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ICORP ENCYCLOPEDIA
Edition 2016
ICORE
L’ incontournable de la préparation
au concours d’entrée à
L’ ÉGEM ET L’IḾIP
Ecoles des Mines et Pétrole
du Cameroun
Cet ouvrage est la propriété intellectuelle de l’entreprise INTELLIGENTSIA CORPORA-
TION. Il est donc régit par les lois de la propriété intellectuelle Toute reproduction integrale
ou partielle de cet ouvrage ou d’une partie de cet ouvrage sur quelque support que ce soit est
strictement interdite sans l’autorisation expresse de l’entreprise INTELLIGENTSIA COR-
PORATION. Tout intervenant s’expose à des poursuites judiciaires pouvant donner lieu à
des sanctions d’ordre pénale.
Dédicaces
©Intelligentsia corporation
Cet ouvrage est dédié à toutes les personnes qui ont obtenu leur admission dans les grandes écoles scientifiques,
d’ingénierie et de médecine du Cameroun avec le concours de près ou de loin de la maison INTELLIGENTSIA
CORPORATION. Vous faites notre fierté car vous êtes la preuve que tout le monde peut y arriver...
Note de l’équipe I-CORP
Chers(ères) élèves, Arrêtez de vous fier à ceux qui disent et ou pensent que vous n’êtes pas capables de grand-
chose ; le seul fait d’être rentré en possession de cet ouvrage montre, à n’en point douter, combien ambitieux vous
pouvez être.
Vous avez porté votre choix sur une Ecole d’ingénierie, cet ouvrage est vôtre ; mais là commence votre « calvaire ».
Votre intellect sera en effet soumis à toutes formes de difficultés des plus basiques aux plus affinées.
Notre ultime objectif est de vous faire comprendre que vous partez sur le même pied d’égalité que n’importe quel
élève du même niveau académique que vous. La différence résidera en ce que vous aurez su prendre l’ascendant
psychologique sur le reste de vos camarades au jour du concours.
La Motivation, le sens du Sacrifice et de l’effort, le Don de soi-même, l’Abnégation a toutes épreuves, l’Endurance
devant l’adversité, l’Humilité sont les qualités que vous devrez posséder pour atteindre vos ambitions les plus
folles quel que soit le domaine dans lequel vous aurez décidé de vous lancer. Il peut arriver que vous buttiez sur
des difficultés apparemment insurmontables, le plus important sera alors de savoir vous rapprocher de la source
« idéale » pour avoir de plus amples éclairages.
Dès à présent commencez ou continuez à croire en vous et en votre potentiel sans toutefois cédé aux diverses
pressions. « A tes résolutions répondra le succès ;Sur tes sentiers brillera la lumière. »
Votre motivation se doit d’être canalisée par les citations et conseils que regorge cet ouvrage. Prenez donc le
temps en introduction de chaque sous-partie d’en analyser la signification.
E-mail : infos@intelligentsiacorporation.com
site Web : www.intelligentsiacorporation.com
Tel : 671 83 97 97
698 22 22 77
©Intelligentsia corporation
Parce qu’ils ont été présents depuis la conception jusqu’à la version actuelle en passant par les nombreuses mises
à jour de cet ouvrage et aussi et surtout par devoir de conscience nous tenons à remercier tous ceux qui y ont
activement participés de près ou de loin par leurs conseils ou par leurs actions. Ceux sont entre autres et sans
être exhaustifs :
Les enseignants de l’EGEM et de l’IMIP qui nous ont soutenus dans l’élaboration des corrigés ;
Les élèves-ingénieurs de l’ENSP et l’ensemble des enseignants du groupe intelligentsia corporation ;
La direction technique du groupe intelligentsia corporation ;
La direction générale du groupe intelligentsia corporation ;
La direction des affaires académiques du groupe intelligentsia corporation sous la coordonation de Noula
Gires, élève-ingénieur en cinquième année génie mécanique à l’ENSP pour l’élaboration de ce
livre ;
Le Dr. Takam, enseignant de mathématique à l’école Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé ;
Le groupe AsTEX Edition pour l’édition de qualité de ce document sous la coordination de : (Ngansob
Yves, Kana Abel, Tchonang Magellan...) ;
Les differents superviseurs de région.
Préface
L’orientation académique et socio-professionnelle est une question de taille pour le jeune camerounais. Dans la
situation de « flou » général observée, il est très difficile pour le jeune qui se pose sérieusement la question « que
vais-je devenir après le bac ? » De facilement trouver ses repères. Et pour cause :
Pour ce dernier cas, il est à noter c’est une voie très risquée qui se solde pour beaucoup par un échec lamentable,
mais aussi que, pour le bonheur de tous, les meilleurs n’ont jamais besoin de suivre cette voix. Une solution, faire
ressortir le meilleur qui sommeille en chaque individu.
C’est le but que c’est donnée l’entreprise INTELLIGENTSIA CORPORATION, depuis plus de cinq ans
déjà leader de l’orientation professionnelle et de la préparation aux concours d’entrée dans les grandes écoles
scientifiques au Cameroun.
Pour une meilleure préparation individuelle des apprenants, elle a mis sur pied la collection ICORP- ENCY-
CLOPEDIA qui est un document indispensable à la préparation aux concours. En effet, elle propose des cours,
des explications pratiques, des méthodes prouvées pour booster les résultats, un grand nombre de sujets corrigés
des dernières années de presque tous les concours d’entrée dans les grandes écoles au Cameroun.
Le « PI », guide de référence pour la préparation du concours d’entrer à l’École Nationale Supérieure Poly-
technique de Yaoundé (ENSP)
L’ « I-BRAIN », guide de référence pour la préparation du concours commun d’admission aux études médi-
cales ;
Le « SIGMA », guide de référence pour la préparation du concours d’entrée à l’École Nationale Supérieure
des Travaux Publics (ENSTP)
L’ « EPSILON », guide de référence pour la préparation du concours d’entrée à l’École de Géologie et
d’Exploitation Minière (EGEM)
Les « ITORE-MATH, ITORE-PHYS, ITORE-CHIM, ITORE-BIO » qui sont des guides pour l’entrée
aux différentes filières scientifiques de l’École Normale Supérieure (ENS)
Et pleins d’autres (ICORE (ENSPT), THE ROAD TO FASA (FASA), THETA (FGI), ...)
Cette dernière édition de la collection ICORP-ENCYCLOPEDIA n’aura pas fini de surprendre, tant dans la
diversité des secrets qu’elle met à la disposition des étudiants que dans la facilité de manipulation.Une nouvelle
configuration des ouvrages, une mise en page actualisée et une réédition des équations, figures et citations en
début de partie en améliorent convivialité, lisibilité et donc compréhension
©Intelligentsia corporation
Nous avons proposé des éléments de solutions pour ces sujets notamment. Pour éviter que le lecteur ne tombe
dans la facilité, nous recommandons aux candidats de se mettre dans les conditions d’examen pour traiter ces
sujets sachant que chaque épreuve a une durée limitée.
C’est un nouveau concept qui s’offre au candidat, qui n’a plus devant lui un ramassis d’épreuves disposés souvent
de façon hasardeuse où il est très difficile de se retrouver et où on a de la peine à lire les images.
Chaque document de cette collection est un tout en soit, conçu pour faciliter la navigation des candidats et pour
rendre les sujets aussi clairs que possible. Chaque épreuve s’inscrit dans une logique comme faisant partie d’un
tout, où chaque exercice a une numérotation globale pour sa partie avec juxtaposé à lui le numéro de la page où
se trouve la correction. Ainsi, plus besoin de trop se fatiguer, où même de s’inquiéter.
Sommaire
1 cours de Mathématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Chapitre 1 Suites numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1 Comportement global d’une suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2 Suites convergentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3 Suites divergentes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
4 Opération sur les limites (Croissances comparées) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
5 Suites particulières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
6 Raisonnement par récurrence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
8
EGEM-IMIP 2016 © Intelligentsia corporation Powered by Cameroun AsTEX Edition
2 La notion de chaleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3 Notion de quantité de chaleur (Q) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
4 Capacité thermique d’un calorimètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
5 Expression de la quantité de chaleur échangée par un corps qui subit un chan-
gement d’état. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
Chapitre 7 L’atome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
1 Les constituants de l’atome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
2 Structure électronique des atomes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
3 La classification périodique des éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Chapitre 8 L’atome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
1 Etats de la matière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
2 Etat Gazeux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
9
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12
Partie
1
COURS DE
M ATHÉMATIQUE
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Albert Einstein
13
Suites numériques
1
Chapitre
Il s’agit d’un résumé comportant les résultats essentiels. Les exercices d’applications ont été conçus pour montrer
les principaux aspects des notions à acquerir.
Rappel (Définition)
Une suite est une application u de N dans R. L’image de l’entier n par l’application u se note u(n) ou un .
L’ensemble des termes de la suite se note (un )n∈N . un est appelé terme général de la suite (un ).
I Monotonie.
La suite (un ) est croissante (resp. décroissante) lorsque pour tout entier n, un+1 ≥ un (resp. un+1 ≤ un ).
Dans les deux cas, (un ) est dite monotone.
Lorsque un = f (n), la suite (un ) a le même sens de variation que la fonction f .
Attention : Cette propriété est fausse si (un ) est définie par une relation du type un+1 = f (un ).
2- Suites convergentes
Définition
La suite (un ) converge vers le réel l si la quantité | un − l | peut être rendu aussi petite que l’on veut pour n assez
grand. On note : lim un = l.
n−→+∞
T héorèmes de comparaison.
15
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Si à partir d’un certain rang, | un − l |≤ vn et si (vn ) converge vers 0, alors (un ) converge vers l.
Si à partir d’un certain rang, vn ≤ un ≤ wn et si (vn ) et (wn ) convergent vers l,alors (un ) converge vers l.
Si (un ) et (vn ) convergent vers l et si à partir d’un certain rang un ≤ vn , alors lim un ≤ lim vn .
n−→+∞ n−→+∞
3- Suites divergentes.
Définition
La suite (un ) a pour limite +∞ si un peut être rendu aussi grand que l’on veut pour n assez grand. On note
alors : lim un = +∞.
n−→+∞
La suite (un ) diverge lorsqu’elle admet une limite infinie.
I T héorème de comparaison.
Si à partir d’un certain rang, un ≥ vn , et si lim vn = +∞, alors lim un = +∞.
n−→+∞ n−→+∞
ln n
Si α > 0, lim = 0.
n−→+∞ nα
ln n
Si α < 0, lim = +∞.
n−→+∞ nα
nα
Si 0 < a < 1 et α quelconque, lim = +∞.
n−→+∞ an
nα
Si a > 1 et α quelconque, lim = 0.
n−→+∞ an
5- Suites particulières
I Propriétés
16
CHAPITRE 1. SUITES NUMÉRIQUES
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n
X
On note Sn = uk = u0 + u1 + ... + un et p désigne un entier naturel quelconque.
k=p
On suppose que la suite (un ) a pour premier terme up .
Exercice résolu
On veut montrer que A = 0, 3636... est rationnel. Pour cela, on considère la suite géométrique de premier terme
1
u1 = 0, 36 et de raison ; On pose Sn = u1 + u2 + ... + un .
100
1 Calculer u2 , u3 , S1 , S2 , S3 .
2 Donner une écriture décimale de Sn . On admet que lim Sn = A.
n−→+∞
3 a. En considérant que Sn est la somme des termes d’une suite géométrique, donner une autre écriture de
Sn .
4
b. En déduire que lim Sn = .
n−→+∞ 11
4 Conclure.
Solution
1 2
1
1 Par hypothèse, u2 = .0, 36 = 0, 0036 ; u2 = .0, 36 = 0, 000036.
100 100
On a donc : S1 = u1 = 0, 36 ; S1 = u1 + u2 = 0, 3636 ; S1 = u1 + u2 + u3 = 0, 363636.
1 n−1
2 On généralise les caculs précédents. On a : un = .0, 36 = 0, 0000...00 36.
100 | {z }
(n−1) f ois le groupe 00
On en déduit que Sn = 0, 3636...3636
| {z } .
n f ois le groupe 36
1 − qn
3 a. On sait que Sn = u1 + u2 + ... + un = u1 ,
n 1−q
1
1−
1 n
100 4
donc Sn = 0, 36 × = 1− .
1 11 100
1−
100
n
1 n
1 1
b. On a lim = 0, car 0 ≤ < 1. On en déduit que lim 1 − =1
n→+∞ 100 100 n→+∞ 100
4
et lim Sn = .
n→+∞ 11
4
4 On a trouvé deux expressions de lim Sn (au 2) et au 3.b)) ; elles sont égales, donc A = 0, 3636... =
n→+∞ 11
est bien un rationnel.
Remarque. En supposant les opérations habituelles valables sur les développements décimaux illimités, on
17
5. SUITES PARTICULIÈRES
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A = 0, 3636...
100A = 36, 3636...
36 4
En soustrayant ces égalités membre à membre, on obtient 99A = 36 ; donc A = = .
99 11
Exemple
(
u0 = 1 , u1 = 2
On considère la suite définie par :
∀n ∈ N, un+2 = 2un+1 + 3un .
3 1
Question : Démontrer que : un = × 3n + × (−1)n . En déduire que (un ) est croissante
4 4
1 3 1 3
La résolution de ce système donne α = et β = . D’où un = (−1)n + × 3n .
4 4 4 4
Exercice résolu
18
CHAPITRE 1. SUITES NUMÉRIQUES
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1 Calculer F2 , F3 et F4 .
2 Résoudre dans R l’équation x2 = x + 1. on notera λ la solution positive et ϕ la solution négative.
3 En utilisant la partie A, exprimer Fn en fonction de n, de λ et de ϕ. En déduire lim Fn .
n−→+∞
Fn+1
4 Déterminer lim .
n−→+∞ Fn
X n
5 Démontrer que ∀n ∈ N, Fk = Fn+2 − 1.
k=0
Solution.
Partie A. Soit n ∈ N. vn+1 = un+2 − λun+1 = (aun+1 + bun ) − λun+1 . Or λ étant solution de x2 = ax + b,
b = λ2 −aλ = −(a−λ)λ. Donc vn+1 = aun+1 −(a−λ)λun −λun+1 = (a−λ)un+1 −(a−λ)λun = (a−λ)(un+1 −λun ).
Ainsi, ∀n ∈ N, vn+1 = (a − λ)vn ; ce qui signifie que (vn )n est une suite géométrique de raison q = a − λ.
Partie B.
1 F2 = F1 + F2 = 1 ; F3 = F2 + F1 = 2 ; F4 = F3 + F2 = 3.
√ √
1+ 5 1− 5
2 φ= et ϕ = .
2 2
3 D’après la partie A, on peut
√dire que la suite (vn )n de terme général vn = Fn+1 − φFn est géométrique
1− 5
de raison q = 1 − φ = = ϕ.
2
Donc ∀n ∈ N, vn = v0 × q = (F1 − φF0 ) × ϕn = ϕn .
n
19
5. SUITES PARTICULIÈRES
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n+1
ϕ
n+1 n+1 n+1 1−
Fn+1 φ −ϕ φ φ
4 ∀n ∈ N∗ , = n n
= n × n
Fn φ −ϕ φ ϕ
1−
φ
ϕ Fn+1 1 − x(xn ) |ϕ| 1
En posant x = , on obtient ∀n ∈ N∗ , = φ× n
; Or | ϕ |< 1 et | φ |> 1 ; donc < <1
φ Fn 1−x φ φ
puis | x |< 1 c-à-d −1 < x < 1. Ainsi lim xn = 0.
n→+∞
Fn+1
Finalement, lim = φ.
n→+∞ Fn
n
X
5 Pour n ∈ N, notons P(n) l’égalité : « Fn = Fn+2 − 1 ».
k=0
0
X
I Vérifions P(0) : Fk = F0 = 0 et F0+2 − 1 = F2 − 1 = 1 − 1 = 0.
k=0
I Soit n ∈ N. Supposons!P(n) vraie. Démontrons alors sous cette hypothèse que P(n + 1) est vraie.
n+1
X Xn
On a : Fk = Fk + Fn+1 = (Fn+2 − 1) + Fn+1 d’après l’hypothèse de récurrence.
k=0 k=0
n+1
X
D’où Fk = (Fn+1 + Fn+2 ) − 1 = Fn+3 − 1 par définition de la suite (Fn )n .
k=0
n+1
X
Par conséquent, Fk = F(n+1)+2 − 1.
k=0
Conclusion : D’après le principe de la démontration par récurrence, la proposition P(n) est vraie pour
tout entier naturel n.
Exercice résolu
1 1 1 1
1 Montrer que les suites (un ) et (vn ) définies par : un = + + ... + et vn = un + sont adjacentes.
0! 1! n! nn!
On note e leur limite commune.
p
2 Démontrer que e est un nombre irrationnel. (Procéder par l’absurde en supposant que e = .)
q
Solution
1
1 La suite (un ) est strictement croissante. En effet, un+1 − un = > 0.
(n + 1)!
1 1 1 −1
vn+1 −vn = + − = < 0. La suite (vn ) est donc strictement
(n + 1)! (n + 1)(n + 1)! n.n! n.(n + 1)(n + 1)!
décroissante.
1
vn − un = → 0 quand n → +∞.
n.n!
20
CHAPITRE 1. SUITES NUMÉRIQUES
EGEM-IMIP 2016 © Intelligentsia corporation Powered by Cameroun AsTEX Edition
Les tois points précédents montrent que les suites (un ) et (vn ) sont adjacentes. Elles convergent donc vers
la même limite e.
p
2 Supposons par l’absurde que e est rationnel, c-à-d : e = , p ∈ N, q ∈ N∗ . On a : uq < e < vq (1)
q
(remarquons que l’indice choisi est justement égal au dénominateur de e.)
Les inégalités strictes viennent de la croissance stricte de (un ) et de la décroissance stricte de (vn ).
En multipliant (1) par qq!, ona : uq × qq! < p.q! < uq × q.q! + 1..
Les deux extrêmes sont des entiers consécutifs (les dénominateurs se simplifient). L’entier p.q! se trouve
donc strictement compris entre deux entiers consécutifs, ce qui est contradictoire.
e n’est donc pas un nombre rationnel.
Pour prouver qu’une propriété P(n) est vraie pour tout entier naturel n ≥ n0 , on peut montrer que :
Remarque
Surtout n’oubliez pas la première vérification !
Le raisonnement par récurrence est très souvent utilisé dans les exercices sur les suites, notamment pour établir
des inéquations du type | un − l |≤ rn × | u0 − l |.
ln x
Calculer une valeur approchée de α lorsque f (x) = 4 − sur I = [3, 4] et u0 = 3.
4
Indication.
1 Montrer que, pour tout n ∈ N, un ∈ I.
1
2 Montrer que, pour tout x ∈ I, | f 0 (x) |≤ k, avec k =.
12
3 Montrer en utilisant l’inégalité des accroissements finis que, pour tout n ∈ N, | un+1 −α |≤ k | un −α |.
4 En déduire par récurrence que pour tout n ∈ N, | un − α |≤ k n | u0 − α |.
5 Conclure que (un ) converge vers α, et triuver une valeur approchée de α à 10−4 près.
Solution
ln 4 ln 3
Comme 4 − ' 3, 65 et 4 − ' 3, 73, on en déduit que un+1 ∈ I.
4 4
Ainsi, d’après le principe de la démonstration par récurrence, on a bien un ∈ I pour tout entier naturel n.
1 1
2 | f 0 (x) |= ; et comme x ∈ I, on a | f 0 (x) |≤ puisque x ≥ 3.
4x 12
1
3 un et α appartiennent à I et | f 0 (x) |≤ sur I ; donc d’après l’inégalité des accroissements finis, |
12
1 1
f (un ) − f (α) |≤ | un − α | ; soit | un+1 − α |≤ | un − α | vu que f (α) = α.
12 12
0 0
1 1
4 I | u0 − α |≤ × | u0 − α | étant donné que = 1.
12 n 12
1
I | un − α |≤ × | u0 − α | alors d’après le (3),
12
n+1
1 1
| un+1 − α | × | un − α |≤ × | u0 − α |.
12 12
Donc, par récurrence, | un − α |≤ ()n × | u0 − α | pour tout entier naturel n.
n
1 1
5 Comme | |≤ 1, donc × | u0 − α | tend vers 0 quand n tend vers +∞ ; ainsi (un ) converge vers α.
12 12 n
−4 1
Pour que un soit une valeur approchée de α à 10 près, il suffit que ≤ 10−4 , soit n ≥ 4.
12
u4 est donc une valeur approchée de α à 10−4 près, et on obtient numériquement : u4 ' 3, 72535.
22
CHAPITRE 1. SUITES NUMÉRIQUES
Trigonométrie, sommation
numérique, intégrale
2
Chapitre
1- Trigonométrie circulaire
Les fonctions sin, cos, tan et co tan sont bien connues de tous :
h π πi
La fonction x 7−→ sin x réalise une bijection strictement croissante de − ; . Elle admet donc une réci-
h π2 π2i
proque, notée Arcsin ou Asin (lire Arc sinus) définie de [−1; 1] vers − ; .
2 2
La fonction x 7−→ cos x réalise une bijection strictement décroissante de [0; π] vers [−1; 1]. Elle admet donc
une réciproque, notée Arccos ou Acos (lire Arc cosinus) définie de [−1; 1] vers [0; π].
h π πi
La fonction x 7−→ tan x réalise une bijection strictement croissante de − ; vers R.Elle admet donc une
2 2 h
π πi
réciproque, notée Arctan ou Atan (Arc tangente) définie de ] − ∞; +∞[ vers − ; .
2 2
La fonction cotan réalise une bijection strictement décroissante de [0; π] vers R.Elle admet donc une réciproque,
notée Arccotan ou Acotan (Arc cotangente) définie de [−∞; +∞ vers [0; π].
2- Trigonométrie Hyperbolique
Considérons 2 poteaux de même taille. Sur chaque poteau, on accroche le bout d’une corde. La corde pend en
prenant la forme d’une courbe très particulière. Durant de très longues années, les mathématiciens ont cru qu’il
s’agissait d’une parabole. C’est après de longues recherches qu’on s’est rendu compte qu’il ne s’agissait pas d’une
, mais d’une courbe particulière appelée La chaînette.
©Intélligentsia corporation
2.1 Définitions
Fonction Cosinus hyperbolique :
ex + e−x
C’est la fonction définie par f (x) = . Elle est notée cosh ou ch. C’est la fonction dont la courbe
2
est représentative de la fameuse chaînette.
23
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2.2 Propriétés
On a les propriétés suivantes pour les fonctions hyperboliques :
2.3 Réciproques
La fonction sh réalise une bijection strictement croissante de R vers R. Elle admet donc une réciproque,
notée Argsinh ou Argsh (lire Argument sinus hyperbolique) définie de R vers R.
La fonction ch est définie sur R et réalise une bijection strictement croissante de [0; +∞[ vers [1; +∞[.Elle
admet donc une réciproque, notée Argcosh ou Argch (lire Argument cosinus hyperbolique) définie de
[1; +∞[ vers [0; +∞[
La fonction th réalise une bijection strictement croissante de R vers ]−1; 1[. Elle admet donc une réciproque,
notée Argtanh ou Argth (Argument tangentehyperbolique) définie de ] − 1; 1[ vers R.
La fonction cotanh réalise une bijection strictement décroissante de R∗ vers ] − ∞; −1[∪]1; +∞[. Elle admet
donc une réciproque, notée Argcotanh ou Argcoth (Argument cotangente hyperbolique) définie de ] −
∞; −1[∪]1; +∞[ vers R∗ .
Dans le tableau qui suit, u est une fonction quelconque de x définie sur R.
24
CHAPITRE 2. TRIGONOMÉTRIE, SOMMATION NUMÉRIQUE, INTÉGRALE
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[u(x)]r+1
Z
u0 (x) [u(x)]r dx = + c, où r ∈ R \ {1}
Z r+1
u0 (x) cos(u(x))dx = sin(u(x)) + c
Z
u0 (x) sin(u(x))dx = − cos(u(x)) + c
Z 0
u (x)
dx = ln |u(x)| + c
u(x)
u0 (x)
Z
dx = arctan u(x) + c
1 +Z u2 (x)
u0 (x)
Z
2 u(x)
dx = u0 (x)(1 + tan2 u(x))dx = tan u(x) + c
cos
u0 (x)
Z
p dx = arcsin u(x) + c = − arccos u(x) + c, (−1 ≤ u(x) ≤ 1)
1 − u2 (x)
u0 (x)
Z
2 dx = cot u(x) + c
Z sin u(x)
u0 (x)eu(x) dx = eu(x) + c
u0 (x)
Z
p dx = arg sinh u(x) + c
1 + u2 (x)
u0 (x)
Z
p dx = arg cosh u(x) + c
2
Z u 0(x) − 1
u (x)
dx = arg tanh u(x) + c
1 − u2 (x)
4- Sommation numérique
4.1 Rappels
Une suite arithmétique de raison r (donc définie par Un+1 = Un + r) vérifie, pour tous p et n
n
X (Up + Un )(n − p + 1)
Uk = .
2
k=p
Une suite géométrique de raison q (donc définie par Un+1 = q.Un ) vérifie, pour tous p et n
n
X 1 − q n−p+1
Uk = Up .
1−q
k=p
En notation indicielle, on a :
+∞
X n
X
Un = lim Uk .
n→+∞
n=n0 k=n0
n
X
Une somme Sn est dite télescopique si elle peut se mettre sous la forme Sn = Uk où (Un )n6=n0 est une suite
k=0
pouvant se mettre sous la forme Un = Vn+1 − V n ; (Vn )n6=n0 étant elle aussi une suite numérique.
