Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
AU DE VOS VIES
GUIDE P O UR L A MISE
EN ACCE SS IBIL ITÉ
DES POIN TS D ’A RRÊ T
DOCUMENT D’INFORMATION
SOMMAIRE
SOMMAIRE ....................................................................................................................................... 1
INTRODUCTION.............................................................................................................................. 3
En 2006, le Département du Bas-Rhin a engagé deux démarches simultanées qui ont été adoptées par les élus, le
10 décembre 2007.
- l’une volontariste pour dégager de nouvelles orientations stratégiques dans le domaine des transports
départementaux dans une perspective de développement durable, (conformément à l’Agenda 21
départemental) : le Schéma directeur des transports et des déplacements (SDTD),
- l’autre eu égard aux exigences de la loi du 11 février 2005 : l’élaboration du Schéma directeur
d’accessibilité (SDA)
Ainsi, en tant qu’autorité organisatrice des transports non urbains, le Département du Bas-Rhin travaille sur la
mise en accessibilité de ses lignes régulières du Réseau 67 et des transports à la demande
Le guide découle directement des principes SDA qui est étroitement articulé avec le SDTD.
« Une personne handicapée dans un aménagement accessible est une personne valide ; en revanche, une
personne valide dans un aménagement non accessible est une personne handicapée ». (« Handicap et
construction, L.P Grobois, Ed. du moniteur, 1984).
Ainsi, ces dispositions touchent tous les usagers; les personnes handicapées sont les premières concernées.
1
Cdaph : Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées
2
Coderpa : Comité départementaux des retraités et des personnes âgées
Par ailleurs, le réseau de transport doit rechercher l’efficacité et la performance : il doit toujours améliorer sa
vitesse commerciale et offrir une sécurité maximale aux usagers.
Ainsi, les enjeux fondamentaux consistent d’une part à faciliter la montée et la descente des cars et d’autre part à
assurer la sécurité des usagers aux points d’arrêt.
Pour cela la seule approche « accessibilité des cars » ne suffit pas. Elle doit être double : le raisonnement doit
porter sur le couple « aménagement des points d’arrêt en adéquation avec l’accessibilité du matériel roulant »
De plus, la conception des aménagements doit répondre aux besoins des plus handicapés dans l’objectif
d’une accessibilité pour tous : aussi dans un souci d’efficacité, il est souhaitable que les cheminements jusqu’au
point d’arrêt soient réalisés avec les mêmes ambitions d’accessibilité.
Le matériel roulant
Le parc du Réseau 67 est composé de véhicules de classe II et B.
Arrêté du 3 août 2007 modifiant l’arrêté du 2 juillet 1982 relatif au transport en commun de personnes.
Article 1 :
Le présent arrêté prescrit les règles relatives à la construction, à l’aménagement, à l’équipement et à l’entretien
des véhicules à moteur employés normalement ou exceptionnellement au transport en commun de personnes,
conformément aux prescriptions du code de la route et des textes pris pour son application.
Article 2 :
Le terme « transport en commun de personnes » désigne le transport de passagers au moyen d’un véhicule à
moteur qui comporte plus de 9 places assises, y compris celle du conducteur. »
…
« Les autocars sont des véhicules à moteur conçus et aménagés pour le transport en commun de personnes
principalement assises. Au sens des textes communautaires, ces véhicules sont de classes II ou III ».
« Par autocar de faible capacité on entend un autocar ne comportant pas de places debout et dont le nombre de
passagers ne dépasse pas 22, non compris le conducteur. Au sens communautaire, ces véhicules sont de classes
B. »
Tous les véhicules, dès le renouvellement des contrats, devront être conformes à la réglementation en vigueur.
Le point d’arrêt
Il devra être aménagé au cas par cas, sur la base du guide et conformément à la réglementation en vigueur.
(Arrêté du 15 janvier 2007 portant application du décret du 21 décembre 2006 relatif aux prescriptions
techniques pour l’accessibilité de la voirie et des espaces publics)
2 Enjeux du guide
Le point d’arrêt est le contact essentiel pour l’usager d’un service public de transports en commun. La perception
des utilisateurs peut être totalement variable.
