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MÉMOIRE
Présenté pour l’obtention du diplôme de MAGISTER
En : SCIENCES DES MATERIAUX
Spécialité : Génie de surface
Par: BOUROUGA HOUSSEM EDDINE
Sujet :
Je dédie ce travail
À mes chers parents
À ma chère femme
À mes chères sœurs
À mes oncles, mes tantes et leurs familles
À ma belle famille
À tous ceux qui me sont chers
Remerciements
’’Dieu le tout puissant, pour ce qui nous a donné comme savoir, Ô Seigneur fais-nous don de plus
de connaissance’’.
La présentation de ce modeste travail m’offre l'occasion d'exprimer toute ma reconnaissance aux
personnes, et aux institutions, qui m’ont aidé de façon inestimable durant la réalisation du présent
document.
Avant tout, je remercie ALLAH le tout puissant de m’avoir donné la force et le courage pour
surmonter toutes les épreuves et mener à terme ce travail.
Je voudrais remercier Monsieur R. CHEGROUNE, maître de conférences (A) à l’USTHB, qui m’a
fait honneur d’accepter de diriger ce modeste mémoire de magister. Il a eu la patience de suivre
le travail et de lire mon manuscrit.
Mes remerciements vont également à Mlle N.BOUHELLAL du CDTA pour les analyses de
diffraction des rayons X.
Mon plus grand merci revient naturellement à ma FEMME qui m’a toujours soutenu et
encouragé avec une très grande énergie.
Que mes collègues de travail et tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de
ce travail, trouvent ici, ma profonde reconnaissance.
Je termine enfin en remerciant chaleureusement MES PARENTS, qui sont à l’origine de mon
projet d’étude, et pour leur compréhension et leur constant soutien moral dans les moments
difficiles, Qu'ils trouvent ici toute ma reconnaissance, amour et gratitude.
RÉSUMÉ
Un durcissement superficiel d’une fonte FGS 400-15, a été réalisé par un
traitement thermochimique de boruration en phase solide à l’aide d’une poudre à
base de carbure de bore (B4C), à des températures de 800, 900 et 1000°C
pendant 2, 4 et 6 h.
Le durcissement consiste à former des borures sur la fonte, lors du traitement
thermochimique où les borures formés sont de types : FeB et Fe2B.
Les caractérisations microstructurales ont permis de voir la morphologie de la
couche borurée formée à l’interface avec le substrat, d’évaluer l’épaisseur de
cette couche et d’identifier la nature des borures qui composent cette couche. Les
caractérisations mécaniques sont réalisées à l’aide des profils de microdureté
depuis la surface jusqu’au cœur de l’échantillon.
L’étude de la cinétique de croissance des couches borurées (FeB+Fe2B) a été
réalisée entre 800 et 1000°C. Dans ce domaine de températures, nous avons
déterminé les coefficients de diffusion du bore dans la couche borurée à partir de
la loi de croissance de type parabolique. Les coefficients de diffusion D ont été
déterminés également par la relation exponentielle de type Arrhenius :
D=D0 exp (-Q/RT)
en faisant varier la température et le temps.
Les résultats montrent que D augmente avec l’augmentation de la température
de traitement. L’énergie d’activation du bore a été estimé à 209 KJ/mole pour la
fonte FGS 400-15.
Mots clés:
عمهيخ رصهيت سطحي نىىع مه ممثال في FGS 400-15رم إ جشاءهب عه طشيق انمعبنجخ انحشاسيخ
انكيميبئيخ ،ثمسبعذح ثىدسح مكىوخ أسبسب مه انجىس ) (B4Cفي دسجبد حشاسح 900,800و 1000دسجخ
مئىيخ نمذح 4,2و 6سبعبد .ثعذ عمهيخ انمعبنجخ انحشاسيخ انكيميبئيخ ،انزصهجبد انىبرجخ كبوذ مه FeB
و .Fe2Bوقذ سمحذ نىب األوصبف انجىبئيخ انذقيقخ ثزىصيف مشفىنىجيخ انطجقخ انمصهجخ ثبنجىس انمشكهخ في
انىاجهخ مع انشكيضح ،كمب سمحذ نىب ثزقيم سمبكخ هزي انطجقخ و رعشيف طجيعخ انزصهجبد انىبرجخ عه انجىس.رم
رىفيز انزىصيفبد انميكبويكيخ ثمسبعذح ) (microduretéهيكم اوطالقب مه انسطح إني غبيخ عمق انعيىخ.
