Mesmer dictés à l'assemblée de ses élèves et dans lesquels on trouve ses principes, sa théorie et les moyens de
magnétiser... Ouvrage mis au jour par M. C. de V.. 1785.
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A
«L JT~TLl~
p AR1AJ<S..
E. (e trouve chez M. QUiKQUtT~
raîne M~creen PharmtCîe,me
du marche<ux Poiree~~au coiït
~eJaporte de l~nciennehAih~~t
bled. 17< ~y<~ y~0~
1j
A V E R T 1 S S E M E N T
D~ rrDjrrjL
ccc donner':
ct,c ~CLic e:r~ liUpri~LCs.
D\nneu~ c~ irc-i/cr~ que ~T.
Marner q'0t ~n~€f s*y Lie
fcrc f.ten cn:C!idrc.
J'ai mis ces cahiers en ordre d*A-
pho~ifh;cs, pcurdcnncr au Pu hc
facHiccd~ iAi:e d-s noces iL'"chaque
p~ra~r~phc&: <tfinde ponvjtr appti-
c~er, dmsq'tcLp~c:~s,Ics con'rHcn-'
c~ircs oue
t ni~ ~burnu.'onc ex tL ~j"
hcnccs les r~ncxicnsdcs piniolo-
phe<qui s'en ~<e tc~'c:~occupes.
II m*c!)Ïi~ercncen me !c~ad'.eManc
porc f~nc. Je ic: empioycrai avec
reconni~ti~nce an~rn: t~tm ne fe-
ronrpoinc di~esp.n !'en!:h~mp.
Je me~t~i m~.ue !? nom de ceux
qui me auront f~ic p~n~r a.:ï~
que je p!1e donner a~ ~ub!ic J~ï
pr~dvc~derin.n:iir<' qu~n refile
i mon cc~t. Ce~xcni Jc~rcro~r d~
kuf&o:UL~$ iuc~um te~tn
~!i 1
lignespar la lettre cu'I'! indiqueront.
IIsaurent !accmp!ai(ancedemarquer
le n'- du paragraphe auquel auronc
rapport leurs riotes peur qu'elles
foienr directement placées fous cha-
que Aphorisme dont elles devicn-
crciK ie commenraue.
Mon intention ei!: de donner au
Public un recueil1 d'opinions qu*il
m'aura remis lui-même en détail.
Difcip!e de M. Des!on, je n'en-
freindrai pointt la parole d'honneur
eue )'ai,~gnce cheziuï de tt~in~ruire
peribnne de procèdes tans le
confentemenc du comité. Mais cons-
me fa mcci~de lui elt per(bnne!!e&:
qu'il n'a jamais pr~endu qu'elle rue
celle de M. Mesmer je me fais une
Joi de ne poinc ampliner ce!~e-ciaux
dcpens de raucre, même d'une croi-
~cme méthode inr~rc~nce que je
connais.
Le~ Médecins mftruics de la doc-
trine de M. Deslon s'empreneionc
de la confronter avec celle de M.
Mehncr, &: ~e ne dcute pas que les
élevés de celui ci n'éprouvent le
même empreffemcnt Jorfque M.
Deslon aura tenu la promeCtequ'il a
récemment donnée de faire connai~e
là propre doctrine.
Cette collection tournera au prorit
~u public, qui pour lors ~ugcr~lui-
<*
IX
fn~me les e~cs &' les propriétés du
Magncciime animal.
Je me permeccrai feulement les
deux remar~ics iuivances, pour de-
mon'-rcr qu'il ne f~urabfolumenc pas
d~d.u~ner I~s phénomènes que nous
oihc la nacure.
Qu'on imagine ce qu'on aurait
penf~: d'un homme qui aurait dit il
y a deux cents ans, qu'un corps vi-
trine était nacureUemem entouré
d'un nuidedonc la (ubcilicc,t péné-
trait invitibicmenc presque cous !es
corps, ôcdonc racUvi!iemb!ab!c~
la foudre, etait auni propre à détruire
l'éccnomie animale qu'a rappeller
desorganes du corps humain à leurs
tondions naturelles.
Si quelqu'un même dans ce necle
ccixire, difaic qu'il n'efc pas indif-
férent d'avoir les mains couvercc~
d'huile de vicriol, expofecs au (bicil
ou à l'ombre on pourrait négliger
cette découverte. Mais on ferait ce-
pendanc bien furpris fi la même
perfbnnc ratfanc cette expérience
fans aucune préparation préliminaire
Cea l'ombre où cette huile le bru!e<
raie dcmoncraic cn(uice que les
rayons du Soleil arrc:enc cette brû-
lure, & qu'en y expofànt mains,
il peur ie les laver avec la m~mc hui-
le, fans éprouver aucune ieniatio~
désagréable.
CcMC nouve!!e decouverce don:
on pcurr~ ~ns dcuie cirer p~i, c~
du? a M. QU'~QUPT j, Ma:re en
Ph~rm~cic, de~ conr'n p?r des ex-
pu'Icnc"s i~ttrc~au:e'!fur I'c!cc:nci-
ce, p~ les !a:~p~~a cour~nc d'air
&: j ci'mdre d~ verre donc il cf~
ri~'vcnrcur jux-eH~s !j pcr~cc-
ticn /t~ vicnc d'y ajeucer afïurc
jam.cis ~n nom.
Gom.~e j~ n~efms arrache à bj~er
les principes ladc~rine &: les pro-
ced:s du M.nm me an~mi! dtrï
l'cc~~ eu me fcnt parvenus je
crois ncccfla~rcde urcvcnir les cc!
tre~)S, ~n .~omafc mon nom A
h de ces Aphonies ~m une
(bm~e bhnc~ (jui pourra ecre ccu-
pee p~rce que nous ne vendrons
rottv.e <;u~r'ivr~ ce~n-ci, &rpc~f
lequel j~i d~ rc.'j eauccup de rto"
ces, 'a ceux ~ui n~cnvcrron': cette
fc~iHc ibr h~td!e fcr~ ma ~g~A:ure.
x~;
~9 Chutes, couranrs environnant
~oo ConclunonfurIagravKadon.
loi1 Adion d'un courant général.
loz Extention de ce fy terne.
ÏOj Couches qui compcient le globe.
104. De la force moirice appliquée.
~05S Cc'en:e des courons augmencee
Io~ G~vir~iondeL-Merre.
Y07- Ce~cioadehgravice.
Jop Gi.~vne augmentée par Fe~u.
Iio Causesde la gravée.
~il Solidité d~ la terre ~ugmence~
i une certaine profondeur.
DU FEU.
Hi Deux dire~ionsde mouvement.
ïH Du feu, cau(cde!adi(Ibiucion.
14 Idée de la Hamme.
~1 Idée de 1~chaleur.
Ï16 Conc!unon(ur l'état du feu.
Yï7 De la matiere phiogi~ique.
li8 De la combu(UbiIi<.e.
DU FLUX ET DU REFLUX
Jjt7 La c~uiedc la gravice des corps
c~ celle de leurs propriec~s.
~~o Du mouvement de rotation.
lil De la furface du gtob:. 0
Izz E&ccdu défaut de gravite~
Ii3 Appelle riux&~renux.
124. Variauons de fes caufes&ce~cM'
II De Fincennon & de la rerniuion
126 Des cquinoxes.
1.~7 Ii8 1ère ôc Ile preuve.
j~~ Mcdi~ion du Hnx&: r€Hux.
Xv~
130 Autre cau~fpcdale du f!u\ r.
~31 I! y a i ibnes de nuxSc reflux.
DE L'E LECTRI C 1TB.
Ï3Z ~t~ecdiviic de l'ele~icicc.
~33 Excenncndecefuiec.
33~ Courants, d~nsi c~ncice.
DE L'HOMME.
Y~ Con~crvacionderhommc*
13~ Excenhon de ce iujec.
J37 RcparadoDaIimentane.
m Reparaciondumouvenjcnc.
Ï39 L'hommes deux fortes de réfec-
tions.
1~.0 L'honmne dans le (bmmeil.
J~.l Courans univerfels pendant le
fbmmeiL
Gravitédu courant magnétique.
1~.3 Par quoi la veiHeeit déterminée.
14+ De l'enfant.
J~ Son expuluon par l'accouche.
J~ De J'homme en état defanté.
1~.7 De l'eiac de l'harmonie.
J~ l'harmonie troublée e~ la ma"
ladie.
1~9 Il n'y a qu'une harmonie.
J~o La ligne droite représente
~anre.
1~1 La maladie c~ fon aberration.
1~2 Du rerncde.
1~3 Un principe coa~Kue l'harmonie
J~ Oliginede i'hoa.mepar lemou-
vcmcnt.
~emouvement eH le princ. vl~
XVttt 1
~6 Y!entr€t!encles fbn~ioM.
ï$7 Des vipères de l'homme.
1~ Du principe VK~
Ï~9 (~eqn'oa appelé Magncctft~e.
l~o L'~jm.~c pc~enc par le: ccu~
r<m~ nniv~nc~.
t6 i i ~~scourais r€n:ram ôc (bn<ms.
16z 1)~$ poies m~g~cciqucs.
Ï63 Dcc'unmanon des p6!e~.
16. Cc~c~e~mfcp.~rcdt jx po~.
1$~ L?~ ccu~aric~p~nvcnc e.L~pro-
p~~es~desdittatu~ïcon'idcrabiM.
16~ ~s poinccs ibnc de bons coï~"
dn~eun.
1~7 De~inictondes cond~eurt.
