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ENCADRE PAR :
Mr. Abdelkader CHARBA
Mémoire de fin d’étude Sous le thème
Brahim RBII
Mohamed RHIOUI
Mohamed BOUCHENNA
ENCADRE PAR :
Mr. Abdelkader CHARBA
A nous Familles,
A nous amis,
Section 1: La méthodologie :
Conclusion générale
Depuis quelques années, les notions d'audit et de contrô le interne sont introduites
dans tous les domaines de l'activité économique, non seulement dans les pays
développés, mais aussi dans les pays en voie de développement, non seulement
dans le secteur privé mais aussi dans le secteur public.
Ceci ne veut pas dire que toutes les organisations professionnelles ont la même
conception de ce qui est l'audit ou de ce qui est le contrô le interne.
A. Définition de l’audit :
Audit vient du latin "audire" qui signifie "écouter" ; le verbe anglais "to audit" est
traduit par "vérifier, surveiller, inspecter". Les organisations économiques ont
L’audit financier est sans conteste, l’aspect de l’audit le plus connu et le plus ancien.
L’activité d’audit s’est ensuite étendue à tous les aspects du fonctionnement
de l’entreprise : audit social, audit juridique, audit industriel etc…
– l’audit de fiabilité des systèmes, dont le but est de donner aux utilisateurs
l’assurance du bon fonctionnement d’un système (l’audit comptable et financier ou
révision comptable contribue à améliorer la crédibilité de l’information ; l’audit
juridique contribue à s’assurer qu’aucune règle n’a été omise)
En peut remarque que Si l’audit de fiabilité est plus orienté vers une mission de
contrô le, l’audit d’efficacité est plus orienté vers une mission de conseil, le but de
l’audit opérationnel étant d’améliorer les systèmes et non simplement de voir s’ils
fonctionnent correctement.
Ainsi plusieurs définitions ont été proposées par les auteurs et certains grands
organismes comme par exemple l’IIA.
Cette définition explicite l’audit en général qu’il soit donc interne ou externe qui
n’est d’autre que l’audit comptable et financier2.
S’agissant de l’auditing, il est défini comme étant« le processus par lequel une
personne compétente et indépendante cumule et évalue les preuves sur
l’information quantifiable se référant à une entité économique afin de pouvoir en
déterminer la correspondance avec des critères bien établis et d’en faire un
rapport3».
Un audit est aussi une révision méthodologique ainsi qu’un examen objectif d’un
élément comprenant la vérification d’informations spécifiques déterminées par
l’auditeur ou prescrites par la pratique généralisée.
Normalement, le but d’un audit est d’exprimer une opinion ou tirer une
conclusion sur l’objet d’audit. Il s’en suit naturellement que la définition
suivante approfondisse cette définition élargie de l’audit.
Selon cette définition, l’audit est une activité indépendante et objective qui donne
à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations,
lui apporte ses conseils pour les améliorer, contribue à créer de la valeur ajoutée.
1 L. Collins, V. Gérard, Audit et contrôle interne Aspects financiers et stratégiques, Paris, Ed. DALLOZ, 1992, P. 22
Ceci implique d’aller au-delà des aspects comptables et financiers pour atteindre
une pleine compréhension des opérations examinées5.
Cette définition nous paraisse la plus complète et la plus précise pour cerner
l’audit en général et l’audit interne en particulier bien que plusieurs autres
auteurs proposent d’autres définitions qui sont pour la plupart des
déclinaisons plus ou moins bonnes de la définition de l’IIA
Ainsi selon C.H. Gary, l'audit est « un examen critique des informations
fournies par l'entreprise». Cette définition qui s'avère assez restrictive et
simpliste présente l'audit comme étant un diagnostic d'un ensemble de
données fournies par l'entreprise, ce qui nous laissera s'interroger sur les
autres informations non fournies et celles fournies par d’autres types
d’organisations.
of Internal Auditors (IIA), Normes Internationales pour la pratique professionnelle de l’Audit Interne, Publication IFACI, Février 2004, P. 1
4Institute
En effet toutes ces précisions servent à élucider la notion d’audit souvent mal
cernée par le public qui n’est pas auditeur. Ainsi pour comprendre davantage la
notion d’audit il convient de préciser le rô le de l’auditeur.
