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MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
INTITULE
ETUDE DE FABRICATION D’UNE PIECE «JUMELLE »; ET
MODELISATION SOUS SOLIDWORKS
DEVANT LE JURY
PRESIDENT : PR : AMIRAT.A
Examinateurs : Pr : CHAOUI.K
Pr : BOULANOUAR.L
Pr : ZEGHIB.N
Année: 2014/2015
Dédicace
Lotfi djemili
Remerciements
position du probleme
Analyse bibliographique. P1
I.1-La fonderie p1
I.1.5 La coulée p3
I.2- Le moulage p5
I.2.2 Le moule p5
I.2.3 Noyautage p7
I. 2.5.1 Le modèle p8
Conclusion p48
Annexe p49
Bibliographie p52
Nomenclature
a : profondeur de passe
Z : dents
Ø : diamètre en mm
Op : origine pièce
CN : commande numérique
La fabrication mécanique à une grande importance dans le domaine économique, elle participe à
l’amélioration et au développement d’un pays et au développement des moyens de production
locaux.
L'obtention des formes requises d'une pièce par enlèvement de matière est encore à ce jour le
procédé de fabrication le plus répondu. Malgré les progrès réalisés par les procédés de mise en
forme des matériaux (formage, fonderie...).L’usinage se révèle nécessaire pour l'obtention des
produits finaux. L'objectif principal de l'usinage est l'augmentation du taux de productivitépar la
diminution du temps et du coût de production. Pour atteindre cet objectif on utilise les méthodes
d'optimisations
Notre projet de fin d’étude est basé sur la modélisation par solidworks d’une pièce « jumelle »pour
le guidage des filtres.
Notre pièce est en alliage d’aluminium de nuance Al Cu Mg 4, sont ébauche est obtenu par le
moulage en sable (fonderie).
La fonderie
Moules en sable.
Le fraisage.
Vue 3D de la pièce.
Mise en plan de la pièce.
Mise en plan de l’arbre.
Mise en plan de la plaque.
Ensemble.
o La gamme d’usinage
o Conclusion.
I. Analyse bibliographique :
I.1-La fonderie :
La fonderie est l'un des procédés de formage des métaux qui consiste à couler un métal ou
un alliage liquide dans un moule pour reproduire, après refroidissement, une pièce donnée (forme
intérieure et extérieure) en limitant autant que possible les travaux ultérieurs de finition.
Les techniques employées dépendent de l’alliage fondu, des dimensions, des caractéristiques et des
quantités de pièces àproduire. C’est le plus souvent une industrie de sous-traitance très dépendante
des secteurs acquéreurs : automobile, sidérurgie, matériel de manutention, équipement industriel,
matériel électrique, aéronautique, armement, etc. [01]
La fonderie n'élabore pas elle-même ses alliages, elle achète en lingots les nuances qu'elle est
amenée à utiliser. Cependant, lors de la fusion, il est nécessaire de contrôler la composition du
métal et d'effectuer quelques ajustements compte tenu de la perte au feu.
Par exemple, le magnésium (Mg) qui entre dans la composition de nombreux alliages a tendance
às'évaporer aux températures de fusion usuelles (bien qu'elles soient nettement inférieures à sa
température de vaporisation). Il est nécessaire de compenser cette perte avant de couler.
Le fondeur réalise donc, lorsque son métal est en fusion, une éprouvette de spectrométrie qui est
immédiatement analysée. Des résultats de cette analyse et du poids de métal contenu dans le four,
découle la quantité de magnésium à ajouter pour atteindre le milieu de la fourchette de
spécifications de l'alliage concerné. Généralement, ce n'est pas du magnésium pur qui est ajouté
mais un alliage-mère comme l'AG20 qui contient 20 % de magnésium et 80 % d'aluminium.
Une fois le mélange effectué, l'alliage affiné et dégazé; on réalise une seconde éprouvette pour
vérifier l'effet de la correction.
Si les résultats d'analyse de cette seconde éprouvette sont conformes, les pièces peuvent être coulées
et ce sont ces résultats qui seront inscrits sur le cahier de coulées ainsi que sur les certificats de
conformitéqui seront remis au client avec ses pièces.
Pour des pièces techniques, on n'utilise généralement que du métal de "première fusion", c’est-à-
dire des alliages élaborés avec des matières premières neuves. Néanmoins des pièces très élaborées
telles les culasses de moteur de véhicules à moteur peuvent être coulées avec des alliages de
"deuxièmes fusion" soit des alliages composés de métaux de récupération soigneusement triés ;
principalement pour les pièces série (fonderie sous pression). [02]
Une fonderie prototype est tenue de justifier auprès de ses clients d'un système de management de
la qualitécompatible avec leurs exigences.