!6~ Prcpiie~c'xdes cour~tics.
Ï<!9 Propa~~nGn dcscMir~nM.
170 On pcm renforcer les couraic~.
171 7~ 73. ï a.&: 3~oycn'
J[7~.ln:e itUcdes ccurancs au~mencee
Ï7; Cou~sre~eausp~r!~ gl~<?s.
DPS SEtSSATIO~S.
Î7~ D~nmon de (eniacton.
i77 B~e~Icretutcacdesimpr~on~
178 De lapen~e.
179 Causes du changement <te !â
pdYfce.
t$o La ten~tion c~ rappcr~u de la
di.~rcnce.
ï<! re~rjn~cion<:(bntmnomhr~b!€~
t~~ L~ncrfï~nt organes d~ ~n~.
«A Pc'nLm~ des p~~cmh~e~s.
Qutluon~ r~~tdic~t
x~
~c<~ion< que peuvcnc nous occa"
donner dct c:;e~ places en lignes
CCU!S CUoHi LOS.
!8~ Uner~rcc icit.jucn cilace une
piL!~fttUc.
ï8y ~ou<nc Icnconspas l'obier tel
(~u'ilL.t.
ï S8 ("c <ju' 'cnc nc~ tt~~ens.
J 8~ Coiic~j. iuL'!cs.cr~jdoM.
DE i\S i J CT.
Jpo Dcnn!:i -t.d~st:i~t.
jF~Mfc~ corriger.
Aphorifme 74. chaque central 1
chaquecorps central.
i 4.. Un mounement /f/ mouvez
n cnc.
~7. EU ~ch~e Haice.
A P H 0 R 1 S ME S
D~
M. MESMER.
DE L'ELASTICITE.
8~. UN corps eft étatique,
qui~ lorfqu'it eH: comprimée
fe rétablie dans fon premier
état.
~o. L'cIaAicité dans les
coyps eit la propnëcé de le
Tctablir dans !eur ancien ëtat
.aptes avoir été comprimés.
pt. Un corps eA donc cla~-
~iqne,
Y?
Y~.Quand les parties qui le
compofenr peuvent, par leur
6gure, erre rapprochées ou
éloignées fans être dcpidcées
entr'ettes.
i~. Quand ces mêmes paf~
ticulcsfbufFrentun effort pour
pour discontinuerla cohë~on
fans que l'effort foit (u(R(anc
l'opérer.
pvur l'opérer.
pour
Au premiercas, c'e~ à-dire,
quand les moléculesfe rappro-
chent les filieres du courant
font rétrécis fans être difcon-
tinuées~& elles a~iftenrcom-
me autantde coinsfurles points
latéraux des molécules, avec
d'autant plus de force que leur
~ccëlcr~tion ëié augmente
B?
par te rcirécifïeincnt des in
ïerfUces.
Dans le fecond cas, il fe fait
un effort pour vaincre le mo-
ment de la cohchon ;cec effort
étant impuiffantfub~e ju(qu~
ce qu'il foit vaincu & anéanti
par la caufe de la cohcfion.
pi. Le corps ëIafHouecom~-
primé~Jans l'infant de la com-
prc~non foudre la rL.ii~ancc
de la cohé~on fans qu'elle
puiHc être vaincue entière-
ment. C'c~ le moment de la
yéfiftance au plus grand ef*
fore de la f~paradon commc!
cée, qui t~eHpas achevée, qui
connue le plus haut dc~ré de
rëla~icité d'un cojrps dans coc
état il fcu&e l'avion de laco~
!onne du fluide, c'e~-a-dire
~e l'c~orc opéré pour vaincre
lacoliëdon cil ega! ration
de la colonne de ~uidc qui
prcf[c fur les parties latérales
desmolécules~ & qu'il faut
foulever pour la vaincre.
Plus un corps ciafUque
eft comprime, plusla rëditance
augmente; la caufe de l'élaf-
tLciccétant en parcle celle de
la concfion, la re~i~ancee~en
raifon de !a cuandré des points
de con:aû fur lesquels les ef-
farts ~e fonc~ &qui ~oppofenc
aces eiforts.
~4.. Les corps nonela~iques
font ceux dor.t les parties coM"
primées peuvenc, par leurs ii<
gures être dcp!acce~ ~ns c.re
B~
difcontinuëes emr'eHe~
Dans un corps étatique
les parties ne peuvent fe dé-
placer (ans la fol.ution de la
coheilon.
jp6< Les nuances d'efforts
contre la cohélion & les nuan-
ces de récita'ce pour )acan(e
de la cohéfion1 produifenttous
tes effets de t'é!a~Hcité.
p7. Ces etFoîtsdonnent aux
parties con~itunves une autre
dire~ion fans pouvoir les
di~oudre. Ces parties confti-
tutives le déplacent par rapport
à la rnaffe, fans fe déplacer
encr~el!e<,en fe quittant fans
quitter la place.
3Ï
DE LA GRAVITÉ.
98. IL y a une tendancerë<
ciproque entre tous les corps
CoexiftdBS.Cette tendanceeft
en raifon desmalles& desdis-
tances.
~p. Les caufes de cette ten-
dance font les courants dans
lefquels ces corps fe trouvent
plongés & dont la.force & la
quantité de mouvementeft en
raifon compofée de leur mafle
& grandeur & de leur célérité.
100. C'eA cette tendance
que Fon appelle gtavitë ,donc
tous les corps coexiitans gra-
vitent les uns fur les autres.
~0~ Un courant généraï
B~
Je la matiere fubt!le élemca-'
taire dirigé vers le centre de
noire globe, entraine dans fa
dire~Uontoute la matièrecom-
binée qu'il rencontre & qui
par fa compositionoppofe une
tcfi~ance à ce fluide.
ïoi. Dans le principeJ il fe
Htvers un centre une précipi-
tation de toutes les particules
qui fe crouveecdans toute l'é-
tendued'a~iviccde ce courant,
dans Fordrc de leur rcMance,
de forte que la matiere qui
étant la plus gro~ere, prêtait
le plus de léMancc, fe prëc~-
pita la première.
10;. Ainfi fe font formées
toutes les couches de la ma-
Mrc qui compote les diRcrcQ$
objets
ï0~ La force motrice étant
a
appliquée chacune des par'
ticu!es de la coa~binaifon pri-
mitive, la quantité de l'effet
de la gravée ou pesanteur, e~
en raifon de la cdéruc du
courant & de la reilRance de
la manere.
10~. Comme la cetcnc~ des
courans augmente en appro-
chant de la terre~ la gravite
augmente dans la même pro-
portion.
106. La terre gravite égale-
ment vers tous les corps péfans
& vers toutes les particules
con~itutives.
to/. Dans les points o~ les
courans fe trouvent en équi-
libre la gravité c~tle.
B
3~
~o8. A une certaine pro~
fondeur de la maHedela terre,
.la gravité cefle.
lop. Les eaux capables de
changer la co~p~M~de la
matiere combinée, & celles
qui font en état de changer
l'intenfité descourans,peuvent
au<naugmenter ou diminuerla
gravité des corps tels font le
changement du mouvementde
Totanon unevariétéd'intenfné
dans la caufe du Hux& du re-
<!ui,t encore comparativement
la calcination & la vunSca"
don.
i î o.Leseaur~sdela gravité
& leur modification font la
yai~onde la fbiidifé di~féren~e
~es parties con~itudvct de la
~erre.
;7
TM. ta fbliditëou ta ~o~
p<ï~3f7~ de la terre augmente
a une certaine profondeur,
après laquelle elle diminue &
ceffe probablement.
~f
D U r E U.
11~. I! y a deux dire~ions
du mouvement. Selon rune
les partiesde la matiere (e rap-
prochent & iuivant l'autre,
elles ~'éloignent. L'une e~ le
principe de la combinaifon
raut~e opere fa difiblution.
Tï}. Un mouvement de la
matière extrêmement rapide,
ofcillatoire qui par fa direc-
tion oit appliqué à un corps
donc la combinaison ne f?
!?
trouve que dansun certain de-
gré de cohéHon,en produit la
diflo!udon c'e~ !e feu.
11~. Le feu considérérela-
tivement nos fens produit
fur le Huideuniverfctun mou-
remenc ofcillatoire qui étant
propagé jufqu~ la rétine, don<
ne ridée de la~/Tz~~ou tueur
du feu, & étant réfléchi par
d'autres corps donne l'idée de
la lumière.
11~. Le même mouvement
propagé rappliqué auxparties
devinéesauract, en diminuant
ou a~aibnflant plus ou moins
la cohefion donne ridée de
la c/r.
t T~.L'état du feu eft donc
un état de la matiere oppofc
39
celui de la cohésion par coo~
féquent ce qui peut dimi uer
la cohëfion de la matière~ en
approche plus ou moins.
l 7.La matiere phlogi~?quc
eft cellequipar fa légère com<-
binaifon ne rë~~e pas à l'ac-
tion du mouvement oppofé.
n8. La combu~ibHItë eft
en rairon de la légèreté de la
matière. Les différentes nuan"
ces de ce mouvement & de ce
rapprochement vers ~c~at da
feu, produifcnt les divers dé-
grés de la chaleur & de leuf$
effets.
40
DU FLUX ET DU
REF LUX.
D E L' H 0 MME.
î~ L'HOMME a raifon de
fa coniervation eft considère,
en état de fommeil, en ecar
de veille en état de fanté~ en
éc~cde maladie; de même oue
pour toute La nature, dans
l'homme if n'y a que deux
principes 1~ matière&le mou-
vemenc.
