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REPUBLIQUE DU BENIN

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

SCIENTIFIQUE(MESRS)

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UNIVERSITE NATIONALE D’AGRICULTURE (UNA)

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ECOLE D’HORTICULTURE ET D’AMENAGEMENT DES ESPACES VERTS


(EHAEV)

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Master I

RAPPORT DE STAGE ACADEMIQUE

Réaliser par : Enseignante :

AGUETON Espérencio

AKADIRI AlladéMouhamed Yazid

AWODE Justin

IDAKOU Gildas

Année académique : 2018-2019


PLAN

INTRODUCTION

I. SEMAINE DU 08 AU 12 JUILLET A PORTO-NOVO

A- Laboratoire de phytopathologie et de nématologie

B- Section d’entomologie

II. TRAVAUX REALISE DU 15 AU 19 A IITA

A- Elevage de Spodoptera frugiperda au BIMAF

B- La chambre noire

III. TRAVAUX REALISE DU 22 AU 26 A IITA

IV. SEMAINE DU 29 JUILLET AU 02 AOUT

A. Site de production

B. Site réservé pour la recherche

CONCLUSION
INTRODUCTION

Dans l’optique de renforcer les cours théoriques à l’esprit de ses mastorants, de les
permettre de toucher ou bouts des doigts tous ce qui se fait dans les laboratoires et de mieux
les orientés dans leurs sujets de recherches, ECOLE D’HORTICULTURE ET
D’AMENAGEMENT DES ESPACES VERTS (EHAEV) de l’Université nationale
d’Agriculture (UNA), a organisé un stage académique du 08 juillet au 02 Aout 2019 dans
plusieurs centres à savoir le labo de phytopathologie de la DAGRI à Porto-Novo ; l’IITA a
calavi et GBioS a l’UAC . Ceci dans le but de pratiquer les différentes manipulations qui se
font aux laboratoires, d’appréhender les différentes méthodes de luttes biologiques, les mises
en places des essais afin d’aboutir à de nouvelles assertions et résultats concrets dans la
recherche. Ainsi ce rapport fera le point de tout notre parcours dans ces centres et de diverses
activités menées au cours.
I. SEMAINE DU 08 AU 12 JUILLET A PORTO-NOVO

A-Laboratoire de phytopathologie et de nématologie

Il s’agit du laboratoire du Dr. Tachin, qui est composé d’une salle d’échantillonnage ; d’une
salle de post-récolte et puis d’une salle de TP le laboratoire proprement dit où s’effectuent les
différentes manipulations. Le laborantin du Nom de MOUSTAFA Hamed est celui-là qui
nous a entretenus durant cette semaine.

 Jour 08 : c’est le premier jour du stage où tout a commencé réellement autour de 10h
compte tenue du parcours Kétou Porto-Novo. Apres une brève présentation nous avons
visité le laboratoire, son appareillage et leurs rôles énumérés comme suit.
 L’autoclave manuel : est un appareil qui permet de stériliser les verreries, et
autres matériels de travail
 L’autoclave électronique : qui joue le même rôle que celui manuel a la seul
différence qu’il est automatique et permet aussi de stériliser le milieu de
culture.
 La Hot : est un milieu contrôlé qui permet de faire différentes manipulations
en évitant bien sur toutes contaminations extérieures.
 L’étuve : c’est un appareil qui permet la stérilisation et séchage des
échantillons et autres verreries.
 L’incubateur : c’est un appareille qui permet de séjourner les échantillons a
une température donnée afin de favoriser la colonisation d’un pathogène (25 à
28°C pour les champignons et 22 à 25°C pour les bactéries ou encore à 25 °C
cas où la pathogène n’est pas connus).
 Un microscope électronique : pour l’observation des pathogènes
 Réfrigérateur : pour la conservation des souches pures (Isolat).
 Une balance sensible : pour la peser du milieu en poudre etc.
 Un distillateur : pour la stérilisation d’eau.
 Et bien d’autres petits outillages comme les boites de pétries, les lames et
lamelles, les tubes eppendofes, LM meilleur etc.

