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Gram + Gram –
Paroi des bactéries Gram (+) Paroi des bactéries Gram (-)
Osamines : N-acétyl glucosamine (NAG) et Acide N-acétyl muramique (ANAM)
Acides teïchoiques et lipoteïchoiques
(polymères de polyribitol phosphate ou Pas d’acides teïchoiques ni lipoteïchoiques
polyglycérol phosphate)
Acides aminés dont 4 majeurs : Ala (D et L) Mêmes acides aminés
D-Glu, L-Lys, acide diaminopimélique (DAP) (moins de L-Lys et de DAP)
Peu de lipides (1 à 2 %) Lipides en grande quantité (10 à 20 % dans la
membrane externe)
La membrane externe de la paroi des bactéries Gram (-) est liée à la couche de peptidoglycane par la
lipoprotéine de Braun. Elle est formée d’une bicouche dont seule la partie inférieure est
phospholipidique. La partie supérieure est constituée de LPS (lipopolysaccharide). Le LPS peut être
extrait de la paroi des bactéries à Gram négatif en faisant agir un mélange phénol/eau. Il comprend :
- une partie lipidique (lipide A) qui comporte une activité toxique ;
- liée à un polysaccharide central (le « core ») ;
- qui porte des chaînes de 3 à 6 sucres tournées vers l’extérieur (appelées « l’antigène O » car
très antigénique).
La distinction entre bactéries Gram positif et bactéries Gram négatif repose sur une différence de
composition pariétale. La paroi des bactéries Gram positif est riche en acide teichoïque, absent chez
les bactéries Gram négatif et en acide diaminopimélique, moins abondant chez les Gram négatif
lesquelles ont une paroi plus riche en lipides. La paroi représente 20% du poids sec des bactéries.
Les différences de constitution et de structure chimique des parois Gram (+) et Gram (-) permettent
d’établir le principe de la coloration élaborée par Christian GRAM (1884) :
L’espace périplasmique contient des enzymes qui participent à la nutrition (hydrolases) et des
protéines qui sont impliquées dans le transport de molécules à l’intérieur de la cellule.
Les Gram (+) excrètent plutôt les enzymes hors de la cellule. Ce sont alors des « exo enzymes ».
d) Rôles de la paroi
Afin d’étudier les rôles de la paroi, on utilise un enzyme lytique, le lysozyme. Le lysozyme clive les
liaisons β 1-4 glycosidiques entre le NAG et l’ANAM. Il en résulte une destruction totale du
peptidoglycane chez les bactéries Gram(+), et une fragmentation de celui-ci chez les Gram(-) car le
peptidoglycane est moins accessible à cause de la membrane externe.
Expérience :
Rôle 7 de la paroi : perméabilité. La paroi laisse passer de petites molécules comme l’eau, les sels
minéraux ou des métabolites simples. Par contre elle est plus ou moins perméable à certains solvants
(exemple l’alcool. Cf. coloration de Gram).
Composition chimique
30 à 40 % de lipides
60 à 70 % de protéines
Glucides : constituants mineurs quantitativement, liés de façon covalente aux protéines
(glycoprotéines).
Différences entre membrane cytoplasmique bactérienne et membrane cytoplasmique de cellule
eucaryote :
Absence de cholestérol dans les membranes bactériennes ;
II-1-3- Le cytoplasme
Il est délimité par la membrane cytoplasmique. C’est une sorte de gel contenant de l’eau et :
Des ribosomes : interviennent dans la synthèse des protéines. Sont associés en chapelets sur
l’ARNm sous forme de polysomes. Sont composés de 2 sous-unités de taille différente
(diamètre de 10 à 30 nm ; constante de sédimentation de 70S). Sont composés de protéines
et d’ARNr (particules ribonucléiques). On peut les colorer par du bleu de méthylène.
a) Mise en évidence
Document 8a : UNE BACTERIE ENCAPSULEE Document 8 b : LA MEME ESPECE SANS CAPSULE
Antigénique : les Ag capsulaires sont responsables de la spécificité sérologique (Ag K). A partir
de cette propriété, une classification peut être établie (ex : 70 types sérologiques différents
chez Streptococcus pneumoniae).
1 : Dans le sens inverse des aiguilles d’une montre (CCW), la bactérie avance en tournant
légèrement sur elle-même
2 : Dans le sens des aiguilles d’une montre (CW), la bactérie culbute et change alors de
direction pour repartir en avant avec les flagelles tournant CCW.
