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A. SYSTEMES HYPERSUSTENTATEURS:
Durant certaines phases de vol, la portance de l'avion à besoin d'être augmentée pour
éviter un décrochage, c'est le cas lors du décollage ou de l'atterrissage lorsque l'avion vole
à basse vitesse.
Pour cela, il existe des dispositifs hypersustentateurs installé sur l'aile d'un avion qui
servent à
- Diminuer la vitesse d'atterrissage des avions ainsi que la longueur de roulement après
avoir touché le sol.
- Décoller le plus rapidement possible, donc avec une vitesse faible, en ayant
momentanément une portance très élevée.
Il y a deux types de ces dispositifs, les volets (dispositifs hypersustentateurs de bord de
fuite) et les becs (dispositifs hypersustentateurs de bord d'attaque).
I. LES VOLETS :
Volet à fente
2
Volet d'intrados
Volet Fowler
Ces becs sont placés sur le bord d'attaque de l'aile pour retarder le décrochement des filets
d'air sur l'extrados. Ils autorisent de plus fortes incidences que les volets de bord de fuite.
Le bec est en fait une portion du bord d'attaque de la voilure qui s'étend vers l'avant et
vers le bas. Il cumule donc plusieurs effets : il augmente la cambrure, augmente la surface
de l'aile et retarde le décollement des filets d'air par effet de fente.
3
Becs à fente rétractable
Exemples:
Messerschmitt Bf 108 Taifun et Bf 109
Becs basculant
C'est en fait le bord d'attaque qui bascule vers le bas, comme un Exemples:
volet sans fente, il augmente dans cette position la cambrure de avions Dassault,
l'aile. Ce modéle et utilisé pour les avions de chasse F-104 Starfighter
Becs Kruger
C'est un petit volet accroché au bord d'attaque et rabattu sur l'intrados, le dessous de l'aile.
En pivotant, tout en restant attaché, il augmente la courbure.
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B. LIMITE DE DECROCHAGE:
Le phénomène de décollement est lié à la couche limite qui se développe le long d’un corps,
où les gradients de vitesse et les effets visqueux sont importants. Cette couche limite est en
effet l’interface entre la surface du corps, où la vitesse de l’écoulement est nulle (condition
de non glissement), et l’écoulement dit extérieur où la vitesse n’est plus influencée par la
paroi.
Une grande partie des actions de contrôle en aérodynamique concerne les décollements.
Ces décollements sont en effet générateurs de trainée , mais peuvent également être
destructeurs de portance dans le cas des avions, ou encore provoquer de nuisances sonores
au travers des structures tourbillonnaires qui les accompagnent. Si l’on cherche
généralement à réduire les décollements ou à les supprimer, dans certains cas il peut être
intéressant de les provoquer. Quoiqu’il en soit, la démarche revient principalement à agir
sur la couche limite. Dans l’objectif de retarder le décollement, l’idée consiste alors à
rendre la couche limite plus résistante aux gradients de pression adverses. Cela peut se
faire en diminuant le déficit de vitesse se produisant en proche paroi et donc en ajoutant
de la quantité de mouvement .
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Le contrôle par jets est de loin la technique active la plus étudiée. Le principe de base
consiste à influencer localement l’écoulement par soufflage et / ou d’aspiration via des
orifices en paroi, dans l’objectif de supprimer un décollement ou de le modifier de manière
favorable.
La quantité de mouvement associée au contrôle par jets est en général définie sous une
forme adimensionnelle faisant intervenir un coefficient de quantité de mouvement, noté
Cμ. Ce coefficient est défini comme le rapport entre la quantité de mouvement injectée
dans l’écoulement et une quantité de mouvement de référence représentative de
l’écoulement à contrôler
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l’aspect périodique de l’excitation peut également être caractérisé par une fréquence
adimensionnelle, définie de la façon suivante :
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C. CALCUL DE TRAINEE:
Expression du vecteur Dynalpie :
∂
∭ ρ ⃗V dv +∬ ( ρ ⃗V ⃗n ) ⃗V ds=−∬ ⃗P ds+∭ ρ ⃗f dv
∂t v s s v
∬ ( ρ ⃗V n⃗ ) V⃗ ds=−∬ ⃗P ds
s s
ou encore ∬¿¿
s
D= ⃗
on pose ⃗ P+ ( ρV
⃗ ⃗n ) ⃗
V le vecteur de Dynalpie
Considérons maintenant un corps placé au sein d’un fluide et choisissons une surface S
composée de deux parties:
– une partie S1 située à une certaine distance du corps
– une partie S2 confondue avec la surface du corps
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La surface du corps est supposée imperméable : le flux de quantité de mouvement à travers
S2 est donc nul (V = 0 pour un écoulement de fluide visqueux (condition d’adhérence)
V · ⃗n=0pour un écoulement de fluide parfait (condition de glissement)).
