E’I’ NULS"! 310
on argent de style sassanide. oxocute vers le dobut du viii° sieclo de notre oro (Il.
on voit des guerriers velus de la cotte de mailles se perçant iiiiiliielleiiieii! de la lance.
apres avoir jole a terre boucliers et masses d’armes : c’est exactement la scolie dot-rite
longuement par Avyùqi. Il)! si le hariuu-hoinent. du destrier n’est pas indiquo avec
precision. .A)’)’l’l(ll montionno au moins un dotail ineonnu des Inc-doums, les paro-
inents de selle on or : au vers 1805. (aussi. fait pif-sen! a Varqo de parements de
selle on or (asliim). Si le poelc a pris soin au dolai! du rocit de si!Uer l’action aux
environs de la Mecque. ce n’est qii’uiio concession aux sources arast don! il fait
lui-môme etat quoi qu’il soit manifestement pou familiarise avec cllosl
l.o doroiiloiiient même du combat est dans la plus pure tradition de l’epopoe
iraiiieniio. (l’est d’abord le spectacle d’iiiio ariuoe toujours ordonneo en rangs d’iiiio
svmetrie parfaite a en croire les descriptions. (l’est ensuite le combat singulier entre
chevaliers tel que le decri! le Shah-Naine. combat conduit jusqu’à 1’4’-puisenient des
adversaires avec les dernioros armes encore disponibles. comme le montre aussi le
plat d’argon! du vuiP s. doja cite. Quand l’un d’eux est fait prisonnier. on lui
fait porter le carcan r - inconnu des Arabes. (Ioiuiue la guerre. la chasse se pratique
a la façon iranienne. l.o seigiiour chasse au faucon (lulu et au guopard dresse (yiî:)
1028). tradition que les Iraniens repandron! jusque dans I’liide moghole ou cela
s’appellera la chasse au cheetali.
l.o costume et les parures sont. aussi ceux de I’lran. L’auteur fait une soule fois
l’ell’ort (le donner ile la «couleur locale Il a son rocit. Il 1111 ile l’iolsi’ili ili’-gliis4’-o on
guerrier qu’elle s’etait voiloe « a la maniere des arabes » c573 A), (le! unique detail
«arabe» est ll:ll’llt’lllll”l’(’lll(lnt IIIt(’ll’(’SSîIIIl. Si l’on oxaiiiiiio on ctl’ot. l’iconographie
iranionno telle que la font connaître les manuscrits on voit que les l’i’pl’cscntlllIUIIS
d’hommes voiles n’y existent guere. lûxeoptionnellement on montre des guerriers
le visage enveloppe de mousseline blanche. (le sont des arabes : on les voit ainsi dans
un manuscrit de Kalila et lllnllln ou encore dans les combats dei-rits par Nezâini
dans l.oila et Majni’in l2). (l’os! donc que parmi les idoes reçuos de la societe iranionno
figurait la conviction que I’Arahe est voile : I’iiiiiqiio dotait «arabe» (I’Avyi’iqi est.
on fait une image d’l’ipinal de son temps. Il ne dei-ri! pas d’apres une source. mais
reconstitue, comme ses moyens limites le lui permettent.
l’our le reste les atours qu’il docri! sont ceux du inonde iranien. Pour ses noces
Ilabi ordonne que l’on apporte iiiie couronne d’or cl deux cents pif-ces (1’) de brocart.
La lote et le deuil son! coleta-es a la maniore iranienne. Ainsi l’on brùlo du bois
d’aloes et de l’ambre I 1’) lors des proparatifs (lll mariage chez les Ilani Savba. (l’est.
la coutume des feux de ci’ireinonic iraniens 7. Ill est par!iculicreinen! inti-rossant de
l .1. (Irlnoli cl lv’. ’I’I’oxcr, llrIccrrri’c somnole. Moscou-l.eiiingrad 103.-», pl. 21 ; (i. A. I’uuaohcnkina
i- I’:hrI.-islana. Moscou 110115. pl, 122. ou le plat est date du Yl!” s. par 1e
et 1.. l. Iteinpel, lslori’a ixku- ileurs.
Les moines auteurs. dans Icuroin rage 1’idoyushlrhirxiyiiprimitiliiilrii:ohra:ilrlnuanixl.uxlca l’:hrl.’ixlana,
lîlfill le dataient du - vin-vin" s. - pl. 177; p. IN : dotait de l’ilrllllll’i".
Mien!
2 1.. Ilill)nll. .I.V.S. VVilIviiisun, Il. (Ira); I’rrsian .Ilini’alure l’ainliny. Londres 11033, pl. XXXIV Il
cl 1.x Il.
Il I)eslines a repandre de l’encens. Voir I’lx r! "tout", Irad.. p. tu. l.r More ilr Hrrrhüxlz. lrad., Il. p.210,
-I(J .4551")! ’l.l..III SI)! ’IlEN .IIEI.Ilt’I.IN-llllllll’JNl
voir Gorganl citer le même. bois d’aloès e! un parfum (qui n’est pas l’ambre mais Io
musc) qiiaiul il «li-crit le roi allant allumer des feux au temple du leu (l). l.os Ilaiii
Sayba encore allument des chandelles (sam’hû) en signe de joio, coutume iranienne
suivie par Alobatl
Un joue des mêmes instruments de musique. de la llùte d’airain (riiyi’nc litiy)
et de la harpe (1.36, rang) lors des cereinonies, et des mêmes instruments aussi avant
la bataille 2 tambours (luis) et. cymbales (ri’ulînc mon: 8-18).
l’our manifester le désespoir ce son! encore des coutumes identiques. Un se
ropand de la terre sur la toto (Varqo et (iolsàli : 2.37. 1.3.3, 117.3) et on se lacero les
voteuients t 1.3.3. 782. 1175, 2070). Un retrouve cela chez Ferdoivsi egaleinont et, la minia-
ture du manuscrit illustre ces gestes (cf. in ra). La psychologie, la vision du monde.
la morale. les coutumes, la soi-lote en un mot est iranienne. Si l’on joint cela aux
emprunts faits au fonds iranien pour enrichir la trame initiale arabe. cela doviont
coiisidi’-rable. l’iie troisioiiie serie d’emprunts. issus (le la moine source. que l’on
peut ranger sous le noni de «langage de l’image». acheve do convaincre que le
rocit arabe, s’il a jamais existe sons forme de rocit dolaille. etail singuliereiuont,
eloigne de celui de l’auteur, quoi qu’il on dise.
Nul avant moi. disait le pot-te au dolait. n’a inis on vers cette histoire et nul
« ne la dira sur ce nietro. en ces mots toute entiere » :00 Il). Que signiliont au juste
ces mots 2’
I.’ne lecture rapide. permet de comprendre que le pot-te est. le premier a avoir
versifie un rocit existant deja apjmrcminenl sous la forme d’un texte en proso. (l’es!
ainsi que l’ont entendu les commentatours. d’Ahiiied Ales a labiliollà Sala. (le n’est
pas la seule explication possible. ni même une explication coliiplete. Iillo suppose
redondante l’expression a en ces mots toute enliera: il.
(Ioiiiino la redondance n’es! pas le moindre dolant. (le l’auteur, ce n’est nullement.
inconcevable. (Iepeiidan! il n’es! pas interdit d’y voir une reservo nuançant l’attir-
matiou premiere. Est-ce trop solliciter les liiots que de comprendre malgre le futur
qu’oiiiploie l’auteur : « nul avant moi n’a versifie jusqu’au bout. avec les empressions
que l’on lira ce récit. i (sous-entendez « qui existait. a l’eta! fragmentaire peut-être.
dans une rodai-lion (tilleronte oii tout cas) 2’ L’analyse qui va suivre incite a retenir
de préforenee cette seconde explication.
(Iar le langage de l’image aux trois niveaux successifs auxquels on peut le carat;-
toriser n’est certainement pas du cru de l’auteur. (l’est le langage commun de toute
la pocsie persane du temps. Il aclicve de donner a l’œuvre une coloration persane
1
I
I
,» (jorganl. up. ril.. p. 10.3. ligne î: et trad. franc. p. 170.
2,- Ihi’ll.Y il. 283i et p. 262.
LE INI.1I.I.V DE 1’.IIl(IE E’I’ I;III.S”.I’II Il
Si l’auteur use et abuse de ces tours. aucun ne Iiii est propre. Il serait. oiseux
de rotrouvor en chacun d’eux les parallelos innombrables qui emaillcnt Vis et Ilamin
et toute la littorature persane du temps. voire du sil-clo illllt”l’l(’lll’. (lertaines expressions
ligees qui n’ont que peu de sons sont ovidonunen! des calques directs des modes
d’adresse pahlavi. (4 U idole de bonne religion» (c!) [ml-e .l’lllllu’l’a”) ovoque iiiie expression
synonyme qui revet alors un sens plus procis : les gens de «la bonne religion»
Ilwluli’niin on porsaui est l’expression zoroastrienne traditionnelle. (l’os! donc du
plus vieux fonds iranien que son! issiios ces opina-tes. lieux des opithi’dos de nature
qui apparaissent dans le rocit quoique rarement. et qui sont connues ailleurs. appellent
un commentaire analogue : a maître des Iioiis » appliquée au roi du Yemon et et iiiallre
des heros» qui suit le mot de seigneur. La promiere ovoque des images du prince
terrassant le lion apparues dans l’iconographie iranienne des le Ville-V110 s. av. .l.-(Z.
au moins parmi les objets (li-couverts a Zivie dans le Nord-Unes! de l’Iran (Il et bien
plus tôt, probablement parmi les bronzes peut-otre non-iraniens fondus au l.ouristan
I, Andre flottard. l.o ’I’rraur de Zi’iciyr. Leyde 0’", p. 91. 11g. 82. l.o lln il egaleinent illustre dans
l’argonterie de NIarIik. probablement aillerieure : voir li. Negahbàn. .llarli’k. ’I’oheran 11ml, 11g. un.
-12 .ISS.IIN’I.I..III SUI’IfEN .IIEI.IIi’LIN-(Illlll1’.1.Vl
au Il” millenaire av. .l.-(’.. il). L’iinago est reprise ailleurs non connue opitlieto mais
comme substantif 1285 Il). La seconde, pourrait. tout. connue certains titres (« roi
du pays ne (1033). a roi de la terre » 41018). « roi du monde n 421.311) faire ocho
au formulaire :II’.II(”III(”III(.I(’.
Les comparaisons sti’Dreotypees. second dogro do l’image. sont sans doute issues
d’un fonds a peille moins ancien. encore qu’il soit malaise d’en suivre l’histoire.
l.o mouvement rapide est. toujours coliipare à la bruine ou a la nui-e. (l’est vrai des
guerriers qui bondissent « comme 1a bruine » IIM’ [n’lll’llllr-l’ mir]: .327 A. 700 A). « comme
la nuee printaniere » 1.318 A). ou simplement (l comme la nuee » (en gel; pitre
aln- 022 Il. Ire [cardia-e ubr 0110 A, etc.). Le mouvement d’une masse impressionnante
est rendu par l’image de la montagne : des le vers 270 Il. Varqo a bondi! tel une iiioii-
tagne d’airain n llabi et Varqo s’all’ronlent egalemont : «comme, deux montagnes
d’airain » I570 A). e! plus tard Ilabi se procipite sur Varqo tombe t’l terre a pareil a la
montagne de Sala » 1003 Il). Il ii’y a rien la qui ne soit commun a la poi-sio iranienne
du x" siocle e! du XI” sioclo.
l.o troisienie degro de l’image est l’oxpressioii lllt”lîlpll(ll’ltlllo : « Forme la porte
des combats et des querelles» I101 Il) sigiiilio «aime-moi n. «11e l’eau de la lidelite il
lava le visage de la separation » (308 A) est une image qui veut. dire que Varqo pique
au vif par le «loti de Ilabi fait passer l’honneur qu’il a garde saiif par amour pour sa
bion-aimeo. avant sa passion. qui le rot ionilrai! aupres de (aussi. plutôt que d’aller
combattre.
l’iie pri’-eiosi1i’- extremo marque certaines tours. « Si tu ne veux point nie prt’Wipiler
dans le puits du chagrin. pourquoi dans les fossettes as-tu creuse mon puits»?
"32-1 A et Il) demande Ilabi a (aussi. dans le pot-me qu’il lui adresse. Il faut
coiiipiwndro z «dans ces fossettes qui me seduisen! tan! que je sombre dans I’abiiiio
de l’amour ». l’arlois c’est le pot-te qui parle: a 11e la Ileche tlt’ I’lllll”gl’(’SSt’. il perça
l’œil du chagrin» 10-10 Il).
L’no tolle pri’-ciositi’- dans l’image rejoint la prou-iosite qui se glisse parfois dans
le langage purciiieii! abstrait. tille n’est roiuluo choquante que par la niodiocrite
d’inspiration (Il! pot-le qui n’a rien d’autre que ce! habillage sommairement plaque
sur une trame simpliste. Mais elle n’etait pas unique a l’epoque. Aucune loriiiiilo
ii’os! invontoe. Le carat-tore même de pifwiosite iinpliqiio une lois de plus de longs
siocles d’i’wolution.
t’.ot!o constatation offre un inti-rot tout particulier pour une calegoric particuliei-e
d’images : celles qui se rapportent. a la description de la beaute luiiiiaiiie.
Varqo va (lot’si’ih otl’re le rt’qiortoiro complet «les types physiques et des attitudes
ideales de la poosie iraiiioniie. l.o pluriel convient a vrai dire a peine quaiid on parle
de typo physique. Il n’y en a qu’un pour la feiiiiiio comme pour l’homme : c’est le
I Arthur t phani I’opc edilor. .1 Surin] o] I’orxi’au .trl, Non York-’I’okyo. Ittlîîi’, vol. V11 .2811. Il Il .
Un en dt des dizaines d’exemples de cette iconographie.
2 (il. la loriiiiile de Darius u .Ie suis Darius le (Brand Moi. le Itoi des "ois. le Iloi tirs Pays. le [fui (Il!
la ’l’rrrr... n
LE It(I.II.t.V IDE 1’.tIl(IE ET lilII.S’.1’II (Il
Visage de Lliiie (Imihrli) il). Sans doute est-il plutôt employe pour la femme. (l’est
elle que l’on dol-rit le plus souvent. o! le iiiot do Visage de Lune employo seul parai!
iiidiqlier gonoraloiuon! iliio foiililie. Mais quand on prociso lcs traits de l’homme c’est
aussi a la liiiie qu’on le compare et le ternie peut s’appliquer l’-galeiuen! a lui. couiilie
au vers 072 Il oi’i il designo le lits de Ilalii et au vers 8.38 Il ou Qalell est appele ainsi.
lI y a donc aiiibivalenco : la seule nuance est que l’on procise volontiers les traits
caractei’istiques des variantes qu’eii prosente l’homme. c’est-l’i-dire surtout le lin
duvet du collier de barbe qui orne le jeliiie homme.
Le visage donc est compare a la Iliiie. Au vers 00 A. preiliiere apparition du mot.
on voit qlie la coliipamison s’applique par!iculien-men! aux jolies : (i l’un (ou l’iliie :
le porsaii est ambigu) aux jolies de Lliiie il. Au vers 123 A il est clair cependant que
hi lote entiero cst designoo par le mot «(Tl-lai! liiie lune oclatante sur un cypros.»
La lune est la toto. et le cypri’is le corps. Ali vers 210 A on voit que le pilote pense
a la pleine tuile li Il vit. l’-tinco1ante. iiiio lune de deux semaines. I3 Si l’on avait un doute
a ce sujet. le vers 072 Il ou l’auteur parle de la et hiiic ronde ll. le vers 1 IllÎiIl ou faisant
allusion a (Iolsl’ih il parle de la pleine hiiie (mail-e Ianitini) et le vers 170-1 Il où l’on
dit «les delix pleines llliies ll pour designer les deux amants. l’eliiuinoraient. ilelini-
livement.
Au long des iul’itaphon-s nous apprenons la couleur du visage : il est rose. pique
de rouge. « t’n sang de faisan l’-paiiclu’- sur la lune ll dit le poeto en faisant allusion
aux jolies de (iolsl’ih. La comparaison du teint du visage avec la rose (gal) est ceii!
fois reprise (101. 210. 2113. 11.3. .382. etc.) tant pour les hommes quo pour los femmes.
li La belle au teint de rose l) du vers .3.38 Il est (iolÎsàIi mais au vers 11.3 A c’est de
Ilouu’iin «recru d’ans. plie en deux il que le pilote parle pour dire qu’il a le visage
rouge comme la rose et Io cheveu blanc. Au vers .382 Il. Varqo et llabi on! tous
doux. précise 1o pot-te. des «visages de rose». La coliiparaisoii du loin! du visage
avec la tulipe. presque aussi frequenIe chez d’autres pilotes. chez (lorgl’ni par exemple.
est ici exceptionnelle t I358 Il).
11ans ce visage rond. la bouche est minuscule. (lolsi’iha’icri! le pot-te 51-113 Il). est une
(t lune a la bouche menue il. Les levres oii! la couleur de la cornaline 412.37 Il). les yeux
son! noirs. l’n grain de boaute ponctuc la jolie 11.3.30 Il). l.o visage est entoure de
l Il est particulieremeul regrettable que la tint-rature iIe I’lran oriental pre-islamique ait pratiquement
disparu. Il s- ’ il du p * tau! interet de pouvoir voritlor si le nullirii olait octobre llans les moines ternies que
dans la poe. i persane. La celoliration de la lienllli’" de la Iiiiie remonte certainement tros loin dans l’antiquite
iilale. Dans Io panltieon sium ’ Il le dieu-lune Sin est concii connue un (lire d’une beauto sutiliine. (Lotte
lradition Se maintiendra au long des sieclos en Urieiit et ce serait sortir du sujet. que d’en retracer l’historique.
Les Sablons de llarran a l’epoque l Iorateurs de la lune. et ont pu influencer le zoroas-
Irisiiio iranien. Pour les rapports itre le Zor . . trisme et le culte de la lune voir : llildegard Levvy - Points
ol (Loinparison llotivoen Zoroastri: isiii and llie Ninon-(lut! 01 Ilarraii i .1 larasl’s la]. Londres 11002, pp. l.’ I-IüI .
(Io qui separe Ia p iranienne de la poesi’e - ratio c’est. non pas la I’I”fl”rl’llt’(’ a
.i lune, egalement celebree
pour son octal en arabe. mais la description precise de la Iieaute ideale noiniuoe bol-r Indhrii. i bouddha au visage
de lune u, expression elle-moine elrangere au reperloire arabe.
44 .AISS.III)UI.L.AIII SlIlÎlHïN .lIl-Il.Ilt’IJN-IJIIIIH’JNI
deux trcsscs noircs (l2? B). ticla nchclut, pas d’aillcurs la présonco dc lmuclcs. comme
il est claircmcnt dil, au Vcrs [2.39 B. Quand il slagit du jcunc princc. on précisc quiil
porto un lin collicr dc harlw noirv (H331 A z a [in dcht, dc jurynthc surgi autour du
la lunc lllcinc w].
Si l’on ajoulc quc lc, poï-tc dit du Visagc quiil cnllaluluc lcs cœurs i585 la
dcscription s’arrctu la. Pour unc (ruvrc aussi rlulimcntairc quc ccllc d’Ayyùqî. ("csL
déjà fort. détaillé. l.o corps numifcstclucul llltcl’cssc moins. Ou pour ctrc cxact. il
cst, pcrçu principalcmcnt comme unc silliouctlc. un support pour lc visagc. commc
lc dit hicn lc Vcrs 123 A M unc lunc... sur un cyprcs »). La comparaison porto gémira-
Icmcnl sur l’allurc élancôc dc la hcllc sclnlplalnlc au cyprcs 00 : « a la Iaillc de cyprès.
133 : «ci-s sw-ltcs c3prùs n. H8, 183. 830) ct par!irulicrcmcnt sur l.oscillation du
Inoln’cmcnl dc liunc cl du halauccmcul dc l’autrc : « ils ctaicnt commc dcux cypri-s
dans lc jardin Uscillanl... » (NU).
La sccondc comparaison chcrc au poctc csl ccllc dc l’argon! dont lc corps a la
l)lillll’ll4llll’ z « Ilcllc (laïcssc au corps [farinait v). a ccltc idolc au corps crawl-al » sont
das cxprcssinns qui rcVicnncnt a tout momcnl i232 A, :370 B. MM Il. ctc.). Quand
un coup dc lancc dccoich (iolsàh «li-voilant son Visagc ct, nnc part ic du sa gorgc sans
doutc. Ic pot-to écrit i7ll) : « IM’woilccs l’nrcnt ccttc rosc cl ccttc vivc argcnl. w
linc lroisicmc comparaison toulc aussi frcqucntc dans la littératurc pcrsanc-
cst ccllc dc la lwllc :IVcc Iiidolc ou du moins uch cc quc lion traduit ordinaircmcnt
dans lcs langui-s culmina-"ms par cc mot. l.c pcrsau culploic trois tcrmcs. l.c plus
frôqncnt chcz Ayyùqi cst lml. Vcrsion pcrsanc du mot sanscrit qui a donné lc francais
bouddha : 23’.) A. 2l")? A. 263 A. 293 Il. ctc. Un trouvc cusuitc 107ml. mot dioriginq-
aralic. qui Ilcsignc commc son ctymologuc liindiquc un ohjct dc pctitcs dimcnsions :
statucltc convicndrait assc7. si Ic mot français nc qualifiait pas saulclucnl la chosc
sous lc rapport dc llzispcct visucl. mais lc faisait aussi sous cclui dc la signification
rcligicusc. llcrnicr tcrmc. ncttcmcnt plus rarc quc lcs dcux autrcs, SllIlllIH.’ ("t-st lc
mot. arahc qui dans lc Koran 4h’-si;.rnc lcs idolcs dcs pcuplcs non inonolln’dslcs. A quoi
donc pcnsc lc pot-la quand il culploic ccs tcrmcs 1’ Un lcs poclcs pcrsans 1’ llar disons
d’un mol, pour (witcr dc Iasscr. quc tous ccs vocalilcs sans cchption rcVicllllclll dans
Vis cl, Itàlnîn, colllnlc dans la pocsic lyriquc ghazun’widc. avcc unc [niqua-"cc égala
lm mot tic bol si on lc prcnd au picd dc la lcttrc suggcrc unc prcmicrc imagc. ccllc
das Bouddhas. lit puisquc tout ccci sc dcroulc dans Ic domainc iranicn, on pcnsc aux
Bouddhas dc l’lran Uricntal. lXart houddlniquc csl rcqm’mcntc sur l’airc iranicnnc
par cinq grandes calcgorics : Iiarl rllpcstrc dc 135mm". liai-t du (iandhara Illadda
notalnmcnt), la sculpturc issue dcs fouillcs dc l’ondùqcstan. Ics Vcsligcs dc ’l’crmcz
s. la frontii-rc dc llAfglIanislan ct dc l’llnion sovic’diquv ct dc Man au Klioràsan
raujourdihui on lillSSï ’lî, Or Ay)’ùqi apporta a dcux rcpriscs nno précision parti-
I l Il n’y a pas licu ici dc donncr la Inihliographic cxhaustivr cunsacrcr a cas sans colclnrcs. Un citera pour
la Cnnunodilc du la hircin-"cc z l llamiyan : .L Ilackin, Nouvelles rerlirrrhrx urrhmlnyiques ri "maigri". Mil-moins
LE ROMAN [Il-I l’.lIflAIIi ET utilisât" 4T:
cuticrcmcnt intcrcssanlc dont on trouva- diaulrcs cXcmplcs clicz scs contcmp(mlins.
Au Vcrs 12213 A puis au Vcrs 2l Il A. il dcsignc (iolsàli par Ics mots dc : «cc Bouddha
d:- (Q)andaliàr» (tin [ml-1’ (luzuluhûr). (lu-ltc imagc confirmc cxprcsscmcnt Ic fait quc
la «dl-cssc». ainsi qucjïli traduit. ou Mainti- » conunc on dit sochnI. dl’lSÎlîntt"
par tc mot bol. a (tu. a un monn-nt dc liliistoirc littcrairc iranicnnc associcc a liilnagc
dc Iiarl l»()ll(t1llli([llc. ct plus plï-ciscnu-nt dc lïnrt gandaricn. (thtc «docssc dc
(jandahàrip cst aussi ccllc quc lc tcxtc dôsignc lc plus soux’cnl par lcs mots du- « Visagc
dc l.unc n. lfassociation cst d’autant plus iiltcrcssanlc quc ricn nc corrcspond aussi
hicn à liimagc politiquc du « Visagc dc l.nnc n quc lcs ligurcs sculptccs dans lc stuc
issncs dcs fouillas du (landhara cn gcncraI ct du sitc afghan dc lladda t l) cn part iculicr
zcl. infra. pp. 103 sq.). tic sont lcs incincs joncs rondos. lcs mômcs Inouchcs Incnucs.
Hic-n pcu parmi cllcs ont couscrvc lcs traccs lll’ la polychromic. qui jadis rccollYl’nit
ccrlaincmcnt lc stuc. Mais si l’on considcrc lcs sculpturcs dcs oasis du ’liurkcstan
chinois diaujourdillui micux puisa-"(ms dcs injurcs du tcnlps. dans llalu"i dc lcurs
grotlcs. si lion prcnd cn particulicr Ics nlodclcs qui paraisscnt dircclclllcnt issus dc
liart gandharicn :2) lion rctrouvc lcs toua-s rougo-s quc décrix’cnt Ayyùql ct Ics autrcs
pot-tcs. tcs tachcs "1"ch partaitclucnt circulaircs posccs au milicu dcs joui-s. lcs
ycux noirs hic-n cntcndu. t’a-Il:- stylisation du visagc dcvail chcmincr a liti’lNNllll’
Tain: jusquiau cicur dc la (Illinc. Un la rctrouvc dans la statuairc chinoisc. surtout
parmi Ics ligurincs dc tcrrc cuitc cntcrrccs dans tcs tondu-s qui ont conscrvc unc partic-
du lcur polychromic 3a. Un cn rclrouvc égalcmcnt l’ccho dans lcs lcxlcs chinois
dc tî-poqnc Tiang. I.cs l’a-rhums consciwatcurs d(qnl0rcnt liinrasion dcs modcs Occi-
dcnlali-s. du Illilqlllllâlgc. cn particulicr. dont la rougi-tir vivc lcs choquc. (Il-l cmprunt
au mondc iranicn allait dc pair aVcc l’cmprunt (lc multiplcs dctails du costumc.
llIlIIIlUIlllll’lll)l("S dclails iconographiqucs par Itart monumcntal chinois. du rcpcrtoirc
prcsquc intégral dcs forums dc I’argcntcric iranicnnc. dc la musiquc «’Igzzilcmcnt comnic
l’assurcnl lcs tcxtcs Il"). En un mot cllc un. ricn qui doivc clonncr : cc nicst qlüm
détail parmi daturas dc la vaguc «liiranomanic qui sutura-muait la titiinc du Il".
iIc la I).A.I’.À. T. IlI. Paris [9113:2 (iandllara : Voir nolc snixantc; il ’I’crmc1 : (l. A. l’uL’acIu-nkox-a Pl l., l.
lh-mpcl. Islam" ixl.u.«lc I :ln’hixlunu. Moscou Hui?» pl. 7H,
I .I.-.l. llarlhous La: I’nuillrs de IIrnltllL Paris NIB".
1’ Ilcnc (trou c - . [le la (in?! à la L’hinr, Monaco nous, pl. cqun-urs L La slaluc cll lcrrc cuilc pciulc
da Sürcuq csl rclnarqualrlcmcnl pruclu- dus niodclcs unndharic ltcnlarqucr Ic rcgnrd n-rs In- cict qui laisso-
apparnllrc lc blanc dcs plus. cl Iialrrondi du xisauc. la rouucur i c «li-s Ili’lelS. Sur Ic. lronl. 1c signc rougv qui
scra rc-produil sur lcs cèramiqun-s iranicnncs hui! rang; cn plcln "Man" siùclc.
il I’cu «ravaudas dc la pol)chromin- qui nous muccrnc ont clc comcnahlcnwnl rcproduils cn coulcurs.
cc dlautanl plus quo lcs jmljchrom’ as anlhcuti ucs. non - ralralcll s o un snlnsislcnl salin-ut qu’a lit-lat do
ll’ilt’ils, ncltcmcnt [II.I’CcpliIItcs a l’œil. nais plus illicilcs a rcprmlllirc. Un pourra consulta-r z Mario l’rodan
La pnlrrir ’l"uny. Paris lama. pl. culllcllr XI. "Il". a la pagc "Mi : rclllarqucr Ic rosc dcs jours ct ln-s rcslcs dc roum-
sur Ics lai-"vs.
il, Voir pour lcs tcxlcs. lll)l:lllllllcnl en cc qui conccruc lc costumc: Janv (iaslon-MallIn-r : Tite ll’txlrrnrrx
unmny Un llyurinrx "f Un Tutu; «lynusly a” Ilhinu. ltmnc I.S.3l.li.(). . Hall. pp. lis-’22. l’uur Iïlrwilllcric :
Ilo (Eyllcnsvard. a ’ un: golul and silvcr t. ’I’hr .Vusrum o[ Fur Iinxlern .lnliquilirx IluIIrlin nr 29. Stockholm
12037, Voir nolamnu nt pp. fifi-58 I’crsian tonus ; pp. HIE-l3?) ’l’crsian loaus .
l6 .l.s’.N’.lI:l’l.l..lll SlIlilllfx JIIiI.IKI.l.Y-(IIIIIH’JXI
un" sichc ct qui chIlt profondcmcnt infléchir Ic cours dc son art. mômi- si clic allait
êtrc assimitcc graducllmm-nt.
(l’cst, au bouddhismc dc l’Iran Uricntal quc la littératurc iranicnnc doit donc
scs métaphorcs. Hou Ics cxprcssions tcllcs quc «bouddha Iidolcy) brillant». bal-c
ilcru.rslin. qui sicxpliqucnt par rôlcrcncc aux bouddhas dc broan dorc.
Bouddha ou idolc nicst pas la scutc imagc qui soit cmpruntcc a liart bouddhiquc.
Il on cst unc autrc. rcnduc par lc mol parsan dc nowlmhdr qui cst. scmblc-t-il,
lrcqucmnicnt incomprisc «Ics traductcurs. l.cs dictionnaircs pcrsans lui prctcnt
pourtant dcux scns. IVabord cclui dc « printcmps» ilitti’u’alcmcnt : noun-an printcmps.
I.c Icctcur français rcconnaltra aiscmcnt la racinc non] ct cnsuitc cclui dc tcmplc.
(Tu-st cc dcrnicr scns qui nous parait dcvoir étrc rctcnu dans cc contcxtc. Lorsquc»
lc poch- parlc du nniclmluir cmpli dc richcsscs. c’cst liimagc du tclnplc cmpli dcs
olTrandcs dcs tidclcs qui cst la plus vraiscmblablc ct non ccllc du printclups. quoiqun-
chIc-ci IIP soit pas cxclllc. l.orsquc lc roi dc Syric dit succcssivcmcnt a (jolsàh. cn
t’cspacc dc cinq distiqncs L’UN-QI l?) z « c" bol. cg [07m], a" nolclmhdr» « l) «Il-ossi-
’Bolulcllia) a» idôlc. a nmrImInir ». ("a-st Ic mot dc tcmplo uni-ori- qui parait.
lc plus (widcnl, car il ménagc un crcsccndo bicn dans la manicrc politiqui-
d’Ayyùqi ct dcs pot-Ics dc son tcmps : la bctlc cst comparé:- a un Bouddha. a l’idolc
do cc Bouddha, à son tcmplc tout cnticr. lcqucl cst cmpli d’idolcs.
l.c- lcxtc a pcll près contcmjmrain du Vis o llàmln. confirma ccltc :NTPpliUll
du mot nouvlmhdr. Un lit a la pagc 31H dc l’cdition pcrsanc dc Minovi ccs mots : «jointa
clin mais c cin o nmclmhrinin w cc quillcnri Massc rcnd ainsi : a L’univcrs rcsscmblait
a un tablcau chinois: on ôtait au printciups » il). (Ictlc Icçon cst cn cchl linguisli-
qucnwul soutcnablc diamant plus qu’auparavant cl cnsuitc. lc poclc nous cnlrclicnt
du spcclaclc dc la nalurc. Mais il faut considcrn-r lit-sprcssion cn cllc-môinc qui
comnicnco par unc imagc cmprunti-c a. l"art. l.cs doux mots sont conplcs. ct «11...sz
l’usagc pcrsan. ont toutc cliancc sinon dc lormcr un cndyadinc au scns strict. du
moins dc sc rapportcr a dcs imagcs voisiucs. t.c printcmps n’cst pas particulicrcmcnt
associc a la (Illinc. Nais Ics tclllplcs lc sont. (Iar cc qui. a lin-st dc l’Iran. taisait pcnscr
au (landhara tout prochc. vu dc l’oucst faisait dcja tigurc diart dc la llhinc. (Illim-
(-tant un mot qui pouvait rccouvrir aussi Ic ’I’urkcstan placé sous la soma-winch?
uliinoisc a l’cpoquc ’l"an«,:. Autrcmcnl dit la traduction «lc mondc ôtait. connin-
Ics sculptnrcs dc la (Illinc ct dc tSI’S) tcmplcs » parait plus Icgitiluc.
Bic" niobligc diaillcurs a pcnscr quc Ics autcurs pcrsans [rayait-lit jamais vu
dc tcllcs sculpturcs. Ils ccriv nt. a unn- i-poquc ou Ics ruincs. sinon davantagc cncorc.
dcs lcnlplcs bouddhiqucs crigcs a l’cst IlcYHicnt clrc fort nombrcuscs. l.c bouddhismc
Il llcuri Massé, Ir. p, 35H, t oici soixanlc ans (li-ora Jacob a ln- prcmicr allirc talla-"lin" sur lc fait quc
c lorsquc Ics pot-Ics pcrsans n-ulcnl dccrirc dcs IIIC’I’YC"lIIl"S dc la winturc. ils lonl au ac ïral allusion il la
(lhiiw. cutrc auln-s dans Wls u-llamln n z - Ilimu-is au! WllîllliL’v ostlichu lilcnn-nl dvr islanilschca Kuusl o,
lm Islam I, Slnislnurg. leur», pp. cil-67.
I.I«.’ INI.lI.l.V DE 121mm Ii’ll nous"! I7
au lll°,’lx" sichc n’olait pas oncoro otoint dans cc qui ost aujourd’hui l’Alghanislan.
Bion dos vostigos dovaiont slllTix’rc. Ils pouvont sculs oxpliquor l’oxprossion aussi
[If-qucmmont rcnouw-loo dans la litt4”raluro do l’admiration pour Ics idolos los
Bouddhas 1’) admiration llllpllcilo dans la comparaison do la boauto :n’cc l’idolo.
l’no troisiomo uu’ntaphoro. oollo do l’« imago » Il). ost omployoo dans Varqo ct
(iolÎsàh pour s’adrcssor a la jcunc lit-auto i388 A. Bill! B. tilt) B. clc.1. lino lois do plus
ootlo comparaison sc roloro 5. l’art. Mais l’idontilication on ost incorlaino. S’agit-il
d’imagos luiuddhiquos 1’ t’.’osl assc7. probablc. l.cs lcmplos zoroastrions no paraisscnt
avoir jamais abrito do rcpn’-sonlations ligurcos. Au contrairc la nu’-taphoro doviont
limpidc par rolc’ironco aux imagos piouscs du Bouddha. Après avoir comparc la bollo
:’I l’idolo du Bouddha. on la comparo a sa ropr1’-scntalion picturalo. S’agirail-il parfois
dos tomplos mana-lutons? (Z’ost oncoro possiblo. l.cs allusions a I’Ariang ou Arsang.
dossin fait par Mani. dont on Ionc lcs imagos (ncgâr) sont constanlcs : I 1. Il s’cn lrouvc
unc clicz Ayyùqi. La roponso. d’aillours no doit pas ncccssairclllcnl on. tranche’w.
’l’cniplos fou monastoros; bomldhiquos ou maniclu’wns odilics dans los unimos rogions
;n’aiont sans doutc on Iran Io inculc art. Soulc l’iconographio dilTl-rail solon los
nôcossilos tIu’-ologiquos z c’osl uno situation somblablc quo wifi-tout los oasis du
’l’nrleostan.
l Sur l’ArZaqu. cl. Mary Boyco in Irunixlik Il. Lilorulur I. p. 7". .Vrytir ost tondu par c idolc n dans
notro lraduclion.
