Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
1. Introduction: l’ingénierie des réseaux mobiles (IRM) est sans doute l’une des tâches les plus
importantes et les plus sensibles rencontrée lors de déploiement d’un système cellulaire ou réseau
cellulaire. Elle conditionne de façon importante la qualité de service offerte aux utilisateurs. L’opérateur
doit d’abord assurer une couverture en fonction de ces objectifs.
L’Ingénierie des Réseaux Mobiles (IRM) est composée de 5 principales étapes :
Dimensionnement
Planification
Déploiement
Exploitation
Optimisation et Densification
Au cours de sa durée de vie, un réseau mobile passe par plusieurs étapes ; a chacune de ces étape
correspond une phase d’ingénierie différente (ingénierie de dimensionnement, de planification, de
déploiement, ingénierie d’exploitation, ingénierie d’optimisation et l’ingénierie de densification).
1.1. Concept Cellulaire : utilisation du concept cellulaire est à l’origine de plusieurs problèmes :
Problème1 : acheminer les communications et les maintenir encours de déplacement, alors
nécessité d’une couverture radio très étendue.
Probleme2 : limitation de la bande de fréquence, réutiliser les mêmes ressources spectrales
dans les endroits plus ou moins proches deviennent alors indispensable et évidemment disposer
plusieurs émetteurs.
Problème3 : maîtriser les brouillages et les interférences entre émetteurs utilisant les mêmes
ressources spectrales à savoir :
Intervention du système retenu pour l’établissement des canaux
Planifier au mieux le réseau des émetteurs (cellules)
I.2.Pavage régulier : la zone à couvrir doit être partitionnée en hexagone régulier (cellule), un
ensemble de partition régulière est appelée motif.
Un motif a pour rôle :
De maîtriser les cellules voisines
Brouillage
Réutilisation de fréquence
Couverture radio
Alors il est nécessaire de pouvoir systématiser le disagne et ce donné un modèle de représentation simple
de celui-ci. Trois (3) polygones réguliers peuvent effectués un pavage parfait du plan :
3
Le carré
Hexagone
Triangle équilatéral
F3
F1 F2
CELLULE BTS
HEXAGONE
Le choix est porté sur l’hexagone car il est le plus proche du cercle.
Deux types antennes peuvent être déployés dans un réseau cellulaire à savoir :
Les antennes omnidirectionnelles (brins) : capacité limitée avec 4TRX en fonction des BTS
Les antennes directionnelles (sectorielles) : capacité non limitée avec plusieurs TRX.
NB : downlink : réduction de la couverture et concentration du trafic et uplink : élargir la couverture.
Une antenne définie un secteur ou une cellule, elle est caractérisée par un azimut et un tilt.
Le tilt est l’angle d’inclinaison par rapport au vertical, il existe des tilts mécaniques et électriques.
Un tilt mécanique : est utilisé lors du déploiement, il génère des interférences
Tilt électrique : est utilisé pour la densification, pour assurer une meilleure gestion des interférences.
4
ANTENNE DIRECTIONNELLE
TM
TE
II) PROPAGATION
L’utilisation des ondes électromagnétiques pour transmettre et véhiculer l’information entre entité
mobile reste le seul moyen en effet :
Une onde peut parcourir de longue distance
Pénétrer des bâtiments et les différentes structures
Peut se propager dans toutes les directions (omnidirectionnelles)
La propagation des signaux radio fréquence (RF) de quelques mega herzts (Mhz) à quelques giga herzts
(Ghz) sont des fréquences utilisées par les systèmes de communication radio mobile, le but de la
modélisation du canal (signal) est alors :
La détermination de la capacité du canal
La détermination de la couverture radio électrique d’un émetteur
La recherche de méthode de modulation et de codage les plus appropriées pour assurer les
communications de qualités
La Diffraction : elle se produit lorsque l’onde incident rencontre un obstacle impénétrable sur des
coins réguliers ; la diffraction donne naissance à des rayons pouvant atteindrent des récepteurs
dans les situations très cachées.
La Diffusion : la présence d’objet de dimension comparable à la longueur d’onde du signal (surface
irrégulière) donne naissance aux phénomènes de diffusion.
5
RÉFLEXION
DIFFUSION IMMEUBLE
IMMEUBLE
RUE
DIFFRACTION
ÉMETTEUR
ÉMETTEUR
DIFFRACTION
IMMEUBLE IMMEUBLE
IMMEUBLE
IMMEUBLE RECEPTEUR
RECEPTEUR
Fig. MECANISME DE PROPAGATION
Avec PL (d0) l’affaiblissement moyen donné à une distance de référence d 0 et son expression est la
suivante :
f = fréquence d’utilisation en Hz
PL : path loss, le gain s’exprime en dB.
Environnements Exposant n
Espace libre 2
Urbain cellulaire 2,7 – 4
Urbain dense 3à5
Indoor LOS 1,6 – 1,8
Indoor obscure 4à6
EXERCICE
On considère l’équation des télécommunications, s’écrivant sous la forme :
A0 = 32,5 + 20LogF + 20LogD
1. Quelles sont les unités des différents paramètres de cette équation ?
2. Un émetteur émet une puissance de 50watts à la fréquence de 900Mhz, exprimer la puissance en
dBw et en dBm.
3. Quelle est la puissance en espace de l’antenne d’émission à 10km de l’émission ? On suppose que
les gains des antennes sont égaux à l’unité.
4. Evaluer les pertes de trajet à une distance de 5km pour un signal RF de 900Mhz en espace libre et
en milieu urbain (n = 4).
CORRIGE :
1. Les unités de cette équation sont :
A0 = 32,5 + 20LogF + 20LogD A en dB, F en Mhz et D en km.
2. Exprimer la puissance en dBw et en dBm : Pr = 50watts, d’après FRIIS on a :
Pr (dBw) = 10Log Pr (watt) / (1watts) = 10Log (50/1) = 16,98dBw ≈ 17dBw Pr = 17dBw
Pe (dBm) = 10LogPe (watt) / (1mwatts) = 10Log (50) + 10Log 103 = 17 x 30 = 47dBm Pe = 47dBm
3. La puissance d’émission en espace de l’antenne d’émission.
d =10km, Ge = Gr = 1, C = 3.108, λ = c / f =1/3= 0,33m
Pr = PeGeGr (λ / 4πd) 2 = 50.1.1 (1 / 3 / 4π10.103) = 50.1 / 16.9.104π2 = 3,5.107watts Pr = 3,510-7watts
4. La puissance reçue en dBm
Pr (dBm) = 10Log (3,5.10-7.103) = 10log (3,5.104) =10log (3,5) – 40log (10)
Pr (dBm) = 10log (3,5) – 40 = 64,5dBm Pr = 64,5dBm
En espace libre et en milieu urbain (n = 4), d = 5km f = 900Mhz
Evaluer les pertes de trajets
L’affaiblissement moyen en espace libre PL (d0) = 20Log (4πd0 / λ)
8
MARKETING
PLAN D’AFFAIRE
SITE INGENIERIE
(FINANCIER)
CONTRAINTE
-QoS CIBLE
-MINIMISER DES COÛTS
PROJET INITIAL
DECISION D’INVESTISSEMENT
PLANIFICATIONTECH
NICO-ECONOMIQUE
OBTENTION DE LA LICENCE
CHOIX DE NOUVELLE
TECHNIQUE
REALISATION
OUVERTURE COMMERCIALE
EXPLOITATION
OPTIMISATION
EXPANSION
Le trafic en Erlang = la durée d’occupation de (s) ressource (s) / la durée de la période de référence
Exemple : soit A le trafic en Erlang, d la durée d’occupation =2mn et T la durée de référence = 60mn
A = d / T = 2mn / 60mn = 120s / 3600s = 4 / 120 = 1 / 30 = 0,003Erl = 3mE A=3mErl
La charge d’un système peut être supérieure à la capacité et donc au débit du système dans ce cas les
demandes non satisfaites sont soit rejetées (1er loi d’Erlang appelée loi d’Erlang B), soit mise en attente
avec la loi d’Erlang C.
EN (A) = AN / N! / 1 + A / 1! + A2 / 2! +……..AN / N!
Probabilité que x serveurs soient occupés et j places soient prises dans la file :
P (N+j) = C (i-A / N) (A / N)* j
NECESSAIRE
RESSOURCE
NOMBRE DE
PERSONNES HEURE DE POINTE
RESSOURCE DISPONIBLE
CAPACITÉ INITULISEE
HEURE DE
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 LA JOURNÉE
APPLICATION
Soit un site radio tri sectorielle de même configuration de charge 9Erl caractériser par une qualité de
service 1%.
a. Quel est le nombre de canaux disponible par cellule (2 options) ?
b. Si le trafic par abonné est égal 30mErl quelle est la durée d’une communication ? déduire le
nombre d’abonné par cellule et le nombre d’abonné par site.
TRAITE
1) Trafic partagé équitablement sur l’ensemble des 3cellules
A = 9Erl Ac = 9 / 3 3Erl
/
Log10 (1 / 100) = ln (1 / 100) ln10 = ln1-ln100 / ln10
-ln100 / ln10 = -ln102 / ln10 = -2ln10 / ln10 = ln10a = a ln10
N = 3 + 2√3 = 3 + 2(1,73) = 3 + 3,46 = 6,16 N =6,16≈7canaux et chaque cellule possède 1TRX
b) Trafic par abonné égal 30mErl
Durée d’une communication d’un abonné
INTERFACE Abis
CELLULE
CELLULE
E Um
AC
RF
TE BSC
BSC
IN
BTS
BTS
INTERFACE Ater
TRAU
TRAU
HLR
HLR
MSC MSC
MSC TRAU
TRAU
MSC
INTERFACE
INTERFACE A
A
VLR
VLR
Cette figure illustre le quart du dimensionnement d’un réseau GSM en faisant apparaître les principales
interfaces et les différents équipements concernés par le processus de dimensionnement.
Le canal physique configuré pour supporter les canaux logiques tels que (SDCCH, SACH,
RACCH) est appelé canal de signalisation dédié ou bien canal SDCCH.
Le canal physique configuré pour supporter les canaux logiques tels que (TCH, FACCH,
SACCH) est appelé canal de trafic ou bien canal TCH.
La fréquence d’un slot de sa trame est configurée comme canal BCCH est appelée fréquence
balise ou bien fréquence BCCH.
Donc les canaux à dimensionner sur l’interface radio sont de trois (3) types à savoir :
Le canal BCCH
Le canal TCH
Le canal SDCCH
Remarque : sur un secteur donné, il peut avoir qu’un seul BCCH, donc le nombre de canaux BCCH est
compté à l’unité.
X Erlang B
Exemple : dans une zone de population estimée à 500 abonnés et que chaque abonné utilise un trafic de
30mE TCH ? Si on suppose que la QoS est de 5%.
A=300mE x 500 = 15000mE =15E
Nombre de TCH = A+k√A =15 x 0,3 √15 = 21TCH et k =-log10 (Pb).
Un canal SDCCH est utilisé lors de la demande de connexion pour un appel entrant ou sortant, de la
mise à jour de localisation (update location) et lors de l’envoi des sms. Le canal SDCCH constitue le
canal de signalisation indispensable pour les différentes procédures du réseau. Le trafic de signalisation
se calcul avec la formule suivante :
As = [CA x D_moyen_appel + taux _sms x D_moyen_appel + taux_UL x D] / 3600 et s = signalisation.
