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^fi DIFFUSION
ROSICRUCIENNE
PENSÉES À MÉDITER
Serge Toussaint
^^Diffusion Rosicrucieime
AVANT-PROPOS
s
En lisant ces pensées, vous constaterez
qu’elles se rapportent à des sujets ayant trait
au mysticisme, à la spiritualité, à la philo
sophie, à l’écologie, à l’éthique, etc. Certaines
se recoupent ; d’autres se complètent. Naturel
lement, elles ne véhiculent aucune idéologie
politique ou religieuse. Il faut plutôt les consi
dérer comme des aphorismes pouvant éclairer
des questions que l’on se pose sur les mystères
de la vie, sur soi-même, et sur le sens profond
de l’existence.
6
droit et ce devoir que chacun doit cultiver dans
sa quête de connaissance et de sagesse : la
liberté de conscience.
Sincèrement.
Serge Toussaint
Grand Maître de 1’A.M.O.R.C.*
7
9 2 a Création est nécessairement l’œuvre
d’un Créateur, car ce qui est ne peut résulter
d’un non-être. Et puisque l’uni vers, la nature
et l’homme lui-même sont régis par des lois
admirables, il en résulte que ce Créateur est
prodigieusement intelligent. Dès lors, pour
quoi ne pas L’appeler «Dieu» et voir en Lui une
Intelligence cosmique prodigieuse ?
V
01 Ine utopie n’est valable que si elle vise
à faire le bonheur des hommes avec eux, et non
malgré eux, comme ce fut et comme c’est
encore le cas de certaines idéologies reli
gieuses et politiques. Cela suppose qu’elle soit
imaginée et mise en œuvre, sinon par des
sages, du moins par des penseurs épris de
sagesse.
9
0 e qui s’obtient facilement a peu de
valeur, tant sur le plan humain qu’au regard
des lois divines, notamment du karma. Inver
sement, toute action fondée sur le courage
exprime en elle-même une certaine force inté
rieure et élève celui qui en fait preuve.
V
se-,'athéisme n’est pas nécessairement la
négation absolue de l’existence de Dieu, mais
le refus d’admettre qu’il ne S’emploie pas sys
tématiquement à contrecarrer la folie des
hommes ou à neutraliser tout ce qui met leur
bien-être en péril.
V
A faut apprendre à avoir confiance en
nous-mêmes, car nous possédons des qualités,
des facultés, des aptitudes et des dons qui
10
font de chacun de nous une personnalité unique
et un être utile au bien commun. Par ailleurs,
nous devons étendre cette confiance aux autres,
car la méfiance est un vecteur d’exclusion et de
discorde.
c0 v
^Lorsque l’on considère ce que l’homme a
accompli de plus beau et de plus utile dans les
sciences, les arts, la littérature, l’architecture,
etc., et lorsque l’on songe aux sentiments les
plus nobles qu’il est capable d’éprouver
(amour, amitié, compassion, émerveillement,
etc.), on ne devrait pas douter qu’il possède en
lui quelque chose de divin.
V
tolérance devrait être le fondement
de toute religion et constituer la première des
vertus qu’il soit demandé aux fidèles de
n
pratiquer au quotidien. Cela suppose qu’ils
se voient, non pas comme des Juifs, des
Bouddhistes, des Chrétiens, des Musulmans,
etc., mais comme des croyants.
12
perfection latente, non seulement sur Terre,
mais également dans tout l’univers. C’est ce
principe ontologique qui est à la base de
l’Evolution cosmique.
13
naturellement que les scientifiques aient une
démarche spiritualiste, et que les mystiques
fassent preuve d’un rationalisme éclairé dans
leur quête.
14
universelle. Dans l’absolu, cela signifie qu’ils
sont tous des âmes-sœurs sur le plan spirituel.
- V
iÀ l’origine, le temps était un moyen
grâce auquel les hommes structuraient raison
nablement le déroulement de leur vie. Il est
malheureusement devenu l’enjeu d’une course
effrénée ayant pour fin de le soumettre à leur
volonté. C’est ce qui explique la frénésie qui
prévaut dans les sociétés modernes et l’accé
lération constante de l’activité humaine.
15
travers elles, en l’occurrence Dieu, au sens
mystique du terme.
V
^ £ u e ce s°it d’un point de vue philoso
phique ou psychologique, il faut éviter de
refouler outre mesure ce que nous considé
rons comme un défaut. Il est préférable d’en
admettre l’existence, de le canaliser d’une
manière constructive, et de lui substituer
progressivement la qualité opposée.
16
cause majeure de la violence est la
violence elle-même, car elle l’entretient chez
les personnes qui ont un tempérament violent
et la développe chez celles qui sont a priori
non violentes. Il est donc regrettable qu’elle
soit aussi présente dans les films, les jeux vidéo
et autres supports audio-visuels.
lMjous
c devons considérer les animaux
comme nos frères et leur témoigner tout notre
amour, car la fraternité doit inclure tous les
êtres que la vie a mis au monde. Ceci est
d’autant plus vrai que les plus évolués parmi
eux sont des hommes en devenir.
V
ar nature, tout individu aspire à la
transcendance, car l’âme qui est en lui l’incite
17
à s'interroger sur le but de l’existence et à
entrevoir une autre réalité que celle à laquelle
il est confronté au quotidien. C’est pourquoi
l’athéisme et le matérialisme ne peuvent ren
dre l'homme heureux.
