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THEME :
« ETUDE ET DIMENSIONNEMENT D’UNE TOITURE
EN OSSATURE METALLIQUE : CAS D’UN MAGASIN
DE STOCKAGE D’ENGINS AGRICOLES SITUE A
BAGUIDA AU TOGO ».
JURY :
RESUME
Le présent projet s’inscrit dans le cadre du projet de fin d’étude pour l’obtention du
Brevet de Technicien Supérieur.
L’objectif fixé par ce projet est l’étude et dimensionnement d’une toiture en ossature
métallique sis à BAGUIDA.
Les hypothèses, les méthodes, et les formules qui ont permis de faire le
dimensionnement des éléments structuraux de la toiture ont donné ce qui suit :
DEDICACE
A Dieu le père Tout Puissant qui m’a accordé force et santé et grâce à qui
A mes chers parents pour tout leur amour et leur attention, leur sacrifice et
nombreuses années.
REMERCIEMENT
Tout d’abord je tiens à remercier DIEU, le tout puissant de m’avoir donné la force, le
Merci !
RESUME ........................................................................................................................ i
DEDICACE ................................................................................................................... ii
REMERCIEMENT...................................................................................................... iii
INTRODUCTION......................................................................................................... 1
CHAPITRE I : GENERALITES................................................................................. 3
CONCLUSION ........................................................................................................... 82
BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................... 85
REFERENCE BILIOGRAPHIQUE......................................................................... 86
ANNEXES ................................................................................................................... 87
A : Aire de la section
E : Module d’élasticité
e : Epaisseur
fy : Limite élastique
I : Moment d’inertie i
Profilé en I européen
LK : Longueur de flambement
P : Poids appliqué
�K : Elancement
�K : Elancement réduit
ININTRTROODDUUCCTITOION
N
INTRODUCTION
Dans ce contexte, tout ouvrage doit procurer une sécurité aux usagers. C’est pourquoi
ils doivent être conçus et calculés de manière à pouvoir résister à toutes les
sollicitations prévues et à présenter une durabilité satisfaisante durant toute la période
d’exploitation envisagée.
En effet la problématique qui se pose est d’abord de concevoir une toiture qui soit à la
fois résistante, économique, et non encombrante ; et ensuite d’être confronter à une
situation professionnelle d’ordre scientifique afin de mettre en pratique nos
connaissances acquises durant notre formation.
CHAPITRE I : GENERALITES
Les structures métalliques regroupent l'ensemble des disciplines visant à utiliser toutes
formes de métaux quels que soient les métaux et quelle que soit leur forme.
Chéneau : canal disposé en bas de pente des toitures et servant à recueillir les eaux de
pluie et à les diriger vers les tuyaux de descente.
Diagonale : barre placée en diagonale dans les panneaux d’une poutre en treillis ou
d’une construction triangulée en général.
Entrait : membrure inférieure d’une ferme dans un comble à deux ou plusieurs pentes.
Faîtage : Arête longitudinale formée au sommet d’une toiture par la rencontre des 2
versants.
Poteau : Elément vertical d’une ossature collectant les charges et surcharges des
poutres qui s’y attache et reportant sur l’infrastructure ou les fondations de la
construction.
Sablière : Panne située à la partie basse d’un versant de toiture près du chéneau.
Toiture : Partie supérieure d’un bâtiment. Ensemble de tous les éléments qui ont pour
fonction de supporter la couverture.
de l’acier est fréquent pour la réalisation des ossatures et des bardages recouvrant
celles- ci et aussi pour l’utilisation des ponts roulants. En Afrique, on remarque que
les charpentes industrielles se montrent compétitives grâce à la facilité du montage et
de l’expédition des éléments constitutifs par voie maritime ou terrestre ce qui permet
d’économiser des frais financiers importants par rapport à des solutions plus ordinaires.
1.1.3.1 AVANTAGES
1.1.3.2 INCONVENIENTS
Le calcul d’une structure exige que, sous toutes les combinaisons d’actions possibles,
définies réglementairement, la stabilité soit assurée,
Les actions développent diverses sollicitations, qui génèrent des contraintes au sein du
matériau et des déformations des éléments. Il s’agit de garantir le degré de sécurité
souhaité ou souhaitable, de vérifier que les contraintes et les déformations restent en
deçà des limites admissibles. Deux cas de figure se présentent : le cas des petites
déformations et le cas des grandes déformations.