47
ï 3~.La maiïe de la mad-erc
qui le conftitue peut-être aug-
mentée ou diminuée.
137. La diminution doitctre
réparée) la matiere perdue eiï:
donc réparée de la maiïe ~ë-
nérale moyennant les alimens.
~~8.La quantité du mouve-
ment eâ répatée de la fomme
du mouvement général par le
fbmmei!.
~p. Comme l'homme fait
deux fortes de dcpenfes, il a
de même deux forres de réfec-
tion, par les alimens & le
Sommeil.
1~0. Dans l'état de (bmmeU
l'homme agit en machine donc
les principes du mouvement
~bn: imcrnc~
~8
t~i. 1/érat '4e fommeil de
Hiommeett, quand l'exercice
& les fo niions d'une partie
conddérabte de fon être fonc
fufpendues pour un cems, du-
rant lequel la quantité demou-
vement perdue pc'~dan~la veil-
le e~ repavéepar les propriétés
des courans univerfelsdans lef-
quels il eAplacc.
j~i.H y a deux fortes de
courans univerfels relative-
ment à l'homme la gravité &
le cour~n~ magnétique d'un
pole a l'autre.
143. L'homme re~o!t &
tanembte une certaine quantité
de mouvement J comme dans
un réservoir le furptus du
Dio~vecnemou la pténitude du
~d&rvoir
49
ré~rvoir déterminela veille.
144.. L'homme commence
ton exiftence dans l'état de
fommeil, dans cet état la por-
tion du mouvementqu'il reçoit
proportionnée à fa mafle c~
employée pour la formation
& le développement des rhu-
dimens de fes organes.
Y~.y.Si-tôr que la formation
eft achevée il fe réveillefait
des effortsfur (a mère, afïez.
puiHanspour le faire mettre au
jour.
i~ L'homme e~ en état
de famé quand coûtesles par-
ticsdonc il eft compote ont la
faculté d'exercerles forions
auxquelleselles font devinées.
7. Si dans toutesfes fonc-
c
~0
uon$. règne un ordre parfais
o n appelle cet état, état de
7'7/icn~
14.8. La maladie eft l'état
oppofe J c~eû-a-dirc, celui ou
rharmon!e eA troublée.
ï~p. Comme l'harmonie
n'e~ qu'une~1 it n'y a qu'une
~amë.
t ;o. La fantë e~ repr~fen-
:éc par la iignedroite.
i~ï. La maladie eft l~ber-
i a'Ion de cette ligne, cette
aberration~ plus oumoias
conCdérabIe.
i ~i.Le r~/yï~ efMemoyen
qu' remet l'ordre ou t'harmo-
nie qui a étë troublée.
~jf; Le principe q~i conP-
~ue r~blit ou e.n:retieor
ï
rharmome cA le principeci~
la confcrvation;le principed~
)a~uerifoneft
c? donc nccellaire
ment
le même.
i~ La portion du mouve
ment univeriet que ~hommes
re~u en partage dans fon ori-
gine, J & qui d'abord modifié
dans fon.mon!e matrice eit
devenu tonique, a détermine
fa formation & le développe-
ment des vifceres & de toutes
les autres parties organiques
confUtucivcs.
ï~. Cette portion du mou-
vemen:~e~ le principe de la
vie.
ï~. Ce mouvement entre-
tien: & réside les fondions
de tous les viscères.
Ci
1~7. Les vifceres font les
parties conftitutives organi-
q~s,qul préparent~re<~i6ent
& afnmilenctoutes leurs hu-
meurs,en déterminantle mou-
vement, les fécrétions & les
excrétions.
1~8.Le principe vita! étant
une partie du mouvement uni-
verfel &: obëifTant aux loix
communes du ~uide univcrfeh
eft donc fournis toutes les
impre~ionsde rihSuencc des
corps célefles de la terre t &
des corps particuliers qui l'en-
vironnent.
i~p. Cette faculté ou pro-
priété de fbomme d'être fuf-
ceptiblede toutescesrelacions,
eft ce qu'on appelle Af~g~
~/Ï~.0
n
Y~o.L'homme étant cons-
tamment placé dans les cou<
tans universels& particuliers,
en eft pénétré; le mouvement
dufluide modiHépar les di~Fé<
rentes organihtions, devient
tonique. Dans cet état il fuit la
continuité du corps, le plus
!ong-temsqu'il peut c'eA~-
dire, versles parties les plus
éminentes.
i~ De ces parties éminen-
tes ou extrémités, s'écoulent&
rentrent descourans,tor(qu'un
corps capable de les recevoit
ou de les rendre leur eft op-
pofé. Dans cescas les couran$
étant rétrécis dans un point,
leur célérité eft augmentée.
ï~.Ces points d'écoutcmcns
C}
~4
on d'entrée de courans ron!-
ques,(o'~tceque nousappelIons
pj/ Ces pôles étant analo-
gues a ceuxqu'on obfervedans
l'a!manr.
ï ~3 II y a doncdes courans
rentrans & fbrtans, des pôles
qui te décruifent,qui ~erenfcr-
cent comme dans l'a!manc
leur communicationeu ta mê-
me.Il furRid'en déterminerunr
pour que l'autre oppofé foit
£
formé en meme-tems.
1~4..Sur une ligne imagirce
entre les deux pôles, il y a
un centre ou point d'équilibre
o~ l'adion eA nulle t c'c1t-
i-dirc od aucune dire~ion
ne prëdomine.
Ces couranspeuven~
f)
~re propagés & communiques
à une d~ance considérable,
foit par une continuicéou en-
chaînementdes corps, foit par
celle d'un flaide, comme l'air
& l'eau.
66. Tous les corps dont la
6-gureeft décerminëeen pointe
ou en angle, ferventà recevoir
les courais & en deviennent
co/r.9.
t ~7. On peut regarder les
conducteurs comme des ou-
vertures des trous ou des ca-
naux qui fervent à faire écou-
ler les courais.
ï~3.Ces couransconfervans
toujours leur caraCterctonique
qu'ils avaient reçu peuvent
prjnétrertous les corps folijes
& liquides. C~
i~. Ces courans peuvent
~tre communiqués & propagés
par tous les moyens o~ itexi~e
continuité J foit fbhde, foit
Oulde,J dans les rayons de la
lumière, & par la continuité
des ofcillations des (bns.
17~. Ces courans peuvent
être renforcés,
17ï. i Par toutes les cau-
fes du mouvement commun
tels font tous les mouvemens
inteflins & locaux~ les fons,
les bruits le vent le frotte-
ment ëtc~nque tout autre,t
& par les corps qui font déjà
doués d~unmouvement~ com-
me Faimant ou par les corps
animés.
~71. i~. Par leur commu-
mentiona des corps durs dans
lefquels ils peuvent~tre con-
centrés & raHemblés comme
dans un réfervoir pour être
diAribuéseniune d&nsdiverfes
dire~ions.
!7;. Parla quantité des
corps à qui les courants font
communiqués ce principen'é-
tant pas une fubftance niais
une modi6cationJ (b effet
augmentecomme celuidu feu
a mefure qu'il c~ communi-
qué.
174..Si le courant du Ma-
gnédHTteconcourt dans la di"
région avecle courant général
ou avecle courantMagnétique
du monde, l'e~et générdi qui
en ïéfult~ eA l'augmentation
c~
~intentué de tous ces cou-
irans.
17~. Ces courans peuvent
encore erre réHechisdans les
glaces, d'après les lo!x de la
lumiere.
DES SENSATIONS.
ï7~. ~M~r eft la matiere
organi(ee, la faculté de rece-
voir des itDpretnons.
177. Comme le corps Ce
forme par la connnuicé de la
nntiere, ai la fentanon ré-
futcede la continuné des im-
prefUons ou affectons d'un
corps organifé.
t/S. Cette cont!nuifé d'af-
~~ions conRhuecntemb!e~u~
tout qui peut Ce combler, fe
composer fe comparer fe
modilier J s'organifer le
féfuha.tde ce couceit une pen-
fcc.
ï 7p.Tout changementdans
les proportions&:dans les rap-
porcs des aif~~ions de notre
corps produit une penféequi
1
n'était pas avant.
i3o. Cette penfée repré-
fente la d'i~crenceentre l'état
antérieur & rétat changé Il
la fenfacioneft donc rapport
de la diSérence & la ienfa-
tion eft en raifon de la diffé-
rence.
t8i. Il y a autant de tenta-
tions pofHb!csqu'il y a de dif-
férencespoCIblesentre les pro-
pornons.
<?0
ï 3l. Les initrumensou or-~
gancsqui ferventà appercevoiï
les di~Férencesdes aidions,
ionc nommés ~n~espar-
ties principalesconftitutivesde
ces organes, dans tou., les ani-
maux, font les nerfs qui t en
plus ou moins grande quan-
tité, font expofés plus ou
mo!ns a être a~e~és par les
digèren s ordres de la matière.
ï 83. Outre les organes con
nus nous avons encore diffé-
tens organes propres à rece-
voir rimprenion;deI'eiiHance
defquels nous ne doutons pas
a caufe de l'habitude ou nous
jfbmmesde nousfervir des or-
g~nes connus d~unc maniere
gro<Eere,&parceque des im"
~t
prenons fortes auxquellesnous
fommes accoutumes, ne nous
permettent pas d~appercevoiï
des imprefHonsplus délicates
18~ Il eftprobable, & il y a
de fortes raisons prfo~ que
nous fbmmes doués d un fens
internequi eft en relation avec
l'enfembie de touc ~univers;
des obfervationsexactes peu-
vent nous en afiurer de là on
pourrait comprendre la potH-
bilité des preHentimens.
i8~ S'il eft pofÏible d'errc
afte~é de manièred avoir l'i-
dée d'un être à une diAance
inËnic ainti que nous voyons
les étoiles dont l'imprefCoa
nous eftenvoyéeen ligne droi
te par la fucceniond'une ma--
<?:
x
.64
DE L'I N S T 1 N C T.