Remarque : pour les ciliatures péritriches :
1 : tous les flagelles sont regroupés à l’arrière du corps bactérien (comme les tentacules d’un
poulpe).
2 : les flagelles se dispersent autour du corps bactérien et la bactérie culbute.
Le chimiotactisme
Certaines substances attirent les bactéries mobiles, d’autres les repoussent.
Selon la composition du milieu de culture, on distingue 2 types de trajectoires (Document 10)
II-2-3- Les pili ou fimbriae (Fimbriae = « filament » ou « fibre » en latin ; pili = « cheveu » ou
« structure chevelue » en latin).
Ce sont des structures filiformes, différentes des flagelles, qui sont quasi systématiques chez les
Gram (-) et rares chez les Gram (+). Ils sont de nature protéique. On distingue 2 sortes de pili :
Les pili communs ou de type I : ils sont nombreux autour de la bactérie, courts (de l’ordre de
1µm) et rigides (on les appelle également des cils). Ils sont impliqués dans les propriétés
d’adhésion des bactéries aux tissus. Ils constituent donc un facteur de virulence pour les
bactéries pathogènes.
Les pili sexuels ou de type II : ils sont plus longs (10 µm environ) et se terminent par un
renflement. Leur nombre varie entre 1 et 4. Ils ont un rôle dans la conjugaison bactérienne
(un des 3 modes de transfert de matériel génétique d’une bactérie à une autre).
Les pili de la bactérie donatrice vont permettre de reconnaître une bactérie réceptrice (de l’amarrer)
et entraîner la création d’un pont cytoplasmique entre les 2 bactéries, permettant ainsi le passage
d’une molécule d’ADN.
b) Rôles du glycocalyx
Il est responsable de l'attachement des bactéries aux cellules (cellules buccales,
respiratoires......) ou à des supports inertes (plaque dentaire sur l'émail dentaire, biofilms sur
les cathéters, ou encore les prothèses dans le cas de bactéries d'intérêt médical).
Il protège les bactéries de la dessiccation et les rend résistantes aux antiseptiques,
désinfectants, antibiotiques.
a) Mise en évidence
Les spores sont visibles à la coloration de Gram où elles apparaissent comme des espaces
vides à l’intérieur des bactéries : seul le contour de la spore apparaît coloré.
A l’état frais, elles apparaissent comme de petites masses réfringentes au sein de la bactérie,
ou libres dans le milieu.
Il existe des colorations spéciales basées sur le caractère acido-alcoolo-résistant des spores.
Exemple : coloration au vert de malachite = coloration de Benito-Trujillo. Après une contre
coloration par la fuschine, les spores apparaissent verte dans la bactérie rose.
b) Morphologie et structure
Les spores sont de petites unités ovales ou sphériques.
Elles peuvent déformer ou non le corps bactérien. Leur position dans la cellule est variable : centrale,
terminale, subterminale.
La spore peut-être libre ou non.
La recherche de tous ces caractères se fait dans un but taxonomique.
c) Composition chimique
La spore possède de nombreuses enveloppes.
La spore se différentie de la cellule végétative par :
une faible teneur en eau (d’où résistance à la dessiccation)
une faible teneur en enzymes (activité métabolique réduite)
la présence de dipicholinate de calcium dans une enveloppe particulière : le cortex
une diminution du nombre de liaisons entre NAM et NAG
la présence de protéines de type kératine dans les tuniques
d) Le cycle sporal
Il représente le passage de la forme végétative à la forme sporulée et inversement :
SPORULATION
Forme végétative Forme sporulée
a. stade 1 formation du filament axial : la division nucléaire n’étant pas suivie d’une
division cellulaire, les deux génomes fusionnent donnant un filament
chromatique axial
b. stade 2 : les deux génomes se séparent et en même temps la membrane
cytoplasmique s’invagine près d’un pôle de la cellule pour former un septum de
sporulation qui partage la cellule en deux parties inégales.
c. Stade 3 : Ce septum va envelopper le cytoplasme de la plus petite partie pour
former une préspore caractéristique
d. Stade 4 : entre les deux membranes limitant la préspore se forme la paroi sporale
puis apparaît rapidement le cortex
e. Stades 5 et 6 : apparition des tuniques et après maturation, la cellule végétative
se lyse et libère la spore.
d) La germination
Placée dans des conditions favorables (eau glucose acides aminés) la spore redonne naissance à une
cellule végétative. On distingue 3 stades dans le processus de germination :
a. l’activation : correspondant à une lésion des enveloppes sporales par des agents
physiques (choc thermique) ou chimiques (acides, lysozyme …) ou mécaniques (abrasion, choc).
