ECOLE SUPERIEURE
POLYTECHNIQUE
Promotion 2015
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE
POLYTECHNIQUE
Promotion 2015
TENY FISAORANA
Voalohany indrindra dia isaorana ilay Andriamanitra nanome fahasalamana sy fotoana amin’ny
fanatanterahana izao asa izao.
Tsy hay koa ny tsy hisaotra an’ireto olona manaraka ireto izay nanampy sy nanohana hoan’izao
fanatanterahana an’izao tetik’asa izao :
Fisaorana lehibe no atolotra anareo rehetra ka ilay Avo indrindra no hamaly ny soa nataonareo
rehetra.
TENY FISAORANA
SOMMAIRE
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PARTIE I GENERALITES
Chapitre I : généralités sur l’exploitation à ciel ouvert
I.1.1. Aperçu global d’une exploitation en carrière
I.1.2. Le traitement des minerais
I.1.3. Les coûts de production
Chapitre II : La société U.B.P et ses productions
I.2.1. Historique
I.2.2. Localisation
I.2.3. Principales activités
PARTIE II METHODES DE PRODUCTION DE LA SOCIETE
Chapitre III : l’exploitation en carrière
II.3.1. Le décapage
II.3.2. L’abattage à l’explosif
II.3.3. Le débitage
II.3.4. Le transport des produits vers l’unité de concassage
Chapitre IV : La comminution
II.4.1. Les différents types d’appareils de fragmentation utilisés
II.4.2. L’appareil de classement
II.4.3. Les accessoires utilisés
PARTIE III L’OPTIMISATION DES DIFFERENTS COUTS
Chapitre V : l’optimisation technique
III.5.1.A la carrière
III.5.2.A l’unité de concassage
Chapitre VI : Conséquences financières de l’optimisation
III.6.1. Calculs des coûts de production avant l’optimisation à la mine.
III.6.2. Calcul des coûts à l’unité de concassage
III.6.3. Calculs après optimisation à la mine
PARTIE IV DISCUSSION
b : bourrage
B : Banquette
D : distance d’habitation
d : diamètre de trou
E : espacement ou entraxe
H : hauteur de la mâchoire
L : largeur de la mâchoire
Lc : Longueur de cartouche
N : vitesse de l’arbre
P : profondeur de trou
Qt : charge unitaire
r : rapport de réduction
S : ouverture de décharge
Vb : vitesse de vibration
Ar : Ariary
cm : centimètre
g : gramme
km : kilomètre
Kg : kilogramme
Kw : kilowatt
mA : milliampère
m : mètre
mm : millimètre
m3 : mètre cube
ms : milliseconde
V : volt
% : pourcent
Ω : ohm
µF : microfarad
Avant-propos
Pour l’obtention du diplôme de licence, l’élève doit faire ou élaborer soit un rapport de
stage soit un mini-projet, dans notre cas est le mini-projet. Le mini-projet est une ligne directive
de l’enseignement à l’Ecole Supérieur Polytechnique d’Antananarivo destiné aux élèves ; pour
la mention ingénierie minière, il est effectué lorsque les étudiants atteignent le grade Master
pour qu’il devient plus fructueux et plus de valeur intellectuelle. Celui-ci est le fruit de la
collaboration de la mention et de la société United Basalt Product en vue de la bonne et
meilleure formation de jeunes ingénieurs. Il a pour but d’approfondir quelques unités de
matières et de familiariser les étudiants sur les travaux en carrière et le concassage.
Cette étude est basée sur la réalité vécue sur le terrain et traite le coût de production
technique qui concerne directement l’opération journalière en carrière et à l’unité de
communition. Ceci n’est pas un calcul de comptabilité générale de la société mais un aperçu
global de la dépense générale de la société sur les opérations techniques.
INTRODUCTION
Madagascar a connu des essors sur le domaine du bâtiment et travaux publique : ceci a
provoqué la hausse de la demande en matière première. Plusieurs sociétés alors ont investi sur
l’exploitation de carrière et la fragmentation des roches. Diverses contraintes sont survenues
lors de l’exploitation : les impacts environnementaux et la réponse sur la demande sur le
marché.
• partie I : Généralité ;
• partie II : Méthode de production de la société ;
• partie III : Optimisation des différents coûts ;
• partie IV : Recommandation et suggestion ;
GLOSSAIRE
Abattage : l’opération qui consiste à arracher les minerais sur les roches encaissantes.
Broyeur : c’est un appareil de fragmentation donnant des produits de calibre allant de 0,2 à 6,3
mm
Communition : c’est une opération qui consiste à réduire la granulométrie des roches.
Concasseur : c’est l’appareil de fragmentation qui donne des produits de granulométrie entre
25 à 150 mm
Crible vibrant : c’est un appareil minéralurgique qui sert pour le classement par granulométrie
Décapage : c’est des travaux miniers consistant à l’enlèvement des végétations des morts
terrains avant l’extraction des minerais.
Exploitation : toute opération qui consiste à extraire ou à séparer des gîtes naturels ou des eaux,
des substances minérales pour en disposer à des fins utilitaires ou esthétiques et comprenant à
la fois les travaux préparatoires, l'extraction et éventuellement l’installation et l'utilisation des
facilités destinées au traitement et à l'écoulement de la production.
Explosif : tout corps ou composé chimique susceptible de subir, sous l’effet d’une excitation
appropriée, une transformation très rapide, très exothermique, dégageant une grande quantité
d’énergie, de gaz en un laps de temps très court, provoquant un bruit assourdissant
Optimisation : C’est une étude qui consiste soit à diminuer les couts de production ou maintenir
les coûts mais en même temps augmenter les productions des produits obtenus.
Rapport de réduction : c’est le rapport entre la dimension initiale avant fragmentation et celle
finale après la fragmentation.
Trémie : c’est un contenant cylindrique rétréci au niveau de décharge qui sert pour stocker les
minerais avant de poursuivre la suite de l’opération.
Unité de comminution : c’est un espace aménagé formé par des appareils de communition et
de classement et quelques accessoires pour obtenir des produits de plus en plus petits.