Pour de telles sommes, on a :
n
X
Sn = Uk
k=n0
n
X
= Vk+1 − Vk
k=n0
n
X n
X
= Vk+1 − Vk
k=n0 k=n0
n+1
X n
X
= Vk+1 − Vk
k=n0 +1 k=n0
n
X n
X
= Vn+1 + Vk − Vn0 + Vk
k=n0 +1 k=n0 +1
= Vn+1 − Vn0
Exemple
n
X 1
Calculer Sn = .
k(k + 1)
k=1
1
On voit bien que pour Uk = .
k(k + 1)
1 1 1
On a Uk = − = −(Vk+1 − Vk ) avec Vk = .
k k+1 k
n n n n
X X X X 1
Donc : Sn = Uk = −(Vk+1 − Vk ) = − Vk+1 + Vk = −(Vn+1 − V1 ) = − −1 .
n+1
k=1 k=1 k=1 k=1
n
d’où Sn = .
n+1
Exemple
√ √ √
1 + 2 + ... + n
Calculer lim In avec In = √ .
n→+∞ n n
26
CHAPITRE 2. TRIGONOMÉTRIE, SOMMATION NUMÉRIQUE, INTÉGRALE
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On peut écrire :
"r
r r #
1 1 2 n
In = + + ... +
n n n n
n r
1−0X k
=
n n
k=1
n
1X 1−0 √
= f (xk ) avec xk = 0 + k et f (x) = x
n n
k=1
On remarque une somme de Riemann associée à la fonction f dans l’intervalle [0, 1] après division de cet intervalle
en n parties égales.
Z 1 Z 1√ 1
2 3
Ainsi, lim In = f (x)dx = xdx = x2 .
n→+∞ 0 0 3 0
2
lim In = .
n→+∞ 3
Exemple
Z
dx
Calcul de .
cos x
d(π − x) −dx dx
On remarque que, = = .
cos(π − x) − cos x cos x
du
On pose alors u = sin x, donc du = cos xdx =⇒ dx = cos x .
Alors
Z Z
dx du
=
cos x cos2 x
Z
du
=
1 − sin2 x
du
=
1 − u2
Z
1/2 1/2
= + du
1−u 1+u
1 1 + u
= ln .
2 1 − u
Z
dx 1 1 + sin x
D’où = ln .
cos x 2 1 − sin x
27
4. SOMMATION NUMÉRIQUE
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Remarque
1 − t2
x
Lorsqu’aucun de ces changements ne marchent, on peut essayer t = tan . et donc, cos x = , sin x =
2 1 + t2
2t 2t
, tan x = .
1 + t2 1 − t2
Exemple
Z π
dx
Calcul de I = .
0 1 + sin x
x
Posons t = tan . Pour x = 0, t = 0 et pour x = π, t = ∞.
2
x 2dt
t = tan ⇔ x = 2 arctan t ; soit dx = .
2 1 + t2
2dt
−2 ∞
Z ∞ Z ∞
1 + t 2 2dt
D’où I = = = = 2.
0
2t 0 (1 + t)2 1+t 0
1+
1 + t2
Donc I = 2.
28
CHAPITRE 2. TRIGONOMÉTRIE, SOMMATION NUMÉRIQUE, INTÉGRALE
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On a donc : Z t2 q
L= 1 + (f 0 (t))2 dt
t1
Pour une fonction exprimée sous la forme x = g(y), l’aire de la surface générée par la révolution de g(y) Autour
de l’axe Oy est donnée par la formule :
Z bq
2
S = 2π 1 + g 0 (y) dy
a
Exemple
Calculer le volume du solide engendré par la rotation autour de l’axe des abscisses de la courbe représentative
dans un repère orthonormal (O,~i, ~j) de la fonction sinus sur [0; π].
La section du solide par le plan d’abscisse x est undisque de rayon | f (x) |= sin x pour x ∈ [0, π].
2
Z πest S(x) = π sin
Son aire Z πx. π
2 1 − cos 2x π 1
V=π sin xdx = π dx = x − sin 2x
0 0 2 2 2 0
π2
Soit V = .
2
29
5. APPLICATIONS DU CALCUL INTÉGRAL
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Le centre de gravité d’une courbe plane a ses coordonnées (xG , yG ) définies par :
P P
mx my
xG = P et yG = P .
m m
Soit f la fonction définie sur un intervalle [a; b]], les coordonnées du centre de gravité deviennent
Rb p Rb p
0 2 0 2
a x 1 + f (x) dx a f (x) 1 + f (x) dx
xG = R b p et yG = R b p
a 1 + f 0 (x)2 dx a 1 + f 0 (x)2 dx
Soit f la fonction définie sur un intervalle [a; b]], les coordonnées du centre de gravité sont données par :
Rb Rb
a xf (x)dx f (x)2 dx
xG = R b et yG = Rab .
a f (x)dx a f (x)dx
Exercice résolu.
Solution.
PM OP z
1 Les droites (P M ) et (AB) étant parallèles, d’après la propriété de Thales, = , soit P M = R × .
AB OA h
π.R2 2
2 La section est un disque de centre P et de rayon P M ; donc S(z) = π.P M 2 = z .
h2
3 S est une fonction polynôme dérivable sur [0, h], donc :
Z h 3 h
π.R2 h 2 πR2 πR2
Z
z
V= S(z)dz = z dz = × = h.
0 h2 0 h2 3 0 3
1
Remarque : On trouve V = × B × h, où B est l’aire de la base du cône.
3
30
CHAPITRE 2. TRIGONOMÉTRIE, SOMMATION NUMÉRIQUE, INTÉGRALE
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Exercice 1.
Soit f la fonction définie sur [0, 1] par f (x) = sin πx.
Exercice 2.
2
Z 2 cet exercice à une suite de nombres rationnels qui converge vers vers e . On définit
On s’intéresse dans
1
∀n ∈ N∗ , In = (2 − x)n ex dx.
0 n!
1 Calculer I1 .
2n 2
2 Etablir que ∀n ∈ N∗ , 0 ≤ In ≤ (e − 1).
n!
2n+1
3 A l’aide d’une intégration par partie, montrer que ∀n ∈ N∗ , In+1 = In − .
(n + 1)!
2 22 2n
4 Démontrer par récurrence que e2 = 1 + + + ... + + In .
1! 2! n!
2n
5 On pose ∀n ∈ N∗ , un = .
n!
un+1 1
a. Calculer et prouver que ∀n ≥ 3, un+1 ≤ un .
un 2
n−3
1
b. En déduire que ∀n ≥ 3, 0 ≤ un ≤ u3 .
2
6 En déduire lim un , puis
lim In .
n−→+∞ n−→+∞
22 2n
2 2
7 Justifier enfin que : e = lim 1+ + + ... + .
n−→+∞ 1! 2! n!
Exercice 3.
But de l’exercice : approcher ln(1 + a) par un polynôme de degré 5 lorsque a ∈ [0; +∞[. Soit a dans l’intervalle
Z a Z a
dt (t − a)k
[0; +∞[ ; on note I0 (a) = et ∀k ∈ N, on pose Ik (a) = k+1
dt.
0 1+t 0 (1 + t)
1 1 1 1
4 Soit P le polynôme défini sur R par p(x) = x5 − x4 + x3 − x2 + x.
5 4 3 2
Démontrer en calculant I2 (a), I3 (a) et I4 (a) que I5 (a) = ln(1 + a) − P (a).
Z a
5 Soit J(a) = (t − a)5 dt. Calculer J(a).
0
(t − a)5
6 a. Démontrer que ∀t ∈ [0, a], ≥ (t − a)5 .
(1 + t)6
b. Démontrer que ∀a ∈ [0, +∞], J(a) ≤ I5 (a) ≤ 0.
a6
7 En déduire que ∀a ∈ [0, +∞], | ln(1 + a) − P (a)| ≤ .
6
8 Déterminez, en justifiant votre réponse, un intervalle sur lequel P (a) est une valeur approchée de ln(1 + a)
à 103 près.
Exercice 4.
Z π
2
On pose pour n ∈ N : In = sinn xdx. (Intégrale de Wallis)
0
1 Calculer I0 , I1 . Donner une relation de récurrence entre In et In−1 .
(2n)! π 22n (n!)2
2 Montrer que : I2n = , I2n+1 =
2 (n!)2 2
2n (2n + 1)!
In+1
3 Montrer que la suite (In ) est décroissante, donc convergente. En déduire que lim = 1.
In
n→+∞
π √
4 Montrer par récurrence que : ∀n ≥ 1, nIn In−1 = . En déduire lim In et lim In n.
2 n→+∞ n→+∞
" 2 #
1 × 3 × 5 × ... × (2n − 1) 1
5 Montrer que : lim n = . (formule de Wallis)
n→+∞ 2 × 4 × 6 × ... × 2n π
Exercice 5.
α est un réel strictement positif différent de 1.
Z 2π
1 Vérifier que l’intégrale : I = ln(1 − 2α cos x + α2 )dx est bien définie.
0
n
Y 2kπ
2 Montrer que (1 − 2α cos + α2 ) = (αn − 1)2 .
n
k=1
n
!
2π Y 2kπ
3 Montrer que I = lim ln (1 − 2α cos + α2 ) .
n→+∞ n n
k=1
4 En déduire la valeur de I.
32
CHAPITRE 2. TRIGONOMÉTRIE, SOMMATION NUMÉRIQUE, INTÉGRALE
Partie
2
R ÉSUMÉ DE COURS
DE PHYSIQUE
©Intélligentsia corporation
Albert Einstein
33
Analyse dimensionnelle
3
Chapitre
1- Introduction
L’analyse dimensionnelle est basée sur un principe simple de physique : la formulation d’un phénomène physique
doit être dimensionnellement homogène, c’est-à-dire que son expression en fonction des paramètres dont il dépend
doit être indépendante du système d’unités choisi et les dimensions (dans le sens « unités ») attachées à chaque
monôme de l’expression doivent être analogues à la dimension du phénomène. Les dimensions étant respectées,
toute expression représentant un phénomène physique peut être mise sous une forme adimensionnelle.
2- Notion de mesure
Mesurer une grandeur, c’est déterminer le rapport entre cette grandeur et une autre de même espèce, choisie
comme unité. Par exemple, l’unité de la grandeur longueur est le "mètre". On dira donc par exemple que le
pourtour de telle aire est de 500 mètres. Ainsi, chaque grandeur définie par le
3- Système d’unités
La civilisation technique et la science ont conduit l’homme à multiplier les grandeurs usuelles et à systématiser
le choix de leurs unités.
©Intélligentsia corporation
Un système d’unités est alors défini par le choix d’unités fondamentales, d’où toutes les autres peuvent être
déduites par des formules ou des relations de définition. Dans le Système International (S.I.) universellement
adopté, on a convenu de choisir 7 Unités de base :
1 Trois unités d’origine mécanique : le mètre, le kilogramme, et la seconde
2 Une unité de nature électrique : l’ampère
3 Deux unités dites thermodynamiques : la mole et le kelvin
4 Une unité photométrique : le candela.
Les relations de définitions se mettent généralement sous la forme :
G = Aα B β C γ
35
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Où G, A, B, C, ... sont des grandeurs , α, β, γ des nombres. A, B, C, ... représentent par exemple les unités
fondamentales, lorsque G est une grandeur relative à une , « nouvelle » unité.
Les équations aux dimensions sont des relations, entre rapports d’unités, identiques aux relations de définition ;
elles sont utiles pour :
Parmi les sept unités de base du S. I., seules les quatre premières ont été retenues comme fondamentales en
mécanique, et seront alors utilisées dans les équations aux dimensions. Il s’agit nommément des unités suivantes :
1 le mètre, unité principale des mesures de longueur, a pour symbole dimensionnel la lettre L.
2 le kilogramme, unité de la grandeur inerte masse, a pour symbole M.
3 la seconde qui sert à exprimer le temps est représentée par la lettre T.
4 l’ampère qui mesure l’intensité d’un courant électrique serait symbolisé par I, mais l’usage veut qu’on
utilise plutôt le coulomb (unité de la charge électrique, symbole dimensionnel Q comme quatrième unité
fondamentale, et ceci pour des raisons de simplicité des formules, la relation Q = l.t définissant par ailleurs
ces deux grandeurs l’une par rapport à l’autre.
Nous présentons ci-dessous un tableau donnant respectivement les indications suivantes en colonnes, pour quelques
grandeurs physiques :
1 l’appellation courante (exemple : longueur) et le symbole (exemple :l) dans les expressions littérales usuelles
2 Le symbole dimensionnel (exemple : L)
3 le nom de l’unité dans le S.I. (exemple : mètre)
4 le symbole de cette unité dans le S.I. (exemple : m)
6- L’analyse dimentionnelle
L’analyse dimensionnelle est une science qui permet de prévoir le comportement de certains systèmes physiques
à réalisation délicate. Elle utilise les relations de définitions entre grandeurs. Exemple, on sait que la résistance
de l’air varie avec la masse volumique p de l’air, avec la surface S du solide en contact avec l’air, et enfin avec la
vitesse V du mobile. On peut alors supposer cette résistance (force) sous la forme :
36
CHAPITRE 3. ANALYSE DIMENSIONNELLE
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F = λ.S a .ρb .V c ; où λ est une constante sans dimension. Or on a les équations aux dimensions suivantes :
[F ] = M.L.T −2
[S] = L2
[ρ] = M.L−3
[V ] = L.T −1
M.L.T −2 = [λ].(L2 )a .(M.L−3 )b .(L.T −1 )c
(a, b, c) = (1, 1, 2)
F = λ.S.ρ.V 2
37
6. L’ANALYSE DIMENTIONNELLE
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38
CHAPITRE 3. ANALYSE DIMENSIONNELLE
La notion de quantité de
chaleur
4
Chapitre
1- La notion d’énergie
1.1 Définition
Définition
L’énergie est une grandeur physique qui représente la capacité d’un corps ou d’un système à :
1 Déformer ou déplacer un corps.
2 Élever la température ou changer l’état physique d’un corps.
L’unité de l’énergie dans le SI est le joule (j), il existe d’autres unités tel que le wattheure (W h) et 1W h = 3600j,
l’électron volt (1eV = 1, 6x10 − 19j).
2- La notion de chaleur
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39
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supérieure), et par rayonnement (une eau dans un verre et placé au soleil s’échauffe grâce au rayonnement du
soleil.
X
Q=0
Cette constante généralement notée C, dépend de la nature du corps et est appelée chaleur massique ou encore
capacité thermique massique de la substance constituant le corps.
Q
= CQ
∆θ
= m.C.∆θ
= m.C.(θf − θi )
40
CHAPITRE 4. LA NOTION DE QUANTITÉ DE CHALEUR
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Exemple :
Remarque :
1 Il existe une autre unité pour la quantité de chaleur : La calorie (cal) et 1cal = 4, 18j
2 Dans l’expression Q = m.C.(θf − θi ), le produit m.C généralement noté K est appelé capacité
thermique ou capacité calorifique du corps considéré d’où Q = K∆θ
Exercice d’application :
On mélange dans une enceinte adiabatique 5L d’eau à 250 C avec 7L d’eau à 600 C.
Quelle est la température finale prise par l’eau contenu dans l’enceinte ?
Solution :
V1 = 5l, θ1 = 250 C
V2 = 7l, θ2 = 600 C
P
L’enceinte étant adiabatique, Q = 0 ←→ Q1 + Q2 = 0
Q1 = m1 Ce (θf − θ1 ) et
Q2 = m2 Ce (θf − θ2 )
θf = (m1 Ce θf + m2 Ce θf )/(m1 Ce + m2 Ce )
= (m1 θ1 + m2 θ2 )/(m1 + m2 )
Or m1 = ρ1 V1 et m2 = ρ2 V2
d’où
Généralement, le calorimètre participe aux échanges thermiques. Il faut donc prendre en compte la valeur de
sa capacité thermique C ou K. Dans ce cas, la température initiale du calorimètre est la même que celle de l’eau
initialement présente dans le calorimètre.
41
4. CAPACITÉ THERMIQUE D’UN CALORIMÈTRE
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Exercice d’application :
Considérons un calorimètre de capacité thermique C, contenant une masse m1 d’eau à la température θ1 .
On y introduit une masse m2 d’eau à la température θ2 . Une fois l’équilibre thermique atteint, on note la
température finale θf .
Exprimons la capacité thermique C de ce calorimètre en fonction de m1 , m2 , θ1 , θ2 , Ce et θf .
Solution :
P
L’enceinte étant adiabatique, Q = 0 ↔ Q1 + Q2 + Q3 = 0
Q1 = m1 Ce (θf − θ1 ) , Q2 = m2 Ce (θf − θ2 ) et Q3 = C(θf − θ1 ), on a alors :
C(θf − θ1 ) + m2 Ce (θf − θ2 ) + m1 Ce (θf − θ1 ) = 0, d’où
Remarque :
On appelle valeur en eau d’un calorimètre généralement notée µ(lire mu) la masse d’eau qui recevant la
même quantité de chaleur que le calorimètre subirait la même élévation de température que ce calorimètre.
On a donc la relation suivante liant capacité thermique d’un calorimètre et sa valeur eau :C = µCe avec
µ(kg).
Exercice d’application :
Dans un calorimètre contenant 300g d’eau à 220 C, on plonge un morceau de plomb de masse 100g pris à
la température de 1200 C.Sachant que la valeur en eau du calorimètre est 35g, déterminer la température
du milieu à l’équilibre thermique. On donne Ce = 4190j/kg/Ket ; Cpb = 1300j/kg/K.
Solution :
Eau(m1 = 300g, θ1 = 220 C, Ce = 4190j/kg/K) plomb (m2 = 100g, θ2 = 1200 C, Ce = 1300j/kg/K)
Calorimètre (µ = 35g, θf =?)
X
Q = 0 ⇐⇒↔ Q1 + Q2 + Q3 = 0 (4.2)
A.N : θf = 30, 30 C
42
CHAPITRE 4. LA NOTION DE QUANTITÉ DE CHALEUR
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La matière se présente sous trois états physiques à savoir, l’état solide liquide et gazeux. Très souvent, pour passer
d’un état à un autre, la matière peut :
soit céder de la chaleur au milieu extérieur,
soit en recevoir.
On appelle chaleur latente de fusion d’un corps pur généralement notée Lf , la quantité de chaleur à fournir
à l’unité de masse de ce corps pris à sa température de fusion pour l’emmener entièrement à l’état liquide. Cette
transformation s’effectue à température constante. Dans le SI, la chaleur latente s’exprime en j/kg. Dans le cas
où l’on veut faire fondre une masse m d’un corps pris à sa température de fusion, la quantité de chaleur nécessaire
pour la fusion totale de ce corps est donnée par la relation Q = mLf .
On appelle chaleur latente de vaporisation d’un corps pur notée Lv , la quantité de chaleur qu’il faut fournir
à l’unité de masse de ce corps pur pris à la température de vaporisation pour l’emmener entièrement à l’état
vapeur. Pendant ce changement la température reste constante. La chaleur latente de vaporisation s’exprime en
j/kg. Ainsi, pour vaporiser entièrement un liquide de masse m pris à sa température de vaporisation, la quantité
de chaleur nécessaire donnée par la relation Q = mLv .
Il faut noter que si la température de fusion d’un corps est θf u par exemple, θvap sa température de vaporisation,
la quantité de chaleur à fournir à une masse m pris à l’état solide à la température θi pour l’amener à l’état
vapeur à la température θf se calcule par l’expression :
Q = mCS (θf u − θi ) + mLf + mCliq (θvap − θf us ) + mLv + mCvap (θf − θvap ). (4.4)
43
5. EXPRESSION DE LA QUANTITÉ DE CHALEUR ÉCHANGÉE PAR UN CORPS QUI SUBIT UN CHANGEMENT
D’ÉTAT
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44
CHAPITRE 4. LA NOTION DE QUANTITÉ DE CHALEUR
Régimes transitoires et
circuits électriques
5
Chapitre
1- Définition
Définition
On appelle régime transitoire le comportement d’un système entre deux régimes permanent
C’est un dipôle formé de l’association en série d’un condensateur et d’un conducteur ohmique de résistance R.
La charge d’un condensateur est donnée par : q = C.UAB où C est la capacité du condensateur.
Circuit RC
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45
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2.1 Observations
1 Lorsque le générateur délivre la tension positive UM N = E, la tension UAB aux bornes du condensateur
augmente jusqu’à la valeur maximale UAB max = E : on dit que le condensateur se charge.
2 Pendant les phases où le générateur délivre une tension nulle, la tension UAB décroit puis s’annule : le
condensateur se décharge
Le régime est transitoire tant que la tension aux bornes du condensateur varie ; lorsue cette tension devient
constante ( 0V ou E) le régime permanent est atteint.
(Oscillogramme présentant la charge et la décharge du condensateur)
Remarque :
Lorsque la résistance R ou la capacité C augmente on constate que les phénomènes de charge ou de décharge
deviennent plus lents et le régime permanent est moins vite atteint .
τ = RC en secondes.
1 1 1
El = CU 2 = qU = Cq 2
2 2 2
UM N = Ri + UC
dUC
UM N = RC + UC
dt
dUC uC UM N
+ =
dt RC RC
Pendant la charge :
dUC UC E
UM N = E =⇒ + =
dt RC RC
La résolution de cette équation différentielle nous donne :
t
t
UC = E 1 − e− RC = E 1 − e− τ
46
CHAPITRE 5. RÉGIMES TRANSITOIRES ET CIRCUITS ÉLECTRIQUES
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Pendant la décharge :
dUC UC
UM N = 0 =⇒ + =0
dt RC
t t
UC = Ee− RC = Ee− τ
Pendant la charge
t
On a UC = E 1 − e− Z
Première méthode
Pour t = Z, UC = E 1 − e−1 = 0, 63E.
Ainsi Z est le temps au bout duquel la tension aux bornes du condensateur est égale à 65% de sa valeur
finale E (UC = 0, 63E).
Deuxième méthode
− Zt
dUC 1 −t
On a : UC = E 1 − e =⇒ = e Z .
dt Z
E
L’équation de la tangente à la courbe UC (t) à t = 0 est y = t.
Z
L’intersection de cette courbe avec l’asymptote horizontale se fait à :
E
y = E =⇒ t = E =⇒ t = Z.
Z
Z est donc l’abscisse du point d’intersection de la tangente à l’origine à la courbe UC (t) est la droite UC = E.
Pendant la décharge
47
2. CHARGE ET DÉCHARGE D’UN DIPÔLE RC
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Première méthode
t
On a : UC (t) = Ee− Z . Pour t = Z, UC = 0, 37E.
Z est donc la date à laquelle la tension résiduelle aux bornes du condensateur est 37% de sa valeur intiale.
Deuxième méthode
dUC 1 t
= − Ee− Z .
dt Z
dUC 1
(0) = − E.
dt Z
1
Tangente : y = − Et.
Z
Intersection : y = −E =⇒ t = Z.
3.1 Bobine
Toute variation de courant dans une bobine provoque l’apparition d’une f.é.m. aux bornes du dipôle.
di
e = −L .
dt
Pour une bobine résistive d’inductance L et de résistance r, la tension à ses bornes s’écrit :
di
u = ri − e = ri + L .
dt
48
CHAPITRE 5. RÉGIMES TRANSITOIRES ET CIRCUITS ÉLECTRIQUES
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3.2 Observations
Lorque le générateur délivre une tension constante UM N = E, l’intensité du courant croit jusqu’à atteindre
une valeur maximale constante, mais cette augmentation est lente.
Lorsque UM N = 0, l’intensité du courant décroit jusqu’à s’annuler ;cette extinction de courant est aussi
lente.
L’établissement et l’extinction du courant, lent à atteindre, sont conformes à la loi de LENZ.
di R UM N
UM N = E =⇒ + i= .
dt L L
Les solutions sont de la forme :
E t
i= 1 − e− τ .
R
Pendant l’interruption du courant :
di R
UM N = 0 =⇒ + i = 0.
dt L
Les solutions sont de la forme :
E −t
i= e τ.
R
49
3. BOBINES INDUCTIVES ET DIPÔLES RL
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50
CHAPITRE 5. RÉGIMES TRANSITOIRES ET CIRCUITS ÉLECTRIQUES
Partie
3
C ONDENSÉ DE
COURS (C HIMIE )
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Albert Einstein
51
La matière
6
Chapitre
La matière se présente le plus souvent sous forme d’un mélange dans un des trois états physiques : Solides liquides
ou gazeux, ou éventuellement une combinaison de ces états.
Elle peut constituer un système hétérogène ou homogène. Un mélange de gaz est un système homogène et une
pierre est un système hétérogène. Un mélange homogène est un mélange dans lequel toutes les particules ont les
mêmes propriétés.
2- 1
Définitions des termes
Corps pur : c’est un corps composés d’une même espèce de matière. Il existe 2 types de corps purs : les
corps purs simples et les corps purs composés
2 Corps simple : c’est un corps qui ne peut pas être obtenu à partir d’un autre corps et qui ne peut pas être
transformé en un autre corps .Exemple : H2 , O2 ,Cl2
3 Corps composé : c’est un corps qui peut s’obtenir à partir de corps simple et qui se transformer en d’autres
corps simples. Exemple : NH3 ,H2 O,CH4
4 Mélange : c’est un corps composé de plusieurs corps purs.
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5 Molécule : c’est la plus petite particule d’un corps pur que l’on puisse concevoir sans détruire ce corps pur.
6 L’atome : c’est la plus petite particule d’un corps simple que l’on puisse concevoir sans le corps simple
7 Une mole : est le nombre d’atome présent dans 12g de Carbone 12. Ce nombre est appelé Nombre d’Avo-
gadro N = 6, 023 × 1023 .
8 La Masse molaire : est la masse d’une mole de molécule constituant un corps pur.
La mole est l’une des 7 unités de base du système international. Les entités constituantes d’une mole doivent être
toujours définies, elles peuvent être des électrons, des ions, des atomes, des molécules.
53
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54
CHAPITRE 6. LA MATIÈRE
L’atome
7
Chapitre
L’atome est constitué d’un noyau autour duquel gravitent des électrons, on parle de cortège électronique.