دساسخ حشكخ انزطىس نهطجقخ انمصهجخ ثبنجىس ) (FeB+Fe2Bرم إوجبصهب في دسجبد انحشاسح ثيه 088
و 0888دسجخ مئىيخ ،في هزا انمجبل انحشاسي حذدوب وشش انجىس ) (Bفي انطجقخ انمصهجخ ثبنجىس اوطالقب مه
x = √tمعبمالد انىشش ) (Dحذدد كزنك ثعالقخ مزسبسعخ مه وىع قبوىن انزطىس مه وىع انقطع انمكبفئ
أسهيىيس ) D=D0 exp (-Q/RTمع رىىيعىب نذساسخ انحشاسح و انىقذ .انىزبئج أظهشد أن Dيشرفع مع
دسجخ حشاسح انمعبنجخ و أن طبقخ رفعيم انجىس (KJ/mole) 209النفالر .FGS 400-15
الكلمات المفتاحية :عمهيخ انزصهيت انحذيذ ثبنجىس ،حشكخ وشش انجىس ،رصهجبد انحذيذ ثبنجىس ،طبقخ انزفعيم،
مخطط انزجبسة ،أثش انحشاسح و أثش انىقذ.
Tables des matières
INTRODUCTION GÉNÉRALE 13
Chapitre I : Traitement thermochimique de boruration
I.1. Introduction ………...……………………………………………... 15
I.2. Traitement thermochimique………………………………............ 16
I.3. Traitement thermochimique de boruration……………………… 17
I.3.1. Boruration en phase gazeuse………………………………….. 19
I.3.2. Boruration en phase liquide…………………………………... 20
I.3.2.1. Boruration avec électrolyse en bains de sels fondus…….. 20
II.4.1.2. Enrobage………………………………………………......... 45
INTRODUCTION GÉNÉRALE
La durée de vie des pièces mécaniques est atténuée par les agressions dues à l'usure ou à la
corrosion des surfaces de contact. La solution de substitution par des matériaux plus durs est d'un
coût souvent élevé. Compte tenu de cet inconvénient, on a opté pour le durcissement des surfaces
externes par un traitement superficiel approprié.
Le traitement thermochimique de boruration (TTC) est le procédé qui nous a permis d'améliorer
les propriétés mécaniques des surfaces des substrats vis-à-vis des sollicitations externes tout en
préservant les propriétés du cœur. Le phénomène de boruration est basé sur la diffusion des
atomes de bore dans la matrice (Fe) pour former des borures. Selon le diagramme d'équilibre
Fer-Bore, la diffusion du bore dans le réseau cristallin de fer conduit à la formation de deux
types de borures de fer (FeB et Fe2B).
La grande utilisation à l'échelle industrielle des pièces en fonte avec un faible coût, nous a
conduits vers le choix de la fonte à graphite sphéroïdal ; ce choix est motivé aussi par l’étude de
la cinétique et la caractérisation des couches borurées.
Le premier chapitre est consacré aux rappels bibliographiques sur les TTC de boruration des
alliages à base de fer. Un intérêt particulier est accordé au procédé le plus répandu
industriellement et qui a été utilisé dans notre travail, à savoir la boruration en phase solide par
l'utilisation des poudres.
Le second chapitre décrit les moyens mis en œuvre pour la réalisation de la boruration en phase
solide par la technique des poudres, et les techniques expérimentales que nous avons utilisées
pour une caractérisation microstructurale et mécanique de la couche borurée formée.
Dans le troisième chapitre, nous présentons les résultats des caractérisations microstructurale et
mécanique des couches borurées formées sur la fonte grise à graphite sphéroïdale après un
traitement de boruration de 2, 4 et 6 h à 600, 800 et 1000°C. Et enfin, l'étude de la cinétique de
diffusion du bore dans la couche borurée (FeB + Fe2B).
