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COMMENT PILOTER

EFFICACEMENT
SA MARQUE
AUJOURDHUI ?
SOMMAIRE

Prélude : Savoir piloter sa marque aujourd’hui ..................................... p.2-3

Édito ............................................................................................... p.4-5

Principales conclusions de l’étude ...................................................... p.6-25

1) La marque s’impose comme un levier majeur


et devient plus puissante dans l’entreprise
2) La fonction de pilote de marque devient
de plus en plus complexe
3) Le pilotage de la marque

Témoignages : l’influence constructive ................................................ p.26-29

Remerciements aux contributeurs du Club des Annonceurs.................... p.30-31

Annexes ........................................................................................... p.32-37

À propos ........................................................................................... p.38

Remerciements ................................................................................. p.39

2
prélude

SAVOIR PILOTER Personne ne détient aujourd’hui toutes les compétences.


Notre métier se complexifie tous les jours un peu plus. L’enjeu de
SA MARQUE AUJOURD’HUI l’annonceur n’est pas prioritairement d’arbitrer entre les différents
acteurs de la profession, mais d’identifier les bonnes compétences
« J’ai un copain qui est pilote d’essai. Enfin, il ne l’est pas encore, il là où elles sont et de piloter une équipe pluridisciplinaire autour du
essaie d’être pilote.» Nous dit Raymond Devos. Si piloter n’a jamais projet qu’est sa marque.
été chose aisée, piloter sa marque en 2013 est tout sauf évident.
C’est la raison d’être du club qui est une communauté d’annonceurs Comprendre c’est commencer par échanger.
confrontée à la réalité quotidienne, qui s’entraident et s’enrichissent Au club, nous élaborons avec le conseil d’administration, un
mutuellement pour relever les défis et garder une « marque d’avance » programme ambitieux pour générer les rencontres qui nous
Quels indicateurs choisir ? Où se trouvent les bonnes compétences permettent de progresser. Entre nous par l’échange d’expériences,
et comment les réunir ? Comment, au-delà de sa responsabilité di- avec l’interprofession, via des ateliers thématiques ou par la
recte, exercer une influence constructive qui dépasse les silos ? Voilà rencontre des personnalités marquantes de notre métier. Voyages
quelques questions auxquelles s’attaque l’étude menée avec TNS d’étude dans la Silicon Valley, débat au Conseil Économique Social et
Sofres, complétée par les interviews d’acteurs « influents » de notre Environnemental autour de la marque France, rencontre avec Ariana
métier. Huffington et Anne Sinclair, ateliers data ou « Brand content » sont
les dernières illustrations de nos activités.
Fort du challenge quotidien qui est le nôtre, nous ne prétendons
pas apporter toutes les réponses mais au moins identifier les bonnes La rencontre est plus que jamais au cœur de la production
questions et ouvrir des pistes de réflexion et d’action pour progresser de valeur dans un métier où il nous faut tout réinventer.
ensemble. Nous cherchons à concilier au club : Vision, Pragmatisme Nous devons construire avec tous les acteurs, une nouvelle « culture
et Échange et avons en ce qui concerne le pilotage de nos marques de la rencontre » fructueuse. Ce nouvel état d’esprit nous avons
quelques convictions fortes : commencé à l’illustrer symboliquement avec l’AACC et l’Udecam,
dans le cadre du programme « Intégraal ». De nouvelles techniques
Commencer par préciser sa « vocation » de marque. comme le « design thinking » nous font également entrevoir de
La marque est l’ensemble des « savoir-être », des « savoir-faire » nouveaux horizons. Le club est et sera heureux de partager avec vous
et des « savoir-dire » de l’entreprise. Elle permet de définir « l’étoile ces nouvelles perspectives
polaire » à suivre pour accompagner le changement. En créant de la
différence, elle génère de la préférence et devient un véritable levier Bien piloter sa marque aujourd’hui, c’est savoir piloter les échanges,
en termes d’efficacité commerciale. les relations, les réseaux de cerveaux et d’émotions qui permettent de
trouver le chemin. En un mot c’est savoir concrètement... communiquer!
Conjuguer « big idea » et « big data » et non les opposer.
C’est en associant ingénierie des moyens et ingénierie du sens ;
rationalité, quantification et émotions, que l’on trouve les solutions Bernard Gassiat
Président du Club des Annonceurs
pertinentes.

2 3
édito

Il y a deux ans, nous avions mené une ambitieuse réflexion sur les Les conséquences sont claires : aux côtés des indicateurs toujours
transformations toujours plus rapides et importantes de nos métiers indispensables mesurant l’empreinte d’une marque, sa surface et sa
du marketing et de la communication. Nous avons souhaité pour- densité, des indicateurs ROI rapprochant les actions marketing com
suivre le travail et nous concentrer, cette année, sur le pilotage opé- des transactions business, il est désormais incontournable de se do-
rationnel de la marque. ter d’indicateurs mesurant la qualité de l’interaction avec ses clients.