Ensuite nous avons parlé préparation d’un milieu de culture qui varie en fonction du type de
pathogène, le PDA (poteto dextro agar) pour les champignons et l’Agar pour les bactéries et
de façon théorique de comment coulé un milieu de culture et la procédure d’isolation et
identification d’un pathogène qui sera développer plus en bas où nous l’avons réellement
pratiqué. Pour finir ce jour on a eu à observer un champignon de type Aspergillus flavus et de
type Colletotrichum et d’aspects (laineux, pateux, poudreux, couleurs, formes, odeurs) que
peuvent prendre un champignon ou bactérie.

 Jour 09 : Nous avons fait te Test de Gram :

Bien avant il faut disposer d’un violet de gencia, fugisine ; de legol puis l’éthanol a 95%.
Ensuite on :
- Etale l’échantillon du pathogène a observé sur la lame et laisser séché ou flambé si
l’on est presser
- Puis étaler le violet de gencia sur l’échantillon et laisser reposer pendant une minute
- Et chasser avec l’eau distillée ensuite étaler le legol pour renforcer la coloration
- Chasser à nouveau avec l’eau distillée puis l’éthanol puis encore l’eau distillée
- Puis poser en fin la lamelle et passer au microscope

Résultats : Gram+ porte la couleur violet (généralement plus nombreux) et Gram- la


couleur rouge

 Du Jour 10 au Jour 12 : durant cette période nous nous somme exercer à faire la collecte
d’échantillons sur le terrain ; l’isolement du pathogène proprement dit :
- Etape1 : Echantillonnage

Nous sommes allés sur le terrain identifier les plants malades sur lesquels nous prélevons les
parties nouvellement attaquées qui peuvent êtres les fruits ; feuilles, racines puis nous
matérialisons sur ces parties prélevées le site sur ; la date, le plant sur le quelle le prélèvement
a été fait. L’échantillon ainsi obtenus nous passons au laboratoire.

- Etape2 : Première désinfection

Arrivé au laboratoire dans la chambre d’échantillonnage nous débarrassons l’échantillon de


ses impuretés de surfaces juste par un simple lavage avec l’eau de pompe. Ensuite passons à
la salle de manipulation.

- Etape3 : Deuxième désinfection

On dispose 5 boites de pétries une contenant l’eau de javel, une de l’éthanol 70%, et les trois
autres de l’eau distillée puis coupée l’échantillon en des fragments de 1mm que faisons passer
dans la boite de javel ensuite celle de l’éthanol puis dans les trois autres que nous disposons
sur un papier buvard pour faire passer l’eau.

- Etape4 : Préparation du milieu de culture

A raison de 250ml d’eau distillée pour 5g de milieu solide nous pesons soit le PDA pour les
champignons soit l’Aguar pour les bactéries puis mélanger le tout et agiter de façon
homogène que nous stérilisons avec les boites de pétries pendant 35 min. une fois stériliser et
refroidis nous passons à la Hot dans laquelle après une désinfection des mains nous coulons le
milieu liquide dans les boites de pétries. Après solidification du milieu coulé, il faut passer à
l’ensemencement.

- Etape5 : Ensemencement

Toujours dans le Hot après une désinfection des mains, les fragments d’1mm sont déposés
quatre fois dans chaque boite de pétrie puis on écrit sur la boite de pétrie la date
d’ensemencement, type de pathogène, la culture. Ainsi on passe à l’incubation.

- Etape6 : incubation
Les boites ensemencées sont déposer dans l’incubateur a une température de 22 à 25°C pour
les bactérie et 25 à 27°C pour les champignons pendant 5 à 7 jrs on n’auras les colonies.

- Etape7 : Isolement

Apres colonie, on prépare à nouveau le milieu de culture et après solidification on procède de


même façon que l’ensemencement a la seul différence que le prélèvement se fera dans les
boites de pétries colonisées qui servirons de boites-mères maintenant.

- Etape8 : incubation

Apres isolement, les boites sont encore incubées afin d’obtenir de souches pures et cela durant
5 jours.

- Etape 9 : Identification

La souche pure est disposer sur la lame et lamelles qu’on observe au microscope et à l’aide du
document d’identification on identifie le type de pathogène.