Les principales fonderies sont certifiées ISO 9001 : 2000 (dans le passéISO 9002) ; cependant, les
donneurs d'ordre de l'aéronautique demandent de plus en plus àleurs fournisseurs de s'orienter vers
le référentiel particulier àcette branche : EN 9100. Si peu de clients aujourd'hui exigent le certificat
correspondant àcette norme, ils vérifient néanmoins que l'organisation de leurs fournisseurs va dans
ce sens. [02]
Différents moyens de chauffage des fours de fusion sont utilisables : le gaz, le fuel, le coke et
l'électriciténotamment.
Dans tous les cas, le four est composé de matériaux réfractaires permettant de l'isoler du milieu
ambiant, et contient un creuset en graphite.
Ce creuset est rempli de lingots et de jets, puis portéàune température supérieure àla température
de fusion de l'alliage qu'il contient. La régulation de température est effectuée à l'aide
de thermocouples placés dans la chambre de chauffe, entre les résistances (cas d'un four électrique)
et le creuset. La température de cette chambre est légèrement supérieure àcelle du métal contenu
dans le creuset.
Pour le moulage sable de pièces en aluminium, le creuset n'est pas sorti du four lors de la coulée,
mais le métal est prélevéàla louche dans ce dernier.
Souvent, les fours de fusion sont en partie enterrés afin que l'on puisse plus facilement prélever le
métal avec les louches.
Dans tous les cas, on ménage une fosse sous le four et un canal en bas du four afin de recueillir le
métal en cas de rupture du creuset. Cette fosse est souvent appelée "la cave", en langage de fondeur
lorsqu'on dit "mon métal a couléàla cave", cela signifie qu'un creuset a lâché. Ce genre d'accident,
bien que rare, peut arriver. Si le four a été bien conçu, il se répare en remplaçant le creuset, et
parfois en remplaçant aussi quelques résistances détruites par le métal en fusion qui peut avoir coulé
dessus. Afin d'éviter ce genre d'incident, on détermine généralement une périodicité de
remplacement des creusets, qui sont considérés, dans une fonderie, comme des pièces d'usure. [01]
1.5 La coulée :
la température de coulée est atteinte et contrôlée (cette température dépend de l'alliage et des
formes de la pièce àréaliser).
la composition, notamment la teneur en magnésium, est conforme.
le dégazage a étéeffectuéet contrôlé.
Dans le cas des pièces prototypes ou petites séries coulées par gravité(par opposition àla coulée
sous pression), la coulée s'effectue àla louche.
Un ou plusieurs opérateurs, car certaines pièces se coulent par plusieurs coulées simultanées (sur le
moule en sable àprise chimique photographiéplus haut, par exemple, on coule àdeux), vont puiser
le métal en fusion dans le four avec des louches préalablement chauffées àla chaleur du four. Dans
le cas où il y a plusieurs coulées simultanées, les différents opérateurs doivent verser le métal
simultanément dans les orifices de coulée, sous peine de créer un défaut appelé"reprise de coulée"
qui risquerait de fragiliser la pièce. L'absence d'un tel défaut sera contrôlée ultérieurement par
contrôle visuel ou par ressuage.
Dans le cas de certaines grosses pièces, on utilise des poches de coulées, que l'on peut manipuler au
pont roulant ou au chariot élévateur. Les poches sont préalablement chauffées puis remplies à la
louche, et c'est àpartir de ces poches, montées sur support pivotant et généralement munies d'un
volant de manœuvre, que l'on coule la pièce.
A la surface du métal en fusion contenu dans les louches ou les poches, il se forme, au contact de
l'air, une peau d'alumine qui ne doit pas être entraînée dans la pièce. On procède donc, juste avant
de couler la pièce, àun "écrémage" qui consiste àéloigner cette peau d'alumine du bec de la louche
ou de la poche, àl'aide d'une spatule en acier. Si une petite quantitéde ces peaux d'alumine arrive à
passer, les filtres, généralement en toile de verre, que l'on aura pris la précaution d'insérer dans le
moule au niveau des canaux de coulée suffiront àl'arrêter.
On remplit totalement le moule en une seule fois jusqu'àce que le métal remonte par les masselottes
et affleure la partie supérieure du moule. Il est donc important de choisir la taille des louches ou des
poches en fonction du "poids de la grappe" (poids de la pièce et de ses différents appendices de
coulée). [03]
Lorsque l'offre est retenue, le responsable technique de la fonderie se rend généralement au bureau
d'études du client, afin de participer àl'étude de moulage.
Dans cette phase, sont définies notamment les surépaisseurs d'usinage et le dessin de certaines parties "non
fonctionnelles" de la pièce peut être légèrement modifiéafin de faciliter le moulage.