En pratique As est calculé à partir des statistiques et il est typiquement évalué à 28%, en pratique
18
As = 28%A. Pour avoir le nombre de liens SDCCH, on associe As à la loi d’erlang B. le nombre de
canaux SDCCH s’obtient par la formule suivante : Nombre de canaux SDCCH= nombre de liens
SDCCH/8 (nombre de canaux par TRX).
As
FORMULE
NOMBRE DE LIENS SDCCH
erlang B
Pb = 0,1%
Conclusion : le dimensionnement d’un réseau permet d’évaluer et de valider la capacité d’un réseau, il
nécessite une évaluation précise de la charge en trafic. La définition de modèle de mobilité et de trafic
pour les abonnés permet de dimensionner les différentes interfaces et les équipements du réseau.
EXERCICE1
Calculer le nombre de TRX nécessaire dans une cellule pour :
320 abonnés
840 abonnés
1380 abonnés
Hypothèse : probabilité de blocage pour TCH (Pb TCH = 2%) et Pb SDCCH = 0,1%, trafic par
abonnés =25mE, probabilité de blocage de TCH=2%, probabilité de blocage de SDCCH=0,1%.
CORRIGE
1) trafic par abonné
A = 320 x 0,025 = 8E, k = -log10 (2 / 100) = 2%
Nombre de TCH = A + k√A => 8 + k√8 = x
Nombre de SDCCH = A + kSDCCH √A = y
Nombre de Channel = x + y + 1 => le nombre de TRX = le nombre de Channel dans la cellule / 8
Nombre de canaux : x + y + 1
BCCH=1, SDCC=>N_lien=A+K√A=X/8, TCH=>NTCH= A+K√A et N_TRX = NTCH + NSDCCH + 1 / 8
N =A + K√A A =? K=?
P=320 abonnés, A=a x P = 25mE x 320 = 8000mE = 8E Aab = 8E
KTCH = -log10Pb (TCH) = -log10 (2 / 100) = 1, 69 kTCH = 1, 69
Nombre de TRX = 15 / 8 ≈ 2
Configuration des Channel des 2TRX
TRX #1: BCCH SDCCH TCH TCH TCH TCH TCH TCH avec (6 Communications)
TRX #2: TCH TCH TCH TCH TCH TCH TCH TCH avec (1TRX = 8 Communications)
NB : le motif est le plus petit groupe de cellule utilisant une et une seule fois l’ensemble de la bande de
fréquence alloué, le TRX qui supporte le BCCH est appelé fréquence balise (FB), 1 fréquence = 9slots
(Channel), 3 / 9 = 9groupes de cellule, une porteuse = une fréquence.
EXERCICE2
On souhaite déployer un réseau mobile de type GSM, dans une ville de 2000000 d’habitants. Cette ville à
une superficie de 1000Km2 constituée d’une zone dense et une zone périphérique.
CORRIGE
1) Le trafic offert
le nombre d’abonné
2000000 x 25 /100 = 500000 => Nabonnés = 500000
P = 500000abonnés a = 25mE A= ?
A = a x P = 25 x 500000 = 12500000mE = 12500E Le trafic offert (A) = 12500E
2) le trafic que peut écouler une cellule
3/9 => 3sites de 3 cellules
calculons d’abord le nombre de porteuse par cellule Np/cellule = 63/9 = 7 fréquences
le nombre de canaux par cellule Nch/cellule = 7 x 8 = 56slots
21
EXERCICE3
Un opérateur couvrant une zone avec un trafic écoulé égal à A = 1600E, pour une probabilité de blocage
de 2%.
1- calculer le nombre de Channel
2- cet opérateur dispose 63 fréquences a un motif de réutilisation égal 9.
a. Calculer le nombre de porteuse par cellule
b. Calculer le nombre de slots par cellule
c. Déterminer le trafic écoulé par BTS
d. Quel est le nombre de BTS nécessaires ?
e. Faites le design du sous-système radio
EXERCICE4
1- Représenter le schéma ci-dessous sur Visio.
INTERFACE Abis
Um
I
BTS
BSC
MS BSC
CE A
RFA
INTE
MSC
MSC VLR
VLR
EXERCICE5
a. Avec 4 porteuses et une probabilité de blocage de 1% dans une cellule. A ?
b. Pour un trafic prévisionnel de 10E avec une probabilité de blocage de 2%
Quel est le nombre de TRX s’il a fallu 4 slots de signalisation pour supporter tout le trafic
NB : voir la table d’Erlang.
du motif retenu. On considère alors chaque cellule comme un ensemble de circuit et son dimensionnement
est déterminer de façon a écoulé le trafic prévu.
Dans l’estimation de la demande en trafic des services, plusieurs paramètres sont considérés :
La densité de la population et le pouvoir d’achat des habitants d’une région permettent
d’estimer le taux de pénétration du service.
L’activité économique (heures de pointes et localisation des centres d’affaires), l’activité
économique détermine les heures, lieux et densités des trafics.
Selon la zone géographique, les objectifs de planification du réseau seront différents :
En ville il s’agit d’offrir une capacité en trafic élevé
En milieu rural l’objectif est avant tout d’assurer une couverture la plus complète
possible et moyenne couteuse en équipement.
DONNES
PLANIFICATION DU RESEAU FIXE
OUTILS
IV-1-PARAMETRES UTILISES
Le processus d’évaluation de la densité de trafic doit aboutir à la détermination des valeurs des
paramètres suivants :
Durée moyenne d’n appel : la durée prend en compte la quantité d’information a transférée dans le cas
d’une télé service en mode non connecté (sms).
Taux d’occupation des ressources : c’est le pourcentage de temps pendant lequel l’information est
transférée.
Taux d’arriver des appels c'est-à-dire taux d’arriver par abonné, par région et pour chaque heure.
Taux de pénétration : c’est la densité de la population susceptible de souscrire aux services
25
IV-1-2-TAUX D’APPEL
Le taux d’appel par abonné dépend des paramètres suivants :
Heure du jour
Coût de l’appel
Taux de pénétration
Localisation de l’appelant et de l’appelé
Disponibilité des équipements (ressources radio)
Le taux d’arriver des appels pour une zone particulière est donné par le produit du taux d’appel arrivé
(par abonné), du taux de pénétration et de la densité de population.
La densité de population varie dans le temps et dans l’espace. Il est composé de :
Population résidentielle
Population de visiteur pour leur travail ou pour leurs loisirs
Population absente c'est-à-dire une partir de la population résidentielle travaille en dehors
de cette zone. Elle dépend des facteurs suivants :
L’heure du jour
Jour de la semaine
Saisons
Exemple dans certaines zones touristiques, les réseaux voient les taux d’appels sortants (émit par les
abonnés visiteurs) augmenter pendant les mois d’été de plusieurs dizaines% par rapport au mois d’hiver
IV-1-3-TAUX DE PENETRATION
Est le pourcentage de la population qui souscrit au service. Il dépend de :
Disponibilité du service
Coût du service
Valeur pour l’abonné
Aspect marketing (la messagerie vocale gratuite avec des services de parole encouragés à y
avoir recours)
26
Pour estimer la valeur de ces paramètres les planificateurs disposent les données suivantes :
Démographie et le pouvoir d’achat des habitants qui permettent d’estimer le taux de pénétration du
service.
Trafic routier (heure et emplacement des embouteillages)
Pourcentage des terminaux portables est fixe, peuvent être intégrés au modèle d’estimation du trafic.
Carte géographique et les bases de données territoriales utilisées pour identifier les principales routes.
Mobilité de la population (déplacement quotidien, taux de fréquence des transports en communs, etc.)
Zo
Mesures de Trafic
’Ac
ne
(Fixe et Mobile)
s
D
d’A
oir
f
uv
fa i
Po
res
Mobilité de la Population DEMANDE POTENTIELLE Démographie
MODELE DE
TRAFIC ET
DIMENSIONNEMENT DES DE MOBILITE
ELEMENTS DU REEAU
ESTIMATION DE LA DEMANDE
PLAN FINANCIER
-Estimation de la densité d’abonnés
-Prévision de croissance, termes de
planification 1
-Pays similaires, estimation du trafic
par abonné, modèles 3
CONTRAINTES
TYPES DE PLANIFICATION
On distingue deux types de planification :
Planification par composant réseau : il s’agit de Switch local/national, faisceau, réseau de
signalisation, équipements terminaux…
Planification par service réseau : téléphonie, service vocal, vidéo, cellulaire (couverture,
cellule, interférence, capacité, site, etc.).
Ce type de planification peut s’effectuer dans le temps de trois façons différentes :
o Planification à long termes entre 5 et 20 ans
o Planification à moyen termes entre 2 et 5 ans
o Planification à court termes entre 1 et 2 ans
DIFFERENTES ETAPES DU PROCESSUS DE PLANIFICATION
On distingue deux types de processus de planification pour des systèmes FDMA/TDMA
Plusieurs moyens sont utilisés pour la planification :
Modèles (trafic/mobilité, propagation…)
Equipements (chaînes de mesures, émetteurs…)
Logiciels (d’ingénierie cellulaire, allocation des fréquences…)
Validation (simulation, mesures, performances du système).
29
PLANIFICATION DE
DIMENSIONNEMENT
LA CAPACITE
DIMENSIONNEMENT ET
VALIDATION DE LA
VALIDATION DE LA
COUVERTURE ET DU C/I
CAPACITE
OPTIMISATION OPTIMISATION
+ +
PLAN DE FREQUENCE PLAN DE FREQUENCE
PLANIFICATION DU PLANIFICATION DU
RESEAU FIXE RESEAU FIXE
STRATEGIE
-Qualité
-Capacité
N -Couverture
TIO Dimensionnement
I
FIN
DE
Planification de la Couverture
Sélection des Sites
Mesures de Propagation
N ,
TIO IO
N Calcul de Couverture
T Acquisition des Sites
ICA TA Optimisation de la Couverture
IF EN
LAN EM
P PL
IM Optimisation du Réseau
Mesures de Qualité
T
E
S I
Qualité, Efficacité
E AT
E
M IS
M
TI
P
O
L’estimation de la localisation du trafic pour les réseaux fixes s’oriente plus sur la localisation des
usagers, et donc localisation du trafic (connu).
Exercice
Traité
Nv = 500 (nombre de voyageur), Nvp = 60% (nombre de voyageur qui ont des portables), A = 90% (le
taux de trafic), Tc = 120s (nombre de communication), TSDCCH = 7% (le nombre de communication
occuper par le canal SDCCH), TTCH = 113s (le nombre de communication occuper par le canal TCH).