1’; Homard, M. Minovi. p. tînt. la: mol raro. absout du dictionnairo do Stoingass, est traduit littoralo-
mcnl. Je romorcio ici M. II. Schlumbcrgor qui a .nltlrc mon atlonlion sur los louillcs do (à. A. Kosholcnko a
M:er ("on chili.
l8 .ISS.-tlll’l.l..tll SI)! ’Ilh’N .llh’l.IIt’I.tN-CIIIIH’.I.Vl
L’imago dos larnios coulant sur los joncs appollo porpotuolloiiioiit los momos
iii4’-taplioros au nombro do trois ou quatro : « Il ropandil Io bois do :uri’r sur l’arch do
Judoc Idont la l’loiir ost pourpro, 980 A. Bciidu par nolis on français z « Sur la pourprc
il ropandil l’or Il). a Il vorsait dos plours do grcnat sur sos jouos d’aiiibro » ("r32 Il),
CI Sur Io bouton d’or il répandit do la pourpro. Son vi ago lll"Vllll tout jauno coiiimo
Io safran » (I-It37i. (l’ost a quoi so rosiniio touto la poinliiro oxtoriouro dos sontiiiioiits
dos lioros.
l.cs iiianil’oslations on sont clôorilos ooniino dos iiiouvcinonts do ballot. a Do joio
ils rodrossaionl la 164.-» dit-on dos gucrriors. Quand los Bant Êavba «Il-couvronl
l’otciiduc du dosastro. a tous olim-m unc claiiiour sous la wu’ito colosto no. l.cs doux
amants so lll”scslit”lîllll do la soparation qui Ics altoiid alloriionl cris cl on:iiouissoiiicnls
i’trois fois bion ontondu). A col i’igard Varqo ot, (iotÏsâli dans sa siliiplirito oxlrt’imc
n’ost. qu’un cas plus marquo quo d’autros. do la loiidaiico qui domino la littoraturo
porsano dans son ontior. Si Ics sontimcnts qui aniiiionl los olim-s sont «Il-points do
façon plus subtilc. cc n’ost pas pour niioux corncr la porsoniialitc’i d’un individu,
c’ost pour lixor dos portraits do porsonnagos-lypcs ou dos attitudos fondamcntalos.
(los portraits. cos attitudos sont lixos à I’aido dos incincs c0nchtions, dos mémos
imagos.
(lotto véritablo stylisation do la ponsoo inodolo non soulomont Ics sillioucttcs
dos Ill’TOS, tours sontiiiionts, mais Io doronloiiiont, do l’action ollo-iiiôiiio. La dosoription
I.Iz’ INHIJX DE l’.IIl(II:’ ET HOLS’J’II 49
dos scl’rnos mottant on joli plilsiours porsonnagos ovoqllo. iiiioux oncoro quo lu,- "tu-
tudos individuollos. dcs scl’:nos do ballot. l.o spoclaclo do l’arliioc on iiiarclio on ost,
lino. celui do la loto on ost. lino autro. (Io ii’cst la oncoro quo stylisation plirc ol’l la
dosoript ion d’un l’-vl’-nomonl noto sur Io vif n’ontro jamais. l.o combat singulior no
fait pas oxcopt ion a la roglo. (j’ost llii ballot a doux. lit d’aillolirs los poripotios sont
oollos qllo l’on rotrouvo aillolirs : Io coup do laiico qui lransporco los doux bras ot los
(l ololio i) au llano du gliorrior ost un opisodo commun a Varqo ct (tolsi’ili ot a tous los
rocils opiquos. Sliàli-Nâmo compris.
Monio lorsqu’il s’agit d’un l’ivonoiuont oxccptionnol. anwdotiquc. commo la
convorsion dos Juifs do Damas. Io [10th s’on tiont a cotto roglo do la stylisation qui
donno lino coloration totalomont irroollo a I’llisloirc.
Ils sont [aux frappos do doulour a la vuo du iiialliour dos amants. ct [nus pro-
iiiottont do so convortir a l’Islaiii. Ils parlonl Iolis oiisoniblo apjmrouimonl. ot comino
dans un ballot bion roglo. illlllo discordanoc no so fait oiitoiidro. La conlingonco on
un mot n’inlorosso pas. l.cs ligllrl-s sont dos arclil’itvpos. los soi-nos ropondoiit a dos
schomas tracés d’avanco. (l’ost lino littoratliro du canon.
I,’uno dos manifostations los plus singulioros do cotto stylisation appliqul’so aux
liguros inllividuollos commo aux l’-vonciiionts ost l’usago d’ilno muni-ration parliclilil’-ro.
l.cs noiiibros qui rcvionnont sont limitos : doux. trois. quatro. dix. vingt. tronto.
qliaranlo. soixanto. cotit, ot iilillo. Houx ost. Io plus Iroquont. Il v a dollx tribus. doux
tri-ros. doux amants. Quand Varqo mourt. doux cavaliors surgissont. Ils foront Io
voyago jusqu’au chah-au do (lolsali on doux jours.
’I’rois ost volontiors oiiiployo pour Io compto du loiiips. Varqo s’ovanouil. trois
fois 1459 A) a la mort do son porc. Plus tard. il parcourt «on trois jolirs un I.rajot.
do dix jours il lIÎittI B). ’l’rois jours s’ocoulonl apros Io dialoguo do Varqo avoc la
sorvanto do (lolÎsl’ili dans Io cliàloau du roi do Syrio t I7I1l A). A la mort do la bion-aiml’no.
il so lanioiilo trois jours cl trois nuits.
Millo ost oiiiplolvo cinq fois 1106.3 A, I076 A. ll8li A. lL’ll’i A. lL’l7 A). l.cs aillros
iioiiibrcs no sont oiiiplovos qli’liiio fois. Il v a. comiiio il a ou. dit. la iiiontioii d’un
trajol do dix jours (I591 Il). Varqo rolouriiant on Syrio s’ovanoliil. dit Io jh()l”ll",
a onviroii vingt lois » [I991]. au S’il on viont tronto fois tronto cl cont lois cont » dit-on
pour ovoqucr liiio grando quanlilo 1121!). Varqo tuo tronto volollrs ilt’il7 A) sllr
quaranto qui s’otaiont prl’iscntos tlà-lllt’) A). Auparavant il avait occis soixante-trois
oavaliors llll’il Il). cliil’fro intorossant : c’ost un iiililliplo do trois ot, do sopt (3x3 x71.
l.a cavalorio dos onnoiiiis du Vomoii a l)l’-passait Io chil’fro do cinq millo (l I87 B).
Dans Io rocit du combat qu’il on fait a Varqo. Io ministro du Voiiioii lui dil do
I’oiiiioiiii : « t’.onl soixaiito do sos capitainos ils priront n ljllllL’ A). l.o 7.43m ost la
pour indiqucr lc grand nombro. (l’osl Io cliill’ro sciZc qui ost llltl’l’l’fisfllll. ’l’rois conls
ost cito l«.lc ii’allrais curl- do trois oonls damoisoaux lots qlio llli ni. tintin Io curioux
3l! .ISS.IIII’I.I..III Sill’lth’N .lllt’l.Ill’l.t.V-l.’Illlll’.l.Yl
cllilTro do «doux liiiIIo-ot-dix il ost donno pour los Musulmans do Damas (1’162 A].
Un y rotrouvo tlll iiililliplo do doux plus dix.
(1o sorait dobordor Io cadro do colto introduction quo do multiplior los oxciilplos
pris aillolirs kl z. Qli’il sulIiso do ltiro qlio oo sont la los noinliros constants do la littora-
luro porsano auxquols il conviondrait d’ajoutor quatro. scpt. douzo. qliatorzo. pour
l’-lro complot. Il sc trouvo quo Io pol’-to n’a pas ou l’occasion do los omployor dans
nno narration fort simplo on l’a vu.
(los nombros sont bion oiiloiidll idontiqlics aux nombros symboliquos du maldo-
isino ot a conx dos spl’iculations mystiquos do l’Iran musulman. Ils font défaut au
rocit d’IsIalil’lnî. Qu’ils aicnt ou lino valour symboliquo dans cortainos œuvros do la
littoratliro iranionno no fait aucun douto. (l’ost ovidont par oxoiiiplo dos scpt pavillons
do Baliràiii Gl’ir dont parlo chami-o (ianjavl au Yll"[Xlll° sil-clo. Mais il ost non moins
ovidont qu’ils ii’oii ont aucnno dans Io rocit qui nolis intorosso. Un saurait dilIIciloinont
trouvor lino valour symboliquo au coiilpto dos jours par trois ou par vingt. ou au compto
dos ovanouissoiiicnts do Varqo ot (ioIÎsl’ili. ou au nombro dos volours. Il so polit tout
au plus qu’il v ait ici la traoo d’un synibolisnio ancion dont Io sons so sorait pordn.
(1o qui iiiiporto. qiiollo qu’on soit. l’origino. c’ost quo cotlo nuiiioration ost, lltlllSl’N’ ici
sans valour spociliquo. (Zola signilio quo la vision du mondc do l’alitollr ost à lol point
oloignoo dll schoma naturalisto qlio la porcoplioii dos quantitcs alistraitcs ost oIIo-
momo st)’lisl’lo. ’l’out procodo d’un canon. "N”Illl. lo nombro qui n’ost on aucun cas
la rotation d’un nombro rool.
(lotto numoration ost dolic liiio oxprossion particuliorcmcnt oloqlionto do l’osllio-
tiquo littorairo do Varqo ot. (iolsàli - cl l’on pourrait ajoutor do la littoraluro iranionno
on gonoral. l.o tornio d’ostlil’ltiqilo do la porcoplioii sorait ll’aillolirs prosquo plus oxacl.
Car cotto ostliotiquo touto ontioro ost aussi collo do la pointilro. Iilmlortili’nn roniprl’so.
I’our la promioro fois un liianliscrit iranion pormot, do saisir to parallolo lto la doublo
oxprossion do la ponsoo ocrito ot visuollo a l’opoqllo soldjoukidc. Littoratllro ct art
plastiquo so font strictomont oolio. commo Gaston Wiot l’a doja suggoro voici Iongtoinps
a propos do manuscrits plus roconts l2). Ilo façon gl’lnoran. l’un ot l’alilro suivont
un canon. Si l’on considoro la clioso au nivoau du dolait. los convontions du canoli
pictural sliivonl rigourousomont los convontions do la littoraturc ol on «notont n
los imagos. t’.’csl co quo Io cyclo do iniliiatllros oxccptionnol du manuscrit do Varqo
cl (iolsàli poriiiot do vorilior.
l, l’ii parallolo avoc l’Is pl [Malin cl I.r Lion et: lirrrhiisp niontrorait nolamniont l’omploi ll’lllll’ nomo-
ration illontiquo. l2ollo-ci s’ost lilaiiiloniio dans la littoraluro populairo cf. Ali Baba ct sos quaranto.- volours’.
Ajoutons quo Io chill’ro dos soixanto ol ouzo miniaturos du manuscrit pourrait lui-momo- illlislror cotto ostho-
liqlio du nombro soixaiiIo-dix ol un. ooliliiio il y a liiillo ot lino nuits .
’13 Wiol liastoll. r Minialuros po ’ancs turquo-5 ct iiidioiiilos n llollootion do son lixcollonco lita-rif Salin
Pacha, Hall. Ilixl. En. ’l’omo 47, l.o liairo Itllll.
LE ROMAN DE l’.tll(IE E’I’ lilII.É.tII fil
Varqo ol. (tolsl’lli ost, Io sont roman porsaii supra. p. I8) qui ait survol-u prosqlio
intact avoc un cyclo do niiniaturcs Il anti-riour a l’invasion iiiongolo scion touto
vraisoniblaiico. Soixanto-ol-onzc illustrations do format horizontal pour la plupart.
ornont lo manuscrit. I’Illos coupont Io toxto silr touto sa loiigilour. tians lo laiigago
dos lypograplios niodcrnos. on dirait qu’ollos sont pointos sur la monio «justification »
qlio los doux colonnos qui cnforliiont chaquo vors. (Io dotait a son importanco puisqu’il
a poriiiis au scribo do diviscr lo toxtc du roliiail on pamgraplios dont la soparation
visuollo ost marquoo par los iliiagcs.
Quo oolIos-ci aiont aido Ia Iocturo du toon comiiio il a ou» indiqué plus liant
a propos do la division originotto on «Inajlilcs » n’ost pas doliloux. Si l’on oxcopto
la proiiiil”rc niinialllro qui so rapporto plutôt a ilii olat la ricliosso dos Bani Ëayba
qu’a un l’ivl’lllolnllnl. loutos roprl’tsontcnt un épisodo. l.o plus souvont ollos coupont
to toon do thIo soi-to qlio Io distiquo qui couronno Io oadro ou qui court a sa timito
infl’-ricuro polit tour tonir lion do logondo. Itaiis tous los aillros cas pour ovitor tolito
liositalion au Ioclclir. lo pointro a pris soin do logondor llii-iiil’imo la iiiiniaturc on
I QuaraiiIo-qnatro iiiiniaturos ont ou- roprodllilcs par .Vliiiiod Alos l’acnir ronianrxqar. op. rl’l.. sur los
plain-nos iiiliiil’-roloos do I a la qui font suilo a I’arliclo . I-Iltos sont acoompa i do rosumos dos opisudos auxquols
ollos so rapportonl. l.o savant lnro lolir a consacro iin coliimonlairo do quolquos Iigiios op. I-Il, col. 2’ . Il a olo
Io prolilior a colislalor qu’ollos a apparlioniiont a l’opoquo pro-liiongolo -. houx niiiiialuros Bush ot
ont paru on contour cl lino Illlîtllti on noir dans l’album do I’I’NI ’ f. Iliblio on Huit. Il. Illltilighallson
y laisso olivorto la quostion do la localisation M. Ipsirogln ot S. ’ nt alorspara’
yulnoglu toilir Io llltlllllSl’l’ll
polir Ilirc pp. lx-IEI . En tous. M. tpsiroizlil roprolluit los min . tilt: on contours. .tlalrrri
il" .tlonyolrli. pp. m’a-37 ol omol lino opinion difforoiito : a l)io Miniaturon sind jodoch nacli oiiidouligcil
Stiliiiorkinalon in nlor ors! n Ilalflo dos lit .Iahrundorts vormutlicli in Scliiraz onstandon o p. Il? .
7.. Sala. up. ril.. on contour
a roproduil la momo doux
au pagos ontioros. la p. 7b avoc la miniaturo I cl
la p. Itîlb avo iiiiiialuro Il?» illustration - ’ a p. Iiiiit . Il a roprollnit on noir la p. îlot: a .c la m illiro Itl
qui n’a ou- illii. ll- nlltlo par! aillolirs. z l
25h. 27.243]. ct L’ILL’Ha. faro a la p. dix. tan Rififi oncoro Richard Iiltinghauson a illustro. dans I’ordro. los minia-
turcs il.» 31H: ot t’Tb dans r ’l’arki’xli .tlilii’ulurrx [rani llir HUI Io "M HUI rrliliiry. I.oildros-l’m-sco lima. Il
don-Ioppo pago il los doux argunionts qui lui poriiioltonl do los incluro dans un volluuo sur la miniaturo lur -
I illustro cst. Io typo turco-mongol. l.o pointro - Iiailod tram tIio ton" (il Klio) in tho I’c
l.o typo Il
prlnlnco oI . . - Inavaii a rogioii lvhoro. to this du). ’l’urkish is spokon o argumont discuto par nolis, auto 1’, p. au.
lin mon. l-’iliz Üglitmon, a roprodllit on contours un dotait do la miniaturo 23,1” au dos do son opii lulo Minia-
m al ’I’opkapi
lurr .trl [rani Ilir .Vlllh la lIir .Vl’lllli renlury. A guido ln lho i turc soc!
I966. La nil’-iiio annoo Ilrnsl (irllbo a roproduit on contours la inuit Io la pago 2th avoc la minialuro 21’ dans
- ’l’hr It’orltl a] Islam, Londros. ltlfilt. p. Il]. l.cs iiiinialuros ont «la d "moos dans la prl’-soiito oludo par lino
doublo numorolation. adoptoo dos I’origino par .-thod Alu-s. l.o promior numoro. on caracloros grils, IIUIIIII"
l’ordro dos soixanto iiiiq iiiinialuros roproduitos ici. l.o douxiomo nninoro ost Io aunioro d"ordro do la
miiiialliro dans la succossion dos 7l liiiniaturos du manuscrit. Io lro.iomo numoro ost colui du folio ou ollo
so lrollvo. A corrospond au roctu. Il au vorso. I.’alltour do cos Iigncs n’a ou accu-s au manuscrit quo durant lino
poriodo d’uno Iloliro tronto un jour ot. alitant"Illl.
Iol.’l’-Iudo
jour su iconogniphiquo
’-sonlo post fondoo sur
los niiiiiaturos dolil los photographia-s sont roproduilos ici.
51’ 185.th ’I.I..tll sa! ’IIEN .tllz’l.llv’l.LV-lillllll’JXl
l.o mot do oailoii n’osl pas trop fort pour dolinir col art. Il on a los oloinl-nIs.
tous conforiiios a un molli-Io donno d’avancc. l.cs typos humains. los animaux. Ics
planlos sont autant d’arclil’llypos. indopondants do la scono illustroc. toujours paroils
a oux-ml’imos. Il on a aussi los roglos do coillposition strictos. tollos quo la loi do syniotrio
ot la nuiiloration INIPIIPIIIIG’TP. conformos a un sclll’-nlll qui no doit rion au toxto ol Io
controdit a I’oooasioii.
I’orsonnagos. aiiiiiialix. planlos. rion n’ost jamais dossino on doliors dos roglos.
Quand il point los humains. Io niiiiiaturisto omprunto los visagos. los attitudos.
los oostlimos monio i’i un roportoiro invariablo ct limito.
Il connall quatro visagos. l.o phis froquont ost collii qlio l’on pont appolor Visago
do I.lliio. traduction du porsaii naiIirlt Il). Il transcrit plastiquomont Io portrait osquisso
on tiligrano au long du pot-ml- tol qu’il a oto rosaliio plus liaut rp. l3). l.o visago.
toujours do trois quarts. ost rond ol rosc. I.a boilclio ost inoiillo. do contour rougo vif.
la pommcttc ponctuoo par lino Iaclio rougo vif. prosqllo posol- a la lialltour dos sourcils
Çsouvont olTacoo par l’llsllro. ollo apparaît lllllll’llt’llll’ltl sur los planclios photo-
grapliiquos). l.o visago ost oncadro par doux trossos. tandis qli’lliio troisiomo trosso
doscoiid dcrriorc l’opaulc. l.cs cliovoux. on so soparant sur Io front. dossinont lino
arclio porsaiio llliiol’noloo. IIoux youx on aiiiaiido quo surinontont dolix solircils arquos
tri-s grands. tros lins. haut placos. paraissont toujours rogardor vors Io ciol 1 la pupillo
roprl’-sontoo a I’aido d’un point noir Iaisso apparaitro Io blanc. l’n trait do fard prolongo
I’lril pour Io fairo paraitro plus allongo oncoro itillïi’l’ b ol’i l’oxoinplo ost clair).
, l.o portrait a Illit’lrll - ost prol ’ ’ par lnuohos tout au long du pol-ino ot au l - la littoraluro
criplion
. - dos ost iilvari
originos a llatoz. lillo concordo oxactomont avoc Io portrait
roproscnlo sur los lllll illiros oludioos. l’.’csl sur ootto oonrordaiico ct sur ollo soulo quo jo llio foiido pour doniior
a l:c typo Io nom do a Iiirilirli -, Visago do I.lliio. l.a lioiiip ison d’un visago avoc la luno u’ost pas on oIIo-moino
un trait oxclusit do la littoraturo iranionno. La pin-sic a ilu- t’l’"ll’IIrl’, quoiquo avoc moins do coilslancc. los
v ’l s qui ont l’oclat do la Iuno. I.’oxprossion 4." ul-a-ajli llI-lllllllllrl a collo au vis’ go do luno a. y ost attostoo.
comparaison dos silhouollos avoc Io oypros ll’osl pas ilicoiiiiuc, I.
dlos(’lllo
traits qlio I ditloronco
du porsano iiiajouro
du cost quov ost
o n’y sont pas dotaillos commo lII long do la pol’
ou Io portrait
docrll do tacon ph ol qli’ollo igiioro o nillllrli . ion rigouroux ot invariablo pour I’Iiomino ol la tommo.
al .tSSJIll I.I..III SUI’IHL’N .tlEl.lKl.t.le.’lllltt’.t.VI
l.o Visagc do I.lliio tic connaît qu’uno varianlo. chIo dos «sourcils froncos ».
l.o sourcil au lion d’otro oii arc do corclo alI’octo alors la formo d’un S horizontal.
(l’ost l’oxprossion quo Io pointro proto a Varqo s’olançant contro Babl It7)’l8a). a
(tolsàli tliant Babi d’un coup do Ianco V33]?! a). a (tolsali tuant Io lits do Babi I2 IlL’3 Il).
a Qàlob ct (aussi. luttant 26,123 b). a Varqo transporgant un gilorrior do l’armoi-
d’Alloil (3tlfil’7 b). a Varqo ploilraiil (Il?! Il) a). a (IoIÎsi’iIi boulovorsoo a la viio do l’annoau
do son bion- ’ il’- dans la coupo dont ollo a Iill Io lait : c’ost donc l’oxprossion do la
violonco. do la doulolir. do la surpriso. brof Io signc apparont do l’omolion. (Io n’ost
pas collii du chagrin orllinairo qui n’osI pas particillil’-roinont prl’lciso sur los Visagos
do I.lliio. (Ainsi quaiid (tolsàli ol Varqo tIl”Sl’Sj)(”l’l”S so prl’llont sortilont lïllfilîla)»
I”l”llllnlns ou masculins. Io Visago do I.lliio ot sa varianto no cliangont pas 1 solllo
la coilTo indiquo Io soxo dos porsoiiilagos. Varqo ot (tolsàli roprosontl’is onsoinlilo a
dolix roprisos so rwoiiiiaissont l’un a son turban. l’alllro a son visago docoilto.
l.o socond typo do visago ost colui du vioillard clioiill a barlio blancllc Il). Il no
tIlI’I’I”I’l’ du Vis
do I.lliio quo par Io collior do barbc blanclio bion taillo ct la nioustaclio
tombanto, a. la galiloiso commo l’on dirait on Ucoidcnl. qui marquont Io grand agl-
du tif-ros. l.cs cliovoux. quand ils apparaissonl la?) ltl a) sont blancs. l.os idontitications
a l’oncro noiro procisont do façon constanto qu’il s’agit do llolal (3H31 a. «ttlf-ttîa.
Îilllt’î li. otc.). l’.’osl donc Io visago du porc qui ost par oxcollonco Io noblo vioillard.
l.o troisioino visago ost colui du joliiio lit-ros au collior do barbo noiro. IIo monio
qlio Io l)r1”l*l”llt’lll. oc visago no so distinguo du Visago do I.lliio quo par Io Iiii duvot
noir qui on souligno l’ovalo. ot lliic niollstaclio fort potito posoo au-dossus do la lovro.
j.
l’.’cst colui quo Io miniaturisto proto aii gilorrior d’Adon r. t7 b). au roi do Syrin-
ll’llttt a. ol lïl’ll a a cortains do sos courlis lis t7ll7t) a).
l.o (IlHIIl’It’IIll’ visago raroinont roprosontl’i ost Io profil du rotilrior. a lolirdo
nil’iclioiro ot collior do barho noiro l’-galoliionl Il). 1’ b). (l’ost colui du sorvitour portant
Varqo blosso.
’t’ous los visagos sauf ooux dos victimos dos combats sont coints d’un nilnlic.
(Zolui-ci polit olro puroiiioiil circulairo. Il arrivo aussi qu’a I’oxtoriour du disqno un
socond cadro fornic d’accolados doublc Io promior cadro formo par un corclc. La minia-
turo lil[.’i7 Il on donno doux oxoiuplos parfaitomonl nots. l.o ninilio rossoiilblo alors
aux miroirs chinois do I’opoquo ’I”ang ot do l’opoquo Song U3). Au soniiiiot do
l’arclio tain-coloc quo loriilonl los cliovoux on s’ocarlant. los visagos fominins portont
un insignc qui prond soit la formo d’un cono do lotus Ilh’ltl b : llolsah. tilloit b : (inlÈÎIll’i
soit colto ll’liiic llolir do lotus "33,02 a : (iolsali. 3:73] a : visago do la foiiiliio do llolall.
I I.ll triplo association ll’iiloos du Vil-illarll. llli 5. ’l’ cl do t’IIlIIItlIIl’ il Iiarlw litltllcllo ost si ovillcllto-
ou Uriont quo Io mot por I rismlflll Ilarbo blanclio, dont il oxisto un calquo turc ria-511114". dosignc l’Iiomino
qui rciinil cos trois qua I .
1’; Ito ti)lll’ll5t:lr1t. s ’I”aiig (lotit alid Silvor A. ’I’Iir .IIiixruln HI Il’ar Eaxlrrn alitiqili’li’ra Iliillrli’li. n" 1’10,
Stockholm I957, th: Tilt A. V oirl oinont plaiiclic "J Il Miroir do laronZo dos on argonl . Il oonviont d’aillollrs
do rosorvor pour l’ anl Io problomo do l’orignal do ootto tormo. Il n’osl pas oxrlu qll’oIlo soit on fait iranionno.
LE ROMAN DE t’.tIt[)E E’I’ (HILËÀII in?)
Quant. aux silliouottos plutôt courtos ollos so rossomblont Ioutos. Autant diro
qu’on no proto aucuno attontion au corps ct quo sont Io visago. traito ooiiiiiio un masquo.
tiont lioli d’l’-,tiquotto au porsonnago.
’I’olitofois los attitudos no sont pas toulos illcnliqlics ot scrvcnt a prociscr Ics
(l iiioiiionts » do l’action. l.cs cavaliors sont montros pronant tour armo a doux mains.
ou bion lovant la brido d’llno main lovoo Iiaut qui parfois osqllisso curiousomont
un gosto (t’t’lthlll’tlt’l’ (L’L’IL’I Il). Dans la prosquo totalito dos cas. la toto ost ponchoo.
commo sous Io poids do Iolirds ponsors ll’3llîlb : trois cavaliors sur quatro. 1’?!
L’l b. oIc.). l.cs porsonnagos assis on colivorsatioii. inclinont tous a dos dogros divors
la loto l’un vors I’autro 132]le a) ct tondont los mains l’un vors I’autro.
IIobouI ct marchant lontomonl. ils sont niontros los doux piods a plat. l’un dovalil
l’autro. Io corps do profil. Io visago do trois quarts. tic-bouts ot iminobilos, ils posont
Io piod gaucho a plat ol touchonl Io sol do la pointo du piod droit (fils b : doux oxoiiiplos
a gaucho). llobout ct montrant tour omotion. los porsonnagos courbonl fortomcnt
Io dos (Mit-t7 b. 5H13 a, 58.5.3 hl do façon trl’-s particulil’-ro z Io dos no so vol’ito pas
mais s’iiicliiio tout droit a partir dos roins. (i’osl ainsi qu’ils sont points lorsqu’ils
luttont : l’iniago ost d’aillollrs tidoIo l’i la lutto iranionno toIIo qu’ollo so praliqilo oncoro
aujourd’hui. tic-bout ot marchant. ils somblcnt dansor : Varqo tic. dcrrii-ro Io chovat
do Babi a los doux jaiiibos inllocliios. sos piods touchant Io sol du bout llos doigts
ooiiiiiio s’il dansait (il)?! A).
tintin l’on voit. la où to toxto l’oxigo. dos porsonnagos joindro Ics lilaiiis au-dosslis
do la toto pour so ropaiidro do la torro slir los cliovoux .tltltt’i a) cl so Iacoror
los votoinonls llolâl ltljltia). ou oncoro portor iiiio liiaiii dissiiiiuloc dans la longuo
iiianoho do la tuniquo qui pond. a tours youx ou plutôt a un o-il. pour inanifostor
qu’ils plouront. A cos attitudos oxcoptionnollos s’ajolllont los gostos du cliangour.
du droguisto. du bolichor. ol du boulangor. do la scono dc bazar iiiilialo. Ils tionnont
los objots-lypo do tour protossion. dalis dos gostos stylisos : Io boulangcr saisit iiiio
galctto on posant trois doigts sur la lranclio.
Il n’ost donc pas oxagoro do dirc quo Io pointro proto s. scs ligllrcs huniainos
dos liiiiiiiqlios do ballot. Il li’ossaio iiulloiiiont do los varior. (Io qui compto pour lllI
c’ost do rondrc l’iliiago intottigiblo on rospoclanl la convontion.
(Iotto attitudo du pointro so manifosto tout aussi claircmont dans Io traitomcnt
dos animaux. l.cs chovaux sont dossinos do profil dans prosqlio toutos los ininiaturos.
La crinioro rotonin on nil-clics on pointo sur l’oncolliro. l’no iiiocho idontiquo pond
sur Io front. I.a qllouo ost gl’lnoralomont nouoo on doulilo bouclo (I7lI8a : clioval
do Varqo; L’HL’II b z los doux clicvaux: 2til2Îi b : Io ohoval do Golfs-ah. otc.). I’Illo tombo
parfois libroinont 47118 a : ohoval do Babl z L’t’iILË) b : ohoval do Qz’ilob. ctc.).
l.o ohoval a l’arrêt so ticnt los qualro sabots posl’-s a plat. Io jarrot raido. la toto
ponchoo :un oxompIo I21’I3 b). Il ost oiiooro montro piaffant dolix jaiiibos lovoos
ol la toto rolovoo ou dolournoo IL’IIII b). Au pas lcnl. il sc tiont doux sabots posl’-s
fifi ANSI!" ’I.l.,lIl SU! ’IfliN .lllz’l.lIi’I.LYJIIIIIH’JNI
a plal. los doux aulrvs louchant h- sol 1l!" la poinli- lmonlllrv du llalil l». Arlnàn l2?!
’.’l ln). l.orsquiil cliargiu il a los «li-ux jarrvls arriùrv dans la mômi- position. ln-s sabots
parallôlvs au sol. n-l ln-s lll"llX jamln-s avanl l-galrnu-nl lll’wllii-s. a anglo droit. rouma-
r04-roun-villi’w-s «’2’31r’2l l». rluwal du (iolsâll 1 23R? a. 3*.Ij37 l), rlu-Yal ilv Yarqv. ("Mal
parfois vulrvrroisc’ws 89,37 l: rlioval (lu gucrriI-r tl"AclvH).
La roulrur «lu poil llPS rluwaux n’i-sl pas ronslanli- pour un Inûnu- héros. Trois
roulq-urs son! [ri-(plantas : l’au. an-v (li-s allai-lias lnlanrlu-s (l7[l8 a : rlu-Yal de Varqo;
Ilîlflîî l) : clic-val du gilorrior «l’Aclo-u): gris i-l gris aw- un motif ovulé Inlam- ( 17H83 a :
rluwal (la Ilalpi). Parfois la roulvur vs! mylhiqlu- : il y a un rluwal w-rmillon dans
lus minialuros 22 2l l) 0l 21H22 a. un «lu-val w-rl Montf- dans la miniaturi- l’y-10a, du
lfoisoau vsl rvpri-si-nlô dans ilos posrs rom’vnlionni-lli-s lui aussi. Il «si (laina-su-
rônwnl, grand par rapporl aux arlnri-s u-x. : 3m21) lb]. Il pc-ul ôln- vu (le profil. prrrlu”
sur un arbri- (30”29 l») ou posé sur l0 sol Il?! "HLM li). rivsl-a-(lirin sc-lon la purspc-rliw
vouvrnlionnc-llc- «lu prinlrr. au soumit-I (h- la minialurr.
SOPHIHlP posa lavorilu- : l.()l5(’îlll Ili- irois quarls. (lôlmlrnanl la lôlr ou non. tillllUll.
liunc- «la si-s aili-s l1lPllX c-xvmpIi-s 30h") il]. lin pli-in vol. il a li- rorps oliliqlu-nn-nl
[urf-santé i-l lPS llPIIX ailvs f-ployi-i-s ’L’IL’B ln. l7llHa). La ilistrilrulion llPS (llSHlllX
rorrvsponcl aux VlllPS cln- l’uspaw. sauf clans lQ’S ras asst rarvs où l’oisi-au i-sl monlri-
lll’l’l’lH.’ sur un arlm- Jim”!!! I»).
l’un vaw qui l’PSSPIlllIlP a qui-lquv « dialogua tlu pigmn Un 0l (lu coq » (Kiwi: hl
où lion x’oil ilo-ux oisn-aux lai-v a faro, 1ll’SSlnl.’S du profil. i-sl vxwplionni-llv. La aussi
(’1’lll’n1lîlnl. lus (la-ux animaux conlriliuvnl a lT-quililnrv du «lassin : li-ur masso- siajouli-
a rc-llv iliun arlm- stylisé pour lain- pi-nclanl a 1’PllP (lP Paulin- arlm--planl«- slylisô qui
ligun- a la (lroilu- tln-s «li-ln prrsonnagrs Yarqv a! nuls-m. simulirassanl vampés
au miliou. lm mômv rôlc- si-mlnlo «li-vola a clïilllrvs sui-nus animalc-s qui apparaissi-nl
dans las minialuri-s a fond lnlanr. lillvs aussi fonl connaîtri- «ln-s lundi-los non allvslôs
par aillvurs. un lii-i’rn- clôlournanl la IF-li- ililillîïia). un Fllâll .SâlllYîlgl" 1’) lc-nanl mn-
souris par la (llll’ln’ quiil sarro n-nlri- los «li-uls (ÎL’HÜ a)... Dans w- ras par vxvmplv.
l0 motif équilibra un symlnoh- lrarô a la gaudir «lu la minialurv. lh- Inômv l0 romlml
ili- doux l’I-lins l7y’ll ln? la" polulanl a la Illôl’l’ (ll’ (iolsàli.
Si l’on ronsiiIi-rv lus anilnaux clans In-ur l’llSPIlllblO" lion prix! 4l0ll4’ assim-r quo lus
oisvaux proi-i-cIi-nl lu plus solin-[Il «lulu rc’qn-rloiro rotin-nu : on N’lrnlnt’ lus mônn-s
uisvallx 4l4-ssin4’hs clans los mônws posi-s dans clos minialurc-s «lill’nïrvnli-s. l.cs aulri-s
animaux. «il. a lilrv l’Xl’1"l)ll()lllll’l. rurlnins oisraux. lvls quc- ln- mq tlialoguanl avu-
la pignon N?) sonl ri-plf-si-nlï-s uni- saule. lois llv sorlv qlu- la pruili-nu- S.llllID()Sll Z on
pvul scull-muni prôsumvr qulils provi-ilt-nl 1’0Illlll4" lits oist-aux cliun [input-loin. ronvrnu.
Mais linsagi- qui on u-sl fail ruslv. lui. a coup sur ronwlnlionnl-l 2 ils stn-Ill a rosporlvr
la loi (l0 li(’-quililnr«- cl nlc- la synnïlric- étudian- plus loin.
Après la sl)’lisalinn ilos humains. après i-i-lli- (ll’S animaux. n-llu ilos Mélia-uls-
du lHllYSîlgU (’nIIllHlu- una- lroisirnu- lois l0 ("aracli’rt- rouirnlionnvl du ri’-pu-rloiro.
I.lz’ INMLIN ItI’.’ l’.ilt(!lï ET UUIÂJ’II 37
I Assadiillah Saura" Malikian-tlturiaiii. v’l’rois iiiaiiusarils da l’lrlltt salal’mikiitu- c, .trls .tsiulirlurs XYI.
pp. 3.52: tig. l1’, IN. la. 1’". 1’I. air. Pour la antiinioitila di- la annsiiltation, las ri’ auras saron! doiinaas dans
la iiiasiira du pus-sil art artirla on sont rassainlilai-s das pagas da trois iuaiiiisarits paints au Iran raiitral
a la lin du x I". xiiv MM a l’l durant la praiiiiar ainquin-nia du i Il” xiii" sil-da, ai das arraniiqiias paiiilas au annaux
lustras ou ail aniaux aux sapt voulu-ars (amuï!) Il ast Mutant qua las i-xc-iiiplas prui’ant aira iiiultiplii-s. il i
.1
aura lirii «la sa raporla vilvllngrapliii- vitra aii nota dans I’Nriil’lt’ au qui-silo".
1’ Manuscrits : il!ttl.. lig. il. l7. la, HI. tir-rainiqui-s m4., lig. il. i oir aussi Arthur l phaui Papa allitor,
J suri-(y "f I’rrxiun .lrl, 1’" I-ililiou, ’I’okxo-Nau York. MME», vol. X, pl. tilt li. tian, GMT. filins, all’.
.iN ANSI")! ’I.I..iII Sil! ’IHiN .iIEI.lli’l.lN-IIIIIIN’JNI
ast un rinaaali. pourvu. il ast vrai. d’un l’auillaga idaiitiqua a aalui ii’auiras plantas.
Las llaurs qui au sont issuas atlastant sa nalura n’igatala. La aussi. bian qua l’axaiii-
plaira an soit uniqua dans Yarqa ai, tiolsàli. on paul parlar da rapt-rtoira aonvanu :
aa typa da planta apparaît. las l’laiirs an moins. dans talla i.-iÎ-r:iiiiiqiia painta I) au
i-iiiaux noirs sous glaçura blaii liirquoisa du .labal.
l.’araliitaatuiw- iuarita una atlantiou pariiaulièra. lilla n’ast, pas raprasaiiiaa
poiir alla-iiiaiiia mais sari plutôt a «li-linir la raidi-a ou sa liannant las parsonnagas [2).