On admettra dans ce cas que les sollicitations ne varient pas (ou peu) sous l’effet des
combinaisons ; il suffira de vérifier que les contraintes restent inférieures à la
contrainte de ruine.
Les grandes déformations affectent les zones comprimées des pièces, qui peuvent
présenter trois types de comportements caractéristiques, dénommés phénomènes
d’instabilité, qui sont :
horizontale d’un ouvrage. Les couvertures peuvent être regroupées en trois catégories :
- Couvertures métalliques :
Longueurs : 2 à 3 m
Largeur : 0.86 m
Longueurs : 2 à 12 m
Longueurs : 1.5à 2 m
Largeur : 0.90 m
Longueur : 0.50 m
Largeur : 0.25
Un écrou
Les actions sont des forces et moments dus aux charges et aux déformations imposées
à la construction. Les actions agissant sur une structure sont de trois types :
1.1.6.2.1 DEFINITION
Un état limite est un état qui satisfait strictement aux conditions de stabilité, de
durabilité et de déformations admissibles d’une construction sous l’effet des charges
appliquées sur cette construction.
Les états limites ultimes sont associés à la ruine de la structure, ils comprennent :
Les états limites de service correspondent aux dépassements des critères spécifié
d’exploitation, ils comprennent :
Le contrôle de la résistance en section selon la norme peut se faire de deux façons, soit
par la méthode élastique, soit par la méthode plastique. Il faut noter que la vérification
par la méthode élastique peut se faire quelle que soit la section considérée, mais dans le
cas de la vérification par la méthode plastique, des conditions d’élancement doivent
être respectées, pour éviter toute instabilité au voilement local. C’est pourquoi on
définit quatre classes de section :
Classe 1 : section très compactes pouvant former une rotule plastique avec la capacité
de rotation requise pour un calcul plastique des efforts internes ;
Le système le plus élémentaire utilisé pour la conception des toitures dans les
bâtiments
industriels est composé de couverture s’appuyant habituellement sur des pannes et est
généralement posée en continue à cause de leur grande portée. La couverture étant
entièrement standardisé, on ne le calcul plus. Les différents profils sont récapitulés
dans des tableaux (Tableau 2). La détermination du profil adéquat se fait par simple
lecture des tableaux en fonction des charges à supporter et des portées. Dans le cas des
charges, les charges prise en compte sont les charges permanentes, d’exploitations, et
la charge due au vent. Le Tableau suivant, nous donne les températures moyennes, les
masses volumiques, les différentes vitesses (Vo m/s) et pressions (Wo en daN/m²) de
base en fonction des temps de récurrences pour le Togo.
Kouma
Atakpamé
Sokodé
Aéroport
Niamtougou
Mango
Dapaong
Kara
Stations
météorologiques
rences Vo 34,5 30,3 31,2 28,3 22,4 41,9 34,5 30,2 33,6
100
Wo 69,92 53,84 57,82 47,27 29,58 103,4 69,97 53,42 66,19
Les pannes qui s’appuient sur l’ossature principale sont souvent formées à partir de
profilés laminés. On utilise généralement des poutrelles IPE en I. Elles sont disposées
parallèlement à la ligne de faîtage dans le plan du versant, disposées à entraxe
constante si possible, jumelées au faîtage par deux pannes faîtières, renforcées en rive
pour reprendre les efforts dus au vent, et sont posées à portée correspondant à
l’entraxe des fermes.
Les liernes sont des tirants généralement en barres rondes ou en cornières. Elles sont
disposées à entraxe des pannes et évites leur déformation latérale.
Les échantignoles sont des dispositifs de fixations pour attacher les pannes aux fermes.
Ils sont posés à chaque intersection pannes – fermes.
Les fermes sont constituées de barres assemblées entres elles. Elles sont disposées à
entraxes constante et supportent le poids de la couverture, des accessoires et des
pannes.
Les assemblages constituent des zones particulièrement plus fragiles que les zones
courantes des pièces, car les sections sont réduites du fait des perçages ou la nature de
l’acier affaiblie par le chauffage du soudage. Les dispositions à respecter lors des
assemblages sont : tous les axes neutres des barres doivent se trouver dans un même
plan. Les assemblages des barres doivent être les plus courts possible. Il faut effectuer
tous les assemblages par recouvrement simple et utiliser un assemblage symétrique par
double couvre-joint. Il faut s’assurer que les axes neutres des barres soient concourants
aux nœuds des treillis réalisés. Lors de l’assemblage au niveau du faîtage on renforce
par des couvre-joints des ailes des cornières, placés sous les ailes pour les membrures
supérieures comprimés ; si au contraire l’effet de traction est prépondérant
(soulèvement dû au vent), on renforcera par un couvre-joint placé au-dessus des ailes.