Photo1 : Preparation du Photo2 : collecte d’echantillons Photo3 : la Hot pour les manipulations
milieu de culture

B-Section d’entomologie

C’est un labo de diagnostique et de soutien à la production végétale qui s’occupe de la lutte


biologique contre la mouche de fruits Bactrocera dorsalis qui est introduite accidentellement
au Benin. Cette section travaille en étroite collaboration avec le laboratoire de
phytopathologie. Et comme parasitoides ils utilisent :

- Diachasmimorpha longiscardota qui parasite au stade L3 de la mouche


- Fopius arisanus qui attaque les œufs

Nous avons eu à faire dans cette section de temps en temps :

- La fouille des laves, et pulpes


- Changement des parasitoïdes des cages après les avoir endormir au froid,
- Et puis l’aspiration des mouches à l’aide d’un aspirateur.
II. TRAVAUX REALISE DU 15 AU 19 A IITA
A-Elevage de Spodoptera frugiperda au BIMAF
Les larves du Spodoptera frugiperda causent des dommages en consommant le feuillage. Les
jeunes larves consomment d'abord le tissu foliaire d'un côté, en laissant la couche épidermique
intacte opposée. Par le deuxième ou troisième stade larvaire, les larves commencent à faire
des trous dans les feuilles, et à se nourrir à partir du bord des feuilles vers l'intérieur.
L’alimentation dans le verticille du maïs produit souvent une ligne caractéristique de
perforations dans les feuilles. Les densités larvaires sont généralement réduites à une ou deux
par plante quand les larves se nourrissent à proximité les uns des autres, en raison du
comportement anthropophage. Les infestations durant le stade de développement du maïs
allant du milieu à la fin du cycle peuvent entrainer des pertes de rendement de 15 à 73%
lorsque 55 à 100% des plants sont infestés. Les chenilles de S. frugiperda semblent être
beaucoup plus dommageables pour le maïs en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale que la
plupart des autres espèces de Spodoptera d'Afrique.
C’est dans cette optique que le laboratoire BIMAF installe des champs expérimentaux pour
collecter les larves des chenilles et faire leur production dans des boites
La production en masse de S. frugiperda est faite au laboratoire BIMAF suivant les
techniques d’élevage développées à l’IITA. On part de la collecte des larves à différents
stades de S. frugiperda dans les champs installés part le laboratoire et ayant 4 à 5 pièges à
phéromone. Les boîtes de collecte sont de forme cylindrique dont la base a un diamètre de 18
cm. Elles ont une taille moyenne de 11cm de hauteur. Une fois au laboratoire, les larves sont
transférées dans des boîtes d’élevage. Elles sont beaucoup plus grandes que les boites de
collecte et contiennent préalablement du substrat alimentaire qui est le maïs germé. Ces boîtes
sont ensuite scellées de papier absorbant et reçoivent tous les trois jours du substrat nutritif
(maïs germé) selon le type de milieu jusqu’à l’obtention des premières chrysalides.
 Traitement des champs

Afin de reduire les degats des insecticides dans la nature le laboratoire BIMAF a opté pour
des produits à base de micro-organismes vivants tels que les champignons, bactéries et virus
d’une part, à base de produits de synthèse d’origine biologique ou botanique d’autre part pour
contrôler le Spodoptera frugiperda. Les biopesticides utilisés sont le Spovire. Le biorationnel
qu’ils utilisent est principalement l’azadirachtine à base d’huile de neem (Azadirachta indica),
d’extraits de graines ou de feuilles de neem. Le traitement se fait chaque semaine.

B-La chambre noire


Chambre noire est juste un nom qu’on attribut au laboratoire qui s’occupe des parasitoïdes
des ravageurs du Spodoptera frugiperda et du Maruca vitratra. Ce laboratoire fait l’élevage
de trois parasitoïdes pour les deux ravageurs.

Pour le ravageur Spodoptera frugiperda les parasitoïdes ciblés sont:

 Telenomus remus Nixon parasitoïde d'œuf avec taux de parasitisme supérieur à


80% ;
 Chelonus insularis Cresson parasitoïde ovo-larvaire à haute capacité de
descendance ;
 Cotesi amarginiventris parasitoïde larvaire l’insecte pond les œufs dans la larve.

Ces trios parasitoïdes ont cycle de 17 jours moins que le cycle du ravageur qui 21 jours.

