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Gaz naturel
par Francis DEWERDT
Licencié ès Sciences Physiques
Chef Adjoint du Centre d’Essais et de Recherches sur les Installations Gazières
Direction des Études et Techniques Nouvelles du Gaz de France
Le présent article constitue une refonte et une mise à jour de celui publié précédemment
sous la signature de Paul Renouard, ingénieur civil des Mines, conseiller scientifique au
Gaz de France.
1. Généralités................................................................................................. A 1 755 - 2
1.1 Historique de l’industrie du gaz naturel en France ................................... — 2
1.2 Classement des gaz ..................................................................................... — 2
2. Caractéristiques techniques ................................................................. — 3
2.1 Analyse ......................................................................................................... — 3
2.2 Constantes physiques des principaux éléments constitutifs
du gaz naturel .............................................................................................. — 3
2.3 Densité.......................................................................................................... — 4
2.4 Compressibilité ............................................................................................ — 4
2.5 Pouvoir calorifique ...................................................................................... — 5
2.6 Teneur en eau et hydrates........................................................................... — 6
3. Gisements de gaz naturels .................................................................... — 8
3.1 Origine .......................................................................................................... — 8
3.2 Exploitation des puits. Traitement du gaz ................................................. — 8
3.3 Données statistiques ................................................................................... — 9
4. Transport, distribution et stockage .................................................... — 9
4.1 Généralités ................................................................................................... — 9
4.2 Transport par canalisations ........................................................................ — 9
4.3 Transport sous forme liquide ..................................................................... — 12
4.4 Distribution................................................................................................... — 13
4.5 Stockage ....................................................................................................... — 14
5. Utilisations................................................................................................. — 16
5.1 Généralités ................................................................................................... — 16
5.2 Classements ................................................................................................. — 16
Références bibliographiques ......................................................................... — 17
Les volumes exprimés en mètres cubes (m3) sont toujours ramenés aux conditions normales
de température et de pression (0 oC et 1,013 bar).
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie énergétique A 1 755 − 1
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(0)
Tableau 2 – Constantes physiques des principaux éléments constitutifs des gaz naturels (1)
Masse Pouvoirs calorifiques
Densité volumique molaires
Grandeurs critiques Facteur
Température par rapport (état réel (à 1,013 25 bar
de compres-
Masse d’ébullition à l’air à et 273,15 K)
Éléments Formule sibilité Z i
moléculaire (état idéal 1,013 25 bar
Pression Température (à 1,013 25 bar 0
i H i s H i
0
à et 273,15 K) et 273,15 K)
(bar) (K) o
( C) 1,013 25 bar) –3
(kg · m ) (kJ · mol ) (kJ · mol–1)
–1
Méthane CH4 16,043 46,04 190,55 – 161,52 0,553 9 0,717 4 0,997 6 802,56 892,70
Éthane C2H6 30,069 48,80 305,43 – 88,58 1,038 2 1,355 1 0,990 0 1 428,35 1 563,55
Propane C3H8 44,096 42,50 369,82 – 42,07 1,522 5 2,010 0 0,978 8 2 044,64 2 224,86
n-Butane C4H10 58,123 37,97 425,16 – 0,49 2,006 8 2,709 1 0,957 2 2 657,74 2 883,04
Isobutane C4H10 58,123 36,48 408,13 – 11,81 2,006 8 2,706 0 0,958 3 2 649,42 2 874,70
n-Pentane C5H12 72,151 33,69 469,60 36,06 2,491 0 3,505 0 0,918 4 3 272,95 3 543,30
Isopentane C5H12 72,151 33,81 460,39 27,84 2,491 0 3,435 4 0,937 0 3 264,94 3 535,30
Néopentane (2) C5H12 72,151 31,99 433,75 9,50 2,491 0 3,413 6 0,943 0 3 253,40 3 523,75
Dioxyde
de carbone CO2 44,010 73,82 304,19 – 78,51 1,519 5 1,978 3 0,992 5 0 0
Azote N2 28,013 33,99 126,10 – 195,80 0,967 2 1,250 4 0,999 5 0 0
(1) Valeurs retenues en 1983 par l’Association Technique de l’Industrie du Gaz en France.
(2) Néopentane = (CH3)4C.