1. Cherchons le nombre de voyageur total qui ont un portable
NVT = NV * 60 / 100 = 300 NVT = 300
Le nombre de terminaux émetteurs
NTE = NVT * 90 / 100 = 270 NTE = 270
2. Cherchons le trafic par abonné
ATCH/ab = D/T = 113 /3600 = 0,031E, d’où D (durée de communication) et T (temps de référence)
ATCH/ab = 0,031E
Le trafic du canal TCH
ATCH = NTE * ATCH /ab = 270 * 0,031 = 8,475E
ATCH = 8,474E
Le nombre de TCH
NTCH = ATCH + kTCH √ATCH or k = -log10 (Pb TCH)
K= -log10 (5%) =1, 30
NTCH = 8,475 + 1, 30 √8,475 = 13Channels NTCH = 13Channels
3. Cherchons le trafic par signalisation
ASDCCH = NVT * 4 + 7 * NTE / 3600 = 300 * 4 + 7 *270 / 3600 = 0,85E ASDCCH = 0,85E
Cherchons le nombre de liens SDCCH
Nlien_SDCCH = ASDCCH + k √ASDCCH k=2
Nlien_SDCCH = 0, 85 + 2 √0, 85 = 3 Nlien_SDCCH = 3
Le nombre de canaux SDCCH
NSDCCH = Nlien_SDCCH / 8 = 1Channel NSDCCH = 1 Channel
31
PROGRAMME
I) PARTIE: GPRS (2.5G)
Chapitre1: Introduction au système GPRS
Chapitre2: Architecture du système GPRS
Chapitre3: Procédure GPRS
II) PARTIE: EDGE (2.75G)
III) PARTIE: UMTS (3G)
Chapitre1: Introduction aux concepts 3G
Chapitre2: Architecture et Fonctionnalité du réseau UMTS
Chapitre3: Interface Radio et Techniques d’étalement en W-CDMA
NB : Par comparaison avec le traitement de la parole ou des données dans le GSM en mode circuit, le GGSN
tient un rôle équivalent à celui du GMSC.
Ces deux entités appelées routeurs IP ne sont localisables qu’au niveau NSS. Le GPRS utilise en grande partie
le réseau d’accès GSM, c'est-à-dire même infrastructure de transmission, mais l’allocation des ressources est
faite différemment sur l’interface radio. Alors nécessité d’introduire deux nouvelles entités au niveau
BSS (CCU Channel Codec Unit et PCU Packet Controller Unit). On ajoute au niveau des BTS l’entité CCU
chargé de l’opération physique telle que le codage correcteur, modulation en temps, contrôle de puissance…le
PCU est Equivalent du TRAU localisé dans le BSC. Cette entité est en charge du partage de ressource sur
l’interface radio (ouverture /fermeture d’un TBF Temporary Block Flow). Elle fragmente et réassemble les
informations à transmettent sur l’interface radio radio. Elle fiabilise l’envoie des données sur l’interface radio
via des mécanismes d’acquittements positifs plus politique de retransmission sélective. L’entité PCU peut être
placée à plusieurs niveaux dans le réseau (BTS, BSC, SGSN).
AU
RE TRE
SEA S
UX HLR
VLR
GR
EDGE TRANSCEIVER
A MSC Gs Gr
CP
RT
Um
Gi
A-bis BSC Gb Gn
Gp
AU
BTS RE TRE
SGSN GGSN SEA S
MS (EDGE) UX
CS1 8,0
CS2 12,0
CS3 14,4
CS4 21,4
GMSK
MSC1 8,4
MSC2 11,2
MSC3 14,8
MSC4 17,6
MSC5 22,4
MSC6 29,6
MSC9 59,2
SCHEMA DE CODAGE
(010)
(90°)
(000)
(011)
135°
(45°)
(180°) (0°)
(001) (111)
(-135°) (-45°)
(101) (110)
(-90°)
(100)
MSC1 C
MSC2 B
GMSK
MSC3 A
MSC4 C
MSC5 B
MSC6 A
MSC7 8-PSK B
MSC8 A
MSC9 A
Le LA es utilisé pour réduire le délai bloc pour les paquets courts ou en fin de paquet est en cas de défaut de
mémoire. L’adaptation de lien mesure la qualité du lien et assure l’adaptation de la modulation et du codage
canal.
IV-3) REDONDANCE INCREMENTALE
Le numéro de paquet en GSM se situe entre 1 et 128 après chaque transmission, il y a attente d’un
ACK/NACK par l’émetteur. Donc limitation à 128 ce qui veut dire une fenêtre à 64. Pour ce qui est du EDGE,
le numéro de paquet peut jusqu’à 2048 avec un fenêtrage de 1024. La redondance incrémental est utilisée pour
la transmission de redondance seulement si nécessaire. Une information reçue avec des erreurs combinées
sollicite la redondance incrémentale avec l’information retransmise.
La redondance incrémentale est optionnelle pour la BTS et oblige pour le mobile. La redondance incrémentale
permet une émission avec faible redondance (codage protecteur). Le taux d’erreur est trop important ; le Rx
stocke le résultat et le Tx envoie les données avec plus de protection et le Rx combine anciens paquets et
nouveaux paquets.
INCRÉMENTAL REDONDANAING
LINK ADAPTATEUR (LA)
(IR)
-MAXIMISATION DU DÉBIT
+ FAIBLE DÉLAI BLOC
-PAS DE MESURE NÉCESSAIRE
-COM SOMMATION DES MÉMOIRES
PRÉCISION ET
- VALIDITÉ DES MESURES
-AJOUT DE HANDOVER (HO)
-LONG DÉLAI BLOC
1 SYMBOLE = 3 BITS
SÉQUENCE D’APPRENTISSAGE
1 SLOT = 577 ms
8,25 SYMBOLES
58 symboles 58 symboles
3 symboles 26 symboles 3 symboles
174 bits 174 bits
BURST EDGE NORMAL
La structure de Burst EDGE conserve les 2 modulations GMSK et 8-PSK. Ce Burst est compose d’une
séquence centrale de 26 symboles qu’on séquence d’apprentissage entourée de 2 séquences de 58 symboles et 2
x 3 symboles de bourrage et 8,25 symboles. L’entrelacement EDGE est utilisé pour éviter trop de
retransmission a faible C/I ou des MCS7….MCS9 : entrelacement un 2 Burst, ce qui traduit une réduction. De
la probabilité de perte de bloc.
V) SERVICES OFFERTS PAR EDGE
Avec le GPRS l’écoute et le téléchargement des fichiers audio et vidéo devient accessibles. Cela inclut de
regarder des Neuss, des bulletins météo, des vidéos clubs, des bandes annonces, des films. Le but est d’offrir les
fonctionnalités des PDA et autres appareils multimédias mobiles. Il est donc maintenant possible de consulter
les courriers, naviguer sur le web, lire les livres digitaux, changer les sonneries du téléphone etc. le média dont
il est question ici est fréquemment associé au SMS (140 octets=160 caractère) et MMS (100koctet). Les services
EDGE sont 5 types à savoir :
Media, Messagerie, conférence vidéo, connexion Internet, téléchargement d’application
VI) L’INTERFACE RADIO EDGE
La couche physique du réseau EDGE se fonde sur le même principe que le réseau GSM. Elle est basée sur une
combinaison TDMA/FDMA. Les canaux de fréquences de 200khz de largeur, une trame TDMA dure 4,615ms
et se compose de 8 tîmes slots, comme en GSM les canaux physiques sont définis par une fréquence et une paire
de time slot pour uplink et le downlink. Les canaux logiques sont placés sur les canaux physiques pour le trafic
de données et la signalisation.
V.1) TECHNIQUE D’ACCES F/TDMA
Chaque terminal utilise un intervalle de temps (IT=MIC) ou time slot (trame TDMA), la trame temporelle de n
IT est périodique dans le temps et un terminal pourra donc transmettre ces informations périodiquement dans
un IT qui lui a été attribué. L’obtention de débit important peut être effectuée en utilisant plusieurs slots par
trame et par utilisateur. L’inconvénient majeur sur les systèmes basés sur les techniques TDMA est la
synchronisation entre le mobile (MS) et la station de base (BTS).
VI.2) STRUCTURE DE LA TRAME
Le schéma d’accès d’EDGE est le TDMA avec 8 tîmes slots par porteuse. Le time slot GPRS/EDGE est appeler
PDCH (Packet Data Channel). Plusieurs autres caractéristiquement différents du service circuit du GSM
utilisent une structures de 52-multi trames avec un nouveau codage. La structure du PDCH de 52-multi trames
est définie comme suit :
12 blocs de 4 trames consécutives, 2 trames Idle et 2 trames pour le PDCH
Les canaux logiques du service paquet sont les suivants :
PDTCH (Packet Data Trafic Channel): c’est le canal qui véhicule les données utilisateurs en up
link/downlink pour le transfert de paquet bidirectionnel.
PACCH (Packet Associated Control CHannel): c’est un canal unidirectionnel utilisé pour la signalisation
des mobiles durant up link ou downlink il est également utiliser pour le transfert des données paquets, il
est toujours associé au PDTCH alloué à un MS (Station Mobile).
PBCCH (Packet Broadcaste Control Channel): ce canal assure la diffusion des informations du système
paquet (attache)
PTCCH (Packet Timing Control Channel): canal bidirectionnel utilisé pour la mise à jour adaptatif du
temps de synchronisation de l’information du mobile.
38
PCCCH (Packet Commun Control Channel): cette famille de canaux communs est composée du (PRACH,
PAGCH, PPCH), est utilisée pour initier le transfert des paquets :
o PRACH (Packet Random Access Channel) : ce canal est utilisé par le mobile pour accéder au réseau.
o PAGCH (Packet Access Grant Channel) : ce canal permet l’allocation des ressources pour le mobile
o PPCH (Packet Paging Channel) : utilisé pour la recherche du mobile (Paging).
VI.3) ALLOCATION DYNAMIQUE DES PDCHs
L’allocation dynamique des PDCHs est employée pour la coordination entre le trafic avec commutation de
circuit et le trafic Data du GPRS dans un même TRX. Puisque le service à commutation de circuit doit être
prioritaire donc un paramètre définissant le nombre maximum de PDCH peut être alloué et doit être respecté
(Max_Data_Group). Quand le nombre maximum des slots est atteint alors on peut assigner les autres slots au
trafic paquet. Dans le cas de l’augmentation de trafic à commutation de circuit on a recourt au time slot alloué
au trafic Data don cette valeur maximale est automatiquement réduite de sorte qu’on aura assez de time slot
alloué au trafic prioritaire (commutation de circuit).
CONCLUSION
La technologie EDGE rajouté aux réseaux GSM /GPRS permet la transmission de données par paquet avec
un débit élevé. Pour son déploiement l’opérateur a besoin d’introduire de nouveaux équipements et d’effectuer
des mises à jour.
On doit donc estimer les équipements nécessaires et les liens qui les relient. Ainsi EDGE en d’autant d’interface
radio de schéma modulation et codage plus efficace, il ouvre enfin le GSM au système de 3èm génération.
EXERCICE
On considère une zone à couvrir avec la bande des fréquences 1800Mhz. Un cluster à 6 est choisi de façon à
éviter les interférences, on donne : BF (DL)= 1805 Mhz – 1880Mhz BF (UL)= 1710Mhz – 1785Mhz.
Calculer
a- le nombre de porteuses de la bande de fréquence 1800Mhz et l’écart duplex des 2 sous bandes
b- quelle est la distance limite séparant les sous bandes à une station mobile pour une distance de
réutilisation des fréquences D=9km ?
c- quel est le nombre de porteuses dans chaque sous bande ?
d- calculer la capacité de chaque secteur
e- si le cluster est réutilisé 9fois, déduire la capacité de la zone à couvrir.