1.1 Le noyau
Le noyau d’un atome est constitué de particules appelés Nucléons : il s’agit des protons et des neutrons.
1.1. 1 Le proton
Le proton porte une charge élémentaire positive e. Chaque noyau possède Z protons le noyau a donc une charge
positive +Ze
1.1. 2 Le neutron
Un neutron a une masse sensiblement égale à celle du proton et est électriquement neutre. Pour un élément
donné, le nombre de proton est fixé mais le nombre de neutrons peut varier. Il est donné par N = A − Z.
a. Ions : c’est un atome ou un gaz ou un groupe d’atome ayant perdu (cation) ou gagné (anion) un ou plusieurs
électrons.
b. Isotones : ce sont des nucléides dont les nombres de neutrons sont identiques.
Exemple
15 N,16 O,17 F
7 8 9
55
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c. Isobares : ce sont des nucléides de numéro atomiques différents mais dont les nombres de masses sont
identiques.
Exemple
40 40 13 13
1 9 Ket18 Ar,6 Cet7 N.
d. Isotopes : Ce sont des atomes caractérisés par le même numéro atomique Z et des nombre de nucléons A
différents. Ils diffèrent aussi par le nombre de leurs neutrons.
Exemple
12 K,13 Aret14 C.
6 6 6
56
CHAPITRE 7. L’ATOME
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Exemple
phosphore : (Z=15) :1s2 2s2 2p6 3s2 3p2
Titane :(Z=22) 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d2
T2+ 2 2 6 2 6
i (Z=22) 1s 2s 2p 3s 3p 3d
2
T4+ 2 2 6 2
i 1s 2s 2p 3s 3p
6
Pour les anions, il suffit d’ajouter les électrons correspondant au nombre de charges élémentaires négative
Exemple
l’ion F− (Z=9)1s2 2s2 2p6
57
3. LA CLASSIFICATION PÉRIODIQUE DES ÉLÉMENTS
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58
CHAPITRE 7. L’ATOME
L’atome
8
Chapitre
1- Etats de la matière
La très grande majorité des corps pures peut se trouver dans les trois états physiques : gazeux, liquide, solide.
Les passages d’un état à un autre sont définis de la façon suivante :
2- Etat Gazeux
2 Loi de Gay Lussac A pression constante, le volume occupé par un gaz est proportionnel à la température
absolue (degré Kelvin) V∞T à P constant
3 Hypothèse d’Avogadro-Ampêre
Dans les mêmes conditions de température et de pression, le volume V d’une mole d’un gaz est le même
quel que soit la nature du gaz. V∞n
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59
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L’équation des gaz parfaits permet de regrouper toutes les variables d’états du gaz : pression (p) volume
(V) nombre de mole (n) et température (T)
On a V∞1/P ;V∞T ; V∞n. ces trois relations conduisent à l’équation d’état des gaz parfait PV=nRT.
L’utilisation de cette équation dans la pratique nécessite beaucoup de rigueur.
La pression totale d’un mélange gazeux est égale à la somme des pressions partielles Pi de tous les constituants
X
gazeux de ce mélange. P = Pi
Les lois sur les gaz parfaits sont applicables aux pressions partielles des gaz.
Pi Vi = ni RT
Pour les mélanges de gaz, on utilise également les expressions quantitatives suivantes :
Fraction molaire
C’est le rapport du nombre de moles d’un gaz au nombre total de moles de gaz : Xi = ni /nT On n’admet
X
que la somme des fractions molaires est égale à l’unité Xi
Composition centésimale en volume ou pourcentage en volume du gaz considéré
P
Soit V le volume total du mélange gazeux et Vi le volume du gaz i on a V = Vi
Le pourcentage en volume de chaque gaz est %V = V i/V x100 Comme l’équation des gaz parfaits est
appliquée à chaque gaz, on a :
Masse volumique ρ
C’est le rapport de la masse au volume de gaz ρ = m/V
Densité
ρ l
Elle est donnée par la relation : d = ou d = k
ρair
Définitions
Une solution
Une solution est un corps dissout dans un liquide.
Le liquide qui dissout s’appelle solvant ; la substance dissoute s’appelle soluté. Si le solvant est l’eau, c’est
une solution aqueuse. Quantitativement, une solution es généralement défini par sa concentration qui peut
s’exprimer de diverses manières.
60
CHAPITRE 8. L’ATOME
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2.2. 1 Concentration
1 concentration en mole rapportée par un volume
a. L’équivalent-gramme
b. Le titre pondéral
P =E×N
P
%m= ≈ 0, 1P
(P + 1000) × 1000
P : titre pondéral
L’équivalent-gramme est :
La quantité d’une substance qui fait échanger une mole de proton dans les réactions acido-basique
La quantité d’une substance qui fait échanger une mole d’électron dans les réactions redox.
L’état solide
C’est un état ne sera pas étudié dans le cadre de notre préparation.
Exercice d’application
61
2. ETAT GAZEUX
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Soit le dosage redox d’une solution de permanganate (V=13,4mL) par une solution d’oxalate. (15mL C=0,53g/L)
Calcul de :
1 Concentration équivalente de la solution d’oxalate N1 = C1 /E1 = 5, 76Eq − g/L
2 Concentration équivalente de la solution de permanganate N1 V1 = N2 V2 N2 = 0, 0064Eq − g/L
3 Concentration pondérale de la solution de permanganate C2 = E2 N2 = 0, 18g/L
4 Concentration molaire de la solution d’oxalate M1 = N1 /x = 0, 00035mol/L
5 Concentration molaire de la solution de permanganate M2 = N2 /x = 0, 012mol/L
Exercice d’application
Pour un dosage d’oxydoréduction, un étudiant met une solution de KMn O4 (0,03% de masse) dans la burette et
20mL d’une solution acidifiée de sel de mohr dans l’erlenmeyer Calculer la normalité de KMn O4 .
62
CHAPITRE 8. L’ATOME
Cinétique Chimique
9
Chapitre
1- Vitesse de réaction
1 dx
V =
V dt
L’expression dx/dt représente la dérivée par rapport au temps de la fonction avancement Géométriquement, sa
valeur en un point donné est la pente de la tangente de la courbe en ce point.
1 dx d(V [A])
v = ×
V dt dt
V d[A]
= ×
V dt
d[A]
v =
dt
63
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1 dx
v = ×
V dt
1 d[A] 1 d[B] 1 d[C] 1 d[D]
= − . =− . = . = .
α dt β dt µ dt δ dt
1 1 1 1
v = va = .vb = vc = vd
α β µ δ
Avec :
va la vitesse de disparition de l’espèce A
vb la vitesse de disparition de l’espèce B
vc la vitesse de formation de l’espèce C
vd la vitesse de formation de l’espèce D
On obtient τ 1 /2 = 100s
2- facteurs cinétiques
64
CHAPITRE 9. CINÉTIQUE CHIMIQUE
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2.1 La température
En général, plus la température augmente plus la vitesse de la réaction augmente l’avancement final est alors
rapidement atteint.
2.3 La catalyse
Définitions
On appelle catalyseur toute substance capable d’augmenter la vitesse d’une réaction chimique sans appa-
raitre dans les équations bilan
on dit que la catalyse est hétérogène si le catalyseur est dans une phase différente de celle des réactifs.
On dit que la catalyse est homogène si le catalyseur est dans la même phase que les réactifs.
On dit que la catalyse est enzymatique si elle fait intervenir une enzyme (protéine).
65
3. INFLUENCE DES CONCENTRATIONS SUR LA VITESSE : ORDRE D’UNE RÉACTION
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d[A] d[A]
V = K[A] Or V = − ⇒ − = K[A] Posons [A] = C
dt dt Z Z
dC dC
⇒ −→ = −Kdt
dt dt
⇒ ln C = −Kt + cte à t=0 , C = C0 , cte=lnC0
C
⇒ ln C − ln C0 = −Kt −→ ln = −Kt
C0
C
⇒ = e−Kt −→ C = C0 e−Kt
C0
C0
C =
2
C0
⇒ = C0 e−Kt ⇒ ln 2 = −KT1/2
2
ln 2
⇒ T1/2 = K(s−1 )
K
L’hydrolyse du saccharose
C12 H22 O11 + H2 O −→ C6 H12 O − 6 + C6 H12 O6
663.2. 1
Expression de la vitesse
CHAPITRE 9. CINÉTIQUE CHIMIQUE
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d[A]
V = K[A]2 −→ V = − .[A] = C
dt
dC
⇒ − = KC 2
dt
3.2. 3 Détermintion de K
1 1
Si on trace la courbe donnant − en fonction du temps. On obtient une droite de pente K.
C C0
1 1
Réciproquement Si on obtient une droite en représentant la fonction − = f (t). alors la réaction est
C C0
d’ordre 2 par rapport au réactif considéré.
C0
t = T1/2 pour C =
2
1 1 2 1
− = KT 1/2 ⇒ − = KT1/2
C C0 C0 C0
1 1
⇒ = KT1/2 ⇒ T 1/2 =
C0 C0 K
67
3. INFLUENCE DES CONCENTRATIONS SUR LA VITESSE : ORDRE D’UNE RÉACTION
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Détermination de K
Si on représente la fonction C = C0 Kt on obtient une droite de pente négative −K.
Temps de demi−réaction
C0
C = C0 − Kt ⇒ T1/2 = K(mol.L−1 .s−1 )
2K
Exemple
La décomposition catalytique de l’ammonium en présence du tungstène 2N H3 −→ N2 + 3H2
Ou l’oxydation du dioxyde de souffre sur la mousse de platine 2SO4 + O2 −→ 2SO3
Nous avons montré plus haut que la constante de vitesse dépendait quelque soit l’ordre de la température.
Arrhenius á l’issue de très nombreuses études expérimentales a établit entre K et la température du milieu
réactionnel.
d log K E
= : C’est la loi d’Arrhenius
dT RT 2
Par intégration, on a :
Z Z
d log K E E
= ⇒ d log K = dT
dT RT 2 RT 2
E
⇒ log K = − + cte à t=0, on a K = K0
RT
K E
⇒ log K0 = cte ⇒ log =−
K0 RT
K
⇒ = eE/RT ⇒ K = K0 eR/RT
K0
K : constante de vitesse
T : température absolue (K)
R : constate des gaz parfaits
E : énergie d’activation
K0 = A = constante d’intégration
Ainsi on peut écrire K = Ae−E/RT
68
CHAPITRE 9. CINÉTIQUE CHIMIQUE
Equilibre Chimique
10
10 Chapitre
1- Introduction
Certaines réactions chimiques peuvent être considérées comme totales par exemple la réaction en solution aqueuse :
(H + , Cl− ) + (Na+ , OH − ) −→ Na+ + Cl− + H2 O
Dans ce cas, l’avancement final est égal á l’avancement maximal. Xf = Xmax Cependant de très nombreuses
réactions chimiques ne sont pas totales donc leur avancement final Xf est différent de l’avancement maximal
Xmax . De telles réactions peuvent se dérouler dans les deux sens. Leur sens dépend des conditions initiales
imposées aux systèmes chimiques.
Ainsi, si l’équation associée est aA + bB cC + dD
On définit le quotient de réaction par la relation suivante :
[C]c × [D]d
Qr =
[A]a × [B]
Où [A], [B], [C], [D] sont les valeurs des concentrations exprimées en mol : L−1 ; Qr est sans unité.
Les facteurs qui ont une influence qualitative sur un système en équilibre chimique sont : La température, la
pression, concentration molaire et la pression partielle.
2.2. Loi
1 de Vant’Hoff : Influence de la température
69
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Une élévation de la température provoque le déplacement de l’équilibre dans le sens de la réaction endother-
mique.
Un abaissement de la température provoque le déplacement de l’équilibre dans un sens de la réaction exo-
thermique.
Exemple
N2 + 3H2 2N H3 ∆H = −92, 4 KJ
Dans quel sens se déplace l’équilibre si on élève la température R : sens 2
Quel est l’effet d’une élévation de la température dans une réaction d’estérification ?
R : ∆H = 0 ⇒ aucun effet.
Exemple
2.2.influences
3 de la concentration ou de la pression partielle.
Une augmentation de la pression partielle ou de la concentration d’un constituant provoque le déplacement
de l’équilibre dans le sens d’une disparition accrue de la substance ajoutée.
Une diminution de la concentration ou de la pression partielle d’un des constituants provoque le déplacement
de l’équilibre dans le sens d’une apparition accrue de la substance retirée.
Exemple
Soit la réaction : CH3 COOH+C2 H5 OH H2 O+CH3 COOC2 H5 .
Dans quel sens se déplace l’équilibre si l’on ajoute de l’acide acétique ?
70
3.1. 1 Enoncé relatif aux concentrations molaires.
CHAPITRE 10. EQUILIBRE CHIMIQUE
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[C]c × [D]d
Soit la réaction : α + βB µC + δD A l’équilibre on a : Kc =
[A]a × [B]b
Kc est appelé constante d’équilibre de la réaction, Kc dépend de la température et est indépendante de tout autre
facteur.
2
PIH
Kp =
P I2 × P H 2
Or PI = Xi Pt
n0 (1 − α) n0 (1 − α) 2n0 α
⇒ PI2 = PH2 = PIH =
2n0 2n0 2n0
4α 2
⇒ KP =
(1 − α)2
Si Qri < K l’évolution a lieu dans le sens direct (de la gauche vers la droite)
Si Qri > K l’évolution a lieu dans le sens inverse
71
3. LOIS QUANTITATIVES CONCERNANT LES ÉQUILIBRES CHIMIQUES : LOI D’ACTION DE MASSE
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72
CHAPITRE 10. EQUILIBRE CHIMIQUE
Les réactions acido-basiques
11
11Chapitre
1- Le pH
1.2 De [H3O+] au pH
pH = −log[H3 O+ ]
1.3 Du pH à [H3O+]
[H3 O+ ] = 10−pH
73
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Conclusion : Le pH d’un acide fort de concentration C ≤ 10−6 mol/L est donné par la relation pH = − log C
Cas où C < 10−6 mol/L
On revient á l’électro neutralité car [OH− ] n’est plus négligeable. Ainsi :
Ke
[A− ] + [OH − ] = [H 3 O+ ] ⇒ + [A− ] = [H3 O+ ]or[A− ] = C
[H3 O+ ]
⇒ [H3 O+ ]2 − C[H3 O+ ] − Ke = 0
Exemple
calculer le pH d’une solution d’acide chloridrique à 10−7 mol/l
R : pH=6,8
Remarque
pour C ≤ 10−8 mol/L tout se passe comme si on avait pratiquement de l’eau pure donc le pH est égal à 7.
Remarque
pour C ≤ 10−8 mol/L tout se passe comme si on avait pratiquement de l’eau pure donc le pH est égal à 7.
74
CHAPITRE 11. LES RÉACTIONS ACIDO-BASIQUES
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Exemple
calculer le pH d’une solution d’acide dichloroéthanoiqueCHCl2 COOH à 10−2 mol/L,
pKa(CHCl2 COOH/CHCl2 COO− )=1,3
R : pH=2,1
C − [OH − ]
⇒ Ka = [H3 O+ ]
[HO− ]
−
⇒ [OH ] négligeable devant C
[H3 O+ ]2
⇒ Ka = C
Ke
1 1
⇒ pH = 7 + pKa + logC
2 2
Conclusion : pour une solution de base faible telle que 14 − pKa + logC ≥ 2; le pH est donné par la formule
pH = 7 + 21 pKa + 21 log C
Cas où 14 − pKa + logC < 2
−
On résaud l’équation Ka = [H3 O+ ] C−[HO
[HO− ]
]
p
Ke + Ke2 + 4Ka Ke C
[H3 O+ ] = R : pH=11,3
2C
75
3. LES MÉLANGES ACIDE-BASE CONJUGUÉS
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Les solutions tampons Une solution tampon est une solution dont le pH est très peu sensible à une addition
molaire d’acide ou de base et a la dilution.
5- Les ampholytes
Un ampholyte est une espèce chimique susceptible soit de libérer un ou plusieurs protons, soit de capter un ou
plusieurs protons, il se comporte donc soit comme un acide soit comme une base suivant le milieu où il se trouve.
Un ampholyte appartient à 2 couples acide/base.
Exemple
Exemple d’ampholyte :
HCO−
HCO− (associé á CO2−
3 et CO2 + H2 O
−
HPO42− associé á PO3−
4 et H2 PO4
H2 PO−
4 (associé á H3 PO4
76
CHAPITRE 11. LES RÉACTIONS ACIDO-BASIQUES
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R2
+H
3N C COO−
R2
En milieu acide il capte un proton
R1 R1
+H
3N C COO− +H+ ↔ + H3 N C COOH
R2 R2
le couple correspondant est :
+H
3N C COO− ↔ H2 N C COO− +H+
R2 R2
le couple correspondant est :
77
5. LES AMPHOLYTES
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remarque
On appelle point isoélectrique d’une solution d’ampholyte, le point pour lequel pH = 12 (pK1 + pK2 )
6- dosage acido-basique
Les valeurs du pH comprises entre pKi+1 et pKi−1 délimitent la zone de virage de l’indicateur.
Exemple
l’hélianthine passe du rouge au jaune dans la zone (2,8 ; 4,5)
Le bleu de bromothymol passe du jaune au bleu dans la zone (6 ; 7,6)
La phénolphtaléine passe de l’incolore au rose vif dans la zone (8,1 ; 9,8).
On utilise un indicateur coloré pour mettre en évidence l’équivalence acido-basique. Pour chaque dosage on choisit
l’indicateur dont le pKa (pKi ) est le plus proche de la valeur du pH á l’équivalence.
78
CHAPITRE 11. LES RÉACTIONS ACIDO-BASIQUES
12
12
Oxydoréduction basiques Chapitre
Exemple
Oxydation
Une oxydation est une perte d’électrons en Fe F2+ −
e + 2e
Réduction
Une réduction est un gain d’électrons en C2+ − Cu
u + 2e
Oxydant
Un oxydant est une substance capable de gagner des électrons. Ex : Cu2+
Réducteur Un réducteur est une substance capable de céder des électrons. Ex :Fe
oxydoreduction
Une oxydoréduction est une réaction au cours de laquelle il se produit simultanément une oxydation et une
réduction.
2- Nombre d’oxydation
L’oxydation d’une espèce est couplée à la réduction d’une autre. Il s’agit d’un transfert d’électrons. Il est donc utile
de connaître pour une espèce chimique le nombre d’électrons qu’elle peut donner ou recevoir. Ceci nous amène
â introduire la notion de nombre d’oxydation ; Le nombre d’oxydation est une charge arbitraire. Elle consiste
â attribuer à l’élément le plus électronégatif les électrons de la liaison ou de les partager si les atomes sont
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identiques. L’élément le plus électronégatif se verra donc attribuer une charge négative. Les règles et conventions
que l’on utilise sont les suivantes :
Le n.o. d’un élément â l’état de corps simple est nul quel que soit le nombre d’atomes qui constituent une
molécule élémentaire ;
Le n.o. d’un élément â l’état d’ion simple est égal â la valeur algébrique de la charge de cet ion ;
La somme algébrique des n.o. des éléments présents dans un ion polyatomique ou complexe est égal à la valeur
algébrique de cet ion ;
79
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L’oxygène est en général le plus électronégatif (sauf par rapport au Fluor) il se voit donc attribuer le nombre
d’oxydation -II (sauf dans les peroxydes où il vaut -I )
L’hydrogène a généralement le nombre d’oxydation +I (sauf dans les hydrures métalliques Na H,KH... où il
vaut -I ;
Exemple
Quels sont les nombres d’oxydation pour les éléments présents dans les espèces suivantes ?
Cl2 O O :-II ; Cl :+I
H2 SO4 O :-II ; H :+I S :+VI
KMnO4 O :-II ; K :+I Mn :+VII
H2 O2 O :-II ; H :+I
Na H H :-I Na :+I
L’introduction de la notion de nombre d’oxydation permet de redéfinir oxydation et réduction ; L’oxydation est
donc une augmentation du nombre d’oxydation et la réduction une diminution du nombre d’oxydation. Une
réaction d’oxydoréduction est une réaction chimique impliquant un transfert d’électrons entre un oxydant et un
réducteur de couples différents.
Pour ajuster la stœchiométrie d’une équation d’oxydoréduction, il faut identifier les deux couples ox/réd mis
en jeu ; puis, écrire les demi-équations relatives à ces deux couples. Les électrons figurent toujours dans le
même membre que la forme oxydée du couple
Titrer une entité chimique en solution c’est déterminer sa quantité de matière ou sa concentration au moyen
d’une réaction chimique. On appelle équivalence du titrage l’état du système pour lequel les réactifs ont été
introduits dans des proportions stœchiométriques. Notion Experimentale de Potentiel Redox
La nature du couple
La pression des gaz intervenant dans la réaction redox
La température
80
CHAPITRE 12. OXYDORÉDUCTION BASIQUES
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Notons aox + ne− −→ bred La réaction qui se produit à une électrode, le potentiel E de l’électrode vérifie la
RT [ox]a
relation de Nernst suivante : E = E 0 + ln
nF [red]b
E 0 : potentiel standard du couple en volt
R :constante des gaz parfaits (8,314)
T : température absolue en K(T = t + 273)F : la charge d’une mole appelée constante de Faraday (1F =
6, 02x1023 × 1, 6x10−19 ≈ 96500C :
n nombre d’électron
ln : logarithme népérien
En remplaçant R, F et T par leurs valeurs et en passant au logarithme décimal (ln = 2, 3log) on obtient
0, 06 [ox]α
EE 0 + log
n [red]b
Si la concentration des espèces en solution est 1mol/L, le potentiel est égal au potentiel standard
Exemple
Calculons le potentiel d’une electrode de fer plongeant dans une solution contenant 10−4 molF e3+ /L :
E 0 = −0, 44V
0,06
E = −0, 44 + E = −0, 44 × 2 × lof 10−4
E = 0, 56V
4- La pile
81
4. LA PILE
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82
CHAPITRE 12. OXYDORÉDUCTION BASIQUES
Partie
4
C OURS GÉOLOGIE -
I MIP M AROUA
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Albert Einstein
83
Introduction a la Géologie
13
13Chapitre
La géologie à pour objectif la reconstitution de l’histoire de la terre depuis ces origines (l’age des plus anciennes
roches connues approche les 4 milliards d’années) jusqu’à nos jours par le biais de l’étude des matériaux consti-
tutifs accessibles à l’observation.
Il s’agit d’une science récente dont les précurseurs furent LEONARD DE VINCI et BERNARD PALISSY aux
XVe et XVIe siècles. Au passage du XVIIIe et XIXe siècles, HUTTON, WERNER, CUVIER et DARWIN lui
donnèrent une nouvelle impulsion en introduisant les notions de plutonisme (distinction entre roches ignées roche
et roche sédimentaires). WEGENER formule l’hypothèse de la dérive des continents au début du XXe siècle,
mais ce n’est que depuis une trentaine d’année que la tectonique des plaques ou tectonique globale à donné un
cadre cohérent à beaucoup d’observation jusque la disparate.
2- Forme de la terre
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La terre à pratiquement la forme d’une sphère de 6370 Km de rayon, composée de couche concentrique (la croûte,
le manteau, le noyau et la graine) dont la densité d augmente avec la profondeur de 2,7 à 12,0.
La zone la mieux connue est la lithosphère : formée de la croûte et d’une partie du manteau supérieur, épaisse de
70 Km (sous les océans) à 150 KM (sous les continents), elle est considérée comme rigide et découpée en plaques
mobiles qui flottent sur l’asthénosphère.
85
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La structure interne de la Terre est répartie en peut atteindre. (Manteau profond - noyau)
plusieurs enveloppes successives, dont les principales
sont la croûte terrestre, le manteau et le noyau. Cette Ces couches sont délimitées par les discontinuités
représentation est très simplifiée puisque ces enveloppes comme la Discontinuité de Mohorovic, celle de Guten-
peuvent être elles-même décomposées. Pour repérer ces berg, nommée d’après le sismologue Beno Gutenberg,
couches, les sismologues utilisent les ondes sismiques, et ou bien celle de Lehmann.
une loi : Dès que la vitesse d’une onde sismique
Le noyau et graine : riche en fer, nikel (Fe, N)
change brutalement et de façon importante, c’est
qu’il y a changement de milieu, donc de couche. Manteau : riche en silice, Magnésium (Si, Mg)
Cette méthode a permis, par exemple, de déterminer Croute terrestre : riche en Silice, Aluminium,
l’état de la matière à des profondeurs que l’homme ne Cuivre (Si, Al, Cu)
86
CHAPITRE 13. INTRODUCTION A LA GÉOLOGIE
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1 Croûte continentale : solide essentiellement granitique surmontée par endroit de roches sédimentaires.
Elle est plus épaisse que la croûte océanique (de 30 km à 100 km sous les massifs montagneux). La croûte
ou écorce terrestre représente environ 1,5% du volume terrestre. Elle était anciennement appelée SIAL
(silicium + aluminium).
2 Croûte océanique : solide essentiellement composée de roches basaltiques. Relativement fine (environ 5
km). Elle est également appelée SIMA (silicium + magnésium).
3 Zone de subduction : où une plaque s’enfonce parfois jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres dans le
manteau.
4 Manteau supérieur : qui est moins visqueux (plus "ductile") que le manteau inférieur car les contraintes
physiques qui y règnent le rendent liquide en partie.
5 Éruptions sur des zones de volcanisme actif . Deux types de volcanismes sont représentés ici, le
plus profond des deux est dit « de point chaud ». Il s’agirait de volcans dont le magma proviendrait des
profondeurs du manteau proche de la limite avec le noyau liquide. Ces volcans ne seraient donc pas liés aux
plaques tectoniques et, ne suivant donc pas les mouvements de l’écorce terrestre, ils seraient donc quasiment
immobiles à la surface du globe, et formeraient les archipels d’îles comme celui de tahiti. Manteau inférieur
aux propriétés d’un solide élastique. Le manteau n’est pas liquide comme on pourrait le croire en regardant
les coulées de lave de certaines éruptions volcaniques mais il est moins "rigide" que les autres couches. Le
manteau représente 84 % du volume terrestre.