Tableau 2 : Dispositions à respecter lors de la conception des couvertures et du choix des entraxes entre les appuis.
Tableau 2 (Suite) : Dispositions à respecter lors de la conception des couvertures et du choix des entraxes entre les appuis.
CHAPITRE II : PRESENTATION
DU PROJET ET METHODOLOGIE
DE TRAVAIL
Ouvert sur la baie du Bénin dans le golfe de Guinée, le Togo occupe une étroite bande
de terre en Afrique de l'ouest entre le Ghana, le Bénin et le Burkina Faso. Sa
population est estimée en 2017 à environ 7,6 millions d’habitants pour une
densité de 133 habitants/km². Le Togo est l’un des plus petits États africains avec 56
785 km², s’étirant sur environ 700 km du nord au sud avec une largeur n’excédant pas
100 km. Sa capitale est Lomé. La toiture du magasin qui fait l’objet de cette étude se
situe dans la ville de Baguida. La figure suivante situe la ville de Lomé et ledit projet
sur la carte du Togo.
L’ensemble de cette structure métallique est recouverte par une couverture en bac alu
8/10.
Le magasin occupe une surface de 484.98 m². L’ouvrage à une forme rectangulaire
caractérisé par les dimensions suivantes :
Les figures suivantes montres les dimensions de la structure, la vue en plan, la vue en
3D du magasin.
- La conception de la toiture ;
- Le calcul du chéneau.
Ce choix se fait soit en considérant que seul les combles de la structure sont en
métallique, soit la structure est entièrement métallique. Dans le cadre de ce projet, la
structure est entièrement métallique.
Ainsi, la structure sera composée de pannes reposant sur des poutres en treillis
simplement appuyées à ses deux extrémités par des poteaux métalliques.
Dans le cadre de notre projet, nous avons utilisé un treillis triangulaire avec une
disposition de barre en N.
La portée minimale limite pour laquelle la poutre en treillis est économique vaut
environ
25 m avec un rapport h/l (hauteur/portée) comprise entre 1/10 et 1/25.
Le choix des barres dépendra non seulement des efforts internes, mais aussi de la
simplicité avec laquelle elles peuvent être reliées entre elles. Pour réduire au minimum
le poids d’un treillis, on aurait tendance à choisir la section de chaque barre en fonction
de l’intensité de l’effort normal auquel elle est soumise. Toutefois, pour les
membrures, un changement de section à chaque nœud n’est pas économique car cela
impliquerait un surcroît de travail et c’est pourquoi on ne choisit normalement qu’une
seul section (maximale) pour chacune d’elles.
A ce niveau, on définit soit un angle ou une hauteur pour la toiture afin de vérifier la
condition de la pente minimale (tg� ≥ 15%). Pour ce projet, la pente est égale à 15%.
On choisit un entraxe conformément à l’épaisseur des bac alu et on détermine le
nombre
de panne nécessaire à chaque versant. L’entraxe choisit permettra de calculer plus loin
les charges linéaires sur les pannes.
- vérifier la résistance ;
L’effet de la neige ne sera pas considéré à cause de sa non existence au Togo. Donc,
l’étude sera consacrée à l’effet du vent.
VENT
��
�� = 𝛒 (1)
��
Effet de masque ( �� � )
Il y a masque lorsqu’une construction est masquée partiellement ou totalement par
d’autres constructions ayant une grande probabilité de durée.
�� = �� ( �� 𝐇 × �� � × �� � × 𝛅 ) (�)
Avec :
�� ≥ �, �� ��
Action résultante sur une paroi
L’action résultante sur une paroi sera la combinaison des actions de chacune des
�𝐂 = 𝐂�� (�)
Avec
�� = 𝐂 �� (�)
�𝐞 = �, �� 𝐂 �𝐂 (�)
|� | 𝐶�
0° ≤ |�| ≤ 10° |� | |� |
− 2 (0,25 + ) − 1,5 (0,333 − )
100 100
Versant plan |� |
10 ≤ |�| ≤ 40°
° − 2 (0,45 − ) |� |
100 − 0,5 (0,60 + )
100
|� |
0° ≤ |�| ≤ 10° − 1,8 (0,4 + ) |� |
100 − 1,8 (0,40 − )
avec min = - 0,80 100
Voûte
|� |
10° ≤ |�| ≤ 40° |� | − 1,8 (0, 40 − )
− 2 (0,50 − ) 100
100 avec max = 0, 27
Figure 9 : Coefficient ɣ0
1- Pour un vent normal à la grande face Sa :
o Constructions fermées
Surpression :
Compte tenu de la pente des versants, les pannes sont posées inclinées d’un angle (α)
et de ce fait fonctionnent en flexion déviée (figure 10).
z
α n
NB : si la couverture est posée en continue, on multiplie les charges linéaires par 1,25.
