CATHODIQUE
HACINE RACHID
Diagramme du processus de corrosion et du type d’endommagement
BUT DE LA Protection
Cathodique
La protection cathodique est une technique permettant de réduire
la vitesse de corrosion d'un matériau métallique, présent dans un milieu actif
:
Milieu marin
Terrains alcalins et salés
Présence de bactéries
Gaz corrosifs
Etc
INSPECTION DE
CANALISATION
UCI Tool
POUR LA
DETECTION DE
ZONES
CORRODEES
GRACE AUX
ULTRASONS
schématisation
Qu’est ce que la corrosion?
ASPECT D’UN TUBAGE CORRODÉ
Qu’est ce que la corrosion?
La corrosion métallique est un phénomène qui existe depuis que les hommes ont réussi à préparer
des métaux qui ne se trouvaient pas à l’état pur dans la nature.
La corrosion est le phénomène suivant lequel les métaux et les alliages métalliques subissent de la
part de leur environnement, quel qu’il soit, une attaque dont la conséquence est de les faire retourner
vers leur forme d’origine, de minerais.
Lorsque l'on met un métal en présence de dioxygène, celui-ci s'adsorbe (c'est-à-dire se fixe) sur la surface et
réagit pour former une couche d'oxyde.
CORROSION HUMIDE
Ces contrôles sont généralement réalisés par des techniciens assurant la maintenance
courante des systèmes d’injection de courant.
Les contrôles en protection cathodique demandent une bonne connaissance des
techniques de mesures (EN 13509), et une analyse critique des résultats des campagnes
de mesure. Pour cela, il existe depuis une dizaine d’années une certification des
personnels
Un des buts de la protection cathodique est celui d’ empêcher la corrosion ,Dans certains cas , on procède à un
nettoyage des surfaces qui ont été altérées par des agents ou des matières menant vers la corrosion
MOYENS DE NETTOYAGE
Brosse en coupe
Brosse disque
Brosse à décaper
Les métaux les plus couramment utilisés sont : le magnésium, le zinc et l'aluminium.
Dans le cas des anodes enterrées, le métal est entouré d'un backfill qui aura pour
fonction de créer un milieu homogène pour une consommation optimale du métal et
également augmenter la surface en contact avec le milieu dans lequel sera placée
l'anode. Le backfill aura donc une conductivité élevée.
La structure à protéger est connectée à une source extérieure de courant continu. La borne positive du
redresseur est connectée à la masse anodique. Cette masse anodique est composée d'éléments métalliques qui
seront principalement de type FeSi, TiMMo ou encore Graphite.
Les anodes seront placées horizontalement ou verticalement selon la configuration des lieux et le type de sol.
La forme et le type d'anode sera choisi en fonction de la structure à protéger et le milieu dans lequel sera placé
la protection cathodique. Ce choix sera défini à l'élaboration du dossier d'étude.
Ce mode de protection est choisi pour des structures nécessitant des courants plus importants pour
l'abaissement du potentiel.
mise en
place d’une
protection
mise en
place d’une
protection
PRISE DE
POTENTIE
L
Corps: Tube PVC DN 125 Bornier (option): 4 bornes pour câbles de 16 mm² section cuivre Fermeture: Sureté
PP. Polypropylène Tête injectée: frettée sur corps. Couvercle: C.23 - teinte standard grise ou orange. En
option suivant quantité: teinte au choix Hauteur: hors tout 1.480 mm Hors sol 1.000 mm (conseillée) Poids: 8
Kg
Utilisation: Prise de potentiel, tête de déversoir anodique, liaison équipotentielle, borne repère (conduite, déversoir).
Particularité: Localisation instantanée, remplacement aisée de la tête injectée et du couvercle, encombrement minimum
du bornier, teinte couvercle en option. 1 câble souple solidarise le couvercle au potelet et permet la mesure du potentiel
PREPARATION DE
LA PROTECTION
Réactions d’oxydation
Les réactions d’oxydation conduisent dans le cas du fer à la formation de produits expansifs avec une augmentation de volume
égale au minimum à deux fois celui du métal de base à partir duquel ils se sont formés. Les variations volumiques induisent des
contraintes dans le béton d’enrobage et au-delà d’un certain seuil, l’apparition de petites fissures.
La connaissance des conditions environnantes n’est pas suffisante pour prévenir l’évolution du processus de corrosion dès la
conception. Des techniques de détection et d’observation ont été mises au point pour évaluer le niveau de corrosion d’un acier
dans une structure. On peut classer ces techniques en deux types : les techniques électrochimiques comme la mesure du
potentiel de corrosion, la résistance de polarisation et l’impédance électrochimique, et les techniques chimiques comme
l’analyse de concentration en chlorure et du front de carbonatation.