Quels sont les enjeux pour une marque aujourd’hui ? Quels sont les Avec une double dimension : celle de la conversation, des flux et de
indicateurs, les KPI clés qui permettent de la piloter ? Vont-ils et la nature des propos échangés et celle de l’implication pour saisir
doivent-ils évoluer ? Pour mesurer quoi ? Comment les métiers s’y l’intensité de l’expérience collaborative et la pertinence de ce qui en
adaptent-ils ? Avec quels types d’experts, prestataires, partenaires ressort.
est-on et sera-t-on amené à travailler ? Et comment s’articulent les
responsabilités et zones d’influence dans les organisations ? Il est également essentiel d’appréhender l’évolution de l’écosystème
de communication, regroupant tous les partenaires potentiels des an-
Pour répondre à ces questions, nous avons conduit un dispositif nonceurs pour trouver et réunir les bonnes compétences.
d’études à la fois quantitatif - auprès de 200 annonceurs - et qua-
litatif - avec des entretiens plus approfondis auprès de 25 d’entre Enfin, l’exercice du métier est de plus en plus centré sur la marque.
eux - dont nous sommes aujourd’hui heureux de vous livrer les en- Cette dernière impacte toutes les dimensions de l’entreprise, il est
seignements. donc plus que jamais indispensable de savoir exercer une influence
qui dépasse sa responsabilité directe.
Vous le verrez, plus encore qu’il y a deux ans, les transformations à
l’œuvre sont importantes, voire radicales. Nous constations une mon- Les défis sont d’importance pour notre profession, le Club des annon-
tée en puissance du digital nécessitant de nouvelles compétences et ceurs et TNS Sofres ont l’ambition de les relever avec vous, d’être
installant de nouveaux métiers. vos partenaires pour prendre un temps d’avance. Et transformer ces
changements en autant d’opportunités de croissance.
Deux ans plus tard, les logiques du digital semblent avoir percuté
tout le reste et engendré une nouvelle façon de concevoir l’ensemble
des relations et transactions, y compris offline, depuis les canaux de
distribution, points de contact jusqu’aux canaux de communication… Guénaëlle Gault Bernard Gassiat
Directrice de Département Président
L’enjeu est majeur : il s’agit de se donner les moyens de piloter sa Stratégies d’Opinion TNS Sofres du Club des Annonceurs
marque dans un univers complexe et en mutation où l’on se doit d’in-
teragir avec le client/consommateur.

4 5
MÉTHODOLOGIE LA MARQUE CENTRALE ET TRANSVERSALE

25 entretiens en one to one


200 interviews online

PRINCIPALES
CONCLUSIONS DE L’ÉTUDE
1) LA MARQUE S’IMPOSE COMME
UN LEVIER MAJEUR ET DEVIENT
PLUS PUISSANTE DANS L’ENTREPRISE

78%
des professionnels du marketing et de la communication interrogés considèrent
la marque comme prioritaire dans l’entreprise.

Jugée également centrale et transversale, elle est vécue comme un actif à part
entière de l’entreprise, et qui est là pour accompagner le changement LA MARQUE COMME ÉNERGIE VITALE POUR ACCOMPAGNER
et la transformation. LE CHANGEMENT, LA TRANSFORMATION

« On aboutit à du ROI, si on capitalise sur l’acquis orienté vers demain et ça c’est le rôle « Un business KPI ROIste de court terme n’a pas le temps d’imposer une préférence réelle.
de la marque » Le temps plus long d’un business, c’est la marque qui le porte »

« Aujourd’hui on doit vivre avec l’idée de changement, il y a l’ADN mais il faut être résilient, « Une marque en bonne santé c’est une marque qui a une capacité à durer dans le temps,
s’adapter en permanence au monde et c’est le pouvoir de la marque » à avoir un coup d’avance »

« La marque permet d’anticiper et d’innover » « On doit être conscient que la marque est un vrai outil contre la crise » 

6 7
PRINCIPALES
Parmi les enjeux suivants, quels sont les trois qui vont être les plus importants pour vous dans les
années à venir pour améliorer le pilotage de la marque ?

CONCLUSIONS DE L’ÉTUDE
8 CHALLENGES PRINCIPAUX IDENTIFIÉS
2) LA FONCTION DE PILOTE DE MARQUE
DEVIENT DE PLUS EN PLUS COMPLEXE
en %
La prise en compte du digital
et de ses conséquences dans la
Des transformations majeures sont anticipées pour relation client et la communication
79% des annonceurs interrogés (pour 68% en 2011, soit +11 points). La mise en cohérence de l’ensemble
des territoires d’expression de la marque

Le développement de l’intelligence
L’intégration du digital dans la relation Les medias sociaux, en éclatant les points
marketing à partir du big data
client et la communication est considé- de contacts contraignent les marques à
rée comme le challenge prioritaire pour passer d’une logique « one way, top-down La montée en puissance de la
marque à un niveau stratégique dans
81% des sondés. et one to many » à une logique « two way, l’organisation / l’organigramme interne
conversationnelle
La reconfiguration de votre organisation
Au cœur des transformations, le digital et many to many ».
interne
modifie l’implication des clients / consom-
mateurs obligeant la marque à fédérer le Ces mutations induisent des impératifs de La mobilisation et le développement
de la culture de marque en interne
relationnel et le transactionnel. cohérence, spatiale et temporelle, dans
Le digital a redéfini le parcours client mais l’entreprise pour 47% des La (re)définition / segmentation
de vos cibles
aussi la façon de concevoir les relations et sondés et une reconfiguration des
les transactions. organisations pour 25% des sondés. La prise en charge de la dimension
émotionnelle dans la relation client

8 9
« Les valeurs de la marque ne doivent pas être hors sol. Dans le contexte économique actuel
très difficile, comment se traduisent-elles, quelle lecture leur donne-t-on ? Les valeurs sont
une grille de lecture d’une situation donnée et c’est en cela qu’elles deviennent opérantes »

