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26
3.1. F.é.m de la réaction d’induit… ……………………………………………………….26
3.2. Couple électromagnétique………………………………………………………………26
3.3. Charge linéaire de l’induit……………………………………………………………….28
3.4. Réaction magnétique d’induit…………………………………………………………..28
3.5. Mesures nécessaire pour diminuer l’influence de la réaction d’induit transversale….29
3.6.Commutation dans les machines électriques… ………………………………………..29
Le plus simple transformateur (fig.1.1) est constitué d’un circuit magnétique ( noyau) et
de deux enroulements. Le circuit magnétique qui est réalisé à partir d’un matériau
ferromagnétique, sert pour le passage et la canalisation du flux magnétique.
i1 i2
2
u1 w1 w2 u2 Zzc
1
Pour diminuer les pertes par courant de Foucault, les circuits magnétiques sont réalisés à
partir des tôles (feuilles) d’acier électrotechnique avec une
épaisseur de 0,5 mm à 0,35 mm. Les tôles des noyaux sont
placées en paquet parallèlement à l’axe des bobines.
Le principe de fonctionnement d’un transformateur est
basé sur la loi de l’induction électromagnétique.
L’enroulement primaire du transformateur est alimenté par
une tension alternative u1, un courant alternatif i1va circuler, ce
dernier crée une force magnétomotrice (f.m.m) i1W1. La f.m.m va
Fig.1.2 : Circuit créer un flux magnétique, qui va diriger une force électromotrice
magnétique de type vers les deux bobines.
cuirassé
u1 ® i1 ® F1=W1i1 ® ( 0+ ),
où 0 – le flux magnétique principal, qui traverse les deux bobines; – le flux de
dispersion, qui traverse uniquement une seule bobine (voir la fig. 1.1);
-1-
d 0
e 2
= -W 2 ;
dt
0
d
e1 = -W 1 dt 0 .
1.2. Equations des tensions et de la f.é.m d’un transformateur monophasé en charge
Si on branche une charge Zc aux bornes du secondaire, un courant i2 va circuler dans
l’enroulement secondaire. Ce courant va créer un flux magnétique 2, qui va agir dans le
sens opposé du flux principal du courant i1.
Ainsi on obtient deux circuits inductifs mutuels d’insertion opposée des enroulements.
Sur la fig.1.3, on présente le schéma équivalent d’un transformateur.
I1 I2
* *
L1 L2
U1 ZZc U2
R1 R2
C= ;
L1L2
= C L1L2 ,
di 2 di
0 =L 2
+ i2 R2 - M 1 + u 2 , (1.2, )
dt dt
où &1 et & 2 – f.é.m de l’inductance mutuelle; &1S et & 2 S – f.é.m de l’inductance propre.
Les équations principales du transformateurs (1.1,d) et (1.2,d) sont composées sans tenir
compte des flux de la dispersion.
Tenant compte des flux de dispersion, on aura :
di1
e1=L1 Þ E& 1 = jX 1I&1 , (1.1,e)
dt
di1
e2=L 2 Þ E& 2 = jX 2I& 2 . (1.2,e)
dt
dy 1 d d( sin w t )
e1 = - = -W1 = -W1 m
=
dt dt dt
= -w W1 m cos w t = w W1 m ( - cos w t ) ,
où w W1 m = E1m ;
e1 = E1m sin (w t - 90o ) , (2.1)
dy 2 d d( sin w t )
e2 = - = -W2 = -W2 m
=
dt dt dt
= -w W2 m cos w t = w W2 m (- cos w t ) ,
où w W2 m = E2 m ;
e2 = E2 m sin (w t - 90o ) . (2.2)
U1
La f.é.m du flux magnétique est en retard de
°
90 (fig. 1.1)
Les valeurs efficaces des f.ém sont:
90 I0
E1m w W1 2 p f1
90 E1 = = m
= W1 m ;
2 2 2
E2
E1 = 4,44 f1 W1 m , (2.3)
E1
E2 m w W2 2 p f1
E2 = = m
= W2 m ,
. 13.1.
Fig.2.1.Diagramme vectoriel d’un 2 2 2
transformateur idéal
E 2 = 4,44 f1 W2 m . (2.4)
Où – le rapport de transformation.
