MF 27/09/2012

RESUMES INDICATIFS DES MEMOIRES DE FIN D’ETUDES

DES ELEVES INSPECTEURS ET CONTROLEURS DES IMPOTS ET DES DOMAINES
DE L’ECOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION (ENA) DE LA REPUBLIQUE DU SENEGAL

PROCEDURES FISCALES : CONTROLE DE L’IMPOT - OBLIGATIONS DU CONTRIBUABLE - RECOUVREMENT -

SANCTIONS - CONTENTIEUX.

1- Le traitement de l’infraction fiscale/Blondin NDIAYE.- 2002, mém. Cycle B/ENAM ; 66p.- Mém. 960

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NDIAYE Blondin ; infraction fiscale ; sanction fiscale.

Résumé du mémoire

Le régime actuel réservé à l’infraction fiscale est-il de nature à aider l’Etat à atteindre ses objectifs sur le plan fiscal ?

A l’analyse, selon l’auteur du mémoire, s’il apparaît dans son travail que le législateur a mis sur pied un système englobant
élargi à toutes les gammes d’infractions et de sanctions fiscales, il reste que ledit système demeure perfectible car souffrant
d’un certain nombre de limites.

2- Le système fiscal sénégalais est-il un système déclaratif ?/Ismaïla Pape Ben DIEME.- 2002, mém. Cycle B/ENAM ;
49p. + annexes .- Mém. 964

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DIEME Pape Ben ; déclaration fiscale ; Sénégal.

Résumé du mémoire

Le système fiscal sénégalais, tel qu’il est conçu, présente les aspects d’un système déclaratif avec, cependant, des
atténuations qui constituent des exceptions à la déclaration.

Aujourd’hui, l’application récurrente dans la pratique de certaines dérogations, surtout de la taxation d’office et la retenue à la
source, ne fausse-t-elle pas un peu l’esprit du système ?

La mise en œuvre d’un système déclaratif au Sénégal est-t-elle pertinente et judicieuse eu égard aux réalités sociologiques
locales ?

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Le système ne connaît-il pas une faillite comme il est appliqué dans notre pays ? Dans les développements de son mémoire,
M. DIEME tente de voir les éléments qui confèrent au système son caractère déclaratif tant en impôts directs qu’en impôts
indirects.

Il analyse aussi les aménagements institués au sein de ce dispositif et leur place dans le système d’imposition du Sénégal.

Il jette, en outre, un regard critique sur le système afin d’en mesurer le degré d’adéquation avec les réalités actuelles.

3- La fraude et l’évasion fiscales internationales/Yama KOUYATE ; 2003 ; ENA, Cycle A ; 111p. + bibliogr. + annexes.-
Mém. 972

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KOUYATE Yama ; fraude et évasion fiscales internationales.

Résumé du mémoire

L’étude de la fraude et de l’évasion fiscales internationales amène à s’interroger sur la manière dont elles se traduisent
concrètement, sur les auteurs de tels méfaits, sur la nature de la réaction des Etats face à cette agression financière et, partant,
sur les mécanismes utilisés par l’Administration fiscale sénégalaise pour les juguler.

Dans un souci de clarté, le mémoire tente de démontrer que la fraude et l’évasion fiscales internationales sont un des
prototypes de la criminalité financière.

Le travail de Madame Kouyaté expose aussi les voies et moyens permettant de les prévenir voire les réprimer.

Un bref rappel de quelques principes directeurs de la fiscalité, surtout ceux de la territorialité de l’impôt et du contournement de
la double imposition, a été fait en introduction au sujet.

4- Le contrôle des déclarations des contribuables dans l’Administration fiscale au Sénégal/Ababacar THIAM ; 2003 ;
ENA, Cycle B ; 47p. + bibliogr. + annexes.- Mém. 980

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THIAM Ababacar ; contrôle fiscal ; Sénégal.

Résumé du mémoire

Toute la problématique que pose le sujet du mémoire est de savoir comment concilier la liberté du contribuable à organiser sa
vie comme il sied et la nécessité pour l’Administration fiscale de connaître les éléments constitutifs des revenus du contribuable
ou sa fortune.

Pour cerner les contours des aspects du système, Monsieur THIAM analyse les différentes formes de contrôle, les
conséquences dudit contrôle et les perspectives d’amélioration suggérées.

5- L’ amélioration des relations entre les contribuables et l’Administration fiscale/Mamadou SAMBA ; 2003 ; ENA,
Cycle B ; 43p. + bibliogr. + annexes.- Mém. 983

Index

SAMBA Mamadou ; relations entre les contribuables et l’administration fiscale.