L’objectif du guide est d’établir des principes d’aménagement conformes à la réglementation en matière de
sécurité et d’accessibilité.
Au-delà des obligations légales, de sécurité et d’accessibilité lors de la montée-descente des usagers aux arrêts,
les aménagements permettront l’amélioration de la qualité du service en général.
Le guide respectera en priorité le principe d’homogénéité. Il est partagé avec la CUS et la Région pour une
cohérence des aménagements.
Ainsi, en application de la loi du 11 février 2005, le Conseil général du Bas-Rhin prévoit l’aménagement d’une
centaine de points d’arrêt environ, d’ici 2015 ; il s’engage, à travers ce document, à respecter les principes
d’aménagement, de contrôle et de suivi des aménagements réalisés.
Le guide précise les procédures de validation des aménagements, des réceptions en conformité, et de l’entretien.
Il définit les rôles et les responsabilités de ou des maîtrises d’ouvrage et les modalités de financement des
réalisations.
En tant qu’Autorité Organisatrice des Transports des lignes régulières, des lignes scolaires et des Transports à la
demande, le Conseil Général du Bas-Rhin doit réaliser la mise en accessibilité des points d’arrêt de son réseau
suivant les stratégies validées dans le schéma directeur d’accessibilité.
Suivant la hiérarchie du SDTD, une liste des points d’arrêt à aménager en priorité est établie, sur les principes
suivants :
- Priorité 1 : sur les lignes structurantes, à raison d’un arrêt accessible par commune
- Priorité 2 : sur les lignes secondaires, les points d’arrêt desservant un site plus particulièrement fréquenté par
du public handicapé (ESAT, centres hospitaliers, centres d’hébergement, maisons de retraites,…),
Le Conseil général du Bas-Rhin financera en priorité les points d’arrêt des lignes régulières -le Réseau 67 –
recensés dans la liste définie par les critères ci-dessus, dans la période 2008-2015
Son objectif : rendre accessible de manière progressive le système de transport collectif public (matériel roulant
et points d’arrêt)
En matière d’accessibilité, il est important que l’usager puisse avoir des repères lorsqu’il se trouve à un point
d’arrêt.
Actuellement l’absence d’homogénéité sur le territoire ne facilite pas la lisibilité du réseau
L’enjeu du guide consistera à pallier ce manque de cohérence.
L’analyse portera sur les deux parties constitutives d’un point d’arrêt :
- la zone d’arrêt
- le point d’attente
L’arrêt en pleine voie constitue la meilleure solution pour rendre un arrêt efficace et sécurisé.
Cette configuration devra toujours être préconisée sur notre territoire comme premier choix, exception faite si
l’insertion dans le site est inappropriée (étude à l’appui).
Définition :
Sur un arrêt en pleine voie, le car se stationne directement sur la chaussée. Sa géométrie est double :
- aire d’attente dans la continuité du trottoir
- aire d’attente en avancée sur la chaussée et indépendante du trottoir
Ce type d’arrêt sera réalisé uniquement si l’arrêt en pleine voie ne peut être envisagé :
- sur les voies à fort trafic et sur des carrefours routiers très complexes
- si pour des besoins d’exploitation du réseau ou des contraintes avérées des aménagements routiers et dans le
cas des arrêts de charge et de décharge de longue durée (supérieur à une minute) – arrêt dits de régulation ».
Quel que soit le mode de stationnement retenu, la partie droite « dite de stationnement » devra respecter les
configurations suivantes :
La zone d’attente doit être aménagée afin de pouvoir accueillir les usagers dans les meilleures conditions
possibles.
2.1. Le quai
Le quai (ou le trottoir le cas échéant) est la zone d’attente et de transit avant que l’usager n’entre dans le car.
Afin de bien localiser et d’identifier l’aire d’arrêt, la hauteur de la bordure devra être constante sur toute la
longueur de l’arrêt par rapport à la chaussée, soit :
Hauteur de la zone d’attente = hauteur de la bordure = 18 cm
Une tolérance de + ou – 1 cm sera admise. Cela entraînera le cas échéant une reprise ponctuelle de la chaussée.