Dans un transformateur idéal U1 = E1, U2 = E2, donc
U1 W1
= =K.
U 2 W2
U1 I 2
Les puissances des enroulements S1 = S2, U1 I1=U2 I2, d’où= =K.
U 2 I1
2.2. Equation de la force magnétomotrice du transformateur
diminue. donc la résistance inductive xL1 dans le primaire va diminuer, et comme U& 1 et
invariable, alors le courant dans le primaire accroit d’une valeur de D I& . Ce denier va créer sa
1
propre f.m.m DF&1 = DI&1 W1 , qui va compenser la f.m.m F&2 , c.à.d. DI&1 W1 = I& 2 W2 , et le flux
principal 0 reste le même comme en fonctionnement à vide.
Ainsi on exprime la f.m.m totale du primaire par la formule
&I1 + I 2 = I& 0 ,
&
(2.7)
K
I&2 &
où = I'2 – Courant du secondaire ramené au primaire.
K
(&I 2 ) 2 R2 (I& 2 ) 2 R2
R2¢ = = = K 2 R2 ,
(I '2 ) 2
(I 2 ) K
& 2 2
R2¢ = K 2 R2 ; (2..10)
(I& 2 ) 2 X 2 (I& 2 ) 2 X 2
X 2¢ = = = K2 X2 ,
(I '2 ) 2
(I 2 ) K
& 2 2
X 2¢ = K 2 X 2 ; (2.11)
Et conformèment, on obtient :
Z 2¢ = K 2 Z 2 . (2.12)
Il existe une autre méthode pour faciliter l’étude et les calculs d’un transformateur, il
sagit d’utilisation des shémas électriques équivalents du transformateur.
2.4. Schémas équivalents du transformateur
Le transformateur équivalent a un shéma équivalent avec une liaison magnétique, qui est
présenté dans la fig.2.2.
R1 X1 R2 X2
A a
*
I1 I2
-E 1 E2=E1 U2 ZZc
*
X x
R1 X1 A(a) X2 R2
I1 I2
Xm
U1 I0 ’
U2 ZZ c
-E1=E2
Rm
X(x)
P0
A A a
I0
U1 r0,x0
V V U20
X x
r1 x1 A r2 x2
I0
xM
U1 E2 U20
rM
Les valeurs de ces composantes sont déterminées à partir des formules suivantes:
r0 = P0 I 02 ; x0 = z02 - r02 (3.2)
ou
r0 = z 0 cos j 0 ; x0 = z0 sinj 0 . (3.3)
I 0 a = P0 U1n . (3.4)
gM I0a bM I0p
La composante réactive du courant à vide crée le
flux magnétique principal
X I 0 p = I 02 - I 02a ; (3.5)
r1I0
U1
-E1
I0
j0 j0
I0a
90
I0p
E1=E2
Fig.3.4. . 14.4.
Fig.3.4. Le diagramme
Diagramme vectoriel
vectoriel du du -
fonctionnement
transformateur à videà vide du -
transformateur
X x
Fig.3.5. Schéma de l’essai en court-circuit
PC = b 2 PCC , (3.7, )
I1 I
où b = = 2 – le coefficient de la charge du transformateur;
I1n I 2 n
à b = 1, PC = Pcc .
r1 x1 r2 x2
II1k -I-I2k
1CC 2CC
UU1k1CC U2=0
X(x)
A partir des données obtenues lors de l’essai en court-circuit, on peut calculer les
valeurs suivantes:
– le rapport de transformation K = I 2 cc I1cc ;
– le facteur de puissance en court-circuit
Pcc Pcc
cos jcc = = ; (3.8)
S cc U1cc I1cc
U&1cc = I&1cc (rcc + j xcc ) = &I1cc (r1 + r2¢) + j I&1cc ( x1 + x¢2 ) ; (3.9)
zcc I1cc z S
ucc % = 100 = cc 2 n 100 . (3.13)
U1n U1n
xcc I1cc
urcc % = ucc % sin jcc = 100 , (3.15) jI1k x1x1
jI1cc
U1n I1kI1cc
jk
r1r1
I1kI1cc
Ainsi à partir des essais à vide et en court-circuit on peut déterminer les paramètres du
transformateur, qui permettent d’analyser le fonctionnement du transformateur en charge à
l’aide du diagramme vectoriel.