« Les marques prennent conscience de l’importance du digital. Il avait fallu des années pour
s’installer dans le monde réel, avec des architectures media, avec des points de contacts, des
La montée en puissance de la marque à un niveau stratégique dans l’organisation
est considérée par 30% des professionnels interrogés comme un enjeu expériences clients réels. Le digital vient percuter tout ça. Il faut arriver à reconstruire
un écosystème fiable, solide » 
d’importance, tout comme le développement de la culture de marque à l’interne
pour 24% d’entre eux. « Les campagnes de communication ne sont plus des campagnes mais des dispositifs.
Je n’aime pas ce mot mais on est à 360° tout le temps »

Cet impératif invite le pilote de marque à devenir un ambassadeur de sa marque,


« On ne parle même plus de service client mais de stratégie client »
pour mieux développer et renouveler la conscience de marque au sein de l’entreprise.
« La digitalisation a changé les relations sociales : elle pose des questions technologiques,
stratégiques mais aussi organisationnelles »

« Les touch points se multiplient. C’est une vraie problématique. Il faut être sur tous
Les cibles (interne, corporate, B2B et B2C) : Face au phénomène de décloisonnement, les fronts sans dilution. C’est un vrai challenge »
l’annonceur a besoin d’être beaucoup plus spécifique dans ses segmentations.
« Il y a le nouveau point de contact des réseaux sociaux. C’est plus conversationnel.
Tout circule. C’est plus difficile pour jardiner la marque. Encore plus si on ne continue pas
Une vocation de marque forte, c’est une identité plus affirmée, mais aussi la capacité
d’utiliser les medias volumétriques pour driver.»
à dépasser le rationnel pour générer de l’émotion.
« Il faut fédérer le multi-canal, que chacun sache pourquoi il est là »
L’émotion joue un rôle plus important dans la relation client pour 23% des sondés,
conscients qu’une marque forte remplit des missions à la fois fonctionnelles, identitaires « On n’est plus dans l’info verticale mais horizontale. Les marques doivent considérer de façon
plus égalitaire ceux à qui elles s’adressent. Elles doivent se ré-inventer pour rester en contact. »
et émotionnelles.
« Le client est de plus en plus expert. Le discours de transparence et de vérité est
indispensable. La marque est une personne. Et on n’accepte pas les mensonges »

« Le point c’est qu’aujourd’hui la marque est partout. Une facture mal rédigée peut
avoir de l’impact. Il y a un nombre si important de contacts »

10 11
Le consommateur prendra de plus en plus de place, y compris dans la définition des façons
de travailler.

Dans chacun des domaines suivants, avez-vous le sentiment qu’à l’avenir l’implication de vos clients
/ consommateurs va jouer un rôle important ?

LE RÔLE ANTICIPÉ
DES CLIENTS / CONSOMMATEURS DANS : « Plus que jamais il faut avoir une place dans le cœur des gens, réussir à les toucher,
à montrer son utilité et sa capacité à s’intégrer dans leurs vies »

PAS IMPORTANT en % IMPORTANT « On est souvent trop rationnel, il faut une certaine réhabilitation de l’émotion. Une marque
c’est aussi une personnalité »
8 8 35 57 92
le développement
de nouveaux produits
/ services
« Avant Gap se battait contre quelques marques dans son pays. Aujourd’hui Gap se bat partout
contre toutes les marques. La motivation d’achat doit avant tout à l’affect »
la définition de votre
stratégie de marque 18 1 17 51 31 82
« Créer cet affect avec la marque alors que le monde est envahi »

votre engagement dans


les enjeux sociétaux
25 3 22 46 29 75 « Les gens reviennent pour la marque. Qu’est-ce qui motive à acheter ? Il y a un côté irrationnel,
un attachement »
votre façon de travailler
et de vous organiser 33 4 29 45 22 67

Pas du tout important Très important

Pas vraiment important Plutôt important

12 13
PRINCIPALES
Aujourd’hui les indicateurs dont vous disposez pour piloter votre marque vous semblent-ils
pertinents ?

CONCLUSIONS DE L’ÉTUDE
LES INDICATEURS : UNE SITUATION CRITIQUE
3) LE PILOTAGE DE LA MARQUE

• Les indicateurs changent, alors quels sont les bons outils ?


NE DISPOSE PAS DISPOSE
42% des annonceurs considèrent qu’ils ne disposent pas d’indicateurs pertinents. D’INDICATEURS D’INDICATEURS
PERTINENTS PERTINENTS

2 9
Les indicateurs se multiplient et se transforment, il est donc devenu complexe d’avoir
une vision synthétique qui permet le pilotage opérationnel. 42% 58%

UN ÉCLATEMENT DES INDICATEURS

40
49

en %

Non, pas du tout Oui, tout à fait

Non, plutôt pas Oui, plutôt

14 15
Et pour 63% d’entre eux, les indicateurs utilisés pour piloter la marque vont se Pour eux, les indicateurs mesurant l’interaction vont devenir de plus en plus

transformer de manière radicale dans les 5 prochaines années. incontournables. Avec une double dimension : celle de la conversation, des flux et
de la nature des propos échangés et celle de l’implication pour saisir l’intensité de

Les professionnels du marketing et de la communication utilisent et privilégient l’expérience collaborative et la pertinence de ce qui en ressort.

