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PARTIE I : INTRODUCTION A L’IRM


1. Concept Cellulaire
2. Propagation
PARTIE II : DIMENSIONNEMENT DES RESEAUX
1. Loi d’Erlang
2. BSS et NSS
PARTIE III : PLANIFICATION RADIO DES RESEAUX
1. Differentes Etapes du Processus de la Planification
2. Positionnement des Stations Mobiles (SB)
3. Bilan de Liaison
4. Affectation des Fréquences
PARTIE IV : TD & APLICATION
1. GPS 2.Boussole 3.Atoll 4.Jumelle
5. Visio 6.Excel 7.Arc View 8.Map Info
9. Google Hearth 10.Appareil Photo
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PARTIE I: INTRODICTION A L’IRM

1. Introduction: l’ingénierie des réseaux mobiles (IRM) est sans doute l’une des tâches les plus
importantes et les plus sensibles rencontrée lors de déploiement d’un système cellulaire ou réseau
cellulaire. Elle conditionne de façon importante la qualité de service offerte aux utilisateurs. L’opérateur
doit d’abord assurer une couverture en fonction de ces objectifs.
L’Ingénierie des Réseaux Mobiles (IRM) est composée de 5 principales étapes :
 Dimensionnement
 Planification
 Déploiement
 Exploitation
 Optimisation et Densification
Au cours de sa durée de vie, un réseau mobile passe par plusieurs étapes ; a chacune de ces étape
correspond une phase d’ingénierie différente (ingénierie de dimensionnement, de planification, de
déploiement, ingénierie d’exploitation, ingénierie d’optimisation et l’ingénierie de densification).

1.1. Concept Cellulaire : utilisation du concept cellulaire est à l’origine de plusieurs problèmes :
 Problème1 : acheminer les communications et les maintenir encours de déplacement, alors
nécessité d’une couverture radio très étendue.
 Probleme2 : limitation de la bande de fréquence, réutiliser les mêmes ressources spectrales
dans les endroits plus ou moins proches deviennent alors indispensable et évidemment disposer
plusieurs émetteurs.
 Problème3 : maîtriser les brouillages et les interférences entre émetteurs utilisant les mêmes
ressources spectrales à savoir :
 Intervention du système retenu pour l’établissement des canaux
 Planifier au mieux le réseau des émetteurs (cellules)

I.2.Pavage régulier : la zone à couvrir doit être partitionnée en hexagone régulier (cellule), un
ensemble de partition régulière est appelée motif.
Un motif a pour rôle :
 De maîtriser les cellules voisines
 Brouillage
 Réutilisation de fréquence
 Couverture radio
Alors il est nécessaire de pouvoir systématiser le disagne et ce donné un modèle de représentation simple
de celui-ci. Trois (3) polygones réguliers peuvent effectués un pavage parfait du plan :
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 Le carré
 Hexagone
 Triangle équilatéral

CARRE HEXAGONE TRIANGLE EQUILATERAL

SIGNAL RADIO ISO


AMPLITUDE

F3

F1 F2

CELLULE BTS
HEXAGONE

Le choix est porté sur l’hexagone car il est le plus proche du cercle.

Deux types antennes peuvent être déployés dans un réseau cellulaire à savoir :
 Les antennes omnidirectionnelles (brins) : capacité limitée avec 4TRX en fonction des BTS
 Les antennes directionnelles (sectorielles) : capacité non limitée avec plusieurs TRX.
NB : downlink : réduction de la couverture et concentration du trafic et uplink : élargir la couverture.
Une antenne définie un secteur ou une cellule, elle est caractérisée par un azimut et un tilt.
Le tilt est l’angle d’inclinaison par rapport au vertical, il existe des tilts mécaniques et électriques.
 Un tilt mécanique : est utilisé lors du déploiement, il génère des interférences
 Tilt électrique : est utilisé pour la densification, pour assurer une meilleure gestion des interférences.
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ANTENNE DIRECTIONNELLE

TM
TE

II) PROPAGATION
L’utilisation des ondes électromagnétiques pour transmettre et véhiculer l’information entre entité
mobile reste le seul moyen en effet :
 Une onde peut parcourir de longue distance
 Pénétrer des bâtiments et les différentes structures
 Peut se propager dans toutes les directions (omnidirectionnelles)
La propagation des signaux radio fréquence (RF) de quelques mega herzts (Mhz) à quelques giga herzts
(Ghz) sont des fréquences utilisées par les systèmes de communication radio mobile, le but de la
modélisation du canal (signal) est alors :
 La détermination de la capacité du canal
 La détermination de la couverture radio électrique d’un émetteur
 La recherche de méthode de modulation et de codage les plus appropriées pour assurer les
communications de qualités

II.1) MECANISME DE PROPAGATION


Les mécanismes de physiques qui gouvernent la propagation radio sont très complexes et très diverses,
mais sont attribuées aux trois (3) facteurs suivants :
 La Réflexion : elle se produit quand une onde rencontre un obstacle généralement plane de grande
dimension comparé à la longueur d’onde du signal.

 La Diffraction : elle se produit lorsque l’onde incident rencontre un obstacle impénétrable sur des
coins réguliers ; la diffraction donne naissance à des rayons pouvant atteindrent des récepteurs
dans les situations très cachées.
 La Diffusion : la présence d’objet de dimension comparable à la longueur d’onde du signal (surface
irrégulière) donne naissance aux phénomènes de diffusion.
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RÉFLEXION
DIFFUSION IMMEUBLE
IMMEUBLE

RUE

DIFFRACTION

ÉMETTEUR
ÉMETTEUR
DIFFRACTION

IMMEUBLE IMMEUBLE
IMMEUBLE
IMMEUBLE RECEPTEUR
RECEPTEUR
Fig. MECANISME DE PROPAGATION

II.2) MODELE DE PROPAGATION EN ESPACE LIBRE


Le modèle est utilisé pour prédire le niveau du signal quand l’émetteur et le récepteur sont en visibilités
directe (Line-of-Sight LOS). La puissance du signal reçue est inversement proportionnelle à la distance
Emetteur/Récepteur élevée au carré. A une distance D l’équation de FRIIS donne :

Pr = PeGeGr (λ / 4πd) 2 en Watts


Pe = Pr / GeGr (λ / 4πd) 2 en Watts
Pr : puissance reçue par le récepteur, Pe : puissance émise par l’émetteur, λ : longueur d’onde du signal,
Ge : gain d’antenne émission, Gr : gain d’antenne réception, d : distance entre Emetteur/Récepteur
Le produit PeGe est une qualité dite puissance isotrope rayonnée équivalente (PIRE). Si on exprime
l’équation de FRIIS en dBw et en dBm on obtient les équations suivantes :
D’après l’équation de FRIIS

Pr (dBw) = 10Log Pr (watt) /1(watts)

Pr (dBm) = 10Log Pr (watt) /1mwatts

Pr (dBw) = Pe (dBw) + Ge (dB) + Gr (dB) +20Log (λ / 4πd)


Pr (dBm) = Pe (dBm) + Ge (dB) + Gr (dB) +20Log (λ / 4πd)
L’équation de FRIIS n’est valable que pour des distances supérieures à une distance limite df dite <<Far
Field longue distance>> elle est donnée par la formule :
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df = 2 D2 / λ Où d : dimension la plus grande de l’antenne.

II.3) AFFAIBLISSEMENT DE PROPAGATION


L’affaiblissement de propagation mesure la différence entre la puissance émise et celle reçue, c’est une
quantité positive et s’exprime en dB généralement. L’expression de l’affaiblissement de propagation en
espace libre s’écrit de la forme suivante :

PL (d) = Pe-Pr =20 Log (λ / 4πd) en dB

Si on utilise une distance de référence d0 supérieure on obtient :

PL (d) = Pe-Pr =PL (d0) + 20 Log (d / d0) en dB

II.4) MODELE DE PROPAGATION A EXPOSANT DE PERTE DE TRAJET


Rice a montré que les variations lentes de l’amplitude du signal décroît sont proportionnellement égales à
dn où d est la distance séparant deux entités en communication et n est une constante dépendant du type
d’environnement. L’affaiblissement de propagation mesuré en dB prédit par le modèle est donné par la
formule suivante :

PL (d) = Pe-Pr =PL (d0) + 10n Log (d/d0) en dB

Avec PL (d0) l’affaiblissement moyen donné à une distance de référence d 0 et son expression est la
suivante :

PL (d0) = 20 Log (4π d0 / λ) en dB


La valeur d0 est choisit égale à 1m pour le canal (fréquence) indoor :
d0 = 1m pour le canal indoor
d0 = 100m ou 1km pour le canal outdoor
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λ = longueur d’onde du signal émit, avec λ=c*t et C= 1/f=3.10 ms.

f = fréquence d’utilisation en Hz
PL : path loss, le gain s’exprime en dB.

Le tableau suivant résume quelques valeurs typiques en fonction de la nature de l’environnement de


propagation :
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Environnements Exposant n
Espace libre 2
Urbain cellulaire 2,7 – 4
Urbain dense 3à5
Indoor LOS 1,6 – 1,8
Indoor obscure 4à6

Fig. : valeurs typiques de l’exposant de perte de trajet n.

EXERCICE
On considère l’équation des télécommunications, s’écrivant sous la forme :
A0 = 32,5 + 20LogF + 20LogD
1. Quelles sont les unités des différents paramètres de cette équation ?
2. Un émetteur émet une puissance de 50watts à la fréquence de 900Mhz, exprimer la puissance en
dBw et en dBm.
3. Quelle est la puissance en espace de l’antenne d’émission à 10km de l’émission ? On suppose que
les gains des antennes sont égaux à l’unité.
4. Evaluer les pertes de trajet à une distance de 5km pour un signal RF de 900Mhz en espace libre et
en milieu urbain (n = 4).
CORRIGE :
1. Les unités de cette équation sont :
A0 = 32,5 + 20LogF + 20LogD A en dB, F en Mhz et D en km.
2. Exprimer la puissance en dBw et en dBm : Pr = 50watts, d’après FRIIS on a :
Pr (dBw) = 10Log Pr (watt) / (1watts) = 10Log (50/1) = 16,98dBw ≈ 17dBw Pr = 17dBw
Pe (dBm) = 10LogPe (watt) / (1mwatts) = 10Log (50) + 10Log 103 = 17 x 30 = 47dBm Pe = 47dBm
3. La puissance d’émission en espace de l’antenne d’émission.
d =10km, Ge = Gr = 1, C = 3.108, λ = c / f =1/3= 0,33m
Pr = PeGeGr (λ / 4πd) 2 = 50.1.1 (1 / 3 / 4π10.103) = 50.1 / 16.9.104π2 = 3,5.107watts Pr = 3,510-7watts
4. La puissance reçue en dBm
Pr (dBm) = 10Log (3,5.10-7.103) = 10log (3,5.104) =10log (3,5) – 40log (10)
Pr (dBm) = 10log (3,5) – 40 = 64,5dBm Pr = 64,5dBm
En espace libre et en milieu urbain (n = 4), d = 5km f = 900Mhz
 Evaluer les pertes de trajets
 L’affaiblissement moyen en espace libre PL (d0) = 20Log (4πd0 / λ)
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Or en espace libre d0 = 1km et λ = c*1 / f = 3.108.1 / 900.106 = 1 / 3m donc :


PL (d0) = 20Log (4*3.14*1000*3) = 92dB PL (d0) = 92dB
 perte de trajet en espace libre
PL (d) = PL (d0) + 10n Log (d /d0)
PL (d) = 92 + 10*2Log5 = 105.9dB PL (d) = 105.9dB
 perte de trajet en milieu urbain
PL (d) = PL (d0) + 10*4Log5 = 119.9dB PL (d) = 119.9dB
NB : en milieu urbain l’affaiblissement ne change pas.
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PARTIE II : DIMENSIONNEMENT DES RESEAUX MOBILES


I) Introduction : le dimensionnement est l’une des étapes indispensable dans le processus d’ingénierie
radio mobile. Dans cette phase l’opérateur analyse l’éventualité de déploiement du nouveau réseau. Pour
cela il se fixe un certain nombre d’objectifs commerciaux à savoir :
 Nombre d’abonner
 Zone à couvrir
 Service à fournir
Ces objectifs sont alors traduits en données précises sur la structure globale du réseau et son
dimensionnement. Le dimensionnement permet une estimation a priori des coûts (matériels et humains)
et des délais de déploiement et de fonctionnement du réseau. Finalement le dimensionnement spécifie :
 La nature
 La localisation
 La qualité de service à fournir
Des objectifs à long termes peuvent être spécifiés tels que :
 L’augmentation du nombre d’abonné
 L’élargissement de la zone à couvrir…

II) DIMENSIONNEMENT COMME AIDE A LA DECISION


Le dimensionnement constitue un moyen comme aide à la décision pour l’allocation des ressources aux
différents intervenants du réseau.

MARKETING

PLAN D’AFFAIRE
SITE INGENIERIE
(FINANCIER)

ALLOCATION DES RESSOURCES


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DONNEES ENTREES DIMENSIONNEMENT RESULTATS


(PLAN DES SITES DU SYSTÈME (ŒUVRE DE
CAPACITÉ) L’INGÉNIERIE)

CONTRAINTE
-QoS CIBLE
-MINIMISER DES COÛTS

PROCESSUS GENERALE D’INGENIERIE DU RESEAU

III) OBJECTIFS DE L’INGENIERIE DU TRAFIC


L’ingénierie de trafic est appliquée à touts les étapes du déploiement du réseau à savoir :
 Déploiement du réseau : ressources des BTS pour anticiper la demande
 Disagne initial : le nombre de cellule, la taille des contrôleurs (BSC, MSC….)
Ces objectifs tournent autour d’une question capitale :
Comment déterminer la capacité adéquate au moindre coût ?
Ce pendant il est important de préciser qu’il faut :
 Eviter le surdimensionnement impliquant des coûts élevés pour faible trafic
 Eviter le sous dimensionnement conséquence d’une mauvaise qualité de service, perte de trafic, etc.
 Prévoir des objectifs à long termes (au cas où le nombre d’abonné augmente)

III) CYCLE DE VIE D’UN RESEAU MOBILE


Le cycle de vie d’un réseau mobile est composé de cinq (5) éléments à savoir :

 Projet initial (stratégie, dimensionnement, plan d’affaire)


 Planification technico-économique (concept de la planification, survey, dossier de candidature)
 Réalisation (déploiement, stratégie commerciale)
 Exploitation (amélioration des services, suivis de la QoS)
 Expansion (densification, définir de nouveau objectif)
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Ce cycle de vie peut être résumé sur le schéma ci-dessous :

PROJET INITIAL

DECISION D’INVESTISSEMENT

PLANIFICATIONTECH
NICO-ECONOMIQUE

OBTENTION DE LA LICENCE
CHOIX DE NOUVELLE
TECHNIQUE

REALISATION

OUVERTURE COMMERCIALE

EXPLOITATION

OPTIMISATION

EXPANSION

CYCLE DE VIE D’UN RESEAU MOBILE

IV) LOIS D’ERLANG


Définition : la charge d’un système correspond au nombre d’unité d’information (bits, message) a
écoulé par unité de temps. Cette charge dépend de 2 paramètres à savoir :
 Le taux moyen d’arriver
 La durée moyenne de transmission

IV.1) UNITE DE TRAFIC


Pour tout réseau télécoms l’unité de trafic est Erlang (Erl) correspondant au taux d’occupation d’un
canal.

Le trafic en Erlang = la durée d’occupation de (s) ressource (s) / la durée de la période de référence

Exemple : soit A le trafic en Erlang, d la durée d’occupation =2mn et T la durée de référence = 60mn
A = d / T = 2mn / 60mn = 120s / 3600s = 4 / 120 = 1 / 30 = 0,003Erl = 3mE A=3mErl

La charge d’un système peut être supérieure à la capacité et donc au débit du système dans ce cas les
demandes non satisfaites sont soit rejetées (1er loi d’Erlang appelée loi d’Erlang B), soit mise en attente
avec la loi d’Erlang C.

IV.2) LOI D’ERLANG B

Définie la notion de taux de blocage


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EN (A) = AN / N! / 1 + A / 1! + A2 / 2! +……..AN / N!

Où : EN (A) : taux blocage avec perte et sans fil d’attente


N : nombre de ressources (canaux)
A : trafic offert en nombre d’Erlang avec A = λ*T où λ : nombre moyen de demande de canaux par
unité de temps et T : durée moyenne d’occupation du canal
Sachant que la formule d’Erlang B n’étant pas immédiate à utiliser on définie une table d’Erlang
permettant de déterminer un facteur parmi :
 Le nombre de canaux de trafic
 Le trafic en Erlang
 Le taux de blocage
Une approximation de la loi d’Erlang B est donnée par la loi de Rigault qui dit : N = A + K √A
Où N : nombre de canaux, A : trafic en Erlang et 10-k est le taux de blocage. K = -log10 (Pb)
NB : Le réseau GSM est un réseau sans fil d’attente donc le calcul de trafic est plus proche de loi
d’Erlang B.

IV.3) UTILISATION DE LA LOI D’ERLANG C


La loi d’Erlang C est adoptée pour les systèmes avec fil d’attente utilisée pour réduire le problème de
blocage des appels. Les appels ne trouvant pas de ressources sont mis attentes. Les formules d’Erlang C
sont utilisées pour le dimensionnement du nombre de ressource en fonction de la qualité de service
(temps d’attente avant traitement) et le nombre d’appel en attente dans la file, on définie alors :
M : le nombre de serveur ou de ressource
d : le temps moyen de service nécessaire pour traiter un appel
A : trafic offert en Erlang, j : le nombre d’appel en attente dans la file
B : probabilité de perte d’appel, cas sans fil d’attente (loi d’Erlang B)

Les Formules d’Erlang C sont les suivantes :

 Probabilité qu’une demande attend d’être servie : C = NB / N-A (1-B)

 Délai moyen : D = C / N-A *d

 Nombre moyen d’appels en attente (taille de la file) : J = AC / N-A

 Probabilité que le délai w soit supérieur à t secondes : Prob (w>t) = Ce-(-N-A) t / d

 Probabilité que j appels soient en attente : C = (A / N)* j


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 Probabilité que x serveurs soient occupés et j places soient prises dans la file :
P (N+j) = C (i-A / N) (A / N)* j

V) PROCESSUS ET MESURES POUR LE DIMENSIONNEMENT

V.1) NOTION D’HEURE DE POINTE


Le dimensionnement d’un réseau de télécommunication obéit aux mesures suivantes :
o Dimensionnement en nombre de canaux basés sur l’heure la plus chargée d’une journée normale
o Les événements spéciaux (désastre, jour de l’an, séisme…..) ne sont pas considérés sauf des
événements ayant fait l’objet d’une action marketing.

V.2) HEURE DE POINTE ET PRECISION


L’heure de pointe peut se traduire selon 3 options (1, 2, 3). Le dimensionnement d’un réseau de
télécommunication se fait pour une charge donnée ou estimés en trafic. Cette charge correspond à une
heure particulière du journal pendant laquelle la valeur du trafic total pendant cette heure est maximum.
Cette particulière heure est appelée heure chargée ou heure de pointe (peak hour).
o Option1 : une heure fixe est choisie et utiliser tous les jours
o Option2 : une heure particulière est choisie pour chaque jour (heure de pointe flottante).
o Option3 : heure de pointe indéterminée individuellement par MSC, BSC ou Cellule.
NB : Option3 est la meilleure.

V.3) PROBABILITE DE BLOCAGE


La loi d’Erlang B est basée sur les hypothèses suivantes :
 Arriver aléatoire des appels : processus de poisson de taux moyen lambda
 Durer des appels suivant une distribution exponentielle
 Nombre infini de source de trafic et source homogène
 Système statistiquement à l’équilibre
 Charge du système est équivalente au trafic offert (A) = λ / µ où µ taux de service et la
durée moyenne d’un appel = 1 / µ
Les points de trafic important posent un problème important aux opérateurs réseaux pour 2 raisons.
Tout d’abord parce que pendant une pointe de trafic la probabilité de blocage ou de congestion
augmente même si la capacité est importante, ensuite les heures de pointes de trafic vont nécessités un
dimensionnement de réseau qui minimise la probabilité de blocage.
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NECESSAIRE
RESSOURCE
NOMBRE DE
PERSONNES HEURE DE POINTE

CONGESTION OU PROBABILITÉ DE BLOCAGE

RESSOURCE DISPONIBLE
CAPACITÉ INITULISEE

HEURE DE
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 LA JOURNÉE

Fig. PROBABILITE DE BLOCAGE

V.4) TRAFIC OFFERT ET TRAFIC ECOULE


Le trafic offert correspond aux ressources disponibles avec un certain taux de blocage de x%. Le trafic
écoulé constitue réellement la capacité utilisée par les usagers du réseau. Donc augmenter le taux de
blocage revient à:
 Augmenter le nombre d’abonné (c'est-à-dire plus de trafic offert)
 Diminuer la qualité de service
Donc diminuer le taux de blocage correspond à :
 Diminuer le nombre d’abonné (moyen de trafic offert)
 Augmenter la qualité de service
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APPLICATION
Soit un site radio tri sectorielle de même configuration de charge 9Erl caractériser par une qualité de
service 1%.
a. Quel est le nombre de canaux disponible par cellule (2 options) ?
b. Si le trafic par abonné est égal 30mErl quelle est la durée d’une communication ? déduire le
nombre d’abonné par cellule et le nombre d’abonné par site.