1~0. La faculté de fentir
dans l'harmonie universelle
Je rapport que les êtres &les
~vénemcns o~t avec la confer-
vanon de chaque Individu eft
ce qu'on Joit appeUerI'in(Hn<3:.
ïpt. Tou~ les animaux font
doués de cette faculté elle eft
fbumife aux loix communes
d~sfenfations. Cette fenfacion
cn:p!us~)rcccn raifon du plus
g 'and nuëret que les événemens
onc fur notre confervation.
v~~J-avue eft un exemple
d~un fens par lequel nous pou-
vons appcrcevoir les rapports
que les êtres cocxiHans ont
Mtr~euv a!nfl que leurs rc!a-
tioes & avions fur nousavant
qu'ils nous touchentimmédia-
tement.
ï~ Cette relation ou dif-
férence dl~ërêc.e~ à r:nf-
1 ce que la grandeur& la
tin<ft,
di~ance des objets font à la
vue.
194..Comme cet m<t!n~eft
un effet de l'ordre de l'har-
monie,1 il devient une regtc
s~re des avions & des fenfa-
tions it s'agit feulement de
cu!tiver & d'entretenir cette
icndbilicé dire~rice.
l~ Un homme infen6b!e
à l'in~in~ e~ ce qu'eA un
ang!e à l'égard des objets vi-
Rbles~
ip?. L'homme qui feu! fc
fort de ce qu'il appelle fa r~
ton, e~ cornue celui qui Ce
fert d'une lunette pour voir
tout ce qu'il veut regarder
il eft difpofeparcette habitu-
de à lie pas voir avec fes pro-
rres yeux & à ne jamais voir
les objets commeun autre.
1~7. L'inâin~ eft dans la
nature, la raifon e~ fâchée
chaque homme a fa raifon à
lui i'mftin~ eft un effet dé-
terminé invariable de Fordre
de la nature fur chaque indi-
vidu.
~~8. La v!e de l'homme eft
!a portiondu mouvementuni-
verfelqui dans fon origine de~
~ient tonique & appliquéà une
~7
partie de la matière, a été de~
rinéeà former les organes
les vifceres& enfuite entre-
tenir & résilier leurs fonc-
tions.
ïp9. Lamone~~abo!inon
entiere du mouvement toni-
que t~vie de l'homme com-
mence par le mouvement&:
finit par le repos de même
que da'~s tou''e la nature~ le
mouvement eft la fburce des
combinaifons& du repos de
mêmedansl'homme le princi-
pe de.la viedevientcaufe de la
more.
100. Tout developpemenc
& formation du corps orga-
nique confifte dans les rela-
tions dn~rïes & fucecHIve~
~8
entre le mouvement& le re~
pos leur quantité étant déter-
minée, le nombre des rela-
tions poffibles entre Fun &
l'autre doit être aLuiH déter-
miné. La diftance entre deux
termes ou pointspeut être con-
sidéréecomme repréfeniant la
durée de la vie.
a.oi. Si l'un de ~es termes
eft le mouvement & l'autre
le repos la progreHionfuc-
ceffivede diverfesproportions
de l'une & de Fautrc confti-
tue la inarche & la révolution
de la vie pailc ce point, on
commencea mourir.
~01. Cette progreïnon de
diverfesmodificationsentre le
mouvement & le repos peut
69
être exa~ement proportion-
née, ou cette proportion pêne
être troublée.
10;. Si l'homme parcourt
cette progrcfllon fans que les
proportions en fbienc trou-
blées, il exifteen parfaite fan-
té & parvient à fon dernier
terme fans maladie ces pro-
portions font lioublees la
malaiie commence.
t La ma-
ladie n~eft donc autre chofe
qu'une perturbation dans la
progre~ton du mouvement de
la vie. Cette perturba:ion peut
être considérée comme exif-
tante dans les fblides ou dans
les Hdides, exilant dans les
fbtides, elle dérange l'harmo"
nie des propriétés des pâmes
T'a
ofgamques en diminuant les
unes & augmentant
c? les sucres;
cxift~nt dans les Guides, elle
trouble leur mouvement locai
& Inie~!n. L'aberration du
mouvement dans les fondes,
en. altérait leurs propriétés
troub!e les fondions des vif-
cerc~, & les différences q' i
doivent s~yfaire. L'aberration
du mouvement inte~in deshu-
meurs produit leur dégénéra-
tion l'aberration du mouve-
ment local produit ob~ru~ion
& 6evre obïtru~ion par le
ra!IentiHementou abolition du
mouvement; fievre parl'ac
céléraiion. La perfe~ion des
folidesoudes vifceres, con~~
te dan? rharmonie de toutes
7i
leurs propncrés &r dans !et?ts
fo~~ions la qu~Iicë des flui-
des leur mouvement Inte~n
&: local font 1~ réfulcat des
fondions des vifceres.
204. II fui~Icdoncpouréta-
b!ir l'harmonie générale du
corps, de récab!ir!esfondions
des vifceres, parce que leurs
fondions une fois rc:abl~es,ils
a(Cmi!eonoucce qui peut !'écre;
& fepare~t tou: ce qui ne peut
être affimilé. Cet effet de la
nature fur les vifceres, s'ap-
pe!!e crife.
D E LA MALA I) 1 I?.
DE L'ÉDUCATION.
i~î. L' HOMNIE.peut être
<on(Idérëcomme exilant indi<
vidnclicmen~ou commecon~
7"'
bruant une~artic de!a fociccc-
fous ces deux po~nrsde vue i~
ticn~ à l'harmonie univerfe[!e'
it~ L'ho~meeU parmi te~
animaux une e~ecc devinée
par)a nature a vivre en fociccc.
n]i. Le développement de
fes facutcës la tormacion de
fcs habitudes fous ces deux
rapports~ font ce qu'on apcMe
éducation.
ii4.Lareg!cde l'éducation
ctt donc ï~. t.i pcrfeftion des
premières facultés; 2~. l'har-
monie de fes habitudes avec
l'harmoY~euniverfelle.
2~. L'cduca:io de l'ho m.
me commence avec fon exif~
tence. D~s ce momenc l'en-
fant commence, i~. expoïef
D
les organesde fes fens aux!m<-
prenons des objets externes~
à déployer & a exercer les
mouvementsde fes membres
11~. La per~~ion des <)r~
g~nesd~sfensconti~e i~.dan&
l'irricabUi~, i~. danstoutes les
combinaifon~poïnblesde leurs
ufages.
1~7. Laperfe~!on du mou*
vement de les membres con-
~~e,t ï~. dans lafacilité, i~
~?~~ ~f&o~ y
la farce r~f//M/
118. Ce dëvcloppcmcnt
étant un progrès de végéta-
tion, !a regle de ce dévelop-
pement doit être prife dan~
I~organifationde chaque in-
dividu, qui dev!eat fournis
73
l~Uondu mouvement univer-
~1, de l'in~aence générale
& particutiere.
2.i.j;. t~ La première regle
eft donc d'ëloig'icr tous les
ob~acles qui pourraient trou<
bL.r & empcchef ce dcvelop-
peme c.
2~0. i~. De placer fucceHI-
vement l'eaianc dans la po~
~bli~é ou liberté entière de
faire tous les mouvemens
tous les cil&ïs poIHbles.
i~t. L~enfantobeinancun!-
<~iemem au pri: cipe de la
nu~urequi a formé fes organes,
trouvera tout feul i'ordre dans
lequel il coovien:de s~n~ruire,
ie développer fe former.
3¡. L
3.~2. 0lU111
L'hoinme on .1 erc eeaa
C'ccon~dere
D~
80
~ciëtë, a deux manieres d~
tre en région avec fes fem<
hiab!es, par les idées & fes
avions.
i Pour communiquet fes
idées aux autres homi-nes, il y
& deux moyens, la kn~ue &
l'écriture naturelle ou de con-
vention.
L~ t~n~uenatare!!e e~
!aphy<ionotnie, la voix & les
ge~es t'ëcrirure narurelle Cit
la f~cu!~éde defimer tout ce
qui peut parler aux yeux.
i; ~~t~ngu~ de convenu
tion con~ft~ dansics paroles;
ou t'ëcrinre de convention,
dans les lettres.
