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L’analyse de la cinétique est basée sur les réactions chimiques : qu’est ce qui se
passe entre les molécules ou les atomes une réaction. Généralement on
peut représenter la vitesse v d’une réaction par :
dc
V = dt = -kcn avec la concentration en mole par litre, t en secondes, k la
constante de vitesse en (mole par litre)1-n et par seconde et n l’ordre de la
réaction. En principe l’ordre n peut varier de 0 à 1, mais généralement on
utilise n = 0 ; n = 1 ; n = 2
dc
Si n = 0 v = dt = -kc0 = -k après intégration c = c0 – kt
c
t
Si n= 1
dc dc C
dt
= -kc c
= -kdt après intégration ln C 0 = -kt
c lnc
t t
logN k K
logN 0
=– 2,303
t LogN - logN0 = - 2,303 t
Avec N le nombre de microorganismes restant après une durée de traitement
thermique t et N0 le nombre initial de microorganisme.
t
N =N0 10- D
N0
t = D . log N
N0
Est le taux de réduction décimal ou l’efficacité thermique du traitement
N
thermique
logN
-1 D
Le pH
Les aliments modérément acides : pH compris entre 5,3 et 4,5(petits pois) qui
nécessitent des températures relativement élevée ;
Les aliments acides : jus de fruits températures modérées de pasteurisation
L’activité de l’eau
La thermo résistance des levures et des bactéries est d’autant plus élevée que
l’activité de l’eau du milieu est plus faible. Par exemple la présence du sucre
dans le milieu a un effet protecteur sensible. C’est ainsi que la thermo résistance
d’E. coli est multipliée par 4 à 5 lorsqu’une solution physiologique est
remplacée par une solution de saccharose à 40%
logt = aT + b
Log(t/10) = a(T+Z) + b
(1 – 2) logt – logt/10 = aT +b – aT – aZ – b
1 = - aZ ; a = -1/Z
logt
−1
T
Z
Logt* = aT* +b 3
N0
t= D*. log N .10-1/Z(T- T*) d’où
N0 1
logt = logD* +log (log N ) + - Z (T- T*)
Les durées de réduction décimales étant des valeurs particulières de t, il est clair
que l’équation 4 s’applique également à D
D = D*.10-1/Z(T- T*)
1.1.4. Application
On veut stériliser une conserve contenant 106 spores par kilogramme d’aliment.
2. La même réduction est obtenue par chauffage à 112°C pendant 16mn 40s
quelle est la valeur de Z ?
4. Quelle est la durée de stérilisation à 118°C qu’il faudra choisir pour que la
population microbienne finale ne dépasse pas 1 spore par kilogramme de produit
fini ?
La destruction des produits chimiques obéit aux mêmes lois que la destruction
des microorganismes. Toutes les équations relatives à la destruction des
microorganismes sont appliquées à la destruction des produits chimiques.
t’ = D’log (C0/C)
t' 1
LogC = logC0 - D' t' = t’*. 10- z (T – T*)
C0 1
logt’ = logD’* +log (log C ) + - Z ' (T’- T*)
Les réactions de Maillard sont des réactions non enzymatiques entre les sucres et
les acides aminés simples. Elles provoquent des brunissements désirables des
fois (la panification, le séchage des dattes) et indésirables dans d’autres cas
(stérilisation, pasteurisation et séchage du lait frais).
La destruction des microorganismes
t = DlogN0/N
t
logN = logN0 - D
1
t = t *. 10- z (T – T*)
N0 1
logt = logD* +log (log N ) + - Z (T- T*)
Lors des traitements thermiques il ne faut pas détruire les vitamines, les gouts ;
il ne faut pas non plus les faire apparaitre. Il faut donc combiner l’équation (1)
de la cinétique de destruction des microorganismes et l’équation (2) de la
destruction des produits chimiques.
N0 1
logt = logD* +log (log N ) + - Z (T- T*) (1)
C0 1
logt’ = logD’* +log (log C ) + - Z ' (T’- T*) (2)
LogF = -(1/Z).121,1°C + b
t = F.101/Z(121,1 – T )
F = t.101/Z( T - 121,1)
L’énergie est ainsi propagée des régions à température élev ées vers les régions
de plus basses températures.
