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LA PEINTURE

I- DEFINITION

Substance liquide ayant une propriété filmogène (possibilité de générer un film ou feuil) visant à
protéger, revêtir et décorer un subjectile ou support.

II- COMPOSITION DE LA PEINTURE

1- Le Liant (résine)
Il lie les différents composants de la peinture. Il se présente sous forme solide ou liquide et permet
l’adhérence et la résistance de la peinture. C’est l’élément filmogène qui donne les propriétés finales
du film (feuil) de peinture.

2- Les Pigments
Particules solides en poudre apportant sa couleur et son opacité (pouvoir masquant)
NB : il y’a des pigments qui empêchent la corrosion. Exemple ; pigment inhibiteur de corrosion ;
phosphate de zinc, minium de plomb.

3- Les charges
Particules solides en poudre apportant à la peinture son corps. Elles ne participent que très peu à la
teinte finale et l’opacité.
NB : Les charges et les pigments ne sont jamais solubilisés dans la peinture. Ils constituent les
pulvérulents de la peinture.

4- Les Solvants
C’est un composant liquide ayant la propriété de dissoudre le liant. Il est éphémère car ne reste jamais
sur le support. On dit qu’il véhicule la peinture.

NB : Un diluant est un mélange de solvant en général.

5- Les adjuvants (additifs)


Substance liquide ou solide ajoutée à la peinture (en règle générale, de très faible quantité inf à 3%)
pour apporter des propriétés spécifiques (séchage, étalement etc..)

Exemple
- les siccatifs dans la peinture à huile (glycérophtalique), pour accélérer le séchage.
Les anti peaux
- Les agents d’étalement
- Les dispersants
- Les anti- UV
- Les antirouilles
- L’agent fongicide

III- ASPECTS VISUELS DE LA PEINTURE

1- Le mat : donne une réflexion presque nulle de la lumière (contient + de charges que de liants)

2- Le satiné : donne une réflexion partielle de la lumière. (Contient approximativement autant


de charges que de liants)

3- Le brillant : Donne une réflexion totale de la lumière. (contient + de liant que de charges. Ex
LEONIX EMAIL (pas de charges)

IV- SECHAGE DES PEINTURES


Le séchage d’une peinture est le passage de son état liquide à un état solide (film ou feuil) par
différentes phases.

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1- La phase physique du séchage
C’est le départ du solvant du film de peinture = L’EVAPORATION

2- La phase chimique

Deux types :

a) Oxydation (pour les peintures glycérophtaliques ou alkydes)


b) Polymérisation (ou réticulation) pour les produits bi composants (base + durcisseur) ex :
Epoxy et polyuréthane.
NB : jamais la base ou le durcisseur ne sécheront s’ils sont appliqués séparément.

Si on observe dans le temps, le séchage d’une peinture passe par 4 temps.


- Hors poussière : le coton ou la poussière ne colle plus à la peinture
- Sécher au Toucher : on peut toucher l’objet sans se salir
- Manipulable : la manipulation de l’objet ne déforme pas le film de peinture
- Mise en service : Temps à partir duquel l’objet peint peut être mis en service.

FABRICATION DES PEINTURES

Ensemble de processus permettant de mettre en commun tous les éléments de composition pour
obtenir un liquide homogène (peinture)

Les étapes de fabrication :

I- EMPATAGE

C’est une opération consistant à faire un pré mélange

- Mélange liant + solvant (en partie)


- Ajout de poudre pigment + charge en totalité Dispersion (homogénéisée par agitation)

On obtient une pâte plus ou moins liquide = pâte de broyage.

II- BROYAGE

Etape de fabrication qui permet à chaque particule en poudre (de la pâte de l’empattage) de s’enrober
de résine ou de liant.

NB : on ne broie pas les pulvérulents, on les sépare les uns des autres.

III- RALLONGE (DILUTION)

Ajout du restant de la formule (restant de liant, de solvant et des additifs)

IV- CONTROLE LABO


- Test de viscosité (liquide ou épais)
- Test de séchage
- Test de densité
- Test d’extrait sec etc.…

Le produit est emballé une fois tous les contrôles laboratoires faits, et validés conformes

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V – EMBALLAGE

C’est la mise en pot pour la livraison et l’étiquetage.

CLASSIFICATION DES PEINTURES

I- LES PEINTURES EN PHASE AQUEUSE (à eau)

- Les émulsions (dispersions vinyliques ou acryliques) génèrent des films minces (peintures)
- Les revêtements plastiques épais (RPE) qui sont aussi des dispersions générant des films
épais (revêtements)

II- LES PEINTURES EN PHASE SOLVANT

On peut les classer par mode de séchage :

1- Séchage physique
- Les peintures cellulosiques fabriquées avec résines nitrocellulaires (dont l’intérêt principal est
le séchage rapide)
- Ex : vernis cellulosique.
- Les caoutchoucs chlorés (ex vigor cc) meilleure résistance aux agents chimiques et à l’eau.