9 Internal control- Integratedframework publié par le Committee Of Sponsoring Organization Of Treadway commission(COSO) en 1992 aux Etats-Unis
partie 1
Par ailleurs, l'entreprise peut (voire doit) diffuser une charte d'audit signée par la
plus haute autorité de l'entreprise afin de définir et faciliter les interventions des
auditeurs internes.
L'audit opérationnel :
L'audit de direction :
La notation de l'audit de direction reste confuse : pour les uns, il ne se conçoit que
sous forme de synthèse de divers audits opérationnels.
Mais quoi qu'il en soit il ne pas d'auditer la direction générales en portant un
quelconque jugement sur ses options stratégiques et politiques. « En aucun cas,
l'auditeur ne peut s'intéresser au fond des choses : ce ne sont pas ses objectifs et
n'a pas la compétence pour le faire. Il faut donc dire et répété que l'existante d'un
service d'audit interne n'altère en rien la liberté de choix et les décisions, les
comparer, les mesures dans leurs conséquences et attirer l'attention sur les
risques ou les incohérences relèvent bien de l'audit interne ».
Autrement dit, il va travailler par rapport à un référentiel et c’est en cela que son
travail est relativement simple. L’auditeur, s’étant informé sur tout ce qui devrait
être, signale au responsable les distorsions, les non-applications (évitables ou
inévitables) les mauvaises interprétations des dispositions établies ; il en analyse
les causes et les conséquences et recommande ce qu’il convient de faire pour qu’à
l’avenir les règles soient appliquées. Cette moisson est rapportée à l’audité qui en
fait son profit, nous verrons comment ultérieurement.
Cet audit de conformité peut aussi s’appeler « audit de régularité » : les puristes
distinguent que dans le premier cas on observe la conformité avec les dispositions
légales et réglementaires et dans le second cas la régularité par rapport aux règles
internes de l’entreprise. Mais dans les deux cas, la démarche est la même :
comparer la réalité au référentiel proposé. Cette démarche, toujours essentielle
pour un auditeur interne, s’est doublée d’une approche nouvelle, l’audit
d’efficacité.
Progressivement on est allé plus loin dans les objectifs assignés à l’auditeur
interne. É tant devenu un spécialiste du diagnostic, de l’appréciation des méthodes,
procédures, analyses de postes, organisation du travail, l’auditeur a pris l’habitude
d’émettre une opinion, non plus seulement sur la bonne application des règles,
mais également sur leur qualité. Telle procédure est-elle opportune ? Superflue ?
Désuète ? Inutilement compliquée ? Inutile ? Incomplète ? Inexistante ? Et ce
questionnement s’est peu à peu imposé au fur et à mesure que l’auditeur interne
approfondissait son analyse dans la recherche des causes.
Il n’y a plus alors de référentiel clair et précis ; ou plutô t le référentiel devient une
abstraction, résultante de l’appréciation de l’auditeur interne sur ce qu’il considère
comme devant être la meilleure des solutions possibles, la plus efficace, la plus
productive, la plus sû re. Dans cette démarche, l’auditeur interne est d’autant plus
efficace que son professionnalisme, sa connaissance de l’entreprise, son savoir-
faire dans la fonction auditée sont plus importants. On voit tout naturellement
s’esquisser le partage des tâ ches : à l’auditeur junior les audits de conformité et de
régularité, mais à l’auditeur senior, plus expérimenté, les audits d’efficacité.
• L’efficacité, dont le critère est l’atteinte des objectifs fixés, et plus généralement la
réponse adéquate à l’attente. C’est le « doing the right things »12 des Anglo-Saxons.
12 R. N. GREENWALD, « An internal auditor’s guide to self management », The Internal Auditor, 1990.
L’audit de management (ou audit de direction pour ceux que le franglais effraie)
peut s’apprécier aujourd’hui de trois façons différentes, c’est-à -dire que l’on peut
en donner trois définitions. Cette situation s’explique et se comprend parce que ce
champ d’application, encore en plein développement, est pour les acteurs objet de
recherches, de tentatives, d’innovations dans un secteur où la terminologie n’est
pas encore fixée. Mais parmi ces trois conceptions de l’audit de management, l’une
d’entre elles est en train d’acquérir droit de cité car elle correspond à la « pratique
dominante » et on peut raisonnablement penser qu’elle s’imposera peu à peu.