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2
Zn = 1 – ∑ x
i
i 1 – Zi
2
+ ( 2 x H – x H ) × 0,000 5
∑ x
2
Zn = 1 – i 1 – Zi
i
2.4 Compressibilité
Les déviations par rapport à la loi de Mariotte sont telles qu’il faut
en tenir compte pour les calculs fondés sur les conditions
rencontrées dans les gisements ou dans les opérations de traitement
et de transport du gaz naturel.
On utilisera donc la formule :
pV = ZRT
avec Z coefficient de déviation par rapport à la loi des gaz
parfaits (ou facteur de compressibilité).
Il existe aujourd’hui des méthodes permettant la détermination
précise du facteur de compressibilité. Expérimentalement on y
accède à l’aide d’un appareil appelé couramment le Z-mètre mettant
à profit une méthode d’expansion des gaz par détentes.
Par le calcul, à partir de la composition des gaz, des équations
d’état ou des relations empiriques appropriées conduisent au
facteur de compressibilité.
Ces différentes méthodes restituent des valeurs avec une précision
de 0,1 à 0,2 %, les rendant ainsi compatibles avec les exigences des
procédés de comptage de grands volumes de gaz naturels. Figure 1 – Facteur de compressibilité Z des gaz naturels
(d’après Katz [1])
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2.6.3 Hydrates À partir des courbes de formation d’hydrates, on peut établir des
courbes permettant d’estimer jusqu’à quelle pression finale on
Les hydrates d’hydrocarbures sont des produits solides, composés peut détendre un gaz naturel, pris à une température et à une pres-
d’hydrocarbures et d’eau, qui ne se forment qu’en présence d’eau sion initiale données, sans risques de formation d’hydrates.
à l’état liquide dans le gaz à des températures qui peuvent être Ces courbes permettent également d’évaluer à quelle tempéra-
supérieures à 0 oC. Ils se forment d’autant plus facilement que : ture minimale on doit chauffer un gaz ayant une pression initiale
— la pression est plus élevée ; donnée avant détente pour que des hydrates ne puissent pas se
— la température est plus basse ; former à une pression donnée (s’il y a de l’eau présente dans les
— la teneur en hydrocarbures plus lourds est plus grande ; conditions finales) : un exemple est donné sur la figure 5 pour le
— la turbulence est plus forte. gaz naturel d’Ekofisk.
On a pu reproduire en laboratoire la formation d’hydrates de Exemples
méthane, d’éthane, de propane et de butane ; on n’a pas décelé la
— À quelle pression finale peut-on détendre un gaz naturel
formation d’hydrates à partir du pentane. Au contraire des hydrates
d’Ekofisk, de pression initiale 120 bar, se trouvant à 40 oC de tempéra-
de gaz purs, les hydrates formés à partir d’un gaz naturel ne se
ture initiale, sans qu’il se forme d’hydrates après détente ?
décomposent pas à une température constante, ce qui fait penser
qu’il se forme une solution solide des différents hydrates en Sur la figure 5, relative à ce gaz, on voit que l’on peut descendre
présence [3]. jusqu’à 42 bar de pression finale.
— Si l’on a ce même gaz à 100 bar, que l’on veut détendre à 50 bar,
On a intérêt à prévoir, pour un gaz déterminé à une pression
à quelle température minimale doit-on le chauffer pour ne pas avoir
donnée, s’il y a possibilité de formation d’hydrates. Pour les gaz
d’hydrates après détente ?
naturels n’ayant pas de CO2 ni de H2S, on peut en première
approximation utiliser pour cette prévision les courbes du Dr D.L. Sur la figure 5, relative à ce gaz, on voit que la température doit être
Katz [1] qui donnent, en fonction de la température, la pression de située au-dessus de 30 oC.
formation d’hydrates pour des gaz de densité par rapport à l’air
Il faut se souvenir que chaque gaz naturel doit faire l’objet d’un
comprise entre 0,6 et 1,0 (figure 4).
diagramme bien particulier.
Exemple : quelle est la température de début de formation Les inconvénients des hydrates sont encore plus graves que les
d’hydrate d’un gaz naturel de densité 0,7 à la pression de 100 bar ? condensations d’eau. Par suite de phénomènes de surfusion il
Sur la figure 4, on voit que la courbe de densité 0,7 et celle de la pourrait se produire un certain retard aux démarrages de leur
pression de 100 bar se coupent au droit de l’abscisse 20 oC. formation, ce qui aurait pour effet de boucher ensuite les canali-
sations en très peu de temps.
