Grandeur mesurée
Capteur
Objectifs de la commande
techniques: stabilité, précision, rapidité, robustesse, respect des contraintes
opérationnelles, commandes excessives et rapides sont à éviter, etc.
Train d’impulsions
Exemple: moteurs pas à pas
Signaux échantillonnées
Exemple: voir ci après
08/02/2017 Chap 1: Généralités sur la commande numérique 3
1 : Aperçu sur l’introduction des calculateurs
numériques dans la commande
1.3.1: Pourquoi ?
La raison principale de l’utilisation de cette technologie est que les µordinateurs sont
programmables et présentent de grandes capacités de traitement et de mémorisation
permettant de remédier aux problèmes susmentionnés posés par le contrôle commande
des procédés industriels.
A titre d’exemple, la figure qui suit illustre la structure d’un système de commande numérique :
Numérique Analogique
Perturbations
Système de commande numérique
C(t) Cn en un u(t) e(t) y(t)
Algorithme de
CA/N CN/A Actionneur Procédé
commande
ymn ym(t)
CA /N Capteur
Synthèse des lois de commande: Etablir une loi d’évolution du signal de commande
numérique en fonction des signaux de mesure et de référence, également numériques, afin de
permettre au système asservi de satisfaire le cahier des charges retenu.
D’un point de vue mise en œuvre, deux aspects sont à traiter; à savoir:
Echantillonnage
Quantification
C A C: capteurs C A A: actionneurs C A
Procédés industriels
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2 : Architecture, fonctions et caractéristiques
du calculateur temps réel
a: Calculateur (Rappels)
Architecture Mémoires
Unités de contrôle
Unité arithmétique : effectuer les opérations
arithmétiques et logiques Unité arithmétique
Mémoire (ROM et RAM): stocke le programme et logique
et les données.
Unité de contrôle : décode les instructions,
transmet les ordres aux divers unités et assure le Interfaces
dialogue homme machines à travers les entrées /sorties
périphériques.
Interfaces: assure l’échange d’informations entre
les différentes éléments (voir figure ci contre).
Périphériques : permettent le dialogue homme / Périphériques
machine. Ecran, clavier, mémoires
externes, etc.
Représentation de l’information
Les différent circuits de l’ordinateur traitent
l’information sous sa forme la plus élémentaire en la 1 0 0 0 1 0 1 1
réduisant en une suit d’éléments binaires, les bits qui Byte = 8 bits
ne peuvent prendre que l’une des valeurs 0 ou 1.
1 0 0 0 1 0 1 1 1 0 0 0 1 0 1 1 Mot à 2 bytes
𝟎 𝑨 < 𝒑𝒏.
2 : Architecture, fonctions et caractéristiques
du calculateur temps réel
Exemple :
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2 : Architecture, fonctions et caractéristiques
du calculateur temps réel
Position de la virgule
Représentation nombres réels
A= an-1 an-2 …. a1 a0 a-1 a-2 …. a-m
En base de p , un nombre A, s’écrit:
𝒏−𝟏 𝒏−𝟏 −𝟏
𝑨= 𝒂𝒊 . 𝒑𝒊 = 𝒂𝒊 . 𝒑𝒊 + 𝒂𝒊 . 𝒑𝒊
𝒊=−𝒎 𝒊=𝟎 𝒊=−𝒎
𝑝−𝑚 𝑝−𝑚
− 𝑒𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟 𝑑’𝑎𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖 <
2 2
exposant mantisse
0 1 1 1 0 1 0 0 1 0
exposant mantisse
S 1 1 1 0 S 0 0 1 0
Parmi les codes utilisés, on peut citer le code ASCII (American Standard for
Information Interchange ) et le code EBCDIC (Extended Binary Coded Decimal
Interchange Code) voir tables.
Les opérations de conversion entre les différents codes peuvent être mis en
œuvre par consultation des tables ou par l’utilisation des algorithmes .
Représentation des instructions
Voir cours µprocesseurs.
b: Interfaces
Ces interfaces ont pour tâches (voir élément de module Electronique
d’instrumentation):
Sécurité et protection: isolation galvanique, protection contre les surtensions et les
surintensités, etc.
Adaptation des signaux: conditionnement, amplification, filtrage, linéarisation,
conversion courant /tension, résistance/tension, etc.
Conversion des signaux: CA/N et CN/A, multiplexage, convertisseurs P/I,
convertisseurs I/P; (P: pneumatique ou hydraulique, I : électrique)
Dispositifs de communication : courte distance (liaison série ou parallèle) ou longue
Chap 1: Généralités sur la commande numérique 17
distance (voir cours transmission).
2 : Architecture, fonctions et caractéristiques
du calculateur temps réel
• gérer en temps réel un grand nombre de tâches qui s’exécutent selon les
délais prescrits.
• être équipé d’un système d’interruptions efficace dans le but de pouvoir
traiter les alarmes dans des délais convenables.
• intégrer les interventions des opérateurs dans toutes les conditions
possibles.
