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Tracer une droite parfaite est souvent délicat : il est souvent difficile de
déterminer la droite correspondant à l’interprétation recherchée ; certaines
apparences des droites ne sont souvent que des tangentes à une courbe de faible
courbure.
L’interprétation ne prend que les points situés sur la droite, de ce fait, seule une
faible partie des données sert à l’interprétation.
Plusieurs courbes types sont proposées pour l’interprétation des essais de puits
verticaux pour les réservoirs homogènes infinis, ainsi que pour les modèles des puits et
du réservoir. Trois sortes de problèmes ont été résolues par les planches des courbes
types, correspondant à trois systèmes réservoir/puits :
Milieu homogène
Milieu à double porosité
Milieu homogène et puits fracturé.
Malgré l’avantage lié à la prise en compte d’une seule courbe de la totalité d’un
essai de puits, cette méthode présente une réelle difficulté à observer les faibles
variations de pression à cause de la présentation log-log.
Pour remédier à ce problème, différentes formes de dérivées ont été proposés
dans la littérature. Parmi ces approches, la plus intéressante est celle de Bourdet en
1983.
kh
pD = Δp
141. 2qBµ
0 . 000264 k
t D= Δt
φ µc t r 2w
0 . 89
C D= C
hφc t r 2w
tD
pD =
dominant, la pression sans dimension s’exprime par : CD et la
tD
p'D =
dérivée de la pression s’exprime par : C D , les points correspondant
à cette période sont situés sur la droite de pente 1 qui passe par l’origine
des temps.
2. Régime radial circulaire : en écoulement radial circulaire, la pression sans
1
pD = lnt +0. 81+2 s )
dimension s’exprime par : 2( D elle peut aussi se
1 t
dp D
p'D = =0 .5
t
d ln D
la pression : CD c’est-à -dire que la dérivée se traduit sur
un graphique log-log par une droite horizontale d’ordonnée 0.5.
Méthode d’interprétation
Mode opératoire :
o Porter les pressions mesurées sur un papier calque de même echelle log-
log que la famille de courbes types retenue (même longueur de module)
o Chercher la superposition de ces points de mesures, sur une courbe type,
en n’autorisant que des translations (les axes respectifs restent parallèles
entre eux)
Interprétation :
réservoir :
( p D )M
kh=141. 2 qBµ
( Δp ) M
tD
De la même façon le facteur de proportionnalité entre C D et Δt permet de
0. 000295 kh ( Δt ) M
C=
µ tD
( CD ) M
Le libellé de la courbe type sur laquelle les points de mesure ont été calés
1 ( C D exp(2 S ))
S= ln
2 CD
Les courbes types, bien qu’établies pour drawdown , peuvent parfois être utilisées
pour interpréter un buildup, mais de grandes précautions doivent être prises.
Les planches peuvent être utilisée directement pour interpréter un test Buildup si :
Δt≺¿t p
Dans le cas où cette condition n’est pas vérifiée, l’utilisation directe des planches
de courbes types peut conduire à des résultats erronés.
Chercher à caler à tout prix les points de mesure buildup sur couche drawdown
conduirait à rechercher une courbe type située trop haut sur la planche et donc à des
résultats faux.
t p∗Δt
Δt e =
des planches de courbes types est l’emploi d’un temps équivalent t p + Δt . Les
Les deux réseaux poreux ont des caractéristiques géométriques, des porosités, des
capacités et des perméabilités très différentes.