Tous les paramètres du schéma d’un transformateur, à part z c¢ ,sont des valeurs constantes
et peuvent être déterminés à partir des essais à vide et en court-circuit.
Le diagramme vectoriel d’un transformateur en charge active et inductive est présenté
sur la fig.4.1.
jI1 1
U1
I1 R 1
-I2
-E1
j1 I1
I0
I0a
y2 I0p
m
I2 j2
U2
E1=E 2
-I2R2
-jI2 2
X ¢ + X c¢
I&'2 sous un angle de y2, ce dernier est déterminé à l’aide de la formule y 2 = arctg 2 ;
R2¢ + Rc¢
– conformément à l’expression I1 = I0 + (- I '2 ) on trace le vecteur I1 ;
– de la formule U& 1 = - E&1 + jI&1 X 1 + I&1 R1 on trouve U& 1 ;
– de la formule U& 2¢ = E& 2¢ - jI&'2 X 2¢ - I&'2 R2¢ on obient U& 2¢ .
A partir des données obtenues, on obtient la caractéristique externe U2 = f(I2) et la
fonction cosj1 = f(I2).
U2 1
cos j2 = -0,8
U0
cos j2= 1
U0 2 cos j2= 0,8
3
I2ccI2K II2n2 I2
h = P2 P1 , (4.1)
où P2 – Puissance utile du secondaire; P1 – P puissance consommée par le primaire.
P1 - P2 = å P . (4.2)
b = I1 I1n = I 2 I 2 n ,
où b – le coefficient de la charge.
On détermine la puissance utile à l’aide de la formule suivante :
P2 = mU 2I 2 cosj 2 , (4.3)
où m – le nombre de phases,
à m=1 P2 = b S cos j 2 .
Si P1 = P2 + å P , donc
P2 P2 åP
h= = = 1- ,
P1 P2 + å P P2 + å P
D’où
P0 + b 2 Pccn
h = 1- . (4.4)
b S n cos j 2 + P0 + b 2 Pccn
b
Fig.4.3. Rendement en fonction du
coefficient de la charge
En générale le rendement des transformateurs est très élevé.
5. TRANSFORMATEURS TRIPHASES
5.1.Constitution des transformateurs triphasés
La transformation de la tension triphasée peut être effectuée par :
– l’association de trois transformateurs, chacun sur une phase( fig.5.1). Mais cette
méthode a ses inconvénients : le poids du fer utilisé est grand et l’encombrement est
encombré;
– l’utilisation d’un seul transformateur triphasé, avec trois enroulements primaires et
secondaires bobinés sur trois noyaux magnétiques complétés ou nom par un quatrième
noyau servant au retour du flux(fig.5.2).
X Y Z
x y z
a U
a
U
x y z
A A
U
X Y Z 1
2 A
a 1 U
a(y) 1
U a
U
(z) 3
( )
0
x y z (x)
La machine à courant continu comme n’importe quelle machine électrique est réversible :
elle peut fonctionner comme générateur et comme un moteur. Et en outre les moteurs sont les
plus utilisés que les générateurs.
Mtour
Les bouts (bornes) des conducteurs sont liés aux anneaux qui tournent avec le cadre. Sur
les anneaux se placent des plaques immobiles. Le voltmètre branché aux plaques indique la
différence du potentiel, c’est à dire la f.é.m du cadre, la valeur et le sens de cette dernière vont
changer.
Dans le cas général, e= Bl V , si l V = constt, alors eº B.
Avec certaine approximation, on admet que l’induction sous les pôles varie selon une loi
sinusoïdale, alors :
Pour la transformation du courant alternatif vers le courant continu on utilise un collecteur. Pour
cela les conducteurs du générateur sont reliés avec deux demi-bagues à cuivres appelées lames du
collecteur (fig. 1.4).
N Mtour
- S
B
Les lames durement liés avec l’arbre du cadre, mais isolées entre elles. Les balais sur les
lames du collecteur sont montées d’une façon, pour que leurs passage d’une lame à l’autre
dans le moment où la f.é.m égale à zéro. Tel que, la plaque est en contact avec la demi-bague
du même sens de la f.é.m. dans ce cas, la f.é.m et le courant ont une forme ondulatoire (fig.