C'est dans cette phase que seront définis les plans de joint (limite entre deux parties de l'outillage de
fonderie), les différentes boîtes ànoyaux et leurs portées, ainsi que le sens de moulage.
Ces points sont très importants pour obtenir la qualitéspécifiée et c'est pourquoi l'intervention du fondeur qui
apporte son savoir-faire en complément des besoins du client est importante dans cette phase de l'étude. [04]
I.2- Le moulage :
Le moulage est l'action de prendre une empreinte qui servira ensuite de moule dans lequel sera
placéun matériau et qui permettra le tirage ou la production en plusieurs exemplaires d'un modèle.
Le moulage consiste donc à placer un matériau (liquide, pâte, poudre, feuille, plaque, paraison,
préforme, pastille, etc.) dans un moule dont il prendra la forme.
Moulage en sable.
Moulage métallique ou moulage permanent.
Procédés spéciaux de moulage. [04]
2.1 Le moulage en sable :
Le moulage en sable consiste à réaliser une empreinte dans un matériau plastique - du sable - à
partir d'un modèle aux formes de la pièce. Deux châssis métalliques, parfaitement repérés entre eux,
servent a maintenir le sable utilisépour prendre l'empreinte du modèle. [05]
2.2 Le moule :
Le moule, en sable, est réaliséàpartir de l'outillage décrit. Il se compose d'un fond de moule, d'un
dessus de moule, et suivant les cas, d'un ou plusieurs noyaux.
Si l'outillage de fonderie (le modèle) est permanent, il n'en est pas de même du moule qui sera cassé
pour en extraire la pièce réalisée. On fabriquera donc autant de moules que de pièces àproduire.
Elle s'applique principalement aux modèles montés sur plaques et peut être aussi utilisée pour les
modèles nature, en bois ou en résine.
Le sable est principalement composé de silice cristallisée sous forme de quartz et d’argile sous la
forme de bentonite, il est directement réutilisable après avoir étéconvenablement humidifié, aéréet
tamisé. L’argile humidifiée sert de liant entre les grains de silice de granulométrie bien précise,
par enrobage de ces grains. Il est de couleur brun-jaune lorsqu'il est neuf, mais il se colore très
rapidement en noir au contact du métal chaud, d'oùl'appellation de sable noir.
Les deux parties principales du moule, le fond et le dessus, sont maintenues par des châssis,
généralement en aluminium, qui comportent des douilles de centrage dans lesquelles on introduit
des broches afin d'assurer le positionnement des deux demi moules.
2.2.2 Moulage au sable a prise chimique :
La technique du sable àprise chimique permet plus de précision que le sable noir et donne un
meilleur aspect de peau de pièce. On peut obtenir, avec ce procédé, des toiles beaucoup plus fines.
Elle s'applique principalement aux modèles montés en caissons et peut être aussi utilisée pour
certains modèles nature en bois ou en résine ainsi que pour les modèles en stéréo lithographie et
en polystyrène qui, eux, ne sont pas moulables au sable noir. Il s'agit, cette fois, d'un sable siliceux,
tamisé, lavé et séché. On y adjoint, peu de temps avant la réalisation du moule, des résines et
un catalyseur destinés à former un polyuréthane (désigné couramment «PEP-SET ») par exemple
ou bien d'autres types de liant, comme la «Furanique ».
La durée de vie de ce sable (durée pendant laquelle on peut le travailler pour réaliser le moule) varie
en fonction de la température ambiante et de la concentration en catalyseur. [05]
2.3 Noyautage :
Les parties intérieures en creux ou certaines parties extérieures en contre dépouille «ne démoulent
pas » (c'est-à-dire que l'on ne pourrait pas extraire le modèle du moule en sable sans arracher une
partie de ce dernier).
On place donc un ou plusieurs noyaux à l'intérieur du moule, une fois le modèle enlevé, afin de
réaliser les formes de la pièce.
-Le fondeur prépare la partie inférieure du moule : le demi modèle est recouvert de sable.
-Pour la partie supérieure du moule, le fondeur positionne la deuxième partie du modèle sur la
première. Il ajoute le modèle du chenal découlée puis remplit le châssis avec du sable.
Figure 04: le moule.
-Le fondeur retire alors le demi-modèle, perce les évents et retouche les empreintes si cela est
nécessaire
-Le noyau est placésur ses portées, puis le moule est refermé.
-Le fondeur procède alors àla coulée de l'alliage en fusion dans le moule.