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
I.1. Introduction
Dans les industries mécaniques, ce sont surtout les surfaces d'organes de machines qui
sont soumises à des sollicitations mécaniques sévères, de natures diverses telles que :
usure, frottement et fatigue. Il est donc nécessaire d'améliorer les performances
mécaniques des couches externes des pièces par un traitement de surface approprié.
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
I.2. Traitement thermochimique
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
Le traitement de boruration des surfaces des pièces présente divers avantages par
rapport aux autres traitements de durcissement superficiel tels que : la nitruration, la
cémentation, la carbonitruration...etc. Parmi ces avantages [5] on peut citer :
• La dureté de la couche des borures de fer est comprise entre 1600 et 2000 HV,
nettement supérieure à celle obtenue par les autres procédés de traitement (Figure I.2).
• Les températures de fusion 1390 et 1550°C respectivement des borures Fe2B et FeB
permet de conserver la dureté des couches borurées à des températures élevées.
• La propriété de dureté élevée combinée à un faible coefficient de frottement des
couches borurées permet à l'acier une bonne résistance à l'usure, provoquée par les
phénomènes tels que : l'adhérence, l'abrasion, la tribo-oxydation ou la fatigue des
surfaces.
• Les surfaces borurées ont une résistance modérée à l'oxydation pour des
températures supérieures à 850°C et une résistance améliorée contre les métaux
fondus.
• La boruration fait augmenter considérablement la résistance à la corrosion et à
l'érosion des matériaux ferreux dans des milieux acides et bases diluées.
• Le traitement de boruration fait augmenter la durée de vie en fatigue et la
performance en service des pièces sous environnement corrosif et oxydante.
Elle consiste à faire diffuser le bore à travers la surface du substrat métallique. Comme
le bore est un élément de taille relativement petite, il diffuse dans une variété de métaux,
y compris les ferreux et la plupart des alliages réfractaires [8].
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
Les atomes de bore diffusés réagissent avec le matériau et forment des borures
selon le diagramme d'équilibre Fe-Bore (Figure I.3).
La diffusion du bore dans le réseau cristallin du fer conduit à la formation de deux types
de borures de fer (FeB et Fe2B) [9].
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
Les gaz susceptibles d'apporter le bore sont des halogénures de bore (BF3, BCl3
BBr3) de B2H6, de triéthylbore ou de triméthylbore [16]. Ces procédés ne sont pas
répandus dans l'industrie à cause de la toxicité des gaz utilisés. Pour y remédier,
l'emploi d'un gaz précurseur (B(OCH3)3), couplé à une technologie plasma a été
proposés récemment [17].
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
• Soit d’une anode inerte (platine ou graphite). Le bain est constitué de borax
• Soit de bore ou d’un composé solide contenant du bore, le tout plongé dans un bain
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
• Dépôt d'ions de sodium sur l'échantillon à borurer.
Na+ + 1e- Na
• Le sodium ainsi formé réduit le trioxyde de bore et libère du bore ainsi de
l'oxyde de sodium :
6Na + B2O3 3Na2O + 2B
530°C
KBF4 (s) KF (s) + BF3 (g)
Le gaz ainsi dégagé permet à l'acier, encore nu, de réagir avec B4C selon :
570 °C
56/3 Fe + 4/3 BF3 (g) + 2 B4C (s) 28/3 Fe2B + CF4 (g) + C (s)
Dès que la couche de Fe2B s'est amorcée, BF3 ne réagit plus directement avec l'acier, et la
croissance de la couche se fait selon :
B4C (s) + Fe2B (s) 600°C 4 B Fe2B + C (s)
Le bore doit ensuite diffuser à travers Fe2B, jusqu' à rencontrer l'acier. FeB peut aussi se former,
selon la concentration en bore dans la zone la plus extérieure. Lorsque la concentration en bore
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
reste voisine de 9 % en masse, on conserve Fe2B. Pour approximativement 16 % massique de
bore, la phase FeB apparait, formant la double couche (FeB et Fe2B).
Pour limiter la formation de la couche FeB, on utilise généralement un diluant inerte (SiC).
L'oxygène peut inhiber la boruration en consommant l'activateur [21].