PARTIE I GENERALITES
Chapitre I : généralités sur l’exploitation à ciel ouvert
I.1.1. Aperçu global d’une exploitation en carrière
L'exploitation de carrière inclus un ensemble des travaux pour l’obtention des roches provenant
de massif rocheux. Ces techniques consistent : l’abattage et puis le concassage de roche abattu.
Elle résume tous les travaux exécutés pour atteindre la roche, la transformation pour pouvoir
utiliser dans des autres domaines comme dans le génie civil.
L’exploitation en carrière suit souvent alors les étapes d’abattage, de débitage et de transport.
C’est l’opération qui occupe une place gigantesque dans l’activité en carrière. L’abattage à
l’explosif subdivise en plusieurs tâches :
➢ Etablissement du plan de tir : une opération qui consiste à établir la disposition des trous
et la séquence d’amorçage de tir de chaque amorce
➢ Creusement de troue de mines qui consiste à creuser le massif rocheux. Il peut être
abouti à l’aide de force manuelle, force mécanique.
➢ Le chargement est la mise en place des charges explosifs dans le trou de mine.il est
effectué soit par l’intervention humaine ou par des appareils automatisés.
➢ Le tir de mine est d’effectuer l’abattage proprement dit.
1.2. Le débitage
C’est la réduction granulométrique pour les roches hors de la dimension voulu après l’abattage
à l’explosif. Il existe trois méthodes pour l’effectuer :
1.3. Le transport
C’est l’opération qui consiste au chargement et au transport de roches abattues dans les camions
des roches vers le traitement minéralurgique. Il peut être effectué par divers moyens selon le
contexte de la carrière comme :
Le choix entre ces différents types de transport est très difficile sans les critères de choix
suivants :
3.1. Définition
Il est aussi appelé minéralurgie, la science qui étudie les techniques de communition des
minerais ou des roches abattues donc réduire la granulométrique par des appareils industriels.
Le travail en carrière en liaison avec l’opération de communition.
▪ L’opération de classement par granulométrie qui consiste à séparer les produits mais
aussi de fragmenter de nouveau la granulométrie non voulue qui a passé les appareils
de communition. Cette opération consiste l’opération de criblage.
Les opérations qui sont citées précédentes forment l’unité de concassage dont peut avoir de
plusieurs appareils supplémentaires selon les objectifs à atteindre mais en générale, elle est
formée des appareils de communition et des appareils de classement granulométrique.
Les opérations citées ci-dessus génèrent des prix à payer pour la société pour avoir les produits
vendus.
Ce sont les coûts de production encourues depuis l’extraction jusqu’à la mise en vente jusqu’au
marché. Ils peuvent directement être lié ou pas à la production.
Les coûts qui surviennent pendant une exploitation d’une carrière sont : les couts de :
consommable, service, transport, location, frais de personnel.
Ce sont des coûts générés par les matériaux et matériels qui ne sont plus récupérables une fois
utilisés, soit qu’ils sont réellement consommés, soit qu’ils sont simplement usagés.
Les matériaux consommés sont par exemple les carburants, les lubrifiants, l’eau, les explosifs,
le détonateur, les nitrates fuel, les bourrages dans les travaux en carrière.
Les matériaux usagés quant à eux sont le fil d’amorçage, l’outil de foration, les différentes
pièces mécaniques des appareils de communition : les mâchoires de concasseur ; les courroies
de convoyeur ; les cônes de broyeur ; les rouleaux de convoyeur ; les grilles de crible vibrant,
les équipements de protection : les gants ; les masques à poussières ; les bouchons d’oreilles.
Ce sont des coûts cumulés par des besoins autres que les services en liaison directe sur
l’exploitation des produits de carrière et en unité de communition. On peut citer par exemple :
les services alimentaires, les services laverie et nettoyage, les services sécuritaires.
Comme son nom l’indique ce sont des coûts dus aux transports : les transports de roche abattu,
des personnels, des matériels et des autres nécessités.
La société détenteur des carrières parfois n’a pas le moyen pour assurer les matériels et les
appareils pour l’exploité ou selon le souci d’économie, de calcul de rentabilité de projet
d’exploitation ; elle préfère de les louer à d’autres sociétés fournisseurs.
Les frais du personnel sont irréfutables dans l’exploitation car la présence humaine est
indispensable pour la direction, la surveillance des appareils à la carrière qu’à l’unité de
fragmentation, les maintenances,
Cette étude est basée sur les coûts techniques c’est-à-dire les dépenses liées directement à la
production. Ce sont les trois premiers
La société United Basalt Product est une société mauricienne qui produit de gravillons, des
agglos et d’autres matériaux des constructions fondé à Maurice en 1953 par monsieur Jean
Giraud. En 1999, la société arrive à la grande île pour implanter la filiale U.B.P Ltd Madagascar.
1999 : Extension de la société U.B.P Ltd à Madagascar en commençant par l’étude de la carrière
de Maridaza, siège installé à behoririka.
2002 : Ambatondrazaka (Projet avec Sogea pour tir de mines) et ouverture de la carrière
d’ivoloina avec installation de nouvelle unité de concassage
2009 : Ouverture de la carrière PK 17 à Tamatave et accord avec SHERRITT pour tir de Mines.
2016 : deux carrières : Andranovao et PK 17 Tamatave, tir des mines à Ambatovy, fournisseur
des projets présidentielle : village de francophonie et les deux constructions de gare routière(by-
pass et Andohatapenaka)
I.2.2. Localisation
Ce département a pour mission d’entretenir les infrastructures mises en place. Il assure aussi et
vérifie aussi l’état de la route vers la carrière. Il collabore étroitement aux autres départements
surtout au suivi des dosages convenables pour la fabrication des agglos préfabriqués (parpaings,
pavé, buse)
Le département de concassage
Le département Electro-mécanique
Entretenir la bonne marche des machines et les appareils électro-mécaniques de la société ainsi
que les engins mécaniques.