TRAITE
1) Trafic partagé équitablement sur l’ensemble des 3cellules

A = 9Erl Ac = 9 / 3  3Erl

a) Nombre canaux disponibles par cellule


N = A + K √A et k = -log10 (Pb)

Log10A = ln A / ln 10 ou encore ln (a / b) = lna – lnb

/
Log10 (1 / 100) = ln (1 / 100) ln10 = ln1-ln100 / ln10
-ln100 / ln10 = -ln102 / ln10 = -2ln10 / ln10 = ln10a = a ln10
N = 3 + 2√3 = 3 + 2(1,73) = 3 + 3,46 = 6,16 N =6,16≈7canaux et chaque cellule possède 1TRX
b) Trafic par abonné égal 30mErl
Durée d’une communication d’un abonné

A (mErl) = t /T  t =A (mErl) x T  t = 0,003 x 3600s t=3,6s

Avec t (durée d’une communication) et T (période)


b1) Nombre d’abonner par cellule

N (ab) = c / Tab  N (ab) = 3 / 30mE = 3.103 / 3 = 1000ab N (ab) = 1000ab

b2) Nombre d’abonner sur le site


N (ab) x 3 = 3000ab
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IV) PROCESSUS GLOBAL DE DIMENSIONNEMENT


Le dimensionnement d’un réseau cellulaire commence premier lieu par la partie radio. Le processus
débute par le niveau le plus bas dans le réseau à savoir l’interface utilisateur-réseau.
La détermination de la charge de trafic d’une cellule particulière permet en effet de dimensionner les
différents liens (trafic et signalisation) ; ensuite le dimensionnement de l’équipement radio (station de
base) peut se faire à partir de la charge estimée de la zone de couverture. Le processus se déroule ainsi de
proche en proche en remontant dans la hiérarchie du réseau jusqu’aux interfaces et équipements du
réseau fixe (commutateur et bases de données).

INTERFACE Abis
CELLULE

CELLULE

E Um
AC
RF
TE BSC
BSC
IN

BTS
BTS

INTERFACE Ater
TRAU
TRAU

HLR
HLR

MSC MSC
MSC TRAU
TRAU
MSC
INTERFACE
INTERFACE A
A
VLR
VLR

Cette figure illustre le quart du dimensionnement d’un réseau GSM en faisant apparaître les principales
interfaces et les différents équipements concernés par le processus de dimensionnement.

VI) DIMENSIOONNEMENT DU SOUS SYST7ME RADIO


Le sous système radio est constitué de station de base et des contrôleurs des stations de bases. Le
dimensionnement de ce sous système consiste donc à dimensionner ces équipements et les équipements
auxquels ils sont reliés.

VI-1) DIMENSIONNEMENT DES CANAUX DE L’INTERFACE RADIO


Cette partie BSS (interface radio) constitue la partie la plus complexe à dimensionner. En effet, la
mobilité des utilisateurs complique la détermination a priori de la charge potentielle d’une cellule donnée.
NB : les canaux à dimensionner : par convention 3 groupes de canaux (Channel) vont être dimensionnés à
savoir :
 Le canal physique configuré pour supporter les canaux logiques tels que (FCCH, SCH,
BCCH, PCH et AGCH est appelé canal balise ou bien canal BCCH.
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 Le canal physique configuré pour supporter les canaux logiques tels que (SDCCH, SACH,
RACCH) est appelé canal de signalisation dédié ou bien canal SDCCH.
 Le canal physique configuré pour supporter les canaux logiques tels que (TCH, FACCH,
SACCH) est appelé canal de trafic ou bien canal TCH.
 La fréquence d’un slot de sa trame est configurée comme canal BCCH est appelée fréquence
balise ou bien fréquence BCCH.
Donc les canaux à dimensionner sur l’interface radio sont de trois (3) types à savoir :
 Le canal BCCH
 Le canal TCH
 Le canal SDCCH
Remarque : sur un secteur donné, il peut avoir qu’un seul BCCH, donc le nombre de canaux BCCH est
compté à l’unité.

VI-2) CONFIGURATION DES CANAUX LOGIQUES/CANAUX PHYSIQUES


Exemple de configuration des canaux d’une cellule :
 Cellule a 1TRX Cellule a 2TRX=16slots
1-BCCH 1-BCCH
1-SDCCH 2-SDCCH
6-TCH 13/14-TCH

VI-DIMENSIONEMENT DES CANAUX TCH

TAUX D’ABONNES DENSITÉ DE TRAFIC

X Erlang B

TAUX D’ACTIVITES PROBABILITÉ


PAR ABONNES DE BLOCAGE

Exemple : dans une zone de population estimée à 500 abonnés et que chaque abonné utilise un trafic de
30mE TCH ? Si on suppose que la QoS est de 5%.
A=300mE x 500 = 15000mE =15E
Nombre de TCH = A+k√A =15 x 0,3 √15 = 21TCH et k =-log10 (Pb).
Un canal SDCCH est utilisé lors de la demande de connexion pour un appel entrant ou sortant, de la
mise à jour de localisation (update location) et lors de l’envoi des sms. Le canal SDCCH constitue le
canal de signalisation indispensable pour les différentes procédures du réseau. Le trafic de signalisation
se calcul avec la formule suivante :
As = [CA x D_moyen_appel + taux _sms x D_moyen_appel + taux_UL x D] / 3600 et s = signalisation.
En pratique As est calculé à partir des statistiques et il est typiquement évalué à 28%, en pratique
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As = 28%A. Pour avoir le nombre de liens SDCCH, on associe As à la loi d’erlang B. le nombre de
canaux SDCCH s’obtient par la formule suivante : Nombre de canaux SDCCH= nombre de liens
SDCCH/8 (nombre de canaux par TRX).

As

FORMULE
NOMBRE DE LIENS SDCCH
erlang B

Pb = 0,1%

Détermination du nombre total des canaux dans un secteur ou site :


Nombre TCH = x
Nombre SDCCH = y
Nombre BCCH = 1
Nombre de Channel par secteur/site = x +y +1
Secteur (cellule) = 1 site 1 antenne omni
Un ou plusieurs secteur (cellule) = 1site 1antenne sectorielle
Calcul du nombre de TRX dans une cellule/site = Nombre TRX= nombre de canal dans la cellule (site) / 8

VII) OPTIMISATION DE L’EMPLACEMENT DU BSC ET REGLES D’AFFECTATION DES BTS


La capacité d’un BSC est donnée par :
 Le nombre de TRX qu’il peut gérer
 Le trafic maximal qu’il peut gérer, estimé à 70% de sa capacité.
La BSC qui est un élément intelligent du système BSS alors il doit être placé plus proche de ces sites radio.
Dans un emplacement de convergence des artères de transmissions, les sites radio doivent être affectés à
leurs BSC de façon à minimiser le hand-over inter BSC. Le BSS est composé de la BTS, BSC d’une zone
doit être uniforme.

VIII) DIMENSIONNEMENT DES INTERFACES


Les supports physiques assurant la connexion d’une BTS à son BSC sont appelés Jonction MIC.

Le support de transmission peut être :


- HDSL -Fibre optique - Câble coaxial -Paire torsadée -Faisceau hertzien
Les voies GSM sont codées sur 16Kbits/s et les voies MIC à 64Kbits/s, donc 4 voies GSM = 1 voie MIC =
1 IT MIC. Or pour chaque cellule, on a besoin d’un IT MIC pour la signalisation LAPD.
 Dimensionnement de l’interface A-bis : dans un site le nombre d’IT MIC = le nombre
de TRX x 2 x le nombre de cellules. Nombre de jonction MIC = nombre IT MIC / 31.
Remarque : sur l’interface A-bis, la probabilité de blocage est de 0%.
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 Dimensionnement de l’interface A-ter : l’interface A-ter relie le BSC au TRAU ; cette


interface a une probabilité de blocage de l’ordre de 0,1%. Nombre de jonction MIC_A-ter =
[nombre IT MIC + IT (X25) + IT SS7] / 30. on définie 2IT pour la liaison OMC-R, dans chaque
jonction MIC, il y a un IT pour la signalisation interne BSC-TRAU, le nombre de liens SS7 est
fonction du trafic et peut prendre des valeurs 2, 4, 6, 8.
 Dimensionnement de l’interface A : l’interface A relie le TRAU au MSC, le nombre de
jonction A = nombre de jonction_MIC_Ater x 4.

Conclusion : le dimensionnement d’un réseau permet d’évaluer et de valider la capacité d’un réseau, il
nécessite une évaluation précise de la charge en trafic. La définition de modèle de mobilité et de trafic
pour les abonnés permet de dimensionner les différentes interfaces et les équipements du réseau.

EXERCICE1
Calculer le nombre de TRX nécessaire dans une cellule pour :
 320 abonnés
 840 abonnés
 1380 abonnés
Hypothèse : probabilité de blocage pour TCH (Pb TCH = 2%) et Pb SDCCH = 0,1%, trafic par
abonnés =25mE, probabilité de blocage de TCH=2%, probabilité de blocage de SDCCH=0,1%.
CORRIGE
1) trafic par abonné
A = 320 x 0,025 = 8E, k = -log10 (2 / 100) = 2%
Nombre de TCH = A + k√A => 8 + k√8 = x
Nombre de SDCCH = A + kSDCCH √A = y
Nombre de Channel = x + y + 1 => le nombre de TRX = le nombre de Channel dans la cellule / 8
Nombre de canaux : x + y + 1
BCCH=1, SDCC=>N_lien=A+K√A=X/8, TCH=>NTCH= A+K√A et N_TRX = NTCH + NSDCCH + 1 / 8
N =A + K√A A =? K=?
P=320 abonnés, A=a x P = 25mE x 320 = 8000mE = 8E Aab = 8E
KTCH = -log10Pb (TCH) = -log10 (2 / 100) = 1, 69 kTCH = 1, 69

NTCH = 8 + 1, 69√8 = 13TCH NTCH = 13 TCH


ASDCCH = 28% A= 28 / 100 x 8 = 2, 24E ASDCCH = 2, 24E
KSDCCH = -log10 (0, 1 / 100) = 1, 49 KSDCCH = 1, 49
N_lienSDCCH = ASDCCH + KSDCCH√ASDCCH
N_lienSDCCH = 2,24 + 1,499√2,24 ≈ 7Liens N_lienSDCCH = 7Liens
NSDCCH = N_lienSDCCH / 8 = 7 / 8 ≈ 1
Nombre total des canaux = 13 + 1 + 1 = 15Canaux
20

Nombre de TRX = 15 / 8 ≈ 2
Configuration des Channel des 2TRX
TRX #1: BCCH SDCCH TCH TCH TCH TCH TCH TCH avec (6 Communications)
TRX #2: TCH TCH TCH TCH TCH TCH TCH TCH avec (1TRX = 8 Communications)
NB : le motif est le plus petit groupe de cellule utilisant une et une seule fois l’ensemble de la bande de
fréquence alloué, le TRX qui supporte le BCCH est appelé fréquence balise (FB), 1 fréquence = 9slots
(Channel), 3 / 9 = 9groupes de cellule, une porteuse = une fréquence.

EXERCICE2
On souhaite déployer un réseau mobile de type GSM, dans une ville de 2000000 d’habitants. Cette ville à
une superficie de 1000Km2 constituée d’une zone dense et une zone périphérique.

On donne les hypothèses de travail :


 Trafic est 2fois plus dense au centre ville qu’au périphérique
 Le trafic par abonné est estimé à 25mE
 Le taux de pénétration du service mobile est de 25%
 Le nombre de porteuses allouées à l’opérateur est égal à 63
 Le motif de réutilisation utilisé 3/9 et la probabilité de blocage est égale à 1%
 Dans chaque cellule 3slots sont réservés pour le BCCH + SDCCH
QUESTIONS
1) Quel est le trafic offert ?
2) Quel est le trafic que peut écouler une cellule ?
3) Quel est le nombre de cellule pour le trafic au centre ville ?
4) Quel est le nombre cellule pour le trafic au périphérique ?
5) Quel est le nombre de site à déployer ?
6) Quel est le type cellule déployée ?

CORRIGE
1) Le trafic offert
 le nombre d’abonné
2000000 x 25 /100 = 500000 => Nabonnés = 500000

P = 500000abonnés a = 25mE A= ?
A = a x P = 25 x 500000 = 12500000mE = 12500E Le trafic offert (A) = 12500E
2) le trafic que peut écouler une cellule
3/9 => 3sites de 3 cellules
 calculons d’abord le nombre de porteuse par cellule Np/cellule = 63/9 = 7 fréquences
 le nombre de canaux par cellule Nch/cellule = 7 x 8 = 56slots
21

 le nombre de TCH par cellule NTCH/cellule = 56 – 3 = 53 TCH/cellules


NTCH = A +K√A => 53 = A + K√A or K = 0,01 = 2 => 53 = A + 2√A
On pose: X = √A => X2 = A d’où: 53 = X2 + 2X => X2 + X – 53 = 0
Delta = 4 + 4 (53) = 212 + 4 = 216
√Δ = √216 ≈ 14,69 d’où : X1 = -2-14,69 / 2 < 0 et X2 = -2+14,69 /2 = 6,34 => X = 6,34
X = √Δ = > Δ = (6,34)2 = 40,19E Le trafic par cellule = 40,19E
3-4) le nombre de cellule pour le trafic au centre ville
Acentre = 2Apériphérique
 le nombre de cellule dans la zone de couverture N_cellule 12500/40,19 = 312cellules
312cellules = Ncellules au centre + Ncellules au périphérique = 2Cp + Cp
Cp = 312/3 = 104cellules => Cc = 104 x 2 = 208cellules Cp = 104 cellules Cc = 208 cellules

Le nombre de cellule au centre = 208 et pour la périphérique = 104cellules


5) Le nombre de sites à déployer
Nombre de sites = nombre de cellules /3 = 312/3 = 104sites
Le nombre de Le site à déployer = 104sites
6) Le type de cellule a déployée
 calculons d’abord la superficie de la ville Sville = 1000/312 = 3,21km2
 le rayon de la cellule 3,21 = πR2 => R√3,21/3,14 = 0,57km R = 570m
Le type de cellule déployer est microcellule

EXERCICE3
Un opérateur couvrant une zone avec un trafic écoulé égal à A = 1600E, pour une probabilité de blocage
de 2%.
1- calculer le nombre de Channel
2- cet opérateur dispose 63 fréquences a un motif de réutilisation égal 9.
a. Calculer le nombre de porteuse par cellule
b. Calculer le nombre de slots par cellule
c. Déterminer le trafic écoulé par BTS
d. Quel est le nombre de BTS nécessaires ?
e. Faites le design du sous-système radio

3- Un abonné reçoit une puissance de 60watts à la fréquence de 900Mhz


 Exprimer la puissance en dBw et en dBm
 Quelle est la distance séparant cet abonné à sa BTS
NB: Ge = 2, Gr = 3, Pe = 50watts, on donne 3IT (SDCCH + BCCH).
22

EXERCICE4
1- Représenter le schéma ci-dessous sur Visio.

INTERFACE Abis

Um

I
BTS
BSC
MS BSC

CE A
RFA
INTE
MSC
MSC VLR
VLR

2-Dimensionner le lien BSC-MSC


Hypothèse
 BSC a une capacité de 20 sites tri sectoriels
 Chaque BTS peut écouler 20E.
 Pour chaque Channel TCH, il y a un circuit entre BTS et BSC

EXERCICE5
a. Avec 4 porteuses et une probabilité de blocage de 1% dans une cellule. A ?
b. Pour un trafic prévisionnel de 10E avec une probabilité de blocage de 2%
 Quel est le nombre de TRX s’il a fallu 4 slots de signalisation pour supporter tout le trafic
NB : voir la table d’Erlang.

PARTIE III : PLANIFICATION RESEAUX CELLULAIRES


La planification d’un réseau consiste à définir sa couverture et sa capacité celles-ci sont vitales pour
un opérateur car les abonnés s’attendent à disposer d’un service de mobilité complète en termes de
couverture et de disponibilité de ressource. Et ne pas répondre à leur attente se traduit par des pertes
conséquentes de revenues et de part de marché, en particulier en environnement concurrentiel, les
logiciels de planification utilisés et développer par les operateurs ainsi que les plans de leurs réseaux
constituent pour cette raison des informations et un savoir faire confidentiel.

I) ASPECTS PRATIQUES DE LA PLANIFICATION CELLULAIRE


La planification des dimensionnements des cellules nécessite de prévoir l’évolution en trafic (c'est-à-dire
le trafic global que doit écoulé le système) et le trafic local par zone et l’affectation des cellules en fonction
23

du motif retenu. On considère alors chaque cellule comme un ensemble de circuit et son dimensionnement
est déterminer de façon a écoulé le trafic prévu.
Dans l’estimation de la demande en trafic des services, plusieurs paramètres sont considérés :
 La densité de la population et le pouvoir d’achat des habitants d’une région permettent
d’estimer le taux de pénétration du service.
 L’activité économique (heures de pointes et localisation des centres d’affaires), l’activité
économique détermine les heures, lieux et densités des trafics.
Selon la zone géographique, les objectifs de planification du réseau seront différents :
 En ville il s’agit d’offrir une capacité en trafic élevé
 En milieu rural l’objectif est avant tout d’assurer une couverture la plus complète
possible et moyenne couteuse en équipement.

II) OBJECTIFS ET PROBLEMATIQUES DE LA PLANIFICATION


Etant donné que les caractéristiques de l’environnement à couvrir, les caractéristiques des abonnés à
desservir et une bande de fréquence, il faut minimiser le coût de l’infrastructure radio et réseau en
fonction de la couverture radio, de la taille des cellules, du plan de fréquence et de la topologie du réseau,
tout en respectant les contraintes de la qualité de service QoS (probabilité de blocage et niveau C /I).

Le processus de planification doit aboutir ainsi :


 Un plan des stations de base (emplacement, capacité et puissance)
 Un plan de fréquence associé (fréquence allouée à chaque station de base)
 Un plan des équipements des réseaux fixes (contrôle de station de base, commutateur et
base de données)
 Un réseau de connexion entre toutes ces entités
NB : Le processus de planification est pour cette raison long et couteux.
L’objectif de la planification d’un réseau cellulaire peut être résumé de la façon suivante :
24

Données Formules d’Erlang Outils

DIMENSIONNEMENT DES SITES RADIO

POSITION, TAILLE ET CAPACITE DES CELLULES

ALLOCATION DES FREQUENCES ALGORITHMES

DONNES
PLANIFICATION DU RESEAU FIXE
OUTILS

III) ELEMENT D’EVALUATION DU TRAFIC ET DE DIMENSIONNEMENT


La première phase du processus de planification du réseau nécessite d’une part l’évaluation de la charge
en trafic des différentes zones à desservir et d’autre part le dimensionnement en nombre de canaux
nécessaires pour satisfaire la demande estimée et cela en fonction d’une qualité de service fixée.

IV) ESTIMATION DE LA CHARGE DU TRAFIC


Estimation de la charge prévisionnelle en trafic d’une région donnée est loin d’être une tâche pluviale
(facile) surtout dans les cas des systèmes mobiles. La mobilité des usagers implique d’une part des
communications qui débutent en un point réseau (BTS), qui continuent en d’autres points et s’achèvent à
un point différents après que le mobile a effectué un certain nombre d’handover. Elle implique d’autre
part qu’il est impossible de connaitre la densité exacte d’une zone donnée. Tout type de paramètres et
moyens sont pour cette raison utilisés, afin de cerner le mieux possible le trafic que le raison devra
écouler à chaque point de sa couverture.

IV-1-PARAMETRES UTILISES
Le processus d’évaluation de la densité de trafic doit aboutir à la détermination des valeurs des
paramètres suivants :
 Durée moyenne d’n appel : la durée prend en compte la quantité d’information a transférée dans le cas
d’une télé service en mode non connecté (sms).
 Taux d’occupation des ressources : c’est le pourcentage de temps pendant lequel l’information est
transférée.
 Taux d’arriver des appels c'est-à-dire taux d’arriver par abonné, par région et pour chaque heure.
 Taux de pénétration : c’est la densité de la population susceptible de souscrire aux services
25

IV-1-1-DUREE MOYENNE D’UN APPEL


La durée d’un appel peut variée en fonction des paramètres suivants :
 Coût de l’appel
 Moment de la journée
 Raison d’établissement de l’appel
 Localisation de l’appelant et de l’appelé
L’impact de ces facteurs sur la durée moyenne d’un appel peut être faible. Même pour les services
fournis par les systèmes actuels, la variation de la durée moyenne d’appel varie en fonction de l’heure ou
de l’environnement est généralement inconnue.

IV-1-2-TAUX D’APPEL
Le taux d’appel par abonné dépend des paramètres suivants :
 Heure du jour
 Coût de l’appel
 Taux de pénétration
 Localisation de l’appelant et de l’appelé
 Disponibilité des équipements (ressources radio)
Le taux d’arriver des appels pour une zone particulière est donné par le produit du taux d’appel arrivé
(par abonné), du taux de pénétration et de la densité de population.
La densité de population varie dans le temps et dans l’espace. Il est composé de :
 Population résidentielle
 Population de visiteur pour leur travail ou pour leurs loisirs
 Population absente c'est-à-dire une partir de la population résidentielle travaille en dehors
de cette zone. Elle dépend des facteurs suivants :
 L’heure du jour
 Jour de la semaine
 Saisons
Exemple dans certaines zones touristiques, les réseaux voient les taux d’appels sortants (émit par les
abonnés visiteurs) augmenter pendant les mois d’été de plusieurs dizaines% par rapport au mois d’hiver

IV-1-3-TAUX DE PENETRATION
Est le pourcentage de la population qui souscrit au service. Il dépend de :
 Disponibilité du service
 Coût du service
 Valeur pour l’abonné
 Aspect marketing (la messagerie vocale gratuite avec des services de parole encouragés à y
avoir recours)
26

Pour estimer la valeur de ces paramètres les planificateurs disposent les données suivantes :
 Démographie et le pouvoir d’achat des habitants qui permettent d’estimer le taux de pénétration du
service.
 Trafic routier (heure et emplacement des embouteillages)
 Pourcentage des terminaux portables est fixe, peuvent être intégrés au modèle d’estimation du trafic.
 Carte géographique et les bases de données territoriales utilisées pour identifier les principales routes.
 Mobilité de la population (déplacement quotidien, taux de fréquence des transports en communs, etc.)