2- Séchage chimique : oxydation


Les peintures glycérophtaliques (alkydes)
Séchage chimique : polymérisation ou réticulation.
- Peinture époxy.
- Peintures polyuréthane. Très bonne résistance aux intempéries et aux agents chimiques.
- Ce sont des peintures bi composantes. (base +durcisseur)

NOTION ET CONCEPT DES SUPPORTS (SUBJECTILES)

Peut être défini comme matériau devant recevoir la peinture, on peut les classer en trois concepts

Le support : ensemble construit formant l’ouvrage à traiter ex : la maçonnerie

Le subjectile : surface de l’ouvrage sur laquelle on va appliquer la peinture

Le fond : subjectile déjà traité sur lequel on doit à nouveau intervenir pour appliquer une peinture.

1- Le CIMENT :
- Enduit ciment (sable – ciment + eau)
2- Le Béton (sable + eau + ciment + gravier + fer)
3- Le plâtre (très sensible à l’eau)
4- Le Bois : (Matériau vivant)
5- Le Plastique (matériau inerte)
6- Les métaux (agressés naturellement par la corrosion
- Ferreux (acier)
- Non ferreux (aluminium, galva, etc)

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PREPARATION DES SURFACES

L’objectif de la préparation de surface est d’avoir un subjectile sain, sec, propre et en bon état.

Important : la préparation de surface est aussi importante que la peinture, voire plus pour une garantie
de bonne tenue dans le temps.

Il est préférable de passer de la mauvaise peinture sur une surface bien préparée plutôt que de
passer de la bonne peinture sur une surface mal préparée.

NB : l’état de surface conditionneront la préparation, et le type de peinture à mettre en œuvre.

1- Enduit de ciment et béton

Pas de mise en en peinture avant 28 jours minimum pour un bon séchage. Les anciennes peintures
peuvent être maintenues sous réserve de :

- Egrenage
- Brossage
- Ponçage
- Epoussetage (dépoussiérage)
- Lavage (essuyage),pour les travaux anciens.

2- Le bois

Préparation difficile car support vivant, présentant des fibres qui se redressent à chaque mouillage.

- Ponçage
- Epoussetage
Opération à répéter entre chaque couche (cas du vernissage). Voir en fonction des essences
les différents types de préparations.

3- Le Plastique

- Dégraisser au solvant (pour éliminer les éléments gras de démoulage)


- Ponçage (avoir une surface rugueuse pour mieux accrocher
Ou décapage chimique (selon le type de plastique)

4- Les Métaux
a) Ferreux : Acier
La préparation de surface est possible par 4 procédés :
- Brossage
- Brûlage
- Décapage thermique ou chimique
- Lavage Haute pression (HP) ou ultra haute pression (HUP)
b) Non ferreux (aluminium, acier galvanisé)

Préparation par dérochage chimique.

NB : Un métal décapé doit être recouvert dans les 4 heures qui suivent ce traitement. Délai pouvant être
réduit suivant l’hygrométrie. Au-delà, la peinture serait appliquée sur de la rouille en formation,
appelée « fleur de rouille »

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MATERIEL D’APPLICATION ET DE PREPARATION DE SURFACE

I- MATERIEL DE PREPARATION DE SURFACE

Bâtiment :

- couteau de peintre (riflard)


- Brosse métallique
- Papiers abrasifs (sable, verre)
- Chiffon d’essuyage / éponge

Industrie

Idem que pour le bâtiment. Avec le matériel pour le décapage en plus

- Air comprimé (compresseur)


- Réservoir sous pression
- Abrasifs
- Buses

II- MATERIEL D’APPLICATION

1- Pour les enduits et les mastics


- Couteaux à enduire
- Cale à mastiquer (seulement en carrosserie)
- Papier abrasif (à poncer)
- Chiffon d’essuyage /éponge

2- Pour la mise en peinture

• Les brosses
Plate
Pouce
A rechampis
Radiateur
Les spalters (pour application des vernis sur le parquet)
pinceaux

• Les Rouleaux
Anti gouttes (pour le mur, le plafond, surfaces régulières
Les méchés longs (pour déposer une certaine épaisseur de peinture)
Les méchés texturés
Le laqueur (pour les finitions, les Glycéros)
Le nid d’abeille (pour donner un relief).
• Le Gant : pour réaliser des effets décoratifs, ou pour appliquer les brais.
• Les grilles égouttoirs : pour éliminer l’excès de peinture sur le rouleau et la brosse.
• Les taloches ou platoirs Lisse (pour aplanir les surfaces)
• A trous (pour créer des stries décoratives) gréseuses
• Les lunettes de protection : protection contre les poussières et les vapeurs de
solvants.