3 familles d’indicateurs aujourd’hui : l’Empreinte, le ROI et l’Interaction avec le souci


de l’équilibre de ces trois formes d’indicateurs.
DEMAIN, LES INDICATEURS MESURANT L’INTERACTION
DE PLUS EN PLUS INCONTOURNABLES

16 17
LES CONDITIONS DE RÉUSSITE
La question du ROI mais du ROI « Stratégique » (2)

La compréhension globale de la circulation au sein du système


« C’est quoi l’apport de tout ça pour la marque ? »

« Il faudrait un lien entre la présence digitale et la marque »


« Tout le monde arrive avec un KPI mais ce qu’il faudrait c’est la synthèse »

« On additionne les indicateurs mais on ne combine pas » « Il manque une vraie quantification digitale en matière d’impact et d’effet sur les ventes.
La réalité de l’impact des medias sociaux sur les ventes est un gros brouillard »
« Ce qui est compliqué c’est comment tous ces outils s’articulent.
Quelles conclusions tirer de tout cela ? « Tout doit être lié à l’action et au résultat »
Que peut-on faire de mieux ? »
« Il nous faut des indicateurs pour faire des constats mais aussi mettre en place des actions
« Il manque un tableau de bord où tout dessus mais il y a plein de sourcing, l’agrégation immédiatement derrière »
n’est pas simple »

« Evidemment là tout le monde se jette dans le digital mais le vrai enjeu c’est pas de se doter
« On a des indicateurs classiques, de notoriété top of mind et spontanée, d’image, on
regarde aussi ce qui génère des conversations sur les réseaux sociaux, des revues de presse. d’un dashboard, c’est de comprendre et savoir dompter ce que cela signifie pour la marque et
En ce moment nous n’avons pas de tableau de bord avec tout dessus. Je n’ai pas connais- ce n’est pas encore le cas »
sance d’un outil qui permet de piloter toute cette complexité, c’est un vrai chantier
et une attente pour moi » « Ok les dashboards mais so what ? »

« Je n’ai pas trouvé une agence qui arrive à activer le online et le offline en même temps » « Attention, quand je dis Roiste, c’est pas forcément immédiat »

« Chacun fait une combinatoire de ce qu’il lui est adéquat… mais il faut combiner les études « ROI à moyen terme »
entre elles c’est pas simple. On a une équipe « connaissance client » avec des planneurs strat
et des data miner »

« Ok on a les post-tests mais ils ne répondent pas à une logique de consolidation d’ensemble
de tout ce que je mets en place »
La culture du Test’n learn

« Il faut chercher, essayer »


La question du ROI mais du ROI « Stratégique » (1)
« Il faut tester des choses, les mettre dans la colonne investissement »

«Quel est le plus important : nombre de fans ou que ces fans agissent ? » « Aujourd’hui il faut avancer en marchant »

« Il n’est pas facile d’identifier nos enjeux dans l’univers digital, il y a une grande mode mais « Ce n’est pas tellement dans notre culture mais il faut savoir lancer des expériences, du test
il faut savoir dompter ça pour la marque » and learn, c’est comme ça qu’on va y arriver. Par petites touches successives »

18 19
• L’écosystème des agences évolue, alors qui sont les bons partenaires ? DES ZONES DE LÉGITIMITÉ SE DESSINENT AUJOURD’HUI
MAIS SONT SUSCEPTIBLES D’ÉVOLUER DEMAIN

L’écosystème / le marché des partenaires est lui aussi en mutation et les territoires mé-
tiers deviennent toujours plus flous.

Les annonceurs sont confrontés à la difficulté croissante de gérer l’abondance des offres
et des compétences.

De même, ils jugent que les recommandations des prestataires sont encore trop
marquées par les enjeux business de chacun d'entre eux. Sans compter le fait que
les annonceurs intègrent aujourd’hui des métiers au sein de leur organisation (ex. :
planning stratégique, community management, contenu...).

« Il y a toute une agence à ré-inventer : l’agence media vs. l’agence de com’, c’est dépassé
(…) Les agences de com’ et les agences media sont has been tel qu’elles fonctionnent
aujourd’hui dans leur modèle économique car elles empilent les coûts.»

« On a une agence qui gère beaucoup de choses, la publicité, le marketing direct, l’édition,
et ce n’est pas idéal car c’est le directeur de la marque qui devrait être le chef d’orchestre,
qui devrait pouvoir choisir les prestataires les plus à mêmes de répondre à ses besoins »
Sur un marché plus confus et complexe à appréhender, l’annonceur ne doit pas délimiter
« Avec les agences c’est parfois compliqué car il y a trop d’intervenants, et ils ne sont pas les territoires entre les acteurs mais être en mesure de réunir autour de lui une équipe
toujours à l’écoute des marques. »
de compétences pluridisciplinaires lui permettant de relever les défis de sa marque.