La charge maximale sur les pannes, compte tenu de la continuité des bacs alu, vaut :
A l’ELU
1,35𝐺 + 1,5𝑄 ) x d
�� = ���
(10)
𝐺����� − 𝑊�
Avec
G : la charge permanente
Q : la charge d’exploitation
𝐺+𝑄
���� = ��� ( )xd (11)
𝐺����� −
𝑊�
Avec
G : la charge permanente
Q : la charge d’exploitation
f = n cos α (12)
t = n sin � (13)
A l’ELU, on a :
tu = nu x Sinα (14)
fu = nu x Cosα (15)
A l’ELS, on a :
Cette vérification s’effectue toujours à partir des charges calculées à l’ELS. Elle a pour
but de garantir un niveau de sécurité de la structure assurant la protection de vies
humaines. Selon les règles de vérification de l’Eurocode 3 : les pannes ne doivent pas,
réglementairement, présenter une flèche supérieure à l /200 de leur portée lorsqu’elles
sont soumises à des charges afin d’éviter tout désordre éventuel au niveau de la
couverture et de l’étanchéité.
La formule de la flèche étant :
�
f ≤ fad avec fad = 200
(18)
5 x f��� x �4
���� = (19)
384 x 𝐸 x 𝐼�
�4
2.05 x tser x ( 2 )
���� =
384 x 𝐸 x 𝐼� (21)
𝑙
2.05 x 200 x t��� x ( )
ᶟ
Dans le plan minimal : 𝐼� ≥ ( 384 x 𝐸
2
) (24)
E : module de YOUNG
A partir des relations Iy et Iz, on choisit le profilé IPE qui convient dans l’abaque des
IPE à l’annexe.
2.2.2.3.3 VERIFICATION DE LA RESISTANCE
Cette vérification tient compte du type d’effort qui est appliqué dans la section et de la
classe de section du profilé. Le schéma statique d’une panne sur deux appuis est illustré
par la figure suivante :
Moment dû à t
� 2
�� = �� x (25)
8
2
( �⁄2
�� = �� x (Dans le cas où il y a des liernes) (26)
)
8
Moment dû à f
�2
�� = �� x (27)
8
Quatre méthodes de calcul possibles sont données par l’Eurocode 3. Le calcul plastique
en flexion biaxiale qui correspond à la classe 1 permet de vérifier :
�� 𝛼 ��
( ) +( )ᵝ ≤ 1 (28)
���� ����
Avec
α=2, β=1
𝑊 ��� x
���� = (29)
��
����
(30)
𝑊 ��� x
���� =
��
����
Avec
����� : module de résistance plastique dans le plan y donné par lecture sur abaque
����� : module de résistance plastique dans le plan z donné par lecture sur abaque
Une section est en cisaillement pur lorsqu’elle est soumise uniquement à un effort
tranchant. Dans ce cas, il convient de vérifier que :
1
ɣMo
V ≤ Vpl = 0.58fyAv (31)
V est l’effort tranchant appliqué dans la section ;
Avz = A – 2btf + (tw + 2r)tf quand l’effort tranchant est parallèle à l’âme (Vz)
(32) Avy = 2btf + (tw + 2r)tf quand l’effort tranchant est perpendiculaire à l’âme (Vy)
(33)
La stabilité par rapport au déversement pour une poutre est assurée si le moment
fléchissant maximal est inférieur au moment ultime de déversement :
M ≤ Mb.Rd
(34)
Où
M =χ β
fy
b.Rd LT w ply
γM0
(35)
Avec
2
ϕLT = 0,5 [1 + αLT (λ̅ LT − 0,2) + λ̅ LT ] (37)
π2 E
λE = √ fy
(39)
Lorsque l’élancement réduit ��𝑇 ≤ 0,4 il n’est pas nécessaire de tenir compte du
déversement.