L’audit de stratégie :
Normes de qualification
1000 – Mission, pouvoirs et responsabilités
1100 – Indépendance et objectivité
1110 – Indépendance dans l’organisation
1120 – Objectivité individuelle
1130 – Atteintes à l’indépendance et à l’objectivité
1200 – Compétence et conscience professionnelle
1210 – Compétence
1220 – Conscience professionnelle
L’audit externe est une fonction indépendante de l’entreprise dont la mission est
de certifier l’exactitude des comptes, résultats et états financiers ; et plus
précisément, si on retient la définition des commissaires aux comptes : certifier la
régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes et états financiers.
Observons, et ceci est important, que cette fonction exercée par des cabinets
indépendants, commissaires aux comptes ou grands cabinets nationaux et
internationaux, ne s’est pas toujours confondue avec l’ensemble des activités des
dits cabinets.
En effet, ceux-ci ont exercé d’autres fonctions que celle d’audit externe :
consultants, organisateurs, ils obéissaient alors à d’autres règles que nous
envisagerons dans le paragraphe suivant. Le développement de plus en plus
important de ces autres fonctions dans les grands cabinets a créé souvent la
confusion.
Et c’est pourquoi, suite aux affaires récentes, les nouvelles réglementations
cantonnent l’audit externe dans ses fonctions traditionnelles.
S’agissant de la fonction d’audit externe, et de celle-là seulement, on peut
inventorier de façon précise les différences entre les deux fonctions ; il est utile de
noter également qu’elles sont non point concurrentes mais largement
complémentaires.
Le statut de l’auditeur :
C’est une évidence mais qui est fondamentale. L’auditeur interne appartient au
personnel de l’entreprise, l’auditeur externe (cabinet international ou commissaire
aux comptes) est dans la situation d’un prestataire de services juridiquement
indépendant.
La prévention de la fraude :
L’audit externe est intéressé par toute fraude, dès l’instant qu’elle a, ou est
susceptible d’avoir, une incidence sur les résultats. En revanche, une fraude
touchant, par exemple, à la confidentialité des dossiers du personnel, concerne
l’audit interne, mais non l’audit externe.
L’indépendance de l’auditeur :
Il va de soi que cette indépendance n’est pas de même nature. L’indépendance de
l’auditeur externe est celle du titulaire d’une profession libérale, elle est juridique
et statutaire ; celle de l’auditeur interne est assortie des restrictions analysées au
chapitre précédent.
La méthode de l’auditeur :
Les auditeurs externes réalisent leurs travaux selon des méthodes qui ont fait leurs
preuves, à base de rapprochements, analyses, inventaires.
La méthode des auditeurs internes est spécifique et originale.
Les différences entre les deux fonctions sont donc précises et bien connues ; il ne
saurait y avoir de confusion. Mais elles ne doivent pas s’ignorer car l’appréciation
et la bonne mise en œuvre de leur complémentarité sont pour l’organisation tout
entière un gage d’efficacité.
Les complémentarités
L’audit interne est un complément de l’audit externe puisque là où existe une
fonction d’audit interne, l’auditeur externe est tout naturellement conduit à
apprécier différemment les qualités de régularité, sincérité et image fidèle des
comptes qui lui sont présentés. Il peut même être amené à se prévaloir de certains
travaux de l’audit interne pour asseoir son jugement ou étayer sa démonstration.
Ce dernier aspect est d’ailleurs affirmé dans la norme 2050 :« Le responsable de
l’audit interne devrait partager les informations… avec lesautres prestataires. »
Les rapprochements
Ils sont préconisés par les normes professionnelles de l’audit interne, lesquelles
précisent (norme 2050 ci-dessus analysée). « Le responsable de l’audit interne
devrait partager les informations et coordonner les activités avec les autres
prestataires internes et externes. »
En sus de l’information réciproque décrite sous le paragraphe précédent le
rapprochement peut revêtir plusieurs formes traduisant une collaboration plus ou
moins étroite. Ce sont en allant jusqu’à ce qui semble plus une dérive qu’une
évolution souhaitable :
- Les prestations externes : Définies par l’Institut de l’audit interne comme
Les consultants ont, eux aussi, une connaissance du monde extérieur à l’entreprise
qui les fait bénéficier d’un jeu de référentiels que n’ont pas toujours les auditeurs
internes.