La production des parpaings, des pavés, des tuiles, et des autres matériaux en génie civil est la
seule priorité de ce département.
Le département de vente
Il assure la commercialisation des produits de concassage et des produits préfabriqués ainsi que
la rénumération salariale des tâcherons (casseurs manuels), du personnel et des ouvriers du
chantier tout entier y compris la carrière.
Le département d’approvisionnement
Il a pour mission d’assurer la gestion des stocks des différents départements. Pour éviter le non
disponibilité des provisions pour le besoin du chantier et celle de la carrière, la coopération
entre l’autre département est la clé de réussite pour ce dernier.
Les départements qui ont concerné notre étude : concassage, production d’agglos,
approvisionnement.
4.1. Types
La société enregistre trois grands produits dont les produits de carrière, les produits de
circuit de concassage, les produits de production des agglos.
Ce sont les roches abattues et de débitage au sein de la carrière. Ces blocs roches sont utilisés
pour les fondations de construction de port ou des infrastructures immergés dans l’eau.
D’autres sociétés préfèrent poursuivre la fragmentation par elles-mêmes pour différentes
raisons.
Les gros rocheux sont transportés vers l’unité de concassage pour être fragmenter en
donnant plusieurs produits de petite granulométrie. Ces derniers sont présentés sur le
tableau suivant
Les agglos
Ce sont des produits confectionnés pour les ouvrages de génies civils. Ils sont au nombre
de huit dont les dimensions sont données dans le tableau suivant :
Les parpaings sont de trois types selon leur hauteur : 20, 15 ,10 cm
Les agglos à blancher, de chaîne, d’angle sont fabriquées selon la commande de client d’où
leurs dimensions sont très variables.
Les pavés en I sont en forme de I et qui les permettent de se joindre l’un à l’autre sans
utiliser un liant.
Le granite migmatitique a une texture grenue à granoblastique formée par des graines moyennes
de minéraux de quartz et de feldspath et des minéraux essentiels de quartz et de Feldspath et
des minéraux accessoires de biotite et d’amphibole.
Le granite porphyroïde de Carion est une roche à gros grain avec du microcline. Quoique
leucocrate, il est assez riche en ferromagnésiens de petite dimension, comme la biotite et la
hornblende. Toutefois, on y rencontre fréquemment des enclaves de granite leucocrate à grain
fin, par exemple, en face d'Antohibe, sur la route d'Anjeva-Carion, au-dessus d'Iravoandriana
et au bord de la voie ferrée au Sud de Carion
Les principaux clients de la société sont les sociétés qui œuvrent dans le domaine de génie civil.
Produits Utilisation
Les gravillons Composants de béton
Les sables Composants de lait de ciment
Les caillasses Matériaux de remplissage
Les tous venants Matériaux de remplissage
La carrière étudiée se trouve sur la colline d’Andranovao ou une exploitation de granites est
réalisée actuellement. Au Sud-Ouest et au Sud de la colline, on trouve des zones aménagées
en rizières, à l’ouest, on trouve une vallée peu étendue où de nombreuses constructions se
sont édifiées et à l’est et au Nord Est, c’est-à-dire à l’arrière front, on trouve des villages les
plus proches de la carrière. Le site étudié est constitué par des massifs rocheux, plus
précisément par un ensemble granite migmatitique granitoïde. La formation se présente en
affleurement sous forme d’une colline.
Les travaux en carrière s’entament par le décapage et se termine par le transport de roches
abattues vers l’unité de communition et l’ensemble de ces opérations forme un cycle de
production. Plusieurs de ces étapes peuvent être ne pas figurer dans ce cycle à cause de
l’insuffisance des appareils à la disposition de la société en question.
Décapage
transport de Transfert de
roche abattu stériles
Creusement
chargement
de trou de
des camions
mine
Mesure des
chargement
roches
de trou
débitées
II.3.1. Le décapage
La méthode utilisée est le décapage mécanique : des matériels mécaniques sont utilisés pour
l’enlèvement les couches de sol et de roches altérés(stériles). L’opération se subdivise en trois
étapes :
Cette opération est obligatoire car la majeure partie du massif rocheux est recouvert par des
latérites avant d’atteindre les roches exploitées. D’après la dernière campagne d’estimation de
volume de roches exploitable et des stériles faite en 2014 : le volume de latérite s’élève 44 184
m3 et que le volume de roche est de 370 000 m3. Ce volume de la latérite est presque toujours
présent parce que les massifs exploités depuis ce temps sont les parties non recouvertes de
latérite.
Le décapage est programmé pour chaque fin de semaine suite à l’insuffisance des appareils doté
par la société. Ainsi la production dans la carrière est presque arrêtée lors de cette opération de
décapage. Mais parfois le décapage n’a pas lieu pour de raisons de l’abondance de la demande
des clients sur les produits concassés. Les latérites sont transférées dans un endroit près de la
carrière distant environ 800m et étalé par une chargeuse frontale.
Grâce aux propriétés physico-mécanique de la roche, l’abattage à l’explosif est la plus adéquate
et efficiente. En réalité, plusieurs paramètres sont considérés pour avoir cette efficacité :
Dans l’exploitation en carrière, on distingue deux grands types d’explosif : les explosifs
déflagrants et les explosifs détonants. La société U.B.P utilise ceux qui sont détonants, dont
Figure 6 Les genres d'explosifs utilisés : gomme à gauche, nitrate fioul à droite
Caractéristique de ces deux explosifs détonants sont données dans le tableau suivant.
b) Le plan de tir
Cette partie consiste à établir : les dispositions et dimensions des trous mais aussi les séquences
d’amorçages.
-la séquence d’amorçage consiste : l’ordre d’amorçage et l’écart de temps entre eux, et aussi les
trous qui sont amorcés en même instant. L’écart de temps entre deux amorçages peut être 15,25,
30, ms.