Cette technique est utilisée pour une boruration partielle ainsi que dans le cas de grosses
pièces. La pâte est étalée uniquement sur les faces de la pièce à traiter, et le reste est protégé par
un dépôt électrolytique de cuivre ou d'autres produits qui empêchent la diffusion du bore et
inhibent la corrosion à haute température.
Les pâtes contiennent généralement une source active, riche en bore (B4C, ferrobore ou bore
amorphe), un activateur parmi KBF4, NaBF4, (NH4) BF4, et un diluant inerte (Al2O3 ou SiC).
Le collage de la pâte sur l'échantillon après boruration représente l'inconvénient majeur de cette
méthode [20].
Les pièces sont placées dans une caisse et immergées dans la poudre. La caisse est
ensuite chauffée dans un four à moufle. La source de bore réagit avec l'activateur, parmi KBF 4,
NaBF4, (NH4)BF4, pour libérer du bore, qui diffuse dans le substrat pour former des borures
[16,22, 23, 24].
Le carbure de bore n'est pas plus cher que le ferrobore ramené à la teneur du bore et sa
composition est plus constante dans le temps.
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
La composition chimique des poudres de carbure de bore les plus commercialisées sont
données par le tableau I.2.
Le carbure de silicium agit comme un diluant qui contrôle le flux de bore actif ; les
autres composés agissent comme des activateurs (les substances qui induisent la réaction de
bore dans le substrat ferreux pour la formation d'une couche de borure) [25].
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
• La grande différence entre les coefficients de dilatation thermique des deux types
de borures. En effet, FeB a un coefficient de dilatation thermique de 23x10-6 °C-1
pour des températures entre 200 et 600 oC, alors qu'elle est de 7.85x10-6 oC-1 pour
Fe2B pour la même gamme de température [29].
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
I.4.1. Propriétés physique, chimique et mécanique de la couche borurée.
Les borures de fer sont susceptibles de générer une forte porosité à haute
température de traitement. L'oxygène dans l'atmosphère de traitement réagit avec la
composition de l'agent borurant B4C pour former du CO et un oxyde de bore B2O3
consommant ainsi le bore actif et entravant le processus de boruration [31]. La porosité
sert de point de concentration des contraintes ; sa présence alors en proportion
importante dans la couche borurée provoque une diminution des propriétés mécaniques.
Afin de minimiser la présence de cette porosité, il est nécessaire de réaliser des
traitements dans des fours à atmosphère contrôlée.
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
I.4.1.1. Phase FeB
La maille élémentaire est composée de quatre atomes de fer et de quatre atomes de bore.
Ces derniers occupent les centres des prismes trigonaux ; on peut dire que ces atomes
sont arrangés en chaines en zig-zig comme le montre la figure I.5.
La distance interatomiques B-B est de l’ordre de 0.177nm.
Figure I.5 : la structure de la phase borurée FeB (projection sur le plan (010) [25].
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
I.4.1.2. Phase Fe2B.
Le borure Fe2B est aussi un composé interstitiel qui cristallise selon un réseau
quadratique centré (figure I.6).
Figure I.7 : la structure de la phase borurée Fe2B (projection sur le plan (001)) [25].
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
La formation de FeB et de Fe2B dépend de plusieurs paramètres tels que la durée de
traitement, la température du traitement, la concentration en bore et la composition
chimique de la surface du substrat [26-27]. Généralement une concentration élevée en
bore dans le milieu de la boruration conduit à la formation de la double couche
(FeB +Fe2B) [28].
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
Figure 1.8 : Les différentes morphologies des couches borurées [32]
Les différents types des couches borurées sont caractérisés comme suit :
C : couche biphasée, où l'épaisseur de la couche FeB est petite par rapport à celle de
Fe2B.
K : couche dégénérée.
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
I.4.1.4. Mesure de l’épaisseur des couches borurées
La mesure de l'épaisseur des couches borurées est rendue délicate par la présence d'une
morphologie en dents de scie des couches borurées de (type E ou B). La longueur des aiguilles
des borures dépend de la composition chimique de l'acier. La morphologie en dents de scie
disparaît dans le cas où l'acier contient une grande concentration en éléments d'alliage (de type
M ou L).