18
ayant son origine en Dieu, c’est-à-dire dans
l’Intelligence universelle d’où toute la Création
a émané. Ceci est vrai pour les quatre règnes
de la nature.
co v
e»Le nationalisme, même lorsqu’il ne sert
pas de fondement à une idéologie totalitaire,
est un vecteur de repli sur soi et souvent de
rejet des autres. Qu’ils en aient conscience ou
non, tous les êtres humains sont liés par une
origine et une destinée communes, de sorte
qu’aucune nation, aussi puissante soit-elle, ne
peut survivre à long terme sans coopérer avec
les autres.
19
inspire pour la première fois qu’elle pénètre
dans son corps et fait de lui une “âme vivante”
et, par là-même, un être conscient.
20
mental, comme c'est trop souvent le cas. C’est
là que se situe la différence entre un artiste
vraiment inspiré et un qui ne l’est pas.
21
appelle «Dieu», elle est pure et parfaite en
essence. En fait, elle est à l’origine de ce qu’il y
a de plus noble dans la nature humaine.
V
sagesse voudrait que l’on adapte
l’économie à l’homme et non l’inverse, comme
cela a été fait jusqu’à présent. Cela suppose
que l’on produise avant tout pour répondre à
22
ses besoins réels, et non pour satisfaire des
désirs de plus en plus artificiels.
23
^D’une manière générale, le bonheur
réside dans un équilibre parfait entre la satis
faction des besoins légitimes du corps et celle
des aspirations les plus pures de l’âme. Cela
revient à dire que l’idéal est d’avoir “la tête
dans le ciel et les pieds bien sur terre”.
cc J,e
o
meilleur moyen d’être heureux est de
rendre les autres heureux. C’est ainsi que plus
nous sommes altruistes, plus nous créons les
conditions de notre propre bonheur. Inverse
ment, plus on est égoïste, plus on assombrit
son avenir.
V
& /intolérance est souvent l’expression
d’un ego non maîtrisé, c’est-à-dire de ce défaut
majeur qu’est l’orgueil. Elle peut être aussi le
24
résultat de la bêtise, c’est-à-dire d’un manque
réel d’intelligence. Dans les deux cas, elle est
nuisible au bien commun.
V
S i l’humanité évolue comme elle le
devrait, l’argent retrouvera sa véritable fonc
tion, à savoir un moyen d’échange et de service
entre les citoyens et les nations. D’ici là, nous
pouvons imaginer qu’il existera une monnaie
unique pour le monde entier, dont le nom reste
à définir.
25
une énergie très subtile que l’on peut qualifier
de «spirituelle».
26
en lui une âme. En effet, de tels sentiments ne
peuvent provenir de son intelligence cérébrale.
V
Q u e nous en ayons conscience ou non,
l’homme n’est pas le fruit du hasard, et la vie
ne se limite pas à faire de lui une simple
créature terrestre ; elle s’inscrit dans un but
transcendantal : lui permettre de prendre gra
duellement conscience de son origine et de sa
nature divines, c’est-à-dire d’évoluer spirituel
lement.
V
<dTout discours ou toute action qui
constitue une menace pour l’intégrité ou le
bien-être d’autrui ne doit pas être toléré, tant
sur le plan individuel que collectif. Dans le cas
27
contraire, on se rend complice de toutes les
formes que le mal peut prendre dans le monde.
V
,a matière fait partie intégrante de la
Divinité. Nier une telle évidence reviendrait
à admettre que l’univers a été créé par une
Puissance qui est extérieure à Dieu. Or, le
monde matériel est en lui-même une expres
sion admirable des lois divines. Dans l’absolu,
il est d’essence spirituelle.
28
souffrance, la misère ou le dénuement
ne sont pas une fatalité, mais résultent essen
tiellement d’une mauvaise gestion des res
sources naturelles et économiques à l’échelle
mondiale. À l’instar de la politique, l’économie
devrait donc constituer une application parti
culière de la philosophie, terme qui signifie
littéralement «amour de la sagesse».
29
S£a plus haute forme de politique est
l'humanisme, car il œuvre dans l’intérêt de
tous et voit en chacun un citoyen du monde.
Par ailleurs, il fait de tout individu le centre de
ses préoccupations.
30
global de ce terme, céderait progressivement la
place à une approche spiritualiste des choses.
V
ajou te confidence engage autant la res
ponsabilité de celui qui la fait que celle du
confident lui-même. Par ailleurs, il est plus dif
ficile de garder un secret que de le confier.
C’est pourquoi il est imprudent d’entretenir
quiconque de sujets confidentiels si on n’est
pas assuré de sa discrétion.
31
o \ f cJotre destin correspond à l’avenir que
nous nous créons nous-mêmes de vie en vie,
par l’application de notre libre arbitre. Quant à
notre destinée, elle est l’état ultime que nous
devons atteindre au terme de toutes nos réin
carnations successives. Autrement dit, elle
correspond à l’état de sagesse.
32
(_7\u-delà des apparences, le devenir de
tout être humain n’est pas le fruit du hasard
ou de circonstances arbitraires, mais bien
souvent le résultat de ce qu’il a pensé, dit et
fait à un moment donné de son existence. S ’il
en est ainsi, c’est parce que son évolution spi
rituelle est régie par le karma.