Il convient d’entretoiser les pannes avec un ou plusieurs cours de liernes en fer rond ou
en cornière. Ces liernes permettent d’éviter les déformations latérales des pannes. En
effet les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction et qui sont soumis à des
efforts croissants, au fur et à mesure qu’ils se rapprochent du faîtage, les efforts de
traction sollicitant les liernes ne peuvent pas être attachés aux pannes faîtières, qui
périraient transversalement. Ils sont donc transmis aux fermes par des tirants en
diagonale.
L2 T2
L1 T1
Panne sablière
Calcul de la réaction R :
T1 = R/2 (42)
Calcul de l’effort tranchant dans les tronçons L2, L3, L4, L5, L6
T2 = R + T1 (43)
T3 = R + T2 (44)
T4 = R + T3 (45)
T5 = R + T4 (46)
T6 = R + T5 (47)
2T7 × cosθ = T6
T6 2cosθ
T7 =
(48)
entra xe
Θ = tg-1 ( l⁄ ) (49)
2
L’effort maximal :
Tmax = max (T1, T2, T3, T4, T5, T6, T7) (50)
La stabilité par rapport aux déformations latérales des pannes est assurée si l’effort
normal sollicité est inférieur à l’effort normal résistant :
A × fy
Nsd = Tmax ≤
ɣMo
ɣMo × Tm a x
A≥
fy
π ϕ2 ɣMo × Tm a x
A = 4
≥
fy
ɣMo × T m ax × 4
𝝓≥√
(53) f ×𝜋
y
Les poutres à treillis sont constituées de barres rectilignes, situées dans un même plan,
assemblées entre elles. Elles sont utilisées comme éléments fléchis pour de grandes
portées et, sont des éléments de structures qui supportent les charges de la couverture et
des pannes pour les transmettre aux poteaux. Elles sont en général en profilé LNP
(doubles cornières à ailes égales). Elles sont composées :
les nœuds.
Il s’agit de déterminer les charges permanentes g et d’exploitation q qui agissent sur les
poutres. Elles sont respectivement obtenues par les relations suivantes :
𝒈 = (𝑮 x 𝑳𝒕) (54)
Avec
Lt : largeur tributaire
𝒒 = 𝑸 ∗ 𝑳𝒕 (55)
Avec
Lt : largeur tributaire
La combinaison de charge qui se fait aux états limite ultime et de service, permet
d’obtenir :
- A l’ELU :
𝑊� = 1,35� + 1,5�
(56)
Avec
- A l’ELS:
����� = � + �
(57)
Avec
Il s’agit de déterminer les charges P0, P1, et P2 à l’ELU qui agissent sur les nœuds des
poutres à treillis. Ces différentes charges s’appliques à la moitié de l’entraxe entre
pannes. Elles sont obtenues par les relations suivantes :
Sur les nœuds de rives :
�1 �3
P0 = Wu × = Wu × (58)
2 2
�2 + d3
P2 = Wu × (60)
2
Lorsque les charges sont appliquées aux nœuds, les barres sont sollicitées par des
efforts
normaux de tractions ou de compressions.
Pour le calcul des réactions aux appuis, nous nous reporterons au cours de RDM
(Résistance Des Matériaux). Pour cette étude, la poutre à treillis se repose sur deux
appuis (RyA et RyB). Avec le schéma statique de la figure 14, on peut écrire les trois
équations d’équilibre suivantes :
Σ F/ x = 0
Σ F/ y = 0
Σ M/A = 0
CALCULS DES EFFORTS INTERNES DANS CHAQUE BARRE
Pour le calcul des efforts dans les barres, nous nous reporterons au cours de Structures.
Il existe plusieurs méthodes de calcul des efforts dans les barres. Pour notre étude, nous
utiliserons la méthode de coupes. Cette méthode consiste à couper un treillis en deux
parties distinctes en extériorisant uniquement 3 inconnus.
La figure suivante illustre la méthode utilisée.
Dans un élément sollicité en traction axiale, l’effort de traction calculer dans chaque
barre doit rester inférieur à l’effort résistant de traction, soit :
Avec :
A × fy
NPL = ɣMo
(Résistance plastique de la section brute) ; (62)
0.9 𝐴 ��𝑒� × ��
NU = (Résistance ultime de la section nette au droit des trous de
ɣMo
fixation) ; (63)
𝐴 𝑛 𝑒� ×
NNET = (Résistance plastique de la section nette pour les assemblages par
��
ɣMo
N Ed × ɣ
A≥ (65)
Mo
fy
Avec :
fy : limite élastique
Avec :
fy : limite élastique
LK = L × K (68)
Longueur de flambage
Longueur de flambage hors
Elément porteur dans le plan du treillis
plan (yy’)
(zz’)
Membrures 0.9L L
Montants 0.8L L
π2 E
λE = √ fy
(70)
Courbe de a b c D
flambage
NEd ≤ NK, Rd
Dimensionner l’échantignole.