1.5). Si on prend n cadres (enroulement de l’induit) et 2n lames du collecteurs, alors le
nombre des f.é.m ondulatoires va augmenter durant la période de temps (fig. 1.6). Si les
pulsations sont inférieures à 2 %, le courant est considéré continu.
Fig. 1.5. Redressement de la f.é.m et du courant
Ainsi, dans une génératrice le collecteur est un redresseur mécanique, qui transforme la
f.é.m alternatif des spires de l’induit vers une f.é.m continu dans le circuit. L’ensemble des
spires constitue l’enroulement d’induit.
Si on branche aux balais un consommateur d’énergie électrique, le courant va circuler et
provoque une chute de tension dans l’enroulement d’induit. Par conséquent la tension aux
bornes de la génératrice est de :
U = Ea - I a ra , (1.1)
F = B l Ia . (1.3)
1.2. Principe de fonctionnement du moteur à courant continu
Le principe de fonctionnement d’un moteur à courant continu peut être examiné selon la
fig. 1.3, seulement les balais doivent être branchés à la tension du réseau.
Soit un conducteur traversé par un courant, placé dans un champ magnétique, on aura une force
de poussée qui va agir sur le conducteur
F = B l Ia ,
Da
M em = F .
2
Le cadre va tourner jusqu’à une position horizontale. Pour garder le même sens de
rotation, il faut changer périodiquement le sens du courant.
U = Ea + I a ra . (1.4)
2. ENROULEMENTS D’INDUIT
Les enroulements d’induit se subdivisent en enroulements imbriqués et enroulements
ondulés (fig. 2.1)
.
a b
Si le nombre des conducteurs actifs de l’enroulement est N, donc le nombre des spires est
en total N/2, et si dans une sectionw spires, le nombre de sections est de
N / 2w = S . (2.4)
Le nombre de sections dans une machine doit être égal aux nombre des lames du
collecteur et au nombre d’encoches élémentaires ZE:
S = K = ZE. (2.5)
2.1. Enroulement imbriqué
Pour que la f.é.m de la deuxième section agisse en conformité avec la f.é.m de la
première section, il faut que les cotés initiaux des deux sections doivent être sous un pole de
même polarité. Dans l’enroulement imbriqué les cotés initiaux des deux sections sont placés
sous un même pole (fig. 2.2).
Fig. 2.2. Enroulement imbriqué
La largeur d’une section, exprimée en encoches élémentaires, est appelé pas avant – y1,
C'est-à-dire c’est la distance entre les cotés initial et final de la section; y2 –pas arrière, la
distance entre le coté final d’une section et le coté initial de la prochaine section; yk – le pas
résultant selon le collecteur.
y = yk = y1 – y2 , (2.6)
Z
E ± 2a
y =
Où a : Nombre
ombre entier et pair,
pair le plus petit possible.
Dans le cas où y1 et y2 sont des nombres pairs,
pairs , il est possible de les rendre impairs en
ajoutant +1 pour le premier pas et -1 pour le deuxième pas.
3. Equations
quations électromagnétiques dans les machines à courant continu
3.1.F.é.m
.é.m de la réaction d’induit
La f.é.m de l’induit d’une
une machine est déterminée à partir de la somme algébrique des
valeurs instantanées des f.é.m des conducteurs d’une seule voie en parallèle :
N N N
2a 2a 2a
N
E = å e = å B lV
i =1
i
i =1
i = å B i l aV =
i =1 2a
B moy l a V a , (5.1)
N
où – le nombre de conducteurs dans une voie en parallèle; ei – la valeur instantanée de la
2a
f.é.m du conducteur i; l a – la longueur active du conducteur; Va – la vitesse de rotation
linéaire.
N
2a
N
On peut écrire åB
i =1
i =
2a
B moy ,
Bmoy = = = , (5.2)
S tla pDa
la
2
pDa n
Va = ,
60
N pD an N
E = la = n , (5.3)
2a p D 60 a
a
l a 60
2
E = Ce n , (5.4)
N
où = Ce = const .