Pour le ravageur Maruca vitratra le parasitoïdes ciblé est:

 Thérophillus javanus

Figure 1: Boîtes d’élevage Figure 2: Maïs germé

III. TRAVAUX REALISE DU 22 AU 26 A IITA

WorldVeg

Le centre mondial des légumes (Worldveg) est situé sur le campus de l’Institut International
d’Agriculture Tropical (IITA) à Abomey Calavi, au Bénin. Il vise à interagir avec tous les
acteurs du secteur de la culture maraîchère dans la zone côtière de l’Afrique de l’Ouest et des
pays d’Afrique centrale. Ils sont en étroite collaboration avec les institutions nationales et
internationales, notamment l’Institut National de Recherche Agricole du Bénin (INRAB),
l’IITA, des universités et des organismes de formation, ainsi que des plates-formes de soutien
pour les organisations de producteurs. Ce centre met travaille sur la sélection de variétés
appropriées, des méthodes de production efficaces et des technologies post-récolte efficaces.

Les espèces de légumes cultivées à WorldVeg sont :


- Capsicum frutescens (solanaceae) piment
- Cumumis sativus (concombre)
- Daucus carota (carotte)
- Lactuca sativa (laitue)
- Vernonia amygdalina (aman vivê)
- Amaranthus sp (Amarante)
- Solanum macrocarpon (Grande morelle)
- Oximum gratissimum (tchiayo).
- Lycopersicum esculentum (Tomate)
- Brassica oleracea (Chou)
- Etc .

Description des activités menées


Durant le court séjour passé dans ce centre, nous avons effectué quelques activités que sont le
tuteurage des plants de tomates, le désherbage, le binage, l’arrosage, le greffage de la tomate
et l’étiquetage.

 Le tuteurage est une opération consistant à fixer une jeune plante à une armature
(tuteur), pour lui permettre de pousser correctement et résister aux vents afin d’éviter
la cassure de branches ou le déracinement.
 Le désherbage est une opération consistant à limiter le développement des
adventices, ou mauvaises herbes, qui concurrencent les plantes cultivées en utilisant
les ressources du sol (eau et minéraux) ainsi que la lumière.
 Le binage est une opération qui consiste à ameublir la couche superficielle du sol
autour des plantes cultivées.
 L’arrosage est l’action d’arroser les plantes pour leur apporter de l’eau et éviter le
dessèchement voir la dessiccation du végétal.
 Le greffage de la tomate
Pour commencer, on dira d’abord que la tomate est un légume-fruit fragile très
sensible aux maladies. Afin de rendre les pieds plus vigoureux, on peut opérer une
greffe de tomate sur un porte-greffe résistant. La greffe est une opération de
multiplication végétative qui a pour but de mettre en relation deux parties de deux
végétaux différents pour obtenir un nouvel individu. Le greffon est la partie aérienne
du nouvel individu tandis que le porte-greffe est la partie souterraine.
La technique est la suivante :
- Coupez le porte-greffe et le greffon à environ 5cm au-dessus du collet ;
- Taillez la partie supérieure du porte-greffe en biseau et la partie inférieure du greffon
en biseau également ;
- Placez le porte-greffe et le greffon de manière à faire coïncider les deux biseaux ;
- Fixez l’ensemble avec une pince à greff, du raphia ou du scotch ;
- Mettre l’ensemble sous une bâche ou pagne afin d’avoir une atmosphère chaude et
humide.

Photo4 : Tuterage de tomate Photo5 : Essai de l’eradicot sur Photo6 : Greffage de tomate
Morroelle

IV. SEMAINE DU 29 JUILLET AU 02 AOUT

GBioS
GBioS

GBIOS est une structure créée dans le but des recherches professionnelles et de la production
des cultures maraichère et d’autres cultures pour la commercialisation. Le fonctionnement de
la structure a démarré depuis 2014 à ce jour : soit une durée de cinq (05) ans. IL dispose un
autre site de production à Sékou.

A-Site de production

Sur le site de production maraichère plusieurs cultures sont produit parmi lesquelles on peut
citer : Moringa(Moringa oleifera), basilic(Ossimum gratissimum), poivron(Capsicum
fritensis), grande morelle(Solanum macrocarpum), citronnelle(Cymbopogon citratus),
Amarante rouge(selonia), piment(Capsicum annum), crincrin, betterave, carotte(Daucus
carotta), haricot vert…Parmi ces cultures, crincrin est cultivé de façon complémentaire où la
distribution est restée traditionnelle et le piment donne bien sur plusieurs saisons en fonction
de l’entretien.