La touta praniiara imaga ilf3 la) montra un politiqua a qiiaira aralias qui ast
«la toula mai-nu- la poriiqua d’un mari-lia oriantal avai- sas iiiiiiusaiilas (talioppas
da liois. l.as aralias sont tout a la fois oiilrapassi’-i-s. liassinaas salon la profil «la l’oral".
parsana ai iiiiparaapiiblaiiiant lllllt’t”()lt”t’5 au sommai. (La sont. sambla-t-il. das art-lias
da bois sculpta oii liant-aira da bois paiiii. Sous l’una d’atlas on aparçoii las i’-tagaras
da bois où l’apiaiar a aiiipili- sas bassins da bronZa. i’na aonvantion tri-s singiiliara
faii dassiiiai- au paintra la ilapari d’una araha aux daux axtraiiiitas da son dassiii.
(Iatta aoin’aniion axista aussi dans la ai’iraiiiiqua liistraa iranianua :3). i’n saaoiid
typa d’araliiiaaiiira apparalt a daux raprisas. aaliii d’iina alla da palais dont sont
pri-aisi’is las montants da bois daaoupas sur aliaqua mu». Dans la pramiara miniatura.
il s’agit d’una salla où sa iiannant Yarqa al (iolsàli I’3-ii33 a). La daaoiipaga das pilastras.
sur las amas. asl saniblabla au «lai-or d’araada das piarras loiiibalas iraniannas du
Ylplel" sii-ali- i t). La porta asl jiixiaposaa i’i la salla salon un proaada tout a fait cligna
du aiibisma oaaidantal du xx" siaala. tians la saaonila miniatura r313l a’). llalàl
al son apoiisa sont assis dans una salla da mania typa. Mais la llÔt*()ltptlg(! du bois
qui forma sur las rotas uua sorla «la daiiii-aralia polylobaa asl dilTarant. La porta
asl anaora jiixtaposaa a la salla.
l’n troisiauia typa d’arahitaatiira fort auriaiix ast aaliii qui aouibina la taiita da
ioila at la porta da briqui- das aonstrualions «au dur» pour aniployar la langaga
iiiodarna. (tu voit aala sur la miniatura illustrant l’apisoda oii Yarqa va ragarilar
(1 par la portii-ra da la ianta n (ioIÏsali prisonniara (’27l1’ti h) ai sur nua aiiira miniatura
ou Yarqa al tiolsali sont ratinis sans qua la poaia disa ou Iiilli’ï)’; b). l’our la prauiiara
miniatura. la taxta parmi-t da aoiiiprandra aomuiant la niiiiiaturista a pu imaginar
nua araliiiaaiura aussi aoiiiposita. il a llllt’Tîllt’lllt’lli iniarpraii’i l’axprassiou poétiqiia
qui ast amployaa dans la saaoiid vars du distiquo (ba llllryll’l-l’ .rayiiia lll’llllrt’ln hana-
l tiliarlas K. Wilkiilsou. Iruliiuli L’INUIer. Naw York. mon. pl. bi. ’l’outatoi’s l’on a") ioil pas aal
anroulainaut spirala qua lui donna la paiiitra da manuscrit.
1! li. l’auty signala au fait a propos das miniaturas da l’ai-oh- da Bagdad z a Dans las miniaturas alitais.
s’ l si l’araliitaatura -sl lraiiaa sur un saut plan, ru gmnirlrul: sas liguas raalangulairas limitant la composition.
sur las col -t a la a, qui sa lit-ara i’i la pariia supariaiirc da la laiiilla... 3l. Edmond I’auty, L’archilarlura
dans las miniaturas "niquas. Bulletin Il! I’Inxlilul tl’ls’yyplr. KV", luit-fi. pp. 2345N.
3 titillai-lit. .lnrirnl art [rom .ifylmnixhin tîatalogiia «la I’axposilioii tamia il la ltoyal Aaadamy «il art,
«li-armini- Ittfiî-jamiar nous . Hg. l1’a. n" tu) du aalalogua. al. p. 33 t’tL’ulvllli’lll publia dans .iuoiiyliia .ilirieiil
tir, u] .tfyhunixlan. Tokyo Huit. pi. I911 a! llaiijaiiiiu llimland .lr.. .lnrirnl art [rom .iffl’tllnt’Jlll". Nina York
tous. pl. lot.
’t. Suri?!) vol. IN. pl. son li ai 51’".
I.lz’ IllIletÀ’ DE l’.iIt(Il:’ I*.”l’ NULS’JII 59
garni). Ihii-glih dasigna Ia portiara ou la porta. la sauil d’un palais. l.a mot appalla
das assoaiatious d’idaas qui sont liai-s a una aonstruation imposanta. La painira a doua
lidalauiaiit rapri-santa un (lllt’ytllt. uua antraa da palais au briquas aupras da la tanta.
aomiiia l’y invitait la taxta aoiiipris littaralauiaiit.
Élauiants du paysaga ou d’araliitaatura na sont pas uaaassairamant prasauts
dans las saalias pour aoniposar la toila «la fond. (latta-ai paut anaora n’atra qu’una
aomposiiion puraniaut abstraita qui amplit tout l’aspaaa laissa vida par las parson-
iiagas ai las aai-assoiras assaiiiials a l’inialliganaa (la la sai-na. tais qua la siaga da
(tolsali ai la aoupa «la lait qua lui apporta la sari’anta dans l’apisoila da l’annaau
«rima?» b). ata. ll n’y a an aa aas ni arbras. ni animaux. aa qui montra bian qua las uns
at las autras n’ataiant qua das instrumanis ila la aompositioii «lai-oraliva al qu’ils
pauvaiit par t’tlllSt”(lll1’lli disparaîtra quand la painira usa da aai autra iiisirumant
qu’ast la motif abstrait. La painira an aouiiait trois sortas : la siiaaassion aontinui-
«la rinaaaux tarminas par das llauroiis i1”) 1’l b. 31V37 b. ittllt’) a). la suaaassiou da
rinaaaux animas ’ÏDillrl’î b). la fond da tantura plissaa nlL’jlîî b. ôtât-i) b).
l suri-gy, i ut. X, pl. (la! . fifi l. fifi?) pour las c Iiu[t rang, n. pl. 632. aux A, aux b. 71’1Ia. 71’" b. at la aarraaii-
atoila data da 60H l1’ll pl. 1’1’ pour las aaraniiquas liistraas. ata.
1’ l). S. Itiaa, -Mudias in Islaniia Natal Work-YL- Itiill. Sali. Un .lf. St. XXI 1’. pp. 1’1’Î .iËi. l’f.
dont la strualura ast, tli”ll’rllllnt”t’ par un aadra. (la sont das rinaaaux a llaurons qui
aiiiplissant la tanta ou sa liannant Yarqa at, (iolsali (tilt-Ù" b) ai das tanturas plissai-s
qui aomblant l’aspaaa da la maison ou llalàl ai son épousa disautaiit du sort da laur
tilla 3&3] a]. ’
La quatrièma typa da fond aliar a I’artista ast. si l’on paut dira. l’ahsaiii-a da
fond : las sillioiiatias sa mauvaiit dans la blana du papiar. dans una soria da non-aspaaa.
(la fond puramant blana paut aira utilisa pour la miniatura ioula antiara. ’l’al ast la
aas du aoiiibat da Qalab ai, (lolsâli (26]1’3 b). da «Varqa s’approaliant da la tanta
ou t’iolsali ast, ratanua prisonniara n (1’7i1’t’i b). das «Ailiaux da Yarqa a (lolsahii (3.3]
33 b). ou «la l’aiitravua da Ilalàl al da Yarqa Jïi’lltit a). Il n’as-t partois utilisa qua pour
una partia da la miniatura. Dans la saana du «Sariiiant da Yarqa al da Golsali »
rif-Mita). l’arahitaatura s’intarrompt dans la pariia gain-lia qua la painira a laissa
au blana z il v a aapaiidant aaiiipa la silliouatta da lit-lai. aa qui ast d’aillaurs iiiia
innovation par rapport au taxta. llans la saana liiiala où Yarqa ai t’iolÎsAli rassusaiiant
ansauibla. l’on voit (la mania iina partia du fond laissaa an blana.
I.a painira pratiqua dona tour a tour l’art da la saana liguraa «au situation».
la figuration da parsonnagas hors du tamps al da l’aspaaa. ai anlin la malanga da la
liguration at da l’abstraction. lin d’autras tannas. aa na sont aviilaiiiiiiant pas las
naaassitas da la liguration da son siijat qui guidant axalusivamant ni mania prinaipa-
laiiiaiii son art. tl’ast aa qua prouvant. aiiiplamaut las raglas qu’il obsarva dans
la aoniposiiion da sas satinas.
lilas. ils sont tous las daiix aquipas d’un boiialiar rond. qui fait datant aux daux autn-s
cavaliars. La dislaiica qui sapara cas daux boucliars du aadra da la miniatura ast
agala da aliaqna cota. lias lors la tlil’l’t”l’alica (la poids qu’il v a aiilra la cavaliai’
«la I’axtrama gaiiclia al, Yarqa daboiit a l’axlraiiia ilroita daviant sacondaii’a. Un
raiiiarquara acaassoiramant qua si l’on traçait un axa «la svmatria il passarait
par la na7. da Yarqa al la pointa «la son tapis da salla.
l’ii aquilibra saiiiblabla ast attaint dans la scam- montrant Yarqa i’-vanoiii api-as
la discours da llalal qui lui aiiiionca la mort «la (iolsi’ili (stilb; b, : la tata (la llt"lî’ll
ast a nouvaau dans l’axa da svinatria. l)a mania qua dans la saana pri’rcadanta on
aurait pu travai- un triangla ou sa sarait inscrit la biisla da (toisait jusqu’au point
«la aoiitact da sa tuiiiqua avac la salla at la tata du chaval. da mania ici un triangla
partant du aantra du cadra siipariaur aiifarniarait la tata. la bras raplia «la llalt’ll
ai son biisla jusqu’à la tailla. Un pourrait multipliar las axaiiiplas saiiiblablas.
Dans un nombra limita da cas. l’on pourrait croira qua la painira a ranonca a
la ragla «la svniairia. l)ans la scana oi’i tiolsàli (’)l1’ son voila .22,’2l b]. quatra aavaliars
sont massas a gaucha. un saut occupa la lll()lllt” droita. llaus la miniatura qui raprasanta
Yarqa al (tolsàli sa prêtant sarmant. assis tous daux dans un palais (31]33 a), la palais
ilapassa nattamant l’axa cantral da la miniatura. L’on ratronva un ras analogiia dans
la dialogua «la llalâl ai son apoiisa i’32flll a) ai dans qnalquas aiilras. Mania alors,
aapaiidanl. la painira na sa daiourna pas t’lltlt’Tt’lllt’nl du principa da svmalria. S’i
na gouvarna plus l’ansambla «la l’imaga. il au commanda la datait. La painira ratronva
das syiiiatrias partiallas. Si l’on aonsidara la scaua du davoilaiiiaut da (iiilsàli [22 2l b).
l’on voit qu’alla sa décomposa au raalita an daux tablaaux juxtaposas. parfailaiiiaiit
sviiii’-triqiias si on las prand un a un. ll sutlit da traaar un trait qui suivrait la w.-
dii ahaval (la llabt b. Adnan ai tombarait par l’()ll5t”(lllt’lll li”p.’t”ratilanl a droita da la
aolonna da saparatiou cantrala. Un distingua alors una miniatura qui a pour axa
da svmatria Yarqa a piad antoura (la daux chavanx da ahaqua cola. al una miniatura
ou ast paint un cavaliar solilaira qui ast (tolsali. Si l’on prand l’axaiiipla du sarmant
da Yarqa al tiolÎsah. c’ast tout missi uat. ll v a d’una part la miniatura ili’atinia par
la aadra da la salla da palais dont Yarqa ai (lolsz’ili oacupant la cantra axacl. ai d’autra
part la miniatura ou sont juxtaposas la porta al un parsonnaga lilli’illl a].
SauIas da tri-s raras axaaptions anfraignant raallamant la ragia da s)niatria
iilt)[2tl b : sans) b). L’on v trouva aai-ora das s)’ltlt”trlas partiallas. Ainsi dans a l’arrivaa
du paga noir da Yarqa » (30]29 b), la trôna da Yarqa ast posa aii miliau da la ligna
aorrasponilant a la aolonna da droita, ai dans la miniatura 2.38,! r) b) où (tolsàh pard
aonuaissauca a la vua «la l’aniiaau. la sarvanta posa las pic-ds au miliau da la ligna
aorraspondant anaora a la aolonna da droita. ’l’outafois. l’on paut admattra qua calta
symatria ralativa ast oblitari-a par l’irragulariti’r da la composition. (la sont la das cas
fort pan nombranx. Aillaurs la symatria triompha. ’I’riompha d’autant plus facila,
il faut la dira. qu’una saconda ragla ast appliqnaa avar prasqua autant da riguaur
qua la préai’wlanta : la loi das nombras.
I.lz’ IIUIIJN DE I’.llt(Il;’ l:”I’ lil)l.S.tll 63
Il n’ast pas basoiii da comptar longiiamant pour qua catta loi das nombras daviauiia
paraiqilibla. Iilla ast llttl’lIl’llllt”l’t’llll’lll natta an ca qui coiicai’na las parsonuagcs.
t’a-llx-ci pauvanl aira aii nombra da un Iltl,’ltl b. 27,126 b. "in; b. suai a. titîltiïia).
dciix flii,’l7 b. l7fll’4a. nuls b. 2H23 t. 2:)1’2I b. 2t’ii’2ïib. îlttli’2itb. iiljïltlli. 32.8] a.
ClÎil’lïl b. 39187 li. l3] Il a. Il.l I2 a. I7," il b. IN) I5 a. litt-M a. ’)L’)’-I9a. Îiîlj’Îiil a. 561.33 b.
.37 ’i a. 5815:) b. ÎitljÎit’) a. til)”.’)7 b). trois ilI)’IÎ) b. IÎ))’It’) b. 2l (’20 b. 29,98 a. 3 I,”33 a.
...- . a li. 1?] lit :I. ÎItI,’iI7 Il. Ï- ’1’ Il). qlinii’a lllf’lïl a. 12H33 I). 13,715 a. 28,27 a. 3tilîli li.
a]
il titi? a. tiÎiyi’tinI a. t’i’Ïftiïi b. titlftil’i a). cinq YIN b. 7.1! b, Mill a. Il]?! a. Ïil il l8 a ). six il)?
2l b. tiflylt’it’i b). sapt I I)’7 Il. SIS b. 38l3ti b. -IÎ),’vi3 a. 7tlllitl b). liliit Mill I a. tous b, Il [litt li,
7l;’7tla). ncuf :316 a). onza bill a. lili’l2 a). Si l’on fait la compta das plantas al das
arbras on varra qua irois ast la aliill’ra privilagia 2I’23 b. 34H29 b. 3.381le at qua
l’on ralava aussi iiii 13H57 b) at quatra il7,’l8 a). lia mania ancora las oisaaux sont
raprasautas au nombra da daux I2IK23 b). trois il7)’l8a. 351’313 b). aiiiq :Iltli’2tlb).
l.cs objats na sont paints au grand nombra qu’una fois dans la scana «la bazar
al ils la sont alors suivant una muni-ration bian Illlt”t’t’SSîlnlt’. A gaiialic. la cliangaur
a qiiulrc bouliars. Sur las l’itagaras du droguista. scpI bassins sont rangas par rangs
(la quatra al trois. La boucliar a accrochi- illlltlt’l’ quartiars da vianda. lit dans l’achopa
du boulangar qui saisit das pains ronds. qiiulni-zc da cas pains sont accrochas au
plafond.
t’.as cliiII’rcs sont importants. (la sont ("aux da la numaration das clamants du
dal-or obsarvas dans l’argaiitaria da tradition sassaiiida produita dans las ataliars
iiiazdaans da l’apoqin- mnsulmana, au ’I’abaraslau an particuliar. pandaut la 11C
Ville ct la lllt’llxt’ siacla il). (la sont d’autra part las cliilTrcs qui raviannant constam-
maiit dans las m)tlias mazdaans. puis dans las spéculations lllt”llt[llt)’5l(lllas du
nivsticisnia iranian at a un nivaau plus simpla dans la liltaratura iranianna.
Non saulamant la painira raspacta nua iiuiiiaration particulii-ra dans la quantita
das parsoniiagas. das animaux. das plantas ai das objats inaniiiias. mais aiicorc il
s’y conforma ramarquablaiiiant dans la compta das alamants dans lasqiials sa
(It’t’tllllIIOSt’lli cas plantas al cas objats. architaatnra aoiiiprisa. La portiqna a qnaira
arabas comma il a (nu- obsarva. I.’on pourrait avidamiiiant soulaiiir qua dans un aspaca
airoit. la painira na pouvait guara an logar baaiicoiip plus at qua jusqu’à sapt il
ratoiiibait inavilablamant sur l’un das cliitTras ralavas jusqu’ici sans qu’il v ail liau
da s’y attardcr. Mais l’on na saurait poursuivra la mania argumcntation davant
la compta autramant coniplaxa das marlous da bois qui couronnant las constructions.
Il y au a Irt’llll’-(Il’tl.r aii-dassiis du bazar i Ili’ïl b). ring! an-dassns da la salla on sa t iaiiiiaiil
llalàl at sa fammc 32,8] a). (laina au-dassus da la salla ou (iolsàh al Yarqa sa prêtant
sarmant 631,83 A) al da la « villa da chan » I323?» b). SI”), au-dassiis du portrait da
I Assadullali Souran MaliIiian-tlliin aiii. L’uryrntcrir cl la bruma "uniras tla la [in tlr I’rliniltll’ Sus-suriirlc
u tu maquilla xo’llljlitllittlf. ’l’liasc da doctoral an pn-parationi. (in trouva an outra dans calta argantaria d’autras
nombras compta-vas qui na paiivcnl aira la rasullat d’una oparalion non coiiaartaa.
lit .lSS.lIN ’I.I..tlI SU! ’Illz’N IIIL’I.Ili’I.t.Y-l.’lllltl’.l.YI
l’iiiiaga 32,33] a. si.r an-dassus da la porta qui jouxta la tanta da Varqa al da son para
’73!) b’). ai da la porta saiiiblabla da l’imaga Itil)’.’i7 bi. tîartaiiis da cas cliilI’ras sont
trop coniplaxas pour al ra dus au hasard. I.as marlous na sont pas tous d’agala longuaur.
ai las chiffras an qiiastion na sont donc pas la produit d’iiiia I’i’lpt’dllltili iiiacaiiiqiia.
S’il a paint tranta-daux marlous. c’ast ca qua la painira antandait vraimant qu’il
y an ai’il ca nombra. llu rasta. cas nombras sont a nonvaau canx qua l’on trouva
dans la numaration das clamanIs stylisas da l’argantaria da tradition sassanida. Ils
na sanraiant donc aira acaidantals. llcs lors il paul ct ra inti’-rassant d’an ralavar ancora
qiialquas autrcs dans la doiiiaiiia da l’arcliitcctuiw- : ainsi la tomba on l’on a antarra
la mouton 13H18") a-l-alla sain. piarras at calta da Yarqa. lll’J-SI’III vtîtllltisa).
(lommc l’on pouvait s’y attandra. las manias nombras raviannant dans la quantita
das alamants qui composant las arbras al las plantas. t’n cartain typa da planta porta
ragnliaramant danx boutons coniquas i2-tl23b. tîljîi’îb). l.a nombra das fauillas
n’ast pas non plus laissa au hasard : dans la coiiihat da (iolsali al «la Ilabi I2l,’23 b)
la planta da gauchc au porta six au bas ai trois sur chaqua tiga au haut. soit doiiza
an tout. La planta cantrala au porta quatorza sur la tiga conimuna. nua sur la tiga
droita supariaiira. danx sur la tiga gaucha supariaura. Dans la miniatura Mill
.37 b) la tiga an porta douza a la partia infariaura. quatra sur sa brancha droita, danx
sur sa brancha gaucha. dix-huit au tout. l.cs branchas das arbras. lcurs tlaurs ct laurs
fruits sont agalamanl an nombras conformas a calta numaration.
Si l’on prand a titra d’axaiiipla la miniatura das adiaux da Yarqaat (tolsàli (Il. i3 b)
l’arbra cantral a six branchas. la buisson (la gaucha sapt fruits. calui da droita sapt
tlaurs. llans la scana dii combat (la Varqo at du Iils da liabi il7)’l8 a) las arbras situas
aux danx axtramilas ont chacun quatrc branchas. I)ans la scana oii la page noir da
Yarqa va trouvar calui-ci i30yl2ll b) l’arbra-palmatla a sapt palmas ct l’arbra t’lauri
sapt, Ilaiirs. Il sarait oisanx da proloiigar davantaga cas obsarvations qua l’on paut
faira a propos da aliaqiic miniatura on sont ri-pri’-saiiti’-as das plantas.
(la raspact surpraiiant d’una mimi-ration très particuliara na saiiibla pas avoir
fait jusqu’ici I’objat da raiiiarqiias da la part das historiaus d’art. tîomma il a au. dit.
il n’ast pas uniqua dans l’art da l’Iran. L’argantaria da styla sassanida an donna daja
l’axaiiipla un danii-niillanaira plus tôl vcf. infra. ch. III). Mais cala n’aida guara a au
pracisar la sans a l’apoqiia qui nous iiitarassa. Qualquas constatations qui s’iiiiposant
tl’t’lllIJIt’W’ apportant qualquas lumii-rcs a cal agard. Il ast clair qua lorsqua la minia-
turista couronna da trama-danx marlous la port iqua du bazar. ai placa qnalra quart iars
da vianda dans l’actioppa du bouchar il ast. inutila da cliarchar a cas nombras una
signilicatiou symboliqua. Il ast tout aussi clair qua la prasanaa (la trois arbras dans
talla scana da batailla. nombra qua n’imposait nullamant la taxtc. n’cst pas davantaga
duc a un symbolismc qualconqua. du moins pas a un symbolisma l’Npl’t’SSt”lllt’lll voulu :
on pourrait tout au plus sa damandar s’il n’y a pas la la traca d’un symbolisma aiiciaii.
’l’alla qui-lia. calta loi du nombra saiiibla doiic dans bian das cas n’atra rian d’autra
qu’una asllic’li’qua du nombra. lia mania qua la painira radiiit la visago humain a
I.lz’ INMIJN Illz’ l’.tlf(ll:’ I’.”I’ GUIÀÀII t)?»
a côla ancora. dans un aspaca blanc. un parsoiinaga dabont las mains laminas dans
un gcsla «la dialogua avac un iniarlocutaur absant. La main du scriba tardif l’idantitia.
a justa titra. sans douta. comma aluni Ilalâl. Ilian dans la taxta na justifia sa prasanca
ici. (la sont las m’a-cssités (la, la composition qui ont conduit. la painira a introduira
nua silhonatia. lia mêma la dialogua da Yarqa al, (toisait Will-37 b) n’ast, qua prataxta
a la rapri’-saiitation d’un coupla royal. lit-lai ct son êpousa discutant da l’avaiiir da
lanr autant 1.32)!" a) na sont aux aiicora qu’una variation sur la mêma thama. compor-
tant uii viaillard augusta al, nna princcssa dans un aspaca abstrait. a nonvaau cariics
par un cadra architaci ural da mêma carat-tara. sinon da mêma dassiii. qua la Ill’t’Wt’ŒIl’llI.
La painira a introduit una grandi- coupa raposant sur trois piads pointus qui asi da
son cru ou plutôt da la tradition : on trouva las mêmas coupas dans las manuscrits
du I.ivra da la ’I’liariaqua.
tians las scênas da batailla qui. avac las dialoguas. composant I’assaniial du poêiiia.
c’ast la mann- chosa. La scêna corraspond au taxta dans la iiiasnra on alla dapaiiit un
combat. l.a painira pant raspactar das indications prêcisas tallas qua la Iaiica d’un
haros transpargant son advarsaira : (Bolsah portant un coup a Ilabt I2îi,’22 a). « (tolsi’ih
tuant la fils da Ilabi ri (2H23 b). (lapandant la miniatura n’ast jamais três dascriptiva.
Las combats singuliars du manuscrit sont an fait tous conformas a un mêma patron î
danx cavalicrs da prolil s- sani’ la visaga toujours (la trois-quarts occupant. chacun
iiiia moitia da l’iiiiaga. La fond pant êtrc abstrait : riiiccanx (39]37 b). fond mono-
chrouia ilîi,llÎi:i". Un bian un arbra au cantrc. danx arbras aux axtrêmitês (li-finissant
la ragistra qui asi la laur i2-lj23 h). tians talla miniatura )l7]l8a). un quatriêiiic
arbra apparaît darriêrc l’un das cavalicrs ai dans talla autra on n’au voit qu’un i23)’
2l b) auqncl las oisaalix font pandaiii.
l.cs combats qui maltant an scêna plusiaurs parsonnagas sont ancora plus natta-
inant inspiras par nua tradition picturala iiidi’qnaiidaiita du taxta. l.cs nus sont, das
mêlêas confusas. lin moins talla asi l’intantion da l’artistc. Malgrc cala. il na paut
ranoncar a la loi da la syiiiêtria. l.’n axa invisibla mais bian rai-l passa au aantra da
chaqua imaga. Il na raiionca pas davantaga a la loi du nombra. Sas fonds sont vidas :
blanc du papiar IRM a. H7 b). vari, tttjll a). ronga t’lt)[l2a). Sas iigiiras s’êtagant
sur danx rangs (filât a. Hiltla. ltl,’l2 a an particuliar). jamais davantaga. l.cs scancs
na corn-spoiidaiit a aucun passnga prêcis du taxta. mais las (’lII’HFtt’TISIlituus analysaas
sont callas qua l’on trouva quatra on cinq siêclas plus tôt a l’anjikand taf. infru’.
Un na paut pas dira qua l’antaur ait illustrê la taxta a proprainant parlar. il an a
plutôt tiré prêtaxta pour choisir das sccnas da batailla.
l.cs autras imagas da guarra calmas ct ordonnêas la confirmant. Ainsi. la minia-
tura l2 du manuscrit il3 b) sa rapporta a la mêma guarra qua la miniatura Il) (l2 a).
Sans qua ricn dans la taxta la justifia. alla nionira quatra cavatiars. assis sur lcurs
cliavaux an arrêt dont l’un lava Ia jaiiiba. l’aulra pointa Ics oraillas vars la bas. un
autra datonrna mêma la têta. I.a symêtria asi totala. ti’ast donc unc autra maniêrc.
la saconda manif-ra das imagas da gucrra. bian qn’cIIa (lacriva, la mania action qua
LE ROMAN DE I’.lItQh’ ET lil)l.S’.tIl 67
la miniatura iltl I2a) pramiara maniara. La choix asi la fait da I’artista. Il puisa.
par souci da variêta, dans las danx sarias d’iiiiagas-typa dont il disposa.
Non sculcmcnt la iiiiniaiurista na sa laissa pas gnidar êtroitcmcnt par la taxta
dans la choix da l’illustration. mais ancorc il lui arriva d’êtra an coiiiradiciion avai-
Iltl. Ainsi dans l’apisotla on (toisai) boulavarsêa ôta son turban davant Itabi b. Ailnàn
’22j’2l b). la chaval da Ilabt asi au pas ct cclui da t’noIsah au galop sans raison aucuna.
Un plutôt. s’il y a una raison, alla n’ast an rian liêc au tcxta. tilla asi dictêa par las
I’UllSlllt”l’tttI()llS aslhi’-tiquas. I.a painira a raprasanti’- quatrc cavaliars an groupas da
danx da part al d’anira da Yarqa. marchant au pas. I’onr cc qui asi da (tolsàh. il a
choisi la prototypa du cavaliar an galop ct l’a traita comma la cavaliar das combats
singuliars. Il a siniplaiiiant oublia qiia c’ast (tolsah frappêa da stnpanr qui davrait
ici cira immobilc al liabi ancorc dans la fan da l’action qui pourrait a la rignaur
êtra au galop Ï
La painira alliclia dans cartains cas Iinc Illtllli’t’W’t’llt’t’ totala a l’agard du taxta.
I.’nna das scanas da batailla "Jill?" a). asi aiicadrêa par las disiiqiias 587 ai .388. l.cs
vars qui lêgandanl la miniatura sont canx-ci : « Quand alla parvint (lavant l’armat-
da Itabi. alla sa tint iiiiiiiobila pour ragardar »... La snita du taxta apprand qua llabi
ai Yarqa combattant. l.’imaga montra (tolsàh bian idcntifiaa par la scriba t’. qui a
tlIIt”l’l(’llrt’Ill(’lll dêsignê las parsoniiagas à l’ciicra noira - contamplant an spactataur
la scana d’un coiiibgl singuliar. lia l’ariiiaa davant laqualla alla asi causaa sa tanir
on na voit traca. tilla n’a pas la visaga voila. comma il asi dit au vars 572i A. ct rian
n’indiqua qua Yarqa asi blassa. Autrciiiant dit. la painira a pris dans son rapt-rioirc
una scêna da combat singulicr. a introduit un spactalanr. sans sa soucicr davantaga
du tcxtc.
La cas da la saêna draiiiatiqna où (iolÏsi’ili ratanua prisonniara daiis sa taiita par
Ilabl ivra asi ancorc plus iial s’il asi possibla. La poêla nous assura qua la jauna hommc
sa tanait sur la lit «ayant (lavant lui posê sa lama acêrêa » i809 Il). l.’imaga nous lc
montra tanant son api-a «la la main droita dans un gastaqua l’on pant supposai-managant.
pour (lolsàli. I)ans la taxta. il asi quasiion d’un « ahi-val a l’anirêa da la tanla » ’8l2 A,
nuuvlmli). Au liau da cala on voit un parsonnaga an dos coin-ba paraissant sa lamantar.
La scriba il. troubla par sa prasanca l’a d’aillciirs idantiliê comma nua santiiialla da
glial qui sa dit êgalamant iioiclmli’ au parsan 28,27 as!
Mais la contaxta littaraira du poêma asi formai. c’ast biaii d’un chaval qu’il
s’agit clic]. Ayyi’iqt ct son illustraianr n’an a cura. Un a la saniimant qu’il a ln la taxta.
bian distraitaiiicnl.
l.orsqn’il Iiii arriva par axaaption d’illustrar nua scêna prêcisa dont la modali-
n’axista pas dans son ri’-partoira. son aiiibarras daviant avidani. t’.’asi la cas da la
miniatura qui viant d’êtra êvoquêa. Il a painl nua tanla au cantrc da l’imaga, tlanqnaa
a ganclia ct a droita da danx parsonnagas. ca qui asi conforma a son ri’ipartoira. Hais
quand il s’ast agi da traitar l’assantial da la scana a l’intariaur. l’atTroiitamant antrc
Ilabl assis ct (tolsàh l)l"ISUIIIlIt”I’t’. il a aprouva la plus grand mal a las raprasantar
6H ANS]!!! ’I.I..III SIIIvaIfX ,tllïI.IIi’I.t.Y-I.’lIIItl’.t.VI
dans dos posos qui no pouvaiont plus otro oollos «Io I.llIIIDItlH’I a oouplo priuoior sous
la tonto a). La silhouotto do (lolsàli ost par!iouliorouiont inalllaliilo. Voit-l un autro
("as onooro. Varqo ouvrant la tolulw prosumoo do GolÎsàIi 152Ifiit) al. La manioro dont
Io pointro a rondu la soi-no ost n’wélatrico. Au lion de poindro par oxouiplo un porson-
nago on train dlouvrir la toinlw. il a campo doux silllouottos aupros d’un Hum-t d.-
Ibiorros Inassos qui rolbrosonto Ia touin a llt’lllI-Oln’t’t’t4’. Au oontro oxaol do la miniaturo.
un spootatour dolmut. » - la jouno IiIIo qui a tout rondo a Varqo nous dit Iiiclonti-
Iioation - tond los mains vous la gaucho dans Io gosto oonsaoro du dialoguo.
A I’oxtrt’liuitq’t galiolio. Varqo pouoho on avant. brandit nno Iiampo dans un gos-1..
do vulnlmt. Sur Io liior alisolluuont plat. la siIIIouotto ronYorsoo d’un animal toutos
patlos otonduos. ost Io souI (démolit qui oaraotoriso Ia soi-no. I)os rootanglos posos
a intonaIIos roguliors sur Io tond lulano do la soi-no. roprt’isontont los piorros do la Inllllw
moos par Varqo. lin un mot. Io pointro a puiso dans son rflu-rtoiw dos attitudos
loulos Iaitos ot mon"! dos (l’IlïllanIS tout faits tols quo los piorros : il nlossaio pas par
oxouiplo do InonIror dos piorros ondonuuagoos par los ooups do pion do Varqo. Il so
oontonto do I’indioation oonvontionnoIIo « piorro w priso au rt’qnortoiro. Un pont oitor
ouooro Varqo doliout dovant Qaloli dont il a oollpo Ia toto i’35I,t1’8 a) ou Io roi do Syra-
taisant ouunonor Varqo I)Il"S..*, (roumi auprès (lillllo souroo .32 IN. loi aussi Io
pointro a roc-ours autant quo possiblo a un r(’-portoiro tout fait. Dans ootto dornioro
iuiniaturo. I’ondo on dqui-Iuno ot l’arhro qui la dominont. Io oavalior a tari-M 4qui
ropri-sonlo Io roi do Syrio) sont (Io puro oonYonIion. Sont Io groupo «Io gauoIio. un
sorvitour portant Varqo. ost «Iin-toiuont inspiro par Io rooit. : moins du quart do la
miniaturo...
houx miniaturos t«’-Iuoignont d’uno façon oxtronio du rotas du pointro do so
dotaohor du n’-portoiro oom’ontionnol. La proinioro dopoint (IoIÎsali sur la tointu-
do Yuqu À16876431.]. l.o fond ost Inlano. A gauoIIo trois silIIouotlos dolmut. a droit:-
doux silllouollos osquissont Io gosto dos plouroars. Sur un monumont on briqua-s
a six gradins. (IoIÏsàIi ost otonduo. l.o pointro a ontondu la montror on train dï-mlu-assor
la toullno oommo Io, Vont Io toxto. lin réalité. il a roprosontl’l Ilno silllollotto on position
Iiorizontalo. mais qui pourrait aussi bion Mro ooIIo d’un porsonnago on inarolio : ollo
ost tiroo du rq’-porloiro familior. La sooondo Ininiaturo :7I;”7tl a) illustro la rosurrootiou
do Varqo ot (IoIÎsaIi. l.os porsonnagos do droito sont ropn’»sontt’ks dans los attitudos
qui sont ooIIos dos oourtisans. A galioIio Varqo ot (Iolààh dissiniqus oortos jusqu’aux
jamst par los dogros do la tonin sont n-pn’-sontos oouuuo Io soraiont dos porsonnagos
lIl"I)()lIl. tondant nno main vors Io oiol dans Iiattituclo do I’invooation rospootuouso.
lino fois do plus Io pointro ost allo puisor dans son roportoiro Ios attitudos oonVouuos
qui lui paraissout oadror avoo la situation.
I)o quolquo façon qlüm Iialiorclo. la oomparaison dos Ininiaturos ot du toxto
ulontro dono qu’uno tradition pioturalo trins puissanto oxistait au momonl ou Io pointro
a iIIusIro Varqo ot Golsâli. (l’ost a ooIIo-oi qulil so oontornio d’abord. on ossayant
onsuito d’usor au Iuioux dos (démords qu’oIIo mot, a sa disposition pour lraitor un
thémo. Ilans la plupart dos oas. soonos do dialoguos. oonibats singuliors. soi-nos do
I.li ROMAN DE l’.llf(II-I ET HUISAIII fifi)
oour. ronoonlros do oavaliors. sont dos imagos-typo hors du tomps ot do l’ospaoo,
sutlisanuuont pou dotinios quant au oontonu anoodotiquo pour oonvonir a niimporto
qlloIIo soi-no littorairo rontrant dans la ruhriquo « dialoguo t). «combat n, ou « soi-no
do oour ». l’no fois momo Io pointro ost allo jusquïn puisor dans son roportoiro tout.
fait dos ololuonts pratiquomont «If-pourvus do lions autros quo tlu’roriquos avoo Io
toxto : toIIo ost la promioro miniaturo. A I’autro oxtromo. il lui ost arrivo d’illustror
do façon plus oxplioito dos momonts du roman. Homo dans oo oas. il aooordo oopondant.
la primauto a. la tradition pioturalo plutôt qu"au toxto pot-tiquo il).
Ilisons la ohoso autromont Z Io pointro «If-daigno I’anoodoto. Aussi Io doroqumont
du rooit no oommando-t-il pas dirootomont la oomposition do I.llllilgo.
lin rovanoho. Io lion qui rattaoho los olomonts du oanon pioturaI oonsidoros
soparomont. ot. avant louto oh0so. Io Visago do I.uno aux imagos littérairos omployoos
pour dot-riro los humains. ost otroit. Il sutlit do mottro on paralIi-Io l.osquisso du
Visago do I.uno tollo quiollo so dogago dos allusions éparsos dans Io pot-mi- ot I’imago-
typo du visago dos jounos tif-ros tol (prit apparaît sur los ininiaturos pour s"assuror
un-IIos oonoordont partaitouiont.