2.5.1 Le modèle : peut être réaliséen bois, en résine, en plâtre, en ciment pour les modèles
réutilisables et en polystyrène ou en cire pour les modèles perdus. Le modèle doit être en 2 parties
pour permettre le démoulage. [06]
2.5.2 La boite ànoyaux : On réalise une boite ànoyau pour un noyautage manuel ou sur une
machine ànoyauter. La boite ànoyau peut être en bois ou en résine. La boite ànoyau doit être en 2
parties pour permettre d’en extraire le noyau. [06]
Figure10 : les deux parties de la boite ànoyau.
2.5.3 Préparation de la fusion : On utilise des lingots qui ont la bonne composition (préparés par
l’aciérie). On les place dans un four à induction pour assurer un meilleur rendement. Puis on
transvase le mélange vers un four de maintien. [06]
Aiguille
Pilettes Spatules
2.5.5 Coulée : On peut alors faire couler l’alliage en fusion dans l’empreinte en faisant pivoter
rapidement la louche. [06]
Les traitements thermiques sont destinés à améliorer les caractéristiques mécaniques des pièces
obtenues en fonderie d'aluminium. Bien que l'on pense souvent à l'acier lorsque l'on parle de
traitement thermique, les alliages d'aluminium peuvent être, eux aussi, trempés, et c'est
généralement le cas des pièces techniques.
Mais d'autres traitements plus spécifiques peuvent être réalisés suivant les caractéristiques
recherchées.
Compte tenu des déformations que peut engendrer la trempe, il est souvent nécessaire d'effectuer un
redressage dans les quelques heures qui suivent cette dernière (et avant revenu). Cette opération doit
être rapidement effectuée, sous peine de devenir impossible àcause du phénomène de maturation.
Pour plus de détail, voir les articles alliages d'aluminium pour fonderie, traitement thermique et plus
particulièrement trempe, cas des alliages d'aluminium. [01]
L’usinage par enlèvement de matière consiste à réduire progressivement les dimensions de la pièce
par enlèvement du métal à froid et sans déformation en utilisant un outil. La quantité de matière
enlevée est dite copeaux et l’instrument avec lequel est enlevée la matière est appelé outil de coupe.
L’opérateur utilise des machines dites machines-outils pour réaliser l’usinage d’une pièce. [07]
3.1 Généralité:
Pour fabriquer les pièces mécaniques entrant dans la composition de tous nos objets du quotidien, la
matière doit être façonnée de façon très précise selon les plans du bureau d'étude àl'origine de la
conception. Cette phase de fabrication que l'on désigne globalement sous le terme d'usinage met en
œuvre de nombreuses techniques particulières qui varient en fonction de la forme que l'on souhaite
donner àla matière, le type de matière usinée, la taille des pièces àusiner et le nombre de pièces à
réaliser (unitaire ou en série). Généralement, l'usinage de matière telle que la fonte ne nécessite pas
une grande précision, par contre, les pièces réalisées en matières techniques comme l'aluminium, le
téflon, le quartz... doivent être réalisées avec des tolérances de précision de l'ordre du micron. [07]
3.2 Les différentes techniques d’usinage :
3.2.1 Le perçage :
Le perçage consiste à faire un trou dans la matière à l'aide d'un outil de coupe en rotation. Le
perçage est un usinage basique et stratégique en mécanique. 25% des usinages sont de fait des
perçages. Les trous de perçage peuvent être réalisés avec un foret ou une fraise. Selon le diamètre
du trou àpercer, les outils seront plus ou moins précis. [08]
Figure 16 : procedéde percage.
3.2.2 Le fraisage :
Le fraisage consiste àenlever de la matière sur une pièce mécanique pour pratiquer notamment une
gorge, un trou cylindrique, et globalement tout type de formes en creux même complexes. Le
fraisage est réaliséàl'aide d'une fraise que l'on monte sur une fraiseuse. Cette machine-outil dédiée
fait partie des indispensables au sein de toutes les usines mécaniques. La fraise rogne la matière en
formant des copeaux. Le fraisage combine deux mouvements : la rotation de la fraise et l'avance de
la pièce àusiner. Pour les pièces réalisées en série, l'usinage de fraisage se fait sur des machines-
outils à commandes numériques (fraiseuse ou centre d'usinage). Le fraisage et le tournage sont
généralement des techniques complémentaires utilisées par des tourneurs-fraiseurs. [08]
3.2.3 Le tournage :
Le tournage consiste comme le fraisage à enlever de la matière sur une pièce mécanique. Le
tournage se distingue toutefois du fraisage par le fait qu'il ne permet qu'un mouvement rotatif. La
pièce à façonner est en effet fixée dans un mandrin ou une pince. C'est elle qui tourne. L'outil
coupant peut rogner l'intérieur ou l'extérieur de la pièce selon un mouvement d'avance. Les outils
utilisés sur un tour permettent d'obtenir le plus souvent des cylindres pleins ou creux mais aussi
toutes sortes de formes même complexes. Un tour de décolletage par exemple peut fabriquer des vis,
des boulons... Comme dans le cadre du fraisage, le tournage peut être conventionnel ou assistépar
ordinateur (tour conventionnel ou tour àcommandes numériques). Le tournage et le fraisage sont
généralement des techniques complémentaires utilisées par des tourneurs-fraiseurs. [08]
Figure 18: opération de chariotage.