Remarque : l’activation thermique est mise à profit au cours de la tyndallisation qui consiste à
chauffer 3 fois le produit à stériliser : 30 min à 60°C (destruction des formes végétatives et
induction de la germination d’éventuelles spores), le deuxième chauffage à 60°C 30 minutes tue les
Un volume fixe d'une suspension bactérienne parfaitement homogène et de ses dilutions est étalé
sur un milieu gélosé ou incorporé à un milieu gélosé en surfusion. Dans ces conditions, seules les
cellules viables donnent une colonie. Après incubation réalisée dans des conditions convenables, on
compte les colonies bactériennes apparues sur ou dans le milieu de culture. L'analyse est réalisée en
triple exemplaires et le comptage est effectué sur les boîtes renfermant entre 30 et 300 colonies. On
ne peut cependant pas être sûr qu'une colonie résulte du développement d'une seule bactérie. En
effet, les amas ou les agglomérats bactériens donnent une seule colonie et plusieurs bactéries
déposées par hasard à proximité les unes des autres peuvent également donner naissance à une
seule colonie. Aussi, les résultats ne sont pas donnés en nombre de cellules mais en unités formant
colonies (UFC ou CFU pour colony forming unit).
Détermination graphique de G:
On prend ln x1, ce qui nous donne t1 puis pour avoir t2 on prend un second point avec ln 2 + ln x1,
car il faut x2 = 2x1 c’est-à-dire ln x2 = ln 2 + ln x1.
Donc si on a ln x2 alors on a t2, alors G = t2 – t1
La croissance cellulaire se fait par divisions binaires successives selon le schéma : T étant le temps
s'écoulant entre 2 divisions.
masse bactérienne présente au temps t. Le coefficient de proportionnalité, désigné par µ, est nommé
taux de croissance. Le taux de croissance est donc le nombre de divisions par unité de temps. Il est
égal à l'inverse du nombre de génération.
µ=
Pour les exemples donnés ci-dessus il est de 4,6 par heure pour Vibrio parahaemolyticus, de 3 par
heure pour Escherichia coli, de 0,6 par heure pour Lactobacillus acidophilus et de 0,06 par heure
pour Mycobacterium tuberculosis.
II.3. Croissance en milieu non renouvelé
Dans un milieu non renouvelé, la croissance des bactéries est limitée par l'épuisement du milieu en
nutriments ou l’accumulation de substances toxiques. Pour suivre la croissance, on utilise un volume
limité de milieu dont les quantités de nutriments s’épuisent : c’est la croissance en milieu non
renouvelé. La cinétique de la croissance peut être établie expérimentalement en mesurant les
variations de la masse bactérienne (m) en fonction du temps (t).
III.3.1. Courbe de croissance
Sur la courbe de croissance six phases peuvent être définies : phase de latence, phase d'accélération,
phase de croissance exponentielle, phase de décélération, phase stationnaire et phase de déclin.
La phase de latence, durant laquelle la masse reste identique à la masse bactérienne initiale,
se caractérise par une valeur de µ égale à zéro. La durée de la phase de latence est très variable et
dépend à la fois de la nature du milieu ainsi que de la nature et de la taille de l'inoculum bactérien.
Un inoculum bactérien prélevé en phase exponentielle de croissance et ensemencé dans un milieu
neuf identique se multiplie sans aucune phase de latence. En revanche, si le même inoculum est
placé dans un milieu différent on observe une phase de latence liée à l'adaptation des bactéries aux
nouveaux substrats (période d'adaptation enzymatique durant laquelle les bactéries synthétisent de
nouvelles enzymes leur permettant d'utiliser de nouveaux nutriments).
Courbe diphasique
Le phénomène de diauxie se traduit par une courbe de croissance diphasique. Il est observé dans
des milieux synthétiques contenant au moins deux sources de carbone et il est lié à un mécanisme de
répression catabolique. Par exemple, dans un milieu contenant du glucose et du lactose, certaines
espèces vont dans un premier temps utiliser le glucose grâce à des enzymes constitutives. La
dégradation du lactose est sous la dépendance d'enzymes inductibles dont l'induction est réprimée
en présence de glucose. Lorsque le glucose sera épuisé, les bactéries utiliseront le lactose et
donneront une nouvelle phase de croissance exponentielle après un temps de latence intermédiaire.