Carte Géographique Activités Economiques


t
ha

Zo
Mesures de Trafic
’Ac

ne
(Fixe et Mobile)

s
D

d’A
oir

f
uv

fa i
Po

res
Mobilité de la Population DEMANDE POTENTIELLE Démographie

MODELE DE
TRAFIC ET
DIMENSIONNEMENT DES DE MOBILITE
ELEMENTS DU REEAU

Exemple de Données utilisées pour le Dimensionnement


27

V- ETAPES ET PARAMETRES PRINCIPAUX DU PROCESSUS DE PLANIFICATION

ESTIMATION DE LA DEMANDE
PLAN FINANCIER
-Estimation de la densité d’abonnés
-Prévision de croissance, termes de
planification 1
-Pays similaires, estimation du trafic
par abonné, modèles 3
CONTRAINTES

-Contraintes de déploiement 2 Design Radio


(hauteur des masques, position
des sites potentiels) -Portée des station de base
-QoS (services) -Réutilisation des fréquences
-Services à fournir -Nombre de sites
-Configuration des sites

RSEUME DE LA PLANIFICATION D’UN RESEAU DE TELEPHONIE MOBILE


Avant de déployer un réseau de téléphonie, il est indispensable de prédire le nombre d’antennes nécessaires pour
offrir un service de bonne qualité, tout en limitant le matériel installé (le coût du système)
1-Etapes de la planification (la planification du réseau GSM se compose de plusieurs étapes) :
 Le découpage du territoire en cellule, de telle sorte que tout le territoire soit couvert par le réseau, il s’agit de
prendre en compte la densité de la population et les reliefs.
 L’allocation de fréquence à cause des interférences, il n’est pas possible d’utiliser une même bande de
fréquence dans deux cellules adjacentes. Le nombre de fréquences disponibles dans chaque cellule doit
permettre d’acheminer un nombre suffisant de communication.
 La réduction de la taille des cellules, si l’on se rend compte que la capacité des antennes est insuffisante pour
acheminer le trafic (prévu ou existant), il est nécessaire de diminuer la taille des cellules, afin d’augmenter le
nombre des antennes.
2-Le Signal
Le signal émis est reçu par un terminal mobile est une onde électromagnétique, il se propage à la vitesse de la
lumière, soit 300000 km/s
3-Les Interférences
On distingue trois types d’interférences qui doivent être pris en compte au moment de la planification, puisse que
les signaux se perturbent entre eux, il n’est pas possible d’utiliser une bande de fréquence donnée dans deux
cellules adjacentes.
 Les Interférences Inter-symboles (IIS) : pendant l’émission d’un signal, les ondes électromagnétiques qui
le composent subissent des réflexions plus ou moins nombreuses en fonction de l’environnement. Un symbole
(unité de base du signal) peut arriver au terminal mobile par plusieurs chemins, comme les chemins sont de
longueurs différentes, un même symbole est reçu plusieurs fois à des moments différents, il peut être difficile
de les distinguer c’est l’Interférence Inter-Symbole (IIS).
 Les Interférences Co-Canal (ICC): c’est quand plusieurs émissions ont lieu sur la même bande de
fréquence. C’est le cas entre deux cellules qui utilisent les mêmes canaux pour leurs communications, les
signaux des deux canaux se mélangent c’est l’Interférence Co-Canal (ICC).
 Les Interférences Inter-Fréquences (IIF) : un signal émit à une fréquence donné s’affaiblit pendant son
transport, il perd de la puissance et sa fréquence se modifie (c’est l’étalement de spectre). Il y a donc
recouvrement entre des signaux voisins c’est l’Interférence Inter-Fréquence (IIF).
 Sommes des Interférences : les différents types d’interférences s’additionnent pour brouiller le signal reçu.
On note I le total des interférences présentes pour un signal donné : I = IIS + ICC + IIF
28

TYPES DE PLANIFICATION
On distingue deux types de planification :
 Planification par composant réseau : il s’agit de Switch local/national, faisceau, réseau de
signalisation, équipements terminaux…
 Planification par service réseau : téléphonie, service vocal, vidéo, cellulaire (couverture,
cellule, interférence, capacité, site, etc.).
Ce type de planification peut s’effectuer dans le temps de trois façons différentes :
o Planification à long termes entre 5 et 20 ans
o Planification à moyen termes entre 2 et 5 ans
o Planification à court termes entre 1 et 2 ans
DIFFERENTES ETAPES DU PROCESSUS DE PLANIFICATION
On distingue deux types de processus de planification pour des systèmes FDMA/TDMA
Plusieurs moyens sont utilisés pour la planification :
 Modèles (trafic/mobilité, propagation…)
 Equipements (chaînes de mesures, émetteurs…)
 Logiciels (d’ingénierie cellulaire, allocation des fréquences…)
 Validation (simulation, mesures, performances du système).
29

<<ZONE ORIENTEE TRAFIC>> <<ZONE ORIENTEE COUVERTURE>>

PLANIFICATION DE
DIMENSIONNEMENT
LA CAPACITE

DIMENSIONNEMENT ET
VALIDATION DE LA
VALIDATION DE LA
COUVERTURE ET DU C/I
CAPACITE

OPTIMISATION OPTIMISATION
+ +
PLAN DE FREQUENCE PLAN DE FREQUENCE

PLANIFICATION DU PLANIFICATION DU
RESEAU FIXE RESEAU FIXE

SCHEMA GENERAL DU PROCESSUS DE PLANIFICATION POUR LES SYST7MES DE TYPES FDMA/TDMA


30

 STRATEGIE
-Qualité
-Capacité
N -Couverture
TIO  Dimensionnement
I
FIN
DE
 Planification de la Couverture
 Sélection des Sites
 Mesures de Propagation
N ,
TIO IO 
N Calcul de Couverture
T  Acquisition des Sites
ICA TA  Optimisation de la Couverture
IF EN
LAN EM
P PL
IM  Optimisation du Réseau
 Mesures de Qualité
T
E

 Analyse des Performances


R N
U O


S I

Qualité, Efficacité
E AT

E
M IS
M
TI
P
O

LES DIFFERENTES PHASES

L’estimation de la localisation du trafic pour les réseaux fixes s’oriente plus sur la localisation des
usagers, et donc localisation du trafic (connu).
Exercice
Traité
Nv = 500 (nombre de voyageur), Nvp = 60% (nombre de voyageur qui ont des portables), A = 90% (le
taux de trafic), Tc = 120s (nombre de communication), TSDCCH = 7% (le nombre de communication
occuper par le canal SDCCH), TTCH = 113s (le nombre de communication occuper par le canal TCH).
1. Cherchons le nombre de voyageur total qui ont un portable
NVT = NV * 60 / 100 = 300 NVT = 300
 Le nombre de terminaux émetteurs
NTE = NVT * 90 / 100 = 270 NTE = 270
2. Cherchons le trafic par abonné
ATCH/ab = D/T = 113 /3600 = 0,031E, d’où D (durée de communication) et T (temps de référence)
ATCH/ab = 0,031E
 Le trafic du canal TCH
ATCH = NTE * ATCH /ab = 270 * 0,031 = 8,475E
ATCH = 8,474E
 Le nombre de TCH
NTCH = ATCH + kTCH √ATCH or k = -log10 (Pb TCH)
K= -log10 (5%) =1, 30
NTCH = 8,475 + 1, 30 √8,475 = 13Channels NTCH = 13Channels
3. Cherchons le trafic par signalisation
ASDCCH = NVT * 4 + 7 * NTE / 3600 = 300 * 4 + 7 *270 / 3600 = 0,85E ASDCCH = 0,85E
 Cherchons le nombre de liens SDCCH
Nlien_SDCCH = ASDCCH + k √ASDCCH k=2
Nlien_SDCCH = 0, 85 + 2 √0, 85 = 3 Nlien_SDCCH = 3
 Le nombre de canaux SDCCH
NSDCCH = Nlien_SDCCH / 8 = 1Channel NSDCCH = 1 Channel
31

4. Cherchons le nombre total de Channel


NTSDCCH = NSDCCH + NTCH + 1 = 15 Channel TCH NTSDCCH = 15 Channel TCH
 Le nombre de TRX
NTRX = NTCH / 8 = 15 / 8 = 2TRX NTRX = 2TRX
5. Choix du site, sa configuration et la configuration du Channel
 Choix d’un site omnidirectionnel : un seul secteur (cellule) alors un seul BCCH, donc le
Channel manquant va être SDCCH pour la mise à jour inter-VLR.
 Configuration du site : S2 (un seul secteur et dans chaque secteur on à 2TRX)
 Configuration du Channel : 1BCCH, 2SDCCH et 13 TCH
TRX #0: BCCH SDCCH TCH TCH TCH TCH TCH TCH
TRX #1: SDCCH TCH TCH TCH TCH TCH TCH TCH
 Choix d’un site sectoriel : 2 secteurs (2BCCH), donc le Channel manquant va être 1BCCH
et on va prendre 1slot TCH pour le convertir en SDCCH, pour disposer de 2 SDCCH.
 Configuration du site : S11 (un seul secteur et dans chaque secteur on un seul TRX)
 Configuration du Channel : 2BCCH (1 par cellule), 2SDCCH (1/cellule), 12TCH (6/cellule)
o Secteur A
TRX #0: BCCH SDCCH TCH TCH TCH TCH TCH TCH
o Secteur B
TRX #0: BCCH SDCCH TCH TCH TCH TCH TCH TCH
32

PROGRAMME
I) PARTIE: GPRS (2.5G)
Chapitre1: Introduction au système GPRS
Chapitre2: Architecture du système GPRS
Chapitre3: Procédure GPRS
II) PARTIE: EDGE (2.75G)
III) PARTIE: UMTS (3G)
Chapitre1: Introduction aux concepts 3G
Chapitre2: Architecture et Fonctionnalité du réseau UMTS
Chapitre3: Interface Radio et Techniques d’étalement en W-CDMA

CHAPITRE 2: ARCHITECTURE DU GPRS


I) INTRODUCTION
Initialement le système GSM a été conçu pour offrir principalement un service de téléphonie orienté circuit et
permet aussi le transfert des données en mode circuit a un débit limité de 9,6Kbps. Dans le but d’étendre les
capacités des réseaux GSM a des services de données à plus haut débit, l’ETSI à spécifier le service GPRS qui
repose sur une infrastructure GSM.
Le GPRS fournit les services orientés paquets pour transmettre les données sur l’interface radio avec un débit
utilisateur nettement supérieur à celui offert par le réseau GSM. Ce type de réseau supporte plusieurs trafics
non homogènes et satisfait plusieurs contraintes de qualité de service.
II) ARCHITECTURE DU RESEAU
HLR (IMSI), VLR (TMSI), EIR (IMEI), AuC (Kc, A5, A3, Ki, RAND), CCU, PCU, SGSN et GGSN.
L’architecture du réseau GPRS est identifiée par rapport à celle du GSM. Il est important de noter, dans cette
architecture le réseau GPRS se greffe sur le réseau GSM déjà existant. La mise en place de cette architecture a
nécessitée l’introduction de deux nouvelles entités physiques dans le réseau GSM existant dédié à
l’acheminement et au routage des paquets de données entre la station mobile (MS) et les réseaux de données.
Les deux entités sont appelées SGSN et GGSN.
 SGSN (Serving GPRS Support Node) signifie en français nœud support actif GPRS : cette entité a pour
fonction :
 Routage (dynamique ou statique) et sécurité (chiffrement)
 Gestion de la mobilité (zone de routage handover) et des ressources radio
 Procédures authentification (moment de faire des appels)

 Cryptage des informations transmises en mode paquet


 Gestion des sessions (contexte PDP)
 Facturation et SMS
NB : C’est l’équivalent du MSC dans le réseau GSM, en transmission GPRS, le trafic entre les usagers est
supporté par le SGSN, le MSC n’est employé que pour les canaux de signalisation
 GGSN (Gateway GPRS Support Node) signifie en français nœud support de passerelle GPRS cette
entité a pour fonction:
 Routage et sécurité.
 Fonction de passerelle et de Facturation
 Gestion de mobilité et des sessions
33

NB : Par comparaison avec le traitement de la parole ou des données dans le GSM en mode circuit, le GGSN
tient un rôle équivalent à celui du GMSC.
Ces deux entités appelées routeurs IP ne sont localisables qu’au niveau NSS. Le GPRS utilise en grande partie
le réseau d’accès GSM, c'est-à-dire même infrastructure de transmission, mais l’allocation des ressources est
faite différemment sur l’interface radio. Alors nécessité d’introduire deux nouvelles entités au niveau
BSS (CCU Channel Codec Unit et PCU Packet Controller Unit). On ajoute au niveau des BTS l’entité CCU
chargé de l’opération physique telle que le codage correcteur, modulation en temps, contrôle de puissance…le
PCU est Equivalent du TRAU localisé dans le BSC. Cette entité est en charge du partage de ressource sur
l’interface radio (ouverture /fermeture d’un TBF Temporary Block Flow). Elle fragmente et réassemble les
informations à transmettent sur l’interface radio radio. Elle fiabilise l’envoie des données sur l’interface radio
via des mécanismes d’acquittements positifs plus politique de retransmission sélective. L’entité PCU peut être
placée à plusieurs niveaux dans le réseau (BTS, BSC, SGSN).

Figure 1 - Architecture d’un réseau GPRS Tunnel IP dans un réseau GPRS


PCU SGSN
RLC RLC RLC Buffer P
A-bis C HLR -Facturation
BTS U -Chiffrement
VLR
-Compression
-Gestion Session
-Gestion Mobilité
LLC LLC LLC Routage des paquets (IP-BSS)
RLC RLC RLC Buffer SGSN
Gb
A-bis
BTS
SGSN P Réseau IP GGSN
Dans GPRS : C
RLC RLC RLC
Buffer PCU = BSC (Nokia, U
A-bis SMS, Motorola) GGSN -O&M
FACTURATION -Facturation
BTS -Tunneling (PLMN-IP)
Adresse MAC MAC et LLC
PARTIE II: EDGE (Enhanced Data Rate for GSM Evolution)
I) INTRODUCTION
La norme EDGE est une de téléphonie mobile, une évolution du GSM. Cette technologie adopte une nouvelle
modulation permettant d’atteindre des débits plus élevés tout en utilisant le spectre radio GSM existant. Bien
qu’avec des débits limités par rapport à la technologie UMTS qui le suivre, EDGE a la capacité d’offrir touts
les services 3G. Il constitue donc une solution intéressante pour un opérateur qui désir offrir les services 3G à
partir des ressources spectrales déjà existantes du 2G. La technologie EDGE peut théoriquement atteindre un
débit maximum de 473kb/s ; pratiquement le débit maximum a été fixé au niveau du standard de la norme
EDGE à 384kb/s par ITU.
Pour pouvoir assurer le plus grand débit qu’avec le GPRS, la méthode de modulation EDGE réutilise la
structure, largeur et codage du canal ainsi que les mécanismes existants et fonctionnalités du GPRS. La
modulation utilisée pour la technologie EDGE est la modulation 8-PSK (phase shift keying) ; dans cette
méthode de modulation 3bits consécutifs sont représentés dans un symbole.
II) ARCHITECTURE GENERALE EDGE
34

Sur l’architecture générale GSM/GPRS/EDGE on identifie :


 Une infrastructure basée sur la commutation de paquets (EDGE)
 Une infrastructure basée sur la commutation de circuit (ECSD enhanced circuit switch-data)
L’EDGE est une extension du réseau GPRS. Seul le sous système radio est sensiblement modifié.

Fig: ARCHITECTURE GENERALE GSM/GPRS/EDGE

AU
RE TRE
SEA S
UX HLR

VLR
GR
EDGE TRANSCEIVER

A MSC Gs Gr
CP
RT
Um

Gi
A-bis BSC Gb Gn
Gp
AU
BTS RE TRE
SGSN GGSN SEA S
MS (EDGE) UX

II) MISE A JOUR NECESSAIRES


Le déploiement EDGE nécessite :
 La mise à niveau de la BTS et la BSC

 Utilisation des terminaux des mobiles compatibles avec EDGE

 Ajout d’un émetteur/récepteur au niveau de la BTS capable de supporter la modulation EDGE


III) COMPARAISON GPRS/EDGE
EDGE est une nouvelle technologie qui permet en spécifiant :
 Des nouvelles modulations
 L’augmentation des débits offerts.
Les principales différences entre EDGE et GPRS :
 Codage
 Modulation
 Retransmission des paquets
III.1) MODULATION
Le GSM utilise une modulation GMSK (Gaussien Minimum Shift Keying) qui associe à chaque bit un état.
Pour atteindre des hauts débits par time slot, EDGE utilise la modulation 8-PSK (phase shift keying), on a 8
états, ainsi le nombre de symbole transmit dans une certaine période est le même que le GPRS, mais cette fois-
ci chaque symbole transmit contient 3bits dont le débit est accru.
35

Comparaison des modulations GMSK et 8PSK


III.2) CODAGE
La technologie GPRS possède 4 schémas de codage tandis qu’avec la technologie EDGE 9 schémas de codage
sont possibles désignés MCS1 à MCS9. Par ailleurs les 4ers de schéma de modulation (MCS) utilisent la
modulation GMSK alors que les 5 derniers utilisent 8-PSK. Le débit est très différent selon le schéma de
codage. La capacité d’un time slot dans le cas de GPRS ne dépasse pas 21,2kb/s avec CS-4, pour le cas de
l’EDGE la capacité d’un time slot peut atteindre 59,2kb/s.

CS1 8,0

CS2 12,0

CS3 14,4

CS4 21,4
GMSK
MSC1 8,4

MSC2 11,2

MSC3 14,8

MSC4 17,6

MSC5 22,4

MSC6 29,6

MSC7 44,8 8-PSK


MSC8 54,4

MSC9 59,2

SCHEMA DE CODAGE

Impact de EDGE sur un réseau GPRS


III.3) RETRANSMISSION DES PAQUETS
Dans le réseau GPRS, lors de la réception d’une trame erronée, la retransmission de cette trame se fait avec le
type de codage d’origine. Pour le cas de l’EDGE la retransmission se fait avec le type de codage adéquat ceci
est la cause de la fonction de réassemblage des paquets introduits avec la technologie EDGE.
IV) TECHNIQUE D’AUGMENTATION DE LA CAPACITE DANS EDGE
Pour augmenter la capacité du GPRS, pour aboutir à la solution EDGE, plusieurs techniques sont utilisées à
savoir :
 MSC (mode code skim) et LA (link adaptateur)
 Entrelacement étroit
 IR (incrémentation redondancy)
 Taille des fenêtres 1024 avec un adressage de 2048
VI-1) MODULATION ET CODAGE CANAL (MCS)
C’est une modulation à enveloppe constante et les informations sont transmises sous forme de saut de phase. Le
MCS est caractérisé par 2 types de modulation le GMSK et 8-PSK. Le GMSK utilise un bit par symbole tandis
que le 8-PSK utilise 3bits par symbole. La modulation 8-PSK peut être utilisée sous le nom de modulation de
phase à 8 états.
36

(010)
(90°)
(000)
(011)
135°
(45°)

(180°) (0°)
(001) (111)

(-135°) (-45°)
(101) (110)
(-90°)
(100)

VI-2) ADAPTATION DYNAMIQUE DES LIEUX


Le Principe d’adaptation dynamique repose sur 2 phénomènes à savoir:
o Input: il s’agit de la qualité du lien radio mesurée (mobile sur downlink ou BTS sur up link)
o Output: il s’agit de choisir le meilleur schéma de codage (modulation pour la séquence de paquet
suivante)
Les MSC peuvent changer à chaque bloc radio, cela on définie 3 familles de MSC (A, B, C) avec des blocs de
taille multiple de 37 ([37 données ou 34 données + 3 padding]) et 28 ou 22 octets respectivement.
SCHÉMA DE TYPE DE
FAMILLE
CODAGE MODULATION

MSC1 C

MSC2 B
GMSK
MSC3 A

MSC4 C

MSC5 B

MSC6 A

MSC7 8-PSK B

MSC8 A

MSC9 A

Le LA es utilisé pour réduire le délai bloc pour les paquets courts ou en fin de paquet est en cas de défaut de
mémoire. L’adaptation de lien mesure la qualité du lien et assure l’adaptation de la modulation et du codage
canal.
IV-3) REDONDANCE INCREMENTALE
Le numéro de paquet en GSM se situe entre 1 et 128 après chaque transmission, il y a attente d’un
ACK/NACK par l’émetteur. Donc limitation à 128 ce qui veut dire une fenêtre à 64. Pour ce qui est du EDGE,
le numéro de paquet peut jusqu’à 2048 avec un fenêtrage de 1024. La redondance incrémental est utilisée pour
la transmission de redondance seulement si nécessaire. Une information reçue avec des erreurs combinées
sollicite la redondance incrémentale avec l’information retransmise.
La redondance incrémentale est optionnelle pour la BTS et oblige pour le mobile. La redondance incrémentale
permet une émission avec faible redondance (codage protecteur). Le taux d’erreur est trop important ; le Rx
stocke le résultat et le Tx envoie les données avec plus de protection et le Rx combine anciens paquets et
nouveaux paquets.
INCRÉMENTAL REDONDANAING
LINK ADAPTATEUR (LA)
(IR)
-MAXIMISATION DU DÉBIT
+ FAIBLE DÉLAI BLOC
-PAS DE MESURE NÉCESSAIRE
-COM SOMMATION DES MÉMOIRES
PRÉCISION ET
- VALIDITÉ DES MESURES
-AJOUT DE HANDOVER (HO)
-LONG DÉLAI BLOC