3.2.4 Le mortaisage :
Le mortaisage consiste àréaliser un trou de forme spécifique (la mortaise) dans lequel viendra se
fixer une pièce à encastrer (le tenon). Le mortaisage réclame une extrême précision d'exécution
puisque la mortaise et le tenon doivent être parfaitement encastrables. Le moindre jeu peut affaiblir
le montage. Le mortaisage est réaliséavec une mortaiseuse fonctionnant sur le principe du rabotage
vertical. La pièce à mortaiser est serrée dans un étau. Elle est attaquée par l'outil de coupe en
mouvement. [09]
3.2.5 Le filetage :
Le filetage consiste àréaliser dans un trou une empreinte filetée de type spirale. Le filetage permet
notamment de préparer une pièce àrecevoir un assemblage par vis ou tige filetée. [09]
Figure 20: procéder de filetage.
3.2.6 L’alésage :
L'alésage consiste à retoucher avec précision l'intérieur d'un cylindre ou d'une pièce creuse pour
obtenir une surface lisse. Selon le type de pièces et la matière utilisée, l'alésage peut se faire
manuellement ou àl'aide d'un tour ou d'une fraiseuse. Lorsque les pièces sont de tailles imposantes,
l'étape de l'alésage est réalisée àl'aide d'une machine outils dédiée appelée aléseuse. L'alésage est
une étape de finition qui intervient après un perçage le plus souvent. Le perçage forme l'ébauche,
l'alésage rectifie de façon homogène la surface percée en éliminant notamment les bavures et les
imperfections existantes. La précision de régularitéde surface obtenue dépend des outils utilisés :
foret, alésoir, ou outils spéciaux. Ces outils sont montés soit sur une barre d'alésage ou soit sur une
tête àaléser selon les besoins. [09]
3.2.7 La rectification :
La rectification consiste àretoucher avec précision l'extérieur d'un cylindre ou d'une pièce plane par
limage. La rectification s'effectue sur une machine-outil dédiée appelée la rectifieuse. Comme pour
l'alésage, la rectification est une étape de finition. L'objectif est d'obtenir une surface de pièce
parfaitement régulière pour annuler les efforts de friction lors du montage. La rectification peut être
plane ou cylindrique. Dans le cas d'une rectification plane, la pièce effectue un mouvement de va-
et-vient sur la meule horizontale. Dans le cas d'une rectification cylindrique, la pièce tourne sur elle-
même et avance le long de la meule. [09]
Lorsque les pièces sont fabriquées en moyenne ou grande série, des machines-outils assistées par
ordinateur sont mobilisées. Ces machines dites àcommandes numériques apparues dans les années
1980 sont programmées par avance soit par le bureau d'études soit par l'opérateur en commandes
numériques. L'usinage sur machines-outils àcommande numériques est de plus en plus utilisé
aujourd'hui dans les unités de production. Il permet de gagner un temps précieux sur les réglages
préalables àl'usinage des pièces. [10]
Fraiseuse horizontale. Tour conventionnel.
Perceuses amortisseuse. .
Centre d’usinage
I.4-Le fraisage :
Pour meilleur fabrication d’une pièce mécanique, il est impératif de maitriser la globalité du
processus de fabrication des pièces mécaniques. En conséquence, il est impératif de maitriser
conjointement les procédés (tournage, fraisage, perçage, entre autres), les moyens (machines-outils
à commande numérique, porte pièce, outil) et le processus de fabrication (gamme d’usinage,
stratégie d’usinage, planification et ordonnancement des séquences et opérations). Cette maitrise
globale et la seul façon d’aboutir à une prédétermination efficace du processus techniquement et
économiquement fiable. [11]
4.1 Définition :
Le fraisage est un procédéde fabrication oùl'enlèvement de matière sous forme de copeaux résulte
de la combinaison de deux mouvements : la rotation de l'outil de coupe, d'une part, et l'avancée de
la pièce àusiner d'autre part.
Le fraisage est habituellement réalisé par une machine-outil, la fraiseuse qui est particulièrement
adaptée à l'usinage de pièces prismatiques et permet également, si la machine est équipée de
commande numérique, de réaliser tout type de formes mêmes complexes. L'outil classiquement
utiliséest la fraise. [11]
L’axe de la fraise est placé parallèlement à la surface à usiner. La fraise coupe avec son diamètre.