~i
THÉORIE DESPRO-
< <-< t-~
C i. L.S.
i; H c.d x~c)fcd~ns ta
théorie du fy~eine gênera! que
les courant univerfels étaient
la cxufe de l'exigence des
Corps, que tcm ce (jm €
cjp~b!cd'acce!crerces courans
produifaic i~nrcnflon onFaug-
memation despropriccésdeces
corps. D'âpres ce pn tcipe
il cft a~fé de concevoir que
s'il ëra!c en notre puif!ance
d'4ccé!crer ces courans, nous
pourr!on~enau~men~nc t'c-
t-y de IaiY<tn!re.ëcendre a
n.r~ie
no:re gré dans cous les corps
leurs prQpric:es &: mc~e
D
8i
t~ablir celles qu'un acci-
dent aurait a~iblies, mais de
même que les eajx d'un H~uve
ne peuvent remo.~er vers leur
iburce pour augmenter la ra-
pidité de l:ur courant, de
même les parties confticutives
de la terre, (bumi~csauxioix
des courants univerfels,ne peu-
vent agir furla fource primici-
ve de leur exigence Si nous
ne pouvons agir immédiate-
ment fur les courts univer-
jfels n'exi~-t-il ponc pout
tous les corps en général des
moyens particuliers d'agir les
uns tur les autres en accélé-
I
tant réciproquement entr'eux
tes 61ieres des courans qui tra-
verfent leurs intcrfiices.
s;
1~7- Comme il cuire une
gravitationgénérale & récipro-
que de tous les corps cétef~s
les uns vers les autres, Hexif-
te de même une gravitation
particulière & réciproque de~
parties confHruuvesde la terre
vers le tout & de ce tout vers
chacunede ces p&rties,& en
fin de toutes cespartieslesures
vers les aurres cette a~ion ré-
ciproque de tous les corps s'e-
xercepar les courantsrentrants
& fortants, d'une maniere plus
ou moins directe fuivantl'a-
patogiedescorps.Ain~de tous
les corps celui qui peut agir
avecplus d'cHiçacitéfurrhom~'
me, cnfbn femMab!c.Il fu~Ht
~u'un homme foit auprès d'ui\
D
84
~utre homme pour ag!rf~n-!u~
en provoquas l'inren~o i de
fes propriétés.
~;8. La poficion rcfpe~tve
des deux êtres qui aginenc
I~n fur t'aucre n'eA pas in<
diiT-crence;pour juger quelle
doit être cette pofidon il faut
confidércr chaque être comme
un tout compofe de diverfes
p arties poHedanc chacune
une forme ou un mouvement
tonique particulier; on con-
çoit par ce moyen que deux
êtres ont l'un fur l'autre la p!us
grande influence po~nblejorf-
qu'ils font placés de maniere
que leurs parties analogies
ag!{Iencles unes fur les autres
dans!'oppoCcion lapt~sexa~e.
Pour que deux hommes a~if-
fen: le plus fortement pofiï-
b!e l'un fur l'autre, il f~ucdonc
qu~ilsfbicnrpLiccsenface l'un
de Fourre. D~ns c~cre pof~iony
ils provoquen: l'intcn~on de
leurs pTopricccsd'une manière
harmorrqje & pcuvcnc erre
conftdcrës comme neformant
q~~un tcuc. Dans un homme
Ifbté) !orfq'ï'un? par:!2 fouf-
fre touce ra<fi:ion de la.vi~ f;
dirige v~rs el!e pour décruirc
caufcdc la fjuHFrance; de
même lorCq~e deux Lomtre<
agHIe~J'un fur t'autre, !~c-
tion ennere de cerce réunion
agic ~ur la partie ma!ade~avec
une force propornoneilc .t
J'augmemtacioQ de la malle'
D
8~
0~ peut donc dire en général
que Fanion du Magr-enfme
s~ccroit en rdi~bn des ma(~es.
t! eft pombte de diriger i'ac-
tion du Magnedfme plu~par-
ticulicremcnt fur telle ou telle
r~rcie il fuiHcpour cela d~era-'
mr uneconcinuKe plusexa~c
entre les parries qnc l'on doit
toucher & rmdividu qui tou<
che. Nos bras peuventêtre con-
fidérés comme des corï~r~
propres àétablir une continuité.
Jt(uitdoncdece quenous avons
dit tur la portion la plus avan-
tageufe de deux êtres agifïans
l'un (ur l'autre que pour en-
tretenu l'harmonie du tout, on
doit toucher la partie droits
avec le bras gauche,& recipr~-
8~
cément. De cette n(!cei?i:e,
il retire l'oppofitton des pôles
dans le corps humain. Ces p6-
les comme on le remarque
dsnsl'aimanc, font oppofition
l'u.Y à réga.rd de l'aurrc ils
peuvent être changés~ commu.-
niqncs ~décruicsrenforces.
i~p. Pourcoaccvoirl~oppo~
6:ion des potes il fauc con~-
d~rer l'homme comme par-
tagé en deux par une ligne
tirée de hauc en bas. Tous les
points de la partie gauche peu-
ventêtre considérés comme les
pôlesoppofesa ceux desponics
correfpo~dans de la partie
droicc.Maisrémifnon des cou-
rans te faifant d~ne manière
plus fenflb!c par les exrrcm:-
8S
tes, nous ne considérons ven-
t~b~mcnt comme pôles que
cjs extrémités. La m~i'~ g~"
c~e fera le pôle oppofe de ta
m~m droice & ainfi de fuire.
(~oaudcrancenfune cesrncmes
cx:rcnu:cs comme un cou~ on
conUJérjnt encore dans ch<~
€U~cd'eHes des pôi-s o?po~~
dans la main le pein doigi Icr~
le pô!e oppofë du pouce, le
fécond do~t participera de
vertu du pouce, &le quatrième
de ccHe du pem doigc, <~ce!tn
du mtieu fembiable au centre
ou ëq~atcur de l'aimanc, fera,
denuc d'une propriété fpéc:e.
Lc<; pôies du corps humain.
peuvent e're commun~es
d.s corps aRia~s & inanimés,
les uns & les autres en foitï
plus fufccptibles en raifbn de
leur plus ou moinsgrande ana-
logie avec fhomme, &:de Ja
ténuité de leurs parties. Il f~tf-
lit de déterminer un pote dan?
un corps quelconque pour
que !e pote oppofé s~ciab!nle
iatmédiatement. On décruic
cc~e dé~rminaifbn en tou<-
chant te même corps en (eus
renverfe de cc'ut ou on t~ d.~
bord touché, <~l'on renforce
le pote déjà étabU, en icu-
chan!'ie pôle o~pofc avec i'au*
t~main. i .1
lAO. L'avion du Ma~néc!
me animai pem ecre renforcée
&:propagée par des corps ani"
inanimés. Com~ece~e
~0
X~ion augmente en raison dM
méfies, plus on ajoutera de
corps magnétiques les uns au
bou: des autres de manière
que les p&.esne fc concranern
pas, c'eft-a-dirc, qu'ils (e cou-
chent par les pôles oppofés,
plus on renforcerd l~:on du
MagnëtIfLDe. Les. corps les
plus propres a propa~~r~ren~
forcer le MA~nën'm~
D ~umal
font les corps a ~més les vé-
gétaux viennent enfuie &
dins les corps prives de la vie
le ~er& le verre font ceux qui
ag'Hent avec le plus d~a~n"
6:e.
O~ryjj/o~ fur les ~ï~
yï~r~c~/c~&' fur r~7?~~
J~?ru 6' ~~propr~~
du corps A~~ï~.
i4.t. L'irritabi!ité exagérée
des nerfs produite pari~bcrra-
tiooderhârmo: le dans le corps
humaii e(t ce qu'on appelle
plus particulièrement yy~~<~
nc/
i~. IIy a autant de variétés
dans ces maladies qu'on peut
fuppofer de combinaifons en-
tre tous.les nombres Roubles.
~4;. ïo.L'irritabilhégene-
rate peut ~tre augmentée ou
diminuée par des nuances In-
~nies~
de
p~-0
i< i~. Diifcrents organes
peuvent ~cre pardcutieremenc
ai~e~es & primadvemcnc
d~u~es.
i~y. ~.Onpeutconcevoir
une immense infinie de ra-
ports réfu!tants de divers de-
grés dont chacun de ces oT~a-
nes p~ut être atfe~é parrca-
lierement.
i~. Un obfervateur fb!"
~nenï & a~en~f trouvera dans
les phénomènes fans nombre
que produifent les ~n~i~Jies
nerveufes,me fource d~n~ruc-
nons;c'e~d~ns ces m~t~dies
q'i'it peut alternent étudier les
propriétés & les facultés du
corps humain.
~7. C'e~ encore dans ces
3
PROCEDES DU
MAGNETISME
ANIMAL.
18~ On a vu par laDo~ri-
ne, que tout fe touche dansl'u-
nivers, au moyen d'un fluide
univerfel dans lequel tous les
corps font plongés.
~8~. Il fe faitunecirculation
continuellequi établit la nécc~-
fité descouransrentrans &for-
tans.
2,87. Pour les établir & les
fortifier fuir l'homme 3 il eft
plufieurs moyens. Le plus sur
eft de le mettre en oppofition
avec la perfonneque l'on veut
toucher c~cA-a-d~e en face,
de manière que l'on préfente
le
111
le-côté droit au c6ré gauche du
malade. Pour ~emertrc en har-
monie avec lui, il faur d'abord
mettre les mains fur les cpau-
Ics, fuivre tout le long des
bras jufqu~ l'extrémité des
doigcs en tenant le pouce du
naïade pendant un moment;
recommencer deux ou tîois
fois, après quoi vous étabHfIe~
des courans depuis la tête juf-
qu'aux pieds vous cherchez
encore la caufe & le lieu de la
maladie & de la douleur 3 le
malade vous indique celui de la
douleur & Souvent fa caufe:
mais p!u6 ordinairement c'eit
par le toucher & le raifonnc~
ment que vous vous ajflurezdu
fiege & de la caufe de la ma-
F
m
îa~!e <k de la douleur qui
dans la plus grande partie des
maiadies rcfide dans le cocë
oppofé à la douleur furcouc
d~nsles paralyses, rhumarif-
mes & autresd~ ce:te cfpece.