La foration de trou de mines se fait manuellement à l’aide des outils : barre mine et des marteaux
par des groupes de personnes appelés casseurs. Ils travaillent six jours sur sept et leurs activités
sont :
➢ Foration de troue
➢ Mise en charge de troue
➢ Mise à feu de tir
d) Le chargement de troue
Les casseurs font le chargement avant la séance de tir et le mode de chargement se succède
comme suit de haut en bas :
e) Le tir de mine
Les casseurs font le tir de mine selon leurs volontés et le tir se fait sur tous les flancs de la
carrière. Le mode d’amorçage est fait par trou et sur tout le niveau de massif rocheux.
Cette photo montre la disposition de trou de mine amorcé pendant une séance de tir qui est
éparpillés dans tout le flanc et le niveau de la carrière.
Le tir de mines utilise plusieurs matériels pour effectuer l’opération qui sont appelés les
équipements accessoires de tir
➢ Le détonateur électrique
Elle assure la mise à feu des corps explosifs dans le trou de mines. Les caractéristiques de
détonateur électrique utilisé par U.B.P sont les suivants :
• C’est un tube en aluminium fermé à une extrémité et serti à l’autre sur un bouchon
plastique laissant passer deux fils électriques isolés de 4m, contient 0,6 g de penthrite ;
• Détonateur à micro-retard de 25ms de numéro de 0 à 15 ;
• Moyenne intensité ;
• Résistance d’un détonateur=1,1Ω .
➢ Exploseur
C’est un appareil de mise à feu de dispositif explosif. Les caractéristiques de l’exploseur utilisé
sont les suivants :
• Constructeur : SCHAFFLER ;
• Type : 860N ;
• Tension : 1280 V ;
• Capacité de condensateur=100 µF ;
• Résistance limite= 1010Ω ;
• Mode d’utilisation : rotation d’une manivelle jusqu’à l’allumage du voyant témoin ;
➢ Ohmmètre DIGOHM
C’est un appareil qui sert pour vérifier la résistance qui circule dans le fil index venant des
amorces.
Caractéristiques :
• Constructeur : SCHAFFLER ;
• Champ de mesure=0-2000Ω ;
• Alimentation : pile alcaline 1,5 V type LR 6 (AA), on peut exécuter 10 000 à 20 000
mesures avec une seule pile ;
• Courant de mesure= 4mA maximum ;
• Fermeture et coupure de courant automatique ;
• Mise à zéro automatique ;
• Boîtier étanche, antistatique ;
• Dimension= 135x80x22 m3
Figure 11 Ohmmètre
➢ Fil index
C’est le fil qui relie les détonateurs et l’exploseur sert aussi pour mesurer la résistance qui
circule dans les détonateurs et tout l’ensemble du dispositif de tir.
II.3.3. Le débitage
C’est l’opération qui consiste à diminuer la granulométrie des roches abattues selon l’objectif
voulu. Pour la société U.B.P, il utilise de BRH pour effectuer la tâche. Parfois le débitage en
BRH n’est pas satisfaisant pour des diverses raisons ainsi il est nécessaire parfois l’intervention
manuelle. L’opération se fait après l’abattage à l’explosif à chaque roche abattue ainsi la pelle
mécanique munis de BRH travaille presque tout le temps cinq jour sur sept. La granulométrie
voulue est de 500mmx500mm pour l’alimentation du concasseur or la dimension de roche après
l’abattage est plus grand que la granulométrie recherchée. Ainsi le BRH est en activité 8 h/j et
sur 5 jour sur sept. Pour exécuter ces opérations, le BRH a besoin des consommables :
• Carburant
• Huile moteur
• Graisse
• Eau
L’unité de communition est environ 6 km de la carrière ainsi le transport des roches abattues se
présente aussi comme la difficulté à surmonter mais aussi un facteur clé de rendement de
production. La société utilise de pelle mécanique pour le chargement et des camions à bennes
pour le transport.
Chaque appareil a son propre rôle lors de l’opération de transport et il est très nécessaire de
concorder ces appareils entre eux pour l’efficacité de la production ainsi d’établir leur nombre.
Chapitre IV : La comminution
Cette partie de l’opération de production est l’étape finale de la production. Elle inclut plusieurs
traitements.
Fonctionnement :
Ce concasseur fragmente le matériau par pression entre deux mâchoires : une mâchoire
verticale fixe et une mâchoire mobile suspendue et animée d’un mouvement alternatif. Son
double effet (translation et rotation) lui permet d’admettre de très gros bloc, d’assurer de grosses
productions et de fragmenter des morceaux très durs et abrasifs.
Caractéristiques :
• Marque : Nordberg ;
• Forme : rectangulaire ;
• Ouverture : longueur 1000mm, largeur : 800mm ;
• Rapport de réduction : 4-10 ;
• Dimension des produits à la sortie du concasseur : 0-100mm
Avantages et inconvénients
Ce type de concasseur dispose une ouverture d’alimentation très large et que l’usure des
mâchoires est assez long de ce fait il est choisi par la société puisque la dimension de roche
dans la trémie vibrante est compatible à l’ouverture.
Ce type de concasseur est difficile à maintenir à cause de la grandeur des pièces et accessoires.
1.2.Broyeur à cônes
axe suivant une trajectoire excentrique. A vide, le sens de rotation est vers la gauche tandis que
chargé, la rotation s’effectue vers la droite. Le broyeur à cônes convient pour le concassage
secondaire.
Caractéristiques
• Marque : Metso ;
• Modèle : HP 200 ;
• Débit maximal : 60 m3 /h ;
• Débit moyen : 45 m3/h
Avantages et inconvénients
L’inconvénient est que l’ouverture de l’alimentation est très étroite ainsi le rendement de
communition est très faible ainsi il n’est pas adopté pour les industries de grande taille
La société UBP utilise un crible vibrant pour l’opération de classement. Les passants sont
acheminés via les bandes transporteuses et constituent les sorties tandis que les refus reviennent
dans la trémie tampon.
Caractéristiques :
Pour avoir une source d’énergie suffisante la société utilise un groupe électrogène de capacité
600 KVA qui a pour consommation en carburant 35-40 l/h. Il assure l’énergie consommé de
tous les appareils minéralurgiques et tous les accessoires qui les accompagnent. Voici un
tableau qui résume la puissance des appareils dans l’unité de communition.