V
Chute de l’Homme est une allégorie
et correspond au processus grâce auquel l’âme
collective de l'humanité (Eve) s’incarna (chuta)
dans le genre humain (Adam). Or, ce proces
sus cosmologique ne fut pas le résultat d’un
Châtiment divin dû à un quelconque péché
origine], mais répondit à une Nécessité cos
mique.
V
33
£>i tous les savants étaient spiritualistes,
ils ouvriraient leur cœur et leur âme à la
Sagesse divine, de sorte qu’ils seraient vérita
blement inspirés dans leurs études et dans
leurs recherches. Dès lors, la science et le
savoir en général contribueraient à l’évolution
des consciences et seraient des vecteurs d’hu
manisme et de bien-être.
V
t^La tolérance prend sa source dans l’hu
milité. Par extension, elle est en elle-même
une expression de la fraternité, telle que tous
les hommes devraient la concevoir et la vivre
au quotidien, et ce, indépendamment de leur
nationalité, de leurs croyances religieuses et de
leurs opinions politiques.
V
34
0/1 est normal d’éprouver un certain
attrait envers les choses matérielles, car elles
font partie intégrante de notre existence et
contribuent à notre bien-être. Néanmoins, il
faut veiller à ce que cet attrait ne se trans
forme pas en un attachement excessif aux
biens terrestres et ne devienne pas un idéal de
vie.
V
'après-vie s’apparente à un état spiri
tuel que l’âme vit en pleine conscience, au
rythme d’un étemel présent. Plus elle est
évoluée, plus cet état est synonyme de beauté,
de pureté et de sérénité. La mort ne marque
donc pas la fin de notre existence, mais le pas
sage qui mène du monde matériel au monde
spirituel.
35
ce que nous connaissons du monde
matériel résulte de la perception des vibrations
qui en émanent continuellement. Cela veut
dire que tout ce que nous voyons, entendons,
touchons, sentons et goûtons provient de
stimuli vibratoires que nous interprétons en
termes de sensations ou d’impressions.
36
O u r un plan purement philosophique, le
mal est iabsence de bien, tout comme les ténè
bres sont l’absence de lumière. Dans l’absolu,
cela veut dire que le mal n’a aucune réalité
divine et ne fait pas partie des lois que Dieu,
en tant qu’Intelligence universelle, a établies
au commencement des temps.
37
(.^Au-delà des apparences, le règne miné
ral contient les germes de la vie et la possède à
l’état latent. C’est précisément pour cette rai
son que les végétaux poussent à partir du sol.
Par ailleurs, il participe comme les autres
règnes à l’Évolution cosmique, telle qu’elle se
manifeste sur Terre.
38
S L e karma est fondé sur le fait que nos
pensées, nos paroles et nos actions s’inscrivent
dans la Mémoire universelle et deviennent
autant de causes qui produisent leurs effets
dans cette vie ou dans une autre, donnant lieu,
selon les cas, à des situations positives ou
négatives, agréables ou désagréables, heureu
ses ou malheureuses.
V
^ L a valeur de tout être humain ne se
mesure pas à ce qu’il possède, mais à ce qu’il
fait au service du bien. Quiconque a éveillé en
lui cette certitude accorde plus d’importance
à “l’être” qu’à “l’avoir”, de sorte que sa richesse
intérieure le rend suffisamment fort pour
surmonter toute épreuve qui le priverait de ses
possessions matérielles.
39
S£-,’homme est doué d’un pouvoir d’abs
traction qui lui permet de laisser libre cours à
la fantaisie et de créer des œuvres d’art issues
de son imagination. Cela dit, il devrait tou
jours chercher à le faire dans le respect des
règles d’harmonie, de mesure et de cohérence
que l’on trouve aussi bien dans la nature que
dans les plus hauts niveaux de la conscience
humaine.
40
ïs sociétés modernes ont commis l’er
reur de vouloir rentabiliser à tout prix le
temps et l’espace. Ce faisant, elles ont donné
un caractère lucratif à ces deux notions et en
ont fait le support d’un matérialisme excessif,
ce qui est regrettable.
cp v
çjjLa pauvreté n'est pas une fatalité. Elle
ne correspond pas non plus à un Décret divin
visant tel ou tel individu, tel ou tel peuple.
Penser cela reviendrait à admettre que Dieu a
fait de la souffrance une condition nécessaire
à l’évolution spirituelle de l’homme, ce qui n’est
pas le cas.
41
mesure qu’elle s’éloigne de sa source. Aussi
contradictoire que cela paraisse, la matière a
donc une origine spirituelle, c’est-à-dire divine.
C’est en ayant ce principe à la pensée que tous
les savants devraient l’étudier.
V
Terre et la vie qu’elle abrite ne sont
pas le fruit du hasard ou d’un concours de
circonstances. Elles s’inscrivent dans un Plan
divin et sont régies par des lois physiques et
métaphysiques qui n’ont rien d’arbitraire et
que nous devons apprendre à connaître et à
respecter pour notre plus grand bien.
V
42
le siège de la phase objective de la conscience
humaine, cette phase ayant pour rôle essentiel
de percevoir le monde matériel et de lui appli
quer nos divers processus de raisonnement.