6 Panache de matière plus chaude qui, partant de la limite avec le noyau, fond partiellement en arrivant
près de la surface de la Terre et produit le volcanisme de point chaud.
7 Noyau externe liquide essentiellement composé de fer (environ 80 %) et de nickel plus quelques éléments
plus légers. Sa viscosité est proche de celle de l’eau, sa température moyenne atteint 4000 ◦C et sa densité
87
3. STRUCTURE DÉTAILLÉE DE LA TERRE
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10.
8 Noyau interne solide (ou graine) essentiellement métallique constitué par cristallisation progressive
du noyau externe. La pression le maintient dans un état solide malgré une température supérieure à 5000
◦C et une densité d’environ 13. Noyau interne et externe représentent 15 % du volume terrestre.
9 Cellules de convection du manteau où la matière est en mouvement lent. Le manteau est le siège de
courants de convection qui transfèrent la majeure partie de l’énergie calorifique du noyau de la Terre vers
la surface. Ces courants provoquent la dérive des continents mais leurs caractéristiques précises (vitesse,
amplitude, localisation) sont encore mal connues.
10 Lithosphère : elle est constituée de la croûte (plaques tectoniques) et d’une partie du manteau supérieur.
La limite inférieure de la lithosphère se trouve à une profondeur comprise entre 100 et 200 kilomètres
11 Asthénosphère : c’est la zone inférieure du manteau supérieur (en dessous de la lithosphère)
12 Discontinuité de Gutenberg : zone de transition manteau / noyau.
13 Discontinuité de Mohorovicic : zone de transition croûte / manteau (elle est donc incluse dans la
lithosphère).
4- Domaines de la géologie
La Pétrographie : qui s’appuie sur l’étude des minéraux (minéralogie) et des propriétés de l’état cristallin
de la matière (cristallographie) pour décrire les roches.
La Stratigraphie : ou analyse de la succession des couches géologique : elle s’appuie sur la connaissance de
la nature des terrains et de leur contenu en fossiles (biostratigraphie).
La Tectonique : ou l’étude de la déformation de la partie superficielle de la terre
En génie civil, l’étude d’un projet doit passer par la connaissance du terrain qui constitue soit le support (fonda-
tion) ou l’enveloppe (tunnel) de l’ouvrage, soit un matériaux constitutifs de celui-ci (granulats enrochements) :
comportement mécanique et hydraulique, caractère évolutif (altération). Les phénomènes géodynamiques d’ori-
gine interne (sismicité) ou externe (instabilité de pentes, effondrements. . . ) doivent être pris en compte.
88
CHAPITRE 13. INTRODUCTION A LA GÉOLOGIE
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niveau il est primordial pour le géologue d’identifier les contraintes majeures liées à la nature des terrains,
à la structure, à la morphologie.
au cours des études géotechniques, dans l’interprétation des résultats, dans leurs interpolations, pour affiner
les connaissances et contrôler les hypothèses.
au cours des travaux, dans la réorientation éventuelle du projet pour cause de résultats non-conformes aux
hypothèses de départ, ou si un incident se produit (glissement de terrain, venues d’eau.
89
5. APPLICATION DE LA GÉOLOGIE AU GÉNIE CIVIL
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90
CHAPITRE 13. INTRODUCTION A LA GÉOLOGIE
Partie
5
E PREUVES - IMIP DE
M AROUA
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91
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EXERCICE 1.
Soient S, T , T 0 , trois ensembles.
1 Montrer que : S ∩ (T ∪ T 0 ) = (S ∩ T ) ∪ (S ∩ T 0 )
2 Soient T1 , T2 , ... , Tn , n ensembles. Montrer que :
EXERCICE 2.
1 Soit f : N −→ N une application telle que f (xy) = f (x) + f (y) pour tout x, y ∈ N.
Montrer que f (an ) = nf (a) pour tout a ∈ N, n ∈ N.
2 Montrer que
1 1 1 2 1 n−1 nn−1
1+ 1+ ... 1 + =
1 2 n (n − 1)!
EXERCICE 3.
ABC désigne untriangle tel que BC = 2AB, D est milieu du segment [BC]s et E est milieu du segment [BD].
On se propose de montrer que (AD) est la bissectrice de l’angle CAE.
[ Soit (DF) l’unique droite passant par D
et parallèle à (AD) telle que F ∈ (BA).
1 Faire une figure lisible
2 Montrer que F est milieu du segment [AB] et que BF = BE.
3 Montrer que les triangles ABE et BDF sont congruents. En déduire que les angles EAF
[ et EDF
\ ont
même mesure
4 Montrer que BA = BD et en déduire que les angles BAD
\ et BDA
\ ont même mesure.
93
6. EPREUVE DE MATHÉMATIQUES 2014
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1 Un composé renfermant les éléments carbones, hydrogène et oxygène a une masse malaire de 88 g.mol−1 .
Il contient 54, 5% de carbone et 9, 1% d’hydrogène.
a. Déterminer sa formule brute ;
b. Ecrire les formules sémi-developpées de quatre isomères ne possédant chacun qu’une fonction chimique ;
c. Nommer ces isomères ;
d. Indiquer les types d’isomérie présentée, on considérera tous les couples formés par ces isomères. Don-
nées : H = 1g.mol−1 , C = 12g.mol−1 , O = 16g.mol.−1 .
2 On réalise la synthèse d’un dipeptide à partir de la glycine H2 N CH2 COOH et d’un acide α aminé
X.
a. Ecrire la formule générale d’un acide α aminé.
b. La masse molaire du dipeptide est 132g.mol−1 , déterminer la nature du radical R de X.
c. Donner la formule demi-developpée de X.
d. Donner le noms de X.
e. Sa molécule est-elle chirale ? Pourquoi ? Donner : H = 1g.mol−1 , C = 12g.mpl−1 , O = 16.mol−1 ,
N = 14g.mol−1 .
3 a. Définir les termes et expression suivantes :
Vitesse de disparition d’un réactif
Catalyseur
Catalyseur homogène
b. Comment varie la vitesse de formation d’un corps quand on fait décroitre la concentration des réactifs ?
c. A propos de la réaction d’estérification entre l’acide éthanoïque et le butan−2−ol, dire si chacune des
affirmations suivantes est vraie ou fausse, en commentant très brièvement la reponse :
L’addition d’ions H3 O+ augmente la vitesse de la réaction.
Une augmentation de la température modifie la composition du mélange à l’équilibre.
La réaction est rapide et totale, si on remplace l’acide éthanoïque par le chlorure d’éthanoyle.
4 a. Laquelle des molécules suivantes est de structure trigonale plane ? BCl3 , N H3 , P H3 .
b. 25 cm3 d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration inconnue a été neutalisée complètement
par 16 cm3 d’une solution de H2 SO4 de concentration 0, 10M . Calculer le nombre de mole se trouvant
dans 25 cm3 de la solution d’hydroxyde de sodium.
c. On considère la réaction 4KClO3 (s) −→ 3KClO4 (s) + KCl(s)
Déterminer le nombre d’oxydation du chlore dans la réactif et les produits.
Donner le noms du type de réaction redox que le chlore subit.
5 Une solution acqueuse de méthylamine CH3 NH2 de concentration molaire Cb = 4.10−2 mol/L a un pH
de 10,9 à 25◦ C.
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7. EPREUVE DE CHIMIE 2014
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1 Dresser le tableau donnant la valeur de la vitesse VG du centre d’inertie du solide aux date ti avec 0 ≤ i ≤ 4.
d(Gi−1 , Gi+1 )
On admettra que : Vgi =
ti+1 − ti−1
2 Tracer sur la figure 2 de l’annexe à remettre avec la copie, le graphe de VG = f (t).
Echelle : 2 cm ←→ 0,1 s et 2 cm ←→ 100 cm.s−1 .
3 Déduire de cette courbe :
a. La valeur V0 de la vitesse qu’a le centre d’inertie au départ.
b. La valeur de l’accélération du centre d’inertie du solide.
4 Par application du théorème du centre d’inertie (deuxième loi de Newton) au solide, déterminer la valeur
de l’accélération dans l’hypothèse où le contact solide plan se fait sans frottements.
5 Comparer les vecteurs de l’accélération du centre d’inertie du solide obtenues en 3-b et 4. L’hypothèse prise
pour le calcul de l’accélération en 4 était-elle justifiée ? Conclure.
EXERCICE 2.
→
−
Un électron pénètre avec une vitesse V 0 dans une zone de l’espace où règne un champ magnétique uniforme,
→
−
horizontal B . Les directions des vecteurs vitesses et champ magnétique sont indiquées sur la figure, la vitesse
→
− →
−
initiale V 0 est perpendiculaire au champ magnétique B . Le poids de l’électron est négligeable devant la force
magnétique.
Données : e = 1, 6 × 10−19 C, me = 9, 0 × 10−19 kg, B = 3, 0mT Rayon de la trajectoire R = 9, 0cm.
96
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Le noyau d’un isotope de cobalt 60 se désintègre en donnant un nucléide stable et une particule β − .
1 Ecrire l’équation bilan de cette désintégration nucléide en précisant le noms, le nombre de masse et le
numéro atomique du nucléide formé.
2 La démi-vie du cobalt 60 est T = 5, 3 ans. On considère un échantillon de masse M=10 g de minerai de
teneur en cobalt 60 τ = 20%.
a. Définir demi-vie d’un élément.
b. Calculer la masse de l’isotope dans ce minerai à l’instant t = 0 et au bout de 15,9 ans.
3 La particule β émise lors de la désintégration a une énergie E = 2M eV .
a. Calculer l’énergie au repos E0 de cette particule.
b. Calculer l’énergie cinétique (en MeV) de la particule, en déduire qu’elle est relativiste.
c. Calculer la quantité de mouvement de la particule (EN MeV/c).
d. En déduire la vitesse de cette particule.
On donne : Masse de l’électron : me = 9, 11.108 m.s−1 ; Charge élémentaire e = 1, 6.10−19 ; NA =
6, 22.1023 mol−1 ; Vitesse de la lumière : c = 3.108 m/s ; log 2 = 0, 693 ;
Extrait du tableau de classification périodique : 25 M n, 26 F e, 28 N i, 29 Cu, 30 Zn.
97
8. EPREUVE DE PHYSIQUE 2014
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9- Epreuve de Géologie
a. L’aluminum c. Le titane
b. Le fer d. Le cobalt
a. L’aluminum c. Le titane
b. Le fer d. Le cobalt
a. L’aluminum c. Le titane
b. Le fer d. Le cobalt
a. L’aluminum c. Le titane
b. Le fer d. Le cobalt
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9. EPREUVE DE GÉOLOGIE
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10 Vous venez d’effectuer une mission dont on vous laisse le soin de définir l’objot. Rendez-en compte à votre
chez hiérarchique.
100
Partie
6
C ORRIGÉ IMIP -
M AROUA
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101
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EXERCICE 1.
1 Montrons que : S ∩ (T ∪ T 0 ) = (S ∩ T ) ∪ (S ∩ T 0 )
NB : SI A et B sont deux ensembles, A=B si et seulement si A ⊆ B et B ⊆ A.
Montrons que : S ∩ (T ∪ T 0 ) ⊆ (S ∩ T ) ∪ (S ∩ T 0 )
Soient x ∈ S ∩ (T ∪ T 0 )
x ∈ S ∩ (T ∪ T 0 ) =⇒ x ∈ S et x ∈ (T ∪ T 0 )
=⇒ x ∈ S et (x ∈ T ou x ∈ T 0 )
=⇒ (x ∈ S et x ∈ T ) ou (x ∈ S et X ∈ T 0 )
=⇒ x ∈ S ∩ T ou x ∈ S ∩ T 0
=⇒ S ∩ (T ∪ T 0 ) ⊆ (S ∩ T ) ∪ (S ∩ T 0 ) (1)
x ∈ (S ∩ T ) ∪ (S ∩ T 0 ) =⇒ x ∈ (S ∩ T ) ou x ∈ (S ∩ T 0 )
x ∈ S et x ∈ T
=⇒ ou
x ∈ S et x ∈ T 0
x∈S
=⇒ et
(x ∈ S ou x ∈ T 0 )
x∈S
=⇒ et =⇒ x ∈ S ∩ (T ∪ T 0 )
(x ∈ T ∪ T 0 )
=⇒ (S ∩ T ) ∪ (S ∩ T 0 ) ⊆ S ∩ (T ∪ T 0 ) (2)
De (1) et (2), on a : S ∩ (T ∪ T 0 ) = (S ∩ T ) ∪ (S ∩ T 0 ).
103
11. EPREUVE DE MATHÉMATIQUES
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Soit x ∈ S ∩ ( ni=1 Ti ). On a :
S
n
[
x ∈ S et x ∈ (S ∩ Ti ) =⇒ x ∈ S et (∃!j tel que x ∈ Tj ), j ∈ [1, n]
i=1
=⇒ x ∈ S et x ∈ Tj
=⇒ x ∈ S ∩ Tj
S ∩ Tj ⊆ ( ni=1 (S ∩ Ti ))
S
[n
=⇒ x ∈ ( (S ∩ Ti )) car et donc
i=1
x ∈ S ∩ T =⇒ x ∈ Sn (S ∩ T )
j i=1 i
n
[ n
[
=⇒ S ∩ ( Ti ) ⊆ (S ∩ Ti ) (1)
i=1 i=1
Sn
∩ Ti ) ⊆ S ∩ ( ni=1 Ti )
S
Réciproquement, montrons que i=1 (S
Soit x ∈ ni=1 (S ∩ Ti )
S
n
[
x∈ (S ∩ Ti ) =⇒ (x ∈ S ∩ T1 ) ou (x ∈ S ∩ T2 ) ou ... ou (x ∈ S ∩ Tn )
i=1
=⇒ (x ∈ S) et (x ∈ T1 ou x ∈ T2 ou ... ou x ∈ Tn )
n
[
=⇒ x ∈ S et x ∈ Ti
i=1
n
[
=⇒ x ∈ S ∩ ( Ti )
i=1
n
[ n
[
=⇒ (S ∩ Ti ) ⊆ S ∩ ( Ti ) (2)
i=1 i=1
(1) et (2) =⇒
Sn Sn
S∩( i=1 Ti ) = i=1 (S ∩ Ti )
EXERCICE 2.
1 Soit f : N −→ N une application telle que f (xy) = f (x) + f (y) pour tout x, y ∈ N.
Montrons que f (an ) = nf (a) pour tout a ∈ N, n ∈ N. (α)
D’après l’hypothèse, f (xy) = f (x) + f (y), pour tout x, y ∈ N.
En particulier, pour y = |x × x × {z
x × ... × x} ∈ N , la relation (α) doit être vérifiée c’est-à-dire :
(n−1) fois
| × x × {z
f (xy) = f (x x × ... × x}) = f (x) + f (x
| × x × {z
x × ... × x})
(n) fois (n−1) fois
= nf (x)
104
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f (an ) = nf (a)
, ∀ a, n ∈ N.
2 Enoncé erroné.
EXERCICE 3.
ABC désigne un triangle tel que BC = 2AB, D est milieu du segment [BC] et E est milieu du segment [BD].
On se propose de montrer que (AD) est la bissectrice de l’angle CAE.
[ Soit (DF) l’unique droite passant par D
et parallèle à (AD) telle que F ∈ (BA).
1 Figure :
BC = 2AB
D = milieu[BC]
E = milieu[BA]
(DF ) k (AC)
mes(ABD)
\ = mes(ABE)
\ = mes(F
\ BD)
Ormes(F
\ BD) = mes(ABE
\ =⇒ (13.1)
BF = BE
mes(ABE)
\ = mes(F
\ BD)
=⇒ (13.2)
BF = BE
105
11. EPREUVE DE MATHÉMATIQUES
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mes(BAE)
\ = mes(EAF
[)
Or
mes(BDF
\ ) = mes(EDF
\)
(1) =⇒
mes(EAF
[ ) = mes(EDF
\)
BD BF BD BE
= =⇒ = (13.4)
BC BA 2BD BA
BD
BE 1 BD BE 1
=⇒ = or BE = =⇒ = 2 = (13.5)
BA 2 2 BA BA 2
BD 1 BD
Soit = =⇒ = 1 ⇐⇒ BA = BD.
2BA 2 BA
Déduisons que mes(BAD)
\ = mes(BDA).
\
BD BA
D’après le théorème des sinus appliqué au triangle ABD, on a : = ; or
sin A
b sin D
b
1 1
BD = BA =⇒ = (13.6)
sin A
b sin D
b
=⇒ sin BAD
\ = sin BDA
\ (13.7)
=⇒ BAD
\ = BDA
\ (car A
b et D
b sont des angles aigus) (13.8)
Donc mes(BAD)
\ = mes(BDA).
\
mes(BAD)
\ = mes(BAE)
\ + mes(EAD)
\ (13.9)
mes(BAD)
\ = mes(BDF
\ ) + mes(F
\ DA) (13.10)
Or mes(BAD)
\ = mes(BDA)\ =⇒ mes(BAE) \ + mes(EAD)
\ = mes(BDF \ ) + mes(F
\ DA)
mes(F[
AE) + mes(EAD)
\ = mes(EDF \ ) + mes(F \ DA) car mes(BAE)
\ = mes(F[ AE) et mes(BDF
\) =
mes(EDF
\ ). Or d’après la question (3), mes(EAD)
\ = mes(EDF\)
Déduisons que mes(F
\ DA) = mes(DAC)
\
(DF ) k (AC) et les 2 droites ont pour droite d’intersection commune (AD) ; par conséquent, les angles
F
\ DA et DAC
\ sont alternes-internes. D’où mes(F \ DA) = mes(DAC)
\
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1 Un composé renfermant les éléments carbones, hydrogène et oxygène a une masse malaire de 88 g.mol−1 .
Il contient 54, 5% de carbone et 9, 1% d’hydrogène.
a. Formule brute du composé :
est de la forme Cx Hy Oz , Mcomp = 88g/mol
Elle
Mcomp −→ 100% %C × Mcomp 54, 5 × 88
=⇒ x = = ' 4 ; donc x = 4.
xM −→ %C 100MC 100 × 12
C
%H × Mcomp 9, 1 × 88
De même, y = = ' 8 ; donc y = 8.
100MH 100 × 1
Or MC = 12x + y + 16z = 88 =⇒ z = 2.
Ainsi, la formule du composé est :
C4 H8 O2
b. Formules sémi-developpées des quatre isomères ne possédant chacun qu’une fonction chimique ;
COOH CH3 CH2 CH3 D Acide butanoïque
CH3 CH CH2 COOH D Acide but − 2 − ènoïque.
CH3 CH COOH D Acide − 2 − méthyl propanoïque
CH3
CH3 C O CH2 CH3 D méthyl propanoyle
OH
2 On réalise la synthèse d’un dipeptide à partir de la glycine H2 N CH2 COOH et d’un acide α aminé X.
a. Formule générale d’un acide α aminé :
R CH COOH, où R est un groupe alkyle.
NH2
b. La masse molaire du dipeptide est 132g.mol−1 , déterminons la nature du radical R de X :
132g
M= = MR + MC2 H5 02 N = MCn H2n+1 + 24 + 5 + 32 + 14 =⇒ MCn H2n+1 = 57 ; et donc 14n = 56,
mol
soit n = 4.
c. Formule semi-developpée de X :
H
CH3 C CH3
CH2
d. Noms de X.
107
12. EPREUVE DE CHIMIE 2014
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5 Une solution acqueuse de méthylamine CH3 NH2 de concentration molaire Cb = 4.10−2 mol/L a un pH
de 10,9 à 25◦ C.
a. Equation bilan de la réaction de la méthylamine avec l’eau :
109
12. EPREUVE DE CHIMIE 2014
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1 Tableau donnant la valeur de la vitesse VG du centre d’inertie du solide aux date ti avec 0 ≤ i ≤ 4. On
d(Gi−1 , Gi+1 )
admettra que : Vgi = . Les résultats sont stockés dans le tableua ci-après :
ti+1 − ti−1
110
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→
−
La réaction R du plan.
→
− → −
Fext = m→
−
X
Le principe fondamental de la dynamique permet d’écrire : at = P + R;
En projétant sur (Ox), on a : P sin α = m→
−
a =⇒ a = g sin α.
t t
AN : at ' 10 × sin 30◦ ' 5m/s2 ; at = 5m/s2 .
5 Comparaisons des accélérations du centre d’inertie du solide obtenues en 3-b et 4 : On constate que l’accé-
lération expérimentale a = 4m/s2 est supérieure à l’accélération théorique at = 5m/s2 . Ceci se justifie par
le fait que dans le calcul de at , on n’a pas pris en compte des frottements.
EXERCICE 2.
→
−
Un électron pénètre avec une vitesse V 0 dans une zone de l’espace où règne un champ magnétique uniforme,
→
−
horizontal B . Les directions des vecteurs vitesses et champ magnétique sont indiquées sur la figure, la vitesse
→
− →
−
initiale V 0 est perpendiculaire au champ magnétique B . Le poids de l’électron est négligeable devant la force
magnétique.
Données : e = 1, 6 × 10−19 C, me = 9, 0 × 10−19 kg, B = 3, 0mT Rayon de la trajectoire R = 9, 0cm.
Le noyau d’un isotope de cobalt 60 se désintègre en donnant un nucléide stable et une particule β − .
60 C AY +0−1 e
27 0 Z
60 = 1 + 0 60( nombre de masse)
Loi de conservation : =⇒
27 = Z − 1 27( Numéro atomique)
L’équation bilan s’écrit donc : le noyau fils est le Nickel.
60 C 60 N i +0−1 e
27 0 28
111
13. EPREUVE DE PHYSIQUE 2014
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112
Partie
7
E PREUVE DE
M ATHÉMATIQUES -
EGEM
©Intélligentsia corporation
Albert Einstein
113
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EXERCICE 1.
On désigne par P le plan complexe rapporté à un repère orthonormé (O;~i; ~j). On considère dans le plan P les
points A1 , A2 , A3 , A4 , A5 d’affixes respectifs z1 = 1 + 2i ; z2 = 3i ; z3 = 4 ; z5 = 1.
1 Déterminer l’affixe z0 du point G, barycentre des points A1 ; A2 ; A3 ; A4 ; A5 affectés respectivement des
coefficients α1 = 1 ; α2 = −1 ; α3 = −2 ; α4 = 2 ; α5 = 3.
2 Déterminer l’ensemble C des points M du plan tels que :
−−−→ −−−→ −−−→ −−−→ −−−→
kM A1 k2 − kM A2 k2 − 2kM A3 k2 + 2kM A4 k2 + 3kM A5 k2 = 0.
EXERCICE 2.
Calculer les intégrales :
1
Z rp
x2 sin x
Z
i. I = √ dx iii. K = r2 − x2 dx
1 + x 2 0
−1
Z 1 Z π
2
ii. J = x2 sin xdx iv. x2 sin 2x(1 + cos 2x)3 dx
0 0
EXERCICE 3.
On considère dans Z l’équation à 2 inconnues : (E) : 63x + 112y = 21.
1 Déterminer le plus grand commun diviseur de 63 et 112
2 En déduire toutes les solutions de (E) dans Z.
EXERCICE 4.
Soit x un nombre réel tel que |x| < 1. On pose Sn (x) = 1 + x + x2 + ... + xn−1 , pour n ∈ N∗ .
1 − xn
1 Montrer que Sn (x) = pour n ∈ N∗ .
1−x
+∞
X
2 Déterminer xn = lim Sn (x).
n→+∞
n=0
+∞
X
3 Comment peut-on envisager calculer la somme nxn−1 .
n=0
EXERCICE 5.
Soit X et Y deux caractères définis sur une population Ω tels que Y = aX + b, où a, et b sont des nombres réels.
1 Montrer que Y = aX + b.
2 Montrer que σY2 = a2 .σX
2 .
115
14. MATHÉMATIQUE 2011 (TECHNICIEN SUPÉRIEUR GÉNIE MINIER)
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EXERCICE 1.
EXERCICE 2.
EXERCICE 3.
N.B : Les probabilités seront données sous forme de fractions irréductibles. Dans un laboratoire, une cage
contient 5 souris blanches et 15 souris grises.
1 On prélève une souris au hasard, on note sa couleur, et on la remet dans sa cage. Cette opération est
effectuée 8 fois.
a. Quelle est la probabilité pour qu’on ait au moins 2 souris blanches
116
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b. Calculer le nombre minimum a de prélèvement à effectuer pour que la probabilité de prélever au moins
une souris blanche soit supérieure à 0.95.
EXERCICE 4.
On ne demande pas de figure. Soit dans un plan affine euclidien P un triangle équilatéral ABC dont la longueur
d’un côté est a. On désigne par O le milieu du segment [BC] par G le centre de gravité du triangle ABC et par
O0 le symétrique de G par rapport à O.
1 Déterminer le barycentre des points G et C respectivement affectés des coefficients -3 et 2. Quel est l’en-
semble E1 des points M de P tels que
−−→ −−→ −−−→
k − 3M G + 2M Ok = kM O0 k
117
15. MATHÉMATIQUE 2012 (TECHNICIENS SUPÉRIEURS GÉNIE MINIER)
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EXERCICE 1.
Cet exercice est un questionnaire à choix multiple. Pour chacune des questions suivantes, trois réponses sont
proposées, une seule est exacte. Recopier sur la feuille de réponses la lettre correspondant à la réponse choisie.
Aucune justification n’est demandée. Une réponse exacte rapporte 1 point. Une réponse fausse enlève 0,25 point.
L’absence de réponse ne rapporte aucun point. Si le total des points est négatif, la note de l’exercice est ramenée
à 0.