Corrigé
a)Nombre de porteuse de la bande de fréquence 900Mhz ou 1800Mhz
1880 – 1805 = 75Mhz 75Mhz = 75000Khz d’où le nombre de porteuse sera :
Np = 75000 / 200 = 375 375 – 1 = 374Khz Np = 374Khz
a-1) Ecart duplex des 2 sous bandes
1880 – 1785 = 95Mhz ED = 95Mhz
b) Distance limite séparant les sous bandes (SB à MS)
D = 9km et N = 6 D = R√3N
9 = R√3 X 6 R = 9/√18 =2,115km R = 2,115km
c) le nombre de porteuse dans chaque sous bande
75/6 = 12,5Mhz d’où on à 12500/200 = 12,5 /2 = 62,5≈62porteuses Np = 62porteuss/SB
d) calcul de la capacité de chaque secteur 62 x 7 =434communications C = 434 communications
e) déduire la capacité du cluster s’il est réutilisé 9fois : 435 x 6 x 9 = 23490 Capacité du cluster=23490
ENTRELACEMENT
Principe Général
L’entrelacement est utilisée pour rendre plus aléatoire les positions des erreurs qui arrivent généralement en
salves dans le contexte radio. Cette technique revient à brasser c’est à dire mélanger ou permuter les symboles
codées avant leurs transmissions pour augmenter en réception les performances de corrections des codes
correcteurs d’erreurs.
Le principal inconvénient est le délai supplémentaire introduit. Les contraintes de délais sont sévères pour la
parole et encore plus pour les données. Par exemple une trame de parole a une durée de 20ms.
Parole non protégée de taille 260bits sur une période de 20ms correspond à un débit de 13kbits/s.
Pour la parole non codée (260bits/20ms=13Kbits)
39
900/1800/
FRÉQUENCE EN Mhz 800/1900 800/1900 8800/1400
1900
Il est toujours possible de concevoir des terminaux multi modes capables de fonctionner sur ces différentes
technologies, mais on n’est confronté à un problème de coût supplémentaire. La gestion de l’abonné n’est pas
la même suivant les technologies :
Dans GMS les informations relatives à l’abonné sont enregistrées dans la carte SIM
Les autres normes les informations relatives sont enregistrées sur l’équipement mobile.
I-2) INCONVENIENTS DE CES INCOMPATIBILITES
Les systèmes de 2èmes génération (2G) sont caractérisés par trois (3) principaux inconvénients :
Impossibilité de communication si la technologie de son opérateur n’est pas représentée dans le pays
visité.
40
Tout opérateur ayant choisi une technologie cellulaire minoritaire subira un manque à gagner
correspondant aux abonnés en itinérances (localisation, abonné en déplacement).
La multiplication des technologies cellulaires empêche les opérateurs de bénéficiers des économies
d’échelles qu’apporterait une technologie commune déployée à l’échelle mondiale.
Forte volonté des opérateurs définir une norme commune est à l’origine de l’émergence des systèmes 3G.
Cette évolution est motivée par les besoins :
Explosion de trafic des réseaux Internet
Convergence mobile/Internet
Services multimédias (transfert d’image, son, vidéo, etc.)
Débit offert par le GSM restent insuffisant
NB : le GSM offre un débit de 9,6kbps, HSCSD offre un débit de 115,2kbps, le GPRS offre un débit 171,2kbps
et EDGE offre un débit 345,6kbps. Ces services n’offrent aucune garantie de services temps réels.
III) PLACE DE L’UMTS DANS 3ème Génération (3G)
L’UIT a définie le concept IMT-2000 visant à fédérer les propositions des différents organismes de
normalisation afin de parvenir à une norme commune ayant pour objectif :
Le support des applications multimédias
Le support de débit plus élevé jusqu’à 2Mbps
Itinérance étendue (accroître la couverture)
En juin 98, 16 propositions ont été soumises. La majorité de ces propositions est basée sur l’AMRC (Accès
Multiple à Répartition par Codes ou encore CDMA). La majorité inclut à la fois le mode FDD (Frequency
Division Duplex) et TDD (Time Division Duplex). Le FDD nécessite l’utilisation de spectre apparié (les voies
montantes/descendantes utilisent chacune une bande de fréquence différente) ; par compte le TDD utilise une
seule bande (les voies montantes/descendantes sont multiplexées temporellement). Le TDD est plus flexible face
aux problèmes d’allocation de spectre (ressources). L’héritage important de GSM de l’UMTS place celui-ci
(UMTS) en situation favorable en particulier en ce qui concerne le réseau cœur (core network = CN).
III-1) VOCABULAIRE
La participation des opérateurs asiatiques et nord américains dans la normalisation de l’UMTS favorisent sa
mondialisation et alors apparition de nouveau vocabulaire dans les réseaux radio mobiles
Le réseau d’accès appelé access network représente l’ensemble des équipements du segment radio du
réseau et assurant les fonctions d’allocation des ressources radio et multiplexage des usagers sur les canaux
radio.
Le réseau d’accès de l’UMTS porte le nom d’UTRAN (Universal Terres trial Radio Access Network)
Le réseau cœur appelé core network comporte les éléments de réseau chargé de la gestion des
abonnés, du routage des appels et de l’interconnexion avec le réseau externe.
La couverture des réseaux de 3ème Génération (3G) ne sera pas totale car l’investissement est lourd. Il s’agit
d’une large couverture GSM complétée par quelques îlots UMTS (petites cellules).
COUVERTURE UMTS
(îlots)
BSS NSS
UTRAN CN
COUVERTURE GSM
(CELLULE)
Les services offerts par le système de 3ème Génération (3G) sont différenciés selon le débit offert :
144kbps environnement rural extérieurs
VISIONPHONIE
JEUX INTERACTIF
2. Les services de classe B : regroupent les services impliquant un utilisateur et une base de données (vidéo à
la demande), ces services correspondent aux applications asymétriques et les données sont majoritairement
transférées du réseau aux mobiles. Les délais acceptables de transfert de données sont plus importants.
PHONIE
IMAGES, VIDEOS
3. Les services de classe C : se sont les services dans lesquels un usager entretient un dialogue interactif avec
un serveur (Internet, transfert de fichier par FTP, messagerie). Ces services sont caractérisés par une
absence de contrainte temps réel ; l’information transmise ne doit subir aucune altération.
REPONSE
COMMANDE
4. Les services de classe D : ils sont très proches de la classe C, sauf que les informations transmises sont de
priorisées inférieures. Ces services sont (transfert de fax, notification de message électronique, messages).
DONNEES
DONNEES
Conclusion : dans les systèmes de 3ème Génération l’allocation des ressources et la protection des données se
feront en fonction de service demandé. Le réseau d’accès des systèmes 3G se comporte comme un prestataire
de service vis-à-vis du réseau cœur. Les ressources radio sont allouées en fonction de la classe de service.
CHAPITRE II : LA COUCHE PHYSIQUE DE L’UMTS
On distingue 3 types d’accès dans les réseaux radio mobiles. En GSM on utilise le FDMA et le TDMA. Pour le
FDMA les fréquences de la porteuse changent d’une cellule à l’autre (hard handover). Pour le TDMA, une
trame GSM est composée de 8slots, les signaux de divers utilisateur sont multiplexés en temps.
Remarque : le timing advance sur le lien montant s’applique pour chaque usager transmettant les signaux vers
la station de base, pour éviter tout changement avec les autres utilisateurs (signaux en avance de la durée de
propagation). L’UMTS utilise la technique d’accès CDMA duplexée (FDD/TDD).
42
FU FU
TD TD
TDD FDD
-LIEN DESCENDANT ET MONTANT -LIEN DESCENDANT ET MONTANT
SEPARE EN TEMPS SEPARE EN FREQUENCE
I) TECHNIQUE D’ACCES
DUPLEXAGE EN UMTS
L’UMTS avec la technique d’accès CDMA utilise 2 techniques de multiplexages à savoir :
Le time division duplex (TDD)
On peut assimiler le FDD comme le FDMA fréquentielle c'est-à-dire 2 fréquences différentes sont utilisées pour
les voies montantes et descendantes.
Le TDD (temporel comme TDMA) utilise la fréquence alternativement pour les voies montantes et
descendantes. L’inconvénient de FDD est la sous utilisation du spectre dû à l’écart duplex nécessaire afin de
séparer le lien montant et descendant. En outre en FDD on alloue la même quantité de spectre aux 2 liens se
qui n’est pas adapter aux applications présentant des débits asymétriques.
Solution : le TDD est donc mieux adapté pour de telles applications car il permet une allocation asymétrique
des ressources aux 2 liens.
Domaine d’application des modes de duplexage de l’UMTS :
TDD : il est préféré dans les pico cellules
FDD : il est préféré dans les macros cellules et les micros cellules.
II) STRUCTURE DES CANAUX PHYSIQUES
La transmission sur l’interface radio est décomposée en trame de 10ms et que chaque trame contient 15slots.
On définie le débit chip (Dc = 3,84Mchips/s), or 1slot contient 2560 chips. Le débit symbole (Ds) dépend du
facteur d’étalement (Spreading Factor).
SF = 256 /2k ou k varie de 0 à 6 et Ds = Dc/SF
Sachant que la modulation utilisée est QPSK donc le débit binaire est égal 2fois le débit symbole. Db=2Ds.
II.1. RECHERCHE DE LA CELLULE INITIALE
Lors de la mise sur tension, le terminal effectue des opérations pour sélectionner une cellule à partir de laquelle
il tentera de s’inscrire au réseau. Cette recherche est effectuée en 3 étapes et utilise 3 canaux émis par les
stations de base de toutes les cellules, on à 3 canaux à savoir :
P-SCH : le canal de synchronisation primaire (Primary Synchronize Channel)
S-SCH : le canal de synchronisation secondaire (Secondary Synchronize Channel)
C-PICH : le canal pilote commun (Common Pilot Channel)
Slot #0 Slot #1 Slot #14
STRUCTURE DU SCH
II.1.1. SYNCHRONISATION SLOT
Le P-SCH est constitué d’un code Cp de 256chips répétés à chaque occurrence de time slot ou slot. Le canal P-
SCH est diffusé par toutes les stations de base du réseau ; ce qui veut dire que le code Cp est identique pour
toutes les cellules. Ce code Cp est transmit pendant la période du silence de Primary control Common Paging
Channel PCCPCH. Ceux-ci permettent de réduire la fluctuation de puissance. Après corrélation, le mobile
détermine la station de base dont le canal P-SCH est reçu avec le plus fort niveau.
II.1.2. SYNCHRONISATION TRAME
43
Le SCH est un 15 uplets de code de 56 chips transmit périodiquement est appelé code de synchronisation
secondaire S-SCH. Le S-SCH est noté Csi, k ou i = 0, 1……..63 est le nombre de groupe auquel appartient le
code d’embrouillage appelé (Scrambling) de la cellule et k varie de 0 à 14 c’est le numéro de slot. Il y a donc 64
séquences Csi construite de manière à éviter qu’une séquence soit égale à une autre par simple décalage.
Chaque séquence est unique et permet d’indiquer au mobile le groupe auquel appartient le code
d’embrouillage de la cellule. Une fois la synchronisation établie le mobile va chercher la séquence C si utilisée
par la cellule. Lorsque la séquence est retrouvée le mobile connaît la synchronisation trame de la cellule.
Remarque : un réseau cellulaire comporte plus de 64 cellules (c'est-à-dire les séquences Csi sont nécessairement
réutilisées), l’opérateur doit donc veiller à maintenir une dimension de réutilisation en 2 séquences identiques.