~23. Vousbien allure
de ce préliminaire, vouscou-
chez con~ammencla caufcde
la maiadie vous entretenez
les douleurs fympcomatiques;
jufqu~ ce que vous les ayez
reoduescriciques; par-là vous
fecondez redore de la nature
contre la caufe de la maladie,
& vou~jl'amenez à une crife
fa!urairefeul moyen de guérir
la~iicalemenc.Vous calmez les
couleurs que l'on appelt~mp.
~~ncs <ymj)torMt!ques& qui
cèdent au toucher J fa'~s ~u:
C3 fur la caufe de la
cela a~iHe
maladie,
ceq'ji dif~'ngue ccc:e
forte de douleur de celles que
nous nommons iimp'emenc
fymp:6matiqnes & qui s'irri-
tent d'abord p:irle toucher~
pour fèterminer parure crife~
~prcs I~queHe le malade
c? &ta caufe de
trouve fouJa~e
la maladie diminuée.
18" Le nege de prefque
toutes les maladies e~ ordi-
nairementdans les vipères du
bas ventre l'eftomach la
raie le foye, l'cpiploon~ le
le mëfenrcrre les reins, &c.
& chez les femmes dans la
macricc &fes dépendances.La
caufe de toutes ces maladies
n
Ïl~
ou l'aberration e~ un engor-
gement~uneob~ru~ion~ une
gène ou fuppreffionde circu-
lation dans une partie qui
comprimant les vaiheauxian*
guins ou lymphatiques &
GirtoucJes rameaux de nerfs
plus ou moins confidcrab)es
~ccadonnent un fpafineou une
tenfiondans l~s parties où ils
aboutiflenc & iurtouc dans
cellesdont les fibresont moins
d'ëla~icitë naturelle comme
dansle cerveaut le poumon
&c. ou dans celles où circule
un fluideavec lenteur & épaiC~
Vilement, comme la finorie
devinée à tacHuer le mouve-
ment des articulations. Si
ces engorgemens compriment
m tronc de nerfs ou un ra"
meau confidérabte~ le mouve-
ment & !a (cnfibUirc des par-
tics auxque!!cs il correfpond
e~ entierement fuppnmë com"
me dans l'apoplexie, la para-
Me~ &c. &c.
1.90. Outre cette raison de
toucher d'abord les vifccres,t
pour découvrir la caufe de la
maladie, il en eft une autre plus
déterminante les nerfs font
les meilleurs condu~eurs du
Mag ëtifn~e~ qui exifte dans
le corps; ils font en <!grand
nombre dans ces parties que
plusieursPhysiciensy ont placé
le fiege des fenfations de l'a-
me les plus abondans & les
phis fenfibles iont,J le centre
F3
Yl~
FS
110
tendue des corps établirent
une circulation avec le mala"
de; la me~erai(bn prouveFu<
tdité des arbres, des cordes
des fers &:des chaînes, &c.
a. U~ Ba(Hn te magn~
ti~ede la mêmemanièrequ'un
bain t en plongeant la canne
ou tel autre conducteur dans
Feau, pour y établir un cou-
Mnc en l'agitant en ligne
droite la personne qui fera
placée vis-à-vis en reiîentira
l'ciFet. Si le Ba~n e~ grand,
oa établira quatre points qui
feront les quatre ~oin~ card~
naux, l'on tracera une ligne
dans Feau en fuivant le
bord du bafïlndel'eft au nord,
~c Je roue& au mcmc point;
on répétera la même cbofe
pour le fud pluHcurs per-
fonnes pourront être ptacces
autour de ce badin & y éprou-
ver des effets magncciq~es; fi
elles font en grand nombre
on tracera plusieurs rayons
aboudïlans à chacune d'eues
après avoira!;Kela ma~fed'eau
autant qu'il fera pofUbIc.
t~ Un bac quet eft
nne efpece de cave ronde
quarrée ou ovale d'un dia-
mecreproportionnéaunombre
des matadesque l'on veuttrai-
ter. Des douvesépaifles,a~em"
blées peintes & jointes de
maniereà pouvoir contenir de
l'eau, profondes d'environ ua
pied~ la partie fupéneurcplus
r<~
1~
large que le fond, d'un ou
deux pouces rec<~uvertes d'un
couvercleen deux pièces, donc
FaHembIageeft encha~ïedans
la cuve & le bord ap-
puyé immédiatement fur celui
de la cuveauquel ite~aHujetd
par de gros clous à vis dans
l'interieui vous rangez des
bouteilles en rayons conver*
gens de la circonference au
centre vousen placez d'au-
très couchées dans tout le
tour le cul apuyé contre la
cuve unefeulede hauteur, en
laifrant entr'elles, l'efpacené-'
cenatre à recevoir le goulot
d'une autre cette premièredif~
pofition faite, vouspofëzdans
le milieu duvafc~uncbomciMe
ï~
droite ou couchée d'où par~
tent tous les rayons que vous
formezd'abord avecdesdemi-
boureitics,J enfuie avec des
grandes quand la divergence
le permet; le cul de la pre-
miere cft au centre fon
col entre dans le cul de !<~
fuivante de maniere que le
goulot de la derniere abou-
tit a la circonférence.Ces bou"
teilles doivent être remplies
<Teau bouchées & magnéti-
tifées de la même maniere il
ferait à défirer que ce fut pai
la même perfonne.Pour don-
ner plus d'a6Uvitcaubacquet.
on met un fecond &:un troi-~
fiemelit de bouteilles fur le
premier, mais communément
'!4
on en fait uu fécond qui,J par-
tant du centre recouvre le
tiers la moine ou les trois
~uarcs du premier. On remplit
enfuite lacuved~eau à une cer-
taine hauteur, mais toujours
~Hez pour couvrir toutes les
bouteilles l'on peut y ajouter
de la limaille de fer, du verre
pilé & autres corps fcmbla-
bles fur lefquels~ai diitcrens
fennmens.
2<<?7.On fait Mfn des bac-
quets fans eau, en rempliûam
rincervale des bouteilles avec
du verre, de la limaille, du
mache-fer & du fable. Av~ t
de mettre Feau ou les autres
corps on marque fur le cou<
verclc les endroits où doivent
être faits les trous dermes
recevoir les fers qui doivent
aboutir enrre les culs des pre-
mières bouteilles à quatre ou
cinq pouces de la parois du
bacquet. Lesfers font des c(-
peces de tringles faites d'un
fer afïoupli t qui entrent en
droite ligne prefque jufqu'au
fond du bacquer, & fo~t re-
à
pliées leur forcie de fa~on
qu'cHes puillent aboudr en une
pointe ob~ufe à la partie que
Fon veut toucher,J comme le
front, l'oreille t'oeil, FcAo-
mach, &c. &c.
1~8. De l'intérieur ou de
~extérieurdu bacquet part at-
tachée à un fer, une cord. tres-
~mp!e,que lesmalades appl!
quent fur la partiedont ils fouf-
frent ils forment des chaînes
en tenant cette corde, & ap-
puyant le pouce gauche fur le
droit ou le droit fur legauche
de fon voifin, de maniere que
l'intérieur d un pouce touche
l'autre. Ils s~approchentleplus
qu~ilspeuvent, pourfe toucher
par les cuiire~, les genoux les
pieds, &ne forment, pour ain~I
dire qu'un corps contigu
dans lequel le fluide ma~néd-
que circu!e concinuellement~
& eft re: forcépar tous tes dif-
féronspoints de contai aux-
quels ajo'jie encorela portion
des malades, qui font en face
les uns des autres.On a auHI
desfersallez longspour abou~
137
tir ceux du fecond rang pair
Finrervale de ceuxdu premier.
~9. On fait de petits bac-
quecs particuliers t nommes
boëtes magiques ou magnéti-
ques, l'ir (âge des rn~ades
qui ne peuvent point ai'er au
traicemcnc,ou qui, par la na~-
ture de leur maladie ont be-
Ibi.i d'un traicemenccontinuel.
Cts boéter fbmpius ou moins
compoiées les plus hmp!es ne
contiennent qu~u~e bouœi!!e
couchée & remplie d'eau ou
de verre pile, renfermée dans
une boëte d'où part ou une
verge ou une corde. Une fim-
pIe bouteille iiolée &
l'on applique fur la partie, vau~
encore mieux. On peut en pla"
138
cer plusieursfousun lit, jro!ce3
~concenans desters luttes dans
le goûter qui produiront un
effet très fenfibte. Les boeres
les pt'js ordinaires fonc de<
CoH'recse~ quarré long, hauK
ion~! en proportion de ce
qu'ils doivent contenir. La h~-
teur ne doit pas excéder ordi-
nairement ce!!c des coucher-
tes, qui cft de dix a douze
pouces. On y pt~ce quatre on
u~ ptus gr~~d norr~re de bou-
teilles a votontc J pTeparées&:
r ing~esco~me celles du bac-
qucc. Si la bocie e(t devinée
&trc mife fous un lit on prend
~ê$\mi-bou:eit!es, remplies,
uhe moiciéd~eau, & i~u~re ae
veïfe. C;elles ï~pMe~ d'e~~
~p
font bouchées,celles qui !e fbnr
de verre, ~omarmccs d'un petit
condu~curen fer, parcancde
la boutei!le~ dajs le col de
Iaque!Ie il cft fce~e <5cexcè-
de d'un pouce 1~ couvercle
de t~Doccequ'il rr~r~e.i~n-
ter~~Ie des bc~rciiles <e rein-
plit de verre piij ou !cc ou hu-
mc~e; une c~rdc encorrilice
autour du ~ou!oc de chaque
bouccii!e~ les ialct commnnt-
quer enfemble & fort de la
Bocue par un trou fait aux
parois. Le couvercle e~ à
couillie & 6xc parunevis. On
place cette bo~e fous le lit,
&I~s cordes qui en fortent de
droite & de gauche, ~ont <Mne-
nées fur le lit ou entre k~
Y40
draps, ou fur les couverturesy
)ufqu'du ma)adc.
