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3.1 Généralité
Par définition, La couche d’assise comprend la couche de ballast et la sous-couche (sous
ballast) et la plate forme.
• La répartition des charges provenant des traversés d’une manière presque uniforme sur la
plateforme ;
Le ballast est un granulat utilisé dans la construction de voies ferrées et dont 100 % de la
surface des grains est entièrement concassée
3.2.1 Rôle
• La transmission des efforts engendrés par le passage des trains au sol, sans que celui-ci ne
se déforme par tassement.
• Le rôle du ballast est aussi d'enchâsser les traverses afin d'assurer une résistance aux
déformations longitudinales, particulièrement importante pour la technique des longs rails
soudés.
3.2.2 Matériau
On utilise du gravillon fin (10 mm à 35 mm) pour le nivellement. Les carrières où l'on extrait
et transforme ces matériaux sont les ballastières. Il est aussi possible d'utiliser le laitier
(produit par les hauts-fourneaux).
Les éléments du ballast doivent s'imbriquer, de façon à former une masse compacte, mais
perméable.
La qualité de ballast est définie par un « coefficient de qualité », qui précise à la fois la
résistance à l’usure, au frottement et aux chocs modérés.
Le ballast utilisé en chemins de fer doit avoir au moins les qualités suivantes :
3.2.4 Contrainte
Contamination par des matériaux parasites, par exemple de la terre. On procède à des
désherbages, mais il est nécessaire de remplacer le ballast régulièrement ;
Tassement du ballast sous les traverses, ce qui provoque une déformation verticale de
la voie. Il est alors nécessaire de réinjecter du ballast de faible granulométrie sous les
traverses; ou bien de réaliser une opération d'entretien à l'aide d'une bourreuse.
3. La Sous-couche :
Elle comprend du haut vers le bas, une couche "sous ballast" en grave propre bien gradué
(0/31.5) puis une couche de fondation dans le cas de mauvais sol et enfin, s’il y a lieu une
couche anti-contaminatrice complété par des feuilles de géotextile ou géo-membrane
• Des caractéristiques du sol proprement dit (nature, indice portant, sensibilité au gel, etc.) ;
3.4 Plateforme
3.4.1 Définition
Jusqu’à présent l’épaisseur du ballast a été fixée empiriquement. Or les progrès faits en
technique routière sur la détermination des épaisseurs de chaussée et de leurs portance de
leurs fondations permettent d’envisager le calcul théorique des épaisseurs de ballast, le
problème essentiel étant de connaître le comportement de la couche de ballast au point de vue
mécanique.
Il faut également noter que la distribution des pressions sous la traverse est très influencée par
le mode de bourrage et que les contraintes au niveau de la plateforme diminuent sensiblement
quand l’épaisseur de ballast augment (deux fois plus forte pour 30 cm que pour 60 cm).
Il s’agit de déterminer l’épaisseur de ballast pour que le sol naturel supporte avec une
élasticité suffisante les efforts qui lui sont transmis et en même temps la nature des
matériaux pour qu’il ne puisse pas y avoir migration des éléments du sol naturel dans la
fondation sous l’action des charges répétées.
Les sols de la première catégorie ont toujours une résistance élastique suffisante. Dans les sols
saturés en permanence on prend des mesures d’anticontamination sous la forme
d’assainissements ou de couches protectrices.
Pour les sols accidentellement saturés, on peut traiter le problème dans le cas le plus
défavorable, mais il ne faut pas oublier que les méthodes de protection sont extrêmement
onéreuses. Mieux vaut agir sur l’environnement pour éviter la saturation accidentelle du sol.
Dans l’attente des résultats complets des études en cours précitées, des essais d’application
des méthodes routières ont été faits en utilisant les courbes établies pour les véhicules routiers
en vues de déterminer l’épaisseur des fondations de chaussée, en fonction des conditions des
charges et de la caractéristique de portance des sols définis expérimentalement par l’indice
CBR.
La transposition de cette méthode a été faite à la voie ferrée en assimilant le ballast et la sous-
couche à une fondation de chaussée souple, l’impact d’une demi-traverse sur le ballast à celui
d’une route de camion sur la chaussée, et enfin en fixant l’épaisseur de façon que pour un
indice CBR donné la pression soit la même sur le plan horizontal de contact fondation-sol
sous le système de charges routier et le système de charges ferroviaire.
A l’occasion des études récentes de ligne nouvelle, il a été amené à préciser le problème des
structures d’assise des voies ferrées en cherchant à optimiser les qualités de ces derniers tants
en choix des matériaux qu’en dimensionnement. Une méthode de détermination et de
dimensionnement des structures d’assise basée sur l’expérience a donc été mise au point pour
les voies ferrées.
Elle s’appuie sur la classification des plateformes définie par les laboratoires des Ponts et
Chaussées et tient compte des caractéristiques du trafic ferroviaire. Cette méthode a permis
d’établir un catalogue des structures-types d’assise.
La couche de plateforme est en général constituée du même matériau que le corps de remblai,
mais se distingue dans le cas d’une voie neuve par le taux de compactage.
En vue d’une bonne qualité globale du système plateforme – couches d’assise, il convient de
considérer :
La classification des plateformes, qui doit tenir compte non seulement des
caractéristiques de granulométrie et de plasticité du sol, mais aussi de la profondeur de
gel dans le site considéré, de la sensibilité au gel du sol de la plateforme, de la
Matière : Infrastructure ferroviaire
Responsable de la matière : Mme ELMASCRI
3ème Année Licence Travaux Publics Page 5
Chapitre III : Comportement et dimensionnement des voies ferrées
Les plateformes sont classées au moyen d’un paramètre Sj qui définit six classes de
plateformes :
Ce paramètre Sj est choisi en tenant compte des trois facteurs énumérés ci-après :
Une étude Statistique effectuée, sur les travaux de consolidation et d’assainissement réalisés
depuis une quinzaine d’années à permis de définir la qualité globale du système « plateforme
– couches d’assise ».
Lorsque l’épaisseur des couches d’assise est trop faible, la qualité globale devient mauvaise :
les défauts de nivellement sont dus alors pour une bonne part aux tassements des différentiels
apparaissant au niveau de la plateforme soumise à des pressions excessives.
Le catalogue des structures d’assise, se présente en fait sous forme d’un jeu de fichets
classés en fonction de la nature de la structure d’assise :
- Sous-couche classique (matériau grenus). Couche de forme normale (même sol que la
plateforme),
- Sous-couche classique (matériau grenus). Couche de forme rapportée (sol d’apport
correspondant à une plateforme S2, S3, S4, ou S5),
- Sous-couche classique (matériau grenus). Couche de forme en sol traité aux liants
hydrauliques,
- Sous-couche comportant une feuille plastique étanche. Couche de plateforme normale,
- Sous-couche comportant une feuille plastique étanche et dont la partie inférieure est
constituée de sable traité à la chaux.