Dans un milieu de culture contenant comme source de carbone un mélange de fructose et
d’arabinose, pour E. coli, on distingue trois phases A, B et C. pendant la phase A, seul le fructose est
utilisé. Ensuite, on note une phase stationnaire B puis une phase C, nouvelle croissance, pendant
laquelle l’arabinose est métabolisé. On peut obtenir cette double croissance avec un mélange
glucose – sorbitol. Les sucres peuvent être classés en deux groupes :
Groupe 1 : glucose – saccharose – fructose – mannose ;
Groupe 2 : maltose – sorbitol – arabinose – inositol.
Seuls les mélanges groupe 1 + groupe 2 donnent un phénomène de diauxie.
METABOLISME ENERGETIQUE
I. La respiration : technique d’étude du type respiratoire
I.1. Généralités
I.3.1. Intérêt
Le milieu viande foie permet de déterminer __________________________________________,
c’est-à-dire définir ___________________________________________________________.
Certaines bactéries ne peuvent vivre qu’en son absence, d’autres qu’en sa présence, d’autres encore
sont indifférents.
→____________________________________________________________________.
I.3.4. Lecture
Après 24 heures d’incubation à 37°C, on observe à quel niveau du tube il y a eu culture :
ensemencement de milieux trop chauds qui donnent de faux aspects « aérobies strictes » ;
ensemencement de milieux trop refroidis qui donnent de faux aspects « aérobies
facultatifs » ;
pénétration d’eau dans les milieux au cours de la régénération qui donne de faux aspects
« anaérobies stricts ».
II.1.2. Principe
La catalase est une enzyme qui catalyse la dégradation du peroxyde d’hydrogène ( H2O2) :
Le test consiste à mettre des bactéries en quantité suffisante en contact de peroxyde d’hydrogène
(H2O2). Si elles possèdent la catalase, elles dégradent le peroxyde d’hydrogène __________________
_______________________________________________________________________________.
Remarque : l’utilisation de l’anse est possible à condition qu’elle ne possède pas d’action catalasique,
ce que l’on vérifiera facilement par un test sans bactérie.
II.1.4. Lecture
II.2.2. Principe
Le test consiste à mettre en évidence la capacité que possède la bactérie _______________________
__________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________
______________________________________________________________________________
Remarque :
Ne pas utiliser _________________________________________. En effet, le métal peut
être recouvert d’un oxyde et donner un résultat faussement positif.
Le milieu solide ne doit pas contenir d’indicateur de pH, ni de glucides.
II.2.4. Lecture
Pas de lecture avant 30 secondes environ
II.2.5.Causes d’erreurs :
Réalisation du test sur un milieu glucidique (une fermentation peut cacher une respiration) ;
Humidification trop importante du disque, entraînant une élimination du réactif ;
Quantité de bactéries insuffisante ;
Réactif périmé (l tester avec une souche oxydase + et une souche oxydase -) ;
Utilisation d’un instrument « oxydase + » ;
Lecture trop tardive : au delà de 30 secondes.
Les bactéries peuvent utiliser comme accepteur final d’électrons des composés minéraux
riches en oxygène : c’est la respiration anaérobie. La recherche d’enzymes impliquées dans
ce processus respiratoire présente un grand intérêt dans les techniques d’identification
bactérienne.
LE BOUILLON NITRATE Recherche de la nitrate réductase
1. Intérêt
Ce milieu liquide permet de mettre en évidence la présence d’une enzyme du métabolisme
énergétique _______________________________________________________________________
2. Composition
Bouillon nutritif additionné de__________________________________________________________
3. Principe
Dans la_____________________________________________________ NO 3̶ est utilisé comme
__________________________________________, qui proviennent de l'oxydation d'un composé
organique (ex : glucose). NO3- est _________________________ par la nitrate réductase :
soit en …………………………………………………………
(1)
soit en ……………………………………………………………
(1)
4. Technique d’ensemencement
Ensemencer le bouillon nitraté _________________________________________________
Incuber 24h à 37 °C.
5. Lecture
Après 24 heures d’incubation à 37°C :
METABOLISME GLUCIDIQUE
I. Généralités
I.1.1. Les oses : ce sont des sucres simples non hydrolysables. Ils comportent 3 à 8 atomes de
carbones. Selon qu’ils possèdent une fonction aldéhyde ou une fonction cétone, on parle
d’aldose ou de cétose.
I.1.1.1. Pentoses : ce sont des sucres à 5 atomes de carbone ; exemples : Arabinose ; Xylose.