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• Le Guipon (pour industrie, résout le problème d’épaisseur à déposer pour les endroits
difficiles d’accès.
• Les pistolets

Avec air (pneumatique)

A gravité

A succion

Le volumair (pour la décoration)

Sans air (airless) pour les applications industrielles (grandes surfaces : bac bateau etc…)

ETAPES D’UNE MISE EN PEINTURE


ETAPE 1: LE DIAGNOSTIQUE
 Quel est le relief de votre support? Surface lisse ou Surface à relief
 Quel est le type de support à revêtir? Surface brute ou surface peinte
 Quel est l’état de votre support? (Désordres de façade)
 Quelles sont les conditions extérieures (la façade est-elle fortement exposée à la pollution, au vent,
à la pluie?

ETAPE 2: JE CHOISIS MA COULEUR


Penser à la décoration de la maison dans son ensemble. Celle de la façade implique: le paysage
environnant et le voisinage, la végétation, l’orientation et la lumière

ETAPE 3: JE PREPARE MON SUPPORT


• Protéger et nettoyer: Choisir et installer le bon matériel (échafaudage adapté)
• Nettoyer les murs
• Protéger les encadrements
• Réparer les éventuelles fissures
• Calcul des besoins en peinture.
• Nettoyage HP, laisser sécher 2 jours
• Réparation des fissures: Laisser sécher 6 jours
• Application sous couche et peinture

ETAPE 4: J’APPLIQUE
• Ne pas peindre en temps de pluie, très fortes humidité grands vent ou en plein soleil (plus de 35)
• Commencer dans le sens inverse de la course du soleil, de manière à toujours peindre sur un mur
froid
• Commencer toujours par le haut, puis descendre méthodiquement. Surtout, ne pas s’interrompre sur
un pan de mur.
• Faire le bon choix des outils

LES DESORDRES DE FACADE

 REMONTEES CAPILLAIRES

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DÉFINITION
humidité ascensionnelle fait partie des pathologies du bâtiment les plus destructrices. D’origine
souterraine, elle engendre des dégâts visibles et invisibles, qui se répercutent sur la santé des
habitants. Il est essentiel d’identifier clairement les causes des remontées
capillaires, pour appliquer la bonne thérapie

CAUSES POSSIBLES
Plusieurs facteurs concourent au phénomène d’humidité ascensionnelle. Mais les raisons sont
généralement très différentes entre les constructions anciennes et
modernes.

SOLUTIONS

Imperméabiliser les Technique d'assèchement :


fondations contre l’humidité la barrière mécanique
Installation du drainage de la maison. Le drainage a pour fonction de recueillir les
eaux souterraines et de les évacuer avant qu’elles n’atteignent les fondations
PRODUITS RECOMMANDES :

FARINAGE
DEFINITION : Apparition au cours du vieillissement de la peinture d’une poudre fine peu adhérente la
surface du film pouvant donner un aspect décoloré. Bien qu’un certain degré de farinage soit normal
et acceptable, un farinage trop important conduit à une érosion excessive et à une dégradation
prématurée du film de peinture.

CAUSES POSSIBLES
• Le plus souvent, action conjuguée de l’oxygène de l’air, de l’eau de pluie et des radiations UV du
soleil.
• Peinture utilisée de mauvaise qualité, trop pigmentée.
• Peinture intérieure appliquée en extérieur.

SOLUTIONS
• Éliminez les résidus pulvérulents l’aide d’une brosse ou d’un autre outil de nettoyage mécanique.
• Rincez soigneusement et laissez sécher.
• Appliquez une sous-couche, puis une peinture extérieure de qualité, adaptée l’état de la façade.

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PRODUITS RECOMMANDES :

CRAQUELEMENT
DEFINITION : Petites fissures profondes et irrégulières d’une couche de peinture sèche, ressemblant
à de la boue séchée.

CAUSES POSSIBLES
• Film trop rigide par rapport aux variations du support.
• Impression trop grasse par rapport à la finition.
• Séchage insuffisant entre les couches.
• Film exposé avant durcissement au soleil et/ou à la pluie.
• Ancien fond de peintures épais.

SOLUTIONS
Mettez la façade à nu, la nettoyer et appliquez un fongicide.

PRODUITS RECOMMANDES :

ECAILLAGE
DEFINITION : Fissures en écailles apparaissant à la surface de la peinture et qui provoquent le
décollement ultérieur de la peinture.

CAUSES POSSIBLES
• Infiltration de vapeur d’eau.
• Préparation de surface insuffisante (cas des murs poreux ou friables) ou absorption d’une partie du
liant par le support.
• Peinture de mauvaise qualité.
• Suite logique d’un craquelage profond.
• Film trop rigide par rapport aux variations du support.

SOLUTIONS
• Détectez et supprimez la source d’humidité.
• Préparez la surface en éliminant toute peinture écaillée à l’aide d’un grattoir ou d’une brosse
métallique, poncez les arêtes vives.
• Appliquez une sous-couche adaptée puis une peinture de façade acrylique de qualité, pour une
meilleure adhérence et résistance à l’eau.