W .m-1.K-1 ; plus que la conductivité est élevée, plus rapide sera le chauffage ou
le refroidissement de la matière
T1 T1 d T2
Le produit
Kv Tv λ
Tp
d kp
Ta−¿ Ta−T
Ta−T
= e K 't Ta−¿
= e− K ' t Ta – T = (Ta – To)e K 't
T = Ta- (Ta – To)e− K ' t¨
Ta t
dT A .K dT A.K Tr−Tf
Tr – T
= M . C .dt ∫ Tr−T =∫ .dt Par intégration. Ln Tr −T = K’t
¿ tf M .C
= e K (t¿−tf )¿ = e− K (t ¿−Tf )¿
Tr −T Tr−Tf
'
K' t
log(Ta- T) = log(Ta – To) - chauffage
2,302
K ' ( t−tf )
log(T- Tr) = log(Tf – Tr) -
2,302
refroidissement
Les minéraux sont moins sensibles aux traitements thermiques mais ils peuvent
se dissoudre dans l’eau
2,302
VT = DT N
2,303
V(T- 10) = k(T- 10) N = D(T −10)
VT V (T −10)
Par définition le Q10 = V (T −10) =
VT
V ( T −10 ) T −(T −10) 10
LogQ10 = log( )= LogQ10 = Z
VT Z
Les réactions secondaires ont leur propre cinétique mais par approximation elles
peuvent être décrites comme la cinétique de destruction thermique des
microorganismes. On peut par conséquent aussi définir et déterminer les valeurs
D et Z pour les réactions secondaires. Le problème d’optimisation existe parce
qu’on veut d’une part choisir une F avec un certain seuil (ex. destruction des
microorganismes), et d’autre part une valeur F avec un certain plafond (EX.
destruction des vitamines).
Il faut choisir le meilleur couple (T, t) de manière à obtenir à la fois une certaine
valeur stérilisatrice F ZT* et une valeur destructrice G Z’T’*(cette valeur étant une
limite supérieure ou inférieure suivant les cas).
Dans ces conditions le couple (T*, F) recherché appartient à la droite passant par
−1
le point(T* , logF) et de pente Z
Logt
logt
logF
−¿
T T* T
−1 logt−logF
La pente de cette droite Z = T −T∗¿ ¿ autrement dit,
T∗¿
logt = logF - T − z ¿ qui est l’équation de droite.
Cela signifie que si on souhaite une valeur destructrice élevé (cas d’enzymes),
on choisira une température base de stérilisation. Au contraire si on souhaite une
valeur destructrice faibles (protection des vitamines, pas de dénaturation des
protéines, pas de brunissement etc,) on travaillera à haute température avec de
faibles durées de traitements pour préserver la qualité nutritionnelle et
organoleptique de l’aliment.
logt
logt’
Application
Des essais en laboratoire ont montré que les microorganismes les plus résistants
du lait sont détruits à 90% en 15 secondes à 120°C et à 99% en 15secondes à
123,5°C . la cuisson du lait fait apparaitre un gout par réaction de Maillard dont
Q10 est égal à 3,2. On estime que le seuil d’apparition du gout correspond à 5 mn
à 110°C . A quel traitement doit-on soumettre le lait pour obtenir une variation
d’efficacité égal à 9 sans apparition gout. Déterminer T et t.
t = DlogN0/N
10 10
logQ10 = Z ' Z’ = log 3,2 = 19,80°C
Méthode de Bilgelow
a) Détermination de F
Numériquement, F= ∑Li )
b) Détermination de la durée du palier à cœur du produit pour une valeur
fixée de F
F3 = F – (F2+F4)
t = F3 /L
Il s’agit d’une méthode semi analytique qui consiste à calculer F à l’aide d’un
changement de variable s’appuyant sur l’équation
1 Tg−Tc
log¿ ) = f t−log T −Tc
Tc la température de refroidissement.
Le cycle chauffage - refroidissement représente la représentation graphique de
Ta−¿ Tg−Tc
l’équation de chauffage log Ta−T = f(t) et de celle du refroidissement log T −Tc
= f(t) sur un même graphique. Elle présente quatre phases :
La première phase peut être négligée car elle correspond à une zone de
températures non létales. Il reste donc trois phases et
tg t' g tf
F =∫ L ( T ) dt +¿ ¿ =∫ L ( T ) dt+¿ ∫ L ( T ) dt ¿
t0 tg t' g
T∗¿
Avec L(t) = 10T − Z ¿
T∗−Ta
U = F. 10 Z
on en déduire F
T∗¿
F= U.10Ta− Z ¿
Ta - TA
Ta – T0
t
1
Si on appelle - f la pente de la courbe de chauffage et log(Ta – T A) l’ordonnée
à l’origine
log ( Ta−T 0 )−log(Ta−TA ) 1
= -
(t−0) f
Ta – TA = j (Ta – T0)
Ta – T A
j = Ta – T 0
Exercice d’application :
a) L’appertisation
On peut classer de multiples façons les autoclaves selon qu’ils sont continus ou
discontinus, rotatifs ou statiques, horizontaux ou verticaux qu’ils fonctionnent à
l’eau chaude ou à la vapeur
b) Appareils continus
Purge de l’autoclave ;
Montée en température ;
Palier de température ;
Refroidissement.