21
3 : Conversion des données
D’un point de vue pratique,
• les signaux à traiter sont généralement de type analogique (signaux
représentatifs de grandeurs physiques) délivrés par des capteurs
adéquats
• alors que le traitement effectué est le plus souvent numérique.
La chaine de traitement de type numérique est illustrée par la figure qui suit:
Signal Système de
CAN traitement CNA Signal
analogique
Signal numérique analogique
Numérique M bits
N bits d’entrée de sortie
1 0 0 0 1 0 1 1 0 1 0 1
22
3 : Conversion des données
3.2: Conversion analogique / numérique
Le principe de fonctionnement du CA/N repose sur l’échantillonnage des
signaux continus et leur quantification.
f(t)
3.2.1: Échantillonnage des signaux continus Signal continu
Définition
L’échantillonnage d’un signal continu consiste à
transformer celui-ci en une suite discrète f(nTe) 0 t
de valeurs prises aux instants n.Te, Te étant la
période d’échantillonnage et n un entier naturel. f*(t)
Signal échantillonné
Exemples : 𝒖∗ 𝒕
Echelon unitaire échantillonné
1x x x x x x
∞
𝒖∗ 𝒕 = 𝜹 𝒕 − 𝒏. 𝑻
0
… t
𝒏≥𝟎 1 2 3 4
10011
01011
00101
00111
Le pas de quantification D est donné par :
0 Te 2Te 3Te … t
−𝑽𝒎𝒂𝒙 − 𝑽𝒎𝒊𝒏
∆=
𝟐𝒏
Pour n= 3 bits; on a : D = 10/23 =10/8 = 1,25 V 25
3 : Conversion des données
Valeur signal 0V 0,5DV 1,5DV 2,5DV 3,5DV 4,5DV 5,5DV 6,5DV
analogique <0,5D <1,5D <2,5D <3,5D <4,5D <5,5D <6,5D <8D
Nombre 010= 011= 100= 101= 110= 111=
000=0D 001=D
numérique 2D 3D 4D 5D 6D 7D
Signal
111 numérisé
110
L’erreur de quantification
Courbe de maximale est égale à D/2.
quantification 101
D
100
La précision s’écrit:
D : pas de quantification 011
∆
010 𝒑 =
2. 𝑽𝒎𝒂𝒙 − 𝑽𝒎𝒊𝒏
001
V*(t)
000 𝟏𝟎𝟎
D/2 1,5 D 3,5 D 5,5 D 𝒑 = (%)
𝟐 𝒏+𝟏
3 : Conversion des données
Il est à noter aussi, qu’il se produit aussi également une erreur d’écrêtage
(overload error) dans le cas où le signal analogique à l’entrée est tel que:
𝑉 < 𝑉𝑚𝑖𝑛 𝑜𝑢 𝑉 > 𝑉𝑚𝑎𝑥.
Quantification
Échantillonnage n bits
1 1 1 0 1 0
𝑽(𝒕) Te 𝑽∗ 𝒕
Signal
analogique Signal numérisé
Discrétisation Discrétisation codé sur n bits
temporelle d’amplitude
CA/N
3 : Conversion des données
𝑽(𝒕) Te 𝑽∗ 𝒕 2𝑁
𝐺𝐶𝐴𝑁 =
Signal
𝑽𝒎𝒂𝒙 − 𝑽𝒎𝒊𝒏
𝑵(𝒕)
analogique
Échantillonneur
idéal
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3 : Conversion des données
De tels circuits existent sous forme de circuits intégrés (Analogue Device, Burr
Brown, etc.). Ils se distinguent par :
- le nombre de canaux
- la résolution (nombre de bits),
- le rythme de conversion ,
- le format en entrée : 10 V, 0 à 10 V, .. (pouvant être sélectionné par clavier)
- le format de sortie : complément à 2
Exemple: C A/N
Cette opération est effectuée par un circuit approprié (DAC) (pour plus de
détails voir cours électronique numérique).
La tension ainsi délivrée par le DAC doit être transformée en un signal continu reliant
deux échantillons successifs où le deuxième échantillon est encore inconnu. Tel est le
rôle du bloqueur.
Le bloqueur le plus couramment utilisé est celui dont le polynôme est d’ordre
zéro ( pour plus de détails voir chapitre 2) . 30
3 : Conversion des données
Dans ce cas, le CNA avec bloqueur d’ordre zéro procède comme suit :
En somme, le modèle du convertisseur CNA réel est illustré par la figure qui suit
:
𝑵(𝒕) 𝑽(𝒕)
BOZ 𝑽𝒎𝒂𝒙 − 𝑽𝒎𝒊𝒏
𝐺𝐶𝐴𝑁 =
2𝑁
Signal Signal
numérique analogique
Ces circuits de conversion existent sous forme de circuits intégrés (Analog Device,
National ) et se distinguent par:
Exemple: C N/A
- 2 canaux
- n= 12 bits
- format de sortie: 5 V, 10 V, 0 à 5 V, .. (pouvant être sélectionné par clavier)
- format d’entrée: complément à 2
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