VI-4) ENTRELACEMENT EDGE


STRUCTURE D’UN BURST
Le Burst correspond à un slot comprenant une séquence d’apprentissage placée au centre et 2 champs
d’informations de 58 bits.
37

1 SYMBOLE = 3 BITS
SÉQUENCE D’APPRENTISSAGE

3 bits 58 bits 26 bits 58 bits 3 bits


BURST GSM NORMAL

1 SLOT = 577 ms

8,25 SYMBOLES
58 symboles 58 symboles
3 symboles 26 symboles 3 symboles
174 bits 174 bits
BURST EDGE NORMAL

Fig.: STRUCTURE D’UN BURST

La structure de Burst EDGE conserve les 2 modulations GMSK et 8-PSK. Ce Burst est compose d’une
séquence centrale de 26 symboles qu’on séquence d’apprentissage entourée de 2 séquences de 58 symboles et 2
x 3 symboles de bourrage et 8,25 symboles. L’entrelacement EDGE est utilisé pour éviter trop de
retransmission a faible C/I ou des MCS7….MCS9 : entrelacement un 2 Burst, ce qui traduit une réduction. De
la probabilité de perte de bloc.
V) SERVICES OFFERTS PAR EDGE
Avec le GPRS l’écoute et le téléchargement des fichiers audio et vidéo devient accessibles. Cela inclut de
regarder des Neuss, des bulletins météo, des vidéos clubs, des bandes annonces, des films. Le but est d’offrir les
fonctionnalités des PDA et autres appareils multimédias mobiles. Il est donc maintenant possible de consulter
les courriers, naviguer sur le web, lire les livres digitaux, changer les sonneries du téléphone etc. le média dont
il est question ici est fréquemment associé au SMS (140 octets=160 caractère) et MMS (100koctet). Les services
EDGE sont 5 types à savoir :
Media, Messagerie, conférence vidéo, connexion Internet, téléchargement d’application
VI) L’INTERFACE RADIO EDGE
La couche physique du réseau EDGE se fonde sur le même principe que le réseau GSM. Elle est basée sur une
combinaison TDMA/FDMA. Les canaux de fréquences de 200khz de largeur, une trame TDMA dure 4,615ms
et se compose de 8 tîmes slots, comme en GSM les canaux physiques sont définis par une fréquence et une paire
de time slot pour uplink et le downlink. Les canaux logiques sont placés sur les canaux physiques pour le trafic
de données et la signalisation.
V.1) TECHNIQUE D’ACCES F/TDMA
Chaque terminal utilise un intervalle de temps (IT=MIC) ou time slot (trame TDMA), la trame temporelle de n
IT est périodique dans le temps et un terminal pourra donc transmettre ces informations périodiquement dans
un IT qui lui a été attribué. L’obtention de débit important peut être effectuée en utilisant plusieurs slots par
trame et par utilisateur. L’inconvénient majeur sur les systèmes basés sur les techniques TDMA est la
synchronisation entre le mobile (MS) et la station de base (BTS).
VI.2) STRUCTURE DE LA TRAME
Le schéma d’accès d’EDGE est le TDMA avec 8 tîmes slots par porteuse. Le time slot GPRS/EDGE est appeler
PDCH (Packet Data Channel). Plusieurs autres caractéristiquement différents du service circuit du GSM
utilisent une structures de 52-multi trames avec un nouveau codage. La structure du PDCH de 52-multi trames
est définie comme suit :
 12 blocs de 4 trames consécutives, 2 trames Idle et 2 trames pour le PDCH
Les canaux logiques du service paquet sont les suivants :
 PDTCH (Packet Data Trafic Channel): c’est le canal qui véhicule les données utilisateurs en up
link/downlink pour le transfert de paquet bidirectionnel.
 PACCH (Packet Associated Control CHannel): c’est un canal unidirectionnel utilisé pour la signalisation
des mobiles durant up link ou downlink il est également utiliser pour le transfert des données paquets, il
est toujours associé au PDTCH alloué à un MS (Station Mobile).
 PBCCH (Packet Broadcaste Control Channel): ce canal assure la diffusion des informations du système
paquet (attache)
 PTCCH (Packet Timing Control Channel): canal bidirectionnel utilisé pour la mise à jour adaptatif du
temps de synchronisation de l’information du mobile.
38

 PCCCH (Packet Commun Control Channel): cette famille de canaux communs est composée du (PRACH,
PAGCH, PPCH), est utilisée pour initier le transfert des paquets :
o PRACH (Packet Random Access Channel) : ce canal est utilisé par le mobile pour accéder au réseau.
o PAGCH (Packet Access Grant Channel) : ce canal permet l’allocation des ressources pour le mobile
o PPCH (Packet Paging Channel) : utilisé pour la recherche du mobile (Paging).
VI.3) ALLOCATION DYNAMIQUE DES PDCHs
L’allocation dynamique des PDCHs est employée pour la coordination entre le trafic avec commutation de
circuit et le trafic Data du GPRS dans un même TRX. Puisque le service à commutation de circuit doit être
prioritaire donc un paramètre définissant le nombre maximum de PDCH peut être alloué et doit être respecté
(Max_Data_Group). Quand le nombre maximum des slots est atteint alors on peut assigner les autres slots au
trafic paquet. Dans le cas de l’augmentation de trafic à commutation de circuit on a recourt au time slot alloué
au trafic Data don cette valeur maximale est automatiquement réduite de sorte qu’on aura assez de time slot
alloué au trafic prioritaire (commutation de circuit).
CONCLUSION
La technologie EDGE rajouté aux réseaux GSM /GPRS permet la transmission de données par paquet avec
un débit élevé. Pour son déploiement l’opérateur a besoin d’introduire de nouveaux équipements et d’effectuer
des mises à jour.
On doit donc estimer les équipements nécessaires et les liens qui les relient. Ainsi EDGE en d’autant d’interface
radio de schéma modulation et codage plus efficace, il ouvre enfin le GSM au système de 3èm génération.
EXERCICE
On considère une zone à couvrir avec la bande des fréquences 1800Mhz. Un cluster à 6 est choisi de façon à
éviter les interférences, on donne : BF (DL)= 1805 Mhz – 1880Mhz BF (UL)= 1710Mhz – 1785Mhz.
Calculer
a- le nombre de porteuses de la bande de fréquence 1800Mhz et l’écart duplex des 2 sous bandes
b- quelle est la distance limite séparant les sous bandes à une station mobile pour une distance de
réutilisation des fréquences D=9km ?
c- quel est le nombre de porteuses dans chaque sous bande ?
d- calculer la capacité de chaque secteur
e- si le cluster est réutilisé 9fois, déduire la capacité de la zone à couvrir.
Corrigé
a)Nombre de porteuse de la bande de fréquence 900Mhz ou 1800Mhz
1880 – 1805 = 75Mhz  75Mhz = 75000Khz d’où le nombre de porteuse sera :
Np = 75000 / 200 = 375  375 – 1 = 374Khz Np = 374Khz
a-1) Ecart duplex des 2 sous bandes
1880 – 1785 = 95Mhz ED = 95Mhz
b) Distance limite séparant les sous bandes (SB à MS)
D = 9km et N = 6 D = R√3N
9 = R√3 X 6  R = 9/√18 =2,115km R = 2,115km
c) le nombre de porteuse dans chaque sous bande
75/6 = 12,5Mhz d’où on à 12500/200 = 12,5 /2 = 62,5≈62porteuses Np = 62porteuss/SB
d) calcul de la capacité de chaque secteur 62 x 7 =434communications C = 434 communications
e) déduire la capacité du cluster s’il est réutilisé 9fois : 435 x 6 x 9 = 23490 Capacité du cluster=23490
ENTRELACEMENT
Principe Général
L’entrelacement est utilisée pour rendre plus aléatoire les positions des erreurs qui arrivent généralement en
salves dans le contexte radio. Cette technique revient à brasser c’est à dire mélanger ou permuter les symboles
codées avant leurs transmissions pour augmenter en réception les performances de corrections des codes
correcteurs d’erreurs.
Le principal inconvénient est le délai supplémentaire introduit. Les contraintes de délais sont sévères pour la
parole et encore plus pour les données. Par exemple une trame de parole a une durée de 20ms.
Parole non protégée de taille 260bits sur une période de 20ms correspond à un débit de 13kbits/s.
 Pour la parole non codée (260bits/20ms=13Kbits)
39

 Pour une parole protégée (456bits s/20ms à pour débit de 22 ,8Kbits/s)


PARTIE III : Universal Mobile Télécommunications System (UMTS)
INTRODUCTION:
Les spécifications IMT2000 (international mobile télécommunication for the year 2000) de l’UIT définisse les
caractéristiques de 3G (3ème génération de téléphonie mobile). Ces caractéristiques sont notamment les
suivantes :

 Haut débit de transmission dont :


 144Kbits/s avec une couverture totale pour l’utilisation mobile.
 384Kbits/s avec une couverture moyenne pour une utilisation piétonne.
 2Mbits/s avec une couverture réduite pour une utilisation fixe.
 Compatibilité mondiale
 Compatibilité de service mobile de 3G avec les réseaux de seconde génération.

I) INCOMPATIBILITE AVEC LES SYSTEME 2G


On remarque une croissance exponentielle du nombre d’abonner des systèmes de téléphonie cellulaire : 450
millions d’abonnés GSM dans le monde début 2001. L’ensemble des technologies sans fil de 2G (2ème
génération : GSM en Europe, IS-95 aux Etats Unis, AMPS, PDC et PHS en Asie), regroupe 600 millions
d’abonnés. Comme conséquence il est nécessaire d’introduire des perspectives pour nouveaux objectifs dans les
années futures.
I-1) PERSPECTIVES
Pour faire fasse au développement spectaculaire de ces dernières années, des technologies très différentes et
malheureusement incompatibles ont été déployées.
 le PDC (Personal Digital Cellular) et le PHS (Personal Handyphone System) utilisés essentiellement au
Japon
 l’Advanced Mobile Phone Service, IS-95 intérim standard Digital ou CDMDA, D-AMPS (Digital
Advanced Mobile Phone Service) : principalement utilisés dans le continent américain et asiatique.
 Le GSM : initialement déployé en Europe et répandu un peu partout (Amérique du nord, Asie,
Afrique, etc.….).
Les nouveaux services dans le domaine du GSM (HSCSD, GPRS et EDGE) vont accélérer encore cette
tendance d’incompatibilité. Au niveau de la couche physique de ces systèmes on note une incompatibilité plus
particulièrement aux niveaux du type de modulation, bandes de fréquence et structure des canaux.
AMÉRIQUE DU AMÉRIQUE DU
MONDE JAPON
SUD/ASIE NORD

GSM IS-95 D-AMPS PDC

MODULATION GMSK 8-PSK QPSK QPSK

METHODES D’ACCES TDMA CDMA TDMA TDMA

900/1800/
FRÉQUENCE EN Mhz 800/1900 800/1900 8800/1400
1900

FRÉQUENCE PORTEUSE en KHz 200 1250 30 25

Il est toujours possible de concevoir des terminaux multi modes capables de fonctionner sur ces différentes
technologies, mais on n’est confronté à un problème de coût supplémentaire. La gestion de l’abonné n’est pas
la même suivant les technologies :
 Dans GMS les informations relatives à l’abonné sont enregistrées dans la carte SIM
 Les autres normes les informations relatives sont enregistrées sur l’équipement mobile.
I-2) INCONVENIENTS DE CES INCOMPATIBILITES
Les systèmes de 2èmes génération (2G) sont caractérisés par trois (3) principaux inconvénients :
 Impossibilité de communication si la technologie de son opérateur n’est pas représentée dans le pays
visité.
40

 Tout opérateur ayant choisi une technologie cellulaire minoritaire subira un manque à gagner
correspondant aux abonnés en itinérances (localisation, abonné en déplacement).

 La multiplication des technologies cellulaires empêche les opérateurs de bénéficiers des économies
d’échelles qu’apporterait une technologie commune déployée à l’échelle mondiale.

 Forte volonté des opérateurs définir une norme commune est à l’origine de l’émergence des systèmes 3G.
Cette évolution est motivée par les besoins :
 Explosion de trafic des réseaux Internet
 Convergence mobile/Internet
 Services multimédias (transfert d’image, son, vidéo, etc.)
 Débit offert par le GSM restent insuffisant
NB : le GSM offre un débit de 9,6kbps, HSCSD offre un débit de 115,2kbps, le GPRS offre un débit 171,2kbps
et EDGE offre un débit 345,6kbps. Ces services n’offrent aucune garantie de services temps réels.
III) PLACE DE L’UMTS DANS 3ème Génération (3G)
L’UIT a définie le concept IMT-2000 visant à fédérer les propositions des différents organismes de
normalisation afin de parvenir à une norme commune ayant pour objectif :
 Le support des applications multimédias
 Le support de débit plus élevé jusqu’à 2Mbps
 Itinérance étendue (accroître la couverture)
En juin 98, 16 propositions ont été soumises. La majorité de ces propositions est basée sur l’AMRC (Accès
Multiple à Répartition par Codes ou encore CDMA). La majorité inclut à la fois le mode FDD (Frequency
Division Duplex) et TDD (Time Division Duplex). Le FDD nécessite l’utilisation de spectre apparié (les voies
montantes/descendantes utilisent chacune une bande de fréquence différente) ; par compte le TDD utilise une
seule bande (les voies montantes/descendantes sont multiplexées temporellement). Le TDD est plus flexible face
aux problèmes d’allocation de spectre (ressources). L’héritage important de GSM de l’UMTS place celui-ci
(UMTS) en situation favorable en particulier en ce qui concerne le réseau cœur (core network = CN).
III-1) VOCABULAIRE
La participation des opérateurs asiatiques et nord américains dans la normalisation de l’UMTS favorisent sa
mondialisation et alors apparition de nouveau vocabulaire dans les réseaux radio mobiles
 Le réseau d’accès appelé access network représente l’ensemble des équipements du segment radio du
réseau et assurant les fonctions d’allocation des ressources radio et multiplexage des usagers sur les canaux
radio.
 Le réseau d’accès de l’UMTS porte le nom d’UTRAN (Universal Terres trial Radio Access Network)

 Le réseau cœur appelé core network comporte les éléments de réseau chargé de la gestion des
abonnés, du routage des appels et de l’interconnexion avec le réseau externe.
La couverture des réseaux de 3ème Génération (3G) ne sera pas totale car l’investissement est lourd. Il s’agit
d’une large couverture GSM complétée par quelques îlots UMTS (petites cellules).
COUVERTURE UMTS
(îlots)

BSS NSS

UTRAN CN
COUVERTURE GSM
(CELLULE)

IV) SERICES OFFERTS PAR L’UMTS


41

Les services offerts par le système de 3ème Génération (3G) sont différenciés selon le débit offert :
 144kbps environnement rural extérieurs

 384kbps environnement urbain extérieurs

 2Mbps pour de faible distance à l’intérieur d’un bâtiment couvert


Ces services sont confrontés à des multiples contraintes et pour cela plusieurs classes de services sont définies.
Les services offerts peuvent se repartir en 2 groupes à savoir:
 Les services de classe A (conversationnel) et classes B (Streaming = vidéo) : réservés pour les applications à
contraintes temps réelles, les 2 services de classe fonctionnent en mode connecter (MC). Les services de
classe C (interactive=dialogue via IP) et classe D (Background) : spécialisés pour les applications de données
sensibles aux erreurs de transmission les 2 services de classe fonctionnent en mode non connecter (MNC).
1. Les services de classe A : regroupent tous les services bidirectionnels impliquant 2 interlocuteurs +. Ils
sont caractérisés par le délai de transfert entre 100 et 200ms.
PHONIE

VISIONPHONIE
JEUX INTERACTIF

2. Les services de classe B : regroupent les services impliquant un utilisateur et une base de données (vidéo à
la demande), ces services correspondent aux applications asymétriques et les données sont majoritairement
transférées du réseau aux mobiles. Les délais acceptables de transfert de données sont plus importants.

PHONIE
IMAGES, VIDEOS

EMETTEUR SERVEUR BASE DE DONNEES

3. Les services de classe C : se sont les services dans lesquels un usager entretient un dialogue interactif avec
un serveur (Internet, transfert de fichier par FTP, messagerie). Ces services sont caractérisés par une
absence de contrainte temps réel ; l’information transmise ne doit subir aucune altération.

REPONSE
COMMANDE

EMETTEUR SERVEUR BASE DE DONNEES


TCP

4. Les services de classe D : ils sont très proches de la classe C, sauf que les informations transmises sont de
priorisées inférieures. Ces services sont (transfert de fax, notification de message électronique, messages).

DONNEES

DONNEES

EMETTEUR SERVEUR BASE DE DONNEES

Conclusion : dans les systèmes de 3ème Génération l’allocation des ressources et la protection des données se
feront en fonction de service demandé. Le réseau d’accès des systèmes 3G se comporte comme un prestataire
de service vis-à-vis du réseau cœur. Les ressources radio sont allouées en fonction de la classe de service.
CHAPITRE II : LA COUCHE PHYSIQUE DE L’UMTS
On distingue 3 types d’accès dans les réseaux radio mobiles. En GSM on utilise le FDMA et le TDMA. Pour le
FDMA les fréquences de la porteuse changent d’une cellule à l’autre (hard handover). Pour le TDMA, une
trame GSM est composée de 8slots, les signaux de divers utilisateur sont multiplexés en temps.
Remarque : le timing advance sur le lien montant s’applique pour chaque usager transmettant les signaux vers
la station de base, pour éviter tout changement avec les autres utilisateurs (signaux en avance de la durée de
propagation). L’UMTS utilise la technique d’accès CDMA duplexée (FDD/TDD).
42

FU FU

TD TD

TDD FDD
-LIEN DESCENDANT ET MONTANT -LIEN DESCENDANT ET MONTANT
SEPARE EN TEMPS SEPARE EN FREQUENCE

I) TECHNIQUE D’ACCES
DUPLEXAGE EN UMTS
L’UMTS avec la technique d’accès CDMA utilise 2 techniques de multiplexages à savoir :
 Le time division duplex (TDD)

 La frequency division duplex (FDD)

On peut assimiler le FDD comme le FDMA fréquentielle c'est-à-dire 2 fréquences différentes sont utilisées pour
les voies montantes et descendantes.
Le TDD (temporel comme TDMA) utilise la fréquence alternativement pour les voies montantes et
descendantes. L’inconvénient de FDD est la sous utilisation du spectre dû à l’écart duplex nécessaire afin de
séparer le lien montant et descendant. En outre en FDD on alloue la même quantité de spectre aux 2 liens se
qui n’est pas adapter aux applications présentant des débits asymétriques.
Solution : le TDD est donc mieux adapté pour de telles applications car il permet une allocation asymétrique
des ressources aux 2 liens.
Domaine d’application des modes de duplexage de l’UMTS :
 TDD : il est préféré dans les pico cellules

 FDD : il est préféré dans les macros cellules et les micros cellules.
II) STRUCTURE DES CANAUX PHYSIQUES
La transmission sur l’interface radio est décomposée en trame de 10ms et que chaque trame contient 15slots.
On définie le débit chip (Dc = 3,84Mchips/s), or 1slot contient 2560 chips. Le débit symbole (Ds) dépend du
facteur d’étalement (Spreading Factor).
SF = 256 /2k ou k varie de 0 à 6 et Ds = Dc/SF
Sachant que la modulation utilisée est QPSK donc le débit binaire est égal 2fois le débit symbole. Db=2Ds.
II.1. RECHERCHE DE LA CELLULE INITIALE
Lors de la mise sur tension, le terminal effectue des opérations pour sélectionner une cellule à partir de laquelle
il tentera de s’inscrire au réseau. Cette recherche est effectuée en 3 étapes et utilise 3 canaux émis par les
stations de base de toutes les cellules, on à 3 canaux à savoir :
 P-SCH : le canal de synchronisation primaire (Primary Synchronize Channel)
 S-SCH : le canal de synchronisation secondaire (Secondary Synchronize Channel)
 C-PICH : le canal pilote commun (Common Pilot Channel)
Slot #0 Slot #1 Slot #14

P-SCH aCp aCp aCp

S-SCH aCs i.0 aCs i.1 aCs i.14


256 chips
2560 chips
UNE TRAME RADIO DE 10ms

STRUCTURE DU SCH
II.1.1. SYNCHRONISATION SLOT
Le P-SCH est constitué d’un code Cp de 256chips répétés à chaque occurrence de time slot ou slot. Le canal P-
SCH est diffusé par toutes les stations de base du réseau ; ce qui veut dire que le code Cp est identique pour
toutes les cellules. Ce code Cp est transmit pendant la période du silence de Primary control Common Paging
Channel PCCPCH. Ceux-ci permettent de réduire la fluctuation de puissance. Après corrélation, le mobile
détermine la station de base dont le canal P-SCH est reçu avec le plus fort niveau.
II.1.2. SYNCHRONISATION TRAME
43

Le SCH est un 15 uplets de code de 56 chips transmit périodiquement est appelé code de synchronisation
secondaire S-SCH. Le S-SCH est noté Csi, k ou i = 0, 1……..63 est le nombre de groupe auquel appartient le
code d’embrouillage appelé (Scrambling) de la cellule et k varie de 0 à 14 c’est le numéro de slot. Il y a donc 64
séquences Csi construite de manière à éviter qu’une séquence soit égale à une autre par simple décalage.
Chaque séquence est unique et permet d’indiquer au mobile le groupe auquel appartient le code
d’embrouillage de la cellule. Une fois la synchronisation établie le mobile va chercher la séquence C si utilisée
par la cellule. Lorsque la séquence est retrouvée le mobile connaît la synchronisation trame de la cellule.
Remarque : un réseau cellulaire comporte plus de 64 cellules (c'est-à-dire les séquences Csi sont nécessairement
réutilisées), l’opérateur doit donc veiller à maintenir une dimension de réutilisation en 2 séquences identiques.
II-2) RECHERCHE DU CODE D’EMBROUILLAGE
Le canal CPICH (Commun Pilot Channel) est un canal commun émit par le réseau dans chaque cellule et
composer d’une suite de symboles connus. Ces symboles sont étalés par le code d’embrouillage de la cellule. Il
existe 512 codes d’embrouillages repartis en 64 groupes de 8 codes. La norme UMTS a définit une relation de
‘’un vers’’ entre les 64 groupes et les 64 séquences Csi.
TSlot = 2560 chips, 20 bits

SEQUENCE DE BIT-PREDEFINIE

Slot #0 Slot #1 - - - - - - Slot #i - - - - - - Slot #14

UNE TRAME RADIO Tf = 10ms

Exemple : SF = 256 Db ? Dc = 3, 83 d’où Ds = Dc / SF = 3, 83 / 256 = 0,015 = 15kchips.