Mit-ux. si l’on analyso Io pooiuo Iion voit quo trois typos do visagos sont «li-orits
ot quo oo nomhro oorrospond a oolui dos trois typos do visago Io plus souvont, roprosonlos
dans la miniaturo tvoir p. .31) : Io Visago do I.lmo ot sa varianto aux sonroils
Ironoos qui oorrospond aux dosoriptions du dosa-spolia Io visago du vioillard dont, Io,
poi-mo prooiso soulomont quo la ohovohiro ost Inlanoho. Io visago du prinoo adulto
orno du tin ooIIior do harlno » a un duvot do jaointhos surgi autour do la Iuno » dit, Io
pot-to [162" Il). Il faut ajoutor. il ost vrai. quo Io prolil roturier n’a-st pas montionno
dans Io pmhuo. Mais dans Iiimago oIIo-momo. il nïqiparatt quiuno fois. (fost sans
douto un vostigo d’uno tradition anoionno dont la sonroo littérairo ost tout a fait
porduo.
tlonuuo dans Io pot-nno onooro. lion ohorohorait on YâIIll a dislinguor dans Io visago,
dos jounos gons. dos Illllhrltfllln. quolquo trait qui mrm-tü-isorait Io soxo. (l’ost au dotait
du oostumo ot du oonvro-ohol. a la oalotto rondo. quand oIIo ost ropiosontoo. prinoi-
panmont. (mon distinguo dans oortains oas Varqo do (IoIsah. Ilo plus, los hommos
portont dos hottos ot los Ionuuos dos pantalons IiouITants. (Iopondant. il faut romarquor
quo Io pointro intorvortit volontiors los ooiITuros : (tolsàh toto nno sur la miniaturo 21H
21’ a ost ooiIToo sur la minialuro qui suit VIH?!) Il). Un no pont momo pas soutonir
quo la ohox’oluro distinguo Io jouno hommo ot la jouno IiIIo 1 tous doux ont los mômos
trossos oolumo Io montront toutos Ios miniaturos 13H33 a sormont do Varqo otv GoIÎsah.
33",:33 Il Z adioux do Varqo a (ioIÎsàll. oIo.J. l.o pot-to oolnparo Iiun ot Ilautro a dos «lc’-ossos.
ou plutôt a dos Bouddhas (lm!) ot Io pointro los montro somhlatnlos a un momo art-ho-
I Un pont so domando-r (il lion a pas ou IliîIIIIlIIIrS notlomout (nuisoit-nom La prosonoo dos quolquos
tout-lidos oalligrapl s par Io pointro lui-Inônio no pont a air pour but quo do pr r au Ioolour la raison
un» dos imag tout to sous uï-tail pas rondn sulllsaimuont Miltonl par los (donation visuols ni par los rors
pooliquos qui Il adrcnt.
a-l
To .ISNJIII ll,l..tII SOI ’IflfN .IIIïI.lli’I.lN-IIIIIIII’JXI
typo qui niost pas sans lion on oITot avoo la soulpturo Imaddhiquo flot. infra. p. tu: sq.,.
Pot-to ot pointro porçoivont dono Io visago do Ilcïtro humain do la momo Iaçon. II
sonihlo aussi qui] ou soit do moulo pour los attitudos. Sans douto oollos-oi sont oIIos
trop sonuuairomont c’woquoos par Ay) ùqi pour (prou puisso pri’ttontlro rooonnaitro
dans Iliiuago, la transposition pioturalo do la dosoription pootiquo. I.lanoodoto n’ost
pas lidololuont traduito par Io pointro.
ITPSI a un nivoau plus gémirait oL plus important quo so situo a oot ogard la oorros-
pondauoo ontro lï-xprossion plastiquo ot l’oxprossion littorairo. Dans liiinago. il y a
uno oorrolation ontro Io mom’omont dos hommos ot oolui dos plantos. l.orsquo (IoIÎsah
poroo Italii do sa lanoo (21]?3 Il). la planto qui soparo los doux monturos s’inlh’xohit
pour opousor Io mouvomout du oorps otondu do Itahl tandis quiuno hranoho au sonunot,
so dotaoho ot ropond a l’arrondi du houolior do (Bolsah.
Quand son pago noir Vil trouvor Varqo :Iltll’ltt h), liai-lm- nauri ,1. "pua". un-
dossus do lui dans un mouvomont qui répond a sa propro inclination «lovant Varqo.
Ilo IllÔlllo ontin. nno plauto a doux hranohos fait ooho a Iiattitudo do Varqo ot (tolsàh
sous la tonto 131,57 Il]. I.a hranoho droito siilu’lero on aro do ooroIo simplo oounno
Io dos do (lots-ah ol la liranoho gauoho prond la Iormo don S otiro qui ost Io oorollain-
do la silliouotto do Varqo. Il sorait avonturoux do roohorohor toujours un pamllolismo
dirool. Mais Io fait quo Io pointro proto los moult-s oourhos aux arhros ot aux humains
do lagon gonoralo. Iuorito «Iiôlro rototo. Il doit êtro rapprooho (Io doux (’liohos poétiquos
oonstants par Iosquols los horos sont oomparos au oypros dont ils ont. nous dit-ou.
la staturo ot Io Imlauoomont ot a la roso dont ils pronnont los ooulours. IIumains ot
arhros sans oosso iunppmoht’ns dans Io toxto so oonlondont dans Iiilllago : la porooption
littérairo ooloro on quolquo sorto la porooption plastiquo.
(l’ost do la momo lagon qulau mouvomont do hallot qui oamotn’miso Io ri-oiL aux
oppositions symotriquos dos dosoriptions. ropondont Io mouvomont do ballot dos
imagos ot la symotrio gc’-noralo do la oomposition. tians Io poomo. los guorriors partant
au oomhat rolox’ont tous onsomhlo la tèto. I’ris do torrour. ils poussont tous a la lois
nno olamour. l.os amants frappos do doulour sic’wanouissont tout a tour ou hiou
slomhrassont. ot onsuito poussont onsoinhlo un ori do dosospoir. I.laotion. ainsi stylisoi-
a outranoo par l’autour. Iiost aussi on imagos par Io pointro Abd oI-Nlo’mon. l.os doux
amants onsomhIo inolinant symotriquomont la na.- l’un Vors Ilautro. los gliorriors
par groupos do doux so taisant Iaoo. los oourtisans dolmut sur un piod touohaut Io
sol do la pointo do part ot clialllro do la tonto. tout vola roloxo d’uno hauto stylisation.
l.o pointro so «ln’nsintorosso totaloniont du mondo dos apparonoos oommo Io pot-to
rosto indill’c’iront a oo (poil ost oonvonu on (loohlont «l’appolor la xio roollo. Jamais
Io pooto Ayyùql no tonto «Io dooriro un momont vol-u. do trouvor un trait psy-hologiquo
individua-I. do oaraotorisor un (wonoluont par dos dotails anoodotiquos qui Io rondont
vraisomhlahlo. Jamais Io pointro Ahd (il-Mo’mon nlosquissc un portrait individuol
un gosto porsonnaliso, jamais il no situo sos porsonnagos, dans un ospaoo roi-I. Biou
au oontrairo. il opto 4h’-Iilu’ir4’-mont pour Ilahstraotion. Sos tonds sont soit inoxistants.
soit. umnm-hromos. soit onouro onvahis par un (têt-or do tlourons ou do plissos stylisos.
u; "toux tu; Ring"; I-:’r must" 7l
Sos plantos s’inolinont sylnotriqlloluont ot sont oloignoos du rot-l au point do n’êtro
guoro idontiliablos. (l’ost un uniwrs piotural sans vohuuo ot sans ombro. rodait a un
jou pnromont Iinôairo. un univors dont los olomonts sont juxtaposos mais non lios.
un unix’ors ou los notations non ligurativos so molont aux Moult-lits figuratifs on nno
momo oomposition. l’ltimo rom-ontro. la momo nunioration gouwrno la stylisation
pliothlto ot la stylisation pioturalo. l.os porsonnagos. voiro los olomonts oomposants
do la doooration. sont ordonnos solon dos nombros issus do la numération iranionno
traditionnollo. l’n. doux. trois. quatro. oinq. six. sopt. huit. nouf. dix. onzo. tronto-
doux, tols sont on ol’fot los nombros rolon’as plus haut quo l’on trouxo dans Io oompto.
Ilos olomonts pioturaux. ’I’rois. dix. vingt, tronto. quaranto. soixanlo. oont soixanta
multiplo do huit) sont los nombros du réoit. (Iotto munMation a dos souroos fort
anoionnos. IîIIo apparaît dans l’art do l’lran musulman dos sa naissanoo ultimo. Ii’otudo
do l’argontorio ot du brorm- pormot d’on saisir Io passago dos atoliors maszns oul-
tivant la tradition sassanido aux atoliors musulmans au "Plu"? ot au "Flux" sioolo.
Ilo momo. l’on on troln’o los traoos on littoraturo porsano dos l’opoquo la plus hauto A I .
Non soulomont dono Io pointro ot Io pot-to poignont Io Visago humain dans los
moulos tormos. non soulomont ils rotrouvont, l’un dans la im’daphoro ot l’autro dans
la miniaturo. los momos analogios au corps humain. ttoxiblo oouuno Io oxpros. Iuais
onooro ils partagont la momo porooption quantitativo du mondo des apparonoos.
Pour I’historion dos civilisations. il ost raro do trouvor un oxomplo aussi marquant
do paralh’ilismo dans l’ostlu’itiquo littorairo ot I’osthotiquo plastiquo, nno toIIo unito
do porooption. Pour I’historion d’art. Io nivoau auquol so situo la oorrospondanoo
du toxto ot do I’imago n’ost, pas moins riwôlatour. I’uisqu’ollo oonoorno non pas l’anor-
doto. mais los oIoInonts prinoipaux du Iangago do l’imago qu’oulploio Io pot-to. loquol
t’a-rivait doux sioolos avant l’oxooution (los miniaturos. o’ost dono quo Io langagi-
piotural qu’oluploio Io pointro ôtait lui aussi oonstituo dopuis longtolnps. (l’ost oo quo
suggorait doja la fort-o d’uno tradition a Iaqnollo il omprunto sans oosso doux ou trois
thomos quols quo soiont los c’woiioiiic-nts qu’il vont illustror.
Pour êtro prohanto. ootto hypothoso domando a êtro oorroboroo par d’autros
manusorits. La oomparaison axoo trois mux’ros rlilT4’-rontos par Io oontonu littorairo,
Iuais proohos par Io oyolo piotural oonIirmo qu’il on ost bion ainsi.
Un. Il. Yvan-z ia’r Guru" r21" La oi-tlerIuc si-1I,uJ«.u’Kio1«: .u’ vufixult’ s.
l.os manusorits do I’Iran soldjoukido n’ont pas pori on totalito oouuno on l’a ora.
Il somhlo établi maintonant quo doux d’ontro oux. datos l’un ot I’autro. ont oto points
dans Io .Iobal vraisolnblablomont, pont êtro a Ilo)’ ou tous": il”; L’analyso typologique-
monlro on olTot quo cos doux onvragos, ot un autro qui a pordn son colophon. sont.
issus d’un atolior o’ttroitomont apparonto a l’ooolo do pointuro qui a produit d’nno part
la coramiqno « aux sopt. oonlonrs » (hall rang) connunnomont appoloo numi’i. ot d’antro
part. la coramiquo Instréo. lûlIo ost égalomont. à l’origine dos très raros frosqnos qui
ont survoon a l’otat I’mgmontairo. Or Roy ot Kâsân somblont avoir .’-u- los doux grands
contros do cos coramiqnos.
I.’inti’-rot do cos trois manuscrits tiont on particnIior a co qu’ils coutionnonl dos
l.oxtos fort dill’oronts do Varqo ot. (ioIÎsâ’ih. l.o plus aucion. dato do MIMI Itltl. consoni-
a la Bibliothiupio nationan do Paris ost un l.inc do la ’I’hi-riaqno (Kits-lb aI-diriyûqr.
tlot onYrago alo pliariinu-(qu’-i- attribno a (iatlion dans la tradition oriontalo a «aux
rodigo on Arabo a l’i-poquo abbassido. l.o manuscrit ost, loin d’ôtrc intact. I’Insionrs
miniaturos ont disparu. l.o sooond manuscrit oompronait. jadis Vingt Yoluulos dont
sopl oxistont onooro. disporsos ontro lstanbul. l.o (Ïairo ot (Zoponhagno. tl’ost un I.ix’ro
dos Chansons rlx’itâb aI-Aganî) rodigo cn Arabo ogalomont, par I’antonr iranion
Abu’l Ii’araj Istahanî. l.o Volnmo XI du (Iairo ost dato do (il Ii’l’.’lti-l’.’l7 ot Io
volnmo XX do tloponhagno. dornior do la soi-io. do tiltiilL’IK-IL’IÉI. Tous sont donc
autorionrs a l’invasion mongolo. Six volumos ont consorvo lonr frontispico illustro.
l’n troisiomo manuscrit. non dato. ost consorvo a la llibliotluïqno nationan
do Yionno. tî’ost aussi un Livro do la ’I’horiaqno qui appartiont a la monn- sorio ot
tros probablomont a la luômo opoqno. Il aido à mionx connaîtro l’ocolo do pointuro
dont procodonl los doux livros pria-l’idonts.
L’analyso montro quo Io manuscrit do Varqo ot t’iolsah ost issu do la moqu
ocolo quo cos trois manuscrits. quoiqno d’un atolior nottomont dill’oront.
Itunro. l no bibliographio complolo ost donnoi- dans los note-s do l’artlclo. Un cousullora principalclnout. pour
l’ioonographic z
l. Pour to mon. aI-I)irx:’iq do Paris. Ilishr Paros. l.o I.iorr do la ’l’hrrimlnr, l.o tlairo ltlïyll.
1’. Pour to Kitùb al-Agünî : l). S. liioo - Tino Azimut Ininialnros and rongions painling in tstam -. Tho
InirIingInn .IIuynfinr, vol. tu"). "Huit. pp. IL’H-liil. S. NI. Storn u A non votnlno of tho illustratod ÀL’IIIIIII mann-
Stripl -. .lrx Urirnlulix, "Il. Il. I957. pp. 501.503, lig. 1’ conroruo la Ininialnro du volluno XX . Ilistir Paros
Vision rhrolimne r! Signes musulmans. l.o Ilairo. liait.
Il. Pour Io mon, ’II I)ir):’nq do Yin-nno : Ix’nrt IIoItor c Un: tiaton-IIanitschriit and du: llakainou dos
IIariri dor Wionor Na nal Ilibliothok. .Iiihrliurh il" Kunslhislorixrhm Suiiiiiilunyrn in tl’ien. Nil. Il. 1937.
pp. I-Ifl. lndiquons ici quo nous no roui-nitrons pas sur los caractoros qui opposont cos manuscrits do l’tran
aux manuscrits do Syrio on II’INIII. 4lotti- opposition a ou rosunn’so pour les points oss niois dans notro otudo
’I’rois manuscrits. oie. n, pp. 26928. Dans nno prochaino, oludo nous (Iottnirons los ira oti-ristiqnos dos Motos
do Bagdad ct do à) rio ot tours rapports avoc ccllo du Jcbàl.
I.l’.’ ROMAN IIIz’ t’.t!i(ll:’ li’l’ NULËJ’II 73
l.os olouionts caracti-ristiqnos du langago pictural sont ici : los porsonnagos. los
animaux, los plantos. ot ontin la toilo do fond sur Iaqnollo so doronlo Ia scono : osquisso
do paysago ou d’architoctnro.
l.os porsonnagos sont. dans tous los cas considon’m los iuoInos. Trois traits los
caractèrisont. : los typos physiqnos. los posos. los costunlos.
l.cs typos physiqnos sont onx-Inomos au nolubro do trois si l’on oxcopto Io prolil
du sorvitour roprosonto nno lois dans Varqo Va (tolsah lof. p. Îi-I).
l.o Visago do I.nno. ost Io typo Io plus froquont ot Io plus roiuarquablo. Il ost.
roprosonti’n dans los trois manuscrits solon los moula-s convontions pri’lcisoos plus haut
qu’il sorait suporlln «Io dotaillor a nouvoau. La soulo dilToronco concorno Io t rogard
vors Io ciol » qui Iaisso apparaitro Io blanc dos youx sous la pupillo. Co rogard ost proto
a tous los porsonnagos do Varqo ot (IoIsàh. «tu I.ero dos Chansons ct du Lin-o do la
’l’luïriaqno do Yionno. l.orsqno cola n’apparaît pas nottomont dans los volulnos du
I.ino dos Chansons YUIlllllPS Il ct IY surtout.ct cortainos tignros du vohuuo XI
o’osl du aux rotonchos cl’iqioqnos dit’lonrnlos «l’aillours. qui los dotignront. l.cs Iuinia-
lnros non rotoncIu’-os v xohuuos XYII. XIX ct XX - no Iaissont aucun doulo a
oot ogard. l.o « rogard Vors Io ciol » on rovancho n’apparaît pas dans Io Lin-o do la
’I’lioriaquo do Paris tlt.
La variantc du Visago do I.llno aux sourcils fronoos so rotrouvo dans Io I.ino
dos Chansons ot dans Io l.ino do la ’I’Iu’-riaqno do Vit-nno. Inais non dans colui do
Paris incomplot. on l’a dit.
l.o socond typo. colni do l’aanto a barbo noiro ost ogalomont connu do tous los
miniaturistos. Il apparaît dans Io I.ivro do la ’I’Iu’lriaquo do Paris parmi los doctours
do I’Antiqnito (l’ointnro iranionno I. lig. 1’). dans la scono montrant « Io roi ot son
favori piquo par un sorpont n il’ointnro iranionno I. Iig. 7). oto. Ilans Io Livro dos
Chansons. c’ost Io visago du princo trônant on chassant. tians Varqo ot (iolÎsaII.
Io miniaturisto proto oo typo au roi do Syrio i I’Jf t0 a). C’ost donc Io visago du princo
par oxcollonco. do l’honnno dans la l’orco do I’àgo ot o’ost, pour cotto raison qu’il ost
raro dans Varqo ot (iolsah dont los Iuiniatnros sont prosquo tonlos consacn’u-s aux
êtros jonnos Varqo ot (lolsàh aux « vicillards » Io poro do tiolsàh - ou aux
figurants. a l’oxclnsion du princo adulto (qualilio d’aillonrs do «jonno in.
l.o «sago vioillard » a barbo blanoho. troisiomo typo ost ropri’isonti’i dans Io
t.ixro do la ’I’lu’-riaquo do ’aris. commo dans cclni do Vionno. Un Io proto volontiors
aux Iloctours do I’Àntiquito. Il fait iwidonunont dolant au I.ix’ro dos Chansons dont
los frontispioos montront tous Io princo. sont, ou ontouro do sos courtisans on oncoro
dos soi-nos do cours z to sago vioillard n’a quo l’airo dans do tollos soi-nos.
Tous los porsonnagos ont Io visago ninlbo dans Varqo ot (iolsàh commo dans
los trois manuscrits ot commo sur prosquo tontos los côramiqnos iranionnos do la
momo opoqno.
I. L’artisto a-t-il Voulu Io roprcsoutor sur l’un dos fruntispicos 1’ Co n’osl pas sur clanl donno I’olal do
couson’ation du inanusoril.
Tl .1851")! ’!.!..t!I si)! ’Iflz’N .llli’l.IIi’I.l.V-lflll!tl’.tN!
I)o plus. an niiiibo s’ajolltc a l’oxtorionr un cadro circulairo on accolados qui ost
propro a I’lran : jamais los pointros do Bagdad. do Syrio oI d’l’igypto n’oii foront,
usago. lin rovancho il apparaît sur la ci’irainiquo iranionno aux sopt contours (Iilifl
rang) do la lin du vi"[xue sioclo (l’oinlllrc iranionno I. lig. Il. I’opo (552).
l.os attitudos caractoristiqiios do Varqo cl, (ioIÎsah so rotronvont pour la plupart
dans Io gronpo dos trois manuscrits. Assis a I’oriontalo ou sur los talons ot convoi-saut,
los porsonnagos ont Io dos voi’ito. la toto ponohoo rillltïltl b: laiton a : til[.’i7 b). l’incli-
naison do la toto t’oriiiant avoc Io sol un anglo plus aigu quo oollo du dos. Ilobont.
on bion on sollo. ils ont d’aillonrs la moini- attitudo ponchoo tros caractoristiqiio.
C’ost collo du poro do (iolsi’lli I3-t I Il al ou dos cavaliors l I’.’,tl3 b. ’3’.’]’.’I Il. otc. . Il ost
do la ’I’Iioriaqno do Paris Il’ointuro iranionno I. lig. il). An pas Iont. il tiont la jambe
do dovant Iovoo ot rooonrbi’ro I I’Jllîi b). convontion qui ost aussi collo du Livro do la
’I’horiaquo do Paris Il’oiiituro iranionno I. lig. l2 a gaucho) ot do Yioiiiio ifroiitispico.
rogistro inti-riour. I’oiiituro iranionno I, Iig. tu).
An galop. nno convontion tros particulioio. ot donc plus probaiito quo d’antros
pour caractorisor los manuscrits, vont quo Io ohoval ait los doux jarrols arrii-ro gronpos
ot los doux jarrots avant formant prosquo un anglo droit. Quand t’iolsâh tno Rabi
do sa lalico [’33i’3’3 . donc on ploiii assaut oomiuo nous I’approiid Io toxto. son ohoval.
ooliii do Ilabl ot coliii d’un oavalior qui Io prooi-do so tionnont tous ainsi. Cotlo styli-
sation ost coiiniio du iiiiniatnristo qui a point Io frontispico du I.ivro do la ’I’horiaqno
do Yionno cl. dos coramistos do Roy ot do Ix’àsàii : on la voit dos l’an titll4il2tl7 sur
l’assiotto Instroo dii Yiotoria and Albort Âlnsonm «locoroo d’un jonour do polo Il’ointuro
iranionno. lig. .3). Parfois los doux jambos avant s’ontiw-croisoiit (23)?) a a droito,
oomiuo sur ootto assiotto. Cos posos sont inconnuos dos pointros arabos.
l.os oisoanx do Varqo ol (tolsah no sont pas dos canards Ion dos oios 2’) oomiuo conx
dos manuscrits. mais la position du vol ost fiw’lqnoiiiiuoiit ropri’tsontoo solon la iiioiiio
convontion ogalciiiont tros partionIioro 2 I’oisoan ost vu par oii-dossons do trois quarts
nno ailo i-Ionduo vors la droito. I’autro vors la ganolio i r3 b) coiiiiiio dans Io Livro
do la ’I’horiaquo do Paris «l’ointuro iranionno I. Iig. 2). A la ditToronco dii I.ivro do la
’I’Iii’-riaqno ils no sont jamais nimbés.
l.os plantos ol’l’ront Ics Iiloliios analogios. l.’liorbo ost stylisoo oii crossos parallolos.
disposoos obliqiioiiioiit t’3-Il23 b; dans la soono on (IoI’sàh Ilio Ilabi commo dans los
trois manuscrits ot oomiuo sur los uïraiiiiqnos Iiiifl rang. I.’arbro a tronc olovo aux
frondaisons on foruio do côno qui somhlo êtro un coniforo taillo apparait dans Varqo
ot, (ioIÎsah Il7il8a) coiiiino dans Io I.lvro do la ’I’horiaqno do Yioiuio Il’ointnro
iranionno I. lig. 2l) oi’i los l’oiiillos triangulairos sont siinploiuont plus aiguës ot plus
noiubronsos. l.o pointro Abd ol-NIo’inon connaît dos l’Iours dont la tigo iiicnrvoo vors
la droito so diviso a son oxtroiuito on doux rainoanx : l’un s’iiicliiio a droito. I’antro
a gaucho. l.o moino dossin do planto. fonillos ot bouton do [tour ooiiipris. ost roprodnit
dans Io I.ivi-o do la ’I’Iioriaquo do Yin-nno Il’ointnro iranionno I. tig. I7). Quant au
monvoinont do la plaiito avoc sos doux branchos divisoos on doux. o’ost ooliii qu’on
tronvo sur Io pot hall rang do Noyv York Il’ointnro iranionno I. fig. Il). llo lagon
gonoran Ios branolios dos arbros s’inonrvont a droito ot a gaucho on s’ontrooroisant
on un iiioiivoiiiont tri-s (’iltïlfltïrlsll(lll(l dans Varqo oI (ioIÏsi’ih ll7ilt’«l a. 3Îri’33 b.
fiïifïi? b) ot dans los doux l.ivros do la Tlioriaqno il’ointnro iranionno I. fig. 7. I7. l8.
I9. ’30. 2l). Co typo do stylisation. do incuio quo oolni do la planto incurvoo i’i doux
rainoaux. ost bion plus significatif quo tolIo ou tollo rossoinhlanco do dotait. Il ost
spi-ciqunomont iranion.
La stylisation du cadro du paysago. c’ost-i’i-diiu- du ciol ot do la torro. ost a poino
osqnissi-o dans Varqo ct Colsàli. L’on y tronvo nno fois nn sol arqno Tibia") b) compa-
rablo a oolni du lroiitispico du volniuo XX du l.ivro dos Chansons kI’ointuro iranionno I.
Li: iio.ii.i.v in; I’.tlf(Ilf ET ainsi" 77
fig. IÎ) for) ot nno fois un ciol arqno on sons invorso (SUN a) couiuio los ciols du I.ivro
do la ’I’horiaqno do Yioiiiio. Co dotait n’ost pas siillisaiumont oaraclu’lristiquo on soi
do la pointuro iranionno. Il otait tout au plus utilo d’on rolovor l’usago coniiiinn aux
quatro manuscrits. l.o cadro architoctnral dornior clouiont so proto plus difficiloiucnt
a la comparaison. Il ost boaiiconp plus froqiioinmoiit ropiosonti’l dans Varqo ot (ioIÏsi’ih
quo dans los antros manuscrits. Il ost oomiiiaiido d’aillonrs par un contoxto fort
ilill’oront. l.os tcntos sont froqnomiiiont pointos par Abd oI-Ilo’iiicii. qui vont «li-poindri-
la vio dos noiiiados. mais non dans los trois manuscrits soldjonkidos. Il ost vrai quo
I’iisago qui ost fait do I’arohitootnro dans la composition importo bion davantago.
Au moins autant quo los aiialogios do dotait qui rapprochont los oloiiicnts convon-
Iioiiiiols puisos aii moino roportoiro. l’analogio dos lois do la composition altosto quo
Varqo ot (iolsi’ih ot los trois manuscrits. oomiuo aussi la pointuro sur coraiiiiqno
IiuI’l rang; on lustroo. appartioiiiionl a la iiionio i’wolc.
Co qui a ou» dit plus Inuit do la loi do sylnotrio appliqnoo par Abd oI-Âlo’mon
dans Varqo ot tiolsah vaut pour los aillros manuscrits commo il a on: prociso par
I’antonr dans I’otndo doja citoo. Il on ost do momo pour la muni-ration pul’tlcllllt’TC
qu’obsorvont los pointros dans Io compto dos porsonnagos. voiro dos oloiiionts du dot-or.
Il pont 4’-tro utilo do soulignor siiiiplcmont par qiiolqnos oxoinplos oloqnonts Io fait.
quo cos lois sont appliqnoos do façon idontiqno jiisqiio dans Io dotait.
l.os porsonnagos vont sonvont par pairos ot dans co cas un troisioiiio porsonnago
soparo do la pairo. mais dans la iiionIo poso. lui fait oolio. ’I’ol ost Io cas dans Io I.ivro do
la ’l’Iu’-riaqnodo Paris (I’cintnro iranionno I. fig. 1’. Il) ot dans la miniatnro on l’on voit
tiolsali ôtant son voilo V’3’lil’l h). llo momo onooro la ropri’isoiitation do doux porson-
nagos inclinos I’liii vors I’autro oomiuo pour dialognor. quo! tl!!!’ soi! Io suon iIllislro.
ost oomiuo nno sigiiaturo do colto ocoIo do pointuro : ollc ost absonto dos iiiannscrits
lui-sopotalliions. Pour roprondro I’oxoiiiplo qui viont d’otro cito. aux doux porsonnagos
assis. consultant un Iivro ot posant dos ingrodioiits qui a la i’ignour pouvont dialognor.
sur la miniatnro du I.lvro do la ’I’hi’iriaqno. ropond I’inclination mntuollo do (’noIÎsah
ot Itabi b. Adni’ui qui oux n’ont aiicniio raison do s’iiiclinor l’un vors l’antro z c’ost
la piiissaiioo do la convontion qui contraint on roalito Io pointro.
l’n troisiomo procodi’» do composition caractoristiqno do l’Iran qii’oiiiploio parfois
Io pointro do Varqo ot (IoIÎsi’ih consisto a soparor los porsonnagos par nno plaiito alors
mouio quo Io snjot no s’y proto nnIIoiucnt : dans doux sconos do combat (’I7il8 a ot
L’I’L’ïl b) los cavaliors ohargoaiit sont vus do profil. trois planlos «li-finissant dos cadros
qui on roalito Ics isolont. Ilans Io I.ivro do la ’I’Iu’-riaqno do Yionno. do la momi- façon
dos plantos soparont los porsonnagos vl’ointnro iranionno I. fig. I7. I8). Sur un pioliol
on coramiqno du Motropolitain Must-nm do Ncw York tl’ointurc iranionno I. fig. Il)
do momo. ct sur bion d’antros coramiqnos iraiiionnos. los plantos soparont dos cavaliors
qui on principo so suivont.
Il rosto a dii-o un mot do I’ospaco ou disons simplomont du fond. L’on on tronvo
quatro dans Varqo ot (lolsàh : Io fond iiioiiochronio on sans antro contour quo collo
7K .I.N’.N’.Illll’!.l..tll sol 7(le .II!-.’I.IIi’I.tN-CIIIIH’JNI
du papior. sur quiiol sont. plaqnos porsoiiiiagos ot plaiitos. Io fond a dossin abstrait.
do rincoanx on do plissos. I’osqnisso du paysago ot ontin Io cadro arcliitoctural. cos
doux dorniors d’aillcnrs rotonaiit pour I’ospaco laisso vido par l’architocturo on par
los plantos. l’nno dos doux promiiiros solutions. (los quatro typos do fond sont égalomont.
los quatro typos roprosontos dans I’l’WUlP do pointuro dont sont issus los trois manuscrits
ot. los corainiquos. l.cs fonds do contour. blanc compris. y sont Iroqnoiits : Io blanc
pur ost Io fond dos frontispicos du I.ivro do la ’I’horiaqno do ’aris ot do la plupart
dos coraiiiiqnos Iilifl rang. Io fond rougo ost colui qui omplit los oadros circiilairos dos
frontispicos du mémo Iivro. l.o fond à dossin abstrait. do rincoanx. ost Io fond d’un
grand iioiiibro do coramiquos lustroos. A l’intoriour dos osqnissos do paysago ct do
oadro arcliitoctural. on rotrouvo ogaloniont Io fond rougo qui apparaît dans Io I.ivro
do la ’I’Iioriaquo do ’aris. dans la soono do froiitispico il’oiiitnro iranionno I, fig. 7)
ot dans Io I.ivro do la ’I’Iioriaqno do Vit-nno dans Io grand frontispico.
Varqo ot (iolsàh montro nno plus graiqu divorsito. tant dans los contours
il y a aussi dos fonds blon indigo (Il)?! a) aillolirs inconnus quo dans los motifs Z
Io fond do plissos stylisés lui ost propro. flans un cas (son? b). un fond do. riiicoaiix
ontro losquols siirgissont dos profils humains ot animaux. ost uniquo on pointuro.
commo dans la coramiqno ou dans Io bronZo il).
Ilc cotto confrontation do Varqo ot. tiolsi’ili avoc Io gronpo dos trois manuscrits
ol avoc los imagos pointos sur la coramiquo iranioniio do la fin do l’opoqno soldjonkido
quo coiiclnrc 1’ Pour I’onsoiiiblo dos camictoristiqiios importaiitos. ricii no los soparo.
La roprosontation dos olomonts dn canon convontionnol humains. animaux.
plaiitos. paysago. fonds - - los principos do la composition r syinotric. immoration
sont comiiinns aux uns ot, autros. Varqo ol (iolsz’ih appartiont bion. a s’on tonir aux
considiwations Iypologiqnos. a l’ocolo dii .Iobâl. Cotto ocolo. oomiuo il a on: prooiso
dans I’otiido citoo a maintos roprisos. so distinguo nottomont do l’oooIo do Bagdad ou
l’i-colo syrionno pri’lsnmoo. flans los manuscrits issus do cos dornii’hros. on voit apparaît ro
Io Visago do I.lino on 433th237 soulomont ct coci do façon i’qiisoiliquo. parmi dos typos
dill’oronts. l.cs attitudos dos porsonnagos sont tout aillros. La ropiw’isoiitation dos
aniiiianx ost dilTon-nto. l.cs cloua-lits caractoristiqnos du paysago s’oii distinguont.
ogalomoiit sur plusiours points ossontiols. La composition no rospoolo pas la symotrio.
multiplio los figuros qui s’oiitasscnt coiifnsoiiiont. Co qui importo c’ost quo I’onsonihlo
dos sorios do caracti’-ristiqiios s’opposont d’un gronpo a I’autro.
I.’ccolo du Jobal avait d’ovidontos altachos orioiilalos. tians l’i-Iudc citoi- plus
liant. il a M;- obsorvo qiio los objots ropn’tsontos sur los miniaturos otaiont. dos bronzes
Il l.os rinceaux amnios sur Illi”t:ll on sur coraiiiiquo sont soulomont oiiiployos oomiuo décor indopou-
dant au vii’lxui’ sioclo : cl. I-Jriiost lionrotd. v A brou’l.o I’oii- ..i.o i .Irx leuniim, III 1930i, pp. fifi-t3,
pl. l et 1’.
I.I-: nonix me t’.llt(II-.’ I-."r 4:01.531" 79
du Ix’horâsàn. L’on voit on particlilior sur los miniaturos du l.ivro do la ’I’horiaquo
do ’aris, un oiicrior on formo do mansotoo sur plan circulairo. iI’oi’nluro iranionno I.
fig. 2). nno aignioro a boc on formo do lampo a Iiuilo. du typo connu signo par Ali
lisfarà’lnl [I ). ot un porto-lanipo a bobinos suporposocs. Il ost intorossant. do pouvoir
rolovor dos objots du Ix’horàsàn ogaloinont dans Varqo ot (lolsâh. d’autant plus
quo conx-ci sont dos objots d’un antro typo. La cassotto du cliangour do la promioro
iiiiniaturo nous ost connuo au iuoiiis par un oxoiiiplairo nagnoro publii- par
I). S. Itioo (2). oxomplairo cortainomont issu du Ix’horàsân. lit si l’on tiont cotto foriiio
pour pou cairai-toristiquo. l’on doit admottro qu’un socond objot. Io typo do bassin
couvort do la donxiomo otagoro dii drogiiisto sur la mômo miniaturo. I’ost bion davan-
tago. Ur. il ofl’ro oxactomcnt los proportions do l’arrondi d’un bassin on bronzo couvort
consorvo au Musoo Iîtlmologiqno d’Ankara quo Il. S. Ilico a ogalcmont fait
ooniiaîtro t3). Il on va do momo pour l’aiguioro do vorro à bcc vorsonr on bouton
do lotus do la Iiiiniatnro 28,97 a. caractoristiqno du Ix’horàsân. I.a carafo do la
miniaturo AI,’7 b prosonto un iol quo l’on no ti-onvo qu’on Iran.
Ilo tols iiidicos sont cortos trop tonus pour quo l’on puisso rion foiidor sur onx
pour l’instant. l.onr inti-rot ost copondant rocl ot il importo do los rolovor. car ils
pouvont un jour coiidiiiro a dos conclusions s’ils dovioniioiit assoz nombronx pour
formor nno statistiqno.
t’.’ost a co point do la discussion qu’il oonviont do s’intorrogor sur la signaturo
pointc on tontos Iottros par Io poilitrc lui-iiioiiio sur la miniaturo (il. l.o toxto on ost
Io suivant :
I (l-Iuvrc d’Abd ol-Mo’mon
api 4...; J»:
épi ail-Xinvayyi
l.o inot (lIIIllf. «(ouvro do » no fait glioro do dilIicnlto. Il ost nottomont pourvu d’un
kusrn ou :i’r. La signaturo ost donc a Iiro on porsali. co qui ost uniquo. Iillo ost à portor
au dossior dos iiiodos do signaturos longuomont discutos on d’antros Iionx ot qui no
sanraiont nous ooiicornor ici. Ubsorvons quo la signaturo ost portoo ici dans Io champ
momo do la miniaturo. flans Io I.ivro dos Chansons. oIIo otait. poiiito sur la pago do
miniaturo. non pas dans Io champ. mais sur Io cadro do la miniatnro (l) : c’ost nno
I, Si l’on consulto Io Dictionnairo dos lCtIiiiiqnos d’al-Sam’ani rodigo au tif xii" s.. ou voit on oflot.
quo col Itiiiiqno procodo do la vitIo «I’À7.t*rlvâ’t)jâlll. Il tant romarqnor la contradiction Illl’ll y a ontro l’orttiugraplio
vocalisoo a la inaiiioro arabo do I’otluiiquo ct l’o:ti[r porsan qui suit to mot a uniril a donnant a poiisor quo la
signaturo ost on porsan. Il so pont qu’a l’opoqno soliljonkido la prononciation porsano do I’otluiiqno ait bion oto
.l’iiiouyyl ol non oomiuo aujourd’hui .Yii’l. EH" " -I(a m b. Mut): Ill ut U-Sain’am llargotioulti l). S.. oditor.
l.o)dcn-I.ondros ltIIZI tao-similo . pp. L’IL’ vors . L’III roclo : la’iilisation ost Ini- commi- sur
v .Yiiioriyyl
uolro miniaturo. Nous colin: ssoiis. a nno opoquo nlti-riouroil ost vrai. au moins lino signaturo do pointro qui
ooiiiporto ogalcnicnt l’otluiiqno nïl l.o pointro. d’un manuscrit poi t ”I lstanbul. pour la biblioltioqno do
Soliman Io Magiiillqno au x*",’xvi" ’ a signo son ll’ln ro n Mina Xi’i’l al-S au -. La "isba du pointro no promo
pas qll’il o .iit originairo d’Azorbinjali.