I.1.1.2. Dérivés des pentoses : méthylpentoses. Ce sont des pentoses qui possèdent 6 atomes de
carbone, mais le radical en position 6 est un méthyl au lieu d’être un alcool. Le plus intéressant
en microbiologie est le L-rhamnose.
I.1.1.3. Hexoses : ce sont les sucres à 6 atomes de carbone, comme le glucose, le galactose, le
fructose.
I.1.2.1. Les holosides : ils ne donnent que des oses après hydrolyse. On peut citer :
I.1.2.2. Les hétérosides sont des sucres complexes qui après hydrolyse donnent des oses et une
fraction non glucidique. On peut citer : l’esculine ; l’amygdaline ; la saliciline.
I.1.3. Les polyalcools : on les utilise sous le terme impropre de glucides des polyalcools dont
l’attaque par les bactéries se traduit par une acidification. C’est le cas du glycérol, du mannitol,
du sorbitol, de l’adonitol, de l’inositol.
I.2. Principe
Les sucres simples peuvent être directement utilisés ou convertis sous l’action d’isomérases. Les
sucres complexes sont hydrolysés en sucres simples.
La constatation de l’acidification d’un milieu est le procédé le plus fréquemment utilisé pour
l’étude de l’attaque d’un sucre.
II.2.3.Principe
II.2.4. Lecture
Observation Interprétation Conclusion
Colonies
jaunes
Colonies
bleues
II.3.1. Intérêt
_______________________________________________________________________________
_______________________________________________________________________________
_______________________________________________________________________________
II.3.2. Composition
Composant Quantité (g/L) Rôle
Extrait de viande de bœuf, de
15
levures, peptones
Chlorure de sodium 5
Lactose 10
Glucose 1
Agar 11
pH 7,1
II.3.3. Principe
Mise en évidence de la dégradation du glucose et du lactose
Le glucose est toujours utilisé en premier par la bactérie, jusqu’à épuisement car le glucose
inhibe les enzymes nécessaires à l’utilisation du lactose.
o la bactérie ne peut pas dégrader le lactose : lorsque le glucose est épuisé, elle
dégrade alors ………………………………… entraînant la formation de produits
………………………………………………………………….. est révélée par le virage de l’indicateur coloré (le rouge
de phénol) à sa teinte basique (rouge).
o la pente par ………………………………………………………….
o le culot par ……………………………………………………………
Incuber 24 heures à 37°C, ………………………………………………………………
II.3.5. Lecture
Caractère
Zone du tube Observation Interprétation Conclusion
recherché
Pente
Lactose
……………………….
.
Production de
gaz
Culot ou
jonction pente
culot
Production
d’H2S
II.4.3. Ensemencement
ATTENTION : Ce test doit être effectué à partir d’une souche lactose - cultivée dans un milieu
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Faire ………………………………………………………………………………………… (tube à hémolyse)
Déposer un……………………………………………………………………………………………………………………………..
Placer au…………………………………………………………………………………………………………………………………
Lire après 30 minutes
II.4.4. Lecture
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
II.5.2. Composition
Mannitol 7,5
Nitrate de potassium 1
Agar 4
pH 7,6
II.5.3. Principe
La présence d’une faible teneur d’agar (…………………………………………) rend possible
le_________________________________________________________________________________
La lecture de l’utilisation du mannitol est possible grâce à la présence d’un ……………
………………………………………………………………………………. L’utilisation du mannitol …………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Aspect du tube
Par …………………………………………… à l’aide d’une pipette après
Pasteur fermée. ensemencement
Incuber 24 heures à 37°C en laissant le bouchon du tube dévissé.
II.5.5. Lecture
Caractère Observation Interprétation Conclusion
Fermentation
du mannitol
Mobilité
Peptones 17
Extrait de levure 5
Citrate de sodium 1
Chlorure de sodium 5
Esculine 1
Agar 13
pH 7,1
II.6.3. Principe
II.6.4. Lecture
Présence ou absence de culture (colonies)
o Présence :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………..………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
o Absence :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Colonies
entourées d’un
halo noir
Absence de
halo noir
II.7.1. Intérêt
Lorsque plusieurs espèces bactériennes différentes dégradent le glucose par voie fermentative les
produits de dégradation obtenus peuvent être différents, puisqu’il existe plusieurs voies
fermentatives.
……………………………………………………………………………………………..……………………………………………………………..
II.7.2. Composition
Glucose 5
K2HPO4 5
pH 7,5
II.7.3. Principe du VP
La fermentation du glucose par la voie du butane-diol se traduit par……………..…………………………………
du milieu ainsi que…………………………….……………..…………………….……………………………………………………………
En présence………………………………………………………………………………………, l’acétoïne forme un composé
rose :……………………………………………………………...........................................................................................