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PRODUITS RECOMMANDES :

DECOLLEMENT
DEFINITION : Perte totale de l’adhérence entraînant la séparation par plages, d’une ou plusieurs
couches d’un feuil et des couches sous-jacentes.

CAUSES POSSIBLES
• Absence de primaire adapté au support.
• Surfaces grasses, polluées ou sales.
• Surfaces humides.
• Finition phase aqueuse sur support très absorbant et/ou pulvérulent.

SOLUTIONS
• Enlevez totalement la peinture, dégraissez, poncez et dépoussiérez.
• Déterminez la source d’humidité.
• Brossez la surface à peindre. Appliquez une première couche de peinture suffisamment diluée pour
qu’elle pénètre dans le support, ou une impression. Après séchage, appliquez la couche de finition.

PRODUITS RECOMMANDES :

EFFLORESCENCES
DEFINITION : Poudre de cristaux blancs (sels minéraux) ou filaments jaunâtres (salpêtre) à la surface
du film de peinture ou du support, résultant du passage de l’eau au travers de la maçonnerie sous-
jacente

CAUSES POSSIBLES
• Préparation insuffisante de la surface, efflorescences précédentes non éliminées.
• Excès d’humidité provenant des murs en maçonnerie.

SOLUTIONS
• Éliminez les sources d’humidité et bouchez toutes les fissures à l’aide d’un mastic acrylique.
• En cas de remontées capillaires (humidité venant du sol et remontant dans le mur et son enduit),
dégagez partiellement les fondations sur une profondeur de 20-30 cm et installez un drainage
périphérique.
• Si l’humidité vient de l’intérieur, installez des aérations adéquates, surtout dans les cuisines et salles
de bains.

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• Éliminez les efflorescences à l’aide d’une brosse ou d’un jet d’eau haute pression.
• Rincez soigneusement, appliquez à saturation un anti mousse de qualité et bloquez ce dernier avec
un fixateur.
• Appliquez ensuite une sous-couche acrylique, laissez sécher et terminez avec 1 ou 2 couches de
peinture façade acrylique.

PRODUITS RECOMMANDES :

ZONES SOUFFLEES
DEFINITION : Pertes localisées d’adhérence d’un enduit de ciment, d’une monocouche ou d’un crépi
avec son support. Ces zones se détectent par sondage (le support sonne creux), car elles ne sont pas
toujours visibles. Elles se rencontrent fréquemment au droit des fissures et peuvent représenter des
surfaces importantes.

CAUSES POSSIBLES
• Infiltration d’humidité.
• Humidité excessive s’échappant au travers des murs extérieurs.
• Préparation de surface insuffisante (support poreux, trop friable, trop lisse,…).

SOLUTIONS
• Piquetez pour éliminer les parties non adhérentes et obtenir un support sain.
• Reconstituez l’enduit à l’identique.
• Repeignez de manière généralisée pour avoir une teinte homogène : appliquez une sous-couche
acrylique, puis une peinture acrylique de qualité en finition.

PRODUITS RECOMMANDES :

ENCRASSEMENT
DEFINITION : Diminution de la luminance, couleur plus sombre qu’à l’origine. Accumulation de
saletés.

CAUSES POSSIBLES
• Dégradation du pigment sous l’action du milieu ambiant.
• Dépôt de souillures superficielles provenant de l’environnement.
• Moisissures.

SOLUTIONS
• Lessivez avec un nettoyant de façade, puis rincez soigneusement.
• Faites un traitement fongicide.
• Appliquez une couche de peinture isolante acrylique

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MOISISSURES
DEFINITION : Champignon noir, gris ou brun pouvant pousser à la surface d’une peinture ou d’un
matériau d’étanchéité.

CAUSES POSSIBLES
• Humidité, manque de soleil.
• Peinture utilisée de qualité inférieure, contenant une quantité de biocide insuffisante.
• Peinture appliquée sur un substrat ou un revêtement dont les moisissures n’ont pas été éliminées.

SOLUTIONS
• Portez des lunettes de sécurité et des gants en caoutchouc.
• Lavez toute la surface contaminée avec une solution diluée d’eau de Javel (un quart pour trois quart
d’eau) ou avec un shampooing façade. Laissez agir pendant 20 mn, en retraitant au fur et à mesure
que la solution sèche.
• Lessivez et rincez la surface.
• Appliquez un fongicide sans rinçage à titre préventif pour obtenir un effet de rémanence.
• Appliquez une sous-couche façade acrylique, puis une peinture de finition façade acrylique.

PRODUITS RECOMMANDES

MOUSSES
DEFINITION : Pollutions résultant du développement de microorganismes à la surface du support,
pouvant donner naissance à des colorations verdâtres, noirâtres, rougeâtres suivant les types
rencontrés, voire à des formations de dépôts plus épais.

CAUSES POSSIBLES
Air et conditions climatiques persistantes (chaleur, humidité).