Pour que l’accostage soit optimisé la bordure de Kassel ou de type « Profil » (adoptée par la CUS3) est
préconisée. Ce type de bordure facilite l’accostage des cars car elle permet de guider le conducteur : son profil
permet de placer le pneu du car au plus près sans l’endommager.
Pour les arrêts les plus fréquentés, sur les lignes principales, une partie de la voie pourra être conçue pour éviter
les orniérages. Cette reprise de la structure consiste en un renforcement béton sur la largeur totale de la voie.
3
CUS : Communauté Urbaine de Strasbourg
Les pentes de quai devront être conformes aux normes « handicapées » en vigueur soit :
- en cheminement horizontal : 5% maximum, tolérance de 8 % maximum sur 2 m et 12 % maximum
sur 0,50 m
- en dévers : 1% si possible ou 2% ponctuellement
En termes d’accès aux véhicules elle doit tenir compte du système de montée des fauteuils roulants dans le car.
Largeur minimale du quai (aire de manœuvre de retournement d’un FR+longueur de déploiement du lift),
Soit 1,50 m + 1,50 m = 3,00 m
Des adaptations pourront être envisagées en fonction de la zone –urbaine, périurbaine ou rase campagne –dans
laquelle se trouve le point d’arrêt.
Le poteau devra être positionné de manière à ne pas gêner le cheminement des piétons ni le bon accostage du
car.
Il sera positionné à l’extrémité du quai (en tête de l’arrêt – à l’avant du car).
Les modalités d’implantation du poteau d’information respecteront les dispositions de l’arrêté du 15 janvier
2007 ; les dimensions seront conformes à l’annexe 3 de cet arrêté.
2.3. L’information
L’affichage des horaires et / ou des informations du réseau devra être lisible, complet et accessible à tous
(à étudier la hauteur du cadre des informations, les hauteurs de caractère, les contrastes, la luminosité,…).
Un document spécifique sera établi ultérieurement à l’attention des affichages dédiés à l’information sur le
Réseau 67.
La recommandation minimale pour le confort de l’usager est de proposer un banc ou un muret en mesure
d’accompagnement
Le mobilier (abris, bancs, poubelles,…) devra être disposé dans le respect des règles d’accessibilité
(Arrêté du 15 janvier 2007 portant application du décret du 21 décembre 2006 relatif aux prescriptions
techniques pour l’accessibilité de la voirie et des espaces publics)
Les arrêts très fréquentés doivent être équipés d’un abri voyageur. Les autres (moins fréquentés) peuvent être
équipés uniquement d’un banc ou d’un muret.
Le principe de base d’implantation des traversées sera le suivant : toujours à l’arrière de l’aire de stationnement.
Les distances d’implantation des traversées respecteront, hors agglomération, les distances de freinage sur chaussée
humide pour un véhicule roulant à 70 km/h
Stationnement gênant sur l’aire d’arrêt Espace insuffisant pour l’embarquement du fauteuil roulant
Et pour le cheminement
Stationnement anarchique
Le manque d’espace et le stationnement illicite sont les principaux inconvénients rencontrés en zones urbanisée.
Pour y remédier et améliorer l’efficacité du service public de transport, les aménagements suivants sont
préconisés. Ces principes contribuent à améliorer aussi le cheminement piéton et permettent une gestion efficace
et sécurisée de la voirie.
En agglomération, l’arrêt en pleine voie se justifie particulièrement par sa faible consommation d’espace, la mise
en sécurité du point d’arrêt par l’arrêt de la circulation routière derrière le car.
Hors agglomération deux types de solutions peuvent être préconisées, suivant la nature de la voie et pour assurer
une sécurité maximum aux usagers.