Les aliments liquides ou plus ou moins pâteux peuvent être chauffés par contact
direct avec la vapeur, soit indirectement chauffés dans des échangeurs de
chaleur.
a) Procédés directs
Leur principal intérêt est qu’ils permettent des montées en températures et des
refroidissements particulièrement rapides ce qui les rend aptes au traitement
(UHT ultra high temperature). Le refroidissement est alors obtenu par « flash
évaporation » dans une enceinte sous vide qui assure simultanément
l’élimination de l’eau de diffusion apportée la condensation de la vapeur.
Dans le premier cas la vapeur haute pression est injectée dans une conduite dans
laquelle le produit circule à débit constant. Dans le second cas, le liquide est
pulvérisé dans une chambre cylindro-conique dans laquelle est introduite la
vapeur à une surpression d’environ 0, 5 bar au dessus de la pression de vapeur
saturante associée à la température de stérilisation.
b) Procédés indirects
Les procédés directs peuvent traiter des produits visqueux que les échangeurs de
chaleur.
Le refroidissement sous vide par flash évaporation entraine une perte sensible
d’aromes ;
1.5 Pasteurisation.
1.5.1.2. Applications
a) Pasteurisation discontinue en vrac du lait
b) Pasteurisation en continu
Avantages :
c) Semi conserve.
L’aliment non acide le plus pasteurisé est le lait. L’effet de la pasteurisation sur
les constituants du lait est surtout la perte de thiamine, de la vitamine C de
l’acide folique et des vitamine B6 et B12 aux traitements thermiques (HTST) à 72
– 75°C pendant 15 – 20 secondes et à basse pasteurisation à 62 – 63°C pendant
30 secondes.
D T∗−T
log D∗¿ ¿ = Z
Elles sont peu encombrantes. Pour cette raison les échangeurs à plaques
particulièrement compétitifs pour les programmes thermiques longs(valeurs
élevées). L’entretien est facile : les plaques étant très facilement accessibles par
simple desserrage, ce type d’échangeur se prête aisément à toute inspection
visuelle et à tout nettoyage mécanique.
Inconvénients
Ces échangeurs sont constitués de faisceau tubulaires dont les éléments sont
reliés bout à bout par des coudes. A l’intérieur des tubes, produit et fluide
circulent dans deux canaux concentriques, l’un occupant l’espace central, l’autre
l’espace annulaire.
Ils sont réservés aux produits les plus visqueux, voire à des produits très pâteux :
purées concentrés de jus de tomates, crèmes glacées, tc. Le fluide thermique
circule dans un canal annulaire tandis que le produit circulant dans le canal
central, est agité par un rotor muni de racleur éliminant en permanence les
dépôts susceptibles de s’incruster sur la surface de l’échangeur.
Avantages
Ils peuvent être utilisés comme échangeur banal pour un simple chauffage ou
refroidissement, mais aussi comme pasteurisateur ou stérilisateur de plats
cuisinés ou autre produit-en vrac, comme cristallisateur pour la
cryoconcentration, ou comme évaporateur de produits très visqueux.
Inconvénients
Ils sont très couteux ; leur caractère mécanique (rotor) les rend moins fiables que
les autres.
1.6. Le blanchiment
Avant la lyophilisation :
Facilitation de la réhydratation ;
Avant appertisation :
Elimination des gaz occlus dans les tissus : Au cours du chauffage, les tissus
libèrent des gaz (azote, oxygène)qui doivent être libérer avant emboitage, faute
de quoi leur présence entrainerait une surpression interne ,avec risque de
bombage ou de flochage des boites.
Elimination de faux goûts : Ainsi, des choux fleurs non blanchis conservent un
goût âcre intolérable.
Avant surgélation :
Avantages
Inconvénients
Avantages
Les effluents blanchisseurs à vapeurs sont moins polluants que les blanchisseurs
à eau grâce à une meilleure rétention des constituants solubles. La masse
d’effluent est plus réduite.
La séparation par changement d’état
Principe
PA = XA PA = YA. P
PB = XB PB = YB. P
PC = XC PC = YC P
XA + XB + XC = 1
Mélanges idéaux
Diagramme isobare
TB
TA
XA YA X A ou YA
YA(1− XA)
αA/B = XA(1−YA) ; αA/B (XA - YA XA) = YA (1- XA)
α A / B . XA
αA/B .XA = YA (1- XA + αA/B .XA) YA = 1+(α A /B−1) XA