Db = 2 x Ds = 2 x 15 = 30kbits/s
Ainsi lorsque la synchronisation est acquise, le mobile est en mesure de déterminer le groupe auquel appartient
le code d’embrouillage de la cellule. Pour déterminer le code d’embrouillage il suffit de faire une corrélation
entre les données reçues sur le CPICH de la cellule et chacun des 8 codes possibles.
Remarque : ces opérations ne sont nécessaires qu’à la mise sur tension du mobile. Lorsque le mobile aura
sélectionné la cellule initiale, des informations sur les cellules voisines lui seront fournie sur le canal P-CCPCH.
II-3) DIFFUSION DES INFORMATIONS SYSTEMES
Le canal P-CCPCH (Primary –Commun Control Physical Channel) diffuse les informations sur la
configuration du réseau telles que :
 Informations sur les technologies voisines

 Informations sur les cellules voisines (code d’embrouillage)

 Informations sur la cellule courante :

 Niveau maximal de puissance autorisée en émission

 Structure des canaux communs

Le canal P-CCPCH n’est pas transmis pendant les premiers 256chips de chaque slot. Ce canal a un facteur
d’étalement égal à 256chips, la structure de ce canal montre que la partie donnée est égale à 18bits et que son
débit binaire brute égal à 17kbits/s, pour un débit binaire utile de 13,5kbits/s car on utilise un code convolutif
de rendement ½.
II-4) LE PAGING
Le canal S-CCPCH (Secondary-Commun Control Physical Channel) est utilisé pour transporter les canaux de
transport FACH (Foward Access Channel) et PCH (Paging Channel).
 FACH (Foward Access Channel) : est un canal de transport sens descendant, transmit sur l’ensemble
de la cellule. Il est utilisé pour la transmission d’informations de contrôles à un mobile dont le réseau
connaît sa localisation. Il peut aussi servir la transmission des petits paquets (sms).
 PCH (Paging Channel) : est un canal de transport sens descendant utiliser par le réseau lorsque celui-
ci ne connaît pas exactement la cellule dans laquelle se trouve l’abonné.
La diffusion a donc lieu dans plusieurs cellules entières. Le message d’appel est émis uniquement sur des
canaux PCH des cellules de la zone de localisation du mobile en cas de réception d’un appel entrant.
II-5) ETABLISSEMENT D’UN APPEL
44

Lorsque le mobile souhaite établir une connexion avec le réseau, en réponse a un message de Paging ou sur
demande d’utilisateur du mobile, le mobile doit lui en faire la demande sur le canal physique particulier appelé
PRACH. Le mobile ne peut transmettre le PRACH qu’à des instants biens définis appelé slot d’accès. Il y a
15slots d’accès toutes les 2 trames. Les slots d’accès sont donc espacés de 5120chips, ceci permet d’éviter les
collisions par chevauchement. Le message émit par le mobile est composé de 2 parties à savoir :
 Un entête ou préambule de 4096 chips
 Une partie message de 10 à 20ms contenant les bits de signalisations et de données.
Etant donné que le mobile connaît la distance qui le sépare de l’antenne, le préambule est d’abord émit avec un
niveau de puissance minimal puis répété avec un niveau de puissance accru jusqu’à la réception d’un
acquittement de réception, une fois l’acquittement reçu le mobile peut enfin émettre le message.
L’indication d’acquittement est émise par la station de base (Node B) sur un canal physique particulier appelé
acquittement indicator Channel (AICH). Comme le PRACH, le canal AICH est divisé en 15 slots de 5120chips,
enfin que chaque mobile puisse identifier l’indication d’acquittement qui lui est destiné, cette indication est
générée à partir d’une signature qui dépend de celle utilisée par le mobile pour générer le préambule.

III) LES CANAUX PHYSIQYES


Dans l’UMTS les canaux physiques sont définis par :
 Une fréquence porteuse
 Un code d’étalement
 Un code de brouillage
Ils sont munis d’une structure de trame qui sert à structurer les données transmises. Chaque trame est divisée
en 15 times slots. Du point de vue de classification la norme UMTS distingue 2 classes de canaux physiques.
Dtrame = 10 ms
Tslot = 0,667 ms = 667 μs = 2560 chips

10 ms
1 2 3 4 5 6 7 8 10 11 12 13 14 15

0,667ms

TRAME UTRA/FDD (3840 chips = 10 x 15)


III-1) LES CANAUX PHYSIQUES DEDIES
Les canaux physiques dédiés sont de 3 types à savoir : DPDCHH, DPCCH, DPCH.

DPDCH
DPCCH
DPCH
UE
UE
Node
Node B
B
LES CANAUX PHYSIQUES DEDIES

III-1-1 DPDCH (Dedicated Physical Data Channel) downlink


Ce canal véhicule les données utilisateurs des canaux de transport, plusieurs canaux DPDCH peuvent être
utilisés simultanément pour une même liaison radio (transmission multicodes, son facteur d’étalement SF)
s’étale de 4 à 256 et que son débit binaire peut varie de 15 à 960kbits/s.
III-1-2 DPCCH (Dedicated physical control Channel) Downlink
Ce canal transporte l’information de contrôle générer par la couche physique pour contrôler la liaison radio.
Cette information comprend :
 Des bits de pilote qui sont des bits connus de récepteur servant à estimer le rapport C/I (signal sur
interférence) ainsi que le canal et à effectuer la détection

 Un indicateur de la combinaison des formats de transport appelé TFCI (Transport Format Combination
Indicator), qui sert à retrouver comment les bits de données du DPDCH ont été traité au niveau des
canaux de transport
45

 Des bits de retour d’information appelé FBI (Feedback Information), indiquent une situation de diversité
de transmission (plusieurs antennes émettrices)

 Des bits de commande pour le contrôle de puissance appelé TPC (Transmit Power Control) sont utilisés
pour demander d’augmenter ou de diminuer la puissance d’émission
Un seul canal DPCCH est utilisé pour la liaison radio quelques soit le nombre de DPCCH utilisé. Le débit
binaire est fixé et égal à 15Kbits /s et SF = 256.

DONNEES

PILOTES TFCI FBI TPC


STRUCTURE DES CANAUX DPDCH ET DPCCH

III-1-3 DPCH (Dedicated physical Channel) uplink


Ce canal support les données utilisateurs, des canaux de transports DCH (Dedicated Channel) ainsi que
l’information de contrôle générer par la couche physique.
Il peut être considéré comme le multiplexage temporel d’un canal physique de données DPDCH et d’un canal
physique de contrôle DPCCH.
Le SF peut prendre les valeurs de 4 à 512, le débit binaire peut varier de 15 à 1920Kbits/s. c’est un débit à
partager entre les bits de données et les bits de contrôle, sa structure est la suivante :

DONNEES TPC TFCI DONNEES2 PILOTE


DPDCH DPCCH DPDCH DPCCH
STRUCTURE DES CANAUX DPCH

DIFFERENCE ENTRE VOIE MONTANTE ET DESCENDANTE (DPDCCH, DPCCH ET DPCH)


Sur la voie descendante les données utilisateurs (canal DPDCH) et les informations de contrôle (canal DPCCH)
sont multiplexés temporellement sur un canal DPCH. Le facteur d’étalement reste constant pendant toute la
communication.
Sur la voie montante, le mécanisme de transmission discontinu ne peut pas être utilisé parce qu’il pourrait
causer les interférences audibles avec des équipements audio qui se trouvent à proximité du mobile.
L’adaptation du débit s’effectue donc différemment en faisant varier la valeur du facteur d’étalement d’une
trame à l’autre sur le canal DPDCH et en transmettant les informations de contrôle en parallèle sur le canal
DPCCH.
En effet cette solution permet une gestion beaucoup plus efficace de la ressource radio : c'est-à-dire quand le
débit de la ressource diminue le SF augmente, donc le mobile peut émettre avec une puissance plus faible, ce
qui contribue à réduire les inférences d’accès multiples dans la cellule.
III-2 LES CANAUX PHYSIQUES COMMUNS
PRACH
P-CCPCH
S-CCPCH
SCH
CPICH
AICH
PICH
UE PDSCH Node B
UE Node B
LES CANAUX PHYSIQUES COMMUNS

III-2-1 PRACH (Physical Random Access Channel)


Ce canal véhicule les données du canal de transport RACH (demande d’allocation d’un canal dédié ou
transmission de paquet court). Le message transporté n’est pas contrôlé en puissance.
III-2-2 P-CCCH (Primary Common Control Channel)
Ce canal véhicule les informations du canal de transport BCH (informations système, signature permettant
d’envoyer un RACH). Le décodage P-CCPCH est primordial pour tout user équipement qui
46

souhaite sans registrer sur le réseau et pouvoir ensuite appelé pour être appelé. Il utilise donc un code de
canalisation spécifique C256, 1. Il est aussi transmit à un niveau de puissance important à un débit faible de
30Kbits/s
III-2-3 S-CCPCH (Synchronize Common Control Pilot Channel)
Ce canal supporte un canal de transport de type PCH (message de Paging), et un ou plusieurs canaux de
transport de type FACH (signalisation, paquets de données courts). Il peut être contrôlé en puissance dans le
cas ou il transport les informations d’un FACH.
III-2-4 SCH (Synchronize Channel)
Ce canal transport les informations générées par la couche physique est utilisé dans la procédure de
synchronisation temporelle entre UE (Equipement Utilisateur) et Node B courant. Il est composé de deux
canaux transmis à savoir :
Le SCH primaire (P-SCH) et le SCH secondaire (S-SCH). C’est deux canaux ne sont pas contrôler en
puissance.
III-2-5 CPICH (Common Pilot Channel)
Ce canal est également compose de deux canaux primaire et secondaire. Le CPICH primaire (P-CPICH)
transporte une séquence de symbole prédéfinie transmise en permanence sur la cellule. Il est utilisé par l’user
équipement pour l’estimation de canal, les mesures de puissance ainsi que la récupération de code du
brouillage de la cellule. Il utilise un code de canalisation C256, 0 et son débit binaire est de 30Kbits/s.
Le CPICH secondaire (S-CPICH) est étalé par un code SF = 256. Il est utilisé seulement en présence d’antenne
intelligente.
III-2-6 AICH (Acquision Indicator Channel)
Ce canal transporte les indicateurs d’acquisition qui servent à informer le user équipement que le réseau a bien
reçu sa demande d’accès sur le canal PRACH
III-2-7 PICH (Paging Indicator Channel)
Ce canal transporte les indicateurs de Paging qui servent à informer le user équipement qu’une information de
Paging est disponible pour lui sur S-CCPCH. Pour permettent à tous les user équipements d’une cellule de les
détectés ce canal est transmis à un niveau de puissance important et à un débit faible.
III-2-3 PDSCH (Physical Downlink Shared Channel)
Ce canal supporte les canaux de transport DSCH partagé par les différents utilisateurs pour la transmission de
paquets longs. Le partage de canal entre les différents utilisateurs se fait par le multiplexage temporel.
IV-PROCEDURE DE LA COUCHE PHYSIQUE
La couche physique gère un certain nombre de procédures :
 La procédure de synchronisation : lorsque le mobile est mis sur tension, il commence par chercher
une cellule. Il doit alors synchroniser sur celle-ci et estimer le code du brouillage primaire de la
cellule pour pouvoir lire les informations système diffusées sur le P-CCPCH.

 La procédure de notification d’appel (Paging) : celle-ci est activée lorsque le réseau veut entrer en
communication avec un mobile pour un appel entrant ou une reprise de trafic sur la voie
descendante.
 La procédure d’accès au réseau via le canal d’accès aléatoire (RACH)
 Les différentes procédures de contrôle de puissance : dans un système CDMA, le contrôle de
puissance est essentiel pour maintenir l’interférence d’accès multiple à un niveau acceptable (offrir
une grande capacité).
IV-1- CONTROLE DE PUISSANCE
Le contrôle de puissance a un rôle essentiel dans les performances d’un système CDMA en termes de
couverture, capacité et qualité de service. L’objectif est de :
 Combattre l’effet proche lointain (near-far-effect) sur la voie montante : si tous les mobiles émet de la
même puissance, des mobiles proches sont reçus avec un niveau plus fort par la station de base et
créer beaucoup d’interférences pour les mobiles éloignés.
Pour maximiser la capacité tous les signaux doivent être reçus avec la même la puissance pour un même servie
indépendamment de la distance.
47

 Garder un niveau d’interférence minimum sur la voie descendante (DL) : l’effet proche lointain
n’existe pas sur la voie descendante, les signaux étalés sont transmis en même temps donc ils se
propagent sur le même canal de propagation et leurs puissances subites la même atténuation. Ils sont
reçus avec la même puissance au niveau du mobile
Un contrôle de puissance est cependant nécessaire pour diminuer l’interférence vers les cellules voisines et
compenser l’interférence provenant de celle-ci. L’UMTS prévoit plusieurs types de contrôle de puissance :
 Contrôle de puissance en boucle ouverte (Open-Loop) : qui s’applique seulement à la voie montante
pour fixer la puissance d’émission initiale de l’user équipement.
 Contrôle de puissance en boucle fermée (Close-Loop) : qui a lieu dans les deux sens au cours d’une
communication et qui comprend : une boucle interne et une boucle externe
IV-1-1-CONTROLE DE PUISSANCE EN BOUCLE OUVERTE (OPEN-LOOP)
Cette procédure à pour but de déterminer le niveau de puissance initiale du signal à transmettre lorsque le
mobile veut faire un accès sur le PRACH ou le PCPCH et lorsqu’il veut envoyer les informations sur le DPCCH
pour la première fois. Ce niveau est calculé à partir de l’affaiblissement estimé en mesurant le niveau de
puissance reçu sur un canal particulier CPICH (Canal Pilot Channel).
L L
)D )D
te te
ilo ilo
lP lP
an
a
a na
(C (C
H H
IC IC
CP le ) CP L)
bu UL (U
am H ( H
é
r C CC
r p CP DP
1e /P 1e
r
du CH u
i A
vo PR id
vo
En le En
u r Node B Node B
s
UE UE

ACCES SUR LE PRACH OU LE PCPCH TRANSMISSION DU 1er DPCCH

Ce mécanisme permet de compenser l’affaiblissement de parcours (Path-loss) et effet de masque (Shadowing)


IV-1-2-CONTROLE DE PUISSANCE EN BOUCLE FERMEE INTERNE (INNER-LOOP)
Cette procédure est activée dès que le mobile a établit un lien de communication avec le Node B, elle s’applique
dans les deux sens :
Le Node B contrôle la puissance d’émission du mobile et le mobile contrôle la puissance d’émission du Node B.
Le principe consiste à :
 Mesurer en permanence sur le signal reçu le rapport signal sur interférence C/I (SIR) qui caractérise
la qualité de la communication.

 Le comparé à un seuil de référence sur le rapport signal sur interférence cible C/I (SIR cible)

 Envoyer les commandes de contrôle de puissance à l’émetteur pour qu’il ajuste sa puissance
d’émission
L)
(D L)
H (D
CC CH
DP DP
le
tr ô VD
n la
Co de L)
de L) dié (D
ié (U Dé H
D éd CH al CC
al DP an DP
an C
le
C VD rô
la nt
de Co
ié de
éd é
l D di
na l Dé
Ca Node B na Node B
Ca
UE UE

UPLINK DOWNLINK
VD:Voie Descendante VD:Voie Descendante

Ce contrôle de puissance est rapide, les informations de contrôle de puissance sont transmise sur tous les slo
donc toutes les 0,667ms, soit une fréquence de 1500Hz ce qui est très précis par rapport au GSM. Il permet ain
de compenser les évanouissements qui apparaissent lorsque le canal devient sélectif en temps (cela dépend de
fréquence porteuse et de la vitesse du user équipement).
IV-1-4-CONTROLE DE PUISSANCE EN BOUCLE FERMEE EXTERNE (OUTER-LOOP)
Cette procédure permet d’ajuster la valeur du SIR cible, qui intervient dans la boucle interne de contrôle d
puissance pour prendre en compte les changements l’environnement radio. L’estimation de SIR cible s’appui su
48

une mesure de la qualité de la liaison (taux d’erreur, C/I, etc.). Elle est effectué par le RNC sur la voie montan
et par le user équipement sur la voie descendante
IV-CONTROLE DE PUISSANCE EN SOF HANDOVER
En situation de soft handover, la procédure de contrôle de puissance en boucle fermée est activée sur le
différents liens de communication active simultanément.
DP

L)
CC

(U
H

H
(U

C
L)

C
P
D
DP L)
CH (D
(D CH
L) DP
CELLULE 2 CELLULE 1

Node B Node B

UE

UPLINK

Les deux canaux (DPCCH et DPCH) jouent le même rôle à savoir :


 Estimation du rapport signal sur interférence (SIR) sur les symboles pilotes du DPCCH
 Comparaison du seuil cible et génération des bits du DPCH
User équipement va faire la moyenne pondérée des commandes reçues en provenance des Node B pour décide
de l’augmentation ou la diminution de la puissance d’émission.
Remarque : le même principe se présente en downlink sauf que l’estimation du SIR est faite de la partie pilo
du signal issu de la combinaison des deux signaux PDCCH reçu. Ensuite une comparaison est effectuée pa
rapport au seuil cible et il y a génération de bits DPCH.
ARCHITECTURE DU RESEAU UMTS
Le cycle <<UMTS>> signifie système universel de télécommunication mobile (universal mobi
télécommunication system). Il n’a pas été par hasard, il s’agit d’établir la distinction avec les systèmes de 2 et
générations considérés comme les systèmes de téléphonie mobile. A L’inverse qui dit UMTS dit offre de servic
multimédia, disponible en tout lieu et a tout moment.
I-DESCRIPTION GENERALE DE L’ARCHITECTURE
Lorsque l’on veut faire allusion entre le réseau UMTS, on met suivant en avant ces performances radio, ce e
raison de la définition de la toute nouvelle technologie d’accès radio qui est privilégiés dans un premier temps
UTRA.
L’architecture générale d’un réseau UMTS est modélisée de deux (2) points de vue, l’un physique et l’autr
fonctionnelle.
 Du point de vue physique : on utilise le concept de domaine pour parler des équipements qui
composent le réseau et la façon dont ils sont (définis) délimités.
 Du point de vue fonctionnelle : on parle de <<strates>> afin d’identifier les protocoles mises en
œuvres dans ces domaines, pour qu’ils puissent communiquer entre eux.
Trois domaines composent l’architecture UMTS :
 Celui de l’équipement usager
 Celui du réseau d’accès radio
 Celui de réseau cœur (core network)
NB : le domaine du réseau cœur et le domaine du réseau d’accès constituent le domaine de l’information.
49

Interface Interface
Uu = Um Iu = A
(GSM) (GSM)

RESEAU
UE UTRAN CŒUR
= = =
MS BSS NSS

DOMAINES DE DOMAINES DU DOMAINES DU


L’EQUIPEMENT RESEAU D’ACCES RESEAU CŒUR
USAGER
DOMAINES DE L’INFRASTRUCTURE

DESCRIPTION GENERALE DE L’ARCHITECTURE

I.1-Domaine du User Equipement (UE)


Le domaine UE comprend tous les équipements terminaux aussi variés soit ils. L’UE constitue le vecteur qu
permet à l’abonné d’accéder à l’infrastructure et donc à ces services par le biais de l’interface radio <<Uu>>. L
domaine d’UE peut encore être scindé en 2 domaines :
 Celui de l’équipement mobile (ME)

 Celui du mobile d’identité des services de l’abonner (USIM)


I.2-Domaine de l’Infrastructure
Le domaine de l’infrastructure comprend lui-même, deux domaines : domaine du réseau d’accès et domaine d
réseau cœur
Se partage des tâches distingue les fonctions propres à l’accès c'est-à-dire fonction permettant d’acheminer l
informations (trafic de données et signalisation) depuis l’utilisateur jusqu’au réseau cœur. Ces information
concernent aussi la gestion des appels, gestion de l’itinérance, l’authentification de l’abonné, la gestion d
services qui l’a souscrit.
I-2-1-Domaine du réseau d’accès
L’UTRAN fournit à l‘UE les ressources radio et les mécanismes nécessaires pour accéder au réseau cœur. C’e
l’UTRAN qui compose les fonctions liées à l’accès au réseau qui alloue ou retire les ressources radio. L’UTRA
peut faire appel à la technologie au niveau de son interface radio, assure la gestion des appels.
I-2-2-Domaine du réseau cœur
Le réseau cœur, c’est lui qui alloue les ressources radio et regroupe l’ensemble des équipements assurant le
fonctions telles que :
 Facturation

 Authentification et Gestion de l’itinérance

 Contrôle des appels (établissement, modification, etc.)