Soit f une fonction définie sur ] − ∞; 0[∪]0; +∞[ par :
ex
f (x) = 2x + 1 .
ex − 1
On admet que la fonction f 0 est dérivable sur ] − ∞; 0[∪]0; +∞[. On désigne par C la courbe représentative de f
dans un répère orthogonal. Le tableau de variation de la fonction f est donnée ci-dessous :
3 f (− ln 2) est égal à :
a. −2 ln 2 + 3 1 c. −2 ln 2 + 1.
b. ln( )
4
a. y = 2x + 2 b. y = 2x + 1
EXERCICE 2.
Cet exercice est un questionnaire à choix multiple. Ces questions sont indépendantes les unes des autres. Pour
chacune des questions suivantes, quatre réponses sont proposées, une seule est exacte. Recopier sur la feuille de
réponses la lettre correspondant à la réponse choisie.
Aucune justification n’est demandée. Une réponse exacte rapporte 1 point. Une réponse fausse n’enlève pas de
point. L’absence de réponse ne rapporte aucun point. Si le total des points est négatif, la note de l’exercice est
ramenée à 0.
118
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a. ln x = − ln 3 b. ln(ex ) = −3 c. eln x = −3 d. ex = −3
−2x3 + 3x
1
2 La limite en +∞ de la fonction f définie sur l’intervalle + ∞ par f (x) = est :
2 (2x − 1)3
a. −∞ b. +∞ c. −4 1
d. −
4
3 Soit f la fonction définie et dérivalle sur ]0; +∞[ par f (x) = 3 ln x − 2x + 5. Dans le plan muni d’un repère,
la tangente à la courbe représentative de la fonction f en son point d’abscisse 1 admet pour équation :
a. y = x + 2 b. y = −x + 4 c. y = 3x + 1 d. y = 3x + 1
EXERCICE 3.
Cet exercice est composé de deux parties :
La partie A est un « vrai-faux » sans justification.
La partie B est un questionnaire à choix multiple avec justification.
PARTIE A (2 points)
Pour chacune des affirmations suivantes, inscrire sur la feuille de réponses la lette V si elle est vraie, la lettre F
si elle fausse.
Aucune justification n’est demandée. Une réponse exacte rapporte 1 point. Une réponse fausse enlève 0,25point.
L’absence de réponse ne rapporte aucun point. Si le total des points est négatif, la note de l’exercice est ramenée
à 0.
2x + 3
1 lim = +∞
x→+∞ x−4
2x + 1
2 Soit f la fonction définie et dérivable sur ] − ∞, 3[ par f (x) = . On note C sa courbe représentative
x−3
dans le plan muni d’un repère. La tangente à la courbe C au point d’abscisse 2 a pour équation y = −6x + 9.
3 Soit f la fonction définie et dérivable sur l’ensemble des nombres réels R par f (x) = ln(x2 + 5). Le nombre
1
dérivé de la fonction f en 1 est .
3
4 Soit f la fonction définie sur l’ensemble des nombres réels R par f (x) = 2x + 1. On définit la fonction g
1
par g(x) = ln(f (x)). On affirme que la fonction g est définie sur l’intervalle − , +∞ .
2
PARTIE B(2 points)
Chacune des questions suivantes, trois réponses sont proposées, une réponse est exacte. Recopier sur la feuille de
réponses la lettre correspondant à la réponse choisie et justifier cette réponse.
Une réponse exacte rapporte 0,5 point. Une réponse fausse enlève 0,25point. L’absence de réponse ne rapporte
aucun point. Si le total des points est négatif, la note de l’exercice est ramenée à 0.
1
1 Si pour tout nombre réel x de l’intervalle [0, +∞[, x−1 ≤ f (x) ≤ , alors la limite en +∞ de f (x) est :
x+1
a. −∞ b. 0 c. +∞
ln(e4 )
2 est égal à :
ln 16
119
16. MATHÉMATIQUE 2013 (MINES-GÉOLOGIE)
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e
1 c. 2 ln e − ln 16.
a. 2 ln b.
4 2 ln 2
ln 2
ex
Z
3 dx est égal à :
ln 3 (ex + 1)2
1 1
4
a. − b. ln c.
12 3 12
EXERCICE 4.
Chacune des questions suivantes, quatre réponses sont proposées, une réponse est exacte. Recopier sur la feuille
de réponses la lettre correspondant à la réponse exacte.
Aucune justification n’est demandée. Une réponse exacte rapporte 1 point. Une réponse fausse enlève 0,25point.
L’absence de réponse ne rapporte aucun point. Si le total des points est négatif, la note de l’exercice est ramenée
à 0.
2 Dans un magasin, un bac contient des cahiers soldés. On dit que 50% des cahiers ont une reliure spirale
et que 75% des cahiers sont à grand carreaux. Parmi les cahiers à grands carreaux, 40% ont une reliure à
spirale. Adèle choisit au hasard un cahier à reliure spirale. La probabilité qu’il soit à grand carreaux est
égale à :
Dans les questions 3 et 4, on suppose que dans ce magasin, un autre bac contient une grande quantité de
stylos feutres en promotion. On sait que 25% de ces stylos feutres sont verts. Albert prélève au hasard et
de manière indépendante 3 stylos feutres.
3 La probabilité, arrondie à 10−3 près, qu’il prenne au moins un stylo feutre vert est égale à :
4 La probabilité, arrondie à 10−3 près, qu’il prenne exactement 2 stylos feutres verts est égale à :
EXERCICE 5.
Pour chacune des questions suivantes, trois réponses sont proposées, une réponse est exacte. Recopier sur la feuille
de réponses la lettre correspondant à la réponse choisie et justifier cette réponse.
Aucune justification n’est demandée. Une réponse exacte rapporte 1 point. Une réponse fausse n’enlève pas de
point. L’absence de réponse ne rapporte aucun point.
1 Un véhicule coûtait 15 000 euros en 2012. Il se déprécie de 10% par an (c’est-à-dire que son prix de revente
baisse de 10% par an). Sa valeur à la vente au bout de cinq ans sera de :
120
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2 Soit u une fonction strictement positive sur l’intervalle ]0, +∞[. Si lim u(x) = 0, alors :
x→+∞
xi -10 0 10
pi 0,2 0,3 0,5
a. ln 3 b. ln(2a) c. 2 ln(a).
Z 1
5 e2x+1 dx est égale à :
0
a. e3 − 1 b. 2e3 − 2e (e3 − e)
c. .
2
2
a. (e2 )2x b. e(x+1) c. e4 + e2x .
121
16. MATHÉMATIQUE 2013 (MINES-GÉOLOGIE)
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EXERCICE 1.
1 On considère l’ellipse E définie paramétriquement par :
(
x = a sin t
t ∈ [0, 2π], 0 < b < a.
y = b cos t
EXERCICE 2.
On considère sue R l’équation différentielle : (ξ) : (1 + x2 )y 0 = 13xy.
1 Démontrer que les solutions réelles de (ξ) sont les fonctions fλ (x) définie sur R par : fλ (x) = P (x)+λ(1+x2 )r
pour tout réel x, où λ est un réel, r est un nombre rationnel à déterminer et P une fonction polynômiale à
expliquer.
2 Montrer qu’il existe une unique fonction g, solution de (ξ) qui admet une limite finie lorsque x tend vers
+∞.
3 Calculer la dérivée de g et étudier son signe.
4 Déterminer si elle existe, la limite de g(x)/x3 lorsque x tend vers +∞.
5 Représenter graphiquement la fonction g.
EXERCICE 3.
Soient α un nombre réel et H la foncion numérique définie par H(x) = α cos x + sin x + 2.
122
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EXERCICE 4.
Pour cet exercice, il est conseillé de faire une figure claire et précise. Liberté est laissée au candidat quant aux
méthodes utilisées (choix d’un repère, propriété des barycentres, calculs vectoriels etc...). On se place dans l’es-
pace affine habituel (ζ) de dimension 3.
Soient A, B, C et D quatre points non coplanaires de (ζ) définissant un tétraèdre ABCD. On appelle I, J,
K les isobarycentres respectifs des triplets (A, B, C), (B, C, D) et (D, A, B). Soit (π) le plan contenant les points
I, J, K.
123
17. MATHÉMATIQUE 2014 (MINES-GÉOLOGIE)
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Consigne
Pour chacun des exercices suivants écrire la lettre V pour vrai et la lettre F pour faux dans la case prévue à cet
effet.
d. lim (e−2x + x + 2) = 0
→−∞
124
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n
X 1
d. Si Sn = vk , alors Sn = (n + 1)(n + 4)
4
k=0
n
X
e. Si Sn = uk , alors Si lim Sn0 = +∞.
n→+∞
k=0
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Consigne
Pour chacun des exercices suivants écrire la lettre V pour vrai et la lettre F pour faux dans la case prévue à cet
effet.
d. lim (e−2x + x + 2) = 0
x→−∞
1
d. lim xe x = +∞.
x→0
e. lim e−x ln(1 + ex ) = +∞
x→−∞
128
Partie
8
E PREUVES DE
PHYSIQUES
©Intélligentsia corporation
Albert Einstein
129
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EXERCICE 1.
Une petite boule A de dimensions négligeables, de masse m = 0, 5g, est suspendue à un fil isolant. Soit qA la
charge de la boule A. On approche de A une boule B portant la charge qB = 10−6 C . La boule A s’éloigne de B.
A l’équilibre, A et B sont sur la même horizontale et distantes de d = 1m . Le fil de suspension de A fait avec la
verticale un angle de 30 deg
1 Quel est le signe de la charge A ?
2 Calculer la force FA|B (action de A sur B)
3 Calculer la charge qA de A.
On donne g = 10N/kg
A small ball of negligible dimensions, mass m = 0.5g ,is suspended from a wire insulation. qA is the charge of
the ball A. A ball B carrying the charge qB = 10−6 C approaches the ball A At equilibrium, A and B are the same
horizontal and separated by d = 1 m The vertical angle done by the suspension wire is 30 deg
Given g = 10N/kg
EXERCICE 2.
Un mobile démarre sur une trajectoire rectiligne et atteint au bout de 3s une vitesse de 10m/s.
1 Quel est la nature de son mouvement ?
2 Calcul son accélération
3 Quelle est la longueur du trajet parcouru par le mobile pendant ce temps
A mobile starts on a straight path and reached after 3 seconds a speed of 10m/s.
EXERCICE 3.
On éclaire une plaque de Magnésuim C à l’aide d’une source S émettant un rayonnement électromagnétique de
fréquence ν = 9.1014 Hz.
1 Le travail d’extraction du magnésium est W0 = 2, 9eV . Quelle est la fréquence du seuil photoélectrique ν0 ?
Observe-t-on avec S l’effet photoélectrique ? On donne h = 6, 62.10−34 J.s
2 Quelle est l’énergie cinétique maximale de sortie des électrons de C ?
3 La plaque C reçoit de S la puissance P1 = 3.10−6 W. Quel est le nombre N 0 de photons reçus par seconde
par C ?
131
20. PHYSIQUE-CHIMIE 2011 (TECHNICIEN SUPÉRIEUR GÉNIE MINIER)
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4 On constate que C émet N = 3.1010 électrons par seconde.Quel est le rendement quantique ?
A magnesium plat C is illuminated with a source S emitting electromagnetic radiation of frequency. ν = 9.1014
Hz
1 The work function of magnesium is W0 = 2, 9 eV What is the frequency ν0 of the photoelectronic threshold ?
Is the photoelectronic effect observed for S ?
Given h = 6, 62.10−34 J.s
2 What is the maximum kinetic energy of the electrons out of C ?
3 C The plate receives the power P1 = 3.106 W. What is the number N 0 of photons received per second by
C?
4 It was found that C emits N = 3.1010 electrons per second. What is the quantum yield ?
Le pH d’une solution aqueuse d’acide formique HCOOH de concentration C0 = 2.10−2 mol.l−1 est égal à 2,7.
1 Calculer la valeur du pKa de cet acide
2 Combien de moles de Formiate de sodium HCOONa doit-on ajouter à 500 ml de la solution initiale pour
obtenir une solution tampon de pH = 3, 7 ?
3 Combien de moles de soude doit-on ajouter à la solution tampon de pH = 3, 7 pour obtenir une solution
de formiate de sodium ? Quel est le pH de cette solution ?
4 Tracez la courbe de neutralisation de l’acide formique par la soude.
N.B : On admettra que l’addition des réactifs n’entraine pas de variation de volume. On prendra log 2 = 0, 3 ; On
utilisera les relations approchées : Acide faible en solution (concentration molaire C) : pH = 0, 5.(pKa − log C)
Sel acide faible et de base en solution (concentration molaire C 0 ) :pH = 7 + 0, 5.(pKa + log C 0 ).
132
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EXERCICE 1.
On étudie le mouvement de chute de deux billes assimilables à des points matériels suivant une verticale. On
admet que les mouvements sont uniformément variés. Le vecteur accélération est vertical et dirigé de haut en
bas. Son module est a = 10m.s−2
1 D’un point O, on lance une petite bille A verticalement vers le haut avec une vitesse initiale V0
a. Écrire l’équation horaire de son mouvement en précisant les repères de temps et d’espaces choisis.
b. Quelle est l’altitude maximale atteinte par cette bille ? A quelle date atteint-elle ce maximum ? On
prendra V0 = 30m.s−1
2 Trois secondes après le départ de la bille A, on lance verticalement une deuxième bille B, partir du même
point O avec le vitesse V0
a. Écrire l’équation du mouvement de B en prenant les mêmes repères que précédemment
b. Quand et où les 2 billes se rencontrent-elles ?
We study the motion of two ball-like material points long a vertical axis. It is assumed that the movement is
uniformly varied. The acceleration vector is vertical and directed downward. Its module is a = 10m.s−2
1 From a point O, we first ball vertically upward with an initial speed V0
a. Write the equation of its movment schedule specifying the reference of time and space chosen
b. What is the maximum altitude reached by the ball ? When does she reach this maximum ? We take
V0 = 30m.s−1
2 Three seconds after the start of the ball A, is thrown vertically a second ball B, from the same point O
with speed V0
a. Write the equation of motion of B by taking the same references as before.
b. When and where the two balls meet ?
EXERCICE 2.
Un solide A de masse M peut glisser sans frottement sur un rail horizontal. Un fil inextensible et de masse
négligeable relie A en passant sur une poulie d’axe horizontal à un solide B de masse m qui peut descendre. Ce
fil est parallèle au rail entre A et la poulie. On négligera la masse de la poulie devant M et m, et ainsi que tout
frottement.
Pour les applications numériques, on prendra : M = 0, 30Kg, m = 0, 15Kg, et g = 9, 8m.s−2
1 L’ensemble est abandonné sans vitesse initiale à l’instant t = 0, l’abscisse étant nulle à cette date.
a. Établir l’équation du mouvement de A
b. Quelle distance parcourt A avant d’atteindre la vitesse de 2, 2m.s−1
c. Quelle est la tension du fil pendant ce mouvement ?
2 La poulie a un diamètre de cm. Quand B touche le sol, sa vitesse étant alors de 2, 2m.s−1 . Le fil saute hors
de la poulie qui tourne librement à partir de cet instant. Quelles sont la vitesse angulaire de la poulie et sa
vitesse de rotation ?
133
21. PHYSIQUE-CHIMIE 2012 (INGÉNIEURS MINES-GÉOLOGIE)
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3 Après l’arrêt de B au sol, A qui continue à glisser heurte un corps A0 de masse M 0 , alors immobile, et qui
peut glisser sans frottements. Sachant que le choc est élastique, déterminer les vitesses de A et A0 après la
M
collision en fonction de M et M 0 . Faire les calculs pour M = M 0 et pour M 0 =
2
A solid mass A can slide without rubbing on a horizontal rail. An inextensible wire of negligible mass connect A
to a solid B passing on a pulley having a horizontal axis. This wire is parallel to the rail between A and the pulley.
We negleet any friction and the mass of pulley with respect to M and m. For digital applications, we will take :
M = 0, 30Kg, m = 0, 15Kg, et g = 9, 8m.s−2
1 The whole system is deserted without initial velocity at time t = 0, the abscissa is zero at that time.
a. Establish the equation of motion of A.
b. What distance is travelled by A before reaching the speed of 2, 2m/s ?
2 The pulley has a diameter of 7 cm. When B hits the ground, then its speed is 2, 2m/s, the wire jumps out
of the pulley that rotates freely from that point. What then are the angular velocity of the pulley on rad/s
and its rotational speed ?
3 After the stop of B at the soil A continues to slip up and gits a body A0 of mass M 0 , which is immobile
and can slide without friction. Knowing that the shock is elastic, determine the speeds of A and A0 qfter
M
the collision in function of M and M 0 . Make the calculation for M = M 0 and M 0 =
2
EXERCICE 3.
Un volant en fonte de diamètre 2 m tourne autour d’un axe de rotation horizontal, passant par son centre, et
situé à 2, 05m du sol. Son moment d’inertie par rapport à son axe de rotation est 10 Kg.m2 . On admet que sa
900
masse est entièrement répartie sur une circonférence. Il tourne à raison de trs.min−1
π
1 Quelle est la masse de ce volant ?
2 Quelle est sa vitesse angulaire en rad/s ?
3 A un moment donné, on demande un supplément de travail au moteur sur l’arbre duquel est calé le volant.
900 900
La vitesse qui était de trs.min−1 diminue jusqu’à trs.min−1 Calculer l’énergie restituée par le
π π
volant, sachant que le ralentissement a duré 3 s
4 Quelle est la puissance moyenne développée par le volant pendant ce temps.
A cast iron flywheel diameter 2 m revolves around a horizontal axis of rotation, passing through its center, and
located 2, 05m above the ground. Its moment of inertia about its axis of rotation is 10.m2 . It is assumed that its
900
nears is fully distribute over its circumference. It runs at a rate of rey/min
π
1 What is the mass of the wheel ?
2 What is its angular velocity in rad/s
3 At some point, we asked for more work on the motor shaft which is locked behind the wheel. The speed
900 900
was trs.min−1 an decrease to trs.min−1 . Calculate the energy restored by the wheel knowing that
π π
the slowdown lasted 3s
4 What is the average power developed by the wheel during this time ?
Le pH d’une solution aqueuse d’acide formique HCOOH de concentration C0 = 2.10−2 mol.l−1 est égal à 2,7.
134
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1
(a) Weak acid in solution (molar concentration) pH = (pKa − log C)
2
(b) Salt of weak and strong base in solution (molar concentration C 0 ) :pH = 7 + 0, 5.(pKa + log C 0 ).
135
21. PHYSIQUE-CHIMIE 2012 (INGÉNIEURS MINES-GÉOLOGIE)
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Chaque exercice est un questionnaire à choix multiple. Pour chacune des questions, cocher la (les) case(s) corres-
pondant à la (aux) réponse(s) choisie(s) sur la feuille de réponses prévue à cet effet ? Aucune justification n’est
demandée. Une réponse exacte rapporte 1 point. Une réponse fausse enlève 0,25point. L’absence de réponse ne
rapporte aucun point. Si le total des points est négatif, la note de l’exercice est ramenée à 0.
PHYSIQUE
Exercice 1.
Un électron de charge q = −1, 6×10−19 C et de masse m = 9, 1×10−31 Kg, assimilé à un point matériel M , évolue
dans un reférentiel du laboratoire R supposé galiléen et muni d’un repère cartésien (O, →
−
e x, →
−
e y, →
−
e z ), sous l’action
→
− →
− →
− →
−
d’un champ électrique E = E e x et magnétique B = B e y , tous deux uniformes et stationnaires. On désigne par
x, y, z les coordonnes cartésiennes dans R et par →−
v =v →
0
−
e la vitesse initiale de M , telle que v = 500km.s−1 .
0 z 0
On place en x0 = 10cm un écran d’observation E parallèle au plan (O, →
−
e x, →
−
e y ) destiné à intercepter M .
136
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q q
a. a = (E + Bv0 ) c. a = (Bv0 − E)
m m
q q
b. a = − (E + Bv0 ) d. a = (E − Bv0 )
m m
mE mE
a. x(t) = − [1 + cos(ω0 t)] c. x(t) = [1 − cos(ω0 t)]
qB 2 qB 2
mE mE
b. x(t) = [cos(ω0 t) − 1] d. x(t) = [1 + cos(ω0 t)]
qB 2 qB 2
Exercice 2.
Deux corps assimilés à des points matériels A1 et A2 , de masses respectives m1 et m2 , évoluent isolément du
reste de l’univers sous la seule action de forces de gravitation qu’elles exercent l’une sur l’autre. On note C le
centre de masse du système, − →=−
x
−→ → −−→
CA1 , −
x2 = CA2 , les rayons vecteurs des deux corps et G = 6, 67 × 10−11 SI la
1
constante de gravitation universelle. Ce problème à deux corps, se réduit dans le référentiel galiléen R∗ du centre
−→ → −
de masse, à l’étude du mouvement d’un point matériel fictif A de masse µ de rayon vecteur → −x = CA = − x1 + x→
2
−
→ Gm1 m2 r →
−
soumis à la force Fg = .
k→
−
r k3
1 Exprimer µ en fonction de m1 et m2 .
a. µ = m1 + m2
1 −1
1
b. µ = +
m1 m2
1
c. µ = (m1 m2 ) 2
1 −1
1
d. µ = −
m1 m2
2 quelles sont au cours du mouvement de A, les grandeurs conservatrices ?
a. l’energie mécanique de A
b. l’énergie potentielle de A
c. l’énergie cinétique de A
d. le moment cinétique de A en C.
3 le référentiel R∗ est muni du repère cartésien (C, → −
ex , →
−
ey , →
−
ez ). Le mouvement de A s’effectue dans le plan
→
− →
− →
− →
−
(C, e , e ). On désigne par r = et ϕ = (e , r ) la coordonnée radiale et orienté dans le système de coordon-
x y x
nées polaires. Exprimer l’énergie mécanique Em de A :
1 Gm1 m2
a. Em = µ(ṙ2 + r2 ϕ̇2 ) −
2 r2
1 Gm 1 m2
b. Em = µ(ṙ2 + r2 ϕ̈2 ) −
2 r2
1 Gm1 m2
c. Em = µ(ṙ2 + r2 ϕ̇2 ) +
2 r2
1 Gm1 m2
d. Em = µ(ṙ2 + r2 ϕ̈2 ) +
2 r2
dr
4 Donner l’expression de l’énergie cinétique Ek de A en fonction de r(ϕ), , µ et L2 la composante sur l’axe
dϕ
(G, →
−
e ) du moment cinétique de A en C :
x
137
22. EPREUVE DE PHYSIQUE-CHIMIE 2013-2014
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L2 1 d2 r
a. Ek = µ 22 1+
2r r dϕ2
L22 1 d2 r
b. Ek = µ 2 1 + 2 2
2r r dϕ
!
2
L2 1 dr 2
c. Ek = 1+ 2
2µr2 r dϕ
!
L22 1 dr 2
d. Ek = µ 2 1 + 2
2r r dϕ
5 Introduisons la fonction u(ϕ) = 1/r(ϕ) dans les expressions précédentes, on établit l’equation différentielle
d2 u 1
suivante : 2
+ u = . Expliciter p :
dϕ p
L2 2 Gm1 m2
a. p = µ +
2Gm1 m2 2Em
L22
b. p =
2µGm1 m2
L22 Gm1 m2
c. p = +
µGm1 m2 2Em
L2 2
d. p =
2Gm1 m2
6 Le système à deux corps constitué par une sonde interplanétaire et la Terre, que l’on assimile à des points
matériels, et supposé isolé du reste de l’univers. La sonde, de masse est négligeable devant celle de la Terre,
se confond avec le point matériel fictif A précédemment étudié, tandis que la Terre se confond avec le centre
de masse C du système. Calculer la vitesse de libération v1 de la sonde dans R∗ à une altitude de 400km
pour une masse m2 = 5, 98 × 1024 kg de la Terre, supposée sphérique, de rayon RT = 6470km :
a. v1 = 10, 8km.S −1
b. v1 = 10800km.S −1
c. v1 = 341km.S −1
d. v1 = 1388000km.S −1
CHIMIE
1 On ajoute à 100 mL, d’une solution d’acide chlorhydrique à 0,10 mol.L−1 , 50 mL d’une solution d’hydroxyde
de sodium à 0,20 mL−1 et quelques gouttes de phénolphtaléine.
a. Le pH du mélange est inférieur à 7 ;
b. La solution obtenue est incolore ;
c. La solution contient majoritairement des ions sodium ;
d. Elle contient des ions chlorure à la concentration de 0,1 mol.L−1
2 On ajoute à 200 mL d’une solution d’acide nitrique à 0,01 mol.L−1 , quelques gouttes de bleu de bromothymol
et un volume v de soude à 0,1 mol.L−1 . La solution est jaune si :
138
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a. v = 0 c. v = 20mL
b. v = 10mL d. v = 30mL
3 On ajoute à 30,0 mL d’une solution d’acide éthanoïque à 10−2 mol.L−1 de la soude décimolaire. L’équivalence
acido-basique est obtenue pour un volume de soude versé v :
a. v = 30mL c. v = 0, 03L
b. v = 2mL d. v = 0, 003L
a. pH = 7 c. pH < 7
b. pH > 7 d. Le pH n’est pas mesurable
139
22. EPREUVE DE PHYSIQUE-CHIMIE 2013-2014
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PHYSIQUE
Exercice 1.
On désigne par R0 (O0 , x0 , y 0 , z 0 ) un repère d’origine O0 dont les axes orthogonaux O0 x0 , O0 y 0 et O0 z 0 sont respec-
tivement parallèles aux axes Ox, Oy et Oz d’un repère R(Oxyz) que l’on supposera galiléen. Un pendule simple
est constitué d’un point matériel P de masse m suspendu à l’origine O0 de R0 par un fil de longueur l. On note θ,
l’angle que fait le fil, que l’on supposera constamment tendu, avec la verticale Oy de R. Dans un premier temps,
l’origine O0 de R0 reste fixe et confondue avec l’origine O de R.