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Résumé du mémoire

L’impôt qui demeure un instrument essentiel de la politique économique et sociale d’un pays et un outil de solidarité nationale
n’en est pas pour autant ressenti comme une réalité agréable par les populations.

Dès lors, les administrations fiscales qui sont chargées de le liquider sont souvent amenées à avoir des rapports conflictuels
avec les citoyens.

Dans une société où la qualité des services offerts par les entreprises du secteur privé et les entreprises publiques a fortement
augmenté, l’Administration fiscale a dû s’adapter pour préserver cette légitimité car toute politique fiscale dépend profondément
des relations que les services fiscaux et les contribuables entretiennent.

Consciente des enjeux de l’heure, l’Administration fiscale s’efforce de répondre pleinement à sa mission de service public et de
promouvoir un civisme fiscal accru.

Aussi, pour une meilleure amélioration des relations entre les contribuables et l’Administration fiscale, Monsieur SAMBA se
propose-t-il d’étudier l’état de leurs rapports et de suggérer des solutions de sortie de crise.

6- Les voies de recours du contribuable face aux prérogatives de l’Administration fiscale en matière d’assiette des
impôts directs / Oumou khaïry DIA ; 2005 ; ENA, Cycle A ; 78p. + bibliogr + annexes.- Mém. 1009

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DIA Oumou Khaïry ; assiette des impôts directs ; voies de recours du contribuable ; administration fiscale ; DGID ; Direction
générale des Impôts et des Domaines ; recours administratif ; recours juridictionnel ; droits des contribuables.

Résumé du mémoire

Dans un pays de droit comme le Sénégal, la loi fiscale a instauré l’équité et la justice fiscales, et frayé au profit des
contribuables des voies de recours visant une réduction, une annulation, ou un réajustement de l’imposition lorsqu’elle est
incorrecte. Le législateur a autorisé la sollicitation d’une remise ou modération d’impôts régulièrement établis à leur nom. En
matière d’impôts, les contribuables utilisent deux modes de recours : le recours administratif et le recours juridictionnel.

Dans le but d’apporter sa contribution à la réflexion sur la recherche d’un équilibre entre les droits des contribuables et la
nécessité de sauvegarder les intérêts du trésor public, il semble opportun, pour l’auteur, d’étudier, en première partie, les
prérogatives de l’Administration fiscale en matière d’assiette des impôts directs.

Ensuite, Madame DIA étudie, en deuxième partie, les types de recours dont dispose le contribuable ainsi que les différentes
procédures.

7- Le contrôle des exportations/Serigne Mabèye FALL .- Dakar : ENA, 2007.- 1 vol, 66 p. + bibliogr.- Mém. 1020

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FALL Serigne Mabèye ; contrôle des exportations ; contrôle fiscal.

Résumé du mémoire

Le changement de millénaire s’accompagne de l’avènement de la mondialisation des marchés. Face à cette

internationalisation croissante des économies, se tourner vers l’exportation constitue souvent une des meilleures voies pour
faire face à la concurrence de plus en plus acerbe qui s’exerce sur le marché intérieur.

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Au demeurant, conscients de l’importance de la qualité et de la sécurité dans les opérations du commerce international, les
gouvernements ont imposé des règlementations strictes sur la base de considérations diverses : fiscale, sanitaire, sécuritaire
environnementale etc.

En effet, loin d’une exclusivité de la Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID), le contrôle des ventes de biens
destinés à l’étranger demeure une compétence partagée avec des enjeux multidimensionnels conjointement exercés par
divers organismes, directions et services en rapport avec les missions spécifiques assignées à chacun d’eux.

Aussi, pour l’Administration fiscale, l’exercice de ce contrôle des exportations s’inscrit-il dans le cadre général des prérogatives
qui lui sont conférées à travers les dispositions légales édictées par le Code général des Impôts (CGI), notamment en son Livre
IV dont le Titre I est exclusivement consacré au contrôle fiscal dans toutes ses dimensions.
Cependant, même si au regard des impôts il peut apparaître une évidence qu’un tel contrôle des exportations ne puisse revêtir
qu’une portée fiscale, il n’en demeure pas moins que diverses raisons liées notamment aux particularités du régime peuvent
motiver l’exercice d’une telle prérogative.

Dans une première partie, l’auteur se propose de traiter de l’objet du contrôle des exportations en démontrant que l’enjeu
fondamental demeure pour l’Administration fiscale, la mise en place d’un dispositif cohérent, efficace, souple pouvant à la fois
attester de la régularité et de l’effectivité de ces opérations d’exportations.

En deuxième partie Monsieur FALL parlera des effets du contrôle des exportations pour répondre efficacement à toutes les
requêtes des contribuables exerçant ce régime et parer ainsi efficacement à toute velléité de fraude fiscale.

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