Pour faire face à la corrosion de l’acier, le retour d’expérience montre que les méthodes de réparation conventionnelles telles
que le remplacement du béton endommagé ou le changement de l’acier corrodé ne constituent pas des solutions satisfaisantes.
C’est pourquoi des méthodes de maintenance sont recherchées, comme les techniques électrochimiques de ré alcalinisation ,
d’extraction électrochimique des chlorures ou encore de protection cathodique. Ces deux dernières méthodes représentent
un moyen efficace pour le traitement et la maintenance des ouvrages contaminés par les ions chlore.
Les techniques électrochimiques sont basées sur le principe électrochimique du mécanisme de la corrosion d’acier. Elles
peuvent être mises en oeuvre en faisant passer un courant électrique continu entre une anode placée sur la surface de béton et
l’acier à protéger (cathode), l’anode et la cathode étant dans le même milieu électrolytique. Il est aussi possible d’utiliser un
métal moins électropositif que l’acier comme anode sacrificielle.
La protection cathodique des matériaux métalliques consiste à éviter ou réduire leur corrosion en milieux électrolytiques
en provoquant l’abaissement de leur potentiel électrochimique jusqu’à un niveau suffisant, correspondant à leur domaine
d’immunité. Cet abaissement du potentiel est assuré par le couplage de l’ouvrage à protéger avec des anodes sacrificielles à
base de zinc, d’aluminium ou de magnésium (protection cathodique par anode sacrificielle) ou par l’injection d’un courant
électrique continu, de l’ordre de 1 à 20 mA/m² d’acier à protéger, entre l’acier (cathode) et un matériau inerte placé en
surface du béton d’enrobage (protection cathodique par courant imposé).
Ce système de protection est un système idéal théoriquement quand il peut être appliqué efficacement. L’ensemble de la
surface de métal à protéger au contact de l’électrolyte corrosif est ainsi transformé en cathode, c'est-à-dire qu’il reçoit
toujours de l’électrolyte le courant électrique continu qui correspond à la réduction des espèces oxydantes de la solution (eau,
H+ ou O2).
Pour lutter contre la corrosion des armatures, la protection cathodique est une technique électrochimique de maintenance de
plus en plus appliquée sur des ouvrages en béton armé. Cependant, elle n’est actuellement pas recommandée pour les
ouvrages en béton précontraint car plusieurs incertitudes persistent sur ses effets secondaires : risques de fragilisation par
hydrogène des aciers de précontrainte, de diminution d’adhérence entre l’acier et le béton et d’accumulation d’ions K+ et Na+
près de l’armature. Cette accumulation d’alcalins pourrait alors provoquer une accélération de la réaction alcali-granulat ou
encore la dissolution des chloroaluminates, des sulfoaluminates et des hydrates de gel (C-S-H).
L’application de la protection cathodique à un ouvrage peut être réalisée par un système faisant appel à une
alimentation électrique extérieure (dite « à courant imposé ») ou par un couplage à une anode sacrificielle
(protection « galvanique »).
Dans les installations de protection cathodique par courant imposé, l’alimentation électrique permet de
polariser cathodiquement la structure à protéger en faisant circuler un courant continu entre l’ouvrage à
protéger et une anode auxiliaire dite « déversoir ».
Dans les régions isolées, ce courant peut être généré par des
systèmes d’éoliennes ou de panneaux photovoltaïques.
Dépend de l’implantation des anodes. Peut être prévue Risque d’être hétérogène en l’absence de revêtement
Distribution du courant sur l’ouvrage
pour être homogène. performant
Investissement relativement faible, coût du courant Investissement relativement élevé, coût du courant
Coût
élevé faible
EFFET CORRIGE – RESISTIVITE DU SOL ET VITESSE DE CORROSION
D’après le graphe, on remarque que la plus basse
résistivité du sol . Par exemple 790 Ohm.cm,
correspond au plus bas pH qui est de 6.92. Cette
condition donne lieu à une vitesse de corrosion
maximale (MPPR) de 0.23 mm/année.
Conception d’un système de protection cathodique
Exemple : La taille du système photovoltaïque est proportionnelle à la taille du pipeline à protéger. Le pipeline assumé est en
acier, de longueur L et de diamètre D .
MESURE DES EPAISSEURS DES CANALISATIONS PAR ULTRASONS ( ECHOGRAPHIE
ACOUSTIQUE)
PROTECTION
CATHODIQUE PAR
ANODE
SACRIFICIELLE
REPARTITION DES ANODES SACRIFICIELLES
TYPE DE PROTECTION PAR COURANT IMPOSE
anode
La canalisation (cathode) est portée à un potentiel suffisamment électronégatif pour que son
équilibre thermodynamique lui assure une vitesse de corrosion la plus faible possible : elle est
appelée la cathode. Une partie anodique est mise en place pour compléter le circuit électrique
et l’équilibre électrochimique.