Toutefois, la connaissance des courbes de formation d’hydrates
lorsqu’elles doivent être connues avec précision implique la mise Aux hydrates d’hydrocarbures peuvent aussi s’ajouter des
en œuvre de méthodes de calculs faisant intervenir à la fois la hydrates de CO2 et de H2S lorsque les gaz naturels en contiennent
composition complète du gaz naturel et les paramètres d’équilibre des quantités appréciables. Leur étude dépasserait le cadre de cet
solide-vapeur correspondant à la relation : article.
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3. Gisements de gaz naturels Les gaz bruts ainsi recueillis sont collectés vers les usines de
traitement du gaz, qui peuvent comprendre : le dégazolinage, la
déshydratation, les désulfuration et décarbonatation.
3.1 Origine
3.2.1 Dégazolinage
On admet jusqu’ici que l’origine des gisements de gaz naturel est
la même que celle des gisements de pétrole. On peut d’ailleurs
trouver dans le monde toute une série d’exemples de gisements C’est l’enlèvement des produits condensables ; par exemple, on
d’hydrocarbures de compositions intermédiaires, passant du enlèvera :
méthane pratiquement pur à des gaz de plus en plus lourds en • 70 % du propane ;
hydrocarbures supérieurs, pour arriver à des gisements de pétrole • 80 % du butane ;
avec gaz, puis sans gaz et sans méthane même dissous. • 100 % du C5+ ;
Rappelons que l’origine des gisements d’hydrocarbures n’est avant l’envoi dans la canalisation.
pas encore connue de façon certaine. On en est réduit à des Les usines de dégazolinage fonctionnent selon l’un des trois
hypothèses fondées sur un certain nombre de constatations. On principes suivants sur lesquels nous ne nous étendrons pas [1] :
admet pour le moment que les hydrocarbures sont d’origine
— condensation des produits par refroidissement ;
organique, que cette matière organique, provenant de la flore et de
— extraction par lavage avec des solvants ;
la faune qui s’accumulent dans les mers, s’est déposée en même
— extraction par adsorption.
temps que des sédiments fins marins en formant, à l’abri de l’air,
des accumulations locales préférentielles selon les circonstances, Les produits récupérés subissent un fractionnement pour obtenir
favorisant ou non la vie ou la mort de ladite matière organique par exemple du propane et des butanes commerciaux, de l’essence
(changements brusques de température au contact des courants légère, du gazole.
marins, changements de salinité près des estuaires, etc.). La
pression, la température, les bactéries réductrices aident, en
fonction du temps, à la transformation des boues organiques ainsi 3.2.2 Déshydratation
déposées en mélanges d’hydrocarbures ; le temps minimal néces-
saire est peut-être assez court à l’échelle de la géologie : de l’ordre Le gaz subit ensuite une déshydratation pour abaisser le point de
du million d’années. rosée, de façon à ce qu’il ne puisse se produire ni condensations,
Les hydrocarbures ainsi formés en eaux salines sont plus légers ni hydrates dans les ouvrages.
que l’eau de mer (qui tend elle-même à se concentrer en sels) et Cette déshydratation peut être obtenue directement par le pro-
ont tendance à exécuter une migration ascendante selon les pos- cédé de dégazolinage par refroidissement ou par un traitement
sibilités que leur offrent les terrains poreux voisins. S’ils arrivent supplémentaire avec des produits avides d’eau, les glycols,
en surface, ils s’oxydent à l’air et perdent tout intérêt pétrolier. En diéthylène-glycols par exemple, ou autres procédés connus.
revanche, s’ils rencontrent une barrière imperméable, telle qu’une
forme anticlinale, monoclinale ou autre, ils s’accumulent dans un
piège. Si cette accumulation est commercialement exploitable à 3.2.3 Désulfuration et décarbonatation
une époque donnée, on dira que l’on a affaire à un gisement de
pétrole ou de gaz naturel. Les gaz acides, c’est-à-dire contenant H2S et CO2 , sont traités
On remarque, au fur et à mesure que s’accroît la profondeur spécialement pour réduire ces éléments par désulfuration et
moyenne mondiale des forages pour la recherche d’hydrocarbures, décarbonatation au-dessous des tolérances admises pour les
que les pétroles profonds sont de plus en plus légers (de façon très canalisations.
irrégulière d’ailleurs), et que l’on trouve de plus en plus de gaz
naturel. Or, on sait aussi que la pression et la température croissent Exemple : pour le gaz de Lacq :
avec la profondeur des terrains forés : ce sont peut-être ces facteurs • H2S < 3,5 mg/m3 ;
qui influent sur la qualité des hydrocarbures formés. Ce ne sont pas • S < 30 mg/m3 ;
les seuls facteurs possibles, la radioactivité naturelle ayant aussi un • CO2 < 150 mg/m3 ;
rôle dans ces transformations. • essence et produits lourds < 38 g/m3.