II-2) RECHERCHE DU CODE D’EMBROUILLAGE
Le canal CPICH (Commun Pilot Channel) est un canal commun émit par le réseau dans chaque cellule et
composer d’une suite de symboles connus. Ces symboles sont étalés par le code d’embrouillage de la cellule. Il
existe 512 codes d’embrouillages repartis en 64 groupes de 8 codes. La norme UMTS a définit une relation de
‘’un vers’’ entre les 64 groupes et les 64 séquences Csi.
TSlot = 2560 chips, 20 bits
SEQUENCE DE BIT-PREDEFINIE
Le canal P-CCPCH n’est pas transmis pendant les premiers 256chips de chaque slot. Ce canal a un facteur
d’étalement égal à 256chips, la structure de ce canal montre que la partie donnée est égale à 18bits et que son
débit binaire brute égal à 17kbits/s, pour un débit binaire utile de 13,5kbits/s car on utilise un code convolutif
de rendement ½.
II-4) LE PAGING
Le canal S-CCPCH (Secondary-Commun Control Physical Channel) est utilisé pour transporter les canaux de
transport FACH (Foward Access Channel) et PCH (Paging Channel).
FACH (Foward Access Channel) : est un canal de transport sens descendant, transmit sur l’ensemble
de la cellule. Il est utilisé pour la transmission d’informations de contrôles à un mobile dont le réseau
connaît sa localisation. Il peut aussi servir la transmission des petits paquets (sms).
PCH (Paging Channel) : est un canal de transport sens descendant utiliser par le réseau lorsque celui-
ci ne connaît pas exactement la cellule dans laquelle se trouve l’abonné.
La diffusion a donc lieu dans plusieurs cellules entières. Le message d’appel est émis uniquement sur des
canaux PCH des cellules de la zone de localisation du mobile en cas de réception d’un appel entrant.
II-5) ETABLISSEMENT D’UN APPEL
44
Lorsque le mobile souhaite établir une connexion avec le réseau, en réponse a un message de Paging ou sur
demande d’utilisateur du mobile, le mobile doit lui en faire la demande sur le canal physique particulier appelé
PRACH. Le mobile ne peut transmettre le PRACH qu’à des instants biens définis appelé slot d’accès. Il y a
15slots d’accès toutes les 2 trames. Les slots d’accès sont donc espacés de 5120chips, ceci permet d’éviter les
collisions par chevauchement. Le message émit par le mobile est composé de 2 parties à savoir :
Un entête ou préambule de 4096 chips
Une partie message de 10 à 20ms contenant les bits de signalisations et de données.
Etant donné que le mobile connaît la distance qui le sépare de l’antenne, le préambule est d’abord émit avec un
niveau de puissance minimal puis répété avec un niveau de puissance accru jusqu’à la réception d’un
acquittement de réception, une fois l’acquittement reçu le mobile peut enfin émettre le message.
L’indication d’acquittement est émise par la station de base (Node B) sur un canal physique particulier appelé
acquittement indicator Channel (AICH). Comme le PRACH, le canal AICH est divisé en 15 slots de 5120chips,
enfin que chaque mobile puisse identifier l’indication d’acquittement qui lui est destiné, cette indication est
générée à partir d’une signature qui dépend de celle utilisée par le mobile pour générer le préambule.
10 ms
1 2 3 4 5 6 7 8 10 11 12 13 14 15
0,667ms
DPDCH
DPCCH
DPCH
UE
UE
Node
Node B
B
LES CANAUX PHYSIQUES DEDIES
Un indicateur de la combinaison des formats de transport appelé TFCI (Transport Format Combination
Indicator), qui sert à retrouver comment les bits de données du DPDCH ont été traité au niveau des
canaux de transport
45
Des bits de retour d’information appelé FBI (Feedback Information), indiquent une situation de diversité
de transmission (plusieurs antennes émettrices)
Des bits de commande pour le contrôle de puissance appelé TPC (Transmit Power Control) sont utilisés
pour demander d’augmenter ou de diminuer la puissance d’émission
Un seul canal DPCCH est utilisé pour la liaison radio quelques soit le nombre de DPCCH utilisé. Le débit
binaire est fixé et égal à 15Kbits /s et SF = 256.
DONNEES
souhaite sans registrer sur le réseau et pouvoir ensuite appelé pour être appelé. Il utilise donc un code de
canalisation spécifique C256, 1. Il est aussi transmit à un niveau de puissance important à un débit faible de
30Kbits/s
III-2-3 S-CCPCH (Synchronize Common Control Pilot Channel)
Ce canal supporte un canal de transport de type PCH (message de Paging), et un ou plusieurs canaux de
transport de type FACH (signalisation, paquets de données courts). Il peut être contrôlé en puissance dans le
cas ou il transport les informations d’un FACH.
III-2-4 SCH (Synchronize Channel)
Ce canal transport les informations générées par la couche physique est utilisé dans la procédure de
synchronisation temporelle entre UE (Equipement Utilisateur) et Node B courant. Il est composé de deux
canaux transmis à savoir :
Le SCH primaire (P-SCH) et le SCH secondaire (S-SCH). C’est deux canaux ne sont pas contrôler en
puissance.
III-2-5 CPICH (Common Pilot Channel)
Ce canal est également compose de deux canaux primaire et secondaire. Le CPICH primaire (P-CPICH)
transporte une séquence de symbole prédéfinie transmise en permanence sur la cellule. Il est utilisé par l’user
équipement pour l’estimation de canal, les mesures de puissance ainsi que la récupération de code du
brouillage de la cellule. Il utilise un code de canalisation C256, 0 et son débit binaire est de 30Kbits/s.
Le CPICH secondaire (S-CPICH) est étalé par un code SF = 256. Il est utilisé seulement en présence d’antenne
intelligente.
III-2-6 AICH (Acquision Indicator Channel)
Ce canal transporte les indicateurs d’acquisition qui servent à informer le user équipement que le réseau a bien
reçu sa demande d’accès sur le canal PRACH
III-2-7 PICH (Paging Indicator Channel)
Ce canal transporte les indicateurs de Paging qui servent à informer le user équipement qu’une information de
Paging est disponible pour lui sur S-CCPCH. Pour permettent à tous les user équipements d’une cellule de les
détectés ce canal est transmis à un niveau de puissance important et à un débit faible.
III-2-3 PDSCH (Physical Downlink Shared Channel)
Ce canal supporte les canaux de transport DSCH partagé par les différents utilisateurs pour la transmission de
paquets longs. Le partage de canal entre les différents utilisateurs se fait par le multiplexage temporel.
IV-PROCEDURE DE LA COUCHE PHYSIQUE
La couche physique gère un certain nombre de procédures :
La procédure de synchronisation : lorsque le mobile est mis sur tension, il commence par chercher
une cellule. Il doit alors synchroniser sur celle-ci et estimer le code du brouillage primaire de la
cellule pour pouvoir lire les informations système diffusées sur le P-CCPCH.
La procédure de notification d’appel (Paging) : celle-ci est activée lorsque le réseau veut entrer en
communication avec un mobile pour un appel entrant ou une reprise de trafic sur la voie
descendante.
La procédure d’accès au réseau via le canal d’accès aléatoire (RACH)
Les différentes procédures de contrôle de puissance : dans un système CDMA, le contrôle de
puissance est essentiel pour maintenir l’interférence d’accès multiple à un niveau acceptable (offrir
une grande capacité).
IV-1- CONTROLE DE PUISSANCE
Le contrôle de puissance a un rôle essentiel dans les performances d’un système CDMA en termes de
couverture, capacité et qualité de service. L’objectif est de :
Combattre l’effet proche lointain (near-far-effect) sur la voie montante : si tous les mobiles émet de la
même puissance, des mobiles proches sont reçus avec un niveau plus fort par la station de base et
créer beaucoup d’interférences pour les mobiles éloignés.
Pour maximiser la capacité tous les signaux doivent être reçus avec la même la puissance pour un même servie
indépendamment de la distance.
47
Garder un niveau d’interférence minimum sur la voie descendante (DL) : l’effet proche lointain
n’existe pas sur la voie descendante, les signaux étalés sont transmis en même temps donc ils se
propagent sur le même canal de propagation et leurs puissances subites la même atténuation. Ils sont
reçus avec la même puissance au niveau du mobile
Un contrôle de puissance est cependant nécessaire pour diminuer l’interférence vers les cellules voisines et
compenser l’interférence provenant de celle-ci. L’UMTS prévoit plusieurs types de contrôle de puissance :
Contrôle de puissance en boucle ouverte (Open-Loop) : qui s’applique seulement à la voie montante
pour fixer la puissance d’émission initiale de l’user équipement.
Contrôle de puissance en boucle fermée (Close-Loop) : qui a lieu dans les deux sens au cours d’une
communication et qui comprend : une boucle interne et une boucle externe
IV-1-1-CONTROLE DE PUISSANCE EN BOUCLE OUVERTE (OPEN-LOOP)
Cette procédure à pour but de déterminer le niveau de puissance initiale du signal à transmettre lorsque le
mobile veut faire un accès sur le PRACH ou le PCPCH et lorsqu’il veut envoyer les informations sur le DPCCH
pour la première fois. Ce niveau est calculé à partir de l’affaiblissement estimé en mesurant le niveau de
puissance reçu sur un canal particulier CPICH (Canal Pilot Channel).
L L
)D )D
te te
ilo ilo
lP lP
an
a
a na
(C (C
H H
IC IC
CP le ) CP L)
bu UL (U
am H ( H
é
r C CC
r p CP DP
1e /P 1e
r
du CH u
i A
vo PR id
vo
En le En
u r Node B Node B
s
UE UE
Le comparé à un seuil de référence sur le rapport signal sur interférence cible C/I (SIR cible)
Envoyer les commandes de contrôle de puissance à l’émetteur pour qu’il ajuste sa puissance
d’émission
L)
(D L)
H (D
CC CH
DP DP
le
tr ô VD
n la
Co de L)
de L) dié (D
ié (U Dé H
D éd CH al CC
al DP an DP
an C
le
C VD rô
la nt
de Co
ié de
éd é
l D di
na l Dé
Ca Node B na Node B
Ca
UE UE
UPLINK DOWNLINK
VD:Voie Descendante VD:Voie Descendante
Ce contrôle de puissance est rapide, les informations de contrôle de puissance sont transmise sur tous les slo
donc toutes les 0,667ms, soit une fréquence de 1500Hz ce qui est très précis par rapport au GSM. Il permet ain
de compenser les évanouissements qui apparaissent lorsque le canal devient sélectif en temps (cela dépend de
fréquence porteuse et de la vitesse du user équipement).
IV-1-4-CONTROLE DE PUISSANCE EN BOUCLE FERMEE EXTERNE (OUTER-LOOP)
Cette procédure permet d’ajuster la valeur du SIR cible, qui intervient dans la boucle interne de contrôle d
puissance pour prendre en compte les changements l’environnement radio. L’estimation de SIR cible s’appui su
48
une mesure de la qualité de la liaison (taux d’erreur, C/I, etc.). Elle est effectué par le RNC sur la voie montan
et par le user équipement sur la voie descendante
IV-CONTROLE DE PUISSANCE EN SOF HANDOVER
En situation de soft handover, la procédure de contrôle de puissance en boucle fermée est activée sur le
différents liens de communication active simultanément.