L’EXCENTREMENT « t »
Echantignole
QZ = 𝐺���� − 1.5 𝑊�
(75)
La réaction de la panne sous la combinaison 𝐺���� − 1.5 𝑊�, vaut
(76)
:
��� × �
R=
2
Mr = 2R × t (77)
moment
de renversement sollicité est inférieur au moment de renversement ultime :
Msd = Mr
Msd ≤ Mrl,rd { fy × W (78)
M el
=
ɣM0
rl,rd
CALCUL DE L’EPAISSEUR DE L’ECHANTIGNOLE
b × e2 ɣ M0 ×Mr
Wel =
≥ f
6
y
L’épaisseur de l’échantignole est définie par la relation :
6 ×ɣM0 ×Mr
e≥√ (80)
b x ��
2.2.2.7 ASSEMBLAGES
Les boulons employés dans la construction métallique sont constitués d’une tige
(encore appelée vis) filetée sur une partie de sa longueur, d’une tête à six pans et d’un
écrou.
filetée
Tête Tige Rondelle Ecrou
(6 pans)
Figure 16 : Constitution d’un boulon
Les boulons sont aussi munis d’une rondelle pour deux raisons, soit pour :
- S’assurer que la partie filetée de la tige est à l’extérieur des éléments reliés par le
boulon,
Dans les assemblages boulonnés des classes de résistance 4.6 et 5.6, les rondelles sont
placées sous les écrous alors que dans les assemblages boulonnés des classes de
résistance 10.9, les rondelles sont placées sous la tête des vis et des écrous, de façon à
ce que leur face chanfreinée soit tournée vers l’extérieur.
d (mm) 8 10 12 14 16 18 20 22 24
d0 (mm) 9 11 13 15 18 20 22 24 26
A (mm2) 50,3 78,5 113 154 201 254 314 380 452
𝝓 rondelle 16 20 24 27 30 34 36 40 44
(mm)
𝜙 clé (mm) 21 27 31 51 51 51 58 58 58
M12 40 25 20 35 20 15
M16 50 35 25 40 25 20
M20 60 40 30 45 30 25
M24 70 50 40 55 35 30
M27 80 55 45 65 40 35
n : nombre de boulons
m : le nombre de plan de cisaillement
µ : coefficient de frottement
Ks = 0.85 pour les trous circulaires surdimensionné et pour les trous oblongs court ;
ɣMs = 1.25 pour les trous à tolérance normale et pour les trous oblongs dont le grand axe
est perpendiculaire à l’axe de l’effort
Il faut vérifier que les pièces puissent supporter les pressions latérales auxquelles elles
sont soumises. La résistance à la pression latérale est influencée par :
Avec :
�1 �1 1 �𝑏�
α = min [ ; − ; ; 1]
Les pièces assemblées (barres, goussets) doivent avoir une épaisseur supérieure à « t »
(épaisseur déterminante des pièces).
Dans les zones comprimés, l’influence des trous de fixation des boulons sont nulle.
Pour autant que ceux-ci ne soient pas ni oblongs, ni surdimensionnés. On admet que
les efforts de compressions se transmettent par les boulons qui reconstituent la
presque totalité de la matière manquante.
Par contre, les trous de fixation des boulons doivent être prise en considération dans les
zones en traction. Il faut vérifier la résistance de la section nette au moyen de la
relation
suivante :
0.9 × fu ×
NEd ≤ = Nu (88)
Anet
ɣM2
La section nette se calcule avec la plus courte de toutes les lignes de rupture possibles.
Elle est toujours inférieure à la section brute (A) et dépend du nombre de trous et leur
disposition.
Dans le cadre de notre projet, nous avons utilisé un chéneau de type Moignon
cylindrique sans trop plein.
CHAPITRE III : PRESENTATION
DES RESULTATS
3 PRESENTATION DES RESULTAS
Entraxe 1.33 m
Hauteur 1.373 m
Pente 15%
Nombres de pannes 16
Nombres de poutres à
6
treillis
Les figures suivantes montre la disposition des entraxes entre les pannes et la vue en
plan de la toiture.
