Vous êtes sur la page 1sur 3

Chapitre 2 : Mercantiliste ( 1450 – 1750)

Le mercantilisme est une doctrine économique des 16e, 17e et première moitié du 18e siècle qui voit
dans le commerce extérieur un des facteurs de la conception économique dans le but de l’afflux des
métaux précieux, ils sont qualifiés de chrysohédoniste ( qui confondent bonheur et accumulation des
métaux précieux )

Mode de production féodal( MPF) les seigneurs et serfs


Les serfs exercent des corvées sur leurs propres champs et payent une partie des gains à leurs
seigneurs sous forme d’impôts
Apres le MFP , les français ont constitué les états nations
La période mercantiliste a connu la découverte de l’Amérique et la Constitution des grandes
propriétés agricoles
Les mercantilistes = des penseurs économiques qui cherche la richesse

Les mercantilistes Portugais et espagnoles : Bullioniste ( qui considèrent que la monnaie devrait etre
en pièce et non en papier), ils ont pillé l’Amérique et transmis son or en Espagne et Portugal
Les mercantilistes sont considérés comme des commercialistes, industrialistes, interventionnistes et
populationnistes

Les mercantilistes anglais ils croient à l’enrichissement de l’Etat, mais par le commerce en particulier
le commerce maritime

Les mercantilistes Français ils croient à l’enrichissement de l’Etat, mais par le développement
industriel ( importer des matières premières et exporter des produits finis X>M)

Machiavelli dans le prince dit « dans un gouvernement bien organisé l’état doit être riche et les
citoyens pauvres « « la fin justifie les moyens «
Selon les mercantilistes :
• L’enrichissement ne peut être assuré que par l’enrichissement des citoyens pour que
l’abondance de la monnaie permet la croissance économique et donc l’emploi élevé pour les
oisifs (ceux sans travail) populationnistes
• La monnaie donne un coup de fouet au commerçants ( les intérêts dans les pays pauvres
(Espagne et écosse) était le double de celui dans les pays riche(hollande et Angleterre) )
• Il s’agit moins de théories quantitatives de la valeur de la monnaie que des theories
monétaires des volumes de transactions et de l’emploi
• La relation est « monnaie-croissance » et non « monnaie-prix »

John Law :
Pour qu’une nation soit prospère , il est nécessaire que le numéraire ( argent ) soit abondant , alors
la production croit et la population se développe , mais il ne faut pas que la monnaie circule
activement .
Or le numéraire n’est pas nécessairement le métal précieux. On peut lui substituer une monnaie de
papier dont le volume sera aisément proportionné au besoin du commerce. La banque chargée
d’émettre le papier substitue des métaux pourra faire au prince l’avance des impôts, cette banque
alimentera la production et les échanges

John lock : La monnaie n’est qu’un moyen d’échange et n’a aucune valeur en principe
William petty : En évaluant la propriété en Angleterre à la fin du 16 eme siècle , il conclu que
la quantité de monnaie représente moins de 3% de la propriété total
7
X>M == > Balance commerciale excédentaire ( pour T.mun et D.Hume , ce caractère excédentaire
n’est pas durable == > Afflux des métaux précieux == > augmente la quantité de monnaie en
circulation == > les produits locaux sont chers == > augmentation des M == > M=X
M>X == > sortie des métaux précieux == > compétitivité des produits locaux == > les produits
étrangers sont chers par rapport au locaux == > M=X

Pour T. mun ,l’equilibre entre M et X peut se faire sans l’intervention de l’Etat

Chapitre 2 : Physiocrates ( 25 ans, essentiellement des français)

La pensée physiocrate est opposé a celle mercantiliste , d’un point de vue institutionnel et
économique , au contraire des mercantile , ils s’opposent à l’intervention de l’état et veulent la
remplacer par des lois naturelles auxquelles obéissent les phénomènes économiques

Vinent de Gousnay « laisser faire les hommes laisser passer les marchandises le monde va de lui-
même »

Physis = nature , cratis = gouverner ( le pouvoir de nature )

La source de richesse est l’agriculture « la terre est l’unique source de richesse et elle est produite
par le travail «

L’agriculture permet la multiplication de la richesse grâce à deux éléments :

1. La grande superficie

Les exploitations familiales Les exploitations marchandes

Réunir les terres cultivable autant que possible, en grandes fermes ce qui aidera à faire moins de
dépenses et plus de gains

2. Réinvestissement du surplus économique

Fonds importants Capitaux : avances annuelles et avances


primitifs ( materiel et outillage )

François Quesney

Le tableau économique de Quesney est présenté sous forme de schéma d’un processus économique
qui se produit de période à l’autre en supposant que :

1. Le niveau d’activité économique ne change pas au cours du temps


2. Pas de relations économiques avec l’extérieur
8
Le tableau de Quesney vise 2 buts :

1. Faire savoir que le processus de production sociale et un processus de production et


reproduction
Matière consommée

Revenu sociale => utilisation du produit sociale


Capitale
2. Déterminer la source du produit social ainsi que la modalité de sa répartition entre
classes sociales

Les classes chez Quesney :

Classe productive : elle fait renaitre, par la culture du territoire, les richesse annuelles de la nation (5
milliard qui fait des avances et dépenses des travaux d’agriculture et qui payent les revenus des
propriétaire (2 Milliards )

Classe des propriétaires : comprend les souverains et les procureur de terres, cette classe subsiste
par le revenu ( produit net ) de la culture , qui lui est payé par la classe productive après que celle-ci
ait prélevé , sur la production qu’elle fait renaitre , les richesses nécessaires pour se rembourser de
ces avances annules et pour entretenir ces richesses d’exploitation

Classe stérile : composé de tout citoyen employé a d’autres services hors agriculture et dont les
dépenses sont payé par la classe productive ( 1 milliard ) et propriétaire ( 1milliard )

Vous aimerez peut-être aussi