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Pour donner au gaz une vitesse de transport suffisante, une — catégorie I : 0,6 E et 0,36 R ;
pression est nécessaire. Au départ, on utilise la pression existant à — catégorie II : 0,73 E et 0,55 R pour canalisation enterrée ou
la sortie du gisement ou du compresseur de la station de production 0,44 R pour canalisation à l’air libre ;
(terminal GNL, par exemple), puis, pour assurer dans les conduites — catégorie III : 0,80 E et 0,60 R pour canalisation enterrée ou
le maintien de la pression désirée (en moyenne 70 bar) de puissantes 0,50 R pour canalisation à l’air libre.
stations de compression sont installées en principe tous les 80 km. En outre, E doit être inférieure à 0,9 R pour les tubes non soudés
L’entretien des gazoducs est réalisé par des pistons racleurs qui et 0,8 R pour les tubes soudés.
nettoient intérieurement les canalisations et des inspections pério-
diques sont effectuées sur le terrain ou en hélicoptère pour déceler La contrainte correspondant à la valeur maximale de la pression
des fuites éventuelles : il suffit d’observer la végétation plantée d’épreuve hydraulique en usine (p u ) est égale à 0,90 E pour les
au-dessus du gazoduc enterré, car si des fuites se produisaient catégories I et II et 0,95 E pour la catégorie III.
celle-ci changerait d’aspect. La pression maximale de service (p ms ) doit être inférieure à p c
La pose des gazoducs coûte extrêmement cher, mais le prix du et à 0,67 p u pour la catégorie I, à 0,83 p u pour les catégories II et III.
transport diminue lorsque le débit augmente. On doit avoir aussi pour les trois catégories :
Exemple : le transport d’un mètre cube de gaz revient au même p ms < 0,9 p r
prix s’il s’agit de transporter :
avec p r pression d’épreuve de résistance définie ci-après.
• 5 000 000 m3/j sur 800 km ;
• 100 000 m3/j sur 100 km ; En effet, avant la mise en exploitation, une canalisation de gaz
• 50 000 m3/j sur 50 km ; subit deux épreuves.
• 1 000 m3/j sur 1 km. — Épreuve de résistance de 24 h de durée à la pression p r au plus
égale à la plus faible des pressions p u , pour les tubes et accessoires ;
Au 1er janvier 1983, le réseau de transport français dépassait elle a lieu après une attente de 3 j à l’eau pour la catégorie I, à l’air
21 500 km. La figure 6 est une illustration de l’implantation de ce odorisé ou au gaz pour les catégories II et III. Pendant l’essai,
réseau. l’absence de fuite est vérifiée au moyen de détecteurs qualitatifs.
— Épreuve d’étanchéité à 6 bar environ (si la précédente est
4.2.2 Caractéristiques des tubes réussie) de 8 j de durée, à l’air ou au gaz. On vérifie que la masse
du gaz est bien conservée dans la canalisation.
Les canalisations de transport de gaz sont constituées par des
tubes d’acier de 10 à 12 m de longueur, soudés bout à bout. Les
tubes eux-mêmes peuvent être fabriqués soit sans soudure par 4.2.4 Pertes de charge
laminage à chaud, soit à partir de feuillards ou de tôles soudées,
longitudinalement ou en hélice. La relation des pertes de charge est de la forme [5] :
Il y a évidemment intérêt à ce que les caractéristiques méca-
2 2 2 Z T
niques de l’acier, limite élastique et résistance, soient le plus ∆p = p 1 – p 2 = K ⋅ d ⋅ --------- ⋅ λ ⋅ --------- ⋅ Q 2 LD –5 (1)
élevées possibles, ce qui permet de réduire l’épaisseur des tubes, Z0 T0
mais on est limité dans cette voie par la nécessité d’avoir un acier
avec ∆p 2 (bar2) perte de charge quadratique,
soudable.