La méthode consiste à mesurer sur un microscope optique ou sur le MEB, les longueurs
des aiguilles et de prendre la longueur moyenne de ces aiguilles comme étant la valeur de
l'épaisseur moyenne de la couche borurée à l’endroit sélectionné (figure I.9). Ces mesures sont
répétées à trois, quatre ou cinq endroits différents, leur valeur moyenne étant prise comme
valeur de l'épaisseur de la couche borurée. La formation des couches borurées provoque une
augmentation du volume de la pièce traitée, qui correspond à environ 25 à 30% de l'épaisseur de
la couche obtenue. C'est pourquoi, il faut tenir compte de ce changement dimensionnel lors de
l'utilisation industrielle des pièces borurées.
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
I.5. Mécanismes de formation de la couche borurée [36].
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
I.6. Influence des éléments d'alliages sur la boruration des aciers
• Couche borurée en dents de scie : elle est observable dans le cas du fer pur, acier
non allié à bas carbone ou d'un acier faiblement allié.
• Couche borurée à interface plane : elle est observable dans le cas des aciers à forts
pourcentages en éléments d'alliages [37].
Les éléments d'alliages (comme le carbone, le chrome, vanadium, molybdène,
manganèse, nickel) quand ils sont présents dans le substrat modifient la morphologie et
les propriétés des couches borurées [38]. De ce fait, ils entrent en compétition avec le
bore et peuvent avoir une influence directe sur la cinétique de boruration.
I.6.1. Le carbone
Vu que la solubilité du carbone est négligeable dans les borures, le carbone est rejeté au
cœur du substrat lors de la croissance de la couche borurée entraînant la formation d'une
sous-couche riche en carbone et en borocarbure Fe3(B,C) et Fe23(B,C)6. L'augmentation
de la teneur en carbone réduit ainsi l'épaisseur de la couche borurée.
I.6.2. Le chrome
Cet élément présente une grande affinité pour le bore, il favorise donc la formation de la
phase FeB au détriment de la phase Fe2B pour des teneurs croissantes en chrome. Pour
des aciers alliés au chrome, en plus des borures de fer, on peut avoir la formation de
deux types de borures de chrome (CrB et Cr2B). Le chrome réduit l'épaisseur des
couches borurées, il aplanit l'interface (couche borurée /substrat) et modifie ses
propriétés.
I.6.3. Le manganèse
Le manganèse n'affecte pas les couches borurées, il se dissout dans le borure Fe2B
plutôt que dans le borure FeB.
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
I.6.4. Le nickel
Sa faible solubilité dans les borures entraîne une ségrégation dans les couches sous-
adjacentes à FeB. Les aciers au nickel présentent des couches borurées à dureté réduite.
La diminution de la dureté n'est pas observée sur les aciers au nickel-chrome. Ce qui est
dû à la formation des borures complexes suivants : (Fe, Ni, Cr)B et (Fe,Ni,Cr)2B.
I.6.5. Le molybdène
La substitution partielle du fer par du molybdène dans les deux borures FeB et Fe2B
entraîne la formation des complexes de type (Fe, Mo) B et (Fe, Mo)2B. Ces composés
entravent la croissance de la couche borurée obtenue, leur dureté est proportionnelle à la
teneur en molybdène.
Figure I.10 : Effet des éléments d’alliages sur la couche borurée des aciers [39,40].
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
La diffusion de l'élément diffusant dans les aciers peut être décrite par une loi donnant
la densité du flux net de diffusion.
Ce flux net, JD, par unité de surface et de temps [at / m2.s] est déterminé par l'équation
de la première loi de Fick dans le cas où la diffusion est unidirectionnelle :
dc/ dx : Gradient de concentration en [at. m-3], calculé selon la direction du flux net de
diffusion.
(-) : Le signe vient du fait que le flux de diffusion se fait d'une zone riche vers une zone
pauvre en soluté.
Cette loi reste insuffisante dans le cas des traitements thermochimiques des
aciers, puisqu'elle ne tient compte que de la diffusion en régime stationnaire, c'est-à-
dire, où le gradient de concentration en un point du solide reste constant dans le temps.