AJOUTER
Culture bactérienne, 1mL de milieu
( 20 gouttes)
caractérisée par un aspect 10 gouttes d’-naphtol
trouble du milieu 10 gouttes de NaOH
(ou KOH)
Tube à hémolyse
stérile
Coloration rose du
milieu
Pas de coloration
du milieu
II.7.6. Principe du RM
La fermentation du glucose par la voie des acides mixtes se traduit par ……………………...……………………
Tube à hémolyse
stérile
Coloration rouge
du milieu
Pas de coloration
du milieu
II.8.1. Intérêt
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Phosphate bipotassique 1
Chlorure de sodium 5
Citrate de sodium 2
Agar 15
pH 7,1
II.8.3. Principe
Seules les bactéries possédant ……………………………………………… peuvent utiliser le citrate comme seule
source de carbone. La lecture de l’utilisation du citrate comme seule source de carbone est possible
grâce à la présence :
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
II.8.4. Ensemencement
Milieu bleu
Présence de culture
bactérienne
Absence de culture
bactérienne
II.9.2. Composition
NaCl 5
K2HPO4 0,3
Agar 2,5
II.9.3. Principe
Pour étudier la voie d’attaque d’un glucide, on utilise des milieux contenant ……………………………………..
……………………………………… et un ……………………………….………………………………………………………………………….
-
la présence du ……………………………………………………………………………………………………… et la
présence du ………………………………………………….. comme indicateur de pH. L’utilisation du
glucose se traduit par .………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
- l’étape de ………………………………………………………………………………………………………………………………
on vérifie ……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
on interprète le ……………………………………………………………………………………………………………………………………
observation
conclusion
METABOLISME PROTIDIQUE
I. Appréciation globale du pouvoir protéolytique
I.1. Protéolyse de la gélatine
I.1.1. Intérêt
I.1.2. Principe
La gélatinase dégrade………………………………………………………………………………………………………………………….
On met en évidence cette enzyme avec soit :
Un film photographique noir et blanc exposé et développé constitué..…………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
I.1.3. Ensemencement
Faire ……………………………………………………………………………………………………………………..
Ajouter …………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
Incuber 24h à 37 °C
I.1.4. Lecture
Observation Interprétation Conclusion
II.1.1. Intérêt
- ………………………………………………………………………………
- ………………………………………………………………………………
est d’une grande importance pour l’identification des bactéries de la famille des ………………………..
Extraits de levure 1
Pourpre de bromocrésol 5
NaCl 2
pH 6,8
II.1.3. Principe
Les enzymes ADH, LDC et ODC catalysent respectivement……………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………… présent dans le milieu.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
présence d’une………………………………………………………………………………………………………………………
présence
d’une………………………………………………………………………………………………………………………
présence
d’une………………………………………………………………………………………………………………………
Ce milieu est utilisé pour l’identification…………………………………………………………………………………………….
L-tryptophane 0,3
Dihydrogénophosphate
0,1
de potassium
Hydrogénophosphate de
0,1
potassium
pH 7
II.2.3. Principe
recherche de l’uréase
II.2.4. Ensemencement
Ensemencer
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Incubation 24 heures à 37°C
II.2.5. Lecture
Recherche de
l'uréase Ajout de réactif de Recherche de
Kovacs la tryptophanase
(Production d’indole)
Uréase
Après avoir effectué la lecture, séparer le milieu urée indole en deux (prélever une partie du milieu et le
transvaser dans un tube à hémolyse propre) puis réaliser les tests suivants :
Indole
TDA
o
Pour les caractères soulignés (ADH, LDC, ODC, H2S, URE) : remplir l’orifice de la
cupule avec de l’huile de vaseline stérile mise en anaérobiose.
Refermer la boîte et mettre à l’étuve à 37°C pendant 18 à 24 heures.
2. Lecture en 2ème jour
……………………………………………………………………………………………………………………………………
ONPG-
hydrolase
ONPG ONPG ONP (jaune) Jaune Incolore (1)
-------------- galactose
Β-galactosidase
CO2 Vert
CIT Citrate BBT Bleu
H2O (3)
(Thiosulfate Incolore
H2S S2O32- S2- (H2S) Fer III Noir
Réductase) (jaune pâle)
NH4+
URE Urée Uréase RP Rouge Jaune
(HCO3-)
Indole
James / immédiat Incolore
IND Tryptophane Tryptophanase A. pyruvique Rouge
ou Kovacs / 2min Jaune
NH3
Acides Incolore
GEL Gélatine Gélatinase Noir (+particules
Aminés
intactes)
Bleu ou
GLU Glucose Acides BBT Jaune bleu-vert
(4)
Bleu ou bleu
Man, Ino, Sor,
SUCRES vert
Rha, Sac, Mel, Acides BBT Jaune
(AUXAN.)