 Communication avec des réseaux externes


II-DIFFERENCES MAJEURES ENTRE TECHNOLOGIE RADIO DU GSM ET DE L’UMTS
Rappel l’architecture du réseau GSM est constituée de 3 sous systèmes : BSS, NSS et OSS.
Remarque : le Transcodeur Rat Adaptateur Unit (TRAU) permet de passer de codage GSM vers le codage MIC

Le tableau ci-dessous présente les grandes différences entre GSM et l’UMTS


50

GSM UTRA/FDD UTRA/TDD

Débits chips / 3,84chips 3,84chips

Mode de Duplexage FDD FDD TDD

Séparation entre
2OOkhz 5000khz 5000khz
Porteuse (kHz)

Type de modulation BPSK (VM)


GMSK QPSK
de Données QPSK (VD)

Techniques d’accès
FDMA/TDMA FDMA/CDMA TDMA/CDMA
multiples
Périodicité du
Contrôle de 2Hz 1580Hz 100 – 750Hz
puissance

Durée d’une Trame 4,615ms 10ms 10ms

Durée d’un Slot (ms) 4,6π/8=0577ms 10/15=0,667 10/15=0,667

Asynchrone/
Synchronisation
Asynchrone Synchrone Synchrone
entre Station de base
(Optionnelle)
925-960 VD
880-915 VM
1900-1920 (VM/VD)
Spectre de Fréquence 1885-1880 VD 1920-1980 VM
(MHz) 1805-1785 VM
2010-2025 (VM/VD)
1850-1910 VD 2110-2170VD
1930-1990 VM

LES GRANDES DIFFERENCES ENTRE GSM ET UMTS

La première grande différence qui existe entre et UTRA GSM utilisation de la méthode d’accès CDMA larg
bande. Un large de bande de 5 Mhz est jugée suffisant dans le système UMTS, pour offrir des services d
144Kbits/s, 384kbits/s voir 2Mbits/s dans les conditions d’utilisation particulière.
II-1-L’EQUIPEMENT USAGER (UE)
Cet équipement est composé de deux (2) éléments principaux à savoir :
 Mobile Equipement (ME)

 Universal Subscriber Identity Module (USIM)


1. Le mobile équipement (ME) : est la partie fonctionnelle de l’user équipement (UE), composé de
l’équipement terminal (TE) et de la terminaison mobile (MT).

UE MT

USIM TE

ME

MODE FONCTIONNELLE DE L’UE

 La terminaison mobile(MT) : constitue la partie de l’équipement qui effectue des fonctions spécifiques
à la transmission et à la réception sur l’interface radio.
 Le terminal équipement (TE) : est le lieu où les données de l’application sont générées en émission ou
traitée en réception. Donc l’équipement usager est plus qu’un téléphone (car il permet l’accès à
l’Internet, etc.).
2. Universal Subscriber Identity Module (USIM) : contient plusieurs informations, cette entité n’est rien
d’autre qu’une application contenue dans UICC (Universal Integrated Circuit Card) permettant l’accès
aux services offerts par le réseau mobile.
51

L’UICC est une carte à puce doté d’une caractéristique électromagnétique standardisé et qui contient au moin
une USIM.
USIM1

USIM MODULE
2 D’ACCES 2G

SIM

ULCC

USIM contient :
 La liste des réseaux interdits,
 Les clés de chiffrement et d’intégrité,
 L’IMSI et le MSISDN,
 Les identités temporaires de l’usager (TMSI et P-TMSI),
 Les identités des zones de localisation courantes de l’UE, etc.
EXERCICES1
1) Expliquer la mise en œuvre des canaux de commandes en UMTS.
2) Quels sont les canaux logiques utilisés pendant la localisation update ?
3) Si le codec voix UMTS est de 12,2kbits, quelle est la limitation sur le nombre d’usagers voix à cause de
l’OVSF dans le downlink (DL) ?
4) Un mobile UMTS émet dans l’UL sur un canal pour lequel le code de spreading factor est (1, -1, -1, 1). A
quel débit brut correspond ce code ? s’il souhaite émettre simultanément sur un autre canal de débit bru
de 480kbits/s, donnez un exemple de code qu’il peut utiliser pour ce débit.
5) Qu’est-ce qu’un chips?

TRAITE
3) Ds = 12,2kbits/s, N le nombre de chips par seconde = SF.
D’après la relation : Ds x SF = 3,84Mchips d’où SF = 3,84 / Ds = 3,84 / 12,2 = 314,74 chips /s
SF = 314,74chips/s
En downlink on à les valeurs suivantes : 4, 8, 16, 32, 64, 128, 256, 512, on prend la valeur la plus petite c'est-
à-dire inférieure à 314,74 chips/s, on aura donc 256 maximums en DL usagers.
4) SF = (1, -1, -1, 1), d’après ces codes SF = 4
On sait que SF = Dc / Ds --> Ds = Dc / SF = 3,84 / 4 = 0,96 ≈ 960kbits/s Ds = 960kbits/s
a. S’il souhaite émettre simultanément sur un autre canal de débit de 480kbits/s
SF = Ds / 480 = 0,008 = 8 Mchips SF = 8 Mchips
C8,6 = 1 -1 1 -1 -1 1 -1 1
C4,3= 1 -1 -1 1
C8,7 = 1 -1 -1 1 -1 1 1 -1
b. Etalement de spectre
Formule Générale
Wn Wn W1 W1 00
W2n = W1 = 0 W2 = =
Wn Wn W1 W1 01

0000 00000000
52

W2 W2 0101 W4 W4 01010101
W4 = = 0011 W8 = =
W2 W2 0110 W4 W4 00110011
01100110
NB: W6 n’existe pas car ce n’est pas un multiple de 2
6) Un chips est l’unité d’étalement d’un bit, un code c’est la combinaison du temps et de la fréquence,
exemple de code 0011.
LES IDENTITES DU MOBILE
 MSISDN : c’est le numéro international d’un abonné suivant le plan de numérotation E.164. c’est par c
numéro qu’il peut appeler ou être appelé.

 IMSI : c’est l’identité permanente de l’UE auprès du réseau assigné au moment de la souscription, el
n’est connue que par l’utilisateur

 IMEI : identité de l’équipement mobile assigné au moment de sa fabrication (numéro de série)

 P-IMSI : identité temporaire de l’UE auprès du domaine paquet de T

 T-IMSI : identité temporaire de l’UE auprès du domaine circuit.


RNS

Um
Node B

Node B Iub RNC Iu RAN


BTS

BTS

Iur

RNC

UTRAN

L’UTRAN définie a elle seul 4 nouvelles interfaces (Iub, Iu et Iur)


UTRAN utilise le type d’accès CDMA-large bande (W-CDMA) comme méthode d’accès radio pour pouvo
gérer la macro diversité (signal, débit offert). L’UTRAN comprend un ou plusieurs RNC et Node B et reste un
architecture hiérarchique heurtée du BSS GSM.
Remarque : UTRAN peut contenir plusieurs RNC reliées par l’interface Iur, tel n’est pas le cas avec le BSC d
GSM qui est directement rattachée au MSC.
On appelle RANC, RNC, le sous système radio d’accès ; radio de l’UTRAN comprenant un RNC et un o
plusieurs Node B.
Node B : c’est le nom donné dans les spécifications techniques à une station de base. Il permet (Node B) :
D’effectuer les procédures de la couche physique
Modulation radio fréquence
Etalement de spectre
Contrôle de puissance en boucle interne
Adaptation du débit
Le Node B supporte les modes UTRA/FDD et/ou UTRA/TDD
EXERCICE
Un mobile en phase de soft de Handover dont son ensemble est composé de 3 cellules ayant respectivement l
coordonnées suivantes :
C1 : (0,0) ; C2 : (0,1000) et C3 : (500,1000) à enregistrer un codage de :
- 9chips avec le trajet de C1
- 7chips avec le trajet de C2
- 8chips avec le trajet de C3
53

Peut-on estimer la position du mobile en question ?


TRAITE

1) Calculons le délai de propagation du mobile


Dp = d/c  d =Dp*c
a- pour la cellule C1 on a :
Dp1 = 9*tc = 9 * 0,26 = 2,34s Dp1 = 2,34s
-6 8
R1 = Dp1*c = 2,34.10 * 3.10 = 702m R1 = 702m
b- pour la cellule C2 on a :
Dp2 = 7 * tc = 7 * 0,26 = 1,82s Dp2 = 1,82s
R2 = Dp2*c = 1,82.10-6 * 3.108 = 546m R2 = 546m
c-pour la cellule C3 on a:
Dp3 = 8 * tc = 8 * 0,26 = 2,08s Dp3 = 2,08s
-6 8
R3 = Dp3*c = 2,08.10 * 3.10 = 624m R624 = 546m
2) Calcul de la position
X2+y2=R2
C1 : (0,0) = (x-0)2 + (y-0)2 = R12
C2 : (0,1000) = (x-0)2 + (y-1000)2 = R22
C3 : (500,1000) = (x-500)2 + (y-1000)2 = R32
X2 + y2 = (702)2 (a)
2 2 2
X + (y-1000) = (546) (b)
A –b = y2 -(y-1000)2 = (702)2 - (546)2
y2- y2+2000y – (1000)2 = 194688m
2000y – (1000)2 = 194688m  y 194688 + (1000)2 / 2000 = 597,344m y = 597,344m
X2+y2=R2
X2 = (702)2 - (597,344)2
X = 368,76282m
(x-500)2 + (y-1000)2 = R32
Suite après.
54

PARTIE I : DEPLOIEMENT DU RESEAU

I) INTRODUCTION

I-1) Acquisition des équipements et des sites

PLANIFICATION RADIO DIMENSIONNEMENT

ACQUISITION DES
SURVEY
EQUIPEMENTS ET DES (CONTRAT)
SITES

DEPLOIEMENT

EXPLOITATION

Les processus de déploiement ou d’ajout d’équipements dans le réseau interviennent après la phase de
planification (radio et réseau). Ce processus se base sur le plan du réseau comprenant les emplacements et
les caractéristiques des équipements ainsi que leurs liens (liaison de transmission) avec les autres
équipements du réseau. Le déploiement du réseau est un processus ou le suivit minutieux de l’application
du plan initial du réseau et de l’installation correcte des équipements joue un rôle fondamental dans le
bon fonctionnement ultérieur du réseau.
En effet la qualité de service d’un réseau dépend essentiellement de la bonne installation des équipements
du réseau et de l’application rigoureuse de plusieurs règles d’ingénierie de base. Le déploiement est une
phase purement opérationnelle, lors de cette phase, les antennes sont déployées sur les sites retenus par le
design. Une installation (déploiement) peut subir des retards suite aux négociations sur les sites qui
peuvent subvenir. Ces problèmes peuvent entrainés la remise en cause d’une partie du design du réseau.

I-1) ACQUISITION DES EQUIPEMENTS ET DES SITES


PROCESSUS DE DEPLOIEMENT
55

EQUIPEMENTS

SITES
PLANIFICATION

PLANIFICATION
DEFINITION DES BESOINS EN
EQUIPEMENTS ET PRESTATIONS

SURVEY ET IDENTIFICATION
DES SITES LANCEMENT D’APPEL D’OFFRE

VALIDATION DES EMPLACEMENTS


SELECTION DES FOURNISSEURS

NEGOCIATION ACQUISITION/LOCALISATION REALISATION

II) LES ETAPES DU DEPLOIEMENT


Les étapes du déploiement peuvent être résumées aux taches et aux intervenants. Le déploiement d’un
réseau cellulaire est un processus ou intervienne plusieurs équipes de fonctions différentes et bien séparé.
II-1) TACHES ET INTERVENANTS
Les intervenants sont en nombre de 6 dont 2 optionnels :
 Les équipes de l’operateur
 Les fournisseurs d’équipements
 Entreprises d’installation et génie civile
 Société de négociation de sites (option)
 Les bureaux de contrôle et/ou de réception technique
 Société de supervision et de gestion des projets (option)

II-1-1) L’OPERATEUR
L’opérateur du réseau à en charge les taches suivantes :
Définition des besoins des usagers que le réseau à déployer doit satisfaire ceux en termes du
capacité (nombre de TRX à commander) , service et de couverture, avec un délai de qualité de
service déterminé (probabilité de blocage). Cette tache revient aux services du marketing et du
commerciale, qui en fonction de stratégie définie vont identifiés ces besoins. Ces besoins sont
ensuite communiqués au service d’ingénierie qui dimensionne et planifie le réseau en fonction de la
QoS précisée.
Acquisition des équipements : un quantitatif en équipement est déterminé et fait l’objet d’un appel
d’offre auprès de fournisseur d’équipement. Le dépouillement des offres et le choix des fournisseurs
et/ou installateurs est effectué par l’opérateur ou par un tiers mandaté par l’opérateur.
Réalisation du projet supervisé par l’opérateur qui assurant ou contrôlant la coordination entre les
différents intervenants du projet (réunion de survie).
Obtention des fréquences (cellulaire, transmission FH et de numéro) et supervision de l’acquisition
des sites réaliser directement par les équipements de l’opérateur soit sous traités.
Raccordement des équipements (BTS, BSC, MSC) aux liaisons de transmission et réalisation du
marketing et de la réalisation du service : tâche réalisée par l’opérateur qui utilisera son propre
réseau de vente ainsi que les revendeurs afin d’élargir sa capacité de vente d’abonnement.

II-1-2) LES FOURNISSEURS D’EQUIPEMENTS


Le rôle d’un fournisseur d’équipement (vendor) commence lors de l’appel d’offre auquel il répond. Ces
tâches peuvent être résumées au point suivant :
 Définition de la configuration matérielle et logicielle finales des équipements
 Réalisation des Survey préliminaire aux installations et supervision de l’installation des équipements
 Intégration et mise en service des équipements
 Configuration et paramétrage des systèmes des logiciels
 Adaptation des protocoles de signalisation pour l’intégration des équipements aux réseaux
 Les tâches d’ingénieries
56

II-1-3) LES ENTREPRISES D’INSTALLATIONS ET DE GENIE CIVILE


Ces entreprises s’occupent principalement de :
 Aménagement des bâtiments existants
 Construction des bâtiments dans les sites non construits
 Mise en place des pylônes et des mats et transport des équipements
 Installation des équipements : aériens (antenne, FH, etc.), câble de transmission, faisceau
hertzien, répartiteur, énergie, climatisation…

II-1-4) LES SOCIETES DE NEGOCIATION DE SITES


Elles interviennent pour les réseaux à fortes croissances et/où les obtentions d’autorisation d’implantation
des sites sont complexes. Elles s’occupent également de :
 La démarche auprès des propriétaires des sites potentiels
 La négociation avec les propriétaires, des autorités concernés (la mairie, ministère, etc.)
 La fourniture des dossiers complets permettant l’installation du site (BTS et aérien)

II-1-5) LES BUREAUX DE CONTROLE ET DE RECEPTION TECHNIQUE


C’est une tierce partie contrôlant les équipements et prestation fournies conformément aux documents
suivants :
 Cahier des charges, réponse à l’appel d’offre et contrats. Ils assurent les tâches suivantes :
o Contrôle des bâtiments, mats et pylônes
o Tests des équipements et vérification de la conformité et de la quantité des équipements
o Contrôle et mesure de la couverture et de la qualité de service

II-1-6) SOCIETES DE SUPERVISION ET DE GESTION DES PROJETS


Ces sociétés assurent les tâches suivantes optionnelles pour l’opération. Elles effectuent l’ingénierie de
réseau, l’assistance au lancement commercial et au marketing.
III) LES ENTITES A DEPLOYER
III-1) L’ANTENNE RADIO
III-1-1) CRITERES DE SELECTION D’UNE ANTENNE
Avant de choisir une antenne, il faut vérifier :
 Son diagramme de rayonnement des fréquences basses, centrales et supérieures dans la bande
(fournie par le fournisseur)
 Vérifier les lobes secondaires et la symétrie de l’antenne
 Inspecter un échantillon : intégrité physique, résistance à l’eau, type d’alimentation, réaliser le
mesures, demander à d’autres utilisateurs

III-1-2) CABLES RAYONNANTS


Les câbles rayonnants sont localisés dans les zones confinées (souterrains, tunnels, etc.). Leurs
localisations peuvent engendrées les inconvénients qui sont :
 Réflexions multiples
 Multi trajet impliquant les communications fortifiantes
 Pertes par absorption importante ce qui implique une réduction de la portée des antennes.
Le câble coaxial (feeder) avec les ouvertures permet à une partie du signal RS de rayonner le long du câble et
aux signaux transmis a proximités du câble d’être couplés au câble. L’utilisation du câble rayonnant à pour
effet de lisser les variations de signal et d’étendre la couverture.
57

Diamètre Perte Longitudinale


Portée Perte de couplage
Extérieur À 900 Mhz

1 / 2 pouce 200 m / 65dB

7 / 8 pouce 300 m 50 dB/km 60 dB

1
1 / 2 pouce
700 m 70 dB/km /

Plusieurs antennes peuvent être connectées à la BTS, grâce à l’utilisation d’équipements passifs (câbles
coaxiaux ou feeder, diviseur de puissance splitter, coupleurs).

OMNIDIRECTIONNELLE
SPLITER
S
ANTENNE

S
BTS COUPLEUR
S

BTS
CABLE

Cette distribution passive favorise des contraintes : l’algorithme d’égalisation dans le GSM prend en compte
des retards de 16micro/secondes maximums entre 2 signaux. Dans ce contexte, le câble coaxial connaît un
retard de 3,78microsecondes/km et la distance maximum de rayonnement est de 4km. Pour réduire ces
contraintes (perte de signal) on fait appel aux éléments actifs (répéteur et un micro BTS).

III-3) COMPOSANTS D’UN SYSTEME D’ANTENNE


Les éléments qui composent un système d’antenne sont au nombre de 4 :
 Câble (feeders)
 Coupleurs (combiner)
 Duplexeur (duplexer)
 MHA (Mast Head Amplifier)
Le Feeder : est caractérisé par une atténuation qui dépend de la fréquence, de la taille et des
caractéristiques diélectriques de l’isolant.
Le Combiner : permet une transmission sur une seule antenne. Elle fournie une isolation maximum
entre les émetteurs et une perte de puissance entre 1 et 3dB.
Le Duplexer : permet une utilisation simultanée de l’antenne en émission et en réception.
MHA : compense les pertes des câbles en Uplink, améliore l’autonomie des stations mobiles et
supervise le réseau d’accès radio. En Downlink il améliore la sensibilité des BTS.

III-4) CONSTITUTION D’UNE BTS


Une BTS contient :
 Une carte de transmission (TRU)
 Une unité de brassage pour les fonctions de couplage, filtrage, duplexage, etc.
 Un TRX pour le traitement numérique et analogique, amplification de puissance, récepteur
principal et diversité, saut de fréquence, etc.
58

TRU

ALIMENTATION
Combiner

TRX

Type d’une BTS

III-5) LE TOWER MOUTED AMPLIFIER (TMA)


Le TMA c’est un amplificateur compensant les pertes de puissance dans le câble d’alimentation de l’antenne.
Il amplifie le signal montant et réduit le niveau de bruit, ce qui améliore la couverture de la cellule. Si
l’antenne ordinaire utilisée pour la réception et l’émission avec un TMA installé sur le mat, un filtre
duplexeur au niveau mat est nécessaire. Les TMA sont utilisés sur la majorité des sites 3G pour
l’amplification de lien montant

III-6) LIAISON FAISCEAU HERTZIEN


Les liaisons entre les BTS et BSC peuvent être par les faisceaux hertziens 60% des sites (BTS) utilise les
liaisons FH (PDH, SDH, ATM). FH est du domaine de haute fréquence c'est-à-dire avec des bandes de
fréquences 7, 14-15, 17-19, 21-23, 25-26, 37-39 GHz, leurs portées est de l’ordre quelques km à quelques
dizaines de km.

III-6-1) CRITERES D’INSTALLATION D’UN FAISCEAU HERTZIEN


L’installation de la liaison FH reliant un site à sa BSC nécessite quelques règles d’ingénieurs d’installations :
 Profil du terrain entre les 2 points : dégagement de la zone de Fresnel pour éviter les trajets réfléchis
 Calcul des caractéristiques de l’antenne (gain, perte de feeder, puissance d’entrée, etc.) et perte de
propagation
 Pour les trajets de courte portée : il faut faire des tests avec des puissants faisceaux lumineux
 Si un trajet direct ne peut pas être obtenu recours à relais intermédiaire (sites multi dropes)

III-7) LES REPETEURS


Un répéteur est un équipement qui reçoit et retransmet des signaux radio entre une BTS (site donneur) et les
mobiles. Ils amplifient les signaux grâce aux amplificateurs, dans les 2 sens (Uplink et Downlink). Ils sont
utilisés pour :
 Couvrir les trous de couverture (vallées, intérieur des bâtiments, etc.)
 Pour étendre la zone de service d’une cellule au-delà de sa couverture normale
 Ils sont invisibles au niveau du système
 Ils sont une fonction passive de régénération de signal dans les 2 sens.
 La gestion des canaux est sur la responsabilité de la BTS utilisant des signaux régénérés.
NB : Les répéteurs répètent le signal utile mais également le bruit donc pas de filtrage.