Le coefficient de diffusion D est caractéristique d'une mobilité à une température
définie. Ce phénomène, lié à l'agitation thermique des atomes, varie avec la
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
température. Il obéit, par conséquent, comme tous les phénomènes activés
thermiquement, à une relation exponentielle du type Arrhenius :
(3)
Comme le coefficient de diffusion D est indépendant de x et de t, l'équation devient :
(4)
L'équation (1-4) est une équation aux dérivées partielles de second ordre, sa
résolution requiert la connaissance des conditions initiales et des conditions aux limites
suivantes :
• t = 0, C = C0 pour 0≤x≤∞
• t > 0, C = Cs pour x = 0
C = C0 pour x = ∞
Dans le cas d'un milieu semi-infini, la solution de l'équation (1-4), en tenant
compte des conditions aux limites ci-dessus, est donnée par l'expression suivante :
( ) (5)
√
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
D’où :
* ( )+ (6)
√
√
Avec : ( ) ∫ (7)
√
C(x,t) : concentration à la distance x pendant le temps t.
( ) : Fonction erreur.
√
Co : concentration en surface.
√ : représente la profondeur de diffusion effective de l'espèce diffusante.
La profondeur efficace de boruration est définie par une valeur numérique très
utilisée industriellement, en utilisant un essai de Microdureté. Ceci n'est qu'une
approximation, il faudrait en fait déterminer la fraction massique du bore en fonction de
la profondeur pour connaitre l'étendue de la zone affectée par la boruration. Mais
l'analyse des profils de bore est difficile à réaliser.
√ (7)
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
Avec :
X : épaisseur de la couche (µm).
K : constante de diffusion (µm.s-1/2).
t : temps de traitement (s).
Des applications très variées [35] pour la boruration sont présentes dans les
différents domaines industriels (tableau I.6).
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
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CHAPITRE I : LE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE BORURATION
DES ACIERS ET DES FONTES
I.9. Conclusion partielle
La technique de boruration est utilisée pour réaliser des couches dures qui résistent à
l’usure et à la corrosion. Elle peut être effectuée soit en phase solide, liquide ou
gazeuse. Les borures qui sont produits ont des propriétés physico-chimiques et
mécaniques intéressantes pour les différentes applications industrielles. On peut réaliser
avec cette technique des couches borurées monophasées ou biphasées.
La boruration est avantageuse par rapport aux autres procédés de traitement de surfaces
des matériaux. Le mode opératoire est simple et nécessite peu de moyens d’équipement
pour la boruration solide utilisant les mélanges de poudres.
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CHAPITRE II : MOYENS ET TECHNIQUES EXPERIMENTALES
II.1. Introduction
méthodologie et les conditions opératoires qui nous ont permis d'obtenir le durcissement
optique et la morphologie de la poudre par le MEB. La nature des phases FeB et Fe2B a
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CHAPITRE II : MOYENS ET TECHNIQUES EXPERIMENTALES
La fonte FGS 400-15, utilisée dans notre étude, a été coulée à la division de
fonderie de Rouiba à la température de 1402 °C, la teneur en proportion massique des
éléments de la composition est donnée dans le tableau 2-1.
Tableau 2-1 : Composition chimique de la fonte FGS 400-15 (en % masse).
C Si Mn S P Cu Autres
3.70 2.68 0.24 < 0.02 < 0.06 < 0.2 balance
E= 50 mm ; D=210 mm.
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CHAPITRE II : MOYENS ET TECHNIQUES EXPERIMENTALES
800 2 4 6
900 2 4 6
1000 2 4 6
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CHAPITRE II : MOYENS ET TECHNIQUES EXPERIMENTALES
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CHAPITRE II : MOYENS ET TECHNIQUES EXPERIMENTALES
II.4.1.2. Enrobage.
Les échantillons sont enrobés dans une résine en poudre phénolique. La résine
est chauffée à une température de 250°C sous une pression constante du piston pendant
quelques minutes, et après refroidissement l'enrobage est ainsi durci.
Le polissage mécanique des échantillons est manuel. Les échantillons sont fixés
sur la polisseuse à main. Il s'effectue généralement en deux étapes :
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CHAPITRE II : MOYENS ET TECHNIQUES EXPERIMENTALES
• Fond clair : c'est le mode le plus couramment utilisé en MO, il permet d'examiner
des préparations opaques comme des coupes polies et des étalons.