1 Quelle doit être la longueur l du fil pour que la période des petits mouvements du pendule soit T0 = 1s ?
On prendra pour norme de l’accélération de la pesanteur → −
g = −g →−e , la valeur g = 9, 8m.s−2 .
y
2 Le repère R0 est maintenant animé d’un mouvement de translation rectiligne uniformément accéléré d’ac-
−−→ −→
célération constant →
−
a = a→ −
ex . Calculer le moment MO0 (Fie ) par rapport au point O0 de la force d’inertie
−→
d’entrainement Fie qui s’applique au point P dans le référentiel R0 .
−−→ −→
a. MO0 (Fie ) = −mla cos θ→
−
ez
−−→ −→
b. MO0 (Fie ) = mla(cos θ − sin θ)→
−
ez
−−→ −→
c. M 0 (F ) = mla(cos θ + sin θ)→
O ie
−
e x
−−→ −→
d. MO0 (Fie ) = −mla cos θ→
−
ey
−−→ −→ −→
3 Calculer le moment MO0 (Fie ) par rapport au point O0 de la force d’inertie de Coriolis Fie qui s’applique au
point P dans le référentile R0 .
−−→ −→
a. MO0 (Fie ) = −ml2 a→−
ez
−−→ −→ d2 θ −
b. MO0 (Fie ) = ml2 2 → ex
dt
−−→ −→ dθ −
c. MO0 (Fie ) = −ml cos θ → ez
dt
−−→ −→
d. MO0 (Fie ) = 0
4 Déduire du théorème du moment cinétique appliqué en O0 dans R0 au point matériel P l’équation différen-
tielle à la quelle obéit l’angle θ.
140
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d2 θ g g
a. 2
= cos θ + sin θ
dt l l
d2 θ g g
b. 2
= − cos θ + sin θ
dt l l
d2 θ g g
c. = − sin θ + cos θ
dt2 l l
d2 θ g g
d. = − sin θ − cos θ
dt2 l l
5 Déterminer la valeur θ0 de l’angle θ correspondant à la position d’équilibre du pendule :
g
a a c. θ0 = arctan
a. θ0 = − arctan b. θ0 = arctan a
g g g
d. θ0 = − arctan
a
Exercice 2.
On disperse un brouillard de fines gouttelettes sphériques d’huile, de masse volumique ρh = 1, 3.10kg.m−3 , dans
l’espace séparant les deux plaques horizontales d’un condensateur plan distantes de d = 2.10−2 m. Les gouttelettes
obtenues sont chargées négativement en raison des frottements qu’elles subissent à la sortie du pulvérisateurs et
sont supposées ne pas avoir de vitesses initiales (cf figure ci-contre). Toutes les gouttelettes sphériques ont même
→
−
rayon R mais n’ont pas forcément la même charge −q. En l’absence de champ électrique E une gouttelette
est soumise à son poids (on prendra pour l’accélération de la pesanteur la valeur g = 9, 8m.s−2 ), à la poussée
d’Archimède de la part de l’air ambiant de masse volumique ρa = 1, 3kg.m−3 et à une force de frottement visqueux
→
−
f proportionnelle et opposée à la vitesse →−v de norme f = 6πηRk→ −
v k où η = 1, 8.10−5 S.I est le coefficient de
viscosité de l’air.
→
− t →
−
1 Montrer que la vitesse v(t) des gouttelettes peut se mettre sous la forme : v (t) = −v0 1 − exp − ez
r
9R3 ρh 2Rρa 4R2 ρa 2R2 ρa
a. r = b. r = c. r = d. r =
2η 3η 9η 9η
2 Exprimer v0
2R2
a. v0 = (ρh − ρa )g
9η
141
23. EPREUVE DE PHYSIQUE-CHIMIE 2014
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9R2
b. v0 = (ρh − ρa )g
2πη
9R2
c. v0 = (ρa − ρh )g
2η
4πR3
d. v0 = (ρh + ρa )g
3η
3 On mesure une vitesse limite v0 = 2.10−4 m.s−1 . Calculer le rayon de la gouttelette d’huile :
a. R = 2, 53.10−6 m
b. R = 7, 42.10−6 m
c. R = 1, 13.10−6 m
d. R = 4, 67.10−6 m
4 On applique une différence de potentiel U = V1 − V2 > 0 aux bornes du condensateur de façons à ce que le
→
−
champ électrique E uniforme et constant qui apparaît dans l’espace compris entre les armatures soit dirigé
suivant la verticale descendante (cf. figure ci-dessus). Exprimer la relation qui existe entre U et la norme
de E du champ électrique
E
a. U =
d
b. U = Ed
d
c.
E
E
d. 2
d
5 Une gouttelette est immobilisée pour U = 3200V . Calculer la valeur absolue q de sa charge :
a. q = 4, 8.10−19 C
b. q = 1, 6.10−19 C
c. q = 8, 0.10−19 C
d. q = 3, 2.10−19 C
CHIMIE
Dans le cadre du développement durable, l’aluminium est le métal abondant et recyclable. Il s’obtient à partir
de la bauxite, composé d’oxyde d’aluminium Al2 O3 hydraté (40 à 60%), mélangé à de la silice et à de l’oxyde de
fer, F e2 O3 donnant cette couleur rouge caractéristique.
1 Que signifie Z (0,5 pt). Quelle est la configuration électronique de l’aluminium dans l’état fondamental ?
(0,5 pt).
2 Quel est l’ion le plus probable ? (0,5 pt) Justifier (0,5 pt)
3 On plonge un morceau de feuille d’aluminium préalablement chauffé dans un ballon contenant dichlore,
Cl2 . Le métal s’enflamme et il se forme des fumées blanches de chlorure d’aluminium, AlCl3 .
a. Ecrire l’équation de la réaction
142
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b. Quelle propriété de l’aluminium met-on en évidence (0,5 pt). Comment évolue-t-elle dans une ligne de
classification périodique ? (1 pt).
4 Donner la structure de Lewis de AlCl3 (1 pt)
Le précipité d’hydroxyde d’aluminium, Al(OH)3 hydroxyde amphotère peu soluble qui se dissocie suivant
les réactions :
Al(OH)3 + OH − Al(OH)−
4 en milieu basique(2)
143
23. EPREUVE DE PHYSIQUE-CHIMIE 2014
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Données :
Produit ionique de l’eau : 2H2 O H3 O+ + OH − pKe = 14, 0
Constantes de précipitation :
F e(OH)3 F e3+ + 3OH − pKe1 = 38, 0
Al(OH)4 Al3+ + 3OH − pKe2 = 32, 5
Constante de complexation :
Al3+ + 4OH − AL(OH)4 log(β) = 33, 4
A pH = 0 et à 25◦ C, potentiels redox standard E ◦ de différents couples :
F = 96500C.mol−1 ; RT /F ln 10 = 0, 06V.
144
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Pour chacun des exercices suivant écrire la lettre V pour vrai et la lettre F pour faux dans la case prévue à cet
effet ;
PHYSIQUES
1 La relation qui lie la période T et la longueur d’onde λ d’une onde périodique sinusoïdale est :
V b. λ = V T T
a. λ = c. λ =
T V
2 La relation qui lie la longueur d’onde λ0 , la célérité de l’onde c et sa période temporelle T est :
c T
a. λ0 = b. λ0 = cT c. λ0 =
T c
5 L’armature d’un condensateur de capacité C = 1, 0nF porte une charge q = 5, 0nC. La tension aux bornes
du condensateur est :
a. u = 5V b. u = 5nV c. u = 25V
6 Un condensateur de capacité C = 1, 0nF est placé en série avec un générateur de tension de f.é.m. E = 5, 0V .
Quelle énergie maximale peut-il emmagasiner ?
a. ∆t = RC b. ∆t = 3RC c. ∆t = 5RC
145
24. EPREUVE DE PHYSIQUE-CHIMIE 2015 (CYCLE TECHNICIEN)
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11 Au cours d’une chute libre verticale, la hauteur de chute h vaut environ après une durée de 2, 0s :
a. 5m b. 10m c. 20m
13 Dans le cas d’un mouvement circulaire et uniforme, la 3ème loi de Kepler est sous la forme :
r3 r2 r2
a. b. c.
T2 T3 T2
k
r r
k m
a. T0 = 2π b. T0 = 2π c. T0 = 2π
m m k
146
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√ ml
r r
a. N −1 .kg 2 .m−2 gl + lF lF g
t c. N.kg −2 .m−2 d. N.kg −2 .m2
b. N −1 .kg −2 .m−2 m mt
CHIMIE
5 Un acide gras :
a. Est un corps gras
b. Comporte un nombre pair d’atomes de carbone. Un corps gras
c. Est un ester
d. Est obtenu à partir du glycérol et d’un acide gras.
6 L’hydrolyse basique d’un corps gras, appelée saponification, est une réaction :
147
24. EPREUVE DE PHYSIQUE-CHIMIE 2015 (CYCLE TECHNICIEN)
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148
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Pour chacun des exercices suivant écrire la lettre V pour vrai et la lettre F pour faux dans la case prévue à cet
effet.
PHYSIQUES
1 Dans cette équation, g désigne une accélération, l une longueur, t une durée, m une masse et F une force.
Dans le système d’unités international, une seule des expressions suivantes a la même dimension qu’une
vitesse. Laquelle ?
√ √ ml
r r
a. mg b. gl + lF lF g
t c. d.
m mt
149
25. EPREUVE DE PHYSIQUE 2015 (CYCLE INGÉNIEUR)
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a. Comme il n’y pas de frottement, la valeur de réaction du plan incliné est nulle ;
b. La réaction du plan incliné est égale au poids du mobile ;
c. Le mobile étant soumis à des forces constantes, son mouvement est rectiligne uniforme.
d2 x
d. L’accélération du centre d’inertie du mobile est ax = 2 = 1, 4m.s−2
dt
150
Partie
9
C ORRIGÉS DE
MATHÉMATIQUESS
©Intélligentsia corporation
Albert Einstein
151
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EXERCICE 1.
1
n
!
1 X
z0 = Pn α i zi
i=1 αi i=1
α1 z1 + α2 z2 + α3 z3 + α4 z4 + α5 z5
=
α1 + α2 + α3 + α4 + α5
1(1 + 2i) − 1(3i) − 2(4) + 2(2 + i) + 3(1 − i)
=
1−1−2+2+3
2
= − i.
3
2
2 Notons que G a pour coordonnées : 0; −
3
−−−→ 2 −−−→ 2 −−−→ 2 −−−→ 2 −−−→
kM A1 k − kM A2 k − 2kM A3 k + 2kM A4 k + 3kM A5 k2 = 0
−−−−−−−−→ −−−−−−−−→ −−−−−−−−→ −−−−−−−−→ −−−−−−−−→
⇔ kM G + GA1 k2 − kM G + GA2 k2 − 2kM G + GA3 k2 + 2kM G + GA4 k2 + 3kM G + GA5 k2 = 0
−−−−−−−−→ −−−−−−−−→ −−−−−−−−→ −−−−−−−−→ −−−−−−−−→
⇔ (M G + GA1 )2 − (M G + GA2 )2 − 2(M G + GA3 )2 + 2(M G + GA4 )2 + 3(M G + GA5 )2 = 0
−−→ −−→−−→ −−→ −−→−−→ −−→ −−→−−→ −−→
⇔ (M G2 + 2M GGA1 + GA1 2 ) − (M G2 + 2M GGA2 + GA2 2 ) − 2(M G2 + 2M GGA3 + GA3 2 ) + 2(M G2 +
−−→−−→ −−→ −−→−−→ −−→
2M GGA4 + GA4 2 ) + 3(M G2 + 2M GGA5 + GA5 2 ) = 0
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
⇔ 3M G2 − M G(GA1 −GA2 − 2GA3 + 2GA4 + 3GA5 ) + (GA21 − GA22 − 2GA23 + 2GA24 + 3GA25 ) = 0
−−→ →
− 73 121 148 61 10
⇔ 3M G2 − M G( 0 ) + − ± 2. + 2. + 3. =0
9 9 9 9 9
64
⇔ M G2 =
9
8
⇔ MG =
3
8
Il s’agit donc du cercle de centre G et de rayon .
3
EXERCICE 2.
Z a
x2 sin2 x
i. Remarquons que f (x) = √ est une fonction impaire, donc I = 0, car I = f (x)dx avec a = −1.
1 + x2 −a
ii. Pout J, nous allons faire une double intégration par parties :
Z 1 Z 1 Z 1
J= 2
x sin xdx = 2
x (−sinx)dx = −x2 (cos x)0 dx
0 0 0
Z 1 Z 1
2
= [−x cos x]0 −1
−2x cos xdx = − cos 1 + 2 x(sin x)0 dx
0 Z 1 0
Z 1
1
= − cos 1 + 2 [x sin x]0 − 1 sin xdx = − cos 1 + 2 sin 1 + − sin xdx
0 0
1
= − cos 1 + 2(sin 1 + [cos x]0 ) = − cos 1 + 2(sin 1 + cos 1 − 1)
153
26. CORRIGÉ MATHÉMATIQUE 2011
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√
donc f (x) = r2 − x2 est, lorsque −r ≤ x ≤ x, l’équation du demi-cercle, et par conséquent f (x) =
√
r2 − x2 est, lorsque 0 ≤ x ≤ x, l’équation du quart de cercle ce qui fait que l’aire du quart de cercle est
l’aire de la partie du plan comprise entre la courbe de f , l’axe des abscisses, et les droites d’équation x = 0
et x = r. Ceci se traduit par l’égalité suivante :
Z r Z r
1 1 p 1
A= f (x)dx, ce qui s’écrit encore A = r2 − x2 dx, c’est-à-dire A = K.
4 0 4 0 4
πr2
Donc on a bien K = .
4
iv. Calcul de L.
Z π Z π
2
2 3 1 2
L= x sin 2x(1 + cos 2x) dx = − x2 (−2 sin 2x)(1 + cos 2x)3 dx
0 0 2
Z π Z π 0
2 1 2 0 3
2 1 2 1 4
= − x (1 + cos 2x) (1 + cos 2x) dx = − x (1 + cos 2x) dx
0 2 0 2 4
π Z π
1 2 1 4
2 2 1 4
= − x (1 + cos 2x) − −x (1 + cos 2x) dx
2 4 0 0 4
Z π Z π Z π
1 2 1 2 2
=0+ x(1 + cos 2x)4 dx = x(2 cos2 x)4 dx = 4 x cos8 xdx.
4 0 4 0 0
Linéarisons cos8 x.
8
eix + e−ix
8
cos x =
2
1
= [C 0 (ei8x + e−i8x ) + C82 (ei4x + e−i4x ) + C83 (ei2x + e−i2x ) + C84 ]
256 8
1
= 2cos8x + 16cos6x + 56co4x + 112cos2x + 70
256
1 1 7 7 35
= cos8x + cos6x + cos4x + cos2x + Donc
128 16 32 16 128
Z π
2 1 1 7 7 35
L=4 x cos8x + cos6x + xos4x + cos2x +
0 128 16 32 16 128
351 2 π/2
1 1 11 71 71
L= x sin8x + sin6x + sin4x + sin2x + x −
32 8 46 84 42 322 0
Z π
2 1 1 11 71 71
sin8x + sin6x + sin4x + sin2x dx
0 32 8 46 84 42
π
π2
1 1 1 1 7 1 7 1
=0+ + 2
cos8x + 2
cos6x + 2
cos4x + 2
cos2x 2
256 32 8 46 84 42 0
2
π 7 1
= + 0+0+0+ (−2)
256 4 22
π2 7
= −
256 5
EXERCICE 3.
154
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EXERCICE 4.
EXERCICE 5.
155
26. CORRIGÉ MATHÉMATIQUE 2011
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1 On a :
1 X
Y = ni yi
N
1 X
= ni (axi + b)
N
1 X X
= ni axi + ni b
N
1 X
= a ni xi + bN
N
1 X
=a ni xi + b.
N
Donc on a bien Y = ax + b.
2 On a :
σY2 = (Y − Y )
= [(aX + b) − (aX + b)]2
= [aX − aX]2
= [a(X − X)]2
= a2 .(X − X)2 .
156
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EXERCICE 1.
−a =z1 + z2
=eiα + eiβ
α+β α−β α+β α−β
! !
i + i −
=e 2 2 +e 2 2
α+β α−β α−β
i i i
=e 2 e 2 +e 2
α+β
i α−β
=2e 2 cos
2
Donc
α+β
α−β i
a = − 2 cos e 2
2
α−β α+β
2 cos ∈ R donc arg(a) ≡ (modπ) ⇒ 2. arg(a) ≡ α + β(mod2π).
2 2
Or α + β = arg(z1 ) + arg(z2 ) = arg(z1 z2 ) = arg(b).
On a bien arg b = 2 arg a
2 N.B : RAPPEL
Etant donné que j est une racine cubique de l’unité, on a : 1 + j + j 2 = 0.
I 1ère proprièté :
|a − b| = |b − c| = |a − c| ⇒0 = |b − c| = |a − c|
⇒b = c et a = c
⇒a = b = c
157
27. CORRIGÉ DE MATHÉMATIQUES 2012-2013 : TECHNICIENS SUPÉRIEURS GÉNIE MINIER
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I 2ère proprièté :
I 3ère proprièté
a2 + b2 + c2 = ab + ac + bc ⇒a2 + a2 + c2 = a2 + ac + ac car b = a
⇒a2 + c2 − 2ac = 0
⇒(a − c)2 = 0
⇒a = c Et comme a = b on a bien a = b = c
Conclusion :
Si a = b alors chacune de ces 3 égalités entraine a = b = c.De même, on montre qu’il en est de même
si b = c, ou si a = c. On peut donc supposer que a, b et c sont distincts 2 à 2. En effet, comme on l’a
vu, si on supposait que 2 d’entre eux sont égaux, ces propriétés entraineraient qu’ils sont en fait tous
les 3 égaux. Ces propriétés se traduiraient alors par :
0=0=0
j ou v j 2 solution de z 2 + z + 1 = 0
a2 + a2 + a2 = a2 + a2 + a2
Qui sont des vérités déjà connues. En d’autres termes, ces propriétés ne nous apporteraient alors rien
comme nouvelle information (nouvelle connaissance). Pour être plus précis, la quantité d’information
fournie par ces propriétés serait nulle. C’est pourquoi on peut supposer que ces 3 nombres sont 2 à 2
distincts, afin de voir les caractéristiques de ces propriétés.
On va montrer que (P1 ) ⇒ (P2 ), puis que (P2 ) ⇒ (P3 ) et en fin (P3 ) ⇒ (P1 )
158
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On a :
(
|a − b| = |b − c|
|a − b| = |b − c| = |a − c| ⇒
|a − c| = |c − b|
a − b
= 1
b − c
⇒
a − c
= 1
c − b
a − b = eiα
⇒∃α, β ∈ R b−c
a−c
= eiβ
c−b
(
a = (1 + eiβ )b − ceiα
⇒
a = (1 + eiβ )b − beiβ
⇒(1 + eiβ )b − ceiα = (1 + eiβ )b − beiβ
⇒(1 + eiα + eiβ )(b − c) = 0
⇒1 + eiα + eiβ = 0
α+β
i α−β
⇒1 + 2e 2 cos
2
α+β
i α−β
⇒2e 2 cos = −1
2
α+β
i α−β
⇒2e 2 cos = eiπ (3)
2
α−β α−β
On a deux possibilités : cos >0 ou cos <0
2 2
159
27. CORRIGÉ DE MATHÉMATIQUES 2012-2013 : TECHNICIENS SUPÉRIEURS GÉNIE MINIER
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α−β
1ère possibilité : cos >0
2
α−β
2 cos
= 1
(3) ⇒ 2
α+β
= π
2
cos α − β 1
=
⇒ 2 2
α + β = 2π
α − β = π ou α − β = − π
⇒ 2 3 2 3
α + β = 2π
4π 2π 2π 4π
⇒ α= et β = ou α = et β =
3 3 3 3
4π 4π 2π 2π
i i
i i
a = 1+e 3 b − ce 3
a = 1+e 3 b − ce 3
⇒
2π
2π ou
4π
4π
i i i i
a = 1+e 3 c − be 3 a = 1+e 3 c − be 3
4π 4π 4π 4π
i i i i
⇒a = 1 + e
3 b − ce 3 ou a = 1 + e
3 c − be 3
4π 4π 4π 4π
i i i i
i0 3 3 i0 3
⇒a = e + e
b − ce ou a = e + e
c − be 3
2π 4π 2π 4π
i i i i
⇒a = −e 3 b − ce 3 ou a = −e 3 c − be 3
2π 4π 6π 4π 6π 8π
i i i i
⇒ae 3 =e 3 b − ce 3 ou ae 3 =e 3 c − be 3
2π
i
2 2
⇒aj = −j b − c ou aj = −c − be 3
⇒aj 4 = −j 5 b − cj 3 ou aj 2 = −c − bj
⇒a(j 2 )2 + j 3 (j 2 b + c) = 0 ou aj 2 + bj + c = 0
⇒a(j 2 )2 + j 2 b + c = 0 ou aj 2 + bj + c = 0
⇒j ou j 2 est solution de az 2 + bz + c = 0
160
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α−β
2ère possibilité : cos <0
2
α−β
(3) ⇒ − 2 cos =1
2
α−β
⇒ − 2 cos = ei0
2
α−β
−2 cos
= 1
⇒ 2
α+β
= 0
2
cos α − β 1
=
⇒ 2 2
α+β = 0
α − β = 2π ou α − β = − 2π
⇒ 2 3 2 3
α+β =0
2π 2π 2π 2π
⇒ α= et β = − ou α = − et β =
3 3 3 3
2π 2π 2π 2π
i i
−i −i
a = 1+e 3 b − ce 3
a = 1+e 3 b − ce 3
⇒
2π
2π ou
2π
2π
−i −i i i
a = 1+e 3 c − be 3 a = 1+e 3 c − be 3
2π 2π 2π 2π
−i −i −i −i
⇒a = 1 + e
3 c − be 3 ou a = 1 + e
3 b − ce 3
2π 2π 2π 2π
−i −i −i −i
i2π 3 3 i2π 3
⇒a = e + e
c − be ou a = e + e
b − ce 3
2π 2π 2π 2π
−i −i −i −i
i2π 3 3 i2π 3
⇒a = e + e
b − ce ou a = e + e
c − be 3
2π 4π 2π 4π
i i i i
⇒a = −e 3 b − ce 3 ou a = −e 3 c − be 3
2π 4π 6π 4π 6π 8π
i i i i
⇒ae 3 =e 3 b − ce 3 ou ae 3 =e 3 c − be 3
2π
i
2 2
⇒aj = −j b − c ou aj = −c − be 3
⇒aj 4 = −j 5 b − cj 3 ou aj 2 = −c − bj
⇒a(j 2 )2 + j 3 (j 2 b + c) = 0 ou aj 2 + bj + c = 0
⇒a(j 2 )2 + j 2 b + c = 0 ou aj 2 + bj + c = 0
⇒j ou j 2 est solution de az 2 + bz + c = 0
161
27. CORRIGÉ DE MATHÉMATIQUES 2012-2013 : TECHNICIENS SUPÉRIEURS GÉNIE MINIER
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aj 2 + bj + c = 0 ou aj 4 + bj 2 + c = 0
⇒aj 2 + bj + c = 0 ou aj + bj 2 + c = 0
⇒aj 2 − bj 2 + bj 2 + bj + c = 0 ou aj − bj + bj + bj 2 + c = 0
⇒j 2 (a − b) + b(j 2 + j) + c = 0 ou j(a − b) + b(j + j 2 ) + c = 0
⇒j 2 (a − b) + b(j 2 + j + 1) − b + c = 0 ou j(a − b) + b(1 + j + j 2 ) − b + c = 0
⇒j 2 (a − b) = b − c ou j(a − b) = b − c
a−b 1 a−b 1
⇒ = 2 ou =
b−c j b−c j
b−c b − c
⇒ = j 2 ou =j
a−b a−b
b−c 3 b−c 3
⇒ = 1 ou =1
a−b a−b
b−c 3
⇒ =1
a−b
⇒(a − b)3 = (b − c)3
⇒[(a − b) − (b − c)][(a − b)2 + (a − b)(b − c) + (b − c)2 ]
⇒(a − c)[(a2 − 2ab + b2 ) + (ab − ac − b2 + bc) + (b2 − 2bc + c2 )] = 0
⇒(a − c)(a2 + b2 + c2 − ab − ac − bc) = 0
⇒a2 + b2 + c2 − ab − ac − bc = 0 car a 6= c
⇒a2 + b2 + c2 = ab + ac + bc
a, b et c étant inter changeants, on montre que l’on a aussi |b − c|2 = |c − a||a − b| et |c − a|2 =
|a − b||b − c|. Ainsi en considérant par exemple que :
(
|a − b|2 = |b − c||a − c|
|b − c|2 = |c − a||a − b|
162
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3 Résolution de l’équation :
(z + 1)n − (z − 1)n = 0. Il est clair que pour que z soit solution, on doit avoir z 6= 1 et z 6= −1.
On obtient donc :
n
z−1 n
z−1
1− =0⇒ =1
z+1 z+1
z−1 2kπ
⇒∃k : = ei n , 0 ≤ k ≤ n − 1
z+1
2kπ
⇒z − 1 = (z + 1)ei n ,0 ≤ k ≤ n − 1
i 2kπ 2kπ
⇒(1 − e n )z = 1 + ei n , 0 < k ≤ n − 1 car k = 0 ⇒ 0 = 2 qui n’est pas possible
i 2kπ
1+e n
⇒zk = 2kπ ,1 ≤ k ≤ n − 1
1 − ei n
Il y’a n − 1 solutions.