43
êtres humains vivant dans d’autres mondes
présentent de grandes similitudes avec ceux
qui peuplent, ont peuplé ou peupleront notre
planète.
44
athées qui font preuve de beaucoup d’al
truisme, car bien que n’étant pas croyants, ils
ont foi en la vie et en l’homme lui-même.
V
nen que cela nous semble contradic
toire a priori, l’idée que nous avons de la mort
conditionne beaucoup notre vie, car elle déter
mine nombre de nos valeurs et influence notre
comportement. C’est ainsi qu’un croyant et un
athée ont généralement une approche très dif
férente des problèmes existentiels.
45
point de vue logique, un tel but ne peut pas
être atteint en une seule vie, d’où la nécessité
de se réincarner.
cP
^ L ’homme est perfectible, et c’est grâce à
son âme qu’il peut et doit se parfaire, car elle
incarne en lui la «voix de sa conscience». Autre
ment dit, c’est sous son impulsion qu’il éprouve
tôt ou tard le désir et le besoin de devenir meil
leur sur le plan humain.
&
_misère n’est pas une fatalité contre
laquelle il n’existe aucune solution, mais une
situation qui est due en grande partie à
l’égoïsme des hommes. Le meilleur moyen
d’y mettre fin, ou du moins de la faire dispa
raître en grande partie, est donc de susciter la
46
générosité des pays et des individus pouvant
venir en aide aux plus défavorisés.
cP
^ L e s circonstances de la vie nous confron
tent constamment à notre propre imperfection
et nous soumettent à des tentations multiples.
Mais ces tentations ont leur raison d’être et
sont utiles à notre évolution spirituelle, car elles
nous mettent face à nous-mêmes et contri
buent à notre prise de conscience graduelle de
ce qui est bien et de ce qui est mal dans le com
portement humain.
V
_e mysticisme est l’attitude philosophi
que de quiconque étudie les lois divines, tant
dans le but de mieux comprendre le sens pro
fond de l’existence, que de vivre en harmonie
47
avec lui-même, la nature et l’univers. Pour que
cette quête de sens et d’harmonie soit utile et
efficace, elle doit être menée au contact des
siens et du monde en général.
V
S£- /un des périls qui menacent l’humanité
est la surpopulation, car elle est un facteur de
misère dans les pays défavorisés et accroît
davantage encore leur pauvreté. Certes, il faut
leur venir en aide, mais les ressources prove
nant de notre planète, bien que pouvant être
mieux gérées et mieux réparties, ne sont pas
inépuisables.
V
vie est le bien le plus précieux dont
nous puissions jouir, car en dépit des vicissi
tudes qu’elle comporte et des épreuves qui la
4JS
jalonnent, elle est le fondement de notre évolu
tion spirituelle, c’est-à-dire de notre raison
d’être. Elle doit donc être vécue pleinement.
49
société de plus en plus matérialiste. Au lieu
d’évoluer en privilégiant l’être et le qualitatif,
il s’est malheureusement développé au profit
de l’avoir et du quantitatif.
V
S £ > malhonnêteté ne se limite pas à son
expression matérielle ; elle peut être aussi
d’ordre intellectuel. C’est ainsi que mentir
dans le but délibéré de tromper autrui est mal
honnête. User et abuser de son charisme pour
implanter dans l’opinion publique des idées
partisanes et dogmatiques, que ce soit dans le
domaine politique, économique, scientifique,
philosophique, religieux ou autre, l’est égale
ment.
V
50
l’état actuel des choses, l’homme
incarné possède un corps physique, une struc
ture mentale et une dimension psychologique
qui le conduisent tôt ou tard à connaître des
souffrances. Cela dit, souffrir n’est en aucun
cas une nécessité pour évoluer spirituellement.
cC^Jout
r être humain
v est en grande partie
l’artisan de son destin, car c’est dans sa liberté
de pensée, de parole et d’action que réside le
fondement de son évolution spirituelle. Comme
le montre l’expérience, une telle liberté est dif
ficile à assumer, ne serait-ce qu’en raison des
responsabilités qui en résultent et des consé
quences que cela entraîne dans notre existence
et celle d’autrui.
V
si
^ Jh o m m e , en raison de ses faiblesses, a
tendance à mieux parler du bien qu’à le faire,
d’où l’expression : «Faites ce que je dis, pas ce
que je fais». Nous devons donc nous efforcer
de vivre le plus conformément possible à nos
idées, afin d’être un exemple pour nous-mêmes
et de nous sentir en accord avec notre cons
cience.
V
<XLa foi, au sens mystique du terme, est la
conviction, non seulement que Dieu existe en
tant qu’Intelligence universelle, mais égale
ment que l’homme peut connaître le bonheur
en étudiant les lois par lesquelles II se mani
feste en nous et autour de nous.
52
^ jo rsq u e la science se donnera une orien
tation spiritualiste et se consacrera à soigner
aussi bien les âmes que les corps, elle sera
davantage inspirée et découvrira des procédés
nouveaux qui lui permettront de neutraliser
ou d'éviter la plupart des souffrances dont
l’homme actuel fait l’expérience dans sa chair
ou dans son esprit.