Rappelons que les fonctions de consultant externe sont parfois exercées par des «
cabinets d’audit » qui disposent pour ce faire de spécialistes dans les domaines les
plus variés ; mais elles peuvent être également exercées par des experts de toute
nature qui apportent à l’entreprise le concours de leurs connaissances spécialisées.
Mais les confusions entre auditeur externe et consultant externe n’ont plus lieu
d’être dès l’instant que le législateur a nettement séparé les deux fonctions.
Par rapport à la fonction et aux missions de l’audit interne ces missions de
consultant présentent quatre spécificités originales :
Sur un plan historique, les services d'audit interne les plus anciens ont été
établis sur les fondements de départements de révision comptable qui
collaboraient étroitement avec les commissaires aux comptes. L'évolution des
travaux des auditeurs internes vers l'audit opérationnel a conduit à relâ cher
progressivement les liens existants.
Aujourd'hui, l'importance des relations entre auditeurs internes et auditeurs
externes varie avec l'implication des intéressés et l'orientation des travaux des
auditeurs internes. Elle dépend aussi de l'existence d'une structure dédiée au
contrô le des procédures et logiciels comptables et de la volonté de la Direction
Générale. Ces relations sont parfois intenses, souvent occasionnelles, voire
totalement inexistantes.
Des différences de fond existent entre audit interne et commissariat aux
comptes:
Au plan du statut : le statut de l'audit interne est défini dans le cadre d'une
charte d'audit approuvé par la Direction Générale et / ou le Conseil
d'administration de l'organisation; celui du commissariat aux comptes est
défini dans un cadre légal et réglementaire.
Nombreux sont encore ceux qui, lorsqu’on parle d’audit interne, pensent fonction
financière et comptable. C’est que le poids de l’histoire pèse encore lourdement
dans les esprits qui n’ont pas été informés sur l’évolution de la fonction. Elle a, de
fait, largement débordé ses limites historiques et concerne, sinon dans la pratique,
à tout le moins dans sa conception théorique, toutes les fonctions sans restriction
aucune. C’est qu’en effet, les objectifs et la méthodologie de l’audit interne sont
universels en ce sens qu’ils s’appliquent à toutes les activités permettant ainsi des
mieux maîtriser. On peut donc décliner toutes les fonctions de l’entreprise :
l’auditeur interne va y exercer ses activités pour le plus grand profit de tous.
Fonction fabrication/production :
Au sens le plus large du terme, c’est-à -dire incluant aussi bien l’examen des
installations de fabrication, que celui de la production, de la maintenance, des
investissements, de la sécurité industrielle, etc. Ce qui veut dire en clair que
l’auditeur interne est présent aussi bien dans les usines et sur les chantiers que
dans les bureaux. Sans doute la réunion d’un certain nombre de conditions est-elle
nécessaire pour parvenir à cette situation, en particulier l’exigence d’une culture
technique, à tout le moins pour les entreprises à haute technologie. Mais si on veut
donner à la fonction la plénitude de sa dimension on comprend bien qu’il est
nécessaire que l’équipe d’audit interne soit composée d’auditeurs de toutes
origines et de toutes formations, ce qui est d’ailleurs préconisé par les normes
professionnelles. Un certain nombre de grandes entreprises sont déjà entrées dans
cette voie, c’est-à -dire que nous ne sommes plus dans le domaine des spéculations
mais bien dans celui des réalités.