DP
L)
CC
(U
H
H
(U
C
L)
C
P
D
DP L)
CH (D
(D CH
L) DP
CELLULE 2 CELLULE 1
Node B Node B
UE
UPLINK
Interface Interface
Uu = Um Iu = A
(GSM) (GSM)
RESEAU
UE UTRAN CŒUR
= = =
MS BSS NSS
Séparation entre
2OOkhz 5000khz 5000khz
Porteuse (kHz)
Techniques d’accès
FDMA/TDMA FDMA/CDMA TDMA/CDMA
multiples
Périodicité du
Contrôle de 2Hz 1580Hz 100 – 750Hz
puissance
Asynchrone/
Synchronisation
Asynchrone Synchrone Synchrone
entre Station de base
(Optionnelle)
925-960 VD
880-915 VM
1900-1920 (VM/VD)
Spectre de Fréquence 1885-1880 VD 1920-1980 VM
(MHz) 1805-1785 VM
2010-2025 (VM/VD)
1850-1910 VD 2110-2170VD
1930-1990 VM
La première grande différence qui existe entre et UTRA GSM utilisation de la méthode d’accès CDMA larg
bande. Un large de bande de 5 Mhz est jugée suffisant dans le système UMTS, pour offrir des services d
144Kbits/s, 384kbits/s voir 2Mbits/s dans les conditions d’utilisation particulière.
II-1-L’EQUIPEMENT USAGER (UE)
Cet équipement est composé de deux (2) éléments principaux à savoir :
Mobile Equipement (ME)
UE MT
USIM TE
ME
La terminaison mobile(MT) : constitue la partie de l’équipement qui effectue des fonctions spécifiques
à la transmission et à la réception sur l’interface radio.
Le terminal équipement (TE) : est le lieu où les données de l’application sont générées en émission ou
traitée en réception. Donc l’équipement usager est plus qu’un téléphone (car il permet l’accès à
l’Internet, etc.).
2. Universal Subscriber Identity Module (USIM) : contient plusieurs informations, cette entité n’est rien
d’autre qu’une application contenue dans UICC (Universal Integrated Circuit Card) permettant l’accès
aux services offerts par le réseau mobile.
51
L’UICC est une carte à puce doté d’une caractéristique électromagnétique standardisé et qui contient au moin
une USIM.
USIM1
USIM MODULE
2 D’ACCES 2G
SIM
ULCC
USIM contient :
La liste des réseaux interdits,
Les clés de chiffrement et d’intégrité,
L’IMSI et le MSISDN,
Les identités temporaires de l’usager (TMSI et P-TMSI),
Les identités des zones de localisation courantes de l’UE, etc.
EXERCICES1
1) Expliquer la mise en œuvre des canaux de commandes en UMTS.
2) Quels sont les canaux logiques utilisés pendant la localisation update ?
3) Si le codec voix UMTS est de 12,2kbits, quelle est la limitation sur le nombre d’usagers voix à cause de
l’OVSF dans le downlink (DL) ?
4) Un mobile UMTS émet dans l’UL sur un canal pour lequel le code de spreading factor est (1, -1, -1, 1). A
quel débit brut correspond ce code ? s’il souhaite émettre simultanément sur un autre canal de débit bru
de 480kbits/s, donnez un exemple de code qu’il peut utiliser pour ce débit.
5) Qu’est-ce qu’un chips?
TRAITE
3) Ds = 12,2kbits/s, N le nombre de chips par seconde = SF.
D’après la relation : Ds x SF = 3,84Mchips d’où SF = 3,84 / Ds = 3,84 / 12,2 = 314,74 chips /s
SF = 314,74chips/s
En downlink on à les valeurs suivantes : 4, 8, 16, 32, 64, 128, 256, 512, on prend la valeur la plus petite c'est-
à-dire inférieure à 314,74 chips/s, on aura donc 256 maximums en DL usagers.
4) SF = (1, -1, -1, 1), d’après ces codes SF = 4
On sait que SF = Dc / Ds --> Ds = Dc / SF = 3,84 / 4 = 0,96 ≈ 960kbits/s Ds = 960kbits/s
a. S’il souhaite émettre simultanément sur un autre canal de débit de 480kbits/s
SF = Ds / 480 = 0,008 = 8 Mchips SF = 8 Mchips
C8,6 = 1 -1 1 -1 -1 1 -1 1
C4,3= 1 -1 -1 1
C8,7 = 1 -1 -1 1 -1 1 1 -1
b. Etalement de spectre
Formule Générale
Wn Wn W1 W1 00
W2n = W1 = 0 W2 = =
Wn Wn W1 W1 01
0000 00000000
52
W2 W2 0101 W4 W4 01010101
W4 = = 0011 W8 = =
W2 W2 0110 W4 W4 00110011
01100110
NB: W6 n’existe pas car ce n’est pas un multiple de 2
6) Un chips est l’unité d’étalement d’un bit, un code c’est la combinaison du temps et de la fréquence,
exemple de code 0011.
LES IDENTITES DU MOBILE
MSISDN : c’est le numéro international d’un abonné suivant le plan de numérotation E.164. c’est par c
numéro qu’il peut appeler ou être appelé.
IMSI : c’est l’identité permanente de l’UE auprès du réseau assigné au moment de la souscription, el
n’est connue que par l’utilisateur
Um
Node B
BTS
Iur
RNC
UTRAN
I) INTRODUCTION
ACQUISITION DES
SURVEY
EQUIPEMENTS ET DES (CONTRAT)
SITES
DEPLOIEMENT
EXPLOITATION
Les processus de déploiement ou d’ajout d’équipements dans le réseau interviennent après la phase de
planification (radio et réseau). Ce processus se base sur le plan du réseau comprenant les emplacements et
les caractéristiques des équipements ainsi que leurs liens (liaison de transmission) avec les autres
équipements du réseau. Le déploiement du réseau est un processus ou le suivit minutieux de l’application
du plan initial du réseau et de l’installation correcte des équipements joue un rôle fondamental dans le
bon fonctionnement ultérieur du réseau.
En effet la qualité de service d’un réseau dépend essentiellement de la bonne installation des équipements
du réseau et de l’application rigoureuse de plusieurs règles d’ingénierie de base. Le déploiement est une
phase purement opérationnelle, lors de cette phase, les antennes sont déployées sur les sites retenus par le
design. Une installation (déploiement) peut subir des retards suite aux négociations sur les sites qui
peuvent subvenir. Ces problèmes peuvent entrainés la remise en cause d’une partie du design du réseau.
EQUIPEMENTS
SITES
PLANIFICATION
PLANIFICATION
DEFINITION DES BESOINS EN
EQUIPEMENTS ET PRESTATIONS
SURVEY ET IDENTIFICATION
DES SITES LANCEMENT D’APPEL D’OFFRE
II-1-1) L’OPERATEUR
L’opérateur du réseau à en charge les taches suivantes :
Définition des besoins des usagers que le réseau à déployer doit satisfaire ceux en termes du
capacité (nombre de TRX à commander) , service et de couverture, avec un délai de qualité de
service déterminé (probabilité de blocage). Cette tache revient aux services du marketing et du
commerciale, qui en fonction de stratégie définie vont identifiés ces besoins. Ces besoins sont
ensuite communiqués au service d’ingénierie qui dimensionne et planifie le réseau en fonction de la
QoS précisée.
Acquisition des équipements : un quantitatif en équipement est déterminé et fait l’objet d’un appel
d’offre auprès de fournisseur d’équipement. Le dépouillement des offres et le choix des fournisseurs
et/ou installateurs est effectué par l’opérateur ou par un tiers mandaté par l’opérateur.
Réalisation du projet supervisé par l’opérateur qui assurant ou contrôlant la coordination entre les
différents intervenants du projet (réunion de survie).
Obtention des fréquences (cellulaire, transmission FH et de numéro) et supervision de l’acquisition
des sites réaliser directement par les équipements de l’opérateur soit sous traités.
Raccordement des équipements (BTS, BSC, MSC) aux liaisons de transmission et réalisation du
marketing et de la réalisation du service : tâche réalisée par l’opérateur qui utilisera son propre
réseau de vente ainsi que les revendeurs afin d’élargir sa capacité de vente d’abonnement.
1
1 / 2 pouce
700 m 70 dB/km /
Plusieurs antennes peuvent être connectées à la BTS, grâce à l’utilisation d’équipements passifs (câbles
coaxiaux ou feeder, diviseur de puissance splitter, coupleurs).
OMNIDIRECTIONNELLE
SPLITER
S
ANTENNE
S
BTS COUPLEUR
S
BTS
CABLE
Cette distribution passive favorise des contraintes : l’algorithme d’égalisation dans le GSM prend en compte
des retards de 16micro/secondes maximums entre 2 signaux. Dans ce contexte, le câble coaxial connaît un
retard de 3,78microsecondes/km et la distance maximum de rayonnement est de 4km. Pour réduire ces
contraintes (perte de signal) on fait appel aux éléments actifs (répéteur et un micro BTS).
TRU
ALIMENTATION
Combiner
TRX
I-1) HOMOGENEITE
L’ingénierie cellulaire pour la couverture des zones urbaines intègre des contraintes diverses. Assurer une
homogénéité permet d’obtenir une couverture régulière. On distingue plusieurs cas d’homogénéité pour le
déploiement du réseau :
Motif régulier : il s’agit lors de la planification cellulaire de définir un maillage régulier. Ceci pour une
topologie des sites se rapprochant le plus possible d’une organisation de type cellule hexagonale.
Dans la pratique est donc contenue les contraintes liées au terrain (morphologie, relief, etc.), les
positions des sites réels ne peuvent pas correspondre la position des sites théoriques il faudra
cependant veiller à ceux que les écarts ne soient pas supérieurs de 10 à 20% du rayon de la cellule.
Homogénéité des azimuts des antennes : il s’agit de respecter au tant que possible une orientation
des antennes de la même façon pour tous les sites. Par exemple l’orientation du type 0°, 120° et 240°
peut être adoptée pour tous site tri sectoriel de la zone. Dans le cas ou une antenne ne peut pas être
orientée comme telle de fait d’un obstacle ne permettant pas de satisfaire aux règles de dégagement
ou une zone sans intérêt du point de vue trafic (désert, marrée, océan, fleuve, etc.) ; les écarts de
quelques degrés peuvent être tolérés.
Hauteur des antennes : la hauteur des antennes d’un site doit être identique à quelques mètres prêts
à celle des antennes des autres sites de la même zone. Pour des sites urbains ont tient compte
suivant de la hauteur des bâtiments lesquels devraient abrités le mât. En fonction des objectifs de
couverture et de capacité le choix appartient à l’ingénieur de définir la hauteur d’antenne adéquate.
Tel n’est pas le cas pour un site rural, généralement caractérisé par une hauteur d’antenne très
important de l’ordre de 50m, 55m à 60m pour des raisons de couverture.
Configuration : les antennes utilisées en diversité (perpendicularité) horizontale et verticale doivent
être fixées à la même hauteur et avoir les mêmes azimuts et tilts
60
Le dégagement horizontal indique que les obstacles situés dans un angle +/-60° à +/-90° au tour de
l’azimut de l’antenne doivent être évité.
120°
Antenne
Le dégagement vertical indique que les obstacles situés dans la zone de rayonnement de l’antenne
doivent être également évité.
En pratique, l’angle entre les obstacles situé devant de l’antenne et le bas de l’antenne doit être supérieur à
45° voir 60°.