ou ⃗
où F désigne la résultante des forces aérodynamiques exercées sur le corps par le fluide en
mouvement. En appliquant l'expression de Dynalpie à la surface S =S1 +S2, on obtient :
∬ D dS=∬ ⃗
⃗ D ds +∬ ⃗
D ds=∬ ⃗
D dS + ⃗
F
S 2 +S 1 S1 S2 S1
F =−∬ ⃗
soit ⃗ D ds
S1
V∞
⃗
Dx=⃗
F
V ∞‖
‖⃗
Pour calculer Dx on va choisir en premier lieu un volume de contrôle judicieux dans lequel
appliquer les lois de conservation qui régissent l’écoulement du fluide. Ce volume est défini
sur la figure suivante et est construit de la façon suivante :
– on se donne tout d’abord un plan (P1) situé en amont du corps considéré et
perpendiculaire à la vitesse ⃗V ∞ ainsi qu’une surface de contrôle S1 dans ce plan (P1) limitée
par une courbe fermée C1.
– on choisit ensuite une surface de contrôle S3 comme un tube de courant s’appuyant sur le
contour C1 ainsi qu’une surface de contrôle S2 située dans un plan P2, en aval du corps et
perpendiculaire à la vitesse ⃗V ∞ , et limitée par la trace C2 de la surface S3 dans ce plan.
– le volume de contrôle considéré par la suite est formé par la réunion des 3 surfaces
définies ci-dessus : S1 , S2 et S3.
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figure 2 Traînée d’un corps plongé dans un écoulement uniforme. Choix du volume de contrôle
auquel appliquer la formulation intégrale des lois de conservation (et en particulier le théorème de
la Dynalpie).
Le choix du volume de contrôle détaillé ci-dessus appelle plusieurs remarques sur les
caractéristiques de l’écoulement à travers les surfaces qui le composent :
– On choisit le plan (P1) assez loin en amont du corps pour que l’écoulement sur S1 puisse
être considéré uniforme, de vitesse ⃗ V ∞ , de pression P∞ et de température T∞.
– Puisque S3 est un tube de courant, la quantité ⃗ V⃗. nest nulle en tout point de cette surface
n⃗ désigne le vecteur unitaire normal à S3 pointant vers l’extérieur du volume de contrôle
défini par S1 ∪S2 ∪S3. De plus, on choisit une courbe C1 d’étendue suffisante pour que la
surface S3 soit située loin du corps, dans une région de l’écoulement où le champ de
pression est redevenu uniforme avec P = P∞.
– Similairement, on choisit le plan (P2) assez en aval du corps pour que la pression y soit
redevenue uniforme et égale à P∞.