Pour la connexion entre des appareils et pour la sortie des produits vers la zone de mise en tas,
les convoyeurs à bande sont utilisés pour faciliter la tâche.
Le convoyeur à bande est choisi comme système de manutention des produits dans le circuit de
communition à cause de la masse et le volume de produits. D’autre part la roche concassée est
sec qui ne colle pas sur les courroies et facilite le transport.
Elle a pour rôle de déplacer les produits obtenus après concassage vers le zone de stockage
lorsque la zone de mise en tas est trop chargée. D’autre part il effectue aussi le chargement des
camions des clients. Ainsi elle travail presque 8h/j et 6j/semaine. Elle effectue un trajet entre la
zone de sortie et le zone de mise en tas des produits obtenus.
L’optimisation technique des opérations dans la carrière est nécessaire, les opérations qui se
déroulent dans la carrière sont :
1.1.Le décapage
Maintenant, la partie à découper se tient sur le flanc sud-est de la carrière enfin d’atteindre le
massif rocheux.
La fréquence de décapage est d’une fois par semaine : pendant le jour de samedi en raison de
manque d’appareils et des matériels pour l’effectuer.
Pour la société UBP, les appareils utilisés pour effectuer l’opération de décapage sont :
• Une pelle mécanique pour charger les déblais dans les camions à benne.
• Trois camions à bennes qui assurent le transport
• Un chargeur à pneu qui assure le raclage de déblais
La durée d’un cycle de transport pour un camion pendant l’opération de décapage est :
Chargement 5
Transport 7
Déchargement 2
Retour 5
Le seul problème rencontré pour effectuer l’opération est l’étroitesse et la dénivellation de voie
de passage des camions ainsi il y autant d’attente que de voyage effectué.
L’accélération de l’opération en décapage peut améliorer le tir parce que des banquettes de haut
niveau sont obtenues et l’exploitation peut être effectuée de haut vers le bas. L’augmentation
de la voie de passage n’est pas faisable à cause de présence d’habitation périphérique pour éviter
le conflit foncier.
1.2.L’abattage à l’explosif
Pour UBP, la foration se fait de manière artisanale : elle paye de groupe d’hommes qui forent
manuellement les roches à l’aide des barres à mines.
La profondeur atteinte par l’outil de foration est entre les valeurs [1,5-1,9] m.
𝑃
𝑣𝑓 =
𝑇
T : temps écoulé
D’après l’analyse faite lors de la distribution des explosifs par groupe avant la séance de tir
pendant la période au sein de la société : la vitesse de foration dépend du nombre de personnes
dans le groupe et les outils de foration utilisée ainsi que la condition physique des tailleurs donc
il est très difficile d’établir la vitesse moyenne de foration.
Mais si on adopte le calcul selon la variation de nombre de casseur dans un groupe, les valeurs
de vitesse minimale et maximale obtenus sont les suivants :
2𝑥1,5𝑚
𝑣𝑓𝑚𝑖𝑛 = =0,075m/h=7,5cm/h
5𝑥8ℎ
5𝑥1,9𝑚
𝑣𝑓𝑚𝑎𝑥 = =0,2375m/h=23,75cm/h
5𝑥8ℎ
Pour améliorer cette vitesse de foration, il n’y a qu’une solution : minimiser le laps de temps
écoulé sur une foration de trou de mines par deux moyens :
-Réorganiser le groupe en formant plus de personnes, pour avoir plus d’efficacité pour le
creusement manuel enfin d’augmenter la force humaine. Chaque groupe alors doit être formé
au moins trois personnes. Cette réorganisation donne aussi de meilleur rendement sur
l’enlèvement de bloc rocheux sur le massif et l’exploitation des fissures des roches.
-Utiliser un appareil de foration mécanisé : puisque la société dispose deux marteaux piqueurs ;
dans ce cas la profondeur atteint devient 2m qui peut être foré en 20 minutes si l’appareil
fonctionne à mieux. Ainsi la vitesse minimale et maximale de la foration devient :
2𝑚
𝑣𝑓𝑚𝑖𝑛 = 1 =4m/h
2
2𝑚
𝑣𝑓𝑚𝑎𝑥 = 1 =6m/h
3
Cette vitesse est facile à atteindre parce que la société possède deux marteaux piqueurs à
système d’air comprimé. Pour la réorganisation de groupe la vitesse de foration minimale et
maximale est difficile à estimer car il dépend du dynamisme de chaque groupe.
La méthode de travail de la société maintenant est que le casseur même qui charge les trous
selon leur façon sans assistance de techniciens ou des ingénieurs mais ceci provoque la baisse
de rendement des explosifs lors de l’amorçage. Le chargement de trou doit respecter :
Bourrage
Le bourrage sert pour s’assurer l’efficacité des explosifs utilisés et pour contrôler la sécurité de
tir de mines des environnants. La société emploi comme bourrage des sables de carrières venant
de l’unité de communition.
𝑃
𝑏=
3
P : profondeur de trou
1,5
𝑏= = 0,5m
3
1,9
𝑏= = 0,633333m
3
Charge de pied
La charge de pied utilisé pour la société est un sixième d’une cartouche de gomme qui est
distribué par groupe selon le trou disponible
𝑛𝑏 𝑄⁄ 𝑄 0,08𝑥𝐵𝑥𝐸𝑥𝑃
𝑡𝑟𝑜𝑢 = 𝑀𝑐 = 𝑀𝑐
Avec
Q : charge de l’explosif
B : banquette
E : espacement
P : Profondeur
Mais le problème pour l’UBP qu’elle n’y utilise pas cette procédure de chargement, les trous
sont éparpillés par tout la carrière ainsi il n’a pas d’espacement et de norme de Banquette. Pour
améliorer le chargement selon l’outil disponible :
Alors :
B=32xd=0,05x32=1,6
E=1,2xB=1,2x1,6 =1,92
Mc=1,56 kg
𝑛𝑏 𝑄⁄ 0,08𝑥1,6𝑥1,92𝑥1,5
𝑡𝑟𝑜𝑢 = 1,56
=0,236307692
𝑛𝑏 𝑄⁄
Hp= 𝑡𝑟𝑜𝑢*Lc Lc=0,4
Ainsi
Charge de colonne
La charge de colonne pousse les massifs rocheux vers la partie vide ; pour parvenir à cet
objectif, la société utilise des nitrates fioul.
