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Edition 2 - 07/10/2018
DISTRIBUTION D’ENERGIE
HACHEUR ENTRELACE
HACHEUR BOOST
CHAÎNE D’INFORMATION
CHAÎNE D’ENERGIE
PROBLEMATIQUE
« Les moteurs à courant continu sont pilotés en vitesse en
adaptant leur tension d’alimentation. Or la tension
d’alimentation d’un système est constante.
B - MODELISER
Associer les grandeurs physiques aux échanges d’énergie et à la transmission
B1 : Identifier et caractériser les grandeurs de puissance
physiques agissant sur un système
Proposer des hypothèses simplificatrices en vue de la modélisation
B2 Proposer un modèle de connaissance et de Associer un modèle aux constituants d’une chaîne d’énergie
comportement
C - RESOUDRE
Proposer une méthode de résolution permettant la détermination des courants
C1 : Choisir une démarche de résolution
des tensions, des puissances échangées, des énergies transmises ou stockées
C2 : Procéder à la mise en œuvre d'une Déterminer les courants et les tensions dans les composants
démarche de résolution analytique Déterminer les puissances échangées
Sommaire
A.Puissances dans un hacheur! ________________________________________________4
A.1.Généralités 4
B.1.Problématique 7
B.2.Principe 7
C.1.Préambule 9
C.3.Etude du fonctionnement
10
C.3.1. Phase de commutation du transistor :
C.3.2. Phase de blocage du transistor :
C.3.3. Bilan sur l’ensemble d’une période
C.3.4. Ondulation du courant dans l’inductance
C.3.5. Ondulation de la tension aux bornes de la charge
Le hacheur est caractérisé par son rapport cyclique α et sa fréquence de découpage f (période T)
Ve ID
dIm E
αT ≤ t < T : L + E = 0 , Im = ID = − (t − αT) + IC et IK = 0
dt L max
IK
Notes
Ve − E
Or IK (t) = t + IC
L min
2 2
1 αT ⎛ V −E ⎞ 1 αT ⎛ V −E ⎞
2
Donc
< IKeff > = ∫ ⎜⎜ e t + IC ⎟⎟ dt = ∫ ⎜⎜ e t + IC ⎟⎟ dt
T 0
⎝ L min
⎠ T 0
⎝ L min
⎠
Ve − E
Posons u = t + IC
L min
I
1⎡1 ⎤
Cmax
1 ICmax L L
Alors
< IKeff >2 = ∫ u2 du = . ⎢ u3 ⎥
T ICmin
Ve − E Ve − E T ⎣ 3 ⎦I
Cmin
Soit au final :
Lf
) ( )
3 3
< IKeff >= ICmax − ICmin
(
3 1− α Ve
Notes
1 T 2 1 T 2
< IDeff >2 = ∫ I (t)dt =
0 D
∫ I (t)dt
αT D
T T
E
Or ID (t) = − (t − αT) + IC
L max
2
1 T⎛E ⎞
Donc
< IDeff >2 = ∫ αT ⎜ L (t − αT) − ICmax ⎟ dt
T ⎝ ⎠
E
Posons u = (t − αT) − IC
L max
I
L 1⎡1 ⎤
Cmax
1 ICmax L 2
Alors
< IDeff >2 = ∫ u du = . ⎢ u3 ⎥
T ICmin
E E T ⎣ 3 ⎦I
Cmin
Soit au final :
Lf 3
< IDeff >=
3αVe
3
(
ICmax − ICmin )
A.3. Cas du hacheur 4 quadrants en commande bipolaire
Dans le cas d’un hacheur 4 quadrants dont la stratégie de pilotage est la
commande bipolaire, les interrupteurs {K1,K4} commutent de façon
K1 D1 D3 K3 complémentaire avec les interrupteurs {K2,K3}.
La tension aux bornes de la charge est alors :
Ve
( ) (
< VC >= αVe − 1− α Ve = 2α − 1 Ve )
K2 D2 D4 K4
2α (1− α ) E
L’ondulation du courant est ΔIC =
Lf
On reconnaît dans cette expression qu’en fonction de la valeur du rapport cyclique, la puissance peut être
positive ou négative, traduisant l’inversion du sens de transfert de l’énergie.
Notes
B. Hacheur entrelacé
B.1. Problématique
Les puissances transitant dans les composants d’un hacheur peuvent amener à surdimensionner ces
composants.
Par ailleurs, l’ondulation de courant étant inversement proportionnelle à la fréquence de découpage, il serait
intéressant de multiplier cette fréquence.
Les hacheurs entrelacés permettent de résoudre cette double problématique.
B.2. Principe
Le principe des hacheurs entrelacés réside dans le fonctionnement parallèle de n hacheurs identiques, de
même rapport cyclique, mais dont les commandes des interrupteurs seront décalés de T/n :
Les courants dans chacun des hacheurs élémentaire sont représentés ci-dessous :
Notes
L’ensemble se comporte comme un hacheur série classique, mais dont la fréquence de découpage est
multipliée par n, le nombre de hacheurs entrelacés.
Notes
C. Hacheur Boost
C.1. Préambule
Certaines applications peuvent nécessiter une tension à délivrer à une charge supérieure à la tension
d’alimentation du système.
Il est alors nécessaire d’élever la tension, contrairement au rôle classique des hacheurs série.
Le hacheur parallèle, ou hacheur boost, permet de réaliser cette fonction.
Le hacheur étant parallèle, il faudra veiller au respect des règles de connexion des sources.
L IK
VK
L’inductance L permet de lisser le courant. Le condensateur C permet quant à lui de lisser la tension
Nous supposerons que le courant traversant l’inductance ne s’annule jamais : mode de conduction continue.
La diode sera supposée idéale.
Notes
A t=0, le transistor est amorcé et se comporte en interrupteur fermé. Ayant posé l’hypothèse de conduction
continue, le courant dans l’inductance ne s’est pas annulé et vaut IL 0
Donc
t
Ve IL
IL (t) = t + IL 0
L
IL0
t
Le courant augmente, l’inductance accumule de l’énergie
électromagnétique. On parle de phase d’«accumulation inductive»
Notes
( )( ) (
< VL >= αVe + 1− α Ve − VS = Ve − 1− α VS )
Or la tension moyenne aux bornes de l'inductance est nulle, le courant
étant périodique.
On en déduit :
( )
Ve − 1− α VS = 0
Soit :
Ve
VS =
(1− α)
Notes
αVe
ΔIL =
Lf
Plus l’inductance est grande, ou la fréquence de découpage élevée, plus l’ondulation est faible
C.3.5. Ondulation de la tension aux bornes de la charge
La tension aux bornes de la charge est celle aux bornes du condensateur :
VS = VC
dVC
Or
IC = C
dt
La tension VS étant un signal de nature périodique, alors il en est de même pour VC , et par conséquent
< IC >= 0
Par ailleurs, on a :
et
(
< ID >= 1− α < IL >)
On obtient rapidement la relation donnant l’ondulation de la tension :
α < IS >
ΔVS = ΔVC =
Cf
Notes