20 21
• Le rôle du pilote de marque évolue
D’un rôle de garant et guide à celui de chef d’orchestre, pour y ajouter,
« Notre métier évolue et comment assurer le pilotage de la marque aussi. Il faut des nouveaux
aujourd'hui, la dimension d'influenceur.
métiers hybrides. Il faut repenser l’organisation. Il faut croiser, tricoter les expertises web,
client, marketing… il y a des mayonnaises différentes »

« On est beaucoup plus efficace quand une seule personne est identifiée comme responsable
de la marque, quand on parle d’une seule voix »

« On a besoin de plus de transversalité »

« Il ne peut plus y avoir d’un côté le corporate et de l’autre le marketing, on ne peut plus
fonctionner en silo »

« On ne peut plus être hermétiques entre le marketing et la communication »

« Aujourd’hui il y a peu de structures dans lesquelles le brand manager sait ce qui se passe
sur le web, c’est terrible. On a besoin de plus de transversalité »

« Pour moi il y doit y avoir un côté dictateur. Ca devrait être une seule personne qui se charge
de la marque, avec une équipe, et qui mette la marque partout au service de l’entreprise. »

« C’est très important qu’il y ait la vision d’un seul homme, d’un visionnaire, même s’il faut
débattre, discuter pour enrichir cette vision »

« J’arrivais pas à agir sur l’ensemble des leviers…. D’où l’évolution du poste vers la marque
pour dire au webmaster, au directeur technique, au DRH, à la Direction financière quelle
expression de la marque générer dans l’entreprise. Il y a beaucoup de résistance notamment
des commerciaux. C’est un poste qui n’est pas facile à tenir. On nous demande de faire vivre
la marque mais sans lien hiérarchique. Pour aller tous dans le même sens… ça crée du conflit »
Dans un contexte de crise, la tentation pourrait être grande de réduire la marque
à sa plus simple et triviale expression. Au contraire, c’est bien dans ces situations
que la plate-forme de marque, en s’imposant au cœur de la stratégie de l’entreprise,
peut jouer un véritable rôle de stabilisateur.

22 23
Au sein de votre entreprise, à combien estimeriez-vous votre influence en tant que responsable Quels arguments le pilote de marque peut-il avoir au niveau des directions internes
marketing/marque dans la prise de décision de chacun des domaines suivants? (le % de notes entre
8 et 10 est présenté ci-dessus)
de son entreprise ?

L’INFLUENCE DU RESPONSABLE MARKETING / MARQUE Pour la DG, du sens et de la vision : la marque peut continuer à donner le sens
d’une stratégie quand on a l’impression de perdre ses repères.
% forte influence sur
Pour la DRH, elle peut à l’interne renouveler l’engagement des collaborateurs en
Profil des collaborateurs et définition de compétences 40
donnant du sens à des messages fussent-ils difficiles, continuer à raconter une
Définition de l’offre de produits et services 38 histoire d’entreprise en actualisant les valeurs au prisme d’un contexte particulier.
Ceci alors même que les collaborateurs doivent de plus en plus être considérés
Stratégie d’entreprise et stratégie business 30 comme un levier d’action commerciale.
Moyens et canaux de distribution 24
Systèmes d’information 17 Pour la DAF, un capital immatériel à entretenir : elle doit être entretenue pour
assurer la pérennité d’un positionnement marché et la durabilité d’un business.
Dégradée, il en coutera beaucoup plus cher de la reconstruire plus tard que de
l’entretenir aujourd’hui.

Pour le COMMERCE, un agent de compétitivité : la marque permet à ceux qui


vendent d’ajuster leur discours par rapport au marché, donner du sens à la valeur,
maintenir une promesse et proposition de valeur, et d’actualiser en permanence le
positionnement concurrentiel. Elle permet de faire bloc, ne pas multiplier les fronts
(prix, promotions etc.).

Pour la R&D et l’innovation, un agent de discrimination pertinente : la marque


permet de choisir ses batailles, évite les déperditions d’énergie, affute les décisions
et en augmente les chances de succès. Prépare pour les défis industriels, technolo-
giques d’avenir.

24 25
AU FINAL :
L’INFLUENCE CONSTRUCTIVE
• « Comment l’exercice de l’influence est devenu un enjeu majeur aujourd’hui
et comment l’exercez-vous ? »