SOLUTIONS
• Grattez ou lavez sous pression (si le fond le permet) pour éliminer les mousses épaisses.
• Appliquez un anti-mousse de qualité pour éliminer les micro-organismes.
• Appliquez la peinture de finition.

PRODUITS RECOMMANDES

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CLOQUAGE
DEFINITION : Formation de cloques creuses par perte d'adhérence et soulèvement du film de
peinture.

CAUSES POSSIBLES
• Peinture appliquée au soleil, ou sur une surface chaude.
• Peinture appliquée sur une surface humide ou mouillée.
• Humidité provenant des murs.
• Peinture en phase aqueuse fraîchement appliquée et exposée à l’humidité (pluie, rosée…).
• Support trop poreux.
• Excès de tensio-actifs dans la peinture

SOLUTIONS
• Si les cloques se situent entre le mur et le revêtement, supprimez la source d’humidité, réparez les
joints d’étanchéité endommagés et éliminez les cloques.
• Si les cloques se situent entre les couches de peinture, grattez pour les enlever.
• Si le revêtement est sain grattez et reconstituez les zones décollées avec un produit identique
appliqué suivant le même mode opératoire.
• Si le cloquage est généralisé, vérifiez au préalable la dureté du support :
• Support dur : éliminez le revêtement par nettoyage sous pression, ou par décapage chimique.
• Support poreux ou friable : nettoyage sous pression interdit. Procédez à un décapage chimique,
rincez abondamment au jet d’eau ruisselant, laissez sécher une à trois semaines en fonction des
conditions climatiques.
• Appliquez une sous-couche et une peinture façade acrylique de qualité.

PRODUITS RECOMMANDES

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CARRELAGE

1) INTRODUCTION : la pose du carrelage

Afin d’éviter tout contretemps malencontreux, il est nécessaire de respecter certaines règles.

Tout d’abord, le choix du carrelage doit être adapté au lieu dans lequel il sera posé.

Il faudra donc tenir compte de deux éléments fondamentaux :


• La localisation : extérieur/intérieur (résistance au gel et antidérapance)
• La destination : salle de bain, cuisine, chambre (résistance à l’attaque chimique, résistance aux
tâches, résistance de la surface à l’abrasion et aux rayures, etc.)

Par ailleurs, il est important de prendre le temps d’étudier le calepinage en effectuant des essais de
pose à sec avant de coller les carreaux afin d’optimiser la quantité de carrelage nécessaire, de
minimiser les pertes, de définir la position des coupes, d’évaluer la nécessité de joints de dilatation et
la largeur des joints etc.

Pour calculer la quantité de carrelage à acheter, on utilise normalement les critères suivants :
• Pour une pose droite normale, ajouter 5-7% à la surface à carreler
• Pour une pose droite à joints décalés, ajouter 10-12%
• Pour une pose diagonale, ajouter environ 15%

Etudions un cas pratique : supposons que vous ayez choisi de carreler un salon de 5×5 mètres avec
des carreaux en Grès Cérame au format 45×45 cm à coller en pose droite normale sur une chape
nivelée et lissée.

2) OUTILS pour poser du carrelage

• Colle de classe C1 (LION COLLE) ou C2 (CARROFLEX) .


• Spatule crantée pour étaler la colle de 5-10mm
• Croisillons pour joints de la mesure désirée (normalement 3-5mm)
• Niveau à bulle pour contrôle de la planéité
• Latte Métallique de 2m minimum (contrôle du nivellement)
• Maillet en caoutchouc (pour battre les carreaux sans les abîmer)
• Carreaux : 25m2 + 7% sfrido + 5% réserve = 28 m2 environ
• Carrelette de bonne qualité et de dimension appropriée
• Tenailles de carreleur
• Et éventuellement une disqueuse

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3) CRITÈRES POUR L’OPTIMISATION DU CALEPINAGE

Pour réussir la pose du carrelage, il faut faire attention à plusieurs aspects importants :

• Les joints doivent être uniformes sur toute la surface


• La ligne de référence fondamentale pour la disposition des joints est l’axe principal de la pièce. Dans
notre cas, cela serait la ligne perpendiculaire à l’entrée principale.
• Dans les zones les plus visibles, éviter les discontinuités, etc.
• Il faut éviter les découpes trop petites par rapport à la dimension du carreau (la découpe idéale est
environ le demi-carreau)

Dans notre cas (cf. l’illustration ci-dessous), les lignes de référence pour la pose du carrelage sont :
– la direction AB parallèle à la paroi de la porte RS
– la direction XY perpendiculaire à la paroi RS

Il est possible de commencer par poser un carreau au milieu de la pièce et poursuivre en direction de
la paroi opposée vers la ligne CD en répartissant sur les bords de la pièce les carreaux coupés.

Une solution plus simple : partir de la porte avec des carreaux entiers et distribuer les carreaux
coupés sur le côté opposé et sur les bords latéraux mais le résultat serait moins équilibré.