Géométrie
- Forme : la forme des blocs intervient par le paramètre n, il indique le
nombre de directions offertes à l’échange de fluide :
n=1 pour des blocs feuillets
n=2 pour des blocs allumettes
n=3 pour des blocs cubiques
- Taille :
rm est une longueur caractéristique qui définit la taille du bloc
matriciel :
volume du bloc matriciel
r m= ×n
surface du bloc matriciel
- Facteur géométrique ( α ) : les échanges entre la matrice et la fracture
dépend de la forme et de la taille des blocs matriciels. Dans le modèle de
km
q=α p −p
Warren et Root, l’équation utilisée est μ ( m f) . le paramètre
α traduit les effets de la géométrie des blocs matriciels sur les échanges
La place occupée par chacun des réseaux poreux est définie par leur volume
relatif :
volume total des fissures
Vf=
volume tatol de l ' échantillon
c tm=c o +c pm
c tf =c o +c pf
C m=φm V m ctm
C f =φ f V f c tf
Cf
w=
C f +m
km
λ=α r 2w
kf
Méthode d’interprétation
Les grandeur sans dimension utilisées, présentées en unité pratique sont les
suivantes :
kh
pD = Δp
141. 2qBµ
0 . 000264 k
t D= Δt
φ µc t r 2w
0 . 89
C D= C
hφc t r 2w
0 . 8936 C
C Df =
( φ Vct ) f hr 2w
0 . 8936 C
C Df +m=
( φ Vc t ) f +m hr 2w
Trois périodes d’écoulement se succèdent lors de la mise en production d’un
réservoir fissuré :
1. Une courbe type C Df exp ( 2 s ) pour les premiers points : cette courbe
2. Une courbe type C Df +m exp(2s) pour les derniers points. Les points de la
dérivée correspondant à cette période (matrice + fissure) calés sur la droite
horizontale 1/2
( p D )M
k f =141. 2 qB μ
( Δp ) M
tD
- Capacité de puits : le rapport de proportionnalité entre CD et Δt sur
1 ( C D exp(2 S ))
S= ln
2 ( CD ) f +m
Fracture plane (w=0) avec flux uniforme, ce qui signifie que le débit par unité de
surface est le même en tous points de fracture. Supposer que le flux reste tout le
temps uniforme dans une fracture n’est justifier
formation n’intervient que par le débit q f ( x,t ) (débit par unité de longueur de
fracture) qui travers les faces de la fracture.
Enfin, le débit à travers les extrémités de la fracture est nul. Les équations pour le
modèle fracture sont
2
kf ∂ pf ∂pf
{ {( ) ∂pf qBμ
−φ2 f ctf =qf(x,t) ≤x≺xf ¿{pf(x,t=0)=pi¿ =− ¿ ¿
μ ∂x ∂t
Les équations pour le modèle réservoir sont
∂x x=0 2kf hw
2 2
k ∂ p k ∂ p ∂pf
{ 2
+ 2 −φct =qf (x,t ) ¿ {p(x,t=0)= pi ¿ {p=pi x⃗∞où y⃗∞(r ⃗∞)¿ ¿¿¿
μ ∂x μ ∂y ∂t
H. Cinco-Ley décrit les écoulements qui peuvent se développer autour d’un puits
fracturé artificiellement.
kf
( μc t )f
β kt η= wk f
t Dxf = k Cr =
φμ c t x2f , φμ ct , x f k , β=0 . 000264
2. Ecoulement bilinéaire
Cet écoulement est appelé bilinéaire car il correspond à l’existence simultanée de
deux écoulement linéaire
L’écoulement bilinéaire est rarement mis en évidence dans le test. Il est le plus
souvent masqué par l’effet de capacité de puits.
pD =√ π t Dxt
Ecoulement pseudoradial
La présence de la fracture artificielle modifie considérablement les lignes de courant
aux abords du puits. Les équipotentielles ne retrouvent une symétrie radiale qu’à
une certaine distance du puits.
Quand la zone compressible atteint ces régions, l’écoulement devient radial
circulaire ; la pression suit une évolution logarithmique en fonction du temps. La
présence de la fracture aux abords du puits se traduit par un skin géométrique.
Cet écoulement se caractérise par l’évolution de la pression sans dimension
suivante :
1
pD = lnt +0. 81+2 S f )
2( D
Mode opératoire
Il existe trois sortes de planches de courbes type pour puits fracturés :
La planche de Gringarten avec flux uniforme dans la fracture
La planche de Gringarten ave fracture de conductivité infinie
La planche de Cinco : fracture de conductivité finie et effet de capacité de puits
Interprétation
La planche de Cinco ( fracture de conductivité finie) est la plus intéressante qui
existe pour interpréter un essai de puits fracturé. Son usage est cependant délicat en
raison du grand nombre de paramètre à déterminer. La planche est une famille de
Les valeurs de Cr et C DF
Interprétation
perméabilité de la formation
pD
kh=141. 1 qB μ ( Δp ) M
Demi-longueur de la fracture
0. 000246 k Δt
xf =
√ φμ c t t Df( ) M
Capacité du puits
2
C=1. 12 φct hx F C DF
Skin géométrique
xF
S f =G ( cr )−ln
( )
rw