}oo. Les boëtes qui doivent
fervir dans le jour Cefont avec
des bouteilles rempties d'eau
ou de verre préparées Sccou~
chces comrne dans les grands
bacquecs l'on y peut mettre
une corde & des fers & en
faire un bacquet de famille.
~ot. Mus la matiere qui
remplieces bouteilles eft denfe
p!us elle eft a~ive. Si I~oa
pouvait les remplir avec du
du mercure elles jouiraient
de beaucoup plus d'a~on.
~o~. Il eft plu~~ursmoyens
d'augmenter le nombre & l'ac-
tivitë des courants. Si vous
vous voulez toucher un mala*
1~
de avec force, reum~e~ dans
fon appartement le plus de per"
fonnes poHibte,J ëtabiiffez une
chaîne qui parte du malade &
abouciifcau magnë:i(~nc, une
personne adofiée à lui ou la
main fur (on épaule, augmen-
te fon ~~ion. H e~ une infi-
nitë d'autres moyens impoli
blés adëcaHIer,com:ne le fon,
lamud~ue, la vue, les glaces,
&c.
~o~ Le courant magnéto
tique confcrve encore quelque
tem$(on effet après être forti
Jn corps a-peu-près comme
lefon d'une flûte qui diminue
ens'éloignant.Le Magnëtifme
t une certaine diftance produit
plus d'effet que lorfqu'il ~&
~t
applique immédiatemenc.
~o~. Apres l'homme,J les
aBimaux~cefbnc les végecaux
& furtout les arbres qui font !e
plus ~(cepcibles du Ma~ncuF.
me animal. Pour ma~rY~ifef
un arbre fous teq~el vous vou-
lez ccablirun rr~emenc, vous
enchoifiirczu:i jeune, vi~oLi"
reux branchu Lmsnoeuds
autant qu'il eft pofGbIe JL
Rbres droi:es. Quoique concc
efpece d'arbuftes pui~e fcrvir,
les plus dcnfLscomme le chc-
ne, l~or~e !c charme font
préférer. Vocrcchoix f<m,vous
vous me~ex une certaine d~
tance du co!:edu(ud vous et.~
bliiïez un côté droit & un c~c
gauche qui fbfinenc les deux
ï4;
p61es&a ligne de démarcation
du miiieu ,1'cquateur. ~~vccle
do'gt le fer ou une canne
vous fuivez depuis les feudies,J
les ramifications & les bran-
ches après avoir amené piu-
iieurs de ces lignes à une bran-
che principale~ vous condui-
ftz les courants au tro~c juf-
qu'aux racines. Vous recom-
mencez )uiqu\t ce que vous
ayez magnëtife tout le côté,
cnfuite vous magnëtitez l'au-
tre de la même maniere &
avec la même main parce que
les rayons (orians du conduc-
teur en divergence, (e conv~
gène une certaine di~~ncc,
&.ne font pas fujcrsa la répuI-
Cou le nord fe magneufe p~
T44
Ie3 mêmes procédés. Cet:e
opération fai:c vous vous rap
prochez de l'arbre & âpres
avoir magnécife les racines t
s'il en exiAe de vidbtes vous
l'embrailez & lui prétendez
tous vos pôles fuccefnvemenc.
L'arbre )ouiC alors de toutes
les vertus du Magnénfme. Les
Perfonnes faines en re~anc
quelque tems aupies ou en le
touchant,J pourront en renen-
tir l'cifec & les malades,
ceux furtout déjà magnétifés
le renendronc violemment &
éprouveront des crifes. Pour
y établir un traitement vous
attachez des cordes à u vecer-
taine hauteur au tronc<!caux
principales branches J plus ou
moi~
jHoins nombreufes& plus ow
moins longues à proportion
des perfonnes qui doivent s'y
rafïembler& qui, la face tour-
née l~rbre & placées circu-
laircmen:,
w foie fur des Ce~es
foie fur de la paille, les mec"
tront autourdes parties ~ouf<
fraotescomme au bacquet, y
feront des chaînesle plus frd"
quemmentpofnbïc,&yéprou~
veront des crifes comme au
bacquet, mais bien plusdou-*
ces ~e~et curatifeu eit bien
plus prompt & plus aûif
en proporcion du nombre des
malades qui e~ augmente 1~"
nefgie en multipliant les
courants, les forces & les coa~
ta~ JLç rent agitant les
G
i4~
bouches de l'arbre ajoute
fon a~ion. Il en cft de même
d\in ruineau ou d'une cafca-
de, d rôti eft aHez heureux
pour en rencontrer dans l'eu-
droic que l'o n aura choif!. Si
plufieurs arbres s'avoifinentJ
on les ma~ncnfcra
<-? & on les
fera communiquerpar descor-
des qui iront de t'uo a Fautre.
Les malades trouventaux ar-
bres une odeur qu'ils ne peu-
vent deSoir, qui leur cft très-
défa~rëable, qu~itsconfervent
quelque tems âpres les avoit
qu!tté~ & qu'ils renenienten y
revenant.On r'e peutpas ai~-
rer combien de tems un arbre
conferve le Magnénfme. On
croieque cela peutaller jufqu'a
~7
plufieursmois le plus sûr eft
de le renouvetler de teins en
tems.
30~. Pour m~gnetifer une
bouteille, vousla prenez paf
les deux extrémités que vous
frôlez avec les doigts, e'~r~-
men&~tle mouvementau bord.
Vous écàï'cexla main fucceïn-
vemeot de ces deuxeurcmucs
e~ comprimantpour ainn dire
le fluide vous prenez unverre
ou un vafe quelconque de la
même manière,t & vous ma-
gnétifez auuafile Sdide qd'n
contienc,J en obfervant de le
pTcfe~ter celui qui doit le
boire, en le tenant entre le
pouce &le petit dotgi, & f~L
~nt boire d~Q~cciccdire~ion,
G2
i~x
Ïe maladey trouveun goût qui
n~exiAeraitpas, s'il buvaitdans
Je fens oppofé.
o~. Une ~ec?~ un corps
quelconque~eft niagnécifépar
j'acrouchementfait avec prin-
cipes& intention.
}C7. En frottant les deux
extrëmnésd~uncbaignoireavec
les dcigts, la baguette ou la
canne, les dcfccDdantjufqu~a
l'eau dans laquelle on décric
une ligne, dansla m~medirec-
tioo &répétant plufieursfois J
on magnétifeun bain. Onpeut
encore agiter Feauen digérons
fcn~en inH~ant toujoursfur
la ligne décrite, dont le grand
courait réunit les petits qui
l'avoi~nMt & en eft renforcé?
fi le malade étant dans le bain
trouvel'eau trop froide, on y
plonge une canne,on y dirige
un courant par le frottement
cette a~ion fait éprouver aa
malade une fenfation de cha-
leur qu'it attribue à celle de
l'eau. Danslesendroits o~ il y
a un bacquet ou des arbres,
oo amene une corde qui (up-
plée a toutes les autres pr~p~-
irations;~on nepeut magnétifer
par foi-même, je penfe que
ptuSeurs bouteilles remplies
d'eau magnétifëc & mifes
dans le bain fuivant la direc-
tion du corps, pourront pro-
duire le mêmeeffet.Un peu de
tel marin jette da:is le bainen
augmente la ro~fc~.
G3
3oS. Dans le centre du bac-
quel oo pourrit placerun va(e
de verre cylindrique ou d'une
autre forage, qui prëfcnierait
<n$ ouverture dans le dcMu~
propre à recevoir un cooduc-
teur qui viendra ou du dehors
de l'appartement ou de t'inté-
n~ur, une tringle de fer, lon-
gue i proportion, de 1. hau..
teur du plancher dont l'eitrë-
mité inférieure fe terminerait
en entonnoir ou en J~~o~
aboutirait pM un trou fait à
rouverture du BAcquct,où elle
ferait fccllée celle du v~
de verre, dont le pourtour ~e<
rait percé de plufieurs trous
latérauxquicommuniqueraient
~vecles rayons d~t bome~k$;
t~t
~econducteurpourr~it~ufllêtre
verre.