1’ Il. IÇIIiiighaIison ’l’urLis-Ii "initiions. "Il. oil.. p. r4 . ost plus affirmatif. Il ccril quo to pointro otait
originairo do Nu) on Azorbityjau a on l’on parlo turc jusqu’a co jour o. tLoIlo aIItrmalioii appollo trois qiiostions.
l.o pointro otait-il Inroophono liii-iiioiiio 1’ Car on pont yiv ro parmi dos tiircoplioiios sans l’olro. I.’.U.orb:l)jan
otait-il turcoptiono ou inajorito a l’opoqno 1’ La roponso ost : prohablomoiit pas. I."ost I’lIIYi un Inrkmono
d’AnaloIio a la lin du u" sii-clo qui paralt avoir dotliiitivoinont fait ponctior la balanoo. tintin cl surtout :
quand Io fait do parlor tollo on loIIo Iangno voriiaclilairo a-t-il jamais lit ro d’indication ipso [ricin sur la oiilluro
do colui qui parlo on Uriciit 2’ La roponso ost : prosquo jamais. L’ÀZorbàyjiln au un" un) s. ost par sa cnltnrc
inipossiblo a distingnor dos anlros provinoos do t’lrau.
I.li "0111N DE l’.tlf(ll’i la"! HOLÉÂII Ml
u-t la lui-ro- (l0 (iolÎsah se n’-pamlant ch- la tc-rrc- sur la tête «il sa lari-rant los vêtant-rus.
l.cs scèni-s du rombat sont, parfois romploxn-s Pl mêlant piétons Pl cavaliors. Un y
distingui- «If-jà. comma plus tarit dans la miniaturi- porsano. tIt-s blossés la têtu lantlllv.
clos rlu-vaux aux Illl"llll)r(*s brisés. th- sont la autant «ln n-prûsi-ntations justifiai-s
par la ravit lui-nm si vllvs [fi-n épousant pas ln- détail. qui ni- pouvait-ut ligurvr ailleurs.
Sans doute aussi on raison ch- la nalun- «lu toxto. fort dramatiquo. lits attitudos
y sont plus tournu-ntôrs. l.cs porsonnagos marchant sont parlois fort inrlinôs vars
liavant. la] llvlâl l’ai-4- a Varqo un plours I321 il! a").
la-s tlt’htails du rostuma- pn’-srntvnt iliinti-n-ssantrs part irularitc’ls. Ih- la rt-inlurc-
du roi-tains glmrrivrs pondant trois lalnlnnlquins qui sr (’()lll()lltll"lll pn-squn- ava-r
las plis rt qua lion distinguo suulvuwnt sur lioriginal ou sur 4l1- très grandi-s photo-
graphias on roulour i lutât! l) : la gilorrior YÔlll tlv rougi- a gaurlwl. Ils sont plus aisés
a voir lorsquo l’a-xtrôluitô alu rhaquv lambrequin ost (toréa IïltthW ln : Varqo). tirs
lamlm-quins. qui par aillrurs nu soul jamais rt-prùsontôs sur d’alun-s miniatura-s.
sont gravés au burin. îIYt’t’ la mômc- proporl ion sur unt- coupa «in bronza dt- Iilran
oriental tlv la collai-lion lx’i-vorkian a New York : on los aparçoit nn-tti-Invnt sur los
vôtrnu-nts des «toux rourtisans qui c-ntourrnt l0 priai-o assis a l.oriontali- IIE. (Tl-st.
un arrlia’lslno vrrtain 1 on nv connaît gui-ra- «lu taiulmnquins pa-ints après l’époquv
(la Lashkari Bazar, «insid’i-Ilin- après la promior tiors (tu HAN" s. ll somhlo aussi.
vouuuv lia souligné Il. Sclilunilwrgrr. (lllt’ ou soit um- carat-twistiqln- plutôt oriontalr
a l’êpoquc- islamiqln- I2]. th- rapprorlwuwnt mérita tliautant plus 4Iiinti-rôt qui- «toux
autn-s détails du (’()Sllllll0 propn-s à Varqo «il (lotsah apparaissant onc-on- sur la roupi-
alr Illran orionlal mais non aillaurs. (Io sont, «l’abord ll’S nianrlu-s très Ionguc-s qui
pondant «los lll’îIS roplif-s clos doux rourtisans. iclvnliqut-s a tallas llt’ ("ortainrs silhouettas
ch- Varqo (il (ioIsâlI (3H18 a. Îi’l,’»ltlat. Il niimportur guim- quc- dans la miniaturi-
v4- soit l’t’llt" lltlS pli-urvurs : ("t-st la ropri-svntalion «la la Iuôuu- niant-Inn fort longua-
liôrilôv. d’un très anvin-n passô n-t ronnun- «li-s h- IHA’II" situ-It- dans "Est iranion Irl.
infra) qui 0st inti-russanto. I.l’ troisii-nw détail «tu costumo- déjà signalé est l0 vilain-au
Inirol’m- porté un» lois dans Yarqa- n-t tlolÎsâll (N8 la). lI nirst gui-ri- (lillit’ilv a ltlt’nlllll’l’
grava au nqu uni-nm «Ic- «rhapt-au Inconnu» qu’un doum-ut Ii-s historions tvls qu.-
Bt-yliaqi (IfIIlllh-l’ du sûr) (Il). (Tost a tort qur Il. S. "in. [musait pouvoir y ra-rollnaitrt-
la tlÔlUHllîlllOll d’uni- rourounr sassanidr l).
l I). S. Hic-v. - Sluntius in Islamir Ml’lill Work n, [Nuls XXI. 2 HIE! . pp. 225-253. Voir pl. Xlll.
1’ IL St-hlulutwrul-r - la" Palais un: in i n- nh- Laskhari Bazar a Syrinx XXIY. ït-t. Paris I
27", Voir pp. 265-2017. Illuslration clairv. pl. XXXI. 2 et Il. personnage un 17. lin-pn-mtant w 1h
a Saluarra : li. Ilvrzt’I-Itl. Die .lltllrrrirn la." Sunmrru. Ilrrlin 19’
".1. Il lll’ylnllll. ’lïirlJ-e [tryhqu ml, l)r. Quai al I)r. I: ilirInI-ran I32ls. Ittll’). lit. notamuwnt. p. HEU,
quatrième Iignc avant la Il". - ru pli rimai! M [lilial-f quhuy-r shit: ru Ith-r du un; m [munir-r :ur .. Il 5’; "il
du chauvi-lin IliIL’ali-kin 2 0...". il s":nallrvra an-r. pour roln- Ilvllfllllll’lll’, un manta-au noir. un chapeau
luirornv «t urw rrinlun- «Fur r.
t Il u-sl ru "Huit raiprvisvlltlï sur rrtlu- uni-nm POIIPI’ du llrtllllv. Inôuw plaurln- un. Voir ("OIIIIIIVIIlttlru-
Il? Itirr. p. 2.3l. - Iran-4l tu) a rraflsman un" lait los! al! ronsviousnrss of flllâtl a Sasauiau Prima Iookmt
"ln. n.
B2 .ISSJIII il.l..III SOI .ltliX .Illz’l.IIi’I.lN-(IIIIIII’JNI
(los trois dotails du oostumo tomoignont nno lois do plus do la Inarquo laissois
par I’list iranion dans la pointuro soldjonkido do I.lran.
IYautros dotails onooro qui nialqnaraissont pas aillonrs. monu- sur dos objots
diopoqnos autoriouros oomiuo roux qui Vionnonl diotro oonnnontos. «loin-lit ou.» rolovos
pour lour inti-rot propro. I’Iusiours miniaturos suggzoront nottomont quo Iiuno dos
ooiITos quo partout los gliorriors au oombat oolisisto dans la oalotto rondo. on Mollo,
quo lion anl aussi dans Io I.ivro dos (Iliansons ot sur los oorainiqnos. Mais ollo ost
ooroloo iri (Iiun bandoau nuitalliquo. doro. pourvu do doux ailottos on lorlno do llourons
au-tlossus dos oroillos. Au diadomo ost aooroollo un oaolu- nuqno on Iuaillos tl’âltllt’l’
rIL’IIII b). Un pont roularquor quo, Io Ilouron ost liultimo avatar dos ailos do la rourouno
sassanido. l.os olomonts do l’arlnolnonl, dotons" moritont l’attontion. l.os oavaliors
paraissont têtus do tuniqnos faitos do rangoos do lanlollos vortioalos (voir par oxomplo
10H72 a ot 21,323 b). A «ou clos rondaohos. aplmraissonl aussi dos bouoliors
mniquos ltII’IL’ a. 3773.3 b) sans oxomplo dans la miniatnro ou los nbjots du
tolups il). l’os ousoignos do divors typos sont roprt’hsonti’u-s : un tridout ot nno tros-
Ionguo hampo inunio au bout diun plumot Iîlflfilti Il).
I.iarnu-Inont otTonsil oomporto lit-pot. droito a gartlo on tormo do oroix garnit-
do doux rubans au ponuuoan (L’IH’JÏ) In. llfiltt b) ainsi quo Io oinu-torro A la oonrlmro
somhlo assoz notto pour quo l’on puisso oonrluro qulil no s’agit pas (lluno dolormation
stylistiqno UNIS a. IWIU b. L’OR!) a. "litt! b]. Iiaro a doublo oonrburo aooroolio
a. la 4’0illlllro Iîi’lti b. IWIÉI lu. la Ianoo romarquabic-mont Iongno J2-UL’3 I». 39,!37 ln.
Si on laisso los hautains pour passor a la sooontlo sorio du r4’qwrtoiro. o’ost-à-diw
aux animaux. Varqo un (IoIsâlI so distinguo aussitôt dos antros manuscrits par un
rortain nomhro dïmimaux qui aï apparaissent pas. (Io sont
-* un ronard assis sur son soant un:- pallo lovoo ot rogardanl «lotirioro lui. ontro Rabi
ot son tltlYt’l’Sillrt’ qui viont tIT-tro pourfondu lllllîl a) I
w un lapin ou Iiovro assis dans la ultimo poso oxaotomonl. ontro los oluwaux do Itabt
ol du poro do Varqo combattant IIZIfIÎ) a);
- un lapin oouranl 3?") ontro los jambos du ohoval do (tolsàll on tuilo «IttjlttbÎI:
un lapin man-liant ontro los piods du ohoval do Itabt oombaltanl Varqo (L’WL’t) a) z
un ooq dialoguant avoo un pigoon i?) 13.3[33 Il):
un lapin bondissant a droita» do la tonto où (lolsàll siost ovanouio mais b] :
doux l’olins so mordant roi-iproqnomont la quono dans l.ospaoo blanc a gant-Ia-
do la tonlo où tiolÎsùli so Iamonlo il?!" lili
llll ollat assis sur son soant. nno patlo Iovoo pros do (lolsàli qui tond son annoau
au pagi- t-le-IÏI a! 1
un chat touant par la qnono un rongour (un rat 1’) dans I’ospaoo blano où ost
l’a-prosontt’r Ilolàl Ilobout 02”19 a):
I Un sonuo a nno iuIIm-uro onropoonni- pont-Mn par Io trurta-Inn-nt III’S tiroiszulos. Est-n- Ia un argnmont
ou favonr «tIuno attribution du manuscrit i anatolionnos on s) rionuos 2’ Il no somhlo pas. Dos tramons.
parfois illustros quo lion sa. rappollo Saimli prisonnior dos tlroisrs avait-ut vu los Ufl-itloutaux do pros.
LE [MALIN or: tîlllljli ET must" sa
un «I mouton » mort taillai) a) ;
«- un Ii«’-vro oourant «lovant Io roi «Io Syrio ontouro do Varqo ot «muât. (60E)? hi :
»- un insooto «sautorollo 2’] poroho sllr un arbro-planto Iti-lltil’al:
«- un lapin dans I’ospaoo blano où so trouVont doux plantos, in gala-ho «Io la maison
où ost t’IoIsàh ISBN-ba), rappolant I’imago 575.") a.
l’Insiours raisons donnout a ponsor quo oos animaux ont «’-t«’- ompruntos au ropor-
toiro tout fait «los bostiairos. Il y a tout d’abors la rarot«’- «Io oot-tains «l’onlro onx.
l.os Ii«’-vros sont «-ortos connus dans la oonnniquo ot Io bronzo du YII’IXII" ot «lu VII",’
xnle s. Maison n’y tronvorait pas l’insooto r?) ni los IoIins toIs qu’ils sont roprosontos
i«-i. Il y a onsuito Io fait quo Io loxrior ot Io Iauoon «Io la miniatnro 6057 In sont Iixos
oomiuo «los modolos z oola Iaisso dovinor la oopio sur un hosliairo qui pourrait provouir
d’un Kalila na Itimna «Io m«’-mo quo Io lit-no :Iïlllîia). La troisiomo raison ost qu’ils
no sont pas Ii«’-s a la oomposition. oxooption Iaito do l’insooto. La plupart sont plaoos
dans un ospaoo blanr ot «-omhl«-nt un x’ido. l.o quatriomo argnmont ost quo rion
dans Io toxto. Illt”lllv «Io loin, n’on justitio I’oxistonoo. Dans Io «’as prooÎs «tu oomhat
«Io Habi ot Varqo la prosouoo «lu liovro ost «-nriouso. Il ost pou probablo qu’un lot
animal so prooipito ontro los jambos «lu ohoval «l’un gilorrior oombattant «Iopuis
un momont dans un grand oliquotis «I’armos ot onooro moins qu’il y rogardo avoo
intorol Io d«”roulom«-nt «lu oomhat.
Il y a pout-ôtro ioi nno manitostation «l’humour «Io la part «Io I’artisto. Il y a
surtout Io dosir «I’inlroduiro un «ilomont, jugi- utilo a la oomposition aoomnpagno
d’uno in«IiIT«’-ronoo bion «-araot«’-risti«pio a l’égard du toxto. Maniloslomont. Io pointro
ost donr allo puisor Io tout «Iaus un autro rôporloiro a sa disposition. l.’int«’*r«’*t «Io
Varqo ot (iolÏsâh ost «Io fournir. no Iùt-oo qu’a l’otat do vostigos. quolquos «’Ilolnonts
do «-o roportoiro. D’autros «ïIoInonts ronnnrquablos s’oxpliqnont sans donto aussi par
nno tradition porduo. Il y a. sur la miniaturo ou los gilorriors rononoont a romhattro
Ilabt Il?!" lli un rinooau animo qui jaillit «lu sol. tormino par doux Ilonrons ot doux
t«’-tos «Io ohions. l)o tols rinooaux nous sont oonnus par los bronzos. I.’int«’-r«’-t «Io Varqo
Vil tioIÎsâh ost «l’attostor quo do tols «dt-monts pouvaiont so molor aux soi-nos tignrativos.
Il somblorait m«’-m«- qu’ils aiont pu y «ïtro introduits on raison «tu toxto. En oITot.
a I’omplaoomout ou so situo Io vors qui tiont hahituollomont lion «Io Iogondo a la minia-
turo. oommo il a «aux «lit plus haut. on lit oos mots z «I Il ôtait ronuno un dragon (maniant »
vors 382 A). Il ost pormis «Io so domandor si l’imam- do la «’«nuparaison n’ost pas
ainsi illustroo par un ololnont «Iont la prôsonoo autromont sorait inrompr«’lhonsilnlo.
l.a oomposition ahstraito Ini-V«’-g«’*talo mi-oaIligraphiqno, «Io la miniaturo illus-
trant la Vlsito «Io IIoIàI a Varqo Iïi’ll-ttt a) où l’on rooonnait «los objots figuratifs ost
plus «’-nigmatiquo. .lo suggoro pour ma part qu’il s’agit d’un robns Il). Si l’on passo
ontin a la toilo «Io fond. ct «l’abord aux convontions «In paysago ciol ot torro -
l’on voit a nouvoau «los olomonts «IiII’oronts «Io conx quo l’on «locom’ro dans «I’autros
manuscrits. Ils no sont «lu rosto pas inatlondus dans Io vocabulairo artistiquo iranion.
(l’osI soulomont la pauvroto «Io nos «locumonts qui los rond nouvoanx pour nous.
lin plusiours cas la ooramiquo a consono «los olomonts comparatifs qui. dans los
manuscrits. tout dolant. Ainsi un ciol ompli «Io rincoaux surmonto la tombo «Io (tolsah
MIN a). Si los autros manuscrits iunoronl collo oonvontion. ollo ost voisino «I’uno
convontion obsornïo dans la c«’-ramiquo Il). Ainsi oncoro la porspoclix’o particulioro
dola «« Vlllo do Yomcn » IîItIfZI-I b) on un olomont cacho nno part io «Io l’autrc. so rclroin’o-
t-ollo dans tclIo coupo on coramiqllo lustroo do I’lran contrat d«’-«-ouvorto a (’«bazni Pli.
(Iotto «’«mstatation ost plus noIIo oncoro pour los fonds abstraits. Alu-un «los trois
manuscrits soldjonkidos no l’ail connaîtro «Io soi-nos ou los porsonnagos so mouvont
sur un fond do riIu-oaux. Mais «-’ost Io cas gout-rat «los soi-nos Iigurativos pointos sur
los carroanx on «-«’*rami«pno lustroo «Io lx’asan. l’on importc quo cortains «Io vos «-arroanx
soiont pont «ïtro «l’oxocntion post«’-rionr«- a Varqo oI (Iol.’sàh. l.cs atoliors «Io c«’iramistos
«Io Ix’asan ont «au. romar«piablomont «onsorVatours. Ils poignaiont au Ylllfl’xn’e s.
dans uno tradition x ioillo «Io plus «Io oont ans. oublioo ou abandonm’w partout aillolirs
on Iran. l)os «onx ros m«"-mo Iardivos prosorx ont sonvont un stylo no a la tin «Io l’opoquo
soldjonkido. l.cs tonds on lormo do drapos plissos sont onx uniquos pour l’instant
dans tout l’art do I’Üriont musulman. Un no pont donc qu’onrogzistror Io fait. l.os
plis par oux-mômos n’ont «I’aillours rion pour surprondro Z la stylisation on ost foncio-
romont idontiqno a collo dos rob-monts plissos.
l.o ras particnIior «Io la miniaturo bof-I7 b ost «Io m«’-mo uniquo par son tond on
camaïou rougo ou so «lossinont «los riuroaux animos. Si «Io tols rincoaux sont classiquos
on Iran. c’ost la lormo qu’ils pronnont ici qui ost romar«plablo. l.os profils d’animaux
sont somblablos a conx quo l’on YOII a I’oxtromito dos hampos dos calligraphios animoos.
Il y a «Io plus un prolil humain caricatural qui rappollo par sa «Iocoupo Io prolil du
courtisan d’un bol «Io bronzo ghaznovido cito plus haut. Il ost totalomont «itrangzor
au r«’-portoiro «lu Visago «Io I.llno. Il pronvo ovidommont. quo Io pointro oonnaissait
«I’autros visagos. oo qui soulovo Io probl«’-mo «Io son origino. Il ost a rapprochor «los
visagos cariraturaux issus pout-«’-Iro. commo j’on ai omis I’hypotIn’-so aillonrs. du
thoàtro d’ombros I3) z c’ost «I’aillours ici m«’-mo un visago modolo par I’ombro ot au
sons propro du mot. I’Iasliquomont. cotlo miniaturo ost l’oxomplo d’art visionnairo
I I’opo, Nancy. ml. N. pl. 6:47. (tu! pour los coranuqnos aux sopt contours. pl. 707 (L. 71m pour Ics cora-
miquos lustroos. ’l’outot’ois il no ’:u:iI pont-(«In- pas «Io vrais viols Ici mais do H-lums accrochos a un plafond.
parcils a roux quo l’on voil sur nno miniaturo du I.ivro «to la ’I’hor quo «Io Paris Il. Paros. l.o I.ivro «Io la
’I’boria«pio, op. ril., pl. VIH, onroro quo vos volums soiont a I’omplaccmont prosuunï «In riot : «"ost particlilio-
rcmont n«-t a la pl, (HIE.
2 .lnritn «tr! [rom .tfyhunislun oalalouno «Io l’oxposition lonuo a la [loyal Aoadom) III Arts, «locombro
lttfiî-jamior I968 "a. I2 A, a" 1m «tu cataloguc. «il. p. 33. IÏZgatomont pubtio dans .tnriml .lrl U, .tlyhunixlun,
Tokyo, Itttîl. pl. litt].
il Molikian-I’Lbirxnui, Ilomarquos, ctr.. ct. Hg. IN ot 20, p.1hh,
LE 1:03le [DE nuque I-:’I’ «;ol.s.tII si.
Io plus saisissant quo l’Uriont musulman ait jamais livro. Il ost inti-rossant «Io voir
qu’ici. commo pr«’-co«lommont dans Io cas du rincoau animo. il n’ost pout «itro pas sans
lion avoc. Io toxto. Dans los wrs qui sont alI-«lossolls do la minial ur«- on nous «lit on oITot
quo Varqo s’ost «’wanoni. Il so pont qu’il faillo voir dans cos visagos surgis «Io l’ombro
tourbill«mnant autour «Io Varqo. I’oxprossion «Io l’halluoination qui s’omparo «Io
l’hommo oxanoui. Il faut aussi romarqlu-r quo coIto porsonnalisation «Io l’ombro
ost on harmonic avoc la porsonnalisation «Io la naturo ct «In mondo qui «Io façon
gonorzdo «’aract«’-riso la poosic iranionno.
En d«’-Iinitix*o Varqo ot (lolsàb so singulariso a cor ains «’igards par rapport aux
trois manuscrits soldjonkidos. ot. a un moindro «Iogro par rapport aux c«’Tamiql«os
«Io la Inomo opoquo. l’ont-on on conclurc quo Io manuscrit roprosonto uno ocolo «Ic
pointuro «listinctc 1’ Il solublo quo Io mot soit trop fort pour «toux raisons. I.a promit-iu-
ost quo cos dil’f«’-roncos portont sur «Ics dotails «l’importanco socolldairo. l.a socondo
ost quo Io groupo «los trois manuscrits scldjonkidos ost trop «’-troit pour quo l’on puisso
on rion «loduiro «Io «lotinitif quant a I’onsomblo «Io cc quo poux-ait êtro la pointuro
iranionno au «lobul du YIII’IXIIlt’ sioclo. l.cs «toux I.ivros «Io la ’l’horiaquo prôsontont
«los caractéristiquos comnmnos sutlisaunncnt marquoos pour Iaissor «Iovinor qu’il
«lovait cxistor pour un typo «I’onvrago «Ionno nno iconograpbio conYonllo a l’intoricur
momc «lu r«’-p«-rtoiro g«’-n«’rral «Io I’«’-«-oI«-. tout oomiuo il y a ou pour los I.ivros dos (Ionslol-
talions uno iconographio bion otablio Il). I’ar consoqliont los divorgoncos
iconographiqnos «Io dotait no prouvont pas nocossairomont nno «liIToronco «l’ocolo.
Sont Io mouvomont plus vif. ot par instants tourbillonnant «Io cortainos imagos.
rondn tol par Io rythmo «los «’-Iolnonts abstraits «I’aillonrs plus quo par l’élan «los porson-
nagos. parait êtrc propro a Varqo ot (Iolsàh. tî’csl la plus un trait «I’atolior. sinon
mémo «Io porsonnalito «l’artisto. quo «I’«’-«tolo.
l)o l’appartonanco «Io Varqo ct Golsah ot «los trois manuscrits a nno m«’-mo «’-colo.
on pont tiror trois onsoignomonts.
l.o promior ost quo Io manuscrit «Io Varqo ot (lolsah «Ioit jusqu’à pronvo du
contrairo otro tonn pour contomporain «los «Ionx manuscrits «Ians. Un pont donc
Io situor dans Ics toutos dorniorcs ann«’-os «In Ytt’fxut’ sioclo ou plus YraIsolllblablomcnt.
Io promior quart du si«’-clo suivant.
l.o socond concorno los rapports qui unissont Io toxto ct l’imago dans l’art iranion
au «lobut «In t’llt’IXllle si«’-rlo. Il sutlit «Io prondrc doux oxcmplos pour s’assuror quo
Io pointro dos I.ivros «Io la ’l’llt’TIiItlltt’ pronait a l’ouard «Io son toxto «los libortos ogalos
a colIcs quo pronait Io miniaturistc Abd «il-Mo’mon visai-vis «tu poi-«no «I’Ayyùqi.
t, Voir Emmy Wollosz -.tu cart) aI-Sntl manuscripl m tho Itmlloiau I.itnrar) il! "Utilïlu «Ifs
Urirnlulis, "Il. III. 1051!, pp. I-2ti. Voir nolammonl, pp. 20 sq.
«3* I
tu; .1851")! ’I.I..tll SUI’Ilk’N .lllz’l.llt’l.lN-CIIIIII’JNI
.l, tibarlos-Ilonri «to l«’«m«-h«:conr. l.«« «loxcrlplinn «Io la nuluro «Iule lu luirait Iyriqur ironirnnc du .YI’
sirrlt, I’" s 11069, p. L ..
LE RIMIJA’ DE I”.Atlt(Ih’ l:”l’ HUIÂJII K7
l.o socond onsoignomont quo l’on pont tiror «Io la comparaison do Varqo ct «mon.
ot «los trois manuscrits concorno l’oxistonco au «lobut du Yllt’IXlllt’ sli-clo «l’au moins
doux grandos traditions dans los atoliors soldjonkidos Il) «Io I’lran.
l.’nno ost aux compositions d’uno symotrio totalo. prosquo mmmmontalcs. ou «Ics
porsonnagos assis ou «lobout on bion «los cavaliors. dominont la soi-no on noinbro
limito. ’l’ollos sont dans Varqo ct t’ioIsàb los roprosontations dos «« porsonnagos dialo-
guant n. «Io combats singuliors ontro cliovaliors. «Io roncontros «Io potits groupos.
ou «Io lamontations «5ms a). Iillos «ml avoc Io rocit un lion tros abstrait qui no dopasso
pas lo tbomc Iui-momo. li’autros sont plus agitoos par tour mouvcmont. moins rigou-
rousomont symotrupics. ot g«’hn«’-raI«-mcnt pllls «liroctomont Ii«’-cs au rocit. En un mot
cllos procodont «I’uno tradition narrativo qui tranchc avoc la tradition m«mumontalo.
Un hosiIoraiI a fairo nno tollo distinction rolativomont pou marquoos dans Varqo
ct (lolsàh si ollo n’otait plus nottomont atlirmoo dans los trois manuscrits soldjoukidos
«I’uno part. ol dans la pointuro sur coramiquo «l’autro part. tians Io I.ivro «Io la
’I’horiaquo «Io Paris. la soi-no «Io cour disposoc au-dossus «l’unc soi-no qui so rapporto
a I’anocdoto «lu Iivro Il’ointurc iranionno l. fig. 7) ost d’un hioratismo contrastant
parfailonlont avoc ootto dornioro soono ol avoc los autros. Il on Va do mon". «los doux
pagos «Io frontispioo. tians Io I.ivro «Io la ’l’lu’rriaquo «Io Yionno. la pago «Io frontispico
qui so composo on r«’-alit«’- do trois miniaturos suporpos«’*os inclut on son contro nno
miniaturc «’-galomont hi«’-ratiqno. Au oontrairo dans Io I.ivro «los tlhansons c’ost la
tradition narrativo qui ost, I’cxcoption. l’imago monnmontalo qui domino. Il n’y a
qu’un paysago. colui du volumo XX. ot qu’nno scono «Io la vio «piotidionno dans Io
volumo Il. sur los six miniaturos oonsolW’oos. Iincoro cos doux illustrations tondont-
ollos «igalomcnt vors Io monumontal.
La pointuro sur o«’-ramiquo «Ionno «’-galomont Io pas aux otligios numumontalos.
l.os v«’-ritablos sconos narrativos oxistont oomiuo cotto bataillo pointo sur Io plat,
colobro «Io la I«’roor (iatlory of Art t2). cotto imago «Io guorro tiroo «lu Shah-Naino ropro-
I Soldjoukido ost a ont -n«tro ioi oomiuo dans l’artiolo - Trois manuscrits «Ic l’Iran Sol Ijonkldc a non pas
au sous «lynastiquo, mais au sons cnltnrol. Au «toton «tu vu" un" sioolo la outturo «to l’Iraa «rouai pas «IiITorontc
«Io oc qu’ollo otait a sicolo proo«’-«Iont monn- si los Soldjaukidos otaionl olimiuos «Io la socnc.
(1’) Surwy, pt. 67! ct 037.3.
P04 .l.s.s.thl’l.l..lll NlIl’liliA’ .tllz’l.IKI.tAllillllll’JA’l
sont«’-o sur «in carroau «Io r«-v«’-tomont du Boston Muscum of l’ino Arts Il). l’histoiro
do Iliîan cl Alaniio distribnoo on plusiours labloaux corrospmidant a «los opisodos
sur nno limbalo «’«galomont c«’-I«’-bro «Io la l«’roor (lallory (2,. ot quolquos autrcs soi-nos.
Mais los imagos «Io cavalior sont ou «Io porsonnagos tantôt assis. tantôt «lobont. sont
do loin los plus nombrousos. (Io sont «los imagos hors «Io tout ospaco. fût-il visionnairo.
sitnoos sur Io fond blanc «Io la coramiqlio hqu "un, dito Inimi’i. ou sur un fond «Io
rincoaux dans la corailli«pio lustroo. Un rotrouvo co momc fond blanc sur plusiours
dos imagos los plus monumontans «Io Varqo ot (ioIsàb ol co momo fond «Io rincoaux
sur «l’autros imagos momunontalos. on particlilior sur cortainos imagos «Io combats
singuliors ontro doux obovaliors.
(Iotto tradition molinmonlalo dans nno pointuro «Io polit format no pont «Iovoir
sos originos au livro sont. II’antros indicos attostont on oITot quo c’ost la frosquc archi-
turalo qui l’a inspiroo. I.’omploi «los fonds blancs s’oxpliquo on oITot par la contour
«lu stuc mural ct colui «Ics fonds rougos ost altosto dans la frosquc «Io I’«’-poquo sassa-
nido pour la frosquo arobitccturalo 12 . l.o rocours systi-matimio au format horizontal
on los porsonnagos prosquo toujours occupont touto la hautour on ost la prcuvo.
l.o frontispico du I.ivro «Io Yionno montro bion combion oot omploi instinotif du cadro
horizontal ost. puissant ohol. Io miniaturisto. flans un cas. il a voulu romplir touto la
hautour «l’uno pago xortioalo ot pour oc fairo a suporposo trois miniaturos horizontalos.
La miniatnro oontralo ost oIlo-momo subdivisoo on doux rogistros. Un trouvo la mona-
«I«’-marcho dans Io I.ivro «Io la ’I’horiaquo «Io Paris. Lorsqu’il dosiI’o montror nno scono
otagoo on hantour Io pointro rotrouvo la division on bandoaux horizontaux suporpos«’-s
rl’ointuro iranionno I. lig. 7 ct I0). l.o troisiomo indico «Io I’origino arobitccturalo
«Io cottc tradition ost Io pollohant «Io I’artisto pour la pr«’-sontation «Io sos porsonnagos
sous nno aroado. ou ontro dos plantos qui los isolont oomiuo los oolonnos «I’uno aroado
l.o miniaturistc alfoctionno los portiquos. [tans Io I.ivro «Io la ’I’horiaquo «Io Paris
«’o sont los «Ioctours «Io l’AntinIilo. dans Varqo ot tiolÎsz’ill o’ost la soi-no «Io bazar.
Yisnollomont Io rosnltat ost singulioromont comparablo. oo qui incidommont continuo
a nouvoau quo Io pointro puiso dans un roportoirc tout fait ct robaptiso la soi-no à sa
oom’onanco. I’ar la suito. Io pointro «Io Varqo ot (lolsah placo chaquo fois qu’il Io
pont doux porsonnagos sous nno aroado «Iont Io «li-tait no lui importo «I’aillours guoro :
co n’ost qu’un oadro cl o’ost cola qu’il lui sutlit «Io traoor. Il a Illl Iol bosoin «Io co oadro
quo dans uno miniaturo :IÎu’Iti b) il on a traoo Io «Iopart a gaucho. Ilans I’anglo cola
rossomblo a un ciol «Io convontion on domi-luno. puis cola continuo avoc un arc do
ccrclo «lisposi- ou sons invorso ot qui conticnt «los rincoaux. lin français ordinairo
on appollorait cola «In romplissago. l.o pointro a voulu ««calor» sa composition par
un olomont «Io cadro. (tu bion cc sont los arbros ct los plantos qui isolont los Iiguros.
los nnos «Ics autros. bion qu’ollos soiont consoos otro int«’-gr«’-os dans nno monu- scono
il7i’ltsl a). A doux roprisos. Io pointro s«- contonto «Io los isolor par «Ics traits rougos
qui compartimcnlont sa miniaturo «Io façon paradoxalo «tout, a. fi’lf’ttla). (Iotto
tondanco a rythmor sa composition par «los clona-lits isolant los Iiguros n’ost pourrait-
«m croiro. quo Io souvonir «Io la pointuro sons archo do l’architocturo. La c«’-ramiquo
Io montro oncoro plus claircmont car la. Io pointro uso abondammont «Io la possibilito
d’isolomont quo lui otTro la structuro «Io la formo. l.o gout «los «lotilos on bandoaux
horizontaux s’oxpliquo «Io la momo fagon : rion no oonviont micux aux motopcs
arobitccturalos. La syuiotrio rigonronso «Io la pointuro «In typo monumontal ropr«’-scnt«’-«-
dans los manuscrits ct sur la coranliquo ontin ropond cortos a I’cstllotiquo gonoran
«Io I’Iran. mais ollo corrospond aussi a nno nocossito dirocto «Io la pointuro arobitcc-
turalo. car ollo doit opouscr Io rythmo «los st rnctllros.
l.’origino momunontalc «Io la pointuro «Io manuscrit quo I’analyso intorno invito
a attribuor a l’uno «los doux tondanoos «Io la pointuro «Io manuscrits ost conIirmoo par
I’«’Ilu«lo «Ics sourccs. La pointuro «Io Varqo ol. (lots-ah. oollo «los Livros «Io la ’I’h«’-riaquo
ct «lu I.ivro «Ics Chansons no faisaiont on otfot quo porpotuor on ploin vufi’xlll" sioclo
«Ino tradition plusiours fois sooulairo.
(la. III. I.i-zs sonna-1s PLAs’rioi’Hs oc «IYIZIJC Morvan. me: touois ICT (I«n..’sÂiI
llo monu- quo Io roman «Io Varqo ct, (lolsàh rodigo au v*’lxlo si«’-clo proci-«Io «l’unc
tradition littorairo plus ancionno. «Io momo los pointuros du manuscrit «l’Istanbul
illustro au Yltej’Xlllt’ sioclo romontont a uno origino tort oloignoo dans Io tomps.
l.a disparition prosquo totalo «los manuscrits illustrés on Iran avant Io vil")
xul° sioclo no pormot pas «Io rotracor los otagos «I’nao ovolution qui «lut so fairo par
dogros. Nous no connaissons du "qui" sioclo quo dos I.ivros «Io (Zonstollations Il)
ou «los manuscrits du I)ioscoridc (1’). si l’on oxcopto Io I.ivro «Io la ’l’laïriaquo «Io Paris
oxocuto on Î)tl.’nllltltl. Ni l’un ni I’antro no sutlisont a roconstitucr co qu’otait alors
la pointuro porsano. l.’art «In bronzior ost. prosquo a col «’rgard d’un plus grand sooours.
l.a colobro marmito oxocntoo a Ilorat on Iltiîl. attosto au moins quo l’ioonographio
«Io la tradition momunontan «Io polit format «’rtait «Ioja constituilo. quo Io Yisago «Io
l «il. kana) th-llo-sz. "Il. ciI.. p. 20 ct Ilg. lit. Un no saurait ajoutcr foi a I’attirmatiou lIIIII «Iom«mtr«’-o
«Io Illochct solon qui x ingt-ciuq fouilIcts illustri-s «to la IlibliotIa-«pic Nationan. supplonn-nt pors il ltlt’) IrraL-hos
a un manuscrit «IuixonI «itro «talcs «to Hall. L’uniquc argnmonl «to Illochct qui no s’oxpriiuo tros claircmont.
somhlo roposor sur nno II)INItlI1M. il sznoir quo Io manuscrit qui ost Io lragmont «t’uno tra« l’on «Io Kalila
na I)imna on l’orsan. «toit «ïtro oontomporain «Io l’opoqno a Iaqnollo la traduction a ou: (ailo c’ost-a-«liro tors
IIÎIII. Voir I-ngard Illochot. l.cs rliluminurcx «ln: manuscrilx nrirnluiu. Paris I926. tu! pp. in-t" ot «ZXX pl.,
cf. pp. il?» 70 oI pl. XYIII. tic n’a-st pas Io lion ici «Io «liscutor l’opoquo «Io cc Ilianusorit quo sos caracloros [spo-
logiqucs sutnonl au nu xinv sioclc au plus lot Voir Ics coslumos untammonl.