L
H
h
d
OBSTACLE
Pour le dégagement des champs proches et lointains, un DV sur une distance de 30m doit être observé. Trois
types de dégagement vertical doivent être assurés :
Le dégagement pour le champ lointain : il faut s’assuré typiquement qu’aucun obstacle de grande taille
ne se situe sur une distance de 10km en environnement rural et 1km en environnement urbain (macro
et micro cellule)
61
15m Antenne
45°
Obstacle
1Km
Dégagement Vertical (DV) de l’antenne pour
Le champ Lointain Proche en environnement rural
Dégagement pour le champ proche : il faut s’assuré qu’aucun obstacle n’obstrue le champ de rayon de
l’antenne sur une distance de 10m à 1km.
8 à 10m
Obstacle
Rayon de la cellule
Dégagement Vertical (DV) pour le champ
Lointain Proche en environnement urbain
Dégagement directe et isolation des antennes : il doit être observé pour les distances comprises entre
0 et 10m.
Lors de l’installation des antennes sur un pylône, il est impératif d’orienter les azimuts des antennes pour
que les lobes principaux de chaque antenne soient bien dégagés, en particulier par rapport à la structure du
pylône.
Les antennes des stations de base doivent être installées en respectant les règles de bases d’isolation
électrique, un espacement d’une distance égale à une longueur d’onde permet d’obtenir une isolation de
22°. Le doublement de cette distance permet d’augmenter cette valeur de 6dB. Entre les antennes de 2
secteurs d’un même site l’isolation horizontale doit être de 1,5m (H= 1, 5m) pour les antennes de type
omnidirectionnelle et 0,1m pour les antennes sectorielles (Cross polar). Entre antenne de deux opérateurs,
l’isolation verticale doit être au moins de 1m et l’isolation horizontale doit être au moins 3m.
Lorsque les antennes sont installées sur le même plan, il faut éviter que les azimuts se croisent.
IV) REGLES D’ISOLATION DES AERIENS (antenne, feeder….)
Antenne
Connecteur Jumper
Feeder
Connecteur
BATI
Type d’un aérien de BTS
L’installation de la connectique des stations de bases joue également un rôle important au niveau de la
PIRE (Puissance Isolation Rayonnée Equivalente). Afin de minimiser les pertes dans les câbles entre le bâti
de la BTS et l’antenne, les règles suivantes sont observées :
62
Minimiser la distance entre BTS et les antennes de façon à obtenir une valeur des pertes dans le câble
d’alimentation (feeder) inferieur ou égale à 3dB c'est-à-dire une perte de la moitié de la puissance.
Les dimensions des feeders doivent être choisies de façon à obtenir une perte maximale entre la BTS et
l’antenne de 3dB.
Le tableau ci-dessous donne les valeurs pour des types de feeder couramment utilisés.
Longueur max
Feeder Ligne
du câble
1/2 17 m (micro
1 Feeder
Super flex BTS)
1 Feeder
1/2 + 23 m
1 Jumper
1 Feeder
7/8 + 35 m
2 Jumpers
1 Feeder
1
+ 47 m
1/4
2 Jumpers
1 Feeder
1
+ 55 m
5/8
2 Jumpers
1/2 / 30 m 15 cm
7/8 20 m 60 m 25 cm
1
60 m 90 m 40 cm
1/4
1
60 m 100 m 55 cm
5/8
Remarque : le ROS est u rapport toujours positif, il s’exprime à l’aide des puissances :
ROS = 1+√Pr/Pe / 1-√Pr/Pe
NB : plus la valeur du ROS est élevée, moins la puissance émise par l’antenne est importante et plus la
couverture est dégradée. En pratique la valeur du ROS ne doit pas dépasser 1,5.
Le TOS appelé voltage standing wave ratio ou VSWR représente le pourcentage de puissance rayonné par
l’antenne. Il se calcul soit à l’aide des impédances, soit à l’aide des puissances.
Le TOS = Zc-Za/Zc+Za*100, si Zc>Za sinon VSWR = Za-Zc/Za+Zc. En utilisant les puissances, le VSWR
s’exprime :
VSWR =√Pr/Pe *100
Le TOS et le ROS sont reliés par la formule : VSWR = ROS – 1 / TOS + 1 * 100
Les valeurs des VSWR acceptables sont comprises entre 1 et 1,03 pour une valeur maximale admissible de
1,05.
1 100 0
1,2 97 3
1,5 96 4
1,7 93 7
3 75 25
I. DEFINITION DE L’ERLANG
La charge en trafic est définie comme la durée totale d’occupation par unité de temps. L’unité de charge de
trafic est Erlang.
compromis entre le coût des équipements, utilisation du spectre et les objectifs du trafic et des qualités de
service. Cependant l’opérateur opte à la maximisation de la capacité du réseau et le maintient de la qualité
de service en modifiant les paramètres, avec le réglage de la configuration des équipements et la
sectorisation des sites quand cela est possible. Si ce procédé s’avère insuffisant, il faut alors envisager l’ajout
de nouveau site sur le réseau.
1. Les Indicateurs de Qualité de Service : l’évolution des performances d’un réseau cellulaire se base sur
plusieurs indicateurs. Chaque opérateur mobile dispose d’outils matériels et logiciels lui permettant de
réaliser des mesures de ces indicateurs de ces réseaux. L’exploitation de ces mesures se fait à travers un
logiciel (RNO radio network optimizing, optima,…) qui collecte ces données à partir d’un serveur directement
relier à l’OMC (centre d’opération et de maintenance). Parmi les indicateurs les plus significatifs de la Qualité
de Service (QoS) on peut citer :
2. Les Données Marketing : le service marketing peut donner les estimations sur le nombre d’abonné à
desservir en se basant sur l’évolution du nombre d’abonné au cours du temps. Ces données sont nécessaires
pour déterminer un coefficient de croissance qui permet de dimensionner le réseau suivant les besoins en
trafic et en couverture.
1. La Durée d’observation : pour pouvoir estimer le trafic à offrir à la fin d’une période donnée, la durée
d’observation doit être choisit attentivement. De se faite il faut éliminer de la période choisie, tous types
d’événements particulier pouvant provoquer un pic inhabituelle du trafic, pour que le trafic véhiculer
pendant cette période soit le reflet du comportement habituelle du réseau
65
2. Le Coefficient de croissance : c’est un moyen de projeter l’évolution du trafic dans le temps. En effet il
nous permet d’estimer le trafic prévu par l’operateur à partir du trafic demandé. Ce facteur peut être éliminé
par plusieurs méthodes :
La 1ère méthode la pente de la courbe d’évolution du trafic par zone d’étude : dans ce cas le
coefficient de croissance est déterminé à partir d’une estimation de la pente de la courbe de
tendance de l’évolution du trafic journalier à l’heure chargée.
La 2ème méthode : même chose que la 1ère, sauf que la pente de la courbe d’évolution de trafic est
utilisé par le réseau
La 3ème méthode estimation marketing : on cherche à déterminer le coefficient de croissance par une
formule d’estimation globale.
Coefficient de croissance = nombre d’abonnés visé / nombre d’abonnés actuel
Le calcul du trafic demandé s’impose afin de déterminer le trafic prévu par cellule. Ceci dépend de l’état de
congestion et le trafic écoulé par cellule
Trafic demandé = trafic écoulé / 1-taux de congestion /X
Où X est le facteur de répétition d’un appel en cas de congestion variant entre 1 et 3
A l’aide du trafic demandé et du coefficient de croissance, il est alors possible de déterminer le trafic prévu
par cellule
Trafic prévu = trafic demandé * coefficient de croissance
La capacité actuelle et trafic prévu : ces 2 données permettent de calculé la différence entre le trafic à
offrir et le trafic offert. Cette différence parait très importante lors de la densification d’une zone. En
effet il faut choisir judicieusement la façon de fournir le trafic additionnel.
La morphologie de la zone à densifier : la nature géographique et la densité en population sont les
arguments de base à prendre en considération pour déduire de la technique appropriée pour
améliorer efficacement les performances du réseau.
Par exemple : pour une zone rurale, les macros cellules sont mieux adaptées que les micros cellules a cause
de leurs larges zone de service alors que pour une zone urbaine à forte densité de population on peut citer le
déploiement d’une micro couche.
hz
0M
90
hz
M
00
18
NB : la bande de fréquence 900Mhz assure la Capacité et le trafic sur un grand rayon tandis que la bande de
fréquence 1800Mhz assure la capacité et la couverture mais le rayon est très faible
66
Après la mise en service ou On Air et l’intégration des sites, la survie et l’optimisation du site se fait
continuellement pour des analyses de performance et de mesures de qualité.
Exemple: TRX #0 BCCH SDCCH TCH/f TCH/f TCH/f TCH/f TCH/f TCH/f
TRX#1 SDCCH TCH/f TCH/f TCH/f TCH /f TCH/f TCH/f TCH/f TCH/f
Taux de congestion élevé nécessité d’augmenter la capacité (ajout de TRX) mais configuration TRX full,
donc activation de Half rate. 40% 5TCH/f=10TCH/HR
2-saut de fréquence : il existe 2 types de saut de fréquence :
Le Saut de fréquence en bande de base (Base Band Frequency Hopping BBH)
Le Saut de fréquence synthétisé (SFS)
Le 1er est adapté au coupleur à cavité et bande étroite. Les TRX ne sautent pas, le nombre de fréquence de
saut est égal au nombre de TRX. L’IT0 du premier TRX pour le BCCH ne saute jamais. Chaque communication
saute sur les TRX en fonction des séquences de saut, se sont les slots qui sautent c’est à dire en changeant de
fréquence en gardant sa position sur les TRX.
67
Fréquences
TRX 1 F1 Porteuse1
TRX2 F2 Porteuse2
Bande des fréquences
TRX3 F3 Porteuse3
TRX4 F4 Porteuse4
Temps
Le 2ème est appliqué lorsque la communication est toujours gérer par le même TRX et c’est la fréquence
d’émission du TRX qui change à chaque burst grâce à un synthétiseur de fréquence.
F
TRX 1
TRX2
TRX3
TRX4
T
Saut de Fréquence Synthétisé
NB : Le saut de fréquence permet une meilleure gestion de l’interface en favorisant une amélioration de la
capacité par combinaison de techniques suivantes :
o Slow Frequency Hopping (SFH)
o Contrôle d’Activité Vocale (VAD)
o Contrôle de Puissance (CP)
o les Antennes adaptatives
Dans le réseau GSM on utilise un saut de fréquence pour des raisons de gain en capacité, pour combattre
les trous de fadings, etc. Pour cela plusieurs paramètres sont à considérées à savoir :
Mobile Allocation (MA) : c’est un groupe de fréquence utilisé pour le saut c'est-à-dire on définie une
MA pour tous les TRX d’une BTS
Hopping Sequence Number (HSN) : c’est une séquence de saut comprise entre 0 et 63 (0 et 63
désigne le timing Advanced se sont des pas 64 timings Advanced). La valeur 0 est à éviter car elle est
en cyclique dont on choisit les valeurs comprise entre 1 et 63 ils sont pseudo-aléatoires.
Mobile Allocation Index Offset (MAIO) : cette valeur détermine le offset de décalage en fréquence
de 0 à n-1, pour n représente le nombre de fréquence dans les MA. Le MAIO permet de garantir la
séparation des canaux dans la même cellule.