Fonction informatique
Fonction informatique et pas seulement l’informatique de gestion :
L’auditeur informatique qui, là également – dimension culturelle oblige – est non
pas un auditeur ayant appris l’informatique, mais nécessairement un informaticien
Fonctions de gestion :
Nous englobons sous ce vocable tout ce qui a pu être omis dans l’énumération
antérieure. Gestion du personnel, au sens le plus large et dans toutes ses
composantes, logistique générale de l’entreprise, depuis le nettoyage des bureaux
jusqu’à l’archivage en passant par le gardiennage et l’imprimerie, toutes ces
Fonction managériale :
Certains affirment qu’il faut l’exclure, qu’elle constitue l’exception qui confirme la
règle. Il s’agit là sans nul doute d’un repli devant la difficulté car il n’est pas
douteux qu’étendre ainsi l’audit interne n’est pas chose aisée, en effet, il convient
de vaincre un double obstacle :
• l’obstacle créé par la direction générale elle-même qui, si elle ne connaît pas bien
la fonction, ou pire encore, si elle s’en fait une idée fausse, ne donnera pas son aval
à une telle entreprise ;
• l’obstacle créé par l’auditeur interne lui-même qui aura à veiller à ne pas porter
de jugement sur la nature de l’action de la direction, ce qui bien évidemment, va
rendre sa tâ che difficile.
L’objet d’une mission d’audit interne est l’étude de la maîtrise des risques de
l’activité, le processus ou l’entité qu’on audit-étude au sens large : analyse, examen,
identification de lacunes, élaboration de solutions (avec les audités), suivi de la
mise en œuvre des plans d’action des audités ; en bref, ce que fait le médecin
généraliste avec son patient, lorsqu’il effectue son diagnostic, réalise son
pronostique et préconise sa thérapeutique.
Section 1: La méthodologie
Le chiffre trois n'est pas le nombre d'or de l'audit interne, il correspond très
exactement à la situation géographique de l'auditeur au cours de son intervention :
A. La phase de préparation
C'est au cours de cette phase que l'auditeur doit faire preuve de qualités de
synthèse et d'imagination. Elle peut se définir comme la période au cours de
laquelle vont être réalisés tous les travaux préparatoires avant de passer à l'action
L'ordre de mission
C'est un mandat donné par la Direction Générale à l'audit interne qui informe les
principaux responsables concernés de l'intervention imminente des auditeurs15
Lorsque la mission nécessite des contrô les inopinés, l'ordre de mission est diffusé
mais au moment du contrô le pour garder le caractère inopiné de la mission.
L'ordre de mission répond à deux objectifs essentiels:
L’ordre de mission doit permettre d'informer tous les responsables concernés par
la mission.
L'étape de familiarisation.
_ Dans cette étape l'audit interne va procéder de façon séquentielle aux
différentes étapes suivantes: la prise de connaissance du domaine à
auditer.
_ L’identification des risques.
_ La définition des objectifs.
_ Avoir dès le départ une bonne vision d'ensemble des contrô les internes
spécifiques de la fonction ou du processus audité.
_ Aider à identifier les objectifs de la mission d'audit interne.
_ Permettre l'organisation des opérations d'audit.
Cette étape est essentielle car elle va conditionner la suite de la mission, elle va
permettre à l'auditeur de construire son programme d'audit en fonction des
menaces mais également de ce qui a pu être mis en place pour y faire face16
Objectifs généraux:
Objectifs spécifiques
La réunion d'ouverture
Le programme d'audit
Le travail sur le terrain est l'exécution des travaux à effectuer contenus dans le
programme d'audit. C'est le moment où l'auditeur répond aux questions qu'il s'est
posées dans le programme d'audit en réalisant des tests à l'aide des outils qui sont
à sa disposition à savoir: interviews, sondages statistiques, observations
physiques, QCI, etc ....
Le travail de terrain ainsi achevé, l'auditeur interne revient à son bureau avec
l'ensemble de ses FRAP et de ses papiers de travail pour la rédaction du projet de
rapport en vue de sa validation lors de la réunion de clô ture.
C. La phase de conclusion
C'est un document provisoire et incomplet car n'ayant pas encore fait l'objet de
validation générale et ne comprenant pas les réponses des audités aux
recommandations ainsi que le plan d'action.
• Le rapport d'audit
Selon Lemane20, le rapport d'audit est un document solennel qui communique aux
principaux responsables concernés pour action et à la Direction Générale pour
information, les conclusions de l'audit concernant la capacité de l'organisation
auditée à accomplir sa mission, en mettant l'accent sur les dysfonctionnements
pour faire développer des actions de progrès. C'est le document le plus important
émit par l'audit et qui engage sa responsabilité.
Après quoi un suivi des recommandations s'avère nécessaire car selon Lemant21,
un rapport d'audit sans suivi des recommandations et sans bilan est une mission
inachevée et sans grand effet.