Hc=P- (Hp+b)
Ainsi pour avoir un bon résultat, il faut respecter ces quantités de charge selon la procédure de
production de la société.
Par exemple
Pour la distribution de nitrate, chaque groupe doit recevoir environ [0,2-0, 30] kg et pour le
gomme il faut utiliser entre [10-12] cm de cette cartouche c’est-à-dire il faut diviser en quatre
au lieu de six que les casseurs pratiquent pendant ce temps.
Contrairement à ce que la société pratique à ce moment, il faut faire de tir à plusieurs trous à un
même temps pour avoir plus de rendement de roches abattues mais l’impact environnement sur
les alentours comme les bruits et la vitesse de propagation de l’onde est les soucis pour cette
pratique.
2500
𝑣𝑜 = ≤ 3𝑚𝑚/𝑠
𝐷 1,8
( )
√𝑄𝑡ℎ
La distance de l’habitation et la carrière où a eu lieu le tir est d’environ 300 m et Qth est calculé
selon le nombre maximal de trous portant le même numéro multiplié par la charge unitaire.
Pendant ce calcul, le cas maximal est imaginé comme le cas d’utiliser 20 trous de même numéro
2500
Alors : vo= 300 1.8 =0,95862333 mm/s ≤ 3𝑚𝑚/𝑠
( )
√14
2500
𝑣𝑏 = ≤ 10𝑚𝑚/𝑠
𝐷 1,8
( )
√𝑄𝑡
2500
𝑣𝑏 = 300 = 0,64 𝑚𝑚/𝑠 ≤ 10𝑚𝑚/𝑠
( )1,8
√9,33888
Ces deux calculs sur les impacts environnementaux de tir montrent qu’on peut faire le tir
simultanément pour avoir plus de rendement de l’explosif.
Ainsi le volume espéré de la roche abattue, pour cette modélisation de tir, le volume espéré est
calculé comme suit par la formule de Taffanel, Dautriche et Taylor qui met en relation la
résistance à vaincre et l’énergie utilisé pour abattre le massif rocheux
α b c+β a b ≤ 2,4 m ∆ y d V Φ2
α : résistance à la traction
b : écartement de trous
c : profondeur de trous
β : résistance au cisaillement
𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑑𝑒 𝑙′𝑒𝑥𝑝𝑙𝑜𝑠𝑖𝑓
∆ : densité de chargement ∆= =2,760084926
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢
α b c+β a b=M : désigne la masse de la roche abattu par la colonne des explosifs
Ainsi
𝑀
𝑉𝑒𝑠𝑡𝑖𝑚é =
𝜌
1.4.Le débitage
Pour améliorer cette partie de travail, c’est de diminuer le temps de fonctionnement de BRH
mais en même temps maintenir la cadence de rocheux débitée ou même en l’augmentant. Pour
se faire il faut minimiser le déplacement de l’appareil et les ordonnées autant que possibles.
Pour ramasser les roches, il est très difficile pour le conducteur de pelle mécanique de charger
les camions lorsque le produit ne forme pas de tas. Pour optimiser le chargement et le transport
alors, la gestion de temps est très importante puisque les appareils utilisés par la société sont
vieux il faut donc ordonnées les opérations comme suit :
Après chaque fin de cycle par semaine, beaucoup des éclats de roches ne sont pas récupéré à
cause de la finesse de leur dimension ainsi un dispositif de récupération de ces restes doit être
mise en place comme un râteau pour chaque groupe pour augmenter l’alimentation dans le
circuit de communition et d’éviter de faire une fausse mesure.
Dans le travail en carrière, les chaînes d’opération sont nombreuses mais aussi il y a des
organisations qui suivent ces opérations.
Le responsable de carrière doit convaincre les casseurs de grouper entre deux ou trois personnes
pour faciliter et accélérer le creusement de trous. D’autre part l’emplacement de trous doit être
choisi minutieusement pour établir un schéma de tir efficace.
Il serait d’informer les casseurs sur la norme et le calcul sur le chargement de trous et de
respecter la succession : charge de fond, charge de colonne et bourrage.
D’après le calcul fait précédemment, il faut adopter une banquette et espacement optimales et
qu’il faut grouper les trous dans un endroit mais aussi faire une seule fois le tir. D’après le calcul
fait sur la vitesse d’onde et la vibration, faire de tir à multiple trous est faisable.
-Pour le débitage
Le trajet du BRH doit être ordonné en évitant de faire un mouvement de va et vient et il serait
mieux d’établir un plan de trajet définitif de l’appareil en informant en même les tailleurs pour
bien coordonnées les travaux de tailleurs et le conducteur.
-le chargement
De même pour la pelle de chargement, il doit suivre le trajet de la pelle munis de BRH. Mais
aussi faire la mise en tas lorsque les camions transportent les roches vers l’unité de concassage.
Pour améliorer cette partie de production, le volume et la qualité de roches alimentées dans la
trémie vibrante est le facteur clé et aussi la cadence d’alimentation dans le broyeur à cône.
D’après l’observation faite pendant toute au long du stage, la durée d’un cycle de communition
est environ 5 minutes et cette durée doit correspondre à l’intervalle de succession de deux
camions.
𝐷
𝑉=
𝑇
T : temps écoulé
D : distance parcourue
Ainsi
6𝑘𝑚
V=20𝑚𝑛 = 300m/mn
Alors si on utilise cinq camions, leur figure d’emplacement est comme suit :
Ce schéma montre qu’il y un temps de vingt minutes que la pelle mécanique peut mettre en tas
ou faire un déplacement si nécessaire. Ce temps est primordial pour l’efficacité du chargement.
