H E c E p Q W *
ou
h ec e p q w*
D’où
H E c E p Q W * avec
v2
h cte
2
Autrement dit, l’énergie totale se conserve dans un écoulement gazeux compressible
Cette relation est valable aussi bien pour les écoulements réversibles et irréversibles.
qm V s V e Fext
- Conservation de la masse :
cS d du c S
c d c du
En ne conservant que le premier ordre, on obtient :
c c du cd
soit :
du cd
- Théorème d’Euler
cS c c du p dp S pS
soit :
dp cdu
dp dp
c2 ;c
dρ dρ
En considérant l’écoulement isentropique (hypothèse de départ) pour le fluide considéré
comme un gaz parfait, on a :
pv cte
dp p
dρ
Par conséquent :
p
c rT
Avec
rR
M
Exemple : Dans les conditions normales, pour l’air (p = 1,013 bar, γ =1,4 et ρ=1,293 kg.m -3),
c=331 m/s.
Cette relation est appelée Equation de Barré de Saint Venant. Cette équation s’applique aux
écoulements réversibles et irréversibles adiabatiques.
En utilisant les conditions de l’état générateur et le nombre de Mach dans l’équation de Barré
de Saint Venant, on peut écrire :
2
c2 v2 c
g
1 2 1
2
cg
1 1 Ma 2
c 2
En exprimant la température en fonction de la vitesse du son à un état donné et à l’état
générateur puis en utilisant les relations isentropiques (Laplace), on obtient :
Tg 1
1 Ma 2
T 2
pg 1 1
1 Ma 2
p 2
1
g 1 1
1 Ma 2
2
2
ccr c g
1
2
Tcr Tg
1
2 1
pcr p g
1
1
2 1
cr g
1
VII.6.1 Définition
On appelle tuyère un dispositif qui sert à transformer en énergie cinétique l'énergie des gaz
possédant initialement une pression et une température données (combustion par exemple).
L’énergie cinétique augmente au cours d’une détente adiabatique entraînant une chute de
pression et de température et se réalise grâce à une modification appropriée de la section
d’écoulement.
1
1 2 1
1 Ma 2
S 1 2
S c Ma 1
2
Avec Sc, la section du col choisie comme référence.
d dv dS
VS cte 0
v S
dp p
c2
dρ
dp
Aussi, Euler => vdv 0
En remplaçant dans cette équation dp par c2dρ, on a :
2
d v dv
c v
Dans cette équation, en remplaçant dρ/ρ par son expression tirée de l’équation continuité, on
obtient :
Ma 2 1
dS dv
S v
La relation ci-dessus est appelée Relation d’Hugoniot. On en déduit la relation ci-dessous en
utilisant l’équation continuité :
dp 1 v 2 dS
p Ma 2 1 p S
Théorème3 : la vitesse u de l’écoulement ne peut être égale à la célérité du son qu’en section
d’aire minimale dS = 0. Il est, impossible d’obtenir la vitesse du son dans une aire de section
maximale. Pour passer d’un écoulement subsonique à un écoulement supersonique, il faut
donc que la tuyère présente une section minimale appelée col.