L'information que l'audit interne reçoit sur toutes ces suites de mission d'audit
permet de mieux mesurer l'efficacité des missions et partant d'améliorer
l’organisation 22.
b) Les interviews :
L’interview est un outil que l’auditeur interne utilise fréquemment, mais une
mission d’audit qui ne serait opérée qu’avec des interviews ne pourrait être
considérée comme une mission d’audit interne. De surcroît, l’interview d’audit
interne ne saurait être confondue avec des techniques d’apparence similaire : ce
n’est ni une conversation, ni un interrogatoire.
Quelles sont les conditions d’une bonne interview ? Comment doit-elle se dérouler ?
3ème Règle : Les difficultés, les points faibles, les anomalies rencontrées seront
évoqués avant toute autre chose.
Ils sont de plus en plus en nombreux et sont d’autant plus difficiles à inventorier
que la plupart des services d’audit interne créent leurs propres outils, plutô t que
d’adopter des logiciels peu adaptés à la fonction.
1re condition : disposer d’un fichier fiable contenant les informations que l’on
souhaite analyser : Or, toutes les informations recherchées ne sont pas, tant s’en
faut, sur fichier informatique, et lorsqu’elles le sont, les fichiers concernés doivent
être exhaustifs et à jour. Et tel n’est pas toujours le cas, simplement parce que cette
exhaustivité et cette mise à jour ne sont pas systématiquement indispensables
pour le travail des utilisateurs. Ainsi un fichier clients peut fort bien comporter des
dizaines de clients « inactifs », pour lesquels les enregistrements ne sont pas à
jour ; ceci ne nuira pas à la facturation si les enregistrements des clients « actifs »
sont à jour. Mais ceci peut nuire gravement à tout travail de recherche effectué par
un auditeur interne sur ce fichier.
Ce ne sont pas des outils à proprement parler mais plutô t des procédés et qui sont
utilisés par l’auditeur au cours du travail sur le terrain.
Ces procédés sont également largement utilisés par :
Tous les responsables chargés de la vérification au premier degré ;
Les auditeurs externes.
Les auditeurs internes n’y ont recours que pour s’assurer de la validité des
opérations effectuées : toute erreur donne lieu à une recherche causale.
a. Le diagramme de circulation
b. L'organigramme fonctionnel
c. La narration :
d. L'observation physique :
a) L'observation physique :
L’observation doit toujours être validée car elle est incertaine, sauf le cas où
elle est elle-même une validation. En effet, non seulement elle peut être
incomplète, mais elle peut également être réalisée à un moment peu propice,
alors que le phénomène observable ne se manifeste pas.
b) La narration :
Il existe deux sortes de narration, toutes les deux utilisées en audit interne : la
narration par l’audité et la narration par l’auditeur. La première est orale, la
seconde est écrite. La narration par l’audité est la plus riche, c’est elle qui apporte
le plus d’enseignements ; la narration par l’auditeur n’est qu’une mise en ordre des
idées et des connaissances.
C’est l’outil le plus élémentaire qui soit, mais qui n’est pas à négliger pour autant.
Dans son utilisation l’auditeur est passif, il se contente d’écouter et de noter le
récit de son interlocuteur.
c) L'organigramme fonctionnel :
Ainsi conçue, la grille d’analyse des tâ ches est également utilisée par les
organisateurs pour mesurer le travail de chacun. Elle est, en fait, le véritable point
A la différence des outils d'interrogation qui vont aider l'auditeur interne à trouver
les réponses aux questions qu'il s'est posé, l'outil de description ne servent qu'à
mettre en relief les spécificités des situations rencontrées (observations physiques,
narration, grille d'analyse des tâ ches, diagramme fonctionnel et de circulation).
Il est possible pour l'auditeur de combiner les outils entre eux lors de son
investigation. Par exemple l'auditeur interne peut utiliser l'observation physique
pour faire des rapprochements divers sur un élément quelconque. De ce fait ces
outils deviennent complémentaires et non exclusifs.
Il faut cependant signaler qu'il n'est vraiment pas facile pour l'auditeur interne de
choisir les outils lui permettant d'atteindre les buts poursuivis. Mais une fois les
outils choisis, l'auditeur interne doit obligatoirement avoir une méthode de travail
lui permettant de bien conduire sa mission.