La charge de la machine en est irrégulière, surtout lors de l'emploi de fraises àdenture droite. Les à-
coups provoqués par cette façon de faire donnent une surface ondulée et striée. Pour pallier ces
défauts, on utilisera une fraise àdenture hélicoïdale.
L'amélioration enregistrée s'explique ainsi : la denture est chargée déchargée progressivement. [12]
La fraise effectue un mouvement de rotation tandis que la pièce avance dans sa direction. La coupe
est donc ainsi définie par les paramètres impliqués. Il existe deux manières de procéder, selon le
sens de rotation de l’outil par rapport à la pièce. Cette différence joue un rôle fondamental et affecte
le processus de fraisage sous divers aspects. La pièce peut avancer, selon le cas, dans le sens de la
rotation ou dans le sens opposé, ce qui a tout spécialement son importance en début et en fin de
coupe. [13]
Le mouvement d'avance de la pièce à fraiser est opposé au sens de rotation de la fraise. Cette
dernière attaque le copeau au point d'épaisseur minimal. Dans ce cas, les dents glissent sur la
surface usinée avant rotation de la fraise. Cette façon de faire provoque un grand frottement d'où
une usure plus rapide des tranchants de la fraise. De plus, l'effort de coupe en fraisage horizontal
tend àsoulever la pièce àusiner. Les copeaux peuvent également être entraînés par la fraise et se
coincer entre la pièce et les arêtes de coupe, endommageant la pièce et la fraise.
Figure 28: Fraisage en bout Figure 29: Fraisage en roulant
En opposition. En opposition.
4.3.2 Fraisage en avalant :
Le sens de rotation de la fraise et celui du déplacement de la pièce à fraiser vont dans la même
direction. Les tranchants de la fraise attaquent le copeau au point d'épaisseur maximal. Cette façon
de faire, en fraisage horizontal, plaque la pièce sur la table de la fraiseuse et donne des surfaces
finies de bonne qualité. Ce principe nécessite l'utilisation d'une machine robuste disposant d'une
table équipée d'un système de translation avec rattrapage de jeu, ce qui est le cas sur les machines
modernes. Ainsi on évite que la pièce soit "tirée" dans la fraise. [13]
Figure 30: fraisage en bout en avalant. Figure 31: fraisage en roulant en avalant.
Cette machine sert principalement à usiner des pièces prismatiques. La pièce est fixée dans l’étau.
L’outil est mis en rotation par le moteur de broche, il suit une trajectoire qui interfère avec la pièce.
L’outil est muni d’une arête coupante, il en résulte un enlèvement de matière : les copeaux [14]
.
Figure 32: fraiseuse universelle.
La commande numérique est une technique utilisant des données composées de codes
alphanumériques pour représenter les instructions géométriques et technologique nécessaires àla
conduite d’une machine ou d’un procédé. [14]
Les fraiseuses àreproduire permettent de reproduire suivant deux trois axes la forme représentée
par un modèle (ou gabarit). Un pantographe permet une reproduction en réduction ou avec symétrie.
Un palpeur est assujetti, par un dispositif hydraulique ou électrique, àsuivre le profil d'un gabarit et
àtransmettre ses déplacements àune table porte-pièce.
Ces machines sont utilisées essentiellement pour les travaux àl'unité(outillages de presse,
Plan épaulé
Plan surfacé. Rainure Poche
Perçage
Le surfaçage c’est C’est l’association C’est La poche est
l’usinage d’un plan de 2 plans l’association de 3 délimitée par des Ce sont des trous.
par une fraise. perpendiculaires. plans. Le fond surfaces verticales Ils sont
(Surface rouge). (Surfaces vertes). est quelconques débouchant
perpendiculaire (cylindre et plan). (surface bleu) ou
au deux autres C’est une forme Borgnes. (Surface
plans. (Surfaces creuse dans la jaune).
vertes). pièce. (Surface
cyan).
Pour régler les paramètres de l’opération de fraisage, il convient en premier lieu d’établir quelques
définitions s’appliquant aux caractéristiques dynamiques de l’outil de fraisage dont le diamètre (D)
se déplace contre la pièce. [14]
Est le nombre de tours que l’outil de fraisage monté sur la broche de la machine-outil effectue par
minute. Il s’agit là d’une valeur dépendant de la machine, qui ne renseigne guère sur ce qui se passe
à la périphérie où l’arête de coupe fait son office. [14]
Indique pour sa part la vitesse à laquelle l’arête de coupe travaille la surface de la pièce. C’est un
important paramètre de l’outil, qui fait partie intégrante des conditions de coupe avec, pour fonction,
de garantir que l’opération est effectuée dans les meilleures conditions d’efficacité par l’outil
concerné. [14]
4.8.3 L’avance par minute ou vitesse d’avance (Vf en mm/min) :
Est l’avance de l’outil en direction de la pièce, exprimée en unités de distance par unitéde temps.