Le débit théorique du circuit de communition est de 60m3/h ainsi le volume transporté par ces
quatre camions doit subvenir à ce besoin d’après le schéma de configuration de transport le
nombre de camions arrivé est égale à cinq par heure.
Ainsi le volume de roche abattu par chaque camion est de 12 m3 ; trouver des mobiles qui
avaient cette capacité est facile sur le marché car la société possède même de cette taille.
30(𝐶 2 +2𝑆𝐶)𝑁𝑙𝐻𝜌𝐾
𝑄= 𝐴−𝑆
H : hauteur de la mâchoire
L : largeur de la mâchoire
N : vitesse de l’arbre
S : ouverture de décharge
A : ouverture d’admission
Dans cette formule de capacité théorique, il y a des paramètres variables qui peuvent améliorer
la production de concasseur comme la vitesse de l’arbre et la course au bas de la machine
mobile. Mais qui sont difficile à surveiller faute de l’insuffisance matérielle.
D’autre part le contrôle du rapport de réduction est aussi source de réussite en opération de
communition car il vérifie la bonne performance de l’appareil
r= [4-10]
𝑑𝑐𝑚𝑎𝑥 = [50-125] mm
Lorsque le diamètre de produits dépasse cette fourchette de valeurs alors il y a alors une
défaillance de l’appareil et pour la confirmé il faut faire des échantillonnages au moins une fois
par semaine pour vérifier l’usure de mâchoire enfin d’ajuster l’écartement entre les mâchoires
et celle mobile.
r= 20
𝑑𝑏𝑚𝑎𝑥 =25mm
La performance de crible vibrant dépend de la maille de tamis de leur inclinaison mais aussi
l’agitation du crible. Mais pour vérifier ces facteurs de performance le crible utilisé par la
société à sa propre caractéristique :
Ainsi pour vérifier la performance de crible, il s’agit de contrôler cette proportion par des
échantillonnages et analyse granulométrique.
Quantité/semaine Prix
Nécessité Quantité/jour (L/j) (L/semaine) unitaire(Ar) Prix total (Ar)
Quantité/semaine
Nécessité Quantité/jour (L/j) (L /semaine) Prix unitaire(Ar) Prix total(Ar)
Carburant 200 1000 3390 3390000
Huile moteur 1,5 7,5 10 000 75000
Graisse 10 50 5000 250000
TOTAL 3 715 000
1.4.Le coût de transport des roches abattues
Dans ce calcul de coût de transport, on tient compte juste les dépenses en consommable des
camions qui assurent l’opération :
Prix
Nécessité Quantité(L)/jour Quantité/semaine unitaire(Ar) Prix total(Ar)
Carburant 100 500 3390 1695000
Location 1 6 150000 900000
CAMION 1
Huile
moteur 1,5 7,5 10 000 75000
Carburant 104 520 3390 1762800
Location 1 6 150000 900000
CAMION 2
Huile
moteur 1,5 7,5 10 000 75000
Carburant 104 520 3390 1762800
Location 1 6 150000 900000
CAMION 3
Huile
moteur 1,5 7,5 10 000 75000
TOTAL 8 145 600
1.5.Le coût de main d’œuvre
D’autre part la société emploi les casseurs pour effectuer le creusement de trou et le tir et ils
sont payés par rapport au volume qu’ils ont abattu.
Mais le problème est que les valeurs de roches abattues sont très variables alors on a établi le
calcul pendant les trois semaines successives :
En récapitulant les divers coûts qui interviennent sur la production dans la mine on alors le coût
de production est résumé au tableau suivant :
Prix de
Quantité Composantes dépense(Ar) Coût (Ar/m3)
Explosifs 1 243 208,8
Débitage 3 765 000
SEMAINE 1 Chargement 3 715 000 20 106,05406
Transport 8 145 600
Salaire de casseurs 4 212 420,68
Explosifs 1 243 208,8
Débitage 3 765 000
SEMAINE 2 Chargement 3 715 000 26 233,00593
Transport 8 145 600
Salaire de casseurs 3 051 565,56
Explosifs 1 243 208,8
Débitage 3 765 000
SEMAINE 3 Chargement 3 715 000 18 061,197
Transport 8 145 600
Salaire de casseurs 4 825 014,2
Pour la suite du calcul on adopte le coût de production à la mine égale à la moyenne de ces trois
valeurs
𝑐𝑜û𝑡𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛
⁄ 3
𝑢𝑛𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒=21 466,75233 Ar /m
Ainsi le coût de production par unité de volume est calculé par la formule :
Alors :
Après l’optimisation, il existe des paramètres qui n’ont pas changé et qui n’influe pas de
changement le coût de production de la société d’autre il existe aussi des quantités qui a
augmenté ou diminué qui le renversent ainsi on doit recalculer le coût de production par unité
de volume pour y voir le contraste.
• Débitage • Transport
• Chargement • Salaire de casseurs
• Explosifs
• Énergie
Prix
Nécessité Quantité/jour Quantité/semaine unitaire(Ar) Prix total(Ar)
Carburant 100 500 3 390 1 695 000
Location 1 6 150 000 900 000
CAMION 1
Huile
moteur 1,5 7,5 10 000 75 000
Carburant 104 520 3 390 1 762 800
Location 1 5 150 000 750 000
CAMION 2
Huile
moteur 1,5 7,5 10 000 75 000
Carburant 104 520 3 390 1 762 800
Location 1 6 150 000 900 000
CAMION 3
Huile
moteur 1,5 7,5 10 000 75 000
Carburant 100 500 3 390 1 695 000
Location 1 6 150 000 900 000
CAMION 4
Huile
moteur 1,5 7,5 10 000 75 000
TOTAL 10 665 600
Calcul de coûts de main d’œuvre des casseurs après optimisation
Il varie en fonction de volume abattus par les casseurs alors le coût de main d’œuvre est environ
6 996 935,75 Ar
D’après l’optimisation technique faite précédemment pour la séance de tir il reste vingt trous à
amorcer et qu’on utilise qu’un seul fil index et que la quantité de super power reste le même.