• Fond noir : Ce procédé se prête particulièrement à l'inspection des surfaces
techniques. Il permet de discerner les parties les plus fines en dessous de la limite
de résolution du microscope.
• Contraste interférentiel différentiel (DIC) : Ce procédé est basé sur des
phénomènes de polarisations optiques et se prête ainsi fort bien à la visualisation
d'infimes dénivelés de surfaces.
La camera, associée au MO, fournit des images (en niveaux de gris) qui peuvent
atteindre des résolutions de 3900 x 3090 pixels et des grossissements globaux allant
jusqu'à environ 12 000 fois, en utilisant un objectif de 100.
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CHAPITRE II : MOYENS ET TECHNIQUES EXPERIMENTALES
Figure II.3 : Microscope optique de marque Carl Zeiss type Axio teck 100.
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CHAPITRE II : MOYENS ET TECHNIQUES EXPERIMENTALES
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CHAPITRE II : MOYENS ET TECHNIQUES EXPERIMENTALES
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CHAPITRE II : MOYENS ET TECHNIQUES EXPERIMENTALES
Avec :
L'identification des phases est basée sur l'étude du diffractogramme I=f (29). La
position (29) de pics et l'intensité (I) sur le diffractogramme sont une signature de la
phase cristalline à identifier. La position (29) est convertie en distance interréticulaire
(d) en utilisant la relation de Bragg (2-2). L'intensité (I) en pourcent (%) étant celui du
pic le plus intense.
La phase est identifiée en comparant les valeurs « d » et « I » à une base de données
« fichier de diffraction de poudre » (PDF) du centre international des données de
diffraction avec le logiciel Match (annexe I).
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CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
III.1.Introduction
La première partie de ce chapitre est basée sur l’examen de la couche borurée formée:
la morphologie, la nature des phases qui la composent, l’évolution de l’épaisseur au
cours du temps et enfin, le durcissement sous l’effet de la température de traitement par
la mesure des profils de microdureté.
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CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
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CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
a b
c d
e f
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CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
t(h)
T(°C) 2h 4h 6h
800 °C 30,9 µm 37,4 µm 44,2 µm
900 °C 51,0 µm 70,1 µm 96,0 µm
1000 °C 55,3 µm 114,2 µm 145,5 µm
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CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
15,00
10,00
5,00
0,00
3,0 8,0 13,0 18,0 23,0 28,0
t(s) x 103
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CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
Les profils de microdureté de la figure III-4 sont réalisés sur des échantillons
borurés en fonte FGS 400-15 après un traitement 6 h à la température de 800 et
1000°C, de la surface jusqu'au cœur de l'échantillon.
1000°/6h
800°/6h
1400
1200
1000
Hv0,15
800
600
400
200
0
0 50 100 150 200
e(µm)
Figure III.4: Profils de microdureté obtenus sur la fonte FGS 400-15 après
800°C/6 h et 1000°C/6 h de traitement.
Ces courbes montrent l'existence d'une zone superficielle durcie par les borures
FeB et Fe2B formés, d'une zone de cœur avec les duretés les plus faibles et d'une zone
intermédiaire dont la dureté décroit progressivement.
Le profil de microdureté présente un palier où la microdureté est constante puis
décroit vers le cœur du matériau pour T = 1000°C et 6h de traitement.
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CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
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CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
y = a. x
e = K. √ =K √ . √ = K’. √
C’est à dire : e = K’ . √ (1)
Avec : K√ = K’
180,00
y = 0,2912x R = 0,9205 1000°C
160,00 y = 0,1965x R = 0,9779 900°C
y = 0,0997x R = 0,9572 800°C
140,00
120,00
e(µm)
100,00
80,00
60,00
40,00
20,00
0,00
0,0 100,0 200,0 300,0 400,0 500,0 600,0
√t
Figure III.5 : Evolution de l’épaisseur de la couche borurée en fonction de la racine
carré du temps.
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CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
y = a x + b.