Dans la première partie de notre mémoire basée sur la revue de littérature nous
avons défini les concepts de l'audit interne, son organisation et son
fonctionnement tels que relatés dans différents ouvrages.
Dans cette deuxième partie nous allons décrire le vécu c'est à dire l'audit interne
tel que pratiqué à LA SOCIETE MEKNASSIE INDUSTRIELLE DE FER. Pour ce faire
nous allons dans un premier temps présenté la société en termes de création,
missions et organisation, dans la seconde section en parle de l'organisation du
service d'audit au sein de la société, et en fin il sera question du fonctionnement du
service d'audit interne dans la société
Conclusion partielle:
-que ces instructions sont conformes aux lois et règlements, aux intentions de la
Direction et à la politique générale de la société,
La structure d'audit interne est centralisée et logée au siège social. Elle intervient
dans les unités suscitées selon un programme bien établi par le Responsable de la
structure. Elle comprend à ce jour quatre (4) agents y compris le Responsable de la
structure. Les audits pratiqués par la structure d'audit sont: l'audit comptable et
financier, l'audit industriel et technique.
La structure organisationnelle du Bureau d'audit interne telle que décrite n'est pas
formalisée.
Pratique de l’audit interne au sien des Petites et Moyennes entreprises au Maroc 74
Toute fois on distingue un Responsable, trois auditeurs.
La structure d'audit interne comprend à ce jour quatre (4) agents: quatre (3)
auditeurs et un chef de Service.
Les auditeurs sont regroupés par spécialité; ainsi nous avons: le Responsable de la
structure et deux autres auditeurs qui sont de formation comptable et gestion ; le
poste d'audit industriel et technique n'est pas encore pourvu. Mais la mission
d'audit étant un travail d'équipe tous participent aux différentes missions.
-Le Responsable du Bureau d'audit interne élabore en collaboration avec les autres
auditeurs le programme d'audit. Il veille à sa bonne application. Il supervise toutes
les tâ ches effectuées par ses collaborateurs (auditeurs comptables et financiers,
auditeurs industriels et techniques).
Il révise les travaux des chefs de mission. Il coordonne les activités du
Bureau d'audit interne. C'est lui le premier responsable du service.
-Les auditeurs assistent le Responsable du Bureau d'audit interne dans ses
différentes tâ ches. Ils exécutent les différentes missions prévues au plan d'audit
chacun dans son domaine de compétence. Ils rédigent les rapports d'audit et
discutent des points avec les différents responsables opérationnels des audités.
Les outils d'audit utilisés par la structure sont essentiellement les sondages
statistiques, les interviews, l'observation physique, les rapprochements et
reconstitutions.
Les missions d'audit, compte tenu du nombre élevé de documents comptables les
auditeurs choisissent quelques documents comptables par sondages statistiques et
compte tenu d'un certain seuil de signification qu'ils déterminent au préalable,
pour vérifier si ces documents ont respecté la procédure en vigueur au sein de
l'entreprise c'est à dire s'ils portent les différentes signatures autorisées ou si les
calculs arithmétiques portés sur ces documents sont exacts.
-Les interviews
-L'observation physique
Pendant les missions et sur la section des actifs, nous avons observé que les
auditeurs vérifient l'existence physique du patrimoine de l'entreprise (voitures,
immobiliers, stocks, etc. ....).
Aussi pendant la période des inventaires, les auditeurs pratiquent les inventaires
physiques en mesurant le contenu ou en comptant effectivement le nombre
d'éléments contenu dans le stock réel disponible.
Conclusion partielle:
Dans cette Section, il sera question de la planification des missions d'audit, des
attributions assignées au service ainsi que la façon dont les missions sont
conduites.
Outre ces tâ ches, l'audit interne participe aux différentes réunions (comité de
Direction, comité de gestion) ainsi qu'à d'autres réunions importantes.
L'audit industriel et technique
_ Le contrô le des installations techniques des différents acquéreurs,
_ L'analyse des cahiers de charges.