Comme pratique agricole, nous avons la rotation de culture, par exemple : rotation de
betterave et carotte ; rotation de grande morelle et d’haricot vert d’une durée d’un an, pour
maitriser la gestion des nuisibles. De même, la culture de poivron est faite en pot pour gérer la
fertilité du sol et les ravageurs.

Pour la fertilisation, il combine les engrais organiques à ceux de chimiques mais l’utilisation
d’engrais organique domine. La disponibilité du site de production de compost constitue un
atout pour la production. Leur ambition est de produire 1200t /an, mais l’objectif n’est pas
encore atteint.

B-Site réservé pour la recherche

Les types de culture et leur aspect de recherche :

 Sincepalum : C’est une espèce autochtone dont son cycle de production de fruit reél
en milieu traditionnel est de huit (08) ans. Mais par la pratique agronomique, ils ont
adapté cette culture à un cycle de deux (02) ans. C’est une production continue de cinq
ans. Pour maîtriser leur mode de pollinisation, des étiquettes ont été faites sur les
feuilles où les croisements successifs sont réalisés. Toujours dans le but de mieux
adapté l’espèce sincepalum, ils ont introduit bananier pour lui crée d’ombrage.
 Bananier : Pour faire sortir les meilleurs phénotypes de production, ils ont effectué, la
caractérisation des bananiers.
 Acaya(Fon), Sabo (adja) : Acaya est une espèce très riche en vitamine. Les études
menées sur cette espèce sont (analyse de semence,…). Les croisements par
autofécondation ont été faits sur l’espèce afin de générer la population hybride.
 Niébé : Le niébé est produit pour la multiplication de ses semences.
 Cassoulet : Il est cultivé pour la multiplication de ses semences où se font l’étude
moléculaire, l’étude génomique et d’autres études. Quatre cent (400) génotypes ont été
enregistrés de variété d’Afrique du sud. Un(1) kilo s’élève à 3000F.
 Ananas : La variété cultivée est Cayenne lisse. Elle est produite pour la recherche de
sa densité. Ainsi, ils ont enregistré un record de densité de soixante-six mille par
hectare(66000/ha) d’ananas Cayenne lisse contre quarante-cinq mille par
hectare(45000/ha) de production au Bénin. Leur production est faite en deux vagues
avec quinze (15) sarclages par dix-huit (18) mois (cycle de production d’ananas
Cayenne lisse).
 Bisap : Cultivé pour sa caractérisation moléculaire, le bisap s’étend sur une superficie
totale d’un hectare et demi (1ha et ½) avec quatre-vingt (80) génotypes enregistré sur
tout l’Afrique.

Le site dispose de deux laboratoires d’analyse à savoir : Laboratoire de production de


semence et laboratoire d’analyse de génétique moléculaire. En effet, dans le laboratoire de
production de semence, il existe une banque de gène de plusieurs cultures à savoir : niébé,
maïs, fonio, cajanis. Alors, après le séchage des semences, ils les conservent dans des bocaux
dans la chambre froide.

L’eau est la première source de production. Alors, le site dispose d’un étang de stockage
d’eau venant de forage pour l’arrosage des cultures. Il utilise aussi d’eau fournie par l’énergie
électrique.

C- Les activités menées :


Plusieurs activités ont été menées durant notre séjour à GBIOS. Au nombre de ces
activités, nous pouvons citer :
- premier jour de la semaine, nous avions fait la récolte de niébé et de cassoulet. Aussi,
nous avons eu a prélevé les échantillons de sols et des biomasses de cassoulet dans des
petits sachets noirs de 5f.
-deuxième jour de la semaine, nous avons eu a fait le désherbage de grande morelle,
l’arrosage et l’épandage d’engrais organique sur les basilics ( Ossimum gratissimum).
-troisième jour de la semaine, nous avons pratiqué l’arrosage, préparé le lit de semis
pour la culture de bisap et en fin fait le sarclage de l’ananas.
- Les quatrième et cinquième jours ont été consacrés pour l’arrosage.

Photo7 : site maraichers Photo8 : Sinsepalum Photo9 : Plantation d’annanas


Conclusion

En somme nous pouvons dire que ce stage nous a permis de mieux comprendre comment se
font les choses et aussi de dissuader certaines préoccupations et de mieux nous situer sur nos
recherches.

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