63
& plupart des prophéties négatives
énoncées par les prophètes du passé (Malachie,
Nostradamus, etc.) constituent en fait des
avertissements et n’ont pas un caractère iné
luctable. Si nous savons en tenir compte et
agissons comme il convient sur les plans maté
riel et spirituel, nous pouvons faire en sorte
qu’elles ne s’accomplissent pas.
V
fait de souffrir n’est pas une obliga
tion pour s’ouvrir à la spiritualité, mais il est
indéniable que cela conduit généralement à
se poser des questions qui induisent des prises
de conscience. En ce sens, la souffrance peut
contribuer à l’évolution de l’âme.
54
C /l est faux de penser que tout ce qu’il
advient aux hommes, que ce soit sur un plan
individuel ou collectif, est conditionné unique
ment par la Volonté divine. En effet, nous
sommes confrontés chaque jour à des choix,
que ce soit dans notre vie familiale, sociale,
professionnelle ou autre. Autrement dit, nous
possédons le libre arbitre, c’est-à-dire la faculté
de penser, de dire et de faire librement ce que
nous voulons.
V
(Jo u s les règnes de la nature forment une
chaîne ininterrompue dans le processus de
l’Évolution, et chacun d’eux est un véhicule de
la Conscience cosmique. C’est ce qui explique
l’harmonie de la vie et la simplicité remar
quable des lois par lesquelles elle opère sur
Terre et dans l’univers.
A n’y a rien de plus positif que d’agir uti
lement, non pas sous l’impulsion de l’ego, mais
sous celle de Famé elle-même. En ce sens, ce
n’est pas le désir d’être honoré, reconnu ou
apprécié qui doit nous inciter à œuvrer au
service du bien, mais c’est la satisfaction inté
rieure que l’on ressent lorsqu’on a accompli
quelque chose de bien et d’utile.
56
cXout être humain évolue de vie en vie
vers la perfection de sa propre nature, jusqu’à
ce que son âme se fonde en toute pureté dans
l’Ame universelle et vive en pleine conscience
dans l’Immanence divine. Ayant atteint ce
stade ultime dans son cheminement spirituel,
elle co-existe avec cette Intelligence universelle
que nous appelons «Dieu».
57
paix correspond à une condition
idéale que les hommes doivent créer par
eux-mêmes, sous l’effet de leur propre volonté
et de leurs propres efforts. Elle n’est donc pos
sible que s’ils travaillent sur eux-mêmes pour
transcender les défauts que l’on trouve à l’ori
gine de la plupart des conflits, tels l’orgueil,
l’intolérance, la jalousie, la rancune, la mal
veillance, et naturellement la haine.
cp
3 L e karma n’est pas une loi punitive des
tinée à nous châtier pour nos erreurs et nos
fautes. Elle est fondamentalement évolutive,
en ce sens qu’elle vise à nous faire prendre
conscience de ce qu’il faut penser et ne pas
penser, dire et ne pas dire, faire et ne pas faire
pour que notre existence soit constructive et
conforme aux lois divines.
58
<_>i nos bonnes actions ne nous rendaient
jamais heureux, nous manquerions de motiva
tion pour les accomplir et n’aurions aucune
aspiration à faire le bien. Ce n’est donc pas
être orgueilleux que d’être content de soi lors
qu’on a réussi une tâche difficile, mené à bien
un projet constructif, rendu service à autrui,
etc. Ce qui l’est, c’est le fait de s’en vanter et
d'insister sur notre mérite.
59
9 2 e meilleur moyen d’éveiller l’humilité
consiste à nous convaincre que plus nous vou
lons paraître grands aux yeux des hommes,
plus nous nous révélons petits au regard de
Dieu. A cela s’ajoute le fait que les autres nous
voient bien souvent tels que nous sommes,
d’où l’inutilité de cultiver les apparences.
60
O i l'homme est capable de haine, c’est
parce qu’il possède le libre arbitre. Il a donc le
pouvoir de faire le mal aussi longtemps qu’il
n’a pas compris qu’il est destiné à faire le bien
et à exprimer dans son comportement les ver
tus inhérentes à son âme, laquelle est pure et
parfaite en essence.
61
t_/ant qu’il n’a pas atteint un niveau de
conscience suffisamment élevé, l’homme agit
et réagit sous l’impulsion des aspects les plus
exclusifs de son ego, sa préoccupation essen
tielle étant son seul bien-être et celui de ses
proches. Là se situe le fondement de l’indivi
dualisme, tendance qu’il faut absolument
apprendre à sublimer.
V
62
u*. lu moment de la mort, l’âme se fond
graduellement dans l’Âme universelle et
s’harmonise avec le plan de conscience corres
pondant au degré d’évolution qu’elle a atteint
à l’issue de sa vie terrestre. Après en avoir tiré
les leçons karmiques, elle se purifie et se pré
pare à sa prochaine réincarnation.
63
C^n raison de la mondialisation, tous les
pays sont devenus interdépendants, de sorte
que plus aucun d’eux, aussi vaste et puissant
soit-il, ne peut désormais prospérer sans se
préoccuper du développement des autres, aussi
limités et faibles soient-ils. Par voie de consé
quence, leurs karmas respectifs sont imbriqués
et se confondent en un karma collectif unique,
ce qui marque une étape très importante dans
l’évolution de l’humanité.