4) LE COLLAGE DES CARREAUX

Après avoir nettoyé soigneusement la chape, le poseur répartira la colle à l’aide d’une spatule en la
tenant de façon plus ou moins inclinée selon l’épaisseur désirée. Ensuite, il appliquera la colle avec
des mouvements circulaires pour créer un lit de pose régulier et uniforme : aucun vide ne devra être
laissé sous la surface carrelée car cela représenterait une zone fragile qui pourrait provoquer la
rupture du carreau même suite à la chute d’un petit objet. Les dents de la spatule crantée aident à
garantir un étalage régulier de la colle.

Le carreleur procèdera progressivement en étalant la colle sur une surface d’à peu près 1m2 à la
fois : surtout au début lorsqu’il est difficile de poser rapidement et qu’il faut absolument éviter que la
colle commence à sécher avant la pose des carreaux.

Ensuite il est conseillé de poser le carreau en battant légèrement dessus à l’aide du maillet en
caoutchouc afin que la couche de colle soit uniforme, puis le poseur continuera en suivant le
calepinage établi. Les croisillons sont utilisés pour laisser un interstice régulier entre les carreaux, il
est essentiel de vérifier que la surface carrelée reste bien plane.

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Si un coin résultait plus bas que les autres, le poseur pourra soulever momentanément le carreau
qui vient d’être posé et ajouter un peu de colle jusqu’à atteindre le niveau correct.

Suite à la pose collée du carrelage, il n’est pas rare de constater que des résidus de colle salissent la
surface des carreaux, il vaut mieux les éliminer immédiatement à l’aide d’une éponge humide car une
fois la colle séchée, ils seront très difficile à enlever.

5) LA DECOUPE DU CARRELAGE

Cette étape est une des opérations les plus compliquées concernant la pose, vous serez surpris par la
facilité avec laquelle le poseur découpera votre carrelage. Si vous deviez essayer, vous vous rendriez
compte de la difficulté d’obtenir des coupes parfaites.
Les meilleurs résultats s’obtiennent en essayant d’appliquer une pression constante sur le levier
coulissant sans excéder en le tirant (ou en le poussant, selon le modèle de la carrelette) avec une
vitesse constante (ni trop lentement, ni trop rapidement : ce qui suffit pour maintenir l’inertie sur toute
la longueur). Le début et la fin de la coupe sont les points les plus critiques.

Dans le cas où il soit nécessaire de couper un angle interne du carreau (par exemple au niveau
d’une porte), une disqueuse sera utile (avec un un disque abrasif adapté au travail à exécuter). Il est
également possible d’entailler les deux côtés de l’angle au coupe-carrelage et le couper à l’aide d’une
tenaille, mais cela représente un travail plus difficile et plus fatiguant qu’à la disqueuse.

6) LE JOINTOIEMENT

Une fois la pose terminée, avant de jointoyer un carrelage il faut attendre le temps nécessaire pour
que la colle sèche (le temps est indiqué sur la boite). Ensuite, il faudra remplir les espaces entre les
carreaux avec un joint choisi en fonction de la couleur et des besoins spécifiques.

Dans notre cas, un joint ciment est largement suffisant pour la destination d’usage. Il sera nécessaire
de le répartir uniformément sur la surface carrelée à l’aide d’une spatule en caoutchouc dur
adaptée à cet usage. Il faudra ensuite procéder au scellage des joints jusqu’à les remplir
complètement, en travaillant en diagonale par rapport à la direction de la pose. Il est important
d’enlevez immédiatement la plupart des résidus de joints avec la spatule en laissant seulement
un léger voile sur les carreaux.

Les opérations de nettoyage peuvent commencer après une quinzaine de minutes, les joints ne seront
pas encore vraiment secs mais ils ne seront pas liquides non plus. Pour le nettoyage définitif de la
surface, une éponge humide, épaisse et de grande taille est recommandée afin d’éviter de creuser
les joints.

7) NETTOYER LE CARRELAGE APRES LA POSE

Il est essentiel, après la consolidation des joints, de vérifier que votre poseur effectue un nettoyage
profond du carrelage à l’aide d’un produit acide spécifique pour éliminer les résidus calcaires qui sont

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présents une fois la pose terminée. Un seul lavage ne sera probablement pas suffisant, le poseur
prendra soin de rincer abondamment le sol à l’eau claire après chaque lavage à l’acide.

Comment poser du carrelage extérieur ou sur sa terrasse?

Les grès cérame offrent aujourd’hui des performances techniques très avancées : résistance au
choc thermique, ingélivité, antidérapance, tout en ayant une esthétique très raffinée, qui reproduit
fidèlement les aspects de la pierre ou du bois, entre autres, ce qui les rend aptes à une pose en
extérieur. Il est même possible de choisir son carrelage extérieur / terrasse dans la même collection
que celui de l’intérieur, afin d’agrandir l’espace de vie et assurer une harmonie parfaite entre dedans
et dehors.