2 Iirnst .I. (Zrnbo, a Malor . ton znm l)i««skuridos Arabicus n .lux :lrr Il et] «lrr leulnixrlirn Rural. up. cil..
pp. Itl.’l«ltIl. Il oonviont «to romarqncr qu’aucuuo oludo t)lI(IIIIL’lIIII0 n’ou a)aul oto faito. on no poul procisor
actI -Ilomont oo « «i roviont a I’Iran ol cc qui apparliout aux pajs :«ralns. I.’.«ntour s’ollorco a«. nottomont. «Io
rassombtor la «Iocumontatam coulcusc nooossairo a nno tollo otndo.
fit) .tS’S.tlH’l.l..tll SlIl’Ifh’A’ .tllil.lli’l.t.Y-IIIIIIII’JA’I
I.lino ôtait roprosonto sons la formo qu’il «lovait avoir au Yllt’iXIllt’ sioclo «I). An
vPIxie sil’lclo, c’ost Io dosort. l.’n sont manuscrit a survocn qui ost d’aillours iiiIiniuioiil
procionx : un I.ivro dos (Ionstollations «Iato «Io l’an t()(J]l(I(Itt-l(lltl. .l’ai oxposo aillolirs
pour qlicllos raisons il conviont «Io tonir pour iranion ct non pas siliiplomont pour
aintlncncl’l par l’Iran w cc manuscrit parfois d«’-crit oomiuo arabo "3). Il roprosoiito
un cortain aspoct «Io la pointuro iranionno au n’t’jxa s. Il a on otl’ot «’-t«’- copio. par son
fils. slir Io manuscrit antographo «Io l’autcnr. Abd aI-llaluiian al-Sl’ifi. coiiiilio nous
I’apprond Io oolophoii. (tr Io lits a passé touto sa vio a llolv. I)onc c’ost l’art «In .lobi’il
qu’il nolis fait connattro.
Si l’on romontc plus haut oiiooro dans Io tomps on no «lisposo plus «pic «Io inamis-
crits fragiiiontairos issus «los torritoiros soumis cortos il l’inIIlionco iranionno. mais
do torritoiros oxtoriours il I’Iraii iioaniiioins. (Io sont los vcsllgcs «Ics manuscrits
inaniclicons. los «lotiris «Io pointuros slir soio ou slir papior. trouvos dans los oasis
«Ili ’I’urkostan chinois d’aujourd’hui.
l.cs frosqlios ont a pciiio «’-t«’- moins iiialtrailoos par Io loiiips. Il ) a pour Iov")
xi" sioolo los frosquos «Io I.iiÎskarl-Bazar .3). pour Io vine sioclo. collos «Io ’anjikand
on pays sogdion l l). Ilos frosqlios «’-pars«-s mais dans Io ’l’nrkostan chinois a nouvoau.
dont l’opoquo n’ost jamais foriiioiiioiit otablio. «font los autours sont inconnus. otTroiit
«los roporos. Il no faut pas on sous-ostiiiior l’iiit«’-r«’*t. I)’«’wontncllos analogios sliIIisont
a otablir sur Io plan chronologi«pio I’ancionnoto «to la tradition picturan «Io Varqo
ot (lolÏsah. filais il ost prudont «Io no pas on tiror «los conclusions liàtivos quant a
I’origino géogrupliiquc «Io cotto tradition. Pour cola il faudrait «loiiioiitror quo tours
caractoristiqucs n’oxistaiont pas dans la pointuro sassanido. (tr coIIo-ci a disparu
ct si l’on vont. il toulo forco so Iivror au joli dos prosomptions toujours rodoutablos
on histoiro «Io l’art c’ost plutôt Io colitrairo qui somhlo avoir «aux Io cas. Pour insatis-
faisantos qu’ollos soiont par tour iiiipr«’loision. los comparaisons olablissont toutot’ois
«Io façon cortaino «pic los sonrcos «Io la pointuro «Io Varqo ct (tolsàh romontont au
moins aux londomains iinniodiats «Io la oonquôto arabo ot «pi’ollcs otaiont «Iollblos.
Parmi los oloinonts «Ili canon c’ost la roprosontation dos traits Iiliiiiaiiis qui ost
la plus caractoristiquo. ()r conx-ci sont tixos bion avant l’an iniIIo cortainomont.
sans «lolito «li-s Io Ilefïlltt’ sioclo aii plus tard. l.os étoila-lits ossontiols «lli Visago «Io
I.lliio so rotrouvcnt slir Ics fragon-lits inaniclaïous ct los frosquos «Io lcllo ou tollo grotto
«lli ’I’urkostan. la grotto YII «Io Sorcliq par cxciiiplc VBussain. p. 93). Ilans octto
«Icrnicro oii voit Io visago tournc «Io trois-quarts. arrondi. los solircils arquos haut
placcs. nno Iignc «Io fard sur la panpioro polir soulignor l’oxan «Io l’œil. nno antrc
pour prolongor cct ovalc sllr la jonc ct la plipillo noirc Iovoc vcrs Ic ciol. laissant appa-
raitro Io blanc «Ics youx. Sur Ics fragmcnts «Io manuscrits iuaiiiclil’w-ns «Io Bcrlin «Il
cc sont d’autrcs Visagos «Io I.linc «pic l’on voit «lill’orcnts «Io conx «Io Varqo ct «mon.
mais procllos «Io ccux «Ic I’assictto on coraiiiiquc lustroo «Io la I”rcor (lallory. datoi-
(itl’i’il’lltl «2). t’.’cst «Ioiic tous los typos «Io Visago «Io I.lliio cl non pas soulomont conx
«Io Varqo ct (iolsah qui apparaisscnl avant Io Ilit’flxt’ si«’-clo.
(In voit Io visago «Ili jonno princo au lin collior «Io barbo noirc sur Io iii«”ino frag-
mont «Io manuscrit manichcon. on quolquo choso «Io fort procho. ct l’on rotrouvo Io
visago a barbo blancho «Ili «Iignc vioillard. roprosonto slir liiic colcbro bannicro «Ic soio
trouvcc à (joco «.lliissagli. colivcrtlirc ct p. ItIÎi). Il sc tronvo qlic cc visago y ost plus
prochc «los visagos a barbc blancho «In Ixt’fxv" s. (pic nolis connaissons qlio «Io conx
«Io Varqo ct (ioIsàh l Mais nos Iaclincs sont tollos qu’il n’y a pas Iiou do s’cii inquictor.
A I’anjikand aussi Io visago «Ili princo a collior «Io barbc noiro ost roprosonlc
lllllssagli. p. 1(3). Hais on polit romontor plus haut dans Io loiiips. ct trouvor cctto fois
«los parallclcs on torritoiro iranion oriontal. bion loin «Ili pays turc. dans los rogions
acqliisos au bouddhismc. A Ili’iiiiivân los visagos «los Bouddhas Illussagli. p. 38)
sont prosquo parcils doja a colix «Io I’assiottc lustroo «Ic l’an (itl’îi’IL’Itl. L’œil fondu
Io sourcil haut placo. la pupillo placoc vors Io ciol. tout cola s’y trouvo. (2c n’ost pas
lc visago «Io Varqo cl (ioIÏsàh il ost vrai. mais l’important c’csl «Io soulignor Io rapport
avoc un visago do la monic «’-colc «Io pointuro «pic Varqo ct (ioIsl’ih.
l.cs gostcs sont tixos dos cotlo opoqlic. l.o porsonnago qlii Icvc «loux doigts
dans la frosqiio «Ic l’anjikand :Blissagli. p. Io) fait, Io gosto dos cavaliors «Ili I.ivro «Io
la ’l’h«’-riaquc. A I’anjikand clicoro tllussagli. p. 1(3). un porsonnago assis csquisso
Io gosto classiqlic «lit «Io I’«’-tonnciiicnt qui traduit «los oxprossioiis porsanos lcllcs qlio
«« mordrc Io «Ioigt «Io l’«’-toniiomont Il. «lusl-o (««Iiuyyor «guidon.
l.cs «Iotails «IIi costuiiic on rcvancho no sont pas illonliqlios a «:ctto opoquc a doux
cxccptions pros. l.’ariiilirc faito «Io rangs horizontaux «Io IamoIIos courtos «Iisposocs
vcrticalomcnt ost nottomont «Icssinoc snr lino frosqno «Io ’I’unisuq «Blissagli. p. 7U).
l.o curiclix cliapcali a rabat rolovc vcrs Ic haut ct. «Iccolipo par qliatrc arcs «Io ccrclc
quo porto un porsonnago «Io Varqo ct (ioIL’sàh Hindi-t a) pourrait bion «’ltro un souvonir
«Io la coitfo «pic porto Io cavalior point sur liiic tablotto volivo on bois provonaiit
«tu sanctuairc IIYII «Io Xotan cl quo Mario Illissagli situo au vue sioclo Illissagli.
p. Îitl) «il.
l Voir lino oxcollcutc roprodnclioii dans (".oo Widciigrcli. .Illiiii «un! .llunirhririxni l-Iligtish translation
rcxIsl-«l Il) tlio author . l.oiidros 1967. tlg. Il cl I I II : cottc pogo li porlc «los tcxlcs on Atoll-n l’crsc.
2 Surcry. pl. 7ms. A I’opoquo Ic plat appartonait a la colloclion tiniiiort’oponlos.
Il; Soulignons «pic cos datations sont tontos tort iucorlaiiios.
(I2 .INSJIH ’I.I..tII SOI ’Illz’A’ .Illz’l.lIl’l.tN-IIIIIIlI’JNI
Il importc ici «Io romarquor qlio «I’autros pointuros quo collos «Io Varqo ot (IoIÎsah
mais issucs «Io la momc ocoIc - - Ics angcs «Ili frontispico «Ili I.ivro «Io la ’l’horiaquc m-
font connaltro un typo «Io tuniquo. à un rcvcrs rabattu a droito «lu porsonnago «.«Ionc
a gaucho «Io I’imagc pour Ic spcctatcur) qui ost chIc «Io (Jizil «Blissagli p. 80). «Io
I’argciitoric iranionno du YiIIP-ix" s. Il) ct, «Io l.a.’skart Bazar 42v. Ilans cc dornior silo.
on survivoiit los souIs vostigcs «lc la frosquo «Io l’Iran oriontaI a l’opoquc ghazncvido.
Io costliiiio prosonto on ontro «toux traits qu’il gardora jusqu’à I’cpoqlio «Ic Varqo ct
(IoIsàh : Ics brassards «lori-s horitiors vraisomblablcmont «Ics brassards iiil’ttalliqncs
«Io l’opoqno bouddhiqlic [Blissagli p. I013) ct Ics trois lainbn-quins qui pondcnt «Io la
coiiiturc. l’oriiicr dotait qui concorno non plus Ic costumo mais l’art «Ili pointro. los
rondcalix qui «locoronl lc tissu «los caftans «Io I.a.’skart Bazar passciit par-dossins los
Iigiics «Ics plis sans on tonir compto. oomiuo dans la pointuro «Ili viit’lxiilï’ s.
A poll pros a l’opoqno on I.liskàrt Bazar «’Itait «locoro «Io cos frosquos. un minia-
tlirislc «Io Boy aclicvait lc I.ivro «Ics (Ionstcllations I-IUOIIOÜtI-It.llt.l;. l.’on y troiivo
Io socond typo «Ic stylisation vcstimciitairc «Io Varqo ct (lolsàh ct «los I.ivros «Io la
’I’horiaquo. nno stylisation Iin«’-airo on noir sur fond blanc. ropr«’-scntaiit avoc nno
graiido souplcssc Ics plis «lli vôtomoilt. l.cs tliniqucs y ont. «li-jà la proportion «Io Varqo
ot (Iolsi’ih ct Io pantalon Ilottaiit quo portont dans Varqo ct (lots-ah Ic boulangcr
«Io la prcniiorc iiiiniaturo ct Varqo prisonnior «Io Babî y ost roprcsonto idontilpioinont.
snr la constollation do l’crsoo par oxoiiiplo (Il). tic la coliiparaison avoc l.a.’skarî Bazar
«I’unc part ct Io I.ivro «Ics (lonstollalions aohovo on I()I() «I’autrc part. il rcssort donc
«pic cortains dotaiIs importants «Io l’iconographic vostimcntairc ctaiont «li-jà «’-tablis
au «li-but «Ili v"Ixi° sioclc ot quo la «Ioliblo stylisation r- coulcurs a plat ct motifs
«locoratifs courant par-dcssus Ics plis ou siiiiplo stylisation Iincairo sonplo - ctait
attostoc.
I’no dornioro part iclilarito «Io Varqo ct (iolsàh «tout il n’y a pas «I’oxomplo dans
Ics trois alitrcs manuscrits do I’«’-,colc soldjonkido s’cxpliqlio ontin par l’iconographio
«Io la pointuro bouddhiquo «Io I’Iraii (Iricntal. l.cs bonclicrs sont prosquo systoiiiati-
«pu-mont points «Iorrioro Io busto «Ics cavaliors ct vont jusqu’à iiii-hantour «Io l’anrcolo
qui los iiilorroiiipt. l.a iiiiniaturo «Ics gliorriors rononçant a combattro Babi IL’IIJI b
on otTro trois oxcmplos tri-s iiots. Il sutlit «Ic los rapprochor «los imagos «Io Bouddha
pointos a Bàiiiiyan ct a Ix’akrak. c’ost-l’i-«Iirc «los sitcs «Io l’Iraii (lricntal. pour on voir
l’origiiic. Un trouvc momo sllr Ics bonclicrs «Io Varqo ct (tolsl’ih la bordnro oxlcriourc
«l’or. souvonir précis «Io la naturo do co ccrclc qui ôtait la iiiandorlc, l’auroolc «Io
gloirc olichoppant Io corps ontior «lli Bouddha. t’iic tcllc similitudo prosontc liii inti-rot
consid«’lrablo. .Iointc a la roprosoiitation «In visago aux youx Iovos aux gostcs «Ics
mains. cllo sliggoro un Iicii «lircct «Ic Varqo cl (iolsi’ih avoc «Ics arcli«’-lypcs «Ic I’lraii
Il ost «Ionc vraisomblablc qu’il cxistait un cortain nomhro «Io traditions icono-
graphiqucs on Iran qui ont sorvi «Io fonds connnun tant au Bonddhismo qu’aux
aillros roligioiis. Il sorait imprndcnt dans cos conditions «Io protcndro ltlI attribuor
I’invontion «Io l’ioonographic ancionno d’où ost issuc collc «Io Varqo ct (’«oIÎsàh. Sclilos
Ics pointuros bouddhiqucs nous l’ont coiiscn’«’-o. cc qui dans la poinirio quasi-totalo
«Io «Iocunionts ancions no prouvc rioit.
I Itoiiiaii (itiirslimaii. Forum: cl Sultanat". Paris. p. (37. Hg. NI : l’llllrl’tllt" apparaît a iiiio opoqno
qui so sitlic ontro tilt cl 3l av. .l.-(’ Nimrud IIagh sur los frangos occidcntalos «to l’airo cuItnroIlc iranionno.
2 I)orothy Slicphord c sus" ail Silvcr in (Llovolaiid o; ’I’hr Ililllelin «if lIir «JIrchIiIal .tliisruni a] .-trI.
l.III. s 1966). lin. I7 A. p. 307.
Il. I.. Vaudou Ilorglic. .trrlimloyie d! l’IruIi .tlirini, I.c)«lc. I959, plauclio 2a.
tu .tS’SJhl ’I.l..tII NU! ’ lflz’A’ .IIIL’I.lKI.lA’-lillllll’.tXI
la fortorcsso «Io I’orl’id n. l.cs Iranions on quostion «ml tous Io Visagc do Lliiic «tout
Io typo physiquo n’ovoquo cortainomont pas Io typo ou Ics typos qlio nous connaissons
aux Iranions. l.o pointro qui a fait oc carrcau connaissait ovidoiiiiiicnt los visagos
«los Iranions. S’il tour a proto oo typo c’csl. «Ionc bion «pic Ics considérations othniquos
no joliaicnt pas pour lui. l)n rostc tonto I’analysc laito pr«’-c«’-«Ioiniiicnt «Ili cyclo pictural
altosto quo lc pointro no pliisc jamais son modclo «Iaiis Io moiido «los apparoncos.
Il n’y a «Ionc aucuno raison «I’appolor cc typo «Io visago. Io visago turco-mongol oomiuo
on l’a sonvont fait on prolondanl «Io surcroît qli’il «’-lait parvonu on Iran avoc l’invasion
«Io (Iongis Khan I il) Il ost on fait. vraisciiiblablo quo I’invorso s’cst produit : quand
Ics Iranions vironl cortain typos turco-mongols - « nous savons par l’histoirc «pic los
poliplcs turcs tort lui-tangos no prosoiitaicnt «Ioja pas d’unito cthniquo A - ils durcnt
Ics jngcr b-anx par r«’ef«’-roiico il l’idoal pictural «li-jà formo «Iopuis longtolnps. ll’Ul’l
l’iiiiago «Io la bcIlc turquo ollcz lliifcz parmi boaucoup «l’autros.
l)c momc los gostos «Io la miniaturo «ml polit-otrc unc origino symboliqlio
cortains gostos roproduiscnt prosquo sans crrcurs conx «Ili symbolismc bouddhiqlio.
ot cortaiiios soi-nos paraisscnt corrospondrc oxaclomont il cortains iiiythcs iiiystiquos
«Ili lllllllll’llt’llStlll’. oomiuo l’antonr on a fait la roiiiarqlio il propos «l’un plat colobrc (I ).
La priiiccsso pointc slir la coupc «Io la collcctioii lidscl Ford ll’opc üÎil) abaissc la
main gaucho cl l«’-vo la main «Iroitc on faisant oxactcmoiit l’abliaya inndra. Io gosto
«Io l’assurancc. Ici lu«’-mc Io inolivcmonl «los «loigts ost collii qlic l’on voit six coiils ails
plus lot slir los bronzcs «Io I’Indc. (I’ost lc gosto «loforiiic quo font los gardions du
I.ivro «Ics Chansons. lo gosto aussi mais sans «I«’-foriiiatioii «lli porsonnago rcpr«’-sonl«’-
il l’oxtrcmo «Iroilo «I’liii plat lustr«’- «tu llolropolitaii AIlISt’lIIII ll’cintnro iranionno l.
fig. fi). Il y aurait lino Ioiigiio oludc il fairc sur Ics tra«-os «Iii syiubolismo dos gostos
bonddhiquos dans la pointuro porsano soldjonkido qui «I«Î-Ilor«Iorait I«- cadro «Io coll.-
introduction.
I.’iiiiportant csl «Io constator on un mot qlio la stylisation «Ics porsonnagos dans
sos oloiiiciits los plus significatifs. visagos ct gostos. ost Iioo il la fois il la tra«litioil
plastiquc «Io l’lran (lrioiilal l2) ct il la symboliqlio «pi’ollo rcfl«’-lait.
Aupros «Io lcllcs parcntos. los aillros no coinplcnt pour ainsi «Iiro plus. IiIIos
oxistont copondant aussi pour los aillros clonionts «Ili canon «Io Varqo va (IoIsàh.
on particlilior pour los animaux. l.o ohoval au pas tout «Ili cavalior sc tionl nno jaiilbo
roplioo sur la tablotto votivo «Io Notan lBussagli. p. .39) convontion qui ost aussi coIlo
«tu ’I’abarcstiln islamisc cl il liiio cpoqlio plus ancionno dos bas-roliofs rupostros dans
l’Iran sassanido. La «plouc ost «Iojii nonoo «l’un «Ioublc nœud sur coltc tablotto votivo
oomiuo cllo l’ost aussi slir cortains plats «l’argont «Io l’opoqno sassanido martolcs au
iIIPsicclo ap. .I.-(I. 43). l.cs alitrcs animaux ont I’rcil rond avoc nno sortc «Io riro. oomiuo
l’on voit slir los totos «los rincoaux aniiiios «Io Varqo va Goliath l-t dans Ics pagos «Ili
I.ivro «Io la ’l’horiaquo «Io Paris. la t«’-Io «Io I’onagro «lossino on bas ct il galiclio «Io la
«sconc agricolc Il «Io cc «Ioriiicr ouvrago Il I’cinturc Iranicnnc-I’ fig. ltl) no difT«’-ro
on rion. aux oroillos pros. «Io la loto «Ili chamoan do la tablotto votivo. l.cs traits y
sont placés au lii«’-mc ondroit. tra«-os dc la momo main, croirait -on. lit slir nno frosquo
«Ic Qizil «li-colivorlo dans la ««grotto aux stallics » l’Blissagli. p. 71’) Ics zcblis sont
somblablos il conx «lli Iivro «Io la ’I’h«’-riaqlic «Io Paris ll’cinturo iranionno l. fig. l0).
l.cs plantos bolas sont trop raros dans los pointuros qui ont survol-n pour «pic la
comparaison ontro Io canon «Ic Varqo ot. (IoIsiih oI la pointuro «Io I’Asio contran
pliisso otro poursuivio on cc qui Ics conooriic.
Pour Ics clonionls «Io la naturo on rcvancho cllo n’ost pas impossiblc. l.o ciol ou
Il NIcIikiail-t"binant. a Trois iilaiiliscrits n. op. rit., Icgoildc dl- Ia tlg. Il. p. Ils.
2 Nlclikiaii-llluryani. L’uryriilrric cl la liroutr iraIiirIix. up. cil.
Il. .I. Urboli. Il. ’I’rcvl-r. Urfoi-rerir Naxanidr. Moscou-l.cniiigrad "03.3. pt. a. il.
titi .tNS.tIIl’I.L;tII SIN’Ilk’A’ .lllz’l.lll’l.t.Y-l.’IlIIlI’.I.VI
la lcrrc sont volontiors rojirl’lsonhïs on «Ionii-lllno. .I’ai sliggorc aillolirs qlic c’osl Iil
lc rosnltal prosquo alitoiliatiquo «los roproscntat ions do paysagc dans Io cadro circulairo
«Ics plats on argont cl on coraiili«pio. Or los plats «I’argcnt on quostion sont oolix «Ili
’I’abarostiin mazdocn dont l’art «lovait niarqllor chui «Ic .Iobiil Il). l.a naturo oomiuo
l’un «Ics typos humains ot oomiuo la stylisation Iini-airo «Ili «Irapo nous ramoncrail
«Ionc lino fois «Io plus il nno ooolc «lli .lobiil.
ct. dans l’orfcvrcrio ot Io bronzo iranions «Ili Nord-thiost «tout Marlik a rovclo los
sculs oxcmplairos «li-colivorls dans nno fouillc sciontifiquo graco il Ia «li-torniination
«I’Iizzatolla Ncgahban 42). Au velxip si«’-clo I.ilskiirt-Bazàr parait confirmor «pic co
principo continuait d’otro rospocto. Bion qlic Io haut «Ics frosquos fasso «lofant, il ost
probablo «pic los «Iignitaircs occupaiont toutc la hantour «Ili rogistro qu’ils «locoraiont.
I.a loi «Io la aluni-ration. aulrc grand principo do la coiiipositioil «Io la pointuro
iranionno durant la fin «Io I’«’-poquo soldjonkido. ost tout aussi «lillioilo il vorifioi aux
opoqnos rccul«’-os. l’IlIo supposc on cfl’ct dos «mivros intactcs. l.’nniqnc manuscrit
«Ili Y°IXI° s clc. Io I.ivro «los (Zonstcllations. par son such momo. qui ost «l’iIIlistrcr
par nno imago unc constollation «lonii«’-o. n’cst d’aucun scoolirs.
l.a.’skarl-Bazûr il oot «’-gar«l fait oxcoption. Ilaniol Schluiiibcrgor sigiialo. dans
son articlo pr«’lliminairc. sans aocordcr autromoiil «I’iiiiportanco il cc fait. Ics noilibros
«los porsonnagos l3). quatorZo sur chacun «los massifs on «’*«picrro. huit slir chacun
«Ics massifs littoraux lui-«tians. Il ajonlc quo los massifs latoraux cxtr«’-mos au nord
Qui-ls (IIIP SUlPIIl los (’ilônn-nls considérés. loul incliquv donq- quv lu pointuro «ln
anqi- Yo liolsâll ropiw’rsc-nlv un slaulv tardif d’un :an «lonl los rihgli-s i-l los convontions
Mania-ni lisons Ilvpuis l()ll;!l1"llllb5. l.cs sonrcos i-n sont, pn’i-islalnliqlws 0l c-Ilvs sa siluvnl
pour nno larga- pnrl dans l’lrun Urinnlnl (1’). (I’vsl à Il!!!" ronrlusion idontiqno quinïnil
«li’ijà voinluil l’unul)s4- inli-rni- «lu ll’Xll’. Los spiwiulislrs lll’ la lillMïIlllrv iranionnv
siuwonlc-nl pour ronsidi-wr qu’nussi l’ion la llnïlnnliqui- «Io lu poaïsiç- iranionno, la-lln-
qua- nous lu saisissons ou n’Pj’x" siôrIv. quo son nlmlc- clï-xprossiou :Iw-v si-s un’-luphorvs.
roprôsvnli-nl un slnilv évolué, un moulvnl rlussiqln- 4’" quolquo sorti. (l’un ilinôraiin»
clonl nous ignorons los flapi-s :uilôrii-uri-s.
ll ost vrzlisc-mlilnlflc lllll’ li- pm’ullèlq- vnln- lic-xprvssion Inti-miro «il ll’ langagi-
pirlurnl lol qu’il u été esquissi- dans roll" éludv, romonli- êgulvnn-nl il ("ullc- (npoquv.
Si un dépit du Iiiclvnlilé l’onclnnn-nlnlo qui rupproclnl In clômnrvlu- du lillérulvur
cl (lu poinlro. on 1l«’-pil Iln- lvur mmlnuno- inclilH-ronc-c- à I’ôgnrcl ulu Iuolnli- (la-s "munit-nuis
cl 4h- lzi voulingvnw, Io lll"ll nï-sl pas loujours (lin-cl vnll’v I’ilnugç- o-l l0 pot’innhm’vsl
lllll" rlnu-un ilos doux nrls inuit évolui- 4lr lançon nuionolnv. l.o poi-lu "nul, islamisi-
svs llIÔnws sans loujours Si" pri’mrcupvr «IT-limiinlr loub- vonlrmlirlion on qulii-rv
IlllllOSOlllllqlli" pur a-xn-mplv. l.o prinln- pour su purl mon :nlnpli- (ll’S [hi-nuas Visui-ls
marin-.- (lll lrolnltlllismv. lc-ls quo ln Inulnlorli- ou auréoli- 4lv lluuiJ-ri- onlournnl l0 corps.
à do nouvvuux sujols l4-ls qui- lll’S «mulii-rs à" (li-turban! sur Io fond (lu lnouolivr. Lu
trudilion pii-lumlo Mail 4liîll)()ll1l vu à quoi il vulvinluil s0 ronforlui-r. l.c-s lllÙllll"S
Visuols m’oil prolmlpln-nn-nl m- jaulis ln lrmluclion vx;wla- (li-s llii-inos lillûrnirvs.
Huns lu mosuro on wux-ri s’i-luivnl porpi’llui-s :ippnn-innn-nl. lc-llo que lu lrmlilion
(lu Visugi- du l,!IIH-. la rorrvspontlnnw avoc llnrvlnïlypc- visuvl sn- Inuinlonnil («galonnait
(la! assai ainsi qua la lrarlualinn qui I’acconipuqna a fui! llolijal (l’HIic lhi’sc Ilc «IualnI-a!
da II-oisii’nia cycla saulanua à la Sur-hulula (lamai! un jury mniprananl: J131. (iilin’l’i
Luzur-(l. ,n-ufassaur a la Snrlmnna. (lircclaur 11a "lima; (IIauila (Julian. prafi’ssaur il la
Sur-Imnna. présida"! du jury al (iuslnn Iliial. profasscur au mua," da Franca. .I’aJIH-inia
iri Ioula ma raconnuissancc a mas profassaurs qui "fait! soulait" dans Ics lravauœ. .Ia
lians a souliynar nia dalla aurai-s (iiIIwI-l Luna-il du"! la connaissalm’ approfondir du
parsan archuïqua m’a alun-qua main! [alu-pas. .Ia ramarcia [ras ricanianl M. Ilayrnlluh
Ürs. pour l’aulurisalinn quiil "fa ganércuwmcnI acrnrdéa (la publiar dans mon [curai]
da [basa la manusaril du muséa du ’l’oplmpi Sana, (Inn! il assluna la dirarlion;
Jim Fili: ÜgÏiilmau, cnnscrmlaur au ÂIusa’a du ’I’uplçapi. qui a au lilibliyamica
(la faaiIilar las prisas da ruas; il]. Iinunanual Lamclla (lin-(lain- (la liIninluI Français
(l’.-lm-Iiaolngia il’lslanlml al Almc Larnrha a qui ja (lais d’avoir pu éludiar à Islunbul;
J1. .vlru (iiilar ramtmluahla phaloqrapha lurc. aulaur das phalaqraphias raprmluilas ici ;
cl la (lanlra Cullural Iranian (la Paris qui a suluwnlianna I’imprassion (las qualra
mulaurs. Cal assai as! dédia a la maman-a (l’Ahmail Alas qui ancoliragaa l’aulcur a
anlrapramlra callc iiil’hd’.
’aris. ler août, I968.
Un.
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81’ L’I In (.nlsùli Han! Il niai son nul.- cl. pin-ni: p. lïll al lauriulc p
V I l f Il
... ... .1
a lirillïili lua Ilznlri Il. Mluau plumu- p 12.1.»! IWJI’IHIv p
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Il 3U In I influa. .Iu i alun-u Ilv’l:lll Ics IrnIIpn s :IiMIn-u al .II- l’album] IIII"IHI’ p. Il?! .-I lacun-Ii- l. 11H .
LE ROMAN DE I’.lll(lli ET 6013.1" 09
VARQE ET GOLËÂH
TRAIN iC’I’llIN
t ’I’rolnpa par la misa an pagas (la Sala, j’ai axalu il tort ca distiquo da la nIIInarulalion das disliquas
[nota ila aorraclionÎ.
l) La prophala SIuhanunad.
il l.a propbata Muhanunad mambra du clan das Ilùàim voir I-Inc)clopadia du Itlslam, Paris I936.
pp. 685-703, al. p. 6m. 11a disliqua asl. an araba dans la laxla.
Il L’Ami da Iliau Xalll MIMI V Abraham.
il Tribu dont ta’ "l parlia la clan des Ilüâim. La tradition qualifia la proptiala «la u prophata kuraishila o,
ct. I-analopadia, articla Kuraish. pp. IlNllsllU’l.
I00 ..t.s.s..thl’LI..-lll SÛI’IH’LY .lllfl."il.lN-lJllllil’JXI
l lei prend tln la doxologie d’une balle inspiration religieuse composee au vinelxiv° siaale a partir
des cinq premiers dystiquas du grand roman mystique de waajù Karmanl, llnmay o llomayùn.
il; c amusements n rend rani propose par Sam a la place de rây, a conseils n.
xIl: Un peut comprendre aussi c La Iemple bouddhique est la ou parall sa Face . car il est aussi beau
que les ha! d’un temple entierË. Pour ma part. je pri-térarais cette version.
I.li 1:01le DE l’ange: ET nolfljll ml
Le monde est toujours attache à sa gloire
Car de tous ses exploits les siens sont les plus beaux
Pour qui se sourie des atTaires du royaume
Il n’est de nom plus béni que le sien
(l) Le Jugement Dernier est :IÎI i (li-signe, entre autres, dans le Koran.
LE ROMAN DE VARQE ET 1501.3.1" l03
Pour ce diadème princier
Je prendrai la parole en langue darl (l).
Nul doute que le vers pare le Verbe de couleurs
La mariée se pare en se fardant
7U. .le parerai mon verbe
A Itintelligenee je. demanderai la beauté
lin vers je mettrai une étonnante, aventure
Tirée des récits Tazl (2’) et des livres Arabes
(I La leçon que donne Sala en la faisant suivre d’un point d’interrogation esl douteuse. La phrase est
sans verbe. Je traduis ml «muni.
hm .tSS,-ll)lÏl.l..-lll SOl’IH-IN MELIKI.lXJIIlIlH’JNl
(l’était une idolc gracicusc ct belle
Aux yeux du! cornaline ct aux deux trcsscs dc jais (l)
(l’était une lune éclatante sur un cyprès
Sang du faisan répandu sur la Iunc
au jctô de la tulipc sur la perla
Nœud étalé sur le cyprès dlargcnt
135. Ils prircnt sous lcur garde lu cœur dos doux pauvrets
Ils uc pcrmircnt point qu’on Ics séparât
’I I.iltt. : du :oII, cdcux chah-lunes o. Jc traduis nahlh. o jais a, inconnu avoc coltc accu-ption, ml sensum.
(1’; I.c mlm qui corrcspund a la Icllrl- M a. dans I"aIphaIu-t aralw. la torna- diunc crossa ct Ic jlm
coniporlc unn- lmuclc.
’3) Scs yi-ux (comparcs au narcissch
il? cit-sl-àalirn- qui uc un épris dï-llv.
Il, La leçon da- Sam a Sali-r l’urqr... -, pou RHIÎSÏIIÎSHHIP, nc siuniilo- ria-u; ratalalir - Sial: l’arqr... a
I.li lt().lI.-I.V DE I’.IIth-.’ ET 601.51"! 107
HO. Tantôt l’amour distillait sur l’un et liantre ses chagrins
Tantôt l’un l’antre ils s’étreignaient
Leur chagrin à tous deux à l’instant de leurs amours devenait une myriade
Leurs lèvres à l’instant du baiser devenaient quadruples
Alors meme que sur leurs yeux le sommeil ne sc posait point
Nulle parole indue entre eux n’était échangée
Il La Iceuu de Sara doline il il! Ai Klilul - stupide n. Je propose [Mimi qui rend le vers parfaitement
intelligible.
IIIR .-lS.s’.nIl)l ’l.l..llll SOI TIEN .IIEI. IKI.I.Y-l.’lllltl’.t.Vl
(1*, La leçon de Sam a ebn-e Adrian a labial n me parait moins probable que a Admin-e ’l.abbl D.
ASSADL’IJU’HI SOIÏlilz’N .lllil.lli’I.l.V-ClllliVAN!
L’armée (les Boni Èaybu marche contre la tribu des Boni Zabba
,rl .
Montagne mythique repince pour sa hauteur inaccessible.
12’, Sens incerlnin.
LE nom-w DE l’AIlQE ET must" ne
A l’image. de l’éclair il fondit furieusement
Ses yeux flamboyants comme deux étoiles
Ils allaient vivement l’un contre l’autre
Tantôt celui-ci se lançait à l’attaque tantôt celui-la montrait sa fougue
Rabl ebn-e Adnûn comme l’éclair printanier
Au chevalier porta un coup d’épée par le milieu
D’un coup de cimeterre il en llt deux moitiés
Dans les cœurs des gens il llt croître la crainte
370. Rabî clin-c Aduân joyeux et allègre
I)il : qui sont les chevaliers Arabes
Où sont les héros pourfendeurs d’armée
Que personne ne vienne devant moi 2’
Que voulez-vous de ces misérables
Qui sans peine sont blesses
(loutre moi je veux quand allègrement je guerrois
Que seul s’avaIICe un brave entre les braves
lin autre chef s’avança pour combattre
Sans délai il se lança fougueusement
A peine eut-il parcouru son chemin jusquià lui
Que d’un coup il détacha son chef de son corps
Chevaliers et héros au cœur de fer
S’avançaienl l’un après l’autre,
il) Le mol humiyul, fougue, illisible dans le manuscrit. est restitué par Z. Sala.