David Lacombled Hughes Pietrini


Directeur délégué à la stratégie des Président Orangina Schweppes France
contenus du Groupe Orange
Dans un environnement où tout le monde a sa Mon backround commercial et marketing
part de voix et où nos comportements sociaux fait que j’ai de réelles affinités avec la façon
ont un écho quasi instantané sur le Net par dont la communication des marques est au-
le biais des réseaux sociaux, l’influence est jourd’hui influencée par les réseaux sociaux
un enjeu fondamental pour n’importe lequel par exemple.
d’entre-nous, et plus encore pour les dirigeants Cela m’a toujours passionné de tenter d’avoir
Vincent Leclabart Bertrand Beaudichon de grande marques. Pour eux, l’engagement et un temps d’avance sur la meilleure façon de
Président d’Australie et de l’AACC Vice-Président d'Omnicom Media Group le devoir de transparence ne sont pas de vains toucher les consommateurs.
et Président de l’UDECAM mots car, pour paraphraser un célèbre slogan,
Lorsque l’on évoque l’influence dans nos mé- De manière générale, j’essaie d’adapter mon
tiers de la communication, on pense souvent ce qui se fait à l’intérieur doit se voir à l’exté- comportement à l’identité des marques du
Longtemps la relation entre les agences et
au pouvoir “politique” qu’elle induit. Pour ma leurs clients ont été perturbées par le pou- rieur. Il n’est pas facile d’avoir la bonne posture groupe. Je suis quelqu’un qui a des convic-
part, j’estime qu’il ne faut pas trop la fan- voir et l’influence exercés par la direction communicationnelle et stratégique si l’on n’a tions et je veux les faire connaître, les partager.
tasmer et que construire sa propre stratégie des achats. Or, sous l’impulsion du digital, pas intégré que nous vivons une profonde mu- J’use donc de mon influence pour relayer un
d’influence n’est ni évident, ni simple, ni uni- un nouvel équilibre s’installe peu à peu. La tation d’ordre culturel. maximum d’informations positives afin que
voque. D’une part parce que le pouvoir d’un data fait exploser les silos en rapprochant le Etre un leader d’influence n’est pas donné à l’on reconnaisse le travail accompli par le
individu ne se mesure pas que sur le seul cri- CRM, le marketing, les médias et la direction tout le monde et il ne faut surtout pas pous- groupe. Si c’est le cas, alors je considère que
tère de l’influence, et d’autre part parce que informatique. ser les gens à agir contre leur gré, car c’est c’est la plus belle des reconnaissances. Mais
la motivation de chacun n’est pas égale face Au sein des agences médias, nous devenons totalement contre-productif. Mais un dirigeant
à cet enjeu. Je suis persuadé qu’on acquiert je me refuse de sortir de mes champs de com-
de réels business partners pour nos clients qui n’aurai l’usage ni de Twitter, ni de Face-
de l’influence si on la cherche. On ne devient et accroîssons considérablement notre in- pétence.
book ou de Linkedin deviendrait forcément L’influence politique, par exemple, ne m’in-
pas influent par hasard et on peut pas forcer fluence auprès d’eux, avec l‘ambition de
suspect. Selon moi, l’élément clé qui permet
quelqu’un à le devenir. Si je prends mon cas rapprocher les gens pour qu’ils travaillent téresse pas. Mais cette influence est parfois
personnel, le fait de diriger depuis 30 ans une de développer ou renforcer son influence,
conjointement. Cette influence est naturel- à double tranchant car elle peut en agacer
agence indépendante me confère une cer- lement plus saine car nous sommes nous- c’est la bonne coordination des informations.
certains. Pour ma part, j’aime rester fidèle à
taine influence, au même titre que mon rôle mêmes obligés d’adapter notre organisation À titre personnel, cela passe au quotidien par
mes convictions, et j’attends de mes colla-
de président de l’AACC. Je cherche à avoir de à cette mutation. le partage des informations, la préparation des
borateurs, dont j’essaye d’être le plus proche
l’influence, mais ce n’est pas une obsession. À titre personnel, mon influence prend d’au- éléments de langage et beaucoup d’écriture
possible, qu’ils le soient aussi.
Elle s’est installée assez naturellement, avec tant plus de valeur que je cotoie de nouveaux (articles, livre…). Une façon de créer le débat
le temps. Il faut travailler ses réseaux, ses interlocuteurs, d’un niveau supérieur à celui ou de le nourrir dans le cadre de conversations
prises de parole, et posséder un pouvoir (de que j’avais l’habitude de cotoyer. ouvertes semi-professionnelles avec des pro-
conviction, d’entraînement, de développement fessionnels.
ou de nuisance) sur les autres pour être vérita-
blement influent.

26 27
Nicolas Bordas Charlotte Letondot Yves Siméon Arnaud Bouchard
Président de BEING Worldwide, Directrice Conseil Havas Worldwide Paris Fondateur de Reload Vice-Président de Cap Gemini Consulting
et Vice-Président de TBWA\Europe