p 1 , p 2 (bar) pressions aux deux extrémités de la conduite,
Le plus souvent, les nuances d’acier sont désignées d’après les
normes américaines ASTM par la lettre X suivie d’un nombre repré- K coefficient de proportionnalité dépendant des
sentant les limites élastiques en milliers de psi (1 psi ≈ 0,069 bar). unités choisies,
d densité du gaz par rapport à l’air,
Z facteur de compressibilité du gaz à tempéra-
4.2.3 Règlements de sécurité ture et pression moyennes dans la conduite,
Les conditions auxquelles doivent satisfaire les canalisations de Z0 facteur de compressibilité du gaz aux tempé-
gaz sont précisées par le Règlement de sécurité des ouvrages de rature et pression de référence,
transport de gaz combustible par canalisation (Arrêté du λ coefficient de perte de charge lié au facteur de
9 septembre 1957 modifié par celui du 6 mars 1961). transmission F t par la relation F t = 1/λ ,
Ce règlement distingue trois catégories d’emplacements de T (K) température moyenne du gaz,
canalisations : T 0 (K) température de référence,
— catégorie I : zones habitées et traversées du domaine public
Q (m3/h) débit du gaz volumique dans les conditions de
(routes, voies ferrées, rivières etc.) ;
référence,
— catégorie II : zones n’appartenant pas à la catégorie I à
l’exclusion des régions désertiques et assimilées ; L (km) longueur de la conduite,
— catégorie III : régions désertiques et assimilées. D (mm) diamètre de la conduite.
La pression limite de sécurité p c est déterminée en bar (pour un Sachant que les température et pression de référence sont égales
gaz non corrosif), par la formule : à 273,15 K et 1,013 25 bar et que le débit Q 0 est exprimé en mètres
cubes par heure rapportés à ces conditions, la relation (1) devient :
2te
p c = -------------
D 2
2
Q0
∆p = 6 000 ⋅ λ ⋅ d ⋅ Z ⋅ T ⋅ L ⋅ ---------
- (2)
avec e et D épaisseur et diamètre extérieur mesurés dans la D5
même unité de longueur,
avec Z 0 supposé égal à 1.
t (bar) contrainte transversale maximale qui doit être infé-
rieure à la plus petite des valeurs suivantes, calculées Diverses relations ont exprimé la valeur de λ en fonction directe
en fonction de la limite élastique E, et de la résistance du nombre de Reynolds. Elles sont de la forme :
à la rupture R, également exprimées en bar :
λ = a Re–n
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On leur préfère aujourd’hui une relation applicable à tout le Le transport maritime du GNL représentait, fin 1982, un cinquième
domaine d’écoulement du gaz, qu’il soit partiellement ou totalement des échanges internationaux de gaz naturel et devrait en représenter
turbulent. Cette relation est de la forme : plus du tiers à la fin du siècle.
ke En 1982, le GNL importé d’Algérie a représenté près de 26 % de
Ft =
1
- + ----------------------------------------------
----- = – 2 lg ---------------
λ 3,7 D
5,03 lg Re – 4,32 f
Re l’approvisionnement total de la France en gaz. Les trois terminaux
méthaniers français implantés au Havre, à Fos-sur-mer et à
avec f facteur de freinage qui dépend de l’état de la paroi Montoir-de-Bretagne avaient une capacité de réception d’environ
interne de la conduite et de son indice de courbure (peut 200 × 109 kWh/an.
être obtenu à l’aide du tableau 6),
k e rugosité de la canalisation (tableau 7). 4.3.2 Liquéfaction
Nota : le lecteur pourra également se reporter en [6].
4.3 Transport sous forme liquide La technique de liquéfaction du gaz par compression, refroidis-
sement et détente est bien connue (article Théorie des machines
4.3.1 Généralités frigorifiques. Machine à compression mécanique [B 9 730] dans le
traité Génie énergétique).