I.l-I ROMAN DE nuage: ET COLS’JII l’.’l
La lance à la main il tournait comme le lion
Autour de Rabl ce prinee fougueux
Ce prince, prinee des elle ’aliers arabes
Héros de l’univers. gloire des Arabes, dit :
Holà llabl ebn-e Adrian viens ici
lâxcrees ton ardeur et montre ta vaillance
4H). (Jar tu es soudain, aeeouru vers la mort
Si tu me cherchais. tu m’as trouve
Quand la vie du serpent parvient a son terme,
La mort [étend aux pieds du passant
Qui veut vivre longtemps
Ne me eberehe point de querelle
llomam au dos voûte et recru d’ans
Porté par Ilimpetuosité l’attaqua
Tu as attente a sa vie
Tu as ell’acé son nom de ce monde
(l) Jeu de mots intraduisible; ce vers signifie aussi 1 ...portons cette boule ide, polo) sur le champ (de
polo).
LE ROMAN DE I’.IIIQI:’ ET (JIILSLIII
Quand ils ne purent arriver à leurs Ilns par l’épée et par la lance
IIabI et Varqe ebn-al Ilomâm
Ne faiblirent pas dans leur volonté de guerroyer (I)
Ils portèrent vivement la main à leur pesante masse
Ils se tournèrent vers leur pesante masse
Tous deux s’acharnèrent au combat
Ils se battirent tant à la masse d’armes
Que leur visage au teint de rose pâlit
53?). Ils ne bichèrent leurs masses pesantes
Qu’à l’instant où leurs mains furent pleines d’ampoules
(l l Leçon douteuse.
l3" .vtS.s’.tI)L"Ll..Alll .N’IIUREN .VEI."(laN-Cllllll’ANl
l Distique t’YIIII’HIIIII’IIl deplaee. 11e fragment de dialogue, ne se raccorde a aucun passage. (li-la laisse
supposer la disparition] du." dialogue enlier. Dans le distique me, o douleur u 1h et a vivement n sont traduits
ml muni".
2* LiIIf-ralelneut : a au foie t image que le poil-le persan emploie la ou le pacte français parle du cœur.
LE ROMAN DE I’.rtll()h’ ET GUINÉE"! lîlîl
9-1
Il" ASSAIN ll.l..lll SUUREX .tIELIKlAN-CllllfVAN]
j], "a": : mot inconnu. connue le souligne Sofa en note, Y. (3.. up. HL. IL Ils, note 1’. l’eut-être un
Inot arabe de la racine IIIIZ formé sur le schemn I-iaiil, «univalent de IIIII’MIITÉ, ciest-à-dire combattant. adver-
sairc T
I536 . ISS.AIDI.’I.I..VI Il si) FREIN .IIIiI.lKl.-I .Y-CIIIR V.I.Vl
a: mir I?) hl mir il"! : le point d’interrogation introduit par Sala lernohzuc cle son emlmrras. Le vers
est sans doute altere. l’eut-cire faut-il comprendre : a de tant de lluniere jelee par l’acier, perdit l’eclat par
fatigue n.
LE ROMAN DE l’.IIIQE ET HOLSÂII 137
(l’était une déesse enfant, mais c’était un guerrier
Il était brave, vaillant et preux
715. La jouvencelle impétueusement s’élança contre lui
Iille évolua sur le champ de bataille
Quand elle fondit sur le page
(tette idole vengeresse lui porta un coup de lance,
Le jouvenceau prit la lance de ses mains
A toute force il brisa la lance
Quand la jouvencelle eut satisfait son désir (l)
ne l’actiou du page elle fut stupéfaite
Le jouvenceau lui (lit z toi qui ravis les cœurs ô splendeur
Je suis Qaleb ebn-e Rabl l’illustre
730. Tu es dans la lice devant moi
Comme la proie impuissante (levant la panthère
Maintenant belle au visage de fée
Laisse-la cette haine et ces discours
Aujourd’hui avec toi je n’ai point de querelle
De compagne je n’ai point et d’ami tu n’as pas
Il La succession des evt’-Iu-IIn-Ilts est confuse. Un ne nous avait pas dit que les combats singuliers se
deroulaicnt loin des armee Un ne voit pas pourquoi au vers DE) on donne a cntcmlre que l’armée des liant
Saylm a longtemps marche vaut de rejoindre les liant 7.abba. Le vers 789 v ils enlevèrent... a reste imprecis
et c’est le contexte qui permet de comprendre que ce sont les liant Zabba. Entre le distique 789 Iln de la bataille;
et 71H (Yarqe sort de sa tente il semble lit qu’il manque au moins un ou deux distiques. ’I’out ce passant-
pourrait avoir etc abusivement raccourci.
LE ROMAN DE l’.IIt()I’.’ If’l’ (HILS’ÀII I»Il
Délivrance de 0’0th
(I) Pour lui constituer un douaire, obligation qui incombe au mari en droit musulman.
LE "0.".an DE l’AllQE ET 601.51" Il?»
Il iféeoutera pas mes discours
Il ne se soueiera pas de mes lamentations éplorées
Descriplion du page de Varqe ; il lui demande (les insiruclions pour le tirer d’affaire
il) Ou a fenouil grec r. Image classique de la poesie persane pour laquelle il nolisa paru prêterable d’eriler
ce vocable, par trop ridicule en français. (Test encore une autre Iaeun de ile-crin- les joues jaunies par la tristesse.
V2) La repelition est celle de l’auteur.
NM .nl.N’.s’.AlI)l’l.l..’lll SOl’III-IN .tllleKl.nl.V-Cllllll’.-I.Yl
l (L’est-antiri- qu’il la voyait mourir. écrire une lettre d’adieu aux siens
2, Les deux derniers Vers des distiques 963 et 964 sont en parlie restitues par 7.. Sala.
IU-l
150 .-lSS,-ll)L’LL.’lII SOUltEN .lllz’LIKI:l.V-ClllRV.-lNl
Il) I.itterulement : sur l’arbre de Judée [aux grappes rouges). il répandit le huis de rarlr (aux fleurs
jaune-t).
2) Kant : ce mot, maintenu par Z. Sala. serait ici dénue de sens. Ct. Desmaisons, dictionnaire
Persan-Français. Home I913, vol. Ill. p. ’12. Un pourrait substituer la!" ou plus vraisemblablement penser
à une erreur de graphie (Kan: pour (30mm. (le que j’ai fait.
LE ROMAN DE VARQE ET GOLSJII l5!
Que ton cœur et ton âme par l’amour me soient attachés
Que mon âme soit liée par les liens de la fidélité
Quiil n’y ait point. de séparation entre toi et moi
Que le ciel ne nous soit point infidèle
Si de mon visage tu détournes ton visage
Ne me cherche point, et si tu me cherches, cherche-moi sous terre
Ellle prononça ces mots et sur la pourpre de ses joues
De ses cils fit couler un torrent
995. Elle prit alors la main de Varqe dans sa main
Et prêta serment :
Si jamais sans toi je suis joyeuse
Si quiconque hormis toi satisfait mes désirs
Si le destin, ce vieillard, prend un cours contraire
Que je demeure prisonnière entre les mains du Méchant
Que de la terre obscure je fasse ma demeure
Quand j’aurai trépassé
]. l’luti’it que a printemps "pineau - qui est l’autre sens du mot nnwlmluir. Le beau jeune homun- est
coliipare "on pas a une idole m: I IIII temple empli d’idnlcs.
Auln- image des larmes de sans: coulant sur les jolies jaunies.
LE "MALIN DE I’.tllpE ET HOLS’ÀII I133
Le matir blessé. le eorps alangui.
Il pleurait à chaudes larmes
I "30. A quiconque sienquérait auprès de lui
Quand il rencontrait un passant
Il ne taisait point de réponse, absorbé dans ses pensées
Il ne disait mot, ni en bien ni en mal
Chacun eroy il qu’il était sans doute
Ile sa mère Issu muet. et sourd aussi.
Sur la route il lança son elle rat rapide
Comme la nuée, abandonnant toute patience
Quand il arri a pres- du pays de Yemen
[Rame remplie d’amour et le eorps recru de soutirance,
llrl3Î).
[ne grande caravane vint ail-devant de lui
Chargée de vêtements et de bro ’arts, dior et d’argent.
(I) Sens indécis du mot yrkl : o un peu n a tautùl n z je propose sous réserve c le voici qui
42) Le distique II06 n’est évideinim-nt pas a sa place. Il est tire d’un dialogue qui aurait pu se dérouler
entre Varqe et le ministre. Les deux distiques s u anis sont peu clairs. l’eut-etre cependant font-ils suite aux
paroles du roi de Iluhreyu. Le sens de nulmlirr Inysterieux: est possible mais non certain au vers II07 A.
LE ROMAN DE lÎtIth-J ET "01.524" l57
Mais même si ce mystérieux chevalier est ainsi
Un dragon au combat. un lion à la chasse
.le le ferai prisonnier, lui et son armée.
Je lui couperai la tète de mon glaive, funeste
l.iempere.ur de Ilahreyn et le roi diAden
l)irent mainte parole de la sorte
lllO. Quand soudain Varqe comme la nuée noire
Furieusement tondit sur l’armée
ll évolua sur le champ de bataille
Il noircit le ciel de tant de poussière
Il tourna dans la poussière de la lice
Ils bataillaient jusque sous son cheval (l)
ll dit : il est venu ce héros rompu aux combats
Assez fort pour abattre les montagnes
Je suis ce leu qui brûle les cœurs à la guerre
La mer de terreur se llge a ma vue comme roche dure
lllï). Je suis celui qui du tlrmament élevé
Prends Saturne dans les nœuds de ses lacs
.le suis celui qui lorsque parait son glaive
Par le sang rend la plaine pareille à la mer
Je suis liillustre Varqe lits de llomam
Le chevalier des Arabes, le soleil des nobles
Moi aujourdihui alln de venger mon oncle
Je réduirai le monde sous ma masse d’armes
Si jiavais auparavant été ici
I’cut-étre ce malheur ne lui serait-il pas arrive
l 120. Lin roi tel que lui, ’ainqueur des héros, dompteur des lions
Ne tût pas devenu le -aptit (Pull vieux renard
Mais maintenant que jlai eu vent de cela
Je suis accouru a la guerre et aux combats
Un bien je ramènerai mon oncle en ces lieux
(in je précipiterai la sphère céleste sous mes pieds.
LI) Sam corrige üeltibl te haleras-tu en garât! pencheras-lu vers) pour respecter le Inetre. La traduc-
tion suit sa leçon.
(2) Km, lune est rendu dans les dictionnaires par a haine, vengeance v; et dans un sens affaibli par
o fougue n. Il nous semble que ce mot. en particulier dans la locution verbale une jualan signifie simplement
a se battre n au sens individuel.
LE ROMAN M: 11mm: I-:’r 601,51" me
Avec sa lance il s’élança contre lui
Le chevalier des Arabes, Varqe au courage de lion
ll-lï). ll frappa de sa lance. le preux pourchasseur d’armées
Le cœur empli de haine il l’attcignit au bras
il lui cloua les deux bras aux flancs
Quand il lui eut porté ce coup son cœur s’enflamma
Dereehef il poussa un cri sur son cheval louvet
Puis il s’exclama en criant très haut :
Suprèmes chevaliers, briseurs d’armées.
Chevaliers de Bahreyn et d’Aden
Venez tous un a un ail-devant de moi
Bravement affrontez le combat
1130. .Uln qu’un à un je vous charge de chalnes
Que des chefs je prenne le chef dans mes lacs
En autre chevalier pourfendeur d’armées, ardent guerrier,
Jeta son cheval hors des rangs
ll tourna autour de lui plein de haine et de fureur
A ces discours il ne dit mot
ll lança un javelot sur Varqe
La pointe du javelot frappa le bouclier
Il brisa menu la pointe du jaVelot du guerrier
(let assaut ne lui valut aucune joie.
115;"). Varqe sur lui fondit rapide comme la fumée
il le saisit à la taille et l’arracha à sa monture
Dans la mèlee, avec une haine furieuse
Il le souleva dans les airs et Ic précipita a terre
Il brisa la tète et le cou du preux
A l’étreinte d’un tel homme nul n’eehappail vivant
1180. Ses troupes quand elles portaient vers lui leurs regards
Le voyaient au milieu de l’armée
li Suit une lacune que Sala evaluc a - une feuille ou davantage n. il manque la lin de. la bataille et le
recit «le la façon (tout le roi du Yemcn apprcnd la nouvelle du triomphe de Varqe. Un cnchalne sur l’entrevue
de Varqe et du roi. son oncle.
1’ il y a deux oncles Ilifferents: le prelnicr est le riche oncle du Yerueu. le second est le père de (inlsali.
Il
l6’.’
1’285.
Il donna moult richesses a cette vieille femme
(Dette vieille femme sien alla auprès de Iléponse de llelal
l-Illc lui Ilt une description du roi de Syrie
Elle lui dit : ô ma chére mére
li Sens indécis.
(2). Dont elle se couvrirait la tête par deuil ? Vers altéré.
LE ROMAN DE l’.tlffillï ET COLSÀII lïl
En disant cela elle versait (les pleurs de sang
Elle gémit et la douleur la Ilt choir
Séparée de son père et de sa mère et de son oncle
Les pleurs la llrent pâlir, et la douleur et le chagrin
Toute chose dlelle lut oubliée
Ardente elle devint comme le champ sans eau (l)
Il Pour Sam ce distique est compose Ile deux vers sans lieu, vestiges de deux distiques independants.
En tout état de cause. une lamine (interpose iei une lois de plus.
172 .vtSS.ll)L’Ll..’lll Nul ’IIEN MELlKlrtN-llllllfVAN!
r I - Leçon douteuse. I.ilII’-raIeuu-nl : a Avec... ’uu robât), mais cela "En pas de sens et le mètre serait
(Lamenlntions de Varqe)
(l) Pour Sam, les mols qui suivent a s’est avance a sont a décousus et vides de sens. Nous n’avons pu
en établir la leçon correcte par hypothèse ou analogie n Y. (L, op. ril., p. et . (Le vers nous pamlt quant a nous
parfaitement clair. Le Premier des Guerriers est évidcnuueul la Mort qui triomphe toujours.
I.li "mus un 11mm: ET nous"! 177
0 soleil éclatant, helas
Tu tics cache derrière les sombres nuées
U mon frais calice parfume
Tu tien es allée bienheureuse vers le néant loin de moi
119?). Il frotta de ses joues la terre (le la tombe.
Il versa des pleurs amers
Il ne ce""1 (le gémir et de crier.
Il perdait conscience et revenait à lui
Nuit et jour, il ne cessa de se lamenter
ne douleur pas un moment il ne s’assoupit
Il perdit diun seul coup le sommeil et Ic manger
Son corps lut meurtri, son visage pâlit
Sun corps se couvrit de poussière et sa tète (le terre
Les larmes de sang lui creusèrent le visage
Quand, dans la nuit obscure. il chantait sa complainte
Les épouses quittaient la couche (le leur mari
Avec lui elles se lamentaient et pleuraient
Pour lui le cœur (les bonnes gens saignait
Les astres sur lui versaient des pleurs de sang
bisant z qui est cet éploré au cœur navre
Tant. «le pleurs sanglants ses yeux versèrent, sache
Que les plaintes pousserent sur sa tombe, à combien! (l)
tI L’absence ile transition a isuivaul nous parait bien indiquer une lacune de. quelques distiques.
l2
..I.s.s,lhl’l.l..lll SlIl’lllfN JIEIJKLIN-lillllfI’.I.VI
(I) Sens peu clair. La formule a jour-r Inu- Imrmnl n le. flambeau de chaque district, est douteuse.
LE ROMAN DE FAIM"; ET 1501.9.1" I7!)
Il parla ainsi et détourna le visage
Les pleurs avaient rendu son corps milice comme un cheveu
Tant il se lamenta et pleura étonnamment
Que chacun en son flPlII’ se prit a gémir
lûflô.
Il dit eela. la quitta et sortit
ne ses yeux il laissa couler deux ruisseaux sanglants
Il n’ouvrit point la bouche et ne dit mot aux gens
Il revêtit sa colle de mailles et s’arma
l-Zmpli de colère envers son oncle, désirant combattre
Il monta sur son coursier rapide
lie la tribu des liant Sayba il s’éloigna
lût se dirigea vers la Syrie en quete de l’aimable
Tantôt il allait doucement et tantôt il allait à vive allure
l)e chaudes larmes coulaient de ses cils sur son visage
1590. Le eieur noue comme les deux tresses des déesses
N’ayant pas satisfait son désir de voir sa bien-aimée.
I2-I
152 .IISSJIHÏLIUIII SOI’IIEN .IIEI.IKI.I.Y lIIIIIII’JNl
il) .Ilumlmn, mot non atteste. est traduit ici par c lieu r.
("2) Lacune probable.
LE ROMAN DE I’.IIIQE ET 6013."! H3
Ainsi parla-t-il et pour batailler
Il s’élanea contre ces quarante braves
Il renarda
a le nortail de la ville
Il vil un arbre et deux sources
Vers la (sic) source il alla rapide comme le vent
Telle était sa faiblesse que de sa monture il chut
En cet état à l’ombre des feuilles d’un saule
Il chut ct prépara son cœur à la mort
I625. La conscience le quitta et la raison s’éloigna de lui
Comme une personne dont l’âme abandonne le corps
tl. Sens douteux. lier hum! serait une graphie fautive de nmrlmml, u onguent t.
I.l-I llUJIJN DE I’.tIl(Il:’ ET 60131" 185
lin route j’ai trouvé un homme au cœur navré
Soudain de ma route je me suis écarté pour aller à lui
Un jouvenceau de bonne mine à l’esprit sage
Le corps modelé par la bénédiction du Seigneur
16:35. .I’emmenai ce malheureux au l’IPlII’ navré
(let homme blessé au ewur navré (l)
De l’abîme nous le tirerons peut-être pour le remettre sur pied
Nous guérirons par des remèdes son corps
Il conviendrait qu’cnvers lui tu montres quelque bonté
Que tu lui donnes quelque temps l’hospitalité
(miam lui dit : ainsi ferai-je
.I’aecomplirai cette tache moi-môme comme il sied
(lar envers les étrangers par la souffrance éprouvés
Il faut etre compatissant. pour l’amour de bien
I660. Parce que (iolsâh s’était engagée devant Dieu
Au moment ou Varqe était parti
Que chaque fois qu’auprès d’elle viendrait un étranger
Elle le traiterait comme t’elre le plus cher
Espérant qu’il aurait vu peut-être Varqe en chemin
Un qu’il aurait sur son visage porté ses regards
(iotsah avait une servante
Qui ressemblait à cette lune
Goliath lui dit : va vers ce damoiseau
Sois pour lui pleine de bonté
I665. Quoi qu’il puisse te demander de lui donner par fortune ou par nature
I)’amer ou de doux, de beau ou de vilain
Vois. ne repousse. point ses ordres
Par les services rends-lui goût à la vie
Le roi de Syrie alla vers Varqe joyeusement
Il dit : gentilhomme de glorieuse race
lie. ton cieur j’etl’aeerai tout chagrin
A ces deux domestiques je te eontle
(le sont deux servantes glorieuses et illustres (2)
lie te servir nuit et jour elles sont dignes
1670. Sois quelque temps mon hôte
Que mon :ime et mon corps le soient dévoués
Car tu es misérable. blessé, alfaibli
D’ici ne pars point jusqu’à ce que tu sois rétabli
l) (Je distique et le suivant ne sont pas a leur place. Ils proviennent de pasmges apparemment
disparus.
LE ROMAN ne: 12mm: ET must" 1s:
J’ai aujourd’hui une demande à t’adresser
En cela reside le repos de mon âme
La servante dit : quelle demande 2’ Dis-la l
Varqe dit : belle au doux visage
(l’est que tu prennes eel eleganl anneau
lût le portes à (iolsah
(l) Il situât de 1*unele du Yemeu. Le persan emploie deux mots amen-uns pour dire oncle paternel et
oncle Iualernel.
D48 .-lSS.-ll)l’Ll..’lll .N’l)l,.’ltl:’.Y .VEI.IKI.vl.Y-I.’Illltl’.t.Vl
il) l7lN A : Sens douteux, passage nacre, sans doute raccourci d’un distique.
LE IHIAIJA’ DE l’.-tll(!l:’ ET 601.53"! l89
1730. Il ne faut pas que ton âme soit meurtrie
Aie pitié de toi-même. malheureux
Car ma maltresse a l’âme altière
Elle fait les hommes de mau ’aises mœurs
Mais moi pour toi, ô curur meurtri
Il me vient de la pitié maintenant, ô étranger
Il) Après le :dl de une. il y a un blanc dans le manuscrit que Sam a complété par les lettres suivantes
de :rrre ’atomel. leçon que nous avons retenue.
.2) .l’omels un mot dans nia traduction. Vers altéré. sens douteux.
LE ROMAN DE l’.-llfQE ET GOLS’JII l 93
l3
Il" .-lS.s’.-ll)lll.L.Alll SOUREN .llELlKlAN-CHIRVANI
Emploi incertain du mot :in : habitude. (l’est peut-ètre une allusion a l’opposition des Syriens
et des Arabes.
LE ROMAN DE l’.»lll’Qh’ ET GOLSJH l95
1850. Je ne puis éviter de partir
Nul ne fut autant que moi malheureux d’amour
Et si je deviens dans ma patience l’égal des fourmis
Auprès de toi je reviendrai de mon voyage lointain
Quoique je sache que je doive m’attendre
A ce que de toi le destin me sépare
Ce départ je ne puis finalement l’éviter
Tu n’as d’autre reproche à me faire si ce n’est cela
l) Le prophète Muljaininad.
2) La répétition est dans le texte. La principale est sous-entendue.
13) ’l’n 0:... bât]! na mdnl z tu n’es jamais en reste de. Sens non atteste.
LE ROMAN DE l’.IlIIQl:’ ET GOLÊÀII lII7
Son époux béni (lit a (tolsah
A Varqe au cœur navré dis
Qu’aujourd’hui avec toi il sera réuni
Vous vous réjouirez et vous laisserez la votre chagrin
[890. Fais lui demain les adieux avec cent caresses
Avec de l’or et de liargent, des chevaux et des armes.
Goliath devint joyeuse et dit à Varqe
Reste encore ce soir. mon digne compagnon
La séduisante beauté le lit asseoir, le cœur empli d’amour
Son cœur diamour était impatient
I-Ille lava la tète et les pieds de Varqe dans l’eau et dans l’eau de rose
Celte belle aux tendres réponses, aux douces répliques
lûlle Iui donna une belle armure
tine épée de l’Inde et une lance
l3-l
198 .ISSJ IIIÏLLJII SOIIIH’IN .tlEl.IIt’l.»IN-L’llllll’.-I.YI
l Image peuI-elre inspiree iles techniques de Iiorfevrerie dont nolis ignorons tout. Nous ne savons pas
en particulier selon quel procede etait pratique le niellage dtor sur argent.
202 ASSJ PULL .vl Il SOI ’Ilk’N J’I’ÏLIIhII.1 .Y-(Ill Ilt VAN!
(l) Je modifie la leçon de Sam yak! par mordit en yahl b! reniai au vers Millet b par analogie avec de
nombreuses oppositions similaires. Le texte de Sam sel-ail tautologique.
.2], Leçon douteuse.
LE ROMAN DE l’.’tthE ET Gobi-(Il 203
(l) a Elle dit ces mots et... t : les mols qui suivent n’ont aucun sens mis boul a bout.
LE ROMAN DE VARQE ET GOLS’JII 205
2045. Ils lui dirent toute l’histoire
Quand elle l’entendit, elle exhala un soupir glacé
Elle dit tristement : hélas, hélas
Mon soleil s’en est allé derrière la nuée obscure
2070. Elle tlt un geste et sur son sein lacéra ses vêtements
Du haut de son palanquin elle tomba a terre
Elle roula dans la poussière comme les inconscients
Comme la victime sous la main du meurtrier
lin disant une complainte des grenats elle défit la chalne (I)
Ce cyprès d’argent de sa tète arracha les lacs
(l) Image précieuse z elle pleura. Les larmes sont comparées aux grenats qui tombent d’un collier défait .
u: ROMAN ne: rang»: ET 60m."! 207
2080. Tu disais z quand je reviendrai
De temps en temps j’irai te trouver à nouveau
Maintenant que t’es-t-il arrivé qu’à mi-ehemin
Tu as sous terre élu la demeure il
Si le sort a jeté sur toi ses rets
Voici que ton amie est venue le voir
Elle dit z mon bien-aimé. mon amant
Mon tldélc et beau seigneur
Tant que sous terre avec toi je ne serai point
Mariée, je ne veux point de mon cœur celer le chagrin
2085. l-lee prononça ces mots et
Méla sa chevelure embaumée a la terre desséchée
jl) Je mantille la leçon de Sam :lÏtlf ont. vide de sens. en and: am.
f1. Suit une lacune : Gallon maudit sans transition son pere.
208 .nlsszllflflJu-tll S()l’llE.’V .l’lïlallt’IJLV-CIII"V.1)"
Lamentation du poêle
.l, I .e Prophele.
.-l.N’S.1IIl’l.L.-lll SOl’lth’N MELIKIJ.Y-CIIIIll’.-l.Vl
l-f v-l
2H t-ISS.-llll’l.l..’tll SOI’Ith’X .ilEl.IKl.l.Y-CIIIRI’.-LYI
"2’220.
si dans vingt ans je meurs c’est juste
(Iar la fin du corps humain est la mort,
Gabriel le Protecteur s’en alla vite,
Le Prophète ayant post son visage contre terre
Par un plein appel, devant le roi
Mohammad, le salut soit avec lui. flt. en sorte
Que les deux fussent en vie sous terre
Que les deux purs rubis se lèvent, de terre
’I’out, les gens posèrent le front contre terre,
l-Zn se prosternant devant le Créateur du Monde
2225 Les cielirs des gens frémirent de joie,
Qui donc s’abstint de cris et (le clameurs î’
1 I Illn. I n [In-Inn * lllllllllllll’l’ Ilnrlv Ir lIlI-r n INerIIIInII 1ch l"IIII:I I Mr) lll’ lu lthII IIN Hum" ËII)II.I. l’iII. a Nuls IIIIIIIILEI- un III
cm IlIsIIqIII- 7l! . v II:IIII Ë:I)II:I 4-I:Iil Iv nom 4h- vrlll- vunlrw- I’IIII- :ninl IIIII- urina-v L’urrriI-rv I’l III’III’IIII’. l Ilü Il" w rummrlvnl M IIII"IIIHIIIHÎ
"m u I.l"nxll’ullnll, l 4- «IIsquIII- lu-I-vaI-Ill 73 nul II- wIII un" III.xIIliv lump-u- : - Un «(Il Illl. Iln-HIIII l:IIIl Ilv hit-Ils vl Iln. I’ll’III’Ns w («Im- au."
un pu)- l’II. L’ollv purun-uÀ .1," "uninlurvcsl par I-nn-IïqIII-nl l’Il’IlIlllv, Un .IruIlr :I "nm-In; un nul nIIm-n-nnn-IIII-III un ImIIIuIIL’or. un ImIIvIwr.
un IIrquIlev. lIII «IIIIIIL’I-nr, IIIIIII rut-n dans ln- lI-xlu- III- HIL’L’IWZIII llrxhll-IIW. I.n- IDI’IIIIN’ n rI-lI-uu Ivs qunlru prnfvüsiuns priIIrIpnIn-s rom-vs IIIloI-ç
un Immr IrnIIil-n. I.lw HIPIIVIN "Wh-415 «nul prInh u Ilt-unau l.n- lmIIluIIL’ ml moulu. IIII [mm plu! à In "un". lm Illllllilllll’hlt’ :I nuln- ln-s
un!» fulls :III IIoIL’l tlillh 01’s L’îllvllvh. il I":IIIlv du" Inn.- IwIIIS pullula lvlllîl’llü’llll’lll. nm llllIIlN «nul slhpvmlus au plafond, w" qui "le [un
I-nIIluIIIiI-r 11v nm jnun, dans lm «lump» lrmliliuIIIII-III-s. Iln mm :III IIIIIIIIIH- olv Il. PIIIITIII 1." I:I IIIIIIIvItIlIuII lI*:ulIlIoIIIIn-Ilv. lm hum-hm;
Il". «In-p-"n-u- un moulu". Il porlu- un pnunr rl il val [Mr-I- IIII1’OIIIIIIIl In lmulunuvr. lm llrnutusln- :III l-nIIlruIrv owrw un Inn-ln-r lllllll1". ll’n-sl Il"
wIIlln-III’ «ll- pallium. II- ullrir v. IIII-lIl-r IIIIP nn- III’IIIIIL’III’ [un Inn du Iln-In Inlm urnme paru-s IIIplnIIIn-s llïIIllelx qurial nlAllin lllfur.
Il ml lluIIv Inïlll 4*uIIIIIIn- lm un» nlu- lu IIIIIIIII wvalI- d’un lillIL’ l’:I":III n-I VUIIÏI"1lIl lIIrImII. 5P." Inzhfllh vulnvrh’ MIMI Inn-(w nul Iln-x rhum-m
lm n’IIuIIL’n-nr n-nliII rnIIIIIIr :1 I.:IIIII’IIINIIIIII14W ulhpn-Iuluaw un plafond IIMLIIII IIII vanna I." th’ur :IrvIIIleIII’IIl Muqm- Iln-w! pros ru-IIII rlv
lu Iln-IIIlIIrv I;IlIIIIIIIv Il lÂL’HIIv. le un Hun II’III pas "mm-suIrvIIn-III II’u-II «lu-Iln"? I:I IIIII’ IIIlIIIvIIvI- vu) plu-mm. Il I;III«Ir:IIl pour m-Iu III-IIn-I-I’
.Ir manuscrle Il" x I’ xIII .sIM-ll- Ir:IIIIth I-l-Illpnrnlnlm. Hr "le Il4’ Mm Il du ou! Io I-Imquu- unau Il» Trullm dm IÏlnIIIw l’un-x Illlhlrcw mu un!
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I- Il [nil w Iln-or «un :IIw’mlnw un Ilvlrul IIIIIII manu-:111 rnlmnnl zI un usuel- rl:IlnlI. I):Ilh I-- I.llrv Il" la II"IIvrI:IIIIIw .II- Paru Ilulr uln-
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:IIIrIn-IIIIII lrmlIlIuII. :InlIan .InIh nm :Ilvllvh Il" IIIIIIileuI-hlvx
Y,-IL Trou urubu-s IIIIÏI’I’I’IIIN nul ,mrln- IIIN IIIIlIvulIoILs .sIIr lm IIIIIII.’1N.1IIIITP In 51TH". du IIIJIIIllNTll :Ilnh JPSIL’IIF FIIIIIIIII’ lvl: l
IIINTIPÎIUIHI’lllllllll1"lll’.) t-uIIIpI-Is la Mulnlurnn mm Iluulv lI- [H’lllll’l’. Il mon brunch. n-vrIlIm- Il" HI" unr a. rl l. nul-r.- lupin", m-nlurr du
HII HI" n)! ,Ïnlh vapnIIIn-nl vu pnrsan Lori ln-nnlrnil :I pI-nIm-r IIIII" la pussI-swurs ullvrivurü vlan-n! Ir:lIlII’Ih.
2 Il Il". ll ulill n Ulmluv IIuleIrIw dl" Il:Il i Il, MIIIEIII FIN. - Ilt-Iln» ml la I’u ’IInlI- lmrl ":lIl-lllNNlls du prrsunnngm. Main lvurs pic-là.
n IIIIIle-n-IIr IIIfiIIn- du valu-v. l-- .IIx’IIIlIIr l6! vs! r-n-IIII Il": jIIslIlIu In prvan-v tll’ In un luro : - La IvrI-r Kruunlil Iln L’IIvI-rIva Imppunl «lu
l’IIIII-lI-xrl- llmuIII ln-ur- rlIIIrln-rrv- I’llllt’lll du IIII-IIr- du hum, a Ilvllu- www, :I-svl ululIIIlr. ml Inn-0mn Un uni! lu mnnII-I-Io FINITL’IT.
:IrvI-IIIIIIILVIu-v par Io- n-mnl-nlluuh :I plml. l Il prr-nnunuv IIlUFl!’llI’IIII"IIl illll"llll :I lI-rrn. un lIUIIIIIln’ IIIII pluma IIII :llllrv Illll 5LIL’lll’. llll
lupin. un» qul 1*lllllllrlv un Iulmw un" un" dm. rIrII dl" lnIII on I:I IIkwl Illlllllllr llulh lu Iln-ml . I)I-I:III 1l.ll"IIIIIIL’F2IlIlIIIl er-I-plmnnrl. lm I-nIIIlIulLIIIh
:I Inn-Il nul Io rlIl-I IuIIxIIru- :I Ilrxn-pllom IIIIIIw IIleIr vaIlrnln- wlou llII "saun- du Illvrvvllulrtw lurrx IÇIIII alvin purln- un ImIIrlIn-r du"! lu
IuIIIIIm JIINIIIÂI’I "un :Illnwlw- MI lIrIvIIl. lunurrznl nïlrv tlAUIlIL’IIII’ Iln-l-InlI-IIluln- 1’ .
4 ..l hl». Sous lu IIIiIIIulIn-I- plut v1"llll1llll4lll IF tlhllllll1""1’3 v Il Illl : 4-- la! IIIII’ nlîrnmlr n un «HI Il!" Inw I-Iu-xvux Iln" «mur
vl mon :lIIIr sunl Ira lWlllZHIW dl- lnII "mm- - apprond qui" lI- Ill’llllrl’ I’llll"llll IlIIIslrvI’ II’ IIIIIIIIn-III un llnlvl Il. .MIIIàII parla. :I Unl’dIlI rumin-
1l m lonlr loua llrln «ml Illn-nlillvs Il l’u-III’rv Imirn- par ln- N’Tllw l, . Il dusirl- lllllUlIlI’ par lm prn-wnls lllll.ll1’5 svrxilvlux nul :Ippurlu-
sur mu onlrr, lys v hum-v- prinIIln-s o «Innl parlv II- lo-UI- Mllll «ln-erIIII-s «un ln Illâllll Il" poiIIlr-I. Ilvü Imlïrnw I-l lvh . nloIn n-nls tu: du.
lnrm-url . w ri-«Iun’vnl nux IIoIIx [IIIIIIIn-Ix lllll’ pnrlvnl In-s s. ’ ’IIIl1’nIlrIlI1bllI’, Un nn- nnil In lll4l1llll1’rllr uI-Innws. Il] Vllllrlllllll’llIIIr1lflIIl lP
pm-Ir nous I’Illfl’lPllHll :IIINNI "3’36 4 l).lll*llIlVl. Ir- IIIIIIIIN" ; rvlrmnl- un" flIIII-Iriv "gourous", Ian-mm- llI-In IlulII-Iw N-llll’lillzllll lux .....-
II-quII-IIIr, IIIrInv rlIvr aux pnIIIIII-x du lvlnln n-l llIxII-Ilrllv [un lm wI-x IlI’IIIN. l’arnn wlnrrl. n-nIIII llI- valu-ln» ml I’IIIllI"1lll 1’":wa u’IIn-l lunur-
I--rI-l14nIv nlv I Inn Urn-nlnl smh lm :IIuIIu-xnn. lu Inn-mur un l.o].HI-y- Il" vil IInv- lllI’IlllnIlIIH lllIInIanv-n Illl l. u- n. lll’)ll.IrIi I-l Iln-v l’un
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5 Il Un. Inn-nlII la IIIIIILnlIII-r- Il rll- IuIl-IIIIIIn-r rII mm le’Inr- par lv wI-II-rl llllZIL’V Iln lc-I-I-IluII-n- nlu- I.I lrIIvII Il. x Il..ni *IIxIvn Inn
I-l l-lrwnw lwII-lnIIl lnllznlnc- IIm’IIIrIIr- un) n » ll- llvnIn-IIII-r-VIII lnIIlv ln nml MI I’vl n-IIII [nm Ibn-n-n-I’vnl l.l lnIIlr un Il Av Il: Ir lux I.lnlvn
liIlllrlh v "JÊIII Illl II- Ilhlnlllr Hun I:I IIIIIII.IlIIl’Il. Iln-In llhlIIIIn-x Illlh lulu! 1h .la- Iuwln- n-I’III I Inn! Il IIuIIIIII-w vu v-III: IIIIIl nlmvaI’v Man Ill
I-II- 04TH film- II-x Ilnni "mon: Il 1mn I’l:lll’lll «Ilrunllnrnw a 4l un l.l [mm-Im- du munir:- IIIuI-l- :nnnl. l un. lnI- vIv [dm Iv llIWHll ml Illlh
lll"l2llll"lllll"llllllïhllvIl!"Illlllfl’nll"nIIlllIIÂIlIIlIV"llIIrlllll.lll.1.."*lVÔIIll’UlllVllllllllÜW’lIVnIIVII*UlIlIIIL’VI.lllllvl."l4!lll.1l*l ln- pIIIx --In-xn- l I-IIvI--IIIn-nl.