V
csLes choses nous paraissent telles que
nous les percevons, et non telles qu’elles sont
dans leur réalité intrinsèque. Par ailleurs, la
compréhension que nous en avons est déter
minée par la manière dont notre conscience
objective les interprète. Or, cette interprétation
est elle aussi une grande source d’erreurs. C’est
64
ainsi que nous vivons constamment dans un
“réel-illusoire”.
fi5
le pouvoir d’agir en opposition avec sa nature
divine et de donner libre cours à ses instincts
les plus destructeurs.
66
longtemps que les hommes manqueront d’hu
manité, au sens de fraternité.
V
e^La spiritualité peut être définie comme
l’idéal de toute personne qui est convaincue,
non seulement que la Création est l’œuvre
d’une Intelligence divine qui se manifeste à
travers elle selon des lois immuables et par
faites, mais également que l’homme possède
une âme qui aspire à connaître ces lois et à
vivre en harmonie avec elles.
V
(_Jrop souvent, les gens se focalisent sur
ce qui les différencie, voire les divise, alors
qu’ils devraient privilégier ce qu’ils ont en
commun et ce qui les unit. S ’ils le faisaient, les
67
relations entre les êtres seraient infiniment
plus fraternelles.
se.
JS suicide ne fait que reporter dans la vie
suivante les problèmes auxquels la personne
concernée a voulu échapper en se donnant la
mort. Indépendamment des souffrances physi
ques ou psychologiques qui l’accompagnent, cet
acte ultime est donc inutile et ne fait que retar
der le processus de son évolution spirituelle.
68
maîtrise de toute pensée empreinte de rancune,
de malveillance et, naturellement, de haine.
ccsLe
p mal que l’homme peut faire résulte
d’une application négative de son libre arbitre
et n’a donc aucune existence indépendamment
de lui. Dans cet ordre d’idée, le diable est un
mythe et n’existe pas en tant qu’entité spiri
tuelle ayant le pouvoir de s’opposer à Dieu et
69
d'inciter les hommes à faire le mal. Il s’agit là
d’une croyance n’ayant aucun fondement onto
logique.
V
^ [^ ’homme est virtuellement parfait, mais
il n’a pas conscience de cette perfection latente
et ne l’exprime pas dans son comportement.
C’est ce qui explique pourquoi il est imparfait
dans sa manière de penser, de parler et d’agir.
S’il vit sur Terre, c’est précisément pour réaliser
cette prise de conscience et la rendre manifeste
dans son existence.
70
négatifs, tels que la colère, la vengeance, la
rancune, etc. C’est pourquoi nous devons
apprendre à maîtriser le verbe, au sens mys
tique de ce mot, afin qu’il soit un agent
d’harmonie et non un instrument de discorde.
V
71
„e bien-être et le bonheur auxquels tout
être humain aspire résident davantage dans
la connaissance des lois divines, au sens de
lois naturelles, universelles et spirituelles, que
dans la seule croyance en Dieu. Cela suppose
de les étudier, de les appliquer et de les res
pecter.
V
cpJi
o b orsqu’on
ir admet que le but de l’homme
est de prendre conscience de sa nature divine
et d’en exprimer la perfection dans son com
portement, il est raisonnable de penser que ce
but ne peut être atteint en une seule vie. Ainsi,
tout être humain doit se réincarner de nom
breuses fois avant d’assimiler toutes les leçons
qui lui sont nécessaires pour exprimer intégra
lement les vertus de son âme.
72
^ Jo u te s les âmes incarnées sur Terre
proviennent de l’Ame universelle. En raison
même de leur origine et de leur nature, toutes
sont donc sœurs. Cela veut dire que toute
l’humanité, au-delà des différences physiques
et autres, forme une seule et même famille
d’âmes.
73
9 2 e monde est devenu un seul pays, ce qui
rend nécessaire la mise en place progressive
d’un Gouvernement mondial. Naturellement,
l'avènement d’un tel Gouvernement s’inscrit
dans une perspective à très long terme, car il
ne pourra qu’être l’aboutissement d’une évolu
tion graduelle des consciences, tant au niveau
des gouvernants que des gouvernés.
76
A est plus difficile de faire le bien que le
mal, tout du moins tant qu’on n’a pas atteint
un niveau de conscience suffisamment élevé.
En effet, faire le bien implique un effort cons
tant pour mettre le meilleur de soi-même au
service d'autrui ou d’une noble cause. A l’in
verse, pour faire le mal, il suffit de laisser nos
défauts se manifester dans notre comporte
ment, voire de nous limiter à être passifs.
77
partie intégrante de l’ame humaine, dans ce
qu’elle a de plus divin.
78
se mesure pas en termes de durée, mais cor
respond à un état spirituel qui s’inscrit dans
un étemel présent.
0 v
O i la malveillance est l’absence de bien
veillance, on peut dire également que ne pas
faire le bien peut s’apparenter au mal, et ce,
d’autant plus que l’on a conscience de ce qui
est bien ou mal dans le comportement humain.