60a
U = E + I a Ra . (5.5)
Si on multiplie les parties droite et gauche de l’équation par la même valeur de Ia,
alors on obtient l’équation des puissances électriques :
UI a = EI a + I a Ra
2
ou
P1 = PEM + DP ,
où P1 – la puissance consommée; DP – les pertes de puissance (pertes par effets Joule); PEM
– la puissance électromagnétique).
PEM = P + PCOL ,
= (5.6)
où MEM – le couple électromagnétique; w – la vitesse angulaire de rotation;
2pn
w= ,
60
Np
nIa
EI a 60 a N
M EM = = = I, (5.7)
w 2p n 2p a
60
EM = I.
N
Ici = – la constante de la machine du couple.
2pa
3.3. Charge linéaire de l’induit
La charge linéaire de l’induit – c’est la valeur du courant, qui traverse l’unité de la longueur
A
de circonférence de l’induit, ,
m
Ni
A= a . (5.8)
pDa
aa N N
a + . b c
+ .
+++ 2' +++
Le neutre. +
+ +
+ 1'
. 2 3+ +
+
1'
. . .1 + b
géométrique .. .. . . 4. .
. . 2'
+ . + .
S S
Pfrotb = K frot fb Sb Vc ,
où fb – Pression spécifique du balais; Sb – Section du balai; Vc – Vitesse d’arrondissement du
collecteur;
–Ventilation
Pv = k VaV 2 ,
où Vv – le volume de l’air.
Au total on obtient:
où h – les pertes par hystérésis ; cf – les pertes par courants de Foucault; 1,0 / 50 – les pertes
spécifiques en Watt pour 1 Kg d’acier à B = 1 , f = 50 Hz; f – la fréquence effective B –
l’induction effective ; Gac – le poids de l’acier; b – la valeur, qui dépend de la marque de
l’acier.
Nl
ra = r15 [1 + a (q a - qo )],
Scon
où r15 – Résistance spécifique du fil de cuivre à 15 °C; N – Nombre des conducteurs;
l, Scon – Longueur, Section du conducteur; a – Coefficient du conducteur; q – Température
mesurée; q0 – Température initale 15 °C.
On peut autrement écrire:
JI = 2,4 i Gcu ,
b = DU b I a ,
1 = 2 +å ,
2 = U c Ic ,
hG = 1 -
åP ;
Uc I +åP
c
– pour un moteur:
-åP
hM = =
2 1
,
1 1
1 = U ab I ab ,
U ab I ab - å P åP
hM = = 1- .
U ab I ab U ab I ab
h
1
h
Pvar
h max Pconst
Fig. 4.1.Courbe du rendement: var – les pertes
variables de puissance; const – les pertes
I constantes de puissance
Le rendement atteind le maximum, lorsque les pertes qui dépendent du courant égalent
aux pertes constantes.
1 1
+ -
2 2
Iexi
1 2
+ -
1
E = Ce n ,
Ia
- +
+
R
Rrég
i ex
-
Fig. 4.6. Schéma d’une génératrice à
excitation indépendante
Au courant d’excitation Ie= 0 dans le noyau des pôles, il y’aura un flux rémanent rém et
pour cela une rém apparaisse dans l’induit (fig. 4.7).
La dépendance obtenue est appelée aussi la caractéristique du circuit magnétique de la
machine = f(ie).
, ,V
E
Uo 2
1
5
Erém +Ie
-i-Ie +i
i
Ie0
3
4
Fig. 4.7. Caractéristique à vide d’une
génératrice à excitation indépendante
- ,E ,V
U = E - I a Ra ou U = e n - I a Ra .
– avec l’accroissement de Ia, la valeur de IaRa va augmenter, mais U va diminuer
(fig. 4.8, courbe1);
– la réaction d’induit influe sur le flux magnétique , et E = C n , U = E - DU
(fig. 4.8, courbe 2).
U,V
U,
U0U0 DU
1
UnU 2
0 IIn Ia ,
i,
Ie,A
Ie0i
Ia ,
5. La caractéristique du court-circuit Ia = f(ie) est relevée selon le schéma (fig. 4.11) avec
un circuit d’induit court-circuité à l’aide d’un ampèremètre.