<k~~4~ -tk
~<~t~<<ME<<<<
\t*t'<~J*J<J*<J*<t*J*JtJt<it(r
~~o~t~rj~r fr«~
~f ~jj~
~o~. It n'y qu'une maladie
& qu'un remède. L~ p~rf~KC
harmonie de ~ousnos organes
& de [eur-~fondions con~icue
fA~té.LAm~die n'en: que
l'abernitio"! de cette h~riuoiue'
La cur~uon coudre donc l rë<-
tablir i'h~rmonte troublée. Le
temede genér~IcfH'.ipptic~c:on.
duMagaéntme parles moyens
dc~g 'es. Le mouv.'menc eft
augmenté ou dhninuc dans te
co~ps, il tau: donc le tempérer
~Hr~xciter. C'cA fur tes ibU-
G~
des que porte l'effet du Magné"
ti~mc l'avion des vifceres
étant le moyen dont (e ferc
nature pour préparer triturer,
animitcr les humeurs,cefont les
tondions de ces organes qu'd
faut rcfttUcr. Sansprofcnreea-
tieretnMn les remedes foit in~
ternes, (o~ exterocs, it faut les
employer avec beaucoup de
ménagement, parce qu'ils font
contraires.ou inutiles contrat
res en ce que la plus grande
partie ont beaucoup d'~cret~
& qu'ils augmenrcnt rirrita~
tion, le fpa~e & d'autres c<-
p:ts contraires a l'harmonie
qu'il faut rétablir &entretenir,
tels que les purgatifs violons,
1~ diurétiques chauds Ie$
apér!t!fsj, les ve~catoire: &
Ious)<sépifpaRiques; inutiles,
parce que les. remedes rc~u<
dans l'cftomach & les pre~-
tnleres voyes y éprouvent 1~
même élaboration que les dH-
~en~, dont les parties analo-
gues à nos humeurs y font a(H<-
milées par la chili6canon &
les hétérogènes font expulfée<
parles excrétions.
io. t.e fluide magnétique
n'agitant pas fur les corps
étrangers ni (ur ceux qui font
hors du fyftéme vafculeux
quand l~eitomachcontient de
la ~burre~ de la putridué, de
la :~urabondanteou viciée~
on a recours à Fémétiquc on
Ml pur~~
<~
T<4
~iî. Si l'acide domine, J on
~cnae des~btbrbâns, teisqoc
l~magnede; [<] fi c'eAdc 1~1-
kati oa préfère Ic~ acides.
comme lacTe~ue de car:rc.[:]
.M J
(t) Il ci~ e~c~nci ~t'cllcfcic ctl-
cince Rcur en ccccnu' I~sCi~~ qu'ca
de~re accc~dn~u~ l~ir qu'elle c~n-
tienc, lor~'on n'a pas eu la pre-
caudcn de la pK~pjtcr ainh occ~
(ionne dcs ~onHemem d'eiLomach~
quipr~vicnncnc de t'~ir~ui t~cnd~-
g~ge par la comUna~bn qu'élit fd-
bit dans 1 ei~madiavec i<:ji.~ueurs
acides (ju'el'c y LC~concre.
(2.)Cène .ibtt~ncc~tc In~aimcnc
mieux ailHi ~ne jcm'cniuis~u~
quand eliee'<: pr~paLC~pOLtfe~LCcc-
nue c.t d~Io'ucion a la dc~ d'une
once dj~s quatre oncc~de~u. Ua en
~aic ato~ un: limonade ~rc~c~ie,
dont le gûm e": a~e'aHe 6~ qui ne
répugne pas .Lavaicr comme Io~-
qu'elle eit en poudce~ ~t'ii f~uc !.i
mâcher nucouc ~u~nd on en veuc
prends une dclc ~M f~c pc~:
t~c p~rge.
1~
S! on ve~tles administrercon~
me purgadf~, il f~ut les don-
ner à la dote d'une ou deux
onces. A une moindre dofe~
ils ne font qu'aherans, & pro-
pret neucmtifcrles acidesou
les alkâ!i, & en procurer Fe-
v~cu~cio par une voie quel-
conque. Comme t~Ik~H do-
nuoe plus fouvent que l'acide,
on prcfcrit ordinairement le
régime acide. La ~!ade~ la
grofcille, la cerife là linio-
nade les firops acides, roxi-
crâttéger,&c. &C.
La diminutAon du mou<
vcment &:des forces ccant la
caufe de la plus graodc partie
des ma!adies, non-feu!emcor
on a'ordonne poiat de diece,,
G6
iS6
mais on engage les malles
prendre de la nourriture.Après
le régime dont on vient de
parler, lesalimcnsque les ma-
lades défirentfont ceux qu'on
leur permet il eft rare que
la nature les trompe.
~t). Le vin violent, les li-
qucurs, IccatFë~ les aliment
très-chauds par eux-mêmesou
pir leurs ingrédiens font dé-
fendus, ain~que le tabac dont
Fimpreinon irritante eft pro-
pagée par la membrane pitui-
taire dansla gorge, la poitr~
ne,J la tête, & occafionnedes
crispations contraires à l'har-
monie. La boi~on ordinaire
fera debon vinétendude beau"
~up d'eau de l'eau pare ou
acidulée, les lavement les
bains font fouvent utiles onL
ufe des (el~nées danst'i .~am<
motion ou difpodtion ioSam-
matoire ou da~ la pléthore
vraieou faufle.
3 î~. N'écantpoint dansPin-'
temioh de doaner une histoire
généraledes maladies&de leur
traitement,on cuera feulement
celles qui fe préiement le plus
fouvent à traiter par le Magne-
tifiTne~& la iF~~on de l'appli-
quer, d'après les obfervations
faitesfur-toutau traitementde
M. le Marquis de TiJard
Beaubourg.
}Ty. Dans rEpiIcp~ oa
touche la tece foit fur le fom-
met foit fur la racine du nez
~une ma!o,y & la nucquede
l'autre. On cherche dans les
vifceres la caufe première qui
s~yrencontre aHcz ofdinaiïe-
ment; par le double artouche-
ment on réfoudles ob<truûioos
dansces vKccrcs& t'engorgr-
ment qui fe trouve dans le
cerveau des épileptiquesdont
on a fait rouvenure e & lIon
met en jeu presquetout le (yf~
terne nerveux. La catalepfie
~etraite de même.
~i~. Dans l'apoplexie !e
toucher fe porte fur les pr!n<
cipaux organes comme la
poitrine, l'c~oïDach,J fur-tout
à l'endroit que Fon nomme le
creux au-deflousdu cartilage
J~Ac~~ lieu ou fe trouvele
1~
centre neïveui du diafragmc,
qui réunit une inHn~é de nerf?.
0 touche aufiï par opofttion
l'épine du dos en fuivant !c
t
grand mtercoiUtc hmë a uti
pouce ou deux de l'épine, de.
puis le col jufqu'au bas du
tronc. Il faut ind~er ;ufqu\~
ce qu~on obtien e une crife
&réurur tous !csmoyensd~ug.-
mcncer l'in~nt~é du Magne<
tiGne, fbir par le fer foit par
la chaîne que vous formez
avec le plus de perfonres que
vous pouvez ndiembler. Le
malade rendu aux imprégnons
ordinaires, & lacn!e ob~nuc,
l'eiat de< premieres voies &:la
cauie de la maladie~ vousiudi-
queroac ce qu'il conviendra Je
î~o
~aire~ & fi les ëvacuans do!<-
vent être employés.
APPROBATION.
TT~AIM par ordre dcMon~eigncQf
le Garde des Sceaux, un M~nurf-
nu~cnmy~nt pourmre, ~pAorï/fMf~
dt ~f..M~n~r. Je le crois intércf-
~Mità ~mptimer dans les ciconIbM!-
ces préfentes. A I?â~r'<<ïo De-
~mbre~
I~~À<;H~ 4 \< 1
'A
CREME
DE TARTRE
DISSOLUELB.
Y!faut d'abotd avoir la precautioti
de faire bouilir dan~ un vai~cau de
terre neuf, de verre, porcelaine
ou d'argent crcs-propre.
Comme on peut en di~oudre une
once dans quaere oncet d'eau, on
efi libre de remployée dans la pro-
portion qu'on de~re. Lorsque la
Crcme de Tartre ioluble a bouilli
quatre ïninuce!:environ on paffe la
dinoïunon par un linge propre;
dans cecccacon peut en faire ufage J
même à froid, dans la proportion
d.'un gros ou deux par pince; elle
devient rafraichiflance, cemperance
anti-putride anci-plogi~ique, ape<
ritive & diurécique on peut même
l'admettre dans le temsdes maladies
febr~e: inHamatoires; elle e~ pTO-
pré dans toutes les ardeurs d'e~o"
mach On en fait une limonade tar"
tarcufe &c falutaire,J en r~Kbn-
nanc de ~ucre, avec lequel on <r
tappe l'écorce fupérieure d'un cicton.
Si on porte la do(e de Crème de
Tartre ibiubic de trois à quatre
pospar pwc, ~I~~H c~f
ccniUp~ucn1 habicue~e,
1° bo '1 &:
& pr~-vicnc
Je.~maladies provenant d'une bile
a~k~line. A la dcfe d'une once en
d'une once &r demie rcur les tem
pcramens forts dif~buce dans un
denu-iepcier chopine ou pint&
d'eau, pri.es en pluhcun voues, .t
une heure ou demi-heurt de dh-
Mnce l'un de l'antre c!Ie devicn:
un euce!!cnc pu~a:ifrafraichif!anL;
&: previenc les envies de vomir que
donnent les aurres purgatifs, iori-
qu'on la leur affocie en petite dofe.
Les personnes cbftruces, hydropi'*
qucs, les cachectiques en éprouvent
un trc~-grand bien; mais on doit
s~cn abitenir lorfque re~cm~ch fe
trouve chargé de crudiccsacides.
Dans les nev~es intermittente:
elle a d'heureux fucccs, Icr~u'elle
etcaHocicc arinfunon de camo-
tiiiHe romaine, ~e pri(e 'd c'u~"
mcncemenc du frifton.
La Crème de Tartre dii~uluble ft
Venj hnic francs la livre chc~
QuiNQUET~ Apothic~re, rue du
marche aux Poirces a !a Ha!ie,
vis-à-vis la rue de la Cofibnneric~
A PARIS.
P. S. On fro~n~ f/ m~<
~P~ï~ Cr~ ~rM
<