Pour constituer un marché international, comparable à celui du On sait qu’afin d’améliorer le rendement, il y a intérêt à effectuer
pétrole, le gaz naturel devait franchir un obstacle de taille : les le refroidissement en plusieurs étages, de façon à se rapprocher de
océans. Alors que la technique des gazoducs avait pris naissance la réversibilité. C’est pourquoi on a exploité le cycle dit à cascade,
aux États-Unis, celle des navires méthaniers se développa en grande dans lequel le froid nécessaire à la liquéfaction est apporté à chaque
partie en Europe occidentale lorsqu’il parut possible, dans le début boucle par la vaporisation à une pression donnée d’un fluide ayant
des années soixante, de mettre à la disposition du vieux continent été au préalable condensé à une pression supérieure. Il y a trois
les ressources gazières découvertes au Sahara. Pour transporter par fluides intermédiaires : le propane, l’éthylène et le méthane.
mer le gaz naturel dans des conditions économiques satisfaisantes, Pour augmenter encore le rendement, chaque boucle est frac-
il faut liquéfier celui-ci à la pression atmosphérique et à la tionnée en trois étages. On obtient ainsi en principe une faible
température de – 160 o C, la liquéfaction réduisant en effet de consommation spécifique, mais il faut trois compresseurs à trois
600 fois le volume du gaz naturel par rapport à son état gazeux. étages, traitant chacun un débit différent : la régulation est délicate,
Une chaîne complète de transport de gaz naturel liquéfié (GNL) les circuits de refroidissement interférant les uns sur les autres.
comporte normalement : C’est pourquoi un nouveau cycle, dit à cascade incorporée, a été
— un gazoduc du gisement de gaz jusqu’à la mer ; étudié par la société L’Air Liquide dans le but de garder un bon
— au port d’embarquement, une usine de liquéfaction et un rendement, tout en s’affranchissant au maximum des inconvénients
stockage de gaz liquéfié, le gaz étant rendu liquide par compression signalés ci-avant (figure 7). Pour cela, le refroidissement est réalisé
et refroidissement successifs ; non plus à l’aide de trois boucles distinctes, mais grâce à un circuit
— un ou plusieurs navires méthaniers comportant des cuves, le unique utilisant un gaz constitué par un mélange des différents
plus souvent intégrées à la coque du navire, dans lesquelles le gaz corps présents dans le gaz naturel. Après compression, ce gaz
est maintenu liquide à la température de – 160 oC ; circule à travers un certain nombre d’étages, caractérisés chacun
— un port terminal où le gaz est déchargé, stocké et regazéifié, par un niveau donné et décroissant de température, et où il
le gaz liquide retrouvant sa forme gazeuse sous l’effet d’un simple abandonne chaque fois, sous forme de liquide et dans un ballon
réchauffement ; prévu à cet effet, la fraction de ses constituants condensables aux
— un gazoduc reliant le port aux zones de consommation. températures et pressions considérées. Les condensats obtenus
Sont en effet déjà entrées en service les chaînes de transport sont détendus dans l’étage suivant, refroidissant ainsi le gaz naturel
suivantes : Algérie-Grande-Bretagne (1964), Algérie-France par Le et la fraction gazeuse résiduelle du gaz de cycle, qui abandonne de
Havre (1965), États-Unis (Alaska)-Japon (1969), Libye-Italie (1972), nouveaux condensats.
Libye-Espagne (1972), Algérie-France par Fos-sur-Mer (1973), En 1982, le coût d’une usine de liquéfaction traitant dix milliards
Algérie-États-Unis (1973), Brunéi (Ile de Bornéo)-Japon (1973), de mètres cubes par an était estimé entre huit et dix milliards de
Algérie-Espagne (1973), Abu-Dhabi-Japon (1977), Indonésie-Japon francs (non compris les infrastructures éventuelles : accès mari-
(1978), Algérie-France par Montoir-de-Bretagne (1982). times, ports, etc.). (0)
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Nombre.............................................................................. 3 2 1 3
Volume unitaire .......................................................... (m3) 12 000 35 000 80 000 120 000
Auto- Auto-
portante portante Membrane gaufrée en
Cuve interne ...................................................................... Autoportante (acier (alliage à toit sus- acier inoxydable (licence
Réservoirs
à 9 % de nickel) pendu
d’alumi- (acier à 9 % Technigaz )
nium) de nickel)
Entre les fonds : mousse Entre les fonds : mousse Entre les fonds : mousse
de verre de verre de verre
Isolation ............................................................................. Entre les parois Entre les parois Entre les parois
verticales et les toits : verticales : laine de verticales : panneaux de
isolant minéral + perlite verre + perlite poly(chlorure de vinyle)
Cuve externe ..................................................................... Acier au carbone Acier au carbone et béton Béton précontraint
précontraint
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Les anciens gazomètres, inesthétiques et encombrants, ne pré- À l’avenir, les recherches porteront exclusivement sur ce type de
sentent plus d’utilité dans les conditions actuelles de transport et stockage.