8.53°
Pressions
Wr (daN/m²) 42,47
Wn (daN/m²) - 41,20
We (daN/m²) - 72.10
3.2.1.2 ACTIONS DUES AUX CHARGES PERMANENTE G
ET AUX CHARGE D’EXPLOITATION Q
Poids de la
Charges 10
couverture
permanentes
Poids des 16
G (daN/m²) 6
pannes
Les combinaisons des charges à l’ELU et à l’ELS sont résumées dans le tableau
suivant :
Valeurs des
Valeurs des La charges
charges Entraxe entre couverture linéaires
Désignations
surfaciques N les pannes en m est posée en reparties sur les
(daN/m²) continue pannes N
(daN/m)
Valeurs en daN/m
f 282.13 190.72
t 42.32 28.60
A partir des résultats des moments quadratiques, on fait le choix du IPE conforme aux
calculs dans le tableau des IPE en annexe. L’IPE 140 a été choisi.
My 990.63
Mz 37.15
V 747.64
Vpl 15489.54
Le profilé obtenu après vérification du déversement est résumé dans le tableau qui suit.
Types de profilé
Pannes
IPE 140 IPE 180
tf (mm) 6.9 8
C1 1.132 1.132
�K 157.41 146.34
�E 94 94
βw 1 1
�K 1.67 1.56
𝜒K ≤ 1 0.31 0.35
Longueur de la
5.3
panne en m
R 140.19
T1 70.10
T2 210.29
T3 350.48
T4 490.67
T5 630.86
T6 771.05
T7 431.29
Tmax T6 = 771.05
Grâce à l’effort maximal revenant aux liernes obtenu (Tmax), le dimensionnement des
Largeur
Valeurs des charges g et
Charges Désignations tributaire
q (daN/m)
Lt (m)
Le tableau suivant résume les combinaisons des charges qui se font aux états limite
ultime et de service
Le tableau suivant présente les valeurs des charges P et Pₒ appliquées aux nœuds.
P0 7.32
P1 14.99
P2 15.33
Σ F/ x = 0 ⟹ RXA = 0 KN
Σ F/ y = 0 ⟹ RyA = 106.625 KN
1 669.50 Compression
2 662.09 Traction
3 0 Neutre
4 618.27 Compression
5 51.15 Compression
6 662.09 Traction
7 7.39 Traction
8 566.84 Compression
9 52.34 Compression
10 611.43 Traction
11 15.09 Traction
12 515.31 Compression
13 55.68 Compression
14 560.57 Traction
15 22.78 Traction
16 463.71 Compression
17 59.25 Compression
18 509.61 Traction
19 30.46 Traction
20 412.08 Compression
21 63.52 Compression
22 458.58 Traction
23 38.13 Traction
24 360.42 Compression
25 68.40 Compression
26 407.52 Traction
27 91.33 traction
Membrure
1 669.50 KN Compression
supérieure
Membrure
2 662.09 KN Traction
inférieure
Désignations Valeurs
Désignations Valeurs
Les profilés obtenus après vérification de la résistance au flambage sont résumés dans
le tableau qui suit.
Axe (yy’)
Eléments porteurs
Profilés Membrure
Diagonale
supérieure
2L 50 × 50 × 5 2L 120 × 120 × 10
iy 15.1 36.70
�K 117.22 34.60
�E 94 94
�K 1.25 0.37
ΦK 1.54 0.61
𝜒K ≤ 1 0.41 0.91
t 100
Désignations Valeurs
Charge due au
𝐺���� − 1.5 𝑊� - 923.3
vent Qz (N/m)
Mr (N.mm) 489349
Désignations Valeurs
Mr (N.mm) 489349
{ Montant
Diagonale ⇒ 2L 50 × 50 × 5
Membrure supérieure
{ ⇒ 2L 120 × 120 × 10
Membrure inférieure
La vérification de la résistance des boulons précontraints nous permet de déterminer le
nombre de boulons nécessaires pour l’assemblage. Le tableau suivant résume le nombre
de boulons calculés.