Amy, Ara
(4)
NO2-/ N2
NO2-
NO3- Nit1 + Nit2 / 2min Rouge Incolore
Nitrate
Réductase -----------------
(cupule GLU) -------------------------- ----------------- --------------
N2
(Zinc) Incolore Rouge
INFECTION MICROBIENNE
Les microorganismes participent dans l’équilibre biologique existant à la surface de la terre, certains
d’entre eux sont nuisibles pour l’organisme humain, d’autres sont par contre utiles.
Virulence : capacité de la bactérie à déclencher une maladie infectieuse. Elle est définie par la dose
infectante (Notion quantitative). Pour un même pouvoir pathogène, il peut y avoir des souches plus
ou moins virulentes (ex : Shigella dysenteriae est beaucoup plus virulente que Shigella flexneri,
donnant une maladie (dysenterie bacillaire) plus sévère pour des doses infectantes très faibles).
Les bactéries pathogènes peuvent (pneumocoque, méningocoque, Staphylococcus aureus,
Haemophilus) ou non (Mycobacterium tuberculosis, Salmonella typhi, Shigella, Vibrio cholerae)
appartenir à la flore humaine commensale.
Pour les bactéries « pathogènes » qui en réalité appartiennent à la flore commensale de l’homme, il
existe en fait une susceptibilité individuelle liée à différents facteurs tels que l’âge ou le patrimoine
génétique.
Bactéries opportunistes : certaines bactéries peuvent devenir pathogènes lorsque les défenses de
l’hôte sont affaiblies (ex : immunodépression), mais ne donnent pas habituellement de maladie chez
le sujet sain. Ces bactéries sont souvent des bactéries commensales (ex : entérocoque, Escherichia
coli, Staphylococcus epidermidis), parfois des bactéries saprophytes de l’environnement (ex :
Pseudomonas aeruginosa).
II. La virulence
La virulence d'un agent infectieux mesure sa capacité à se développer dans un organisme (pouvoir
invasif) et à y sécréter des toxines (pouvoir toxique). Elle dépend du germe et des facteurs liés à
l’hôte.
II.1. Facteurs liés au germe
Les bactéries ont une capacité d’adaptation très importante : elles ont su développer de nombreuses
stratégies pour contrer les mécanismes de défense de leur hôte (fig.1).
Figure 1 : Rôle des composants bactériens dans le pouvoir pathogène des bactéries extracellulaires
II.2. Facteurs facilitant la colonisation et l’invasion des surfaces de l’hôte par la bactérie
II.3.2. Toxinogénèse
Il existe deux types de toxines : les exotoxines et les endotoxines.
Endotoxines
Exotoxines
Toxines glucido-lipido-protéiques (GLP)
Toxines protéiques
Caractéristiques Caractéristiques
Sont libérées à la mort de la bactérie Sont libérées dans le milieu extra cellulaire
au fur et à mesure de leur fabrication par la
bactérie
Les troubles provoqués apparaissent plus Les troubles apparaissent rapidement après
tardivement que dans le cas des exotoxines l’absorption
Propriétés Propriétés
Pouvoir toxique faible Pouvoir toxique élevé
Difficilement détruites à la chaleur. Facilement détruites à la chaleur
Exemples Exemples
toxine sécrétée par les salmonelles toxine du staphylocoque doré
toxine sécrétée par les méningocoques du bacille diphtérique
responsables de méningite de Clostridium perfringens
II.3.2.2. Endotoxines
Elles sont libérées à la mort de la bactérie. Elles ont un pouvoir toxique faible et sont détruites
difficilement par la chaleur.
Une réponse inflammatoire excessive peut avoir des conséquences néfastes, soit en altérant le
fonctionnement d’un organe (poumons, système nerveux central), soit en entraînant un désordre
circulatoire systémique (choc septique) (fig. 3).