Si la question de l’influence des marques Alors que l’interaction devient l’indicateur Dans une société en réseau, l’influence est Les territoires de responsabilité étant au-
n’est pas franchement nouvelle, il est indé- privilégié des pilotes de marque, c’est toute la nouvelle unité. Chaque individu a un po- jourd’hui assez flous au sein des organisa-
niable que le digital, tout particulièrement au la notion d’influence qui change. Concevoir tentiel de diffusion de l’information et donc tions d’entreprise, les luttes d’influence sont
travers des réseaux sociaux, change considé- la marque dans ses interactions, c’est accepter d’influence en fonction de sa légitimité et exacerbées.
rablement la donne dans leur rapport avec les que ses publics disposent d’un pouvoir d’in- de sa crédibilité sur un champ donné. Toute La situation est d’ailleurs renforcée par le
consommateurs. fluence sur elle. L’influence constructive, par information, même publicitaire, est donc re- climat économique qui ralentit considérable-
L’influence des clients s’est profondément essence, se partage et se co-construit avec eux diffusée, la couverture direct (GRP) a donc ment le train de la progression interne.
renforcée, ce qui constitue à la fois un pro- – clients heureux ou déçus, anciens collabo- moins d’importance que le niveau d’influence Aujourd’hui, on joue et on abuse de son in-
blème et une opportunité pour les marques rateurs ou futures recrues, partenaires… direct et indirect : l’Influence Rating Point ! fluence avant tout à des fins personnelles.
et les entreprises. La conséquence fonda- À la fois savoir-faire, savoir-être et savoir-dire, Dans le cadre de Reload, mon rôle est de Dans ce contexte, le digital n’est qu’un levier
mentale de cette évolution est qu’il n’y a la marque doit devenir également l’expres- donner les armes nécessaires au directeur d’accélération. Il ne permet pas d’étendre
désormais plus de frontières pour les entre- sion du « savoir-écouter ». Je ne parle pas marketing pour qu’il devienne plus influent. son territoire, mais permet surtout de s’as-
prises entre la marque corporate et la marque seulement de monitorer son image en ligne. Son influence va s’appuyer sur une vision de surer que personne ne vient marcher sur ses
produit. Les deux sont imbriquées l’une dans Écouter, c’est être prêt à entendre ce que les la communication et des méthodes de travail propres plates-bandes.
l’autre. Les marques doivent apprendre à gé- autres ont à dire. C’est se placer dans une qu’il doit imposer et sur un meilleur pilotage Un dirigeant n’est vraiment influent que s’il
rer ce phénomène et intégrer une nouvelle di- posture d’ouverture qui seule peut ouvrir la des KPI dont le KPI de l’influence le Net Pro- possède une vision qu’il inscrit dans une stra-
mension temporelle radicalement différente voie à des liens constructifs. moter Score. tégie non court-termiste.
de ce qu’elles connaissaient auparavant. Et c’est aussi une démarche que j’applique Aujourd’hui le CMO se retrouve souvent seul Or, avec des feuilles de routes n’excédant que
En tant qu’agence conseil, notre mission est au quotidien, en préférant une communica- sur tous les fronts : marque, datas, IT, juri- rarement deux-trois ans, l’exercice n’est pas
d’optimiser le discours de nos clients et de tion ultra-ciblée plutôt qu’un trop-plein de diques... Mais n’oublions pas, même s’il est aisé pour un directeur marketing, dont l’in-
veiller à ce qu’il soit partagé par tous les publics. contenus qui finit par lasser ou perdre son de plus en plus influent, que ce n’est pas un fluence se mesure justement à la trace qu’il
Car la première caractéristique d’un manager public. surhomme. laissera dans l’entreprise.
influent, c’est d’avoir une vision, de la rendre
lisible et de l’actualiser. Ce précepte, je me
l’applique à moi même à travers mes diffé-
rentes prises de parole sur le Web, et c’est
dans cette optique que j’ai par exemple créé
l’initiative @Tweetbosses, car la frilosité des
chefs d’entreprise vis à vis d’un média comme
Twitter est anormale. A l’avenir un dirigeant ne
pourra plus se cacher ou rester muet. Il devra
justement démontrer concrètement l’étendue
de son influence.

28 29
Philippe Thobie
REMERCIEMENTS « Le pilotage d’une marque ne peut se faire sans disposer avant tout d’une solide plate-

AUX CONTRIBUTEURS forme de marque, différentiante et adoptée par tous en interne. En phase avec une stratégie
d’entreprise claire, le pilote de la marque se doit de s’assigner une série d’indicateurs clé de

DU CLUB DES ANNONCEURS performance, structurée et organisée en tableaux de bord. Des études stratégiques au marke-
ting opérationnel, il est au coeur de la connaissance clients et de la relation clients. Un client
déjà 2.0 quand les marques ne le sont pas encore toutes. Dans un contexte de fragmentation
des usages et comportements ou le rapport au temps a changé, Il est donc primordial pour ce
pilote de la marque de disposer d’outils, de tableaux de bord lui permettant de suivre la valeur
d’un client dans un environnement omnicanal, que ce soit sur une dimension transactionnelle
• Sarah Arnett, Responsable Marque RATP ou une dimension relationnelle. Enfin, la pression d’une quête du ROI immédiat ne doit pas
nous faire oublier que le bon pilotage d’une marque se lit aussi à l’aune du temps et des
• Laurence Bordry, Directrice Marketing Ibis France courbes d’expériences. »

• Didier Calon, Directeur de la Communication Monde Lacoste


• Alexandra de Chazeaux, Directrice de la Communication Sony Mobile Communications
Valentine Bissuel, Directrice de la Communication Sage
• Bertrand Cizeau, Directeur Marque Communication et Qualité BNP Paribas « Sage a une conviction : la marque doit être placée au coeur de la stratégie d’entreprise.
• Xavier de Cuverville, Head Strategic Brands & Corporate Communication Tous les services doivent en intégrer les composantes pour que l’ensemble des points de
contact avec nos clients soient alignés. Nous portons ainsi une vision forte et ambitieuse qui
Groupe Atlantic oriente et donne du sens à toutes nos actions. Notre principal outil de pilotage est le Net
Promoter Score, qui montre l’évolution de la recommandation de notre marque par nos clients.
• Stéphane Dumont, Responsable Marque et Publicité Sage
Nous suivons également l’évolution de notre notoriété, de la familiarité et de l’image de notre
• Anne-Marie Gaultier, Directeur Marketing Galeries Lafayette & BHV marque, en lien avec les attentes de nos clients.»