Ia
- +
r
Rrég
i ie
2
E + eL = ie Re ,
di e
E = ie Re + Le .
dt
eL
2
iie,, A
U,
U,V
UU
v . .
DU
IccI . . I,
I .I .
cc
RR
C
U U,
,V
v
-c
ex
R Iie
+c
- +
G I,
Ia
Fig. 5.4. Schéma de Fig. 5.5. Caractéristique externe d’une
branchement d’une génératrice génératrice à excitation série
à excitation série
5.4. Génératrice à excitation composée
Une génératrice à excitation composée possède deux enroulements d’excitation et réuni
les propriétés des deux génératrices (parallèle et série, fig. 5.6):
1) La caractéristique à vide E = f(Ie) à I = 0, n = const ne se distingue pas de la
caractéristique d’une génératrice à excitation en parallèle;
2) À la caractéristique externe, les enroulements sont montés: en accord (les forces
magnétomotrices des deux enroulements s’additionnent) et en opposition ((les forces
magnétomotrices se soustraient).
RC
-c
I
+c
- +
G
R
Rreg
- +
I,
U = I a Ra + E , (6.1)
PN
où E = e n ; e =
– la constante de la machine de la f.é.m.
60 a
On multiple l’équation (6.1) par Ia
U I a = I 2a Ra + E I a , (6.2)
P1 = el + PEM ,
PEM = E I a = w M EM ,
E Ia n I a 30
M EM = = e = e
Ia . (6.3)
w2 p 2p
n p
60
M EM = (M ) = M Ia , (6.4)
Ou M EM = M 2 + M 0 + M j , (6.5)
dw
Mj =J , (6.6)
dt
où J – le moment d’inertie.
dw
Si > 0 – accélération du moteur;
dt
dw
< 0 – ralentissement du moteur;
dt
dw
= 0 , et M j = 0 , alors M EM = M R ,
dt
où MR –Couple résistant du mécanisme d’exécution, N.m.
Alors le couple électromagnétique est déterminé à partir de la formule:
PEM PEM 30 P
M= = = 9,55 EM ,
w pn n
P2
M2 = . (6.7)
w
U -E U - e n
Ia = = . (6.8)
Ra Ra
U
Au premier instant de démarrage n = 0, = 0, donc I d = .
Ra
Il peut atteindre 15-30 fois le courant nominal.
Tel courant est dangereux pour le moteur, car il provoque:
- Un couple percutant;
- Un étincelage au collecteur;
- La chute de tension du réseau;
- L’échauffement du moteur.
Pour limiter le courant de démarrage, on introduit une résistance Rd en série avec l’induit pour
que le courant soit de (1,5¸2) I n:
U
Ia = = (1,5 ¸ 2) I a n . (6.8)
Ra + Rd
A fur à mesure que le moteur démarre, une f.é.m E apparaisse, par conséquent le courant
Ia et le moment M = M I a vont diminuer, pour cela on débranche Rd du circuit d’induit:
U -E
Ia = . (6.9)
Ra + Rd
Aussi on peut démarrer le moteur sous une tension réduite pour limiter le courant de
démarrage.
M M
M
Mc M
M Mc
Mc
Mc
Mc
Mc M
M
M
n n n n n n n n
Fig. 6.1. Fonctionnement stable: avec Fig. 6.2. Fonctionnement instable du
l’accroissement de n jusqu’à n¢, r¢¢ > moteur: avec l’accroissement de n jusqu’à
¢¢augmente, ralentissement et le retour vers le n¢¢, ¢¢ > r¢¢ n va accroitre; avec la
point n; avec la diminution de n’ jusqu’à n, diminution de n jusqu’à n¢ r¢ > ¢, la
¢ > r¢ va augmenter, l’accélération diminution suivante de n;
commence jusqu’à n; n – le point stable n – le point instable
La vitesse de rotation établie du moteur dépend non seulement de l’égalité des moments,
mais aussi de la stabilité dans le fonctionnement du moteur.
M = M I a = const I a ,
M2 = M - M0 ;
U - I a Ra
n= ,
e
n0 - nn
Dn = 100 % = ( 2 ¸ 8) % .
n0
n
2
M n0
M nnno Dn
1
M2
0 Ia0 IaIan Ia
M0 . 10.3.