Pour ce faire l'audit industriel et technique une fois mise en place doit procéder à :
_ Des tests de fiabilité et de sécurité des installations des entreprises
exploiteuses
_ La vérification de la conformité des réalisations des dites entreprises avec
les cahiers de charges.
• La phase de préparation
Le Responsable de l'audit adresse d'abord un mémo à l'audité pour lui faire part de
son arrivée et d'une éventuelle réunion de prise de connaissance dont la date lui
sera Indiquée dans le mémo.
• La phase de réalisation
Le Chef de mission et son équipe retournent dans la structure à auditer muni du
programme d'audit qu'ils vont mettre en œuvre. Au cours de la réalisation, tout dis
• La phase de conclusion
Une fois retourné à leur bureau, le chef de mission rassemble toutes les FRAP. II
rédige son rapport en relevant les problèmes éventuels, les constats, les risques
éventuels mentionnés sur les FRAP et propose les recommandations pour y
remédier.
Les missions d'audit sont supervisées à deux niveau d'abord par le Chef de mission
puis ensuite par le Responsable de l'audit interne. Cela contribue à l'efficacité du
Bureau d'audit interne.
Mais le service n'a jamais fait l'objet d'une évaluation externe. En outre le service
ne dispose pas de critères d'évaluation aussi bien pour les différentes missions
effectuées mais également pour les auditeurs qui ont effectué ces missions.
Pour mesurer l'efficacité proprement dite du service d'audit interne, en l'absence
d'évaluation externes, nous allons baser notre opinion sur le niveau de satisfaction
des audités ainsi que les destinataires des rapports d'audit et les résultats de
quelques indicateurs significatifs calculés par nous-mêmes.
Conclusion partielle
L'audit interne de LASMIF dans sa pratique actuelle présente certes des forces
mais aussi quelques faiblesses. Ces forces et faiblesses se situent au niveau de
l'organisation, au niveau du fonctionnement. Nous allons donc dans cette dernière
section mettre en exergue ces forces et faire des propositions que nous espérons
pertinentes pour l'amélioration de la fonction et partant la performance de la
structure.
Les points forts que nous avons recensés d'après nos analyses et observations,
portent spécifiquement sur la position hiérarchique, la compétence des auditeurs,
la reconnaissance de l'importance de l'audit interne pour LASMIF, la bonne
conduite des missions et l'instauration d'un comité ad hoc pour l'élaboration des
différentes procédures de l'entreprise.
• La position hiérarchique
• La dénomination du service
• La structure organisationnelle
Vu que la LASMIF est une entreprise de grande taille car elle emploie plus de 200
agents et que désormais toutes les Directions sont centralisées. D'après nos
analyses basées sur la partie théorique de notre étude nous pensons que non
seulement la structure de l'audit interne devrait être érigée en «Direction» mais
également des postes bien précis devraient être attribués à chaque auditeur de
sorte que l'on sache qui est Directeur de l'audit interne, Chefs de missions,
Auditeurs seniors et Auditeurs juniors. Partant de là nous préconisons la structure
suivante:
-l'audit industriel et technique puisque l'activité de la LASMIF est basée aussi sur
les opérations d'exploration et de production,
b) Les moyens :
En ce qui concerne les moyens nous préconisons l'achat d'un logiciel d'audit
interne pour la célérité dans l'exécution des différentes missions d'audit.
Nous souhaitons que des évaluations aussi bien internes qu'externes soient
périodiquement effectuées. Nous préconisons que l'audit interne élabore un
questionnaire d'évaluation renseigné par les audités et une fiche d'évaluation pour
chaque auditeur à la fin de chaque mission.
Les propositions et améliorations de notre étude quelle que soit leur pertinence
n'auront un impact véritable sur l'organisation, le fonctionnement et de l'audit
interne et partant sur la rentabilité de LASMIF toute entière si et seulement si les
autorités de l'entreprise se les approprient. D'autre part la mise en œuvre de ces
propositions et améliorations devra se faire par l'ensemble du personnel de la
société sensibilisé auparavant au bien fondé de la fonction « audit» qui loin de faire
la police est là pour conseiller et aider à bien maîtriser ces activités.
Bibliographie
Ouvrage
Wébographie
http://www.lasmif.ma/lasmif/
http://www.audit.cfwb.be/index.php?id=2710
http://www.theiia.org