Les principales difficultés sont liées :
- d’une part aux règles de circulation
- d’autre part à la nature du cheminement
Arrêt non protégé et non marqué au sol Arrêt en courbe sans marquage
Plateforme d’arrêt
- Longueur 15 mètres minimum 15 mètres minimum
- Largeur voie (aire d’arrêt du car) 3,20m (pleine voie) - 2,80 m (encoche) 3,20m (pleine voie) - 2,80 m (encoche)
- Zig Zag jaune sous réserve d’un Entre 15 m et 20 m Entre 15 et 20 m
« arrêté de police »
- Plate forme béton Oui (si arrêt à forte fréquentation) Non
- Marquage « tête d’arrêt » Oui Facultatif
- Pente profil en travers 2% mini 2% mini
- Caniveau Oui Oui
- Raccordement assainissement Oui Oui (avec séparateur d’hydocarbures)
Aire d’attente
- Longueur (1) 10 m minimum 10 m minimum
- Largeur 3 m minimum 3 m minimum
- Revêtement Non meuble et non glissant Non meuble et non glissant
- Bordures type Profil ou Kassel (bordure d’accostage) Profil ou Kassel (bordure d’accostage)
- Pose bordure type 18 cm x long. aire d’attente en ml (1) 18 cm x long. aire d’attente en ml (1)
Pose Pav Guide et dalle souple Oui Oui
en tête d’arrêt
- BEV Oui -carrefour et traversées piétonnes- Oui -carrefour et traversées piétonnes-
Passage piétons (marquage au sol, Oui, entre 2 et 10 m maxi de l’aire A vérifier si obligation
signalisation verticale) d’attente
1) L’arrêt figure sur la liste des priorités : le Conseil général du Bas-Rhin, autorité organisatrice des transports,
est maître d’ouvrage et finance les aménagements. Ainsi, sur Route Départementale et hors PTU, le Conseil
général du Bas-Rhin réalise, finance et entretient,
Intervention sur la voirie départementale ou Domaine d’intervention Maîtrise d’ouvrage Financement Entretien
communale dans le cadre ‘d’un arrêt
figurant sur la liste des priorités’
(programmé)
Aire d’arrêt
- Aménagement chaussée Département
- Marquage « zig zag » jaune
Aire d’attente (longueur = 20 m env.)
- Reprise de trottoir Département Département Département En agglo : commune ou CdC
- Bordures d’accostage sur la
longueur de l’arrêt Hors agglo sur RD : CG
- Pavguide de tête d’arrêt
- BEV
- Tranchée pour raccordement
électrique (passage fourreaux)
- Eclairage public Concessionnaire réseau Concessionnaire réseau Concessionnaire réseau Concessionnaire réseau
Arrêt prioritaire selon programme pluriannuel de la DM Initiative communale : projet d’aménagement d’une traversée
d’agglomération
Etablissement de la liste des points d’arrêt à rendre accessibles en priorité sur le Réseau 67 par la
DM Sur RD, avis du SERD-UAU pour permission de voirie et subventions
Transmission aux UTAT pour confirmation des choix (avis du Conseiller général concerné) Sur RD, RN et VC, suivi des travaux et suivi de l’enveloppe budgétaire
(subvention accessibilité) par les UTAT
Etablissement de la programmation pluriannuelle de mise en œuvre par la DM (après arbitrage du
DGA du PAT et du DM) Réception et mise à jour de Pegase et des fiches horaires et installation
du poteau d’information Réseau 67 par la DM
Arbitrage et validation politique (VPP ou PCG)
Elaboration d’un marché global spécifique de travaux, alloti par UTAT de Sélestat
Etudes techniques effectuées par les UTAT (avis du SERD-UAU et avis du maire pour validation
définitive du choix de l’implantation du point d’arrêt)
Lancement des OS « travaux » et réception par les UTAT (suivi des subventions s’il y a lieu)
Lors du constat d’une ITA de manière conjointe entre la DM et les CTCG, la DM élaborera un rapport justificatif de l’ITA
Le rapport sera transmis :
1- pour avis à la Commission Consultative Départementale de Sécurité et d’Accessibilité
2- pour validation au Préfet
De 2005 à 2008, le Conseil général du Bas-Rhin a réalisé un diagnostic in-situ des points d’arrêt.
On recense
- 996 points d’arrêts sur les lignes régulières du Réseau 67,
- 751 points d’arrêt mixtes (lignes régulières et lignes scolaires),
- 1349 points d’arrêt scolaires
Il s’agit, dans le cadre de la guide de recenser les dysfonctionnements des points d’arrêt gérés par le Conseil
général du Bas-Rhin.