Cette notion est d’ailleurs présente dans la
plupart des religions, puisqu’elles condamnent
aussi bien les erreurs par commission que les
erreurs par omission.
o v
CÜ^n raison de leur manque d’évolution
spirituelle, nombre d'individus agissent et réa
gissent encore sous l’impulsion des aspects les
79
plus négatifs de l’ego, ce qui explique pourquoi
ils sont capables de se nuire, de se combattre
et de se haïr. Mais si l’humanité évolue comme
il se doit, il viendra un moment où son aspi
ration à la paix sera telle que l’idée même de
guerre la révulsera.
80
9 2 a mort ne marque pas la fin définitive
de ce que nous sommes en tant que personna
lité. Elle correspond à une transition de l’âme
et à une renaissance spirituelle. Aussi, plutôt
que de la craindre ou de la redouter, le mieux
est de l’envisager avec philosophie et de la
considérer comme une initiation à laquelle on
peut et on doit se préparer durant son incarna
tion.
V
<0 loute
To- personne, quelles que soient sa
nationalité, sa religion, sa position sociale, ses
opinions politiques ou autres, peut cultiver le
respect d’elle-même, d’autrui et de l’environne
ment. Vu sous cet angle, il existe une morale
universelle, étant entendu quelle correspond
à un idéal de comportement que l’on ne peut
atteindre qu’en travaillant sur ses faiblesses,
81
ce qui suppose la volonté de se parfaire et d’ex
primer le meilleur de soi-même.
O
< m raison de notre imperfection du
moment, nous sommes incapables d’aimer tout
le monde, à plus forte raison ceux qui ne nous
82
aiment pas. Soyons donc modestes dans ce
domaine, et efforçons-nous déjà de ne faire de
tort à personne, non seulement en action, mais
également en parole. En cela, l'absence totale
de haine peut être considérée comme une
forme primitive d’amour.
V
t / n peut douter que le but de l’homme
soit de se parfaire, notamment si l’on en juge
à travers son imperfection actuelle et le mal
qu’il est capable de commettre. Pourtant, la
recherche de la perfection est une tendance
innée en tout être humain et se manifeste tôt
ou tard. C’est ainsi que nombre de personnes
sont «perfectionnistes» et s’évertuent à expri
mer le meilleur d’elles-mêmes dans ce qu’elles
font.
V
83
S ' i l est vrai que toute mauvaise action se
traduit tôt ou tard par une épreuve karmique
plus ou moins pénible, toutes les épreuves que
l’homme est susceptible de connaître ne sont
pas le résultat d’un karma négatif. Certaines
sont dues au fait qu’il est impossible de vivre
sur le plan terrestre sans être confronté à des
problèmes et des difficultés de tous ordres.
n
n’est pas le fait d’avoir des défauts qui
est coupable en soi, car si nous sommes incar
nés sur cette Terre, c’est précisément parce que
nous sommes encore imparfaits. Ce qui l’est,
c’est de se complaire avec et de ne pas faire
l’effort de les transmuter en leurs qualités
opposées, non seulement pour notre bien, mais
également pour celui d’autrui.
84
CPour qu’elle contribue au bonheur de
ceux qui suivent un credo religieux, sans por
ter atteinte à ceux qui en suivent un autre ou
n’en suivent pas du tout, la foi doit intégrer
une vertu fondamentale dans ce domaine : la
tolérance. En fait, plus une personne est tolé
rante dans la manière de vivre sa foi, plus elle
rend témoignage à ce qu’il y a de meilleur dans
la religion qu’elle pratique.
V
C D "’un
* point de vue mystique, la morale
ne correspond pas à la soumission à des dog
mes religieux plus ou moins arbitraires. Elle
s'apparente tout simplement au respect de
soi-même, d’autrui et de l’environnement, ce
qui n’a rien de moraliste ou de moralisateur.
V
85
& mort ne nous éloigne que temporaire
ment des êtres chers que nous avons aimés et
avec lesquels nous avons partagé notre vie, car
nous les retrouvons dans l'au-delà. C’est en
ayant cette perspective à la pensée que nous
devons nous employer à vivre ici-bas, le plus
heureusement et le plus dignement possible.
86
'ans son expression la plus élevée, la
connaissance correspond à la compréhension
des lois divines, telles qu'elles se manifestent
en l’homme et autour de lui. Elle intègre éga
lement ce que nous appelons communément
«l’expérience de la vie», c’est-à-dire l’aptitude
à comprendre les aléas de l’existence et à
s’adapter aux circonstances.
87
O ’il est impossible de rendre les hommes
égaux sur tous les plans et dans tous les
domaines, nous devons cultiver l’équité dans
nos relations avec autrui, notamment si la vie
a fait que nous sommes en situation de supé
riorité. Cela suppose d’entretenir des liens
fraternels avec les autres et de voir en eux des
âmes-sœurs.
V
J V f cJous pouvons considérer que le bien
prend sa source dans notre Moi divin et s’ap
parente à toute pensée, toute parole et toute
action positive vis-à-vis de nous-mêmes ou
d’autrui. Inversement, le mal émane de notre
Moi humain et correspond à toute pensée,
toute parole ou toute action négative.