Les règles à respecter pour poser votre carrelage extérieur

Avant de carreler votre terrasse, il faut vous assurer que le sol ait une pente de 1.5% pour faciliter
l’évacuation de l’eau de pluie.

Comment poser du carrelage sur un carrelage existant?

La pose d’un nouveau sol en grès cérame sur un sol existant en céramique est une opération possible
dans certains cas qui peut faire économiser le temps et l’argent nécessaires au retrait de l’ancien
revêtement de sol et à la restauration de son support. Voyons ensemble quels sont les facteurs qui
doivent être vérifiés, l’attention à apporter à ce travail et les produits à utiliser dans la réalisation de ce
type de pose.

1) La perte de hauteur

Combien de hauteur peut-on perdre en posant le nouveau revêtement sur celui existant? Si le vieux
sol ne présente aucun problème de solidité et de planéité, vous devrez soustraire à l’épaisseur
actuelle, l’épaisseur du nouveau carrelage et de la colle. Pour les carreaux en grès cérame de taille
45×45 ou 60×60, d’épaisseur équivalente à 1 cm, cette épaisseur totale est comprise entre 15mm et
20mm. Cela peut paraître peu, mais par exemple dans des chambres avec des plafonds déjà pas
particulièrement élevés, cela peut-être une réduction importante de la hauteur, il faut donc en tenir
compte.

2) Le meilleur des cas: un revêtement existant solide, propre et parfaitement plat

Si le revêtement existant est solide, propre et parfaitement plat l’installation ne pose aucun
problème. Il sera suffisant de dégraisser la surface, d’appliquer éventuellement un primaire
d’accrochage dans le cas où les carreaux existants sont d’aspect brillant (émail lisse et épais) et de
procéder à la pose des nouveaux carreaux avec une colle appropriée.

Dégraissage : Il est réalisé avec une solution diluée de soude caustique dans l’eau ou – mieux –
avec un produit spécifique de nettoyage alcalin.

Préparation de la base : Si les carreaux existants sont très lisses et brillants, il sera nécessaire
d’abraser mécaniquement le sol ou d’utiliser un apprêt pour améliorer l’adhérence de la colle. Le
poseur saura évaluer les pour et les contre de ces deux solutions et vous conseiller la meilleure.

Collage : Il n’y a pas de différences particulières par rapport à la pose sur la chape, à part que le
collage doit nécessairement être réalisé avec une colle à base de ciment à adhérence améliorée
(classe C2 selon la norme EN ISO 12004), très répandue chez les principaux fabricants (à utiliser
aussi dans le cas d’une pose sur un support ciment traditionnel).
Nous rentrerons plus en détails dans les produits pour dégraisser, améliorer l’adhérence et coller,
mais avant tout il sera utile de préciser ce qu’on entend par support solide, propre et plat.

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3) La solidité du revêtement pré-existant

Le revêtement existant est défini comme solide quand tous les carreaux sont parfaitement et
solidement fixés, qu’il n’y a pas de craquelures ou de fissures évidentes, et qu’aucun morceau de
carrelage ou de joints ne se détachent.

Vu que le nouveau revêtement sera fixé à l’ancien, celui-ci devra être parfaitement fixé à la chape
en dessous.
Après un examen visuel qui révélera les problèmes les plus évidents, il est conseillé de tapoter avec
un maillet chaque carreau et de vérifier qu’aucun ne sonne creux ; ce qui permettra de vérifier la
solidité effective du revêtement.
Les carreaux qui ne sont pas parfaitement adhérents doivent être complètement enlevés. Les
espaces vides et les fissures doivent être remplis à l’aide d’un produit de lissage à base de ciment à
durcissement rapide. Chaque fabricant propose des produits adaptés à cette fin : cela sera au poseur
de choisir le produit le plus adapté à ce cas concret.

4) Le nettoyage du revêtement céramique existant

Au cas où un pavage de vinyle, un parquet ou une moquette aient été collés sur le précédent
revêtement, et qu’il reste sur les carreaux des résidus de colle ou de caoutchouc, ceux-ci doivent
être enlevés mécaniquement avec le plus grand soin. Le sol doit ensuite être traité avec un
primaire d’accrochage, c’est-à-dire un produit spécifique pour améliorer l’adhérence. Il existe de
nombreux produits adaptés à cet usage, repérables chez certains fournisseurs comme Mapei,
Kerakoll ou Weber par exemple.

5) La planéité du sol existant

C’est le point le plus critique et le plus laborieux. Pour la réussite de la nouvelle pose de carrelage en
grès cérame, il est fondamental que le sol existant soit parfaitement plat.
Les grandes tailles de carreaux aujourd’hui (45×45, 30×60, 60×60, 75×75 et les parquets céramiques
de 90 cm ou plus de longueur) tolèrent beaucoup moins que les petits carreaux utilisés dans le passé,
les défauts de planéité du support. Dans la pratique, le fait que le sol existant ne présente pas de
défauts manifestes de planéité n’est pas en soi une garantie d’une qualité suffisante pour assurer
une pose dans les règles de l’art du nouveau revêtement céramique.