D = D0 exp ( )
Ln K’² = + Ln K² + Ln D0 (2)
(Y = a x + b)
0
-0,5
-1
-1,5 y = -25132x + 9,5398 R = 0,9965
-2
Ln K'²
-2,5
-3
-3,5
-4
-4,5
-5
7,5E-04 8,0E-04 8,5E-04 9,0E-04 9,5E-04
K-1
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CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
La figure III.7 montre le spectre de diffraction des rayons X réalisé sur la fonte GS 400-
15 après un TTC de boruration à 1000°C / 6 h. Elle confirme la formation des borures
FeB et Fe2B dans la couche borurée.
La phase FeB est diffractée suivant les plans cristallographiques (1 1 0) et
(0 2 0), (0 0 2).
La phase Fe2B est diffractée suivant les plans cristallographiques (1 2 0) et
(2 1 0), (1 2 1), (2 1 1).
Les fiches de données de diffraction des poudres (PDF) du centre internationale pour les
données de diffraction (ICDD) utilisées sont :
• FeB : 00-032-0463
• Fe2B : 00-036-1332
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CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
La figure III.7 Le spectre de diffraction des rayons X réalisé sur la fonte GS 400-15
après un TTC de boruration à 1000°C / 6 h
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CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
Conclusion partielle
L’énergie d'activation du bore dans la fonte FGS 400-15 a été estimée à 209 KJ mole-1
sur la base des résultats expérimentaux obtenus dans ce travail.
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CONCLUSION GÉNÉRALE
Dans ce travail, on a réalisé la boruration d’une fonte FGS 400-15 par la technique des
poudres. Le traitement, réalisé dans le domaine de températures compris entre 800 et
1000°C.
Les conclusions à tirer de ce travail sont :
• Une couche borurée s’est formée en surface du substrat sous l’effet du traitement
thermochimique de boruration.
• La boruration a donné lieu à la formation d'une couche borurée composée des borures
FeB et Fe2B.
• La morphologie des borures est régulière et plane.
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RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES.
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Technol. 141, (2003), page (189-196).
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on the hardness of boride layers », Surf. Coat. Technol. 30, (1987), page (157-170).
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Philadelphie, (1980) page 145.
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Graphite in Iron Castings.
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[42]. Ugur Sen, Saduman Sen, Fevzi Yilmaz, Surface and Coatings Technology, 176
(2004), page (222-228).
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ANNEXE
Annexe I :
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ANNEXE
B) Caractéristiques
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ANNEXE
Annexe II :
Logiciel de mesure :
B) Applications
ImageJ peut visualiser, éditer, traiter, et analyser les images ou des piles
d'images (stack) en 8-bits, 16-bits, 32-bits et les images couleur. ImageJ est
capable d'ouvrir et sauvegarder des images dans de nombreux formats,
notamment en TIFF, PNG, GIF, JPEG, BMP, DICOM, FITS, mais aussi
des images en format brut (raw).
ImageJ est un logiciel libre : le code source est en accès libre et peut être
modifié. C'est un logiciel multiplateforme, en raison de son fonctionnement
sur une machine virtuelle Java. Ses fonctions sont extensibles ; de
nombreux plugins existent, ils abordent des domaines jusque-là réservés
aux logiciels commerciaux comme Aphelion : manipulation et visualisation
d'images tridimensionnelles, filtrages médians et morphologiques 3D,
contours actifs (snakes), filtres diffusifs... Par ailleurs, il est possible de
combiner les fonctions natives ou ajoutées en créant des macros.
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ANNEXE
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Liste des figures
Figure I.2: Duretés superficiels obtenues par les différents traitements de durcissement
superficiel.
Figure I.5 : la structure de la phase borurée FeB (projection sur le plan (010).
Figure I.7 : la structure de la phase borurée Fe2B (projection sur le plan (001).
Figure I.10 : Effet des éléments d’alliages sur la couche borurée des aciers.
Figure II.3 : Microscope optique de marque Carl Zeiss type Axio teck 100.
B) le testeur de Microdureté.
FGS 400-15.
Figure III.4: Profils de microdureté obtenus sur la fonte FGS 400-15 après 800°C/6 h et
1000°C/6 h de traitement.
La figure III.6 : Le spectre de diffraction des rayons X réalisé sur la fonte GS 400-15
La figure III.7 Le spectre de diffraction des rayons X réalisé sur la fonte GS 400-15