V
88
Ulfi Ji l’heure de la mort ni ses circonstan
ces ne sont prédéterminées. D’une manière
générale, elles sont conditionnées par notre
patrimoine génétique, le soin que nous accor
dons à notre santé, la manière dont nous nous
comportons dans la vie, et l’intérêt que nous
prêtons à la spiritualité. Tbut ceci engage en
grande partie notre libre arbitre.
i V
^Lorsqu’une âme est devenue parfaite à
l’issue de ses réincarnations, elle s’apparente à
une énergie purement spirituelle et vit dans
un état que l’on peut qualifier d'«angélique», à
défaut d’un terme plus approprié. Il est impos
sible de comprendre intellectuellement ce que
recouvre un tel état, car il transcende tout ce
qu’un être humain expérimente lorsqu’il est
incarné sur Terre.
89
0 , ne peut être sage en action et en
/n
parole si on ne l’est pas en pensée, car ce que
l’on fait et dit est généralement le reflet de ce
que Ton pense. La sagesse implique par consé
quent de maîtriser le mental et les idées qu’il
fait naître dans notre conscience.
V
^"Pour que le travail devienne une source
d’épanouissement et de bien-être, il est impé
ratif que les sociétés modernes se donnent une
orientation humaniste et fassent de la qualité
de vie le fondement de l’activité économique.
Cela implique que tout citoyen travaille au ser
vice du bien commun, ainsi que dans le respect
de l’autre et de l’environnement. Cela suppose
également de mettre fin à l’excès de machi
nisme qui prédomine actuellement.
90
S k sorciers, les envoûteurs, etc., n’ont
pas d’autre pouvoir que celui qu’on leur
attribue. Ce sont des manipulateurs qui
exploitent l’ignorance et la peur de leurs victi
mes. Cela signifie que quiconque ne croit pas
en l’efficacité de la magie noire ou de toute
autre pratique obscure n’a rien à craindre
d’eux.
92
A ne fait aucun doute que si les hommes
vivaient en harmonie avec les lois naturelles,
universelles et spirituelles, ils connaîtraient
infiniment moins d’épreuves, de malheurs et
de misères. On peut même dire qu’ils seraient
heureux, d’où la nécessité d’étudier et de
respecter ces lois. En cela, il importe de com
prendre que l’humanité n’est pas destinée à
souffrir, mais à s’épanouir dans le bonheur.
V
S£ e désir et le besoin de perfectionnement
font partie intégrante de l’âme humaine, dans
ce qu’elle a de plus divin. Le problème qui se
pose à nous est de comprendre que ce n’est pas
uniquement ce que nous faisons qu’il faut
rendre aussi parfait que possible ; c’est éga
lement et surtout ce que nous sommes au
quotidien.
93
O ’il est légitime d’œuvrer à l’égalité des
chances et des droits, il ne faut pas tout
attendre des lois que la société peut et doit
ériger dans ce but. Etant donné qu’elle est le
reflet des individus qui la composent, c’est
avant tout à chacun d’apprendre à être
équitable dans ses jugements et dans son com
portement, et ce, quelle que soit sa position
sociale.
V
94
s’agit là d’une question de bon sens et de
sagesse.
V
<^i le pardon est louable, l’oubli ne l’est
pas, en ce sens que si l’on ne tient pas compte
des expériences du passé, on se condamne à les
revivre dans un avenir plus ou moins proche.
L’idéal en la matière est de garder ces expé
riences en mémoire, sans en vouloir à ceux ou
à celles qui nous les ont fait vivre.
cc-5-.e
P diable n’est pas autre chose que
l’homme lui-même lorsqu’il applique son libre
arbitre d’une manière négative, car il s’oppose
alors à sa nature divine et fait le mal, au point
de commettre des actes destructeurs et de se
comporter d’une manière “diabolique”. Ainsi
95
donc, nous sommes “anges” ou “démons”, selon
que nos propres choix sont conformes ou non
au bien.
96
les aspects de l'existence. Quiconque y par
vient peut être considéré comme un Maître
spirituel, un Sage.
v
a iJous n’avons aucun droit sur les ani
maux, mais uniquement le devoir de les
respecter et de les aimer. Dans de nombreux
domaines, ils sont nos maîtres et ont beaucoup
à nous apprendre, sans parler de l’affection et
de la tendresse que nombre d’entre eux sont
enclins à donner, parfois même à leur détri
ment.
V
JlfcJous ne devons pas nous préoccuper de
savoir où, quand et comment nous mourrons,
mais plutôt nous employer à vivre le plus heu
reusement et le plus dignement possible, car
97
là est notre premier devoir. Autrement dit, il
faut nous comporter comme si la mort pouvait
nous emporter dans la minute qui suit, et en
même temps comme si notre vie devait durer
éternellement.
V
98
Livres de l’auteur
chez le même éditeur :
www.blog-rose-croix.fr
www.rose-croix.org
www.drc.fr
Imprimeur ; IHS - 27670 Bosc-Hoger-en-Rouniaifi
Éditeur : ©Diffusion RoBicrucieniiB * 27110 Le Tremblay * France
Tbus droits réservés pour tous pays, y compris des illustrations
JS B N S g S -2-914-226-516 * Dépôt légal : septembre 2012
' Première édition : septem bre 2012
Deuxième édition ; m ars 2014
Cet opuscule est constitué de citations qui se rapportent à
des sujets aussi divers que l’âme humaine, le bien-être, le
temps, la mort, la conscience, l’univers, la réincarnation, le
bonheur, lanature, lasagesse, Dieu, le karma, etc. Autant de
thèmes propres àlaréflexion et àlaméditation.