III-7-1) CRITERE DE DEPLOIEMENT D’UN REPETEUR


Le déploiement d’un répéteur doit être réalisé en considérant les critères suivants :
 Visibilité directe (Line-Of-Sine): le répéteur doit être en visibilité directe avec le site donneur.
 Isolation c'est-à-dire le répéteur et l’antenne du site donneur doivent être suffisamment éloignés
pour garantir une isolation de plus d’une dizaine de dB.
 Désensibilisation : le répéteur requière une désensibilisation du secteur donneur permettant une
réduction de couverture de ce secteur.
 Supervision : le répéteur doit pouvoir être contrôler à partir du système et pour que les alarmes
soient déclenchées au bon moment.

III-7-2) LES TYPES DE REPETEURS


59

 Single RF (carrier ou porteuse ou fréquency repeater) : c’est un répéteur pour 1 ou 2 fréquences


 Multi-Channel narrowband RF (carrier onde fréquency repeater) : régénère un signal pour plusieurs
porteuses, bande étroite non adjacente dans une bande de fréquence donnée
 Broad band ou fréquency repeater : régénère le signal pour plusieurs porteuses dans une bande large
 Broad band fréquency changing repeater : les fréquences du signal d’entrée sont translatées et
transmises dans une autre bande de fréquence.

III-8) LES PYLONES


La couverture d’une zone étendue nécessite suivant l’installation des antennes de la station de base sur un
point élevé et dégager. Le recours sur des structures mécaniques implantées sur le toit d’un bâtiment
(mats ou pylônets) ou sur le sol directement (pylônes) est très suivant nécessaire. L’installation de ces
supports nécessite la mise en œuvre des travaux de génie civil. Les pylônes peuvent être monopoles,
triangulaires, auto stables ou haubanés, en fonction de leurs architectures et du type d’armature utilisé.

Chapitre 2 : REGLES D’INGENIERIE DE DEPLOIEMENT ET MISE EN SERVICE


La planification d’un réseau est réalisée sur la base d’informations concernant les hauteurs des bâtiments
(prédiction des couvertures), leurs compositions etc. disponible sur la forme de carte numérisée utilisée dans
les outils de planification radio. Ces cartes peuvent toute fois ne pas comportées des informations aussi fine
que la structure exacte des bâtiments et notamment les obstacles de faibles tailles à proximités de
l’emplacement des antennes. D’autres parts les contraintes d’installation d’un site peuvent difficilement être
intégré et même connue lors de la planification radio, de la couverture d’une zone. C’est pour cette raison
que lors de l’installation une attention particulière sera accordée aux règles d’ingénieries d’installation des
équipements.
En effet la QoS obtenue après déploiement dépend pour une grande partie de la qualité de l’installation,
l’optimisation et paramétrage du réseau. Il serait très difficile de définir des règles d’installation s’appliquant
à toutes les stations de base, chaque site ayant ces propres caractéristiques et sa configuration.
Néanmoins quelques règles d’ingénieries d’installation peuvent être tracées et adaptée à chaque cas et en
fonction des contraintes propres à chaque site.

I-1) HOMOGENEITE
L’ingénierie cellulaire pour la couverture des zones urbaines intègre des contraintes diverses. Assurer une
homogénéité permet d’obtenir une couverture régulière. On distingue plusieurs cas d’homogénéité pour le
déploiement du réseau :
Motif régulier : il s’agit lors de la planification cellulaire de définir un maillage régulier. Ceci pour une
topologie des sites se rapprochant le plus possible d’une organisation de type cellule hexagonale.
Dans la pratique est donc contenue les contraintes liées au terrain (morphologie, relief, etc.), les
positions des sites réels ne peuvent pas correspondre la position des sites théoriques il faudra
cependant veiller à ceux que les écarts ne soient pas supérieurs de 10 à 20% du rayon de la cellule.
Homogénéité des azimuts des antennes : il s’agit de respecter au tant que possible une orientation
des antennes de la même façon pour tous les sites. Par exemple l’orientation du type 0°, 120° et 240°
peut être adoptée pour tous site tri sectoriel de la zone. Dans le cas ou une antenne ne peut pas être
orientée comme telle de fait d’un obstacle ne permettant pas de satisfaire aux règles de dégagement
ou une zone sans intérêt du point de vue trafic (désert, marrée, océan, fleuve, etc.) ; les écarts de
quelques degrés peuvent être tolérés.
Hauteur des antennes : la hauteur des antennes d’un site doit être identique à quelques mètres prêts
à celle des antennes des autres sites de la même zone. Pour des sites urbains ont tient compte
suivant de la hauteur des bâtiments lesquels devraient abrités le mât. En fonction des objectifs de
couverture et de capacité le choix appartient à l’ingénieur de définir la hauteur d’antenne adéquate.
Tel n’est pas le cas pour un site rural, généralement caractérisé par une hauteur d’antenne très
important de l’ordre de 50m, 55m à 60m pour des raisons de couverture.
Configuration : les antennes utilisées en diversité (perpendicularité) horizontale et verticale doivent
être fixées à la même hauteur et avoir les mêmes azimuts et tilts
60

II) LES REGLES DE DEGAGEMENT


Pour le dégagement et l’isolation directe des antennes, les obstacles proches des antennes (installations FH,
parabolique, les câbles, déport, etc.) que se soit sur le plan horizontal ou vertical, peuvent être à l’origine
d’une diminution importante du signal influençant la couverture du site installé. De se faite pour une
couverture réelle conforme à la couverture calculée lors de la phase de planification radio (bilan de liaison), il
est essentiel de garantir qu’il n’y a aucun obstacle obstruant le champ de l’antenne. Lors de l’installation des
antennes d’une station de base (BTS), des règles de dégagement devront être appliquées. On distingue 2
règles de dégagements :
 Dégagement horizontal
 Dégagement vertical

 Le dégagement horizontal indique que les obstacles situés dans un angle +/-60° à +/-90° au tour de
l’azimut de l’antenne doivent être évité.

120°

Antenne

Dégagement Horizontal (DH) de


L’antenne en environnement directe

 Le dégagement vertical indique que les obstacles situés dans la zone de rayonnement de l’antenne
doivent être également évité.
En pratique, l’angle entre les obstacles situé devant de l’antenne et le bas de l’antenne doit être supérieur à
45° voir 60°.
L
H
h
d
OBSTACLE

Dégagement Vertical (DV) de l’antenne


H = Hauteur du Mât
L = Largeur de l’antenne
h = Hauteur de l’obstacle
Hm = Hauteur de l’antenne
Hm = dtang (30°) + h + L/2
d = Distance entre l’obstacle et l’antenne

Pour le dégagement des champs proches et lointains, un DV sur une distance de 30m doit être observé. Trois
types de dégagement vertical doivent être assurés :
 Le dégagement pour le champ lointain : il faut s’assuré typiquement qu’aucun obstacle de grande taille
ne se situe sur une distance de 10km en environnement rural et 1km en environnement urbain (macro
et micro cellule)
61

15m Antenne

45°

Obstacle
1Km
Dégagement Vertical (DV) de l’antenne pour
Le champ Lointain Proche en environnement rural

 Dégagement pour le champ proche : il faut s’assuré qu’aucun obstacle n’obstrue le champ de rayon de
l’antenne sur une distance de 10m à 1km.

8 à 10m

Obstacle

Rayon de la cellule
Dégagement Vertical (DV) pour le champ
Lointain Proche en environnement urbain

 Dégagement directe et isolation des antennes : il doit être observé pour les distances comprises entre
0 et 10m.
Lors de l’installation des antennes sur un pylône, il est impératif d’orienter les azimuts des antennes pour
que les lobes principaux de chaque antenne soient bien dégagés, en particulier par rapport à la structure du
pylône.

III) REGLES D’ISOLATION ENTRE ANTENNES

Les antennes des stations de base doivent être installées en respectant les règles de bases d’isolation
électrique, un espacement d’une distance égale à une longueur d’onde permet d’obtenir une isolation de
22°. Le doublement de cette distance permet d’augmenter cette valeur de 6dB. Entre les antennes de 2
secteurs d’un même site l’isolation horizontale doit être de 1,5m (H= 1, 5m) pour les antennes de type
omnidirectionnelle et 0,1m pour les antennes sectorielles (Cross polar). Entre antenne de deux opérateurs,
l’isolation verticale doit être au moins de 1m et l’isolation horizontale doit être au moins 3m.
Lorsque les antennes sont installées sur le même plan, il faut éviter que les azimuts se croisent.
IV) REGLES D’ISOLATION DES AERIENS (antenne, feeder….)

Antenne

Connecteur Jumper

Feeder
Connecteur

BATI
Type d’un aérien de BTS

L’installation de la connectique des stations de bases joue également un rôle important au niveau de la
PIRE (Puissance Isolation Rayonnée Equivalente). Afin de minimiser les pertes dans les câbles entre le bâti
de la BTS et l’antenne, les règles suivantes sont observées :
62

Minimiser la distance entre BTS et les antennes de façon à obtenir une valeur des pertes dans le câble
d’alimentation (feeder) inferieur ou égale à 3dB c'est-à-dire une perte de la moitié de la puissance.
Les dimensions des feeders doivent être choisies de façon à obtenir une perte maximale entre la BTS et
l’antenne de 3dB.

Le tableau ci-dessous donne les valeurs pour des types de feeder couramment utilisés.

Longueur max
Feeder Ligne
du câble

1/2 17 m (micro
1 Feeder
Super flex BTS)

1 Feeder
1/2 + 23 m
1 Jumper
1 Feeder
7/8 + 35 m
2 Jumpers
1 Feeder
1
+ 47 m
1/4
2 Jumpers
1 Feeder
1
+ 55 m
5/8
2 Jumpers

Tableau de quelques exemple de Feeder


Et de longueur max pour une perte de 3dB

Type de Feeder Longueur min Longueur max Rayon de coubure

1/2 / 30 m 15 cm

7/8 20 m 60 m 25 cm
1
60 m 90 m 40 cm
1/4
1
60 m 100 m 55 cm
5/8

Le Tableau suivant donne un exemple de type de feeder

V) Taux d’Onde stationnaire et rapport d’Onde stationnaire (TOS et ROS)


La transmission du signal entre la BTS et l’antenne dépend de la caractéristique des câbles et de
l’installation. Pour caractériser cette transmission, 2 paramètres sont utilisés (le TOS et le ROS). Le
phénomène d’onde se manifeste lorsque le Feeder et l’antenne n’not pas la même impédance. Ceci se
produit lorsqu’un câble d’impédance connu (75 Ohms) se referme sur une charge non inductive de même
valeur. Toute l’énergie appliquée à l’autre extrémité se trouve alors dissipée dans la charge. Ceci définit le
régime d’onde stationnaire. Une partie du signal de l’émetteur n’est pas transmise par l’antenne et retourne
vers l’émetteur. Ceci entraine tout d’abord le risque de déterminer des amplificateurs de puissance et
ensuite une réduction de la valeur de la PIRE et par conséquent de la couverture attendue du site. Dans le
cas ou la charge est une antenne, toute l’énergie est appliquée à l‘antenne et rayonnée par cette dernière.
Si la charge diffère de l’impédance du câble, une partie de l’énergie d’autant plus importante que la
différence est importante après avoir atteint la charge, tout a revenir à son point de départ d’où la naissance
d’un régime d’onde stationnaire. Quand la différence entre l’impédance et celle du câble est faible, le ROS
est réduit et la puissance réfléchie est faible. La quantité d’onde stationnaire s’exprime à travers les 2
paramètres ROS et TOS.
Soit Pe, la puissance émise par l’émetteur en watt, Pr la puissance réfléchie retournant vers l’émetteur en
watt, Zc l’impédance du câble feeder en ohms et Za l’impédance de l’antenne e ohms.
Le ROS = Zc/Za, si Zc > Za sinon ROS = Za / Zc.
63

Remarque : le ROS est u rapport toujours positif, il s’exprime à l’aide des puissances :
ROS = 1+√Pr/Pe / 1-√Pr/Pe
NB : plus la valeur du ROS est élevée, moins la puissance émise par l’antenne est importante et plus la
couverture est dégradée. En pratique la valeur du ROS ne doit pas dépasser 1,5.
Le TOS appelé voltage standing wave ratio ou VSWR représente le pourcentage de puissance rayonné par
l’antenne. Il se calcul soit à l’aide des impédances, soit à l’aide des puissances.
Le TOS = Zc-Za/Zc+Za*100, si Zc>Za sinon VSWR = Za-Zc/Za+Zc. En utilisant les puissances, le VSWR
s’exprime :
VSWR =√Pr/Pe *100
Le TOS et le ROS sont reliés par la formule : VSWR = ROS – 1 / TOS + 1 * 100
Les valeurs des VSWR acceptables sont comprises entre 1 et 1,03 pour une valeur maximale admissible de
1,05.

TOS E transmises en % E réfléchie en %

1 100 0
1,2 97 3
1,5 96 4
1,7 93 7
3 75 25

Quelques valeurs de TOS

PARTIE 2 : DENSIFICATION RESEAU

I. DEFINITION DE L’ERLANG
La charge en trafic est définie comme la durée totale d’occupation par unité de temps. L’unité de charge de
trafic est Erlang.

II. CONCEPT DE BASE DU TRAFIC


On définie le trafic selon trois concepts
 L’intensité du trafic d’un organe de télécommunication est définie comme le rapport entre la durée
d’occupation et la durée d’observation.
 L’intensité du trafic est le nombre moyen d’équipement occupé simultanément pendant la durée
d’occupation.
 L’intensité du trafic est approximativement égale au nombre moyen d’appel pendant une période
égale à la durée moyenne d’occupation d’un appel

II-1. LE TRAFIC OFFERT ET LE TRAFIC ECOULE


Les concepts ci-dessous s’appliquent au trafic écoulé.
 Le trafic offert (A0) serait le trafic écoulé mesuré si le nombre de serveur était infini. On définie aussi
le trafic offert par le nombre moyen de t’attentive d’appel pendant une période égale à la durée
moyenne d’occupation d’un appel.
Une tentative d’appel peut être réussie c'est-à-dire que le réseau à réussie à mettre l’appelant en liaison avec
l’appelé. Elle est considérée efficace si elle donne lieu à une taxation.
 Le trafic perdu est définie comme la différence entre le trafic offert et le trafic écoulé AL= A0 - Ac.
III. LE PROCESSUS DE DENSIFICATION
Les ressources dont dispose un réseau cellulaire deviennent très rapidement insuffisante avec
l’augmentation croissante des usagers du téléphone mobile. La densification du réseau revient à trouvé un
64

compromis entre le coût des équipements, utilisation du spectre et les objectifs du trafic et des qualités de
service. Cependant l’opérateur opte à la maximisation de la capacité du réseau et le maintient de la qualité
de service en modifiant les paramètres, avec le réglage de la configuration des équipements et la
sectorisation des sites quand cela est possible. Si ce procédé s’avère insuffisant, il faut alors envisager l’ajout
de nouveau site sur le réseau.

III-1. LES ETAPES DU PROCESSUS DE DENSIFICATION


Le processus de densification se fait par étape :
 Identification des besoins en ressources
 Etude de densification
 Choix et justification de la technique à adopter
 Implémentation et suivi de la solution

III.1.1. Etape1 : Identification des besoins en ressources


La nécessité de densifiée certaine zone se manifeste chaque fois que l’operateur souhaite maximiser sa
qualité et sa capacité globale. La collecte des données pour identifier les zones à densifier se fait à partir des
indicateurs de qualité de service, des données marketing et éventuellement des réclamations des clients.

1. Les Indicateurs de Qualité de Service : l’évolution des performances d’un réseau cellulaire se base sur
plusieurs indicateurs. Chaque opérateur mobile dispose d’outils matériels et logiciels lui permettant de
réaliser des mesures de ces indicateurs de ces réseaux. L’exploitation de ces mesures se fait à travers un
logiciel (RNO radio network optimizing, optima,…) qui collecte ces données à partir d’un serveur directement
relier à l’OMC (centre d’opération et de maintenance). Parmi les indicateurs les plus significatifs de la Qualité
de Service (QoS) on peut citer :

 Le taux de réussite d’établissement d’appel (CSSR)


 Le taux de coupure d’appel (CDR)
 Le taux de congestion
 Le nombre d’échec des hand-over

2. Les Données Marketing : le service marketing peut donner les estimations sur le nombre d’abonné à
desservir en se basant sur l’évolution du nombre d’abonné au cours du temps. Ces données sont nécessaires
pour déterminer un coefficient de croissance qui permet de dimensionner le réseau suivant les besoins en
trafic et en couverture.

III.1.2. Etape2 : Etude de densification


Le but d’une étude de densification est de déterminer les estimations du trafic pour la zone à densifier est
ceci à partir du trafic demandé et le taux de congestion par cellule afin de proposer des solutions de
densification adéquate pour répondre aux besoins des abonnées.
Les différentes étapes d’une étude de densification sont les suivantes :
 Préciser une période d’observation
 Déterminer le coefficient de croissance
 Calculer le trafic demandé
 Estimer le trafic prévu
 Effectuer le choix des techniques de densification adéquate pour chaque phase
 Déterminer le trafic écoulé et l’état de congestion de chaque cellule durant la période
d’observation

1. La Durée d’observation : pour pouvoir estimer le trafic à offrir à la fin d’une période donnée, la durée
d’observation doit être choisit attentivement. De se faite il faut éliminer de la période choisie, tous types
d’événements particulier pouvant provoquer un pic inhabituelle du trafic, pour que le trafic véhiculer
pendant cette période soit le reflet du comportement habituelle du réseau
65

2. Le Coefficient de croissance : c’est un moyen de projeter l’évolution du trafic dans le temps. En effet il
nous permet d’estimer le trafic prévu par l’operateur à partir du trafic demandé. Ce facteur peut être éliminé
par plusieurs méthodes :
 La 1ère méthode la pente de la courbe d’évolution du trafic par zone d’étude : dans ce cas le
coefficient de croissance est déterminé à partir d’une estimation de la pente de la courbe de
tendance de l’évolution du trafic journalier à l’heure chargée.
 La 2ème méthode : même chose que la 1ère, sauf que la pente de la courbe d’évolution de trafic est
utilisé par le réseau
 La 3ème méthode estimation marketing : on cherche à déterminer le coefficient de croissance par une
formule d’estimation globale.
 Coefficient de croissance = nombre d’abonnés visé / nombre d’abonnés actuel
Le calcul du trafic demandé s’impose afin de déterminer le trafic prévu par cellule. Ceci dépend de l’état de
congestion et le trafic écoulé par cellule
 Trafic demandé = trafic écoulé / 1-taux de congestion /X
Où X est le facteur de répétition d’un appel en cas de congestion variant entre 1 et 3
A l’aide du trafic demandé et du coefficient de croissance, il est alors possible de déterminer le trafic prévu
par cellule
 Trafic prévu = trafic demandé * coefficient de croissance

III.1.2.3. Choix et Justification de la technique adoptée


Le choix de la technique de densification approprié se fait suivant sur plusieurs critères à savoir :

 La capacité actuelle et le trafic prévu


 La morphologie de la zone à densifier
 Les contraintes techniques et budgétaires
 Configuration du réseau c'est-à-dire la distance inter-site, état d’interférence, capacité par
secteur

 La capacité actuelle et trafic prévu : ces 2 données permettent de calculé la différence entre le trafic à
offrir et le trafic offert. Cette différence parait très importante lors de la densification d’une zone. En
effet il faut choisir judicieusement la façon de fournir le trafic additionnel.
 La morphologie de la zone à densifier : la nature géographique et la densité en population sont les
arguments de base à prendre en considération pour déduire de la technique appropriée pour
améliorer efficacement les performances du réseau.

Par exemple : pour une zone rurale, les macros cellules sont mieux adaptées que les micros cellules a cause
de leurs larges zone de service alors que pour une zone urbaine à forte densité de population on peut citer le
déploiement d’une micro couche.

hz
0M
90
hz
M
00
18

NB : la bande de fréquence 900Mhz assure la Capacité et le trafic sur un grand rayon tandis que la bande de
fréquence 1800Mhz assure la capacité et la couverture mais le rayon est très faible
66

 Les contraintes techniques et budgétaires : lorsqu’on sélectionne la technique appropriée, plusieurs


contraintes doivent être considérées comme par exemple :
 Coût d’installation
 La bande de fréquence dédiée
 Le matériel disponible, etc.
 La configuration réseau : lorsqu’il est nécessaire de densifier le réseau par l’ajout d’une nouvelle
station de base, l’opérateur doit prendre soit de cette tache sans dépasser la distance limite entre 2
sites adjacents afin d’éviter les interférences. Si cette distance a atteint sa valeur minimale, il est alors
nécessaire à recourir à d’autres techniques de densification.

III.1.2.4.Implantation et suivi de solution


Une fois on a choisit le type de densification approprié, il faut entamer la phase de réalisation. S’il s’agit d’un
ajout de site, l’opérateur doit disposer d’un outil de prédiction pour prévoir les emplacements théoriques
des sites à ajouter. Un Survey technique et primordiale pour valider ces sites sur le terrain afin de détecter
d’éventuelle complication. Après la construction des sites, il faut procéder à un paramétrage physique
(hauteur de l’antenne, le nombre de secteur, l’heure azimut et tilt, etc.) et logique de ces sites tel que :

La Déclaration du Cell Id (identité de la cellule)


Affectation des fréquences (fréquence balise BCCH, TCH, BSIC)
Définition des paramètres logiques (HO margin ou seuil HO, le type de cellule 900 ou 1800)

Après la mise en service ou On Air et l’intégration des sites, la survie et l’optimisation du site se fait
continuellement pour des analyses de performance et de mesures de qualité.