Fig.7.3. Caractéristique
0 électromagnétique du moteur
Ia0 Ia
. 10.2.
Fig.7.2.Caractéristiques -
des couples du
moteur
L’augmentation de Ia conduit vers la diminution de n (fig. 7.3, courbe 1).
Mais la réaction d’induit diminue le flux magnétique principal, par conséquent n va
accroitre (fig. 7.3, courbe 2); h h max
– le rendement du moteur h = f(Ia) (fig. 7.4).
Les pertes magnétiques sont constantes
mag .
Les pertes électriques sont variables el.
el = mag, donc h = hmax.
A n = const, on peut considérer que méc
sont constantes.
0
Ia0 IIaan Ia
Fig.7.4.Rendement
. 10.4. du moteur
M
Ia = , donc
0 e
M
0 U- Ra
M
. 10.5.
Fig.7.5. Caractéristique n= M
– une caractéristique rigide.
e
mécanique du moteur
-Caractéristiques de régulation
On insère dans le circuit d’induit une résistance de réglage Rr, alors l’équation de base de
la f.é.m va prendre la forme suivante :
U= e n + I a ( Ra + Rr ) ,
U - I a ( Ra + Rr )
D’où n= .
e
n
Dn 7.2.Caractéristiques électromécaniques
n0 En fonction des résistances supplémentaires
de réglage Rr3>Rr2>Rr1>Rr0=0, on obtient des
n RRr0=0
=0 caractéristiques d’inclinaison différentes (fig. 7.6).
Dn1
n1 n = 0 E = e n = 0,
RRr11
RRr2 U = I a ( Ra + Rr ) Þ
R Rr33 2
. 10.6.
Fig.7.6. Les caractéristiques - U = I cc ( Ra + Rr ) ,
électromécaniques du moteur
où Ic2 et Icc – les courants de court-circuit.
Les caractéristiques électromécaniques:
– naturelle à Rr = 0;
–artificielles à Rr > 0.
8. Moteurs CC à excitation en série.
Dans les moteurs à excitation série c’est le même courant qui traverse le circuit d’induit
et le circuit d’excitation. Pour cela à la variation de la charge du moteur, son flux magnétique
varie aussi dans une large gamme (Ia = Ie). Le schéma du moteur est présenté sur la fig.8.1.
+
+
I
U
Uréseau RR
rég
-
- G
U I a Ra
n= - .
e e
On propose:
1) I a Ra » 0 , Ra est négligeable;
2
1
3
0 I
a0 Ia
. 11.3.
Fig.8.3. Caractéristiques
électromécaniques
A la variation de la charge (du courant Ia) la vitesse de rotation varie dans un large
interval. La caractéristique obtenue est tendre, et pour cette raison on ne peut pas admettre
le fonctionnement du moteur à excitation série à vide, car le moteur va s’emballer.
M 2 = M EM - 0 = Ia - 0 ,
M
M2
M0
1
2
3 Fig. 8.4. Caractéristiques du couple du moteur: 1
– sans la saturation EM = f(Ia); 2 – avec la
0 saturation EM = f(Ia); 3 – avec la saturation 2 =
Ia f(Ia)
Ia0
n
5
4 M0
3 M
2
M2
1
0 5 10 15 20 25 M
U U U const
n= = = = .
e Ia EM EM
e EM
U - I a ( Ra + Rs )
A l’insertion de Rs, n¢ = ,
e
n U - I a Ra
= , alors les caractéristiques électromécaniques auront la forme
n ¢ U - I a ( Ra + Rs )
suivante:
Rs2>Rs1>0.
Le moteur est entrainé jusqu’à (n¢¢ét) (courbe 3 fig. 8.6), et on diminue jusqu’à Rs1, la
caractéristique passe par la courbe 2, ensuite le moteur est entrainé jusqu’à n¢ét et etc. (le
diagramme de démarrage, fig. 8.6).
n 1
2
3
n
n’nét RRs=0
=0
RRs11
n’’nét Fig.8.6.Caractéristiques
RRs32 électromécaniques du moteur: 1 –
0 I IIana naturelle; 2 et 3 – artificielles
a0 I 2=I Ia
Références bibliographiques
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