de distribution et sont peu à peu supprimés. Ils sont remplacés par Le stockage en cavités salines (figure 8b ) nécessite de créer, par
des réservoirs souterrains qui, pouvant contenir plusieurs centaines circulation d’eau et dissolution dans des couches de sel, un certain
de millions de mètres cubes de gaz, ont été aménagés en vue de nombre de capacités qui seront remplies de gaz sous pression.
recevoir, l’été, le gaz qui fera l’appoint, l’hiver, au moment de la forte
demande. Le stockage en massif salifère (entre 500 et 1 400 m), est
constitué de cavités creusées par lessivage à l’eau douce dans des
Ces stockages constituent également l’un des moyens les plus couches de sel d’épaisseur importante. Les plus grosses cavités en
économiques pour remédier aux défaillances passagères du dispo- service contiennent chacune environ 0,3 × 109 de kWh disponibles.
sitif d’approvisionnement.
La France disposait, en 1983, de dix réservoirs souterrains en
L’accroissement de la capacité utile disponible dans les stockages nappe aquifère et de deux réservoirs en massif salifère (tableau 9).
souterrains est l’un des objectifs prioritaires. À titre indicatif, en
France, on prévoit de disposer, à l’entrée de l’hiver 1990-1991, de (0)
réservoirs de 120 à 130 × 109 kWh, contre des réservoirs de
52 × 109 kWh environ au début de l’hiver 1982-1983. Tableau 9 – Stockages souterrains de gaz en France
À la fin de la décennie quatre-vingt, l’industrie gazière disposerait
donc d’un excédent de capacité de quelque 50 × 109 kWh. Une telle Énergie utile
Profondeur
quantité serait suffisante pour pallier, à cette époque, l’arrêt total de stockée
Sites du sommet
la chaîne d’approvisionnement la plus chargée pendant tout l’hiver. au stade final
Les stockages souterrains sont réalisés selon deux techniques : (en 109 kWh) (m)
celle du stockage en nappe aquifère, la plus utilisée, et celle du
stockage en cavités salines, plus récente (figure 8). Lussagnet 6,8 600
Izaute 23,7 500
Le stockage en nappe aquifère (figure 8a ) consiste à réaliser un Beynes (supérieur) 2,4 400
gisement artificiel de gaz dans des couches poreuses et perméables Beynes (profond) 4,2 740
assez profondes et imprégnées d’eau, dans des conditions Saint-Illiers 6,3 460
analogues à celles des gisements de gaz naturel.
Chemery 24,4 1 100
Un stockage souterrain en nappe aquifère profonde (entre 400 Gournay-sur-Aronde 10,9 750
et 1 200 m) est réalisé dans une structure géologique composée de Velaine-Cerville 7,1 480
couches de terrains identiques, par leur configuration et leur Saint-Clair-sur-Epte 3,1 700
nature, à celles qui forment un gisement de gaz naturel. Le gaz Soings-en-Sologne 3,6 1 147
imprègne une roche poreuse et perméable appelée roche réservoir. Germigny-sous-Coulombs 11,4 890
Les stockages de ce type offrent des capacités utiles allant de Tersanne 3,3 1 400
2,5 × 109 kWh pour le plus petit, à 25 × 109 kWh pour le plus grand
Etrez 5,6 à 7,8 900 à 1 200
(Chémery).
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Le tableau 11 donne la ventilation de la consommation de gaz La théorie de la combustion et les usages domestiques et
dans les différents secteurs d’utilisation en 1982. commerciaux du gaz sont étudiés dans la rubrique Combustion du
On a coutume de distinguer, parmi les applications du gaz, les traité Génie énergétique. Nous développons ci-après les usages
utilisations domestiques ou résidentielles, commerciales ou suivants :
tertiaires et industrielles. — usages fondés sur la combustion (chaudières, fours
Les utilisations domestiques ou résidentielles recouvrent essen- industriels) ;
tiellement la cuisine, la production d’eau chaude et le chauffage — usages chimiques ;
individuel ou collectif des locaux d’habitation. — usages divers.