Oui, on pouvait s’y attendre. En effet, si on développe (z + 1)n − (z − 1)n (à l’aide de la formule du binôme
de Newton), on obtient un polynôme de degré n − 1, car il est la différence de 2 polynômes de degré n
vérifiant :
– Les coefficients d’ordre n des 2 polynômes, à savoir Cnn et Cnn (−1)n−n sont égaux.
– Les coefficients d’ordre n − 1 des 2 polynômes, Cnn−1 et Cnn−1 (−1)n−(n−1) sont différents.
Et on sait très bien que tout polynôme de degré n − 1 admet exactement n − 1 racines dans C.
163
27. CORRIGÉ DE MATHÉMATIQUES 2012-2013 : TECHNICIENS SUPÉRIEURS GÉNIE MINIER
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EXERCICE 2.
Donc
k
Si k < 0, lim fk (x) = lim ex ln x
=0
x→0+ x→0+
k
Si k > 0, lim fk (x) = lim ex ln x
= e0 = 1
x→0+ x→0+
2 Dérivabilité de Fk à droite de 0.
– Si k < 0 alors on :
k
Fk (x) − Fk (0) ex ln x
lim = lim
x→0+ x−0 x→0+ x
k
ex ln x
= lim
x→0+ eln x
k −1) ln x
= lim e(x
x→0+
Si 0 < k < 1, Fk n’est pas dérivable à droite en 0, mais y admet quand même une demi-tangente verticale
Si k > 1, Fk est dérivable à droite en 0 et de nombre dérivé égal à 0.
164
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3 Etude de variations :
1
x 0 e− k +∞
Fk0 (x) + 0 −
e−1
exp −
k
Fk (x)
0 1
– Si 0 < k < 1.
1
x 0 e− k +∞
Fk0 (x) − 0 +
1 +∞
Fk (x)
−1
e
exp −
k
– k > 1.
1
x 0 e− k +∞
Fk0 (x) − 0 +
1 +∞
Fk (x)
e−1
exp −
k
165
27. CORRIGÉ DE MATHÉMATIQUES 2012-2013 : TECHNICIENS SUPÉRIEURS GÉNIE MINIER
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1 1
– Si 0 < k < 1. Extremum : S α k ; β k .
1 1
– Si k > 1. Extrema : E(0; 1) et S α k ; β k .
166
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EXERCICE 3.
5 1
Au cours d’une expérience, la probabilité d’obtenir une souris blanche est p = = .
20 4
1 a. Etant donné que l’expérience est répétée 8 fois, on a un schéma de Bernoulli, et par conséquent la
probabilité cherchée est
2
1 8−2 36
1 1 5103
P (A) = C82 × 1− = 28 × 2 × 6 ⇒ P (A) =
4 4 4 4 16384
b. Calculer le nombre minimum Prélever au moins une souris blanche est le contraire de ne rien prélever.
Ainsi, on a :
0
1 n
n
1 3
Pn = 1 − Cn0 × 1− =1−
4 4 4
n n
3 3
1− ≥ 0.95 ⇒ ≤ 0.05
4 4
3
⇒n ln ≤ ln 0.05
4
ln 0.05 3
⇒n ≥ car ln ≤ 0
3 4
ln
4
0.25
ln
⇒n ≥ 5
3
ln
4
167
27. CORRIGÉ DE MATHÉMATIQUES 2012-2013 : TECHNICIENS SUPÉRIEURS GÉNIE MINIER
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Or
0.25 1
ln ln − ln 5
5 = 4
3 ln 3 − ln 4
4
− ln 4 − ln 5
=
ln 3 − ln 4
ln 4 + ln 5
=
ln 4 − ln 3
2 ln 2 + ln 5 2 × 0.69 + 1.61
= =
2 ln 2 − ln 3 2 × 0.69 − 1.10
=10.68
EXERCICE 4.
168
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=3M G2 + a2
Ensemble cherché :
⇔GM = GA
Il s’agit donc du cercle de centre G, et de rayon GA , donc du cercle circonscrit au triangle ABC.
169
27. CORRIGÉ DE MATHÉMATIQUES 2012-2013 : TECHNICIENS SUPÉRIEURS GÉNIE MINIER
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EXERCICE 1.
ex
On a : f (x) = 2x + 1 +
ex + 1
1 Dans l’intervalle ]0; +∞[, éterminons le nombre de solutions de l’équation (E) : f (x) = e2 .
Soit h(x) = f (x) − e2 ⇒ h0 (x) = f 0 (x). h a le même sens de variation que f .
Dans ]0; ln 2], h(ln 2) = f (ln 2) − e2 < 0. Ainsi h est strictement décroissante et on a :
lim h(x) = +∞
x→0−
h(ln 2) < 0
D’où l’équation h(x) = 0 admet une solution unique dans ]0; ln 2].
Dans [ln 2; +∞[, h0 (x) = f 0 (x) même sens de variation que f .
D’où h est strictement croissante dans [ln 2; +∞[ et h(ln 2) × lim h(x) < 0. Ainsi l’équation h(x) = 0
x→+∞
admet une solution unique dans [ln 2; +∞[ .
On a donc 02 solutions dans l’intervalle [0; +∞[ pour l’équation h(x) = 0 D’où l’équation f (x)−e2 = 0
c’est-à-dire (E) : f (x) = e2 admet deux solutions dans l’intervalle ]0; +∞[.
Donc,
1-C
2-A
2−1
3 f (− ln 2) = −2 ln 2 + 1 + car e− ln 2 = 2−1 .
2−1 − 1
1
Donc f (− ln 2) = −2 ln 2 + 1 + × (−2) = ln (f rac14).
2
Donc,
3-D
4-A
EXERCICE 2.
1-B
−2x8
= lim
x→+∞ (2x)8
1
=−
4
Donc,
2-D
3-A
EXERCICE 3.
Partie A :
2x + 3 2x
1 lim = lim = 2.
x→+∞ x−4 x→+∞ x
Donc,
1-F
2x + 3 0 2(x − 3) − (2x + 1)
0 7
f (x) = = 2
=−
x−3 (x − 3) (x − 3)2
2-F
171
28. CORRIGÉ DE MATHÉMATIQUES 2013-2014 : MINES-GÉOLOGIE
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3-V
1
4 On a : g existe si et seulement si : f (x) > 0 c’est-à-dire 2x + 1 > 0 ⇒ x > − .
2
Donc,
4-V
Partie B :
1 1 1 1
1 Si x−1 ≤ f (x) ≤ ⇒ lim f (x) = 0 car ⇒ lim x−1 = ⇒ lim = 0.
x+1 x→+∞ x+1 x→+∞ x+1 x→+∞ x + 1
Donc,
1-B
2
x ln 2
ex
R ln 2 e 2 3 R ln 2 ex 1
3 ln 3 x 2
dx = x
= − . Ainsi, ln 3 x 2
dx = − .
(e + 1) e + 1 ln 3 3 4 (e + 1) 12
Donc,
3-A
EXERCICE 4.
1 Probabilité A B.
S
S T T
On a P (A B) = P (A) + P (B) − P (A B). Or A et B sont indépendants ⇒ P (A B) = P (A) × P (B).
S S
Donc P (A B) = P (A) + P (B) − P (A) × P (B) = 0, 5 + 0, 2 − 0, 5 × 0, 2 ⇒ P (A B) = 0, 6.
Donc,
1-C
2 Soient :
A : les cahiers à reliure spirale
B : les cahiers à grand carreaux Calculons la probabilité que ce cahier soit à grand carreaux : On a :
1 3 2
P (A) = ; P (B) = ;PB (A) = .
2 4 5
T
P (A B) P (B) × PB (A)
PA (B) = =
P (A) P (A)
Donc
3 2
×
PA (B) = 4 5 = 3 = 0.6
1 5
2
Donc,
2-C
172
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P ( au moins1 ) =1 − P0
0
1 3−0
1
=1 − C30 1−
4 4
3
3
=1 −
4
=0.578 à 10−3 près
Donc,
3-C
2
1 3−2
1
4 P (X = 2) = C32 1− = 0.140 à 10−3 près Donc,
4 4
4-C
EXERCICE 5.
1-B
2
lim u(x) = 0 ⇒ lim ln[u(x)] = −∞
x→+∞ x→+∞
Donc
2-B
3 Espérance mathématiques de X.
On a :
n
X
E(X) = xi pi ⇒ E(X) = −10 × 0.2 + 10 × 0.5 = 3
i=1
Donc
173
28. CORRIGÉ DE MATHÉMATIQUES 2013-2014 : MINES-GÉOLOGIE
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3-A
3a
4 ln(3a) − ln(a) = ln = ln 3 car a > 0. Donc
a
4-A
Z 1 1
1 2x+1 1
5 e 2x+1
dx = e = (e3 − e). Donc
0 2 0 2
5-C
6-B
174
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EXERCICE 1.
(
x = a sin t
1 On donne (E) : t ∈ [0; 2π]; 0 < b < a une ellipse et la fonction f définie sur [0, 1] par
y = b cos t
π
R2p
f (x) = 0 1 − x2 sin2 t dt.
a. Montrons que la longueur L de (E) est donnée par L = 4af (e) (où e est l’excentricité de (E)).
On a :
Z 2π p
L= [x(t)]2 + [y(t)]2 dt
0
Z 2π p
= [a cos t]2 + [b sin t]2 dt
0
Z q2π
= a2 + (b2 − a2 ) sin2 t dt
0
Z 2π r
(b2 − a2 )
=a 1+ 2
sin2 t dt car a > 0
0 a
√
v !2
Z 2π u 2 − b2
u a
=a t1 − sin2 t dt car a > b
0 a
Z 2π p √
2 2 a2 − b2
=a 1 − e sin t dt car e =
a
"0Z π Z πp Z 3π
2 p 2 p
=a 1 − e2 sin2 t dt + 1 − e2 sin2 t dt + 1 − e2 sin2 t dt
π
0 2
π
#
Z π p Z 2π p
+ 1 − e2 sin2 t dt + 1 − e2 sin2 t dt
π 3π
2 2
Montrons que,
Z (k+1)π Z π + kπ p Z πp
2
2
p
2 2
π
2
1 − e sin t dt = 2
1 − e sin t dt = 1 − e2 sin2 t dt
kπ+ kπ 0
2
Montrons que,
Z π + kπ p Z π
2
2
p
2
2
1 − e sin t dt = 1 − e2 sin2 t dt
kπ 0
Posons x = t − kπ ⇒ t = x + kπ ⇒ dt = dx. On a donc :
Z π + kπ p Z π q
2
2 2 2
1 − e sin t dt = 1 − e2 sin2 (x + kπ) dx
kπ 0
Z π
2 p
= 1 − e2 sin2 x dx (car la fonction x 7−→ sin2 x est périodique de période π)
0
Donc,
Z π + kπ p Z π
2
2
p
2
2
1 − e sin t dt = 1 − e2 sin2 t dt
kπ 0
175
29. CORRIGÉ DE MATHÉMATIQUES 2014-2015 : MINES-GÉOLOGIE
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π
R (k+1)π p 2
R 2 + kπ p
Montrons que 2
π 1 − e sin t dt = kπ 1 − e2 sin2 t dt.
kπ+
2
Posons x = t − (k + 1)π ⇒ t = x + (k + 1)π ⇒ dt = dx. On a donc :
Z (k+1)πp Z 0 q
1 − e2 sin2 t dt = 1 − e2 sin2 (x + (k + 1)π) dx
π π
kπ+ −2
2
Z 0 p
= 1 − e2 sin2 x dx (car la fonction x 7−→ sin2 x est périodique de période π)
− π2
Z π
2 p p
= 1 − e2 sin2 x dx car la fonction x 7−→ 1 − e2 sin2 x est paire
0
Z π + kπ p
= 2 1 − e2 sin2 t dt
kπ
D’où
Z (k+1)π Z π + kπ p Z πp
2
2
p
2 2
π
2
1 − e sin t dt = 2
1 − e sin t dt = 1 − e2 sin2 t dt
kπ+ kπ 0
2
En appliquant cette formule, on :
Z π
2 p
L =a × 4 1 − e2 sin2 t dt
0
Z π
2 p
=4a 1 − e2 sin2 t dt
0
=4af (e)
D’où,
L = 4af (e)
√
b. Valeur de L pour a = 2 et b = 1.
√
√ 2−1 1
Pour a = 2 et b = 1 ; on a e = √ = √ . Donc,
2 2
√ Z π2
r
1
L=4 2 1 − sin2 t dt
0 2
r
πi h 1
Considérons la fonction g définie sur 0; par g(t) = 1 − sin2 t.
2 2
1
h πi − × 2 × cos t sin t sin 2t
g est continue et dérivable sur 0; et g 0 (t) = 2 p =− p .
2 2 1 − sin2 t 4 1 − sin2 t
h πi
Or t ∈ 0; ⇒2t ∈ [0; π]
2
⇒ sin 2t ≥ 0
⇒g 0 (t) ≤ 0
h πi h πi
Donc g est décroissante sur 0; . En divisant 0; en 10 intervalles et d’après la méthode des
2 2
rectagles, on donc :
176
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10 Z π 9
π X π 2 π X π
g i ≤ g(t) dt ≤ g i
20 20 0 20 20
i=1 i=0
Z π
π 2 π
⇒ × 8.453 ≤ g(t) dt ≤ × 8.746
20 0 20
√ π √ Z π2 √ π
⇒4 2 × × 8.453 ≤ 4 2 g(t) dt ≤ 4 2 × × 8.746
20 0 20
√ √
π 2 π 2
⇒ × 8.453 ≤ L ≤ × 8.746
5 5
Donc,
√
π 2
L' × 8.6 ul
5
s
RX 1 − t2
2 On donne x ∈ [0; 1], F définie sur [0; x] par F (X) = 0 dt
x2 − t2
h πi
a. Montrons que lim F (X) = f (x) grâce au changement de variable t = x sin θ, θ ∈ 0; .
X→x−
2
t t
t = x sin θ ⇒ dt = x cos θ dθ et sin θ = ⇒ θ = arcsin .
x x
Pour t = 0, θ = arcsin(0) = 0 ;
X
Pour t = X, θ = arcsin =α
x
Donc,
s
Z α
1 − x2 sin2 θ
F (X) = × x cos θ dθ
0 x2 − x2 sin2 θ
Z αp
1 − x2 sin2 θ
= √ × x cos θ dθ
0 x2 cos2 θ
Z αp
1 − x2 sin2 θ h πi
= × x cos θ dθ car x ∈ [0; 1] et θ ∈ 0; ⇒ cos θ ≥ 0
0 x cos θ 2
Z arcsin X p
!
= x 1 − x2 sin2 θ dθ
0
X π
Or lim arcsin = lim arcsin (u) = .
X→x− x u→1− 2
Donc,
X
!
Z lim arcsin
x
p
lim F (X) = X→x− 1 − x2 sin2 θ dθ
X→x− 0
Z π
2 p
= 1 − x2 sin2 θ dθ
0
=f (x)
D’où
177
29. CORRIGÉ DE MATHÉMATIQUES 2014-2015 : MINES-GÉOLOGIE
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r
3 − u2
Rα
b. Application : α ∈ [0; 1]. Déterminons lim 0 du
α→1− 1 − u2
v
u 2
u
u
Z α r u
Z αu 1− √
3 − u2 3
du = u 2 du
1 − u2
u 2
u
0 0 t 1
√ − √
3 3
u du √
Posons t = √ ⇒ dt = √ ⇒ du = 3dt.
3 3
Pour u = 0, t = 0 ;
α
Pour u = α, t = √ .
3
On a donc,
√ Z √α3
Z αr v
3 − u2 u 1 − t2
du = 3 u dt
1 − u2 t 1 2
u
0 0 2
√ −t
3
Donc,
r v α
Z α
3 − u2 √ Zu √
3 1 − t2
lim du = lim 3 u dt
1−u 2 t 1 2
u
α→1− 0 α→1− 0
√ − t2
3
√ Z √α3 u
v
1 − t2
= lim 3 u dt
t 1 2
− u
α
√ → √1 0 2
3 3 √ −t
3
√
1
= 3f √ (D’après la question précédente)
3
Donc,
r
Rα 3 − u2 √ 1
lim 0 du = 3f √3
α→1− 1 − u2
π p
3 Exprimons à l’aide de f , I = 1 + 3 sin2 t dt.
R 2
0
Pour cela, écrivons f (x), on a :
Rπp π
f (x) = 02 1 − x2 sin2 t dt. Posons u = t − ⇒ du = dt.
2
π
Pour t = 0, u = − ;
2
π
Pour t = , u = 0.
2
Donc,on peut écrire :
Z 0 r π
f (x) = 1 − x2 sin2 u + du
− π2 2
Z 0 p π
= 1 − x2 cos2 u du car sin u + = cos u
− π2 2
Z πp
2 p
= 1 − x2 cos2 u du car la fonction u 7−→ 1 − x2 cos2 u est paire
0
Il vient que
Z π
2 p
f (x) = 1 − x2 cos2 u du (13.11)
0
178
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Ainsi,
Z π
2 p
I= 1 + 3 sin2 t dt
0
Z π
p 2
= 4 − 3 cos2 t dt
0
√ !2
v
Z πu
2 u 3
=2 t 1− cos2 t dt
0 2
√ !
3
=2f (d’après(13.11))
2
EXERCICE 2.
On considère l’équation différentielle (ξ) définie par : (ξ) : (1 + x2 )y 0 = 1 + 3xy.
1 Resolvons (ξ).
3x 1
(ξ) ⇔ y 0 − y= .
1 + x2 1 + x2
Solution homogène :
L’équation homogène de (ξ) est
3x 3
ln(1+x2 ) 2 3
y0 − 2
y = 0 ⇔ y = K × e = K(1 + x2 ) 2 K ∈ R+
1+x
Donc, les solutions homogènes de (ξ) sont données par :
3
yh = K(1 + x2 ) 2 K ∈ R+
179
29. CORRIGÉ DE MATHÉMATIQUES 2014-2015 : MINES-GÉOLOGIE
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2 3
yp = x3 + x + C(1 + x2 ) 2
3
2 3
y = yh + yh ⇒ y = x3 + x + λ(1 + x2 ) 2 λ∈R
3
D’où les solutions possibles de (ξ) sont des fonctions fλ (x) = P (x) + λ(1 + x2 )r avec,
2 3
P (x) = x3 + x et r=
3 2
2 Montrons qu’il existe une unique fonction g solution de (ξ) admettant une limite finie en +∞.
" 3 #
2 3 3
2 2 3 2 1 1 2 2
lim fλ (x) = lim x + x + λ(1 + x ) = lim x + 2 +λ 1+ 2 = ±∞, ∀λ ∈ R− −
x→+∞ x→+∞ 3 x→+∞ 3 x x 3
2
Pour λ = − , on a une forme indéterminée. Levons l’indétermination :
3
2 3 2 2 32
lim fλ (x) = lim x + x − (1 + x )
x→+∞ x→+∞ 3 3
2 3 2 2 3 2
2 32 2 23
3 x + x − 3 (1 + x ) 3
x + x + (1 + x )
3
= lim
x→+∞ 2 3 2 3
2 2
x + x + (1 + x )
3 3
2
2 3 4
x + x − (1 + x2 )3
3 9
= lim 3 !
x→+∞
2 1 2 1 2
x3 + + 1+
3 x 3 x
1 4
−
− 2
= lim 3x 9x
x→+∞ 3
2 1 2 1 2
+ + 1+
3 x 3 x
=0
Donc,
2
±∞
si λ ∈ R − −
lim fλ (x) = 3
x→+∞ 2
0 si −
3
D’où il existe une unique fonction g solution de (ξ) telle que lim g(x) soit finie, avec
x→+∞
2 2 3
g(x) = x3 + x − (1 + x2 ) 2
3 3
3 Calcul et signe de g 0 .
p
g 0 (x) = 2x2 + 1 − 2x 1 + x2 x ∈ R
p
∀x ∈] − ∞; 0], 2x2 + 1 > 0 et −2x 1 + x2 ≥ 0, donc g 0 (x) > 0.
180
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p
g 0 (x) = 0 ⇔2x2 + 1 − 2x 1 + x2 = 0
⇔1 + 4x2 + 4x4 = 4x2 + 4x4
⇔1 = 0 (absurde)
Donc g 0 ne s’annule pas sur [0; +∞[ par conséquent g 0 garde le même signe sur [0; +∞[.
√ √
De plus g 0 (1) = 2 + 1 − 2 2 = 3 − 2 2 > 0. Donc ∀x ∈ [0; +∞[, g 0 (x) > 0.
On conclut que ∀x ∈ R, g 0 (x) > 0.
g(x)
4 Déterminons lim .
x→−∞ x3
2 3 2 2 23
g(x) x + x − (1 + x ) 4
lim = lim 3 3 =
x→−∞ x3 x→−∞ x3 3
5 Représentation graphique de g.
Etudions la concavité de g.
Tableau de variations.
x −∞ 0 +∞
g 0 (x) +
+∞
2
g(x) −
3
−∞
Graphe de g.
181
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EXERCICE 3.
H: R → R
On donne α ∈ R et
x 7→ α cos x + sin x + 2
Or !2 !2
α 1 α2 + 1
+ = =1
α2 + 1
p p
α2 + 1 α2 + 1
Donc il existe θ ∈ R tel que :
α 1
cos θ = p et sin θ = p
α2 + 1 2
α +1
Il s’ensuit que :
p
H(x) = α2 + 1(cos θ cos x + sin θ sin x) + 2
p
= α2 + 1 cos(x − θ) + 2
Ainsi,
p
H(x) = 0 ⇔ α2 + 1 cos(x − θ) + 2 = 0
2
⇔ cos(x − θ) = − p
α2 + 1
182
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2
Cas 1 Si − p ∈ [−1; 1].
α2 + 1
2 2
−p ∈ [−1; 1] ⇔ − 1 ≤ − p ≤1
2
α +1 2
α +1
2 2
⇔ − 1 ≤ −p ≤0 car ∀α ∈ R, − p ≤0
α2 + 1 α2 + 1
1 1
⇔0 ≤ p ≤
α2 + 1 2
p
⇔ α2 + 1 ≥ 2
⇔α2 ≥ 3
√ √
⇔ α2 ≥ 3
√
⇔|α| ≥ 3
√ 2
Donc si |α| ≥ 3 on a : − p ∈ [−1; 1].
2
α +1
2
Donc il existe γ ∈ R tel que cos(γ) = − p . Ainsi :
α2 + 1
On a donc,
SR = {θ + γ + 2πk; θ − γ + 2πk ∈ Z}
2 [ √
Cas 2 Si − p ∈] − ∞; −1[ ]1; +∞[ c’est à dire |α| < β.
α2 + 1
2
Dans ce cas, l’équation cos(x − θ) = − p n’admet pas de solution donc l’ équation H(x) = 0
α2 + 1
n’admet pas de solution.
SR = ∅
Rz 1 √
2 On pose F (z) = 0 dxz ∈ R et |α| < 3.
H(x)
a. Vérifions que F est continue sur R.
√
Par hypothèse |α| < 3 cela implique d’après notre étude de la question 1) que l’équation H(x) = 0
1
n’admet pas de solution sur R. Donc la fonction x 7→ est continue sur R et par conséquent la
H(x)
fonction z 7→ F (z) est continue sur R.
b. Pour z ∈ [0; π] on a :
Z z
1
F (z) = dx
α cos x + sin x + 2
Z0 z
1
= √ dx
2
2 + α + 1 cos(x − θ)
0
183
29. CORRIGÉ DE MATHÉMATIQUES 2014-2015 : MINES-GÉOLOGIE
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1 − t2
x−θ
Posons t = tan ⇒ cos(x − θ) = .
2 1 + t2
1 2 x−θ 2
On a aussi dt = 1 + tan dx ⇒ dx = dt.
2 2 1 + t2
θ θ
Pour x = 0, t = tan − = − tan =A
2 2
z−θ
Pour x = z, t = tan =B
2
z−θ
!
tan
1
Z
2 2
F (z) = × dt
θ 2 1 + t2
!
− tan
p
2
1 − t
2 2+ α +1+
1 + t2
Z B
1
=2 p dt
2
A 2(1 + t ) + α2 + 1(1 − t2 )
Z B
1
=2 p p dt
A 2+ α2 + 1 + (2 − α2 + 1)t2
Z B
2 1
= p p ! dt
2 + α2 + 1 A 2 − α2 + 1
1+ p
2 + α2 + 1
Or
√
|α| < 3 ⇒α2 + 1 < 4
p
⇒2 − α2 + 1 > 0
p
2 − α2 + 1
⇒ p >0
2 + α2 + 1
Z B 1
2
⇒F (z) = p v 2 dt
2 + α2 + 1 A u p
u 2 − α2 + 1
1 + t p
2 + α2 + 1
v p v p
u u
u 2 − α2 + 1 u 2 − α2 + 1
Posons u = t p t ⇔u = c × t avec c = t p
2 + α2 + 1 2 + α2 + 1
⇔du = c dt
1
⇔dt = du
c
184
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Donc,
Z B×c
2 1 1
F (z) = p 2
× du
2
2 + α + 1 A×c 1 + u c
Z B×c
2 1
= p 2
du
c(2 + α2 + 1) A×c 1 + u
2
= p [arctan u]B×c
A×c
c(2 + α2 + 1)
2
= p [arctan(B × c) + arctan(−A × c)]
c(2 + α2 + 1)
2 c(B − A) a+b
= arctan car arctan(a) + arctan(b) = arctan
1 + ABc2
p
c(2 + α2 + 1) 1 + ab
Finalement, on obtient :
v z−θ θ
u p tan + tan
2 u 2 − α2 + 1 2 2
F (z) = p arctan
t p p !
3 − α2 2 + α2 + 1 2 − α2 + 1
θ z−θ
1 − tan × tan × p
2 2 2 + α2 + 1
EXERCICE 4.