Eléments porteurs
Epaisseur (mm) 5 5 10 10
Choix de « d » (mm) 12 12 24 24
Effort sollicité V (N) 91,33. 103 68,40. 103 669,50. 103 662,09. 103
Ks 1 1 1 1
m (nombre de plan de
2 2 2 2
cisaillement)
n (nombre de boulon) 6 6 11 11
Eléments porteurs
d (mm) 12 12 24 24
α 1 1 1 1
n 6 6 11 11
t (épaisseur
déterminante des 1.76 1.32 3.52 3.48
pièces) (mm)
Epaisseur (mm)
5 5 10 10
(cornières) « ép »
Choix : Gousset
ép(mm) 8
ép ≥ t
La vérification de la section nette se fait dans les zones en traction. Le tableau suivant
résume les résultats obtenus.
Tableau 33 : Vérification des sections nettes
Eléments porteurs
2L 50 × 50 × 5 2L 120 × 120 × 10
Pente 2‰
Ch neau
s Sé
d
Chéneau
Descente
des eaux
Pluviales
Figure 23 : Chéneau (coupe transversale)
Pour chaque élément, les charges ont été évaluées puis les sections dimensionnées
suivant les démarches appropriées. Les résultats ont permis d’avoir :
[5] Note de cour Structure, 2017, (CERFER), Mr. FIATI Ingénieur en génie civil.
ANNEXES
ANNEXES
Désignations Valeurs
Limite élastique fy
235
(MPa)
Nuance d’acier
S235 Contrainte de rupture
360
en traction fu (MPa)
Désignations Valeurs
Σ F/x = 0 ⇒ RxA = 0
RyB = 106.625 KN
D’où :
RyA = 213.25
RyB −=106.625
106.625=KN
106.625 KN
{
CALCUL DES EFFORTS DANS LES DIFFERENTES BARRES
Section1
7.32
F1y F
1
F1x
F2
106.625
F1sinα + RyA - Pₒ =0
−R y A + Pₒ − 106.625+ 7.32
F1 = = - 669.50 KN
sin8.53
=
sinα
F1 = - 669.50 KN Compression
Σ F/x = 0 ⇒ F1x + F2 = 0
F2 = 662.09 KN Traction
Section 2
7.32
F1y
F1
F1x F3
F6
106.625
Σ F/x = 0 ⇒ F6 + F1x = 0
F6 = 662.09 KN Traction
Section 3
14.99
F4y
7.32 F4
F4x
F5
d F5y
F5x
1.23 F6
106.625
Σ M/A = 0 ⇒ - P1 × 1.23 + F5 × d = 0
F5 = 51.15 KN Compression
F4cosα – F5sinα + F6 = 0
F5sinα−
cosα F6 51.15 sin82.04 − 662.09
F4 = = cos8.53 = - 618.27 KN
F4 = - 618.27 KN Compression
Section 4
14.99
F4y F4
7.32 F4x
F7
F10
1.23
106.625
Section 5
15.33
F
d 14.99 8y F8
F8x
7.32 F9 F9y
F9x
F
10
1.23 1.32
106.625
F9 = 52.95 KN Compression
F8 = - 566.84 KN Compression
Section 6
15.33
F8y
F
14.99
F8x F
7.32 11
F
1,23 1,32
106.625
106.625
Section 9
15.33
F16
15.33 F
15.33 F F17 16x F
14.99 17y
7.32
F17x
1.23 1.32 1.32 1.32 18
106.625 F
Σ M/A = 0 ⇒ - P1× (1.23) - P2 (2.55 + 3.87 + 5.19) + F17 × d = 0
Section 10
15.33
F16y
15.33 F16
F
15.33 16x F19
14.99
7.32
1.23 1.32 1.32 1.32 1.32 22
106.625
Section 11
d
15.33
F20
15.33 F20
F 0x
15.33 2
15.33 F21 21y
14.99
7.32 F
21x
106.625
F26
1.23 1.32 1.32 1.32 1.32 1.32
106.625
d
15.33
15.33 F24y F
24
15.33 F
24x
15.33 F F25y
15.33 5
2
14.99
7.32 F
25x
F
1.32 1.32 26
1.23 1.32 1.32 1.32
107.31
15.33
15.33 F
15.33 28x
15.33 F28y F2
15.33 F25 F25y
8
14.99 15.33 F
7.32 F
25x F 27y
8.53° 26
1.23 1.32 1.32 1.32 1.32 1.32
106.625
Montant
2L 50 × 50 × 5 1
A = 480 mm2
Coupe 1-1
1
Anet = Bt - d0t
Membrure inférieure
2L 120 × 120 × 10
A = 2320 mm2 1 2
e
2
e2 = 30 mm
= (2 × 30 + 2 × 62.4 - 3 × 26) × 10
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Figure 27 : Profilé LNP (cornières à ailes égales)
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