IV) LES TECHNIQUES DE DENSIFICATION


Pour densifier un réseau cellulaire, a la suite ou en prévision d’une augmentation de trafic et pour éviter
les problèmes de congestion, plusieurs méthodes de densification son mise en œuvres, 6 méthodes peuvent
être considérées selon les objectifs de couverture et de capacité :
1-utilisation de codeur de parole à faible débit : utilisation d’algorithme de codage de parole à faible débit
permet d’augmenter le nombre de communication sur l’interface radio. Dans le cas du GSM il s’agit
principalement du codeur plein débit amélioré qui code la parole à un débit de 12,2Kbits. Cette méthode
peut être appelée autrement multiple codeur de parole : Full Rate (FR) et Half Rate (HR).
NB : par défaut le système est full rate.
 Le Half Rate permet le dédoublement de la capacité (TCH) mais avec une possibilité de dégradation
de la qualité, le Half rate est encore appelé AMR (Adaptative Multi Rate Codecs) : codeur de parole à
débit adaptatif. Il a un fonctionnement dynamique en plein ou demi-débit. L’adaptation conjointe des
débits de codage source et de codage canal en fonction de la qualité de réception.

Exemple: TRX #0 BCCH SDCCH TCH/f TCH/f TCH/f TCH/f TCH/f TCH/f
TRX#1 SDCCH TCH/f TCH/f TCH/f TCH /f TCH/f TCH/f TCH/f TCH/f
Taux de congestion élevé nécessité d’augmenter la capacité (ajout de TRX) mais configuration TRX full,
donc activation de Half rate. 40% 5TCH/f=10TCH/HR
2-saut de fréquence : il existe 2 types de saut de fréquence :
 Le Saut de fréquence en bande de base (Base Band Frequency Hopping BBH)
 Le Saut de fréquence synthétisé (SFS)

Le 1er est adapté au coupleur à cavité et bande étroite. Les TRX ne sautent pas, le nombre de fréquence de
saut est égal au nombre de TRX. L’IT0 du premier TRX pour le BCCH ne saute jamais. Chaque communication
saute sur les TRX en fonction des séquences de saut, se sont les slots qui sautent c’est à dire en changeant de
fréquence en gardant sa position sur les TRX.
67

Fréquences

TRX 1 F1 Porteuse1

TRX2 F2 Porteuse2
Bande des fréquences

TRX3 F3 Porteuse3

TRX4 F4 Porteuse4

Temps

Saut de Fréquence en Bande de Base

Le 2ème est appliqué lorsque la communication est toujours gérer par le même TRX et c’est la fréquence
d’émission du TRX qui change à chaque burst grâce à un synthétiseur de fréquence.
F

TRX 1

TRX2

TRX3

TRX4

T
Saut de Fréquence Synthétisé

NB : Le saut de fréquence permet une meilleure gestion de l’interface en favorisant une amélioration de la
capacité par combinaison de techniques suivantes :
o Slow Frequency Hopping (SFH)
o Contrôle d’Activité Vocale (VAD)
o Contrôle de Puissance (CP)
o les Antennes adaptatives

Le saut de fréquence présente 2 avantages principaux:


Réduction des coupures de communication (col drop)
Amélioration de la qualité vocale (permet de réduire les interférences canal adjacente)

Dans le réseau GSM on utilise un saut de fréquence pour des raisons de gain en capacité, pour combattre
les trous de fadings, etc. Pour cela plusieurs paramètres sont à considérées à savoir :
 Mobile Allocation (MA) : c’est un groupe de fréquence utilisé pour le saut c'est-à-dire on définie une
MA pour tous les TRX d’une BTS
 Hopping Sequence Number (HSN) : c’est une séquence de saut comprise entre 0 et 63 (0 et 63
désigne le timing Advanced se sont des pas 64 timings Advanced). La valeur 0 est à éviter car elle est
en cyclique dont on choisit les valeurs comprise entre 1 et 63 ils sont pseudo-aléatoires.
 Mobile Allocation Index Offset (MAIO) : cette valeur détermine le offset de décalage en fréquence
de 0 à n-1, pour n représente le nombre de fréquence dans les MA. Le MAIO permet de garantir la
séparation des canaux dans la même cellule.

Les paramètres caractéristiques à définir pour activer le saut de fréquence dans un site radio sont :
 La diversité des brouilleurs (MA la plus grande possible)
68

 Bande de fréquence (BCCH et TCH)


 Hopping Sequence Number : définissant la loi du saut
 MAIO : définie la fréquence de départ dans la MA liste à partir de laquelle est réalise le saut de
fréquence (HSN)

 Si le MA est identique pour tous les secteurs alors on parle de motif 1*1 ou motif à 1. C'est-à-dire même
HSN mais différent dans chaque secteur, ce qui implique pas de moyen de propagation.

Remarque (MA liste) : pour éviter les interférences co-canal et canal adjacente (collision) la
synchronisation est nécessaire au niveau site.
 Si MA liste est différente sur chaque secteur alors on parle de motif 1 * 3, nécessitant des HSN différents
pour limiter les brouillages sur le canal adjacent.

Exemple motif 1*3 (3 secteurs)


Secteurs Mobile Allocation List (MA List)

1 850 853 856 859 862 865 858 871 874 877 880 883

2 851 854 857 860 863 866 869 872 875 878 881 884

3 852 855 858 861 864 867 870 873 876 879 882 885

Secteurs TRX1 TRX2 TRX3 TRX4 TRX5 TRX6

1 MAIO = 0 MAIO = 2 MAIO = 4 MAIO = 6 MAIO = 8 MAIO = 10

2 MAIO = 1 MAIO = 3 MAIO = 5 MAIO = 7 MAIO = 9 MAIO = 11

3 MAIO = 0 MAIO = 2 MAIO = 4 MAIO = 6 MAIO = 8 MAIO = 10

V) Les cellules concentriques


L’architecture en cellule concentrique ou technique de Reuse-partitioning permet la division de la zone de
service de la cellule en 2 zones :
 Zone intérieure (Inner zone)
 Zone extérieure (Outer zone)
La zone intérieure est utilisée pour la couverture des zones indoor, elle permet de concentrée le trafic alors
que la couronne extérieure est utilisée pour la réduction de recouvrement entre cellule. Cette méthode
assure une réduction de puissance, de l’interférence et du motif de réutilisation.

Antennes
En générale on les utilises
dans les sites 1800 (bi-bandes)

VI) Utilisation de la bande 1800 Mhz


Cette technique consiste à augmenter le nombre de porteuse par cellule en utilisant la bande GSM 1800Mhz
sans modification du plan cellulaire, du motif de réutilisation et de la qualité de service. Elle est en faite
destinée à couvrir les zones urbaines denses, car l’atténuation en 1/f 2 lui impose des rayons de cellule plus
petits.
69

900 MHz

1800MHz

F1, Um

F2, Um

r1
r2

Les BTS G1

Outer zone r2<r1 inner zone

Il y a une inter-opérabilité totale entre cette bande et le réseau GSM900Mhz, ce qui ne pose aucune
difficulté majeur au niveau technique lors de l’exploitation de cette bande de fréquence. Le réseau ainsi
formé est dit bi-bande, il offre plus de capacité que le réseau mono-bande et le nombre de TRX par cellule
peut varier de 4 à 8 TRX par cellule.

VII) Incrémentation des micros cellules


L’augmentation de la capacité du réseau peut être obtenue par réduction des tailles des cellules (réduction
de la distance de réutilisation). Deux possibilités se présentent :
 Soit des micros cellules sont rajoutés dans les zones à forte trafic
 Soit les sites existants sont intégrés dans une architecture de réseau à petite cellule

Dans le 1er cas : l’opération nécessite l’ajout d’une couche supplémentaire dans le réseau et ceci abouti dans
un réseau multi couches.
Dans le 2ème cas : cela consiste à abaisser la hauteur moyenne des antennes des stations de base et ajouter
les sites supplémentaires afin d’éviter l’apparition de trou de couverture. La diminution de la taille des
cellules entraine cependant plusieurs problèmes tels que :
o Des variations plus importantes de la charge en trafic offert (variation du trafic)
o De plus le nombre des Handover augmentent se qui entraine une charge supplémentaire en
signalisation et en traitement dans les commutateurs MSC.

Trafic handover en GSM


C1 C2 Respiration de cellule en UMTS
HO Margin c’est une valeur pour
déclencher le HO (valeur seuil)
HO Pingpong c’est quand 2 cellules
se chevauchent (très proche)
BTS
C3

VIII) Réseaux ou cellules Multicouches


La réalisation d’un réseau multicouche ou réseau hiérarchique consiste à définir plusieurs types de cellule
organisée en couche homogène comprenant des cellules de même type :
o Des macros cellules à grande ouverture pour la couche macro
o Des micros cellules à couverture de taille moyenne pour la couche micro
o Des pico cellules pour la couverture indoor
70

La mise en place d’un réseau multicouche nécessite l’optimisation des algorithmes de ré-sélection des
cellules pour identifier le trafic de chaque couche et optimisation les paramètres en conséquences et de
Handover pour repartir le trafic entre les différentes couches.
Deux implantations sont possibles :
Street BTSs : appliqué le long des rues
Cross road BTSs : appliqué dans les carrefours (optimiser mais entraine les interférences)
L’implémentation cross road BTS présente une meilleure couverture mais peut causer des problèmes de
congestion et d’interférence à cause des multicouches (macro, micro et pico).
Le corner effect est un mécanisme définissant l’affaiblissement brutal de la puissance du signal au coin de la
rue. Il assure un ajustement des paramètres de Handover pour éviter la coupure de communication.

PARTIE III : PARAMETRAGE DU RESEAUX

I) Introduction
L’optimisation d’un réseau cellulaire est motivée par 2 objectifs principaux :
 Améliorer la QoS offerte aux utilisateurs
 Augmenter le volume de trafic écoulé par le réseau avec les équipements existants
Plusieurs types de paramètres sont concernés par l’opérateur d’optimisation. Ils peuvent être classés en 2
types (paramètres) :
Les paramètres fournisseurs
Les paramètres d’ingénieries

 Paramètres fournisseurs : ils sont spécifiques à l’équipement et comprennent les paramètres systèmes
ces derniers permettent l’activation de certaines fonctionnalités telles que le chiffrement, contrôle de
puissance, saut de fréquence, etc.
Les paramètres fournisseurs contiennent également les paramètres relatifs à l’équipement et logiciels
 Paramètres d’ingénierie : ceux-ci peuvent être modifiés par les opérateurs au niveau de l’OMC. Il s’agit
notamment de l’adressage, du design du réseau, de l’optimisation pour le système et de la gestion
opérationnelle.

II) Les Paramètres d’Ingénieries


Ils constituent des données indispensables pour l’optimisation d’un Site, d’une cellule, d’un BSC ou MSC. Ces
paramètres sont de type BSS liés à la réselection des cellules ou liés à l’accès du réseau.

II.1) Paramètres d’une cellule


Ce sont tous les paramètres d’ingénieries appliqués à une cellule courante. Ils sont affilés à l’accessibilité
d’une cellule pour un usager mobile. Les critères de sélection C1, C2 sont des exemples de paramètres
cellules

1.1. Le Critère C1
Le critère C1 est un paramètre vérifiant que la cellule sélectionnée est toujours parfaitement reçue et qu’elle
ne subit pas d’un affaiblissement trop fort par rapport à d’autres cellules à avoisinantes. Pour vérifier cette
hypothèse, le critère C1 est composé de 2 parties A et B. l’équation vérifiant la liaison Uplink (UL) et
Downlink (DL) s’écrit comme suit :
C1 = A – Max (B, 0)

Où A = RxLev – RxLev_Access_Min et B = MS_TXPWR _Max_CCH – P.

 Rx Lev représente le niveau du champ (signal) reçu sur le canal BCCH en mode veille et en
communication sur le canal TCH (SACCH/FACCH et SDCCH) en dBm.
 Rx Lev_Access_Min c’est le minimum de niveau de signal autorisé par la BTS pour que le mobile puisse
s’accrocher à elle, exprimé en dBm.
71

 MS_TXPWR_Max_CCH il fixe la puissance que le mobile doit émettre lors de l’accès initiale à une
cellule.
 P : puissance maximale avec laquelle le mobile est capable d’émettre vers la BTS. Il est défini par la
classe du mobile :
o 1W = 30dBm
o 2W = 33dBm
o 8W = 39dBm
 Max (x, 0) signifie que si x est positif sa valeur est égale à x c'est-à-dire :
o Si x > 0 alors Max = x
o Si x < 0 alors Max <0

Exercice
1. quel est le MS_TXPWR_Max_CCH pour un portatif de 1 Watt, 2 watts et 8 Watts.
2. soit un site radio couvrant une zone d’usager mobile de 2W de puissance avec un niveau minimum
autorisé (Rx Lev_Access_Min) par la BTS de -110dBm. A l’issu d’un drive test dans cette zone, on mesure le
niveau de champ reçu sur le canal BCCH et on obtient une valeur de -80dBm.
Déterminer le critère d’affaiblissement de cette zone C1.

Réponse
1. MS_TXPWR_Max_CCH
Pr (dBm) = 10 log10 (Pr / 1mw)
a. Pour 1W :
Pr (dBm) = 10 log10 (Pr / 1mw) = 10 log10 (1 / 10-3) = 10 log10 (103) = 30 log10 (10) = 30 dBm
Pr (dBm) = 30 dBm
b. Pour 2 W :
Pr (dBm) = 10 log10 (Pr / 1mw) = 10 log10 (2 / 10-3) = 10 log10 (2 * 103) = 30 log10 (20) = 33 dBm
Pr (dBm) = 33 dBm
c. Pour 8 W :
Pr (dBm) = 10 log10 (Pr / 1mw) = 10 log10 (8 / 10-3) = 10 log10 (8 * 103) = 30 log10 (80) = 39dBm
Pr (dBm) = 39 dBm

2. Critère sélection et affaiblissement (C1)


Équation vérifiant la liaison (UL et DL)
C1 = A – Max (B, 0)

A = RxLev – RxLev_Access_Min
A = -80 + 110 = 30 dBm
B = MS_TXPWR _Max_CCH – P
B = 33 – 33 = 0
Max = 0 et P = 2 d’où C1 = 30 – Max (0, n) = 30 dBm
C1 = 30 dBm
RxLev = -110 + RxLev = -110 + 30 = -77 cela veut dire que la puissance d’émission est bonne.
Remarque : RxLev est compris entre [-110 et -47 dBm], le mobile n’a pas de RxLev
1.2. Le Critère C2 (réselection)
Le critère C2 permet de favoriser ou défavoriser une cellule candidate à la réselection pendant un temps
donnée. Le critère C2 s’écrit de la forme :
 Si Penalty_time < 31 (620s cas Alcatel) alors :
C2 = C1 (cell_Reselect_Offset – (Temporary_Offset * Penalty_time))
 Si Penalty_time = 31 (620s cas Alcatel) c'est-à-dire pas de composant temporel alors :
C2 = C1 – cell_Reselect_Offset
1.3. Paramètre BS_TXPWR_Max
Il détermine la réduction de puissance attribuée à la puissance maximum en sortie de la BTS.
Exemple de BTS d’Alcatel : les valeurs de ce paramètre sont comprises entre 0 et 15 par pas de 1.
 1 pas = 2 dBm sur le terrain
72

 0 valeur par défaut, signifie que la BTS émet en pleine puissance

1.4. Paramètre RxLev_access_Min


C’est le niveau de champ minimum reçu par le mobile au delà duquel on va pouvoir initialiser une
communication sur une cellule. Ce paramètre concerne uniquement le mobile. La plupart des mobiles à une
sensibilité inférieure ou égale à -102dBm. Les valeurs d’optimisation possibles sont de 0 à 63 par pas de 1 (1pas
= 1dBm sur le terrain).

1.5. Paramètre Penalty_time


C’est la durée pendant laquelle, le Temporary_offset va être appliqué. Les valeurs d’optimisations possibles
sont de 0 à 31 par pas de 1 (1pas = 20s sur le terrain).
Remarque : le Temporary_offset est un offset temporaire appliqué au C2 servant à défavoriser une cellule
pendant le temps du Penalty_time.

1.6. Paramètre Timing Advance


C’est le seuil d’alarme au handover sur distance. C’est le moyen de contrôler la porté »e des cellules, le Timing
Advance permet d’estimer la distance entre la BTS et le mobile. Les valeurs d’optimisations possibles sont de 0
à 63 par pas de 1 (1pas = 550 m sur le terrain).

II.2. Les Paramètres liés au handover


Les paramètres affilés avec Handover_decision sont les seuils d’exécution pour l’évaluation des cellules
voisines.

2.1. Le Rx_Lev_Min
C’est le niveau minimal reçu d’une cellule pour permettre la réception de handover. Les valeurs d’optimisations
possibles sont de 0 à 63 par pas de 1 (1pas = 1dBm sur le terrain).

Le tableau ci-dessous illustre les valeurs recommandées


Valeur min recommandée Valeur max recommandée

-102 dBm -95 dBm

Le seuil d’égibilité d’une cellule voisine doit être égal au seuil bas de handover sur le niveau Downlink afin
d’éviter des handover vers une cellule ayant un niveau de champ plus faible que celui de la serveuse.
 Seuil de handover sur le niveau Uplink (UL) : cette valeur seuil est notée Rx_Lev_UL_HO permet le
déclenchement de l’alarme sur le niveau UpLink pour lequel le handover va être exécuté. Les valeurs
d’optimisations possibles sont de 0 à 63 par pas de 1 (1 pas = 1 dBm sur le terrain).

 Seuil de handover sur le niveau Downlink (DL) : notée Rx_Lev_DL_HO, c’est le seuil de déclenchement de
l’alarme sur niveau DL pour lequel le handover va être exécuté les valeurs possibles sont de 0 à 63 par
pas de 1 (1 pas = 1dBm sur le terrain).

 Seuil de handover sur qualité Uplink (UP) : noté Rx_qual_UL_HO, c’est le seuil de déclenchement de
l’alarme sur la qualité UpLink pour effectuer le handover pour une communication, les valeurs
d’optimisations sont de 0 à 70 par pas de 1 (1pas = 0,1 sur le terrain).

 Seuil de handover sur qualité Downlink (DL) : noté Rx_qual_DL_HO, c’est le seuil de déclenchement de
l’alarme sur qualité Downlink pour effectuer le handover pour une communication. les valeurs
d’optimisations sont de 0 à 70 par pas de 1 (1pas = 0,1 sur le terrain).

II.3. Les Paramètres Croisés


Ce sont des paramètres qui sont appliqués a un couple de cellules A vers B. on note comme paramètre croisé
le Handover Margin, le Handover Margin de niveau et Priority.
73

3.1. Le handover Margin : ce paramètre permet d’établir un handover de confort définissant la meilleure
cellule avec un très bon du bilan de liaison. C’est à dire que lorsqu’une cellule meilleure que la cellule
courante est disponible, le handover va être exécuté.

3.2. Le handover Margin Lev : ce paramètre permet d’effectuer un handover filtré sur critère de niveau (il
existe le Hondover margin qual).

3.3. Priority : c’est un paramètre de priorisé une cellule dans la liste de cellule candidate au handover. Les
valeurs d’optimisations possibles sont de 0 à 3 avec 3 priorités basses.

III. Les paramètres de gestion du trafic


Les paramètres de gestion du trafic concernent l’initialisation, la capture vers la 1800 et la sortie vers la 1800.
 L’initialisation : pour initialiser une communication sur une cellule, le niveau du champ minimum
(RxLev_access_Min) est défini.
 Capture vers la 1800 : ce paramètre est propre à chaque couple de cellules et correspond au niveau
au-delà duquel, on peut passer de la 900 sur la 1800.
 Sortie de la 1800 : c’est un paramètre d’une cellule correspond au niveau en deçà duquel on doit
passer de la 1800 sur la 900.

4. Le Half_Rate et Full_Rate
 Full_Rate (FR) : le FR est le codage standard des mobiles caractérisés par une bonne qualité. Qui se
dégrade vite si les conditions radios sont mauvaises.
 Half_Rate (HR) : le HR est une amélioration du codage FR, un peu en qualité et beaucoup en débit. Il
utilise la moitié du débit ce qui permet de mettre 2 fois plus de communication par cellule.

La QoS d’un réseau ou une cellule du réseau est évaluée à travers l’analyse de compteur et indicateur.
 Les compteurs : ils sont récoltés à travers des processus de mesure réalisés sur des intervalles de temps
et liées aux événements survenus sur un équipement du réseau. Les compteurs font l’objet d’un
traitement permettant d’extraire les indicateurs de qualité de KPI.
 Les Indicateurs : un indicateur est obtenu par la combinaison de plusieurs compteurs et représente la
performance du système. Ils peuvent être classés en 2 catégories :

o Les indicateurs globaux


o Les indicateurs intermédiaires

 Les indicateurs globaux : ils permettent de déterminer l’efficacité d’une procédure particulière (taux
de blocage). Ces indicateurs sont utilisés la quantifier la qualité globale du réseau, estimer l’impact
de la qualité sur les usagers ou bien comparer les réseaux entre eux.
 Les indicateurs intermédiaires : ils permettent de déterminer l’efficacité d’une sous procédure (taux
de handover sur qualité). Ils permettent de détecter, d’identifier et de localiser un problème dans le
réseau et d’en déterminer la cause éventuelle.

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