185
29. CORRIGÉ DE MATHÉMATIQUES 2014-2015 : MINES-GÉOLOGIE
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−−→ −−→
−−→ AB + AD
K = bar {(A, 1); (B, 1); (D, 1)} ⇔AK =
3
−−→ −−→
−−→ kABk kADk
⇒AK = ~u + w
~
3 3
AB
3
⇒K 0
AD
3
0 0
−→ −→ −−→
; AD = k−−→
AC = kACk~v ⇒ C AC ADk w
~ ⇒ D 0
0 AD
Ainsi
0
0
AC
−→ −−→ ⇒−
−→ −→
IK −
et CD −AC CD = 3IK
3
AD AD
3
−−→ −→
Les vecteurs CD et IK sont colinéaires ; donc (IK) k (CD)
2 Montrons que (Π) et (P) sont parallèles pour cela il suffit de montrer les trois relations suivantes :
(R1 ) : (IJ) k (AD)
(R2 ) : (KJ) k (AC)
(R3 ) : (IK) k (CD)
Montrons (R1 ) :
−−→ −−→
−→ BC + BD
J = bar {(B, 1); (C, 1); (D, 1)} ⇔BJ =
3
−−→ −→ −−→ −−→
−−→ −→ BA AC BA AD
⇒BA + AJ = + + +
3 3 3 3
−−→ −→ −−→
−→ AB AC AD
⇒AJ = + + +
3 3 3
AB
3
AC
⇒J
3
AD
3
AB
0 3 0
or nous avons montrer précédement que I AC et D
De plus, 0; .
0
3
0 0 AD
Donc
0
−
→ 0 −−→ −−→ −
→
IJ AD et AD 0 ⇒ AD = 2IJ
0
3 AD
D’où (AD) k (IJ).
186
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Montrons (R2 ).
AB
3 0
D’après la question 1), K 0 et C AC .
AD
0
3
AB
3 0
AC
Nous avons montré que J
et nous avons aussi A 0 donc
3
AD
0
3
0 0
−−→ et −
AB → AC ⇒ −
→ −−→
KJ 3 AC AC = 3KJ
0 0
−→ −−→
Il vient que les vecteurs AC et KJ sont colinéaires de sorte que (KJ) k (AC). On donc montré (R1 ) ; (R2 )
et (R3 ).
On peut donc conclure que (Π) et (P) sont parallèles.
3 (Q) = (B, C, D), montrons que (Π) et (Q) sont sécant et donnons leur intersections.
−−→ −−→
−→ BC + BD
D’après l’énoncé, J = bar {(B, 1); (C, 1); (D, 1)} ⇔ BJ = donc J ∈ (Q).
T T 3
De plus, J ∈ (Π). Donc J ∈ (Π) (Q) ⇒ (Π) (Q) 6= ∅.
D’où (Π) et (Q) sont sécants.
Nous avons montrés à la question 2. Que (Π) et (P) sont parallèles.
T T
On sait que J ∈ (P) (Q) = (A, C, D) (B, C, D) = (CD).
T
De plus, J ∈ (Π) (Q).
T
On conclut que (Π) (Q) = (D) avec (D) étant la droite passant par J et parallèle à la droite (CD).
4 Détermination et construction de la section du tétraèdre [ABCD] par le plan (Π).
Sachant que (Π) et (P) sont parallèles, afin de déterminer cette section, il faudrait donc déterminer l’inter-
section de (Π) avec les plans (A, B, C) ;(B, C, D) et (A, B, D).
T
Or de la même manière que nous avons montré que (Π) (Q) = (D), l’on montre que :
\ \
(Π) (A, B, C) = (D1 ); (Π) (A, B, D) = (D2 )
Où (D1 ) et (D2 ) sont les droites passant respectivement par I et K et respectivement parallèles à (AC) et
(AD).
La section cherchée est donc la surface du triangle fermé par les droites (D1 ),(D2 ) et (D).
5 Montrons que (BG) passe par L.
On a : G = bar {(I, 1); (J, 1); (K; 1)} Or
1 1 1 1 1 1 1 1 1
I = bar A, ; B, ; C, ; J = bar B, ; C, ; D, ; K = bar A, ; B, ; D,
3 3 3 3 3 3 3 3 3
Donc
2 2 2 2
G = bar A, ; B, ; C, ; D,
3 3 3 3
187
29. CORRIGÉ DE MATHÉMATIQUES 2014-2015 : MINES-GÉOLOGIE
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Or
2 2 2
L = bar A, ; C, ; D, car L est l’isobarycentre de (A, C, D)
3 3 3
Donc,
2 2 2 2
G =bar A, ; B, ; C, ; D,
3 3 3 3
2 6
=bar B, ; L,
3 2
1
=bar B, ; (L, 1)
3
−−→ 3 −→ −−→ −→
On a donc BG = BL les vecteurs BG et BL sont donc colinéaires et par conséquent (BG) passe par L.
4
188
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a b c d e
1 F F V F V
2 V V V F V
3 F F V V V
4 F F F F F
5 F V F F F
6 F F F F F
7 V F F F
8 V F F F F
9 V F V V F
10 V V V F V
189
30. CORRECTION MATHS 2015(TECHNICIEN)
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190
Partie
10
C ORRIGÉS DE
PHYSIQUES
©Intélligentsia corporation
Albert Einstein
191
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EXERCICE 1.
→
−
T
A B
−−→
FB|A
→
−
P
1 Signe de la charge A :
Puisqu’il y a répulsion, la charge A est du même signe que B, donc positif
2 Force FA|B : Noter que, d’après le principe des interactions réciproques (3ème loi de Newton), on a :
FA|B = FB|A Et comme la bille A est en équilibre, la somme des moments est nulle :
→
− −−−→ →
−
M( P ) + M(FA/B ) + M( T ) = 0
Prenons comme sens positif, le sens trigonométrique, et soit l la longueur du fil de suspension
On a donc
P.(l sin θ) − F( B|A)(l cos θ) + 0 = 0
⇒ mgl sin θ − FA/B l sin θ = 0
⇒ FA|B = FB|A = mg tan θ
A.N : FA|B = 2.89 × 10−3 N
qA qB qA qB
3 FA/B = k =k 2
AB 2 d
FA/B d2
⇒ qA =
kqB
A.N :qA = 3, 21 × 10−7 C
193
31. CORRIGÉE PHYSIQUE-CHIMIE 2011 (TECHNICIEN SUPÉRIEURS GÉNIE MINIER)
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EXERCICE 2.
EXERCICE 3.
1 Fréquence de seuil :
W0 = hν0
W0 2, 9 × 1, 6.10−19
⇒ ν0 = =
h 6, 62.10−34
ν0 = 7, 01.1014
Oui, on observe l’effet photoélectrique, car la fréquence du rayonnement reçu ν est supérieure à la fréquence
du seuil photo électronique.
2 Énergie cinétique maximale : Il s’agit de l’énergie en surplus de l’énergie nécessaire pour l’extraction, donc
la différence :
1 1
ECmax = W − W0 = h(ν − ν0 ) = 6, 62.10−34 (9 − 7, 01).1014 = 6, 59.10−20 J
2 2
ECmax = 0, 41 eV
3 Nombre N 0 de photons reçus par seconde par C
P1
P1 = N 0 hν ⇒ N 0 =
hν
A.N : N 0 5, 04 × 1012
4 Rendement quantique
N
ρ= 0
N
A.N : ρ = 0, 6%
194
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EXERCICE 4.
nAcide nBases
[Base] = [Acide] ⇒ = (V0 n’a pas changé)
V0 V0
n0 nBases
⇒ = (nAcide n’a pas changé)
V0 V0
nBases
⇒ C0 =
V0
nBases = C0 V0
4 Courbe de Neutralisation
195
31. CORRIGÉE PHYSIQUE-CHIMIE 2011 (TECHNICIEN SUPÉRIEURS GÉNIE MINIER)
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EXERCICE 1.
1 Le repère d’espace est pris comme référentiel de laboratoire (référentiel terrestre), et son origine est prise
au point O de lancement
Le repère de temps est pris au moment du lancement de la bille A.
b. Soit t le temps au bout duquel les 2 billes se rencontrent (noter que l’on a t ≥ 3) : On doit avoir
zA (t) = zB (t) ⇒ −5t2 + V0 t = −5(t − 3)2 + V0 (t − 3)
⇒ 5[t2 − (t − 3)2 ] = 3V0 ⇒ 5(3)(2t − 3) = 3V0 ⇒ t = 1/2(V0 /5 + 3)
1 30
A.N : t = ( + 3) = 4, 5s tc = 4, 5s
2 5
Lieu de rencontre :
zB = zA = −5t2 + V0 t = −5(4.5)2 + 30(4.5) = 33, 75 m
zB = zA = 33, 75 m
Donc La rencontre a lieu à la date t = 4.5s à l’altitude z = 33.75 m
EXERCICE 2.
1 Schéma
196
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M −
→ −
→
T1 T10 −
→
T20
−
→
T2
→
−
n
2 Équation du mouvement de A : (
T1 = M a
D’après le T.C.I appliqué à A puis à B, on a
mg − T2 = ma
Le fil étant inextensible la tension reste constante, et comme il est de masse négligeable, on a, à tout
moment, T1 = T10 et T2 = T20 Comme la poulie est de masse négligeable, on a : T10 = T20 Ainsi, on a :
T1 = T10 = T20 = T2 Ceci nous donne mg = M a + ma, soit
m 0, 15
a= g= 9, 8 ≈ 3, 27 m.s−2
m+M 0, 15 + 0, 30
On
déduit les équations horaires
V = at
⇒ x = 1, 63t2
x = 1 at2
2
V2
V 2 − V02 = 2a(x − x0 ) ⇒ V 2 = 2ax ⇒ x =
2a
2, 22
xa = ≈ 0, 74 m ⇒ xa = 0, 74 m
2 × 3, 27
197
32. CORRIGÉ DE PHYSIQUE-CHIMIE 2012 (INGÉNIEURS MINES-GÉOLOGIE)
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−
→ → −
6 3) Soient V1 et V2 les vitesses respectives de A et A0 avant le choc (V1 = O ) et V10 , V20 celle après le choc.
On
a, avant le choc :
P1 = M −
−
→ → ( −→ →
−
V1 P2 = O
Ec1 = 1 M V12 Ec1 = 0
2
Après le choc :
− → −
→ −→ −
→
P10 = M V10 P20 = M V20
0 1 1
Ec1 = M V102 Ec2
0 = M V202
2 2
D’où le système :
( (
M V1 = M V10 + M 0 V20 (1) M (V1 − V10 ) = M 0 V20 (1)
⇒
M V12 = M V102 + M 0 V202 (2) M (V1 − V10 )(V1 − V10 ) = M 0 V202 (2)
(1) dans (2) ⇒ M 0 V20 (V1 + V10 ) = M 0 V202 ⇒ V1 + V10 = V202 (2)
( (
V10 = 0 V10 = 0 m.s−1
⇒
V20 = V1 V20 = 2, 2 m.s−1
M
Cas 2 : M 0
2
V10 = 1 (
V1 V10 = 0, 73 m.s−1
3 ⇒
4 V20 = 2, 9 m.s−1
V20 =
V1
3
Remarques : on constate que V20 = 4V10 (cas 2) et toutes les deux sont positives. Ainsi, A et A0 évoluerons
dans le même sens initial de A.
EXERCICE 3.
1 Masse de ce volant :
l
La masse est répartie à la circonférence, donc le moment d’inertie de ce volant est : J = mR2 ⇒ m =
R2
A.N : m = 10 kg
2 Vitesse angulaire :
ω = 2πN
900 15
A.N : N = tr.min−1 = tr.s−1 ω = 30 rad.s−1
π π
3 Calcul de l’énergie restituée :
1
Erestit = |∆Ec | = |Ecf inal − Ecinitial | = J|θ̇f2 inal − θ̇initial
2
|
2
A.N : θ̇initial = 30 rad.s−1 θ̇f inal = 29, 5 rad.s−1
⇒ Erestit = 148, 75 joules
198
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EXERCICE 4.
nAcide nBase
[Base] = [Acide] ⇒ = (V0 n’a pas changé)
V0 V0
n0 nBase
⇒ = (nAcide n’a pas changé)
V0 V0
nBase
⇒ C0 =
V0
nBase = C0 V0
A.N : nBase = 10−2 moles
b. Courbe de Neutralisation
199
32. CORRIGÉ DE PHYSIQUE-CHIMIE 2012 (INGÉNIEURS MINES-GÉOLOGIE)
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200
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EXERCICE 1.
qE
E ax =
→
− m
D’où E 0 et → −
a ay = 0
O az = 0
V0x
−
→
A t = 0, V0 Voy
VOz = V0
qE 1 qE 2
Vx = t x(t) = t (1)
→
− m −−→ 2 m
A t 6= 0 V Vy = 0 ⇒ OG y(t) = 0
Vz = V0 z(t) = V0 t (2)
Z(t)
(1) ⇒ t =
V0
2
1 qE Z0
(2) dans (1) ⇒ x(t) =
2 m V0
2
1 qE Z0
Or xe correspond à Z0 . D’où xe =
2 m V0
D’où 1 → D
X −−→ −
→ −→ −
→ → − →
− →
−
On a Fext = m→
−
a ⇒ Fe + Fm = m→ −a or Fe = O car E = O
→
− → − mV02 V2
Ainsi q V ∧ B = m→−a ⇒ |q|V0 B = car an = 0
R R
D’où 2 → D
3 Déterminons l’abscisse de xM de M sur E
−→ −
→ → −
On a : Fm = m→ −
a car Fe = O
ax = 0
|q|V B
D’où ay =
m
az = 0
201
33. CORRIGÉ DE PHYSIQUE-CHIMIE 2013
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0
−
→
A t = 0, V0 0
V0
Vx = 0
x(t) = 0
→
− |q|V B −
−→ 1 |q|V B 2
A t 6= 0, V Vy = t ⇒ OG y(t) = t (1)
m 2 m
Vz = V0
z(t) = V0 t (2)
2
z |q|V0 B Z0
(2) ⇒ t = ⇒ ym =
V0 2m V0
A.N : yM = 1, 8 cm
D’où 3 → A
4 En supposant E = 1 kV.m−1 , déterminons B afin que le mouvement de M soit rectiligne et uniforme.
X −−→ −
→ −→ →
− →
−
On a : Fext = m→
−
a ⇒ Fe + Fm = m→
−
a or →
−
a = O Car V = C te
E
Ainsi Fe = Fm ⇒ B =
V
Donc B = 2mT
4→B
5 Déterminons a
→
− →
− → − →
−
On a : q E + q V ∧ B = mẍ ⇒ q E + qV0 →
−
ez ∧ B0 →
−
ey = mẍ( t = 0)
q
⇒ ẍ = (E − BV0 ) ( t = 0)
m
q
Or ẍ + ω0 x = a est vrai en t = 0 avec x = 0 donc a = (E − BVO )
m
D’où 5 → D
6 Exprimons x(t)
q
Il suffit de résoudre l’équation différentielle ẍ + ωe x = (E − BV0 ) et on trouve :
m
mE
x(t) = [cos(ωe t) − 1]
qE 2
D’où 6 → B
EXERCICE 2.
1 Exprimons µ en fonction de m1 et m2
On a : mc = m1 + m2
m1 + m2 Gm1 m2
FC/A = Gµ →
− =
krk k→
−
rk
⇒ µ (m1 + m2 ) = m1 m2
202
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−1
1 1 1
⇒µ= = +
1 1 m1 m2
+
m1 m2
Donc 1 → B
2 Déterminons les grandeurs conservatives au cours du mouvement de A
Par définition, la grandeur conservatrice est l’énergie mécanique
2→A
3 Exprimons l’énergie mécanique Em de A
1 Gm m
1 2
On a : Em = µ ṙ2 + r2 φ̇2 −
2 r
D’où 3 → C
EXERCICE 3.
1 B
2 nHN O3 = nN aOH
Alors, la solution obtenue est neutre donc incolore.
nHN O3
A l’équilibre, nN aOH = nHN O3 ⇒ VN aOH =
CN aOH
VN aOH = 20 ml
La solution lorsque le BBT est bleu est une solution acide, il est jaune
Donc les bonnes réponses sont A et B
CAl VAl
3 A l’équivalence, nAl = nN aOH ⇒ VN aOH =
CN aOH
Soit VN aOH = 3 ml = 0, 003 l
Donc la bonne réponse est B et D
4 Dosage acide faible base-forte donc pH > 7
La Bonne réponse est B
5 L’équilibre de la réaction est :
CH3 COOH+NaOH CH3 COO− + Na+ +H2 O
Donc [CH3 COO− ]=[Na+ ] (même volume)
La bonne réponse est A
203
33. CORRIGÉ DE PHYSIQUE-CHIMIE 2013
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EXERCICE 1.
X d2 θ
M−−→ = Jd θ̈ ⇒ −mla cos θ + mgl sin θ = ml2
F ext dt2
d2 θ a g
⇒ 2 = − cos θ + sin θ
dt l l
D’où 4 → B
5 Calculons θ0
a g a a
A l’équilibre, on a : cos θ = sin θ ⇒ tan θ = ⇒ θ0 = arctan
l l g g
D’où 5 → B
6 Exprimons T enr fonction de l, a et g
l
On a : T = 2π
a+g
6→D
EXERCICE 2.
→
− t →
−
1 Montrons que la vitesse v(t) des gouttelettes peut se mettre sous la forme v (t) = −vO 1 − exp − ez
τ
X −−→ − −−−→ →
→ −
N.B : Fext = m→ −
a ⇒ P + Parch + f = m→ −a
dv
⇒ −ρh V g + ρa V0 g + 6πηRv = −m
dt
dv 6πηR V0 g
⇒ + v= (ρh − ρa )
dt m m
6πηR
Solution générale : v = Aexp − t
m
V0 g (ρh − ρa )
Solution particulière : vp =
6πηR
6πηR V0 g (ρh − ρa )
Donc v(t) = A exp − t +
m 6πηR
204
EGEM-IMIP 2016 © Intelligentsia corporation Powered by Cameroun AsTEX Edition
V0 g (ρh − ρa )
Or à t = 0, V (0) = 0 ⇒ A = −
6πηR
V0 g (ρh − ρa ) 6πηR t
Donc v(t) = 1 − exp − t = −v0 1 − exp −
6πηR m τ
2 ρb R2 2 2 ρh − ρa
D’où τ = et V0 = R g
9 η 9 η
Ainsi 1 → D et 2 → C
2 Calculons le rayon de la gouttelette
2 1, 3 × 108 − 1, 3
On a : 2 × 10−4 = R2 × 9, 81 ⇒ R = 1, 13 × 10−4
9 1, 8 × 10−5
3→C
3 4→B d’après le cours
4 Calculons la valeur absolue de |q|
ρh V0 g − ρa V0 g − 6πηRV U
On a : −ρh V0 g + ρa V0 g + 6πηRV + |q|E = 0 ⇒ |q| = Or E =
E d
4 3
3 dgπR (ρh − ρa )
⇒ |q| =
U
4 × 2 × 102 9, 81 × 3, 14 × (1, 13 × 10−6 )3 1298, 7
A.N : |q| =
3 × 3200
205
34. CORRIGÉ DE PHYSIQUE 2014
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! !
0 vA
TCI : a = g ⇒ a = ⇒v=
−g −gt
vA t
Donc OG = 1 2
− gt + h
2
1 x2
→ D’où l’équation : y = − g +h
2 vA
→ Durée de chute : on peut résoudre l’équation y = 0, mais on a pas le temps.
d 4
On résout l’équation : x = d on trouve t = . AN : t = = 1s.
VA 4
1 2 1 2 1
→ Hauteur de chute : y = 0 ⇒ − gt + h = 0 ⇒ h = gt . AN : h = × 10 × 12 = 5m.
2 2 2
! r
VA 2g √
→ Vitesse d’arrivée au sol : V0 = or t0 = ⇒ V0 = VA + 2gh.
−gt0 h
6 Rien à cocher.
206
EGEM-IMIP 2016 © Intelligentsia corporation Powered by Cameroun AsTEX Edition
TCI : P + R = mag .
Suivant 0x, on a : aG = g sin α. AN : aG = 1, 7m/s2
Suivant Oy, on a : R = mg cos α. AN : R = 7, 8N .
207
35. CORRIGÉ DE PHYSIQUE 2015 (CYCLE INGÉNIEUR)
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Version française
Texte.
Les gisements de bauxite de Minim-Martap dans l’Adamaoua ont au moins un milliard de tonnes identifiés à une
teneur moyenne de 41,3% d’alumine. Des américains sont prêts à investir près de 3000 milliards de Francs CFA
dans le projet qui devrait démarrer l’année prochaine. Ses effets induits sur l’économie sont importants.
. Extraits de « CAMEROON-TRIBUNE-Spécial 6 Novembre 2007 »
Questions.
1 Quels sont les bienfaits et les méfaits de la mise en place d’un tel projet au Cameroun ? (10 pts)
2 En dehors de l’exploitation de la bauxite, existe-t-il d’autres projets d’envergure au Cameroun ? Précisez
leur localisation et dites en quoi ils consistent. (5 pts)
3 Quelles sont, selon vous, les difficultés qui peuvent entraver la réalisation de tels projets et les dispositions
à prendre par le gouvernement Camerounais pour leur réussite ? (5 pts)
English version
Text
At least a billion ton of bauxite deposits with a content of 41,3% aluminum have been identified at Minim-Martap
in the Adamawa Region. The Americans are ready to invest about 3 billion CFA Francs in this project which
would begin next year. The secondary effects on the economy are important.
. Extract from "CAMEROON TRIBUNE-SPECIAL NOVEMBER 06, 2007"
Questions.
208
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1 Bienfaits et Méfaits.
a. Les bienfaits
I Développement de la zone d’exploitation
I Baisse du taux de création d’emploi
I Croissance économique
I Réduction de la pauvreté
I La disponibilité de l’énergie électrique.
b. Les méfaits
I De nombreuses études montrent que l’aluminium peut être toxique pour les plantes, les animaux
et l’homme
I Les sels d’aluminium peuvent être impliqués dans le développement du cancer du sein
I Les risques qui en découlent Les dangers associés aux convoyeurs à bande sont principalement dans
les points de contact entre les courroies et les rouleaux, les pertes de direction de moteur et les
chutes de hauteur.
2 Oui, il en existe d’autres :
a. Lom-Pangar :
Lieu : Est-Cameroun
Objet : Barrage
c. Projet DER
Lieu : Haut-plateaux de l’Ouest
Il s’agit de développer l’électrification rurale dans les Hauts-plateaux.
d. Autoroute Douala-Yaoundé
Lieu : Ligne liant les villes de Douala et Yaoundé
Objet : Construction d’une autoroute pour lier les 2 capitales, Yaoundé et Douala, avec à peu près
150 mètres d’envergure
e. Autoroute présidentielle
Lieu : Yaoundé
Objet : Autoroute passant par le quartier Tsinga, le palais de congrès, qui permet de lier l’aéroport
international de Nsimalen à la Présidence
209
37. CORRIGÉ DE CULTURE GÉNÉRALE 2011-2012
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f. MEM’ MVELE
Lieu : Centre
Objet : Barrage hydroélectrique
g. Projet Extension du réseau géodésique
Cameroun entièrement
Identification efficace des coordonnées géodésiques : Mise en place d’un référentiel géodésique.
h. L’exploitation de fer à lobe
Lieu : Lobe
Objet : Exploitation du fer, transport
i. L’exploitation du cobalt et du nickel à Nkamouna
Lieu : Nkamouna
Objet : Exploitation du nickel
j. L’exploitation de l’or, le diamant et les pierres gemme à Kambélé
Lieu : Kambélé
Objet : Exploitation de métaux précieux
3 Les difficultés qui peuvent entraver la réalisation :
Noter d’abord que Cameroon Alumina Limited (CAL) a accepté de financer les études de faisabilité.
Pour l’instant, le Cameroun a très peu de permis d’exploitation (bien qu’ayant 160 permis d’exploration).
Dans un premier temps, il faut se soumettre aux procédures administratives en vigueur pour solliciter l’ob-
tention d’un permis d’exploitation. Ensuite, il faut préciser que les travaux de recherche faut mettre tout
en œuvre pour déterminer la quantité du gisement et les autres aspects techniques à prendre en compte en
la matière.
Problèmes de gestion.
Il faut en fait se rassurer que la gestion du projet est bien assurée à tous les niveaux. Il faut que tous les
maillons fonctionnent normalement, sinon cela pourraient faire préjudice à un tel projet (un aussi grand
projet). Pour cela, il faudra s’entourer de personnes compétentes, donc faire un recrutement hyper-sélectif
du personnel.
Besoins en infrastructures.
L’impératif de construction du port en eau profonde de Kribi (280 milliards de FCFA pour la première
phase) qui permettra l’évacuation, la construction de 140 km de rail sur la bretelle Makondo-Kribi (135
milliards de F) est incontournable pour acheminer la bauxite vers la côte. De même, il faudra réhabiliter le
chemin de fer Douala-N’Gaoundéré (15 milliards de F).
Un investissement que CAL souhaitait que le gouvernement assume. C’est pourquoi, les coûts afférents à
la construction ou à l’aménagement des infrastructures n’ont pas été pris en compte dans le coût total du
projet évalué à 4,100 milliards de dollars dont 100 millions de dollars pour la fraction mine et 4 milliards
de dollars pour la raffinerie.
210
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211
37. CORRIGÉ DE CULTURE GÉNÉRALE 2011-2012
Note de l’éditeur
AsTEX Edition est un groupe d’experts dans les traite-
ments de textes à base du logiciel LATEX. Ce groupe,
constitué de jeunes professeurs des lycées, a été mis sur
pieds pour satisfaire de façon efficace tous ceux et celles
qui désireraient monter des documents (livres, anales,
magazines, journaux etc) de nature scientique ou pas de
qualité et unique en leurs genre.