Voici un tableau qui résume les dépenses en termes d’équipement de tir dans la carrière.
Le coût d’énergie par unité de volume est très différent de l’avant optimisation car le volume
de roche abattu a augmenté
PARTIE IV DISCUSSION
La première remarque lors de calcul de coût avant et après optimisation se diffère sur le coût
de transport. Mais pour le coût par unité de volume est diffèrent puisque le volume obtenu pour
les deux méthodes d’abattage sont très différents.
A la carrière :
L’optimisation de l’abattage a généré des modifications sur quelques quantités des nécessités
dans la carrière : quelques consommables a diminués mais d’autres a augmenté pour avoir plus
de rendement par rapport aux valeurs antérieures
A l’unité de communition
Ceci améliore la consommation en énergie par unité de volume car le volume d’alimentation a
augmenté par rapport au volume avant optimisation.
L’amélioration technique d’abattage entraîne un gain d’argent et plus de rendement des roches
abattues :
Ainsi
Alors le bénéfice d’argent de la société lorsqu’elle applique la méthode est de 9 286,07 Ar par
unité de volume ainsi ce gain augmente alors en fonction de volume de roche abattu. Mais
l’ironie pour ce fait et que la capacité théorie de l’unité de concassage est de 60 m3/h ainsi il
peut être d’installer un surplus d’appareil de communition.
Faire une formation des conducteurs d’engins et régir une loi sévère pour le bon déroulement
du travail, car l’observation faite montre que les conducteurs ne suivent pas les règles mis par
la société et sur toute la mode d’emplois de la machine, et fait des vas et viens qui fait perde de
temps et augmente la consommation de l’engin.
Faire une bonne entretient des engins pour éviter les pannes inutiles qui nuisent la production
journalière, qui est une grande perte pour la société
Convaincre la population environnante doit être figuré sur la priorité de la société enfin
d’augmenter les charges explosives utilisés lors de séance de tir par semaine et aussi de remplir
les procédures ministérielles pour agir dans l’ordre légale.
Pendant le stage dans la société on a constaté beaucoup des éclats roches qui sont dispersés sur
le champ de la carrière et qui ne sont pas récupéré et qui peuvent fausser le résultat de la mesure
entraine toujours le disputer entre les casseurs et l’opérateur de mesure.
Convaincre les casseurs de se mettre en coopérative serait un atout pour l’exécution de tir en
maille et groupé dans un flanc qui facilitera la mesure de volume qui doit être effectué en
fonction du volume de camions.
L’échantillonnage par semaine est le meilleur moyen de contrôle de la bonne performance des
appareils utilisés dans l’unité de concassage.
Il faut établir un plan d’activité hebdomadaire et aussi mensuel en termes de production pour
satisfaire le client mais aussi pour mieux organiser les activités en carrière et en concassage
ainsi de coordonnées les deux opérations.
Introduire un autre concasseur pour l’appareil de fragmentation tertiaire qui donne une
meilleure qualité des produits et de diminuer le temps ou bien d’augmenté la vitesse de
production des gravions
Introduire une unité de pesages afin de bien contrôler les produits entrants et sortant dans les
camions et de connaitre aussi les produits mensuels de la société ; car le système de contrôle
par mètre cube (m3) ou par volume n’est pas tellement fiable car on doit prendre en compte du
coefficient de foisonnement,
CONCLUSION
Cette étude n’est pas à son terme : suite à l’insuffisance de la période de stage pour
effectuer des études approfondies, nombreux paramètres d’amélioration de la production :
paramètres de réglage des appareils de communition, les appareils de foration de trou de mine,
l’amélioration de chargement et transport.
[2]DAMY Joachin Clotaire, exploitation à ciel ouvert, Cours Mention Ingénierie Minière,
Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo.
[8]RASOLOMANANA Eddy Harilala et al, Mars 2014, l’Estimation des volumes de roches
en place dans les carrières d’UBP sises autour de PK336 RN2 Toamasina et Andranovao-
Ambohimalaza Antananarivo, Rapport, 41p
[10]ROGER Delémont, Méthodes de calcul des charges pour les abattages à ciel ouvert et en
galerie, Article, 4 p
[11]THE UNITED BASALT PRODUCTS LTD, UBP Info, N°35, décembre 2013 ; UBP Info,
N°31, décembre 2011 ; Archives.
Date :
Site : N° tir :
Réf :
Exploseur + manivelle
Ligne de tir
Pince coupante
Ohmmètre Etat pile
Sirène
Couteau
Bande de signalisation
Pelle
Bourroir
Panneaux Etat peinture et propreté
Appareil photo
Torche
Caisse à outils
Extinceur Poids, pression
Gyrophare
Boîte à pharmacie liste et date de peremption
Gobelet
Entonnoir
Talkie Walkie charge, fonctionnement
Batterie charge
Machine à calculer
Décamètre
EPI de reserves:
GPS
Abri pliable en bâche
Véri fi é pa r : Vi s é pa r :
Résumé :
Cet ouvrage met en évidence l’importance des études techniques et financière de l’exploitation
de carrière et la fragmentation des roches abattues. La présente étude se porte sur l’optimisation de
l’abattage à l’explosif et les coûts technique de production de la société United Basalt Product
d’Ambohimalaza a permis de justifier la nécessité de ces calculs. En réalité l’optimisation technique ne
suffit pas pour obtenir de meilleur rendement de production, la bonne organisation et le bon management
de la société.
Abstract :
This work make an evidence of study technics and financially importance for carrière exploiting
and splinted the rock depressed.This studys focuses on a optimization explosive demolishion and
technics cost for the production of United Basalt Product corporation atAmbohimalaza growth have
justified the project .In fact the technics optimization doesn’t be enough acquire the best performance
production and better organisation and good ma,agment for this corporation
Key word : optimization , explosive demolishion ,comminition,cost
Encadreur : Madame RAKOTOSOA Harimalala Antenaina Herivola