On parle également ici d’avance de table. [14]
Est une valeur spécialement utilisée pour calculer l’avance et déterminer l’aptitude d’une fraise à
surfacer à travailler en finition. Elle indique de combien l’outil avance au cours d’une rotation. [14]
La programmation consiste àdécrire les opérations prévues dans un langage codéassimilable par le
calculateur de la machine. [15]
Un programme comporte toutes les informations utiles à la machine pour réaliser l’usinage.
Un programme CN se compose d’une suite de séquences de programme, mémorisées dans la
commande. Lors de l’usinage de la pièce, ces séquences sont lues et vérifiées par le calculateur dans
l’ordre programmé. Des signaux de commande
correspondants sont transmis àla machine.
Un programme comporte principalement :
Tout programme doit débuter par le caractère O qui permet au système de reconnaître le début du
programme. D’autre part chaque programme est identifiépar un numéro constituéau plus de quatre
chiffres. Ce qui donne finalement chaque programme doit commencer par un bloc [15]
.
III.1 Routage d'usinage général :
Pièce : jumelle.
Sous-phase 210:
-Percer les 2 trous Ø=4mm. Avec foret àcentrer 5x1 et foret Ø=4mm.
Sous-phase 220:
-Centrer et percer trou Ø=27mm. Avec foret àcentrer (16x6.3) et foret Ø=27mm
-Centrer percer trou Ø= 22. Avec foret àcentrer (16x6.3) et foret Ø= 22mm.
Sous-phase 230:
-Centrer et percer trou Ø= 25mm prof = 21mm. Avec foret àcentrer (16x6.3) et foret
-Centrage et perçage trou Ø= 9mm. Avec foret àcentrer (6x2.5) et foret Ø= 9mm. et aléser Ø=10H7.
Avec tète a aléser Ø=10mm.
Phase 300:
Outil de coupe : Fraise àsurfacer en ARS de diamètre D=56 mm, Z=8 dents
Vf = fz. Z. N
Ebauche
Finition
N= 3980 tr/min
Finition
N= 4976 tr/min
Vf=190 mm/min
Vc= 60 m/min
S=N=5791 tr/min.
F= 579 mm/min
o Foret diamètre = 4mm.
S=N=4777 tr/min.
F= 477 mm/min.
F= 455 mm/min
F= 212 mm/min
F= 71 mm/min.
F= 76 mm/min
o Foret diamètre 22 mm.
F= 86 mm/min.
Vc= 30 m/min
Vf = 0.05 mm/tr
N=960 tr/min
F= 48 mm/min
N= 370 tr/min
F= 18 mm/min
N=341 tr/min
F= 17 mm/min
N= 275 tr/min
F= 13 mm/min
N= 240 tr/min
F= 24 mm/min
o Taraudage M3 :
N=1900 tr/min.
F= 0.5 mm/tr.
o Taraudage M4 :
N= 1400 tr/min.
F= 0.7 mm/tr
o Taraudage M5 :
N=1140 tr/min.
F= 0.8 mm/tr
CONTRAT DE PHASE ENSEMBLE: DATE:
Cote:
L=158mm. PIED A COULISSE / / / / /
l= 69.50mm.
Ø = 60mm. Tampon
Ø =42mm.
Goniomètre
DESIGNATION:
MACHINE: Fraiseuse à CN
OPERATIONS OUTILS Vc f/fz N ap A
Phase 200.
S/Phase 210.
-Mise en longueur de l’ébauche Fraise en bout à plaquettes CM 250 0.01 4976 1 190
A=90mm. D=16mm 0.5
B=152mm. Z=4dents
foret Ø =3.3
-Percer les 4 trous M4 Ø =3.3mm 60 0.1 5791 1.65 579
taraud M4
18 0.5 1900 / /
DESIGNATION:
MACHINE: Fraiseuse à CN
OPERATIONS OUTILS Vc f/fz N ap A
Phase 200.
S/Phase 220.
18 0.7 1400 /
/
taraud M4
DESIGNATION:
MACHINE:
OPERATIONS OUTILS Vc f/fz N ap A
Phase 200.
S/Phase 220.
DESIGNATION:
MACHINE: Fraiseuse à CN
OPERATIONS OUTILS Vc f/fz N ap A
Phase 200.