Les paramètres caractéristiques à définir pour activer le saut de fréquence dans un site radio sont :
La diversité des brouilleurs (MA la plus grande possible)
68
Si le MA est identique pour tous les secteurs alors on parle de motif 1*1 ou motif à 1. C'est-à-dire même
HSN mais différent dans chaque secteur, ce qui implique pas de moyen de propagation.
Remarque (MA liste) : pour éviter les interférences co-canal et canal adjacente (collision) la
synchronisation est nécessaire au niveau site.
Si MA liste est différente sur chaque secteur alors on parle de motif 1 * 3, nécessitant des HSN différents
pour limiter les brouillages sur le canal adjacent.
1 850 853 856 859 862 865 858 871 874 877 880 883
2 851 854 857 860 863 866 869 872 875 878 881 884
3 852 855 858 861 864 867 870 873 876 879 882 885
Antennes
En générale on les utilises
dans les sites 1800 (bi-bandes)
900 MHz
1800MHz
F1, Um
F2, Um
r1
r2
Les BTS G1
Il y a une inter-opérabilité totale entre cette bande et le réseau GSM900Mhz, ce qui ne pose aucune
difficulté majeur au niveau technique lors de l’exploitation de cette bande de fréquence. Le réseau ainsi
formé est dit bi-bande, il offre plus de capacité que le réseau mono-bande et le nombre de TRX par cellule
peut varier de 4 à 8 TRX par cellule.
Dans le 1er cas : l’opération nécessite l’ajout d’une couche supplémentaire dans le réseau et ceci abouti dans
un réseau multi couches.
Dans le 2ème cas : cela consiste à abaisser la hauteur moyenne des antennes des stations de base et ajouter
les sites supplémentaires afin d’éviter l’apparition de trou de couverture. La diminution de la taille des
cellules entraine cependant plusieurs problèmes tels que :
o Des variations plus importantes de la charge en trafic offert (variation du trafic)
o De plus le nombre des Handover augmentent se qui entraine une charge supplémentaire en
signalisation et en traitement dans les commutateurs MSC.
La mise en place d’un réseau multicouche nécessite l’optimisation des algorithmes de ré-sélection des
cellules pour identifier le trafic de chaque couche et optimisation les paramètres en conséquences et de
Handover pour repartir le trafic entre les différentes couches.
Deux implantations sont possibles :
Street BTSs : appliqué le long des rues
Cross road BTSs : appliqué dans les carrefours (optimiser mais entraine les interférences)
L’implémentation cross road BTS présente une meilleure couverture mais peut causer des problèmes de
congestion et d’interférence à cause des multicouches (macro, micro et pico).
Le corner effect est un mécanisme définissant l’affaiblissement brutal de la puissance du signal au coin de la
rue. Il assure un ajustement des paramètres de Handover pour éviter la coupure de communication.
I) Introduction
L’optimisation d’un réseau cellulaire est motivée par 2 objectifs principaux :
Améliorer la QoS offerte aux utilisateurs
Augmenter le volume de trafic écoulé par le réseau avec les équipements existants
Plusieurs types de paramètres sont concernés par l’opérateur d’optimisation. Ils peuvent être classés en 2
types (paramètres) :
Les paramètres fournisseurs
Les paramètres d’ingénieries
Paramètres fournisseurs : ils sont spécifiques à l’équipement et comprennent les paramètres systèmes
ces derniers permettent l’activation de certaines fonctionnalités telles que le chiffrement, contrôle de
puissance, saut de fréquence, etc.
Les paramètres fournisseurs contiennent également les paramètres relatifs à l’équipement et logiciels
Paramètres d’ingénierie : ceux-ci peuvent être modifiés par les opérateurs au niveau de l’OMC. Il s’agit
notamment de l’adressage, du design du réseau, de l’optimisation pour le système et de la gestion
opérationnelle.
1.1. Le Critère C1
Le critère C1 est un paramètre vérifiant que la cellule sélectionnée est toujours parfaitement reçue et qu’elle
ne subit pas d’un affaiblissement trop fort par rapport à d’autres cellules à avoisinantes. Pour vérifier cette
hypothèse, le critère C1 est composé de 2 parties A et B. l’équation vérifiant la liaison Uplink (UL) et
Downlink (DL) s’écrit comme suit :
C1 = A – Max (B, 0)
Rx Lev représente le niveau du champ (signal) reçu sur le canal BCCH en mode veille et en
communication sur le canal TCH (SACCH/FACCH et SDCCH) en dBm.
Rx Lev_Access_Min c’est le minimum de niveau de signal autorisé par la BTS pour que le mobile puisse
s’accrocher à elle, exprimé en dBm.
71
MS_TXPWR_Max_CCH il fixe la puissance que le mobile doit émettre lors de l’accès initiale à une
cellule.
P : puissance maximale avec laquelle le mobile est capable d’émettre vers la BTS. Il est défini par la
classe du mobile :
o 1W = 30dBm
o 2W = 33dBm
o 8W = 39dBm
Max (x, 0) signifie que si x est positif sa valeur est égale à x c'est-à-dire :
o Si x > 0 alors Max = x
o Si x < 0 alors Max <0
Exercice
1. quel est le MS_TXPWR_Max_CCH pour un portatif de 1 Watt, 2 watts et 8 Watts.
2. soit un site radio couvrant une zone d’usager mobile de 2W de puissance avec un niveau minimum
autorisé (Rx Lev_Access_Min) par la BTS de -110dBm. A l’issu d’un drive test dans cette zone, on mesure le
niveau de champ reçu sur le canal BCCH et on obtient une valeur de -80dBm.
Déterminer le critère d’affaiblissement de cette zone C1.
Réponse
1. MS_TXPWR_Max_CCH
Pr (dBm) = 10 log10 (Pr / 1mw)
a. Pour 1W :
Pr (dBm) = 10 log10 (Pr / 1mw) = 10 log10 (1 / 10-3) = 10 log10 (103) = 30 log10 (10) = 30 dBm
Pr (dBm) = 30 dBm
b. Pour 2 W :
Pr (dBm) = 10 log10 (Pr / 1mw) = 10 log10 (2 / 10-3) = 10 log10 (2 * 103) = 30 log10 (20) = 33 dBm
Pr (dBm) = 33 dBm
c. Pour 8 W :
Pr (dBm) = 10 log10 (Pr / 1mw) = 10 log10 (8 / 10-3) = 10 log10 (8 * 103) = 30 log10 (80) = 39dBm
Pr (dBm) = 39 dBm
A = RxLev – RxLev_Access_Min
A = -80 + 110 = 30 dBm
B = MS_TXPWR _Max_CCH – P
B = 33 – 33 = 0
Max = 0 et P = 2 d’où C1 = 30 – Max (0, n) = 30 dBm
C1 = 30 dBm
RxLev = -110 + RxLev = -110 + 30 = -77 cela veut dire que la puissance d’émission est bonne.
Remarque : RxLev est compris entre [-110 et -47 dBm], le mobile n’a pas de RxLev
1.2. Le Critère C2 (réselection)
Le critère C2 permet de favoriser ou défavoriser une cellule candidate à la réselection pendant un temps
donnée. Le critère C2 s’écrit de la forme :
Si Penalty_time < 31 (620s cas Alcatel) alors :
C2 = C1 (cell_Reselect_Offset – (Temporary_Offset * Penalty_time))
Si Penalty_time = 31 (620s cas Alcatel) c'est-à-dire pas de composant temporel alors :
C2 = C1 – cell_Reselect_Offset
1.3. Paramètre BS_TXPWR_Max
Il détermine la réduction de puissance attribuée à la puissance maximum en sortie de la BTS.
Exemple de BTS d’Alcatel : les valeurs de ce paramètre sont comprises entre 0 et 15 par pas de 1.
1 pas = 2 dBm sur le terrain
72
2.1. Le Rx_Lev_Min
C’est le niveau minimal reçu d’une cellule pour permettre la réception de handover. Les valeurs d’optimisations
possibles sont de 0 à 63 par pas de 1 (1pas = 1dBm sur le terrain).
Le seuil d’égibilité d’une cellule voisine doit être égal au seuil bas de handover sur le niveau Downlink afin
d’éviter des handover vers une cellule ayant un niveau de champ plus faible que celui de la serveuse.
Seuil de handover sur le niveau Uplink (UL) : cette valeur seuil est notée Rx_Lev_UL_HO permet le
déclenchement de l’alarme sur le niveau UpLink pour lequel le handover va être exécuté. Les valeurs
d’optimisations possibles sont de 0 à 63 par pas de 1 (1 pas = 1 dBm sur le terrain).
Seuil de handover sur le niveau Downlink (DL) : notée Rx_Lev_DL_HO, c’est le seuil de déclenchement de
l’alarme sur niveau DL pour lequel le handover va être exécuté les valeurs possibles sont de 0 à 63 par
pas de 1 (1 pas = 1dBm sur le terrain).
Seuil de handover sur qualité Uplink (UP) : noté Rx_qual_UL_HO, c’est le seuil de déclenchement de
l’alarme sur la qualité UpLink pour effectuer le handover pour une communication, les valeurs
d’optimisations sont de 0 à 70 par pas de 1 (1pas = 0,1 sur le terrain).
Seuil de handover sur qualité Downlink (DL) : noté Rx_qual_DL_HO, c’est le seuil de déclenchement de
l’alarme sur qualité Downlink pour effectuer le handover pour une communication. les valeurs
d’optimisations sont de 0 à 70 par pas de 1 (1pas = 0,1 sur le terrain).
3.1. Le handover Margin : ce paramètre permet d’établir un handover de confort définissant la meilleure
cellule avec un très bon du bilan de liaison. C’est à dire que lorsqu’une cellule meilleure que la cellule
courante est disponible, le handover va être exécuté.
3.2. Le handover Margin Lev : ce paramètre permet d’effectuer un handover filtré sur critère de niveau (il
existe le Hondover margin qual).
3.3. Priority : c’est un paramètre de priorisé une cellule dans la liste de cellule candidate au handover. Les
valeurs d’optimisations possibles sont de 0 à 3 avec 3 priorités basses.
4. Le Half_Rate et Full_Rate
Full_Rate (FR) : le FR est le codage standard des mobiles caractérisés par une bonne qualité. Qui se
dégrade vite si les conditions radios sont mauvaises.
Half_Rate (HR) : le HR est une amélioration du codage FR, un peu en qualité et beaucoup en débit. Il
utilise la moitié du débit ce qui permet de mettre 2 fois plus de communication par cellule.
La QoS d’un réseau ou une cellule du réseau est évaluée à travers l’analyse de compteur et indicateur.
Les compteurs : ils sont récoltés à travers des processus de mesure réalisés sur des intervalles de temps
et liées aux événements survenus sur un équipement du réseau. Les compteurs font l’objet d’un
traitement permettant d’extraire les indicateurs de qualité de KPI.
Les Indicateurs : un indicateur est obtenu par la combinaison de plusieurs compteurs et représente la
performance du système. Ils peuvent être classés en 2 catégories :
Les indicateurs globaux : ils permettent de déterminer l’efficacité d’une procédure particulière (taux
de blocage). Ces indicateurs sont utilisés la quantifier la qualité globale du réseau, estimer l’impact
de la qualité sur les usagers ou bien comparer les réseaux entre eux.
Les indicateurs intermédiaires : ils permettent de déterminer l’efficacité d’une sous procédure (taux
de handover sur qualité). Ils permettent de détecter, d’identifier et de localiser un problème dans le
réseau et d’en déterminer la cause éventuelle.