Les anodes sacrificielles sont conçues et choisies pour avoir un potentiel électrochimique
plus négatif que le métal de la structure à protéger. Pour que la protection cathodique soit
efficace la surface à protéger est polarisée.
Une anode sacrificielle est un élément qui protège un autre matériau qui lui est connecté
contre la corrosion. Les anodes sacrificielles INGESCO apportent à l'installation de mise à la
terre une protection cathodique, garantissent ainsi une plus grande durabilité des
électrodes enterrées et évitent un vieillissement prématuré dû aux effets de la corrosion.
La corrosion électrolytique
Immergé dans de l'eau, un courant électrique se forme entre deux métaux. On appelle ce phénomène
l'électrolyse (plus précisément corrosion électrolytique).
Ce courant déplace des ions (porteur de la matière) du métal le plus doux (l'anode) vers le plus dur (la
cathode). C'est le principe de la pile électrique. Pour canaliser et maitriser ce phénomène, on place des anodes
en métal très doux qui sont là pour se détruire à la place des pièces métalliques du bord. On parle alors
d'anodes sacrificielles.
Le zinc pour l'anode
Le métal le plus doux, le plus chargé négativement, est le zinc. Il protège donc les métaux comme :
l'aluminium
l'acier doux
l'étain
le cuivre
la fonte
le plomb
l'inox
(les métaux sont ici classés par ordre de potentiel négatif, l'inox étant le moins sensible à l'électrolyse).
On utilise donc le zinc comme anode pour protéger les autres métaux.
L'aluminium est très sujet à l'électrolyse. On comprend aussi le danger de mettre deux métaux différents en
contact sans les isoler (par exemple une hélice en bronze sur un arbre en inox).
NB. les métaux sont ici classés par ordre de potentiel négatif, l'inox étant le moins sensible à
Anode soluble est un terme plus général qui signifie une électrode qui subit une
dissolution sous l'effet d'une oxydation anodique....
Tandis que une électrode sacrificielle est souvent en zinc, elle sert à protéger
certains métaux comme l'acier contre la corrosion.
Les anodes sacrificielles ont une certaine durée de vie. Cela dépend du matériau dans lequel elle
est fabriquée
Electrodes : HC – carbone
MC – Métal cored ou enrobée
LC – électrochimiques
MESURES DE PROTECTION
CATHODIQUE
INTRODUCTION
1 Constitution
La prise de potentiel est constituée d’un tube en acier de 80 mm de diamètre
et d’une longueur de 1.40 m. Elle sera dotée d’une plaque isolante fixée par
des vis pour recevoir le câblage associé. Le tube sera muni d’un couvercle à
emboîter, qui sera fixé par un boulon latéral en laiton.
2 Mise en œuvre
Le tube sera ancré dans un massif en béton, Les câbles des mesure ou câbles
de liaison de 16 mm² de section seront brasés sur une plaque en acier de
même nuance que celle du tube. Cette plaque sera soudée sur la conduite.
Les soudures et les brasures seront parfaitement isolées du sol par un bon
revêtement.
Les câbles munis de cosses aboutiront dans les prises et seront fixé sur la
plaque à borne isolante.
Prises de potentiel
3 Repérage
La prise de potentiel sera fournie avec une plaque signalétique portant les
inscriptions suivantes :
SONELGAZ GRTG Ø…….Nom ouvrage...
PK……………… PP N°……………………
Les prises de potentiel seront peintes en bandes horizontales rouges et
blanches de 10 cm de largeur.
4 Emplacement:
Le nombre et les emplacements de ces points de mesures sont définis
lors des études.
On prévoit en général au moins un point de mesure tous les 1000 mètres
(en fonction des points spéciaux, croisement, résistivité etc ).
M ESURE DU POTENTI EL
Il faut veiller à :
- Ne jamais laisser l ’électrode sans solution (pour
maintenir la partie poreuse constamment humide)
Le capuchon de protection doit être utiliser après chaque mesure pour empêche
l ’élément poreux de se dessécher
- Pour la fiabilité des mesures, il faut :
• s ’assurer que la tige en Cuivre est propre et non
oxydée.
• s ’assurer que la solution est saturée
Présence des cristaux de CuSO4 au fond du récipient
Distance
Électrode/Conduite
A l’aide des mesures des potentiels
Prise de potentiel V
Electrode de référence
Sol
Canalisation enterrée
A l’aide des mesures des potentiels
B
V
Sol
Canalisation enterrée
A l’aide des mesures des potentiels
Sol
Canalisation enterrée
Anode Réactive
Mesures du Potentiel
M ESURE DE LA TENSI ON
Pour mesurer la tension d’un générateur de courant on se
servira d’un voltmètre qui sera toujours branché en
parallèle sur le circuit à mesurer.