Par utilisations commerciales ou tertiaires, on entend tous les
usages du gaz qui ne sont ni domestiques ni industriels et dont les 5.2.2.1 Usages fondés sur la combustion
volumes de consommation par abonné se situent généralement C’est l’usage le plus répandu du gaz naturel qu’il soit à vocation
entre ces deux catégories. Ce secteur désigne en fait l’ensemble des domestique ou industrielle.
utilisations domestiques projetées à l’échelle d’une collectivité :
Les avantages du gaz naturel pour les chaudières sont multiples :
chauffage, production d’eau chaude, grande cuisine d’un établis-
sement scolaire ou universitaire, d’un hôpital, d’un grand magasin, — pas de stockage de combustible sur place ;
d’un hôtel, etc. Le secteur commercial ou tertiaire comprend — pas de formation de cendres, moindre pollution atmo-
également des applications telles que le chauffage de l’eau des sphérique, pas d’encrassement des surfaces de chauffe ;
piscines, des serres, des fours de boulangerie, de charcuterie et de — régulation facile et précise, souplesse des réglages ;
pâtisserie, etc. — rendement plus élevé par suite de la parfaite combustion du
gaz et des vitesses de fumée plus importantes, qui améliorent le
(0) coefficient de convection.
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En outre, il est facile d’équiper de telles chaudières en bi- cette différence importante que, lorsque l’on part du pétrole, on
combustibles, fioul ou gaz, à volonté, ce qui permet : part d’un produit liquide contenant en majorité des éléments
— d’assurer une continuité de marche meilleure en ayant une lourds (C5+), tandis qu’à partir du gaz naturel, la gazochimie,
réserve de combustible de dépannage ; pourrait-on dire, utilise en majorité des hydrocarbures gazeux
— de profiter éventuellement des tarifs plus bas de fourniture de légers.
gaz naturel par contrats interruptibles (qui aident à la régularisation
du débit des ouvrages). 5.2.2.3 Usages divers
Les chaudières à gaz naturel spécialement conçues pour cet
usage atteignent facilement des rendements de 90 %. 5.2.2.3.1 Moteur
La chaudière à condensation a permis ces dernières années L’usage du gaz carburant pour les véhicules automobiles s’est
d’augmenter ces performances. Jusqu’alors réservée à l’habitat développé en Italie et dans le Sud-Ouest de la France.
collectif ou au secteur tertiaire, la chaudière à condensation est Le gaz est contenu dans des bouteilles sous pression de 200
maintenant disponible sur le marché du chauffage individuel. à 250 bar, chargées dans des stations de compression, et le carbu-
Les économies d’énergie réalisables avec la chaudière indivi- rateur est remplacé par un détendeur mélangeur (1 m3 de gaz naturel
duelle à condensation peuvent aller de 10 % (par rapport à une équivaut à 1,3 L d’essence). Le prix de vente du gaz naturel est
chaudière classique à très haut rendement) à 30 % (par rapport à avantageux par rapport à l’essence. Toutefois, le principal inconvé-
un modèle plus ancien). nient est l’autonomie relativement faible des véhicules en raison du
poids et de l’encombrement des réservoirs.
Les temps de retour d’investissement s’échelonnent en moyenne
entre trois et cinq ans. Le gaz naturel a un usage moteur important dans les stations de
recompression de transport du gaz, les compresseurs étant
actionnés par des moteurs à pistons ou par des turbines à gaz.
5.2.2.2 Usages chimiques du gaz naturel
Il faut entendre, par là, les usages où le gaz naturel sert de 5.2.2.3.2 Gisement de pétrole
matière première d’une transformation chimique et non ceux où le
Nous mentionnons, pour mémoire, l’utilisation du gaz naturel sur
gaz naturel est utilisé comme combustible (chaudière, fours) pour
les champs de pétrole pour maintenir la pression de ces gisements,
l’industrie chimique.
afin d’augmenter la récupération finale des produits pétroliers
Les éléments que l’on trouve dans le gaz naturel se retrouvent (récupération secondaire). Le gaz naturel ainsi utilisé est d’ailleurs
en partie dans le pétrole qui, lui aussi, sert de base à l’industrie récupéré lui-même ultérieurement en grande partie.
chimique dans ce qu’il est convenu d’appeler la pétrochimie. Avec
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