S/Phase 230.
0.25 18
tète a aléser Ø =26H7. 30 0.05 370
DESIGNATION:
MACHINE: Fraiseuse à CN
OPERATIONS OUTILS Vc f/fz N ap A
Phase 200.
S/Phase 240.
tampon
Goniomètre
Conclusion générale
La conception et la fabrication des pièces mécaniques est une activité qui pose de sérieux
problèmes aux entreprises concernées, car elles doivent concevoir et usiner les produits dans les
plus brefs délais avec des coûts de plus en plus bas. En effet, la compression du temps de
conception et la variétédes pièces mécaniques conçues augmentent la probabilitéde propositions de
conception non usinables ou difficiles à usiner. Pour être compétitives, ces entreprises doivent
intégrer lors de la conception les contraintes d'usinage. Les outils et approches actuels prennent en
compte les contraintes d'usinage mais uniquement àla fin du processus de conception. C'est dans ce
contexte que se sont inscrits nos travaux de recherche. Ceux-ci ont viséune contribution àun outil
permettant d'une part, la validation d'usinage au cours de la conception et d'autre part de fournir au
concepteur des informations relatives àl'usinage du produit.
Dans le premier chapitre, nous avons présenté une étude bibliographique sur la fonderie, le
moulage et ses déférents procédés et les modes d’obtention d’ébauche, et comme notre pièce va être
réalisée par le procédé d’usinage « fraisage àcommande numérique ».nous avons illustréquelques
procédés d’usinage conventionnelle et a commandé numérique.
Le deuxième chapitre est consacré pour la modélisation de la Jumelle à l’aide de l’outil CAO
«solidworks ».
Le dernier chapitre est consacré à la proposition d’une gamme d’usinage détaillée de la jumelle.
Fraisage
Matériaux à usiner Fraisage
filetage
Nuance
Acier Rapide Carbure Carbure
ISO
0.03 à 0.1 à 0.05 à 0.2 à f = pas du
Avance f en mm/dent/tour
0.1 0.2 0.2 03 filet
Acier Non Allié 50 40 140 120 150
Acier Faiblement Allié 30 25 100 80 130
P
Acier Fortement Allié 20 15 80 70 100
Acier Moulé Faiblement Allié 25 20 90 80 120
M Acier inoxydable 20 15 100 90 150
Fonte lamellaire (EN-GJL…) 35 30 100 90 120
K Fonte Modulaire (EN-GJM…) 30 25 80 70 100
Fonte Sphéroïdale (EN-GJS…) 40 35 100 90 120
Alliages d'aluminium de faible
250 200 500 400 300
dureté sans silicium (AW 2030 …)
Alliages d'aluminium durs sans
K-N silicium ou %Si moyen (AW2017, 120 80 300 200 250
AW 6060 …)
Alliages d'aluminium à haute
80 40 120 80 100
teneur en silicium > 12%
Vitesse de coupe Vc en m/min
Matériaux à usiner Tournage d'Extérieur Tournage Filetage
Nuance Acier Rapide Carbure Acier Rapide Carbure
ISO 0.05 à 0.1 à 0.05 à 0.2 à
Avance f en mm/tr f = pas du filet
0.1 0.2 0.2 03
Acier Non Allié 50 40 250 200 35 120
Acier Faiblement Allié 30 20 150 130 20 80
P
Acier Fortement Allié 20 15 120 100 15 60
Acier Moulé Faiblement Allié 30 20 150 120 20 75
M Acier inoxydable 25 20 150 130 20 90
Fonte lamellaire (EN-GJL…) 40 30 80 60 20 30
K Fonte Modulaire (EN-GJM…) 30 25 100 80 15 40
Fonte Sphéroïdale (EN-GJS…) 55 45 90 70 25 40
Alliages d'aluminium de faible
dureté sans silicium (AW 250 200 550 400 150 230
2030 …)
Alliages d'aluminium durs
K-N
sans silicium ou %Si moyen 120 80 250 200 90 110
(AW2017, AW 6060 …)
Alliages d'aluminium à haute
80 40 120 100 45 60
teneur en silicium > 12%
Vitesse de coupe Vc en m/min
Liste de référence
[03] Métallurgie des alliages de fonderie - Coulées du métal liquide. 1996. PDF
[08] Les opérations d'usinage. Typologie des procédés. Par G. RICHARD. Cours. PDF
[11] Module Techniques d’usinage mécanique – Fraisage conventionnel. Édition – juin 2009.cours.
PDF
[12] Optimisation Multi –Objectif des Conditions de Coupe en Fraisage. PAR GOHMES
Abderrazzek Et KHALFAOUI Hocine. Université kasdi merbah d’Ouargla. PDF