• Pascale Giet, Directrice de la Communication et du Développement Durable Rexel


• Nicolas Guiramand, Head of Digital Cartier
Xavier de Cuverville
• Gérard Lenepveu, Directeur de la Marque et de la Publicité Solocal Group « Pour bien piloter sa marque l’essentiel finalement c’est de connaître le point d’arrivée, là
où on veut en venir. Ce point de mire se définit à partir d’une vision d’entreprise. C’est elle
• Gaëlle Licoys, Directrice Communication et Marque Krys Group
qui donnera à la marque les raisons de croire en son avenir, fixera sa mission et dirigera son
• Didier Lurion action. Il est tout aussi essentiel d’embarquer toutes les parties prenantes, en les synchroni-
sant en permanence sur le sens de la marche. En particulier toutes les fonctions de l’entre-
• Christine Perier, Directeur Adjoint de la Communication Brinks France
prise impliquées dans la mise en cohérence de la marque, renforçant ainsi son pouvoir d’in-
• Ivan Roussin, Directeur de la Communication Direct Energie fluence et sa contribution au business. En cours de route il conviendra de mettre en place les
instruments de mesure de toutes les actions de la marque, pour redresser la trajectoire. »
• Jean-Michel Stassart, Directeur Communication & Marque
Bouygues Telecom
• Philippe Thobie, Directeur du Marketing et de la Marque Monoprix Gérard Lenepveu
« Pour bien piloter sa marque dans le monde d’aujourd’hui, il faut être comme un pilote de
• Christophe Toutin, Directeur de la Communication et de la Marque Carglass
Formule 1 qui s’attaque au Paris Dakar ». La gestion de marque est devenue de plus en plus
fine et technique avec le développement de nouveaux domaines d’expertise comme le digital
et ce travail doit se faire sur des marchés toujours plus complexes et mouvants. »

30 31
ANNEXES
Diriez-vous que la marque est considérée comme une priorité dans votre entreprise ? Pouvez-vous indiquer votre sentiment sur les évolutions potentielles, à 10 ans,
des métiers de responsable marketing et / ou communication au sein de votre entreprise ?

LA MARQUE EST UNE PRIORITÉ DANS L’ENTREPRISE : 78%


VOUS ANTICIPEZ DES TRANSFORMATIONS MAJEURES : 79%

39

22 37

en %

Non, pas du tout Oui, tout à fait

Non, plutôt pas Oui, plutôt

32 33
Aujourd’hui diriez-vous que votre entreprise a une vision claire de sa stratégie ? Pouvez-vous indiquer votre sentiment sur les évolutions potentielles, à 5 ans, des indicateurs
utilisés pour piloter votre marque ?

DES TRANSFORMATIONS SOUS CONTRÔLE


UNE TRANSFORMATION RAPIDE EST ANTICIPÉE

MON ENTREPRISE A UNE VISION CLAIRE DE SA STRATÉGIE : 81%

27
2

17
54

en %

Non, pas du tout Oui, tout à fait

Non, plutôt pas Oui, plutôt

34 35
Parmi les acteurs suivants, quels sont ceux auxquels vous seriez susceptible de faire appel pour
répondre à chacun des besoins présentés ci-dessous ?

L’ÉCOSYSTÈME EXTERNE

Acteur largement utilisé pour répondre au besoin (≥ 50%)

Acteur modérément utilisé pour répondre au besoin (20-49%)

36 37
À PROPOS REMERCIEMENTS
Le Club des Annonceurs, TNS Sofres,
une marque d’avance partenaire des entreprises et
des marques dans leurs stratégies
Le Club des Annonceurs rassemble 170
membres, Directeurs Marketing et Communica- de croissance
tion, issus de 110 entreprises de premier plan
tous secteurs d’activités confondus. À travers ses prestations de conseil et d’études, Nous tenons à remercier tous les contributeurs
TNS Sofres accompagne ses clients dans leurs
dynamiques de croissance.Qu’il s’agisse de pi-
à la réalisation de ce guide :
En 20 ans, le Club des Annonceurs est devenu
loter une stratégie marketing et communication,
un réseau professionnel puissant.
identifier de nouvelles opportunités de business Rédacteur en chef
Sa vocation première est de permettre à ses membres
ou déployer des plans d’actions opérationnels,
d’anticiper dans la pratique de leur métier et
TNS Sofres apporte le discernement nécessaire à Stéphanie Collet
d’optimiser leurs performances opérationnelles,
la compréhension des facteurs de développement
avec pour objectif prioritaire la gestion de la
et à la prise de décision.
Directrice Générale Club des Annonceurs
marque dans tous ses points de contact.
Ses expertises marketing recouvrent l’innovation Contributeurs
Avec une approche pragmatique et un état et le développement de produit, la marque et la
d’esprit collaboratif, le Club des Annonceurs communication, la relation client et le retail & Philippe Thobie
est à la fois un lieu d’échanges, de partages shopper. Chacune de ces expertises est soutenue
d’expériences et de connaissances, d’innovation par des spécialistes sectoriels.
Directeur du Marketing et de la Marque Monoprix,
et de formation. Des travaux d’étude et plus
de 30 manifestations annuelles sont organi- Guénaëlle Gault
Référence des études marketing et d’opinion,
sées : ateliers, dîners-débat, voyage d’études à TNS Sofres est une société du groupe TNS, l’un Directrice de Département Stratégies d’Opinion TNS Sofres
l’international, partenariats interprofessionnels, des leaders mondiaux du marché et n°1 mondial
grandes soirées de networking… des études ad hoc.TNS est présent dans 80 pays
François Baradat
dans le cadre d’un réseau intégré, membre des Directeur Marketing TNS Sofres
Son ambition est de permettre à chacun d’inté- groupes Kantar et WPP.
grer les leviers nécessaires pour bâtir une marque Bernard Gassiat
forte, une marque préférée, une marque d’avance ! Pour plus d’informations : Président Club des Annonceurs
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Pour plus d’informations : @TNS_Sofres Tanguy Leclerc
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Directrice Générale Le Club des Annonceurs Directeur Marketing TNS Sofres
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38 39
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