I :IrlIxII- Il ml Inn il I uhlan" I-I-lrnlnn- nIl-In rIIIllrc-x rumlnnls Iln au IllIlllPI’HllIIII z qmmr "lm-h chum vl Will [Illllllvllh IMIIx I .nnulv 24mm,
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lm nunIx .III :Imxln «Ir l’IIanIr- prIHIIInn-Jv .lv l.l lu-nlv. lulun u nlIuIlv-. lluInnnI :I u.IxIIIlII-. :Iln I-lIvlnlIx luI.In:N1nnIIII:- Il w llllll [mm I.-
lII-IllnI’nl. l Il IIIInI:nlIIrv Ml Ilnva "Il Ilvln lmrllvx - In tlIIIIn-Jnv un» ln ln’llll’ l. W 4 lnw rznnllvh lmnr-Imnl :I Il: xIllv v. Iln-IIIIN Iln-www,
A lIIIlquIIr ull- 4’llilvllll’ IIIUIllI’ ll* prllIlI’v :I l’lI nnlI’r rl;II.ll du :nnv- 1l!" -.xnIn-lr14- M l’UllIlilll’lW.
1 n Iln. InmIIl. l -- llhlllIIIv .n I-l’lll mm ln IIIInI:IllIlI".Il1IIll Il IIhlIlIn- vu lnI’nIrIpr lu lui-www... «Il! www: A Ils rml-nrln’v MIMI-r1
mu guru IllllllI-lllll LI lrIlnI Iln-u Muni Nulm LunInIn- Ic- [Inn vunI’I-nnrv Iln n r-n :IIIrI-l-III MIN lu IlliIIIII". n Ian II.IIIl n-l : ’IllIUlIIQ Il- xn-I-Ilw 4,
.I I IPI’IN. .-IIII1- lm ull-nx I-:Ix.4lI1-I-n lump-pl mu II-ra- a Lu1mn.IIIlInwunzIIIwINvnvIIul mnl grnlllllx I un lnlIIœIw Iln Inn-ln il wlIlll un Iln-Inhu-
.l. I.I-.-I.-xI.- punr IIanIh-r ll* Iln-nn- Il" In nnulvmlv. l :1 film-Inn ml Ivlgnllrlfllxv.
8 il lln, 1 u-llr w--nr uln- vunII-ul l I--nl lInp lu! nlznn In In-xln un vu Innl un un s IIINTV Inn rIIIrn du nIIxIInlnm :lIIs .-l IlUtI III nIIïIIIv
Ilnn- un numm- Iln-I rn.Inl lm runIlmlx l v u-I-Ilu- InnlvrleIr [II.IVIV" n’qur-IIAInIIl - I, :II-Inv’v . 1’ [mur runII-nllrn- Iw- lLuIi... lnlllnm’ - l’ll
IIIIrquIw Innh .IIIJUIIlIl lIlII lulu Inn-lm *)Ill1’ll’ln* dur-lu v 111m unzaln-n :I UllllVllIII llnlx a .lnulr. un mon .l.- nlnuluw un"
9 III IL’.I 1,1-lln- IIlIIll;IllIIP IIII vuIIlILIIIn- Iln-PHI Ir ruIIIImI lll’* II.IIIl Nul-n rl :Inw II.IIIl [:Ilvlru VIIlIlIlI" Ir’ plerw LI Ivunlnnlrl I.lIIlmIIImI
lamln-rIvIIIwIIn-nl,vl I*IIlIIIIlI.IIIIIIIIIIIPII1II"III4lIleIIl"III In .IMIIIIII- un! alln-«mm A II.I’II nII- rl.IIIIvIIIx Il! Iln: ruInlme «ln- lIInIIIlII- Il III" II-I-I-I-III-
11ml III- III-IIIIIuwIIII-nl- nlv VIH-lulu un vl Irlillll** n-l I-nln .« ZIZI" lnIIIInv II:III- lu Illllllzlllll’r’ Il Nu Il ) Il uIIIc- IanmIIIIJul-x II:.IIn-Invnl l’t’ll.ll"lh
n-lun IlIIIO l’Ifltllll’vllM" x) IIIr-lIIIv I :nr- «II- q IIIu-IIIIIA www un n-IIlI-v n-l IIIIc- IIIIIIIv-I-nlIun [IanII-IIIIr-rv Iln rhzuluv w-lla II-nh un ZIIII’IN - II.II-L’vnl
lllllllh Iln un IIHIII un .I Ivrrv. Nul Mx «In-In Il ) :I vIIran- nIrIIx ruInImlluIIh :I [nu-d. I-I IIII I-MIIIIn-I-lenIIvlrr «ru IIIuIIIIIIr. l:v*III.IleIIrr
ln- l-nIIrIIvr Il!" lHn- uI’I-IIII-nlnl -Ir-J:I.. l"-"IIIWNI"IIlI- .IIII I:I IIIIIII.IIIIr-- Il 6;.I. Il L’IH
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...... ,...-.i..nv.- li- iiiiiuliili in! Ii- NTllII’l :i prali’ixi- u Ili’Ifll tu lllIIIIIV i-I - l;i lillirv lll’ Mill-Mi :i i1.iii-llii* l:i *lIIIl’lIlIP Illll’ Il l IIIIIIIIll.ilIIl iIl I. H
I:i un lii- iwl min iIi-l:liil ln iilh illl ili.qi illiirlilillii- qui i-iiliiili-iil I.i il-qllillilli- illl iiiuiililli HIIllllll lilii- *llllHillIllI ll - ivii-ii’iiliii qui ml
:i iii-il ilii ili-i;iilx [il-«w ritlli» llll Ilizuli- iliw Illiilliw I’lxii- il.lIr lllll’J IUIII lvlli- liri- -iivi iiiiziiii- «li I.i *llll*illIIII ilii» [du Ill ii- .iiu liiii uliw
IlllllIIIl-IIIIWIIIIIIlllllillllillllIlilll*l1lIllilllll"ll’Mi*xlllllll’
47 Jill 17l1.llin-ilil. lIi-Ifiliii-lil iIi-iliil.ili’i-I.i [il-rIi-liilui-lui-l1 ili-hilI-flll 4 I lxqui- Liiqi- i-iil Iiliiii I’Illi’llilll Iiiiil mu ilisi-iiiiix Il IiiiiiIi.i
iliiniiui- niiii-l un"; In Iiiiilnii-i’i- - iml il illl «A lPlN lliifi l cil Il «il» l.i llIIlllllllllW’ i-li llîllll ili» llîlL’l* l.i* vlllllu’ l. :i Illi’lllllll* llrIÏil ;iII iwiiîllil
lm rliilli-Jiln :i lilliw il :iiillil:lIH IIi lniiil lI nul qu iili i-qiiii:ili«iil ’i-i-in qlir liw Iliiiiizlrrx illl lilial-[lulu l’i-iii’iiililm-iil .iil H’ Hi x nul liw
liiuillilllii- i-l Iiw [ililiilii-lN liiilrlhlcw d’ami-"l ivl min qui- Iiw ili-i*.iiui-Ii-x ili- Ixiixïiu un! huai-m .iii illl mir x I.i- Illlllll liiliiiziiii l’.lllll.lllllill
i-nl i-vliiiiliiiiiiiivl.
50 Iiil filin lli Inn ili- pui-w l;i llllllIiIllIl"1’ Il iiiiiii Ii-L’i-ililv Ii’ ilhliqlii- IIiÎiîi .iii viiiilli-ll ilil l.i IMIL’V *llH.llllil.l Unix lil ii;iinri- l.ii-qi-
niniil I.ii liiiiilii- r! i il iIi-ilzili- Iii iiiiiilliiii -. hum i-i-iii- -i-i-ui- qui iIi-i nul ll’lllv un lili-lriqiliv. li. IIIlIIlîillIlIhlI’ :i qu.iiiiI lll iiiiw iu:irqiii- I :iM- i-i-iiliuil
luirlv llt’IFlDIIII-IJPIlIl l.i wiwziiili; il pluili- I;i liiliiln- :iii i’rillii- i-viill ili- I iiii:ii,ri , I.iw Iiii’ilriw ili- IlIIHIlII rqliilillriiiil l:i iiizuw ili- l zirqi- ili-iuiilivdiil
I;i lnliiliil. l ln l’i-ilini’qiivini qui» Izi JPIIIiiA . ii-i-xziiili’ o porti- I IIhIL’lIl’ ili-x i-iiiillliw ilii);iiii sur In 1*PIHIIIIIIIIIP muni i. l:i lli-ur ili- lilllix. l." wiilw I. :l
IIlI"IllIlIl’ l JIIIIP i-uix I.i ii-uiir lilli- i-l li- lIIHIIlIIII l’lI PITHÂIIII i-ii iii-r-lili I.iiIii’::il, ill :iiiVIHlil.
48 Vil hl Un i-lliliiiiii.i ili-l .iiii.iiiI i»iili.i-.4 i .iii- iim- iiiiiiii-Ili- liiiili- lnllll" r’I I:iiii-i Un lIII lIllIlllIil il-llli- liiliiliv Iliilh lillllll’lll’
i-l.iil lui iiiiiiiliiii lii-i-lii ,ilhi lil Iiw ululiqlliw Il*îl. I IN" qui l’llrilllllllll la iiiiiil.iliiri- l .iiqil ili’in ii’i’-iiiill:il.’lw :i illlnllil, iil lll*lJAIl.1IL’.IIIIIllI,
...iil i-Iiviiliiiiw i :ii- li- N’IIl-rl qui .i iii-iil i’III llll’ :ill ili-nux iIiw ulilllllh l4lIlIlll’ ilii iiiiiiiliin lI:II’ Illw" Air]. il.i- i-ii-l i’llllDll ili- iiniw-ziim i-xhli-
il:iii» I.i i-i»i.iiiiiqiiii ii:iiiii-iliii- Un Il "Il i"illili.iim.iil [un il i-xi-iiqilv il.iii» l.i iuiiii.ilui-i- il i-Iiiiqiii- *1’lllllllllilllll
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-III’ un. iiiiiiixn-i rquiili- Iln I:i ll-iliii iliw Ilziiii 4:i)li:i il (i’lnluiin. Pl". v. Un! ili’llv i Ii-iIiu -qlii- Ii- iwiiiIi-i- :i quiliiiliw-i imi- Li Illlllïlllll’ il llIIIO
inIi- Iiiiili- irzinlillini. I.i-Iliwi-i ilili-n-iili" iliiu:r iiii-rInih. i’Iiillri- ili-Jii iiiilii. Mirqv ii-I Illllllllll" pur li- -i*riliii 1..
52 :L-h Ii’JIim II iiriliiiillii qu un l’i-illllii-iiiil ini- Ilr w- Iii’iix. :iiiiii I:i rzqiiiIili- lll’ in llllllll!’ I iiixqiiiiiii Ii- wiiiliiin i l qlii- I iiii i-.iilll.
Ii- rial Ii- Iil llli’lli"ll.l’l1*,i-lllrlbllnllllnlll iiiliuiilill-i- Un?» x i-l Il, liiîlil A . I r wriIiii l, I llll’lllllI" lui l’Ul iIv flxrii’ :i ili*iiilii :ill liuril ilv I.i millili-
IIII I.l!II si lriiiixi- Mirqi- VlÏlIIIIlIT. i-l ili- ili’llliii»ll :i L’;Illl"lll’, HI]. Ii- in» il un iiiiliiliiur, i. ml Il’ xiilil li;i)«:iui- ilii - riiii’ili- iiIu lll:IIllI*1"Ill I -- ml
ml illl-iliilniiiii. w qui imiii’l-iul lniliqiii-l un iilnilruul :i lll i’i-rziliuqiii- nil li-.;inii«lli-i, i-ii "IIINiIIl ilii lllIlI"l1II.IIII".NllIl iIi-ilili-i-i-xiliwiilx vu iI--iiii lilli--.
53 Zii’. ÏiZîIr. lin-illl. l;i iiuni:iluili- il Illll*llll* in» un iliiiiiii-nl pli-ris ili’ lJII’lIHlI "un I ilii du iliziluulnw iiiilrii I.i wi’iuiili- .ill:ii-Iiivi JIIl
min lili- iIii l :irqv par lil nu ila- n) i-li- qui I livlwrwn i-l l :irqii Iiuwliiiïiiii».l ni- iililinw ili- FI iIi:iIii4.’iii-iwl iiiliii-ilzilix ll*1ll*llllllll ll’iÎl qui la lellllllllP
i-I Ii- Lui-In ili- l :irqin (iwiillquv par lm xi-l-x IIITIi l il Il i Mil-lin silli-uil iIu llllll il :iiiinill- I.iii iiili-i-xxziil uuil ililIiiili- -ll-:iiil i’n I.l’lll’ iiilii-ii- .-
l." [iiiliill’il :i iliiilriwmilii ilii Iiiuiuiii- Pl IIIIII lini- *l’IW;IlllU iliiiiulii- li- lIIlIlllI’I’ *3l liiqui-. Mizinlliullh lui xi’i-ilii- Iii ili-«luni- iIu liiill ili- I.lllllÎ’lli,
Si-iiniilil. l iii-qi. iii:il:iilii ml i--.::ili iiiiiiil lllVIllIllP pur li- xiii-iliiv i..
54 Îu’ iÏi.i. Il l’illl l «Ilïllfl iiliiiililii- ii;ir li- n’i-ilii-i :i :ziililliig ili.iliil.’iiil l’IIIIIII" :iii-i" l.i m I «.iiili- iluiilillii-llil lili-nlilii-i li- ili-qullil IÎIIi «ml
"PHI »iiii»l;i iliiiii.iluli I.l.Illlll. iniw [mini i-x i-l :ii i. .i iu.i Illllllillllll’.l*l4.. 1i’lli-i’iii-liiiiixi-Iiiii-.qq-ni’n-iiiw-Ivlliiiiliiiii-liiiii-Ii’llii-luiivlinul
lm .iiiilii.ilix viril l’l iiIi-iiiiili-ill liiilhliliiw i Illklllll’ l:i in un «i ili-riiiili- il;iii- ilii illuiliiliii lI’*l1ll.llll.*lll’l.llill*Nllli’lllPlJllllllll’Mllll(Illllll1’**illlliw
l .iii-lilii’ii’i-iiiqiii-[ililliiliiiii-liiriiii’iln’iliiqiii-liiuixiil-i iii n i l:ii-iiliili-iiL’iiilrillhniii"[viviliiliillivi-Ii»xi-i»-l Illll’leIl’llllllllIIIIIlII".illI illl Il HIII
*I-Il’li".III:iI*l.i’ll.IilII’IIl-.lll Iuinil i-iiiiqlii-Mililii-liliiili- vi- i-»I l:iiliiiiulii-ilivliliinlv-l:i li:iililiiili-l .ili-l:ili :ilivliiiuii :i l.l’lll"ll"*"IAHIIlIIIIIII"l1llilllllllll
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55 5* fifili. ilii illl (nil-:ili .i i Il l .iiiliiziii .iii liiiiil ili l.i i-iiiqiiv ilii l.Ill 171: i l i l Il .iii iliwvix ilii l.l iiiiiii iliiiii- lil Illnllillll’ I742 Hun l.l
iiiuii.iliiii lll’Ill liinii iI-- liui-iiili il .iiiiiiiii lu: iiill.iililii.i l i quil llli iiiiiili.i un iiI ii’ i-I iii-lilii l.IIIlIIiII*-illll - Un lllulIIIL’llI li liwlv il. in"
iiixiiiqiliiiii il l4l gui." lii- l-l:iiiiilii’ ili- l.i llIiIlII Illl H’lll". l li- -i-rlli"1 .i lill IIlIlIV l.i «i ii.iiilll .i ili’iiili- i-l liill-[ili :i gillillli I i liiiiiii illl liiil
.iii iii-iiIi-l Illl ill.ili .III ml ii-llii iliw iiiiIIii-h il iwivliqilqli-w ilii i Il nil s *Illl5uIll.*l1IllIll4.u4l lI’illll’llllIllll’Ill. *)rlll Il qu:i
56 ÏIÏ’ÎlÜii. Iln-illl. l.iiqii ml niili illl ll.ll:i.s ]I.Il I:i iliiili- i-l nul-Jill iwl .iIliw- «ili’ l.i li-i’i.iwi’ IÎh l.II xii):iiil Mirlii’. llill-:ill
I"Nl Iiiinlii-i- inlIlIIlllV Un?" i-l lniqu. lillllililii- pur lll HTIlII’ 1. l.ill ilii Ill-ïiill IÎÏillï. lil Illnlllllli’ lÎÏiii qui l-iilliliiiliii l.i iiiini.ilillil
ITNIIIII’ lil »ilii:iiilili l ilii ri I.iiilr-v i-ii iiiillni- Iviilin INIII*HvII"IIl ilii i*l-i l ilii i-i I:ilili-- I’ll IIIPIIII’ li-ilql- [li-ililuvilnl i-irliwilliiiw- . ll’
liliiii;iliiiixli- Il .I qui-li II.IIlIl. HIHI lil liwlii vl .l iiqili-«i’iili- liulnlli il.iii« Illli’ Vllillllllll". iiilii «in liiii- ll’ll.l**ll iiqiiillilnlil lv NI lui l
:i I’lII’ll Hun lllllflilll Mir l.i Iiirlvnw - l Il lIllill ’. Ili-iii iiiiihliliiu lilliiilll :i MW l’IlliW. il-l Ir:i.xi*iiil Illlllll.lll ilii l’lllIlIIII. lil.ilx klll.lillll
Iiiiiiil i’ii-i-i- ilii rilliilir li.ir:illi-li-.
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7 Vil ’iÎl» l .iiqi- i-I lllll*ï-lll lili-iiIiliiN un li- u-iilii- n illilii-Iiiiilil -lil Mi iris IndiLi-iliil mus l.i IllllIIîlllllli’ lii ilil-lv illl l l’lIIIII1lI"IIl
l .ii-qi-iiilii-il liliiiili Iii- . Mill Il l li-niI illl lillziuw Iii Iliillilli- :i qui: :i l.i lWIIIlIIIT Illillll lii wii Il in nain qqiii [Illlln ilii»i qui- Ii- wiin i iwl
li- il--lliiii-
58 Vil 011M liilldlll « i--I [Illi*l.llllllll’ i i-h l :liqi- llll il [un l.i IlIiIIll lîilï’i .INIIII’ I:i iiI:iili’r ililiilili- HIII i IHIL’F Illl l l lm i Mn lîlIlL l nil Il.
PlTll* «lux I.i iliiili.iluii- lnqqiiirli-iil I:i i-i-iiiiiiw ili- l :ii-qi- .iii i-iu ilii fil-ln. Un IlhlllIL’lIl’ lm i-iwliw Ililllli" ll-ui-iiiIv ili- I;i ni:iin illl Will-il Il il:iin
lii Vllillllll ilr l.i IlIlIlIillIIIT li- si’rllw l. :i iili-iililii- l ;quv zlu FFIIIFI’, l ilililill- liiil- uliilili’i-Ili’ iiu liii i’:iiuilli’iiii 1’ il:lilx liii illlllïl. ,iulrr i-llllli’lilil
L’l’;ililll .iii lIlI*lI4IIIIU".
59 lïÎl Vil l. l .lllqil lll’lll il ivxIlIl-lii i-l nui lulu-i i iiiquii-Ii- ili- lii- lllllllllllv l i-iin-xi-lii- Will. nain l.i liillii.iliii-i- I’ll li:iilI ili- iman li-» XvIN
.Jlllli l ill ’JlllIL l: i-xllliqlii-nl lll xili-iliA 4 Iqllizlnil Ii- iiiiii- ii;iiiil. Il I lll-Ilrll ili- l.i pin-il" ili- iiiiili lii-ln I’illiilll"l.* iiili-i-lil .l www-l li* "FINI!" l.
.i liIi-iililiv l .iiqi-, Iiiilll. lv un". i-l Iiw iIl-in ii.ii.ilii-h iliwiuiiiw IlIl iliilI lH’I’N.IlI. :ixiiil li- Illlllflvl iii-inn VlllllrllI. lm lUllJllllvk i.- u’i’llw
[unir iil-lil i-l.iil l-ii-ii ll:illli’II il fil; fifi].
60 Vif: li. l I i lilll’ illl llillilfllqlllll’ n Il ili [in liili .i l.i iliiiiizillii’ii [Illlnlll -IiI un [Un iiii Mil li lllllll iIi l.i llillnlllll liilii. li [l’IllIlI
.. ii’lll Il! "un. .i li L’Illl,ll’lll’ I-l.ilii li- illl IIlI iiiii iiii- un l.i m ii.il.ililiii Il Mlllllil iiinli lii llI .i lIll"IIlIlII’ l.iilæfili l l.i.iiii-liii IIll iiiil
li- illllillilllll lIlIl *llll1-lli IIi lilii- il un iinIi.iiii illl Iii ilii
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61 ÛIITlilrlli,(l1Il*i.lll PHI ii;iiii-iiiii- ili-qu’n Iil liliiilw iIi- l :irqi-. iiiiiiiiilv I.iqliiri’nil ln iliuliqiiiv finit! I’i’l’ll illl-ill’h*lli Il" I:i iliililiiliiiiil i-l
IF xi-h ’JllÎlIlI ilii-ring min Iliiiiiiui- v Iln Iliiul il" mil Il:ll:illlllllll l-Ili- lilinliii il li-i*i-i- . I i- «in... i. l’il llll’lllllli’i". il iliinlLîlll’ I:i lHIIIhP ili- l iii-qi-
Unir-r l’ampli i-l ii l’illiii-li-l-iili’n’ PHI qln- lllIlIIIlllIl’ pli-liriliil nui I:i Iiiiiilli- i-lzill ilili-iiri- linlëi’lli. Nil" Il- lilllil ilii iiiililliqilui. l" HIIIIlII’ :i ili’rll
.i liillLiIill w Ji-llli ii Inn ill- I:i lilliiri". l
82 il! Mill. (iill;i"ill riiiiil I.lllllli’ lillllll! qiii- o .Iiiiixi-iiili-ilin i-l i iiiiIlili’iln. llililuniw i-l ll-iiuiii-- Xiilillii" II.I’llV llNM’IlllvliW lulu li-e niililiilx
ilii Iii 5)]14".Illëlilli’llllilltll’lil 5)I’ll’.,i ii-rsiui-iil Ilolllllllll"1lll5Illl’lllNlllIHlllu. Ul.i’llI.Oll’NTIIIllUII wrrduil illii-z l4" IlPIIIlI’i. il iliilix iliilimiilliiuiw
il L’iiuiilli- qui- li- MINI!" 1. iqqlillli- u iIi-- Il; 1m . llrlllillllIH, niililills lli- Iil aiiiiill- Illl"IlllP. iil iliiiix illilr-w il iIrlllli-. i-n qui il nul iliw . hlllllillF v
SPIIIÏIII, l.l* rili ilii 53ml w ili-iiilliu nui I:i liliillw ilii liilILilll (Ml illiillllll’. [li-ln iiiiiin- ililTili*liiill--. ililill iliilli’ illl NTlllP 1., ilill [lili’li- ilii: in»
lTllIllHIh illl-ili-ssu- il" lii lillnIli- a (llllifllll l ili-qi- si. Jl"lllli,i l’iiiiqii Mir). « Filma» iiii lIIIO ilii [I:IL’V.lilIllllllillllri’i"nl(lllllrlllllllii’Il:lllll"1ll4lllllll"
83 lit! USA. lllNlll. il I.ii l’lll illl iiiililili" l’IlWll mi" I:i liiiiiliil l il niiiiNlIilil l0llrll1* ii-l’- l-- I"ll"l n iIiI li- ilisliqin- ......Il ililiiil illl*1liN-IINIIP
Iil liiiiliiiliiri-i il li» ilixliquil àllllillll iljiliili- - lLi- princo. ) iliqlinil liquii iliipiiiw 1l" I:i lIlIIP l.iliiiiliii il li» fiilliill I.i- lll’llllri’ il il pin lliiinlri-
Ii- inilniillil lll* lAlN’llUIl liliïiiii-. in in Ii- rimiilliil. i-i- qui lill il [li-nuis lin-lli- ll.lrl;lilii .sjiiiliilriv. Nui l!’ filniI ilii lUllllN’illI il il i-i-i-il i illiiihilliïi- ili-
Yiirqi- n i-l ll- givrilii» i. il iljiliili- - l’l iIi- lilllëilli c. I.i- NTlllP Il il ilri-i-isr o rili ili- filin i il i-iIlli» illl ililisilnlliim- iIi-Iiilul il L’illll’lll. ilii [il liliiilii-
i-l [lilrliï lIlI iiiill :IleUllrll.lllll i-lliliii- iliiilrvs illl ililrili- qili xi. liiilll il w- iliIllim.
i 7° . abajl 1,1
84 Til Will. ilii-illl I il ili-iiqui- ’JIUÎ qui *III.IlIIIlIlP I iill.ii.’i- FIIIIIIPIII Iii i-l-ilniiw ilii iliiliilii-li- lliili.iilull:iil ilii liili illl 5) ilii» qui llll il i-iiiilii-
mil ili-wqiiiii. ll- kFlvllIl’ Il .i Will I’IIlII’ Il - ill-ul iii-ixiliin.iulw mini-ln- in iliill- v llllilL’l’ ilii i-iii ili- âii’ii- l i-I :l llIIIIIIP lm Illillh iIiw
qiiiili--1.llllii*.iiiili-i-xiliw iiivhiiiiiluui-s.h«h (I*lllilll I*II li.iiil i-I il L’ilIIFlIIfi Uni Ilillxl. vil Iiziiil i-l il iliililii. iliiiiir l-ii Iiiix l-l :i llIlelllfl Hi i-il
llil* vil il l.i.iiiiilli- il qui .qqiri-iiil qu il l*lilll *llIIlllli" ilii iii-lil [li-iwliiili-i- qliv Ii- illiiqilii-li- ml .iii i-i-illi-l-
65 Tl ÎIW In Iliiqilii’li il-wlivili Muqi -I (Ull*i.lll iiiiiiiiii- l.qqiii-niiilil lv ili«liqiiii iii’iil .i’l ilv’ull- ili- lii Illllllilllli". i-ii lin
-ll [un .ll li- ili»quIii 1’31’. qui HUI i l.ill. llll illiiiii .qqii-l lllWillll li ini llilli.lliiiii.iil li *.Illll -ili .iiii" Iiil, IiI in *’Illi’ alibi Iiw il: un luul-nl
in iii min li IlI (ilii li x -l- in liliI* iiiliix m Il in lll ili- l- il- I:i.»lii» IllhllllIW il iiiiii Ii-i.’iinil-- ili ll ili.lili ilii llI’IIIlII.*IIl 1--lilililill- liiiiiiul’
Il? I
Note de correcli’on
Nous nous sommes demandés s’il fallait rechercher une influence occidentale dans la
forme particulière des boucliers des llg. 2, p. 2l6, et Il, p. 220. Nous avons depuis lors retrouvé
une représentation de ce modèle sur une icône géorgienne du Xi° siècle, donc aux frontières même
du monde iranien (G. l. Tchubinashvili, (lruzinsli’oye Tthckannoe lsusluo, Tbilissi 1959, Hg. l62).
Sil présence n’étonneril plus dans un manuscrit iranien du xnl° siècle.
LE "aulx DE i’.iIl9E ET must"
AN NIiXli I
Les sentences siipiciitiales de Varqe et Goliath rellelelit une attitude devant le monde
qui pour ressentit-I ne doit rien a l’lslam. lion y trouve des échos de la morale quotidienne
mazdeenne telle lies-lime en laquelle est tenue l’aisance llilancière - - et aussi (1."th morale
qui rem-te pciit-etre comme lia pense (Illristeilsen. Ilintrodiiction de concepts 7.iirvanites il).
Ainsi le fatalisme sty exprime dans des termes pratiquement identiques il ceux du .lIFnôq-e
.rerail. Un comparera le vers I320 et les termes de ce dernier i c Môme avec la lori-e et la vigueur
de l"intelligence et du savoir il ".051 pas possible de lutter contre le destin. car lorsque se dresse
la prédestination au bien ou au mal, le sang devient impuissant quant à l’action... 0
’[outes ces maximes trouvent leur équivalent dans Pieuvre des premiers poètes persans.
.Uli’i Saki’lr célèbre les vertus de liargenl dans des termes identiques (les le début du
lv°ix° siècle (2).
()n peut présumer que ces proverbes iraniens de la liante époque islamique ont ne puises
dans des recueils d’uniliir: traduits en persan du pahlavi sans beaucoup de modifications.
Nous laisserons aux spécialistes de la morale iranienne a [lepoqiie islamique le soin de
pousser plus loin les recherches comparatives auxquelles se prèle le tableau suivant.
l Arthur (Illristeliseli a Études sur le zoroastrisme de la Perse antique i IIrl li’gl. "1!"ka l’illelixliiuhernrir
.s’plskull. llirlori’sk [ilillugliilkr ,llrdlltlrlxer. KV, 2 lilial , Copenhague, [L Élu-Ilt... - Mur) Iln-vei- in llcrlilld Spider
cil. Illimlhiirli il" ()rirnhllixlili le parlir, cul. ll’. Iriillislili Il. l.ilrriiliir l, p. . Il il. 1’ sur le Ziirl’ililismi: et p. 59
sur ses survivances dilill l’uni- est illlsuliilllciil Certaine - dans le Shah-Naine.
2’ Gilbert l.iizaril, Les premiers pile!" persans. l. ’llcheraliil’ilris, litât. p. Ilt, I211.
21s .tSS.ilIlil.l..rtll Slll’li’lfN .tllt’l.IIt’l.l.Y-l.’lllltVAN!
ANNEXE Il
1. "(il
Trois images importantes donnent a penser que le terme est reellement associe au boud-
dhisme.
8?). Imli en" lquiri par a: Initiale
a une déesse (litt. bouddha) pareille a un temple empli de richesses 0. (I’cst-à-dire un
bouddha à lui seul l’égal de tous les bouddhas d’un temple rempli de richesses. donc
de tous les bouddhas richement pares (par les Ildeles qui accrochent des joyaux aux
ligures du bouddha.)
11”26. (in bol-e initlahdr...
ce bouddha de Qandahar (du Gandhara)
Le terme s’applique à Golèàh
Je Wladimir llarllwld. ’I’urerlun don-n la Il" .Vnnyol invasion. Londres 11168’, p. 77. 102 n. 4.
16 2
2.31) .1.9’S.tlll4l.l..1" .N’()l’ltl’.’.N’ .1ll:’l.llt’l.1.le.’lllltl’.l.Yl
comparaison avec le temple du feu mentionné une fois pourtant (136) pour évoquer l’ardeur
dont, brûle le cœur des deux amants.
2. Lo’lml
Le mot. est appliqué ù Goliath aux distiques 192. 266. :371). .384. 726, 15.39, 1775, 1786, 1846,
21106, 2139. 21-10. soit douze fois.
3. Negtir
Le mot est appliqué a Goliath aux distiques 29.3, 588. 633. 639. 6-19. 1-101, 1-111. 1.363. 21119,
21117. 214x. soit onze fois.
-1. Surnom
Le mot est appliqué a Goliath aux distiques 1-121. 156-1, I777, 11182, soit qllatre lois.
ILoan-nlioas utilisées :
Nom de personne auteurs d’ouvrages compris : en capitales,
Nom de lieu : initiale en cap.
Nain d’ouvrage : initiale en cap.; le tout en italique.- seuls sont mentionnes les plus ilnportaats .
Nom commun dans la langue : en italiques.
Nom commua ca français z en romain.
Alumina 99. arabe 36. 32. 33. 37, 38. 39. Il). 13. il. f7.
And 11.1in 21.3. 7.3. 76. 911. 1113, 19-1. 232.
Aae’I. ZATÀIIIYYA 37.
Am’.’l. l’an." ALvIfiI’ÂllANÎ 22. 23, 2l. .311.
arabe (langue. littérature) ll. 22. 28. 311,
Anü ÉMx’l’a 217.
31. 72. 21-1.
Arabie 23-1.
acceptions rares l7. Arabie ante-islamique 3H. 62’). 1113.
achéménide 12. 96.
Adea (guerrier d’) .37). .36, 233.
arc 38. 82.
Arrhéoloyie de 1’ Iran ancien 93.
Aden 211. 2-1. 27. 233. 23-1. argent 39. «il.
adénien 233.
argenterie 1.3. 63. 6-1. 71. 92. 97. 236.
AnxÂx-n ZAnni 1119. Ars Orientaux 7.
adulte à barbe noire 73. Arzang. Arsang -17. 193.
afghan 9. 4.3. armure 91.
Afghanistan 4-1. t7. As,mî-I-: Tl’si 8. l2.
’AFnA’ 22. 23 2-1.
Asie Centrale l3. 9.3.
Ars-fui lraj 9. usllim 39.
dyandan (jerdhal j 17. AsïlÂxÎ tl-louÂI. ) : Voir lûoa.ü..
Anima : voir uranium» 113"th 229.
Anal-nus 13-1. Aria; Ahmed 7. 8. 11. 111. 11. l2. 13. 1-1. 22
aiguière : 22K. 211. 29. 31. tu. .31.
ailettes [du couvre-chef) 82. ullrir 21:").
airain (flûte. cymbales (1’; .111.
ajut! 3-1. auréole 92. 93, 97. 98.
Ali 21.3. Ans der ll’ell der leumisrlien Kalis! .39.
Ali 11111111 5111. Avvl’o 8.
aloés (bois d’) 111, -11. .AYYÜQÎ 7. 8. 9. 111. 12. l-f, 2. . 21. 26. 28.
"and («rouvre de n formule de signature) 311. 31. 32. 33. 36. 37. 38. 39, -l-1, 1.3. 46.
79. 811. 6?). G7. 711, 85. 1111.
ambre 39. a: mir bi mir si"! f?) 136.
omir-e met"! 12. "une: olim 3-1.
’Ammz’ui 2. . and 31.
.Atmstil o Hekum 36. A7.erb:iyjau la. .31. sa,
Anatolie 111. Il. 29. N2. azerisme la.
(let index. destine a être utile au lecteur, exclut les noms ou nations qui ne font pas l’objet d’une
clade ou qui ne facilitent pas le repérage. ainsi que les noms des tif-ros cites dans le pot-Inc.
"’52 l NDHX Bouddha 43, 44, 45, 46, 47, 69, 9l, 92, 93.
lm 16. Bouddha de Qandahar 4:3. 249.
Im...untlur 16. bouddhique 44, 45, 47, 7U, 92, 93, 9:”, 230.
luit», Mimi: 28. bouddhisme 46. 47. 91, 93. 94, 97.
lnillptiy «Il. lionyide 241.
Bagdad 72, 74, 78. Bonn-2 Mary 47.
AL-Buînfxnî voir flan ri.-QÂnIa u. .UMAIK brassard 92.
llAImÂM (En su. llritish Museum 9.
llahroyn 20, 233, 234. brocart 39.
llahreyn (empereur de) 15, 16. 2U, 24. 1.7. bronze 4l).
llalkh 249. bronzes, bronziers, 58, 59, 78. 79, 81, 83, 84,
aI-llalqâ" 23. 96, 216, 217. 238.
llamyan 44, 91. 92. 94. lll’ssAuu Mario 38. 90, 9], 92, 9?), 96.
llANî OMAIt-F. bills 25.
"ANÎ SAF 2?).
nui Surin l7. l8, l9. sa. 41). 4x, 5], 52,
(il, 6?), 215, 2H3. 218, 2l9, 220, 221, 240. caftan I: Illfilill) 92. 215.
"ANÎ SAYBÂN (V. ü. pop.) 2:3. (Juluir l’uri 9.
"ANÎ ZAlIBA (li. ail-Agânl) 22. (lunes (ïlaude l3.
"AYÎ ZABHA (Y. il.) l7, 19. 219. 221L ealotte ronde. 82.
bar (z aupres de) l6. rang (voir harpe) 4l).
Imri: Itî. 116. eural’e 210.
llAIiTIIOLn Wladimir. 219. -arean 39.
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bassins de bronze 58. .39. 215. eéramiqne lustree 9l.
lui: (voir Iaueon) 39. ehandelles 41).
bazar (repn’isenlation (hm) .33, 58. 133, 86, ehat 82.
88. 1’15. eheetah 39.
Inizi l6. Chine 45), 46.
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bol 241. eypres 43. 44.
BOMBAŒLI Alessio l0.
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bol-e anluhlir 4?). 2.19. Dtirüb-Ndme 2:"), 3l).
bolyar 47. dur-gril: (illustration d’un) .38, 59, 228,
bouclier 39. G2. ’92. 92. 97. 216. 220, 227. l’art 103.
I A!) EX
Amis; l)r. Ahmad c Un masnavi perdu de liëpoque ghaznevide, Varqe va (ioliuih ilixyyùql a gel:
maxnaei-r gain salle a: (latere-m gaznceiyân. Varqr en liaLëtih-r Ayyllqi, .1Iajellr-yc Dunes-
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La tlihliogmphie Cite.- a ell- restreinte de propos «lelilrere. Seuls sont indiques les ouvrages dont la
consultation est ilirrrlnnrnl in’wtssaure. 11 a paru superflu de faire elat dans la seronde partie de lialmndanle
bibliographie relative il la pi-inlure de nmuuserits du "flux":r sieele. Un se reportera s’il y a lieu aux biblio-
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VOLUME I
SCIENCES HUMAINES
RÉFÉRENCES EN LANGUES EUROPÉENNES
PAR
L. BOULNOIS et H. MILLOT