L’étude se limitera aux points d’arrêt sélectionnés pour être mis en accessibilité. Ce sont les points d’arrêt
situés :
- sur les lignes principales
- sur les lignes secondaires et en relation avec un établissement recevant du public handicapé
Sur le territoire du Bas-Rhin, l’aire d’arrêt est configurée principalement suivant deux « modèles » :
En encoche
La zone d’arrêt du car est extérieure à la voie, déconnectée de la circulation – sans influence sur la trajectoire
des véhicules qui dépassent -. Le car est à l’intérieur d’un véritable espace qui lui est dédié, parallèle à la voie
de la circulation.
En pleine voie
La zone d’arrêt est située sur la chaussée ce qui empêche tout véhicule de dépasser, lors de l’arrêt du car.
Ce type d’arrêt correspondant aux exigences de performance du réseau de transports en commun et assure
une sécurité pour les usagers
Afin de compléter le diagnostic, il faut tenir compte de la topographie très contrastée du territoire et des voiries
différentes.
Le territoire du Bas-Rhin est divisé en deux grandes entités géographiques :
- la plaine très urbanisées et peuplées
- la zone montagneuse à tendance rurale.
Les modes et les infrastructures du Bas-Rhin sont denses et s’interconnectent. Le département est maillé par le
transport ferroviaire et les transports routiers.
Actuellement le Département gère 3660 km de routes départementales. Ces routes ont des fonctions diverses
suivant qu’elles sont en agglomération ou en rase campagne et les niveaux de trafic sont hétérogènes.
L’analyse sur photo ne permet pas de montrer les dysfonctionnements liés aux pratiques.
Toutefois des difficultés d’usage sont relevées, en théorie. Ils portent sur les aménagements techniques (trottoirs
ou sur chaussée) des aires d’attente des cars
Arrêt en encoche : difficulté de réinsertion du car dans la circulation et difficulté du car pour accéder au
plus près de la bordure
Le car ne prend pas toujours le temps de venir se positionner parallèlement au trottoir : il subsiste une lacune
horizontale.
Le car est à l’intérieur d’un espace qui lui est dédié, parallèle aux flux de circulation principaux : ce type
d’arrêt pose des problèmes de réinsertion du car dans la circulation.
La longueur de l’arrêt est insuffisante lorsque plusieurs cars se retrouvent en même temps sur un arrêt.
Arrêt en demi-encoche (rares dans le Bas-Rhin) : insécurité pour l’usager et en cas de dépassement
La zone d’arrêt est à cheval sur la voie et l’espace dédié au bus, les véhicules circulant sur la même voie
doivent effectuer un déport pour dépasser le car : cela pose de grave problèmes de sécurité pour les piétons et
pour les véhicules tentés de dépasser.
Les arrêts en pleine voie peuvent être gênants pour la fluidité de la circulation : ce type d’arrêt empêche lors
du véhicule à l’arrêt, tout dépassement d’un véhicule.
Aire d’arrêt non marquée : stationnement illicite sur les zones d’arrêt et absence de zone sécurisée
Lorsque l’aire d’arrêt se situe au même niveau que la chaussée, sans dispositif de séparation apparente
(isolement pas une bordure, barrières, mobilier urbain…), le stationnement illicite est souvent relevé. Le car
ne peut se positionner sur l’aire qui lui est dédiée. De plus cette configuration ne permet pas une accessibilité
et une sécurité garantie pour l’usager.
Certains arrêts sont aménagés (abris, bancs, poubelles) mais nuisent au cheminement des piétons.
Les grilles horaires posées sur les poteaux ne sont pas toujours lisibles : humidité sous la vitre, annotations
trop petites, informations trop hautes, espace réservé à l’affichage trop petit compte tenu de l’importance de
l’arrêt (nœud d’échange et croisement de plusieurs lignes.
Conclusion générale
Compte tenu de l’ensemble de ces éléments, il est important de fixer des principes d’aménagement pour
palier efficacement aux dysfonctionnements actuels et rendre le réseau plus performant.
www.bas-rhin.fr
PÔLE AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
Direction de la Mobilité
Tél. : 03 88 76 63 74 ou 03 88 76 63 04
mail : transports@cg67.fr
Hélène BODHUIN
Tél. : 03 88 76 63 70
mail : helene.bodhuin@cg67.fr