La planéité doit être vérifiée avec une règle d’au moins 2m de long. Les inégalités les plus minimes
peuvent être compensées en augmentant l’épaisseur de colle utilisée, mais sur 4 ou 5mm il sera
indispensable de préparer le fond avec une couche de nivellement.

On opère normalement avec des produits à base de ciment auto-nivelant capables de compenser les
différences de hauteur jusqu’à 30 mm. Dans de tels cas, la réduction de la hauteur sera très
importante (il faut toujours ajouter 15mm-20mm à la pose) et d’autres problèmes causés par la
montée de la chaussée peuvent apparaître (niveau des portes, des fenêtres, etc.) et il faudra donc
bien évaluer s’il ne faut pas plutôt démonter le revêtement existant et niveler le support sous-jacent.
Un poseur professionnel est en mesure d’évaluer si la planéité du sol existant est adéquate ou non à
la pose. Les problèmes qui peuvent sembler graves sont parfois faciles à résoudre, et vice versa :
encore une fois nous insistons sur le fait que le choix du poseur est important, autant que le choix du
matériel à poser.

6) La pose proprement dite

Une fois que vous avez terminé toutes les étapes préliminaires, vous pouvez passer à l’installation
proprement dite, qui aura lieu d’une manière tout à fait analogue à celle qui aurait lieu sur une chape
traditionnelle préparée.

En plus de la pose traditionnelle, il est également possible de procéder à la pose de carreaux


spécialement préparés pour être posés sans colle ni joints.

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Novoceram propose avec tous ses carreaux de format 60×60, le système de pose flottante Indoor
Plus : les carreaux sont vendus avec une partie en liège appliquée sur le fond et avec les bords
recouverts d’une fine couche de PVC (une matière caoutchouteuse en plastique spéciale) et peuvent
être simplement posés en les plaçant les uns à côté des autres.

Ce système est particulièrement adapté pour le renouvellement de revêtements de sol de locaux


commerciaux où l’on ne veut, ou l’on ne peut pas remplacer de façon permanente le sol existant (par
exemple, parce que les personnes qui commanditent le projet ne sont pas propriétaires).
Une description complète de ce système d’installation est disponible sur la fiche produit Novoceram
Indoor Plus.

LE LANGAGE DES COULEURS

Le ROUGE, couleur intense et puissante sur le plan affectif, peut être utilisé pour créer un point
d’attraction. On l’associe à : danger, passion, désir, confiance, énergie, chaleur. Il s’utilise de
préférence dans : les cuisines et les salles à manger, car il met en appétit et stimule la sociabilité.

L’ORANGE est une couleur riche et vibrante qui assure et peux vous remonter le moral. On l’associe
à : sensibilité, bonheur, énergie, plaisir. Il s’utilise de préférence dans : les séjours et les salles à
manger pour créer un cadre chaleureux et accueillant.

Le BLEU est la couleur d’un ciel limpide et d’une mer alléchante. Egalement connu comme la couleur
de l’esprit, il crée un sentiment d’espace et de sérénité. On l’associe à : calme, confiance, réflexion,
harmonie. Il s’utilise de préférence dans : les chambres à coucher et les salles de bains pour créer
un havre de paix où l’on peut de détendre.

Le VERT, apaisant et protecteur, est le symbole de la vie et la couleur de la nature. On l’associe à :


équilibre, harmonie, sécurité, énergie. Il s’utilise de préférence dans : les chambres à coucher et les
séjours pour ses propriétés relaxantes et décontractantes.

Le JAUNE, couleur du soleil, stimule l’intellect et favorise les pensées réjouissantes. On l’associe à :
lumière, chaleur, optimisme, dynamisme. Il s’utilise de préférence dans : les cuisines et les salles à
manger pour créer une ambiance joyeuse et détendue.

Le MAUVE, couleur éthérée, évoque l’espace nébuleux aux confins du ciel. On l’associe à : mystère,
spiritualité, relaxation. Il s’utilise de préférence dans : les chambres à coucher et les salles de bains
pour créer un sanctuaire de repos. Il se marie au noir ou à l’argent.

Le BRUN, couleur de la terre, apporte un sentiment de chaleur, de confort et de sécurité. On


l’associe à : richesse, repos, fiabilité, sécurité. Il s’utilise de préférence dans : les séjours et les
chambres à coucher pour créer un espace de vie douillet et actuel.

Le ROSE, couleur extrêmement puissante et affective, peut aiguiser les sens. On l’associe à : amour,
romantisme, paix, repos. Il s’utilise de préférence dans : les chambres à coucher pour créer un
cadre romantique parfait. Pour un look moins féminin, mariez-le à des tons de chocolat ou de moka ou
café crème, ou bien à des touches de gris anthracite ou de noir.

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