On applique maintenant le résultat obtenu au paragraphe précédent :
F =−
⃗ ∬ D dS
⃗
S 1+S 2 +S 3
V∞
soit encore,en projetant la foce F suivant la direction du vecteur vitesse ⃗
V∞
⃗
Dx=− ∬ D
⃗ dS
S 1+ S 2+ S 3 V ∞‖
‖⃗
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Pour simplifier l’écriture des relations qui suivent, on supposera désormais que la direction
V ∞ est celle du vecteur de base x du repère cartésien . En notant u la
de la vitesse ⃗
composante suivant x du vecteur vitesse V on a donc finalement :
Dx=− ∬ ρ u (V
⃗ n⃗ )+ ⃗
P ⃗x dS
S 1+ S 2+ S 3
I 1= ∬ ρu ( V
⃗ ⃗n ) dS
S 1+ S 2+S 3
I 2= ∬ P ⃗x dS
⃗
S 1+ S 2+S 3
V⃗
Puisque (⃗ . n) = 0 à travers le tube de courant S3, la première intégrale se réduit a la
surface S1+S2. Soit encore, l'écoulement uniforme à travers la surface S1 étant connu
donne :
I 1=∬ ρ∞ V ∞ ( ⃗
V∞⃗
. n ) dS+∬ ρ u ( ⃗
V⃗. n ) dS
S1 S2
Par ailleurs, la conservation de la masse sous forme intégrale s’écrit, compte tenu du
volume de contrôle choisi :
∬ ρ (⃗
V⃗. n ) dS=0
S 1 +S 2+ S 3
V⃗
Puisque (⃗ . n) = 0 sur S3 et puisque l’état (uniforme) sur S1 est connu, on a tout
simplement (après multiplication de la relation ci-dessus par la constante V∞) :
∬ ρ∞ V ∞ ( ⃗
V∞⃗
. n ) dS=−∬ ρ∞ V ∞ ( V
⃗⃗. n ) dS
S1 S2
I 1=∬ ρ(u−V ∞ ) ( ⃗
V⃗. n ) dS
S2
I 1=∬ ρ(u−V ∞ )u dS
S2
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I 2=− ∬ P ⃗n ⃗x dS+ ∬ (τ n⃗ )⃗x dS
S 1+ S 2+ S 3 S 1+ S 2+S 3
Compte tenu du choix du volume de contrôle, la pression P sur les surfaces S1, S2 et S3 peut
être assimilée à la pression au loin P∞ et de plus les contraintes visqueuses sur les surfaces
S1 et S3 situées loin du profil et de la couche limite qui s’y développe ainsi que du sillage du
profil peuvent être considérées comme négligeables; on a donc :
I 2=− ∬ P∞ ⃗n ⃗x dS +∬ (τ ⃗n )⃗x dS
S 1+ S 2+ S 3 S2
Comme ∬ ⃗n dS=0pour toute surface fermée S, le premier terme dans l’expression ci-
S
2=∬ τ xx dS
S2
∂u 2 ∂ u ∂ v
L’air étant un fluide newtonien, τ xx est donné par τ xx =2 μ − μ( + )
∂x 3 ∂ x ∂ y
On admet alors que dans le sillage, suffisamment en aval du profil, l’écoulement devient
parallèle : une seule composante de la vitesse (la composante longitudinale u) est non-
nulle et en vertu de l’équation de continuités a variation suivant la direction de
∂u
l’écoulement est nulle. Par conséquent, la contrainte visqueuse τxx est nulle (ou en tout
∂x
cas, en pratique, négligeable) et l’expression du coefficient de traînée se réduit à :
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Dx
C x=
1
ρ V ²A
2 ∞ ∞
ρu u dS
Cx=2∬ (1− )
S2 ρ∞ V ∞ V∞ A
La formule montre bien que la traînée d’un corps se déduit de la connaissance du champ
des vitesses en aval de ce corps, dans un plan où la pression est redevenue égale à la
pression amont P∞.
EXEMPLE D APPLICATION
On se place dans le cas particulier d’un écoulement bidimensionnel autour d’un profil
d’aile. La distribution de vitesse peut être approchée par la relation suivante :
1 πz
u=V ∞( 1− cos
2 ( )
2 Hd
) avec Hd = 0.016 c
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1
2 Hd
Cx= ∫ f ( ξ ) ( 1−f ( ξ ) ) dξ
c −1
1 pi
avec f ( ξ ) =1− cos ( ξ ) et Hd=0.016 c
2 2
ainsi
1
Hd 1 π π
Cx= ∫
c −1 2 2(
1− cos ξ cos ( ξ) dξ
2 ( ))
or
1
∫ cos ( π2 ξ)dξ= 2π ¿
−1
1 1
1+cos (πξ )
∫ cos ² ( π2 ξ)dξ=∫ 2
ξ 1
[
dξ= + sin( π ξ) =1
2 2 ]
−1 −1
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