II.4. Cas particulier : Facteurs permettant la survie des bactéries pathogènes intracellulaires
L’adhésion est suivie dans la plupart des cas par une deuxième étape d’ invasion (bactéries
invasives): franchissement de la barrière cutanéo-muqueuse associée au développement d’une
inflammation non spécifique au niveau de la porte d’entrée (secondaire à la multiplication
bactérienne à ce niveau). Cette infection localisée (ex : pneumonie, infection urinaire, infection sur
cathéter,..) peut être suivie par une troisième étape de dissémination à partir de la porte d’entrée,
par voie sanguine (bactériémie) ou lymphatique, aboutissant parfois à des localisations secondaires
au niveau de différents organes, appelées métastases septiques (ex : endocardite, abcès profond,
ostéite, méningite,..).
Parmi ces bactéries invasives, il existe des bactéries à multiplication extracellulaire et des bactéries
à multiplication intracellulaire.
AGENTS ANTIMICROBIENS
I. Définitions
Document 1 : définitions liées aux agents antimicrobiens
Opération visant à éliminer de façon durable tous les
microorganismes vivants, d’un objet ou d’un produit
Antibiotiques
Sulfamides Bactrim, Nopil, ATB de seconde intention pour les infections uro-
salazopyrin génitales persistantes…
Mutation DHPS
Sulfamides _ _ DHPS additionnelle faible
affinité
Mutation DHFR
Triméthoprime _ _ DHFR additionnelle faible
affinité
Surproduction DHFR
Imperméabilité
Polymyxines membranaire (LPS) (rare)
En milieu solide, l'antibiotique est incorporé dans un milieu gélosé coulé en boîtes de Pétri. La
surface de la gélose est ensemencée avec un inoculum des souches à étudier (un inoculateur à têtes
multiples, appareil de Steers, permet d'ensemencer de 20 à 30 souches différentes par boîte). Après
incubation, la CMI de chaque souche est déterminée par l'inhibition de la croissance sur le milieu
contenant la plus faible concentration d'antibiotique.
La lecture est fonction de l’existence ou non de zones d’inhibition. Cette lecture est essentiellement
qualitative.
II.3.5.1. Matériel
une gélose Mueller-Hinton en boîte de Pétri
disques d'antibiotique, ou un distributeur permettant la dépose standardisée des disques sur
la gélose.
une souche pure de la bactérie à étudier
un râteau ou un écouvillon
une pipette de 1 mL
II.3.5.5. Ensemencement
Ensemencer la gélose par 1 mL de suspension;
Etaler le volume avec le râteau du centre vers les bords;
Ou tremper l'écouvillon dans la suspension, enlever l'excès d'inoculum par pression sur les
bords du tube, écouvillonner régulièrement la gélose en tournant la plaque de 60 ° jusqu'à
ensemencement de la totalité de la surface;
Laisser sécher de 3 à 5 minutes à la température du laboratoire, le couvercle, étant fermé;
Document 8 : Schéma d’applications des disques d’antibiotiques dans le cas de boîtes de Pétri de
90 mm de diamètre
Tetracycline TE Pristinamycine PR
Sulfametoxazole
Gélose Mueller-Hinton de 4
mm d’épaisseur
Document 9b : Schéma en coupe d’une gélose Mueller-Hinton utilisée pour un antibiogramme
standard
L’antibiotique diffuse en profondeur puis latéralement à partir du disque pré-imprégné d’une masse
connue d’antibiotique (appelée charge du disque) en créant un gradient de concentration
standardisé.
Il existe pour chaque antibiotique une relation linéaire entre le logarithme de la concentration en
antibiotique et le diamètre du cercle concentrique au disque d’antibiotique appelée droite de
concordance.
On peut placer sur cette droite de concordance les concentrations critiques en antibiotique et en
déduire les diamètres de diffusion correspondants (Document 9c).
Mesurer en millimètre le diamètre d’inhibition de chaque disque d’ATB à l’aide d’une règle
ou d’un pied à coulisse ;
Ces mesures doivent être effectuées sur la face inférieure de le boite, sans ouvrir le
couvercle ;
Comparer les diamètres obtenus aux diamètres critiques de l’abaque et interpréter le
résultat en sensible, intermédiaire ou résistant. Les abaques de lecture se présentent sous forme de
bandes présentant deux données qui délimite les zones SENSIBLE, INTERMEDIAIRE et RESISTANTE.
Un report du diamètre mesuré sur la boîte permet de conclure rapidement ;
Lecture interprétative est importante et permet de déterminer les phénotypes obtenus et les
mécanismes de résistance des germes aux ATB.
Acide fusidique FA 26 15 22 S
Amoxicilline AMX 16 14 21 I
Gentamicine GM 12 16 18 R