M ESUR E DE LA TENSI ON DE SOR TI E DU TR ANSFO-R EDR ESSEUR
Transfo Redresseur A V
A
(-) (+)
V
Voltmètre
Sol
Canalisation enterrée
Anode déversoir
NB. M ESURE DE LA TENSI ON
NOTA :
le voltmètre se branche en dérivation (en parallèle) avec le
récepteur dont on veut contrôler la DDP.
La borne (+) du voltamètre est relié avec la borne (+) du transfo-
redresseur.
la borne (-) du voltmètre est relié avec la borne (-) du transfo-
redresseur.
M ESURE DE L’I NTENSI TE
Pour mesurer l’intensité de courant on utilisera un
ampèremètre qui sera impérativement branché en série
dans le circuit à mesurer. Pour info, sa mise en parallèle
sur un récepteur entraînerait de graves dommages à
l’appareil.
M ESURE DE L’I NTENSI TE
(-) (+)
Ampèremètre A
Sol
Canalisation enterrée
Anode déversoir
M ESURE DE L’I NTENSI TE
Transfo Redresseur A V
A
(-) (+)
mV
Shunt
Sol
Canalisation enterrée
M ESURE DE L’I NTENSI TE
Ampèremètre
A
Plaque bakélite
Prise de potentiel
Sol
Canalisation enterrée
Anode déversoir
MESURE ON/OFF
EXEMPLE
PROTECTION
CATHODIQUE DE CUVE
DE STOCKAGE ET DE
CANALISATION
PROTECTION CATHODISUE DE CUVE DE STOCKAGE ET DE CANALISATION
Mise à la terre
Bak de stockage
Ceinture
de mise à
la terre
Mise à la
terre
Mise à la
terre
canalisation
Joint d’isolation Joint d’isolation
NB. Si des soudures par arc sont réalisées sur des structures métalliques connectées à des cellules
de polarisation FUSADEE DSB, celles-ci doivent être court-circuitées pendant les opérations avec un
conducteur ayant une section appropriée en fonction de la technique de soudure utilisée.
Dimensions externes
de FUSADEE DSB
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES D’UN
FUSADEE DSB
De votre attention
REFERENCES
- AL HAJJAR Hikmat - APPLICABILITE ET EFFICACITE D’UNE PROTECTION GALVANIQUE AUX ACIERS DE PRECONTRAINTE - juin 2008
- Djamel Bouzidi - CORROSION ET PROTECTION CATHODIQUE DES CONDUITES SOUTERRAINES – Montreal 2011
- S. Kharzi1*, M. Haddadi2 et A. Malek1 - Conception d’un dispositif de protection cathodique alimenté par
énergie solaire photovoltaïque – Tlemcen 2007
- MAREC - CORROSION ET PROTECTION CATHODIQUE – 1996
- Marcel Roche - L’ESSENTIEL SUR LA PROTECTION CATHODIQUE - CEFRACOR 2015
- Mustapha DJAMA – simulation d’un système de protection cathodique – Bida 2008
-
ANNEXE
METHODES ELECTRIQUES DE MESURE DE LA RESISTIVITE DES
SOLS
; [ Ωm ]
a
I
L
IL SUFFIT DE
DISPOSER DE
DEUX
ÉLECTRODES DE
A MESURES , POUR
POUVOIR
EFFECTUER UNE
MESURE DE LA
DDP RELATIVE
AUX RÉSISTIVITÉS
DES MILIEUX
ÉTUDIÉS
A et B , électrodes d’injection de
Courant continue
Electro magnetique (EM)
RESISTIVEMETRE
A M N B
+
-
A M O N B
Le dispositif utilisé a une longueur AB constante , ce qui permet un seul rayon d’investigation vertical.
En fait , il y a trois dispositifs qui sont déployés en même temps avec 03 rayons d’investigation différents . Le but étant :
1. Détection des accidents tectoniques et des discontinuités affectant la surface , généralement couverte par des dépôts
récents
2. Dépasser cette première couche afin de déterminer l'épaisseur de la seconde couche
3. Le dispositif symétrique de Schlumberger (avec MN ≤ 1/3 AB ou le dispositif Wenner α , par exemple.
Dispositif
Wenner
si
nous considérons un modèle de terrain à deux couches, la résistivité apparente (ρα)
pour le dispositif RATEAU peut être calculée par :
ρ
1
Modèle géoélectrique à
deux couches
ρ
2
Sondage électrique (Sondage)
Le modèle ci
– contre est
celui de deux
couches
superficielles
L’ intérêt de cette pratique
est de pouvoir décrire les
formations superficielles à
moindre frais
Exemple de résultats pour un panneau électrique obtenu avec le logiciel
ELECTRE
0